Stratégie de vie et comment la construire. Stratégies personnelles de réalisation de soi et leur reflet dans les premiers souvenirs

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COMPOSANTES PSYCHOLOGIQUES D'UNE STRATÉGIE DE VIE PERSONNELLE

M. A. Lyakhova

COMPOSANTES PSYCHOLOGIQUES DE LA STRATÉGIE DE VIE DE LA PERSONNALITÉ

Un aperçu des approches d'étude du concept de « stratégie de vie » est présenté. Les composantes structurelles et les typologies des stratégies de vie sont considérées.

L'article présente la revue des approches d'étude du concept de « stratégie de vie ». Il se concentre sur les composantes structurelles et les types de stratégies de vie.

Mots clés : chemin de vie ; stratégie de vie; valeurs de la vie.

Mots-clés : mode de vie (chemin) ; stratégie de vie; valeurs de la vie.

La société moderne se caractérise par des changements dans les domaines économique et social. Dans cette situation, il est nécessaire de comprendre que sans une attitude profondément réfléchie et responsable envers l'avenir - non seulement immédiat, mais aussi plutôt lointain - une personne ne peut pas compter sur de nouveaux progrès dans toutes les sphères de la vie sociale et individuelle. la vie, depuis l'époque des changements sociaux, détruisant les modes de vie habituels, changeant le système de priorités individuelles et de valeurs d'une personne, son style de vie, conduisant à la disparition de certains et à l'émergence d'autres formes d'activité, crée le possibilité de transformer une personne de sujet d'activité en sujet de vie, créateur de son chemin de vie et de son propre destin.

Le concept de « stratégie » est profondément entré dans la science psychologique moderne et occupe une position de plus en plus forte, même si son contenu et sa spécificité restent largement incertains. La base théorique pour étudier le problème de la stratégie de vie sont des travaux qui considèrent des catégories telles que « chemin de vie », « image subjective du chemin de vie », « sens de la vie », « scénario de vie », « style de vie », « options de vie ». , « perspective temporelle », « perspective de vie », « orientation de vie », « tâche de vie », « programmes de vie », « position de vie », etc. (K. A. Abulkhanova-Slavskaya, A. Adler, B. G. Ananyev, R. A. Akhmerov, T. N. Berezina, E. Bern, S. Buhler, A. A. Grachev, E. I. Golovakha, N. V. Grishina, V. N. Druzhinin, P. Janet, F. Zimbardo, L. N. Kogan, E. Yu. Korzhova,

A. A. Kronik, V. Lens, N. A. Loginova, J. Nutten, R. Ornstein, E. Powell, L. A. Regush, S. L. Rubinstein, J. Royce, S. L. Rubinstein, S. Yu Stepanov, L. V. Sokhan, YA Surikova, J. Stewart. ,

B.E. Chudnovsky, K. Steiner, etc.).

Stratégie H. Thome appelle une action consciemment planifiée et régulée par l'intention d'un individu, qui constitue une petite partie des réponses de l'individu aux difficultés de la vie. Selon le concept de H. Thome, l'individu est en interaction constante avec le monde qui l'entoure, avant tout social. L'homme crée constamment quelque chose dans le monde et, du fait de son unité avec le monde, transforme simultanément quelque chose en lui-même.

Soulignant le rôle de la détermination mentale des actions, H. Thome soutient que le comportement est contrôlé plutôt par la situation perçue (comprise, interprétée) que par la situation objective. Bien sûr, les propriétés réelles de la situation se reflètent dans le monde individuel d'une personne, mais les particularités de leur perception sont dans une large mesure déterminées par les « thèmes » dominants - ses aspirations centrales, ses valeurs dominantes.

K. A. Abulkhanova-Slavskaya, dans sa célèbre monographie « Stratégie de vie », note que la stratégie de vie dans sa forme la plus générale est l'alignement constant de la personnalité (ses caractéristiques) avec le caractère et le mode de vie d'une personne, en construisant une vie, d'abord basée sur son individu. capacités et données, puis avec celles qui se développent dans la vie. La stratégie de vie consiste en des manières de changer, de transformer les conditions et les situations de vie conformément aux valeurs de l'individu, en défendant l'essentiel au prix de concessions dans le privé, en surmontant la peur de la perte et en se retrouvant. La manière de résoudre les contradictions de la vie (constructive, courageuse, passive) caractérise la maturité socio-psychologique et personnelle d’une personne. La stratégie de vie de différentes personnes est que l'une parvient à déterminer immédiatement sa ligne de vie principale, ses perspectives professionnelles, tandis que l'autre peut d'abord voir plusieurs perspectives, directions pour sa réalisation de soi et veut d'abord s'essayer dans différents domaines, puis choisir la direction principale. Comme le notent Yu. M. Reznik et E. A. Smirnov, une stratégie de vie caractérise, d'une part, un système d'idées socioculturelles d'une personne sur sa vie future, orientant et dirigeant son comportement actuel (quotidien) pendant une longue période, et d'autre part. d'autre part, une méthode de planification et de conception consciente par un individu de sa propre vie à travers la formation progressive de son avenir.

O. S. Vasilyeva, E. A. Demchenko comprennent la stratégie de vie comme une manière d'être, un système de valeurs et d'objectifs dont la mise en œuvre, selon les idées d'une personne, rend sa vie plus efficace. Selon les auteurs, le plus

Les caractéristiques les plus importantes d’une stratégie de vie sont le niveau de responsabilité, le degré de sens de la vie, le système de valeurs et de relations de la personne. Les principaux indicateurs de l'efficacité de la stratégie de vie d'une personne sont sa satisfaction dans la vie et sa santé mentale. Il convient de noter que le concept de « stratégie de vie » est utilisé dans les cas où il caractérise la ligne fondamentale du comportement de vie d'une personne. Une personne dans cette perspective apparaît comme un sujet de relations de vie qui se développent au cours de son activité, de sa communication et sont maîtrisées par la cognition ; sont mises en œuvre dans les sphères de la vie publique et personnelle.

Au cours de la dernière décennie, le nombre de travaux consacrés à l'étude de la stratégie de vie a augmenté dans la science domestique. En abordant cette question, les chercheurs modernes définissent la stratégie de vie comme :

Une certaine manière (plus ou moins consciente) pour une personne de construire sa propre vie conformément à son système inhérent de valeurs, de significations et d'objectifs, régulateur du comportement social. La stratégie de vie organise l'intégrité de l'activité de la vie, détermine la manière d'être d'une personne, agissant comme le critère le plus important de maturité et de bien-être psychologique (A. E. Sozontov) ;

La structure des objectifs de vie, développés dans la perspective temporelle du futur psychologique (M. O. Mdivani, P. B. Codess) ;

Une forme d'organisation ciblée par une personne de sa propre vie, y compris son attitude envers ses propres capacités et ressources, leur actualisation et leur mise en œuvre (E. P. Varlamova, S. Yu. Stepanov) ;

Une méthode de planification et de conception consciente par un individu de sa propre vie à travers la formation progressive de l'avenir (V. A. Berkovsky, M. A. Belugina) ;

Une éducation dynamique complexe, dans le cadre de laquelle les aspirations de la vie sont réalisées, une évaluation et une conception de l'état de vie futur sont formées, les principales voies et moyens pour atteindre le résultat souhaité sont décrits (V.B. Bolshov) ;

Un système d'orientation humaine socialement conditionné (dans les sphères personnelle et publique) à long terme (D. Yu. Chebotareva) ;

Modes et formes établis (stables, typiques) de la vie humaine, visant à satisfaire ses besoins, à atteindre ses objectifs et le sens de la vie (O.V. Rudakova) ;

Une manière individuelle de construire et de réaliser les objectifs de vie d'une personne dans une perspective temporelle et dans le respect de ses propres orientations de valeurs, besoins, qualités personnelles, sens de sa propre vie (O. A. Voronina) ;

Le système d’idées d’une personne sur sa vie future, l’orientant et la dirigeant

comportement quotidien depuis assez longtemps, une manière de planifier et de concevoir consciemment par un individu sa propre vie. La stratégie de vie d'un individu caractérise le mode de vie de l'individu, son orientation en termes d'« aspiration » de développement, de manières de changer, de transformer les conditions de vie conformément aux valeurs, aux significations et aux objectifs (L. G. Buzunova, M. R. Plotnitskaya, N. L. Shaposhnikov) .

Ainsi, la plupart des auteurs comprennent la stratégie de vie comme une forme ou une méthode de planification et de conception consciente par une personne de sa propre vie conformément à son système inhérent de valeurs, de significations et d'objectifs, à travers la formation progressive de l'avenir (c'est-à-dire les principales façons et les moyens d'atteindre le résultat souhaité sont décrits), l'orientation d'une personne vers le long terme.

Les chercheurs nationaux notent que sur le plan substantiel, la stratégie de vie représente principalement l'orientation d'une personne vers certaines valeurs « fondamentales », caractérisées par une qualité formatrice de système dans la structure des valeurs personnelles, comme les significations les plus générales de sa vie, un idéal, abstrait objectifs de la vie, réalisés et acceptés par une personne. Les valeurs « fondamentales » agissent comme une sorte de noyau autour duquel s'organise la structure des valeurs personnelles. Le cœur d'une stratégie de vie est un certain syndrome de valeurs, qui repose sur les valeurs « de base » acceptées et mises en œuvre par une personne.

Outre les valeurs au cœur d'une stratégie de vie, sa structure distingue un certain nombre de composants périphériques : les moyens de résoudre la vie

des contradictions qui révèlent les particularités de la façon dont une personne fait face à des situations incertaines et stressantes de nature la plus générale qui ont un impact significatif sur le cours de sa vie ; situations contenant un conflit entre les exigences sociales, les attentes des autres et sa propre individualité. Chaque stratégie de vie d'un individu, en tant que motif d'activité complexe, comprend également dans sa structure les éléments suivants : une image du futur (rêve), le sens de la vie, les normes et principes de comportement et les objectifs de vie.

T. N. Berezina cite des paramètres de « stratégies de vie » identifiés par différents auteurs, tels que l'échelle de planification, sa durée, sa stratégie, sa prévisibilité et deux méthodes de planification du temps : optimale (pour les sujets avec régulation à long terme) et non- optimale.

Comme le note M.A. Belugina, une personne avec une stratégie de vie bien définie planifie sa vie loin dans le futur, le chemin de vie est développé en détail, chaque étape est pleine d'événements attendus, l'objectif de vie est fixé à chaque étape sous la forme d'étapes pour mise en œuvre. La stratégie de vie est une image interne

personnalité, mais repose non seulement sur les conditions internes, mais aussi externes de la vie humaine. L'auteur considère la stratégie de vie comme un système composé des éléments suivants interconnectés et s'influençant mutuellement :

1. Le contenu du futur chemin de vie, qui comprend une position de vie (une généralisation des réalisations personnelles subjectives et objectives qui ouvrent l'une ou l'autre perspective du mouvement de la vie, un ensemble de valeurs de vie de l'individu, permettant, dans un sens ou autre, pour construire une image d’un avenir idéal) et les objectifs de vie de l’individu (caractérisant la sphère dominante de la vie d’un individu et déterminant l’image idéale de la vie future).

2. Caractéristiques organisationnelles de la stratégie de vie de l'individu, qui comprennent : la durée de la perspective temporelle, l'orientation de la perspective temporelle (passé - présent - futur) et la structure du chemin de vie planifié (c'est-à-dire, dans quelle mesure les différents chemins de vie planifiés sont-ils riches en événements) périodes de la vie d'une personne, quelles étapes du chemin de vie sont les plus structurées, lesquelles le sont moins).

Du point de vue de N. N. Fedotova, les stratégies de vie comprennent les orientations sociales (orientations vers l'atteinte d'une position sociale souhaitée par l'inclusion dans certains groupes sociaux), les orientations culturelles (acceptation de certains modèles culturels) et les orientations personnelles (représentations de moments intimes de la vie) . Par conséquent, ils déterminent l’avenir personnel, social et culturel de l’individu. L'auteur, considérant les stratégies comportementales sur le marché du travail, identifie deux principaux types de stratégies : passives et actives.

Les principales caractéristiques des stratégies de vie, selon V.N. Kormakova et D.Yu Chebotareva, sont : la durée, le réalisme, le rapport des attentes positives et négatives, la cohérence des événements de la vie, la structuration ou la différenciation du futur, la mise en évidence de l'immédiat et du lointain. perspectives de sa vie. La stratégie de vie est un concept applicable à la vie en général : sur la base de sa propre expérience (passée), une personne projette des options « pessimistes » ou « optimistes » pour ses perspectives de vie (futur proche ou lointain), déterminant ses priorités et ses modes de comportement. le présent.

O. V. Rudakova identifie les composants structurels et paramètres suivants des stratégies de vie : la présence d'idées sur le passé, le futur, le présent ; intégrité/désunité du chemin de vie ; présence/absence de sens à la vie ; présence/absence de moyens et de façons d'atteindre les objectifs de vie ; le besoin d'un soutien externe pour fixer des objectifs et surmonter les difficultés ; degré de conscience de sa propre vie; capacité de connaissance de soi et de vie

réflexion nulle; le degré de mise en œuvre des projets de vie ; satisfaction/insatisfaction dans la vie.

O. S. Vasilyeva et E. A. Demchenko identifient les caractéristiques qualitatives et quantitatives de la stratégie de vie. Les objectifs de vie, qui constituent les caractéristiques d’une image idéale de la vie future d’une personne, et le système de valeurs sur la base duquel ces objectifs sont construits peuvent être classés comme caractéristiques qualitatives, car ils reflètent son contenu.

Ce à quoi une personne s'efforce. Les auteurs incluent le niveau de responsabilité et le sens de la vie comme caractéristiques quantitatives d’une stratégie de vie, car ils peuvent influencer la satisfaction d’une personne dans la vie. Les auteurs mettent en évidence la stratégie de la créativité - il s'agit d'une manière d'être dans laquelle une personne prend consciemment ou inconsciemment la position d'un créateur actif de sa vie, en s'appuyant sur des valeurs telles que l'amour, la beauté, la bonté, le développement, etc.

D. Yu. Chebotareva note que la formation des stratégies de vie comprend les phases suivantes : conception préliminaire d'un mode de vie (choix des objectifs, des priorités, du mode de vie) ; mise en œuvre (modes de comportement visant à atteindre les buts et objectifs); satisfaction de vie (évaluation des résultats). Les principes de formation des stratégies de vie sont la nature de l’activité vitale de l’individu et le degré de son activité sociale. Comme indiqué

N.F. Naumova, un élément de la stratégie de vie est un type de rationalité, c'est-à-dire une méthode non seulement pour résoudre, mais aussi pour fixer certaines tâches de la vie, fixer des objectifs, des revendications, des priorités, des moyens sociaux, etc.

Dans une étude réalisée par N.V. Grishina et M.V. Salitova, basée sur l'utilisation d'un questionnaire biographique, l'attention a été portée aux « moments de transition » du chemin de vie d'une personne - les situations nécessitant une prise de décision et les circonstances qui déterminent ces décisions, dans indépendance particulière dans le choix effectué. L'analyse des données biographiques a permis d'identifier les tendances humaines dans le choix des stratégies de vie comme des modèles de comportement stables dans des situations significatives. La caractéristique la plus importante des stratégies est l'indépendance dans la prise de décisions de vie importantes, qui s'avère être associée à un certain nombre de caractéristiques psychologiques d'une personne. En particulier, il est significativement lié positivement au niveau d'intériorité et négativement lié à l'utilisation de stratégies non constructives pour surmonter les difficultés ; un indicateur élevé, bien que n'atteignant pas le niveau de signification statistique, du lien entre le paramètre d'indépendance et le niveau de sens général de la vie a été enregistré. En général, les personnes ayant une indépendance prononcée dans la prise de décisions vitales se caractérisent par une estime de soi adéquate et stable, une stabilité émotionnelle, une activité et une indépendance, une maîtrise de soi et la capacité d'établir des liens de communication.

Avec l'utilisation répétée du questionnaire biographique de N.V. Grishina, les données suivantes ont été confirmées : le paramètre d'indépendance dans la prise de décision dans des situations vitales, la capacité d'agir malgré les circonstances du moment s'avèrent invariablement être l'une des caractéristiques d'une personne réussie, mature, personne qui se réalise et qui est le sujet de sa propre vie.

Du point de vue d'E. Fromm, une économie de marché basée sur des relations concurrentielles a un effet néfaste sur la santé mentale et le développement personnel : une personne est confrontée à un choix - « avoir » ou « être », c'est-à-dire ou avoir comme autant que possible (y compris les biens matériels), ou développer en soi toutes les capacités et forces inhérentes à la nature, « être multiple ». Et souvent, sous la pression des normes sociales, les gens préfèrent « avoir » au détriment des perspectives de développement personnel.

A. Meneghetti écrit que les orientations temporelles caractéristiques d'une personne forment un certain type de relation à la vie, exprimée dans des stratégies de vie uniques. Sur cette base, l’auteur distingue deux types de personnes. La première fait référence à la vie comme « inconsciente », en tant que telle, avec ses connexions et relations dans le présent, avec la manifestation d'une attitude envers chaque événement ou relation spécifique de la vie, mais pas envers la vie dans son ensemble. Par conséquent, il perçoit la vie dans son ensemble comme un courant de phénomènes dans lequel il est inclus et est appelé à se soumettre à ce courant. La stratégie de vie du deuxième type se caractérise par la conscience, la compréhension de la vie dans son ensemble, qui comprend une analyse réflexive de ce qui s'est passé et de ce qui se passe. Une personne réalise et analyse sa vie dans son ensemble, en tant qu'unité du passé, du présent et du futur, prenant une position active dans la création de son avenir, y réfléchissant, l'inscrivant dans le présent.

En psychologie réflexive, on distingue deux stratégies de vie opposées : l'épuisement vital et la génération de vie. L'épuisement vital est une stratégie de vie déterminée principalement par les conditions environnementales. Elle se caractérise par la consommation de ressources existantes et d'opportunités provenant du monde environnant, mais ne dispose pas d'une source interne de développement et de nouvelles opportunités. Cette stratégie de vie vise à satisfaire les besoins biologiques et sociaux de l'homme, fondamentalement limités. La génération de vie (vie-créativité) est une stratégie de vie déterminée principalement par la personne elle-même, capable de cultiver en elle-même les ressources et les opportunités nécessaires à son existence créatrice, à la mise en œuvre de ses plans et désirs, à la création créatrice. La non-créativité de la vie se manifeste sous la forme d’un développement personnel – cultiver sa propre singularité en développant ses propres capacités. Dans la sphère sociale de l'interaction, elle se manifeste sous la forme de co-création - une communication qui développe l'unicité mutuelle des personnes. Dans le domaine des relations humaines avec

Par culture, la créativité vitale se manifeste sous la forme de créativité (création), lorsqu'une personne devient un sujet de culture, crée ses valeurs matérielles et spirituelles.

T. E. Reznik, Yu. M. Reznik identifient les principaux types de stratégies de vie suivants : une stratégie de bien-être dans la vie, une stratégie de réussite dans la vie et une stratégie de réalisation de soi dans la vie, qui reposent sur trois positions différentes, bien que interdépendantes : « avoir » (activité réceptive), « réaliser » (activité « réalisation ») et

« être » (activité créatrice ou « existentielle »). N.F. Naumova et N.M. Davydova, qui s'intéressent au caractère non durable du développement dû aux transformations sociales, considèrent les stratégies de vie comme des « stratégies d'adaptation » et des « stratégies de survie » [cit. de : 31, p. 6].

Une attitude pratique envers la vie est caractéristique des personnes qui préfèrent réagir aux influences extérieures par une action directe. Un praticien commence souvent à agir sans passer du temps à réfléchir à un plan d’action. Il corrige ses actions directement en cours d'activité, sans analyser les raisons et sans penser aux conséquences. Ses actions, en règle générale, sont décisives, et s'il ne « brise pas le bois », il peut accomplir de nombreuses choses utiles pendant que le contemplateur réfléchit au problème sous tous les angles et le comprend à l'échelle mondiale.

E. Yu. Korzhova identifie deux types de développement de la personnalité dans les situations de la vie : « événementiel » et « personnel ». Le développement « événementiel » est un développement principalement à travers des situations-événements externes. La source du développement se situe à l’extérieur de l’individu. Une personne a tendance à se placer inconsciemment (ou semi-consciemment) dans de telles situations (et de l'extérieur, il semble qu'elle s'y retrouve accidentellement), dans lesquelles elle se retrouve obligée de changer et de se développer intérieurement. C’est ainsi que se développe « l’homme extérieur ». Le développement « personnel » est un développement interne, extérieurement sans événement (ou sans événement). Ce type d'évolution se caractérise par un travail conscient sur soi, par exemple en se tournant vers la religion, ou vers des techniques psychotechniques, ou

à une forme ou une autre de psychanalyse. C’est ainsi que se développe « l’homme intérieur ».

Lorsqu'on aborde le problème des stratégies de vie d'un individu, une approche courante considère deux types de motivation (stratégies de motivation) : la motivation pour le succès et la motivation pour l'échec. La motivation pour réussir fait référence à la motivation positive. Avec une telle motivation, une personne, lorsqu’elle démarre une entreprise, a en tête la réalisation de quelque chose de constructif et de positif. La motivation à échouer est une motivation négative. Avec ce type de motivation, l’activité humaine correspond à la nécessité d’éviter la panne, le blâme, la punition et l’échec. Cette motivation repose sur l’idée d’évitement et l’idée d’expériences négatives. Comme le note A. Bandura, ceux qui se considèrent « incapables de réussir sont plus susceptibles d'imaginer mentalement un scénario infructueux et de se concentrer sur le fait que tout ira mal ».

G. G. Diligensky, caractérisant les sociotypes personnels modernes, estime qu'une personne se distingue par une stratégie de motivation (la recherche d'un principe unique d'autorégulation des motivations), conduisant à une orientation de vie. Il souligne :

1. Stratégie motivationnelle de standardisation (vie sous le « pouvoir de la norme ») - ici les « besoins de soi » se développent de manière exagérée, les « besoins des autres » sont supprimés, une personne s'adapte autant que possible aux rôles sociaux, son comportement devient emphatique normatif.

2. Orientation vers un soulagement situationnel - ici la personne se trouve coupée des racines morales, subordonnée aux impulsions et pulsions émotionnelles, elle se caractérise par un manque de logique de comportement et de responsabilité envers quiconque ; un synonyme d’une telle vie est « vivre comme bon vous semble ».

3. Orientation vers la survie ou attitudes telles que « vivre d'une manière ou d'une autre », « rester en surface », « préserver ce que l'on a ». Ceux qui empruntent cette voie privilégient le fatalisme et la passivité, s’efforçant d’obtenir « maintenant » et « ici » ce qu’ils perdront avec le temps ; chez l'adulte, ce type d'orientation se conjugue souvent avec une orientation familiale, l'altruisme familial (service à la famille), ainsi qu'une orientation « carrière », la promotion sociale.

Chercheurs (K. A. Abulkhanova-Slavskaya, L. I. Antsiferova, A. A. Baranov, R. M. Granovskaya,

A. R. Kudashev, L. V. Kulikov, I. M. Nikolskaya, S. T. Posokhova, A. A. Rean, etc.) se tournent de plus en plus vers l'étude des stratégies d'adaptation qu'une personne utilise non seulement dans des conditions quotidiennes typiques, mais aussi dans des situations de vie difficiles. Lors de l'adaptation, selon

N. S. Khrustaleva, des changements personnels se produisent chez les gens. Le degré de positivité ou de destructeur de ces changements est largement déterminé par l'exhaustivité et l'exactitude de l'image de l'avenir attendu. Ainsi, V.P. Kaznacheev a développé une classification des individus en fonction du caractère unique de leur

le cours des processus adaptatifs, composés de deux types : les sprinters, qui se caractérisent par un développement rapide et des changements adaptatifs à court terme, mais en même temps à court terme, et les stayers - capables de supporter des charges à long terme, en maintenant des performances élevées et optimales état des systèmes physiologiques.

S. T. Posokhova combine les stratégies d'adaptation en deux groupes : les stratégies de révélation de soi de l'individu et les stratégies d'auto-préservation de l'individu. La stratégie de révélation de soi est que lorsque les conditions d'existence externes ou internes habituelles changent, l'individu abandonne les stéréotypes dépassés et plus efficaces d'interaction avec la société, la culture, les objets, la nature et lui-même. Il s’agit d’une stratégie pour se transformer soi-même, ses conditions et son mode de vie antérieur. Son noyau est constitué de transformations internes ou externes réalisées par l'individu lui-même, surmontant les difficultés et les relations insatisfaisantes. Dans le même temps, l'individu se concentre exclusivement sur ses propres réserves, son propre potentiel interne, et est prêt à être responsable de ses actions et décisions, de son propre destin et de celui des personnes qui l'entourent, de la société dans son ensemble. La motivation dominante du succès garantit une concentration, une organisation et une structure élevées dans les activités de la vie d’un individu.

La stratégie d'auto-préservation consiste à utiliser une telle méthode d'interaction avec la réalité environnante changeante, qui garantit que l'individu se préserve avant tout en tant qu'unité biologique. Cette stratégie offre la possibilité de préserver inchangé le mode de vie existant et les stéréotypes auparavant efficaces des relations avec les institutions sociales et économiques, avec les gens autour et avec soi-même. Une personne refuse de chercher activement une issue à des situations problématiques, craignant d'assumer la responsabilité de prendre des décisions risquées. Il estime que sa propre capacité à résister aux événements actuels est minime et attend de l’aide de l’extérieur. En l’absence d’aide extérieure, la recherche des coupables du « paradis perdu », envers lesquels une agression manifeste ou déguisée est manifestée, prend un sens particulier. Les réactions agressives sous forme de dévalorisation de la personnalité peuvent aussi trouver une issue envers soi-même.

A. A. Rean, A. R. Kudashev, A. A. Baranov considèrent le vecteur d'activité et sa direction comme un critère pour les types de processus d'adaptation. Le premier type de processus d'adaptation est la direction du vecteur d'activité « vers l'extérieur » (l'influence active de l'individu sur l'environnement, sa maîtrise et son adaptation à soi). Le deuxième type - la direction du vecteur d'activité « vers l'intérieur », est associé à un changement actif de la personnalité de soi, à la correction de ses propres attitudes sociales et des stéréotypes instrumentaux et comportementaux habituels (un type d'auto-changement actif et auto-adaptation active à l'environnement). Au cas où

Si les deux options envisagées sont inacceptables pour un individu pour une raison quelconque, le processus d'adaptation se déroule selon le type de recherche active dans l'espace social d'un nouvel environnement à haut potentiel d'adaptation pour un individu donné. Selon les auteurs, le type de processus d'adaptation le plus efficace est un processus combiné probabiliste, basé sur l'utilisation de toutes les variantes des types « purs » ci-dessus. Le choix de l’une ou l’autre option se fait à la suite de l’évaluation par l’individu de la probabilité d’une adaptation réussie pour différents types de stratégie d’adaptation (vecteur « intérieur » ou « extérieur »). Lors du choix d'une stratégie, un individu évalue : les exigences de l'environnement social - leur force, le degré d'hostilité, le degré de limitation des besoins de l'individu, le degré d'influence déstabilisatrice, etc. ; le potentiel de l'individu en termes de changement, d'adaptation de l'environnement à soi ; le coût de l'effort (coûts physiques et psychologiques) lors du choix d'une stratégie de changement d'environnement ou d'une stratégie de changement de soi.

P. Costa et R. McCrae se concentrent sur l’influence des variables personnelles qui déterminent la préférence d’un individu pour certaines stratégies comportementales dans des circonstances difficiles. Lors du choix d’une stratégie d’adaptation, le rôle des ressources personnelles est essentiel. L'un des traits de personnalité qui garantissent une gestion réussie du stress est la responsabilité, qui vous permet d'évaluer la situation et vos propres ressources, de vous préparer et de prendre une décision sur l'utilisation de stratégies comportementales adéquates. Une ressource plus forte, selon D. Navon et D. Gopher, sont des traits de personnalité tels que : l'optimisme, le sentiment de connexion avec le monde, la foi dans les valeurs de la vie et la compréhension qu'a une personne de ses capacités.

La stratégie de vie d'un individu est associée au besoin de réalisation de soi ; cette question a été abordée par K. A. Abulkhanova-Slavskaya, L. A. Antsyferova, L. A. Korostyleva, V. E. Klochko, D. A. Leontyev, E. V. Galazhinsky et d'autres. « la réalisation d'opportunités de développement du « je » par ses propres efforts, la co-création, la collaboration avec d'autres personnes (environnement proche et lointain), la société et le monde dans son ensemble » [cit. de : 13, p. 12]. La réalisation de soi en tant qu'orientation de vie s'adresse aux côtés du « je » qui ne sont pas encore apparus, mais qui sont assumés sous la forme d'opportunités potentielles. Une personne s'efforce de vivre sa propre vie, non seulement en se donnant à la société, mais elle veut se réaliser dans diverses formes de vie d'une manière individuelle, spécifiquement inhérente. La réalisation de soi répond au désir initial de réaliser ses capacités, de vivre une vie décente et d’obtenir ce que l’on mérite selon ses propres critères. La réalisation de soi est avant tout l'utilisation de ses capacités individuelles de manière créative. Ce qui est naturel dans ce cas, c'est une organisation de la vie dans laquelle le régulateur sont les objectifs formulés par la personne elle-même. Comparaison du résultat avec celui obtenu

Un objectif fixé vous permet soit d'augmenter le niveau d'exigence envers vous-même et de fixer des objectifs plus complexes, soit de développer les qualités nécessaires à la mise en œuvre d'objectifs fixés mais non encore réalisés.

La réalisation de soi dans la vie est un type de stratégie de vie caractérisée par une orientation consciente et pratique de l'individu vers un changement créatif et une transformation de sa propre vie, vers son amélioration personnelle et son développement personnel en tant que sujet de créativité de vie. Ainsi, N. Yu. Khryashcheva considère la capacité d'être créatif (en tant que processus qui a certaines spécificités et conduit à la création de quelque chose de nouveau) comme l'une des conditions les plus importantes pour une expression de soi réussie, une réalisation de soi globale et une adaptation du l'individu dans le monde moderne [cit. de : 13, p. 56].

Selon E. Locke et G. Latham, le processus de développement de la personnalité est naturellement associé à la définition et à la mise en œuvre d'objectifs. De ce point de vue, la réalisation de soi peut être présentée comme un processus de mise en œuvre cohérente des objectifs de vie. Les objectifs provoquent un écart entre l'endroit où se trouve une personne en ce moment et où elle aimerait être, la tension générée par un tel écart conduit à des actions.

S.I. Kudinov distingue l'activité, sociale et personnelle parmi les types de manifestation de la réalisation de soi personnelle. La réalisation de soi active du sujet se caractérise par l'expression de soi dans divers types d'activités et offre un haut niveau de compétence professionnelle (l'activité n'est pas nécessairement liée à la profession officielle du sujet, il peut s'agir de sport amateur, artistique créativité, étude, etc.). La réalisation de soi sociale est associée à l'accomplissement d'une mission humanitaire, sociale, économique, socio-politique, socio-pédagogique ou toute autre activité socialement utile. La réalisation de soi personnelle contribue à la croissance spirituelle d'une personne, assurant dès les premières étapes le développement du potentiel personnel : responsabilité, curiosité,

sociabilité, travail acharné, persévérance, initiative, érudition, créativité, moralité, etc.

M. R. Plotnitskaya identifie les principales stratégies de réalisation de soi personnelle : progressive et réceptive, qui diffèrent par les indicateurs de réalisation de soi (satisfaction, productivité), ainsi que par les déterminants valeur-sémantiques transmis par les orientations de vie dominantes de possession-être. Une stratégie progressive de réalisation de soi est une stratégie déterminée en interne pour la réalisation et la réalisation de soi d'un individu dans la société. Les traits caractéristiques sont une perception holistique et harmonieuse du monde et de soi-même ; processualité, continuité de la réalisation de soi, large éventail de sphères de réalisation de soi, degré élevé de réflexion, expression spontanée adéquate à son propre potentiel.

La stratégie réceptive de réalisation de soi est une stratégie déterminée de l'extérieur de « consommation » de divers types de réussites et d'avantages sociaux par un individu. Les caractéristiques de la stratégie réceptive de réalisation de soi sont : la fragmentation, l'absence d'une conception holistique de soi dans le monde, la domination des significations sociales de la réalisation de soi, le rétrécissement de l'éventail des sphères de vie de la réalisation de soi.

Ainsi, la stratégie de vie détermine l’avenir personnel, social et culturel de l’individu. Sur la base d'une analyse théorique, on peut supposer qu'une stratégie de vie se construit sur la base d'une position de vie et comprend : des valeurs « de base » ; image du futur (présence/absence) ; un ensemble d'idées sur le passé, le futur, le présent ; sens de la vie (présence/absence) ; objectifs de vie, moyens et manières d'atteindre les objectifs (présence/absence) ; satisfaction de vivre. Le niveau de responsabilité, le degré d'activité, l'initiative et l'indépendance sont également des paramètres importants.

Comme il ressort de l'examen ci-dessus, la base pour construire une typologie des stratégies de vie peut être : l'attitude envers la vie (positive/négative), la méthode de résolution des conflits, les conditions extérieures (environnement, situations-événements auxquelles une personne est obligée d'obéir), conditions internes (potentiel personnel, réflexion) ; activité créatrice de l'individu.

La typologie que nous proposons peut être utilisée pour étudier l'intégrité des idées sur l'avenir, ainsi que la capacité de construire et de choisir de manière indépendante une stratégie de vie parmi diverses catégories de jeunes.

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Chacun de nous a sa propre particularité stratégie de vie, façonnant notre comportement. Pour comprendre cela plus en détail, regardons types de stratégies de vie.Tout le monde est différent. L’un, par exemple, est un pessimiste invétéré, tandis que l’autre regarde le monde avec foi dans le meilleur. Même s'ils perçoivent le monde selon les mêmes termes, il est peu probable qu'ils soient d'accord si l'un d'eux est plein de négativité et que l'autre croit toujours en une issue favorable. Et la raison en est que ces personnes ont des stratégies de vie très différentes.

Une attitude positive ou négative peut être appelée le « méta-programme », qui représente la stratégie principale de vie ou, en d’autres termes, la stratégie de plus haut niveau. Votre réaction aux commentaires, événements ou informations des autres dépend de votre méta-programme. C'est grâce à cela que votre attitude envers les événements actuels se forme dans votre esprit et, sur la base de notre réaction aux événements, d'autres comportements se forment.

Si nous parvenons à déterminer la stratégie de vie de l’interlocuteur et son approche, la compréhension mutuelle augmentera considérablement et les négociations seront plus efficaces. Si vous avez identifié votre interlocuteur comme une personne anxieuse, pour instaurer la confiance vous devez lui faire part de vos craintes et de vos inquiétudes. Si vous êtes optimiste, communiquer avec des personnes tout aussi positives vous sera plus agréable et utile.

Ainsi, afin d'augmenter l'efficacité de la communication, d'instaurer la confiance et la compréhension, il est nécessaire de déterminer la stratégie de vie de base de l'interlocuteur, qui se développe dans l'enfance sous l'influence de l'expérience du monde environnant. Le meilleur contact se produira entre des personnes ayant des stratégies de vie similaires.

Types de stratégies de vie :

Cette vidéo vous en dira plus sur les stratégies de vie :

Pour mieux réussir en communication, pour mieux trouver un langage commun avec différentes personnes, pour les motiver et les influencer, vous devez apprendre à déterminer avec précision le type de stratégie de vie de la personne qui vous intéresse. Cela demande un peu de pratique et... La façon la plus simple de commencer est avec votre famille, vos collègues, votre patron ou vos subordonnés. Voyez si vos proches ont besoin de reconnaissance. Ou alors ils ont juste besoin des mots : « Bon travail ! »

Dans cette section, nous tenterons de caractériser le concept de stratégies de vie personnelle et d'identifier les principales approches de son étude.

Tôt ou tard, chaque personne réfléchit au sens de la vie. Bien sûr, tout le monde veut vivre bien et magnifiquement. Vivez dans l’abondance et ne connaissez pas le besoin. Et, en fait, la vie d’une personne est entre ses mains, toutes les portes lui sont ouvertes. Mais il ne faut pas oublier que les moyens de satisfaire ses propres besoins ne doivent pas être de nature consumériste, car les ressources naturelles sont limitées et l’obsession uniquement pour le côté matériel de la vie conduit à la dévastation du monde spirituel. Il faut être capable de combiner tout cela de manière rationnelle. La stratégie de vie est l’art de vivre, un système de valeurs et d’objectifs qui rendront la vie, de l’avis d’une personne, la plus efficace. Et les stratégies de vie des jeunes intéressent au plus haut point les scientifiques. Après tout, les jeunes sont notre avenir.

En étudiant la littérature théorique, nous sommes arrivés à la conclusion que l'un des facteurs clés du développement de la personnalité dans la plupart des concepts personologiques « classiques » est la dynamique du développement de la capacité à faire tout choix déterminé en interne. Ces idées sont présentées dans le cadre d’approches comportementales, cognitives, psychanalytiques et existentielles-humanistes.

Le choix personnel est une méthode et un acte élémentaire de systématisation et de structuration de la réalité subjective, qui détermine son rôle dans la dynamique du fonctionnement de la personnalité.

L'approche sociologique de l'étude des stratégies de vie individuelles consiste à se concentrer sur l'étude des processus, structures et mécanismes institutionnels. L’analyse institutionnelle comprend trois aspects :

• - identification de modèles et de formes typiques de stratégies de vie, institutionnalisées et réglementées par des normes convenues (avec leur typologie ultérieure) ;
• - analyse du processus d'institutionnalisation des stratégies de vie du point de vue des mécanismes de leur émergence (choix), formation, développement et changement (décrits en termes d'identification, d'individualisation, d'adaptation, d'autorégulation) ;
• - explication des liens systémiques, tant internes qu'extrapersonnels (entre l'individu et l'environnement social).

De nombreux psychothérapeutes sont convaincus que chaque personne possède des forces qui la poussent à réaliser tout son potentiel, à s'harmoniser avec le monde et à comprendre le sens de la vie. Dans la plupart des concepts philosophiques, psychologiques et sociologiques, ces aspirations sont considérées dans le contexte de l'activité créatrice de l'individu, de la révélation de son potentiel créatif. Cette approche a été suivie par N.A. Berdiaev, S.L. Rubinstein, E. Fromm, A. Adler, A. Maslow, K. Rogers, etc.

Le concept de chemin de vie a été proposé pour la première fois par S.L. Rubinstein au milieu des années 30. Selon S.L. Le chemin de vie de Rubinstein n’est pas seulement un mouvement en avant, mais un mouvement vers le mieux, vers l’amélioration personnelle. Des concepts tels que « conscience », « activité », personnalité « mature » sont considérés par les scientifiques comme quelque chose de supérieur au développement humain, qui l'aide dans le processus de la vie. Le moment déterminant dans la théorie de S.L. Rubinstein est l'activité et la créativité de l'individu en tant qu'organisateur et transformateur de sa vie.

A. Adler note que la formation des objectifs de vie commence dès l'enfance. Ils reflètent les sentiments d’infériorité, d’incertitude et d’impuissance qui règnent dans le monde des adultes. Le style de vie se forme dès l’enfance. C'est une adaptation au monde et une interaction avec lui. Un objectif de vie se forme dès la petite enfance sous l’influence de l’expérience personnelle, des valeurs et des caractéristiques de l’individu lui-même. A. Adler appelle l'amour, l'amitié et le travail les principales tâches de la vie auxquelles une personne est confrontée. Tout cela est déterminé par les conditions d’existence humaine et permet de maintenir et de développer la vie dans le milieu dans lequel elle se trouve. Enraciné dans le processus évolutif d’adaptation constante à l’environnement se trouve un désir inné de supériorité ou d’amélioration, c’est-à-dire la motivation à s’améliorer, à développer ses capacités. Mais l’objectif de supériorité peut être positif ou négatif. Si ce désir inclut des préoccupations sociales et un intérêt pour le bien-être des autres, alors il évoluera dans une direction constructive et saine. Chacun choisit son propre objectif de vie, qui reflète ses priorités et ses aspirations.

Comme l'a écrit A. Maslow, une personne créative combine les qualités d'une personnalité mature et indépendante avec une innocence enfantine, une franchise et un nouvel intérêt pour tout ce qui est nouveau. Les valeurs d'une telle personne sont la vérité, la bonté, la beauté, la justice, la perfection. La réalisation de soi est pour lui un travail dont le but est d'atteindre la perfection dans ce qu'il est appelé à faire. Une telle personne s'efforce d'être non seulement un spécialiste, mais un bon spécialiste et est donc toujours préoccupée par son développement. De plus, A. Maslow utilise le concept d’« expériences de sommet ». C'est, selon lui, le processus d'achèvement, la clôture de tout acte, un état de déchargement complet, d'apogée, de catharsis.

A. Maslow arrive à la conclusion que pratiquement chaque personne vit des expériences de pointe, cependant, la fréquence de leur apparition, la profondeur et l'intensité, la modalité de l'état émotionnel principal et le sens donné par la suite par une personne à de telles expériences peuvent varier considérablement. . Il s'ensuit que la caractéristique absolue et attributive des expériences de pointe n'est apparemment que leur fonction dans le processus de développement de la personnalité.

Selon K. Rogers, la créativité se manifeste non seulement par la création de quelque chose de nouveau dans l’environnement extérieur, mais aussi par l’amélioration de sa propre personnalité. Le principal moteur de la créativité est le désir de s’améliorer, de se développer et de s’étendre. K. Rogers croyait que dans la mesure où un individu refuse de reconnaître (ou supprime) une partie importante de son expérience, ses créations peuvent être pathologiques ou socialement nuisibles. Et puis, lorsqu'une personne est ouverte à tous les aspects de son expérience et que toutes les sensations de son corps sont accessibles à sa conscience, les nouveaux produits de sa créativité sont plus susceptibles d'être créatifs à la fois pour elle-même et pour les autres.

La stratégie de créativité présuppose une manière de vivre « ici et maintenant ». Pour une personne qui se sent comme le créateur de sa vie et se rend compte que personne d'autre que lui-même ne peut la rendre heureuse, le sens de la vie est le plus souvent déterminé par le concept de liberté. N.A. a souligné l’inséparabilité de la vie créatrice et de la liberté. Berdiaev, E. Fromm, V. Frankl, K. Horney. Ils croyaient qu'une personne avait toujours une énergie créatrice, un libre arbitre, qui lui était donné pour son développement spirituel. E. Fromm, W. Frankl et K. Horney ont développé l'idée qu'une personne est une figure active, capable de résister à la puissante pression des forces sociales défavorables.

K. Horney, par exemple, a étudié les orientations stratégiques personnelles dans le système de relations « je - les autres » en tant que mouvement. K. Horney a noté que pour satisfaire ses propres aspirations, chaque personne, dès l'enfance, développe trois stratégies principales, ou orientations personnelles, par rapport aux autres : 1) « le mouvement vers les gens : l'amour est le seul objectif des personnes ayant de tels une orientation, et tous les autres objectifs subordonnés au désir de gagner cet amour ; 2) mouvement contre les gens : le système de valeurs des personnes ayant cette orientation est construit sur la philosophie de la « jungle » - la lutte pour l'existence, c'est la vie ; 3) l’éloignement des personnes : le besoin d’indépendance et d’inviolabilité détourne ces personnes de toute manifestation de lutte. Mais souvent, cela ne s’exprime qu’en l’absence de moyens adéquats d’adaptation aux conditions de vie modernes.»

Une approche individualiste de l'étude des stratégies de vie est inhérente à C. Jung. Il croyait que tout au long de sa vie, une personne acquiert continuellement diverses nouvelles compétences, atteint de nouveaux objectifs et se révèle de plus en plus pleinement. Il considérait que l’objectif de vie le plus important d’un individu était de « se retrouver soi-même ». Cet objectif était le résultat particulier du désir d’unité de diverses composantes de la personnalité. Selon Jung, la pleine révélation de son « je » est l’objectif de vie le plus important et le plus final d’une personne, c’est-à-dire la formation d’un individu unique, unique et intégral. Selon lui, le développement de chaque personne dans cette direction est unique. Elle se poursuit tout au long de la vie et comprend un processus appelé « individuation ».

La question du choix personnel a été développée par des psychologues tels que E. Deci et R. Ryan (théories de l'autodétermination de la personnalité), N.F. Naumova (théorie du comportement axé sur un objectif), D.A. Lenontiev (concept de potentiel personnel). Selon ce dernier, l'un des problèmes urgents dans l'étude du choix personnel reste le problème de l'étude des conditions qui favorisent et, à l'inverse, entravent la formation du potentiel personnel en tant que caractéristique intégrale du niveau de maturité personnelle, principale forme de dont la manifestation est le phénomène d’autodétermination de la personnalité.

Selon E. Deci et R. Ryan, la formation de l'autodétermination du choix personnel se révèle dans le développement des aspirations internes. Cela se produit à travers le processus d'intériorisation et d'intégration ultérieure dans le « je » de l'individu des régulateurs systémiques du comportement - les valeurs et les orientations sémantiques de l'individu. Dans leur concept, E. Deci et R. Ryan notent à juste titre que les enfants naissent avec certains besoins psychologiques, tels que l'autonomie, la compétence et la connexion avec les autres. Ces besoins vont de pair avec la motivation de leur recherche continue de cohérence intrapersonnelle et interpersonnelle. Cette position est directement associée à l'un des principaux postulats de la psychologie existentielle-humaniste concernant la présence d'une classe spéciale de « méta-besoins » psychologiques innés - développement, croissance psychologique, réalisation de soi, etc. Ces dispositions constituent certes des constructions cognitives adéquates, mais elles sont difficiles à concilier les unes avec les autres.

La première suppose que la source des « valeurs les plus élevées » est la culture humaine, reflétée dans des relations sociales et interpersonnelles spécifiques. La seconde exige nécessairement que la source de ces valeurs soit la nature même de l'individu qui, étant sociale, repose sur les propriétés innées et naturelles de l'homme en tant que porteur de conscience.

T. Kasser et R. Rhine ont identifié deux groupes de stratégies de vie basées sur la prédominance des aspirations internes et externes. « Les aspirations extrinsèques, dont la valeur dépend des autres, reposent sur des valeurs telles que le bien-être matériel, la reconnaissance sociale et l'attractivité physique. Les aspirations internes reposent sur les valeurs de croissance personnelle, de santé, d’amour, d’affection et de service à la société. Il est à noter que le choix de la stratégie dépend du rôle des parents dans l'éducation d'un enfant. Le soutien parental à l'autonomie, à l'implication émotionnelle et aux exigences structurées envers l'enfant conduit à la prédominance de ses aspirations internes et, en règle générale, de sa santé mentale.

K.A. Abulkhanova-Slavskaya a procédé à une analyse complète de la stratégie de vie d'un individu, a donné une définition de la « stratégie de vie », a déterminé l'essence et les principales caractéristiques des stratégies de vie, les facteurs influençant leur formation et leur mise en œuvre et a proposé une typologie des stratégies. Selon K.A. Abulkhanova-Slavskaya, la stratégie de vie est la capacité d'un individu à combiner son individualité avec des conditions de vie, dont la mise en œuvre se produit dans diverses conditions de vie. La capacité de son développement et de sa reproduction,

K.A. Abulkhanova-Slavskaya identifie trois caractéristiques principales de la stratégie de vie : le choix d'un mode de vie, la résolution de la contradiction « Je veux-avoir » et la création des conditions de réalisation de soi et de recherche créative. Elle croit qu'une personne ne peut être qualifiée de mature que si elle est capable de fixer son propre « seuil » de satisfaction des besoins matériels et commence à les considérer comme l'une des conditions de la vie, dirigeant ses forces vitales vers d'autres objectifs. Elle considérait l'activité de l'individu comme le paramètre principal dans la construction d'une stratégie de vie. Selon elle, cela se manifeste par la capacité à trouver un équilibre entre ce qui est souhaité et ce qui est nécessaire, personnel et social.

Yu.M. Resnik a examiné les types de stratégies que l'on rencontre le plus souvent dans la vie quotidienne et qui peuvent être identifiées selon un certain nombre de caractéristiques institutionnelles : le statut socio-économique ; la méthode de reproduction et de transmission des normes culturelles ; système de régulation et de contrôle ; caractère social (mentalité collective); ethos professionnel. Selon lui, « ensemble, ces caractéristiques forment un critère global pour la typologie sociologique des critères de vie. Yu.M. Reznik suggère que le choix de l'une ou l'autre stratégie de vie est associé à l'appartenance à l'une ou l'autre classe (groupe, couche). Parmi les principales stratégies de vie, le scientifique identifie : une stratégie de réussite dans la vie, une stratégie de bien-être dans la vie, une stratégie de réalisation de soi.

En science sociologique, une attention considérable a été accordée à l'étude des problèmes des jeunes en relation avec les formes et les méthodes de régulation ciblée de leur comportement, de leurs projets de vie et de leurs orientations. Selon Yu.A. Zubok, de telles approches se sont manifestées par le développement de théories sociologiques spéciales visant « à étudier les projets de vie des jeunes (M.N. Rutkevich, V.T. Lisovsky) ; la structure de son orientation professionnelle (V.N. Shubkin), l'activité sociale de la jeunesse (A.S. Kapto, V.G. Mordkovich), la formation d'idéaux, d'orientations de valeurs, d'intérêts de ses différents groupes - jeunesse qui travaille (N.M. Blinov, Yu.R. Vishnevsky, V.S. Pavlov), jeunesse rurale (I.M. Slepenkov, V.I. Staroverov), jeune intelligentsia (A.S. Kulagin, F.E. Sheregi), étudiants (V.T. Lisovsky, L.Ya. Rubina, V.I.

Yu.A. Zubok définit les projets de vie comme « un reflet idéalisé du futur chemin de vie des jeunes citoyens qui entrent dans la vie. Les projets et objectifs de vie sont une expression généralisée non seulement de la direction d’orientation, mais aussi des voies et moyens de réaliser les attentes concernant une position sociale future. Il semble que les projets de vie ne soient pas des stratégies, mais des mécanismes permettant de réaliser des stratégies.

Pour résumer, on peut dire que les psychologues domestiques distinguent trois grands types de stratégies de vie : une stratégie de bien-être, une stratégie de réussite dans la vie et une stratégie de réalisation de soi. Ces types sont basés sur des idées plus généralisées sur ce que les gens recherchent généralement dans la vie. Le contenu de ces stratégies est déterminé par la nature de l’activité sociale de l’individu. Ainsi, l’activité réceptive (« consommatrice ») est à la base d’une stratégie de bien-être de vie. Une condition préalable à une stratégie de réussite dans la vie est avant tout une activité de motivation (« réussite »), conçue pour la reconnaissance publique. Un exemple frappant, tel que défini par les auteurs, est l’entrepreneuriat. La stratégie de réalisation de soi est caractérisée par l'activité créatrice. Dans la vie, il existe plutôt des types mixtes : nous aspirons tous, mais à des degrés divers, au bien-être, au succès et à la réalisation de soi, et à différentes échelles de mise en œuvre de ces stratégies.

Les psychologues américains distinguent deux groupes de stratégies de vie basées sur la prédominance des aspirations internes et externes. Les aspirations extrinsèques, dont la valeur dépend des autres, reposent sur des valeurs telles que le bien-être matériel, la reconnaissance sociale et l'attractivité physique. Les aspirations internes reposent sur les valeurs de croissance personnelle, de santé, d’amour, d’affection et de service à la société.

Dans notre travail, nous nous concentrerons sur la définition suivante de la stratégie de vie. Une stratégie de vie est un alignement constant de votre personnalité avec le caractère et le mode de vie, en construisant une vie, d'abord basée sur vos capacités et données individuelles, puis sur celles qui se développent dans la vie. La stratégie de vie consiste en des manières de changer, de transformer les conditions et les situations de vie conformément aux valeurs de l'individu, en défendant l'essentiel au prix de concessions dans le privé, en surmontant la peur de la perte et en se retrouvant.

Bovins ou pas bovins, telle est la question.

L'article, bien sûr, ne concerne pas du tout les rednecks - dans le sens où il a généralement une connotation négative dans la circulation et est même utilisé comme un gros mot. Le phénomène mental désigné par le mot « redneck » s'est produit sur ce site. J'utilise ce mot pour signifier - comme symbole d'un État qui n'exige pas de motivation créative chez des personnes qui ne sont pas particulièrement ennuyées insatisfaction à l'égard de l'existant(Je n’ai pas la prétention de dire dans quelle mesure c’est prédéterminé héréditairement). Oui, ce mot a une connotation triste et anti-évolutionnaire.. Cependant, le mot « redneck » implique l’un des pôles les plus courants des stratégies personnelles dans la vie.

Parlant du champ d'application du concept, il convient de noter que l'évolution, bouillonnante du désir de changer quelque chose, n'est pas toujours justifiée dans certaines conditions proches de l'optimum pour une espèce donnée. Les chats sont mignons et merveilleux même sans créativité :) bien que les aventuriers ludiques et créatifs soient beaucoup plus intéressants pour beaucoup.

Je préciserai également que le mot « créativité » n'est pas pris dans son sens commun. On peut conditionnellement distinguer trois niveaux d'implication des mécanismes de créativité. Le premier est une recherche de souvenirs avec des visions oniriques prédictives d'images roses (ou dures) possibles, le second est basé sur le premier, mais avec l'inclusion de compétences dans le développement de nouvelles options - comme s'il s'agissait d'un niveau intermédiaire de créativité, et le troisième - sur la base du second, mais avec la motivation de réaliser ces fantasmes créatifs pour les transmettre à la société.

Plus en détail : Le premier niveau est le mode de promotion prédictive d'intrigues significatives ou le mode rêve - pure fantaisie, restant en soi, avec toutes ses insuffisances. Dans cette variante, les intrigues nouvelles et significatives émergentes sont déterminées par les contextes actuels de chaînes d’expériences, dont le chevauchement peut créer de nouvelles combinaisons. Il s’agit de créativité passive, dans le sens où elle ne nécessite pas la participation active d’un générateur d’idées nouvelles. Ces options peuvent être réellement testées dans des situations appropriées.
Le deuxième niveau n'est pas seulement des fantasmes subjectifs de motivation passive, mais les compétences acquises pour trouver de nouvelles options souhaitées y sont liées. Cela aussi peut rester un fantasme subjectif et s'accumuler dans des pensées de plus en plus éloignées de la réalité, ou peut-être, dans des conditions appropriées, être essayé pour de vrai, mais en restant des compétences subjectives personnelles. Une personne reste une chose en soi et, ayant donné ses patins, emporte tout ce qu'elle a avec elle nulle part.
Le troisième niveau implique des efforts pour formaliser ses idées afin de communiquer ses prédictions personnelles aux autres. Il s'agit d'une créativité vitale qui, avec une demande suffisante, reste d'actualité pendant un certain temps dans la conscience collective de la société.
Il faut dire que les trois niveaux influencent d'une manière ou d'une autre les personnes qui les entourent, puisqu'ils observent quelle est la manifestation de ces idées : le comportement d'une personne - porteuse de l'idée. Cela affecte les gens autour de vous, qui, à leur tour, le propagent davantage.
Mais ce n’est que dans la troisième version que les idées ont une influence beaucoup plus large que le permettent les symboles généralement partagés sous la forme formalisée de l’idée. Bien entendu, la communication utilisant des symboles verbaux est beaucoup plus étendue.

Même du point de vue de la conservation pour une utilisation future des compétences d'une adaptabilité plus universelle développées par la créativité, l'avantage est assez controversé : il est impossible de tout prévoir, et il y a un certain mal à s'améliorer sans un besoin urgent. Le bétail ne doit donc pas être condamné sans discernement : il occupe sa propre niche stabilisatrice, peut-être très importante, dans la société. De plus, même les plus attentionnés et exubérants ne sont pas toujours des créateurs, mais dans de nombreuses situations et moments, ils correspondent aux critères des ploucs, et certains créateurs feraient mieux d’être des ploucs étant donné le caractère destructeur des résultats de leurs efforts pour la société. Mais personne ne peut prédire à l’avance ce que le mal peut se transformer en bien et vice versa…

Tout le monde ne peut et ne doit pas être pareil et, par conséquent, ils jouent les rôles sociaux pour lesquels ils ont réussi à s'adapter. Ce n'est que dans un domaine limité de compréhension mutuelle que les gens sont unis par une culture commune. Dans une bien plus grande mesure, ils appartiennent de manière relativement stable à différentes sous-cultures et à des enclaves plus locales, du cercle de leurs proches au cercle d'intérêts déterminés par la stratégie de vie personnelle. Cela a été déterminé dès les premiers stades de la formation de la personnalité.

Un exemple de l’influence spécifique de quelque chose généralement partagé dans la culture, qui se produit dès les premiers stades de développement, est visible dans l’article Stratégies de vie de la jeunesse moderne :

Comme le montrent les données d'études sociologiques récentes, les attitudes parentales sont dominées par une orientation vers des valeurs conformistes ( capacité à se comporter en public, honnêteté, propreté, obéissance aux parents, bonnes notes et comportement à l'école) et, dans une bien moindre mesure, se concentrent sur le développement de régulateurs internes du comportement des enfants (responsabilité, sensibilité et écoute envers les gens, curiosité, maîtrise de soi). Cette orientation des parents vers la transmission de valeurs conformistes à leurs enfants au détriment du développement de leurs régulateurs internes de comportement rend les adolescents très dépendants de l'environnement dans lequel ils se trouvent., ce qui, dans les conditions d'une société russe instable, augmente particulièrement le risque de comportement déviant.

Parallèlement à la publicité active d’un niveau de vie clairement gonflé, l’idée est propagée selon laquelle la pauvreté est le résultat des défauts personnels d’une personne : paresse, manque de professionnalisme, rigidité, manque d’initiative… C’est donc une honte d’être pauvre ! En conséquence, l'opinion publique a formé l'idée que la société est divisée entre les gens qui réussissent, c'est-à-dire ceux qui ont de l'argent (principalement les entrepreneurs et les criminels) et tous les autres (c'est-à-dire les pauvres et, par conséquent, ceux qui n'ont pas réussi). La spécificité de la situation russe est que des personnes auparavant assez aisées socialement, parmi lesquelles se trouvaient de nombreux spécialistes ayant fait des études supérieures, se sont retrouvées au bord de la pauvreté et en dessous.

Voir la critique d'Atlas Shrugged par Ayn Rand.

La stratégie de vie la plus courante de la jeune génération - obtenir une éducation menant à une profession financière et une vie personnelle confortable - est construite afin d'atteindre une indépendance maximale, une liberté totale, à l'opposé de toute restriction, de toute « dépendance ». Essentiellement, cette stratégie de vie est formulée comme suit : « Je veux avoir une bonne éducation et un travail bien rémunéré pour ne dépendre de personne. » Autrement dit, j’entre dans le monde social (étudier, gagner, travailler) parce que je veux me libérer de la société et même de ma famille (« ne dépendre de personne ! »), ne plus être lié à rien ni à personne », faire, ce que je veux"... Il est évident que le modèle actuel de réussite, alimenté par le rêve d'une liberté illimitée, n'est rien d'autre qu'une utopie. En même temps, c'est une réaction naturelle à la peur du la criminalisation de la société et l’écart toujours croissant entre les riches (« hommes d’affaires ») et les pauvres (« tous les autres »).

Comme tout acte d'adaptation d'une personne à quelque chose de nouveau utilisant les mécanismes de la conscience, le processus de choix et le bon choix d'une stratégie de vie présuppose une évaluation personnelle du résultat : dans quelle mesure le souhaité s'avère conforme à l'attendu . En d'autres termes, dans les termes les plus généraux, puisque nous parlons de stratégie, le rôle principal est joué par l'évaluation de la satisfaction à l'égard de l'existant, dans les termes les plus généraux - la satisfaction à l'égard de la vie.

Et ici il y a un point important : une telle évaluation, ainsi que la tendance générale à surestimer ou sous-estimer la valeur des résultats de son comportement, dépendent des spécificités du système de valeurs d’une personne particulière. Il est facile de voir en principe que ceux qui ont tendance à surestimer la positivité des résultats de leurs activités sont plus facilement satisfaits de ce qu'ils ont accompli, et c'est là qu'ils arrêtent leurs efforts, arrêtant le processus d'adaptation au nouveau. Ils évaluent facilement le résultat comme tout à fait acceptable ; l'évaluation peut avoir un seuil de satisfaction si bas que leur système d'idées a tendance à justifier même les échecs avec certaines de leurs propres explications (ce qui arrive toujours lorsqu'il y a une idée ou une idée très importante). une idée fixe, mais la facilité d'une évaluation positive n'a pas toujours une raison pour une telle idée).

Voici quelques déclarations illustratives.

L'anxiété est une insatisfaction, et l'insatisfaction est la condition première du progrès.. (Thomas Edison)

L’insatisfaction est non seulement source de souffrance, mais aussi de progrès dans la vie des individus et de nations entières.. (Erich Auerbach)

Les principales propriétés de son personnage sont l'insatisfaction éternelle et l'obstination constante - non seulementstimulé Lomonossovavancer vers les découvertes, mais a bien souvent créé des problèmes et des ennuis sur le chemin de l'illumination.

Dans le livre de Scott Miller, chapitre 13 sur la satisfaction de la vie :

Un sujet populaire en psychologie du vieillissement a été appelé de diverses manières : « moral », « bien-être subjectif », « satisfaction de vivre » ou simplement « bonheur ». Nous parlons d'une question d'une grande importance : dans quelle mesure une personne est-elle satisfaite de sa vie ?

De nombreuses études ont tenté de résoudre ce problème en utilisant LSI Et SWLS et techniques similaires.

L'état matrimonial est également associé à la satisfaction de vivre ; Les personnes mariées ont des scores de satisfaction globale plus élevés que celles qui sont veuves ou divorcées... Le résultat le plus intéressant concerne peut-être la relation entre le niveau d'activité et la satisfaction dans la vie. Un certain nombre d'études ont montré que cette relation est positive, c'est-à-dire que les personnes âgées qui mènent une vie active sont plus satisfaites de leur vie que celles dont le niveau d'activité est réduit.

On peut supposer qu'un lien aussi prononcé entre l'insatisfaction et le progrès s'est incarné au cours de l'évolution dans la prédisposition héritée de certaines personnes à l'insatisfaction à l'égard des choses existantes, puisqu'il s'agit d'un puissant facteur d'adaptation dans l'évolution humaine. Cependant, une hypertrophie d'une telle qualité peut se transformer en un désastre pour la société et, par conséquent, les manifestations d'insatisfaction excessive, exprimées dans des actions spécifiques, devraient également être limitées d'une manière ou d'une autre au cours de l'évolution. Peut-être qu'un tel limiteur est une prédisposition conservatrice à l'existence du bétail, qui peut être défendue très activement.

Quoi qu’il en soit, on peut affirmer que dans la société, il existe un équilibre entre ceux qui sont prédisposés à l’insatisfaction active et ceux qui sont prédisposés au conservatisme. Les premiers assurent le progrès, ils disposent de systèmes adaptatifs plus développés, ce sont de fervents chercheurs. Ces derniers empêchent toute innovation qui leur serait inconfortable et alarmante. Les premiers sont le plus souvent de grands héros et de grands méchants, ils battent leur plein dans la vie car seul cela donne un sens à leur vie, les satisfait dans une certaine mesure. Ils ont besoin d’activités socialement pertinentes qui donnent un sens à leur vie. Ces derniers peuvent facilement se satisfaire sans grande activité sociale, en communiquant avec leurs proches ou dans une enclave d'intérêts. Mais en général, personne ne peut se passer d'activité sociale - cela conduit à une grave dépression.

De l'article Étudier les principales caractéristiques de la stratégie de vie d’une personne :

Par stratégie de vie, nous entendons une manière d’être, un système de valeurs et d’objectifs dont la mise en œuvre, selon les idées d’une personne, rend sa vie plus efficace. En d’autres termes, c’est l’art de mener sa propre vie.

Le problème de la stratégie de vie est étroitement lié à l'éternel problème du sens de la vie, et si le premier répond à la question de savoir comment vivre, alors le second répond à la question de savoir pour quoi vivre.

Les principaux indicateurs de l’efficacité de la stratégie de vie d’une personne sont sa satisfaction dans la vie et sa santé mentale.

...Les résultats de cette étude indiquent que les personnes ayant des niveaux de sens dans la vie plus élevés et un niveau général de contrôle subjectif choisissent et mettent en œuvre en règle générale un mode de vie qui sous-tend la stratégie de vie de la créativité, c'est-à-dire prendre consciemment ou inconsciemment la position d'un créateur actif de sa vie et s'appuyer sur des valeurs telles que l'amour, la beauté, la créativité, la bonté, le développement. Ils sont satisfaits de leur vie et ont des taux de santé mentale plus élevés.

A. Adler note que la formation des objectifs de vie commence dès l'enfance en compensation des sentiments d'infériorité, d'incertitude et d'impuissance dans le monde des adultes. Un objectif de vie se forme dès la petite enfance sous l’influence de l’expérience personnelle, des valeurs et des caractéristiques de l’individu lui-même. C'est dans l'enfance, selon lui, que se forme un style de vie - un style intégré d'adaptation à la vie et d'interaction avec elle. A. Adler appelle l'amour, l'amitié et le travail les principales tâches de la vie auxquelles une personne est confrontée, qui sont déterminées par les conditions de l'existence humaine et lui permettent de maintenir et de développer la vie dans l'environnement dans lequel elle se trouve.

Les psychologues domestiques identifient trois principaux types de stratégies de vie : une stratégie de bien-être, une stratégie de réussite dans la vie et une stratégie de réalisation de soi. Ces types sont basés sur des idées plus généralisées sur ce que les gens recherchent généralement dans la vie. Le contenu de ces stratégies est déterminé par la nature de l’activité sociale de l’individu. Ainsi, l’activité réceptive (« consommatrice ») est à la base d’une stratégie de bien-être de vie. Une condition préalable à une stratégie de réussite dans la vie est avant tout une activité de motivation (« réussite »), conçue pour la reconnaissance publique. Un exemple frappant, tel que défini par les auteurs, est l’entrepreneuriat. La stratégie de réalisation de soi est caractérisée par l'activité créatrice. Dans la vie, il existe plutôt des types mixtes : nous aspirons tous, mais à des degrés divers, au bien-être, au succès et à la réalisation de soi, et à différentes échelles de mise en œuvre de ces stratégies.

Les psychologues américains distinguent deux groupes de stratégies de vie basées sur la prédominance des aspirations internes et externes. Les aspirations extrinsèques, dont la valeur dépend des autres, reposent sur des valeurs telles que le bien-être matériel, la reconnaissance sociale et l'attractivité physique. Les aspirations internes reposent sur les valeurs de croissance personnelle, de santé, d’amour, d’affection et de service à la société.

Une stratégie créative est une manière d'être dans laquelle une personne, consciemment ou inconsciemment, prend la position d'un créateur actif de sa vie, basée sur des valeurs telles que l'amour, la beauté, la bonté, le développement, c'est-à-dire faire des choix en faveur de la santé mentale et spirituelle.

Les personnes qui ont un niveau de contrôle subjectif inférieur ne sont pas habituées à être responsables de leur vie, elles ne ressentent pas la force d'influencer le cours de leur vie, elles vivent selon le principe de « avoir » (selon E. Fromm), contrairement à ceux qui s’efforcent « d’être » nombreux.

L’attitude la plus courante et intuitivement professée dans les motivations de ceux qui sont entièrement satisfaits de la vie est le désir de recevoir du plaisir. Dans des conditions de faibles exigences en matière d'évaluation de son propre comportement, cela devient la principale justification d'actions même clairement inadéquates qui nécessitent une sorte de justification pour éliminer l'écart négatif entre ce qui est attendu et ce qui est reçu. Par rapport à ceux qui ne le démontrent pas, les « bourreaux de travail », les chercheurs, les créateurs passionnés en tout genre, la question souvent posée se pose : « Comment se détendre ?

La poursuite du plaisir - en tant qu'objectif, peut être à la base le contexte d'une stratégie de vie et, par conséquent, les possibilités pour atteindre de tels objectifs - sont très diverses et, le plus souvent, tout à fait accessibles. Bien entendu, la nécessité d’une étape de préparation est reconnue et acceptée, une étape d’effort nécessaire pour accumuler un potentiel, qui peut se transformer en plaisir. Mais dans les cas les plus modestes, cela se traduit par le traditionnel « report » du vendredi soir et du week-end, la détente en vacances et les vacances de manière tout à fait traditionnelle et familière, complétée par un exotisme accessible.

En général, une impression de confiance est créée : tout ce vers quoi les efforts sont dirigés, toutes les tâches et tous les objectifs émergents ont une base de motivation : obtenir le plaisir final, la joie, sous la forme la plus générale - un sentiment de bonheur.

De telles idées sont si profondément enracinées que si une personne ne reçoit pas la dose réglée pour elle dans certains cas, cela l'inquiète sérieusement, au point même que le mot « perdant » lui tourne dans la tête.

Si cela était vrai, alors le problème de l'immersion de l'humanité dans le nirvana du bonheur devient facilement résoluble car il existe des moyens techniques très efficaces pour atteindre un état heureux de n'importe quelle force et durée imaginables, et cela mettra fin au sens de l'existence de toute personne. . Si nous imaginons que tout le monde a reçu des boutons de bonheur et qu’il lui suffit de les enfoncer, ce qui est techniquement réalisable aujourd’hui, alors d’ici le début du lendemain, la planète Terre sera complètement libérée des problèmes environnementaux de l’humanité perdue.

En fait, le sentiment de bonheur et de malheur sont des évaluations fonctionnellement égales et tout aussi nécessaires de ce qui arrive à une personne, ce qui permet d'apprendre à éviter le mal et à lutter pour le bien. Les concepts de bien et de mal sont fondamentalement individuels, ils dépendent de l'état actuel du système de signification de l'individu, et personne, sauf l'individu lui-même, ne peut en donner une évaluation correcte dans ces conditions.

Un état heureux marque des actions réussies, un état malheureux marque quelque chose qui n’a pas encore été réalisé. Dans le premier cas, vous n'avez plus besoin d'y penser, mais utilisez simplement la recette d'action réussie que vous avez trouvée, qui devient habituelle ; dans le second, tout dépend de votre seuil personnel de prétention, de la force motivante ; d'insatisfaction.

Tout le monde a un tel seuil : à partir d'une certaine complexité prévisible avec une force de besoin donnée, la recherche de moyens de résoudre le problème est reportée, et quelque chose dont l'issue n'est pas sûre n'est pas réalisé. Ce seuil se développe à travers l’expérience de vie personnelle et, comme toute compétence, dépend des conditions spécifiques.

Il s'agit d'un type de connaissance personnelle très important : dans quelles situations intervenir, et dans lesquelles il vaut mieux ne pas participer. Et, comme toute connaissance, elle est impossible à transférer à un autre directement, sous forme d’information. Lorsqu'une personne n'est pas sûre de l'issue, sentant quel échec pourrait menacer, et qu'une autre crie avec insistance : « Saute, lâche ! Quand tu tombes, regroupe-toi et tout ira bien !! », alors le la deuxième personne ne pourra pas profiter si facilement des automatismes des réactions des autres qu'elle a développés pour elle-même. Il n'a jamais fait de groupe de sa vie, et en sautant, il peut acquérir son expérience à un prix trop élevé, mais sans vraiment apprendre le bon geste. Quelle est la meilleure façon d'agir dans des situations aussi critiques ?.. Dans l'article À propos des dangers :

Ce qui est fait avec confiance, sans réfléchir, automatiquement, est l’expérience la mieux pratiquée. Cela donne les résultats positifs les plus attendus et le moins de risques. Et quelque chose qui nécessite une réflexion et qui n'est pas suffisamment confiant présente un risque élevé d'échec. Voici le critère : si vous y réfléchissez et n'êtes pas suffisamment sûr, soyez particulièrement prudent et, si possible, prenez votre temps.
Si vous arrivez à une bûche à travers une rivière tumultueuse, cela n'est pas nouveau pour vous et ne vous fait pas réfléchir, alors allez-y sans réfléchir et, très probablement, tout ira bien. Sinon, vous devriez réfléchir très attentivement à une option plus sûre pour passer, par exemple, non pas debout, mais assis, en vous déplaçant de plus en plus loin le long de la bûche.
Stratégie générale : si vous avez le temps et que la situation est incertaine, réfléchissez du mieux que vous pouvez. Mais quand il ne reste plus de temps, vous devez agir, puis le faire sans réfléchir, comme un bélier sautant sur des rochers, avec confiance et automatiquement - cela donnera les plus grandes chances de succès. Il ne reste plus qu'à compter sur la loterie du destin...

À ce stade, il devrait déjà devenir clair dans quelle mesure la justesse du choix d'une stratégie de vie est déterminée par la compréhension de la manière dont l'individu s'adapte à l'environnement. Ainsi, il s'avère que l'idée populaire selon laquelle il faut lutter pour un état heureux - comme une fin en soi - est un mécanisme inversé : comment l'accumulation d'expériences personnelles s'organise à travers une évaluation positive ou négative des résultats d'une tentative d'action. Il s'avère que pour rester en harmonie avec les autres, il faut lutter non pas pour le bonheur à tout prix et de préférence sous une forme pure et sans nuages, mais pour le succès de ses actions, qui s'accompagne d'un sentiment de joie d'obtenir ce que tu veux. Et l'insatisfaction ou l'agacement dû à l'échec ne doivent en aucun cas être considérés comme inacceptables, car alors vous n'apprendrez jamais à enfoncer des clous, à faire du vélo, à vaincre un adversaire, ou quoi que ce soit d'autre, car tout apprentissage est inévitablement basé sur des erreurs d'essai. et trouver des moyens de les ajuster vers le résultat souhaité.

La manière d'être aussi proche que possible des principaux courants de la vie sociale tout en restant une personnalité originale, et non un appendice de la volonté d'autrui, s'avère inévitablement être la nécessité de développer un système de compréhension de base assez efficace. - une vision du monde. Sur cette base, il devient possible pour la partie socialement active des personnes de former une influence originale dans la société - dans le domaine de leur spécialisation.