Principales caractéristiques des processus cognitifs. Types de processus cognitifs

La formation est une interaction pédagogique entre un étudiant et un enseignant, au cours de laquelle les qualités personnelles de l'étudiant se développent. Au cours du processus d'éducation, l'étudiant acquiert des connaissances sur les objets et les objets du monde environnant, crée un produit subjectivement nouveau ou objectivement nouveau. Ses activités s'exercent aux niveaux reproductif et productif. Lorsque les étudiants réalisent ce type d’activités éducatives, les qualités de personnalité correspondantes se manifestent. Il existe des qualités cognitives (cognitives), créatives (créatives) et organisationnelles de l'étudiant. Révélons ces qualités.

Les qualités cognitives comprennent :

I) physiologique : la capacité de voir, d'entendre, de toucher, de sentir, de goûter ; performances développées;

II) intellectuel : 1)

érudition, logique, perspicacité, capacité à voir et à résoudre des contradictions, à analyser et à synthétiser du matériel, à établir des relations entre les éléments et les parties de l'ensemble ;

2)

la capacité de développer un jugement de valeur sur les idées, les décisions, les méthodes, la capacité de s'autodéterminer dans une situation de choix, de prendre rapidement une décision ;

3)

application de principes, méthodes, processus précédemment appris pour résoudre une nouvelle situation, incarnation des connaissances sous des formes spirituelles et matérielles.

Les qualités créatives assurent la création d'un produit éducatif subjectivement ou objectivement nouveau. Les qualités créatives sont : 1)

qualités émotionnelles-imaginatives : inspiration, imagination, fantaisie, associativité, rêverie ;

2)

initiative, originalité, originalité, capacité à générer des idées ;

3)

appliquer divers moyens et méthodes pour résoudre le problème, rechercher leur meilleure combinaison et prévoir les changements dans l'objet, sa dynamique de développement ;

la capacité d’organiser la créativité des autres, la cognition partagée et la génération d’idées.

Dans le processus éducatif, tous les groupes de qualités, tant créatives que cognitives, doivent être identifiés et développés.

Les qualités personnelles servent de ligne directrice lors de la formulation des objectifs pédagogiques tant à l'échelle mondiale qu'à l'échelle privée, en relation avec les disciplines étudiées, les cours spéciaux, les sections individuelles et les sujets.

Lorsque les méthodes d'apprentissage des disciplines économiques se développent, des qualités cognitives, créatives et organisationnelles se développent, ce qui contribue au développement intellectuel ultérieur, à la perception individuelle du processus éducatif et à l'utilisation créative par les étudiants des méthodes modernes de conduite des cours.

Questions d'auto-test 1.

Que signifient les termes suivants : « apprentissage », « enseignement », « enseignement » et « éducation » ? 2.

Quels sont les fondements substantiels du paradigme pédagogique et du paradigme d’apprentissage ?

4.

Selon quels critères les deux paradigmes cités sont-ils comparés ?

5.

Nommer et caractériser les niveaux de maîtrise du matériel pédagogique.

Atelier 1.

Formulez une tâche en économie et réfléchissez aux qualités de la personnalité de l’étudiant qui se développent en la complétant.

2.

Mener une analyse comparative des paradigmes éducatifs selon les critères reflétés dans le tableau. Entrez les résultats de la comparaison dans le tableau. Critères de distinction des paradigmes éducatifs Paradigme pédagogique Paradigme d'apprentissage 1. Objectifs 2. Indicateurs de réussite 3. Structure du processus éducatif 4. Productivité 5. Nature des rôles 3.

Considérez les caractéristiques de l'éducation au développement dans les différents concepts de ses fondateurs : les principes didactiques du concept de L. V. Zankov et les principes didactiques du concept de V. V. Davydov - D. V. Elkonin.

4.

Quelles qualités de personnalité se développent chez les étudiants lors d'activités éducatives ?

Littérature 1.

1. Zinchenko, V.P. Fondements psychologiques pour la construction d'un système d'éducation développementale par D.V. Elkonina - V.V. Davydova : Manuel. Manuel / V.P. Zinchenko. M. : Gardariki. 2002. 2.

L'enseignement universitaire : d'un enseignement efficace à un apprentissage efficace : Recueil de résumés d'articles sur la didactique de l'enseignement supérieur / Université d'État de Biélorussie. Centre pour les problèmes de développement éducatif. Mn. : Propylées. 2001. 3. En psychologie, ce terme est largement utilisé pour expliquer les processus psychologiques.

En psychologie

La cognitivité en psychologie est interprétée comme un acte de cognition. Les experts utilisent ce terme pour désigner des processus tels que la mémoire, l'attention, la perception et la prise de décisions éclairées. Les émotions n’appartiennent pas aux états cognitifs, car elles surviennent de manière incontrôlable et proviennent du subconscient.

Il existe une direction distincte en psychologie appliquée, connue sous le nom d’école du cognitivisme. Ses représentants envisagent le comportement humain à travers ses processus cognitifs. Ils croient qu'une personne agit d'une certaine manière en fonction des caractéristiques de sa pensée. La cognition dans ce contexte est considérée comme une propriété acquise qui n'est en aucun cas liée à des caractéristiques génétiques ou de genre.

Il existe même une théorie de la correspondance cognitive, formée dans les années 50 du siècle dernier. Il décrit la structure cognitive de la personnalité en termes d'équilibre. Après tout, la principale motivation d’un individu mature est de maintenir son intégrité et d’atteindre son équilibre interne.

Comprendre la cognition a donné lieu à une section distincte. La psychologie cognitive étudie les processus cognitifs et est directement liée à l'étude de la mémoire, de l'exhaustivité de la perception de l'information, de l'imagination et de la vitesse de la pensée.

Processus cognitifs

La cognitivité a une signification non seulement philosophique, mais aussi appliquée. Comme déjà mentionné, cette branche de la psychologie étudie spécifiquement les capacités cognitives humaines. Ils peuvent être développés de la même manière chez tous les individus ou varier en fonction des caractéristiques génétiques, de l’éducation ou des traits de personnalité individuels.

Les capacités cognitives sont une manifestation des fonctions supérieures du cerveau. Ceux-ci incluent : l'orientation dans le temps, la personnalité et l'espace, la capacité d'apprentissage, la mémoire, le type de pensée, la parole et bien d'autres. Les psychologues et les neurologues s'intéressent avant tout au degré de développement ou d'altération de ces fonctions.

Les fonctions cognitives sont principalement associées à la capacité de reconnaître et de traiter l'information, et caractérisent également le fonctionnement du cerveau. Les scientifiques identifient deux processus principaux :

• gnose – la capacité de reconnaître et de percevoir les informations ;
• La praxis est le transfert d'informations et la réalisation d'actions ciblées basées sur ces informations.

Si au moins l'un de ces processus est perturbé, on peut alors parler de l'apparition de troubles cognitifs.

Raisons possibles

Les troubles cognitifs, comme tout processus pathologique dans le corps, ne surviennent pas de nulle part. Le plus souvent, des maladies neurodégénératives, des pathologies vasculaires cérébrales, des processus infectieux, des blessures, des néoplasmes malins, des maladies héréditaires et systémiques surviennent.

L'un des facteurs les plus courants de survenue de troubles cognitifs peut être considéré comme des modifications athéroscléreuses des vaisseaux sanguins et de l'hypertension artérielle. La violation du trophisme du tissu cérébral entraîne souvent des changements structurels, voire la mort des cellules nerveuses. De tels processus sont particulièrement dangereux dans les endroits où le cortex cérébral et les structures sous-corticales sont connectés.

Séparément, nous devrions parler de la maladie d'Alzheimer. Les troubles cognitifs de cette pathologie sont le principal symptôme et réduisent considérablement la qualité de vie du patient et de ses proches. La principale manifestation est la démence, une altération de la mémoire et de la reconnaissance à court et à long terme.

Classification

Il existe de nombreuses classifications des troubles cognitifs. Selon la gravité et la réversibilité du processus, on distingue :

Diagnostic et thérapie en temps opportun

Les troubles cognitifs aux premiers stades sont très difficiles à soupçonner. Au début, une personne ne s'inquiète que de la faiblesse, de la fatigue, d'une légère diminution de certaines fonctions ou de changements d'humeur. Très rarement, de telles plaintes sont préoccupantes. Un médecin n'est consulté qu'aux stades ultérieurs de la maladie.

Tout d'abord, si vous soupçonnez une perte ou un déclin des fonctions cognitives, vous devez soigneusement recueillir l'anamnèse. Après tout, ces symptômes ne peuvent apparaître sans cause sous-jacente, pour éliminer laquelle viseront les principales mesures thérapeutiques. Lors de la collecte de l'anamnèse, il est nécessaire de s'enquérir de la présence de maladies chroniques et de l'utilisation constante de médicaments. Après tout, de nombreux médicaments, pénétrant la barrière hémato-encéphalique, peuvent affecter les cellules cérébrales.

Le diagnostic des troubles consiste à prendre en compte les plaintes subjectives du patient lui-même et de son entourage (parents, colocataires), l'évaluation directe de l'état neurologique et les méthodes d'examen fonctionnel. Il existe des tests spéciaux qui peuvent être utilisés pour déterminer avec précision non seulement les troubles cognitifs, mais également leur gravité. De telles échelles de dépistage permettent de détecter des pathologies telles que les accidents vasculaires cérébraux, la démence vasculaire ou sénile et autres. Des tests trop complexes ne doivent pas être utilisés pour le diagnostic. Leurs données ne seront pas objectives, puisque la complication des tâches indiquera avant tout un bagage intellectuel, et non d'éventuelles violations.

Il est également important d’évaluer la sphère émotionnelle. Souvent, les patients souffrant de dépression éprouvent des problèmes de mémoire et de concentration. Il faut également y prêter une attention particulière, car les tests neuropsychologiques de dépistage ne révèlent pas toujours pleinement l'état du psychisme.

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Vérifié : __________________

Tver - 2008

Thème : « Caractéristiques générales des processus cognitifs »

Introduction…………………………………………………………..…….3

Caractéristiques des processus cognitifs…………………..………....4

1. Sentiments………....……………………………………………..5

2. Perception……………………………………………………….6

3. Présentation………………………………………………………7

4. Imaginaire……………………………………………………......7

5. Mémoire……………………………………………………………….8

6. Attention…………………………………………………………….9

7. Réflexion………………………………………………………..10

Liste des références……………………………..12

Introduction

Une personne est le seul être agissant consciemment et avant d'accomplir toute action, tout acte comportemental, elle doit percevoir la situation, l'évaluer, l'analyser, se souvenir de ses objectifs et prendre une décision. Et après avoir pris une décision, il continue d'accompagner ses activités pratiques de tout un ensemble de processus mentaux et cognitifs. De nombreuses sciences sociales caractérisent ces processus, mais la psychologie en donne la description la plus complète.

Psychologie cognitive est l'étude scientifique de l'esprit pensant.

La psychologie cognitive couvre l'ensemble des processus mentaux - de la sensation à la perception, en passant par les neurosciences, la reconnaissance des formes, l'attention, la conscience, l'apprentissage, la mémoire, la formation de concepts, la pensée, l'imagination, la mémorisation, le langage, l'intelligence, les émotions et les processus de développement ; cela concerne tous les domaines possibles du comportement.

Processus cognitifs

La psychologie cognitive étudie les processus d'acquisition, de transformation, de représentation, de stockage et de récupération des connaissances et la manière dont ces connaissances dirigent notre attention et contrôlent nos réponses.

Dans ce cas, la psychologie procède des processus suivants Psychologie cognitive / R. Solso. -- 6e éd. - Saint-Pétersbourg : Peter, 2006. :

Il existe une réalité objective en dehors de nous et indépendamment de nous.

Cette réalité affecte nos sens et crée ainsi une image subjective de cette réalité

Des processus cognitifs tels que la sensation, la perception, la représentation, la mémoire, l'imagination, la pensée, la parole et l'attention sont impliqués dans la création de cette image subjective.

Chacun de ces processus joue un rôle spécifique dans le processus cognitif général.

La connaissance vient de la contemplation vivante à la pensée abstraite et de celle-ci à la pratique, tandis que la pratique est le but de la connaissance et le critère de la vérité des connaissances acquises.

La première étape de la cognition, appelée étape de réflexion sensorielle, est desservie par les sensations, les perceptions et les idées. Le deuxième degré de cognition, appelé stade de réflexion logique abstraite, est principalement servi par la pensée et la parole. Et ces deux étapes sont servies par l’attention et la mémoire.

Grâce au fonctionnement de la psychologie et de la pédagogie, nous avons la possibilité de connaître et de nous souvenir non seulement de ce qui se passe en ce moment, mais aussi de ce qui s'est passé autrefois et de ce qui pourrait arriver dans le futur. Par rapport au passé - nous analysons, par rapport au futur - nous prédisons.

Pour mieux comprendre tout processus cognitif, rappelez-vous :

a) qu'il s'agit d'un processus de réflexion

b) que chaque processus cognitif reflète quelque chose qui lui est propre

c) reflète la réalité objective lorsqu'il y a contact et lorsqu'il n'y a pas de contact

d) chaque processus cognitif est caractérisé par certains de ses propres modèles, sa propre classification et sa propre place dans le processus cognitif général.

Processus cognitifs Psychologie moderne : Un guide de référence/Ed. V.N. Drujinina. - M. : Infra-M, 1999. (Répertoires "INFRA-M") - ce sont des aspects du « comportement » mental qui se rapportent à des manipulations abstraites avec la matière. Le terme est généralement utilisé en relation avec des concepts tels que la pensée, la mémoire et la perception.

Les processus cognitifs sont des processus de pensée qui nous donnent la capacité à la fois d’expliquer et de prédire.

Les processus cognitifs sont des niveaux de réflexion de la réalité de complexité et d'adéquation variables qui forment un système

Le processus cognitif le plus simple est la sensation. Sentiment- le processus de réflexion, la conscience humaine, des propriétés individuelles, des signes, des qualités, des objets et des objets avec leur impact direct sur les sens. La sensation est caractérisée par des seuils de sensation, minimum et maximum, l'adaptation, la cohérence des images, le phénomène de contraste, etc.

Force de stimulation minimale de la vision (48 km)

Sensations de base : visuelles, tactiles, gustatives, sonores, olfactives. Les sensations sont fournies par le travail de l'analyseur.

Perception- une réflexion holistique d'objets, de situations et d'événements qui résulte de l'impact direct de stimuli physiques sur les surfaces réceptrices des organes sensoriels.

En d’autres termes, la perception est le processus de réflexion dans la conscience d’une personne sur les objets et les phénomènes en général, au moment de leur impact sur les sens (table, chaise, fenêtre, etc.)

De toutes les modalités (vision, ouïe, odorat, etc.), la vision est devenue la principale pour l'homme.

La perception a les propriétés suivantes :

1. Constance - la constance relative de la taille, de la forme et de la couleur des objets dans des conditions de perception variant dans certaines limites.

2. Objectivité - mettre en évidence une figure sur le fond. Le fond est toujours indéfini et illimité, mais le sujet a un contour.

3. Intégrité - la relation organique interne des parties et du tout dans l'image.

4. Généralisation - attribuer une image à une certaine classe d'objets qui ont un nom

5. Aperception - la dépendance de la perception aux caractéristiques de la personnalité d'une personne, à son expérience.

Structure de perception :

Le matériel structuré est mémorisé mieux et plus rapidement.

« Contrairement aux sensations, qui reflètent uniquement les propriétés individuelles des objets, dans l'image de la perception, l'objet entier, dans la totalité de ses propriétés invariantes, est représenté comme une unité d'interaction. L'image de la perception apparaît à la suite de la synthèse de sensations dont la possibilité, selon A.N. Léontiev, est apparue dans la phylogenèse en relation avec le passage des êtres vivants d'un environnement homogène et objectivement informe à un environnement objectivement façonné. En fonction de la signification biologique de l'objet perçu, l'une ou l'autre qualité peut être prédominante, ce qui détermine quelles informations de l'analyseur seront considérées comme prioritaires.

Conformément à cela, on distingue les perceptions visuelle, auditive, tactile, gustative et olfactive. Dans ce cas, les sensations motrices ou kinesthésiques, qui régulent la relation réelle du sujet avec l'objet selon le principe du feedback, jouent un rôle particulièrement important dans tous les types de perception. En particulier, dans la perception visuelle, outre les sensations visuelles réelles (couleur, lumière), les sensations kinesthésiques accompagnant les mouvements oculaires (accommodation, convergence et divergence, suivi) sont également intégrées. Psychologie cognitive / R. Solso. -- 6e éd. -- Saint-Pétersbourg : Peter, 2006

Également dans le processus de perception auditive, les mouvements faibles de l'appareil articulatoire jouent un rôle actif. Il est caractéristique d'une personne que les images de sa perception intègrent l'usage de la parole.

Performance- il s'agit d'une image d'objets et de phénomènes précédemment perçus ainsi que de leurs propriétés et qualités. Ils peuvent être intentionnels, professionnels. Peut-être des représentations de la mémoire et de l’imagination.

Imagination est le processus mental de création de quelque chose de nouveau sous la forme d'une image, d'une idée ou d'une idée.

Une personne peut imaginer mentalement quelque chose qu'elle n'a pas perçu ou fait dans le passé ; elle peut avoir des images d'objets et de phénomènes qu'elle n'a jamais rencontrés auparavant.

Le processus d'imagination n'est propre qu'à l'homme et constitue une condition nécessaire à son activité professionnelle.

La capacité de « courir en avant » et de prévoir l’apparition de certains événements dans le futur montre le lien étroit entre l’imagination et la pensée. Tout comme la pensée, l’imagination naît dans une situation problématique et est motivée par les besoins de l’individu.

On distingue les types d'imagination suivants :

Arbitraire et non arbitraire

Récréatif et créatif

Les lieux de l'homme

La personne utilise les techniques suivantes :

La technique de l'hyperbolisation (augmenter et diminuer quelque chose)

Accentuation

Dactylographie

Connexion de différentes parties (agglutination)

Selon le degré d'activité, on distingue deux types d'imagination : passive et active. Pour imagination passive Il est courant de créer des images qui ne prennent pas vie, des programmes qui ne sont pas mis en œuvre. Les rêves et les hallucinations peuvent être une manifestation de l'imagination passive.

Imagination active peut être récréatif et créatif. L'imagination recréée crée des images qui correspondent à la description ; elle se manifeste lors de la lecture de littérature, de l'examen de dessins, etc. L'imagination créatrice s'exprime dans la création d'une image ou d'une idée nouvelle et originale. Un type particulier d'imagination est rêve Psychologie et pédagogie : Manuel pour les universités / Compilateur et rédacteur en chef A.A. Radouguine ; Rédacteur scientifique E.A. Krotkov. - M : Centre, 2003 comme image du futur souhaité. Un rêve est une condition nécessaire à la mise en œuvre des pouvoirs créateurs humains.

Mémoire- une forme de réflexion mentale, qui consiste à consolider, conserver puis reproduire l'expérience passée, permettant de la réutiliser en activité ou de revenir dans la sphère de la conscience.

La mémoire est basée sur associations, ou des connexions. Les objets ou phénomènes connectés dans la réalité le sont également dans la mémoire humaine. Après avoir rencontré l'un de ces objets, nous pouvons, par association, nous en souvenir d'un autre qui lui est associé. Se souvenir de quelque chose signifie relier la mémorisation avec ce qui est déjà connu, former une association.

Il existe trois maillons principaux dans la structure de la mémoire : la mémorisation de l'information perçue, son stockage et la récupération de ce qui a été conservé.

Un des indicateurs quantitatifs pour évaluer la productivité la mémorisation, est la quantité de mémoire, c'est-à-dire le nombre d'éléments, ou d'unités d'information, qu'une personne peut reproduire immédiatement après la mémorisation. En moyenne, le volume de mémoire immédiate varie de 5 à 9 unités d'information.

L’oubli est un processus naturel et même nécessaire qui libère la mémoire pour de nouvelles informations. Le processus d’oubli se produit pendant le sommeil.

Les méthodes de mémorisation peuvent être divisées en deux groupes : les mnémoniques, utilisées lorsque le matériel n'est pas soumis à une analyse sémantique ou nécessite une mémorisation particulière, et les techniques associées au travail intellectuel sur le matériel.

Les techniques mnémoniques incluent la méthode de regroupement du matériel. Une autre technique est associative, lorsqu'une similitude s'établit entre un objet mémorisé et un objet familier depuis longtemps. La méthode des mots clés permet de mémoriser une chaîne d’informations.

Il existe deux exigences fondamentales sans lesquelles un travail de mémoire productif est impossible : 1) la présence de motivation et d'intérêt ; 2) la capacité de voir et d’observer.

Attention- orientation et concentration de la conscience sur tout objet réel et idéal.

Selon leur origine et leurs modalités de mise en œuvre, on distingue deux types d'attention : involontaire et volontaire. Attention involontaire surgit et se maintient quels que soient les objectifs auxquels une personne est confrontée. Dans ces cas, l’activité captive la personne par elle-même, en raison de sa fascination.

Attention volontaire motivé par un objectif conscient. Elle est étroitement liée à la volonté humaine.

Les principales propriétés de l'attention sont la stabilité, la concentration, la distribution, la commutabilité et le volume.

Durabilité- il s'agit d'une caractéristique temporaire de l'attention, la durée d'attirer l'attention sur le même objet.

Concentration l'attention est le degré ou l'intensité de la concentration.

Distribution l'attention est la capacité subjectivement expérimentée d'une personne à maintenir simultanément un certain nombre d'objets hétérogènes au centre de l'attention. C'est cette capacité qui permet d'effectuer plusieurs actions à la fois.

Commutabilité attention - la vitesse de transition d'un type d'activité à un autre. Une mauvaise capacité d’attention conduit à la distraction.

Volume l'attention est la capacité de percevoir simultanément plusieurs objets indépendants les uns des autres.

Pensée- un processus d'activité cognitive d'un individu, caractérisé par un reflet généralisé et indirect de la réalité.

Les principales opérations mentales sont l'analyse, la synthèse, la comparaison, l'abstraction, la spécification et la généralisation.

Analyse- décomposition mentale du tout en parties.

Synthèse- c'est l'unification mentale des parties, des propriétés, des actions en un seul tout.

Comparaison- établir des similitudes ou des différences entre des objets ou des phénomènes.

Abstraction consiste dans le fait que le sujet, isolant les propriétés, les signes d'un objet, est distrait du reste.

Spécification- retour de la pensée du général et de l'abstrait au concret afin d'en révéler le contenu.

Généralisation- association mentale d'objets et de phénomènes selon leurs caractéristiques communes et essentielles.

Liste de la littérature utilisée:

1. Psychologie cognitive / R. Solso. -- 6e éd. - Saint-Pétersbourg : Peter, 2006. - 589 p.

2. Psychologie et pédagogie : Manuel pour les universités / Compilé et rédacteur en chef A.A. Radouguine ; Rédacteur scientifique E.A. Krotkov. - M : Centre, 2003. - 256 p.

3. Psychologie et pédagogie en questions et réponses : Proc. allocation. - M. : TK Welby, maison d'édition Prospekt, 2004.

4. Psychologie moderne : Un guide de référence/Ed. V.N. Drujinina. - M. : Infra-M, 1999. (Répertoires "INFRA-M").

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Processus cognitifs ou cognitifs, qu'est-ce que c'est ? Observer les événements qui se déroulent autour de nous, mémoriser la liste de courses, décider quel appartement nous voulons louer, écouter un ami parler de son problème... Qu'ont en commun toutes ces actions ? Nous sommes capables de faire tout cela grâce à nos processus cognitifs ou mentaux. Dans cet article, nous parlerons des types de processus cognitifs existants, de la manière dont ils sont impliqués dans notre apprentissage, de la manière d'améliorer les processus mentaux et bien plus encore.

Processus cognitifs ou mentaux

Que sont les processus cognitifs ou mentaux ?

Discours

C'est incroyable que nous puissions produire et comprendre différents mots et sons, combiner d'innombrables lettres et phrases, exprimer avec précision ce que nous voulons communiquer, etc. C'est ainsi que nous complétons notre langage corporel avec des mots. Nous pouvons même parler plusieurs langues.

Le développement de la parole se produit tout au long de notre cycle de vie. chaque personne est différente et peut s'améliorer avec la pratique. Certains troubles de la parole peuvent être particulièrement difficiles à communiquer pour diverses raisons, mais les personnes souffrant de ces problèmes peuvent également être aidées.

Processus cognitifs en éducation : applications et exemples

En psychologie, les processus mentaux sont analysés pour contribuer à améliorer notre qualité de vie. Il est important que nous apprenions à nous développer et à nous gérer dès la naissance. En classe, nous sommes confrontés à une variété d’activités qui testent notre capacité à absorber des connaissances, à écouter nos pairs ou à résoudre des problèmes inattendus.

Processus cognitifs dans l'apprentissage

Il existe diverses théories de l'apprentissage. Cependant, à l’exception d’un certain nombre de défenseurs de la théorie de l’apprentissage associatif, aucun d’entre eux n’ignore les processus mentaux. En revanche, lors de l’apprentissage, aucun processus cognitif ne se produit indépendamment des autres. Nous faisons des efforts et utilisons toutes nos ressources pour améliorer nos compétences d’étude et parvenir à un apprentissage significatif.

Processus cognitifs en lecture

Lorsque nous ouvrons un livre, nous devons reconnaître les lettres, ne pas nous laisser distraire, nous souvenir des mots que nous lisons, relier ce que nous lisons à ce que nous avons appris plus tôt, etc.

Cependant, nous traitons les informations différemment selon que nous voulons simplement trouver un passage qui nous intéresse, que nous révisons pour un examen ou que nous voulons simplement profiter d'une histoire.

Processus cognitifs en écriture

Quant aux processus mentaux impliqués dans l’écriture, la même chose se produit ici qu’en lecture. Il faut ignorer les bruits qui gênent notre écriture, s'assurer que notre écriture est lisible, se souvenir de ce que l'on a écrit précédemment, faire attention à l'orthographe, etc.

Il est également nécessaire que nous planifiions correctement ce que nous avons l’intention d’écrire. Cette expression est-elle trop courante ? Les autres comprendront-ils ce que je veux transmettre ? Ce zéro ressemble-t-il à la lettre « o » ?

Comment améliorer les processus cognitifs ou cognitifs ? Conseils et exercices

Que vous recherchiez des exercices de développement cognitif pour les enfants ou que vous souhaitiez améliorer vos propres processus mentaux, nous vous donnerons quelques recommandations générales sur la façon de réaliser ce que vous souhaitez. Nos capacités cognitives peuvent être entraînées à tout âge.

1. Prenez soin de votre santé

Notre santé physique et mentale est inextricablement liée aux processus cognitifs. Il existe diverses mauvaises habitudes qui réduisent notre productivité dans divers domaines de la vie. Par exemple, l'habitude de détourner longtemps le regard de son téléphone portable avant de se coucher, de se sous-estimer, de ne pas prendre soin de ses relations avec les autres ou de mal manger ont un impact négatif sur nos processus mentaux.

2. Profitez des avancées technologiques

Il existe aujourd'hui divers exercices, tels que des jeux d'esprit, avec lesquels vous pouvez tester et entraîner votre cerveau de manière simple et amusante. nous aide à mieux comprendre et développer nos processus de pensée.

CogniFit est le leader en matière d'évaluation et de stimulation cognitive. Grâce aux exercices amusants proposés par cette plateforme, vous pourrez améliorer des capacités telles que la mémoire, la planification, la reconnaissance ou la perception visuelle. CogniFit propose des exercices pour le développement cognitif des adultes et des enfants.

3. Célébrez vos réussites

L'utilisation régulière des outils nous permet de constater nos progrès, nos faiblesses et de continuer à nous améliorer. Il est important de comprendre qu’il est possible de développer vos processus cognitifs, comme l’intelligence ou la parole. C'est une question de pratique et de confiance en soi.

4. Développer

Poser des questions et n’accepter aucune réponse nous aide à devenir plus indépendants et compétents. La pensée critique nous permet d'améliorer notre capacité à penser, d'établir des liens entre les pensées, de développer le langage, d'analyser en profondeur notre environnement, etc. La curiosité est essentielle pour maximiser notre potentiel.

Il existe de nombreuses façons de développer l’esprit critique chez les enfants. Vous pouvez leur demander ce qui a motivé une personne à se comporter d'une certaine manière, lui demander de donner les arguments qu'elle a utilisés pour prendre une décision particulière ou proposer de discuter avec une personne qui adopte la position opposée sur une question donnée. Vous pouvez essayer de le faire vous-même.

5. Lire

Comme nous l’avons mentionné précédemment, la lecture implique de nombreux processus cognitifs. Outre le fait que lire nous procure du plaisir et apporte de nouvelles connaissances, la lecture est un excellent moyen d'apprendre à résoudre un seul problème ou d'améliorer nos capacités de communication.

6. Prenez du temps pour la créativité

Dessiner, écrire des histoires, composer des chansons, inventer des danses, participer à une production théâtrale... Peu importe ce que nous choisissons exactement, l'important est que nous trouvions le temps d'être créatif. Chaque personne est née avec la capacité de créer, et commencer à créer est une question de pratique et de confiance en soi.

Les tâches créatives sont extrêmement bénéfiques pour nos processus cognitifs. Ils nous aident à développer l’intelligence, la concentration, la capacité à trouver des façons originales de résoudre des problèmes, de fixer notre attention, de nous détendre, etc.

7. Évitez le multitâche

Parfois, nous ne comprenons pas comment assumer toutes nos responsabilités. C’est logique qu’on essaye de tout faire en même temps pour tout finir le plus vite possible. Cependant, cette habitude est contre-productive. Il est très nocif que les enfants fassent différentes choses en même temps et ne soient pas complètement absorbés par une seule chose.

C'est étonnant que nous puissions coordonner plusieurs processus mentaux à la fois. Mais lorsque nous essayons simultanément de regarder un film, de répondre à un e-mail, de rédiger un rapport de travail, de mémoriser les notes de notre agenda et de garder un œil sur la cuisson du four... nous n'allons probablement pas le faire. faire bien l’une des tâches.

Vous devez vous concentrer sur le présent pour profiter du moment présent et être plus efficace. C'est la meilleure façon d'accomplir correctement d'autres tâches. Si vous avez du mal à vous concentrer sur ce que vous faites, si vous êtes constamment distrait, vous pouvez essayer.

8. Si vous souhaitez aider les enfants, laissez-les faire face seuls aux difficultés

Il est important de soutenir les enfants afin qu’ils sachent qu’ils peuvent toujours compter sur notre aide. Mais si un enfant s'habitue au fait que son entourage se précipitera pour résoudre tous ses problèmes dès le premier appel, il ne commencera pas lui-même à résoudre des problèmes qui améliorent son intelligence et ne cherchera pas d'alternatives qui contribuent au développement de ses capacités cognitives de base.

Nous devons agir uniquement lorsque cela est nécessaire. Vous pouvez suggérer quelque chose à l'enfant pour qu'il fasse un effort et aille dans la bonne direction lors de la résolution d'un problème, tout en comprenant qu'il peut compter sur notre soutien.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les processus cognitifs ou revoir ce que vous avez lu ici, nous vous invitons à regarder cette vidéo sur la cognition, qui couvre les processus cognitifs en psychologie.

Merci de votre attention. Entraînez-vous vos processus mentaux ?

Nous serons reconnaissants pour vos commentaires et commentaires sur l’article.

Traduction par Anna Inozemtseva

3.1 Modèle général de perception

Bibliographie

Ces dernières années, l’intérêt pour l’étude des processus cognitifs n’a cessé de croître. Jusqu'au début des années 50, les questions liées à la théorie de la connaissance étaient abordées dans les ouvrages de philosophie et de logique. Au début des années 50, des spécialistes dans le domaine de la psychologie ont commencé à étudier intensivement les mécanismes de la cognition. Les premières études ont été consacrées à l'étude des mécanismes de perception.

Actuellement, des mécanismes cognitifs plus complexes sont étudiés, comme la prise de décision, l'apprentissage, la mémoire, etc.

Le terme « cognition » a commencé à être utilisé non seulement pour désigner le processus de formation des connaissances scientifiques, mais également pour désigner le processus psychologique de formation des idées quotidiennes.

Une approche naturelle pour étudier le phénomène cognitif, basée sur les données d'études psychologiques et neurophysiologiques des mécanismes cognitifs, est appelée science cognitive.

Actuellement, les sciences cognitives deviennent un objet de recherche important, nécessaire pour résoudre l'une des tâches stratégiques de la civilisation, dont le but est de développer des méthodes de contrôle conscient de la personnalité et de création de robots humanoïdes.

Les recherches modernes sur les fonctions cognitives prouvent que la cognition peut être connue, c'est-à-dire l'objet de recherche peut être étudié à l'aide du même objet. Les outils de recherche peuvent être :

la capacité de ressentir la perception,

introspection de la vie mentale et intellectuelle du sujet.

Il existe 2 approches méthodologiques pour l'étude des processus cognitifs : phénoménologique et neurophysiologique.

L'approche phénoménologique décrit les manifestations observables du processus cognitif (domaine de la psychologie cognitive).

L'approche neurophysiologique explique le processus de cognition basé sur l'action de mécanismes physiologiques.

2.1 Types de processus cognitifs

La base de base de la recherche cognitive est qu'un individu a deux réalités : mentale et « réelle » (la réalité « réelle » est donnée à une personne par les sens). Cela ne change pas à la suite du processus cognitif.

Le modèle mental est construit par l'individu au cours du processus de cognition et lui est donné dès la naissance en tant que produit du développement évolutif. Le modèle mental permet à l’individu de naviguer dans la « vraie » réalité et assure sa survie. C'est l'un des objectifs du processus cognitif.

Traditionnellement, la psychologie reconnaît deux types de processus cognitifs : explicites et automatiques (cachés, subconscients). Ils sont interdépendants.

Les mécanismes explicites de la cognition sont observables par l'introspection, c'est-à-dire sont reconnus par l'individu. Une caractéristique importante du mécanisme explicite est la nature intentionnelle de son activité, régulée par un effort volontaire. À l’aide de mécanismes explicites, un problème conscient est résolu.

Les processus cachés sont étudiés à travers des expériences psychologiques. À la suite d'expériences, il a été démontré que les capacités cognitives latentes sont acquises et que certaines d'entre elles sont innées. L’opinion dominante actuelle est que la catégorisation inconsciente se produit au niveau de mécanismes cognitifs cachés qui peuvent être entraînés.

2.2 Objectif de la modélisation cognitive

Le but de la modélisation cognitive est de construire un modèle de comportement intellectuel humain, dans lequel la conscience est représentée comme une machine à information.

2.3 Schéma fonctionnel du processus cognitif

Les diagrammes fonctionnels sont utilisés pour spécifier le processus cognitif en tant que processus d'information. Les schémas fonctionnels sont construits à partir de blocs fonctionnels interconnectés par des flux d'informations. Un schéma fonctionnel approximatif du processus cognitif décrit l'activité cognitive comme un processus d'interaction de blocs fonctionnels. Le schéma comprend à la fois des fonctions cognitives à fonctionnement automatique et des fonctions intellectuelles.

Le circuit se compose de blocs fonctionnels :

zone réceptrice - analyse des informations primaires

systèmes de perception : visuel, auditif, kinesthésique cutané, gustatif, olfactif. Ils assurent un fonctionnement à plusieurs niveaux de l'information et des processus réflexes complexes.

la mémoire est considérée comme un référentiel complexe de connaissances et d’informations sensorielles. Le problème le plus important que les chercheurs en mémoire tentent de résoudre est l'étude du mécanisme de représentation des connaissances dans la mémoire et des fonctions remplies par la mémoire dans divers processus cognitifs.

représentation, où s'effectue la synthèse de la perception, de la connaissance conceptuelle et du code figuratif. La représentation se construit dans le processus de formation des comportements « ici » et « maintenant ». Ils se construisent automatiquement, inconsciemment. Le processus de construction utilise des cadres contenus dans la mémoire ou dans des systèmes de connaissances. Construire une représentation basée sur un cadre consiste à trouver une représentation appropriée et à la mettre à jour en fonction des informations perçues. La capacité à générer des représentations est innée et peut être améliorée au cours de la vie.

La recherche cognitive étudie les mécanismes mentaux réels du raisonnement. En recherche cognitive, il existe deux types d’inférences : normatives et heuristiques.

L'inférence normative s'entend comme une conclusion dans laquelle le sujet peut justifier le choix d'un modèle d'information initiale pertinente et justifier chaque étape du raisonnement.

Une conclusion heuristique est un raisonnement qui peut ne pas avoir de justification stricte, mais en le suivant, un individu réussit souvent dans ses activités.

La recherche en sciences cognitives étudie les processus de perception. La perception est étudiée à l'aide de méthodes instrumentales en tant que phénomène naturel, et l'introspection se voit confier le rôle d'une technique heuristique.

Récemment, la modélisation informatique est devenue une technique importante dans la recherche cognitive. Par exemple, Goldstone a envisagé la possibilité de réseaux neuronaux modélisant les capacités humaines de classification. Il a été conclu que les réseaux de neurones ne modélisent pas entièrement les processus de classification humains.

La tendance générale de la recherche moderne correspond à une approche d'ingénierie dont le but est de relier un certain nombre de modèles connus d'aspects individuels de la perception en un seul système :

formation d'un code (image) d'un objet perçu

comparaison des informations reçues des sens avec des codes

la formation d’une représentation dans laquelle sont présentées à la fois les connaissances conceptuelles et les informations perçues « ici » et « maintenant ».

Toutes ces fonctions ont un haut degré d'automaticité, ne dépendent pas de messages volontaires et ne se prêtent pas à des observations introspectives.

3.1 Modèle général de perception

Il est désormais prouvé que la perception humaine possède un pouvoir créateur dont les actions sont soumises à certaines lois objectives.

Le système de perception est divisé en sous-systèmes : visuel, olfactif, auditif, cutané-kinesthésique et gustatif. Ce sont des systèmes adaptatifs capables d’apprendre et d’anticiper les situations. L'objectif de ces systèmes est de fournir une grande précision et rapidité de perception.

Le modèle général de perception est le suivant :

les récepteurs réalisent un codage primaire de l'information externe et l'analysent en fonction de qualités physiques (intensité, durée).

de plus, les informations voyagent le long des fibres nerveuses jusqu'aux parties du cerveau situées dans la partie postérieure de l'hémisphère cérébral. Ces départements sont responsables du traitement approfondi des informations en plusieurs étapes. Là, un plan d'actions perceptuelles se forme et des images se forment.

Le processus est contrôlé par des compétences innées et acquises, ainsi qu'avec l'aide de l'attention, qui à son tour dépend des tâches résolues par l'individu et de ses efforts volontaires. En étudiant les compétences innées et acquises, il est possible de reconstruire l'algorithme de leur travail.

3.2 Structure du modèle de perception

L'expérience perceptuelle du sujet se forme au cours du processus d'activité perceptuelle. Zinchenko a identifié les types d'actions perceptuelles suivants :

détection de fonctionnalités d'informations de tâche adéquates

examen de signes sélectionnés

À la suite d’une action perceptuelle, diverses structures cognitives se forment.

3.3 Problèmes de code visuel dans les travaux des psychologues

En psychologie cognitive, un grand nombre d'hypothèses ont été formulées concernant les structures cognitives formées automatiquement au cours du processus de perception.

L’hypothèse selon laquelle les schémas figuratifs sont associés à des codes visuels mérite d’être soigneusement étudiée. Dans les codes, les informations sont présentées sous une forme compressée et généralisée. Les mécanismes de formation du code se développent au cours du processus d'évolution et dépendent de l'espèce biologique du percepteur et de ses capacités génétiquement déterminées.

Pour comprendre le code visuel, les psychologues distinguent le code d'une partie d'un objet et le code général d'un objet.

Un code de pièce d'objet apparaît s'il fait partie d'un stimulus :

important pour résoudre le problème

a une certaine indépendance par rapport aux autres parties du plan de relance

se produit assez souvent lors d'un entraînement sur de tels stimuli. Le code pièce ne peut pas exister de manière isolée sans faire partie de quelque chose.

Le code général d’un objet est une composition de deux parties. Les codes communs sont un système de codes. Ils ont une structure et peuvent inclure de nouveaux codes.

On suppose que les codes visuels (images) d’objets « réels » et les codes (cartes cognitives) de scènes complexes du monde physique sont stockés en mémoire.

Le code visuel d'un objet contient des informations sur ses caractéristiques géométriques, sa qualité et des informations détaillées sur les actions possibles sur celui-ci.

Deux modèles d'émergence de codes ont été proposés : le modèle d'instance et le modèle d'implémentation. Dans le modèle de mise en œuvre, chaque exposition à un stimulus provoque une trace interne correspondante. L'adéquation du modèle de mise en œuvre est confirmée par les résultats expérimentaux.

Le modèle suivant est statistiquement fiable : plus les stimuli d'entraînement sont proposés, plus la reconnaissance sera précise et rapide, c'est-à-dire meilleur sera le code construit.

Il existe des principes pour le fonctionnement de la perception lors de la résolution des problèmes suivants :

sélectionner un objet à partir de l'arrière-plan

générer un code objet

établir l'identité et les différences des objets

formation d'un schéma cognitif pour les scènes spatiales

formation de la représentation

La perception peut être considérée comme un processus qui opère selon deux stratégies opposées : la décomposition et l’intégration. Les deux stratégies sont utilisées dans le processus de codage visuel d'objets ou de scènes (systèmes d'objets situés dans l'espace). Le choix de la stratégie est déterminé à la fois par le message volontaire de l'individu et par la nature du matériel de stimulation. Les connaissances – tant verbales que motrices – influencent le processus de perception.

La précision et la rapidité de perception de tous les types de stimuli s'améliorent grâce à l'entraînement. Cela s'explique par le fait que lorsqu'un stimulus est répété plusieurs fois, son code généralisé est formé et mémorisé, ce qui rend le processus de reconnaissance plus efficace.

Dans le processus de perception, l'opération d'établissement de similitude est souvent utilisée. Les objets sont comparés en comparant des parties d'objets. Cette méthode est appelée comparaison structurelle.

Dans le problème de l’arrière-plan-objet, la division entre l’objet significatif et l’objet insignifiant est représentée comme focalisant l’attention sur l’ici et maintenant, et l’arrière-plan est le contexte de la situation. La division en arrière-plan et objet est relative et dynamique, c'est-à-dire l'arrière-plan de « ici » et de « maintenant » peut devenir un objet quelque part et un jour.

Les recherches des psychologues prouvent l'existence de principes innés de décomposition de la perception sensorielle en objets, de critères acquis tout au long de la vie, ainsi que la présence d'éléments d'apprentissage.

Un point important souligné par la psychologie moderne est le lien étroit entre la perception et les capacités du sujet (à imaginer le tout comme un ensemble de parties).

Le type de perception visant à décomposer un stimulus en un système de sous-stimuli dotés d'une certaine indépendance est appelé décomposition. La décomposition se produit automatiquement, quelle que soit notre conscience. Les capacités de différenciation augmentent avec l'âge, c'est-à-dire avec l’accumulation d’expérience.

L'intégration rassemble des parties en un tout. Grâce à l’intégration, l’unité de la diversité est réalisée.

Grands principes du processus d’intégration :

la capacité à s'unir se développe avec l'expérience

les parties se combinent en un tout si elles apparaissent fréquemment ensemble. Un code généralisé apparaît.

les stimuli, qui sont des objets situés dans l'espace, peuvent être perçus comme une image unique, c'est-à-dire comme une scène. Le code d’une telle scène est dit topologique.

Une reconnaissance précise des objets nécessite des actions perceptuelles. Un modèle du cycle perceptuel a été développé. L'algorithme de son travail est le suivant :

un certain ensemble d'anticipations (hypothèses) concernant l'objet perçu est initialisé.

ces anticipations déterminent le plan d'un examen plus approfondi

À la suite de l'enquête, une clarification se produit : certaines hypothèses sont écartées, d'autres sont clarifiées.

La représentation est une structure cognitive qui permet de résoudre des problèmes dans un état de « lancement », lorsque l'individu a besoin d'agir et que les mécanismes intellectuels (analyse logique) sont trop lents et ne répondent pas aux contraintes de temps imposées par la situation.

La représentation est physiologiquement conditionnée ; dans le processus de sa formation, des mécanismes automatiques tels que la comparaison, la conceptualisation automatique et la formation d'un code topologique et métrique de l'espace physique prédominent. La représentation dépend de l'information perçue et se forme « ici » et « maintenant » pour résoudre les problèmes auxquels l'individu est actuellement confronté. Dans la représentation, il y a une synthèse de connaissances et d'informations sensorielles.

Les idées de la psychologie cognitive offrent une nouvelle façon de voir les choses, qui trouve sa mise en œuvre pratique dans le cadre de l’intelligence artificielle et du développement de logiciels. Par exemple, le projet de création d’une plateforme intellectuelle autonome témoigne de l’importance exceptionnelle des idées des sciences cognitives. L'OTAN accueille de nombreuses conférences sur diverses questions liées aux sciences cognitives. Les travaux dans le domaine des sciences cognitives interagissent activement avec les recherches sur les processus cognitifs menées dans des domaines connexes. Ainsi, les études cognitives des fonctions des concepts dans l'activité cognitive humaine ont permis de jeter un nouveau regard sur les enseignements de la sémantique classique et de la logique formelle en tant que modèles des processus de pensée humaine.

Méthodes aquatiques et labyrinthe radial, voir 4.2). Il existe même une tendance à considérer ces phénomènes comme la principale manifestation de l'activité cognitive des animaux (en réalité, cette catégorie comprend un éventail beaucoup plus large de réactions adaptatives individuelles des animaux, notamment les concepts préverbaux, la capacité d'assimiler et d'utiliser des symboles, qui a été découvert dans...

2. Déterminants psychologiques des relations interethniques Les phénomènes de perception intergroupes ne sont pas seulement déterminés par les relations intergroupes réelles et plus largement par le contexte social. Il existe également une deuxième ligne de détermination – psychologique –, il est donc nécessaire de prendre en compte les processus cognitifs sous-jacents. Leur examen devrait commencer par un processus de catégorisation de base par lequel...