Il n’y a aucun autre terme psychologique qui soit aussi fermement ancré dans nos vies que le stress.

Stresser Ils appellent cela un problème du 20e siècle, qui s’est progressivement transformé en 21e. Soucieux de la santé de leurs subordonnés, les patrons d’entreprises américaines se sont empressés de lutter contre le stress. Cigna Corporation propose des pauses pendant la journée de travail pendant lesquelles les employés écoutent de la musique, dansent et font des exercices. Et les employés surmenés de Lipschultz, Levin et Gray peuvent jouer aux fléchettes, au mini-golf ou au hula hoop directement au bureau.

Selon certains experts occidentaux, jusqu’à 70 % des maladies sont associées au stress émotionnel. En Europe, plus d’un million de personnes meurent chaque année à cause de troubles du système cardiovasculaire liés au stress.
Selon le VTsIOM, les deux tiers des Moscovites sont constamment dans un état de stress et un tiers de la population du pays est dans un état de stress sévère, ce qui non seulement réduit les performances d'une personne, mais entraîne également des maladies graves.

Tout le monde en a fait l’expérience, tout le monde en a entendu parler, mais presque personne ne prend la peine de découvrir ce qu’est le stress. De nombreux mots deviennent à la mode lorsque la recherche scientifique conduit à l’émergence d’un nouveau concept qui affecte le comportement quotidien ou la façon dont nous pensons aux problèmes fondamentaux de la vie. On parle beaucoup aujourd’hui du stress lié aux activités administratives ou commerciales, à la pollution de l’environnement, à la retraite, au stress physique, aux problèmes familiaux ou au décès d’un proche. Mais avez-vous déjà réfléchi à ce qu’est le stress ?

Le mot « stress », comme « réussite », « échec » et « bonheur », a des significations différentes selon les personnes, car nous sommes tous différents et chacun de nous a ses propres expériences de vie et ses propres valeurs. Il est donc très difficile de définir le stress, même s’il fait désormais partie de notre discours quotidien. « Stress » n'est-il pas simplement synonyme de « détresse »* ? Est-ce l'effort, la fatigue, la douleur, la peur, le besoin de concentration, l'humiliation des reproches publics, la perte de sang, ou encore un énorme succès inattendu qui conduit à la perturbation de tout le mode de vie ? La réponse à cette question est à la fois oui et non. C'est pourquoi il est si difficile de définir le stress. Chacune de ces conditions peut provoquer du stress, mais aucune d'entre elles ne peut être isolée et dire : c'est du stress, car ce terme s'applique également à toutes les autres.

La première définition du stress a été donnée par le physiologiste canadien Hans Selye, selon laquelle le stress est tout ce qui entraîne un vieillissement rapide du corps ou provoque une maladie.
R. M. Granovskaya définit le stress comme un ensemble de réactions non spécifiques stéréotypées et phylogénétiques programmées du corps qui le préparent à l'activité physique, c'est-à-dire la résistance, le combat ou la fuite. Les faibles influences ne conduisent pas au stress ; elles se produisent uniquement lorsque l'influence du stress dépasse les capacités d'adaptation normales d'une personne.

/* Détresse(anglais) – chagrin, malheur, malaise, épuisement, besoin ; Stresser(anglais) – pression, pression, tension/

Le dictionnaire encyclopédique donne l'interprétation suivante : « Un ensemble de réactions physiologiques protectrices qui se produisent dans le corps des animaux et des humains en réponse à l'influence de divers facteurs défavorables. »

Dans la science et la pratique psychologiques modernes, la distinction entre les concepts de « stress physiologique » et de « stress psychologique », introduits par le célèbre chercheur sur le stress Richard Lazarus, a été établie.

1. Stress physiologique(basé sur le concept de « syndrome général d'adaptation » de G. Selye) - une condition exprimée chez les animaux et les humains au niveau physiologique sous l'influence de facteurs de stress tels qu'une activité physique excessive, une température élevée ou basse, des stimuli douloureux, des difficultés respiratoires , etc. .

Selon G. Selye, le « syndrome d'adaptation » comprend 3 étapes :

anxiété,
résistance,
adaptation ou épuisement.

2. Stress psychologique– un état de stress psychologique extrêmement élevé, qui peut avoir un impact fort et négatif sur l’état, le comportement et l’activité d’une personne sous l’influence de divers facteurs de stress (surcharge d’informations, situations de ressentiment, menaces, incertitude, etc.).

Il existe un assez grand nombre de concepts et de modèles de stress parmi les chercheurs nationaux et étrangers :

– la théorie cognitive du stress psychologique de R. Lazarus, qui repose sur la position de considérer le stress d'un point de vue subjectif à travers le prisme des processus cognitifs ;

– les notions de stress professionnel (A. N. Zankovsky, T. Sokh, W. Schorpflug, etc.),

– les théories socio-psychologiques du stress (concepts : D. Mechanik, R. Darendor, B. P. Darenwend, etc.) et bien d'autres.

Les exemples de concepts ci-dessus reflètent la tendance actuelle de la science et de la pratique psychologiques à différencier le concept de « stress psychologique » en différents types de classifications selon le domaine de la connaissance psychologique. L'une des options pour une telle classification est envisagée :

– Stress psychologique interpersonnel– caractérisé par une évaluation subjective de l'interaction interpersonnelle, de la présence de conflits ou de leur menace ;

– Stress professionnel ou organisationnel– associés à la complexité, au danger, à la responsabilité de l'exécution des tâches de travail, aux perturbations de l'organisation et des conditions de travail ;

– stress psychologique social ou public– associés à des problèmes sociaux, socio-économiques, au chômage, aux mauvaises habitudes (alcool, drogues), aux conflits et guerres nationaux ou régionaux ;

– stress psychologique familial– comprend toutes les difficultés liées au maintien d'une famille - problèmes conjugaux, interactions avec les enfants, les proches, etc. ;

– Stress psychologique intrapersonnel– reflète le « je-conflit », les aspirations non réalisées, les besoins, l'existence sans but ;

– stress psychologique environnemental- se produit en raison d'influences environnementales défavorables - conditions climatiques difficiles, surpeuplement, etc.

Toutes les définitions de cette classification (il en va de même pour les autres classifications) reflètent la dépendance du nom du type de stress vis-à-vis des facteurs dominants qui le déterminent. Cependant, tout type de stress psychologique comprend :

facteurs généraux (caractéristiques de tous les types de stress),

· facteurs spécifiques (caractéristiques uniquement pour ce type de stress),

· les facteurs externes ou objectifs, qui sont les conditions objectivement enregistrées pour l'apparition du stress (temps limité, volume de travail important, etc.),

· facteurs subjectifs et personnels, qui sont largement déterminés par les caractéristiques individuelles d'une personne (estime de soi insuffisante, caractéristiques de motivation, tempérament, niveaux élevés de tension personnelle, anxiété, agressivité et autres).

Le stress est associé à des expériences positives et négatives. Les niveaux de stress physiologique sont les plus bas lors des moments d’indifférence, mais ne sont jamais nuls (ce qui signifierait la mort). L’excitation émotionnelle agréable et désagréable s’accompagne d’une augmentation du stress physiologique (mais pas nécessairement de la détresse).

Le stress destructeur, ou détresse, détruit le comportement et est à l’origine de nombreuses expériences et maladies désagréables. Combattre ses manifestations extérieures est non seulement futile, mais aussi nuisible. La détresse doit être évitée, ou si la personne est déjà en détresse, elle doit être traitée.

Principaux symptômes de détresse : 1. distraction
2. excitabilité accrue
3. fatigue constante
4. perte du sens de l'humour
5. une forte augmentation du nombre de cigarettes fumées avec une dépendance simultanée aux boissons alcoolisées
6. perte de sommeil et d'appétit
7. troubles de la mémoire
8. parfois des douleurs dites « psychosomatiques » à la tête, au dos, au ventre sont possibles
9. absence totale de sources de joie.

Si vous remarquez au moins l'un des signes énumérés ou une combinaison d'entre eux, alors il est temps d'intervenir dans votre propre vie - réfléchissez calmement, discutez de la situation (de préférence avec un être cher), essayez de découvrir et d'éliminer les raisons qui ont causé votre surmenage psychophysique.

facteur de stress(synonyme de facteur de stress, situation de stress) - un stimulus extrême ou pathologique ou un effet indésirable d'une force et d'une durée significatives qui provoque un stress. Un stimulus devient un facteur de stress soit en raison de la signification qu'une personne lui attribue (interprétation cognitive), soit par des mécanismes sensoriels cérébraux inférieurs, par les mécanismes de digestion et de métabolisme.

Il existe différentes classifications de facteurs de stress. Sous la forme la plus générale, on distingue : 1. Facteurs de stress physiologiques(douleurs et bruits excessifs, exposition à des températures extrêmes, prise de certains médicaments, comme la caféine, etc.) ;

2. Facteurs de stress psychologiques(surcharge d'information, concurrence, menace pour le statut social, l'estime de soi, l'environnement immédiat, etc.) ;

3. Facteurs de stress sociaux(changements de gouvernement, catastrophes naturelles, taux de change du dollar, embouteillages, habitudes des autres, etc.).

Du point de vue de la réponse au stress, peu importe que la situation à laquelle nous sommes confrontés soit agréable ou désagréable. Seule compte l’intensité du besoin de restructuration ou d’adaptation.

Exemple:Une mère qui a été informée du décès de son fils unique subit un terrible choc mental. Si, plusieurs années plus tard, le message s’avère faux et que son fils entre soudainement indemne dans la pièce, elle ressentira une joie intense.

Les résultats spécifiques de deux événements - le chagrin et la joie - sont complètement différents, voire opposés, mais leur effet stressant - une exigence non spécifique d'adaptation à une nouvelle situation - peut être le même.

Une autre classification possible est la division des facteurs de stress en trois groupes selon le degré de notre influence sur eux.

1. Des facteurs de stress qui échappent à notre contrôle: il s'agit de votre sexe et de votre âge, de la météo, du pays de résidence, des lois, du système fiscal, des niveaux de prix établis sur le marché, du pouvoir d'achat de la population, etc.

2. Facteurs de stress qui provoquent du stress uniquement à cause de notre interprétation. Les exemples incluent des pensées anxieuses concernant des événements futurs improbables (« Et si la livraison des marchandises échoue ? ») ainsi que des inquiétudes concernant des événements passés que nous ne pouvons pas changer.

3. Facteurs de stress sur lesquels nous pouvons influencer directement: interaction avec des partenaires commerciaux et des concurrents, propres actions non constructives, manque de temps, manque de compétences pour fixer des objectifs dans la vie et les affaires. Cela peut également inclure des indicateurs de santé, un excès de poids, des niveaux de tension artérielle aux premiers stades de l'hypertension et d'autres facteurs.

Les facteurs de stress peuvent être à la fois réels et imaginaires. Une personne réagit non seulement à un danger physique réel, mais aussi à une menace ou à un rappel de celui-ci. Il convient également de noter qu'une personne endure plus facilement les échecs, les pertes et le chagrin lorsque les raisons lui semblent purement externes, indépendantes de ses propres actions, et qu'il lui est plus difficile d'éprouver son mauvais comportement, par conséquent. d'où une situation traumatisante est survenue.

Un facteur de stress est un levier qui déclenche le mécanisme du stress. De plus, ce n’est pas nécessairement un facteur qui affecte tout le monde de la même manière. L'essentiel est l'impact que vous obtenez.

Exemple:Vous ne pouvez pas supporter que quelqu'un laisse des déchets sur la table du dîner. Tout le monde réagit à cela tout à fait normalement, mais vous insistez sur la propreté et l'ordre. Eh bien, vous avez tous les droits.

Les cibles sont nos croyances, idées, points de vue et stéréotypes internes – cette « pédale », en appuyant sur laquelle le facteur de stress obtient une réaction de stress. Ian McDermott et Joseph O'Connor proposent une gradation d'objectifs de stress en fonction du niveau logique auquel ils sont apparus :

1. Environnement

Ces facteurs qui vous causent du stress dans votre environnement. Un long trajet pour se rendre au travail, un bureau exigu et bruyant, des appareils électroménagers qui ne fonctionnent pas, une dispute avec un proche. Votre travail peut être stressant si vous avez beaucoup de demandes à votre charge et que vous n'avez pas la capacité de les gérer.

2. Comportement

Vos actions peuvent entraîner du stress. Peut-être partir pour une réunion à la dernière minute et le stress constant qui en découle, ou devoir répondre aux demandes des gens à un moment où vous ne le souhaitez pas. Les changements de routine peuvent être stressants.

3. Capacités

Si vous avez la capacité d’activer l’anxiété en vous, alors vous avez développé une certaine compétence. Vous pouvez certainement facilement imaginer comment quelque chose conduit à un résultat insatisfaisant. Vous y parvenez probablement en créant des films mentaux montrant comment les choses pourraient mal tourner, puis en imaginant les conséquences terrifiantes. Et c'est aussi une certaine compétence. Cela démontre votre capacité à imaginer des images si vivantes que vous pouvez créer des changements chimiques importants dans votre corps. Il existe probablement d’autres utilisations pour ce talent. Que se passe-t-il si vous utilisez ce même pouvoir d’imagination débordante pour imaginer ce qui se passera 15 minutes après que l’événement ait été résolu de manière satisfaisante, puis réfléchissez à la manière dont vous pourriez y parvenir ?

4. Croyances et valeurs

Vous n’avez peut-être pas pensé que les croyances et les valeurs peuvent provoquer du stress ou agir comme des ressources contre celui-ci, mais c’est un domaine dans lequel les changements peuvent avoir un effet significatif. Nous portons nos croyances avec nous, elles provoqueront donc du stress où que nous soyons. Plus nos croyances et nos attentes sont rigides, plus nous subissons de stress, car le monde qui nous entoure ne pliera pas son chemin uniquement pour répondre à nos besoins.

La conviction que les gens ne sont pas dignes de confiance et sont prêts à vous tromper à la première occasion vous tiendra nerveux et vous causera du stress. Les croyances qui vous rendent dépendant d’autres personnes ou d’événements, ou selon lesquelles vous n’avez pas le choix quant à la façon dont vous réagissez aux événements, contribueront au stress.

5. Identité

Le seul stress à ce niveau peut être une fausse image. Cela peut se manifester de deux manières. D'abord - concerne les relations entre les personnes lorsqu'une personne ne permet à personne de voir sa vraie nature et fonctionne très probablement dans les cas où une personne ne peut pas s'exprimer pleinement dans son travail. Deuxième Une fausse image se manifeste sous la forme d'un masque, mis pour soi ou pour quelqu'un d'autre, afin de protéger sa véritable identité. Un tel masque peut apparaître dans l'enfance, lorsqu'une personne ne savait pas comment faire face à quelque chose et utilisait une fausse image comme moyen. Lorsque cela se produit, la personne éprouve à nouveau un sentiment de vide et son comportement perd un degré supplémentaire de liberté pour maintenir son équilibre.

Essayez de surveiller les changements qui se produisent lorsque vous vous trouvez dans une situation stressante. Vous vous préparez comme si vous attendiez un coup, les muscles du visage, de la poitrine et du ventre tendus. La respiration augmente parce que les cellules ont besoin de plus d'oxygène. En raison du rétrécissement des petits vaisseaux sanguins, la pression artérielle augmente. La fréquence et la force des contractions cardiaques augmentent, ce qui entraîne une circulation sanguine beaucoup plus rapide. Ces changements sont provoqués par la physiologie du stress, mais d’autres manifestations sont strictement individuelles. Et ils dépendent de l'état du système nerveux : fort ou faible ; de la prédominance des processus d'inhibition ou d'excitation dans le cortex cérébral ; sur la capacité d’une personne à se contrôler et à contrôler ses émotions ; de l'éducation; et même des traditions familiales et nationales.

Les changements qui se produisent pendant le stress sont une manifestation d'une ancienne réaction défensive formée au cours de l'évolution. Cette réaction s'activait instantanément chez nos ancêtres à la moindre menace, assurant avec une rapidité maximale la mobilisation des forces du corps nécessaires pour combattre l'ennemi ou lui échapper. Cette mobilisation était très pratique pour les hommes des cavernes ou dans d'autres moments difficiles où le stress signifiait qu'une personne devait être prête à une action physique. Actuellement, cela entraîne des problèmes supplémentaires. Aujourd’hui, alors que l’on a besoin de ressources émotionnelles plutôt que physiques lorsque l’on est stressé, le corps continue de réagir comme si l’on avait besoin d’activité physique. En conséquence, une augmentation temporaire de la tension artérielle, justifiée par une situation de danger réel, se transforme en un état douloureux dû à une indignation persistante face à ce qui appartient au passé et à ce qui n'existe plus, ou à ce qui n'existe pas encore et , peut-être, n'existera pas du tout.

La question est de savoir quand et comment les circonstances deviennent véritablement stressantes. Deux personnes qui se trouvent dans la même situation réagiront différemment, en fonction de leur caractère, de leur expérience, de leur état émotionnel et d’autres facteurs. L'un ne verra aucune menace dans la situation et restera calme, tandis que l'autre ressentira un sentiment d'anxiété inexplicable ou de peur évidente. Le stress survient lorsque les circonstances sont subjectivement perçues comme menaçantes. Peu importe que la menace soit réelle ou imaginaire - l'important est que la menace existe psychologiquement pour une personne qui commence à chercher des moyens de sortir de la situation. Les formes de dépassement de situations difficiles, ou stratégies d'adaptation (du verbe anglais to cope - « to cope », « to coping »), peuvent être très différentes, comme l'affect violent (colère, agressivité, larmes, rire), repenser la situation (nouvelle interprétation de la signification des événements, tentative de les voir « sous un jour différent », rationalisation) et actions visant directement à résoudre le problème.

Selon l’efficacité de la stratégie d’adaptation choisie, la situation problématique est surmontée avec succès ou, au contraire, encore aggravée. Dans le premier cas, l'expérience du stress prend fin, après avoir reconstitué la « tirelire » d'expériences utiles ; dans le second, elle augmente et se transforme en une forme destructrice, potentiellement dangereuse.

Le psychologue américain T. Cox a identifié deux types de personnalité (il les a appelés « type A » et « type B ») en fonction de leur réaction au stress.

Tapez A :
– Un désir persistant d’atteindre des objectifs prévus, mais généralement vaguement définis.
– Fort désir et volonté de rivaliser.
– Le désir d’être reconnu et d’avancer dans quelque chose de plus.
– Exécuter de nombreuses fonctions différentes dans un temps limité.
– Tendance à augmenter le rythme de travail.
– La capacité de prendre des décisions et d’agir rapidement.

Type B : – Fixer clairement des objectifs, réfléchir calmement aux méthodes pour les atteindre.

– Manque d’envie de compétition.
– La reconnaissance n’a pas vraiment d’importance.
– Exécuter certaines fonctions pour une durée illimitée.
– Rythme de travail calme et mesuré.
– Les décisions sont prises après délibération préalable.

Les personnalités de type « A » tournent constamment « comme un écureuil dans une roue ». Leur vie est pleine d'événements et de problèmes. Ils deviennent souvent des « bourreaux de travail » ; en règle générale, ils aiment beaucoup leur travail et s'y consacrent sans réserve, transformant toute situation en course (par exemple, ils aiment constamment passer d'une voie à l'autre pour pour gagner quelques minutes de temps) ; rester dans un état « remonté » 24 heures sur 24 ; faire plusieurs choses en même temps. Ils ne peuvent pas s'arrêter et se détendre à temps, ce qui rend pour eux extrêmement élevé l'épuisement nerveux et le risque de maladies cardiovasculaires.
En revanche, les personnes de type « B » vivent avec mesure, sans hâte. Ils parviennent à concilier travail, divertissement et responsabilités familiales. Ils planifient clairement leur journée, sans chercher à « embrasser l’immensité ». Le week-end, ils préfèrent ne pas penser au travail, ils essaient de se détendre et de faire quelque chose d'agréable. Ils ont tendance à être en bonne santé, à avoir une haute estime d’eux-mêmes, à faire face avec succès au stress et à avoir une approche positive de la vie. Les émotions négatives sont partiellement ou totalement compensées.

Vaincre et corriger le stress peut être réalisé par divers moyens : il peut s'agir de tentatives visant à minimiser les conditions de travail et la vie quotidienne stressantes, ainsi que du traitement des maladies existantes causées par une expérience prolongée du stress, et de la « gestion du stress » psychologique proprement dite, qui permet d’augmenter la résistance au stress. Dans chaque cas spécifique, la recette pour faire face au stress peut être très individuelle, mais doit reposer sur une analyse globale à la fois de la situation psychologique elle-même et de l'état psychophysiologique.

Il ne faut pas oublier les bienfaits potentiels du stress qui, sous certaines conditions, entraîne une augmentation de l’endurance psychologique et biologique d’une personne. L'impact positif d'un stress modéré se manifeste par un certain nombre de propriétés psychologiques– note R.M. Granovskaya – Améliorer l’attention, augmenter l’intérêt d’une personne pour atteindre un objectif et donner une coloration émotionnelle positive au processus de travail.

Des scientifiques danois ont par exemple découvert que le stress quotidien réduit le risque de développer un cancer du sein. Les chercheurs pensent que cela est dû à des déséquilibres hormonaux, en particulier à la diminution des niveaux d’œstrogènes qui se produit en cas de stress chronique.

N’oubliez pas que le stress est associé à presque toutes les activités ; seuls ceux qui ne font rien peuvent l’éviter. Mais qui aime une vie inactive ?

Le stress, à moins bien sûr qu’il soit associé à une menace physique, n’est pas une réaction à un fait, mais au sens qu’on lui donne. Changez le sens et vous changez votre réaction à ce qui se passe. Comme le disait Hans Selye à propos du stress, « le stress n’est pas ce qui vous est arrivé, mais la façon dont vous le percevez ».

Syndrome d'épuisement psychologique dû au stress professionnel.

La vie sans stress est impossible. Chaque jour, nous sommes confrontés à l'une ou l'autre manifestation de situations stressantes. Nous parvenons à faire face à certains d'entre eux sans pertes visibles, d'autres nous mettent longtemps hors de selle, nous obligeant à en subir longtemps et douloureusement les conséquences.

Ces dernières années, on parle de plus en plus de la relation et de l'influence mutuelle entre le stress professionnel et le syndrome de combustion psychologique ou d'épuisement professionnel des employés.

• Introduction.

Qu’est-ce que le stress ? Littéralement, ce mot est traduit par « tension » et fait bien souvent référence à un large éventail de conditions humaines qui surviennent en réponse à des influences extrêmes. Mais il s’agit toujours d’une tension de tout le corps humain, réagissant à l’influence de divers facteurs, tant physiques que psychologiques. Le concept de « stress » a été introduit pour la première fois par Hans Selye, considéré comme le fondateur de la théorie du stress, en 1935-1936. Cependant, au 14ème siècle, le poète anglais Robert Manning écrivait dans l'une de ses œuvres : « Et ce tourment était la manne du ciel, que le Seigneur envoyait aux gens qui étaient dans le désert depuis 40 hivers et qui étaient dans une grande tension ! . Mais le mot lui-même est encore plus ancien, il a ses racines dans la langue latine, où il signifie « serrer ». Ainsi, à travers l'apparence moderne, le sens ancien du mot émerge, reflétant assez fidèlement ce qu'une personne éprouve lorsqu'elle se trouve dans certaines conditions, souvent défavorables.

À partir de Selye, le stress est compris comme une réaction non spécifique du corps en réponse à des actions (le plus souvent défavorables) et à des exigences accrues. Lorsqu’une situation stressante survient, un certain nombre de changements psychophysiologiques se produisent dans le corps, pouvant conduire dans certains cas à des troubles des composantes physiques, mentales et sociales de l’intégrité d’une personne.

En introduisant les concepts d'« eustress » et de « détresse », Selye a différencié la compréhension du stress. Eustress - réactions émotionnelles positives du corps aux exigences qui lui sont imposées, correspondant à ses ressources ; La détresse est un état émotionnel et stressant caractérisé par des expériences négatives dues au manque de ressources disponibles pour mettre en œuvre les demandes. Mais dans les deux cas, quel que soit le stress, positif ou négatif, il s’agira toujours d’un état de perte d’équilibre. Ainsi, on peut constater que le stress est inhérent à notre vie même, il fait partie intégrante de l’existence. Il est impossible d'éviter complètement le stress, mais on peut apprendre à gérer les situations stressantes, ce qui est particulièrement important dans le contexte d'une organisation, car un stress prolongé conduit à l'émergence d'un symptôme d'épuisement professionnel.

Le terme burnout a été introduit pour la première fois par le psychiatre américain H. Fredenberg en 1974. Le burnout signifiait un état d’épuisement combiné à un sentiment d’inutilité et d’inutilité.

V.V. Boyko donne la définition suivante du terme : « L'épuisement émotionnel est un mécanisme de défense psychologique développé par un individu sous la forme d'une exclusion totale ou partielle des émotions en réponse à des influences psychotraumatiques sélectionnées.

Conformément aux vues de K. Maslach et S. Jackson, le syndrome d'épuisement professionnel est considéré comme une réponse au stress professionnel à long terme qui survient dans les communications interpersonnelles. Le modèle du syndrome peut être présenté comme une structure à trois composants, comprenant :

Épuisement émotionnel ;

Dépersonnalisation ;

Réduction des réalisations personnelles.

L’épuisement émotionnel est ressenti comme une surcharge émotionnelle, un vide et un épuisement de ses propres ressources émotionnelles. Une personne ne peut pas se consacrer au travail comme avant, se sent étouffée, l'ennui de ses propres émotions et des dépressions émotionnelles sont possibles.

La dépersonnalisation est la tendance à développer une attitude négative, sans âme et cynique envers les stimuli. L'impersonnalité et la formalité des contacts augmentent. Les attitudes négatives cachées dans la nature peuvent commencer à se manifester par une irritation interne refoulée, qui se manifeste au fil du temps sous la forme d'explosions d'irritation ou de situations conflictuelles.

Réduction des réalisations personnelles (personnelles) - diminution du sentiment de compétence dans son travail, insatisfaction envers soi-même, diminution de la valeur de ses activités, perception de soi négative dans la sphère professionnelle. L'émergence d'un sentiment de culpabilité pour ses propres manifestations ou sentiments négatifs, une diminution de l'estime de soi professionnelle et personnelle, l'émergence d'un sentiment d'insuffisance personnelle, d'indifférence au travail.

À cet égard, le phénomène du syndrome d'épuisement professionnel peut être envisagé sous l'aspect d'une activité pratique et professionnelle. La manifestation de ce syndrome est la plus typique chez les représentants des professions communicatives du système « personne-personne ».

Les facteurs de stress, facteurs influençant l'apparition d'un état de stress, sont des situations et des événements de la vie qui peuvent être systématisés par l'intensité de l'impact négatif et le temps nécessaire à l'adaptation. Conformément à cela, ils distinguent :

Difficultés, ennuis, difficultés quotidiennes. Le temps d'adaptation varie de quelques minutes à plusieurs heures.

Vie critique, événements traumatisants. Le temps d'adaptation varie de plusieurs semaines à plusieurs mois.

Facteurs de stress chroniques. Peut durer des années.

Conformément aux types de stress professionnel identifiés, les facteurs de stress au travail peuvent être classés comme suit :

I. Production liée aux conditions de travail et à l'organisation du travail :

surcharge;

travail monotone;

microclimat de la zone de travail (bruit, vibrations, éclairage) ;

intérieur, conception des pièces;

organisation d'un lieu de travail individuel;

horaire de travail peu pratique, heures supplémentaires ;

sécurité du travail.

II Facteurs liés à la profession :

comprendre les objectifs de l'activité (clarté, incohérence, réalité) ;

expérience professionnelle, niveau de connaissances;

formation professionnelle, reconversion ;

opportunité d'exprimer sa créativité

statut du rôle ;

climat psychologique dans l'équipe (relations avec les collègues, les clients, conflits interpersonnels) ;

responsabilité sociale;

retour d'information sur les performances ;

III Structurel :

gestion de l'organisation (centralisation, possibilité pour les salariés de participer à la gestion) ;

la relation entre la structure et la fonction, les objectifs de l'organisation ;

insubordination, hiérarchie mal construite ;

spécialisation et division du travail;

politiques du personnel, promotions (trop rapides ou trop lentes) ;

relations interpersonnelles avec la direction, conflits ;

IV Personnel :

maturité morale et stabilité;

détermination et discipline, précision;

satisfaction des attentes et des résultats de performance (corrélation des attentes et des objectifs) ;

frustration (impossibilité de satisfaire) les besoins ;

caractéristiques de la personnalité (instabilité émotionnelle, estime de soi insuffisante, anxiété, agressivité, prise de risque, etc.) ;

caractéristiques de l'état mental (présence de fatigue) ;

caractéristiques de l'état physiologique (présence de maladies aiguës et chroniques, rythmes biologiques, mauvaises habitudes, changements liés à l'âge).

Le syndrome d'épuisement professionnel est un problème qui n'a pas encore été suffisamment étudié en Russie et, par conséquent, les problèmes de ce sujet n'ont pas encore reçu l'attention voulue. Cela était dû en grande partie aux particularités des affaires intérieures, dans lesquelles les gens n'étaient en aucun cas à la première place pendant longtemps. Cette attitude dédaigneuse envers les personnes est particulièrement visible dans le domaine du commerce, par l’exemple des directeurs commerciaux, des conseillers commerciaux et des vendeurs, c’est-à-dire le niveau le plus bas de la structure organisationnelle complexe de l’entreprise.

Le syndrome d'épuisement professionnel est une construction complexe et multidimensionnelle composée d'un certain nombre d'expériences psychologiques négatives causées par des communications interpersonnelles prolongées et intenses, émotionnellement intenses ou cognitivement complexes. Ainsi, le syndrome d'épuisement professionnel est une réponse à un stress prolongé qui survient au cours du processus de communication interpersonnelle, et ce syndrome se manifeste le plus clairement chez les représentants des professions liées au système « personne-personne ».

Le burn-out est un état relativement stable dont les symptômes sont une diminution de la motivation au travail, une augmentation des conflits et une insatisfaction croissante à l'égard du travail effectué, une fatigue constante, un ennui, un épuisement émotionnel, une irritabilité et une nervosité, etc. Tout comme la réaction aux situations stressantes varie d'une personne à l'autre, étant une réaction individuelle, les symptômes du syndrome d'épuisement professionnel sont strictement individuels et n'apparaissent pas tous en même temps, représentant des variations individuelles. Le développement du syndrome dépend d’une combinaison de facteurs de stress professionnels, organisationnels et personnels. En fonction de la part de l'une ou l'autre composante du processus, la dynamique de développement du syndrome sera également différente. Le processus d'épuisement professionnel a un impact extrêmement négatif sur les activités de l'organisation dans son ensemble, et sur chaque employé en particulier, étant parfois préjudiciable à l'existence de l'institution et de l'individu.

Parlant de l'impact du processus d'épuisement professionnel sur l'organisation et sur l'employé individuel, on peut noter l'influence mutuelle de ces deux facteurs. Que l'épuisement professionnel dépende davantage des caractéristiques personnelles d'une personne ou de la structure organisationnelle, le débat sur ce sujet n'est pas terminé. Ainsi, K. Maslach estime que le syndrome d'épuisement professionnel est davantage influencé par les conditions de travail et les caractéristiques de l'organisation. Cependant, il me semble opportun de considérer deux facteurs – à la fois personnels et organisationnels, en tenant compte de leurs relations et de leur influence réciproque.

Le syndrome d’épuisement professionnel est un processus qui se développe avec le temps. Le début du burn-out réside dans un stress intense et prolongé au travail. Dans le cas où les demandes externes et internes d'une personne dépassent ses propres ressources, un déséquilibre de son état psychophysiologique se produit. Un déséquilibre persistant ou croissant conduit à un épuisement complet des ressources disponibles et à l'épuisement professionnel des salariés.

La cause de l’épuisement des ressources menant à l’épuisement professionnel est le stress ingérable. En l'absence de mesures constructives pour surmonter un état de stress chronique dans l'activité professionnelle, une personne développe un complexe d'expériences négatives, des violations des capacités d'adaptation qui constituent une menace à la fois pour sa santé personnelle et pour l'organisation dans son ensemble.

Le développement du syndrome entraîne l'activation de mécanismes de protection (réactions d'adaptation), une distance psychologique par rapport à l'exercice des fonctions professionnelles : apathie, cynisme, rigidité du comportement, diminution de l'importance des réalisations et des résultats de performance.

Récemment, les victimes du syndrome d'épuisement professionnel deviennent de plus en plus non seulement des représentants des professions d'aide : enseignants, travailleurs médicaux, psychologues et psychothérapeutes, travailleurs sociaux, mais aussi des représentants d'entreprises et de structures commerciales. Les conséquences du syndrome affectent négativement les activités de l'ensemble de l'organisation.

Si, comme indiqué ci-dessus, le stress survient lorsque les demandes dépassent les ressources disponibles, il s'ensuit qu'il est nécessaire soit de modifier les demandes, soit d'augmenter les ressources. Très souvent, il semble impossible de modifier les exigences pour des raisons objectives, surtout lorsqu'il s'agit du niveau subalterne de la chaîne de gestion, des employés ordinaires de l'organisation.

Par conséquent, le plus souvent, les mesures visant à prévenir ou à surmonter les conditions de stress et le syndrome d'épuisement professionnel visent à reconstituer et à augmenter les ressources personnelles des sujets des relations de travail. Mais cela nécessite un processus préparatoire minutieux. Des mesures préventives ne peuvent être développées qu’une fois le problème reconnu et étudié. Cela nécessite non seulement du temps, mais aussi une compréhension de la part des dirigeants des organisations et des entreprises de la nécessité de telles mesures.

LISTE DES RÉFÉRENCES UTILISÉES.

1. Vodopyanova N.E., Starchenkova E.S. Syndrome d'épuisement professionnel : diagnostic et prévention - Saint-Pétersbourg, 2005.

2. Miteva I.Yu. Cours de gestion du stress. - M., 2005.

3. Ababkov V.A., Perret M. Adaptation au stress - Saint-Pétersbourg, 2004.

4. Kamenyukin A., Kovpak D. Antistress - formation - Saint-Pétersbourg, 2004.

5. Samukina N.V. Syndrome d'épuisement professionnel - 12 janvier 2005 / d'après des éléments provenant de sites Internet.

6. Méthodologie de diagnostic du niveau d'épuisement émotionnel V.V. Boyko / basée sur des documents provenant de sites Internet.

Le concept de stress est fermement ancré dans le vocabulaire des gens modernes, et la plupart des gens ordinaires considèrent ce phénomène comme des expériences ou des troubles négatifs et douloureux causés par des difficultés insolubles, des obstacles insurmontables et des espoirs non réalisés. Il y a plus de 80 ans Hans Selye, les créateurs de la théorie du stress, ont souligné dans leurs travaux que le stress n'est pas synonyme de douleur, de tourment, d'humiliation ou de changements catastrophiques dans la vie.

Un soulagement complet du stress signifie la fin de la vie

Qu'est-ce que le stress psychologique ? Nous présentons sa définition classique donnée par l'auteur de la théorie. Stresser (stress - un état de stress accru, de tension émotionnelle) - un complexe de réactions adaptatives non spécifiques du corps à toute demande qui lui est imposée en raison de l'influence de facteurs de stress qui conduisent à une violation de son homéostasie.

Les réactions non spécifiques sont des actions adaptatives visant à restaurer l'état initial du corps, produisant des effets spécifiques sur des stimuli spécifiques. Toute surprise qui modifie la vie habituelle d’un individu peut être un facteur de stress. Peu importe la nature de la situation – positive ou négative.

Le choc émotionnel peut être provoqué non seulement par des circonstances extérieures, mais également par des attitudes subconscientes face à des événements spécifiques. Pour le psychisme humain, seuls les efforts nécessaires pour reconstruire les rythmes de vie habituels et l'intensité de l'énergie dépensée pour s'adapter aux nouvelles exigences jouent un rôle. Types de stress Dans la pratique médicale, il est d'usage de diviser les situations stressantes en deux types : Eustress – forme positive Et

détresse - négatif

. Eustress mobilise les ressources vitales du corps et stimule l'activité ultérieure. La détresse amène, provoque une « blessure » qui, même complètement cicatrisée, laisse des cicatrices.

• La détresse a un impact négatif sur la santé physique et mentale d’une personne et peut donner lieu au développement de maladies graves. En état de stress, l'activité du système immunitaire est considérablement réduite et une personne devient sans défense contre les virus et les infections. En cas de stress émotionnel négatif, le système nerveux autonome est activé et les glandes endocrines fonctionnent plus intensément. Avec l'influence prolongée ou fréquente de facteurs de stress, la sphère psycho-émotionnelle se détériore, ce qui conduit souvent à une dépression sévère ou.
• En fonction de la nature de l'impact des facteurs de stress, on distingue :
• neuropsychique;
• température (chaleur ou froid) ;
• lumière;

nourriture (en raison d'une carence alimentaire); d'autres types. Psychologue exceptionnel

Les situations stressantes sont également divisées en deux groupes : conditions sociales extrêmes(actions militaires, attaques de hooligans, catastrophes naturelles) et événements psychologiques critiques(décès d'un proche, changement de statut social, divorce, examen). Pour certains, les événements survenus sont un choc, pour d'autres, c'est un phénomène naturel, et l'intensité de la réaction est purement individuelle. Un fait incontestable : pour qu’une réponse à un stimulus se produise, ce stimulus doit avoir une certaine force. Et chaque individu a un seuil de sensibilité instable et variable. Un individu avec un seuil de sensibilité faible démontre une forte réaction à un stimulus de faible intensité, tandis qu'un individu avec un seuil de sensibilité élevé ne perçoit pas ce facteur comme un irritant.

Stress biologique et psychobiologique

Le stress est également généralement divisé en fonction de paramètres en deux groupes :

• Biologique;
• Psychologique.

Différents auteurs ont des définitions différentes du stress psychologique, mais la plupart des scientifiques classent ce type comme le stress provoqué par l'influence de facteurs externes (sociaux) ou formé sous l'influence de sensations internes. Il n'est pas toujours possible d'appliquer les lois des étapes de son évolution au stress psycho-émotionnel, puisque chaque individu possède des propriétés mentales purement individuelles et des caractéristiques personnelles du système nerveux autonome.

Une question de contrôle permet de différencier le type de situation stressante : « Les facteurs de stress causent-ils des dommages évidents au corps ?. En cas de réponse positive, une espèce biologique est diagnostiquée ; en cas de réponse négative, un stress psychologique est diagnostiqué.

Le stress psycho-émotionnel diffère du stress biologique par un certain nombre de caractéristiques spécifiques, notamment :

• Elle se forme sous l’influence de situations à la fois réelles et probables qui font l’objet de l’angoisse de l’individu ;
• L'évaluation par une personne du degré de sa participation à l'influence d'une situation problématique, sa perception de la qualité des méthodes choisies pour neutraliser les facteurs de stress sont d'une grande importance.

La méthodologie de mesure des sensations de stress (échelle PSM-25) vise à analyser l'état émotionnel d'une personne, et non à étudier des indicateurs indirects (agent de stress, indicateurs d'états dépressifs, anxieux-phobiques).

Principales différences entre les situations de stress biologique et psychologique :

Stress : principales étapes du développement

L’éventail des réactions à un événement stressant comprend une variété d’états d’excitation et d’inhibition, y compris des états dits affectifs. Le processus d'un état de stress comprend trois étapes.

Étape 1. Réaction émotionnelle d'anxiété.

C’est à ce stade qu’apparaît la première réponse de l’organisme aux facteurs de stress. La durée de cette phase est strictement individuelle : pour certaines personnes, la montée de la tension disparaît en quelques minutes, pour d'autres, la montée de l'anxiété s'étale sur plusieurs semaines. La résistance du corps aux stimuli externes diminue et la maîtrise de soi s'affaiblit. Une personne perd progressivement la capacité de contrôler pleinement ses actions et perd la maîtrise de soi. Son comportement évolue vers des actions complètement opposées (par exemple : une personne calme et maîtrisée devient impulsive, agressive). La personne évite les contacts sociaux, l'aliénation apparaît dans les relations avec ses proches et la distance dans la communication avec ses amis et collègues augmente. L’impact de la détresse a un effet dévastateur sur le psychisme. Un stress émotionnel excessif peut provoquer une désorganisation, une désorientation et une dépersonnalisation.

Étape 2. Résistance et adaptation.

Dans cette phase, il y a une activation maximale et un renforcement de la résistance du corps au stimulus. L'exposition à long terme à un facteur de stress assure une adaptation progressive à ses effets. La résistance du corps dépasse largement la norme. C’est à ce stade que l’individu est capable d’analyser, de choisir la manière la plus efficace et de faire face au facteur de stress.

Étape 3. Épuisement.

Après avoir épuisé les ressources énergétiques disponibles en raison d’une exposition prolongée à un facteur de stress, une personne ressent une fatigue intense, une dévastation et une lassitude.

Un sentiment de culpabilité s’installe et les signes de la phase d’anxiété réapparaissent. Cependant, dans cette phase, la capacité du corps à se réadapter est perdue et la personne devient impuissante à agir. Des troubles de nature organique apparaissent et des conditions psychosomatiques pathologiques graves apparaissent.

Chaque personne a été « programmée » dès l'enfance avec son propre scénario personnel de comportement dans une situation stressante, reproduit dans la fréquence et la forme de manifestation de la réaction de stress. Certains subissent quotidiennement des facteurs de stress à petites doses, d’autres ressentent rarement de la détresse, mais sous forme de manifestations pleinement douloureuses. De plus, chaque personne a une direction individuelle d'agressivité en cas de stress. On s'en prend exclusivement à soi-même, ce qui déclenche le développement d'états dépressifs. Une autre personne trouve les causes de ses problèmes dans son entourage et présente des réclamations infondées, souvent sous une forme extrêmement agressive, devenant ainsi une personne socialement dangereuse.

Mécanismes psychologiques du stress L'émergence de tensions émotionnelles lors d'un stress est une réaction adaptative du corps

, émergeant et se développant à la suite de l'interaction de systèmes et de mécanismes physiologiques en combinaison avec des méthodes de réponse psychologiques.

• Le groupe physiologique des mécanismes de stress implique : Système sous-cortical
• , qui active le travail du cortex cérébral ; Système autonome sympathique
• , préparant le corps à des facteurs de stress inattendus, intensifiant l'activité cardiaque, stimulant l'apport de glucose ; Centres moteurs sous-corticaux
• , contrôlant les mécanismes innés instinctifs, moteurs, faciaux et pantomimiques ;;
• Organes endocriniens Mécanismes d'afférentation inverse

, transmettant l'influx nerveux via les intérocepteurs et les propriocepteurs depuis les organes internes et les muscles vers les zones du cerveau. Mécanismes psychologiques

Les schémas de défense psychologique comprennent sept mécanismes :

• Suppression. Le mécanisme principal dont le but est de supprimer les désirs existants de la conscience s'il est impossible de les satisfaire. Le refoulement des sensations et des souvenirs peut être partiel ou complet, ce qui fait que la personne oublie progressivement les événements passés. C'est souvent une source de nouveaux problèmes (par exemple : une personne oublie des promesses faites précédemment). Elle provoque souvent des maladies somatiques (maux de tête, pathologies cardiaques, cancer).
• Négation. L'individu nie le fait de la survenance d'un événement et « entre » dans le fantasme. Souvent, une personne ne remarque pas les contradictions dans ses jugements et ses actions et est donc souvent perçue par les autres comme une personne frivole, irresponsable et inadéquate.
• Rationalisation. Une méthode d’autojustification, la création d’arguments moraux prétendument logiques pour expliquer et justifier un comportement socialement inacceptable ainsi que ses propres désirs et pensées.
• Inversion. Remplacement conscient des vraies pensées et sentiments, actions réellement réalisées par des actions complètement opposées.
• Projection. L’individu projette sur les autres, attribue aux autres ses propres qualités négatives, ses pensées négatives et ses sentiments malsains. C'est un mécanisme d'autojustification.
• Isolation. Le schéma de réponse le plus dangereux. L'individu sépare la composante menaçante, la situation dangereuse, de sa personnalité dans son ensemble. Cela peut conduire à une double personnalité et provoquer le développement de la schizophrénie.
• Régression. Le sujet revient à des manières primitives de répondre aux facteurs de stress.

Il existe une autre classification des types de mécanismes de protection, divisés en deux groupes.

Groupe 1. Modèles de perturbation de la réception des informations

• Défense perceptuelle ;
• Répression;
• Suppression;
• Négation.

Groupe 2. Modèles de traitement de l'information altéré

• Projection;
• Intellectualisation;
• Séparation;
• Surestimation (rationalisation, réaction défensive, exploitation, illusion).

Facteurs de stress

Les niveaux de stress sont influencés par de nombreux facteurs différents, notamment :

• L'importance des facteurs de stress pour un individu,
• Caractéristiques congénitales du système nerveux,
• Modèle héréditaire de réponse aux événements stressants
• Caractéristiques de grandir
• La présence de pathologies somatiques ou mentales chroniques, une maladie récente,
• Expérience infructueuse dans des situations similaires passées,
• Ayant des principes moraux,
• Seuil de tolérance au stress
• L'estime de soi, la qualité de la perception de soi en tant que personne,
• Espoirs et attentes existants – leur certitude ou leur incertitude.

Causes du stress

La cause la plus courante du stress est une contradiction entre la réalité et les idées qu’un individu se fait de la réalité.

Les réactions de stress peuvent être déclenchées à la fois par des facteurs réels et par des événements qui n’existent que dans l’imagination. Non seulement les événements négatifs, mais aussi les changements positifs dans la vie d’un individu conduisent au développement d’un état de stress. Recherches menées par des scientifiques américains Dans la pratique médicale, il est d'usage de diviser les situations stressantes en deux types : Thomas Holmes Richard Ray

• nous a permis de créer un tableau des facteurs de stress qui, dans la plupart des cas, ont le plus fort impact sur une personne et déclenchent des mécanismes de stress (échelle d'intensité du stress). Parmi les événements marquants pour les gens :
• Décès d'un proche
• Divorce
• Se séparer d'un être cher
• Emprisonnement
• Maladie grave
• Perte d'emploi
• Changement de statut social
• Détérioration de la situation financière
• De grosses dettes
• Incapacité de rembourser les obligations du prêt
• Maladie des proches
• Problèmes avec la loi
• Retraite
• Mariage
• Grossesse
• Problèmes sexuels
• L'arrivée d'un nouveau membre de la famille
• Changement de lieu de travail
• Détérioration des relations familiales
• Réalisation personnelle exceptionnelle
• Début ou fin de formation
• Changement de résidence
• Problèmes de gestion
• Ambiance défavorable dans l'équipe
• Modifier votre horaire de travail et de loisirs
• Changer les habitudes personnelles
• Changer le comportement alimentaire
• Changer les conditions de travail
• Vacances

Vacances

Les facteurs de stress ont tendance à s’accumuler. Sans prendre des mesures efficaces, en repoussant ses expériences à l'intérieur, en étant laissée seule avec ses problèmes, une personne risque de perdre le contact avec son propre « moi », et par la suite de perdre le contact avec les autres.

Symptômes psychologiques du stress Manifestations de stress

• – sont purement individuels, mais tous les signes sont unis par leur connotation négative, leur perception douloureuse et douloureuse par l'individu. Les symptômes varient en fonction du stade de stress dans lequel se trouve la personne et des mécanismes de défense impliqués. Les principaux symptômes du stress comprennent :
• Sans cause;
• Sentiment de tension interne ;
• Colère, nervosité, irritabilité, agressivité ;
• Réaction excessive et inadéquate au moindre stimulus ;
• Incapacité à contrôler vos pensées et vos émotions, à gérer vos actions ;
• Diminution de la concentration, difficulté à mémoriser et à reproduire des informations ;
• État déprimé et déprimé ;
• Diminution de l'intérêt pour les activités habituelles, état apathique ;
• Incapacité de profiter d'événements agréables ;
• Sentiment constant d’insatisfaction ;
• Caprices, exigences excessives envers les autres ;
• Sentiment subjectif de surcharge, fatigue persistante ;
• Diminution des performances, incapacité à accomplir les tâches habituelles ;
• – détachement de son propre « je » ;
• – sentiment du caractère illusoire du monde environnant ;
• Modifications du comportement alimentaire : manque d’appétit ou alimentation excessive ;
• Troubles du sommeil : insomnie, réveils précoces, sommeil interrompu ;
• Changement de comportement, réduction des contacts sociaux.

En raison de l'exposition à des facteurs de stress, un individu essaie souvent de remplacer artificiellement les sentiments négatifs ressentis par des facteurs externes « agréables » : il commence à prendre de l'alcool ou des drogues, devient un joueur, change de comportement sexuel, commence à trop manger et prend des risques, actions impulsives.

Traitement du stress

Face à des situations stressantes, chacun doit s’efforcer de sortir victorieux de la situation actuelle, de surmonter les obstacles avec courage, avec estime de soi et sans conséquences négatives sur la santé. Après tout, chaque nouvelle bataille contre les facteurs de stress est une autre étape sur le chemin épineux du développement personnel et de l’amélioration personnelle.

Traitement médicamenteux des conditions de stress

Le choix d'un programme complet de traitement pharmacologique s'effectue sur une base individuelle, en tenant compte de divers facteurs, notamment :

• symptômes prédominants, force et fréquence de leur manifestation ;
• stade et gravité de l'état de stress ;
• l'âge du patient ;
• état de santé somatique et mental du patient ;
• caractéristiques personnelles, manière de répondre aux facteurs de stress, seuil de sensibilité individuel ;
• une histoire de pathologies mentales et d’états limites ;
• préférences individuelles et capacités financières du patient ;
• la réponse thérapeutique reçue aux médicaments utilisés précédemment ;
• tolérabilité des agents pharmacologiques, leurs effets secondaires ;
• médicaments pris.

Le principal critère de prescription du traitement réside dans les symptômes manifestés. Pour éliminer les conditions stressantes, utilisez :

• Tranquillisants ;
• Bêta-bloquants ;
• Acides aminés ;
• Sédatifs à base de plantes, bromures ;
• Neuroleptiques ;
• Antidépresseurs ;
• Somnifères;
• Complexes de vitamines et de minéraux.

Si le patient présente des signes prédominants d'un état anxieux (peur irrationnelle, inquiétude excessive, anxiété sans raison), un traitement de courte durée par des médicaments psychotropes est administré pour soulager les symptômes. Utiliser tranquillisants série de benzodiazépines (par exemple : diazépam) ou plus douce anxiolytiques d'autres groupes (par exemple : adoptol).

Peut rapidement prendre le contrôle et minimiser les manifestations physiques douloureuses de la peur bêta-bloquants, dont l'action vise à bloquer la libération d'adrénaline dans le sang et à réduire la tension artérielle (par exemple : anapriline).

Pour surmonter le stress émotionnel, réduire la nervosité et l'irritabilité, une bonne réponse thérapeutique est fournie par des médicaments relativement inoffensifs contenant acide aminoacétique(ex : glycine).

Pour les manifestations légères d'anxiété, une cure longue (au moins un mois) est prescrite les sédatifs de la pharmacie « verte », à base de valériane, menthe, mélisse, agripaume (par exemple : persen). Dans certains cas, des médicaments sont utilisés - des bromures, qui ont un potentiel sédatif important (par exemple : adonis-brome).

S'il y a des actions obsessionnelles « défensives » dans le tableau de la maladie, il est recommandé de prendre antipsychotiques– des médicaments pouvant éliminer des troubles mentaux graves (par exemple : halopéridol).

Si les symptômes dépressifs prédominent (apathie, état dépressif, humeur triste), utiliser antidépresseurs divers groupes. Pour les formes légères d'humeur dépressive, une cure de longue durée (plus d'un mois) de remèdes à base de plantes est prescrite. Ainsi, les médicaments à base de millepertuis (par exemple : Deprim) procureront un effet antidépresseur. Dans les cas plus graves et plus dangereux, des antidépresseurs psychopharmacologiques de différents groupes sont utilisés. Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine - Les ISRS (par exemple : fluoxétine) sont faciles à utiliser, n'entraînent pas de surdosage et donnent des résultats élevés. La dernière génération de médicaments, les antidépresseurs mélatoninergiques (le seul représentant de cette classe : l'agomélatine), permet d'éliminer les symptômes dépressifs et de réduire l'anxiété.

Si le patient constate un changement dans le rythme et la qualité du sommeil (insomnie, réveils précoces, sommeil interrompu, cauchemars), un rendez-vous est fixé. somnifères, à la fois d'origine végétale et de benzodiazépines synthétisées (par exemple : nitrazépam) ou de nouveaux groupes chimiques (par exemple : zopiclone). L'utilisation de barbituriques comme somnifères a perdu aujourd'hui de sa pertinence.

La reconstitution des carences du corps joue un rôle important dans la lutte contre les conditions de stress. vitamines et minéraux. Dans les situations de stress émotionnel, il est recommandé de prendre des vitamines B (par exemple : Neurovitan), des produits à base de magnésium (par exemple : Magne B6) ou des complexes multiactifs (par exemple : Vitrum).

Techniques psychothérapeutiques pour surmonter le stress

Psychothérapie pour les conditions de stress– des techniques développées pour fournir un effet thérapeutique bénéfique sur la sphère d'activité psycho-émotionnelle, directement liée et affectant le fonctionnement du corps humain dans son ensemble. L'assistance psychothérapeutique est souvent la seule chance unique qui permet à une personne en état de stress de surmonter les problèmes existants, de corriger les idées erronées et de se débarrasser des états anxieux et dépressifs sans conséquences négatives.

La psychothérapie moderne utilise plus de 300 techniques différentes, dont les techniques les plus courantes, les plus populaires et les plus efficaces :

• Psychodynamique ;
• Cognitif-comportemental ;
• Existentiel;
• Humaniste.

Orientation 1. Approche psychodynamique

Basé sur la méthode de la psychanalyse, dont le fondateur était le célèbre et talentueux scientifique Sigmund Freud. Caractéristique de la thérapie : transfert dans le domaine de la conscience (prise de conscience) par le patient de souvenirs, d'émotions vécues et de sensations refoulées dans la sphère subconsciente. Les techniques suivantes sont utilisées : étude et évaluation des rêves, séries associatives libres, étude des caractéristiques de l'oubli d'informations.

Orientation 2. Thérapie cognitivo-comportementale

L’essence de cette méthode est d’informer et d’enseigner à l’individu les compétences d’adaptation nécessaires dans des situations émotionnellement difficiles. Une personne développe et entretient un nouveau modèle de pensée qui lui permet d'évaluer correctement et d'agir de manière adéquate face à des facteurs de stress. Dans des situations de stress créées artificiellement, le patient, ayant vécu un état proche de la peur panique, diminue sensiblement le seuil de sensibilité aux facteurs négatifs qui le dérangent.

Orientation 3. Approche existentielle

L’essence de la thérapie utilisant cette méthode est de se concentrer sur les difficultés existantes, de reconsidérer le système de valeurs du patient, de prendre conscience de son importance personnelle, de développer et de corriger l’estime de soi. Au cours des séances, une personne apprend à interagir harmonieusement avec le monde qui l'entoure, développe son indépendance et sa conscience de la pensée et acquiert de nouvelles compétences comportementales.

Orientation 4. Approche humaniste

Cette méthode est basée sur le postulat : une personne a des capacités et des opportunités illimitées pour surmonter les problèmes en présence d'une incitation importante et d'une estime de soi adéquate. Le travail du médecin avec le patient vise à libérer la conscience de la personne, à la libérer de l’indécision et de l’incertitude et à se débarrasser de la peur de la défaite. Le client apprend à vraiment comprendre et analyser les causes des difficultés existantes, à développer des options correctes et sûres pour surmonter les problèmes.

Comment surmonter soi-même les effets du stress ?

C’est dans la nature humaine de vouloir se débarrasser de la douleur, de la tension et de l’anxiété. Cependant, curieusement, cette capacité à ressentir des sensations désagréables est l’un des dons précieux de la nature. Un état de stress est un phénomène destiné à avertir un individu d’une menace pour l’intégrité et le fonctionnement de son organisme. Il s'agit d'un mécanisme idéal qui active les réflexes naturels de résistance, d'évasion, de retraite ou de fuite, indispensables dans la lutte contre un environnement hostile négatif. Les sensations désagréables accompagnant un état de stress mobilisent des ressources cachées, encouragent les efforts, les changements et les décisions difficiles.

Chaque personne doit apprendre à gérer le stress de manière efficace et efficiente. Si l'événement qui a provoqué le stress dépend de l'activité individuelle (par exemple : stress émotionnel dû à une pression de travail excessive), les efforts doivent être concentrés sur l'élaboration et l'analyse d'options pour changer la situation existante. Si une situation émotionnellement difficile est causée par des facteurs externes indépendants de la volonté et de la gestion de l'individu (par exemple : le décès d'un conjoint), il est nécessaire d'accepter ce fait négatif, d'accepter son existence et de changer la perception et attitude envers cet événement.

Méthodes efficaces pour soulager les tensions émotionnelles et le stress psychologique

Méthode 1. Laisser échapper les émotions

Des techniques de respiration spéciales sont conçues pour soulager les tensions accumulées et se débarrasser des émotions négatives. Nous effectuons des mouvements énergiques (balançoires) avec nos mains, puis fermons les yeux. Inspirez lentement et profondément par le nez, retenez votre souffle pendant 5 secondes et expirez lentement par la bouche. Nous effectuons 10 à 15 approches. Nous essayons de détendre les muscles autant que possible. Nous concentrons notre attention sur les sensations qui surviennent.

Méthode 2. Révéler l'âme

Dans la prévention et la résolution des conditions stressantes, le soutien émotionnel extérieur et la communication amicale jouent un rôle inestimable. Les problèmes qui sont ouvertement et librement partagés avec un proche perdent leur signification globale et ne sont plus perçus comme catastrophiques. Une communication amicale avec des personnes optimistes permet à une personne de formuler et d'exprimer à haute voix des facteurs perturbateurs, d'évacuer des émotions négatives, de recevoir une charge d'énergie vitale et de développer une stratégie pour surmonter les problèmes.

Méthode 3. Nous confions nos soucis au papier

Une méthode tout aussi efficace pour gérer le stress émotionnel consiste à tenir un journal personnel. Les pensées et les désirs exprimés sur papier deviennent plus cohérents et logiques. Enregistrer vos sentiments négatifs par écrit les transfère de la zone du subconscient vers la zone contrôlée par la conscience et régie par la volonté de l'individu. Après un tel enregistrement, les événements stressants sont perçus comme étant à plus petite échelle, le fait de la présence de problèmes est réalisé et reconnu. Lorsque vous lisez ensuite vos révélations, l'opportunité se présente d'analyser une situation difficile comme si de l'extérieur, de nouvelles façons de la surmonter apparaissent et une incitation à la résoudre se forme. La personne prend le contrôle de sa condition et, acceptant le passé et vivant dans le présent, commence à faire des efforts pour son bien-être futur.

Méthode 4. Dessinez une carte de vos propres facteurs de stress

Comme on dit, pour vaincre l'ennemi, il faut le connaître de vue. Afin de faire face aux émotions négatives qui surviennent sous l’influence de facteurs de stress, il est nécessaire d’identifier et d’étudier quels événements spécifiques peuvent « perturber ».

Étant seuls en silence, nous nous concentrons et essayons de concentrer notre attention le plus possible. Nous sélectionnons pour analyse au moins 12 aspects liés à divers domaines de la vie (par exemple : santé, relations familiales, réussites et échecs dans les activités professionnelles, situation financière, relations avec les amis). Ensuite, dans chacun des aspects identifiés, nous mettons en évidence des situations qui présentent des difficultés importantes et nous privent de maîtrise de soi et de retenue. Nous les notons par ordre d'importance (intensité de la réponse, durée temporaire des expériences, profondeur de la perception émotionnelle, symptômes négatifs émergents) de la plus petite catégorie négative au facteur le plus traumatisant. Une fois le talon d'Achille identifié, pour chaque élément nous dressons une liste d'« arguments » : nous développons des options pour une éventuelle résolution des problèmes.

Méthode 5. Transformer les expériences émotionnelles en énergie vitale

Un excellent moyen de se débarrasser des manifestations désagréables du stress est de pratiquer intensément toute activité physique. Cela peut être : des cours de gym, de longues promenades, de la natation dans la piscine, du jogging matinal ou du travail dans le jardin. Un exercice physique vigoureux détourne l'attention des événements négatifs, oriente les pensées dans une direction positive, donne des émotions positives et charge d'énergie vitale. La course à pied est une méthode naturelle idéale pour « échapper » au stress : ressentant une fatigue physique agréable, il n'y a plus de place ni de force pour pleurer sur son propre chagrin.

Méthode 6. Libérer ses émotions dans la créativité

Les activités créatives, les cours de chant, de musique et de danse sont un assistant fidèle dans la lutte contre le stress psychologique. En créant de la beauté, une personne non seulement se débarrasse des sentiments négatifs, mais exploite également un potentiel caché, développe ses capacités et augmente considérablement son estime de soi. La musique affecte directement l'état émotionnel, vous transportant dans un monde de sensations vives et originales : elle vous fait pleurer et rire, pleurer et vous réjouir. Grâce à la musique, la perception de son propre « je » et de ceux qui l'entourent change, le monde réel apparaît dans sa diversité, l'importance de ses propres soucis « mineurs » est perdue. Grâce à la danse, vous pouvez exprimer vos émotions, expérimenter votre négativité et apparaître devant la lumière dans toute votre beauté intérieure.

Méthode 7. Augmenter le niveau de connaissances psychologiques

Un facteur important pour réussir à surmonter le stress est la base de connaissances existante : complète, structurée, variée. Dans la formation de l'immunité contre le stress, les processus cognitifs se produisant chez une personne jouent un rôle important, qui déterminent les capacités d'orientation dans l'environnement, la logique des actions, l'objectivité des jugements et le niveau d'observation. Peu importe avec quelle générosité ou parcimonie la nature a doté une personne de talents, l'individu n'est responsable que de l'utilisation de ses capacités mentales et ne doit pas s'arrêter sur le chemin de son développement.

Méthode 8. Changer votre système de croyance

Une niche particulière dans la perception des facteurs de stress est occupée par le système de croyance individuel. Une personne qui considère le monde qui l’entoure comme une source de dangers, de menaces et de problèmes réagit aux facteurs de stress par de fortes émotions négatives, désorganisant souvent son comportement. Bien souvent, les conséquences graves du stress vécu provoquent les résultats d'un écart entre la complexité réelle de la situation et son évaluation subjective par l'individu. Une perception adéquate et réaliste du monde, où cohabitent prospérité et adversité, la reconnaissance que le monde est imparfait et pas toujours juste, le désir d'harmonie, d'optimisme et de gratitude pour chaque moment positif aident à ne pas prendre les problèmes à cœur.

Méthode 9. Augmenter notre propre importance

Une personne qui réagit à tout stress par des émotions violentes se caractérise par un manque de confiance en ses capacités et un sentiment d'infériorité. En raison d’une estime de soi faible ou négative, une personne a un niveau minimum d’aspirations et adopte une « position de réassureur » dans la vie. Des exercices simples – les affirmations (déclarations positives sur sa personnalité, prononcées à voix haute) aident à accroître et à former une estime de soi adéquate.

Méthode 10. Réaliser une tâche difficile

Une excellente technique de contrôle émotionnel consiste à se concentrer intensément sur la tâche à accomplir, ce qui vous permet de vous distraire et de surmonter les facteurs de stress situationnels.

Parmi les domaines qui apportent satisfaction et joie, nous choisissons une catégorie complexe. Nous nous fixons un objectif clair, déterminons des délais précis pour donner vie à l'idée (par exemple : apprendre le français en six mois, concevoir une maquette d'hélicoptère, conquérir un sommet de montagne).

En conclusion: Chaque personne peut surmonter son stress et contrôler une situation difficile si elle commence à se concentrer sur le problème en question plutôt que sur ses actions de protection émotionnelle. Le contrôle actif de sa propre conscience apporte des résultats extrêmement positifs, donne à l’individu un sentiment de maîtrise des facteurs de stress, renforce le sentiment d’estime de soi, augmente l’évaluation de ses capacités et augmente les chances de découvrir des opportunités.

Sous des facteurs de stress - facteurs de stress(facteurs de stress) - comprendre un ensemble de stimuli influencer l'état psychophysique d'une personne et son comportement. Ils sont également définis comme tout stimuli ou événement externe, qui provoquent un stress mental ou une agitation chez une personne. En psychologie, les facteurs de stress sont défavorables, importants en force et en durée influences externes et internes, conduisant à des conditions de stress.

En psychophysiologie, un facteur de stress (facteur de stress, situation de stress) est un stimulus extrême ou pathologique, un effet indésirable d'une force et d'une durée importantes qui provoque un stress. Un stimulus devient un facteur de stress soit en raison de la signification qu'une personne lui attribue (interprétation cognitive), soit par des mécanismes sensoriels cérébraux inférieurs, par les mécanismes de digestion et de métabolisme.

Les facteurs de stress comprennent : le danger, la menace, la pression, les traumatismes physiques et mentaux graves, la perte de sang, le stress physique, mental et de communication intense, les infections, les rayonnements ionisants, les changements brusques de température, de nombreux effets pharmacologiques, les interventions chirurgicales abdominales, les situations extrêmes et d'autres facteurs. Dans un certain nombre de classifications, ils incluent des états psychologiques largement similaires : conflit et frustration.

Il y a diverses classifications de facteurs de stress, dans lequel ils sont divisés en facteurs de stress physiologiques (douleur et bruit excessifs, exposition à des températures extrêmes, prise de nombreux médicaments, comme la caféine ou l'amphétamine) et psychologiques (surcharge d'informations ; compétition ; menace pour le statut social, l'estime de soi, l'environnement immédiat). , etc.). Il existe d’autres raisons de classer les facteurs de stress. Il peut s'agir de facteurs environnementaux (toxines, chaleur, froid), ils peuvent être de nature psychologique (faible estime de soi, dépression) ou encore sociale (chômage, décès d'un proche). Les facteurs de stress peuvent être classés d’autres manières. Ils peuvent être globaux, affectant la population, la nation dans son ensemble (manque de stabilité du mode de vie dans l'ensemble de l'État, incertitude des gens quant à l'avenir) et personnels, associés à des problèmes dans leur vie personnelle, à la perte d'emploi. , perte d'un proche, conflits au travail.

Généralement, les facteurs de stress sont divisés en physiologique(douleur, faim, soif, exercice excessif, etc.) et psychologique(danger, menace, perte, tromperie, surcharge d'informations, etc.). Ces derniers, à leur tour, sont divisés en émotionnels et informatifs.

Actuellement il n'y a pas de classification unifiée facteurs de stress. À la base de diverses classifications, leurs paramètres sont identifiés comme formant un système : la nature et la nature des stimuli de stress (influences psychologiques, sociales, physiques et autres) ; leur intensité et leur exposition (durée) ; caractéristiques des conditions et complexité de l'impact. Il existe des types d'irritants associés aux activités professionnelles, industrielles et personnelles.

Les événements de la vie sont également considérés comme des facteurs de stress, qui peuvent être systématisés par la quantité de valence négative et le temps nécessaire à la réadaptation. Distinguer microstresseurs (tracas quotidiens)- les difficultés, difficultés, ennuis du quotidien ; macrostresseurs -événements critiques de la vie (traumatiques) et facteurs de stress chroniques de nature à la fois situationnelle (divorce prolongé, maladie chronique) et interpersonnelle (communication avec des personnes souffrant de maladies graves, comme la schizophrénie, le cancer).

Pour stressologie pénitentiaire La classification la plus acceptable des facteurs de stress est basée sur l'expérience pratique des psychologues des forces armées et de diverses unités du ministère russe de l'Intérieur (G.S. Chovdyrova et al.).

Cette classification prévoit la répartition des facteurs de stress selon les critères suivants :

I. Par la nature de la motivation psychosociale :

• 1. Facteurs de stress liés à une activité professionnelle intense quotidienne.
• 2. Facteurs de stress d'activité en conditions extrêmes (CE) :
  • a) facteurs de stress d'urgence (CE) ;
  • b) facteurs de stress des situations d'urgence (ES) ;
  • c) facteurs de stress liés aux incidents d'urgence (ES).
• 3. Facteurs de stress de la vie familiale (mariage, divorce, naissance d'un enfant, maladie ou décès d'un proche, etc.).
• 4. Facteurs de stress de nature morale (remords, responsabilité de la vie et de la santé des innocents et des criminels, nécessité d'utiliser des armes et d'autres moyens de destruction).
• 5. Facteurs de stress des conditions sociales d'origine mixte : isolement prolongé de l'environnement habituel (service militaire, prise d'otage, détention), nécessité de prendre sa retraite et de s'adapter à d'autres conditions de vie, disharmonie sexuelle, maladie, besoin de intervention chirurgicale, besoins matériels non satisfaits, etc.

II. Par durée :

• 1. Facteurs de stress à court terme (de plusieurs heures à plusieurs jours) :
  • a) provoquer de l'anxiété et de la peur (rencontre avec un ennemi armé, prise d'otages, actions dans des conditions associées à d'importantes pertes humaines, avec une menace réelle pour la vie) ;
  • b) provoquant des sensations physiques désagréables (douleur, fatigue causée par des conditions météorologiques et environnementales défavorables - incendies, inondations, substances toxiques) ;
  • c) par le rythme et la vitesse (la nécessité de traiter un flux important d'informations et de prendre une décision, la nécessité de montrer une vitesse et une vitesse de mouvement maximales) ;
  • d) pour détourner l'attention (manœuvres tactiques de l'ennemi) ;
  • e) avec un résultat infructueux (erreur de calcul dans l'évaluation des situations, erreur dans la technique du mouvement).
• 2. Facteurs de stress à long terme (de plusieurs mois à plusieurs années) :
  • a) charges à long terme qui provoquent de la fatigue (longs quarts de travail associés à un certain risque et danger, protection d'objets de valeur, d'objets spéciaux, monotonie des conditions de travail, nécessité de répondre en permanence aux exigences des supérieurs dans un laps de temps limité) ;
  • b) isolement (service dans les troupes du ministère de l'Intérieur, purge d'une peine dans des lieux de privation de liberté, associé à une longue séparation des conditions familiales et familières, longs voyages d'affaires dans des conditions stressantes, service dans des lieux de privation de liberté );
  • c) les guerres (mener des hostilités à long terme).

III. Par la nature de l'effet sur les sens :

• 1. Facteurs de stress visuo-psychologiques (mort devant des proches, des collègues, contact avec un grand nombre de blessés, mutilés, paniqués ; destruction de bâtiments, d'équipements, de structures, de paysages ; incendies, explosions ; vue de cadavres, de sang, etc.).
• 2. Facteurs de stress auditifs (bourdonnement, rugissement, rugissement, tir).
• 3. Facteurs de stress tactiles-olfactifs (vibrations, chocs aériens, chocs, odeurs de gaz et de cadavres, froid, chaleur, courant électrique, etc.).

Cette classification des facteurs de stress est conditionnelle, car dans chaque domaine spécifique, ces facteurs peuvent affecter l'individu de manière complexe. Par exemple, les participants aux opérations spéciales visant à libérer des otages sont affectés à des degrés divers par les éléments suivants : facteurs de stress:

• - menace immédiate et hautement probable pour la vie et la santé ;
• - la responsabilité de la vie et de la santé des otages, le risque constant qu'ils soient blessés par inaction ou par de mauvaises actions ;
• - une large résonance publique pour chaque cas spécifique, une attention particulière portée aux actions des forces de l'ordre et à l'importance socio-politique de leurs erreurs ;
• - absence ou informations contradictoires sur les criminels et leurs caractéristiques psychologiques ;
• - un dynamisme extrême et une nature difficile à prévoir des changements de situation en raison des caractéristiques du comportement des criminels ;
• - la nécessité de maîtriser à long terme les émotions naturelles extrêmement négatives lors du contact direct avec des criminels ;
• - surcharge constante des fonctions psychophysiologiques, provoquée par la nécessité d'analyser et de prévoir l'évolution de la situation, de prendre des décisions responsables, d'organiser et de mener des actions claires et coordonnées dans un délai strict ;
• - les expériences morales et morales associées à la nécessité d'utiliser des armes ou d'autres moyens de destruction contre un criminel en tant que personne.

Dans le même temps, les facteurs de stress externes eux-mêmes, agissant dans une situation extrême particulière, n'ont pas d'importance décisive sans les corréler avec les caractéristiques internes de chaque personne, sa préparation spirituelle et physique.

Les facteurs de stress auxquels le corps humain s'est adapté au cours de l'évolution sont une variété de facteurs qui violent la sécurité ou nécessitent une adaptation. Certains facteurs de stress nécessitent une activité physique immédiate pour éviter des blessures ou des dommages. D'autres facteurs de stress induisent également le combat ou la fuite, même si une réponse physique immédiate n'est pas possible ou serait inacceptable pour l'environnement. Ces facteurs de stress peuvent être appelés symbolique. Ceux-ci incluent la perte de statut social, la diminution de l’estime de soi, le surmenage, etc. Même si la nature des facteurs de stress peut être différente, ils peuvent déclencher réaction de défense non spécifique génétiquement déterminée.À partir de ces positions, il n'est pas nécessaire d'utiliser des adjectifs en combinaison avec le terme « stress ». En résumant le matériel présenté, nous pouvons conclure qu'un facteur de stress est un stimulus externe ou interne qui peut déclencher une réaction de combat ou de fuite.

Il convient de noter encore une fois que des adjectifs tels que « émotionnel », « professionnel », « pénitentiaire » et autres sont plus souvent utilisés afin de souligner nature facteurs de stress ou moyens de « causer » du stress. À menace symbolique, comme pour l'action de facteurs de stress réels, il se produit une accumulation de produits de l'activité des mécanismes de stress. Mais dans la société moderne, la réaction de combat ou de fuite est rarement utilisée. Les « produits » du stress s'accumulent, mais une personne ne peut pas les utiliser. Le résultat est une réponse accrue au stress devient prolongé conduisant au développement de détresse et de diverses maladies. Autrement dit, inacceptable pour un individu est cette information (stimulus, situation) qui éveille ou intensifie le besoin d'éveil, mais ne donne pas à l'individu la possibilité d'entreprendre des actions actives vers la réalisation (et donc la décharge) de cet éveil. De plus, parmi les deux caractéristiques - durée et force du facteur de stress - durée est plus important. Plus un facteur de stress affecte une personne longtemps, plus la détresse est forte.

En psychophysiologie, la réactivité au stress est comprise comme l'ampleur de la réaction de combat ou de fuite ; elle est strictement individuelle et génétiquement déterminée. La réactivité au stress au niveau physiologique se manifeste par une augmentation de la tension musculaire, une augmentation de la fréquence cardiaque, une augmentation de la pression artérielle et de l'excitation nerveuse, une augmentation de la transpiration, des modifications de l'activité ondulatoire (électrophysiologique) du cerveau, une redistribution du sang dans le corps, etc. Dans la forme la plus simplifiée, tous ces changements préparent l'organisme à une action rapide et sont provoqués par la production de substances biologiquement actives, et si ces dernières ne sont pas utilisées, cela entraîne des problèmes de santé. La réactivité au stress est étroitement liée à la résistance au stress. La résistance au stress est la capacité individuelle du corps à maintenir des performances normales pendant l’action d’un facteur de stress, qui peut être améliorée grâce à l’entraînement.

Ainsi, compte tenu des définitions du stress ci-dessus, il faut supposer que Le stress dans sa forme la plus générale n'est pas compris comme une réaction, mais comme un état d'homéostasie qui assure l'activité humaine nécessaire dans certaines conditions environnementales. Réaction au stress - changements dans le niveau d'activité sous l'influence de certains facteurs de stress, et détresse- une telle surcharge du travail des mécanismes psychophysiologiques (principalement neuroendocriniens), qui provoque une perturbation (fonctionnelle ou morphologique) de l'activité de diverses structures de l'organisme et le développement d'une pathologie.

On suppose que les événements positifs et négatifs peuvent être des causes de stress émotionnel. Cependant, tout le monde ne partage pas ce point de vue. N. Selye (1972) considère comme néfastes seuls les facteurs défavorables conduisant à la « détresse ». À cet égard, seuls les événements négatifs sont systématisés comme facteurs de stress potentiels. W. Harris et al. (1956) ont classé les effets psychosociaux par type et durée.

Facteurs de stress à court terme :
- associés aux échecs ;
- causés par une surcharge, une vitesse excessive et une distraction ;
- provoquant la peur.

Facteurs de stress à long terme :
- lutte;
- situations dangereuses ;
- l'emprisonnement et l'isolement ;
- fatigue due à une

Cette classification ne couvrait pas toutes les variantes fondamentalement possibles des facteurs nocifs, il est donc intéressant de présenter leur taxonomie ultérieure et complète.

S. A. Razumov (1976) a divisé les facteurs de stress directement ou indirectement impliqués dans l'organisation d'une réaction de stress émotionnel chez une personne en quatre groupes.

1. Facteurs de stress liés à une activité vigoureuse :
- extrême (combat, vol spatial, plongée sous-marine, saut en parachute, déminage, etc.) ;
- production (associée à une grande responsabilité, manque de temps) ;
- psychosocial (concours, concours, examens).

2. Facteurs de stress d'évaluation (évaluation des activités à venir, présentes ou passées) :
- les stresseurs « de départ » et les stresseurs de mémoire (compétitions à venir, examens médicaux)
procédures, souvenirs de deuils vécus, anticipation d'une menace) ;
- les facteurs de stress des victoires et des défaites (victoire en compétition, réussite en art,
amour, défaite, décès ou maladie d'un proche) ;
- les facteurs de stress liés aux lunettes.

3. Facteurs de stress liés à l’inadéquation des activités :
- facteurs de stress de séparation (conflits dans la famille, au travail, dans l'appartement, menace ou nouvelle inattendue mais significative) ;
- facteurs de stress liés aux limitations psychosociales et physiologiques (privation sensorielle, privation musculaire, maladies limitant les zones normales de communication et d'activité, inconfort parental, faim).

4. Facteurs de stress physiques et naturels(charges musculaires, interventions chirurgicales, blessures, obscurité, bruit fort, tangage, hauteur, chaleur, tremblement de terre).

Le simple fait d’être exposé n’implique pas nécessairement la présence de stress. De plus, le stimulus agit, comme l'a souligné P.K. Anokhin (1973), au stade de la synthèse afférente de stimuli sommés très divers en quantité et en qualité, il est donc extrêmement difficile de déterminer le rôle de l'un des facteurs. Dans le même temps, la susceptibilité des gens face à certains agresseurs peut être très différente. Les nouvelles expériences sont intolérables pour certains, mais nécessaires pour d’autres. Le contenu du facteur de stress est également important pour le développement de la maladie. Par exemple, dans l'anamnèse de patients présentant une pathologie cardiovasculaire, .