ADAPTATION- 1. Adaptation de la structure et des fonctions de l'organisme, de ses organes et cellules aux conditions environnementales, visant à maintenir l'homéostasie. Un des concepts centraux de la biologie ; largement utilisé dans les concepts théoriques qui interprètent la relation entre l'individu et l'environnement comme des processus d'équilibre homéostatique - par exemple, la psychologie Gestalt, la théorie du développement intellectuel de J. Piaget. L'étude des mécanismes physiologiques de régulation de l'adaptation est d'une grande importance pour résoudre des problèmes appliqués de psychophysiologie, de psychologie médicale, d'ergonomie et d'autres disciplines psychologiques (=> syndrome d'adaptation).
2. Adaptation des organes sensoriels aux caractéristiques des stimuli d'influence pour leur perception optimale et protection des récepteurs contre la surcharge (=> réadaptation). On distingue parfois différentes phases du processus d'adaptation à des conditions extrêmes inhabituelles : la phase de décompensation initiale et les phases ultérieures de compensation partielle puis totale. Les changements qui accompagnent l'adaptation affectent tous les niveaux du corps - de la régulation moléculaire à la régulation psychologique de l'activité. Un rôle décisif dans la réussite de l'adaptation aux conditions extrêmes est joué par la formation, ainsi que par l'état fonctionnel, mental et moral de l'individu.
ADAPTATION PSYCHOLOGIQUE- Adaptation d'une personne aux exigences et critères d'évaluation existant dans la société à travers l'attribution de normes et de valeurs d'une société donnée.
ADAPTATION SENSORIELLE- Modification de la sensibilité de l'analyseur, qui sert à l'ajuster à l'intensité du stimulus ; En général, il s'agit d'un changement adaptatif de la sensibilité à l'intensité du stimulus. Elle se manifeste également par une variété d'effets subjectifs (> image cohérente). Peut être obtenu en augmentant ou en diminuant la sensibilité globale. Il se caractérise par l'étendue des changements de sensibilité, la vitesse de ce changement et la sélectivité (sélectivité) des changements par rapport à l'effet adaptatif. Grâce à l'adaptation sensorielle, une augmentation de la sensibilité différentielle est obtenue dans la zone bordant l'ampleur du stimulus. Ce processus comprend à la fois les parties périphériques et centrales de l'analyseur. Les modèles d'adaptation montrent comment les seuils de sensibilité changent avec une exposition prolongée à un stimulus.
Les changements physiologiques sous-jacents à l'adaptation affectent à la fois les parties périphériques et centrales de l'analyseur. Pour la recherche sur les mécanismes d'adaptation sensorielle et les processus de perception en général, une combinaison de méthodes neurophysiologiques et psychophysiques (> psychophysique) est d'une grande importance.
ADAPTATION SOCIALE- Le processus constant d'intégration de l'individu dans la société, le processus d'adaptation active de l'individu aux conditions de l'environnement social, ainsi que le résultat de ce processus. La relation entre ces composantes, qui détermine la nature du comportement, dépend des objectifs et de l'orientation des valeurs de l'individu ainsi que des possibilités de les atteindre dans l'environnement social. En conséquence, la formation de la conscience de soi et du comportement de rôle, la capacité de maîtrise de soi et de libre-service, la capacité d'établir des relations adéquates avec les autres (=> réadaptation sociale) sont obtenues. Bien que l'adaptation sociale se produise de manière continue, ce concept est généralement associé à des périodes de changements dramatiques dans l'activité de l'individu et de son environnement. Les principaux types de processus d’adaptation se forment en fonction de la structure des besoins et des motivations de l’individu :
1) type actif - caractérisé par une prédominance d'influence active sur l'environnement social ;
2) type passif - déterminé par l'acceptation passive et conforme des objectifs et l'orientation du groupe de valeurs. Un aspect important de l’adaptation sociale est l’acceptation par l’individu d’un rôle social. Ceci détermine la classification de l'adaptation sociale comme l'un des principaux mécanismes socio-psychologiques de socialisation de la personnalité. L'efficacité de l'adaptation dépend dans une large mesure de la manière dont l'individu se perçoit lui-même et ses relations sociales : une image de soi déformée ou sous-développée conduit à des troubles de l'adaptation, dont l'expression extrême est l'autisme.
En psychologie occidentale, le problème de l'adaptation sociale se développe dans le cadre d'une direction née sur la base du néobehaviorisme et des branches de la psychanalyse associées à l'anthropologie culturelle et à la médecine psychosomatique. L'attention principale est portée aux troubles de l'adaptation - troubles névrotiques et psychosomatiques, alcoolisme, toxicomanie, etc. - et aux méthodes pour leur correction.
(Golovin S.Yu. Dictionnaire du psychologue pratique - Minsk, 1998)
ADAPTATION(de lat. adapter - s'adapter) - au sens large - adaptation à des conditions externes et internes changeantes. A. l’humain a deux aspects : biologique Et psychologique.
Aspect biologique A. - commun aux humains et aux animaux - comprend l'adaptation de l'organisme (être biologique) à des conditions environnementales stables et changeantes : température, pression atmosphérique, humidité, éclairage et autres conditions physiques, ainsi qu'aux changements dans le corps : maladie, perte d'énergie. organe ou restriction de ses fonctions (voir aussi Acclimatation). Les manifestations de A. biologique comprennent, par exemple, un certain nombre de processus psychophysiologiques. adaptation à la lumière (voir UN.sensoriel). Chez les animaux, A. dans de telles conditions n'est réalisée que dans les limites des moyens et capacités internes de régulation des fonctions du corps, tandis qu'une personne utilise une variété de moyens auxiliaires qui sont les produits de son activité (habitations, vêtements, véhicules, équipements optiques et acoustiques, etc.). Dans le même temps, une personne présente la capacité de réguler volontairement mentalement certains processus et états biologiques, ce qui élargit ses capacités d'adaptation.
L'étude des mécanismes de régulation physiologique de A. est d'une grande importance pour résoudre les problèmes appliqués psychophysiologie,psychologie médicale,ergonomie etc. Ces sciences s’intéressent particulièrement aux réactions adaptatives du corps face à des effets indésirables d’intensité significative (conditions extrêmes), qui surviennent souvent dans divers types d’activités professionnelles et parfois dans la vie quotidienne des personnes ; l'ensemble de ces réactions est appelé syndrome d'adaptation.
Aspect psychologique A. (partiellement recouvert par le concept Adaptation sociale) - adaptation humaine personnalités exister dans la société conformément aux exigences de cette société et avec leurs propres besoins,motifs Et intérêts. Le processus d’adaptation active d’un individu aux conditions de l’environnement social est appelé adaptation sociale.Cette dernière s'effectue à travers l'assimilation d'idées sur normes et les valeurs d'une société donnée (tant au sens large qu'en relation avec l'environnement social immédiat - public groupe, collectif de travail, famille). Les principales manifestations de la psychologie sociale sont l'interaction (y compris la communication) d'une personne avec son entourage et son activité active. Les moyens les plus importants pour parvenir à une agriculture sociale réussie sont l’éducation et l’éducation générales, ainsi que la formation professionnelle et professionnelle.
Les personnes souffrant de handicaps mentaux et physiques (audition, vision, troubles de la parole, etc.) rencontrent des difficultés particulières en psychologie sociale. Dans ces cas, l'adaptation est facilitée par l'utilisation dans le processus d'apprentissage et dans la vie quotidienne de divers moyens spéciaux de correction des fonctions altérées et de compensation des fonctions manquantes (voir. Psychologie spéciale).
L'éventail des A. processus étudiés en psychologie est très large. En plus des A. sensoriels notés, des A. sociaux, des A. aux conditions extrêmes de vie et d'activité, les processus de A. à l'inversion et vision déplacée, appelé perceptuel, ou sensorimoteur A. Le nom de famille reflète l’importance que l’activité motrice du sujet a pour restaurer l’adéquation de la perception dans des conditions données.
Il existe une opinion selon laquelle, au cours des dernières décennies, une branche nouvelle et indépendante est apparue en psychologie, appelée "Psychologie extrême", qui explore les aspects psychologiques de la psychologie humaine dans des conditions d'existence supranormales (sous l'eau, sous terre, dans l'Arctique et l'Antarctique, dans les déserts, sur les hauts plateaux et, bien sûr, dans l'espace). (E. V. Filippova, V. I. Lubovsky.)
Ajout: L'aspect psychologique des processus de A. les êtres vivants réside avant tout dans l'interprétation adaptative du comportement et du psychisme. D'un point de vue évolutif. l'émergence de l'activité mentale était une étape qualitativement nouvelle dans le développement des mécanismes et des méthodes d'adaptation biologique. Sans ce mécanisme, l’évolution de la vie présenterait un tableau complètement différent de celui étudié par la biologie. Des réflexions profondes sur le facteur mental de l'évolution et A. sur les conditions environnementales changeantes et non stationnaires ont été exprimées par Ros. le biologiste A. N. Severtsov (1866-1936) dans son petit ouvrage « Evolution et Psyché » (1922). Cette ligne a été reprise par les théoriciens écologie comportementale(par exemple, Krebs et Davis, 1981), qui abordent explicitement le défi d'examiner avec précision l'importance du comportement pour la survie dans une perspective évolutive.
Il ne fait aucun doute que dans la structure du mode de vie des animaux, en commençant par le plus simple, le comportement A joue un rôle important. La vision du comportement et de sa régulation mentale en tant que formes actives de A a été développée par de nombreux soi-disant psychologues. orientation fonctionnaliste. Aux origines fonctionnalisme en psychologie, comme on le sait, U.Jacques, mais le fonctionnalisme des débuts n’a même pas réussi à faire avancer un programme de recherche écocomportementale et écopsychologique. Néanmoins, le fonctionnalisme a fourni, en principe, un concept théorique correct au sein duquel différentes formes évolutives de comportement et de processus mentaux peuvent être comparées. Sur la base de cette présentation ET.Piaget développé un concept impressionnant de développement intellectuel. Piaget lui-même a noté son attachement aux idées d'E. Claparède selon lesquelles intelligence remplit la fonction de A. pour nouveau(pour un individu et une espèce biologique), alors que compétence Et instinct servir A. à répétitif circonstances. De plus, l'instinct est en partie semblable à l'intellect, puisque sa première utilisation est aussi A. une situation nouvelle pour l'individu (mais pas pour l'espèce). Mais seulement avec un réel développement zoopsychologie Et éthologie est venue la compréhension et la justification de la nécessité d'étudier la psyché et le comportement dans la structure (le contexte) de cet ensemble, appelé mode de vie. Cette idée ne perd pas sa validité lorsqu’on entre dans le domaine de la psychologie humaine (voir. Psychologie écologique). (B.M.)
ADAPTATION VISUELLE(Anglais) visuel adaptation) - appareil sensibilité les yeux (et l’ensemble du système visuel) aux différentes conditions d’éclairage. Il y a A.z. à la lumière (lumière A. z.) et à l'obscurité (obscurité A. z.). A.z. la lumière se produit normalement en 1 minute. Dans l'état normal de l'analyseur visuel, cela dépend de l'intensité et de la luminosité de la lumière affectant l'œil.
A.z. vers l'obscurité dure beaucoup plus longtemps. Au cours des 30 à 45 premières minutes, il y a une augmentation sensibilité à la lumière 8 à 10 mille fois. Cependant, le processus d'A. z. se poursuit pendant les heures suivantes d'obscurité, atteignant un maximum vers la 2-3ème heure. l'obscurité (lumière crépusculaire) résulte 1) de réactions photochimiques dans la rétine (restauration du violet visuel) ; 2) passer de l'appareil récepteur à cône à l'appareil récepteur à bâtonnets ; 3) augmenter la superficie des champs récepteurs (somme spatiale) ; 4) augmenter la surface de la pupille. A.z. mesuré à l'aide d'instruments spéciaux appelés adaptomètres. cm. Héméralopie,Vision,Photorécepteurs. (G.N. Ilyina.)
ADAPTATION SENSORIELLE(Anglais) sensoriel adaptation) - changement de sensibilité systèmes sensoriels sous l'influence d'un irritant. Concept d'A. s. (ou, ce qui n'est pas très précis, A. organes des sens) combine divers phénomènes de changement sensibilité, ayant parfois des natures physiologiques complètement différentes. Il existe au moins 3 variétés d'A. s.
1. A. - disparition complète de la sensation lors de l'action prolongée d'un stimulus constant. Par exemple, un poids léger posé sur la peau cesse bientôt d'être ressenti. Une personne ne ressent le toucher des vêtements et des chaussures qu'au moment de les enfiler. La pression d'une montre sur la peau de votre main ou de lunettes sur l'arête de votre nez cesse également très vite de se faire sentir. Ces changements de sensibilité, selon L. M. Wekker (1998), sont dus au fait que lorsqu'un état stationnaire d'interaction avec le stimulus est établi, l'atténuation des impulsions centripètes arrête automatiquement tout le processus ultérieur de sensation, bien que le processus d'irritation récepteurs continue. L'absence du phénomène d'adaptation complète de l'analyseur visuel sous l'influence d'un stimulus constant et immobile s'explique par le fait qu'il y a dans ce cas une compensation de l'immobilité du stimulus due aux mouvements de l'appareil récepteur lui-même.
2. A. est également appelé une détérioration de la capacité à ressentir des stimuli faibles et, par conséquent, une augmentation des niveaux inférieurs seuil absolu sous l’influence d’un fort stimulus lumineux. Le phénomène de diminution de la sensibilité absolue du système visuel sous l'influence d'une stimulation lumineuse intense est appelé lumière UN.
Les 2 types d'A. décrits peuvent être regroupés sous le terme général négatifÀ. car leur résultat est une diminution de la sensibilité des analyseurs.
3. A. est appelé une augmentation de la sensibilité sous l'influence d'un stimulus faible ; c'est le positif A. Dans l'analyseur visuel, le positif A. est appelé sombre A., elle se traduit par une augmentation de la sensibilité absolue de l'œil sous l'influence de l'obscurité.
La régulation adaptative du niveau de sensibilité en fonction des stimuli (faibles ou forts) qui affectent les récepteurs est d'une grande importance biologique. A. protège les organes sensoriels d'une irritation excessive en cas d'exposition à des irritants puissants. Dans le même temps, cela ne permet pas aux stimuli persistants de masquer de nouveaux signaux ou de détourner l’attention de stimuli plus importants. Le phénomène de A. s'explique par les changements périphériques qui se produisent dans le fonctionnement des récepteurs lors d'une exposition prolongée à un stimulus, ainsi que par les processus se produisant dans les sections centrales des analyseurs. Pour une irritation prolongée cortex cérébral répond avec un « protecteur » interne freinage extrême, réduisant la sensibilité.
D'autres phénomènes doivent être distingués des phénomènes considérés de A., par exemple, sensorimoteur A. à l'inversion ou au déplacement des images rétiniennes (voir. Vision décalée). Il a été constaté que les sujets portant des prismes inverseurs s'adaptaient progressivement aux conditions d'inversion et percevaient les objets environnants comme étant correctement orientés dans l'espace. I. Koller (1964) a suggéré que dans ces conditions il existe 2 types d'A. : les A. physiologiques, indépendants des cellules. formes d'activité de la part du sujet, et A. à la suite d'une activité pratique. (Voir aussi Adaptation,Adaptation visuelle,Vision,Seuils de sensations,Sensations de température.) (T.P. Zinchenko.)
Ajout:
1. Habituellement, dans les définitions de A., ils indiquent non seulement un changement de sensibilité, mais un changement adaptatif (utile, positif), et il est sous-entendu que l'effet adaptatif se manifeste dans la sphère sensorielle elle-même. Le terme « A négatif ». peut créer une idée fausse sur la lumière A. comme un phénomène caractérisé uniquement par une détérioration de la perception, qui en soi peut également avoir une signification positive à la lumière d'autres « intérêts » du sujet (par exemple, protection contre la surcharge sensorielle ou contre des stimuli dangereux , filtrage des signaux informatifs). Cependant, la lumière A. ne peut pas être limitée uniquement au processus noté de diminution de la sensibilité absolue, puisque (c'est précisément sa valeur adaptative) parallèlement à la diminution de la sensibilité absolue, il y a une augmentation de la sensibilité différentielle à la lumière (ou au contraste) - la capacité de l'observateur à remarquer les différences, les détails, les contrastes (toute personne ayant une vision normale sait que lorsqu'on passe d'une pièce sombre à une rue lumineuse, il faut un certain temps pour que l'éblouissement passe et que les objets commencent à être distingués). 2. Les phénomènes sensoriels A. ont souvent une certaine sélectivité (sélectivité) : les changements de sensibilité survenant dans le système sensoriel sont spécifiques à une certaine gamme de caractéristiques du stimulus proches des caractéristiques du stimulus adaptatif (vitesse de mouvement, orientation, couleur , fréquence spatiale, etc.) (B. M .)
AUDIT D’ADAPTATION(Anglais) salle adaptation) - changements dans la nature de la perception des sons pendant et après l'action d'un stimulus sonore. Le plus souvent A. s. se manifeste par une diminution de la sensibilité auditive, bien que d'autres indicateurs de perception auditive puissent changer sous l'influence des sons (évaluation volume,pas). Comme. sous la forme d'une augmentation des seuils auditifs dépend de l'intensité, de la fréquence et de la durée du ton affectant, ainsi que du temps écoulé après l'apparition ou la cessation du son.
L'augmentation du temps d'exposition à un ton irritant entraîne des troubles auditifs fatigue, caractérisé par une augmentation temporaire des seuils auditifs et une période de récupération importante.
Mécanismes d'A. s. insuffisamment étudié. Parallèlement aux changements dans la fonction de l'oreille interne (voir oreille interne), exprimé par une diminution de la fréquence des décharges cellulaires, sur le développement d'A. s. processus se produisant dans les parties supérieures de l’influence c. n. Avec. (voir aussi Audience).
ADAPTATION SOCIALE(Anglais) sociale adaptation) - un indicateur intégratif de l'état d'une personne, reflétant sa capacité à remplir certaines fonctions biosociales : perception adéquate de la réalité environnante et de son propre corps ; un système adéquat de relations et de communication avec les autres ; capacité de travailler, d'étudier, d'organiser des loisirs et des loisirs ; la capacité de libre-service et de service mutuel au sein de la famille et de l'équipe, la variabilité (adaptabilité) du comportement en fonction des attentes du rôle des autres.
Sociale inadaptation peut survenir à la suite d’une maladie organique, d’une blessure grave ou d’une maladie mentale fonctionnelle. Degré d’inadaptation et opportunités potentielles socioréadaptation sont déterminés à la fois par la gravité et les caractéristiques spécifiques de la maladie, ainsi que par la nature du traitement interne par le patient de la situation sociale de la maladie. cm. Image interne de la maladie. (J.M. Glozman.)
(Zinchenko V.P., Meshcheryakov B.G. Grand dictionnaire psychologique - 3e éd., 2002)
« L’adaptation » est un concept interdisciplinaire. Le concept d’adaptation est l’un des principaux concepts de l’étude scientifique de l’organisme, car ce sont les mécanismes d’adaptation développés au cours du processus d’évolution qui garantissent la possibilité d’existence de l’organisme dans des conditions environnementales en constante évolution. Grâce au processus d'adaptation, le fonctionnement optimal de tous les systèmes corporels et l'équilibre du système « homme-environnement » sont atteints.
Le terme « adaptation » de Lat. adaptare - adapter - au sens large - l'adaptation à des conditions externes et internes changeantes.
En psychologie étrangère, la définition néo-behavioriste de l'adaptation s'est répandue, utilisée par exemple dans les travaux de G. Eysenck et ses disciples. Ils définissent l'adaptation de deux manières : a) comme un état dans lequel les besoins de l'individu, d'une part, et les exigences de l'environnement, d'autre part, sont pleinement satisfaits. C'est un état d'harmonie entre l'individu et l'environnement naturel ou social ; b) le processus par lequel cet état harmonieux est atteint. L'adaptation en tant que processus prend la forme de changements dans l'environnement et de changements dans le corps grâce à l'utilisation d'actions (réactions, réponses) appropriées à une situation donnée.
Ces changements sont biologiques. Il n'est pas question de changements dans le psychisme ni de l'utilisation de véritables mécanismes mentaux d'adaptation dans cette définition purement behavioriste. Les behavioristes comprennent l'adaptation sociale comme un processus (ou un état obtenu à la suite de ce processus) de changements physiques, socio-économiques ou organisationnels dans le comportement, les relations sociales ou la culture d'un groupe spécifique. Sur le plan fonctionnel, le sens ou le but d'un tel processus dépend des perspectives d'amélioration de la capacité de survie des groupes ou des individus ou de la manière dont des objectifs significatifs sont atteints. Dans la définition behavioriste de l’adaptation sociale, nous parlons avant tout de l’adaptation des groupes et non de l’individu.
Dans la littérature russe, on trouve la définition suivante de l'adaptation sociale (du latin adapto - adapter et socialis - social) - 1) un processus constant d'adaptation active de l'individu aux conditions de l'environnement social ; 2) le résultat de ce processus. S.S. Stepanov propose une interprétation légèrement différente de ce concept. L'adaptation sociale est une adaptation active aux conditions de l'environnement social par l'assimilation et l'acceptation des objectifs, des valeurs, des normes et des styles de comportement acceptés dans la société. Le concept d'« adaptation sociale » dans notre pays a commencé à être largement utilisé au milieu des années 60 du siècle dernier, cependant, ce terme lui-même a été compris différemment par différents auteurs. N. Nikitina interprète l'adaptation sociale comme « l'intégration de l'individu dans le système de relations sociales existant ». Une telle définition, à notre avis, ne prend pas en compte les spécificités de l'interaction sociale dans laquelle les deux parties (l'environnement social et la personne) sont mutuellement actives. Ainsi, selon J. Piaget, le processus d'adaptation sociale agit comme « l'unité des processus d'accommodation (apprendre les règles du milieu, le « comparer ») et d'assimilation (« s'assimiler », transformer le milieu), c'est-à-dire comme un processus à double sens et le résultat d’une contre-activité du sujet et de l’environnement social. »
Dans les travaux d'I.A. Miloslavova note également le caractère objectif-subjectif de l'adaptation (adaptation et ajustement) et indique que grâce à l'adaptation sociale, « une personne apprend les normes et les stéréotypes nécessaires à la vie, à l'aide desquels elle s'adapte activement aux circonstances récurrentes de la vie. » Selon T.N. Vershinina, si « l'environnement social est actif par rapport au sujet, alors l'adaptation prévaut dans l'adaptation ; si le sujet domine dans l’interaction, alors l’adaptation a le caractère d’une activité active. S.D. Artemov définit l'adaptation sociale comme « le processus d'adaptation de l'individu aux relations sociales, normes, modèles et traditions existants de la société dans laquelle une personne vit et agit ».
Selon M.R. Bityanova, l'adaptation n'est pas seulement une adaptation à un fonctionnement réussi dans un environnement donné, mais aussi la capacité de poursuivre son développement psychologique, personnel et social. Par conséquent, un enfant adapté est un enfant adapté au plein développement de ses potentiels personnels, physiques, intellectuels et autres dans le nouvel environnement pédagogique qui lui est offert.
L'adaptation à l'école est une restructuration des sphères cognitives, motivationnelles et émotionnelles-volontaires de l'enfant lors de la transition vers une scolarité systématiquement organisée. Les principales caractéristiques de la scolarité systématique sont les suivantes :
1. Dès son entrée à l'école, l'enfant commence à exercer des activités socialement significatives et socialement valorisées - des activités éducatives.
2. Une caractéristique de la scolarité systématique est qu'elle nécessite la mise en œuvre obligatoire d'un certain nombre de règles identiques pour tous, auxquelles est soumis tout comportement de l'élève pendant son séjour à l'école.
Les enfants ne « s’habituent » pas avec le même succès aux nouvelles conditions de vie. L’étude de G.M. Chutkina a identifié trois niveaux d’adaptation des enfants à l’école.
Haut niveau d'adaptation - l'élève a une attitude positive envers l'école, perçoit correctement les exigences, apprend facilement le matériel pédagogique, est diligent, écoute attentivement les explications et les instructions de l'enseignant, exécute les devoirs sans contrôle externe et occupe une position de statut favorable dans la classe.
Niveau moyen d'adaptation - l'élève a une attitude positive envers l'école, la visiter ne provoque pas d'expériences négatives, comprend le matériel pédagogique si l'enseignant le présente en détail et clairement, est concentré et attentif lors de l'exécution de tâches, d'instructions, d'instructions d'un adulte, mais seulement lorsqu'il est occupé avec quelque chose d'intéressant pour lui, il exécute ses tâches consciencieusement et est ami avec beaucoup de ses camarades de classe.
Faible niveau d'adaptation - l'élève a une attitude négative ou indifférente envers l'école, il y a des problèmes de santé fréquents, une humeur dépressive domine, des violations de la discipline sont observées, le matériel expliqué par l'enseignant est absorbé par fragments, le travail indépendant est difficile, il a besoin d'une surveillance constante, maintient son efficacité et son attention pendant les pauses prolongées, passif, n'a pas d'amis proches.
Il faut souligner les conditions qui déterminent un haut niveau d'adaptation : une famille complète, un haut niveau d'éducation du père et de la mère, des méthodes d'éducation correctes dans la famille, l'absence de situation conflictuelle due à l'alcoolisme parental, un style d'attitude positif de l'enseignant envers les enfants, préparation fonctionnelle à la scolarisation, statut favorable de l'enfant avant d'entrer en première année, satisfaction dans la communication avec les adultes, conscience adéquate de sa position dans le groupe de pairs. L'influence de conditions défavorables sur l'adaptation d'un enfant à l'école, selon la même étude, a la séquence suivante : méthodes d'éducation incorrectes dans la famille, impréparation fonctionnelle à l'école, insatisfaction dans la communication avec les adultes, conscience inadéquate de sa position parmi les pairs. groupe, faible niveau d’éducation du père et de la mère, situation conflictuelle due à l’alcoolisme parental, statut négatif de l’enfant avant d’entrer en première année, attitude négative de l’enseignant envers les enfants, famille monoparentale.
Sous-groupe I - « Norme ». Sur la base d’observations et de caractéristiques diagnostiques psychologiques, il peut inclure les enfants qui :
· bien gérer la charge académique et ne pas éprouver de difficultés d'apprentissage significatives ;
· interagir avec succès avec les enseignants et les pairs, c'est-à-dire qu'ils n'ont aucun problème dans le domaine des relations interpersonnelles ;
· ne se plaignent pas de la détérioration de leur santé – mentale et somatique ;
· ne manifestez pas de comportement antisocial.
Le processus d'adaptation scolaire chez les enfants de ce sous-groupe est généralement assez réussi. Ils ont une grande motivation pour l’apprentissage et une activité cognitive élevée.
Sous-groupe II - « Groupe à risque » (possible inadaptation scolaire), nécessitant un soutien psychologique. Les enfants supportent généralement mal la charge scolaire et ne présentent pas de signes visibles de troubles du comportement social. Souvent, le domaine de désavantage chez ces enfants est assez caché sur le plan personnel ; le niveau d’anxiété et de tension de l’élève augmente en tant qu’indicateur de problèmes de développement. Un signe important du début des problèmes peut être un indicateur inadéquat de l’estime de soi d’un enfant avec un niveau élevé de motivation scolaire, des violations dans le domaine des relations interpersonnelles sont possibles. Si en même temps le nombre de maladies augmente, cela indique que le corps commence à réagir à l'émergence de difficultés dans la vie scolaire en raison d'une diminution des réactions défensives.
Sous-groupe III – « Inadaptation scolaire instable ». Les enfants de ce sous-groupe se distinguent par le fait qu'ils ne peuvent pas faire face avec succès à la charge scolaire, que le processus de socialisation est perturbé et que des changements importants dans la santé psychosomatique sont observés.
Sous-groupe IV – « Inadaptation scolaire persistante ». En plus des signes d'échec scolaire, ces enfants présentent un autre signe important et caractéristique : les comportements antisociaux : impolitesse, hooliganisme, comportements démonstratifs, fugues, absentéisme scolaire, agressivité, etc. Dans sa forme la plus générale, le comportement déviant d’un écolier est toujours le résultat d’une violation de l’assimilation de l’expérience sociale par l’enfant, d’une distorsion des facteurs motivationnels et d’un trouble du comportement adapté.
Sous-groupe V - « Troubles pathologiques ». Les enfants présentent une déviation pathologique évidente ou implicite du développement, inaperçue, manifestée à la suite de l’éducation ou délibérément cachée par les parents de l’enfant lors de son admission à l’école, ainsi qu’acquise à la suite d’une maladie grave et compliquée. De telles manifestations d'états pathologiques comprennent : mentales (retards de développement mental à des degrés divers dans la sphère émotionnelle-volontaire, troubles de type névrose et psychopathiques) ou somatiques (présence de maladies physiques persistantes : troubles des systèmes cardiovasculaire, endocrinien, digestif, vision). , etc.) .
L'adaptation est une adaptation aux conditions du monde environnant. Par rapport aux humains, ce concept est considéré dans un sens psychologique et biologique. Il est important d'avoir une idée des mécanismes qui déterminent l'adaptation, non seulement pour les biologistes, mais aussi pour les psychologues, les psychiatres et les psychothérapeutes. L'adaptation est un aspect important pour les chefs d'entreprise qui embauchent de nouveaux employés et pour les employés des établissements d'enseignement.
Aperçu général
L'adaptation biologique est un phénomène qui unit les humains et la vie non intelligente. Le terme fait généralement référence à la capacité de s’adapter à des conditions extérieures changeantes. Ils prennent en compte le climat, les changements internes du corps, les niveaux de lumière et les indicateurs de pression environnementale, les niveaux d'humidité et les limitations forcées dans la mise en œuvre de certaines fonctions. Les changements internes auxquels il faut s'adapter sont aussi diverses maladies.
L'adaptation psychologique est le processus d'ajustement de la personnalité aux exigences sociales, à ses besoins et à un ensemble d'intérêts individuels. L'adaptation sociale présuppose l'assimilation de normes et de valeurs pertinentes pour la communauté dans laquelle se trouve une personne. Cela s'applique non seulement à une grande communauté, mais aussi à de petites formations sociales, par exemple une famille.
Manifestations et formations
L'adaptation sociale est un phénomène qui peut être observé en suivant l'évolution des interactions entre une personne et les individus qui l'entourent. Pour évaluer la capacité d'adaptation, il est nécessaire d'observer l'activité active de l'individu. L'aspect social du phénomène considéré présuppose la capacité d'étudier, de travailler, de créer des relations avec d'autres personnes et d'ajuster son comportement, en tenant compte des attentes et des exigences des autres acteurs de la société.
Tout organisme au cours de son existence s'adapte aux conditions extérieures. Ce processus est continu et se produit depuis le début de l'existence jusqu'à la mort biologique. Un aspect du programme d’intégration est la formation. Il existe trois sous-types : réactif, opérant et cognitif.
Que diriez-vous de plus de détails ?
Les caractéristiques de l’adaptation de type réactif s’expliquent par la capacité du corps à répondre à des facteurs externes. Au cours de l’interaction, une habituation progressive se produit.
L'adaptation opérante est beaucoup plus complexe que la méthode réactive décrite ci-dessus. Cela est réalisable lorsqu'un individu a la possibilité d'interagir et d'expérimenter, au cours de laquelle une réponse de l'espace environnant est observée. Cela permet d’identifier des relations de cause à effet. La méthode très répandue d’essais et d’erreurs est un exemple classique de ce type d’adaptation. Cela inclut également les observations et la formation de réponses.
L'adaptation humaine par l'apprentissage cognitif implique l'identification d'une relation de cause à effet entre des situations avec une évaluation ultérieure de ce qui se passe. Pour ce faire, vous devez être capable d'analyser l'expérience acquise précédemment et d'apprendre à anticiper les conséquences possibles des actions. L'apprentissage cognitif comprend la latence, la perspicacité, le raisonnement et la formation de compétences psychomotrices.
Formation : comment ça se passe ?
Un exemple classique d’adaptation est l’apprentissage par essais et erreurs. C’est courant dans la société humaine et chez les animaux. Lorsqu’un objet rencontre un obstacle pour la première fois, il essaie de le surmonter. Les actions inefficaces sont rejetées et, tôt ou tard, la solution optimale est identifiée.
Former une réaction est en quelque sorte un entraînement. Cette adaptation implique une récompense pour une réponse adéquate. La récompense peut être physique ou émotionnelle. Certains psychologues sont fermement convaincus que l'adaptation des enfants est la plus efficace de cette manière. Dès que bébé apprend à prononcer des sons, son entourage se réjouit de son babillage. Ceci est particulièrement prononcé chez la mère, qui pense que l'enfant l'appelle.
L'observation est une autre façon d'apprendre. L'activité sociale humaine est en grande partie organisée de cette manière : l'individu observe comment se comportent ceux qui l'entourent. En les imitant, une personne apprend. La particularité est que la compréhension du sens des actions et de leurs enchaînements n'est pas assumée.
Quoi d'autre est possible ?
L'adaptation par procuration présuppose l'assimilation d'un certain modèle de comportement, la compréhension de sa pertinence et des conséquences des actions entreprises. En règle générale, une telle adaptation est observée après s'être familiarisée avec les modèles de comportement d'individus célèbres et célèbres. Certains imitent des personnages de films ou leurs amis.
L'adaptation latente est basée sur la réception de signaux de l'espace environnant. Certains d’entre eux sont conscients, d’autres ne sont pas clairement perçus et d’autres encore ne sont pas du tout perçus par la conscience. Le cerveau forme une carte cognitive du monde dans lequel l'individu est obligé de survivre et détermine quelle réponse sera optimale à la situation du nouvel environnement. Ce développement de l'adaptation a été confirmé par des expériences sur les excréments de rats capables de détecter leur chemin vers la nourriture à travers un labyrinthe. En particulier, les scientifiques ont d’abord tracé la route, puis rempli le labyrinthe d’eau. L'animal arrivait toujours à se nourrir, même s'il était obligé d'utiliser d'autres réactions motrices pour ce faire.
Conclusion de l'examen
L’une des méthodes d’apprentissage dans le cadre de l’adaptation est la perspicacité. Le terme fait généralement référence à une situation dans laquelle un individu reçoit des données à différents moments dans le temps, qui sont ensuite transformées en une seule image. La carte obtenue est utilisée lorsqu'il est nécessaire de survivre dans des conditions d'adaptation, c'est-à-dire dans une situation complètement nouvelle pour l'individu. La perspicacité est, dans une certaine mesure, un processus créatif. En règle générale, la solution apparaît de manière imprévisible, spontanée et originale.
Le raisonnement est une autre méthode d’adaptation pertinente. Ils y ont recours lorsqu’il n’existe pas de solution toute faite ; les essais avec possibilité de commettre des erreurs semblent être une option inefficace. Le résultat que reçoit l'individu raisonnant est utilisé dans le futur pour se sortir de diverses situations.
Nous travaillons en équipe : fonctionnalités
Pour tout chef d'entreprise, un aspect extrêmement important de la politique interne est l'adaptation du personnel. Avec une attitude irresponsable à l'égard de cette question, le roulement du personnel devient élevé et le développement actif de l'entreprise est presque impossible. Le manager ne s'occupe pas toujours des nouveaux employés - cette approche n'est applicable que dans les petites entreprises. Au lieu de cela, il est nécessaire de développer des procédures optimales standard pour aider une nouvelle personne à s'intégrer dans le processus de travail de l'entreprise.
L’adaptation représente la connaissance par un individu de l’organisation interne et de la culture d’entreprise. Le nouvel employé doit s'adapter aux exigences exprimées et s'intégrer à l'équipe.
L'adaptation du personnel est l'adaptation de nouvelles personnes aux conditions du processus de travail et au contenu du travail, à l'environnement social du lieu de travail. Pour faciliter le processus, vous devez réfléchir à la manière de faciliter le processus de connaissance de vos collègues et de vos responsabilités. L'adaptation consiste à véhiculer les stéréotypes de comportement acceptés dans l'équipe. La responsabilité du nouvel employé est de s'assimiler, de s'adapter à l'environnement et de commencer à identifier des objectifs communs et des intérêts personnels.
Théorie…
Les conditions d'adaptation, les règles de ce processus et les caractéristiques qui régulent son déroulement sont devenues plus d'une fois l'objet d'étude par les esprits éminents de notre monde. À l'étranger, la définition d'Eysenck est actuellement la plus largement utilisée, ainsi que les versions élargies formées par ses partisans. Cette approche implique de traiter l'adaptation comme un état de satisfaction des besoins d'un objet et de l'environnement, ainsi que comme le processus au cours duquel une telle harmonie est atteinte. Ainsi, l'adaptation suppose un équilibre harmonieux entre la nature et l'homme, l'individu et l'environnement.
Il existe une opinion selon laquelle l'adaptation psychologique sur le lieu de travail implique de modifier le processus de familiarisation d'un nouvel employé avec ses obligations et avec l'entreprise dans son ensemble. Le processus doit être soumis à des exigences environnementales.
L’adaptation du personnel, si l’on suit les conclusions des travaux d’Egorshin, est l’adaptation de l’équipe aux conditions environnementales à l’extérieur et à l’intérieur de l’entreprise. L'adaptation des employés est donc le résultat du processus d'adaptation d'une personne à ses collègues et au lieu de travail.
...Et pratiquez
Il se trouve que dans notre pays l'adaptation est souvent assimilée à une période probatoire, mais en réalité ces notions sont différentes. L'adaptation pour un employé dure 1 à 6 mois. La période probatoire est d'un quart d'année. Une période d'adaptation est nécessaire pour toute personne, mais un test d'emploi n'est pas toujours nécessaire.
Lors du test, une attention particulière est portée au professionnalisme du salarié et à sa capacité à remplir ses obligations. L'adaptation comprend deux composantes : la professionnalisation et l'inclusion dans la microsociété.
Bien que l’adaptation et la probation ne soient pas des concepts identiques, on ne peut pas non plus les qualifier d’incompatibles. Si, en cours d'emploi, le contrat prévoit la nécessité d'une période d'essai, tests et adaptation se chevauchent.
En arrivant sur un nouveau lieu de travail, une personne essaie d'entrer dans des relations internes caractéristiques de l'entreprise. Dans le même temps, il doit adopter différentes positions, qui ont des règles de comportement caractéristiques. Un nouvel employé est un collègue, un subordonné, pour certains, peut-être un leader, ainsi qu'un participant à une formation publique. Il est nécessaire d'être capable de se comporter comme l'exige un poste spécifique. Dans le même temps, le nouvel employé doit suivre ses propres objectifs et prendre en compte l'admissibilité de tel ou tel comportement du point de vue de ses priorités personnelles. On peut parler de la relation entre adaptation, conditions de travail et motivation.
Nuances de la question
L'adaptation est d'autant plus réussie que les valeurs et les normes pertinentes pour l'individu et l'équipe correspondent. Cela permet à l'individu d'accepter rapidement, de mieux comprendre et d'assimiler les caractéristiques d'un nouvel environnement pour lui.
Comme le disent les scientifiques, pour commencer à travailler au mieux de vos capacités et capacités, vous devez passer au moins 8 semaines à vous habituer aux nouvelles conditions. Pour les travailleurs de niveau intermédiaire, 20 semaines sont requises et pour les cadres, 26 semaines ou plus. Lors du choix de la durée de la période d’adaptation au sein d’une entreprise, il faut savoir qu’un trimestre d’année est une période assez longue. Si pendant cette période il n'y a pas de retour de la personne embauchée, il est peu probable qu'elle convienne à l'entreprise.
Dans le même temps, il ne faut pas oublier qu'un quart de l'année est une période qui, pour beaucoup, n'est pas suffisante pour réussir à socialiser. Cela réside dans la difficulté d’assimiler les valeurs et les règles de comportement adoptées dans l’entreprise. Par conséquent, il est difficile pour une personne de devenir un membre à part entière de l’équipe. La tâche principale du leader est de faire la distinction entre adaptation et test et de se rendre compte que le processus d’adaptation ne peut pas se produire instantanément. Elle se compose d’étapes successives et s’étend sur une longue période.
D’ailleurs, la pertinence de l’adaptation sur le lieu de travail est bien prouvée par les données statistiques. Comme l'ont découvert des chercheurs, jusqu'à 80 % des travailleurs qui démissionnent au cours du premier semestre suivant leur emploi prennent cette décision dans les 14 jours suivant leur prise de fonction.
Enfants : âge particulier, attitude particulière
L'adaptation de l'enfance est une question particulièrement sensible. En règle générale, les problèmes surviennent d'abord lorsque l'enfant doit être envoyé dans une crèche ou un jardin d'enfants. Au fil du temps, vient le temps de préparer l'enfant pour l'école, et les parents et les enfants sont à nouveau confrontés à des problèmes d'adaptation. Les premiers jours sont les plus durs. Pour faciliter cette étape, il est nécessaire de prendre en compte les caractéristiques de l’âge du bébé. Des psychologues spécialisés dans les problèmes d’adaptation des enfants aux établissements d’enseignement viennent en aide aux parents.
Une particularité de l'adaptation à la maternelle est l'abondance d'émotions négatives au début. Les bébés ont tendance à être capricieux, à pleurer et à gémir. L'état négatif de certains s'exprime dans la peur - l'enfant a peur des personnes inconnues et nouvelles, en particulier des adultes. Le stress peut déclencher la colère. Il est possible de faire preuve d’agressivité envers n’importe qui et n’importe quoi. Pendant la période d'adaptation, certains enfants présentent une dépression, une léthargie et une léthargie.
Pour adoucir quelque peu la transition, des émotions positives doivent être ressenties et associées à l'enfant au nouveau lieu. Une excellente option est une sélection d’incitations, de jeux et de récompenses que le bébé reçoit pour son comportement adéquat. Au fil du temps, les émotions négatives céderont complètement la place aux émotions positives. Les parents doivent être préparés au fait que l'enfant aura des difficultés à dormir pour la première fois après avoir commencé à fréquenter une garderie, même si de telles difficultés n'ont pas été observées auparavant. Un sommeil agité, des réveils en larmes ou en criant sont un problème qui se résout tout seul une fois la phase d'adaptation terminée.
Caractéristiques de la période d'adaptation
L'adaptation sociale des enfants lorsqu'ils commencent à fréquenter un établissement d'enseignement implique généralement une détérioration de l'appétit. Les psychologues expliquent cela par le goût atypique et inhabituel des aliments et par un nouveau régime alimentaire. Le stress entraîne une perturbation des récepteurs responsables de la perception du goût. Si votre appétit revient à la normale, vous pouvez parler en toute confiance d'une adaptation réussie à un nouvel endroit.
Parfois, les parents notent que dans l'enfance, l'adaptation s'accompagne d'une détérioration temporaire du vocabulaire. Les psychologues expliquent cela par la tendance d’une personne à utiliser les structures verbales les plus simples possibles dans une situation stressante complexe, lorsqu’il est nécessaire de s’habituer à un nouvel environnement. Dans une certaine mesure, il s'agit d'un mécanisme de défense. Il n'y a pas lieu de paniquer : si l'adaptation se déroule normalement, avec le temps, le vocabulaire augmentera à nouveau et la fonctionnalité de la parole sera complètement restaurée.
Une autre manifestation de l'adaptation est un affaiblissement de l'activité, du désir d'apprendre et une diminution de la curiosité. L'état d'inhibition est remplacé par une activité normale vers la fin de la période d'habituation. De plus, le premier mois de visite dans un nouvel établissement s'accompagne généralement d'une détérioration du système immunitaire. De nombreuses personnes sont sensibles au rhume. Les causes de la maladie sont psychologiques, beaucoup moins souvent physiologiques. Sous l'influence du stress, les défenses de l'organisme s'affaiblissent et la capacité à résister aux facteurs agressifs diminue. Dès que la stabilité émotionnelle est atteinte, la tendance à tomber malade disparaît.
Avantages et inconvénients
Vous ne devez pas envoyer votre enfant trop tôt dans un établissement d’enseignement. Même si l'enfant peut faire face normalement à l'adaptation, être séparé trop tôt de sa mère n'apporte rien de bon. Les scientifiques ont découvert que fréquenter la maternelle à l’âge de deux ans est assuré de provoquer un stress important, affectant la physiologie et le psychisme du bébé. Cette pratique peut conduire à des réactions névrotiques, car l'âge est encore trop jeune pour que la séparation d'avec la mère soit indolore. Par conséquent, le bébé se développe lentement et la qualité des compétences acquises diminue également.
L'enfant ne peut pas contacter et faire confiance de manière adéquate à ses parents, car le lien a été rompu trop tôt, sans renforcement. Au fil des années, les problèmes ne font qu’empirer et les enfants ont du mal à interagir avec leurs pairs. Vers l’âge de quatre ans, les enfants forment des groupes pour jouer et, jusqu’à ce stade, il est préférable de jouer seuls. Si un enfant se retrouve trop tôt dans un groupe, il ne peut pas se développer adéquatement. Cela a souvent un effet négatif sur les fonctions vocales.
Dangers et adaptation
Dans certains cas, les médecins recommandent de s'abstenir de visites précoces dans un établissement d'enseignement. Vous ne devez pas envoyer votre enfant dans un tel endroit trop tôt s'il est né prématurément, s'il est trop petit ou très lourd, s'il était très malade peu de temps après sa naissance. Les facteurs de risque qui compliquent l'adaptation comprennent l'alimentation artificielle et le tabagisme passif, ainsi que la situation financière de l'unité sociale.
Lorsqu'un enfant commence à fréquenter une institution, la première difficulté à laquelle lui et ses parents sont confrontés est la nécessité de s'adapter au régime. La perestroïka n’est pas facile. Pour faciliter le processus, il convient de se familiariser à l'avance avec le fonctionnement de l'institution choisie et de commencer à pratiquer un régime adapté, bien avant votre première visite. Les psychologues et les pédiatres recommandent d'établir une routine quotidienne pour votre enfant à l'heure et de suivre attentivement l'horaire.
Le sommeil nocturne mérite une attention particulière. Le manque de sommeil entraîne des troubles névrotiques, rendant l’adaptation longue et douloureuse. Cela peut être minimisé en se couchant à la même heure chaque soir et en se réveillant de bonne humeur.
de lat. adapto - adapter), le processus et le résultat de l'adaptation (établissement et maintien de paramètres optimaux) de systèmes auto-organisés à l'influence de nouveaux facteurs environnementaux ou à des conditions de fonctionnement modifiées. Il constitue l’un des mécanismes importants pour la préservation et le développement des individus, des communautés sociales et des institutions qui soutiennent leur sécurité. Dans le processus de A., il y a une assimilation des valeurs et des normes dominantes (d'un groupe social, d'une classe, d'un État, d'une société, d'une communauté internationale) et un changement de l'environnement conformément à de nouveaux buts et objectifs. Il existe un grand nombre de types, de méthodes et de formes de A. Par nature, ils distinguent les A volontaires et forcés, positifs et négatifs. Selon la sphère de la vie, ils distinguent les A économiques, politiques, du travail, professionnels, socio-psychologiques. et d'autres adaptations. Les principaux types d'A. humains sont biologiques, physiologiques, psychologiques et sociaux. Dans ce dernier cas, nous parlons de socialisation de l'individu. Selon le degré et la qualité, on distingue les formes stables et instables, profondes et superficielles, complètes et incomplètes, élevées ou faibles. A. adaptation sociale (adaptation passive à l'environnement), acculturation (influence mutuelle des sujets et assimilation mutuelle des sujets). valeurs et comportements lors de leur contact direct), fusion (unification de parties disparates en un seul tout social - individus, groupes, masses), assimilation (absorption mutuelle ou unilatérale de sujets de relations sociales entre eux). L'effet positif de A. est la conformité relative de l'état et du comportement aux nouvelles conditions. Il existe 3 niveaux de A. : partiel, suffisant et complet. En sociologie, on distingue plusieurs types d'A. : le conformisme, ou l'acceptation passive par une personne des normes et règles en vigueur dans un environnement social donné, dans lequel il existe une dépendance exagérée du sujet vis-à-vis du groupe social auquel il appartient ; l'inclusion consciente et active dans le nouveau système émergent de relations sociales ; déviant A., qui se caractérise par un rejet catégorique des normes sociales, qui s'exprime dans un cas par un comportement criminel ou déviant, dans un autre - par diverses formes d'actions de protestation, jusqu'à des actions insurrectionnelles ou une lutte révolutionnaire ; forcé A., dans lequel, sous la pression de la culture de masse, des médias et d'autres institutions de communication sociale, se produit une assimilation aveugle d'échantillons de base de culture, des groupes asociaux d'enfants des rues, de sans-abri, de toxicomanes, etc. P. A. de la société se manifeste dans une variété de phénomènes différents - des changements de mode au développement de nouvelles sources d'énergie, de la formation de groupes d'entraide à la transformation du système social et étatique. Le type le plus clair de A. société ou de ses aspects individuels, reflétés dans des mesures ciblées visant à moderniser l'organisation et le fonctionnement de la société, est la réforme. Pour une société en transition comme la Russie, l’automatisation économique – l’adaptation active d’une personne aux conditions économiques du marché – revêt une importance particulière. Le côté spécifique de l'Azerbaïdjan est le changement des systèmes de sécurité nationale et internationale et de leurs institutions en fonction des nouvelles conditions et tâches. Dans le même temps, non seulement les procédures et mécanismes de sécurité évoluent, mais de nouveaux principes et normes sont également développés. Ainsi, au début du XXIe siècle, d’une part, la question de la création d’un système de sécurité mondial est devenue une question pratique. D'autre part, dans ce système, le centre de gravité est transféré de la sécurité militaire et des méthodes militaires pour assurer la sécurité aux moyens politiques, diplomatiques, d'information et autres moyens non militaires. Lit. : Petrovsky A.V. Psychologie de l'activité inadaptée. M., 1992 ; Shabanova M.A. Adaptation sociale dans un contexte de liberté // Sotsio. 1995. N° 9 ; Korel L.V. Sociologie de l'adaptation : études de l'apologie. Novossibirsk, 1997 ; Balabanova E.S. Dépendance socio-économique et parasitisme social : stratégies d'adaptation « négatives » // Socio. 1999. N° 4 ; Sviridov N.A. Processus d'adaptation chez les jeunes (situation Extrême-Orient) // Sotsio. 2002. N° 3. Adaptation des migrants, adaptation des nouveaux colons au nouvel environnement sociodémographique et naturel-géographique de la zone d'installation. A. m. est associé à l'affaiblissement des anciennes et à l'établissement de nouvelles relations de parenté, de communauté, de propriété, de travail et autres, et dans certains cas à la nécessité de s'adapter à l'environnement naturel (acclimatation, immunisation naturelle) et à la situation géographique. du lieu de nouvelle résidence. Cela devient plus difficile lorsqu’un migrant se retrouve dans une zone peuplée ayant un statut socio-économique différent, par exemple lorsqu’il passe d’une zone rurale à une zone urbaine ou d’un établissement urbain à une ville moyenne ou grande. Le processus d'adaptation est plus difficile lorsque les migrants se trouvent dans un environnement sociopolitique, sociodémographique et socio-ethnique différent. Adaptation politique, 1) l'adaptation d'un individu ou d'un groupe au régime politique existant, qui s'exprime soit par l'acceptation servile de l'ordre et des règles établis par celui-ci, soit par des tentatives actives de changer leurs rôles socio-politiques et de transformer l'environnement de leur fonctionnement en tant qu'acteur politique ; 2) les changements dans le système politique de la société ou dans ses éléments individuels sous l'influence de facteurs naturels, environnementaux, technologiques, sociaux, internationaux et autres. Cela s'exprime par la modification des fonctions et des règles de fonctionnement des institutions et établissements politiques existants ou par la formation de nouveaux. Adaptation psychologique, restructuration du stéréotype dynamique de l'individu en fonction des nouvelles exigences de l'environnement, assimilation par l'individu des normes et traditions du groupe, entrée dans sa structure de rôles, développement par l'individu ou le groupe d'un modèle de comportement qui répond le mieux aux conditions réelles de leur vie. Adaptation sociale, adaptation d'un individu ou d'un groupe à l'environnement social. Le résultat est d'assurer la durabilité, la tradition, la répétabilité de l'expérience sociale, ainsi que son changement sur la base d'un enrichissement innovant. Au cours du processus de socialisation, d'une part, les individus développent les voies et moyens de leur inclusion dans les relations et activités sociales ; d'autre part, la société maintient et développe des conditions matérielles et socioculturelles qui déterminent et facilitent le processus de leur socialisation. Adaptation socio-psychologique, optimisation des relations entre un individu et un groupe social, réunissant les buts de leurs activités et leurs orientations de valeurs. Adaptation du travail, adaptation d’un individu aux nouvelles conditions de travail qui surviennent lors d’un changement de lieu de travail, de profession, de nature de la législation du travail ou de relations industrielles. Dans des conditions normales, le travail professionnel dure, selon les experts, de 1 à 3 mois, ce qui est prévu par la législation du travail et est pris en compte pour déterminer la période d'essai des salariés nouvellement embauchés.
Tyurina N.V. 2007N.V. Tyurina
Centre régional d'Astrakhan de lutte contre le sida et les maladies infectieuses
LE CONCEPT D'ADAPTATION EN PSYCHOLOGIE MODERNE
Le fonctionnement normal de la sphère psychologique d’une personne dépend à la fois de l’état du corps et des caractéristiques des facteurs externes de l’environnement social et naturel. Le travail des différents systèmes du corps et le degré d'adaptation sociale de l'individu au monde qui l'entoure dépendent à leur tour des conditions dans lesquelles se déroule l'activité psychologique. Il est très important de définir ce que nous entendons par adaptation.
Le terme « adaptation » vient du latin ai - « à » ; ар1ш - "approprié, pratique", aptatio - "lissage", adartatio - "appareil".
« L'adaptation est le résultat (processus) de l'interaction des organismes vivants et de l'environnement, qui conduit à leur adaptation optimale à la vie et à l'activité… ». L'adaptation compense l'insuffisance du comportement habituel dans de nouvelles conditions. Grâce à lui, des opportunités sont créées pour le fonctionnement optimal du corps et de la personnalité dans un environnement insolite. Il existe deux types d'adaptation : biophysiologique et sociale
psychologique. Nous nous intéressons à l'adaptation socio-psychologique, qui est le processus par lequel les personnes acquièrent un certain statut socio-psychologique, maîtrisant certaines fonctions de rôle socio-psychologique. Dans le processus d'adaptation socio-psychologique, une personne s'efforce d'atteindre l'harmonie entre les conditions internes et externes de la vie et de l'activité. Au fur et à mesure de sa mise en œuvre, l'adaptabilité de l'individu augmente (le degré de son adaptabilité aux conditions de vie et d'activité). L'adaptabilité de la personnalité peut être :
Interne, se manifestant sous la forme d'une restructuration des structures et systèmes fonctionnels de l'individu lors d'une certaine transformation de l'environnement de sa vie et de son activité (dans ce cas, tant les formes externes de comportement que l'activité de l'individu sont modifiées et entrent en en adéquation avec les attentes de l'environnement, avec des exigences venant de l'extérieur - une adaptation complète et généralisée de la personnalité) ;
Externe (comportemental, adaptatif), lorsque la personnalité n'est pas restructurée intérieurement dans le contenu et conserve elle-même, son indépendance (il en résulte ce qu'on appelle l'adaptation instrumentale de la personnalité) ;
Mixte, dans lequel la personnalité est partiellement reconstruite et ajustée intérieurement à l'environnement, à ses valeurs, à ses normes et en même temps s'adapte partiellement instrumentalement, comportementalement, en préservant à la fois son « je » et son indépendance.
Avec une adaptation complète, l’adéquation de l’activité mentale d’une personne aux conditions environnementales données et à ses activités dans certaines circonstances est atteinte.
L'adaptation socio-psychologique agit également comme un moyen de protection de l'individu, à l'aide duquel les tensions mentales internes, l'anxiété et les états déstabilisants qui surviennent chez une personne lors de ses interactions avec d'autres personnes et la société dans son ensemble sont affaiblis et éliminés. Les mécanismes de protection du psychisme agissent comme des moyens d'adaptation psychologique d'une personne. Comme le montrent les recherches, l'importance décisive dans leur formation et leur manifestation appartient aux événements traumatisants dans le domaine des relations interpersonnelles, en particulier dans la petite enfance. De manière générale, lorsqu'une personne maîtrise les mécanismes de défense psychologique, cela augmente son potentiel adaptatif et contribue au succès de l'adaptation socio-psychologique. « Outre la protection psychologique, les fonctions d'adaptation socio-psychologique comprennent :
Atteindre un équilibre optimal dans le système dynamique « personnalité - environnement social » ;
Manifestation et développement maximum du potentiel créatif et des capacités de l’individu, augmentant son activité sociale ; régulation de la communication et des relations;
Formation de positions émotionnellement confortables de l'individu ;
Réalisation personnelle;
Connaissance de soi et autocorrection ;
Augmenter l'efficacité des activités de l'individu qui s'adapte ainsi que de l'environnement social et de l'équipe ;
Accroître la stabilité et la cohésion de l’environnement social ; maintenir la santé mentale.
L'analyse des sources littéraires scientifiques concernant la formation du problème de l'adaptation psychologique permet d'en identifier les types et les mécanismes.
L'adaptation socio-psychologique est de deux types :
1) progressif, qui se caractérise par la réalisation de toutes les fonctions et objectifs d'adaptation complète et au cours de la mise en œuvre duquel l'unité des intérêts et des objectifs de l'individu, d'une part, et des groupes de la société dans son ensemble, d'autre part , est atteint ;
2) régressif, qui se manifeste comme une adaptation formelle qui ne répond pas aux intérêts de la société, au développement d'un groupe social donné et de l'individu lui-même.
Certains psychologues qualifient l’adaptation régressive de conformiste, basée sur l’acceptation formelle par l’individu des normes et exigences sociales. Dans une telle situation, une personne se prive de la possibilité de se réaliser, de montrer ses capacités créatives et d'éprouver l'estime de soi. Seule une adaptation progressive peut contribuer à la véritable socialisation de l'individu, tandis que l'adhésion à long terme à une stratégie conformiste forme la tendance de l'individu aux erreurs de comportement systématiques (violations des normes, attentes, modèles de comportement) et conduit à la création de toujours nouveaux situations problématiques, pour l'adaptation auxquelles il n'a pas de capacités d'adaptation, ni de mécanismes prêts à l'emploi et leurs complexes.
Selon le mécanisme de mise en œuvre, l'adaptation socio-psychologique peut être volontaire ou forcée. L'adaptation volontaire est une adaptation à volonté. Une personne peut également s'adapter à des phénomènes sociaux indésirables et négatifs, par exemple l'esclavage, le fascisme, la dictature. Il s’agit d’une adaptation forcée. Mais ce sera au détriment de la personne - en raison de la déformation des qualités intellectuelles et morales de l'individu, du développement chez lui de troubles mentaux et émotionnels, qui conduiront à terme à un changement de l'environnement, puisqu'une personne est incapable de changer sa nature.
L'adaptation est également comprise comme « ce processus socio-psychologique qui, avec une évolution favorable, conduit une personne à un état d'adaptation ». L'état d'adaptation socio-psychologique est caractérisé comme un état de relation entre l'individu et le groupe, lorsque l'individu, sans conflits externes et internes à long terme, exerce de manière productive ses activités dirigeantes, satisfait ses besoins sociogéniques fondamentaux, répond pleinement aux attentes de rôle que le groupe de référence lui impose et éprouve un état d'affirmation de soi. L’adaptabilité personnelle s’entend comme la mise en œuvre optimale des capacités internes, des aptitudes et du potentiel personnel d’une personne dans un domaine important.
L'adaptation peut également être définie « comme le processus d'établissement d'une adéquation optimale entre l'individu et l'environnement lors de la mise en œuvre de l'activité humaine, qui permet à l'individu de satisfaire ses besoins actuels et d'atteindre les objectifs importants qui y sont associés (tout en maintenant sa santé mentale et physique). , tout en veillant au respect de l'activité mentale d'une personne, de son comportement, des exigences environnementales.
Dans la littérature psychologique, le concept d'adaptation est interprété en mettant l'accent sur les qualités individuelles et personnelles et la structure de la personnalité dans son ensemble, sur les spécificités de l'interaction entre l'individu et l'environnement social, sur la mise en œuvre des valeurs apprises. et le potentiel personnel, et sur l'activité de l'individu. Dans de nombreux travaux, la notion d'adaptation de la personnalité est envisagée à travers le prisme de sa relation avec la notion de socialisation et de développement de la personnalité. Dans le même temps, certains auteurs estiment que le processus d'adaptation est constant, d'autres estiment qu'une personne «commence à mener des processus d'adaptation dans les cas où elle se trouve dans des situations problématiques (et pas seulement lorsqu'elle vit des situations de conflit)».
Parallèlement au terme « adaptation », on utilise également le terme « réadaptation », compris comme le processus de restructuration d'une personnalité lors de changements fondamentaux dans les conditions et le contenu de sa vie et de ses activités : du temps de paix au temps de guerre, de la vie individuelle à la famille. la vie, etc. Lorsqu'il est impossible de réadapter une personnalité, il se produit une inadaptation. L'adaptation et la réadaptation ne diffèrent que par le degré de restructuration de la personnalité. Le processus d'adaptation est associé à la correction, à l'achèvement, à la déformation, à la restructuration partielle des systèmes fonctionnels individuels du psychisme ou de la personnalité dans son ensemble. La réadaptation se produit lorsque les valeurs, les formations sémantiques de l'individu, ses objectifs et ses normes, la sphère des besoins et de la motivation dans son ensemble sont reconstruites (ou doivent être restructurées) en valeurs opposées dans le contenu, les méthodes et les moyens de mise en œuvre, ou de changement. dans une mesure significative. Lors de la réadaptation, une personne peut avoir besoin d'une réadaptation s'il y a une transition vers les conditions antérieures de sa vie et de son activité.
L'adaptation n'est pas seulement une adaptation à un fonctionnement réussi dans un environnement donné, mais aussi la capacité de poursuivre son développement psychologique, personnel et social.
L'adaptation sociale, en tant qu'adaptation d'une personne aux conditions de l'environnement social, présuppose :
3) capacité de travailler, d'étudier, d'organiser des loisirs et des loisirs ;
4) la capacité de libre-service et d'auto-organisation, de service mutuel en équipe ;
5) variabilité (adéquation) du comportement conformément aux attentes du rôle.
Le concept de socialisation est proche du concept d'adaptation socio-psychologique. Ces concepts désignent des processus proches, interdépendants, interdépendants mais non identiques. La socialisation est un processus bidirectionnel d'assimilation par un individu de l'expérience sociale de la société à laquelle il appartient, d'une part, et de reproduction et d'expansion actives par lui des systèmes de connexions et de relations sociales dans lesquelles il se développe, d'autre part. l'autre.
Dès les premiers jours de son existence, une personne est entourée d'autres personnes et impliquée dans les interactions sociales. Une personne acquiert ses premières idées sur la communication avant même d'apprendre à parler. Dans le processus de relations avec les autres, il acquiert une certaine expérience sociale qui, étant subjectivement acquise, devient partie intégrante de sa personnalité.
Une personne non seulement perçoit l'expérience sociale et la maîtrise, mais la transforme également activement en ses propres valeurs, attitudes, positions, orientations, en sa propre vision des relations sociales. Dans le même temps, l'individu est subjectivement inclus dans divers liens sociaux, dans l'exercice de diverses fonctions de rôle, transformant ainsi à la fois le monde social qui l'entoure et lui-même.
La socialisation ne conduit pas au nivellement de la personnalité, à son individualisation. Au cours du processus de socialisation, une personne acquiert sa propre individualité, mais le plus souvent de manière complexe et contradictoire. L'assimilation de l'expérience sociale est toujours subjective. Les mêmes situations sociales sont perçues et vécues différemment par différents individus et laissent donc des marques différentes sur le psychisme, l’âme et la personnalité de différentes personnes.
L’expérience sociale que différentes personnes acquièrent dans des situations objectivement identiques peut être très différente. Dès lors, l'assimilation de l'expérience sociale, qui sous-tend le processus de socialisation, devient également une source d'individualisation de l'individu, qui non seulement assimile subjectivement cette expérience, mais la traite également activement.
L'individu agit comme un sujet actif de socialisation. De plus, le processus d'adaptation sociale de l'individu doit être considéré comme un développement actif et non seulement comme une adaptation active. La socialisation ne s’arrête pas lorsqu’une personne devient adulte. Il appartient au type de processus à fin indéfinie, bien qu’ayant un but précis. Et ce processus se poursuit continuellement tout au long de l’ontogenèse humaine. Il s'ensuit que la socialisation non seulement n'est jamais achevée, mais aussi n'est jamais complète.
La socialisation de la personnalité est la formation et le développement de la personnalité grâce à la maîtrise de l'expérience sociale. L'adaptation psychologique est l'un des mécanismes principaux et déterminants de la socialisation de la personnalité. Le critère principal de socialisation d'une personne n'est pas son degré d'opportunisme, de conformisme, mais son niveau d'indépendance, de confiance, d'indépendance, d'émancipation, d'initiative et d'absence de complexes.
L'objectif principal de l'adaptation de la personnalité n'est pas son unification, sa transformation en un exécuteur obéissant de la volonté de quelqu'un d'autre, mais la réalisation de soi, le développement des capacités nécessaires à la mise en œuvre réussie des objectifs fixés, la transformation en un organisme social autosuffisant. Sinon, le processus de socialisation est privé de son sens humaniste et devient un instrument de violence psychologique, visant non pas à la croissance personnelle ni à la réalisation d'une individualité unique, mais à l'unification, à la stratification, au nivellement du « je ».
Sous la forme la plus générale, on peut dire que le processus de socialisation signifie la formation chez une personne de l'image de son « je » : la séparation du « je » de l'activité, l'interprétation du « je », la correspondance de cette interprétation avec les interprétations que d’autres personnes donnent à l’individu.
Des études expérimentales, y compris longitudinales, ont établi que l'image du « je » ne surgit pas immédiatement chez une personne, mais se développe tout au long de sa vie sous l'influence de nombreuses influences sociales.
La conscience de soi est un processus psychologique complexe qui comprend l'autodétermination (recherche d'une position dans la vie), la réalisation de soi (activité dans différents domaines), l'affirmation de soi (réussite, satisfaction) et l'estime de soi. L’une des propriétés de la conscience de soi est la compréhension qu’a l’individu de lui-même comme d’une certaine intégrité, dans la détermination de sa propre identité. Une autre propriété de la conscience de soi est que son développement au cours de la socialisation est un processus contrôlé, déterminé par l'acquisition constante d'une expérience sociale dans des conditions d'élargissement de la gamme d'activités et de communication. Bien que la conscience de soi soit l'une des caractéristiques les plus profondes et les plus intimes de la personnalité humaine, son développement est impensable en dehors de l'activité : ce n'est qu'en elle qu'une certaine « correction » de l'idée de soi s'effectue constamment par rapport à l'idée qui se développe aux yeux des autres. « Une conscience de soi qui ne se fonde pas sur une activité réelle, en l’excluant comme « externe », aboutit inévitablement à une impasse et devient un concept « vide ». » Cela est particulièrement vrai à l’adolescence.
Les principales institutions de socialisation personnelle sont d'abord la famille et l'école, puis l'université.
Le développement d'une personne en tant qu'individu se produit dans le contexte général de son « chemin de vie », qui est défini comme l'histoire de « la formation et du développement d'un individu dans une certaine société, le développement d'une personne en tant que contemporain d'une certaine société ». certaine époque et un pair d’une certaine génération. Le chemin de vie comporte certaines phases associées à des changements de mode de vie, de système relationnel, de programme de vie, etc.
Le développement personnel en tant que processus de « socialisation » s'effectue dans certaines conditions sociales de la famille, de l'environnement immédiat, dans certaines conditions socio-politiques et économiques de la région, du pays dans les traditions ethno-socioculturelles et nationales du peuple dont il est un représentant. Il s’agit d’une macro-situation de développement personnel. Parallèlement, à chaque étape du parcours de vie, certaines situations sociales de développement se développent comme une relation unique entre l'individu et la réalité sociale qui l'entoure. Ainsi, la situation sociale de développement détermine entièrement ces formes et le chemin par lequel l'individu acquiert de nouvelles propriétés de personnalité, les tirant de la réalité sociale comme source principale de développement, le chemin par lequel le social devient individuel.
La situation sociale de développement, qui comprend un système de relations, différents niveaux d'interaction sociale, divers types et formes d'activité, est considérée comme la condition principale du développement personnel. Cette situation peut être modifiée par une personne, tout comme elle essaie de changer sa place dans le monde qui l'entoure, se rendant compte qu'elle ne correspond pas à ses capacités. Si cela ne se produit pas, une contradiction ouverte apparaît entre le mode de vie de l’individu et ses capacités.
La situation sociale de développement elle-même, ou plus largement l'environnement social, peut être stable ou changeante, ce qui signifie une stabilité relative et des changements dans la communauté sociale dans laquelle se trouve une personne. L'entrée dans la vie de cette communauté d'un individu comme être social présuppose l'origine de trois phases : l'adaptation aux normes, aux formes d'interaction et d'activité en vigueur dans cette communauté ; l’individualisation comme satisfaction du « besoin de personnalisation maximale de l’individu » et l’intégration de l’individu dans ces communautés.
Si l'individualisation se caractérise par « la recherche de moyens et de manières de désigner son individualité » afin de lever la contradiction entre ce désir et le résultat de l'adaptation (« est devenu le même que tous les autres dans la communauté »), alors l'intégration « est déterminée par les contradictions entre le désir du sujet formé dans la phase précédente d'être représenté idéalement par ses propres caractéristiques et différences qui sont significatives pour lui dans la communauté et le besoin de la communauté d'accepter, d'approuver et de cultiver uniquement les caractéristiques individuelles démontrées par lui qui l'attirent, correspondent à ses valeurs, contribuent au succès des activités communes, etc. L'activité commune exercée dans le cadre d'une activité de direction, donnée par « la situation sociale spécifique de développement dans laquelle se déroule sa vie (de l'individu) », est l'une des principales conditions du développement de l'individu dans toute situation sociale.
L'adaptation, l'individualisation, l'intégration agissent comme des mécanismes d'interaction entre une personne et la communauté, des mécanismes de sa socialisation et de son développement personnel, qui se produisent dans le processus de résolution des contradictions qui surgissent dans cette interaction. Le développement personnel d'une personne est en corrélation avec la formation de sa conscience de soi, l'image du « je » (« concepts-I », « systèmes-I »), avec des changements dans la sphère des besoins-motivation, l'orientation en tant que système de relations, le développement de la réflexion personnelle, le mécanisme d'auto-évaluation (estime de soi). Tous les aspects du développement personnel sont caractérisés par une incohérence et une hétérogénéité internes.
Ainsi, diverses définitions de l'adaptation, ses composantes substantielles peuvent être placées entre les pôles de l'interaction la plus générale d'un individu avec l'environnement et, au contraire, le spécifique, recouvrant ce qu'il y a de spécifique dans cette interaction, associé aux caractéristiques spécifiques de l'environnement social qui l'entoure, le développement de normes et de valeurs d'un groupe nouveaux pour l'individu, la formation de ses relations avec eux, la maîtrise du système d'activités et de relations interpersonnelles, le degré d'implication dans les activités et les relations, les problèmes de réalisation potentiel personnel.
Les catégories les plus courantes qui remplissent le contenu du processus d'adaptation socio-psychologique sont les suivantes : « interaction de l'individu avec l'environnement », « assimilation des normes et valeurs de l'équipe », « développement de comportements et communication », « l'inclusion dans le système d'activités et de relations interpersonnelles », « la formation d'une attitude positive envers les normes sociales », « la réalisation de soi de l'individu ».
Une analyse de la littérature permet d’établir que l’adaptation doit être comprise comme un processus constant d’adaptation active d’un individu aux conditions de l’environnement social et comme le résultat de ce processus.
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L'article a été reçu par la rédaction le 19 décembre 2006.
LA NOTION D'ADAPTATION EN PSYCHOLOGIE MODERNE
Différents concepts d'adaptation et ses principales composantes sont abordés dans l'article. L'auteur propose de distinguer la notion d'adaptation de la notion de socialisation, qui est assez proche mais non identique. Les fonctions, les types et les mécanismes d'adaptation sont révélés grâce à l'analyse des sources scientifiques. Il est à noter que les catégories fréquentes, responsables du contenu du processus d'adaptation socio-psychologique, sont les suivantes : l'interaction de l'individu avec l'environnement, l'apprentissage des normes et des valeurs de son collectif, le développement de modèles du comportement et de la communication, l'inclusion dans le système d'activité et de relations interpersonnelles, la formation d'une attitude positive envers les normes sociales et la réalisation de soi de l'individu. On conclut qu'une adaptation est un processus permanent d'adaptation active de l'individu aux conditions de l'environnement social et le résultat de ce processus.
