À qui appartient la ville de Koenigsberg ? « Living Königsberg » : une ville aux deux noms

Le climat de Kaliningrad est de transition de maritime à continental tempéré, avec une abondance de jours nuageux et de précipitations. Grâce à l'influence du Gulf Stream - le plus grand courant chaud du monde - l'hiver à Kaliningrad est un peu plus doux que dans d'autres villes situées à la même latitude, avec des dégels et des précipitations fréquents. L'été séduira ceux qui ne supportent pas la chaleur supérieure à 35 °C - de telles marques sont rares ici et la température moyenne en juillet-août est de 22 °C.

Histoire

L'histoire de la ville de Pregolya peut être divisée en deux périodes principales - prussienne-allemande et russe - elles sont qualitativement différentes l'une de l'autre, mais sont étroitement liées. Une telle combinaison de cultures si différentes et d'importance historique détermine l'image unique et unique de Kaliningrad moderne.

Où tout a commencé ? Des mentions de la côte est peuplée de la mer Baltique se retrouvent parmi de nombreux historiens grecs anciens et remontent aux IVe-IIIe siècles avant JC. e. Les civilisations plus développées du Sud appelaient les habitants de la vallée de Pregolya « Estians », ce qui signifie « vivre à l'est ». Les Romains et les Grecs étaient attirés par les relations commerciales avec les communautés locales : pendant de nombreux siècles, ils ont navigué vers ces terres pour la pierre du soleil - l'ambre.

Au 9ème siècle après JC. e. Les peuples vivant à l’Est ont progressivement acquis le surnom de « Prussiens », directement lié à nos ancêtres. Le fait est qu'après que la Russie kiévienne a rejoint la civilisation européenne, les habitants des États baltes ont cessé d'être le peuple le plus oriental. Ils sont devenus ceux qui vivent « avant les Russes », c’est-à-dire les Prussiens.

Au Xe siècle, la colonie permanente de Tvangste s'était formée au confluent de la rivière Pregolya et de la mer Baltique. Ses habitants pratiquaient l'agriculture sur les terres fertiles de la vallée fluviale, collectaient également de l'ambre et le vendaient aux commerçants étrangers, dont les navires faisaient escale au port local.

Le premier tournant, qui changea radicalement le vecteur du développement historique, eut lieu en 1255, lorsque les croisés tournèrent leur attention vers la prospère ville commerçante. Le puissant Ordre Teutonique conquit facilement des terres paisibles et, en signe de sa puissance, fonda le château de Königsberg sur la côte rocheuse. Le nom de la forteresse médiévale, qui fut ensuite attribué à la ville, est traduit de l'allemand par « Montagne Royale ».

Au cours des décennies suivantes, afin d'éviter les soulèvements prussiens contre le nouveau gouvernement, les terres proches du château furent activement peuplées par des Allemands, qui réussirent à s'assimiler à la population locale. La situation favorable de Koenigsberg a contribué à la croissance de la ville autour de la forteresse et même à l'émergence de nouvelles colonies à proximité immédiate. Ainsi, en 1300, est apparu Lebenicht, qui, bien que étroitement adjacent aux bâtiments d'origine, avait le statut d'établissement autonome. À la même époque, Königsberg commença à être appelée Altstadt (« vieille ville »). En 1327, le duo de villes près de Pregolya se transforme en trio : elles sont rejointes par Kneiphof, une colonie située sur l'île du même nom (aujourd'hui île de Kant), formée par le fleuve et son affluent. Cet ensemble a existé avec succès jusqu'en 1724, date à laquelle il a été réuni en une seule ville de Königsberg.

L’année 1724 n’a pas été marquante pour l’actuelle Kaliningrad non seulement en raison de l’unification tant attendue. Le 22 avril, un garçon est né dans une famille d'artisans tout à fait ordinaire, qui est devenu l'habitant le plus célèbre et le plus vénéré de la ville. Nous parlons bien sûr du fondateur de la philosophie allemande classique, Emmanuel Kant, qui a vécu toute sa vie dans sa ville natale de Königsberg, où il est décédé à l'âge de 79 ans.

Pendant la guerre de Sept Ans en 1758, la ville fut prise par les Russes et leur appartint jusqu'en 1762, date à laquelle Catherine II, arrivée au pouvoir, libéra les terres occupées en signe de réconciliation.

Le XIXe et le début du XXe siècle sont devenus pour Königsberg une période de croissance culturelle et économique active. À cette époque, la ville acquiert un certain nombre de bâtiments publics et résidentiels de styles Art nouveau et néo-gothique, agréables à regarder par leurs lignes naturelles et leurs motifs complexes. De nombreux jardins et parcs avec des zones de loisirs sont apparus et une gare ferroviaire et l'un des premiers aéroports d'Europe appelé Devau (1919) ont été construits.

Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938, qui est entrée dans l’histoire mondiale sous le nom de « Nuit de cristal », les quartiers juifs de Königsberg ont souffert de l’arrivée au pouvoir des nazis. Lors de pogroms et d'incendies de masse, la Nouvelle Synagogue Libérale a été complètement détruite - l'un des plus beaux bâtiments non seulement de la ville, mais de toute l'Allemagne.

Ils n’ont commencé à parler de restaurer (ou plutôt d’en construire un nouveau sur le site du sanctuaire juif détruit) qu’en 2011.

En août 1944, la ville subit les raids aériens britanniques dans le cadre de l'opération Retribution : de nombreux monuments architecturaux, dont le château de Königsberg, subissent d'importants dégâts.

Le 6 avril 1945, les troupes soviétiques sous le commandement du maréchal A.M. Vasilevsky s'approchent de Koenigsberg. De violents combats se sont poursuivis pendant plus de 3 jours, mais le soir du 9 avril, la bannière rouge flottait déjà au-dessus de la ville. La victoire a coûté la vie à notre armée 3 700 personnes, tandis que les Allemands ont payé la perte avec 42 000 soldats tués.

Le 9 avril 1945 est le deuxième et, à ce jour, le dernier tournant dans l'histoire de Kaliningrad, marquant la fin de la période prussienne-allemande. Plus tard cette année-là, les chefs d’État de la coalition anti-hitlérienne décidèrent de transférer la Prusse orientale à l’Union soviétique.

Le 4 juillet 1946, Koenigsberg, déjà domestique, a été rebaptisée Kaliningrad en mémoire du grand révolutionnaire et chef du parti M.I. Kalinin, dont le monument se dresse encore aujourd'hui majestueusement sur la place du centre de la ville.

En 1946-1949. la déportation active de la population allemande et l'installation de la région de Kaliningrad par des résidents soviétiques ont eu lieu ici.

La période du pouvoir soviétique pour la culture et l’histoire de Kaliningrad peut difficilement être qualifiée de favorable. A cette époque, les monuments de l'architecture allemande et le patrimoine de l'ancienne Prusse furent activement détruits. Entre autres choses, en 1968, le château de Königsberg, dont les murs étaient témoins de plus de 700 ans d'histoire de la ville, a été entièrement détruit. La principale direction du développement de Kaliningrad au XXe siècle a été le renforcement de la puissance industrielle et la consolidation de la région en tant que territoire russe.

Après l’effondrement de l’Union soviétique, Kaliningrad est devenue la région la plus occidentale du pays, son « représentant » en Europe. Depuis 1991, l'ancien Königsberg est ouvert aux relations économiques et socioculturelles internationales. Honorant l'histoire d'antan, les habitants de la ville restaurent de manière proactive son aspect historique, qui dégage une certaine intelligence et un bon goût.

Attractions

Chaque année, des centaines de milliers de touristes visitent Kaliningrad, et ce n'est pas surprenant, car il existe plus de 500 sites du patrimoine culturel, rassemblés selon le principe « un peu de tout ». Une variété de lieux intéressants vous permet de vous familiariser avec l'histoire et le contenu culturel unique de Kaliningrad en un temps relativement court, de profiter de la beauté de la nature et de vous détendre sur la sympathique côte baltique (à condition que le voyageur ne soit pas trop paresseux pour passer une heure et demi sur la route de l'isthme de Courlande, car en même temps il n'y a pas de mer dans la ville).

Musée de l'Ambre

L'attraction la plus célèbre de la ville est le musée de l'Ambre, situé au bord du lac Verkhnee, sur la place du maréchal Vasilevsky, 1. Le bâtiment lui-même - la tour Don - présente un intérêt considérable pour les touristes. Il s'agit d'un bel exemple d'architecture de fortification du milieu du XIXe siècle avec des éléments de décor médiéval, qui donnent visuellement à la tour quelques centaines d'années.

Le musée comprend deux groupes d'expositions : les sciences naturelles et l'histoire culturelle. Ici, les touristes curieux peuvent non seulement recevoir des informations complètes sur l'origine et l'utilisation industrielle de ce minéral magnifique et mystérieux, mais aussi profiter des collections anciennes et modernes de bijoux fabriqués à partir des « larmes de la déesse de la mer Jurata ». Surtout pour les plus jeunes visiteurs, les employés organisent régulièrement des concours pédagogiques, des quiz et des master classes.

Le Musée de l'Ambre de Kaliningrad est ouvert au public de mai à septembre sept jours sur sept et d'octobre à avril tous les jours sauf le lundi. Le coût de la visite est de 200 roubles pour les adultes, 100 roubles. – pour les étudiants, 80 roubles. - pour les écoliers. Il existe également un grand nombre de journées préférentielles dont le calendrier est consultable sur le site www.ambermuseum.ru.

Vous devriez commencer à vous familiariser avec l'histoire de la ville au Musée régional d'histoire et d'art de Kaliningrad, situé sur les rives de l'étang inférieur (rue Klinicheskaya, 21). L'exposition est divisée en 5 parties thématiques, chacune occupant une salle distincte :

• nature - description de la flore et de la faune de la région de Kaliningrad, des écosystèmes de rivières et de nombreux lacs. Ici, vous pourrez également profiter d'un panorama fidèlement recréé sur la mer Baltique ;
• archéologie - la chronique la plus ancienne de la région environnante, depuis l'époque des Vikings et des anciens Prussiens jusqu'à la période de conquête des territoires par les croisés ;
• l'histoire de la région - la vie de la région sous le règne de l'Ordre Teutonique et au-delà, jusqu'au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, les visiteurs peuvent ici découvrir la vie, les traditions et les rituels de cette époque ;
• la guerre est peut-être la partie la plus émouvante de l'exposition, illustrant les événements difficiles et tragiques de 1938-1945 ;
• "Horizons of Memory" raconte l'histoire de Kaliningrad en tant que ville russe, les particularités du peuplement de la région dans la période d'après-guerre, le développement de l'industrie et de la culture à l'époque soviétique.

Ce musée est ouvert tous les jours, sauf le lundi, de 10h00 à 18h00. Le coût de la visite pour les adultes est de 60 roubles ; il existe des réductions pour les écoliers et les étudiants.

Le Musée régional d'histoire et d'art de Kaliningrad dispose d'un réseau développé de succursales, dont la visite peut récompenser les touristes avec de nombreuses impressions mémorables. Il est recommandé de visiter au moins les lieux suivants :

• Musée "Dugout" (rue Universitetskaya, 1) - situé dans l'abri anti-bombes du quartier général des troupes allemandes. L'exposition révèle de nombreux détails uniques et dramatiques sur la prise de la ville et les événements d'après-guerre : sur l'aide des Allemands antifascistes, sur le sort des civils et du sort des prisonniers de guerre, sur l'identification de tombes anonymes du Seconde Guerre mondiale.
• Le Musée du Parc de Sculptures (Île Kant ou Île Centrale) est un lieu privilégié de détente et de promenades nocturnes. Voici une collection de 30 statues de différents auteurs venus de tout l'espace post-soviétique. Toutes les sculptures sont, d’une manière ou d’une autre, liées à la vie de la ville. Chacun d'eux a sa propre histoire, que vous pourrez découvrir en réservant une excursion thématique. Si les faits et légendes n'intéressent pas beaucoup les visiteurs, vous pourrez simplement flâner dans les ruelles ombragées, en profitant du silence et de la diversité des espèces de l'arboretum ouvert au public 24h/24.

Vous ne pouvez pas passer à côté de l'unique Musée de l'Océan Mondial - le seul complexe marin de cette envergure dans toute la Russie. Le pavillon principal est situé sur le quai Pierre le Grand, mais les expositions des centres historiques et culturels « Grande Ambassade » (Porte Royale, rue Frunze, 112) et « Résurrection du navire » (Porte de Friedrichsburg, rue Portovaya, 39) sont aussi des succursales. Ce musée unique présente de manière exhaustive aux visiteurs les nuances de la relation entre l'homme et l'océan : il présente des collections de flore et de faune marines, dont un magnifique aquarium, met en lumière l'histoire de l'étude des eaux du monde, expose les meilleurs exemples de la marine russe. et bien plus encore. Les détails de la visite, le coût et la commande des excursions peuvent être trouvés sur world-ocean.ru.

Centre National d'Art Contemporain

Porte de la ville

Ceux qui sont attirés par l'architecture - trace monumentale des civilisations - trouveront utile de savoir que, malgré toutes les destructions et reconstructions, il y a quelque chose à voir à Kaliningrad. Tout d'abord, ce sont les 7 portes de la ville - des traces de fortifications conçues pour protéger la colonie des ennemis. Pour les voir, vous devrez pas mal voyager dans la ville, mais cela en vaut bien sûr la peine.

1. Porte Rossgarten (1852-1855) - un exemple typique d'architecture de fortification, avec des tourelles, une plate-forme d'observation et des embrasures à l'extérieur.

2. La Porte de Brandebourg a été créée en 1657 et a subi une restauration majeure en 1843, malgré laquelle les signes du style gothique avec ses sommets pointus sont clairement visibles.

3. Porte Sackheim - est un monument culturel et historique d'importance nationale, réalisé dans le style néo-gothique. Depuis 2013, la plateforme artistique « Gate » fonctionne ici, sur la base de laquelle sont régulièrement organisées des expositions de photos, des rencontres de personnalités de l'art contemporain, des master classes et des conférences.

4. Les portes Ausfal (de sortie) sont les portes les plus modestes de Kaliningrad en termes de conception architecturale, en raison de leur fonction « économique » au moment de leur construction dans la première moitié du XVIIe siècle.

5. Portes de chemin de fer (1866-1869) – auparavant passait sous elles l'un des embranchements du chemin de fer de Königsberg, qui a perdu de son importance après la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, ces portes séparent symboliquement le mémorial des « 1 200 gardes » et une zone de loisirs du parc.

6. La porte Friedland est la dernière structure de type porte néo-gothique de Kaliningrad, décorée de pics pointus et de sculptures de personnages célèbres du passé allemand de la ville. Aujourd'hui, il existe un musée municipal « Friedland Gate », où les touristes peuvent se familiariser avec l'histoire de Koenigsberg d'avant-guerre.

7. Porte Royale - rappelle extérieurement un petit château et est le représentant le plus frappant du style néo-gothique de Kaliningrad. En plus des tourelles à motifs, les visiteurs sont attirés vers cette porte par le centre culturel et historique « Grande Ambassade », dont l'exposition raconte les relations de politique étrangère de la vieille ville.

Ruines du Château Royal et rues anciennes

Pour ressentir l'atmosphère de la première colonie construite sur le site de Kaliningrad au XIIIe siècle, il faut absolument visiter les ruines du château royal (Konigsberg), aujourd'hui situé rue Shevchenko, 2. Malheureusement, il ne reste presque rien du majestueux forteresse, mais depuis le début du 21e siècle là Des fouilles archéologiques actives sont en cours, grâce auxquelles vous pourrez vous familiariser avec des fragments de la fondation antique et des éléments de la vie des privilégiés du Moyen Âge. L'exposition en plein air appartient au Musée régional d'histoire et d'art de Kaliningrad.

Pour créer une impression complète de la perle de la Baltique, il vaut la peine de flâner dans les rues tranquilles des vieux quartiers allemands, dont les mieux conservés sont Amalienau et Maraunenhof. Ici, les touristes ne trouveront pas d'anciennes forteresses ni de monuments majestueux, mais les petites villas du début du XXe siècle, que l'on trouve partout ici, reflètent très fidèlement le caractère aristocratique de la ville.

Parc central de Kaliningrad

Pour des loisirs actifs et des divertissements, vous devez vous rendre au Central Park, situé au 1, Pobedy Ave. Ici, vous pouvez monter sur une grande roue et profiter d'une vue plongeante sur la ville, visiter le théâtre de marionnettes, vous détendre après une journée pleine de nouveautés. impressions dans un café chaleureux ou tout simplement manger des friandises sur un banc à l'ombre des arbres. Central Park a également préparé de nombreuses attractions et événements de divertissement pour les visiteurs jeunes et adultes.

Ce que les touristes doivent savoir

Kaliningrad est une partie extraordinaire de notre belle patrie, qui mérite certainement l'attention des voyageurs même expérimentés. Ici, vous n'êtes pas obligé d'emporter partout un dictionnaire avec vous, d'avoir des ennuis en raison de la méconnaissance des traditions et des coutumes locales, d'endurer les affres de l'acclimatation, etc. Mais, comme ailleurs, il existe des nuances dont la connaissance peut rendre vos vacances dans cette ville aussi confortables et relaxantes que possible.

Hébergement

Cela vaut la peine de déterminer à l’avance où vous loger ; notre site Internet peut vous aider à choisir un établissement et à réserver des chambres. Kaliningrad dispose d'une excellente sélection d'hôtels 3 et 4 étoiles, et les prix des appartements surprendront agréablement les touristes. Ici vous pouvez également trouver des auberges économiques et confortables. Et pour profiter pleinement de l'atmosphère d'une ville aristocratique, cela vaut la peine de louer une des villas des vieux quartiers allemands, dont les prix peuvent difficilement être qualifiés d'exorbitants.

Cuisine

Il n'y a absolument aucun problème de nourriture à Kaliningrad ; ici vous pouvez trouver de tout, de la restauration rapide de rue aux restaurants gastronomiques. La cuisine de la région se compose de plats nationaux russes, assaisonnés de traditions allemandes. Par exemple, les klops de Königsberg - en apparence, ils ressemblent à des boulettes de viande ordinaires, mais une fois que vous les avez essayés, vous pouvez ressentir quelque chose d'outre-mer dans les nuances de goût. Il existe également à Kaliningrad un plat exotique - l'anguille de la Baltique fumée - qu'il serait impardonnable aux touristes de ne pas essayer. Vous devriez également apprécier le délicat arôme d'amande des massepains de Königsberg.

Quoi apporter comme souvenir

Pour vous souvenir de la perle baltique de Russie, vous devez absolument acheter des bijoux en ambre. Il y a aussi beaucoup d'antiquités raffinées ici, les poissons fumés et séchés sont populaires parmi les visiteurs et, bien sûr, des souvenirs traditionnels avec les symboles de la ville.

Comment y arriver

La première question qui requiert le plus d’attention est : comment se rendre à Kaliningrad ? L'option la plus pratique est l'avion ; il existe des vols réguliers depuis de nombreuses aérogares du pays. Dans ce cas, aucun document supplémentaire n’est requis pour franchir la frontière étrangère. L'aéroport de Khrabrovo est situé à 25 km de la ville et y est relié par les transports en commun.

Vous pouvez également vous rendre à Kaliningrad en train via le territoire de la Biélorussie ou de la Lituanie. Si le train traverse la Biélorussie, les passagers n'ont besoin que d'un billet et du passeport d'un citoyen russe. Pour traverser la frontière lituanienne, vous aurez en outre besoin d'un permis spécial, dont la demande est automatiquement envoyée lors de l'achat d'un billet. 26 heures après la délivrance du document de voyage, il est nécessaire de savoir si le passager s'est vu refuser la circulation sur le territoire de l'État balte. Cela peut être fait à la billetterie ou au bureau d'information des chemins de fer russes. Malheureusement, il n'y a pas de vols directs en bus depuis la partie principale de la Russie vers Kaliningrad, les fans de ce type de voyage devront donc voyager avec des transferts à Minsk, Gdansk ou Riga. N'oubliez pas les documents qui vous permettent de séjourner sur le territoire de la Lituanie ou de la Pologne - visas Schengen ou de transit.

Vous pouvez également vous rendre à Kaliningrad en ferry, qui part du port d'Oust-Luga (à 150 km de Saint-Pétersbourg) et arrive à Baltiysk (à environ 45 km de Kaliningrad), le trajet prendra en moyenne 38 heures.

Kaliningrad est une ville unique à bien des égards, avec une histoire étonnante, entourée de nombreux mystères et secrets. L'architecture de l'Ordre Teutonique est étroitement liée aux bâtiments modernes, et aujourd'hui, en se promenant dans les rues de Kaliningrad, il est difficile d'imaginer quel genre de vue s'ouvrira au coin de la rue. Cette ville regorge de secrets et de surprises, tant dans le passé que dans le présent.

Königsberg avant la guerre

Kœnigsberg : faits historiques

Les premiers habitants vivaient sur le site de l'actuelle Kaliningrad au premier millénaire avant notre ère. Des restes d'outils en pierre et en os ont été découverts sur des sites tribaux. Quelques siècles plus tard, des colonies se sont formées où vivaient des artisans sachant travailler le bronze. Les archéologues notent que les découvertes appartiennent très probablement à des tribus germaniques, mais il existe également des pièces de monnaie romaines émises approximativement aux Ier et IIe siècles après JC. Jusqu'au 12ème siècle après JC Ces territoires ont également souffert des raids vikings.


Fort déchiré par la guerre

Mais la colonie ne fut finalement capturée qu'en 1255. L'Ordre Teutonique a non seulement colonisé ces terres, mais a également donné à la ville un nouveau nom : Montagne du Roi, Königsberg. La ville passa pour la première fois sous domination russe en 1758, après la guerre de Sept Ans, mais moins de 50 ans plus tard, les troupes prussiennes la reprirent. À l’époque où Königsberg était sous domination prussienne, la ville fut radicalement transformée. Un canal maritime, un aéroport, de nombreuses usines, une centrale électrique ont été construits et un cheval tiré par des chevaux a été mis en service. Une grande attention a été accordée à l'éducation et au soutien à l'art - le théâtre dramatique et l'Académie des arts ont été ouverts et l'université de Parade Square a commencé à accepter les candidats.


Kaliningrad aujourd'hui

Ici, en 1724, est né le célèbre philosophe Kant, qui n'a quitté sa ville bien-aimée qu'à la fin de sa vie.


Monument à Kant

Seconde Guerre mondiale : batailles pour la ville

En 1939, la population de la ville atteignait 372 000 personnes. Et Koenigsberg se serait développé et aurait grandi si la Seconde Guerre mondiale n'avait pas éclaté. Hitler considérait cette ville comme l'une des villes clés ; il rêvait d'en faire une forteresse imprenable. Il fut impressionné par les fortifications autour de la ville. Les ingénieurs allemands les ont améliorés et équipés de casemates en béton. L'assaut sur l'anneau défensif s'est avéré si difficile que pour la prise de la ville, 15 personnes ont reçu le titre de Héros de l'Union soviétique.


Les soldats soviétiques prennent d'assaut Königsberg

Il existe de nombreuses légendes sur les laboratoires souterrains secrets des nazis, notamment sur Königsberg 13, où étaient développées les armes psychotropes. Il y avait des rumeurs selon lesquelles les scientifiques du Führer étudiaient activement les sciences occultes, essayant d'exercer une influence encore plus grande sur la conscience des gens, mais il n'y avait aucune preuve documentaire de cela.


De telles fortifications ont été érigées le long du périmètre de la ville

Lors de la libération de la ville, les Allemands ont inondé les donjons et fait sauter certains passages, donc cela reste encore un mystère : qu'y a-t-il, derrière des dizaines de mètres de décombres, peut-être des développements scientifiques, ou peut-être des richesses incalculables...


Ruines du château de Brandebourg

C'est là, selon de nombreux scientifiques, que se trouve la légendaire salle d'ambre, prise à Tsarskoïe Selo en 1942.

Comment une ville allemande est devenue soviétique

En août 1944, la partie centrale de la ville est bombardée et l'aviation britannique met en œuvre le plan « Retribution ». Et en avril 1945, la ville tomba sous les assauts des troupes soviétiques. Un an plus tard, elle fut officiellement annexée à la RSFR, et un peu plus tard, cinq mois plus tard, elle fut rebaptisée Kaliningrad.


Vue sur les environs de Königsberg

Afin d'éviter d'éventuels sentiments de protestation, il a été décidé de peupler la nouvelle ville d'une population fidèle au régime soviétique. En 1946, plus de douze mille familles furent déportées « volontairement et de force » vers la région de Kaliningrad. Les critères de sélection des migrants étaient précisés à l'avance - la famille devait compter au moins deux adultes, des personnes valides, il était strictement interdit de déplacer des personnes « peu fiables », celles qui avaient un casier judiciaire ou des liens familiaux avec des « ennemis du peuple ». .»


Porte de Königsberg

La population indigène a été presque entièrement déportée vers l'Allemagne, bien qu'elle ait vécu pendant au moins un an, voire deux, dans des appartements voisins avec ceux qui étaient récemment devenus des ennemis jurés. Les affrontements se produisaient souvent, le mépris froid cédait la place aux bagarres.

La guerre a causé d'énormes dégâts à la ville. La plupart des terres agricoles ont été inondées et 80 % des entreprises industrielles ont été détruites ou gravement endommagées.

Le terminal a été gravement endommagé ; de cette structure grandiose, il ne restait que les hangars et la tour de contrôle de vol. Considérant qu'il s'agit du premier aéroport d'Europe, les passionnés rêvent de retrouver son ancienne gloire. Mais malheureusement, le financement ne permet pas une reconstruction à grande échelle.


Plan de Königsberg 1910

Le même triste sort est arrivé à la Maison-Musée Kant : un bâtiment de valeur historique et architecturale s'effondre littéralement. Il est intéressant de noter qu'à certains endroits, la numérotation allemande des maisons a été conservée - le comptage ne se fait pas par bâtiments, mais par entrées.

De nombreuses églises et bâtiments anciens sont abandonnés. Mais il existe aussi des combinaisons tout à fait inattendues : plusieurs familles vivent dans le château de Taplaken, dans la région de Kaliningrad. Il a été construit au 14ème siècle, depuis lors il a été reconstruit à plusieurs reprises et est aujourd'hui reconnu comme monument architectural, comme l'indique l'enseigne sur le mur de pierre. Mais si vous regardez dans la cour, vous trouverez une aire de jeux pour enfants et des fenêtres modernes à double vitrage installées. Plusieurs générations ont déjà vécu ici et n'ont nulle part où déménager.

Kaliningrad est la ville russe la plus contrastée. L'histoire de Kaliningrad-Königsberg regorge de faits intéressants, de noms marquants, d'événements mondiaux importants et de légendes.

La région la plus occidentale de la Russie

La région de Kaliningrad est le point le plus occidental de la Fédération de Russie, complètement coupée du pays. Elle a été créée en 1945 après la Conférence de Potsdam, par laquelle la partie nord de la Prusse orientale liquidée a été transférée à l'Union soviétique.

Les premiers habitants du territoire étaient des Prussiens

L'un des premiers habitants de ce territoire (début du Moyen Âge) fut les Prussiens, qui tirent leur nom du nom le plus ancien de la lagune de Courlande - Rusna. La culture prussienne était proche des Letto-Lituaniens et des anciens Slaves.

Date de fondation de Königsberg : 1er septembre

Le jour de la fondation de Königsberg est considéré comme le 1er septembre 1255, date à laquelle la forteresse de Königsberg a été construite sur le site de la colonie incendiée de Twangste. La forteresse a été fondée par le maître de l'ordre teutonique Peppo Ostern von Wertgaint et le roi de la République tchèque Přemysl I Otakar.

Nom de la ville : Montagne Royale

Jusqu'en 1946, la ville de Kaliningrad s'appelait Königsberg, ce qui signifie de l'allemand « montagne royale ». Ce nom est associé au château royal sur la colline, que les peuples environnants appelaient différemment : les Lituaniens Karaliaučius, les Polonais Krulevec, les Tchèques Kralovec.

Quel est le bâtiment le plus ancien encore conservé ?

Le bâtiment le plus ancien de Kaliningrad est l'église Judditen (1288). Situé dans la rue. Allée Tenistaya 39 b.

Combien de temps a-t-il fallu pour construire la cathédrale ?

L'objet historique et architectural le plus important de Kaliningrad est la cathédrale, fondée le 13 septembre 1333 et sa construction a nécessité un demi-siècle.

À qui appartenait Königsberg au XVe siècle ?

En 1457, la forteresse de Königsberg devint la capitale et la résidence du chef de l'Ordre teutonique après la perte de Marienburg pendant la guerre de Treize Ans.

Königsberg est née de la fusion de quelles villes et quand ?

La ville de Königsberg a été créée le 13 juillet 1724 par la fusion des villes d'Altstadt, Löbenicht et Kneiphof sur ordre du roi de Prusse Frédéric-Guillaume Ier. Avant cela, elle se composait de nombreuses petites villes.

Combien de forts Königsberg possédait-il en 1900 ?

Königsberg est surnommé le musée des fortifications en raison de la construction d'un système de fortifications en 1900, composé de 12 grands et 5 petits forts.

Qui et quand a détruit Koenigsberg ?

En 1944, Königsberg fut frappée par un bombardement dévastateur lors de l'opération Retribution. Les bombardiers britanniques ont bombardé le centre-ville : des civils ont été blessés, la vieille ville et de nombreux sites culturels ont été détruits. L'assaut de quatre jours contraint le commandant de la ville, le général Otto von Lyasch, à capituler et, en 1945, Königsberg est prise d'assaut par les troupes soviétiques.

Évaluations de la région de Kaliningrad par zone et population

La région de Kaliningrad a la superficie la plus modeste de Russie - 15 100 mètres carrés. km. Mais en termes de densité de population, la région est la troisième de la fédération - 63 habitants/m². km.

Combien de rues y a-t-il à Kaliningrad ?

Kaliningrad est peu peuplée - moins de 500 000 habitants. Mais en même temps, la ville est riche en rues - plus de 700 rues portent des noms russes et allemands anciens.

Quels fossiles sont remarquables dans la région de Kaliningrad ?

La région de Kaliningrad a été surnommée le « pays de l’ambre » : c’est ici que se trouve le plus grand gisement de cette pierre au monde (le village de Yantarny). Ceci est démontré par des morceaux d'ambre qui sont constamment rejetés sur le rivage.

Quel musée de Kaliningrad possède la plus grande collection au monde d'un type d'exposition ?

La ville possède un musée de l'ambre, qui possède la plus grande collection de « pierre de soleil » au monde, soit plus de 1,5 mille exemplaires. Parmi eux se trouvent le plus gros morceau de ce minéral de Russie (4,5 kg), ainsi que le plus grand panneau d'ambre « Rus » au monde (70 kg, 2984 fragments, 276 sur 156 cm).

Quel est le lac le plus célèbre de la région de Kaliningrad ?

Dans la région de Kaliningrad se trouve le plus ancien lac d'origine glaciaire - Vishtynets. On pense qu'elle est plus vieille de 10 000 ans que la mer Baltique.

Oiseaux de Kaliningrad

Kaliningrad est une région qui aime les oiseaux et où vivent de nombreuses cigognes et cygnes, dont de rares cygnes noirs. La plus ancienne route de migration des oiseaux des régions du nord de l'Europe vers le sud passe par l'isthme de Courlande, appelé « pont aux oiseaux ».

Architecture et infrastructure allemandes

La ville et la région ont conservé de nombreux parcs allemands, des routes pavées, des communications et des maisons aux tuiles caractéristiques. Ces îles allemandes expliquent pourquoi le secteur privé n’est pas implanté en périphérie, mais dispersé dans toute la ville.

Quel était le nom de la toute première université sur le territoire de la Russie moderne ?

L'Université Albertina de Königsberg, fondée en 1542, est le premier établissement d'enseignement supérieur sur le territoire de la Russie moderne.

Le philosophe le plus célèbre de Königsberg ?

Koenigsberg est le lieu de naissance du remarquable philosophe Emmanuel Kant, qui n'a jamais quitté sa ville bien-aimée.

Parmi les personnalités culturelles allemandes les plus célèbres, laquelle a vécu à Königsberg ?

L'écrivain romantique Ernst Theodor Wilhelm Hoffmann est né et a étudié à Königsberg, qui a changé son nom « Wilhelm » en « Amadeus » en l'honneur de Mozart. Des personnalités scientifiques et culturelles allemandes célèbres ont également travaillé ici : le compositeur Wagner, les philosophes Johann Gottfried Herder et Johann Gottlieb Fichte, l'artiste-sculpteur Käthe Kollwitz et le sculpteur Hermann Brachert.

Des personnalités russes à Königsberg

De nombreuses personnalités russes éminentes ont laissé leur marque dans l’histoire de la ville. Peter I, Catherine II, le commandant M.I. Koutouzov, poètes N.A. Nekrassov, V.V. Maïakovski, V.A. Joukovski, écrivain A.I. Herzen, l'historien N.M. Karamzin et l'artiste K.P. Brioullov.

Lieu de paix de Napoléon et Alexandre Ier

Sur le territoire de l'actuelle Sovetsk (Tilsit), l'une des villes de la région de Kaliningrad, la paix de Tilsit fut conclue entre Napoléon et Alexandre Ier.

Allié historique russe

Historiquement, la Prusse a plus souvent agi comme une alliée de la Russie que comme une ennemie. Après la guerre de Sept Ans, la Russie dirigea la ville pendant 4 ans. C'est sur ce territoire que Napoléon fut vaincu pour la première fois lors de la bataille de Preussisch-Eylau (Bagrationovsk) en 1807.

La proximité de l'Europe

De Kaliningrad à la frontière avec la Pologne 35 km, avec la Lituanie - 70 km et jusqu'à la ville russe de Pskov jusqu'à 800 km. Il n'est pas surprenant qu'il n'y ait pas d'accent russe dans le dialecte local, mais qu'il existe un mot allemand, polonais ou lituanien.

Météo à Kaliningrad

Le climat de Kaliningrad se caractérise par une humidité élevée et des pluies fréquentes (environ 185 jours par an). Dans le même temps, le climat est doux avec une température annuelle moyenne de 8 °C – plus élevée uniquement dans les villes les plus méridionales de la Russie.

heure de Kaliningrad

L'heure de Kaliningrad est plus 1 heure par rapport à l'heure de Moscou, donc les Kaliningraders célèbrent le Nouvel An une heure plus tard.

Ville verte

La ville est entourée de verdure grâce à de nombreux parcs, il y a un jardin botanique, un arboretum et des vergers. Au printemps, tout se transforme en paradis fleuri - les arbres fleurissent, beaucoup de perce-neige.

Diversité des cultures et des traditions

Kaliningrad est une ville dans laquelle vivent des habitants de tout le territoire de l'ex-URSS. De 1945 à nos jours, des programmes spéciaux pour les immigrés ont été mis en place.

À propos des voitures

À Kaliningrad, on voit rarement une voiture nationale - la majorité des habitants de la ville conduisent des voitures importées.

Passeports internationaux

La situation particulière de la ville oblige chaque Kaliningrader à demander un passeport étranger presque dès sa naissance. Sinon, ils ne pourront pas se rendre en Russie par voie terrestre, mais uniquement par avion.

Kaliningrad-Königsberg est une ville étonnante que vous souhaitez découvrir et étudier.

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Il y avait une forteresse prussienne Tuvangste (Tvangste, Tvangeste). L'histoire n'a pas laissé d'informations fiables sur la fondation de Tvangste ni sur les descriptions de la forteresse elle-même. Selon la légende, la forteresse de Tvangste aurait été fondée par le prince Zamo au milieu du VIe siècle. Il existe des informations sur une tentative d'établissement d'une colonie près de l'embouchure du Pregel, entreprise à la fin du Xe siècle par Khovkin, le fils du roi danois Harald Ier aux lèvres bleues. Les chroniques allemandes de 1242 contiennent des informations sur les négociations entre les députés de la ville de Lübeck et le grand maître de l'ordre teutonique, Gerhard von Malberg, sur la fondation d'une ville de libre-échange sur une montagne au bord du Pregel.

Au milieu du XIIIe siècle, le toponyme Twangste s'étendait à l'établissement fortifié prussien, à la montagne sur laquelle il se trouvait et à la forêt environnante.

La forteresse de Tvangste fut prise et incendiée au début de 1255 lors de la campagne de l'armée unie des chevaliers de l'Ordre et du roi de Bohême Přemysl Otakar II. Il existe une légende selon laquelle le roi Otakar II aurait conseillé au Grand Maître de l'Ordre Teutonique, Poppo von Osterne, de construire une forteresse de l'ordre sur le site de Tvangste. La fondation de la forteresse de Koenigsberg eut lieu début septembre 1255. Le premier commandant de Königsberg fut Burkhard von Hornhausen.

Il existe plusieurs versions de l'origine du nom Königsberg. La version la plus courante associe le nom de la forteresse de Königsberg, Royal Mountain, au roi Otakar II. Selon celui-ci, la forteresse et la future ville portaient le nom du roi de Bohême. D'autres versions de l'origine du toponyme l'associent aux Vikings ou aux Prussiens. Peut-être que « Königsberg » est une forme de « Konungoberg », où « konung », « kunnigs » sont « prince », « chef », « chef du clan », et le mot « berg » peut signifier à la fois « montagne » et « Rive escarpée et haute. Dans les chroniques et les cartes russes jusqu'à la fin du XVIIe siècle, le toponyme Korolevets était utilisé à la place du nom Koenigsberg.

Les deux premiers blockhaus en bois furent construits en 1255 sur la montagne sur la rive droite du Pregel. Koenigsberg a été mentionné pour la première fois dans un document daté du 29 juin 1256. En 1257, débute la construction de fortifications en pierre à l'ouest des blockhaus. En 1260, 1263 et 1273, le château fut assiégé par les Prussiens rebelles, mais ne fut pas pris. Depuis 1309, le château de Königsberg est la résidence du maréchal de l'ordre teutonique.

Le 28 février 1286, le seigneur de Prusse Konrad von Thirberg accorda à la colonie née près des murs du château le statut de ville sur la base de la loi Kulm. Très probablement, la colonie porte à l'origine le nom du château - Koenigsberg. Cependant, plus tard, avec l'émergence de colonies voisines, elle reçut le nom d'Altstadt, traduit de l'allemand par « vieille ville ». La colonie qui s'est formée à l'est du château s'appelait Neustadt (Nouvelle Ville). Neustadt fut plus tard rebaptisée Löbenicht et le 27 mai 1300, Löbenicht reçut les droits de ville du commandant de Königsberg, Berthold von Brühaven. Sur une île située au sud d'Altstadt, une colonie s'est formée, initialement appelée Vogtswerder. En 1327, la colonie de l'île reçut le droit de cité. Dans l'acte d'octroi des droits de ville, on l'appelle Knipav, ce qui correspond très probablement au toponyme prussien original. Depuis 1333, la ville s'appelait Pregelmünde, mais peu à peu le nom original sous la forme germanisée – Kneiphof – a été établi.

Les villes d'Altstadt, Löbenicht et Kneiphof avaient leurs propres armoiries, conseils municipaux, bourgmestres et étaient membres du syndicat hanséatique dès le 14ème siècle.

En 1325, sous la direction de l'évêque Johannes Claret, la construction de la cathédrale commença sur l'île de Kneiphof. Dans un document daté du 13 septembre 1333, le Grand Maître de l'Ordre Teutonique, Luther von Brunswick, accepta de poursuivre la construction de la cathédrale ; cette date est considérée comme la date officielle du début des travaux. La construction de la cathédrale fut achevée en 1380. Durant l'hiver 1390-1391, un détachement anglais sous le commandement du comte de Derby, futur roi d'Angleterre Henri IV Lancastre, séjourne à Königsberg.

Après la perte de Marienburg (Malbork, Pologne) lors de la guerre de Treize Ans en 1457, le Grand Maître Ludwig von Erlichshausen transféra la capitale de l'Ordre Teutonique à Königsberg. En 1523, Hans Weinreich, avec l'aide du Grand Maître Albrecht, ouvrit la première imprimerie à Königsberg à Löbenicht, dans laquelle le premier livre fut imprimé en 1524. Le 8 avril 1525, le Grand Maître de l'Ordre Teutonique Albrecht de Brandebourg-Ansbach conclut la Paix de Cracovie avec le roi de Pologne Sigismond Ier, à la suite de laquelle l'Ordre Teutonique fut sécularisé et le Duché de Prusse fut formé. Königsberg devient la capitale de la Prusse. En 1544, une université fut ouverte à Königsberg, qui reçut plus tard le nom d'Albertina en l'honneur du duc Albrecht. Depuis 1660, un journal municipal commence à paraître à Königsberg. En mai 1697, dans le cadre de la Grande Ambassade, le tsar russe Pierre Ier visita Koenigsberg sous le nom du noble Peter Mikhailov, après avoir vécu dans la ville pendant environ un mois. Plus tard, Pierre Ier visita la ville en novembre 1711, juin 1712, février et avril 1716.

Le 27 janvier 1744, Sophia Augusta Frederica von Anhalt-Zerbst-Dornburg, la future impératrice russe Catherine II, passe par Königsberg de Stettin à Saint-Pétersbourg. Le 11 janvier 1758, pendant la guerre de Sept Ans, les troupes russes entrèrent à Königsberg, après quoi, le 24 janvier, dans la cathédrale, des représentants de toutes les classes de la ville prêtèrent serment d'allégeance à l'impératrice russe Elisabeth Petrovna. Jusqu’en 1762, la ville faisait partie de l’Empire russe. En 1782, la population de la ville était de 31 368 habitants. En 1793, la première institution d'obstétrique et de gynécologie ouvre ses portes dans la ville. Le 8 août 1803, un tremblement de terre se produit à Königsberg.

Après les batailles de Preussisch-Eylau en janvier et de Friedland en juin, Königsberg est occupée par l'armée française le 15 juin 1807. Du 10 au 13 juillet 1807 et du 12 au 16 juin 1812, Napoléon Bonaparte séjourne dans la ville. Dans la nuit du 4 au 5 janvier 1813, l'armée française quitte Königsberg et vers midi le 5 janvier, les troupes du corps russe sous le commandement de Piotr Christianovitch Wittgenstein entrent dans la ville.

En 1813, un observatoire astronomique fut ouvert à Königsberg, dirigé par l'éminent mathématicien et astronome Friedrich Wilhelm Bessel. En 1830, le premier système d'approvisionnement en eau (local) est apparu dans la ville. En 1834, dans le laboratoire de Königsberg, Moritz Hermann Jacobi fit la démonstration du premier moteur électrique au monde. Le 28 juillet 1851, l'astronome de l'Observatoire de Königsberg, August Ludwig Busch, a pris la première photographie d'une éclipse solaire de l'histoire. Le 18 octobre 1861, Guillaume Ier, futur Kaiser d'Allemagne, est couronné à Königsberg. En 1872-1874, le premier réseau d'approvisionnement en eau de la ville a été construit et en 1880, les travaux de pose du système d'égouts de la ville ont commencé. En mai 1881, la première route hippomobile a été ouverte à Königsberg ; en 1888, la population de la ville était de 140,9 mille habitants ; en décembre 1890, elle était de 161,7 mille habitants. Pour protéger la ville, un anneau défensif de 15 forts fut construit le long de son périmètre au milieu des années 1880. En mai 1895, les premiers tramways sillonnent les rues de Königsberg. En 1896, le zoo de Königsberg est ouvert, sous la direction de Hermann Klaas (1841-1914).

La population de Koenigsberg en 1910 était de 249,6 mille habitants. En 1919, le premier aéroport allemand, l'aéroport Devau, a été ouvert à Königsberg. Le 28 septembre 1920, le président allemand Friedrich Ebert inaugure la première foire de Prusse orientale à Königsberg, située sur le territoire du zoo, puis dans des pavillons spéciaux. En 1939, la ville comptait 373 464 habitants.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Koenigsberg a été bombardée depuis les airs à plusieurs reprises. Le premier raid sur la ville fut effectué par l'aviation soviétique le 1er septembre 1941. 11 bombardiers Pe-8 ont pris part au raid, dont aucun n'a été abattu. Le bombardement a eu un certain effet psychologique, mais n'a causé ni victimes ni destructions importantes. Le 29 avril 1943, un bombardier Pe-8 de l'aviation à long rayon d'action de l'URSS largue pour la première fois une bombe de 5 tonnes sur Koenigsberg. Dans la nuit du 27 août 1944, le 5e groupe de la Royal Air Force britannique, composé de 174 bombardiers Lancaster, effectue un raid sur la ville, au cours duquel la périphérie est est bombardée et la Royal Air Force perd 4 avions. Le raid le plus massif et le plus terrible sur Koenigsberg a été mené par l'armée de l'air britannique dans la nuit du 30 août 1944. 189 Lancasters ont largué 480 tonnes de bombes, tuant 4,2 mille personnes, détruisant 20 % des installations industrielles et 41 % de tous les bâtiments de la ville, et le centre historique de la ville a été rasé. Lors du raid, des bombes au napalm ont été utilisées pour la première fois. Les pertes de la RAF s'élèvent à 15 bombardiers.

À la suite de l'opération offensive de l'Armée rouge en Prusse orientale, le 26 janvier 1945, Koenigsberg se retrouva assiégée. Cependant, déjà le 30 janvier, la division blindée de la Grande Allemagne et une division d'infanterie de Brandebourg (aujourd'hui le village d'Ushakovo) ainsi que la 5e division blindée et une division d'infanterie de Königsberg ont repoussé les troupes de la 11e armée de la garde à 5 kilomètres de Frisches Huff. Baie, libérant Koenigsberg par le sud-ouest. Le 19 février, des contre-attaques le long de la rive nord de la baie de Frisches Huff depuis Fischhausen (aujourd'hui la ville de Primorsk) et Koenigsberg ont percé les défenses de la 39e armée et rétabli la communication entre Koenigsberg et la péninsule de Zemland.

Du 2 au 5 avril 1945, Koenigsberg subit des frappes d'artillerie et des raids aériens massifs. Le 6 avril, les troupes du 3e front biélorusse lancent un assaut sur la ville forteresse. Le mauvais temps n'a pas permis le plein usage de l'aviation ; en fin de journée, les troupes et les groupes d'assaut avaient atteint la périphérie de la ville. Le 7 avril, le temps s'améliore et Koenigsberg est soumis à des bombardements massifs. Le 8 avril, les troupes de l'Armée rouge avançant du nord et du sud divisent le groupe ennemi en deux parties. La 4e armée allemande du général Müller a tenté d'aider la garnison de Koenigsberg avec une frappe depuis la péninsule de Zemland, mais ces tentatives ont été stoppées par l'aviation soviétique. Le soir, les unités en défense de la Wehrmacht se retrouvèrent prises en sandwich dans le centre-ville sous les attaques continues de l'artillerie soviétique. Le 9 avril 1945, le commandant de la ville et de la forteresse de Königsberg, le général Otto von Lyasch, ordonna à la garnison de déposer les armes, ce pour quoi Hitler fut condamné à mort par contumace. Les dernières poches de résistance sont éliminées le 10 avril et le Drapeau rouge est hissé sur la tour du Don. Plus de 93 000 soldats et officiers allemands ont été capturés, environ 42 000 sont morts lors de l'assaut. Les pertes irrémédiables de l'Armée rouge directement lors de l'assaut de Koenigsberg se sont élevées à 3,7 mille personnes.

La prise de Koenigsberg a été marquée à Moscou par 24 salves d'artillerie de 324 canons, et la médaille "Pour la capture de Koenigsberg" a été créée - la seule médaille soviétique établie pour la prise d'une ville qui n'était pas la capitale de l'État. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, conformément aux décisions de la Conférence de Potsdam, la ville de Königsberg fut transférée à l'Union soviétique.

Le 27 juin 1945, le zoo de Königsberg, dans lequel il ne restait après l'assaut d'avril que cinq animaux : un blaireau, un âne, un daim, un éléphanteau et l'hippopotame blessé Hans, reçut ses premiers visiteurs d'après-guerre.

Par décret du Présidium du Soviet suprême de l'URSS du 4 juillet 1946, Koenigsberg fut rebaptisée Kaliningrad. La ville était peuplée de colons venus d’autres régions de l’Union soviétique ; en 1948, la population allemande fut déportée en Allemagne. En raison de son emplacement stratégique important et de sa grande concentration de troupes, Kaliningrad était fermée aux visites des citoyens étrangers. Dans les années d'après-guerre, une attention particulière a été accordée à la restauration de la production ; les questions de préservation des valeurs historiques et culturelles étaient d'une importance secondaire et étaient souvent complètement ignorées. En 1967, par décision du premier secrétaire du comité régional de Kaliningrad du PCUS N.S. Konovalov Le château de Königsberg, gravement endommagé lors du raid aérien britannique d'août 1944 et de l'assaut de la ville en avril 1945, a explosé. La démolition des ruines et d'une partie importante des bâtiments survivants s'est poursuivie jusqu'au milieu des années 1970, causant des dommages irréparables à l'aspect architectural de la ville.

Depuis 1991, Kaliningrad est ouverte à la coopération internationale.

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