Étymologie et signification du terme qui a prévalu par la suite consuls controversé. Dans l'Antiquité, cela était traduit par « prendre soin » de la patrie, des citoyens, de l'État ou « remettre en question » le peuple et le Sénat, et dans les temps modernes, divers historiens de l'Antiquité le traduisaient différemment : Barthold Niebuhr - « être ensemble », Theodor Mommsen - « danser ensemble", Ernst Herzog - "marcher ensemble", Wilhelm Soltau - "s'asseoir ensemble", c'est-à-dire camarades ( collégiens).
La position de consul était collégiale, c'est-à-dire qu'il y avait deux consuls à la fois, ils étaient élus pour un an dans les comices centuriata. Le Collège des Deux Consuls fut créé, selon une ancienne tradition, après l'expulsion du roi Tarquin le Fier.
Selon l'histoire traditionnelle romaine, les consuls étaient initialement choisis uniquement parmi les patriciens, mais à la suite de la lutte des plébéiens avec les patriciens à partir de 367 av. e. l'un des consuls commença à être élu parmi les plébéiens (Lucius Sextius devint le premier des consuls plébéiens). Cependant, les historiens modernes remettent cela en question, soulignant qu'environ 30 % des consuls qui régnaient avant Lucius portaient des noms plébéiens plutôt que patriciens.
De 222 à 153 avant JC e. Les consuls prirent leurs fonctions les ides de mars, c'est-à-dire le 15 mars. Plus tard, l'année consulaire a commencé le 1er janvier.
Les consuls avaient le plus haut pouvoir civil et militaire, recrutaient et dirigeaient des légions, convoquaient le Sénat et les comices, les présidaient, nommaient les dictateurs, exécutaient les auspices, etc. En cas d'urgence, le Sénat conférait aux consuls des pouvoirs illimités. Le droit de mener des procès dans des affaires civiles à partir de 367 avant JC. e. transmis aux jeunes collègues des consuls, les préteurs.
Les insignes du consul étaient une toge avec une large bordure violette, une chaise curule (lat. Selle curulis), incrusté d'ivoire, et accompagné de 12 licteurs à faisceaux, dans lesquels des haches étaient placées en dehors des limites de la ville.
À l'époque de l'empire, les consuls ont perdu le pouvoir réel, ce poste s'est transformé en titre honorifique et d'un poste élu, il s'est transformé en un titre nommé.
Voir aussi
Donnez votre avis sur l'article "Consul (Rome antique)"
Littérature
- Consuls // Dictionnaire encyclopédique de Brockhaus et Efron : en 86 volumes (82 volumes et 4 supplémentaires). - Saint-Pétersbourg. , 1890-1907.
| ||||||||||||||||||||||||||||||||
écoutez)) - la plus haute magistrature élue à l'époque de la république dans la Rome antique.
Étymologie et signification du terme qui a prévalu par la suite consuls controversé. Dans l'Antiquité, cela était traduit par « prendre soin » de la patrie, des citoyens, de l'État ou « remettre en question » le peuple et le Sénat, et dans les temps modernes, divers historiens de l'Antiquité le traduisaient différemment : Barthold Niebuhr - « être ensemble », Theodor Mommsen - « danser ensemble", Ernst Herzog - "marcher ensemble", Wilhelm Soltau - "s'asseoir ensemble", c'est-à-dire camarades ( collégiens).
La position de consul était collégiale, c'est-à-dire qu'il y avait deux consuls à la fois, ils étaient élus pour un an dans les comices centuriata. Le Collège des Deux Consuls fut créé, selon une ancienne tradition, après l'expulsion du roi Tarquin le Fier.
Selon l'histoire traditionnelle romaine, les consuls étaient initialement choisis uniquement parmi les patriciens, mais à la suite de la lutte des plébéiens avec les patriciens à partir de 367 av. e. l'un des consuls commença à être élu parmi les plébéiens (Lucius Sextius devint le premier des consuls plébéiens). Cependant, les historiens modernes remettent cela en question, soulignant qu'environ 30 % des consuls qui régnaient avant Lucius portaient des noms plébéiens plutôt que patriciens.
De 222 à 153 avant JC e. Les consuls prirent leurs fonctions les ides de mars, c'est-à-dire le 15 mars. Plus tard, l'année consulaire a commencé le 1er janvier.
Les consuls avaient le plus haut pouvoir civil et militaire, recrutaient et dirigeaient des légions, convoquaient le Sénat et les comices, les présidaient, nommaient les dictateurs, exécutaient les auspices, etc. En cas d'urgence, le Sénat conférait aux consuls des pouvoirs illimités. Le droit de mener des procès dans des affaires civiles à partir de 367 avant JC. e. transmis aux jeunes collègues des consuls, les préteurs.
Les insignes du consul étaient une toge avec une large bordure violette, une chaise curule (lat. Selle curulis), incrusté d'ivoire, et accompagné de 12 licteurs à faisceaux, dans lesquels des haches étaient placées en dehors des limites de la ville.
À l'époque de l'empire, les consuls ont perdu le pouvoir réel, ce poste s'est transformé en titre honorifique et d'un poste élu, il s'est transformé en un titre nommé.
Voir aussi
Donnez votre avis sur l'article "Consul (Rome antique)"
Littérature
- // Dictionnaire encyclopédique de Brockhaus et Efron : en 86 volumes (82 volumes et 4 supplémentaires). - Saint-Pétersbourg. , 1890-1907.
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Extrait caractérisant le Consul (Rome antique)
- Alors pourquoi es-tu ici ? Il y a longtemps que vous auriez dû être en avance, maintenant vous n’y arriverez que le soir.- Ces ordres sont stupides ; "Ils ne savent pas ce qu'ils font", a déclaré l'officier avant de repartir.
Puis un général est passé et a crié quelque chose de colère, pas en russe.
"Tafa lafa, tu ne comprends pas ce qu'il marmonne", dit le soldat en imitant le général défunt. - Je leur tirerais dessus, canailles !
« On nous avait dit d’être là à neuf heures, mais nous n’en étions même pas à la moitié. » Ce sont les commandes ! - répété de différents côtés.
Et le sentiment d'énergie avec lequel les troupes sont entrées en action a commencé à se transformer en agacement et en colère contre les ordres stupides et contre les Allemands.
La raison de la confusion était que pendant que la cavalerie autrichienne se déplaçait sur le flanc gauche, les autorités supérieures ont constaté que notre centre était trop éloigné du flanc droit et toute la cavalerie a reçu l'ordre de se déplacer vers la droite. Plusieurs milliers de cavaliers avancèrent devant l'infanterie, et l'infanterie dut attendre.
Devant, il y eut un affrontement entre le chef de colonne autrichien et le général russe. Le général russe cria, exigeant que la cavalerie soit arrêtée ; l'Autrichien a fait valoir que ce n'était pas lui qui était responsable, mais les autorités supérieures. Pendant ce temps, les troupes restaient debout, ennuyées et découragées. Après une heure de retard, les troupes ont finalement avancé plus loin et ont commencé à descendre la montagne. Le brouillard qui s'est dispersé sur la montagne ne s'est répandu que plus épais dans les zones inférieures où les troupes sont descendues. Devant, dans le brouillard, un coup de feu retentit, puis un autre, d'abord maladroitement à différents intervalles : courant d'air... tat, puis de plus en plus doucement et plus souvent, et l'affaire commença au-dessus de la rivière Goldbach.
Ne s'attendant pas à rencontrer l'ennemi sous la rivière et à tomber accidentellement sur lui dans le brouillard, sans entendre un mot d'inspiration des plus hauts commandants, avec la conscience répandue dans toutes les troupes qu'il était trop tard et, surtout, dans l'épaisseur le brouillard ne voyant rien devant et autour d'eux, les Russes échangèrent paresseusement et lentement des tirs avec l'ennemi, avancèrent et s'arrêtèrent à nouveau, ne recevant pas d'ordres des commandants et adjudants, qui erraient dans le brouillard dans une zone inconnue, ne trouvant pas leurs unités de troupes. Ainsi commença l'affaire des première, deuxième et troisième colonnes qui tombèrent. La quatrième colonne, avec Koutouzov lui-même, se tenait sur les hauteurs de Pratsen.
En bas, là où l'affaire a commencé, il y avait encore un épais brouillard, en haut il s'était dissipé, mais rien n'était visible de ce qui se passait devant. Si toutes les forces ennemies, comme nous le supposions, se trouvaient à dix milles de nous ou s'il était ici, dans cette ligne de brouillard, personne ne le savait jusqu'à la neuvième heure.
Il était 9 heures du matin. Le brouillard s'étendait comme une mer continue le long du fond, mais près du village de Šlapanice, à la hauteur où se tenait Napoléon, entouré de ses maréchaux, il faisait complètement clair. Au-dessus de lui se trouvait un ciel bleu clair et une énorme boule de soleil, comme un énorme flotteur cramoisi creux, se balançait à la surface d'une mer laiteuse de brouillard. Non seulement toutes les troupes françaises, mais Napoléon lui-même et son quartier général étaient situés du mauvais côté des ruisseaux et au fond des villages de Sokolnitz et Shlapanitz, derrière lesquels nous comptions prendre position et commencer nos affaires, mais de ce côté-là, si proche de nos troupes que Napoléon pouvait dans notre armée distinguer le cheval du pied. Napoléon se tenait un peu en avance sur ses maréchaux sur un petit cheval arabe gris, vêtu d'un pardessus bleu, le même avec lequel il combattit la campagne d'Italie. Il scruta silencieusement les collines qui semblaient dépasser d'une mer de brouillard et le long desquelles les troupes russes se déplaçaient au loin, et écouta les bruits des tirs dans le ravin. A cette époque, son visage encore maigre ne bougeait pas un seul muscle ; les yeux brillants étaient immobiles et fixés au même endroit. Ses hypothèses se sont avérées correctes. Une partie des troupes russes était déjà descendue dans le ravin jusqu'aux étangs et aux lacs, et d'autres dégageaient les hauteurs de Pratsen, qu'il avait l'intention d'attaquer et qu'il considérait comme la clé de la position. Il vit, au milieu du brouillard, comment, dans une dépression composée de deux montagnes près du village de Prats, des colonnes russes, se dirigeant toutes dans une direction vers les creux, les baïonnettes brillantes, disparaissaient l'une après l'autre dans la mer de brouillard. D'après les informations qu'il a reçues le soir, des bruits de roues et de pas entendus la nuit aux avant-postes, du mouvement désordonné des colonnes russes, de toutes les hypothèses, il a bien vu que les alliés le considéraient bien en avance sur eux, que les colonnes se déplaçant près de Pratzen formaient le centre de l'armée russe, et que ce centre est déjà suffisamment affaibli pour l'attaquer avec succès. Mais il n’avait toujours pas démarré l’entreprise.
Dans le système chronologique romain, les années étaient désignées par les noms des consuls d'une année donnée (on les appelait lat. consules ordinaires ).
Selon les lois de la république, l'âge minimum d'un consul était de 41 ans (pour un patricien) et de 42 ans (pour un plébéien). Après la fin de leur mandat, les consuls recevaient le contrôle d'une province et le titre de proconsul.
Chaque consul commandait l'armée comme bon lui semblait et disposait d'un pouvoir illimité. Cependant, à la fin de la campagne, il pourrait être poursuivi pour ses crimes (comme le pillage de provinces ou le détournement de fonds publics)
5. Prévenir les abus
Pour éviter les abus du pouvoir consulaire, chaque consul avait le droit d'opposer son veto à la décision de son collègue. Ainsi, à l'exception des provinces où l'un des consuls était le commandant des troupes locales, les consuls ne pouvaient agir qu'en harmonie, ou du moins pas les uns contre les autres. Si une accusation était portée contre l'un des consuls, son collègue pouvait faire appel et, en cas de succès, les accusations étaient abandonnées. Pour éviter des conflits indésirables, chaque mois, un seul des consuls exerçait ses fonctions. Cela ne signifie pas que l'autre consul ait été temporairement privé de son pouvoir, mais seulement que le premier d'entre eux a pu agir sans interférence. Le mois suivant, les consuls changèrent de rôle, et cela se poursuivit pendant toute la durée du consulat.
Un autre moyen de contrôle des consuls était le fait. qu'à la fin de son mandat, chacun des anciens consuls pourrait être tenu responsable de ses actes pendant son mandat.
Il y avait également trois restrictions au pouvoir consulaire : un mandat court (un an), une définition claire de leurs fonctions par le Sénat et l'impossibilité de se présenter à nouveau aux élections consulaires immédiatement après la fin du premier mandat. Habituellement, la période entre les consulats était de dix ans.
6. Gouvernorat
Après la fin du consulat, le Sénat a nommé le consul au poste de gouverneur de la province. Les provinces auxquelles chaque consul était destiné étaient déterminées par tirage au sort, qui avait lieu à la fin du consulat.
Ainsi, à la fin de ses pouvoirs, le consul devient proconsul, et son pouvoir se limite à une des nombreuses provinces de la République et ne s'étend plus à l'ensemble du pays, et est même illégal dans les autres provinces. De plus, le proconsul n'avait pas le droit de quitter la province jusqu'à la fin de son mandat ou jusqu'à l'arrivée de son successeur, à l'exception de rares cas où il s'agissait d'une autorisation spéciale du Sénat. La durée du proconsulat était principalement de un à cinq ans.
7. Nomination d'un dictateur
En temps de crise, notamment lorsque les territoires romains étaient menacés d'attaque ennemie, les consuls, sur proposition du Sénat, nommaient un dictateur qui se voyait confier le pouvoir suprême dans l'État pour une période n'excédant pas 6 mois. Durant la dictature, les pouvoirs des consuls furent temporairement suspendus.
8. Droits et devoirs des consuls sous l'Empire
Après Octave, Auguste devint en 27 av. empereur et établi le principat, les consuls perdirent l'essentiel de leur pouvoir et de leurs responsabilités. Bien qu’il s’agisse encore de la position la plus élevée de l’État, sous le pouvoir suprême absolu de l’empereur, les consuls ne deviennent qu’un symbole de l’héritage républicain. De plus en plus, la position consulaire fut adoptée par l'empereur lui-même et devint finalement purement impériale ; les consuls de l'Empire romain conservèrent cependant le droit de présider le Sénat. En outre, dans des cas exceptionnels, les consuls avaient le droit d'administrer la justice et présentaient des jeux au Circus Maximus et toutes les cérémonies en l'honneur de l'empereur, organisées à leurs frais.
À la fin de leur mandat, les anciens consuls (proconsuls) assumaient généralement les fonctions de gouverneurs des provinces romaines, où ils servaient pendant trois à cinq ans.
9. Rencontres
Chaque année portait le nom des consuls qui régnaient cette année-là (semblable à l'année de règne dans la monarchie), bien qu'il y ait une datation plus pratique « à partir de la fondation de la ville » (c'est-à-dire à partir de la date de la fondation de Rome). Par exemple, 59 avant JC. était appelé le « consulat de César et Bibulus », parce que les consuls de cette année s'appelaient Gaius Julius Caesar et Marcus Calpurnius Bibulus - bien qu'en fait tout le pouvoir appartenait à César, c'est pourquoi cette année est parfois appelée en plaisantant le « consulat de Jules et César".
En latin, la construction couramment utilisée pour indiquer la date était l'ablatif absolu. A titre d'exemple - "M. Messalla et M. Pupio Pisone consulibus", qui peut être traduit en langage littéraire comme lorsque les consuls étaient "Marcus Messalla et Marcus Pupio Pisone" (De Bello Gallico de César).
1. Spécificités du travail du consul
2. Consul (Rome antique)
Le consul est un fonctionnaire chargé par l'État d'envoi de l'exercice de fonctions consulaires dans la circonscription consulaire concernée sur le territoire de l'État de résidence. En effet, les fonctions consulaires au nom de l'État d'envoi sont exercées par des bureaux consulaires spécialement ouverts avec le consentement de l'État de résidence.
Le consul est la magistrature élective la plus élevée à l'époque de la république dans la Rome antique.
Spécificités du travail du consul
Les chefs de postes consulaires sont répartis en 4 classes :
consul général
vice-consul
agent consulaire
Ainsi, un poste consulaire peut être un consulat général, un consulat, un vice-consulat (rarement) ou une agence consulaire (encore plus rarement). Outre le chef, le personnel d'un poste consulaire se compose généralement de fonctionnaires consulaires, qui peuvent être appelés conseillers consulaires, consuls, vice-consuls ou attachés.
La procédure d'ouverture des postes consulaires, le contenu et la procédure d'exercice des fonctions consulaires, la nomination des fonctionnaires consulaires, l'étendue des avantages, privilèges et immunités des postes consulaires et des fonctionnaires consulaires à temps plein sont régis par la Convention de Vienne sur les relations consulaires d'avril. 24, 1963 (entré en vigueur le 19 mars 1967) .
Les principales fonctions consulaires sont :
protection des droits et intérêts de l'État d'envoi et de ses citoyens (personnes physiques et morales), ainsi que leur fourniture d'assistance et d'assistance ;
promouvoir le développement des relations commerciales, économiques, culturelles et scientifiques entre l'État d'envoi et l'État d'accueil ;
diffusion d'informations officielles sur les politiques étrangères et intérieures de l'État d'envoi ;
délivrer des visas aux citoyens étrangers;
délivrer des passeports aux citoyens de l'État d'envoi ;
effectuer des actes notariés;
état civil;
prise en compte des questions de citoyenneté; fonctions pertinentes en relation avec les navires de l'État d'envoi ;
fournir une assistance juridique dans les affaires civiles, familiales et pénales;
tenir des registres des citoyens de l'État d'envoi situés dans la circonscription consulaire.
Le consul non-fonctionnaire (honoraire) est une personne qui ne fait pas partie du service diplomatique de l'État d'envoi, mais qui exerce certaines fonctions consulaires. En règle générale, il s’agit de représentants du monde des affaires de l’État hôte. Habituellement, les consuls honoraires ne peuvent pas délivrer de documents de stricte responsabilité (passeports, visas, etc.), mais peuvent adresser des requêtes aux autorités de l'État d'accueil (dont ils sont généralement citoyens). Sans percevoir de salaire de l'État d'envoi pour l'exercice des fonctions consulaires, ils peuvent utiliser une partie des honoraires consulaires à leur profit. Il existe des cas connus d'utilisation déloyale des prérogatives du consul honoraire (certains pays sous-développés vendent même des brevets consulaires).
Consul (Rome antique)
Consul (lat. consul) - la plus haute magistrature élue à l'époque de la république dans la Rome antique.
La position de consul était collégiale, c'est-à-dire qu'il y avait deux consuls à la fois, ils étaient élus pour un an dans les comices centuriata. Le Collège des Deux Consuls fut créé, selon une ancienne tradition, après l'expulsion du roi Tarquin le Fier.
Selon l'histoire romaine traditionnelle, les consuls étaient initialement choisis uniquement parmi les patriciens, mais à la suite de la lutte entre les plébéiens et les patriciens à partir de 367 av. e. l'un des consuls commença à être élu parmi les plébéiens (Lucius Sextius devint le premier des consuls plébéiens). Cependant, les historiens modernes remettent cela en question, soulignant qu'environ 30 % des consuls qui régnaient avant Lucius portaient des noms plébéiens plutôt que patriciens.
Les consuls avaient le plus haut pouvoir civil et militaire, recrutaient et dirigeaient des légions, convoquaient le Sénat et les comices, les présidaient, nommaient les dictateurs, exécutaient les auspices, etc. En cas d'urgence, le Sénat conférait aux consuls des pouvoirs illimités.
Le droit de mener des procès dans des affaires civiles à partir de 367 avant JC. e. transmis aux jeunes collègues des consuls - les préteurs.
Les questeurs étaient des consuls adjoints.
L'insigne du consul était une toge avec une large bordure violette, une chaise curule (lat. Sella curulis) incrustée d'ivoire et une escorte de 12 licteurs avec des faisceaux dans lesquels des haches étaient placées en dehors des limites de la ville.
Dans le système chronologique romain, les années étaient désignées par les noms des consuls d'une année donnée (elles étaient appelées en latin CONSULES ORDINARII).
Selon les lois de la république, l'âge minimum d'un consul était de 41 ans (pour un patricien) et de 42 ans (pour un plébéien). Mais des exceptions étaient autorisées : Pompée devint consul pour la première fois à l'âge de 27 ans.
À la fin de leur mandat, les consuls recevaient le contrôle d'une province et le titre de proconsul.
À l'époque de l'empire, les consuls ont perdu le pouvoir réel, ce poste s'est transformé en titre honorifique et d'un poste élu, il s'est transformé en un titre nommé.
Sources
ru.wikipedia.org Wikipédia – l'encyclopédie gratuite
dic.academic.ru Dictionnaires et encyclopédies sur l'académicien
dans la Rome antique, fonctionnaire détenant la plus haute autorité civile et militaire. Deux consuls étaient élus pour un mandat d'un an. A l’ère de l’empire, les consuls perdent le pouvoir réel ; le titre de consul devient un titre honorifique.
Excellente définition
Définition incomplète ↓
CONSUL
Les députés républicains des rois expulsés en 510 avant JC étaient deux consuls (pari potentia), appelés à l'origine prétores (praeire), mais après la législation des décemvirs, le nom de consules commença à prévaloir. Ils étaient élus (creare) pour un an dans les comices centuriata et jusqu'en 336 avant JC uniquement parmi les patriciens. Par leurs noms, tout comme à Athènes par le nom du premier archonte (????????? ?????????), les années étaient appelées (généralement avec l'omission de la conjonction et). À partir de 154 avant JC, ils prirent leurs fonctions sans interruption le 1er janvier. A eux, en tant que gardiens élus de l'État, tutores reipublicae, tous les magistrats, à l'exception des tribuns du peuple, devaient obéir ; pendant la dictature, leurs activités officielles ont cessé. Leurs décisions pouvaient faire l'objet d'un appel auprès du peuple, selon la loi lex de provocatione ( cm. Provocatio, Proclamation). Cependant, après avoir perdu leur grade, ils pourraient être tenus responsables de leurs actes dans l’exercice de leurs fonctions. Dans la ville, ils n'avaient pas d'Imperium ; ce pouvoir suprême illimité ne leur était accordé que pendant la campagne sur la base d'une décision spéciale des comices de la curiat et contenait un ius vitae necisque. A Rome, ils avaient le droit de convoquer le Sénat et l'Assemblée populaire (comitia centuriata) et de présider les deux réunions (ius cum populo et patribus agendi). L'appel d'une comita tributa semble avoir été accordé également à partir de l'époque de la lex Valeria Horatia, en 448 av. Liv. 3, 71. 72), car à la suite de cette loi les patriciens étaient obligés de défendre leurs intérêts dans ces assemblées en votant. Le pouvoir judiciaire le plus élevé a été retiré à K. en 366 avant JC et transféré au département du poste de préteur nouvellement créé, tout comme auparavant, en 443 avant JC, en raison de l'établissement d'une censure spéciale ( cm. Censeur, Censeur), ils ont été déchargés de la responsabilité d'effectuer les qualifications et de gérer les finances. Des affaires extraordinaires et honorables, telles que la consécration d'un temple, la proclamation d'un dictateur, suscitaient souvent une dispute entre les deux camarades de pouvoir ; dans ce cas, si l'accord n'avait pas lieu, l'affaire était généralement décidée par tirage au sort. En période de danger interne ou externe, le Sénat "décret extrême"(senatus consultum extremum, Caès. b. c. 1, 5) : vident consules ne quid respublica detrimenti capiat - leur a demandé de nommer (dicere) un dictateur ; lorsque la position de dictateur est tombée en désuétude, alors avec cette mission, le pouvoir consulaire a été en fait élevé au rang de pouvoir dictatorial, et le K. a également reçu domi imperium atque iudicium summum ( Sall. Chat. 29. Cic. Mil. 26). Cependant, une telle autorité ne protégeait pas Cicéron d’une responsabilité personnelle. Le double numéro (par potestas) était considéré comme essentiel pour le consulat ; ainsi, en cas de décès d'un consul, l'autre devait immédiatement convoquer l'élection d'un nouveau camarade (comitia ad subrogandum ou sufficiendum consulem) ; le nouveau élu s'appelait consul suffectus et jouissait du même pouvoir que le consul Ordinarius. Le retard et l'omission de ces élections ont toujours profondément troublé le peuple, de sorte que de tels cas se sont produits très rarement, bien qu'au tout début de la République, Publius Valerius ait gouverné à un moment donné sine collega. En 499 avant JC, les élections n'ont pas eu lieu en raison du peu de temps restant avant le mandat, et en 67 avant JC pour des raisons religieuses, puisque le consul suffectus nouvellement élu est décédé avant de prendre ses fonctions . Il était totalement illégal de rester sans camarade après Cinna en 83 avant JC ; Pompée a été nommé consul sine collega en 51 avant JC uniquement pour éviter le nom et l'irresponsabilité du dictateur. Pendant la campagne, chaque K. commandait deux légions et les troupes alliées qui leur appartenaient (exercice consularis), mais ils alternaient chaque jour dans le commandement principal. S'ils combattaient dans des endroits différents, ils se partageaient alors le terrain (provincia de provincere, pour être le premier, le plus fort). Si un seul des K. partait en campagne, alors il était appelé consul armatus, contrairement à son camarade resté à Rome (consul togatus). Pendant leur séjour dans la ville, les signes attribués à leur grade, insignes, étaient : chacun avait 12 lictores, avec des fagots de verges (fasces ; les haches n'étaient attachées que pendant la campagne) ; le chef des affaires du consul (cuisus fasces erant, p?nes quem fasces erant ; dans la gestion des affaires ils alternaient chaque mois) 12 lictores marchaient en longue rangée devant, tandis que dans une autre ils marchaient derrière, et en premier parfois ce dernier n'avait qu'un seul serviteur, accensus ( cm. Accensi, Accents), qui marchait devant lui. La question de savoir qui devait recevoir quelle province était décidée par les deux consuls d'un commun accord (compare, parare inter se provincias), mais en cas de désaccord, elle était décidée par tirage au sort (sortiri provincias). Le Sénat, cependant, a tenté à plusieurs reprises de se réserver le droit de nomination et de répartir les provinces extra sortem, extra ordinem. Les plaintes des consuls, qui se considéraient offensés, étaient portées devant les tribuns et le peuple et étaient généralement couronnées de succès. Avec l'expansion du territoire de l'État romain, deux consuls ne suffisaient plus pour faire la guerre ; c'est pourquoi le nombre des préteurs fut augmenté et les provinces furent divisées en prov. consulaires et prétoriae : cette division dépendait à chaque fois du Sénat, et comme les relations personnelles jouaient souvent un grand rôle dans cette nomination, la loi de C. Gracchus, Lex Sempronia de provinciis consularibus, fut décidée en 122 avant JC, de sorte que la détermination de Les provinces qui seraient désignées comme consulaires devraient avoir lieu avant les élections des Qos eux-mêmes. Au cours du dernier siècle de la République, Sulloi a apporté de grands changements dans l'éventail des activités des Qoms. Ils ont dû rester toute l'année à Rome et ont ainsi perdu. la principale source de pouvoir, l’Imperium militaire. La conséquence directe de cette limitation du pouvoir consulaire fut l'impossibilité pour K. de défendre avec succès les intérêts de l'État contre l'ambition des individus. En raison de l'influence de certaines personnalités, le consulat a complètement perdu son importance lors des guerres intestines. Sulla, étant dictateur, conserva cependant le consulat ; mais ce n'était là que l'ombre de l'ancien pouvoir suprême. César régna en tant que K. en 59 avant JC, mais pas à cause de l'importance de cette position, mais principalement à cause du pouvoir du triumvirat ; Son camarade Bibulus n'avait aucune importance. Pompéi, n'étant pas un K., était en fait bien plus puissante que l'élu K.. Tous les consulats de César pendant sa dictature n'étaient qu'une simple formalité, et la conscience républicaine imaginaire, exprimée dans la nomination de l'élection de K. ( consul suffectus) pendant une demi-journée, ne servait qu'à tromper les gens. Après la mort de César en 43 av. J.-C., en la personne d'Hirtius et de Panza, un consulat apparaît comme autorité administrative légitime dans l'État, mais le nouveau triumvirat le prive à nouveau de sa signification. Le consulat est resté à l'époque des empereurs, mais il s'est peu à peu transformé en un titre vide de sens et n'a été accordé que pour quelques mois afin de pouvoir récompenser un plus grand nombre d'adhérents avec l'octroi de cette position d'État encore formellement la plus élevée. ; à la fin, ils ont commencé à donner seulement des insignes consulaires sans poste ; d'où la différence entre consulu functi et consulares honorarii. L'ancien K., viri consulares, tirait également un réel bénéfice du fait que les deux provinces sénatoriales les plus riches, l'Asie et l'Afrique, étaient habituellement confiées chaque année à l'administration de deux consulats supérieurs. Les vrais consuls n'avaient plus que l'administration de la justice dans certaines limites, la direction des jeux de cirque et des festivités préparées pour l'empereur, et en outre la présidence du Sénat. Épouser: Brambach, de consulatus mutata inde a Caesaris temporibus ratione (1864).
