Il y a 50 ans, le 9 octobre 1967, décédait Ernesto Che Guevara, qui rêvait d'une révolution mondiale et d'une vie juste et digne pour chaque habitant de la planète. Il a consacré toute sa courte mais brillante vie à la lutte révolutionnaire. Il semble qu’avec sa mort, l’époque de la croyance romantique selon laquelle avec l’aide d’une poignée de combattants armés pour la justice il était possible d’exporter la révolution a disparu à jamais.
Meilleur guérillero
Le 14 juin 1928, Ernesto Guevara est né dans la ville de Rosario (Argentine), devenue un symbole de la révolution cubaine. Le futur fougueux révolutionnaire est né dans une famille bourgeoise. Son père était issu d'une vieille famille argentine et travaillait comme architecte. Mais du côté de sa mère, le sang du révolutionnaire irlandais Patrick Lynch bouillonnait dans les veines d’Ernesto, mêlé au sang bleu du dernier vice-roi espagnol du Pérou. Du côté de sa mère, il a également hérité de l'asthme bronchique, qui l'a tourmenté toute sa vie.
Ernesto n'a jamais eu peur des difficultés, n'a pas évité le travail le plus sale et le plus dangereux. Ernesto a beaucoup voyagé à travers l'Amérique latine et partout où il a été confronté à une injustice flagrante : les travailleurs vivaient dans des conditions terribles et ceux qui s'enrichissaient grâce à leur travail gaspillaient leur argent et menaient une vie déchaînée. Même dans sa jeunesse, Guevara s'est familiarisé avec les travaux de Marx, Lénine, Bakounine et d'autres théoriciens révolutionnaires. Leurs idées tombèrent sur un terrain fertile : un véritable révolutionnaire s'éveilla peu à peu en Ernesto.
À la recherche de travail, Che Guevara s'est rendu au Venezuela, où on lui a promis d'occuper un poste vacant. Cependant, la persuasion de ses compagnons de voyage l'a forcé à modifier ses plans et, au lieu du Venezuela, il s'est retrouvé au Guatemala. Son arrivée a coïncidé avec le déclenchement de la guerre dans ce pays. Le président socialiste de l'État, Jacobo Arbenz, a été contraint de renoncer au pouvoir et Castillo Armas, élu lors des élections, a commencé à mener une politique pro-américaine dure. Tout cela a donné lieu à des hostilités dans lesquelles Ernesto Che Guevara a été activement impliqué.
À l'été 1955, Ernesto rencontra une vieille connaissance qui, à cette époque, avait rejoint l'insurrection cubaine. Après une conversation à cœur ouvert, un ami a invité Che Guevara à rejoindre le mouvement révolutionnaire contre le dictateur Batista et à l'accompagner à Cuba. Ernesto accepta presque immédiatement. Au départ, il allait participer au groupement tactique de Fidel et Raul Castro en tant que médecin. Ses plans ont été modifiés par des exercices militaires menés avec des membres du mouvement, à l'issue desquels il a reçu le titre de « meilleur partisan ». Au lieu d'une valise contenant des médicaments, Ernesto a dû prendre une mitrailleuse.
Le commandant Che devient cubain
Les rebelles ont réussi à se doter d'une station de radio et, avec son aide, depuis leur base dans les montagnes, ils ont commencé à diffuser de la propagande auprès du peuple cubain, l'incitant à se joindre à la lutte contre la dictature de Batista. Ernesto Guevara a presque toujours agi comme un orateur-propagandiste.
Beaucoup, bien sûr, s'intéressent à l'origine du célèbre surnom du Che, devenu indissociable du nom du célèbre révolutionnaire. Ernesto était surnommé « Comandante Che » pour sa manière caractéristique d’utiliser souvent l’interjection che, qui se traduit par « ami, camarade ». Eh bien, il a reçu le grade de « commandant » (correspondant au grade de major) pour le courage et la bravoure dont il a fait preuve.
Ernesto a non seulement participé activement aux hostilités, mais a également été constamment engagé dans la propagande - en plus de parler à la radio, il était rédacteur en chef du journal Free Cuba. Après la victoire de la révolution en 1959, Ernesto devint officiellement citoyen cubain grâce à un décret spécial du gouvernement de Fidel Castro.
La mystérieuse disparition de Che Gueara
En 1965, Che Guevara a soudainement disparu, à la grande surprise de tous les Cubains. Bien sûr, diverses rumeurs et hypothèses circulaient. L’imagination des médias américains s’est particulièrement déchaînée.
Le 20 avril 1965, répondant aux questions de journalistes étrangers sur Che Guevara et sa disparition, Fidel Castro déclarait ceci : « La seule chose que je puisse vous dire sur le major Guevara, c'est qu'il sera toujours là où il sera le plus utile à l'armée. révolution, et que la relation entre moi et lui est excellente. Ce sont les mêmes que lors de notre première rencontre, on pourrait dire qu’ils sont encore meilleurs.
Cette réponse, bien sûr, n'a pas satisfait tout le monde ; la presse étrangère a continué à publier diverses conjectures, et des « voix ennemies » diffusées à Cuba en ont également parlé. Finalement, le 3 octobre 1965, Fidel Castro lit la lettre que Che Guevara lui a laissée. En voici un fragment : « Je sens que j'ai partiellement rempli le devoir qui me liait à la révolution cubaine sur son territoire, et je vous dis au revoir, à mes camarades, à votre peuple, qui est déjà le mien. Je renonce officiellement à ma position à la direction du parti, à mon poste de ministre, à mon grade de major, à ma citoyenneté cubaine. Officiellement, plus rien ne me relie à Cuba, à l'exception de liens d'un autre type, qui ne peuvent être abandonnés de la même manière que je refuse mes fonctions.» De plus, il ressort clairement de la lettre que le Che a décidé de poursuivre la lutte révolutionnaire dans d'autres pays.
On l'attendait déjà en Bolivie
En mars 1966, le Che se rend en Tchécoslovaquie, où il est soigné dans un sanatorium. Il avait besoin de force pour sa mission prévue en Bolivie, où il prévoyait de déclencher une « vague » de guérilla qui, selon lui, balayerait le continent, le laissant libre. "Je ne suis pas né pour diriger des ministères ou mourir vieil homme", a déclaré Ernesto à son ami Alberto Granados. Lorsqu’il a quitté Cuba, il a apparemment senti qu’il n’était pas destiné à y revenir.
Fidel Castro s'est catégoriquement opposé au voyage de Che Guevara en Bolivie et l'a persuadé de retourner à Cuba. Sous prétexte de préparatifs plus approfondis de la révolution en Bolivie, il réussit néanmoins à persuader Ernesto de se rendre à Liberty Island. Il a tellement changé d'apparence que même ses camarades de lutte révolutionnaire ne l'ont pas reconnu. Che Guevara campe près de La Havane, où il s'entraîne avec 15 jeunes Cubains qui décident de l'accompagner en Bolivie.
Che Guevara pensait qu'un détachement de 30 à 50 personnes suffisait amplement pour lancer une lutte révolutionnaire dans n'importe quel pays d'Amérique latine. Pour ce faire, il lui suffisait de trouver une place avec la population la plus défavorisée, qui, à son avis, serait immédiatement entraînée dans le processus révolutionnaire. Avec le soutien populaire, pensait-il, même un petit détachement de rebelles pourrait prendre le pouvoir en main.
Il a été transféré dans la région du fleuve Rio Grande, où une base partisane avait déjà été préparée dans un ranch abandonné. Le ranch, sur les instructions de Che Guevara, a été acheté par son amie proche nommée Tanya. En fait, elle s'appelait Tamara Bunke, elle était un agent des services secrets cubains en Bolivie et même... la maîtresse de l'actuel président de la Bolivie. Elle est devenue le dernier amour d'Ernesto et la seule femme de l'unité, qu'il appelait « l'Armée de libération nationale ».
Au total, le détachement comptait 47 personnes, dont 16 Cubains et 26 Boliviens, le reste étant représenté par des Péruviens et des Argentins. C'était un détachement complètement prêt au combat, mais le sort de ses combattants s'est avéré tragique. L'apparition de Che Guevara et de son peuple en Bolivie était attendue d'avance...
Trahison et défaite complète
Le 1er août 1967, deux agents de la CIA, Gustavo Villoldo et Felix Rodriguez, apparaissent à La Paz, ils étaient censés organiser une véritable chasse au Che Guevara. Le 14 août 1967, l'armée bolivienne s'empare d'un des camps rebelles ; de nombreuses photographies des partisans sont conservées, accidentellement oubliées par Tamara Bunke.
Les informations les plus précieuses sur le détachement du Che ont été obtenues après la capture de l’écrivain socialiste français Régis Debré et de l’artiste Ciro Roberto Bustos dans la zone de conflit. Ils ont tous deux passé du temps dans le détachement, mais les conditions de vie et le mode de vie du camp les ont tellement achevés qu'ils ont demandé à Che Guevara de les laisser partir. En conséquence, Debra et Bustos, sous la torture, ont raconté absolument tout ce qu'ils savaient.
Ayant toutes les raisons de croire qu'une véritable chasse allait maintenant commencer, le Che décida de diviser le détachement en deux groupes indépendants. Il confia le commandement du deuxième groupe à Juan Acuña Nunez, ou « Joaquín ». Après un bref adieu, les groupes se dispersèrent pour ne plus jamais se revoir. Il est triste que la trahison ait joué un rôle important dans la défaite du détachement du Che. Parmi les paysans locaux, Ernesto faisait le plus confiance à Onorato Rojas ; il traitait même ses enfants. Ainsi, ce Rojas, pour 3 000 dollars, a déclaré au capitaine des forces spéciales boliviennes, Mario Vargas Salinas, que le détachement traverserait un de ces jours le Rio Grande.
En conséquence, le groupe de Juan Nunez, qui comprenait Tamara Bunke, est tombé dans une embuscade. Lorsque les partisans passèrent à gué jusqu'au milieu de la rivière, ils ouvrirent le feu au poignard et, en quelques minutes, tout le groupe fut détruit. Ernesto ne croyait toujours pas à la mort de Tanya.
Le 7 octobre 1967, le groupe de Che Guevara, composé de 17 combattants, est encerclé dans les gorges de la rivière Yuro. Lorsque quatre partisans furent tués, les autres comprirent qu’il leur fallait de toute urgence percer. Hélas, seuls quatre ont réussi. Une balle ennemie endommagea le fusil d'Ernesto, il se retrouva pratiquement désarmé, il fut blessé à la jambe et fait prisonnier avec deux autres camarades, Chino et Willie. Ils ont été emmenés au village de montagne de La Itera et enfermés dans une école locale.
L'idole de tous les rebelles
Sur ordre du président bolivien Che Guevara, il est abattu le 9 octobre 1967. Le corps d'Ernesto a ensuite été abattu par des soldats pour simuler sa mort au combat. Après l'exécution, le corps du Che a été transporté à Villa Grande. Là, dans la buanderie de l'hôpital Notre-Dame de Malte, il a été lavé et exposé aux journalistes, aux militaires et aux fonctionnaires. Sur ordre du ministre bolivien de l’Intérieur, Antonio Arguedas, les mains ont été coupées la nuit du cadavre du Che et conservées dans du formaldéhyde. Au début, Arguedas voulait envoyer les pinceaux à Washington, mais Ernesto les a ensuite envoyés à Cuba, accompagnés d'une photocopie du journal.
Mais le secret du lieu de sépulture de Che Guevara et de ses camarades est resté longtemps un secret d'État. Ce n'est qu'en novembre 1995 que le général Mario Vargas Salinas a admis avoir personnellement participé à l'enterrement secret du commandant et de ses camarades dans la nuit du 11 octobre 1967. Ils ont été enterrés dans un trou creusé par un bulldozer au bord de la piste de l'aéroport de Valle Grande, alors en construction. Suite à ces aveux, une équipe d’experts légistes cubains est arrivée en Bolivie. Avec l'aide de leurs collègues boliviens, ils ont réussi à retrouver une sépulture où l'un des squelettes était sans mains.
Le 17 octobre 1997, les restes de Che Guevara et de six de ses camarades ont été transportés à La Havane, puis enterrés avec les honneurs militaires dans un mausolée spécialement construit dans la ville de Santa Clara. Guevara reste le héros national le plus aimé de Cuba. Il est intéressant de noter que les paysans boliviens, pour la meilleure vie desquels Che Guevara est mort, après la mort du commandant, étaient imprégnés d'un grand amour pour lui et le vénéraient comme le saint « San Ernesto ».
50 ans se sont écoulés depuis la mort de Che Guevara, mais il reste toujours l'étendard du révolutionnaire moderne, véritable idole de tous les rebelles de notre planète. Des films sont tournés sur lui, des livres et des articles sont écrits et jeunes et moins jeunes portent des T-shirts avec son portrait. La fréquence des portraits du Che augmente dans les régions où les gens luttent pour la liberté et la justice, s'opposant à l'impérialisme et aux politiques prédatrices des sociétés transnationales.
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En 2009, j'étais à Cuba et je suis arrivé d'une manière ou d'une autre à Santa Clara, la ville d'où la révolution a commencé et dans laquelle sont conservées les cendres de son personnage principal, le commandant Ernesto Che Guevara. Je suis sûr que très bientôt un mausolée de Fidel beaucoup plus cool apparaîtra à Cuba, mais il était alors encore bien vivant.
Saviez-vous qu'en réalité la relation entre les deux commandants cubains était très compliquée, et il est même possible que ce soit Fidel qui soit responsable de la mort du commandant, devenu « l'icône » de la révolution pour les Cubains ?
Ernesto Guevara est né en Argentine et était médecin de formation et de profession. Il était très instruit et instruit, connaissait le français, lisait beaucoup et s'intéressait à la philosophie, en particulier aux idées de Marx. Le Dr Guevara a beaucoup voyagé à travers l’Amérique latine, où il a rencontré des émigrés cubains partisans de Fidel. Il a rencontré Fidel lui-même au Mexique, où se préparait actuellement la révolution cubaine. Che (le surnom qu'il a reçu au Mexique) a été enrôlé comme médecin dans un détachement de révolutionnaires de 82 personnes qui ont navigué sur le yacht Granma pour faire une révolution sur l'île « pas encore libre ». Le Dr Che s'est révélé être un excellent leader au cours de cette campagne et est devenu le commandant à plein temps et le bras droit de Fidel Castro.
Mais ensuite les désaccords ont commencé. Le Che, étant très instruit, devint le conseiller de Fidel en relations internationales. Il a voyagé à travers le monde avec des délégations pour nouer des relations. Naturellement, il s’agissait principalement des pays du camp socialiste dirigé par l’URSS, mais en 1965, il fut désillusionné par l’Union soviétique communiste et commença à blâmer ouvertement sa politique, ce qui conduisit immédiatement à un conflit avec l’URSS et avec Fidel lui-même. En outre, la popularité et l'autorité de Che Guevara ont augmenté et, selon certaines estimations, ont commencé à dépasser Fidel. Que ne pouvez-vous pas faire lorsque vous sentez la puissance vous échapper sous vos pieds ?
Ce sont bien sûr des hypothèses, mais c’est Fidel qui a forcé Che Guevara à renoncer à sa citoyenneté cubaine et l’a envoyé faire des révolutions dans d’autres pays. Le Che s'est d'abord rendu au Congo (où il a réussi à se tromper), puis en Bolivie, où il a été abattu par des « Rangers » américains sur ordre de Washington. Ils l'ont tué tranquillement et rapidement, sans procès ni enquête, parce que juger un tel révolutionnaire était extrêmement peu rentable pour les États, parce que cela pourrait déclencher une nouvelle vague de révolutions « de gauche » dans la région latino-américaine contrôlée par les États-Unis. Et parmi les Cubains, une forte rumeur court selon laquelle Fidel aurait soutenu très activement l'assassinat du héros de la révolution. Quoi qu'il en soit, la mort du Che a fait de lui une légende nationale et le principal combattant de la révolution, et Fidel a pu diriger tranquillement Cuba pendant plus de 40 ans. Et il est peu probable que quiconque connaisse la vérité...
Selon mes évaluations personnelles, Che Guevara est tout simplement idolâtré à Cuba. Son visage est devenu l'emblème de la révolution cubaine, ses photographies et ses images sont l'un des principaux souvenirs cubains, les Cubains chantent des chansons en son honneur et sa tête orne presque toutes les clôtures.)
En 1997, les restes de Che Guevara ont été transportés et enterrés à Santa Clara, dans un mausolée. Un monument lui a été érigé ici et un musée a été créé. Pour être honnête, j'attendais plus du monument et du musée lui-même. Bien sûr, la chaleur et le rhum ont affecté ma perception de la fierté cubaine, mais je m'attendais quand même à quelque chose de plus.
Mon examen du musée n’a pas pris plus de 10 à 15 minutes et je ne m’en souvenais de rien. Mais au fond, à quoi est-ce que je m'attendais ? Et d’après l’exposition du musée, on ne peut pas dire que Fidel considérait Ernesto Che Guevara non pas comme un ami, mais plutôt comme un concurrent très dangereux !
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De nos jours, on peut rencontrer des jeunes portant des T-shirts à l'effigie de Che Guevara, trouver des sacs à dos avec son portrait et d'autres objets avec sa photographie. Pourquoi est-il si populaire ? Qui est Che Guevara ? Sa biographie répondra à ces questions.
Nom complet : Ernesto Rafael Guevara Lynch de la Serna. Cet homme est devenu un révolutionnaire célèbre en Amérique latine et a reçu le titre de commandant lors de la Révolution cubaine en 1959. Selon certaines sources, il aurait utilisé le surnom de Che pour souligner son origine argentine ; et selon d'autres, il l'a reçu au Mexique. Le mot « che » était souvent utilisé comme interjection en Argentine, signifiant « ami ».
Personnalité de Che Guevara
Qui est Ernesto Che Guevara ? Ernesto Guevara est né le 14 juin 1928. Depuis mon enfance, j'ai grandi comme une personne enthousiaste, intelligente et curieuse. La joie de sa vie n'a été éclipsée que par l'asthme, qui l'a ensuite aidé à éviter le service militaire. Dès l'âge de 4 ans, le garçon est devenu accro à la lecture et à la politique. J'ai lu Marx, Lénine, France, Verne, Dumas, Londres, Hugo, Gorki, Dostoïevski, Bakounine, Kropotkine, Freud. Il était vivement intéressé par les événements de la Seconde Guerre mondiale et par la vie sociale en Amérique. En même temps, il aimait la peinture et la poésie. Diplômé de la Faculté de Médecine.
Les passe-temps de l'enfance et de la jeunesse ont façonné le caractère du futur révolutionnaire. Ernesto était un homme dur, mais courageux, caustique dans ses piques, mais un camarade fidèle et dévoué, romantique, mais ferme.
Le tournant
La grande passion de Che Guevara était les voyages. Il a effectué un voyage de 8 mois à travers l'Amérique Latine avec son camarade et ami Alberto Granado, docteur en biochimie. Ensemble, ils ont visité le Chili, la Colombie, le Pérou et le Venezuela. Voyant la souffrance des gens ordinaires, ils rêvaient de consacrer leur vie à soigner les lépreux.
Ernesto était bouleversé par l'oppression et le besoin des gens ordinaires, la corruption et la cruauté des autorités, et il commença à réfléchir à la manière dont il pourrait aider les gens. Il y réfléchit beaucoup et commença à être actif politiquement. Peu à peu, Guevara est arrivé à la conclusion que la seule chose qui pourrait changer la situation était une révolution sociale. Ses actions actives n'ont pas laissé inaperçues les autorités américaines : elles ont commencé à soutenir les rebelles guatémaltèques et ont accusé le président de tenter de créer le communisme.
Guevara suggéra au gouvernement d'armer le peuple et de riposter, mais Arbenz ne put résister à l'assaut et démissionna en juin 1954. Che Guevara a dû s'installer au Mexique, le pays le plus libre d'Amérique latine à l'époque. Ici eut lieu une rencontre fatale avec les révolutionnaires cubains. Guevara a rencontré Fidel Castro et ils ont trouvé beaucoup de points communs dans leurs points de vue et leurs opinions. Che Guevara se préparait à participer à la Révolution cubaine et était prêt à tout risquer pour sa réussite.
Les mérites de Che Guevara
Qui est Ernesto Che Guevara dans la révolution cubaine ? Il en est le participant direct et l'activiste. Le 2 décembre 1956, il entra dans la bataille avec un petit groupe de révolutionnaires cubains avec les troupes du dictateur Batista, mais fut vaincu. Seuls quelques-uns ont survécu, parmi lesquels Guevara. Ils ont pu se réfugier dans les montagnes de la Sierra Maestra. Cependant, la bataille ne s'est pas arrêtée et, à l'été 1957, les partisans ont commencé à se battre dans les vallées. Les combattants pour la justice ont gagné la confiance du peuple, et bientôt les rangs militaires ont commencé à se reconstituer avec de nouveaux rebelles...
En mars 1958, Castro et son armée commencèrent à avancer. Dans cette bataille, la 8e colonne sous le commandement de Che Guevara reprend la ville de Santa Clara et détruit la garnison des troupes gouvernementales.
Le 1er janvier 1959, les rebelles parviennent à pénétrer dans la capitale cubaine, La Havane. Che Guevara y obtint la citoyenneté, fut proclamé commandant et rejoignit les rangs des dirigeants du pays. Malgré tout cela, il a continué à vivre une vie simple, sans luxe.
Che Guevara croyait sincèrement pouvoir créer une société communiste idéale, mais tous ses espoirs ont été déçus. La bureaucratie a commencé à se développer considérablement et la corruption a commencé à apparaître.
Le commandant décide de lancer une révolution latino-américaine. Pour cela, il a quitté ses amis, son poste gouvernemental et a renoncé à son grade militaire et à sa citoyenneté cubaine. Le 7 novembre 1966, Guevara a commencé à tenir un journal dans lequel, pendant 11 mois, il a décrit tous les événements survenus et ses pensées à leur sujet.
L'expédition en Bolivie s'est avérée être la dernière pour Che Guevara. En 1967, lui et son équipe furent capturés. Le lendemain de sa capture, lui et deux camarades ont été abattus.
C’est ainsi qu’a vécu le grand réformateur, révolutionnaire et figure politique Che Guevara. Il est devenu une personnalité véritablement légendaire dont les gens se souviennent encore aujourd'hui. Nous espérons que vous savez désormais qui est Che Guevara.
(Espagnol : Ernesto Che Guevara ; nom complet : Ernesto Rafael Guevara de La Serna ; 1928 - 1967) - révolutionnaire légendaire, homme d'État latino-américain, connu sous le nom de " Commandant de la Révolution cubaine"(Espagnol Сomandante - "commandant").
En plus de l'Amérique latine, Guevara a également opéré en République du Congo et dans d'autres pays (les données complètes sont classifiées à ce jour). Le surnom « Che » soulignait son origine argentine (l'interjection « Che » est une adresse très courante).
En 2000, le magazine Time a inclus Che Guevara dans ses listes des « 20 héros et icônes » et des « héros et idoles du 20e siècle ». (Anglais TIME 100 : Héros et icônes du 20e siècle).
En 2013 (à l'occasion du 85e anniversaire de la naissance du Che), ses manuscrits ont été inscrits sur la liste du patrimoine documentaire de l'UNESCO dans le cadre du programme Mémoire du monde.
Enfance et jeunesse
E. Guevara est né le 14 juin 1928 dans la ville (Argentine) dans la famille de l'architecte Ernesto Guevara Lynch (1900 - 1987) et Celia De La Serna. Les parents d'Ernesto étaient des créoles argentins et la famille de son père comprenait des créoles irlandais et californiens.
Après son mariage, Celia a hérité d'une plantation de yerba mate dans le nord-est de l'Argentine, dans la province de Misiones (espagnol : Misiones). Dans un effort pour améliorer la vie des travailleurs, son mari a déplu aux planteurs locaux et la famille a été forcée de déménager à Rosario, où elle a créé une petite usine de transformation du yerba mate. Le futur légendaire Che y est né.
En plus d'Ernesto (dans son enfance, il s'appelait affectueusement Tete, sur la photo il y a un garçon en chemise), il y avait quatre enfants plus jeunes dans la famille : les sœurs Celia et Anna Maria, les frères Roberto et Juan Martin. Les parents ont donné à tous leurs enfants une éducation supérieure : leurs filles sont devenues architectes, Roberto est devenu avocat et Juan Martin est devenu designer.
En 1930, Tete, âgé de 2 ans, souffrit d'une grave crise d'asthme bronchique. Par la suite, des crises d'étouffement le hantèrent tout au long de sa vie. Afin de restaurer la santé du premier-né, la famille, après avoir vendu le domaine, a acheté la « Villa Nydia » (espagnol : Villa Nydia) dans la province de Cordoue (espagnol : Cordoba), déménageant dans une région avec une montagne plus saine. climat (2 mille au-dessus du niveau de la mer). Le père travaillait comme entrepreneur en construction et la mère s'occupait d'un garçon malade. Avec le changement climatique, le bien-être du bébé ne s’est pas amélioré et Ernesto a donc eu du mal à prononcer chaque mot.
Pendant les 2 premières années, Ernesto a étudié à la maison en raison d'attaques quotidiennes, puis il a étudié dans un lycée d'Alta Gracia (espagnol : Alta Gracia). Ayant appris à lire à l'âge de 4 ans, Ernesto se passionne pour la lecture, un amour qui durera toute sa vie. Le garçon lisait avec enthousiasme les œuvres de Marx, Engels, Freud, qui étaient disponibles en abondance dans la bibliothèque de son père (il y avait une riche bibliothèque dans la maison de ses parents - plusieurs milliers de livres). Le jeune homme adorait aussi la poésie, écrivait même lui-même de la poésie ; par la suite, les œuvres complètes de Che Guevara (2 et 9 volumes) furent publiées à Cuba. À l'âge de 10 ans, Ernesto s'est intéressé aux échecs et s'est intéressé pour la première fois à Cuba lorsque Capablanca, un célèbre joueur d'échecs cubain, est venu lui rendre visite.
Malgré sa maladie, Tate était sérieusement impliqué dans le rugby, le football, l'équitation, le golf, le vol à voile et aimait aussi le cyclisme.
À l'âge de 13 ans, Ernesto entre au State College. Dean Funes (Espagnol : Dean Funes) de la ville, diplômé en 1945, entre ensuite à la Faculté de médecine de l'Université de Buenos Aires.
Durant sa jeunesse, Ernesto a été profondément impressionné par les émigrés espagnols qui ont fui vers l'Argentine pour échapper à la répression de la guerre civile, ainsi que par la chaîne de crises politiques dans son pays natal, dont l'apothéose a été la création du « parti fasciste de gauche ». « dictature de J. Peron. De tels événements ont complètement confirmé chez le jeune homme son mépris pour les jeux parlementaires, sa haine pour les dictateurs militaires et l'armée, qui est un moyen d'atteindre des objectifs politiques sales, mais surtout pour l'impérialisme américain, qui est prêt à commettre n'importe quel crime pour le plaisir. d'argent.
Formation d'opinions politiques
La guerre civile qui a éclaté en Espagne a provoqué un énorme tollé dans l’opinion publique argentine. Les parents d'Ernesto étaient de fervents opposants au régime : son père était membre d'une organisation agissant contre la dictature de Peron, et Celia a été arrêtée plus d'une fois pour avoir participé à des manifestations antigouvernementales à Cordoue. Ils ont même fabriqué des bombes pour les manifestants chez eux.
Ernesto lui-même, pendant ses études à l'Université, s'intéressait très peu à la politique ; il voulait devenir médecin, rêvant de soulager la souffrance humaine. Au début, le jeune homme s'intéressait exclusivement aux maladies des voies respiratoires, car celles-ci lui étaient les plus proches, mais plus tard, il s'intéressa à l'une des maladies les plus terribles de l'humanité - la lèpre (lèpre).
Fin 1948, Ernesto effectue son premier grand voyage à vélo à travers les provinces du nord de l'Argentine, au cours duquel il cherche à mieux connaître la vie des couches les plus pauvres de la population et des restes des tribus indigènes indiennes, vouées à extinction par le régime politique de l'époque. Au cours de ce voyage, il s'est rendu compte que la société entière dans laquelle il vivait avait besoin d'un traitement et a réalisé son impuissance dans cette affaire en tant que médecin.
En 1951, après avoir réussi ses examens, Ernesto part pour un plus long voyage avec son ami Alberto Granado, biochimiste. Des amis s'arrêtaient pour la nuit dans un champ ou dans la forêt, gagnant leur vie en effectuant toutes sortes de petits travaux. Les jeunes ont visité le sud de l'Argentine (selon certaines sources, Guevara s'y serait rencontré), la Floride et Miami.
Au Pérou, les voyageurs se sont familiarisés avec la vie et ont été impitoyablement exploités par les propriétaires terriens et étouffant la faim avec des feuilles de coca. En ville, Ernesto lisait des livres sur la ville à la bibliothèque locale. Les amis ont passé plusieurs jours sur les ruines de l'ancienne ville inca du Pérou ; dans tous les pays, ils ont toujours visité des léproseries, pris de nombreuses photos et tenu un journal.
Au retour d'un voyage de 7 mois en août 1952, Ernesto décide fermement du but principal de sa vie : soulager les souffrances des gens. Il a immédiatement commencé à préparer les examens et a commencé ses travaux de thèse. En mars 1953, Ernesto Guevara obtient un diplôme de chirurgien, spécialiste des maladies de la peau. Évitant le service militaire, il s'est donné une crise d'asthme en prenant un bain de glace et a été déclaré inapte au service militaire. Avec un tout nouveau diplôme de dermatologue, Ernesto décide de se consacrer pendant 10 ans au travail de médecin praticien et se dirige vers la léproserie vénézuélienne en . Passionné d'archéologie, intéressé par les histoires d'amis sur les anciens monuments architecturaux de la civilisation maya et les événements révolutionnaires en cours au Guatemala, Guevara et des personnes partageant les mêmes idées s'y sont rendus à la hâte (ses notes de voyage sur les monuments antiques des Mayas et des Incas étaient écrit là).
Au Guatemala, Guevara a travaillé comme médecin sous le règne du président socialiste Arbenz.
Partageant les convictions marxistes et étudiant en profondeur les œuvres de Lénine, Ernesto n'a cependant pas rejoint le Parti communiste de peur de perdre son poste de médecin. Ensuite, il s'est lié d'amitié avec Ilda Gadea (école marxiste indienne), qui est devenue plus tard sa femme, qui a présenté Ernesto au lieutenant Antonio Lopez Fernandez (Nico), le plus proche partisan de Fidel Castro.
Le 17 juin 1954, les groupes armés de Castillo Armas (espagnol : Carlos Castillo Armas ; président du Guatemala de 1954 à 1957) envahissent le Guatemala depuis le Honduras, procédant à l'exécution de partisans du gouvernement Arbenz. Les bombardements des villes guatémaltèques ont commencé. Avec d'autres membres de l'organisation Jeunesse Patriotique du Travail, Ernesto a assuré la garde pendant les attentats et a participé au transport d'armes, au péril de sa vie. Guevara figurait sur la liste des « communistes dangereux » devant être éliminés après le renversement d’Arbenz. L'ambassadeur d'Argentine lui offre refuge à l'ambassade, où le Che se réfugie avec un groupe de partisans d'Arbenz, et après son renversement (non sans le soutien actif des services de renseignement américains), Ernesto quitte le pays et s'installe à Mexico. où, à partir de septembre 1954, il travailla à l'hôpital de la ville.
"Comandante" de la Révolution cubaine
Fin juin 1955, les révolutionnaires cubains se sont rassemblés à Mexico et ont commencé à préparer une expédition à Cuba, et Fidel Castro aux États-Unis a collecté des fonds parmi les émigrés cubains.
Le 9 juillet 1955, dans un refuge où l'on discutait des prochaines opérations militaires en Oriente, eut lieu une rencontre entre Fidel et le Che. Fidel a déclaré que le Che "était le révolutionnaire le plus mûr et le plus avancé parmi d'autres". Bientôt, Ernesto, impressionné par Castro comme un « homme exceptionnel », n'hésita pas à rejoindre la nouvelle équipe en tant que médecin. L'expédition se préparait à une lutte sérieuse au nom de la libération du peuple cubain.
Surnom " Ché», dont Guevara était fier jusqu'à la fin de sa vie, il a acquis précisément dans ce détachement pour la manière caractéristique d'utiliser cette exclamation lorsqu'il parlait au nom d'un natif d'Argentine.
Ernesto Che Guevara a d'abord servi comme médecin dans le détachement, puis a dirigé l'une des brigades, recevant le grade le plus élevé de « commandant » (major).
Il a formé le groupe, appris à faire des injections et des bandages et à poser des attelles. Bientôt, le camp rebelle fut dispersé par la police. Le 22 juin 1956, Fidel Castro est arrêté à Mexico, puis, à la suite d'une embuscade tendue dans un refuge, le Che et un groupe de camarades sont également arrêtés. Guevara a passé environ 2 mois en prison. Fidel se préparait à naviguer vers Cuba.
Par une nuit orageuse du 25 novembre 1956, à Tuxpan, un détachement de 82 personnes monta à bord du Granma, qui se dirigeait vers Cuba. Arrivé sur les côtes cubaines le 2 décembre 1956, le Granma s'échoue. Les combattants ont atteint le rivage dans des eaux jusqu'aux épaules, les bateaux et les avions subordonnés à Batista se sont précipités vers le site d'atterrissage et le détachement de Castro a essuyé le feu de 35 000 soldats armés, de chars, de navires des garde-côtes, de 10 navires de guerre et de plusieurs avions de combat. Le groupe a passé un long moment à parcourir les mangroves de la côte marécageuse. Le Che a bandé ses camarades, dont les jambes saignaient à cause de la dure campagne. Près de la moitié des combattants du détachement ont été tués sous le feu ennemi et beaucoup ont été faits prisonniers.
Fidel a déclaré en s’adressant aux survivants : « L’ennemi ne pourra pas nous détruire, nous nous battrons et gagnerons quand même cette guerre. » Les paysans cubains sympathisaient avec les membres du détachement, les nourrissaient et les abritaient chez eux.
La maladie étouffait périodiquement le Che, mais il marchait obstinément à travers les montagnes avec un équipement complet. Combattant coriace doté d'une volonté de fer, il a été renforcé par son ardent dévouement aux idées révolutionnaires.
Dans les montagnes de la Sierra Maestra (espagnol : Sierra Maestra), Guevara, qui souffrait d'asthme, se reposait parfois dans des huttes paysannes pour ne pas retarder l'avancée de la colonne. Il ne s'est jamais séparé de ses livres, de son stylo et de son bloc-notes ; il lisait beaucoup, sacrifiant des minutes de sommeil pour écrire la prochaine entrée de son journal.
Le 13 mars 1957, l'organisation étudiante de La Havane se rebelle et tente de s'emparer de l'université, de la radio et du palais présidentiel. La plupart des rebelles sont morts dans des affrontements avec l'armée gouvernementale. À la mi-mars, Frank Pais (espagnol : Frank Isaac País Garcia, 1934 - 1957), révolutionnaire cubain et organisateur du mouvement clandestin, envoie des renforts de 50 citoyens à Fidel Castro. Le réapprovisionnement n'était pas prêt pour les longues randonnées en montagne, il a donc été décidé de commencer à former des volontaires. À l'équipe " barbudos» Fidel (espagnol : Barbudos – « les barbus »), qui se sont laissés pousser la barbe pendant la marche, ont été rejoints par des volontaires, et des armes, de l'argent, de la nourriture et des médicaments leur ont été livrés par des émigrés cubains.
Le Che s'est imposé comme un commandant de brigade talentueux, décisif, courageux et couronné de succès. Exigeant, mais juste envers les soldats qui lui sont subordonnés et impitoyable envers ses ennemis, Ernesto Guevara remporte plusieurs victoires sur des unités de l'armée gouvernementale. La bataille pour la ville de Santa Clara (espagnol : Santa Clara), un point stratégique important près de La Havane, a prédéterminé la victoire de la révolution cubaine. Commençant le 28 décembre 1958, la bataille s'est terminée le 31 décembre avec la prise de la capitale de Cuba - la Révolution a gagné, l'armée révolutionnaire est entrée à La Havane.
Accéder au pouvoir à Cuba
Avec l'arrivée au pouvoir de F. Castro, la persécution de ses opposants politiques a commencé à Cuba. À Santiago de Cuba, après son occupation par les rebelles, le 12 janvier 1959, un procès-spectacle a eu lieu contre 72 policiers et autres personnes accusés de « crimes de guerre ». Tout le monde a été abattu. La « loi partisane » a aboli toutes les garanties juridiques à l'égard des accusés, le « Che » a personnellement déclaré aux juges : « Ils sont tous une bande de criminels, et nous devons agir selon nos convictions, sans compliquer les procédures administratives des procès ». Ernesto Che Guevara a dirigé le tribunal d'appel et, en tant que commandant de la prison, a personnellement ordonné les exécutions dans la prison-forteresse de La Cabana à La Havane (espagnol : La Cabana, nom complet : Fortaleza de San Carlos de la Cabana). Après l'arrivée au pouvoir des partisans de F. Castro à Cuba, plus de 8 000 personnes ont été abattues.
Le Che, deuxième personnage (après Fidel) du nouveau gouvernement, obtint la citoyenneté cubaine en février 1959 et se vit confier les postes gouvernementaux les plus importants : Guevara dirigea l'Institut national de réforme agraire, obtenant une augmentation significative de son efficacité ; a été ministre de l'Industrie; a été président de la Banque nationale de Cuba. Le Che, qui n'avait aucune expérience en administration publique et en économie, a rapidement étudié et établi des affaires dans les domaines qui lui étaient confiés.
En 1959, après avoir visité le Japon, l'Égypte, l'Inde, le Pakistan et la Yougoslavie, Guevara conclut un accord historique avec l'URSS sur les importations de pétrole et les exportations de sucre, mettant ainsi fin à la dépendance de l'économie cubaine à l'égard des États-Unis. Plus tard, après avoir visité l'Union soviétique, il fut impressionné par les succès obtenus dans la construction du socialisme. Cependant, il n'approuva pas entièrement la politique menée par les dirigeants de l'époque, y voyant même alors un retour à l'impérialisme. Il s’est avéré que le Che avait raison à bien des égards.
Ernesto Che Guevara - Bleader et inspirateur du mouvement révolutionnaire mondial
Le Che était fasciné par le mouvement révolutionnaire partout dans le monde, il voulait en être l'inspirateur idéologique. Pour ce faire, il a assisté à une réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies ; est devenu l'initiateur de la Conférence des 3 Continents, destinée à mettre en œuvre le programme de coopération de libération dans les pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine ; a publié des livres sur les tactiques de guérilla et la lutte révolutionnaire à Cuba.
Finalement, au nom de la révolution mondiale, Ernesto Che Guevara a abandonné tout le reste et, en 1965, il a quitté tous les postes gouvernementaux, a renoncé à la citoyenneté cubaine, a laissé quelques lignes à sa famille et a disparu de la vie publique. Ensuite, de nombreuses rumeurs ont circulé sur son sort : on disait qu'il se trouvait soit dans une maison de fous quelque part dans l'arrière-pays russe, soit qu'il était mort quelque part en Amérique latine.
Mais au printemps 1965, Guevara arrive en République du Congo, où se déroulent alors des combats. Le Che avait de grands espoirs pour le Congo ; il pensait que les vastes territoires couverts de jungle offraient d'excellentes opportunités pour organiser une guérilla. Plus de 100 volontaires cubains ont pris part à l'opération militaire. Mais dès le début, l’aventure au Congo a été en proie à des échecs. Les forces rebelles ont été vaincues lors de plusieurs batailles. Guevara a été contraint d'arrêter ses actions et de se rendre à l'ambassade cubaine en Tanzanie. Son journal sur ces événements au Congo commence ainsi : « C’est l’histoire d’un échec total. »
Après la Tanzanie, le commandant se rendit en Europe de l’Est, mais Castro le persuada de retourner secrètement à Cuba pour préparer la création d’un centre révolutionnaire en Amérique latine. En 1966, le Che mène la guérilla bolivienne.
Les communistes boliviens ont acheté des terres spécifiquement pour organiser des bases où Guevara dirigeait la formation des partisans. En avril 1967, Ernesto Che Guevara entra secrètement sur le territoire avec un petit détachement, remportant plusieurs victoires sur les forces gouvernementales. Alarmé par l'apparition du « Che furieux » et de la guérilla dans son pays, le président bolivien René Barrientos (espagnol : René Barrientos) s'est tourné vers les services de renseignement américains pour obtenir de l'aide. Il a été décidé d'utiliser les forces de la CIA contre Che Guevara.
Le détachement de guérilla du commandant, comptant près de 50 personnes, faisait office d'« Armée de libération nationale de la Bolivie » (espagnol : « Ejеrcito de Liberación Nacional de Bolivia »). En septembre 1967, sur ordre du gouvernement, des tracts furent distribués en Bolivie annonçant une prime de 4 200 dollars pour la tête d'un révolutionnaire.
Il n’y avait peut-être personne à cette époque que la CIA craignait plus que le Che, qui possédait un charisme incroyable et était obsédé par l’idée d’une révolution en Amérique latine.
Captivité et exécution
Le 7 octobre 1967, des unités militaires spéciales boliviennes contrôlées par la CIA ont appris auprès d'informateurs l'emplacement du détachement du Che - la gorge de la Quebrada del Yuro (espagnol : Quebrada del Yuro) à proximité.
Utilisant la technologie de reconnaissance américaine la plus moderne, ils découvrirent et encerclèrent un détachement de partisans à proximité du village de Vallegrande (espagnol : Vallegrande). Alors qu'il tentait de briser l'encerclement, une balle a touché l'arme du Che, le commandant non armé a été blessé et capturé le 8 octobre.
Jon Lee Anderson, journaliste américain et biographe de Che Guevara, a décrit ainsi son arrestation : le Che blessé, qu'un des partisans tentait d'enlever, a crié : « Ne tirez pas ! Moi, Ernesto Che Guevara, je vaux plus vivant que mort.
Les partisans ont été ligotés et escortés jusqu'à une cabane en pisé dans le village voisin de La Higuera (espagnol : La Higuera, « Le figuier »). Selon l'un des gardes, le Che, blessé deux fois à la jambe, fatigué, couvert de terre, avec des vêtements déchirés, avait l'air terrible. Cependant, il "gardait la tête haute, les yeux jamais baissés". Le contre-amiral bolivien Horacio Ugartech, qui l'avait interrogé juste avant son exécution, a été craché au visage par le « Che ». Che Guevara a passé la nuit du 8 au 9 octobre sur le sol en terre battue d'une cabane, à côté des corps de 2 partisans tués.
Le 9 octobre à 12h30, un ordre est venu du commandement : « Détruisez Senor Guevara ». Le bourreau du Che s’est porté volontaire pour être un certain Mario Teran (espagnol : Mario Teran), un sergent de 31 ans de l’armée bolivienne, qui voulait venger ses amis tués lors des combats avec le détachement de Guevara. Teran reçut l'ordre de viser soigneusement et de donner l'impression que le Che avait été tué au combat.
Dans 30 minutes. Avant l'exécution, F. Rodriguez (employé de la CIA, colonel des forces armées américaines) a demandé au Che où se trouvaient les autres rebelles, mais il a refusé de répondre. Le prisonnier a été emmené hors de la maison pour que les soldats boliviens puissent prendre des photos avec lui. Quelques minutes avant l'exécution, l'un des gardes a demandé au Che s'il pensait à l'immortalité de son âme, ce à quoi il a répondu : « Je ne pense qu'à l'immortalité de la révolution ». Puis il dit à Teran : « Tire-moi dessus, espèce de lâche ! Sachez que vous ne tuerez qu’une personne ! Le bourreau hésita, puis tira 9 fois. Le cœur de Che Guevara s'est arrêté à 13h10, heure locale.
Le corps du légendaire Che a été attaché aux patins d'un hélicoptère et ainsi transporté à Vallegrande, où il a été exposé au public. Après qu'un chirurgien militaire eut amputé les mains du Che, le 11 octobre 1967, des soldats de l'armée bolivienne enterrèrent secrètement les corps de Guevara et de 6 autres de ses camarades, cachant soigneusement le lieu de sépulture. Le 15 octobre, F. Castro a informé le monde de la mort du Che, ce qui a été un coup dur pour le mouvement révolutionnaire mondial. Les résidents locaux ont commencé à considérer Guevara comme un saint, se tournant vers lui dans des prières avec les mots : « San Ernesto de La Higuera ».
La peur des ennemis à l'égard du Che (et même des morts) était si grande que la maison où le commandant avait été abattu fut rasée.
À l'été 1995, la tombe du légendaire Che a été découverte près de l'aéroport de Vallegrande. Mais ce n'est qu'en juin 1997 que des scientifiques cubains et argentins ont réussi à retrouver et à identifier les restes de Che Guevara, qui ont été transportés à Cuba et enterrés avec de magnifiques honneurs le 17 octobre 1997 dans le mausolée de Santa Clara (espagnol : Santa Clara).
La révolution latino-américaine est l’objectif que s’est fixé Ernesto Che Guevara. Pour atteindre son grand objectif, il a sacrifié sa famille, ses amis et ses associés. Le Che, le plus grand romantique, était sûr que ce projet devait être lancé par une personne connaissant parfaitement les particularités de la guérilla. Le Che ne voyait pas de candidat plus approprié que lui.
Le Che se considérait comme un soldat de la révolution mondiale, à la nécessité de laquelle il avait toujours cru sincèrement. Guevara souhaitait passionnément le bonheur aux peuples d'Amérique latine et luttait pour le triomphe de la justice sociale sur son continent natal. Dans sa dernière lettre, il écrit à ses enfants : « Votre père était un homme qui vivait selon ses convictions et agissait toujours selon sa conscience et ses opinions.
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notes)
) vend une collection de photographies rétro représentant Fidel Castro et Ernesto Che Guevara. Korda était le photographe personnel du dirigeant cubain et l'a accompagné lors de voyages d'État pendant 10 ans.
Au total, la collection contient 55 images en noir et blanc prises par le photographe politique dans les années 1950 et 1960.
Le leader cubain Fidel Castro joue au golf avec Che Guevara en 1961. Deux ans plus tôt, le président Dwight Eisenhower avait insulté Castro. Il a refusé de rencontrer le nouveau dirigeant cubain, préférant une partie de golf.
Enfoncer la balle dans le trou.
Guevara dans son uniforme militaire de couleur olive avec un club de golf.
Le leader cubain (à gauche) et Guevara (à droite) pêchent peu après l'instauration du régime communiste et l'arrivée au pouvoir de Castro.
Toutes les photographies étaient signées par Korda lui-même. Il a été le photographe personnel de Castro et est décédé en 2001 à l'âge de 72 ans.
Les 55 photographies en noir et blanc ont été prises dans les années 1950 et 1960.
Un canon anti-aérien placé près d'un hôtel à Cuba pendant la crise des missiles cubains en 1962.
Il s'agit de la photographie la plus chère de la collection, qui devrait atteindre 5 000 £. Il représente Castro debout à flanc de montagne avec un sac à dos et un fusil.
Castro prend une photo Polaroid de Nikita Khrouchtchev et de sa famille lors d'un voyage en Russie en 1963.
Hardcore : Castro et un adolescent gardien armé d'un fusil dans la jungle cubaine.
Les yeux dans les yeux : Castro regarde un tigre au zoo du Bronx à New York.
Fidel Castro avec un agriculteur cubain.
Dirigeants : silhouette de Castro lors d'un vol vers la Russie (à gauche) et de Che Guevara prononçant un discours (à droite).
Guevara travaille sur un tracteur.
Chef de la guérilla : Che Guevara - Révolutionnaire latino-américain et commandant de la Révolution cubaine, argentin de naissance.
Brainstorm: Guevara s'entretient avec le philosophe Jean-Paul Sartre.
La collection comprend également plusieurs photographies de modèles féminins que Korda a photographiés au début de sa carrière. Avant de devenir photographe politique, il a photographié la mode.
Voici la photo préférée de Korda. Il représente une petite fille cubaine tenant un morceau de bois comme une poupée parce que sa famille n'avait pas les moyens d'acheter le jouet.
Codra a déclaré plus tard que la photographie, prise en 1959, avait marqué un tournant dans sa carrière. Dès lors, il consacre son travail à la révolution pour éradiquer les « inégalités sociales ».
