Tartaria - l'histoire d'un État disparu. La dernière bataille de la grande Tartarie

Il y a à peine 250 ans, c'était le plus grand État du pays. Désormais, les historiens officiels ne le mentionnent même plus. Pourquoi y a-t-il une conspiration du silence ? Apparemment, pour les mêmes raisons que l’histoire de l’URSS est déformée. Ils n’ont pas besoin de la civilisation eurasienne ; elle interfère avec l’établissement d’un « nouvel ordre mondial ».
Original tiré de maîtreok vers la Grande Tartarie

Tout récemment, il y a quelques années, le mot « Tartarie » était totalement inconnu de la grande majorité des résidents russes. Ce à quoi un Russe qui l'entendait pour la première fois l'associait était le Tartare mythologique grec, le dicton bien connu «tomber dans les tartares» et, peut-être, le fameux joug mongol-tatare. (En toute honnêteté, nous notons qu'ils sont tous directement liés à la Tartarie, un pays qui a occupé relativement récemment la quasi-totalité du territoire de l'Eurasie et la partie occidentale de l'Amérique du Nord).

Cependant, il n’y a pas si longtemps, ils ont commencé à se généraliser sur Internet. Cartes de la Grande Tartarie. Découvrons-en un peu plus sur ce sujet...

Mais au 19ème siècle, tant en Russie qu'en Europe, son souvenir était vivant, beaucoup de gens la connaissaient. Le fait suivant en est une confirmation indirecte. Au milieu du XIXe siècle, les capitales européennes étaient fascinées par la brillante aristocrate russe Varvara Dmitrievna Rimskaya-Korsakova, dont la beauté et l'esprit faisaient pâlir d'envie l'épouse de Napoléon III, l'impératrice Eugène. La brillante Russe s’appelait « Vénus du Tartare ».

« La Tartarie, vaste pays du nord de l’Asie, limité au nord et à l’ouest par la Sibérie : on l’appelle la Grande Tartarie. Les Tartares qui se trouvent au sud de la Moscovie et de la Sibérie sont ceux d'Astracan, de Circassie et du Dagistan, situés au nord-ouest de la mer Caspienne ; les Tartares Calmuc, qui se trouvent entre la Sibérie et la mer Caspienne ; les Tartares et Mogols d'Usbec, qui se trouvent au nord de la Perse et de l'Inde ; et enfin ceux du Tibet, situés au nord-ouest de la Chine.

(Encyclopedia Britannica, Vol. III, Édimbourg, 1771, p. 887).

Traduction : « La Tartarie, un immense pays du nord de l’Asie, limitrophe de la Sibérie au nord et à l’ouest, qui s’appelle la Grande Tartarie. Les Tartares vivant au sud de la Moscovie et de la Sibérie sont appelés Astrakhan, Tcherkassy et Daghestan, vivant au nord-ouest de la mer Caspienne sont appelés Tartares Kalmouks et occupent le territoire entre la Sibérie et la mer Caspienne ; les Tartares ouzbeks et les Mongols, qui vivent au nord de la Perse et de l'Inde et, enfin, les Tibétains, vivant au nord-ouest de la Chine").

(Encyclopedia Britannica, première édition, Volume 3, Édimbourg, 1771, p. 887).

« Comme il ressort de l'Encyclopedia Britannica de 1771, il existait un immense pays de Tartarie, dont les provinces étaient de tailles différentes. La plus grande province de cet empire s'appelait la Grande Tartarie et couvrait les terres de la Sibérie occidentale, de la Sibérie orientale et de l'Extrême-Orient. Au sud-est, elle était adjacente à la Tartarie chinoise [veuillez ne pas la confondre avec la Chine]. Au sud de la Grande Tartarie se trouvait ce qu'on appelle la Tartarie indépendante [Asie centrale]. La Tartarie tibétaine (Tibet) était située au nord-ouest de la Chine et au sud-ouest de la Tartarie chinoise. Au nord de l'Inde se trouvait la Tartarie mongole (Empire moghol) (Pakistan moderne). La Tartarie ouzbèke (Bukaria) était prise en sandwich entre la Tartarie indépendante au nord ; Tartarie chinoise au nord-est ; la Tartarie tibétaine au sud-est ; Tartarie mongole au sud et Perse au sud-ouest. En Europe, il y avait aussi plusieurs Tartaries : la Tartarie de Moscovie ou de Moscou (Tartaire moscovite), les Tartares du Kouban (Tartares du Kouban) et la Petite Tartarie.

Ce que signifie Tartarie a été discuté ci-dessus et, comme il ressort du sens de ce mot, cela n'a rien à voir avec les Tatars modernes, tout comme l'Empire mongol n'a rien à voir avec la Mongolie moderne. La Tartarie mongole (Empire moghol) est située sur le site du Pakistan moderne, tandis que la Mongolie moderne est située au nord de la Chine moderne ou entre la Grande Tartarie et la Tartarie chinoise.

Des informations sur la Grande Tartarie ont également été conservées dans l'encyclopédie espagnole en 6 volumes « Diccionario Geografico Universal » publiée en 1795 et, sous une forme légèrement modifiée, dans les éditions ultérieures des encyclopédies espagnoles. Par exemple, en 1928, l'encyclopédie espagnole « Enciclopedia Universal Ilustrada Europeo-Americana » contient un article assez complet sur la Tartarie, qui commence à la page 790 et occupe environ 14 pages. Cet article contient de nombreuses informations véridiques sur la patrie de nos ancêtres - la Grande Tartarie, mais à la fin, «l'esprit du temps» nous touche déjà et une fiction apparaît qui nous est familière encore aujourd'hui.

Nous proposons une traduction d'un petit fragment du texte de l'article sur la Tartarie de cette Encyclopédie de l'édition 1928 :

«Tartaria - pendant des siècles, ce nom a été appliqué à l'ensemble du territoire de l'Asie intérieure habité par des hordes de Tartares-Moghols (tartaromogolas). L'étendue des territoires qui portaient ce nom diffère en superficie (distance) et en relief des 6 pays qui portent ce nom. La Tartarie s'étend du détroit de Tartarie (le détroit séparant l'île de Sakhaline du continent asiatique) et de la chaîne de montagnes tartare (également connue sous le nom de Sikhota Alin - une chaîne de montagnes côtière), qui sépare la mer du Japon et du détroit de Tartarie déjà mentionné d'un côté. , à la République tartare moderne, qui s'étend jusqu'à la Volga (les deux rives) et son affluent le Kama en Russie ; au sud se trouvent la Mongolie et le Turkestan. Sur le territoire de ce vaste pays vivaient les Tartares, nomades, grossiers, persistants et réservés, que l'on appelait autrefois les Scythes (escitas).

Sur les cartes anciennes, la Tartarie était le nom donné à la partie nord du continent asiatique. Par exemple, sur la carte portugaise de 1501-04, la Tartarie désigne un vaste territoire qui s'étend entre Isartus (Jaxartus) et Occardo (Obi), jusqu'aux montagnes de l'Oural. Sur la carte d'Ortelius (1570), la Tartarie représente toute la vaste région allant de Catayo (Chine) à la Moscovie (Russie). Sur la carte J.B. Homman (1716) La Tartarie a une étendue encore plus grande : la Grande Tartarie (Tartaria Magna) s'étend de l'océan Pacifique à la Volga, englobant toute la Mogolie, le Kirghizistan et le Turkestan. Les trois derniers pays étaient également appelés Tartarie nomade indépendante (Tartaria Vagabundomni Independent), qui s'étendaient de l'Amour à la mer Caspienne. Enfin, sur la carte du monde la Carte Générales de toutes les Cosies du Blonde et les pavs nouvellement découvertes, publiée à Amsterdam en 1710 par Juan Covens et Cornelio Mortier, la Tartarie est également mentionnée sous le nom de Grande Tartarie de la mer de l'Amour, qui est également mentionnée. situé dans le delta de l'Amour, jusqu'à la Volga. Sur toutes les cartes publiées avant la fin du XVIIIe siècle, la Tartarie est le nom donné à une vaste zone qui couvre le centre et le nord du continent asiatique... » (Traduction d'Elena Lyubimova).

Le fait que les Européens connaissaient très bien l'existence de diverses Tartaries est également attesté par de nombreuses cartes géographiques médiévales. L'une des premières cartes de ce type est la carte de la Russie, de la Moscovie et de la Tartarie, dressée par le diplomate anglais Anthony Jenkinson, qui fut le premier ambassadeur plénipotentiaire d'Angleterre en Moscovie de 1557 à 1571, et également représentant de la société de Moscovie - les Anglais. société commerciale fondée par des marchands londoniens en 1555. Jenkinson fut le premier voyageur d'Europe occidentale à décrire la côte de la mer Caspienne et l'Asie centrale lors de son expédition à Boukhara en 1558-1560. Le résultat de ces observations fut non seulement des rapports officiels, mais aussi la carte la plus détaillée de l'époque de zones jusqu'alors pratiquement inaccessibles aux Européens.

La Tartarie fait également partie de l'Atlas mondial Mercator-Hondius du début du XVIIe siècle. Jodocus Hondius (1563-1612) - Graveur, cartographe et éditeur flamand d'atlas et de cartes en 1604, acheta des versions imprimées de l'atlas mondial de Mercator, ajouta une quarantaine de ses propres cartes à l'atlas et publia une édition augmentée en 1606 sous la paternité de Mercator. , et s'est indiqué comme l'éditeur.

Abraham Ortelius (1527-1598) - Cartographe flamand, a compilé le premier atlas géographique au monde, composé de 53 cartes grand format avec des textes géographiques explicatifs détaillés, imprimé à Anvers le 20 mai 1570. L'atlas s'appelait Theatrum Orbis Terrarum ( lat . Spectacle du globe) et reflétait l’état des connaissances géographiques de cette époque.

La Tartarie apparaît à la fois sur la carte néerlandaise de l'Asie de 1595 et sur la carte de 1626 de John Speed ​​​​(1552-1629), un historien et cartographe anglais qui a publié le premier atlas cartographique britannique du monde, A Prospect of the Les régions les plus célèbres du monde). Veuillez noter que sur de nombreuses cartes, la Muraille de Chine est clairement visible et la Chine elle-même se trouve derrière elle, et avant elle était le territoire de la Tartarie chinoise.

Regardons quelques autres cartes étrangères. Carte néerlandaise de la Grande Tartarie, du Grand Empire Moghol, du Japon et de la Chine (Magnae Tartariae, Magni Mogolis Imperii, Iaponiae et Chinae, Nova Descriptio (Amsterdam, 1680)) par Frederik de Wit, carte néerlandaise par Pieter Schenk.

Carte française de l'Asie 1692 et carte de l'Asie et de la Scythie (Scythia et Tartaria Asiatica) 1697.

Carte de la Tartarie par Guillaume de Lisle (1688-1768), astronome et cartographe français, membre de l'Académie des sciences de Paris (1702). Il a également publié un atlas mondial (1700-1714). En 1725-47, il travailla en Russie, fut académicien et premier directeur de l'observatoire astronomique académique et, à partir de 1747, membre honoraire étranger de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg.

Nous n'avons présenté que quelques-unes des nombreuses cartes qui indiquent clairement l'existence d'un pays dont le nom ne figure dans aucun manuel moderne sur l'histoire de notre pays. Comme il est impossible de trouver des informations sur les personnes qui l'ont habité. À propos des Tartares, que tout le monde appelle désormais Tatars et classés parmi les Mongoloïdes. À cet égard, il est très intéressant de regarder les images de ces « Tatars ». Il faudra à nouveau se tourner vers des sources européennes. Le célèbre livre « Les voyages de Marco Polo » - comme on l'appelait en Angleterre - est très révélateur dans ce cas. En France, on l'appelait « Le Livre du Grand Khan », dans d'autres pays « Le Livre de la diversité du monde » ou simplement « Le Livre ». Le marchand et voyageur italien a lui-même intitulé son manuscrit « Description du monde ». Écrit en vieux français plutôt qu’en latin, il est devenu populaire dans toute l’Europe.

Marco Polo (1254-1324) y décrit en détail l'histoire de ses voyages à travers l'Asie et son séjour de 17 ans à la cour du Khan « mongol » Kublai Khan. Laissant de côté la question de la fiabilité de ce livre, nous attirerons notre attention sur la façon dont les Européens représentaient les « Mongols » au Moyen Âge.
26

Comme nous le voyons, il n’y a rien de mongol dans l’apparence du Grand Khan « mongol » Kublai Khan. Au contraire, lui et son entourage ont une apparence plutôt russe, on pourrait même dire européenne.

Curieusement, la tradition consistant à représenter les Mongols et les Tatars sous une forme européenne aussi étrange s'est poursuivie. Et aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, les Européens ont obstinément continué à représenter les « Tatars » de Tartarie avec tous les signes des peuples de race blanche. Regardez par exemple comment le cartographe et ingénieur français Malet (Allain Manesson Mallet) (1630-1706) a représenté les « Tatars » et les « Mongols », dont les dessins ont été publiés à Francfort en 1719. Ou encore une gravure de 1700 représentant une princesse tartare et un prince tartare.

De la première édition de l'Encyclopedia Britannica, il s'ensuit qu'à la fin du XVIIIe siècle, plusieurs pays de notre planète portaient le mot Tartaria dans leur nom. De nombreuses gravures des XVIe-XVIIIe et même du début du XIXe siècle ont été conservées en Europe, représentant les citoyens de ce pays - les Tartares. Il est à noter que les voyageurs européens médiévaux appelaient les Tartares les peuples qui vivaient sur un vaste territoire occupant la majeure partie du continent Eurasie. Avec surprise, nous voyons des images de tartares orientaux, de tartares chinois, de tartares tibétains, de tartares de Nogai, de tartares de Kazan, de petits tartares, de tartares de Tchouvachie, de tartares de Kalmouk, de tartares de Tcherkassy, ​​de tartares de Tomsk, Kuznetsk, Achinsk, etc.

Ci-dessus se trouvent des gravures tirées des livres de Thomas Jefferys, « Catalogue des costumes nationaux de diverses nations, anciennes et modernes », Londres, 1757-1772. en 4 volumes (Une Recueil des Robes des Différentes Nations, Anciennes et Modernes) et un recueil de voyages du jésuite Antoine François Prévost (Antoine-François Prévost d'"Exilés 1697-1763) intitulé "Histoire Générale Des Voyages", publié dans 1760 année.

Regardons quelques gravures supplémentaires représentant divers Tartares qui vivaient sur le territoire de la Grande Tartarie tirées du livre de l'allemand, professeur de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg Johann Gottlieb Georgi (1729-1802) « La Russie ou un rapport historique complet sur tous les peuples vivant dans cet Empire » (La Russie ou un récit historique complet de toutes les nations qui composent cet Empire) Londres, 1780. Il contient des croquis des costumes nationaux des femmes tartares de Tomsk, Kuznetsk et Achinsk.

Comme nous le savons maintenant, outre la Grande Tartarie, qui, selon le témoignage des cartographes occidentaux, occupait la Sibérie occidentale et orientale et l'Extrême-Orient, il y avait plusieurs autres Tartaries en Asie : la Tartarie chinoise (ce n'est pas la Chine), la Tartarie indépendante Tartarie (Asie centrale moderne), Tartarie tibétaine (Tibet moderne), Tartarie ouzbèke et Tartarie moghole (Empire moghol). Les preuves de représentants de ces Tartares sont également conservées dans des documents historiques européens.

Certains noms de peuples nous étaient inconnus. Par exemple, qui sont les tartares Taguris ou les tartares Kohonor ? Le « Recueil de voyages » susmentionné d'Antoine Prévost nous a aidé à résoudre le mystère du nom des premiers tartares. Il s'est avéré qu'il s'agissait de Tartares du Turkestan. Vraisemblablement, les noms géographiques ont aidé à identifier les seconds tartares. La province du Qinghai est située dans le centre-ouest de la Chine, à la frontière du Tibet. Cette province est riche en lacs endoréiques dont le plus grand s'appelle Qinghai (Mer Bleue), qui a donné son nom à la province. Cependant, nous sommes intéressés par un autre nom pour ce lac - Kukunor (Kuku Nor ou Koko Nor). Les Chinois ont conquis cette province du Tibet en 1724. Les tartares de Kokhonor pourraient donc bien être des tartares tibétains.

Nous ne savions pas clairement qui étaient les Tartares de Naun Koton ou Tsitsikar. Il s'est avéré que la ville de Qiqihar existe toujours aujourd'hui et est désormais située en Chine, au nord-ouest de Harbin, qui, comme on le sait, a été fondée par les Russes. Concernant la fondation de Qiqihar, l’histoire traditionnelle nous apprend qu’elle fut fondée par les Mongols. Cependant, on ne sait pas d'où les Tartares auraient pu venir de là ?

Très probablement, les fondateurs de la ville étaient les mêmes Mongols qui ont fondé l'empire moghol dans le nord de l'Inde, qui est aujourd'hui le Pakistan moderne, et qui n'a rien de commun avec l'État moderne de Mongolie. Ces deux pays sont distants de milliers de kilomètres, séparés par l’Himalaya et habités par des peuples différents. Regardons quelques images de ces "mystérieux" Moghols réalisées par le cartographe français Allain Manesson Mallet, l'éditeur et cartographe néerlandais Isaac Tirion (1705-1769) et l'historien et géographe écossais Thomas Salmon (1679-1767) tirées de son livre Modern History. ou l'état actuel de toutes les nations, publié à Londres en 1739.

Après avoir examiné attentivement les vêtements des dirigeants moghols, on ne peut s'empêcher de remarquer leur similitude frappante avec les vêtements de cérémonie des tsars et boyards russes, et l'apparence des Moghols eux-mêmes présente tous les signes de la race blanche. Faites également attention à la 4ème photo. Il représente Shah Jahan I (1592-1666), dirigeant de l'empire moghol de 1627 à 1658. Celui-là même qui a construit le célèbre Taj Mahal. La signature en français sous la gravure se lit comme suit : Le Grand Mogol. Le Impereur d’Indostan, qui signifie le Grand Mogol - Empereur de l’Hindoustan. Comme nous pouvons le constater, il n’y a absolument rien de mongol dans l’apparence du Shah.

À propos, l'ancêtre de Babur, le fondateur de l'empire moghol, est le grand guerrier et commandant exceptionnel Tamerlan (1336-1405). Maintenant, regardons son image. La gravure dit : Tamerlan, empereur des Tartares - Tamerlane - Emperor Tartarus, et dans le livre « Histoire de Timur-Bec, connu sous le nom du grand Tamerlan, empereur des Mogols & Tartares », écrit par Sharaf al Din Ali Yazdi en 1454 et publié à Paris en 1722, il est, comme on le voit, appelé l'empereur Moghol et du Tartare.

Nous avons également réussi à trouver des images d'autres tartares et à voir comment divers auteurs occidentaux ont représenté les représentants de la Petite Tartarie - le Zaporozhye Sich, ainsi que les tartares de Nogai, de Tcherkassy, ​​de Kalmouk et de Kazan.

« La raison de l'apparition de tant de Tartaries est la séparation des provinces éloignées de l'Empire slave-aryen (Grande Tartarie), conséquence de l'affaiblissement de l'Empire à la suite de l'invasion des hordes Dzoungar, qui capturèrent et a complètement détruit la capitale de cet Empire - Asgard-Irian en 7038 de SMZH ou 1530 de R.H. »

Tartarie dans la "Géographie mondiale" de Dubville

Récemment, nous sommes tombés sur une autre encyclopédie qui parle de notre patrie, la Grande Tartarie, le plus grand pays du monde. Cette fois l'encyclopédie s'avère être française, éditée, comme on dirait aujourd'hui, par le géographe royal Duval d'Abbwille. Son titre est long et sonne ainsi : « Géographie du monde, contenant des descriptions, des cartes et des armoiries des pays. principaux pays du monde » (La Géographie Universelle contenant Les Descriptions, les Cartes, et le Blason des principaux Pays du Monde) Publiée à Paris en 1676, 312 pages avec cartes Dans le futur nous l'appellerons simplement « Géographie du monde ».

Ci-dessous, nous vous présentons une description de l'article sur la Tartarie de «Géographie du monde» sous la forme dans laquelle il se trouve dans la bibliothèque Puzzles, d'où nous l'avons copié :

« Ce livre ancien est le premier volume d’un atlas géographique accompagné d’articles décrivant les États contemporains du monde entier. Le deuxième volume était la géographie de l'Europe. Mais ce volume est apparemment entré dans l'histoire. Le livre est réalisé dans un format de poche mesurant 8x12 cm et d'environ 3 cm d'épaisseur. La couverture est en papier mâché, recouverte de cuir fin avec un gaufrage doré d'un motif floral le long du dos et des extrémités de la couverture. Le livre contient 312 pages de texte reliées et numérotées, 7 pages de titre reliées non numérotées, 50 feuilles de cartes collées et dépliées, une feuille collée - une liste de cartes, parmi lesquelles, d'ailleurs, sont également répertoriés les pays européens. Sur la première page du livre se trouve un ex-libris contenant les armoiries et les inscriptions : « ExBibliotheca » et « Marchionatus : Pinczoviensis ». La datation du livre est écrite en chiffres arabes 1676 et romains « M.D C.LXXVI ».

La « Géographie mondiale » est un document historique unique dans le domaine de la cartographie et revêt une grande importance pour tous les pays du monde dans le domaine de l'histoire, de la géographie, de la linguistique et de la chronologie. Il est à noter que dans cette géographie, de tous les pays (à l'exclusion des pays européens), seuls deux sont appelés empires. Il s'agit de l'Empire tartare (Empire de Tartarie) sur le territoire de la Sibérie moderne et de l'Empire Mogol (Empire Du Mogol) sur le territoire de l'Inde moderne. En Europe, un empire est indiqué - le Turc (Empire des Turcs). Mais, si dans l'histoire moderne, vous pouvez facilement trouver des informations sur le Grand Empire Mogol, alors la Tartarie, en tant qu'empire, n'est mentionnée ni dans les manuels sur l'histoire mondiale ou nationale, ni dans les documents sur l'histoire de la Sibérie. 7 pays possèdent des armoiries, dont l'Empire de Tartarie. Des combinaisons intéressantes de noms géographiques qui ont survécu jusqu'à ce jour et sont tombées dans le temps. Par exemple, sur la carte de la Tartarie, elle borde au sud la CHINE (Chine moderne), et à proximité sur le territoire de la Tartarie, derrière la Grande Muraille de Chine, est indiquée une zone appelée CATHAI, et le lac Lak Kithay et la colonie Kithaisko sont indiqués un peu plus haut. Le premier volume comprenait le contenu du deuxième volume - la géographie de l'Europe, dans laquelle, en particulier, la Moscovie (Mofcovie) est indiquée comme un État indépendant.

Ce livre intéresse également les linguistes historiques. Il est écrit en ancien français, mais, par exemple, l'utilisation des lettres V et U, souvent substituées dans les noms géographiques, n'est pas encore établie. Par exemple, les noms AVSTRALE et AUSTRALES sur une feuille intercalaire entre 10-11 s. Et la lettre « s » est remplacée à de nombreux endroits par la lettre « f », qui, soit dit en passant, était la principale raison de la difficulté de traduire le texte par des spécialistes qui ne connaissent pas un tel remplacement. Par exemple, le nom de l’Asie s’écrivait Afia à certains endroits. Ou bien le mot désert s’écrit defert. La lettre "B" de l'alphabet slave est clairement corrigée en "B" du latin, par exemple sur la carte du Zimbabwe. Et ainsi de suite".

Vous trouverez ci-dessous une traduction sémantique de l’article « Tartaria » de « World Geography » de Dubville (pp. 237-243). La traduction du moyen français a été réalisée par Elena Lyubimova spécialement pour « La Grotte ».

Nous avons placé ce matériel ici non pas parce qu'il contient des informations uniques. Pas du tout. Il est placé ici simplement comme une autre preuve irréfutable de l'existence réelle de la Grande Tartarie - la patrie de la Rus. Il faut également garder à l’esprit que cette encyclopédie a été publiée au XVIIe siècle, lorsque la distorsion de l’histoire mondiale par les ennemis de l’humanité était presque universellement achevée. Il ne faut donc pas s’étonner de certaines incohérences, comme le fait que « le mur de Chine a été construit par les Chinois ». Les Chinois ne sont pas capables de construire un tel mur aujourd’hui, et encore plus à l’époque…

Tartarie

Occupe le territoire le plus étendu du nord du continent. À l'est, il s'étend jusqu'au pays d'Esso (1), dont la superficie est égale à la superficie de l'Europe, puisqu'en longueur il occupe plus de la moitié de l'hémisphère nord, et en largeur il est beaucoup plus grand. que l’Asie de l’Est. Le nom même de Tartarie, qui a remplacé la Scythie, vient de la rivière Tatar, que les Chinois appellent Tata car ils n'utilisent pas la lettre R.

Les Tartares sont les meilleurs archers du monde, mais ils sont d'une cruauté barbare. Ils se battent souvent et battent presque toujours ceux qu'ils attaquent, laissant ces derniers confus. Les Tartares furent contraints de se rendre : Cyrus, lorsqu'il traversa l'Araks ; Darius Hystaspes, lorsqu'il partit en guerre contre les Scythes d'Europe ; Alexandre le Grand, lorsqu'il traversa l'Oxus [moderne. Amou-Daria. -E.L.]. Et à notre époque, le Grand Royaume de Chine ne pouvait échapper à leur domination. La cavalerie constitue la principale force de frappe de leurs nombreuses armées, contrairement à ce qui se pratique en Europe. C'est elle qui attaque en premier. Les plus paisibles d’entre eux vivent dans des tentes en feutre et élèvent du bétail, sans rien faire d’autre.

De tout temps, leur pays a été à l’origine de nombreux conquérants et fondateurs de colonies dans de nombreux pays : et même la grande muraille que les Chinois ont construite contre eux n’est pas en mesure de les arrêter. Ils sont gouvernés par des princes qu'ils appellent khans. Ils sont divisés en plusieurs hordes - c'est quelque chose comme nos districts, camps, tribus ou conseils de clans, mais c'est le peu que nous savons d'eux, comme le fait que leur nom commun est Tartares. L'objet de leur grand culte est le hibou, après que Gengis, l'un de leurs souverains, ait été sauvé grâce à cet oiseau. Ils ne veulent pas que quiconque sache où ils sont enterrés, alors chacun d'eux choisit un arbre et quelqu'un qui l'y pendra après sa mort.

Ce sont pour la plupart des idolâtres, mais il y a aussi parmi eux un grand nombre de mahométans ; nous avons appris que ceux qui ont conquis la Chine ne professaient presque aucune religion particulière, bien qu'ils adhéraient à plusieurs vertus morales. En règle générale, la Tartarie asiatique est généralement divisée en cinq grandes parties : la Tartarie du désert (Tartarie Deserte), le Chagatai (Giagathi), le Turkestan (Turquestan), la Tartarie du Nord (Tartarie Septentrionale) et la Tartarie de Kim (Tartarie du Kim).

La Tartarie du désert porte ce nom parce que la plupart de ses terres sont incultes. Elle reconnaît en grande partie le grand-duc de Moscou, qui en reçoit de belles et riches fourrures, et y soumet de nombreuses personnes, car c'est un pays de bergers et non de soldats. Ses villes de Kazan et d'Astrakhan sont situées sur la Volga, qui se jette dans la mer Caspienne avec 70 bouches, contrairement à l'Ob, qui coule dans le même pays, et qui se jette dans l'Océan avec seulement six. Astrakhan réalise un vaste commerce de sel, que les habitants extraient de la montagne. Les Kalmouks sont des idolâtres et ressemblent aux anciens Scythes en raison de leurs raids, de leur cruauté et d'autres traits de caractère.

Les peuples Chagatai et Mawaralnahr ont leurs propres khans. Samarkand est la ville dans laquelle le grand Tamerlan a fondé une célèbre université. Ils possèdent également la ville commerçante de Bockor, considérée comme le lieu de naissance du célèbre Avicenne, philosophe et médecin, et Orcange, presque au bord de la mer Caspienne. Alexandrie de Sogd est devenue célèbre grâce à la mort du philosophe Callisthène, autrefois célèbre.

La tribu moghole (de Mogol) est célèbre en raison de l'origine de son prince du même nom, qui règne sur la majeure partie de l'Inde. Les habitants y chassent les chevaux sauvages avec des faucons ; dans plusieurs endroits, ils sont si disposés et si enclins à la musique, que nous avons observé leurs petits chanter au lieu de jouer. Ceux des Chagatais et des Ouzbeks (d "Yousbeg) qui ne s'appellent pas Tartares sont mahométans.

Le Turkestan est le pays d’origine des Turcs. Le Tibet fournit du musc, de la cannelle et du corail, qui servent de monnaie aux résidents locaux.

Kim(n) Tartaria est l'un des noms donnés à Cathai, qui est le plus grand État de Tartarie, car il est très peuplé et regorge de villes riches et belles. Sa capitale s'appelle Kambalu (2) ou plus communément Mandchou (Muoncheu) : certains auteurs ont parlé de villes merveilleuses dont les plus célèbres s'appellent Hangzhou (Quinzai), Xantum (?), Suntien (?) et Pékin (Pequim). : ils Ils rapportent également d'autres choses qui se trouvent dans le Palais Royal - vingt-quatre colonnes en or pur et une autre - la plus grande du même métal avec une pomme de pin, faite de pierres précieuses taillées, avec laquelle vous pouvez acheter quatre grandes villes. Nous entreprenâmes un voyage jusqu'à Cathai par différentes routes, dans l'espoir d'y trouver de l'or, du musc, de la rhubarbe (3), et d'autres riches marchandises : les uns allèrent par terre, d'autres par la mer du nord, et les autres remontèrent le Gange (4). .

Les Tartares de ce pays sont entrés en Chine de nos jours, et le roi de Niuche (5), qui s'appelle Xunchi, est celui qui l'a conquis à l'âge de douze ans, suivant les bons et fidèles conseils de ses deux oncles. Heureusement, le jeune conquérant se distinguait par une grande modération et traitait les peuples nouvellement conquis avec toute la douceur qu'on peut imaginer.

L'ancienne ou vraie Tartarie, que les Arabes appelaient de divers noms, est située au nord et est peu connue. On dit que Shalmanasar, roi d'Assyrie, fit venir de Terre Sainte des tribus, qui sont les Hordes, qui ont conservé jusqu'à ce jour leurs noms et leurs coutumes : son imam et celui des imams connus dans l'Antiquité, ainsi que le nom de l'un des plus grands imams. montagnes du monde.

Notes du traducteur

77

1. Le pays de Jesso était désigné différemment sur les cartes médiévales françaises : Terre de Jesso ou Je Co. ou Yesso ou Terre de la Compagnie. Ce nom était également associé à différents lieux - parfois à environ. Hokkaido, qui était représenté comme faisant partie du continent, mais principalement appelé la partie occidentale de l'Amérique du Nord. (Voir carte de 1691 du cartographe français Nicolas Sanson 1600-1667).

2. Durant la dynastie mongole Yuan, fondée par Kublai Khan, la ville de Pékin s'appelait Khanbalyk (Khan-Balyk, Kambaluk, Kabalut), ce qui signifie « Grande Résidence du Khan », on le retrouve dans les notes de Marco Polo. dans l'orthographe Cambuluc.

3. La rhubarbe est une plante médicinale répandue en Sibérie. Au Moyen Âge, c'était un produit d'exportation et constituait un monopole d'État. Les habitats de la plante ont été soigneusement cachés. Il était inconnu en Europe et n’a commencé à être largement cultivé qu’au XVIIIe siècle.

4. Sur les cartes médiévales, le golfe du Liaodong était appelé Gange. (Voir la carte italienne de la Chine de 1682 par Giacomo Cantelli (1643-1695) et Giovanni Giacomo de Rossi.)

5. Le fragment nord-est d'une carte italienne de la Chine de 1682 montre le royaume de Niuche (ou Nuzhen), qui est décrit dans la description comme conquérant et dirigeant la Chine, qui occupait le nord du Liaodong et de la Corée, au nord-est se trouvent les terres des Tartares Yupy (ou Tartares en peau de poisson) et des Tartari del Kin ou dell'Oro (Tartares Kin ou Tartares dorés).

Dans le texte de l'article sur la Tartarie, apparaît le nom de Tamerlan, appelé le grand. Nous avons trouvé plusieurs gravures de lui. Fait intéressant, les Européens prononçaient son nom différemment : Temur, Taimur, Timur Lenk, Timur i Leng, Tamerlan, Tamburlaine ou Taimur e Lang.

Comme le montre l'histoire orthodoxe, Tamerlan (1336-1406) est « un conquérant d'Asie centrale qui a joué un rôle important dans l'histoire de l'Asie centrale, du Sud et de l'Ouest, ainsi que du Caucase, de la région de la Volga et de la Russie. Commandant exceptionnel, émir (depuis 1370). Fondateur de l'empire et de la dynastie Timuride, avec sa capitale à Samarkand."

Comme Gengis Khan, il est aujourd’hui généralement représenté comme un Mongoloïde. Comme le montrent les photographies de gravures européennes médiévales originales, Tamerlan n’était pas du tout tel que le décrivent les historiens orthodoxes. Les gravures prouvent l’erreur absolue de cette approche…

Des informations sur le vaste pays de la Tartarie sont également contenues dans le 4e volume de la deuxième édition de la « Nouvelle Encyclopédie des Arts et des Sciences » (Un nouveau et complet Dictionnaire des Arts et des Sciences), publiée à Londres en 1764. À la page 3166 se trouve une description de la Tartarie, qui fut ensuite incluse dans son intégralité dans la première édition de l'Encyclopedia Britannica, publiée à Édimbourg en 1771.

« La Tartarie, vaste pays du nord de l’Asie, limité au nord et à l’ouest par la Sibérie : on l’appelle la Grande Tartarie. Les Tartares qui se trouvent au sud de la Moscovie et de la Sibérie sont ceux d'Astracan, de Circassie et du Dagistan, situés au nord-ouest de la mer Caspienne ; les Tartares Calmuc, qui se trouvent entre la Sibérie et la mer Caspienne ; les Tartares et Mogols d'Usbec, qui se trouvent au nord de la Perse et de l'Inde ; et enfin ceux du Tibet, situés au nord-ouest de la Chine.

« La Tartarie, un immense pays du nord de l'Asie, limitrophe de la Sibérie au nord et à l'ouest, qui s'appelle la Grande Tartarie. Les Tartares vivant au sud de la Moscovie et de la Sibérie sont appelés Astrakhan, Tcherkassy et Daghestan, vivant au nord-ouest de la mer Caspienne sont appelés Tartares Kalmouks et occupent le territoire entre la Sibérie et la mer Caspienne ; Les Tartares ouzbeks et les Mongols, qui vivent au nord de la Perse et de l'Inde, et enfin les Tibétains, vivant au nord-ouest de la Chine.

La Tartarie dans « l’Histoire mondiale » de Dionysius Petavius

Selon l'Encyclopedia Britannica de 1771, la quasi-totalité de la Sibérie s'est formée à cette époque, c'est-à-dire à la fin du XVIIIe siècle ! - un Etat indépendant avec sa capitale à Tobolsk. Dans le même temps, la Tartarie de Moscou, selon l'Encyclopedia Britannica de 1771, ÉTAIT LE PLUS GRAND PAYS DU MONDE. La question se pose : où est passé cet immense État ?

Il suffit de poser cette question, et les faits commencent immédiatement à apparaître et à être interprétés d'une manière nouvelle, montrant que jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, il existait un État gigantesque sur le territoire de l'Eurasie, qui depuis le XIXe siècle était exclu. de l'histoire du monde. Ils ont prétendu que cela n’avait jamais existé.

Grande Tartarie

« La Tartarie, vaste pays du nord de l’Asie, limité au nord et à l’ouest par la Sibérie : on l’appelle la Grande Tartarie. Les Tartares qui se trouvent au sud de la Moscovie et de la Sibérie sont ceux d'Astracan, de Circassie et du Dagistan, situés au nord-ouest de la mer Caspienne ; les Tartares Calmuc, qui se trouvent entre la Sibérie et la mer Caspienne ; les Tartares et Mogols d'Usbec, qui se trouvent au nord de la Perse et de l'Inde ; et enfin ceux du Tibet, situés au nord-ouest de la Chine.
(Encyclopedia Britannica, Vol. III, Édimbourg, 1771, p. 887.)

« La Tartarie, un immense pays du nord de l'Asie, limitrophe de la Sibérie au nord et à l'ouest, qui s'appelle la Grande Tartarie. Les Tartares vivant au sud de la Moscovie et de la Sibérie sont appelés Astrakhan, Tcherkassy et Daghestan, vivant au nord-ouest de la mer Caspienne sont appelés Tartares Kalmouks et occupent le territoire entre la Sibérie et la mer Caspienne ; Les Tartares ouzbeks et les Mongols, qui vivent au nord de la Perse et de l’Inde, et enfin les Tibétains, vivant au nord-ouest de la Chine.
(Encyclopedia Britannica, première édition, volume 3, Édimbourg, 1771, p. 887)

La première édition de l’Encyclopædia Britannica de 1771 ne fait aucune mention de l’Empire russe. Il dit que le plus grand pays du monde, occupant presque toute l'Eurasie, est la Grande Tartarie.

Et la Principauté de Moscou, dont les Romanov étaient déjà aux commandes, n'est qu'une des provinces de cet immense empire et s'appelle la Tartarie de Moscou. Il existe également des cartes d'Europe et d'Asie sur lesquelles tout cela est clairement visible.

Et dans la prochaine édition de l’Encyclopedia Britannica, toutes ces informations manquent complètement.

Que s'est-il passé à la fin du XVIIIe siècle ? Où est passé le plus grand empire de notre monde ? L’empire n’a disparu nulle part. Toutes les mentions d’elle ont commencé à disparaître rapidement !

Beaucoup de gens ne peuvent pas imaginer que l’histoire, les documents historiques, les chroniques et les cartes puissent être déformés à un point tel que l’histoire écrite elle-même s’avère incroyablement éloignée de ce qui s’est réellement passé. Lorsqu’elle est combinée avec une autre méthode de falsification préférée, la suppression, l’histoire modifiée devient réalité.

Si l'on tient compte du fait qu'au Moyen Âge, le nombre de personnes instruites était généralement faible et qu'il y avait encore moins d'historiens parmi eux, alors... Arrêtez, mais en Europe, il y avait le diktat de l'Église, l'écrasante majorité des la recherche scientifique était soit menée par des personnalités religieuses elles-mêmes, soit sous leur contrôle strict.

En outre, divers ordres religieux étaient actifs. Maltais, jésuite, dominicain... La discipline la plus stricte, l'exécution inconditionnelle des ordres des supérieurs. La désobéissance aboutissait parfois à une connexion avec le Ciel par la flamme d'un feu, il était donc peu probable que les scribes monastiques puissent s'écarter de la lettre de l'ordre. Et en général, à cette époque, le principal type de pensée était la dogmatique, la foi aveugle sans réflexion critique.

Diriez-vous que tout cela ne suffit pas à suggérer une falsification massive de l’histoire à travers l’Europe et la Russie ? Bon, alors revenons aux faits, bruts et impartiaux : les cartes géographiques de la période médiévale.

C'est ici:

http://yadi.sk/d/GOASAJAa1T7oG - 320 cartes,
Lien supplémentaire vers Yandex - 294 cartes,
Album de cartes de la Tartarie (287 photos)

Plus d'un gigaoctet de cartes, vous imaginez ?!

Collection de cartes de la Tartarie

Vidéo : Collection de cartes de la Grande Tartarie

La collection la plus complète de cartes avec la désignation géopolitique de la Tartarie. Contient 320 cartes. 1,18 Go

Quelle est leur particularité ? Ils désignent un grand pays de l'espace eurasien, dont on ne nous a parlé ni à l'école ni à l'université.

Voyez-vous, il existe 320 cartes sur cette seule ressource, ce qui est loin d'épuiser tous les documents existants. Plus de trois cents cartes montrant notre pays, et nous n’en savons rien. Et si quelqu’un l’a entendu, il est fort probable qu’il n’y ait tout simplement pas cru.

Eh bien, ils ne peuvent pas falsifier ou détruire TOUS les documents, et proposer une version complètement fausse de l’histoire ! Beaucoup de gens le pensent. Hélas, ils peuvent le falsifier et le cacher. Ce qui fut réalisé avec succès par Scaliger et d’autres jésuites. Au moins à cet égard, Fomenko et Nosovsky ont absolument raison !

Par conséquent, on ne nous propose qu'un rapide coup d'œil sur ces documents, dans lesquels des centaines d'auteurs ont montré notre patrie : la TARTAIRE.

P.S. À propos, la vidéo démontre l'impossibilité de supprimer complètement tous les documents historiques relatifs à un certain complot. Dans ce cas - la Tartarie. Bien qu'à cette époque, il y avait incomparablement moins de documents qu'au XXe siècle, par exemple.

Imaginons maintenant qu'un certain dirigeant d'un grand État ait émis un ordre, un décret ou une directive importante au milieu du siècle dernier. De plus, nous avons l'assurance que cette directive a été appliquée de manière stricte et claire. Des centaines de milliers de fonctionnaires, policiers et militaires ont participé à sa mise en œuvre. Conformément à la directive, des centaines de trains transportant les matériaux et objets nécessaires à sa mise en œuvre ont été déplacés. Des centaines d'entreprises industrielles ont envoyé des marchandises dans le même but.

Mais il n’existe pas un seul document qui suive la logique de cette directive. Des milliers de responsables exécutifs ont établi des estimations, ont émis leurs propres directives à leurs subordonnés pour la mise en œuvre réussie de la directive principale et ont rédigé des rapports sur le travail effectué.

Mais rien de tout cela n'a survécu, même si toutes les archives ont été soigneusement étudiées. Tout comme le texte ou les témoignages fiables sur l'existence de la Première Directive n'ont pas été conservés.

Pouvez-vous imaginer qu'un tel nombre de preuves écrites relativement récentes, par rapport aux documents du Moyen Âge, aient été complètement détruites ? Ceux. Du Moyen Âge, après un demi-millénaire, il reste encore quelque chose, mais à notre époque, après 50 ans, on ne trouve plus rien ?!

On nous assure que cette directive existait. Désolé, c'est difficile à croire. Plus précisément, je n’y crois pas du tout. Je peux croire en Tartarie, car les faits sont évidents. Mais ce n’est pas le cas de la directive.

Il n’y a pas de faits, il n’y a pas eu de directive.

Les informations sont présentées sur la base des données contenues dans l'Encyclopedia Britannica de 1771, sur des matériaux et des observations personnelles de G.K. Kasparov, le champion du monde d'échecs, ainsi que sur des matériaux du livre « Reconstruction of World History ».

CARTE DE L'EUROPE DE L'ENCYCLOPEDIA BRITAINCA 1771

Utilisons l'Encyclopedia Britannica fondamentale de la fin du XVIIIe siècle. Il a été publié en 1771, en trois volumes volumineux, et constitue à cette époque la collection la plus complète d’informations sur divers domaines de la connaissance. Nous soulignons que cet ouvrage représentait le summum du savoir encyclopédique du XVIIIe siècle. Voyons quelles informations l'Encyclopedia Britannica a enregistrées dans la section "Géographie". Il existe notamment cinq cartes géographiques de l’Europe, de l’Asie, de l’Afrique, de l’Amérique du Nord et de l’Amérique du Sud. Voir Fig.9.1, Fig.9.2, Fig.9.3, Fig.9.4, Fig.9.5.

Ces cartes sont réalisées avec beaucoup de soin. Les contours des continents, des rivières, des mers, des lacs, etc. sont soigneusement représentés. De nombreux noms de villes sont inclus. Les auteurs de l’Encyclopedia Britannica connaissent bien, par exemple, la géographie de l’Amérique du Sud.

CARTE DE L'ASIE DE L'ENCYCLOPEDIA BRITAINCA 1771

Regardons la carte de l'Asie de l'Encyclopedia Britannica. Voir la figure 9.2. Veuillez noter que le sud de la Sibérie est divisé en TATARIA INDÉPENDANTE à l'ouest et en TATARIA CHINOIS à l'est. La Tartarie chinoise borde la Chine. Voir la figure 9.2. Nous reviendrons ci-dessous sur ces Tatars ou Tartares.

CARTE DE L'AMÉRIQUE DU NORD DE L'ENCYCLOPÉDIE BRITANNIQUE 1771

Il convient de noter le MANQUE D'INFORMATION SUR LA PARTIE NORD-OUEST DU CONTINENT AMÉRICAIN. Voir la figure 9.4.

C’est-à-dire à propos de la partie adjacente à la Russie. L'Alaska, en particulier, se trouve ici. On voit que les Européens de la fin du XVIIIe siècle n'avaient aucune idée de ces terres. Alors que le reste de l’Amérique du Nord leur était plutôt bien connu. Du point de vue de notre reconstruction, cela signifie très probablement que les terres de la Rus'-Horde se trouvaient encore ici à cette époque. De plus, indépendant des Romanov.

Aux XIXe et XXe siècles, nous considérons l’Alaska russe comme le dernier vestige de ces terres. Mais à en juger par la carte du XVIIIe siècle, la superficie des vestiges du Grand Empire « mongol » en Amérique du Nord à cette époque était BEAUCOUP PLUS GRANDE. Il comprenait presque tout le Canada moderne, à l’ouest de la baie d’Hudson, et une partie du nord des États-Unis. Voir la figure 9.4. À propos, le nom Canada (ou « Nouvelle-France », comme le dit la carte) apparaît sur une carte de l’Amérique du Nord du XVIIIe siècle. Mais cela ne s’applique qu’aux environs des grands lacs du sud-est du Canada moderne. C'est-à-dire dans la partie relativement petite du sud-est du Canada moderne. Voir la figure 9.4.

Si, comme on nous l'assure aujourd'hui, seuls des « Indiens sauvages d'Amérique » vivaient ici, il est peu probable que ces vastes et riches territoires seraient restés totalement inconnus des cartographes européens, MÊME À LA FIN DU XVIIIÈME SIÈCLE. Les Indiens auraient-ils pu empêcher les navires européens de naviguer le long de la côte nord-ouest de l'Amérique pour comprendre les contours du grand continent ? À peine. Très probablement, il y avait encore ici un État assez fort, un fragment de l'immense Rus'-Horde. Ce qui, d'ailleurs, comme le Japon à l'époque, n'autorisait tout simplement pas les Européens à pénétrer sur son territoire, ni dans ses eaux et mers territoriales.

TARTAIRE DE MOSCOU DU 18ÈME SIÈCLE AVEC LA CAPITALE DANS LA VILLE DE TOBOLSK

La section « Géographie » de l'Encyclopedia Britannica de 1771 se termine par un tableau listant tous les pays connus de ses auteurs, indiquant la superficie de ces pays, les capitales, les distances avec Londres, et le décalage horaire par rapport à Londres, tome 2, pp. 682-684. Voir Fig.9.6(0), Fig.9.6 et Fig.9.7.

Il est très curieux et inattendu que l'Empire russe de cette époque soit considéré par les auteurs de l'Encyclopedia Britannica, à en juger par ce tableau, COMME PLUSIEURS PAYS DIFFÉRENTS. À savoir la Russie avec sa capitale Saint-Pétersbourg et une superficie de 1 103 485 milles carrés. Puis - LA TARTAIRE DE MOSCOU avec sa capitale à TOBOLSK et trois fois sa superficie, 3 050 000 milles carrés, volume 2, p. Voir la figure 9.8.

La Tartarie de Moscou est le plus grand pays du monde, selon l'Encyclopedia Britannica. Tous les autres pays sont au moins trois fois plus petits que lui. De plus, la TARTAIRE INDÉPENDANTE avec sa capitale à SAMARKAND est indiquée, tome 2, p. La Tartarie chinoise avec sa capitale à Chinuan a également été nommée. Leurs superficies sont respectivement de 778 290 et 644 000 milles carrés.

La question se pose : qu’est-ce que cela peut signifier ? Cela ne signifie-t-il pas qu'avant la défaite de Pougatchev en 1775, toute la Sibérie était un État indépendant des Romanov ? Ou même il y avait plusieurs États ici. La plus grande d'entre elles - la Tartarie de MOSCOU - avait sa capitale en Sibérie TOBOLSK. Mais la fameuse guerre avec Pougatchev n’était en aucun cas la répression d’un « soulèvement paysan » prétendument spontané, comme on nous l’explique aujourd’hui. Il s'avère qu'il s'agissait d'une véritable guerre entre les Romanov et les derniers fragments indépendants de la Rus'-Horde à l'est de l'Empire. SEULEMENT APRÈS AVOIR GAGNÉ LA GUERRE AVEC POGACHEV, LES ROMANOVS ONT OBTENU ACCÈS À LA SIBÉRIE POUR LA PREMIÈRE FOIS. Ce qui leur était auparavant naturellement fermé. La Horde ne les a pas laissés entrer.

À propos, ce n'est qu'après cela que les Romanov ont commencé à « placer » sur la carte de la Russie les noms de pays célèbres dans l'histoire russe ancienne - les provinces du Grand Empire = « mongol ». (Les détails sont dans le livre « Biblique Rus' »). Par exemple, des noms tels que Perm et Viatka. En fait, Perm médiévale est l’Allemagne et Viatka médiévale est l’Italie (d’où le Vatican). Ces noms des anciennes provinces de l’Empire étaient présents sur les armoiries russes médiévales. Mais après la scission de l'Empire, les Romanov commencèrent à déformer et à réécrire l'histoire de la Russie. En particulier, il était nécessaire de déplacer ces noms de l’Europe occidentale vers un endroit plus éloigné, vers le désert. C'est ce qui a été fait. Mais seulement après la victoire sur Pougatchev. Et assez rapidement.

Le livre « Biblique Rus' », vol. 1, p. 540, indique que les Romanov n'ont commencé à changer les armoiries des villes et régions russes que dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Surtout en 1781. Comme nous commençons maintenant à le comprendre, six ans après la victoire sur Pougatchev, le dernier roi indépendant de la Horde (ou chef militaire du roi) de la Tartarie de Moscou avec sa capitale en Sibérie Tobolsk.

TARTAIRE DE MOSCOU

Nous avons parlé ci-dessus de la déclaration frappante à première vue de l'Encyclopedia Britannica de 1771 selon laquelle presque toute la Sibérie était formée à cette époque, c'est-à-dire à la fin du XVIIIe siècle ! - un Etat indépendant avec sa capitale à Tobolsk, tome 2, pp. 682-684. Voir Fig.9.6, Fig.9.7.

Dans le même temps, la Tartarie de Moscou, selon l'Encyclopedia Britannica de 1771, ÉTAIT LE PLUS GRAND PAYS DU MONDE. Voir ci-dessus. Ceci est représenté sur de nombreuses cartes du XVIIIe siècle. Voir, par exemple, l'une de ces cartes sur la Fig. 9.9, la Fig. 9.10, la Fig. 9.11. On voit que la Tartarie de Moscou est née du cours moyen de la Volga, de Nijni Novgorod. Ainsi, Moscou était très proche de la frontière avec la Tartarie de Moscou. La capitale de la Tartarie de Moscou est la ville de Tobolsk, dont le nom est souligné sur cette carte et représenté sous la forme TOBOL. Autrement dit, tout comme dans la Bible. Rappelons que dans la Bible Rus' s'appelle ROSH MESHECH et TUBAL, c'est-à-dire Ros, Moscou et Tobol. (Voir détails dans le livre « La Russie biblique »).

La question se pose : où est passé cet immense État ? Il suffit de poser cette question, et les faits commencent immédiatement à apparaître et à être interprétés d'une manière nouvelle, montrant que jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, un État gigantesque existait sur le territoire de l'Eurasie. Depuis le XIXe siècle, il est exclu de l’histoire du monde. Ils ont prétendu que cela n’avait jamais existé. Comme en témoignent les cartes du XVIIIe siècle, jusqu'à cette époque, la Tartarie de Moscou était pratiquement inaccessible aux Européens.

Mais à la fin du XVIIIe siècle, la situation change radicalement. Une étude des cartes géographiques de cette époque montre clairement qu'une conquête orageuse de ces terres a commencé. Cela venait des deux côtés à la fois. Les troupes des Romanov entrent pour la première fois dans la Horde russe en Sibérie et en Extrême-Orient. Et les troupes des États-Unis nouvellement apparus sont entrées dans la moitié occidentale du continent nord-américain, composée de la Horde russe, qui s'étend jusqu'en Californie au sud et jusqu'au milieu du continent à l'est. Sur les cartes du monde établies à cette époque en Europe, un immense « point blanc » a finalement disparu. Et sur les cartes de la Sibérie, ils ont cessé d'écrire « Grande Tartarie » ou « Tartarie de Moscou » en grosses lettres.

Que s'est-il passé à la fin du XVIIIe siècle ? Après tout ce que nous avons appris sur l’histoire de la Rus’-Horde, la réponse est apparemment claire. À LA FIN DU XVIIIÈME SIÈCLE A LIEU LA DERNIÈRE BATAILLE ENTRE L'EUROPE ET LA HORDE. Les Romanov sont du côté de l’Europe. Cela nous amène immédiatement à regarder le soi-disant « soulèvement paysan-cosaque de Pougatchev » de 1773-1775 avec des yeux complètement différents.

LA GUERRE DES ROMANOVS AVEC « PUGACHEV » EST UNE GUERRE AVEC L'ÉNORME TARTARIA DE MOSCOU

Apparemment, la célèbre guerre avec Pougatchev de 1773-1775 n'était en aucun cas la répression du « soulèvement paysan-cosaque », comme on nous l'explique aujourd'hui. Ce fut une véritable guerre majeure entre les Romanov et le dernier État cosaque indépendant de la Horde russe - la Tartarie de Moscou. Dont la capitale, comme nous le dit l'Encyclopedia Britannica de 1771, était la ville sibérienne de Tobolsk. Notons que cette Encyclopédie a heureusement été publiée avant la guerre avec Pougatchev. C'est vrai, en seulement deux ans. Si les éditeurs de l’Encyclopedia Britannica avaient retardé sa publication ne serait-ce que de deux ou trois ans, il aurait été bien plus difficile aujourd’hui de rétablir la vérité.

Il s'avère que SEULEMENT AYANT GAGNÉ LA GUERRE AVEC PUGACHEV - c'est-à-dire, comme nous le comprenons maintenant, avec Tobolsk (alias le célèbre Tubal ou Tubal biblique) - LES ROMANOVS ONT OBTENU ACCÈS À LA SIBÉRIE POUR LA PREMIÈRE FOIS. Ce qui leur était auparavant naturellement fermé. La Horde ne les a tout simplement pas laissés là-bas. Et ce n’est qu’après cela que les Américains ont eu accès pour la PREMIÈRE FOIS à la moitié ouest du continent nord-américain. Et ils ont rapidement commencé à la capturer. Mais les Romanov ne somnolaient apparemment pas non plus. Dans un premier temps, ils ont réussi à « s’emparer » de l’Alaska, directement adjacente à la Sibérie. Mais finalement, ils n’ont pas pu la garder. J'ai dû le donner aux Américains. Pour une somme très modique. Très. Apparemment, les Romanov ne pouvaient tout simplement pas vraiment contrôler les vastes territoires au-delà du détroit de Béring depuis Saint-Pétersbourg. Il faut supposer que la population russe d’Amérique du Nord était très hostile au pouvoir des Romanov. Comme les conquérants venus de l’Occident et qui ont pris le pouvoir dans leur État, dans la Tartarie de Moscou.

C'est ainsi que la division de la Tartarie de Moscou s'est terminée dès le XIXe siècle. Il est étonnant que cette « fête des vainqueurs » ait été complètement effacée des pages des livres d’histoire. Plus précisément, je n'y suis jamais arrivé. Bien que des traces très nettes en aient été conservées. Nous en parlerons ci-dessous.

À propos, l'Encyclopédie britannique rapporte qu'au XVIIIe siècle, il existait un autre État « tatare » : la Tartarie indépendante avec sa capitale à Samarkand, volume 2, pp. 682-684. Comme nous le comprenons maintenant, il s'agissait d'un autre énorme « éclat » de la Grande Horde Rus' des XIVe-XVIe siècles. Contrairement à la Tartarie de Moscou, le sort de cet État est connu. Elle fut conquise par les Romanov au milieu du XIXe siècle. C’est ce qu’on appelle la « conquête de l’Asie centrale ». C'est ainsi qu'on l'appelle de manière évasive dans les manuels modernes. Le nom même de la Tartarie indépendante a disparu à jamais des cartes. On lui donne encore le nom conventionnel et dénué de sens « Asie centrale ». La capitale de la Tartarie indépendante - Samarkand a été prise par les troupes Romanov en 1868, partie 3, p. La guerre entière a duré quatre ans : 1864-1868.

Revenons à l'époque du XVIIIe siècle. Voyons comment l'Amérique du Nord et la Sibérie étaient représentées sur les cartes du XVIIIe siècle avant Pougatchev. C'est-à-dire avant 1773-1775. Il s’avère que la partie occidentale du continent nord-américain n’est PAS DU TOUT REPRÉSENTÉE sur ces cartes. Les cartographes européens de l’époque ne savaient tout simplement pas à quoi ressemblait la moitié ouest du continent nord-américain. Ils ne savaient même pas si cela communiquait avec la Sibérie ou s’il y avait là un détroit. De plus, il est très étrange que le gouvernement américain « pour une raison quelconque » n'ait manifesté aucun intérêt pour ces terres voisines. Mais au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, cet intérêt est soudainement apparu de nulle part. Et c'était très orageux. Est-ce parce que ces terres sont soudainement devenues « celles de personne » ? Et il fallait se dépêcher pour les capturer avant les Romanov. Qui a fait la même chose depuis l’Occident.

AVANT LA DÉFAITE DE « PUGACHEV », LES EUROPÉENS NE CONNAISSENT PAS LA GÉOGRAPHIE DE L’OUEST ET DU NORD-OUEST DU CONTINENT AMÉRICAIN. LE « POINT BLANC » GÉANT ET LA PÉNINSULE DE CALIFORNIE COMME « ÎLE »

Regardons les cartes de l'Amérique du Nord. Commençons par une carte de l'Encyclopaedia Britannica de 1771, qui tenait compte des dernières avancées de la science géographique de l'époque. C'est, nous le répétons, la toute fin du XVIIIe siècle. Mais - AVANT PUGACHEV. La carte complète est présentée ci-dessus sur la figure 9.4. Sur la figure 9.12, nous en montrons un fragment agrandi. On voit que toute la partie nord-ouest du continent nord-américain, et pas seulement l’Alaska, est une immense « tache blanche » ouverte sur l’océan. Même le littoral n’est pas balisé ! Ainsi, jusqu’en 1771, aucun navire européen ne longea ces côtes. Un tel passage suffirait pour effectuer au moins une étude cartographique grossière. Et après cela, on nous dit que l'Alaska russe, situé dans cette partie de l'Amérique du Nord, aurait été à cette époque soumis aux Romanov. Si tel était le cas, le littoral serait certainement représenté sur les cartes européennes. Au lieu de cela, nous voyons ici de curieux mots écrits par des cartographes européens sur la « tache blanche » américaine : Parts Undiscovered. Voir la figure 9.12.

Prenons une carte anglaise légèrement antérieure, datant de 1720 ou plus tard, compilée à Londres, pp. 170-171. Voir la figure 9.13. Ici aussi, une partie importante du continent nord-américain constitue une « tache blanche ». Sur lequel il est écrit : « Terres inconnues » (Parts Unkown). Il convient de noter que cette carte du XVIIIe siècle représente la péninsule californienne COMME UNE ÎLE ! Autrement dit, comme nous le voyons, les navires européens n'étaient pas autorisés ici par la Horde, même au début du XVIIIe siècle. Jusqu'à Pougatchev !

On voit la même chose sur la carte française de 1688. Voir la figure 9.14. Ici, la péninsule californienne est également représentée comme une ÎLE ! C'est également faux. Qu'est-ce que cela signifie? Une chose simple : la ligne de la côte ouest de l’Amérique du Nord est encore INCONNUE des Européens. Ils ne sont pas autorisés ici. Ils ne savent donc pas que la péninsule californienne, un peu plus au nord, sera reliée au continent.

Une autre carte. Voir Fig.9.15, Fig.9.15(a). Il s'agit d'une carte française datant de 1656 ou après, pp. 152,153. Nous voyons la même image. La péninsule californienne est dessinée comme une ÎLE. C'est faux. Dans le nord-ouest de l’Amérique, il existe une « tache blanche » continue. Passons à autre chose. La figure 9.16 et la figure 9.16(a) montrent une carte française de 1634. Une fois de plus, nous voyons le nord-ouest américain sombrer dans une tache blanche, et la péninsule californienne est à nouveau représentée à tort comme une ÎLE.

Et ainsi de suite. Il existe BEAUCOUP de cartes similaires datant des XVIIe et XVIIIe siècles. Nous ne pouvons pas en donner ici ne serait-ce qu'une petite partie. La conclusion est la suivante. Avant la guerre avec Pougatchev en 1773-1775, c'est-à-dire jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, la partie occidentale du continent nord-américain appartenait à la Tartarie de Moscou avec sa capitale à Tobolsk. Les Européens n'étaient pas autorisés ici. Cette circonstance était clairement reflétée sur les cartes de cette époque. Les cartographes ont peint ici une « tache blanche » et une « île » fantastique de Californie. Dont ils ne représentaient plus ou moins que la partie la plus méridionale. À propos, le nom « Californie » lui-même est assez significatif. Apparemment, à cette époque, cela signifiait simplement « Terre du CALIF ». Selon la reconstitution historique, le premier CALIF de la Horde russe était le grand conquérant Khan Batu, que nous connaissons aujourd'hui également sous le nom d'Ivan « Kalita ». Il fut l'un des fondateurs du Grand Empire = « Mongol ».

À cet égard, rappelons que le Japon médiéval, qui à cette époque était apparemment un autre fragment du Grand Empire « mongol », s’est comporté de la même manière. Le Japon n’a également pas autorisé les étrangers à entrer au Japon avant les années 1860. Cela reflétait probablement une politique générale des dirigeants locaux. Les Tsar-Khans de ces États Horde-« Mongols » étaient hostiles aux Européens, en tant qu'ennemis de l'ancien Grand Empire, dont ils se sentaient encore faire partie. Apparemment, il y avait des liens étroits entre le Japon et la Tartarie de Moscou jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, et le Japon ne s'est « fermé » qu'après la défaite de la Tartarie de Moscou en 1773-1775, c'est-à-dire après la défaite de Pougatchev.

Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que les Européens étrangers (les Néerlandais) entrent de force au Japon. Comme nous le voyons, c’est seulement à cette époque que la vague du « processus de libération progressive » est arrivée ici.

Revenons aux cartes de l'Amérique, mais cette fois à des cartes censées dater des XVe-XVIe siècles. Voyons comment les cartographes européens auraient représenté l'Amérique du Nord au XVIe siècle. Probablement bien pire que les cartographes des XVIIe et XVIIIe siècles. Vraisemblablement, nous verrons désormais très peu de données non seulement sur le continent nord-américain, mais sur l’Amérique en général. Il s'avère que non ! Aujourd'hui, on nous demande de croire que les cartographes européens du XVIe siècle auraient imaginé l'Amérique du Nord BEAUCOUP PLUS PRÉCISEMENT que les cartographes des XVIIe et XVIIIe siècles. De plus, cette étonnante connaissance ne se manifeste pas dans certaines cartes méconnues et oubliées. « En avance » sur leur temps de plusieurs décennies, puis « oubliés » à juste titre.

Pas du tout. L’Amérique du Nord est magnifiquement représentée sur les célèbres cartes d’Abraham Ortelius, ainsi que de Gerhard Mercator, datant du XVIe siècle. Qui, comme nous l'assurent les historiens, étaient largement connus aux XVIIe et XVIIIe siècles. Nous montrons ces célèbres cartes sur les figures 9.17, 9.17(a) et 9.18, 9.18(a). Comme nous pouvons le constater, ces cartes prétendument du 16ème siècle sont BEAUCOUP MEILLEURES ET PLUS PRÉCISES que les cartes du 18ème siècle. Elles sont encore meilleures que la carte de l'Encyclopædia Britannica de 1771 !

Les auteurs de l'Encyclopedia Britannica de la fin du XVIIIe siècle sont-ils « tombés dans l'ignorance » après des cartes aussi brillantes du soi-disant XVIe siècle ? Veuillez noter qu'Ortelius et Mercator décrivent absolument CORRECTEMENT la péninsule californienne comme une PÉNINSULE. Nous voyons la même chose sur la carte d'Hondius datant soi-disant de 1606. La Californie est représentée comme une péninsule. Voir les figures 9.19 et 9.19(a). Apparemment, au tout début du XVIIe siècle, Hondius connaissait déjà bien la véritable géographie de l'Amérique. Il n’a aucun doute sur le fait que la Californie est une péninsule. Il dessine avec confiance le détroit de Béring. Sur toute la côte OUEST de l’Amérique du Nord, il connaît de nombreux noms de villes et de lieux. Il n’y a pas de « terres inconnues » pour lui ici. Il sait tout ! Et cela se serait produit en 1606.

Ils veulent nous assurer que dans cent ans, les cartographes européens des XVIIe et XVIIIe siècles OUBLIERONT COMPLÈTEMENT toutes ces informations. Et ils considéreront par exemple à tort la Californie comme une ÎLE ! N'est-ce pas étrange ?

De plus, Ortelius et Mercator, Hondius et de nombreux autres cartographes, soi-disant du XVIe au début du XVIIe siècle, savent déjà que l'AMÉRIQUE EST SÉPARÉE DE L'ASIE PAR UN DÉTROIT. Et les historiens nous disent que les cartographes ultérieurs des XVIIe et XVIIIe siècles « oublieront » tout cela. Et ce n’est qu’alors qu’ils « rouvriront » enfin ce détroit. Comme bien d’autres choses sur la carte de l’Amérique du Nord.

L’image est donc tout à fait claire. Toutes ces brillantes cartes censées dater du 16ème siècle sont des faux du 19ème siècle. Ils ont été réalisés à une époque où les volumes de l’Encyclopedia Britannica se trouvaient depuis longtemps sur les étagères des bibliothèques européennes. Certaines choses sur les cartes ont été dessinées pour ressembler à l’Antiquité. Mais en général, les contours des continents et de nombreux autres détails importants ont été copiés à partir des cartes disponibles du XIXe siècle. Bien sûr, ils l’ont dessiné magnifiquement et richement. Être digne des « anciens ». Et pour que ça coûte plus cher. Après tout, des « cartes anciennes et authentiques ». Enfin découvert dans les archives poussiéreuses d'Europe.

Regardons maintenant une carte de la Sibérie au XVIIIe siècle. Nous avons déjà montré une de ces cartes sur la figure 9.20. Sur cette carte, toute la Sibérie au-delà de la crête de l'Oural est appelée Grande Tartarie. Maintenant, ce que cela signifie devient clair. Cela signifie exactement ce que cela dit. À savoir qu’à cette époque, il existait encore ici un État de la Horde russe sous ce nom. Nous présentons ensuite une autre carte du XVIIIe siècle. Voir Fig.9.21(a), Fig.9.21(b), Fig.9.22. Il fut publié en 1786 en Allemagne, à Nuremberg. Sur celui-ci, l'inscription Russie (Russland) est soigneusement pliée pour qu'elle ne franchisse en aucun cas la crête de l'Oural. Même s'il aurait bien pu être dessiné et plus droit. Quoi de plus naturel si la Sibérie du XVIIIe siècle appartenait aux Romanov. Et toute la Sibérie est divisée sur la carte en deux grands États. Le premier est appelé « État de Tobolsk » (Gouvernement Tobolsk). CE NOM EST ÉCRIT PARTOUT DANS LA SIBÉRIE OCCIDENTALE. Le deuxième État est appelé « État d'Irkoutsk » (Gouvernement Irkutzk). CETTE INSCRIPTION S'ÉTEND DANS TOUTE LA SIBÉRIE ORIENTALE ET PLUS AU NORD JUSQU'À L'ÎLE DE SAKHALINE.

Actualités des partenaires

Russie.

Russie. Le nom Russie est né d'un autre mot - Russey, qui à son tour est formé du mot Russenia, le territoire sur lequel la grande race, c'est-à-dire les peuples blancs, s'est installée.

Les Blancs sont des migrants volontaires vers la Terre en provenance d'autres systèmes stellaires du Cosmos.

Par la suite, le mot Russenia est passé dans la langue latine Ruthénie et a commencé à être traduit par simplement Rus'.

Russenia était le nom donné à une partie de l’ancien empire slave-aryen. Et dans les temps anciens, il occupait le territoire du continent moderne de l’Eurasie, situé à l’ouest des montagnes de l’Oural. Les terres à l'est de l'Oural jusqu'à l'océan Pacifique et plus loin de Lukomorye (nord de la Russie) jusqu'au centre de l'Inde portaient le nom de Terre de la Race Sainte - le pays des Ases. Tout comme un dieu vivant sur Terre, représentant des civilisations développées.

L'abréviation RASA a été formée en abrégeant l'expression Rody Aesir du Pays d'Aesir. La Race Sainte est constituée des quatre clans des Ases : les Da'Aryens, les Kh'Aryens, les Rassen, les Svyatorus, qui vivaient selon un mode de vie tribal communautaire.

Les étrangers appelaient ce pays différemment. L'un des derniers noms étrangers connus en Europe jusqu'à la fin du XVIIIe siècle était la Grande Tartarie ou la puissante Asie, la grande puissance des Blancs sur la partie asiatique du continent Eurasie.

Grande Tartarie.

La Grande Tartarie est le plus grand pays du monde, comme le décrit la première édition de l'Encyclopedia Britannica en 1771. La Tartarie est un immense pays du nord de l'Asie, limitrophe de la Sibérie au nord et à l'ouest, appelé Grande Tartarie. Les Tartares vivant au sud de la Moscovie et de la Sibérie sont appelés Astrakhan, Tcherkassy et Daghestan. Et ceux qui vivent au nord-ouest de la mer Caspienne sont appelés Tartares Kalmouks et occupent le territoire entre la Sibérie et la mer Caspienne. Tartares ouzbeks et Mongols, qui vivent entre la Perse et l'Inde. Et enfin les Tibétains, vivant au nord-ouest de la Chine. (Encyclopedia Britannica, première édition, volume 3, Édimbourg 1771, p. 887).

Comme il ressort de l'encyclopédie, il existait un immense pays, la Tartarie, dont les provinces avaient des tailles différentes. La plus grande province de ce territoire s'appelait la Grande Tartarie. Et il couvrait les terres de la Sibérie occidentale, de la Sibérie orientale et de l'Extrême-Orient. Au sud-est, elle était adjacente à la Tartarie chinoise (veuillez ne pas la confondre avec la Chine). Au sud de la Grande Tartarie se trouvait ce qu'on appelle la Tartarie indépendante (Asie centrale). La Tartarie tibétaine était située au nord-ouest de la Chine et au sud-ouest de la Tartarie chinoise. Au nord-ouest de l'Inde se trouvait la Tartarie mongole (Pakistan moderne). La Tartarie ouzbèke était prise en sandwich entre la Tartarie indépendante au nord, la Tartarie chinoise au nord-est, la Tartarie tibétaine au sud-est, la Tartarie mongole au sud et la Perse au sud-ouest.

Il y avait aussi plusieurs Tartaries en Europe. Moscovie ou Tartarie de Moscou, Tartarie du Kouban et Petite Tartarie.

La Tartarie n'a rien à voir avec les Tatars modernes. De même, l’Empire mongol n’a rien à voir avec la Mongolie moderne.

La Tartarie mongole était située sur le site du Pakistan moderne. Alors que la Mongolie moderne est située au nord de la Chine moderne ou entre la Grande Tartarie et la Tartarie chinoise. La distance entre l'empire mongol du XVIIIe siècle et la Mongolie moderne est de plusieurs milliers de kilomètres et elles se situent de part et d'autre de la plus grande chaîne de montagnes du monde, la chaîne de montagnes de l'Himalaya. Et ils étaient habités par des peuples complètement différents qui n'avaient rien de commun entre eux.

Chaîne himalayenne

Et le mot « Mogul » ou « Mogul » est d'origine grecque et signifie « Grand » et n'a rien à voir avec le nom d'une tribu asiatique.

Plus récemment, elle faisait partie de l'ensemble de l'Empire slave-aryen uni. Au Moyen Âge, l'Europe occidentale s'appelait la Grande Tartarie.

La raison de l'apparition de tant de Tartares est la séparation des périphéries des provinces de l'empire slave-aryen. Et en conséquence, l'affaiblissement de l'empire à la suite de l'invasion des hordes Dzoungar, qui capturèrent et détruisirent complètement la capitale de cet empire, Asgard d'Iria, aujourd'hui ville d'Omsk, en 7038 à partir de S.M.Z.H. le monde dans le temple des étoiles), ou en 1530 après JC.

Dzoungars

Mais même après la perte des provinces périphériques à la fin du XVIIIe siècle, l’empire slave-aryen restait le plus grand pays du monde.

Empire slave-aryen.

L'empire slave-aryen comprenait une partie de l'Europe du sud-est, de la Sibérie occidentale, de la Sibérie orientale, de l'Extrême-Orient, une partie importante de l'Amérique du Nord et de nombreuses îles et archipels.

À l'époque de Pierre Ier, son grand empire était le territoire de la Moscovie ou de la Tartarie de Moscou, ce qui suggère encore une fois que, relativement récemment, elle était elle-même une province de l'empire slave-aryen. Dont la séparation a eu lieu sous le règne de Dmitri Donskoï, qui a pris le pouvoir absolu dans la principauté de Vladimir-Souzdal. Avant Dmitri Donskoï, le pouvoir monarchique absolu n'existait pas dans cette principauté des provinces de l'empire slave-aryen.

La population principale de l'empire slave-aryen était constituée de Slaves, principalement de Russes. Dans le même temps, de nombreux autres peuples vivaient sur son territoire et jouissaient des mêmes droits que la population principale. C’est à peu près la même chose que la situation dans la Russie moderne.

Lorsque les étrangers demandaient aux habitants de ce pays qui ils étaient, la réponse était : « Nous sommes les enfants de Tarkh et Tara, frère et sœur, qui, selon les idées des anciens Slaves, étaient les gardiens de la terre russe.

La déesse Tara est la patronne de la nature et son frère aîné Tarkh - Que Dieu - soit le gardien de l'ancienne Grande Sagesse.

Que Dieu donne aux représentants de la Grande Race neuf livres contenant les Védas Sacrés.

Que Dieu bénisse

L'homme est arrivé sur la planète Terre par ce qu'on appelle les Portes des Étoiles - des complexes énergétiques utilisant des systèmes de spintorsion gravitationnelle et spatio-temporelle pour se déplacer entre les planètes et les systèmes stellaires il y a environ quarante mille ans.

Grille

Les ancêtres de l'humanité sur Terre sont arrivés sur notre planète en provenance de différents systèmes stellaires : la Grande Race (blanc), le Grand Dragon (jaune), le Serpent de Feu (rouge) et les représentants des systèmes stellaires Gloomy Wasteland (noir).

Parmi les colons, il y avait un groupe relativement restreint de créatures humanoïdes très développées, très proches de l'homme moderne, formant une caste particulière, que le reste des colons appelait Urs.

Les Urs sont des représentants de la planète Urai ; Ur est un territoire peuplé et fertile. Les Urs possédaient d’énormes capacités qui dépassaient l’imagination de la plupart des gens ordinaires n’appartenant pas à cette caste. Les Urs sont devenus des enseignants, des mentors pour tous. Les Urs ont enseigné et aidé à maîtriser les technologies originales, ont transmis les connaissances nécessaires et des connaissances qui ne devraient être demandées qu'après des millénaires. Les Urs les ont cryptés et les ont transférés pour les garder en sécurité à une caste spéciale de mages gardiens, qui, au bon moment, devraient transférer les connaissances stockées, les transférant à travers des millénaires. Sauver tout ce qui est possible.

Magus est un ecclésiastique, grand prêtre, gardien des anciens textes sacrés. A cet effet, les gardiens des Mages recevaient deux alphabets runiques, chacun étant utilisé par les Mages de différents niveaux d'initiation. Écrits de Da'Aryan et H'Aryan.

Mage

Les écrits Da'Aryan et x'Aryan sont deux des quatre types d'écriture de la Grande Race : da'Aryan Trags, x'Aryan Runes, Saintes Images Russes (Caps Initiales, Runiques, Traits, Coupes) et Rassen Molvitsy.

La mémoire des professeurs d'Urs est restée en mots, par exemple dans le mot « culture » le culte d'Ur, qui désigne un système d'idées morales et spirituelles transmises par les Urs à leurs pupilles de la Rus.

La présence de deux castes parmi les anciens Slaves se manifestait dans les noms que leurs voisins leur donnaient. C'est ainsi que la plupart des voisins asiatiques appelaient les habitants de l'empire slave-aryen - Urus, combinant les noms de ces deux castes en un tout. Jusqu'à présent, de nombreux voisins asiatiques appellent les Russes à l'ancienne - Uruses.

À une époque, le nom des tribus slaves consistait à ajouter des préfixes à la racine « Rus », reflétant les caractéristiques de ces tribus par rapport au reste des Rus. Par exemple, Et'russki. Le préfixe « Et » avant « Rus ».

Les Et'Russes sont des Rus éclairés, porteurs d'une haute culture.

étrusque

Des preuves en subsistent dans le nord de l'Italie, sous la forme d'inscriptions sur des pierres et des œuvres d'art.

Le nom des Slaves prussiens signifiait Perunov Rus, un autre nom propre de Veneda.

Perun est le dieu patron de tous les guerriers, protecteur des terres et de la famille Svyatorus : Russes, Biélorusses, Estoniens, Lituaniens, Lettons, Lattaliens, Semigalliens, Polonais, Serbes, etc.

Les Veneds sont les habitants de la Grande Vénéa, où se déplaçaient les clans et tribus des Veneds, correspondant au territoire moderne de l'Europe occidentale.

Les noms des tribus guerrières des Slaves occidentaux ont été conservés dans le nom même du territoire qu'ils occupaient jusqu'au XIXe siècle. Même après que les tribus germaniques et gothiques se soient emparées du territoire aux 9e et 10e siècles après JC. Et ils détruisirent la plupart des Prussiens slaves, assimilant parmi eux leurs restes et prenant leur nom. Après quoi l'une des tribus allemandes vivant sur ces terres commença à être appelée Prussiens.

Avant la disparition des Urus, toutes les tribus slaves portaient le deuxième nom d'Urus. Après la disparition des niveaux, les fonctions qu'ils exerçaient furent réparties entre leurs quartiers, les Rus. Cela a conduit à la formation de plusieurs castes.

Les castes des mages sont porteuses de savoirs et de traditions ; Castes de guerriers professionnels - qui se défendaient contre les ennemis extérieurs ; Castes d'artisans, d'éleveurs et de céréaliers. Au-dessus de toutes ces castes se trouvait l'aristocratie clanique.

Les tribus nomades d'éleveurs slaves ont commencé à s'appeler Scotts. Agriculteurs - Clairières. Habitants de la forêt - Drevlyans.

Plus tard, il y eut une nouvelle séparation des tribus slaves les unes des autres. Quand, fuyant la famine survenue en Sibérie lors de la dernière vague de froid, une partie des clans slaves quittèrent leur patrie à la recherche de nouvelles terres à habiter.

Les clans disparus prirent les noms de leurs chefs et princes comme noms personnels. Les clans partis avec le prince Sarmat ont commencé à s'appeler Sarmates. Ceux qui sont partis avec le prince Scythe sont des Scythes.

Mais ce n'étaient pas d'autres peuples, c'étaient toujours les mêmes Slaves. Et quand, pour une raison quelconque, ils retournèrent dans leur pays natal, ils redevinrent les mêmes Russes.

Au fil du temps, de nouvelles tribus slaves, de nouveaux peuples slaves sont apparus avec des différences plus ou moins grandes dans la langue, les traditions et les idées. (Serbes, Bulgares, Macédoniens, Tchèques, Croates, Slovènes, Polonais et bien d'autres). Mais indépendamment de cela, toutes ces tribus, jusqu'au Moyen Âge, se souvenaient et connaissaient leur empire védique slave-aryen, qui existait depuis plusieurs dizaines de milliers d'années.

Empire védique slave-aryen - les anciens Slaves et Aryens possédaient des connaissances fondamentales sur les mondes matériels et immatériels, cette connaissance était appelée les Vedas - traditions sacrées slaves-aryennes.

Védas slaves-aryens.

Dans la région du sud de l'Oural, près du village de Chandar, en 1999, le professeur Chuvyrov a découvert une dalle de pierre sur laquelle était dessinée une carte en relief de la région de la Sibérie occidentale, réalisée à l'aide de technologies inconnues de la science moderne. Il est impossible de créer une telle carte aujourd’hui.

En plus du paysage naturel, cette carte tridimensionnelle, dont la création nécessite au minimum des satellites artificiels, montre deux systèmes de canaux d'une longueur totale de 12 000 kilomètres et d'une largeur de cinq cents mètres. Et aussi 12 barrages d'une largeur de 300 à 500 mètres, d'une longueur allant jusqu'à 10 kilomètres et d'une profondeur allant jusqu'à trois kilomètres.

Des zones en forme de losange sont délimitées non loin des canaux.

À la fin du XXe siècle, les Vedas slaves-aryens sont devenus disponibles. Ces manuscrits uniques, traduits en langage moderne, disent que jusqu'à la dernière période glaciaire, conséquence de la guerre entre la Grande Race et l'Antlania (Atlantide) survenue il y a plus de 13 mille ans, les gens se déplaçaient sur de longues distances sur une planète. à l'échelle utilisant Whiteman et Whitevar, sur Whitevar, qui pouvaient transporter jusqu'à 144 Whiteman dans leur « ventre » et voyager vers des planètes proches et lointaines.

Ainsi, les mystérieux sites rhombiques sur la carte tridimensionnelle de la Sibérie occidentale ne sont rien de plus que des sites d'atterrissage pour ces mêmes Whiteman et Whitemar. Les derniers Whitemaras ont quitté notre Terre il y a environ mille cinq cents ans, lorsque la nuit de Svarog a commencé.

La Nuit de Svarog est le nom d'une période sombre et difficile de la tradition slave, lorsque notre système solaire traverse les espaces des Mondes des Ténèbres ; ou Kali Yuga dans la tradition aryenne ou indienne.

Sur la dalle de pierre, il y avait également des signes écrits en écriture hiéroglyphique-syllabique, qui, pour une raison quelconque, ont été immédiatement attribués à l'ancienne langue chinoise, ce qui n'a pas été entièrement confirmé par la suite.

Les idées sur la primitivité des proto-slaves, martelées par les Slaves, étaient si ancrées dans le cerveau des scientifiques russes que l'idée que les inscriptions étaient faites avec des runes slaves-aryennes ne leur est même pas apparue.

On suppose qu'il y avait 148 plaques de ce type, qui, ensemble, créaient une carte du monde en trois dimensions.

Livre de Vélès.

Un autre document est le livre de Veles. Les derniers documents réalisés par les mages de Novgorod à la fin du Xe siècle et couvrant plus de 20 000 ans d'histoire slave. Il parle également du Grand Refroidissement. Été 13019 du Grand Froid (Grand Refroidissement) ou 11008 avant JC. Survenu à la suite de la catastrophe provoquée par la chute de fragments de la « Petite Lune » de Fatta, pendant la guerre entre Métropole (Grande Russie) et la province d'Antlania (Atlantide), sortie de la tutelle parentale.

Antlania est une île de l'océan Atlantique où s'est installée la famille slave d'Anta. Par la suite, la Terre a commencé à s'appeler Antlan, c'est-à-dire le Pays des Fourmis. Les anciens Grecs l'appelaient Atlantide, les habitants d'Atlanta. Leurs descendants sont des Petits Russes modernes, des Ukrainiens ; L'Ukraine est la périphérie du Pays de la Race Sainte.

Fatta, Lelya, Mois trois petites planètes (Lunes de la Terre). La période de révolution autour de la Terre de Fatta (ancien grec Phaéton) est de 13 jours. Lelya, la plus proche de la Terre et la plus petite des Lunes, dure sept jours.

Le refroidissement brutal et le changement climatique en Sibérie et en Extrême-Orient ont contraint un grand nombre d'anciens Slaves à quitter la métropole et à s'installer dans les terres inoccupées d'Europe, ce qui a conduit à un affaiblissement significatif de la métropole elle-même. Nos voisins du sud, les Arima, ont tenté d’en profiter.

Les habitants d’Arimia – c’est ainsi que les anciennes races appelaient la Chine ancienne à cette époque. Arimiya - Pays du Grand Dragon.

Les Rasichi sont des représentants de tous les clans de la Grande Race.

La guerre fut difficile et inégale, mais la Grande Russie remporta néanmoins une victoire sur la Chine ancienne (Arimia).

Cet événement s'est produit il y a 7519 ans (en 5508 avant JC). La victoire a été si significative et difficile que nos ancêtres ont choisi le Jour de la Création du Monde dans le Temple des Étoiles (la conclusion d'un traité de paix) le 22 septembre selon le calendrier chrétien comme nouveau tournant pour le compte à rebours de leur histoire. . Selon ce calendrier slave, nous sommes maintenant en été, l'année 7520 depuis la Création du Monde dans le Temple des Étoiles.

L'histoire de la Russie compte plus de sept mille cinq cents ans d'ère nouvelle qui a suivi la difficile victoire sur la Chine ancienne. Et le symbole de cette victoire était le guerrier russe perçant un serpent (dragon) avec une lance, actuellement connu sous le nom de Saint-Georges le Victorieux.

Dans le passé, la Chine ancienne n’était pas seulement appelée Arimia, mais aussi le pays du Grand Dragon. Le nom figuré du pays du Grand Dragon a été conservé par la Chine à ce jour.

Bibliothèques des Slaves.

Au milieu du XIe siècle, selon le calendrier chrétien, la fille de Yaroslav le Sage, la princesse Anna (1024-1075), devient reine de France. La princesse, originaire de la sauvage Russie kiévienne, ne considérait pas qu'elle était arrivée dans une Europe éclairée. Et elle percevait Paris comme un grand village, dont les preuves documentaires sont dans ses lettres.

Elle a apporté une bibliothèque avec elle dans la province éloignée qui était alors considérée comme la France. Certains de ces livres ne sont rentrés en Russie qu’au XIXe siècle et ont fini dans la bibliothèque de Sulakadzev.

Alexandre Ivanovitch Sulakadzev (1771-1830) – lieutenant à la retraite, collectionneur de manuscrits et de documents historiques, historien et archéographe amateur.

C'est cet homme qui a réalisé la première traduction du Livre de Veles en russe moderne, composé de tablettes de bois sur lesquelles était appliquée une écriture runique. Après la mort de Sulakadzev, sa veuve vendit la majeure partie de sa bibliothèque aux Romanov. Après quoi, personne n’a plus entendu parler des livres.

Seule une petite partie de sa bibliothèque tomba entre les mains d'autres collectionneurs, dont le livre de Veles. Avec lequel Mirolyubov a pris des photos en 1942.

Ce livre, écrit par les mages, reflète l'histoire d'une partie des tribus slaves russes qui ont quitté leur patrie à Semirechye. C'était le nom de sept fleuves sibériens. Iriy (Irtysh), Ob, Yenisei, Angara, Lena, Ishim et Tobol, également connus sous le nom de Belovodye.

Belovodye - ou Terre de la Race Sainte, Iriy (le fleuve Irtych moderne) - eau blanche et propre.

Le mot histoire est né de la fusion de deux mots de la Torah, qui désignent des histoires du passé du peuple juif.

En effet, le livre de Veles n’a rien à voir avec l’histoire du peuple juif, car il reflète les événements passés des Slaves. Cela s'avère être une image intéressante. Les Juifs ont le droit d'avoir leur propre passé, leur propre histoire, et d'autres aussi, mais nous, les Slaves, ne pouvons pas avoir de passé ? D'autant plus génial ! Et même les photographies de 1942 sont déclarées fausses, tandis que la plupart des documents historiques connus sur lesquels repose l’histoire moderne sont des copies imprimées ou manuscrites du Moyen Âge. Après que ces copies furent faites, tous les originaux, sans exception, disparurent ou furent brûlés sous la crainte de l'Inquisition comme livres hérétiques, ou périrent dans des incendies accidentels ou moins accidentels.

Presque simultanément, les bibliothèques d'Alexandrie, étrusque de Rome, d'Athènes et de Tsargrad (Constantinople) brûlèrent. Les bibliothèques de Yaroslav le Sage et d'Ivan le Terrible ont disparu. Les originaux brûlent ou disparaissent, tandis que les copies prises si rapidement sont chéries, ne sont pas déclarées hérétiques et l'histoire de la civilisation est écrite sur leur base. Tout cela ne se produit qu'au Moyen Âge, plus précisément aux XVe et XVIIe siècles en Europe, et il y a des raisons objectives à cela.

Asgard d'Iria.

Capitale de l'empire slave-aryen, leur ville d'Asgard d'Iria, la ville-temple a été détruite par des hordes de Dzoungars au cours de l'été 7038 lors de la Création du Monde dans le Temple des Étoiles (1530 après JC). Cette ville aux pyramides de pierre géantes, la ville des magiciens, des sorcières, était un riche trésor de connaissances qui était stocké dans des grottes souterraines artificielles, sous les pyramides.

(Sorciers - ceux qui possèdent des traditions sacrées - les Vedas slaves-aryens).

Elle n'avait pas de murs de forteresse, mais pendant très longtemps aucun ennemi ne put s'approcher de la ville. La ville était entourée d'une protection énergétique invisible, à travers laquelle non seulement les armées ennemies, mais même les individus ne pouvaient pas passer s'ils avaient des pensées sales ou de mauvaises intentions. Avec le début de la nuit de Svarog, ce champ de protection s'est progressivement affaibli pour des raisons objectives, et finalement les magiciens noirs ont réussi à neutraliser cette protection énergétique, littéralement avant l'assaut des hordes de Dzungar. Ce qui n'a pas permis aux Hauts Mages de rétablir à temps ce champ de protection.

Svarog

Les hordes qui ont fait irruption dans les magnifiques temples et les pyramides grandioses ont détruit la plupart des magiciens, brûlé ou détruit des dépôts inestimables de manuscrits et de livres anciens apportés à Asgard d'Iria depuis Daaria. Heureusement, tout n’a pas été détruit dans ces entrepôts, car les objets les plus précieux se trouvaient toujours dans des entrepôts souterrains spéciaux, profondément cachés sous terre.

Daariya est un pays situé sur un continent englouti dans l’océan Arctique (mer glacée de Daariya) ; dans les temps anciens, on l'appelait Arctida, Hyperborea, Severia, Arctogea.

Après la destruction de la ville d'Asgard d'Iria par des hordes de Dzungars avec l'aide de magiciens noirs, le champ psi unifié de l'empire, soutenu par les mages à l'aide des pyramides, s'est considérablement affaibli. Cet affaiblissement était particulièrement prononcé à la périphérie des provinces de l'empire. Principalement européen.

En conséquence, les dirigeants de ces provinces, bien qu’ils portaient les titres de rois et de ducs et étaient nommés gouverneurs, se sont rebellés et se sont déclarés empires souverains et indépendants. L'Empire a perdu son ancienne puissance, qu'il avait il y a quatre siècles, lorsque les provinces périphériques ont tenté pour la première fois de se séparer de la Métropole. Ce n'est qu'avec la destruction d'Asgord d'Iria qu'ils réussirent lors de leur deuxième tentative. Et dans les anciennes provinces, la destruction de toute trace indiquant un lien avec l'ancienne Métropole a commencé. Grâce à cela, la falsification de l’histoire russe est devenue possible.

Avec l'invitation des Slaves primitifs des Varègues à régner, l'émergence du joug Mongol-Tatar pendant 300 ans, qui n'existait tout simplement pas dans la nature. Puisque ce sont les Slaves russes qui étaient les Mongols, les Tartares, comme les habitants des pays européens appelaient nos ancêtres.

Les vieux livres ont été détruits, de nouveaux ont été écrits, corrigés afin que les nouvelles histoires ne mentionnent jamais l'empire slave-aryen.

De la série « Kryeon de Russie »

KRYON

via Sergueï Kanachevsky

TARTARIA - l'histoire d'un État disparu

Z Bonjour mes chéris ! Je suis Kryeon du Service Magnétique.Le moment est venu dans notre série de messages de revenir sur le thème de l’histoire de la civilisation humaine. Il existe de nombreux « points blancs » sur la « carte » de votre réalité historique – des faits importants qui sont inconnus de la science officielle moderne. Les gens modernes sont déjà bien conscients de certains « angles morts ». Cependant, l’establishment scientifique moderne n’est pas pressé de les reconnaître comme des faits fiables, ne voulant pas changer l’image du monde qui s’est développée au cours des siècles passés.

Parmi des faits historiques similaires non reconnus par la science officielle figure l'existence d'un ancien État - la Tartarie. On a commencé à en parler activement à la fin du siècle dernier. Et maintenant, des livres sont écrits et des films sont réalisés sur la Tartarie. Mais la Tartarie n'a toujours pas reçu de reconnaissance officielle sur la « carte historique ».

« Kryeon ! Alors la Tartarie existait toujours ? Mais quand et où ? Je vais répondre à ces questions.

PARTIE 1. LE DÉBUT D'UNE NOUVELLE CIVILISATION

La Tartarie est originaire de Sibérie. Il y a un peu moins de cinq mille ans, les gens sont venus ici et ont commencé à explorer activement la région sibérienne. Le climat de la Sibérie à cette époque était très différent de celui d’aujourd’hui. Il faisait beaucoup plus chaud ici qu'aujourd'hui : la température de l'air en été atteignait 40 degrés, en hiver elle descendait rarement en dessous de zéro. La neige était rare. Des rivières à plein débit regorgeant de poissons. Des forêts pleines de gibier. Terre fertile sur laquelle de nombreuses espèces de plantes pourraient pousser. C’est ainsi qu’à cette époque la Sibérie était très propice à la vie.

Il y a 4823 ans, un événement important a eu lieu. Un important détachement de personnes est arrivé sur le territoire où se trouve aujourd'hui la ville de Tioumen et a commencé à construire une colonie sur les rives du fleuve. Cela pourrait vous surprendre que ces gens ne soient pas des sortes de sauvages ? Cependant, c'est vrai. Ceux qui sont venus en Sibérie possédaient de bonnes connaissances dans le domaine de la construction de bâtiments, de routes et de diverses structures économiques. En quelques années seulement, une colonie assez importante a été construite. Les constructeurs n'ont pas utilisé la forêt ou les arbres comme matériau de construction (comme on pourrait le supposer), mais un matériau créé artificiellement, comparable à la brique moderne. En d’autres termes, les architectes anciens ont créé certains éléments de base à partir desquels ont été construits des maisons d’habitation et des bâtiments pour les assemblées générales. Des murs de forteresse ont également été érigés, car la colonie était une grande forteresse bien fortifiée. Lorsque la construction de la ville fortifiée était presque terminée, la ville comptait près de dix mille habitants.

Vous vous demandez qui sont ces gens venus sur le territoire de la Sibérie ? Ils appartenaient à des races différentes. Parmi les bâtisseurs de la ville fortifiée se trouvaient des personnes aux couleurs de peau différentes : foncée, rouge et claire. Malgré les différences d'apparence, tous ces gens vivaient non seulement entre eux en paix et en harmonie, mais agissaient également de manière très harmonieuse et de concert. AUSSI BIEN QUE NOUS AVONS CONVENU À L'AVANCE DE CE QUE ET COMMENT FAIRE (LE SOURIRE DE KRYON).

Je vous rappelle, mes chers, qu'il y a 4823 ans, les gens ne pouvaient pas utiliser les réalisations des scientifiques de l'Égypte ancienne, de la Grèce ou de Rome. Ces cultures humaines n’existaient pas encore à cette époque. Il n'y avait pas alors de grands pays en Asie - par exemple l'Empire chinois. Cependant, les personnes venues en Sibérie possédaient certaines compétences et capacités. De plus, ils possédaient des connaissances scientifiques. Parce que les Sibériens n'ont pas seulement construit des bâtiments résidentiels, des bâtiments publics et des murs de forteresse. Ils ont même créé un observatoire ! Effectuer des calculs astronomiques complexes. De plus, ils ont créé un système d'approvisionnement en eau et de drainage assez complexe. L'eau coulait de la rivière à travers des tuyaux en pierre et en bois jusqu'à chaque immeuble résidentiel. Ici, dans des réservoirs spéciaux creusés dans la pierre, il était chauffé. En d’autres termes, les anciens Sibériens utilisaient de l’eau chaude et froide, tout comme les habitants des maisons et des appartements modernes.

Les habitants ont nommé la ville fortifiée nouvellement construite SUTRAMTA-KATARUS. Ou simplement en abrégé : KATARUS. Traduit en langage moderne, cela signifiait : « Un lieu d’action commune dans le monde extérieur ». Autrement dit, au départ, les gens qui ont construit KATARUS ont reconnu qu'ils construisaient une ville qui servirait une sorte d'unification. De plus, pour les gens qui ont construit Katharus, ce monde était « extérieur ». Cela signifie, comme vous le comprenez, qu’il existait un mystérieux monde « intérieur » d’où ils venaient.

Par la suite, Katharus devint le centre d'un grand État, réunissant plusieurs peuples qui ne vivaient pas seulement en Sibérie. Cet état s'appelait Tartarie. Mais, pour être plus précis, le nom de l'État ressemblait à ceci : TARTOARIA. Ce qui signifiait : « Le centre à partir duquel le Soleil intérieur transmet délibérément son énergie au monde extérieur. » En d’autres termes, TARTOARIA est devenue le pays d’où le monde intérieur et spirituel s’est précipité vers le monde extérieur.

Employés de la Lumière ! Il est très important que vous connaissiez Tartoaria car elle est devenue le centre le plus important pour le développement de la civilisation humaine moderne - avec Sumer, l'Égypte et d'autres îles de la société humaine civilisée. La connaissance de Tartoaria aidera à répondre à la question de savoir COMMENT LA CIVILISATION HUMAINE MODERNE, vieille d'un peu plus de cinq mille ans, est apparue.

La science officielle associe généralement l’émergence d’une société civilisée moderne à la naissance de l’État sumérien. Vos chercheurs, parlant de la civilisation sumérienne, reconnaissent le fait que les gens sont venus de nulle part sur le territoire de la Mésopotamie et que la civilisation sumérienne a commencé à se développer très rapidement. AUSSI QUELQU'UN A DÉJÀ PRÉPARÉ SON DÉVELOPPEMENT ! Cependant, ils ne savent pas non plus d'où viennent les gens qui sont venus sur le territoire égyptien, commençant très rapidement à construire une société civilisée et utilisant en même temps une certaine base de connaissances et de compétences. Il n'est pas difficile de comprendre que l'arrivée des peuples tant en Mésopotamie que sur le territoire de l'Égypte africaine ancienne s'est produite dans un laps de temps assez court. Tout s'est passé d'une manière ou d'une autre, SOUDAINE. Les scientifiques ont très peur de ce mot « tout d’un coup ». Parce qu’ils nient l’existence de Puissances supérieures qui pourraient préparer la naissance de la civilisation humaine moderne. Du point de vue de la science moderne, tout s'est passé progressivement, lentement. Mais en réalité, tout était différent.

Les gens sont venus à Sumer, en Égypte et en Sibérie précisément au moment où cela était prévu par le Plan de la Grande Expérience, et cette Venue a été réalisée sous la direction de la Famille de Lumière, les auteurs de la Grande Expérience. C'était lorsque la Terre, ce monde, était prêt à les accepter. Et maintenant, une information très importante : les gens qui sont venus dans votre monde à ce moment précis ne sont pas venus comme des enfants de ce monde. Et en général, ce n'est pas comme les enfants. ILS SONT VENUS IMMÉDIATEMENT COMME ADULTES ! Les premiers peuples venus à Sumer, en Egypte, en Sibérie sont nés dans un autre monde ! LEURS CORPS ONT ÉTÉ SPÉCIALEMENT PRÉPARÉS POUR VENIR DANS CE MONDE.

Je vous demande de traiter cette information avec compréhension maintenant. La plupart de ceux qui lisent ces lignes sont des Travailleurs de Lumière formés ! Mais même ceux qui sont les moins préparés connaissent déjà l’existence de référentiels du POOL DE GÈNES HUMAINS. Vous avez été informé à plusieurs reprises que les corps des personnes en état de somadhi (samadhi) sont stockés dans ce qu'on appelle des « grottes spéciales ». Les corps des premiers peuples, avec lesquels a commencé la civilisation humaine moderne, étaient également stockés dans des conditions spéciales, dans des « entrepôts » souterrains spéciaux, dans un état de somadhi. Au bon moment, lorsque votre continuum espace-temps a été transféré à la fréquence vibratoire requise, lorsque la surface de la planète est devenue prête à accepter de nouvelles personnes pour l'achèvement de la phase finale de la Grande Expérience, des Âmes spécialement préparées et incarnées dans les corps. de personnes. Ils avaient la connaissance et l’expérience nécessaires de la vie dans votre monde de quatrième dimension. L'essentiel : beaucoup de ces premiers hommes qui sont venus au monde savaient qu'ils participaient à l'Expérience, étaient conscients de leur mission et possédaient les connaissances et les compétences nécessaires pour donner naissance à une nouvelle civilisation - l'humanité moderne.

Ce sont précisément ces personnes qui représentaient les dix mille personnes qui ont construit la ville de KATARUS, qui est devenue plus tard la capitale de l'état inhabituel de TARTOARIA. Les bâtisseurs de Catharus eux-mêmes étaient également des personnes très inhabituelles. Leur particularité était que les âmes s'installaient dans le corps des adultes. En même temps, ces personnes avaient un souvenir vif de leurs vies passées, possédaient des compétences et des capacités qui faisaient partie de l'arsenal des civilisations anciennes - assez développées et puissantes, de votre point de vue. Les habitants de la ville antique ont commencé à être appelés KATARUS, ce qui signifie en langue proto-russe : « Peuples du monde extérieur, unis par l’énergie du Feu sacré ».

Oui, le Feu sacré brûlait réellement dans le cœur des Catharus. Ils sont venus au monde avec un grand désir de remplir leur mission – à tout prix. Et aucun obstacle ne les effrayait.

Dans un premier temps, les Cathares devaient prendre pied sur le territoire qui leur était attribué et construire une ville fortifiée. Lorsque la ville a été construite, les gens... n'y sont pas restés, mais se sont dirigés vers un autre endroit, situé à environ trois cents kilomètres au sud-ouest de Catharus. Ici, nos héros ont commencé à construire une autre ville, un peu comme Catharus. Les constructeurs ont nommé ce village Atomus. Mais les nouveaux habitants de la Sibérie ne sont pas non plus restés à Atomus. Ils poursuivirent leur voyage à travers la Sibérie, construisant ville après ville. En conséquence, neuf villes furent construites. Catharus était au centre et huit villes furent construites autour d'elle.

Toutes les villes étaient situées dans un certain ordre et à une distance strictement définie les unes des autres. Voici une carte des villes :

Des routes ont été construites entre les villes. Mais il était possible de se rendre d'une ville à l'autre par voie d'eau. Chaque colonie a été construite sur la rivière. Près de la colonie, d'anciens bâtisseurs ont construit des ports fluviaux. Dans ces ports se trouvaient des bateaux très élégants, décorés de dessins merveilleux – avec des voiles et des rames.

Ainsi, les Cathares, dont le nombre atteignait dix mille personnes, construisirent neuf villes. Mais la question est : pourquoi ? Après tout, chaque ville pourrait abriter jusqu’à plusieurs dizaines de milliers de personnes ! Autrement dit, même une seule ville suffirait aux Cathares pour vivre ! Il n'est pas difficile de deviner que nos mystérieux bâtisseurs ont construit des villes non seulement pour y vivre eux-mêmes. Ils ont créé ces colonies pour d’autres ! Ils savaient que d’autres personnes vivraient ici ! La construction de villes autour de Catharus s'est poursuivie pendant plus de quatre-vingts ans. Pendant ce temps, le nombre de Catharus augmenta et de nombreux enfants leur naquirent. Le nombre de colons sibériens atteignit près de cent mille personnes. Autrement dit, il a décuplé ! Mais aucun des premiers peuples qui ont mis le pied sur le territoire de la Sibérie n'est mort ou n'a péri ! Chacun des fondateurs de l’ancienne Cathare est resté en vie !!!

Ils se souvenaient toujours de leur grande mission et attendaient le jour où viendrait le moment de commencer la deuxième étape du Plan selon lequel ils agissaient ! Ce jour est arrivé où la dernière des neuf, la ville de GRUNDEVILLE, au nord-est, a pris la place qui lui revient parmi les autres.

C'est alors que les anciens des Cathares rassemblèrent le Conseil et annoncèrent la Grande Marche vers le Sud.

Quel genre de voyage prévoyiez-vous ? Quels étaient ses objectifs ? Peut-être que les Catharus se préparaient à une guerre de conquête ? Peut-être leur objectif était-il de s'emparer de quelques trésors qui se trouvent là-bas, dans le Sud ? Non, non et non, mes chéris ! Les Cathares, comme vous l’avez déjà compris, n’étaient pas des gens agressifs. Ils n’acceptaient ni la guerre ni la violence, sous quelque forme que ce soit. Ils étaient des bâtisseurs du nouveau, des Créateurs par essence. Les Esprits du Monde Supérieur se sont incarnés dans les corps physiques des humains pour commencer la phase finale de la Grande Expérience, qui a duré sur la planète Terre pendant CINQ MILLIONS D'ANNÉES !

Tous ces dix mille personnes qui ne sont pas nées dans ce monde sont parties en campagne vers le Sud. Dix mille personnes sont les fondateurs de KATARUS. Ils partirent à pied, n'emportant avec eux que de maigres provisions. Parce que les plantes servaient de nourriture aux cathares et que l'eau propre coulant dans les ruisseaux et les rivières servait de boisson. Le voyage vers le sud dura 299 jours ; les Cathares voyagèrent près d'un an. En chemin, ils installaient souvent un camp et y vivaient pendant un certain temps, accomplissant de mystérieux services sacrés, menant des rituels magiques, communiquant avec le Ciel et les Mondes Supérieurs.

Employés de la Lumière ! Il est approprié que vous compreniez que nos héros ont effectué un Travail de Lumière planétaire au cours de leur campagne. Cela comprenait l'activation de la Grille Cristalline planétaire et la création de portails pour conduire des énergies spéciales vers la planète, pour leur « ancrage ». Ce travail, en fait, vous est désormais bien connu, mes Sunny Ones.

Et enfin, l'expédition Catharus pénétra sur le territoire de l'Inde ancienne. Beaucoup de nos voyageurs ont eu les larmes aux yeux. Après tout, ils sont retournés sur la terre sacrée, où ils avaient vécu plus d’une incarnation auparavant ! Mais désormais, le territoire de l’Inde n’était plus habité. IL N'Y AVAIT PAS UNE SEULE ÂME HUMAINE VIVANTE À CE MOMENT, comme le croyaient les Catharus. Cependant, à cette époque, il n’y avait aucune personne intelligente vivante dans la plupart des territoires. Êtes-vous surpris? De nombreux artisans de Lumière savent pourquoi il y avait très peu de gens sur la planète à cette époque. La réponse est dans votre mémoire profonde, elle est stockée dans vos Sacrés Cœurs...

La vérité est la suivante. Il y a un peu plus de cinq mille ans, LA VIE DE LA CIVILISATION HUMAINE A ÉTÉ INTERROMPUE. Le changement des pôles magnétiques, la rotation de l'angle d'inclinaison de l'axe de la Terre, le changement de la fréquence vibratoire de base de votre continuum espace-temps et d'autres événements importants survenus sur la planète ont conduit au fait que la vie de la civilisation humaine A ÉTÉ INTERROMPUE. ! Que signifie « interrompu » ? Cela signifie que la plupart des personnes qui ont vécu avant sont mortes, c'est-à-dire que les âmes ont quitté les corps physiques des personnes, et ces corps ont été détruits en raison du changement radical des conditions de vie sur la planète. Mais voici ce qu’il est important que vous sachiez ! Tous les corps n’ont pas été détruits ! De nombreux corps, comme je vous l'ai déjà dit à plusieurs reprises, étaient stockés dans des installations de stockage souterraines spéciales - dans un état de somadhi. Les gens sont venus à l'avance dans ces entrepôts et ont réalisé... UNE ASCENSION SPÉCIALE. L’Ascension dans ce cas est un processus par lequel l’âme d’une personne prend la décision volontaire de partir pour le Monde Supérieur. Pourquoi parle-t-on d’une ASCENSION SPÉCIALE ? Oui, parce que, lors de l'Ascension, les âmes ont quitté leur corps dans des caveaux souterrains spéciaux dans l'état de SOMADHI (un exemple de l'état de somadhi est le corps de Khambolama Dashi-Dorzho Itigelov, qui est monté, laissant son corps incorruptible : son vivant Le corps est toujours conservé dans l'un des temples de Bouriatie. Et les scientifiques modernes étudient ce phénomène et ne peuvent en aucun cas l'expliquer, en particulier parce que la science officielle n'a pas encore reconnu le fait de l'Ascension, qui est. dont on parle dans de nombreuses religions du monde - note de S.K.

Employés de la Lumière ! Bien sûr, vous saviez déjà que les Catharus étaient venus dans le Sud pour accomplir une cérémonie inhabituelle. Ils ont dû faire sortir BEAUCOUP DE MILLIERS DE PERSONNES de l’état de somadhi ! Et puis emmenez-les sur le territoire de la Sibérie et réinstallez-les dans des villes nouvellement construites.

Ainsi, les Cathares arrivèrent sur le territoire indien. Il était prévu d'effectuer ici un travail de lumière spécial, puis de se diriger vers l'Himalaya et de trouver des installations de stockage souterraines spéciales.

Mais ici, en Inde, une rencontre inattendue a eu lieu qui a changé les plans de l'expédition Catharus.

Un jour, alors qu'ils passaient la nuit au bord d'un des fleuves indiens, nos héros aperçurent un navire volant dans le ciel. Il faisait clignoter des lumières vertes, rouges et bleues. Aucune des personnes venues effectuer une mission spéciale en Sibérie n'a été avertie qu'elles rencontreraient des manifestations d'une civilisation très développée. Au contraire, on leur a répété à plusieurs reprises qu'il était nécessaire de reconstruire la civilisation, qu'il n'y avait plus de civilisations hautement développées ni d'objets matériels de civilisations technologiques sur la planète.

Et maintenant, une sensation ! Dans un monde où les Cathares eux-mêmes devaient fondre les outils nécessaires en fer, des représentants d'une civilisation qui avait conquis le ciel sont soudainement apparus. Ils ont vu de leurs propres yeux comment le navire, après avoir parcouru plusieurs kilomètres, a atterri dans la zone par laquelle devait passer le détachement de Sibériens.

Le chef des Catharus nommé Yano Veles, après avoir tenu un conseil avec ses plus proches assistants, décida de se réfugier dans la jungle et d'effectuer une reconnaissance la nuit suivante. Il fallait découvrir ce qui nous attendait. Peut-être une base d’extraterrestres mystérieux et inconnus ?

La lune, cachée derrière les nuages ​​​​nuit, a aidé les cathares à rester invisibles. Dans l'obscurité presque totale, ils atteignirent l'endroit où l'avion inconnu avait approximativement atterri. Aucun espace libre n'a été trouvé où le navire pourrait atterrir. Nous avons donc décidé de passer à autre chose. Mais c'est à ce moment que les lumières d'un navire inconnu réapparurent au-dessus de la tête des voyageurs nocturnes. Après un certain temps, nos héros entendirent un clapotis d'eau sur la rivière le long de laquelle se trouvait leur chemin. C'était comme si l'avion avait atterri sur l'eau. Moins de cinq minutes s'étaient écoulées avant que les cathares n'atteignent la rive du fleuve. Oui, exactement ! Le bateau des étrangers était sur le fleuve ! Les lumières vertes, rouges et bleues clignotaient ! Imaginez la surprise des Catharus quand, dans le clignotement des lumières, ils... ont capté un motif bien connu. Le feu vert est resté allumé longtemps, puis le feu rouge a clignoté trois fois. Et après ça encore - un long bleu. Dire que les Catharus ont été surpris, c'est ne rien dire ! C'est le signe qu'ils utilisaient la nuit. Les cathares disposaient de lanternes spéciales équipées pour fournir précisément ces signaux lumineux : vert, rouge et bleu. « Long vert », trois « courts rouges » et « long bleu » signifiaient ce qui suit en langage des signes : « Tout est calme. Nous sommes là." Qu'est-ce que c'est, un accident ? Ou y a-t-il des personnes à bord du mystérieux navire qui connaissent les signes secrets du Catharus ? C'était comme si les étrangers disaient : « Nous sommes amis. Nous vous connaissons."

Yano Veles a décidé de vérifier : ce qui se passe est-il un accident, ou l'équipage du navire connaît-il vraiment les signaux secrets des cathares ? Il demande à son camarade de faire signe avec une lampe de poche : « deux courtes rouges, une longue verte, une courte bleue ». Cela signifiait la question : « Y a-t-il un danger ? Le navire a donné trois longs signaux verts, qui signifiaient : « Il n'y a pas de danger ! Il n'y a plus aucun doute ! Les mystérieux pilotes connaissaient le langage secret des Catharus !

Le commandant a néanmoins décidé de faire preuve de prudence. Il positionne son escouade sur le rivage, décidant d'attendre que la situation soit complètement clarifiée. Dans l'obscurité, les cathares ne pouvaient pas voir clairement l'avion, qui servait désormais à son équipage comme engin nageur. La silhouette d’un triangle se détachait au-dessus de la surface de l’eau. Ses côtés mesuraient environ sept mètres. Des lumières bleues, vertes et rouges étaient allumées à chacun des sommets du triangle.

Après un certain temps, l'engin s'est séparé du navire. Sa forme ressemblait à celle d'un radeau ordinaire. Ce radeau de forme ovale brillait en orange. Sur celui-ci, les Catharus purent voir trois personnages. Après un certain temps, les étrangers se rapprochaient déjà à la nage. Et les voilà sur le rivage, agitant les mains en guise de salutation. La rencontre entre l'équipage du navire et le catharus a eu lieu ! À PROPOS DE! Ce fut une rencontre très chaleureuse et conviviale ! Parce que des représentants d'un même Star Trek se sont rencontrés, des représentants d'une même équipe, qui se sont séparés pendant un moment.

Chers amis! Pourquoi pensez-vous avoir concentré votre attention sur cette réunion ? Je raconte cet épisode afin d'attirer votre attention : TOUT AU STADE DE LA NAISSANCE DE LA CIVILISATION HUMAINE MODERNE NE S'EST PAS DÉROULÉ COMME LES AUTEURS DE LA GRANDE EXPÉRIENCE SUR LA PLANÈTE TERRE L'ONT PRÉVU. NON, NON, CELA NE SIGNIFIE PAS DU TOUT QUE CERTAINES ERREURS ONT ÉTÉ COMMISES QUI DOIVENT ÊTRE CORRIGÉES IMMÉDIATEMENT. NON! VICE VERSA! DES AMENDEMENTS ONT ÉTÉ APPORTÉS PAR DES PUISSANCES SUPÉRIEURES, UNE AIDE EST VENUE QUI N'ÉTAIT PAS ATTENDU. CELA EST ARRIVÉ PLUS D'UNE FOIS... CELUI QUE VOUS APPELLEZ LE DIEU CRÉATEUR DE CET UNIVERS A PLUS D'UNE FOIS, AVEC UN SOURIRE TENDRE ET UN AMOUR, PRÉSENTÉ DES CADEAUX INTÉRESSANTS ET INATTENDUS AUX AUTEURS DE L'EXPÉRIENCE. CECI EST ARRIVÉ CETTE FOIS...

L'équipage du navire apporta une nouvelle importante à ses compagnons : le gouvernement spirituel de la planète rapporta que les plans avaient changé. Initialement, les villes construites en Sibérie étaient censées être habitées par les corps des personnes qui se trouvaient dans les demeures souterraines de l'Himalaya. Cependant, le plan a maintenant changé. Voici ce que le commandant d'équipage vedette Laertis Aine a déclaré à ses camarades :

Ce que nous appelions la Ville endormie est apparu sur la carte de la réalité. Le plus haut conservateur de l'expérience a procédé à ses propres ajustements, en utilisant le droit convenu...

Employés de la Lumière ! Ne pensez pas que Kryeon ou le co-auteur de ces lignes écrivent une autre histoire fantastique. Je vous ai dit plus d'une fois que la vie elle-même est bien plus fantastique que n'importe laquelle de vos fictions ! La Ville endormie, dont on parlait aux Cathares, est entrée dans la réalité de ce monde par la volonté du Créateur. Quel est le secret de cette ville ? Dans quel but est-il apparu à ce stade de l’espace-temps ? Qui étaient ses habitants ? Quel rôle a-t-il joué dans la formation de la civilisation humaine moderne ? Pourquoi était-il si important pour la Grande Expérience que des changements majeurs ont été apportés au plan approuvé par le Conseil Galactique de la Fédération des Mondes Libres ?

Je serai heureux de répondre à ces questions, car le moment est venu de se tourner vers les origines de votre civilisation moderne et d’accorder une attention digne au concept que nous avons désigné comme le Génome Humain Multidimensionnel.

PARTIE 2. RÉVEILLER UNE VILLE DORMIE

Après avoir fait de chaleureux adieux aux envoyés des Mondes Supérieurs, les Catharus se mirent en route vers le sud. Il fallait parcourir un peu plus de trois cents kilomètres pour atteindre le pied de l'Himalaya. Ici, dans la chaîne de montagnes, qui s'appelle maintenant Shivalik (cela signifie « visage de Shiva » - note de Kryeon) se trouvait la mystérieuse ville endormie. Ces lieux étaient connus de Yano Veles et de ses amis des incarnations passées.

Quelques jours plus tard, les Catharus atteignirent des lieux antiques où sept rivières sacrées irriguent la terre bénie du nord de l'Inde. C'est ici, sur le territoire appelé Semirechye, qu'a trouvé refuge un artefact inhabituel et mystérieux, présenté à l'humanité moderne par Dieu le Créateur de l'Univers. Un matin, la Ville Endormie fut découverte par une reconnaissance spéciale des Catharus et en fit part aux prêtres les plus âgés. En approchant du lieu mystérieux, nos héros pourraient connaître une certaine déception. Parce qu'ils n'ont trouvé aucune ville MAJESTIQUE. Il n’existait pas de structures magnifiques et grandioses capables de captiver l’imagination ou de surprendre. Mais quand même, les extraterrestres du nord ont été surpris ! Un immense dôme de « matériau » transparent recouvrait toute la « colonie ». Derrière ce dôme, les Catharus virent un grand nombre de personnes assises en position du lotus. La Ville endormie n'était appelée ainsi que sous certaines conditions. En fait, c’était un lieu de stockage spécial pour les corps des personnes en état de somadhi !

Dès que l'un des catarus touchait le dôme transparent, il retirait immédiatement sa main. Le matériel était très froid ! Pendant longtemps, les Sibériens ont examiné les corps des personnes qui se trouvaient dans la Ville endormie. Leur couleur de peau était la même. C'étaient des gens à la peau blanche. Mais la couleur des cheveux était différente : noir, blanc, châtain, rouge... La forme des yeux différait par la forme. Les personnes sous le dôme étaient relativement petites, mesurant environ 1,70 à 1,80 mètres. Les corps des gens sont assez musclés.

Les Cathares voulaient faire le tour du dôme. Mais ça n'a pas marché. D'un côté, il était très étroitement adjacent au rocher de la montagne. C'était comme si le matériau transparent avait fusionné avec la pierre, prenant la forme d'une montagne. Le dôme était un hémisphère d'un rayon d'environ 12 kilomètres. La hauteur du dôme atteignait 17 mètres. Dans la soirée, les Cathares retournèrent là où ils commencèrent à contourner la Ville endormie. Ayant trouvé un endroit où le dôme jouxte le rocher avec sa partie nord, nous avons décidé d'installer notre campement ici.

Il convient de noter que les Catharus emportaient avec eux des habitations portables fabriquées à partir de fagots de plantes préparés d'une manière spéciale (trempés dans une solution spéciale) et tissés ensemble. Les habitations peuvent être assimilées à des tentes modernes. Les voyageurs ont aménagé leurs maisons selon la forme que vous connaissez sous le nom de croix de Malte - c'est ainsi qu'ils l'ont toujours fait. Nous préparions un dîner végétarien à base de plantes, car nous ne mangions ni viande animale ni poisson. Lorsque la majeure partie de l'équipe se couchait, les anciens des prêtres se réunissaient pour un conseil autour d'un grand feu. Même plus tôt, Yano Veles et ses amis ont été informés que le dôme de la Ville endormie ne disparaîtrait pas de lui-même au jour et à l'heure fixés. Il fallait le désactiver. Mais les représentants du Gouvernement Spirituel de la planète n’ont pas dit comment procéder, car ils n’étaient pas autorisés à le faire. On leur a seulement dit de transmettre que les prêtres devaient accomplir la cérémonie. Exactement la même chose qu’ils faisaient lorsqu’ils vivaient dans l’ancienne Lémurie. Chaque aîné avait une mémoire profonde activée, ils avaient la connaissance de certaines vies antérieures. Mais ils ne se souvenaient pas de chaque vie en détail. Lorsque le Concile se tenait autour du feu, aucun des 32 prêtres ne se souvenait de la cérémonie nécessaire.

Employés de la Lumière ! Il est approprié que vous sachiez que de nombreuses civilisations anciennes vivant à la surface de la planète avant votre civilisation actuelle contrôlaient mentalement la technologie, les structures et les appareils complexes. En Hyperborée, par exemple, un empire qui existait sur le territoire de la Russie il y a 8 à 7 000 ans, de nombreuses portes s'ouvraient précisément lorsque les gens leur envoyaient des impulsions mentales sous la forme de certains symboles. Vos scientifiques modernes commencent déjà à maîtriser cette technologie. Et beaucoup d’entre vous, chers Travailleurs de Lumière, vivront jusqu’au moment où de telles technologies deviendront une réalité de votre vie quotidienne.

Les prêtres ont donc dû trouver exactement comment retirer le dôme de la Ville endormie. Mais cette tâche n’était bien entendu pas la seule. Les Cathares se rendirent dans l'Himalaya, dans ces anciens dépôts spéciaux où les gens étaient également en état de somadhi. Et les anciens avaient des instructions sur la manière de sortir EXACTEMENT CES GENS de l'état de sommeil. Mais peut-être d’autres instructions étaient-elles nécessaires pour ressusciter les habitants de la Ville endormie ? Les prêtres cathares ne le savaient pas. Après le Concile, il fut décidé que trois prêtres, Yano Veles et deux autres anciens, grimperaient dans les montagnes et se retireraient pour une méditation approfondie, établissant ainsi une connexion avec leur Soi Divin Supérieur.

Le matin, trois prêtres se rendirent dans les montagnes. Les autres attendaient en bas, passant la plupart de leur temps à regarder les gens sous le dôme et à voyager le long de celui-ci, d'avant en arrière. Trois jours passèrent, mais les prêtres ne revinrent pas. C’est exactement le temps alloué aux prêtres pour une méditation approfondie. Le quatrième jour, un détachement de Catharus partit à la recherche de ses aînés. Personne n'a été retrouvé ce jour-là. Puis tous les autres Catharus rejoignirent le détachement de reconnaissance. Et le lendemain soir, quelque chose d’inattendu s’est produit. Dans les montagnes, dans l'une des gorges, un village de sauvages a été découvert. De simples habitations construites à partir de branches de plantes servaient de refuge à ces populations. Les sauvages étaient guerriers, armés d’arcs et de lances. Les Cathares n’étaient pas non plus prévenus de leur existence ! Comment cela a-t-il pu arriver ? Les Catharus n'ont pas encore eu de réponse...

Les secours sont arrivés juste à temps pour Yano Velez et ses deux amis. Les Catharus durent recourir à la télépathie pour négocier avec les chefs des peuples sauvages la remise des captifs, que les étranges aborigènes étaient prêts à... manger. Damis Quano, l'un des anciens Catharus qui ont négocié avec les chefs tribaux, n'était pas pressé de quitter ses nouvelles connaissances une fois l'opération de sauvetage de ses camarades terminée. Il resta assis près du feu avec cinq chefs sauvages. Demis voulait vraiment savoir : depuis combien de temps la tribu vit-elle sur cette terre montagneuse ? Les gens se souviennent-ils de leurs ancêtres ? Et s’ils s’en souviennent, que faire exactement ?

Le discours des sauvages n’était pas très cohérent. Ils avaient du mal à former des phrases. Souvent, seuls les verbes ou les noms étaient utilisés séparément. Cependant, la capacité du prêtre à percevoir des images mentales d’êtres vivants facilitait la communication et Demis apprit bientôt l’histoire de la tribu.

Les gens appelaient leur aimable COLONNE. Les Colons ne se souvenaient pas de leurs ancêtres. Ils ne savaient même pas comment ils avaient atterri ici, dans ces montagnes. Ils ont seulement rapporté que la saison des pluies s'était déjà répétée huit fois depuis qu'ils se sont réveillés dans cette zone et ont vu le ciel au-dessus de leurs têtes. Les colonies savaient fabriquer des haches, des lances et même des arcs en pierre. Ils savaient chasser, faire du feu et cuire les aliments sur un feu. Mais ils ne savaient pas comment ils l’avaient appris. Certaines connaissances vivaient simplement en eux. Il y a huit saisons des pluies, ils se sont réveillés et ont commencé à vivre. De plus, certains ont immédiatement commencé à construire des habitations simples, certains sont allés chasser, certains ont commencé à cuisiner. Les gens se souvenaient de ce qu’ils pouvaient faire. Mais ils ne se souvenaient pas de la façon dont ils étaient nés, comment ils étaient venus au monde. Demis, qui connaît bien la télépathie, a pu se pencher même sur la mémoire profonde de l'un des dirigeants, surnommé Big-Horned. Le prêtre a découvert que Bighorn, avant de se réveiller ici, dans le nord de l'Inde, vivait... dans un endroit complètement différent. Là où il vivait auparavant, il y avait une nature différente, une végétation différente et d'autres animaux... C'est là qu'il est devenu célèbre pour la chasse aux animaux à grandes cornes - ceux qu'on ne trouvait pas en Inde. De tels animaux n’existaient pas du tout sur ce continent !

Demis, à l'aide de mots individuels des deux points, qu'il a rapidement appris, ainsi qu'à l'aide de la communication télépathique, a commencé à découvrir de quoi d'autre le chef Bighorn et ses amis se souviennent, que peuvent-ils faire d'autre ?

Alors le chef du peuple sauvage dit :

- À PROPOS DE! Nous connaissons MISTA ! Grosse MISTA ! LES BÊTES NE CONNAISSENT PAS MYSTE ! LES COLONNES PEUVENT BRUMER !

Et puis Damis réalisa en un instant que cette mystérieuse MISTA était en réalité très importante. « LE MISTA DEVRAIT ÊTRE EFFECTUÉ PRÈS DE LA VILLE DORMANTE ! » – cette pensée se manifestait très clairement dans son esprit.

Il a fallu une journée entière pour préparer la cérémonie MISTA. Les colonnes descendaient des montagnes et apportaient avec elles... des instruments de musique. Les instruments ne comprenaient pas seulement des tambours fabriqués à partir de peaux d'animaux séchées. Il s'est avéré que les colonnes pouvaient produire des sons à partir des cordes d'arcs spéciaux. Et surtout, Demis et ses amis ont même haussé les sourcils de surprise : les gens sauvages savaient jouer d'instruments comme de la flûte et de la flûte !

Damis a demandé aux colonnes de s'aligner en demi-cercle près de la Ville Endormie, ce qui n'a provoqué aucune surprise parmi les sauvages. Ils sont déjà habitués au fait qu'il y a des MORTS assis là, derrière le dôme transparent. Les colons croyaient même qu'il s'agissait d'une sorte de monde de morts, où eux-mêmes viendraient après la mort.

A la veille de la cérémonie, les colonnes se sont alignées en demi-cercle près de la Ville endormie. Demis a demandé à tous les prêtres cathares de s'aligner derrière eux, formant un deuxième demi-cercle.

C'est ainsi que les colonnes commencèrent un rituel qu'elles appelèrent Mista. D’abord, les flûtes et les cornemuses commencèrent à jouer. Puis les cordes des arcs tirés commencèrent à sonner. Les tambours frappèrent... Une mélodie se forma dans l'air. Et puis les Cathares éprouvèrent un profond étonnement ! Ils entendirent une mélodie qu'ils chantaient eux-mêmes souvent. C'était le chant sacré de leur ancienne patrie. Cette patrie, ce pays où ont eu lieu plus d’une incarnation. Cette patrie était située dans les champs et les forêts qui s'étendaient là-bas, au-delà des Dents du Dragon (comme on appelait les montagnes de l'Oural dans les temps anciens - note de Kryeon). Cette mélodie sacrée était bien connue aussi bien des Hyperboréens que des Aryens qui vivaient auparavant dans ce monde... Elle était également conservée dans la mémoire profonde des Cathares...

Des larmes sont apparues dans les yeux de nos héros. Et aussitôt, comme par magie, un SYMBOLE commença à APPARAÎTRE dans la mémoire de chacun des prêtres aînés. C'étaient des symboles différents. 32 prêtres ont mémorisé 32 symboles ! Pendant ce temps, les colonnes, interprétant MISTA, sont passées du chant à la danse. Les 64 personnes de la colonne ont d’abord formé un cercle, puis le cercle s’est transformé en forme de cœur. Les contours du cœur ont commencé à changer et la silhouette a commencé à s'étirer. Peu à peu, les colonnes s'étiraient en une ligne, les extrémités des lignes se tordaient en spirales. Ensuite, le côté gauche des participants à la cérémonie de danse s'est aligné de manière à ce que la spirale tourne dans l'autre sens. Après quoi les danseurs ont formé une figure ressemblant à la lettre « S ». De plus, les fins de cette lettre étaient toujours tordues en spirale. Pendant un moment, la musique s'est calmée... Seuls les battements sourds du tambour pouvaient être entendus. Trente-deux coups retentirent... Après quoi ce fut un silence absolu. Et immédiatement ceux qui participaient à la cérémonie formaient 8 à partir du symbole S - « huit ». Un mouvement intense y commença. Les colonnes marchaient d'abord à un rythme très rapide, puis couraient en se déplaçant le long du couloir « huit ». Les prêtres cathares envoyaient mentalement leur énergie dans ce « huit de l’infini ». Lorsque la cérémonie a atteint son point culminant, beaucoup ont vu comment une structure complexe se formait au-dessus du dôme de la Ville endormie, dont la figure principale était... une fleur. C’est comme si une merveilleuse rose avait fleuri, ouvrant ses magnifiques pétales ! La tige de la fleur était de taille similaire au tronc d’un énorme arbre ! Des anneaux et des spirales commencèrent à s'enrouler autour du tronc. Des anneaux bleus, orange et violets entouraient la rose, émettant des charges énergétiques. Le ciel scintillait de centaines de lumières colorées, clignotant puis s'éteignant. La rose grandit et grandit... Alors que ses pétales semblaient atteindre le soleil lui-même, un éclair lumineux aveugla à la fois les cataruses et les côlons... En ouvrant les yeux, chacun vit que le dôme n'était plus là...

Mais les somadhi qui se trouvaient sous ce dôme n’ont vu aucun éclair ni éclair. Ils continuèrent à dormir dans un sommeil inhabituel.

Après avoir chaleureusement remercié les colons, les Cathares leur permettent de se retirer dans les montagnes. Le lendemain, les prêtres ont célébré une cérémonie qu'ils connaissaient, censée faire sortir les gens de l'état de somadhi. Mais les habitants de la Ville Endormie ne se sont pas réveillés. Les esprits du Monde Supérieur ne voulaient pas retourner dans leur corps !

Le doute et même l'incrédulité se sont glissés dans l'âme de certains Cathares. Peut-être que cela ne valait pas du tout la peine d'aller ici et d'essayer de réveiller les habitants de la Ville endormie ? Peut-être était-il nécessaire d'aller dans l'Himalaya et de réveiller les corps des personnes qui y étaient retenues de l'état de somadhi ?

Les cataruses passèrent neuf jours à proximité des habitants de la ville endormie. Diverses cérémonies et méditations ont été réalisées. Mais rien n’y fit. Les corps des gens restaient immobiles.

Le dixième jour, un événement s’est produit qui a changé la situation d’une manière à laquelle personne ne s’attendait. Le matin, les Cathares se réveillaient au son de quelqu'un chantant très fort leur chant sacré. Ils ont rapidement quitté leur camp pour comprendre ce qui se passait. Peut-être que ces colonnes sauvages sont descendues des montagnes et répètent encore leur Mysta ? Non! Ce n'étaient pas des colonnes. Des représentants d'une race complètement différente se sont alignés et ont interprété un ancien hymne sacré. À la peau foncée, plus petits que les Catharus, aux yeux étroits, les extraterrestres souriaient joyeusement et avec bonhomie lorsque les derniers mots de la chanson retentirent. Puis l'un des arrivants s'est avancé – apparemment le leader. Et il parlait dans une langue inconnue. Les phrases étaient courtes, abruptes – pas du tout comme le long discours chantant des Catharus. Bien que les invités aient chanté la chanson dans la langue ancienne bien connue de nos héros.

Le prêtre Damis Quano a de nouveau dû utiliser ses compétences en télépathie pour entrer en dialogue avec les extraterrestres aux cheveux noirs. Il s'est avéré qu'ils venaient de l'Est, des rives du Grand Océan. La chaleur a remplacé le froid trente-sept fois depuis l'époque où les peuples côtiers, appelés MAYDARS, se sont retrouvés dans ce monde. Les Maidars se souvenaient qu'ils avaient déjà vécu sur l'océan. Mais cet océan était complètement différent… Et les habitants de cet océan étaient différents… Les gens ne se souvenaient pas de la façon dont ils quittaient une terre pour arriver dans une autre. C'était comme s'ils s'étaient réveillés d'un rêve et continuaient à vivre dans ce monde, préservant cependant le souvenir d'un autre monde - dans lequel il faisait beaucoup plus chaud, le soleil était plus chaud et les eaux de l'océan ne brûlaient jamais les humains. les corps avec leur fraîcheur.

Le jeune Maidar a prononcé son nom : Atunis Adonei - c'était le nom de ses proches, qui le vénéraient en tant que leader. Atunis Adonay ressemblait à un jeune homme, un très jeune homme, mais il y a 37 saisons (il y a 37 ans), il avait exactement le même aspect. Alors que les corps de ses autres proches étaient sujets au vieillissement, celui d’Atunis n’a pas vieilli. Le chef des Maidars lui-même ne savait pas pourquoi cela se produisait. Il se souvenait seulement qu'avant, dans le monde dans lequel vivaient les Maidars auparavant, lui aussi était un leader et ne vieillissait pas non plus.

Lorsqu'on lui a demandé pourquoi les Maidars sont venus ici, leur chef a répondu :

« J'ai toujours su que lorsque le temps se réchaufferait pour la 38e fois, nous devions nous diriger vers l'ouest. Tout le chemin qu’il fallait parcourir était gravé dans ma mémoire. Je n'avais jamais marché par là auparavant... Je n'avais pas vu ces montagnes, ces bosquets, ces rivières... Mais je savais exactement où et comment aller. Apparemment, le Créateur des Mondes a créé ma mémoire de cette façon.

"Vous avez chanté une chanson dans une langue que vous ne connaissez pas." Qui vous a appris les paroles et la mélodie ?

- Personne. Dès notre arrivée au monde, nous connaissions déjà cette chanson.

- Alors tu savais que tu nous rencontrerais tôt ou tard ?

- Oui. Je savais. Mes proches savaient que lorsque nous venions ici, nous rencontrerions ceux avec qui nous vivrions ensuite ensemble. Nous savions qu’en quittant les rives de l’océan, nous vivrions sur une nouvelle terre.

— Le Créateur des Mondes a-t-il mis dans votre mémoire quelque chose que vous devez nous transmettre ?

"Non", répondit Atunis Adonei. – Nous n’avons rien à vous donner…

- NOUS DEVONS LE LEUR DIRE...

Et il se tourna vers les habitants de la Ville Endormie, qui restaient immobiles.

Atunis Adonei s'est approché de l'un des « personnes endormies » et s'est agenouillé à côté de lui. Les yeux d’une personne en état de somadhi étaient fermés. Maidar les regarda attentivement, puis dit :

- Regarder! Les paupières tremblent ! Ces gens vont bientôt se réveiller. Parce que nous avons amené le Big Man avec nous !

Damis Quano a continué à communiquer avec Atunis Adonay. Parfois - par télépathie, parfois - en mots, car les racines de certains mots parmi les Maidars et les Katarus étaient communes.

- Un grand homme ? Qui est-ce, Atunis ? Montre-le-moi !

- Tu ne vois pas ? – le chef des Maidars a été surpris. - Regarde, Big Man est au-dessus de cette montagne. Je le vois comme un gros nuage vivant.

Damis Quano a regardé dans la direction indiquée par Atunis, mais n'a rien vu. En même temps, Katarus sentait que le Maidar disait la vérité. Et puis Damis Quano s'est rendu compte qu'Atunis Adonay avait une capacité que les catharus n'avaient pas dans cette vie. Demis se souvenait que plus d'une fois dans ses vies antérieures, il pouvait voir le monde subtil et spirituel et savait comment voir ses habitants. Maintenant, il ENTENDU seulement ce monde. Mais Atunis Adonei A VU CE MONDE.

Damis Quano s'est tourné vers son moi supérieur avec une demande d'aide - au moins pour un instant pour ouvrir sa vision spirituelle... Et c'est ce qui s'est passé... Le rideau entre les mondes s'est ouvert pendant une seconde, et le prêtre a vu au-dessus de la montagne ... une grande accumulation de FIGURES DE PERSONNES. C'étaient les essences du Monde Supérieur. Et c’étaient CEUX QUI auraient dû s’impliquer dans les corps physiques des habitants de la ville endormie.

- Nos proches ! Êtes-vous venus habiter ces corps !? – avec une grande excitation, Demis se tourna mentalement vers ceux qu'il voyait au Ciel.

Et puis la réponse a immédiatement suivi :

- Oui, c'est nous ! COMMENCEZ LA CÉRÉMONIE DES ANNEAUS SOLEIL !

— La Cérémonie des Anneaux Solaires ? – s’exclama mentalement Damis de surprise. – Mais on ne la connaît pas ! Nous ne nous en souvenons pas !

- COMMENCEZ ! – Damis crut entendre une voix très familière. Quelques instants plus tard, le prêtre réalisa que le grand Maître spirituel, qui l'avait toujours guidé dans sa vie terrestre, lui parlait.

Et puis Demis a appelé Yano Veles et les autres prêtres Catharus pour leur raconter ce qui s'était passé. Il dit à ses camarades :

- ILS SONT DÉJÀ ICI ! Les esprits du Monde Supérieur sont prêts à s'incarner dans des corps somadhi ! Seulement... Seulement... nous devons accomplir la cérémonie des Anneaux Solaires. Est-ce que quelqu'un se souvient comment l'exécuter ?

Pas un seul prêtre ne se rappelait comment célébrer la cérémonie des Anneaux du Soleil.

- VOUS SAVEZ TOUT ! COMMENCER!

Et puis Damis Quano a dit qu'il était temps de commencer, disant que les prêtres devraient se souvenir de la cérémonie pendant qu'ils accomplissaient le rituel sacré.

Afin de mener la cérémonie des Anneaux Solaires, les Catharus devaient former 32 cercles. 16 personnes se tenaient dans chaque cercle, parmi elles il y avait toujours un prêtre. Au total, 256 Catharus ont pris part à la cérémonie. Ils ont été rejoints par 48 autres Maidars.

Les cathares formaient des cercles à côté des « gens endormis ». Maidars a rejoint l'un des anneaux Katharus. Ils se sont alignés en une chaîne complexe sur deux rangées. Lorsque les Katharus se souvenaient des mots et des symboles nécessaires à la cérémonie, l'ÉNERGIE DU FEU allait d'abord au centre des cercles, puis dans les corps des Katharus. Oui, oui, oui ! C'était l'ÉNERGIE DU FEU ! L'énergie du FEU cosmique DONATEUR DE VIE, capable de REVITALISER LES CORPS ! Les Katharuses ont transféré l'énergie du Feu vivifiant aux Maidars. Ensuite, cette énergie s'est précipitée à travers les corps des Maidars jusqu'à l'homme somadhi, qui était assis dans la position du lotus. Et puis le premier homme est devenu vivant ! Il ouvrit les yeux, se leva et posa immédiatement ses mains sur la tête de celui qui était assis à côté de lui. Ensuite, le Feu vivifiant est passé dans le corps de la deuxième personne et l'a ranimé ! À PROPOS DE!!! C'était une photo majestueuse ! Si vous pouviez l'observer d'en haut, depuis le Monde Subtil, alors un sentiment d'admiration toucherait certainement vos cœurs, mes amis !

Des vagues de feu vivifiant sous la forme d'un arc-en-ciel de sept couleurs descendaient en une immense et majestueuse colonne à l'intérieur, jusqu'au centre des cercles. De là, la splendeur du Feu vivifiant se répandit sur les corps des Cathares, transmise aux Maidars... Et alors on pouvait voir comment le cœur de chaque corps, qui se réveillait d'un long sommeil, s'illuminait.. . Et immédiatement dans le cœur de ceux qui se sont réveillés, de magnifiques fleurs ont fleuri, très semblables à des roses violettes. Les uns après les autres, les habitants de la Ville Endormie se levèrent...

Il a fallu trois jours pour réanimer les 33 000 personnes endormies.

Le quatrième jour, la dernière personne s'est réveillée de l'état de somadhi. Cet homme était le plus grand. Lorsqu’il se leva, il mesurait presque deux têtes de plus que tout le monde.

Et puis tout le monde a entendu sa belle et majestueuse voix.

Le grand homme déclara :

- Mes amis! Je suis contente que nous soyons à nouveau ensemble ! Ce sont de superbes vacances pour nous tous. Mais nous ne pouvons pas célébrer notre rencontre ici et maintenant ! Nous devons quitter cet endroit. Parce que ceux qui n’ont pas la paix dans leur âme viennent ici. Se préparer! Rapide!

Pages : 1

Récemment, de plus en plus d'informations sont apparues sur l'histoire de la Tartarie. Il s'agit d'un État fictif qui, selon les partisans de l'histoire alternative, était la patrie ancestrale de la race slave. On suppose qu’il existait aux XVIe et XIXe siècles, mais qu’il a ensuite été effacé de l’histoire à la suite de complots menés par des opposants à l’identité russe. Apparemment, à l’heure actuelle, tous les scientifiques éminents cachent cette vérité à tout le monde.

Les principales preuves de l'existence de cet État sont des cartes et des livres anciens qui mentionnent effectivement la Grande Tartarie. Par là, les cartographes et les historiens de l'époque entendaient les territoires de la Sibérie, de la région de la Volga, du Tibet, de l'Asie centrale et de l'Extrême-Orient jusqu'aux frontières avec la Chine. Ainsi, selon les époques, différents États constituaient en réalité la Grande Tartarie, notamment la Horde d'Or, l'Empire mongol et bien d'autres.

Comment est née cette version ?

Une discussion active sur l'histoire de la Tartarie a commencé à la suggestion du publiciste et écrivain national Nikolai Levashov, auteur d'enseignements occultes nationalistes néo-païens. À plusieurs reprises, il s'est présenté comme guérisseur et membre de quatre académies publiques. Il a été caractérisé à plusieurs reprises dans les médias comme le fondateur d'un culte totalitaire connu sous le nom de « Renaissance. Âge d'or ». Il a notamment écrit le livre « La Russie dans les miroirs déformants », reconnu comme extrémiste en Fédération de Russie pour avoir imposé une attitude négative envers les Juifs et incité indirectement à la haine religieuse.

Levashov lui-même est décédé en 2012 à l'âge de 51 ans. Pour la première fois, il a parlé de l'histoire de l'État de Tartarie dans son article « L'histoire silencieuse de la Russie ». Il y cite, à titre expérimental, une carte de l'Encyclopedia Britannica de 1771, sur laquelle, parmi d'autres pays bien connus de tous, se trouvent plusieurs Tartares, dont Moscou, la Chine, le Kouban et la Mongolie. Levashov croyait qu'il s'agissait là des restes de la Grande Tartarie qui existait autrefois.

Selon sa version, la capitale de cet empire a été détruite par les hordes Dzungar, facilitées par Dmitry Donskoy, qui, selon Levashov, a déclenché une guerre civile contre Mamai. Des théories du complot similaires ont déjà été exprimées auparavant. Par exemple, le chef de la nouvelle association religieuse d'orientation néo-païenne « Vieille Église russe des vieux croyants orthodoxes-inglings », Alexandre Khinevich, au début des années 90. En 2004, le tribunal régional d'Omsk a interdit les activités de sa communauté religieuse, la considérant comme extrémiste. En 2014, il a été accusé d’incitation à la haine religieuse et ethnique.

Bientôt, l'idée de l'histoire de l'État de Tartarie gagna une certaine popularité dans certains cercles. Comme principaux arguments en faveur de cette théorie, ses partisans citent toujours des cartes anciennes sur lesquelles cet État est mentionné. Puis ils comparent les descriptions des Tartares avec celles des Russes, concluant qu'il s'agit du même peuple. Dans certains cas, les mots modernes sont traduits dans l'ancienne proto-langue, révélant ainsi des significations supplémentaires.

Comment les Européens ont-ils connu la Tartarie ?

Les Européens ont rencontré les Mongols vers le XIIIe siècle. Bientôt, les Asiatiques ont commencé à être associés à tout ce qui pouvait être mauvais dans ce monde, d’où leur association avec les démons du Tartare. Les historiens européens de l’époque commencèrent bientôt à comparer les Mongols aux messagers de l’enfer. L’empereur du Saint-Empire dresse ces analogies dans sa lettre au roi anglais Henri III, qui régna de 1216 à 1272.

Il est à noter que la connotation négative ne s’est pas immédiatement attachée aux Mongols. Lorsque les Européens ont appris pour la première fois leurs conquêtes en Asie, ils ont décidé qu'il s'agissait de l'armée du légendaire prêtre chrétien Jean, ils attendaient donc même de son aide dans la guerre contre les Sarrasins. En 1221, l'évêque d'Acre, Jacques de Vitry, distribue même des documents affirmant qu'il s'agit de rapports du roi David, qu'il aurait reçus d'éclaireurs du Turkestan oriental.

Ainsi, il tenta de donner vie aux rumeurs selon lesquelles les Mongols étaient aussi chrétiens. La confirmation que les Mongols à cette époque étaient perçus comme des coreligionnaires se trouve également chez Albéric de Trou-Fontaine, lorsqu'il décrit la bataille de Kalka. Cependant, même à cette époque, le chroniqueur exprimait des doutes quant au fait que les Mongols avaient réellement au moins un lien avec le christianisme.

À cette époque, apparemment, en Europe, il y avait une transformation des Tatars, comme on appelait alors les Mongols, en « Tartares », ainsi que leur identification avec le royaume inconnu et lointain du même nom, situé en Asie. région, pas encore étudiée par les Européens.

Il est intéressant de noter qu'aux XVIIe et XVIIIe siècles, les voyageurs et les missionnaires ont commencé à écrire avec surprise qu'en fait seuls les Tatars existent, comme ils s'appellent eux-mêmes. En Pologne, en Russie, en Turquie et dans le reste de l’Asie, il n’existe que les concepts de « Tatars » et de « Tataria ». Par exemple, de tels messages peuvent être trouvés dans les « Informations sur la Sibérie et la route vers la Chine », recueillies par le missionnaire F. Avril en 1686, ainsi que dans la « Nouvelle description géographique de la Grande Tartarie », réalisée par le capitaine suédois Philip. Johann von Stralenberg en 1730.

À propos, certains Européens connaissaient la prononciation correcte dès le XIIIe siècle. C'est par exemple ce qu'indique le chronographe Salimbene Parma. Le terme « Tatars » est également utilisé par Henri de Lettonie dans la « Chronique de Livonie », décrivant la bataille de Kalka.

Comment ont-ils caché un continent entier ?

Cette question rhétorique est régulièrement posée par de nombreux adeptes de Levashov et de ses idées lorsqu'ils discutent de l'histoire de la Tartarie. S'appuyant sur la même Encyclopedia Britannica de 1771, ils notent qu'à la fin du XVIIIe siècle, toute la Sibérie s'est constituée en un État indépendant avec sa capitale à Tobolsk.

Dans le même temps, on note également l'existence de la Tartarie de Moscou, qui, selon la même encyclopédie, était à cette époque le plus grand pays du monde. Quel est alors le secret de l’histoire de la Tartarie, où est passé un État aussi immense ?

Les partisans des théories du complot notent que pour répondre à cette question, il est nécessaire de repenser de nombreux faits qui prouvent que jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, un État géant existait sur le territoire de l'Eurasie moderne, qui n'a été exclu de l'histoire du monde qu'en le 19ème siècle. C’est alors, prétendument à la suite d’une conspiration à grande échelle, que tout le monde a prétendu qu’un tel pays n’avait jamais existé.

Pour preuve, ils citent des citations de la même encyclopédie Britannica de 1771, qui parle du pays de Tartarie et de son histoire. En particulier, il est écrit qu'il s'agit d'un immense État situé dans la partie nord de l'Asie, limitrophe de la Sibérie à l'ouest et au nord. D’ailleurs, il existe différents tartares :

• Ceux qui vivent au sud de la Sibérie et de la Moscovie sont appelés Circassiens, Astrakhan et Daghestan.
• Ceux qui vivent au nord-ouest de la mer Caspienne sont des Kalmouks.
• Vivant au nord de l'Inde et de la Perse - Mongols et Tartares ouzbeks.
• Les Tartares tibétains se sont installés dans le nord-ouest de la Chine.

De plus, dans cette publication, il n’y a aucune mention de l’Empire russe. Mais il est écrit que le plus grand pays du monde est la Grande Tartarie, qui occupe la superficie de presque toute l'Eurasie. La Principauté de Moscou, qui à cette époque était déjà gouvernée par les Romanov, n'est censée être qu'une des provinces de cet empire, appelée Tartarie de Moscou. Pour preuve, des cartes de l'Asie et de l'Europe sont fournies, qui confirment cette information.

Il est surprenant que dans la prochaine édition de l'Encyclopedia Britannica, il n'y ait aucune information sur cet État, ce qui est l'un des principaux arguments des partisans des théories du complot à l'appui de leurs idées.

Sources modernes

Aujourd’hui, de nombreuses versions sont avancées sur ce qui est arrivé à ce puissant État. La plupart d'entre eux sont exposés dans l'ouvrage «Tartaria - l'histoire d'un État disparu» de la série «Kryeon de Russie». Il raconte le début d'une nouvelle civilisation, le réveil d'une ville endormie et le génome multidimensionnel de l'humanité. L'article «Tartaria - l'histoire d'un État disparu» a été soigneusement étudié et analysé, et il convient de reconnaître que la plupart des faits qui y sont présentés ne correspondent pas à la réalité et aux idées de la science moderne sur le monde qui nous entoure.

Le chercheur sibérien Sergueï Ignatenko a réalisé toute une série de documentaires racontant l'histoire interdite de la Tartarie. En particulier, l'auteur affirme qu'il les fonde exclusivement sur des documents et des documents officiels, proposant ses propres versions de l'histoire de notre pays. Il mentionne également l'ouvrage «Tartaria - l'histoire d'un État disparu». La série se compose de quatre tableaux :

• Le premier film de la série « Forbidden History » sur la Tartarie. Il raconte ce qui a été écrit sur cet État dans les livres d'historiens européens faisant autorité, comment les gens qui y vivaient s'habillaient et se regardaient, quels rapports ont été publiés par les voyageurs sur la base des résultats de leurs visites. Dans la série « L'histoire interdite de la Russie », la première partie sur la Tartarie suscite le plus grand intérêt parmi les téléspectateurs.
• Dans le deuxième film, Ignatenko parle du mystérieux peuple Chud, essayant d'établir quelle est la différence entre les Tatars et les Tartares, ainsi que quelle relation les Chuds entretiennent avec les Dinlins.
• Le troisième film raconte la campagne d'Ermak en Sibérie. Les principales questions posées par le chercheur sont : avec qui a-t-il combattu, quand est-il arrivé en Sibérie, qui était réellement Ermak lui-même, et analyse même s'il a participé à la guerre nucléaire.
• Enfin, le quatrième épisode, intitulé « Le développement de la Sibérie au XIXe siècle », raconte le moment où la Sibérie a été réellement développée par l'Empire russe.

C'est dans le film documentaire « L'histoire interdite de la Sibérie-1 La Grande Tartarie » que sont présentées la plupart des hypothèses qui existent sur cet état mythique.

Voyages de Marco Polo

Même les œuvres de Marco Polo sont citées comme preuve de cette théorie, dans lesquelles il décrit ses nombreux voyages. En particulier, les livres sur l'histoire de la Tartarie contiennent une publication en anglais de 1908 sur ses voyages.

Par exemple, on prétend qu'il est presque entièrement consacré à cette même Tartarie, à ses dirigeants et à ses provinces, à ses lois et à son ordre, au mode de vie et à l'organisation du gouvernement, ainsi qu'à une description des habitudes de ses habitants. La même information se retrouve dans la traduction russe, à la différence qu'au lieu de « Tartares », il est question de « Tatars » et que le mot « Mogul » est complètement exclu du texte.

En conséquence, l'élite et l'élite de l'État le plus puissant, le plus grand, le plus progressiste et le plus riche de l'époque du voyageur italien se sont transformées en nomades ignorants, sauvages et assoiffés de sang des Tatars-Mongols. De plus, cette transformation s'est produite assez récemment, seulement au début du 20e siècle, lorsqu'ils ont commencé à réécrire activement la véritable histoire de la Tartarie.

Il est intéressant que les chercheurs étudient en détail les éditions des notes du voyageur, trouvant mention de la Tartarie dans les listes antérieures. Le pays de la Tartarie et son histoire présentent aujourd’hui un grand intérêt car ils changent complètement les idées modernes sur la structure du monde à cette époque. Par exemple, à Polo, on peut constater que les Tartares ne détruisent pas les villes qu'ils capturent, ne tuent pas leurs habitants, mais leur nomment des dirigeants sages qui favorisent la prospérité et le développement à grande échelle de ces régions.

Si l'on en croit ces sources, il s'avère que les Tartares, que nous appelons dans l'interprétation moderne les Tatars-Mongols, ne sont pas venus sur de nouvelles terres dans le but de tuer et de voler les résidents locaux. Au contraire, ils cherchaient à rétablir l'ordre, y obligeaient les habitants et essayaient d'assurer autant que possible la sécurité des voyageurs.

Il est important que le concept de « Moghols » ait été complètement retiré de l'histoire alternative de la Tartarie, qui a été remplacée par « Mongols ». Contrairement à ces derniers, les Moghols sont des Scythes, des Tartares et des Slaves. Le même Marco Polo a écrit que les Moghols étaient une dynastie royale tartare. Il s'avère que les dirigeants de toutes les régions de cet État étaient membres de la même famille et s'appelaient eux-mêmes Moghols.

Décrivant leur apparence, le voyageur indique clairement qu'ils étaient des représentants de la race blanche, quel que soit l'endroit où ils vivaient : en Chine, au Turkestan, en Inde ou dans d'autres régions de la Grande Tartarie.

Fondation de l'État

« L'histoire cachée de la Tartarie » est un autre film documentaire du projet « Territoires secrets », diffusé sur la chaîne de télévision REN. Il a été publié sous le sous-titre « Rus chinoise ancienne. Réalité ». En particulier, « l'Histoire cachée de la Tartarie » affirme que ce sont les représentants de ce peuple qui ont joué un rôle décisif dans la construction de la Grande Muraille de Chine. Cela serait confirmé par de récentes découvertes archéologiques.

Sur cette base, nous pouvons conclure que l'histoire de la Tartarie est ancienne. Dans le même temps, il n'est pas possible d'établir au moins approximativement quand les premières mentions sont apparues. Le film «Tartaria - l'histoire d'un État disparu» note qu'au XIe siècle déjà, on se souvenait de lui après plusieurs siècles d'oubli.

Tout cela confirme le fait que déjà aux Ve-VIIe siècles, cet État existait non seulement, mais avait également ses propres dirigeants chrétiens. Sur cette base, nous pouvons conclure que le prêtre Jean, dont parle Marco Polo, était un autre roi tartare qui avait sous son commandement un certain nombre de pays et d'États.

Les partisans de la véritable chronologie de l'histoire de la Tartarie croient que Gengis Khan est devenu au XIIe siècle le premier roi tartare de foi non chrétienne.

En conséquence, on prétend que les Scythes qui existaient dans les temps anciens n'ont disparu nulle part, restant à vivre à peu près sur les mêmes terres qu'avant, devenant seulement appelés Tartares. Ils disposaient de détachements paramilitaires (hordes), qui étaient très probablement répartis sur tout le territoire de la Tartarie, quelle que soit sa taille à l'époque. Leurs membres s'occupaient du maintien de l'ordre et de la perception des tributs, qui sont en fait un analogue de l'impôt sur le revenu. Marco Polo le mentionne également en parlant de dîme.

Vérité cachée

Dans la série « L'histoire interdite de la Russie », les auteurs réfléchissent beaucoup à la Tartarie, en particulier, essayant de comprendre pourquoi personne ne dit la vérité à ce sujet dans les cours d'histoire moderne. Selon la version la plus courante, la raison ne réside même pas dans la dissimulation des glorieuses racines historiques de nos ancêtres, mais dans le fait qu'à une certaine période de l'histoire, une guerre a été menée pour exterminer les peuples de Tartarie par la principauté de Moscou.

Apparemment, les Moscovites ont exterminé les premiers colons et ceux qui sont restés en vie ont été parqués dans des réserves. Il devient alors évident ce qui nous est caché dans l’histoire de la Tartarie. Si l’on croit à cette hypothèse, alors l’histoire de la Russie moderne est construite sur le sang d’un peuple étranger.

L'histoire de la Rus' et de la Tartarie est étroitement liée. Cela en dit long sur les atrocités et les souffrances que les Tatars-Mongols ont apportées à notre pays. Ils ont maintenu les Russes sous l’oppression pendant trois siècles, mais ont quand même survécu. Les partisans de l’histoire alternative estiment que la situation s’est développée exactement à l’opposé. Sur la base des travaux du plus célèbre historien alternatif russe, Anatoly Fomenko, certains arrivent à la conclusion que ce sont les Moscovites qui ont détruit la Tartarie.

Par exemple, cette version est exposée dans la « Nouvelle Chronologie » de Fomenko. Il s’agit d’une théorie pseudo-scientifique d’une révision radicale de l’histoire mondiale entière, qui a été catégoriquement rejetée par la communauté scientifique. L'auteur y soutient que toute la chronologie historique est fondamentalement incorrecte : l'histoire écrite de l'humanité est beaucoup plus courte qu'on ne le croit généralement, les États de l'Antiquité, du haut Moyen Âge et surtout des civilisations anciennes ne sont que des reflets fantômes de bien des choses. cultures ultérieures qui ont été inscrites en raison d’une interprétation biaisée ou erronée des sources.

L'histoire elle-même, selon les auteurs du concept, n'existait pratiquement pas avant le Xe siècle après JC. Selon eux, il existait au Moyen Âge un gigantesque empire avec un centre politique sur le territoire de la Russie, qui couvrait presque toute l'Asie et l'Europe et, selon certaines sources, même les deux Amériques. Les contradictions avec les faits connus et documentés s'expliquent par la falsification globale des documents historiques.

Ainsi, l'un des arguments en faveur de l'existence d'un gigantesque empire mondial au Moyen Âge, dirigé par des khans russes, est le fait que sur les cartes d'Europe occidentale jusqu'au début du XIXe siècle, de vastes zones d'Asie étaient désignées comme Tartarie. .

Il est intéressant de noter que cette théorie repose en grande partie sur les idées du scientifique et révolutionnaire russe Nikolaï Alexandrovitch Morozov, qui a proposé une révision globale de la chronologie de toute l'histoire du monde. Son hypothèse était très populaire à la Faculté de mécanique et de mathématiques de l'Université d'État de Moscou, où Fomenko a étudié. Il a été promu à l'époque par Mikhaïl Mikhaïlovitch Postnikov, docteur en sciences physiques et mathématiques, lauréat du prix Lénine.

La version initiale de l'histoire de la Russie et de la Tartarie a été formulée par Fomenko au début des années 80 ; depuis 1981, il a commencé à développer la théorie avec un autre mathématicien russe, Gleb Vladimirovich Nosovsky, qui est devenu co-auteur de la plupart des livres de Fomenko.

Il convient de reconnaître que dans les années 90, cela s'est transformé en un projet commercial à grande échelle. Rien qu'en 2011, plus d'une centaine de livres ont été publiés avec un tirage total d'environ 800 000 exemplaires.

Falsification de l'histoire ?

Ceux qui croient à l’histoire de la Tartarie et à son effondrement s’efforcent par tous les moyens d’expliquer pourquoi cet empire a été pratiquement effacé de la surface de la Terre.

Certains l'appellent même « l'Empire silencieux ». L’article « La Tartarie ou comment l’histoire est falsifiée » indique qu’au cours des derniers siècles, les historiens occidentaux qui étaient carrément russophobes ont principalement écrit sur le passé russe. Apparemment, ils ne pouvaient pas permettre que la vérité soit révélée sur le véritable rôle des peuples slaves dans l'histoire du monde.

Si dans tous les documents antérieurs au XVIIIe siècle, la Tartarie est qualifiée d'empire puissant avec une navigation, une industrie, une extraction de métaux précieux et un commerce des fourrures développés, alors à partir du début du XVIIIe siècle, cette information a commencé à être soigneusement effacée de tous les documents.

Selon certains historiens, dans l'Antiquité, il y a eu une grande confrontation entre deux empires puissants - le Saint-Empire romain germanique et le Grand Tartare. La première s’est construite sur le monde occidental anglo-saxon, et la seconde sur les peuples slaves. D'ailleurs, le palmier appartenait précisément aux Tartares, pour qui les Européens étaient en réalité en position de vassaux. Cette situation a persisté pendant plusieurs siècles.

Déclin de l'Empire

On ne sait toujours pas pourquoi la Grande Tartarie a disparu. Il y a plusieurs raisons et explications à cela.

Selon certains chercheurs, le coupable était une forte vague de froid. Il convient de reconnaître que les changements climatiques sévères ont souvent conduit au déclin économique des civilisations les plus développées.

D'autres pensent que cela était dû à la corruption et aux conflits internes, qui ont pratiquement détruit l'économie de l'empire. Quoi qu’il en soit, les partisans de l’existence de cet État insistent sur le fait que nos ancêtres étaient bien plus culturels qu’on ne le croit généralement aujourd’hui. Mais la véritable contribution des Slaves au progrès scientifique et culturel n’a pas encore été pleinement appréciée.

La version la plus exotique

Enfin, il existe une version complètement exotique qui explique le sort de cet État. Par exemple, certains chercheurs affirment que l’empire aurait pu mourir à la suite d’un bombardement nucléaire.

Dans les œuvres de ces amateurs d'histoire alternative, on peut trouver des références au fait que la situation de l'État a commencé à se détériorer radicalement à la fin du XVIIIe siècle (selon la chronologie moderne). C'est alors que les Tartares succombèrent à l'influence pernicieuse et destructrice du monothéisme, notamment du christianisme, du judaïsme et de l'islam. La population de la partie européenne de la Grande Tartarie a en fait plongé dans l'abîme des guerres d'agression et de religion, des rébellions, des intrigues politiques, des troubles civils et des révolutions.

Dans cette version, la Grande Tartarie est considérée comme le plus grand État ayant jamais existé sur la planète. Ses frontières naturelles s'étendent sur tout l'hémisphère nord, limitées uniquement par les rivages océaniques. En conséquence, les océans Pacifique, Arctique et Atlantique (trois des quatre disponibles) étaient en réalité ses masses d’eau internes.

Sous l'assaut des religions du monde, seule une partie de l'ancien grand empire a survécu, préservant la foi de ses ancêtres et sa pureté morale. En conséquence, la frontière entre les terres occidentales dites pestiférées et la métropole s'étendait de l'Inde à l'océan Arctique, le long des rives de la mer Caspienne et des montagnes de l'Oural.

La guerre entre la Moscovie et la Grande-Bretagne fut malheureuse pour la Tartarie. Après une série de défaites écrasantes, elle fut contrainte d’admettre la perte d’une partie importante de ses territoires. En particulier, dans la région nord de la Caspienne, dans le sud de l'Oural, dans le nord-est et le centre de l'Inde, dans le sud-ouest de la Sibérie et sur la côte est de l'Amérique du Nord.

Les partisans de cette hypothèse sont convaincus qu'à notre époque, les épisodes liés à cette guerre, qui peut être considérée comme mondiale par son ampleur et le nombre de territoires et de peuples touchés, sont connus sous le nom de développement de la Sibérie. Elle s'est accompagnée du soulèvement d'Emelyan Pougatchev au XVIIIe siècle. Cela inclut également la guerre d'indépendance des colonies britanniques et des États-Unis d'Amérique, la colonisation de l'Inde. En réalité, pensent-ils, tout cela faisait partie d’une seule confrontation militaire mondiale.

Mais même après cela, la Grande Tartarie restait au début du XIXe siècle l'État le plus fort et le plus grand du monde. Les partisans d’une histoire alternative ne croient pas qu’une défaite dans une guerre mondiale puisse détruire une puissance aussi puissante et aussi grande. Ne serait-ce que parce que les peuples qui habitaient l’empire il y a à peine deux cents ans étaient complètement homogènes et unis. Par conséquent, aucune crise politique interne ne pourrait conduire à l’effondrement de la Grande Tartarie. Les résidents locaux parlaient la même langue, étaient de la même nationalité et de la même religion. Cette situation a persisté du Tibet à la Nouvelle-Zemble et de l'Alaska à l'Oural.

La seule option qui leur semble une explication raisonnable et réaliste à la mort de cet empire est l’extermination du peuple tout entier, de chaque individu. Mais à cette époque, aucun État au monde ne pouvait le faire. On pense qu'une défaite majeure des troupes tartares aurait pu être infligée par le célèbre commandant Alexandre Souvorov, qui a participé à la défaite de Pougatchev et l'a personnellement amené dans la capitale.

Si l’on en croit cette version très exotique, les Tartares furent finalement détruits en février 1816. Plus tard, on l'a appelée «l'année sans été», et la science moderne officielle la considère comme le début du Petit Âge Glaciaire, qui a duré trois ans.

En mars, les gelées ont persisté en Amérique du Nord. Les pluies et la grêle d'avril et mai, associées au froid, ont détruit la quasi-totalité de la récolte. De violentes tempêtes ont tourmenté l'Allemagne, il y a eu de mauvaises récoltes sur toute la planète, de sorte qu'en 1817 déjà, les prix des céréales en Europe ont été multipliés par 10. La faim a commencé.

On pense que la réponse à ce rhume qui dure depuis trois ans a été découverte par le chercheur américain Humphreys, qui a lié le changement climatique à l'éruption du mont Tambora sur l'île de Sumbawa. Cette hypothèse est généralement acceptée par la science moderne. Bien que certains ne comprennent absolument pas comment un volcan de l'hémisphère sud pourrait affecter le climat du nord.

De plus, même si l’Europe et l’Amérique mouraient de faim, aucun cataclysme ne s’est produit en Russie. Les historiens alternatifs expliquent cela en disant qu'il était en réalité impossible de connaître les troubles en raison de la censure stricte. Une confirmation indirecte en est l'âge des forêts, qui ne dépasse pas deux cents ans. Cela signifie qu’ils ont tous été détruits à ce moment-là.

Une autre preuve est celle des lacs karstiques, communs en Russie. Ils sont de forme parfaitement ronde et leur diamètre coïncide avec la taille des cratères résultant d'explosions nucléaires aéroportées. Ils notent également que c’est au XIXe siècle qu’est apparu un cancer venu de nulle part.

Ils notent que même l'incendie qui a détruit Moscou pendant la guerre patriotique de 1812, ainsi que les maladies qui ont suivi, rappellent trop les événements d'Hiroshima et de Nagasaki survenus un siècle et demi plus tard.

Il est à noter que la majorité de la population de la Grande Tatarie a brûlé lors d'explosions atomiques, les survivants sont morts du cancer et du mal des radiations. Apparemment, les initiateurs ont d'abord utilisé la réserve nucléaire contre Napoléon, puis, convaincus de son efficacité, l'ont utilisée pour finalement résoudre le problème tartare.