Très souvent dans nos vies, nous rencontrons des expressions telles que : « visitée par une muse », « muse de la poésie » et bien d'autres dans lesquelles le mot muse est mentionné. Mais qu’est-ce que cela signifie ? Ce concept vient de la mythologie antique. Les muses grecques sont neuf sœurs, patronnes des arts et des sciences. Ce sont les filles de Zeus lui-même et chacune d’elles possède ses propres capacités divines. Regardons-les de plus près.

Ainsi, comme indiqué précédemment, les muses sont les filles de Zeus et de la Titanide Mnémosyne, la déesse de la mémoire. Le mot muses (muses) vient du mot grec « penser ». Les muses étaient généralement représentées comme de jeunes et belles femmes. Ils avaient un don prophétique et traitaient favorablement les créateurs : poètes, peintres, acteurs, les encourageant et les aidant de toutes les manières possibles dans leurs activités. Cependant, pour des délits particuliers, les muses pourraient priver une personne d'inspiration. Pour éviter que cela ne se produise, les Grecs de l'Antiquité construisirent des temples spéciaux en l'honneur des muses, appelés museions. C'est de ce mot que vient le mot « musée ». Le saint patron des muses elles-mêmes était le dieu Apollon. Examinons maintenant de plus près chacune des muses.

Muse Calliope - muse de la poésie épique

Le nom de cette muse du grec peut être traduit par « celle avec une belle voix ». Selon Diodore, ce nom est apparu au moment où le « beau mot » (kalen opa) était prononcé. Elle est la fille aînée de Zeus et de Mnémosyne.

Calliope est la mère d'Orphée, muse de la poésie héroïque et de l'éloquence. Cela évoque un sentiment de sacrifice qui encourage une personne à surmonter son égoïsme et sa peur du destin. Calliope porte une couronne d'or sur son front - signe qu'elle domine les autres muses, grâce à sa capacité à initier une personne aux premiers pas sur le chemin de sa libération. Calliope était représentée avec une tablette ou un parchemin ciré et un bâton d'ardoise dans ses mains - un stylet, qui était une tige de bronze dont l'extrémité pointue était utilisée pour écrire du texte sur une tablette recouverte de cire. L’extrémité opposée a été rendue plate pour effacer ce qui était écrit.

Muse Clio - patronne de l'histoire

Les attributs qui accompagnent cette muse sont un parchemin ou une tablette - un tableau avec une écriture. Clio nous rappelle ce qu'une personne peut accomplir et l'aide à trouver son but.

Selon Diodore, le nom vient du mot « Kleos » - « gloire ». L'étymologie du nom est « donneur de gloire ». De Pierre, la muse grecque Clio a eu un fils, Hyakinthos. L'amour pour Pierre a été inspiré par Aphrodite pour condamner son amour pour Adonis.

Muse Melpomène - muse de la tragédie

Dans la mythologie grecque, Melpomène est considérée comme la muse du genre tragique. Le nom, selon Diodore, signifie « mélodie qui plaît aux auditeurs ». L'image est anthropomorphe : elle a été décrite comme une femme avec un bandage, une couronne de raisin ou de lierre sur la tête. A toujours des attributs permanents sous la forme d'un masque tragique, d'une épée ou d'un gourdin. L’arme porte le symbolisme de l’inévitabilité du châtiment divin.

Melpomène est la mère des sirènes - des créatures marines qui personnifiaient la surface trompeuse mais charmante de la mer, sous laquelle se cachent des falaises abruptes ou des hauts-fonds. De leur mère-muse, les sirènes ont hérité d'une voix divine avec laquelle elles attiraient les marins.

Muse Thalia - la muse de la comédie

Thalia, ou dans une autre version Phalia, est dans la mythologie grecque la muse de la comédie et de la poésie légère, la fille de Zeus et de Mnémosyne. Elle était représentée avec un masque comique dans les mains et une couronne de lierre sur la tête.

De Thalie et d'Apollon sont nés les Corybantes - les prédécesseurs mythiques des prêtres de Cybèle ou Rhéa en Phrygie, dans un enthousiasme fou, avec musique et danse, au service de la grande mère des dieux. Selon Diodore, elle tire son nom de la prospérité (talleyn), glorifiée dans les œuvres poétiques pendant de nombreuses années.

Zeus, transformé en cerf-volant, prit Thalia pour épouse. Par peur de la jalousie d'Héra, la muse s'est cachée dans les profondeurs de la terre, où sont nées d'elle des créatures démoniaques - paliki (dans ce mythe, elle est appelée la nymphe de l'Etna).

Muse Polyhymnia - muse des hymnes solennels

La Polymnie est la muse des hymnes solennels de la mythologie grecque. Selon Diodore, elle tire son nom de la création de nombreuses louanges (dia polles himneseos) rendues célèbres à ceux dont le nom a été immortalisé par la poésie. Elle patronne les poètes et les auteurs d'hymnes. On pense qu’elle garde en mémoire tous les hymnes, chants et danses rituelles qui glorifient les dieux de l’Olympe, et on pense également qu’elle a inventé la lyre.

Polymnie est souvent représentée avec un parchemin à la main, dans une pose réfléchie. La Polymnie favorise l'étude de la rhétorique et de l'art oratoire, ce qui transforme l'orateur en un instrument de vérité. Elle personnifie le pouvoir de la parole et rend la parole d’une personne vivifiante. La polyhymnie aide à comprendre le mystère du mot comme une force réelle avec laquelle on peut inspirer et faire revivre, mais en même temps blesser et tuer. Ce pouvoir de la parole est inspirant sur le chemin de la vérité.

Muse Terpsichore - muse de la danse

Terpsichore est la muse de la danse. Selon Diodore, il tire son nom du plaisir (terpein) des spectateurs dans les bienfaits montrés dans l'art. Tsets donne également son nom parmi les Muses. Elle est considérée comme la patronne de la danse et du chant choral. Elle était représentée comme une jeune femme, le sourire aux lèvres, parfois dans la pose d'une danseuse, le plus souvent assise et jouant de la lyre.

Attributs caractéristiques : couronne sur la tête ; dans une main elle tenait une lyre et dans l'autre un plectre. Cette muse est associée à Dionysos, lui attribuant un attribut de ce dieu - le lierre (comme indiqué dans l'inscription sur Hélicon dédiée à Terpsichore).

Muse Urania - muse de l'astronomie

Uranie est la muse de l'astronomie. Les attributs d'Uranie étaient : un globe céleste et une boussole. Selon Diodore, elle tire son nom de l'aspiration au ciel (uranos) de ceux qui comprenaient son art. Selon une version, Uranie est la mère de l'Hymen.

Uranie personnifie le pouvoir de la contemplation ; elle nous appelle à quitter le chaos extérieur dans lequel l'homme existe et à nous plonger dans la contemplation de la course majestueuse des étoiles, qui est le reflet du destin. C'est le pouvoir de la connaissance, le pouvoir qui attire vers le mystérieux, vers le haut et le beau – vers le Ciel et les Étoiles.

Muse Euterpe - muse de la poésie lyrique

Euterpe (grec ancien Εὐτέρπη « plaisir ») - dans la mythologie grecque, l'une des neuf muses, filles de Zeus et de la Titanide Mnémosyne, muse de la poésie lyrique et de la musique. Elle était représentée avec une lyre ou une flûte à la main.

Mère de Res par le dieu fluvial Strymon. Selon l'étymologie de Diodore, il tire son nom du plaisir (terpein) des auditeurs qui bénéficient des bienfaits de l'éducation. Tsets donne également son nom parmi les Muses.

Muse Erato - muse de la poésie amoureuse

Erato est la muse de la poésie lyrique et amoureuse. Son nom est dérivé du nom du dieu de l'amour Eros. Selon Diodore, elle a reçu son nom en l'honneur de sa capacité à être « éperasta » (désirée pour l'amour et la passion).

Né de l'union de Mnémosyne et Zeus. De Mala Erato, elle a donné naissance à Cléophème. L'attribut de la muse est la cithare. Cette héroïne divine de la mythologie grecque est assez souvent mentionnée dans les légendes helléniques.

De plus, Virgile et Apollonius de Rhodes ont eu recours dans leurs œuvres au symbolisme associé à l'image de la muse grecque Erato. Elle sait inspirer l'amour pour tout ce qui vit dans l'âme avec son art de tout transformer en beauté cachée au-delà du physique.

Basé sur des documents Wikipédia

L'origine des muses grecques. Leur rôle dans la vie des gens.

Les premières références littéraires aux muses se trouvent dans les œuvres d’Hésiode et d’Homère. Il n'y en avait pas neuf à la fois : Homère parle tantôt de plusieurs, tantôt d'une muse, sans citer de noms. Plus tard, ils commencèrent à croire qu’il n’y avait que trois muses, mais on les confondait souvent avec les Charites. Peu à peu, le nombre de muses est passé à neuf et leurs noms sont devenus connus : Calliope - la muse de la poésie épique ; Clio est la muse de l'histoire ; Melpomène - la muse de la tragédie ; Thalia est une muah de comédie ; Polymnia - la muse des hymnes sacrés ; Terpsichore – muse de la danse ; Erato est la muse de la poésie de l'amour et du mariage ; Urania est la muse de la science, Euterpe est la muse de la poésie et du lyrisme.

À cette époque lointaine, où les héros accomplissaient leurs actes et où les grands poètes écrivaient leurs poèmes sur eux, la capacité de tisser des mots était considérée comme la forme d'art la plus vénérée. La sculpture ou la peinture appartenaient plutôt à l'artisanat : elles ravissaient les yeux, mais n'étaient pas considérées comme quelque chose de divin. La poésie était au sommet de tout. Ce n'est pas un hasard si plusieurs muses sont associées à des directions différentes. Calliope était responsable de l'épopée, Erato a aidé à créer des paroles d'amour et de mariage, Euterpe a inspiré la création de poésie lyrique, Pologymnia a patronné tous ceux qui composaient des hymnes. La peinture et la sculpture n’avaient pas de muses. Mais l’histoire et l’astronomie en avaient. Ces sciences étaient assimilées à l'art. Les historiens ont fait l'éloge de Clio. Uranie était l'inspiratrice et le mentor des astronomes. La poésie était étroitement liée au théâtre et au théâtre. Les muses Thalia et Melpomène ont contribué à créer des comédies et des tragédies. Ils ont rappelé à leurs favoris que les vies humaines ne sont que des rôles et sont entièrement au pouvoir des dieux. Terpsichore, muse de la danse et du chant choral, ferme la marche dans le doux cortège des sœurs.

Le mot « muses » vient du grec ancien « penser » ; elles étaient également appelées Parnasides, Castalides, Aonides, sœurs Aoniennes, Piérides et Ipokrénides. Certains noms proviennent de l’habitat des muses. Ils ont toujours été associés aux sources et aux montagnes. Les Muses vivaient sur le mont Parnasse, au pied duquel coulait la source Kastalsky, et sur le mont Hélikon, près de la source d'Hippocrène.

Ils connaissent le passé, le présent et le futur. Les muses glorifient les bonnes mœurs des dieux grecs, chantent les lois et toutes les générations de dieux - Gaia, Kronos, Océanus, Nyx, Hélios, Zeus lui-même et sa progéniture, reliant le passé et le présent. Les muses classiques sont indissociables de l'ordre et de l'harmonie du monde olympique.

Ils fréquentent les chanteurs et les musiciens et leur transmettent leurs dons. Les Muses dotent les gens de paroles persuasives, les instruisent et les consolent.

Des muses vient le mot « musique », qui à l’origine désignait non seulement la musique au sens actuel, mais aussi toute science ou art lié aux activités des muses. Les temples dédiés aux muses étaient appelés Museions (d’où le « musée » moderne).

L'une des premières mentions de muses dans la grande littérature se trouve dans l'Iliade et l'Odyssée.

Par la suite, Melpomène devient la personnification de l'art tragique de la scène, la patronne du théâtre en général.

Elle était représentée comme une femme portant une couronne de feuilles de vigne ou de lierre, vêtue d'une robe de théâtre, avec un masque tragique dans une main et une épée ou une massue dans l'autre (symbole de l'inévitabilité du châtiment pour une personne qui viole la volonté). des dieux). Avec des armes, elle semble détruire les vices humains.

TAILLE(« fleurir », « grandir ») - Muse de la comédie et de la poésie légère

Selon Diodore, elle tire son nom de la prospérité (tallein) pendant de nombreuses années, glorifiée dans les œuvres poétiques.

Talia est l'occasion d'apprendre la valeur de la comédie et du sourire. L'égérie de la comédie Talia vous offre l'opportunité de vous regarder de l'extérieur pour finalement rire de vos erreurs.

Dans les mythes grecs, elle était représentée comme une femme avec un masque comique dans les mains et une couronne de lierre sur la tête. Elle se distinguait par son optimisme et son caractère joyeux.

POLYHYMNIE ou POLYMNIE(« beaucoup de chants ») – muse des hymnes solennels

L'une des significations de son nom est « gloire immortelle ». Selon Diodore, elle reçut son nom des nombreux éloges (dia polles himneseos) de ceux dont elle immortalisa le nom avec la gloire de la poésie.

Elle patronne les poètes - créateurs d'hymnes, personnifie le pouvoir de la parole, enseigne aux gens la rhétorique et l'art oratoire. On lui attribue l'invention de la lyre. La polyhymnie aidait à « se souvenir de ce qui avait été capturé ». On pense qu'elle garde dans sa mémoire tous les hymnes, danses rituelles et chants qui glorifient les dieux de l'Olympe.

Elle était représentée comme une jeune fille enveloppée dans une couverture avec un parchemin dans les mains, dans une pose réfléchie, avec un visage rêveur. Les instruments de musique sont un attribut fréquent en peinture.

TERPSICHORE(« danser délicieusement ») – Muse du chant choral et de la danse

Selon Diodore, il tire son nom du plaisir (terpein) des spectateurs dans les bienfaits montrés dans l'art. Son épithète est « apprécier les danses en rond ». Image et symbole populaires dans l’art.

Cette muse est associée à Dionysos, lui attribuant l'attribut de ce dieu - le lierre (comme indiqué dans l'inscription sur Hélicon dédiée à Terpsichore).

Elle était représentée comme une jeune femme souriante, parfois dans la pose d'une danseuse, le plus souvent assise et jouant de la lyre. Terpsichore apparaît avec une couronne de lierre sur la tête, vêtue d'une simple tunique et tenant une lyre.

ÉRATO(« agréable ») – Muse de la poésie amoureuse (érotique)

Son nom vient du grec ancien « Eros » ou « Eros », qui signifie amour. Eros était le compagnon fidèle et constant de la muse Erato. Eros est l’un des dieux grecs les plus forts et les plus anciens de la Terre : c’est lui qui a permis la naissance de tous les autres dieux, de l’humanité et de tout ce qui existe.

Erato enseigne l'amour comme manière d'être, la poésie comme méthode d'expression de pensées et l'inspiration comme source inépuisable d'idées. Sa chanson est qu’aucune force ne peut séparer les cœurs aimants.

Erato était souvent représenté dans des vêtements blancs translucides, avec une lyre à la main, parfois Eros à côté de lui.

URANIE(« céleste ») – Muse de l’astronomie et des mathématiques

La Muse Urania appelle chacun à s'éloigner du chaos de la vie quotidienne pour se plonger dans la contemplation et l'étude de la vie majestueuse du Cosmos et des mouvements des étoiles, reflets des destinées terrestres.

Urania est la plus jeune de toutes les muses, mais aussi la plus compétente, la plus sérieuse et la plus intelligente d'entre elles. Elle est considérée, avec Pallas Athéna, comme la déesse grecque la plus sage.

La muse Urania est représentée avec une sphère céleste et une boussole dans les mains, parfois elle est vêtue d'un manteau d'étoiles et sur sa tête se trouve une couronne de constellations.

EUTERPE ou EUTERPE(« divertissant ») – Muse de la poésie lyrique et de la musique

L'ancienne muse grecque Euterpe patronnait les poètes, qui aimaient la poésie lyrique par-dessus les autres genres, ainsi que les musiciens. Elle était considérée comme la plus gracieuse et la plus belle des neuf sœurs. Parmi les muses, elle se distingue par sa sophistication et sa tendresse particulières. On l’appelait « celle qui donne du plaisir ». Selon les mythes, les dieux de l’Olympe pouvaient profiter indéfiniment de ses poèmes.

Eutrep était presque toujours représentée avec des instruments de musique à la main. En règle générale, il s'agissait de flûte, de lyre ou d'aulos (double tuyau, ancêtre du hautbois moderne). Sur certaines toiles et bas-reliefs, il tient des guirlandes de fleurs, symbole de tendresse et de beauté. Pourrait être représenté entouré de nymphes des forêts.

Poèmes dédiés aux muses

Ils inspirent les poètes depuis des siècles. Voici des exemples d'œuvres dédiées aux muses elles-mêmes :

La Théogonie d'Hésiode - un texte classique sur les muses

Bienheureux l'homme si les muses l'aiment :

Si un chagrin inattendu s'empare soudainement de votre âme,

Si quelqu'un se tarit, tourmenté par la tristesse, il lui suffit alors de

Une chanson pour entendre la servante des muses, la chanteuse des glorieuses

Les exploits des peuples anciens, les dieux olympiques bénis,

Et il oublie immédiatement son chagrin et ses soucis

Il ne s’en souvient plus : il a été complètement transformé par le don des déesses.

Hésiode. Théogonie

Ausonium

Clio raconte les hauts faits des temps passés à ses descendants,

Le cri tragique de Melpomène fait naître le chagrin,

Talia plaît avec une blague, un mot joyeux et une conversation,

Euterpe chante une douce chanson avec une flûte de roseau,

Terpsichore attire avec une lyre, maîtrisant une tempête de sentiments,

Un plectre* à la main, Erato enchante par la parole et par le geste,

Calliope garde des chansons des temps héroïques dans le livre,

Uranie étudie les étoiles du ciel et la rotation du ciel,

Exprimant tout par des gestes, Polyhymnie glorifie les héros.

(Ausonium)

Hymne aux Muses

Nous chantons la lumière qui soulève les peines des mortels, nous chantons

Les âmes des gens, que la vie, ayant remplies, plonge dans les profondeurs,

Ils peuvent soulager les chagrins inhérents aux personnes nées sur terre,

Par le pouvoir du pur mystère, l'esprit du livre stimulant

Ils nous apprennent à nous dépêcher et à voler rapidement au cœur de l'été,

Trouver un sentier qui mène à l'étoile du même nom - après tout, il était une fois

Là, ils se sont égarés et sont tombés sur le rivage de la naissance

Dans une soif folle de tenter le sort de la vie matérielle.

Maintenant, déesses, je vous prie, calmez mon impulsion anxieuse !

Enivrez-moi des histoires des sages, pleines de sens !

Que la race impie des hommes ne m'égare pas,

D'un chemin merveilleux, sacré, brillant, plein de fruits !

Muses, je prie - de la foule de la race humaine pécheresse

Attirez éternellement l'âme errante vers la lumière sacrée !

Que le miel de ton rayon d'abeille, fortifiant l'esprit, pèse lourdement sur elle,

(extrait de "Hymnes anciens")

Proclus

Sous le nom de Proclus, chef de l'école néoplatonicienne athénienne, sept hymnes nous sont parvenus, dédiés à Hélios, Aphrodite, aux muses, à tous les dieux grecs, Hécate, Janus et Athéna. Il y a eu des débats scientifiques sur cette question, au cours desquels des opinions à la fois positives et négatives sur ces hymnes ont été exprimées.

Muses, je prie - de la foule de la cité pécheresse des hommes

Attirez éternellement l'âme errante vers la lumière sacrée !

Que le miel de ton rayon d'abeille pèse lourdement sur elle, fortifiant l'esprit,

Une âme dont la gloire réside dans une chose : dans la sagesse envoûtante.

(extrait)

Pouchkine Alexandre Sergueïevitch

Muse

Dans mon enfance, elle m'aimait
Et elle m'a tendu un fusil à sept canons.
Elle m'a écouté avec un sourire - et légèrement,
À travers les puits sonores des roseaux vides,
J'ai déjà joué avec des doigts faibles
Et des hymnes importants, inspirés par les dieux,
Et les chants paisibles des bergers phrygiens.
Du matin au soir à l'ombre silencieuse des chênes
J'ai écouté avec diligence les leçons de la jeune fille secrète,
Et, me faisant plaisir avec une récompense aléatoire,
Jetant les boucles du joli front,
Elle m'a pris la pipe des mains :
Le roseau fut ravivé par le souffle divin
Et rempli mon cœur d'un charme sacré.

Rymphe

Echo, une nymphe sans sommeil, errait le long des rives de Pénée.
Phébus, en la voyant, s'enflamma de passion pour elle.
La nymphe portait le fruit des délices du dieu aimant ;
Entre les naïades bavardes, souffrante, elle a accouché
Chère fille. Mnémosyne elle-même l'accepta.
La jeune fille enjouée a grandi dans le chœur des déesses aonides,
Comme une mère sensible, obéissante à une mémoire stricte,
Chère aux muses ; sur terre, cela s'appelle Rime.

Ô muse de la satire enflammée !

Ô muse de la satire enflammée !
Venez à mon cri d'appel !
Je n'ai pas besoin d'une lyre tonitruante,
Donnez-moi le fléau juvénal !
Pas de froids imitateurs,
Pas de traducteurs affamés,
Pas aux rimeurs sans contrepartie
Je prépare des ulcères d'épigrammes !
Paix à vous, malheureux poètes,
La paix soit avec vous, calomniateurs des magazines,
La paix soit avec vous, humbles imbéciles !
Et vous êtes des scélérats -
Avant! Je serai tout ton salaud
Je suis tourmenté par l'exécution de la honte !
Mais si j'oublie quelqu'un,
S'il vous plaît, rappelez-moi, messieurs !
Oh, combien de visages sont sans vergogne pâles,
Oh, combien de larges fronts cuivrés
Prêt à accepter de ma part
Un cachet indélébile !

Le poète mentionne ces muses plus d'une fois dans Eugène Onéguine :

Mais là où Melpomène est orageuse

Un long hurlement se fait entendre,

Où il agite sa robe de guirlandes

Elle est devant une foule froide,

Où Thalia dort tranquillement

Et il n'écoute pas les éclaboussures amicales,

Où est Terpsichore le seul

Le jeune spectateur s'émerveille...

Vassili Joukovski

Hérodote accueillait autrefois les muses de manière amicale !
Chaque muse lui a laissé un livre en cadeau.

Je suis une jeune muse, c'était autrefois...

J'étais une jeune muse
Rencontré du côté sublunaire,
Et l'inspiration s'est envolée
Du ciel, sans y être invité, pour moi ;
A pointé vers tout ce qui est terrestre
C'est un rayon qui donne la vie -
Et pour moi à cette époque c'était
La vie et la poésie ne font qu'un.

Mais le donneur de chants
Je ne suis pas venu me rendre visite depuis longtemps ;
Il n'y a pas de visions expérimentées dans l'âme,
Et la voix de la harpe se tut.
Son retour tant attendu
Dois-je attendre encore ?
Ou pour toujours ma perte
Et la harpe ne sonnera pas éternellement ?

Mais tout ce qui vient de moments merveilleux,
Quand il était disponible pour moi,
Tout depuis le cher noir, clair
J'ai sauvé les jours passés -
Fleurs d'un rêve solitaire
Et les plus belles fleurs de la vie, -
Je le dépose sur ton autel sacré,
Ô Génie de pure beauté !

Je ne sais pas, des inspirations lumineuses
Quand le cycle revient, -
Mais tu m'es familier, pur Génie !
Et ton étoile brille sur moi !
Tandis que son éclat est toujours
L'âme peut distinguer :
Le charme n'est pas mort !
Le passé redeviendra réalité.

Nikolaï Nekrasov

Hier, vers six heures,
Je suis allé à Sennaya ;
Là, ils ont battu une femme avec un fouet,
Une jeune paysanne.

Pas un bruit venant de sa poitrine
Seul le fouet sifflait en jouant...
Et j'ai dit à la Muse : « Regardez !
Ta chère sœur !

Afanassi Fet

Muse

Elle est venue et s'est assise. Heureux et inquiet
Je répète votre vers affectueux ;
Et si mon don est insignifiant devant toi,
Je ne suis pas moins jaloux que les autres.

En préservant soigneusement votre liberté,
Je n'ai pas invité les non-initiés chez toi,
Et je fais plaisir à leur déchaînement servile
Je n'ai pas profané vos discours.

Toujours le même toi, sanctuaire chéri,
Sur un nuage, invisible au sol,
Couronnée d'étoiles, déesse impérissable,
Avec un sourire pensif sur le front.

Evgueni Baratynski

Muse

Je ne suis pas aveuglé par ma muse :
Ils ne la qualifieront pas de belle
Et les jeunes gens : la voyant, la suivirent
Ils ne courront pas parmi une foule de gens amoureux.
Attirer avec une tenue exquise,
Jouer avec les yeux, conversation brillante
Elle n'a ni inclination ni don ;
Mais un aperçu de lumière est étonnant
Son visage a une expression peu commune,
Ses discours sont calmes et simples ;
Et lui, plutôt qu'une condamnation caustique,
Elle sera honorée par des éloges occasionnels.

Anna Akhmatova

Muse

La sœur muse regarda le visage,
Son regard est clair et lumineux.
Et elle a emporté l'anneau d'or,
Premier cadeau du printemps.

Muse! Voyez-vous à quel point tout le monde est heureux -
Filles, femmes, veuves...
Je préfère mourir au volant
Pas ces chaînes.

Je sais : je devine, et je devrais couper
Fleur de marguerite délicate.
Doit faire l'expérience sur cette terre
Chaque torture d'amour.

J'allume une bougie à la fenêtre jusqu'à l'aube
Et je ne pleure personne,
Mais je ne veux pas, je ne veux pas, je ne veux pas
Sachez en embrasser un autre.

Demain les miroirs me diront en riant :
"Votre regard n'est pas clair, pas brillant..."
Je répondrai tranquillement : « Elle a emporté
Le don de Dieu ».

La muse a emprunté la route...

La muse a emprunté la route
Automne, étroit, raide,
Et il y avait des jambes sombres
Pulvérisé de rosée grossière.

Je lui ai demandé longtemps
Attends l'hiver avec moi,
Mais elle dit : « Après tout, il y a une tombe ici,
Comment peux-tu encore respirer ?

Je voulais lui offrir une colombe
Celui qui est plus blanc que tous les autres dans le pigeonnier,
Mais l'oiseau lui-même a volé
Pour mon invité mince.

Je l'ai soignée, silencieuse,
Je l'aimais seule
Et il y avait l'aube dans le ciel,
Comme la porte d'entrée de son pays.

Tout a été emporté : la force et l'amour...

Tout a été emporté : la force et l'amour.
Un corps jeté dans une ville honteuse
Pas content du soleil. J'ai l'impression qu'il y a du sang
J'ai déjà complètement froid.

Je ne reconnais pas le caractère joyeux de la Muse :
Elle regarde et ne dit pas un mot,
Et il incline la tête dans une couronne sombre,
Épuisé, sur ma poitrine.

Et seule la conscience empire chaque jour
Il est furieux : le grand veut un hommage.
En me couvrant le visage, je lui ai répondu...
Mais il n’y a plus de larmes, plus d’excuses.

D'une manière ou d'une autre, nous avons réussi à nous séparer...

D'une manière ou d'une autre, nous avons réussi à nous séparer
Et éteignez le feu haineux.
Mon éternel ennemi, il est temps d'apprendre
Vous avez vraiment besoin de quelqu'un à aimer.

Je suis libre. Tout est amusant pour moi, -
La nuit, la Muse s'envolera pour se consoler,
Et le matin, la gloire viendra
Un hochet crépite à votre oreille.

Il n'y a pas besoin de prier pour moi
Et quand tu pars, regarde en arrière...
Le vent noir me calmera,
La chute des feuilles d'or me rend heureux.

J'accepterai la séparation comme un cadeau
Et l'oubli est comme la grâce.
Mais dis-moi, sur la croix
Oserez-vous en envoyer un autre ?

Mikhaïl Kouzmine

Muse

Jetant le filet dans les eaux profondes,
Sous le bavardage prophétique des tilleuls sombres,
La jeune fille pensive a l'air
Sur les écailles de poissons magiques.

Puis dans le ravissement du bestial
Les queues écarlates s'enroulent,
Alors ils nageront comme une aigue-marine,
Léger, transparent et simple.

Avec enthousiasme sans comprendre
Les fruits des eaux scellées,
Tout le monde attend la tête d'Orphée
Elle émergera comme une rose dorée.

Igor Gousmanov

KKUTTEEMP ou neuf muses

Qu’est-ce que KKUTTEEMP ? Neuf mots abrégés
Mnémosyne et Zeus sont des êtres vivants,

Qu’est-ce que KKUTTEEMP ? Ces lettres se cachent
Neuf images fabuleuses des temps anciens,
Souviens-toi de leurs noms et ils brilleront
Un arc-en-ciel multicolore de noms glorieux.

Du pied du Parnasse aux bosquets de l'Hélicon
Vous entendrez le son captivant de leurs chansons,
Vous les verrez danser dans les rayons d'Apollon
Avec des attributs de divers arts et sciences.

Calliope est la plus âgée. Style épique
Il l'écrit avec un stylet sur un tableau de cire,
Klia, muse de l'histoire, en strict peplos
Tient un rouleau de papyrus devant lui.

La muse Uranie tient le globe céleste,
Muse Talia - un masque avec un drôle de sourire,
Terpsichore danse sa belle danse,
Et Euterpe joue double à la flûte.

Erato s'avance avec une douce lyre,
Melpomène avec un masque tragique dans les mains,
Polymnie cache son visage avec un voile,
Élever votre chanson sur les héros, les dieux.

Poètes, artistes, scientifiques inspirants,
Et aujourd'hui, ils volent d'en haut,
Neuf jeunes déesses, neuf muses éclairées,
Neuf symboles d'intelligence et de beauté.

Gueorgui Medintsev

Oh muse, chère amie

Oh muse, chère amie,
Mon merveilleux Euterpe !
Dans les moments d'adversité, dans les moments de loisirs
Toujours avec moi et avec un mot gentil
Tu es le seul qui me rend heureux
Comme le cas d'un pêcheur attrapant une prise,
Dans le silence de la nuit et dans le bruit du jour.
C'est agréable pour moi de communiquer avec toi,
C'est agréable d'écouter ta voix,
Faites une rotation parmi vos amis
Et ressentez : j’appartiens à eux.
Tu me caresse avec chagrin
Toujours, comme un petit enfant,
Et tu m'inspires à chanter sur la lyre,
Mais je ne suis plus jeune !

Zinaïda Toropchina

Ode à la Muse

Oh, combien d'appels à la Muse :
Ils la louent et l'appellent,
Ils veulent être en étroite union avec elle
Et parfois, ils attendent l'aube.
C'est une personne capricieuse
Elle bat de l'aile - elle est partie !
Tu dois garder un oeil sur elle,
Pour que la trace de la Muse ne soit pas perdue.

Oui, les ordinateurs portables sont un soulagement :
"Gribouillez" jusqu'à ce que vous deveniez fou !
Et vous pouvez voir la rime.
Mais le verset ne réchauffera pas l'âme
Sans la Muse - la compagne du poète
(Cela a été remarqué depuis longtemps !).

Nous attendons avec impatience l'arrivée de la Muse.
Et avec tendresse, avec ravissement.
Elle nous inspire
Impulsions de l'âme - inspiration !

Oui, il faut vivre en union avec la Muse.
Et consacrez-lui des odes - la MUSE !

Alexandre Kopp

Apollon et les Muses

...Sur l'ancienne montagne Helikon
Autrefois, complètement, complètement gris
Apollon a rassemblé des copines
Chantez-leur l'amour, les baisers...

Il était beau, majestueux, il chantait des chansons,
c'était un dieu : il possédait une épée, une lyre...
Qui a dit qu'il était au chômage ? -
Zeus béni - avec un phare céleste
brillait sur eux. Pegasus a gardé l'intrigue -
c'est lui qui a créé Hippocrène...
Muses vierges de ces années épiques
c'étaient des gens intelligents, avec un cerveau qui n'était pas « en pente »...

Alors avec amour, en début de soirée, -
- Casse la cithare d'Apollon -
espace, plein de paroles pour nous,
les muses d'Helikon chantaient en chœur !

Apollon Svetov

Muse

Je dors. Dans mon sommeil, je ne ressens aucune charge...
(Et quelque part, apparemment, un trésor est enfoui en moi !)
Ma Muse fatiguée du destin
Elle est fatiguée et dort avec moi.

Nous n'avons jamais eu peur de tomber
Nous avons accompli beaucoup de choses ensemble !
Maintenant, la Muse est devenue complètement apprivoisée.
On dirait qu'elle en a juste marre de moi...

Et sans elle, je ne veux rien dire !
Apparemment, je ne peux pas me réveiller tout seul...
Maintenant, je ne selle pas Pégase - un bourrin -
Et j'abandonnerai l'ailé... À qui ?

D'où vient cette humeur ?
Ah oui, je rêve... Quel cauchemar !
Voici du nouveau... Un souffle de fraîcheur...
J'entends le bruit des sabots ! Oui, c'est Lui !

Les liens qui nous unissaient invisiblement...
Ce sont des fils de Lumière, de Sagesse, de Bonté,
Ma Muse insoumise
Elle m'a murmuré : « Réveille-toi, mon ami. Il est temps !

Hellas a donné au monde non seulement des mythes fascinants sur les dieux et les héros. Les muses de la Grèce antique, ces images des filles de Zeus, ont longtemps été associées à l'art, à l'inspiration, à la perspicacité, aux rêves et aux moments lumineux. Chacun d'eux était doté de caractéristiques et d'attributs particuliers, les gens se tournaient vers eux pour obtenir des bénédictions et ouvraient des temples en l'honneur des muses. Qui étaient ces neuf muses et quelle marque ont-elles laissées sur la culture mondiale ?

Muses de la Grèce antique. Artiste Yannis Stefanidis www.art-book.gr/

9 muses de la Grèce antique

Comme le croyaient les Grecs, chacun des domaines les plus importants de la vie a sa propre patronne. Et comme leur mère était Mnémosyne, qui personnifiait la mémoire, « muse » se traduit par « pensant ». Et l'habitat des neuf muses était certainement des montagnes (Hélikon ou Parnasse) avec des sources claires et des forêts ombragées. Ici, ils dansaient au son de la lyre du dieu Apollon. C'est précisément ce genre d'intrigue que l'on retrouve souvent dans les fresques anciennes et dans les peintures d'artistes européens inspirés par la mythologie grecque.

Muse Kalliopi

Calliope (Καλλιόπη) elle fréquentait la poésie épique et la rhétorique et était considérée comme la plus noble des muses. Elle était souvent représentée dans une pose rêveuse avec un stylet (bâton d'écriture) et des tablettes ou avec un parchemin.

Calliope était souvent perçue par les Grecs comme la principale de toutes les muses - ce n'est pas pour rien que sa tête était décorée d'une couronne de laurier ou d'or. Cette muse symbolisait l'amour pour leur terre, alors les soldats qui partaient au combat emportaient ses images avec eux. Sachant prononcer des discours enflammés et se distinguant par son éloquence, Calliope a instantanément éveillé l'héroïsme et le sens du sacrifice chez une personne.

Selon certaines sources, Calliope était considérée comme vierge, selon d'autres versions, elle était la mère d'Orphée, Linus ou Iolemus d'Apollon ; Certains prétendaient même qu'Homère était son fils.

Euterpe (Ευτέρπη)était considérée comme la muse de la poésie lyrique et de la musique, souvent représentée en compagnie de nymphes des forêts. On l’appelait la donneuse de plaisir.

Entre autres muses, elle se distinguait par sa sophistication et sa féminité, et les dieux pouvaient profiter sans fin de ses poèmes. Les attributs d'Euterpe étaient les instruments de musique syringa et aulos (ancêtres de la flûte et du hautbois), ainsi qu'une couronne de fleurs.

De l’union d’Euterpe et du dieu fluvial Strymon est né le héros Risos. Il commanda un détachement de Thraces pendant la guerre de Troie et fut tué par Diomède, comme le raconte l'Iliade d'Homère.

L'une des muses les plus célèbres, dont le nom est familier à tous, est Melpomène (Μελπομένη). Elle n'était pas seulement la patronne de la tragédie, mais aussi la mère des propriétaires de voix enchanteresses, qui défiaient les muses et, comme on s'y attendait, perdaient - les dieux les transformèrent en sirènes.

Puis Melpomène, regrettant le sort de ses filles, acquit à jamais ses attributs : un masque tragique, une robe de théâtre et une épée pour rappeler l'inévitabilité du châtiment pour ceux qui violent la volonté des dieux.

Melpomène, avec d'autres muses, accompagnait Apollon. Elle est considérée comme la créatrice du varvitos, un ancien instrument à cordes comme la lyre. À travers les désastres et les échecs, la muse a connu la tragédie de toutes parts, mais le triomphe de l'esprit humain naît toujours dans la tragédie, et c'est ce que Melpomène montre aux gens.

Contrairement à Melpomène - Taille (Θάλεια). Cette muse de la comédie était représentée avec un masque comique. Contrairement à sa sœur, elle se caractérisait par son optimisme et son caractère léger, ce qui était à l'origine de disputes avec Melpomène, et elle était la plus proche de Terpsichore.

Il existe une interprétation répandue selon laquelle le masque dans la main de Talia symbolisait le rire. Mais de plus en plus souvent, il existe des versions selon lesquelles les masques de cette muse et de Melpomène signifiaient le jeu d'une personne dans le théâtre des dieux. Thalia était considérée comme la divinité de la bonne humeur et du plaisir.

Quant à la muse Érato (Ερατώ), elle défendait la poésie lyrique ou amoureuse, et était également une défenseure de l'amour et du mariage.

Erato a inspiré les poètes à créer des œuvres romantiques, et ses attributs constants étaient le tambourin et la lyre. Elle était souvent représentée complètement nue.

Les roses décorent la tête comme symbole de l'amour éternel. Inspirés par Erato, poètes et musiciens ont créé de telles œuvres que tout couple amoureux qui les entendait ressentait immédiatement le désir d'être ensemble pour toujours.

Mais Polyhymnie (Πολύμνια) dans la mythologie, elle était considérée comme la muse de la pantomime et des hymnes. Elle a favorisé l'étude de l'art oratoire et l'écriture d'hymnes. D'où l'interprétation la plus ancienne de son nom : πολύ + ύμνος . C’est à elle que le monde antique était reconnaissant pour les danses et les chants rituels qui glorifient les dieux de l’Olympe, et c’est par sa volonté que le discours de l’orateur est devenu enflammé.

Cette muse était toujours représentée comme sérieuse, plongée dans ses pensées, parfois avec un doigt posé sur ses lèvres pour appeler au silence. Version ultérieure de son nom πολύ + μνεία signifiait une aide à l'apprentissage, à la mémorisation, c'est-à-dire qu'elle s'approche ici de Mnémosyne.

Croyants dans les pouvoirs de Polymnie, les Grecs se rendaient à des représentations importantes - il leur suffisait de l'appeler à l'avance pour que la muse ait le temps de conférer à la personne les qualités oratoires nécessaires. Polyhymnie était parfois aussi considérée comme la muse de la géométrie, de la méditation et de l'agriculture.

Muse Terpsichore (Τερψιχόρη), à son tour, était « responsable » du chant choral et de la danse. Elle était souvent représentée jouant de la lyre ou dans la pose d'une danseuse.

On pense que l’art du Terpsichore symbolisait l’unité des impulsions spirituelles, des principes naturels et des mouvements du corps. C'était l'expression de l'unité complète de l'homme et de la nature qui était le but principal des danses. Si un danseur voulait apprendre à bouger au rythme de son cœur, il appelait immédiatement Terpsichore à l'aide.

Dans la mythologie, la patronne de l'histoire était Clio (Κλειώ), qui était représenté avec un visage spirituel et réfléchi. Dans ses mains, elle tenait soit un rouleau de papyrus, soit une boîte à rouleaux. La tête de Clio était décorée d'une couronne de laurier, symbole de noblesse. Elle était souvent représentée avec un sablier ou un clairon, qu'elle sonnait pour annoncer un événement glorieux.

La muse a inspiré un amour du passé et de l’histoire, qui a toujours été précieux pour les Grecs. Clio a inclus même les plus petits événements dans ses parchemins - rien n'a échappé à son attention ou n'a été oublié. Elle était responsable de l’exactitude de la description des événements, tant verbalement que par écrit.

D'une manière ou d'une autre, Clio s'est permis d'ironiser sur les sentiments d'Aphrodite pour Adonis ; en représailles, elle a envoyé à Clio une passion pour le héros Pierus (de son nom - la région grecque de Pieria). À la suite de cette relation, Clio a eu un fils, Iakinthos.

Une autre, neuvième, muse - Uranie (Ουρανία). Cette muse fréquentait l'astronomie et l'astrologie et était l'une des filles les plus sages de Zeus. Elle avait toujours une boussole à la main pour déterminer les distances entre les étoiles et un globe.

De plus, les Grecs considéraient l'Uranie comme la patronne d'autres sciences, notamment. Il est intéressant de noter que cette muse, avec d'autres, ne fréquentait pas l'art et symbolisait donc l'harmonie complète de la musique, de la poésie et des sphères célestes - l'une est impossible sans l'autre. On attribuait souvent à Uranie les qualités d'un devin.

Le lieu de résidence d'Uranie était la sphère céleste, le ciel - ουρανός.

Culte des Muses dans la Culture

Les muses de la Grèce antique, bien qu’elles fussent le fruit de l’imagination, ont apporté une contribution très réelle à la culture mondiale. Il suffit de rappeler combien de poèmes et de poèmes leur ont été dédiés, sans parler du nom même de « muse », devenu un mot familier. Parmi les poètes qui les ont chantés figuraient Byron, Yesenin, Fet, Pouchkine et, bien sûr, Homère. En leur honneur, des musées ont été construits - des temples qui concentraient la vie artistique et culturelle de la Grèce. Le plus célèbre était le musée d'Alexandrie, et plus tard ce mot a donné naissance au nom de « musée ».

Les muses ont inspiré des artistes célèbres qui les ont représentées telles qu’elles les imaginaient. Par exemple, Gustave Moreau a transféré des images de muses sur la toile « Apollon et les 9 muses », dans laquelle les filles flottent insouciantes derrière un Apollon assis. Aussi, Jean-Marc Nattier s'est tourné vers les images de muses dans le film « Thalia » et Eustache Lesueur dans le film « Les Muses ». Andrea Appiani a représenté les muses du Parnasse dansant sur la lyre d'Apollon. La sculpture incarne également de nombreuses images de muses. En plus de la Grèce elle-même, leurs statues peuvent être vues à l'Ermitage, et le sarcophage le plus précieux avec des bas-reliefs de muses est exposé au Louvre.

Y, féminin. Dérivés : Musique Origine : (du grec musa muse (divinité féminine de l'art)) Jour du nom : 29 mai Dictionnaire des noms personnels. MUSE Inspirante, édifiante. Dans la mythologie antique : déesse de la science et de l'art. Tatar, turc, musulman... Dictionnaire des noms de personnes

Muse inspirant le poète Henri Rousseau Muse inspirant le poète, 1909 ... Wikipédia

- inspiration (étrangère). Épouser. Tant que tu es aimé des muses, Toi Peirid brûle de feu... Mondain, oublie tes chagrins. A. S. Pouchkine à Batyushkov. Épouser. Déesse des pensées courageuses ! Mes poèmes te sonnaient, Vivants, lumineux, comme toi ! N. M. Yazykov. À la Muse. Épouser. Respirer... ... Grand dictionnaire explicatif et phraséologique de Michelson (orthographe originale)

Chacune des 9 sœurs des déesses, selon d'autres grecs. mythologies qui patronnaient les sciences et les arts. Dictionnaire de mots étrangers inclus dans la langue russe. Chudinov A.N., 1910. Usine MUSE ; pareil que la banane. Dictionnaire de mots étrangers inclus dans... Dictionnaire des mots étrangers de la langue russe

Déesse des Arts ; Dictionnaire Muzka des synonymes russes. muse 1. voir poésie. 2. voir inspiration Dictionnaire Synoni... Dictionnaire des synonymes

MUSE, s, femme. 1. Dans la mythologie grecque : la déesse patronne des arts et des sciences. Neuf muses (filles de Zeus, mécènes des sciences et des arts). 2. transfert La source de l'inspiration poétique, ainsi que l'inspiration elle-même, la créativité (livre). M....... Dictionnaire explicatif d'Ojegov

Femmes nom générique ou de famille du bananier et des plantes tropicales apparentées. | Au sens figuré. du grec fables : inspiration gracieuse, don artistique. Musée ou musée pour hommes, grec. une collection de raretés ou d'objets remarquables de... ... Dictionnaire explicatif de Dahl

muse- ouais, w. Musa M. robot Bananier, bananier, mu/za, pisa/ng. Pavot. 1908. Et à droite et à gauche, sur les glaces blanches et dorées, se dressaient des jardinières à l'imitation de Rouen, avec les mêmes violettes, giroflées et feuilles hirsutes que vous et moi, dans... ... Dictionnaire historique des gallicismes de la langue russe

MUSE- (M. et M. ; dans une autre mythologie grecque, chacune des neuf déesses, patronne des sciences et des arts) A toi, poète, le soir silence Mes rêves, mes soucis et mes loisirs. Proche de la Muse, amie volage, je ne pourrai pas me régaler longtemps, apparemment. AB900 (I,463.1); Tu m'as rayonné depuis... Nom propre dans la poésie russe du XXe siècle : dictionnaire des noms de personnes

- inspiration (étrangère) mer. Tant que tu es aimé des muses, Toi Pierid brûle de feu... Oublie les chagrins du monde. COMME. Pouchkine à Batyushkov. Épouser. Déesse des pensées courageuses ! Mes poèmes te sonnaient, Vivants, lumineux, comme toi ! N.M. Langues. À la Muse. Épouser. Respire-moi céleste,... ... Grand dictionnaire explicatif et phraséologique de Michelson

Livres

• Muse, Burton Jesse. 1967 Odelle Bastien rejoint le Skelton Institute alors que commence sa romance avec Laurie Scott.

1936 Olive, la fille du marchand d'art Harold Schloss, écrit secrètement...

Le travail de presque tous les grands artistes est impensable sans la présence d'une femme qui l'inspire : la muse.

La beauté de Simonetta Vespucci a été immortalisée par Sandro Botticelli et le célèbre Gala a inspiré le grand Salvador Dali.

Qui sont les muses ?

Les anciens Grecs croyaient que chaque domaine de leur vie qu'ils considéraient comme le plus important avait son propre patron, une muse.

Selon leurs idées, La liste des muses de la Grèce antique ressemblait à ceci :

• Calliope est la muse de la poésie épique ;
• Clio est la muse de l'histoire ;
• Melpomène - la muse de la tragédie ;
• Thalia est la muse de la comédie ;
• Polymnia - la muse des hymnes sacrés ;
• Terpsichore – muse de la danse ;
• Euterpe est la muse de la poésie et du lyrisme ;
• Erato est la muse de la poésie de l'amour et du mariage ;
• Uranie est la muse de la science.

Selon la mythologie grecque classique, neuf filles sont nées du dieu suprême Zeus et de Mnémosyne, fille des titans Uranus et Gaia. Puisque Mnémosyne était la déesse de la mémoire, il n'est pas surprenant que ses filles aient commencé à être appelées muses, ce qui signifie « penser » du grec.

On supposait que l'habitat préféré des muses était le mont Parnasse et l'Hélicon, où, dans les bosquets ombragés, au son des sources claires, elles formaient la suite d'Apollon.

Ils chantaient et dansaient au son de sa lyre. Ce sujet était apprécié de nombreux artistes de la Renaissance. Raphaël l'a utilisé dans ses célèbres peintures des salles du Vatican.

L'œuvre "Parnassus" d'Andrea Montegna, qui représente Apollon entouré de muses dansant pour les dieux suprêmes de l'Olympe, est visible au Louvre.

Le célèbre sarcophage des Muses s'y trouve également. Il a été trouvé au XVIIIe siècle dans des fouilles romaines, son bas-relief inférieur est décoré d'une excellente image des 9 muses.

Musées

Le plus célèbre est le musée d'Alexandrie. Ce nom est à l’origine du mot bien connu musée.

Alexandre le Grand a fondé Alexandrie comme centre de la culture hellénistique dans l'Égypte qu'il a conquise. Après sa mort, son corps fut transporté ici, dans un tombeau spécialement construit pour lui.. Mais malheureusement, les restes du grand roi ont disparu et n'ont pas encore été retrouvés.

L'un des associés d'Alexandre le Grand, Ptolémée Ier Soter, qui posa les bases de la dynastie ptolémaïque, fonda à Alexandrie un musée regroupant un centre de recherche, un observatoire, un jardin botanique, une ménagerie, un musée, célèbre bibliothèque.

Archimède, Euclide, Ératosthène, Hérophile, Plotin et d'autres grands esprits de la Grèce ont travaillé sous ses arches.

Les conditions les plus favorables ont été créées pour un travail réussi, les scientifiques ont pu se rencontrer, avoir de longues conversations, ce qui a permis de faire les plus grandes découvertes qui n'ont pas perdu de leur importance même aujourd'hui.

Les muses étaient toujours représentées comme de jeunes et belles femmes ; elles avaient la capacité de voir le passé et de prédire l’avenir.

La plus grande faveur de ces belles créatures était celle des chanteurs, des poètes, des artistes, les muses les encourageaient dans la créativité et servaient de source d'inspiration.

Capacités uniques des muses

Clio, la muse « glorieuse » de l’Histoire, dont l'attribut permanent est un parchemin ou un tableau avec écriture, où elle notait tous les événements afin de les conserver dans la mémoire des descendants.

Comme le disait à son sujet l’historien grec Diodore : « La plus grande des muses inspire l’amour pour le passé. »

Selon la mythologie, Clio était amie avec Calliope. Les images sculpturales et picturales survivantes de ces muses sont très similaires, souvent réalisées par le même maître.

Il existe un mythe sur une querelle survenue entre Aphrodite et Clio.

Possédant une morale stricte, la déesse de l'histoire ne connaissait pas l'amour et condamna Aphrodite, qui était l'épouse du dieu Héphaïstos, pour ses tendres sentiments pour le jeune dieu Dionysos.

Aphrodite a ordonné à son fils Éros de tirer deux flèches, celle qui a allumé l'amour a touché Clio et celle qui l'a tuée est allée à Pieron.
Souffrir d'un amour non partagé a convaincu la muse stricte de ne plus juger personne pour ses sentiments.

Melpomène, muse de la tragédie

Zeus ou Poséidon, ici les avis des créateurs de mythes diffèrent, les ont transformés en sirènes.
Les mêmes qui ont failli tuer les Argonautes.

Melpomène a juré de regretter à jamais leur sort ainsi que celui de tous ceux qui défient la volonté du ciel.

Elle est toujours enveloppée dans une robe de théâtre et son symbole est un masque triste qu'elle tient dans sa main droite.
Dans sa main gauche se trouve une épée, symbolisant la punition pour insolence.

Thalia, égérie de la comédie, sœur de Melpomène, mais n'a jamais accepté la conviction inconditionnelle de sa sœur selon laquelle la punition était inévitable, cela est souvent devenu la raison de leurs querelles.

Elle est toujours représentée avec un masque de comédie dans les mains, sa tête est décorée d'une couronne de lierre et elle se distingue par sa bonne humeur et son optimisme.

Les deux sœurs symbolisent l'expérience de la vie et reflètent la façon de penser caractéristique des habitants de la Grèce antique selon laquelle le monde entier est le théâtre des dieux et où les gens n'y jouent que les rôles qui leur sont assignés.

Polymnie, muse des hymnes sacrés, foi exprimée en musique

De sa faveur dépendaient la patronne des orateurs, la ferveur de leurs discours et l'intérêt des auditeurs.

À la veille de la représentation, il faut demander de l'aide à la muse, puis elle condescendra à la personne qui la demande et lui inculquera le don de l'éloquence, la capacité de pénétrer chaque âme.

L'attribut constant de Polymnie est la lyre.

Euterpe - muse de la poésie et du lyrisme

Elle se distingue parmi d’autres muses par sa perception particulière et sensuelle de la poésie.

Au son doux de la harpe d'Orphée, ses poèmes ravissaient les oreilles des dieux sur la colline de l'Olympe.

Considérée comme la plus belle et la plus féminine des muses, elle devint pour celui qui avait perdu Eurydice le sauveur de son âme.

L'attribut d'Euterpe est une double flûte et une couronne de fleurs fraîches.

En règle générale, elle était représentée entourée de nymphes des forêts.

Terpsichore, muse de la danse, qui est exécuté au même rythme que les battements du cœur.

L'art parfait de la danse Terpsichore exprimait l'harmonie complète du principe naturel, des mouvements du corps humain et des émotions spirituelles.

La muse était représentée dans une simple tunique, avec une couronne de lierre sur la tête et une lyre dans les mains.

Erato, muse de l'amour et de la poésie du mariage

Sa chanson est qu’aucune force ne peut séparer les cœurs aimants.

Les auteurs-compositeurs ont fait appel à la muse pour les inspirer et créer de nouvelles et belles œuvres.
L'attribut d'Erato est une lyre ou un tambourin ; sa tête est décorée de magnifiques roses comme symbole de l'amour éternel.

Calliope, qui signifie « belle voix » en grec, est la muse de la poésie épique.

Aînée des enfants de Zeus et de Mnémosyne et, en outre, mère d'Orphée, le fils a hérité d'elle une compréhension subtile de la musique.

Elle a toujours été représentée dans la pose d'une belle rêveuse, tenant dans ses mains une tablette de cire et un bâton en bois - un stylet, c'est pourquoi l'expression bien connue « écrire dans un style élevé » est apparue.

L’ancien poète Denys Medny appelait la poésie « le cri de Calliope ».

Neuvième muse de l'astronomie, la plus sage des filles de Zeus, Urania tient dans ses mains le symbole de la sphère céleste - un globe et une boussole, qui permet de déterminer les distances entre les corps célestes.

Le nom a été donné à la muse en l'honneur du dieu du ciel, Uranus, qui existait avant Zeus.

Il est intéressant de noter qu’Uranie, la déesse de la science, fait partie des muses associées à divers types d’arts. Pourquoi?
Selon l'enseignement de Pythagore sur « l'harmonie des sphères célestes », les relations dimensionnelles des sons musicaux sont comparables aux distances entre les corps célestes. Sans connaître l’un, il est impossible de parvenir à l’harmonie dans l’autre.

En tant que déesse de la science, Uranie est encore vénérée aujourd'hui. Il existe même un musée d'Uranie en Russie.

Les muses symbolisaient les vertus cachées de la nature humaine et contribuaient à leur manifestation.

Selon les idées des anciens Grecs, les muses avaient le don étonnant d'initier les âmes des gens aux grands secrets de l'Univers, dont elles incarnaient ensuite les souvenirs dans la poésie, la musique et les découvertes scientifiques.

Patronnant tous les créateurs, les muses ne toléraient pas la vanité et la tromperie et les punissaient sévèrement.

Le roi macédonien Pierus avait 9 filles aux belles voix, qui décidèrent de défier les muses à un concours.

Calliope a gagné et a été déclaré vainqueur, mais les Pierids ont refusé d'admettre leur défaite et ont tenté de déclencher un combat. Pour cela, ils furent punis et transformés en quarante.

Au lieu de chants merveilleux, ils annoncent leur sort au monde entier avec des cris gutturaux aigus.

Par conséquent, vous ne pouvez compter sur l’aide des muses et de la providence divine que si vos pensées sont pures et vos aspirations altruistes.

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