Qui sont les altruistes ? Un altruiste est le plus haut degré d’égoïsme ou son contraire

Aujourd'hui, nous parlerons d'altruisme. D’où vient ce concept et que se cache-t-il derrière ce mot ? Analysons le sens de l'expression « personne altruiste » et donnons une description de son comportement du point de vue de la psychologie. Et puis nous trouverons les différences entre l'altruisme et l'égoïsme en utilisant l'exemple des actes nobles de la vie.

Qu’est-ce que « l’altruisme » ?

Le terme est basé sur le mot latin « alter » – « autre ». En bref, l’altruisme est une aide désintéressée aux autres. Une personne qui aide tout le monde sans rechercher aucun bénéfice pour elle-même est appelée un altruiste.

Comme le disait le philosophe et économiste écossais de la fin du XVIIIe siècle Adam Smith : « Aussi égoïste que puisse paraître l'homme, il existe clairement dans sa nature certaines lois qui l'intéressent au sort des autres et considèrent leur bonheur comme nécessaire pour lui-même, bien qu'il lui-même n’y gagne rien, sinon le plaisir de voir ce bonheur.

Définition de l'altruisme

L'altruisme est une activité humaine visant à prendre soin d'une autre personne, de son bien-être et à satisfaire ses intérêts.

Un altruiste est une personne dont les conceptions morales et le comportement sont fondés sur la solidarité et le souci avant tout des autres, de leur bien-être, du respect de leurs désirs et de leur aide.

Un individu peut être qualifié d'altruiste lorsque, lors de son interaction sociale avec les autres, il n'a aucune pensée égoïste concernant son propre bénéfice.

Il y a 2 points très importants : si une personne est vraiment altruiste et revendique le droit d'être qualifiée d'altruiste, alors elle doit être altruiste jusqu'au bout : aider et prendre soin non seulement de ses proches, parents et amis (ce qui est son devoir naturel), mais aussi apporter une assistance complète aux étrangers, quels que soient leur sexe, leur race, leur âge ou leur position.

Le deuxième point important : aider sans attendre de gratitude et de réciprocité. C'est la différence fondamentale entre un altruiste et un égoïste : une personne altruiste, lorsqu'elle fournit de l'aide, n'a pas besoin et n'attend pas d'éloges, de gratitude ou de service réciproque en retour, et ne permet même pas de penser qu'on lui doit maintenant quelque chose. . Il est dégoûté par l'idée même qu'avec son aide il a mis une personne dans une position de dépendance par rapport à elle-même et peut attendre une aide ou un service en retour, à la hauteur des efforts et des moyens dépensés ! Non, un véritable altruiste aide de manière désintéressée, c'est sa joie et son objectif principal. Il ne considère pas ses actions comme des « investissements » dans le futur, n’implique pas qu’elles lui seront restituées, il donne simplement sans rien attendre en retour.

Dans ce contexte, il est bon de donner l’exemple des mères et de leurs enfants. Certaines mères donnent à l'enfant tout ce dont il a besoin : une éducation, des activités de développement supplémentaires qui révèlent les talents de l'enfant - exactement ce qu'il aime LUI-MÊME, et non ses parents ; jouets, vêtements, voyages, visites au zoo et aux attractions, gourmandises sucrées le week-end et contrôle doux et discret.
En même temps, ne s’attendent-ils pas à ce que l’enfant, une fois devenu adulte, leur donne de l’argent pour tous ces divertissements ? Ou qu'il est obligé d'être attaché à sa mère pour le reste de sa vie, de ne pas avoir de vie personnelle, tout comme elle n'en a pas eu, étant occupée avec le bébé ; y consacrer tout votre argent et votre temps ? Non, ces mères ne s'attendent pas à cela - elles le DONNEnt simplement parce qu'elles aiment et souhaitent le bonheur de leur bébé, et ne reprochent jamais une seule fois à leurs enfants l'argent et les efforts qu'ils ont dépensés.
Il y a d'autres mères. L'offre de divertissements est la même, mais le plus souvent tout est imposé : activités supplémentaires, animations, vêtements - non pas ceux que l'enfant souhaite, mais ceux que les parents choisissent pour lui et considèrent les meilleurs et nécessaires pour lui. Non, peut-être qu'à un jeune âge, l'enfant lui-même n'est pas en mesure de choisir correctement ses propres vêtements et son régime alimentaire (rappelez-vous que les enfants adorent les chips, le pop-corn, les sucreries en grande quantité et sont prêts à manger du Coca-Cola et des glaces pendant des semaines), mais le problème est différent : les parents traitent leur enfant comme un « investissement » rentable.

Lorsqu'il grandit, les phrases suivantes lui sont adressées :

"Je ne t'ai pas élevé pour ça!"
"Tu dois prendre soin de moi!"
"Tu m'as déçu, j'ai tellement investi en toi, et toi !...",
"J'ai passé ma jeunesse avec toi, et comment me payes-tu pour mes soins ?"

Que voit-on ici ? Les mots clés sont « payer pour les soins » et « investi ».

Avez-vous attrapé le problème ? Il n’y a pas de notion de « fierté » dans l’altruisme. Un altruiste, comme nous l'avons déjà dit, n'attend JAMAIS de rémunération pour son souci d'autrui et son bien, pour ses bonnes actions. Il ne considère jamais cela comme un « investissement » avec un intérêt ultérieur, il aide simplement, tout en devenant meilleur et en s'améliorant.

Différence entre altruisme et égoïsme.

Comme nous l'avons déjà dit, l'altruisme est une activité visant à prendre soin du bien-être des autres.

Qu’est-ce que l’égoïsme ? L’égoïsme est une activité visant à prendre soin de son propre bien-être. On voit ici un concept général assez évident : dans les deux cas il y a Activité. Mais le résultat de cette activité constitue la principale différence entre les concepts. Ce que nous envisageons.

Quelle est la différence entre l'altruisme et l'égoïsme ?

Motif de l'activité. Un altruiste fait quelque chose pour que les autres se sentent bien, tandis qu'un égoïste fait quelque chose pour se sentir bien.
La nécessité de « payer » pour les activités. Un altruiste n'attend pas de récompenses pour ses activités (monétaires ou verbales) ; ses motivations sont bien plus élevées. Un égoïste, en revanche, considère qu'il est tout à fait naturel que ses bonnes actions soient remarquées, « mises à son compte », rappelées et rendues faveurs pour faveurs.
Le besoin de renommée, d’éloges et de reconnaissance. Un altruiste n’a pas besoin de lauriers, d’éloges, d’attention et de renommée. Les égoïstes adorent que leurs actions soient remarquées, louées et citées en exemple comme « les personnes les plus altruistes du monde ». L’ironie de la situation est évidemment flagrante.
Il est plus rentable pour un égoïste de garder le silence sur son égoïsme, car celui-ci, par définition, n'est pas considéré comme la meilleure qualité. En même temps, il n'y a rien de répréhensible à reconnaître un altruiste comme altruiste, puisqu'il s'agit d'un comportement digne et noble ; On pense que si tout le monde était altruiste, nous vivrions dans un monde meilleur.
A titre d’exemple de cette thèse, on peut citer les vers de la chanson « If Everyone Cared » de Nickelback :
Si tout le monde s'en souciait et que personne ne pleurait
Si tout le monde aimait et que personne ne mentait
Si tout le monde partageait et ravalait sa fierté
Ensuite, nous verrions le jour où personne ne mourrait
Dans une traduction libre, il peut être paraphrasé ainsi : « quand tout le monde prend soin les uns des autres et ne sera pas triste, quand il y a de l'amour dans le monde et qu'il n'y a pas de place pour les mensonges, quand chacun a honte de son orgueil et apprend partager avec les autres - alors nous verrons le jour où les gens seront immortels »
Par nature, un égoïste est une personne anxieuse et mesquine, recherchant son propre avantage et étant constamment en calcul - comment obtenir un avantage ici, où se distinguer pour qu'il soit remarqué. Un altruiste est calme, noble et sûr de lui.

Exemples d'actions altruistes.

L'exemple le plus simple et le plus frappant est celui d'un soldat qui a recouvert une mine avec lui-même pour que ses compagnons d'armes survivent. Il existe de nombreux exemples de ce type en période de guerre, où, en raison des conditions dangereuses et du patriotisme, presque tout le monde éveille un sentiment d'entraide, d'abnégation et de camaraderie. Une thèse appropriée peut être citée ici dans le roman populaire « Les Trois Mousquetaires » d'A. Dumas : « Un pour tous et tous pour un ».

Un autre exemple est de vous sacrifier, de sacrifier votre temps et votre énergie pour prendre soin de vos proches. L'épouse d'un alcoolique ou d'une personne handicapée incapable de prendre soin de lui-même, la mère d'un enfant autiste, obligée de l'emmener toute sa vie chez des orthophonistes, des psychologues, des thérapeutes, pour soigner et payer ses études dans un internat. .

Dans la vie de tous les jours, nous rencontrons des manifestations d'altruisme telles que :

Quelles qualités possède une personne altruiste ?

Désintéressement
Gentillesse
Générosité
Miséricorde
L'amour pour les gens
Respect des autres
Sacrifier
Noblesse

Comme on le voit, toutes ces qualités ont une direction non « vers soi », mais « de soi », c'est-à-dire donner, et non prendre. Ces qualités sont beaucoup plus faciles à développer en soi qu'il n'y paraît à première vue.

Comment développer l’altruisme en soi ?

Nous pouvons devenir plus altruistes si nous faisons deux choses simples :

Aidez les autres. Et de manière totalement désintéressée, sans exiger en retour une bonne attitude (qui, d’ailleurs, apparaît généralement précisément lorsqu’on ne s’y attend pas).
Participez à des activités bénévoles - prenez soin des autres, prenez soin d'eux et prenez soin d'eux. Cela pourrait être une aide dans les refuges pour animaux sans abri, les maisons de retraite et les orphelinats, une aide dans les hospices et tous les endroits où les gens ne peuvent pas prendre soin d'eux-mêmes.

Dans ce cas, il ne devrait y avoir qu’un seul motif : aider les autres de manière désintéressée, sans désir de gloire, d’argent ou d’augmentation de son statut aux yeux des autres.

Devenir altruiste est plus facile qu’il n’y paraît. À mon avis, il suffit de se calmer. Arrêtez de courir après le profit, la renommée et le respect, calculez les bénéfices, arrêtez d’évaluer l’opinion des autres sur vous-même et arrêtez de vouloir être aimé de tout le monde.

Après tout, le vrai bonheur réside précisément dans l’aide désintéressée aux autres. Comme on dit : « Quel est le sens de la vie ? « Il s’agit du nombre de personnes que vous pouvez aider à devenir de meilleures personnes. »

Altruiste, par définition classique- une personne qui agit conformément au principe : essayer de se sacrifier plus souvent et donner de manière désintéressée aux autres.

Ils sacrifient de la force, du temps et parfois de l'argent. Ils donnent ce dont ils ont eux-mêmes parfois besoin, et bien plus encore : de l'attention, des soins et de l'affection.

Il semblerait que la vie avec un altruiste soit merveilleuse - il s'efforce de donner, de prendre soin, sans rien exiger en retour.

Mais il s’avère que les altruistes classiques provoquent également de l’irritation. Il n'y a pas si longtemps, une expérience a été menée dans laquelle, dans un jeu collectif, des joueurs vivants (comme on l'a dit aux participants), un par équipe, étaient remplacés par des ordinateurs sans âme.

L’un d’eux était décrit comme un avare et un avare, l’autre comme un ange altruiste et altruiste. Alors qu'en penseriez-vous ? Il y a eu l’indignation des coéquipiers dans les deux cas !

Pourquoi les altruistes suscitent-ils autant de mécontentement ?

Après tout, ils apportent la bonté, la paix et la compréhension dans la vie des gens qui les entourent !

Mais en réalité, il n’existe pas un secret, mais deux, interconnectés.

Premièrement, il est difficile pour quiconque d’être absolument altruiste. Eh bien, comment pouvez-vous simplement le prendre et le faire ? Au minimum, ressentez de la satisfaction et du plaisir - recevez une compensation morale. Confirmez votre importance à vos propres yeux. Respect de certaines normes internes. Obtenez le "Je vais bien".
Deuxièmement, et cela est lié au premier secret, personne ne veut être « pire ».

Le contrat social repose sur le fait que nous ne nous disons pas la vérité. En tout cas, c'est toute la vérité que nous pensons.

Beaucoup de gens pensent à eux-mêmes :"Oh, je vais bien!" - il y a de nombreuses raisons de dire cela de vous-même. Et seuls, peut-être, les individus proches des sociopathes (voire même sains, mais très rarement et dans des situations appropriées) sont capables de jouir sincèrement du « Oh, je suis mauvais ! Super!"

Il s'avère qu'à côté d'un altruiste aussi altruiste, peu importe vos efforts, vous vous sentez pire. Par exemple, juste un altruiste. Ou une simple bonne personne qui viendra à votre secours. Mais il n'enlèvera sa dernière chemise qu'en dernier recours.

Donc l'altruiste– une notion relative. Et plus il est altruiste avec vous (ou pire encore - vous fait du bien, vous fait du bien) - plus vous serez irrité. Et, au final, vous trouverez de quoi « claquer » cette personne à vos yeux.

Parce qu'à nos yeux nous sommes toujours les plus altruistes, les plus gentils, les plus raisonnables... Et c'est normal ! :)

Une autre chose est que nous pouvons parler beaucoup plus des raisons pour lesquelles les gens deviennent altruistes. Comment se fait-il qu’un altruiste ait le sentiment que le bien fait à autrui est plus agréable que le sien ? Après tout, en théorie, cela devrait être l'inverse : tout d'abord, subvenir à vos besoins et à vous-même, deuxièmement, également à vous-même, et ensuite donner le reste aux gens...

Et enfin– une courte histoire sur un dentiste altruiste

La dame a fait de son mieux pour aider les pauvres, les orphelins et les défavorisés. Autrefois, une personne venait à un rendez-vous, moyennant paiement d'ailleurs. Elle voit qu'à côté d'un grand trou de carie se trouve une petite carie - et traitons la plus petite gratuitement.

Il arrivait qu'il ne dise pas au patient qu'il avait maintenant deux obturations - pour que la réceptionniste ne renverse pas la mèche et ne l'oblige pas à payer.

Et d’une manière ou d’une autre, à maintes reprises, cet altruisme discret lui a causé des problèmes continus. Chez presque tous les patients de sexes et d’âges différents, c’est ce petit plombage qui est tombé. Naturellement, ils allèrent se plaindre « auprès de cette terrible dentisterie ». Et d'après la carte, ils devraient y avoir une dent saine...

Apparemment, d’une manière ou d’une autre, le monde lui donnait des indices. Que tout travail doit être payé en conséquence.

Dans notre monde, tout est assez équilibré. S’il y a le mal, alors il y a aussi le bien, la haine s’oppose à l’amour et la vie s’oppose à la mort. De la même manière, le terme « égoïsme » a le sens opposé : « altruisme ».

Ces deux concepts caractérisent l'attitude d'une personne envers les autres et sont associés à un souci altruiste - pour soi-même ou pour les autres. Qui sont les altruistes et les égoïstes et en quoi diffèrent-ils les uns des autres ?

Qui sont les altruistes ?

Mot "altruisme" vient du latin "modifier" et se traduit par "les autres, les autres". Ce terme fait référence à une attitude altruiste envers les autres, au souci de leur bien-être et de leur bien-être.

Les altruistes ont tendance à se sacrifier et à renoncer à leurs propres avantages pour le bien commun. Les valeurs et les intérêts de la société concernent avant tout ces personnes. Ils ne cherchent pas de raison pour leurs actions et les commettent uniquement parce qu'ils considèrent que leurs actions sont correctes, gentilles et utiles aux gens.

Le comportement altruiste des femmes et des hommes peut différer quelque peu. Les représentants du beau sexe font généralement preuve d'un comportement social à long terme, par exemple en prenant soin de leurs proches tout au long de leur vie.

Les hommes sont plus enclins à des actions ponctuelles : sauver une personne qui se noie ou une victime d'un incendie - ils prennent leurs décisions sous l'influence d'impulsions momentanées.

En général, les altruistes se caractérisent par des actions bienveillantes qui ne sont pas conçues pour générer des bénéfices ou des bonus. Ils sont toujours prêts à soigner un animal mourant, à donner tout leur argent à quelqu'un dans le besoin ou à aider une personne, même si cette aide comporte des risques pour leur vie.

Ce comportement s'explique généralement par une réticence à observer la souffrance des autres et les principes moraux inculqués dès l'enfance.

Qui est appelé égoïste ?

Le concept d'égoïsme se retrouve dans le mot grec eγώ, traduit par "JE".Une personne ayant des tendances égoïstes ne se soucie que d’elle-même, ne pense qu’à son propre bénéfice et place son propre bénéfice au-dessus des autres.

Le terme « égoïsme » est apparu au XVIIIe siècle et impliquait la priorité fondamentale d’une personne sur les intérêts des autres. Au fil du temps, les chercheurs ont commencé à distinguer l'égoïsme rationnel, lorsqu'une personne évalue les conséquences possibles de ses actions, et l'égoïsme irrationnel, dans lequel les actions sont commises sous l'influence d'une impulsion ou d'une myopie.

Il existe une théorie selon laquelle chacun de nous est sensible à l'égoïsme au niveau génétique. Nous sommes nés avec l’instinct de conservation et essayons avant tout de satisfaire nos intérêts tout au long de la vie.

Cette théorie s’explique par la longue lutte de l’humanité pour la survie et la sélection naturelle, au sein de laquelle les gens ont dû exister dans une société primitive. Certains chercheurs pensent que nous commettons même les actions les plus altruistes, à première vue, par égoïsme, parce que nous espérons latentement recevoir des éloges pour nos actions et l'approbation des autres.

Selon les découvertes des scientifiques, le seul enfant de la famille ou celui qui a souvent été gâté dans son enfance, qui a grandi dans une atmosphère de permissivité et de soins excessifs, devient généralement un égoïste. Un enfant égoïste ne permettra jamais à un autre d’utiliser ses jouets, et un adulte ne donnera pas ses fournitures de travail, ce qui peut faciliter le travail de son collègue et le rendre plus visible aux yeux de ses supérieurs.

Si tout le monde languit à cause de la chaleur, l'égoïste ne permettra pas d'ouvrir la fenêtre, invoquant le fait qu'il a froid. Un égoïste ne se soucie pas des intérêts et des besoins des autres, car ses priorités sont son propre confort physique et mental.

Quelle est la différence entre les altruistes et les égoïstes ?

Ainsi, un altruiste vit pour le bien des autres, un égoïste vit pour lui-même. Le premier ne pense pas au profit et fait les choses pour le bénéfice des gens, le second se concentre sur son « ego » et ne prend pas en compte les désirs des autres.

Dans le même temps, la valeur incommensurable de la vie humaine ne nous permet pas d'appeler l'égoïsme un mal et l'altruisme un bien, car si d'autres personnes ne souffrent pas de l'égoïsme humain, alors le désir de gain personnel est tout à fait possible et justifié. De plus, tout au long de la vie, sous l'influence de l'éducation et de la société, une personne peut changer et facilement passer d'un altruiste à un égoïste et vice versa.

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Le concept d'altruisme a été introduit par le philosophe français et fondateur de la sociologie Auguste Comte. Cela caractérise les motivations altruistes d’une personne, qui impliquent des actions au profit des autres. Selon Comte, le principe de l’altruisme dit : « Vivre pour les autres ». Selon O. Comte, l'altruisme est l'opposé, l'antonyme de l'égoïsme, et implique un comportement et une activité d'une personne par lesquels elle apporte plus d'avantages aux autres qu'elle ne leur impose de payer des coûts.
Charlie L. Hardy, Mark van Vugt, David Miller et David Kelly s'opposent à cette compréhension de l'altruisme. Dans leurs recherches, ils ont montré que l'altruisme et le comportement altruiste ne sont pas associés à des avantages directs, ni à des combinaisons de divers avantages, mais en fin de compte, dans à long terme, ils créent plus d'avantages que ce qui a été dépensé pour accomplir des actions altruistes.

« Aussi égoïste qu'une personne puisse paraître, il existe clairement certaines lois inhérentes à sa nature qui l'obligent à s'intéresser au sort des autres et à considérer leur bonheur comme nécessaire pour elle-même, bien qu'elle n'en reçoive rien, à l'exception du plaisir. de voir ce bonheur.

Comme l'a noté le Dr Psy. sciences, prof. N.V. Grishina, « l'altruisme est un motif indépendant qui diffère des autres motifs basés sur le gain personnel ; elle repose sur l’amour et le souci désintéressé des autres, la capacité de faire des sacrifices gratuits pour le bien du groupe, le besoin de donner et le sens des responsabilités.

Principaux types, formes et pratiques de l'altruisme

Altruisme moral et normatif

Le côté moral et éthique de l’altruisme peut être compris à travers l’impératif moral de I. Kant. Intériorisée par une personne, telle ou telle compréhension de la moralité peut devenir une formation intrapersonnelle telle que la conscience, sur la base de laquelle, et non du désir de certains bénéfices, une personne agira. Ainsi, l’altruisme moral consiste à agir conformément à sa propre conscience.
Une autre forme, ou une compréhension de l'altruisme moral, est sa conceptualisation dans le cadre d'idées sur la justice ou la justice, dont les institutions sociales sont répandues dans les sociétés occidentales. Dans le cadre des idées sur la justice, l'homme est souvent considéré comme prêt à agir de manière désintéressée pour la vérité et son triomphe dans le monde des relations sociales, ainsi que contre divers types d'injustices.
Agir dans le respect des obligations (qu'une personne prend envers elle-même ou envers autrui) et des attentes (que d'autres personnes ont à l'égard d'une personne) est parfois considéré comme un certain degré d'altruisme. En même temps, de telles actions peuvent souvent s’avérer être des actions de calcul.

Altruisme par sympathie et empathie

L'altruisme peut être associé à divers types d'expériences sociales, notamment à la sympathie, à la sympathie pour autrui, à la miséricorde et à la bienveillance. Les altruistes, dont la bonne volonté s'étend au-delà des relations familiales, de voisinage et amicales, ainsi que des relations avec des connaissances, sont également appelés philanthropes, et leurs activités sont appelées philanthropie.
En plus de la bonne volonté et de la compassion, les actions altruistes sont souvent accomplies par affection (pour quelque chose/quelqu'un) ou par gratitude générale pour la vie.

Altruisme rationnel

L’altruisme rationnel est un équilibre (ainsi qu’une tentative de le comprendre) entre ses intérêts et ceux d’une autre personne et des autres.
Il existe plusieurs domaines de rationalisation de l'altruisme :

Psychologie sociale de l'altruisme et du comportement altruiste

Avec le développement de la recherche psychologique empirique, des concepts aussi vagues que l'altruisme et l'utilité sont progressivement remplacés par le terme plus courant de « comportement prosocial ».
Il existe des différences entre les sexes en matière de comportement altruiste, les femmes ayant tendance à adopter un comportement prosocial à plus long terme (comme prendre soin de leurs proches). Pour un homme, des « exploits » uniques (par exemple, lors d'un incendie) sont plus probables, dans lesquels des normes sociales spécifiques sont souvent violées.
Il existe également des études dans le domaine de la psychologie évolutionniste qui montrent que les humains survivent grâce à la coopération et à une réciprocité normale. Comme le dit Herbert Simon, le comportement prosocial présente un avantage dans une situation de sélection/évolution naturelle et, dans un sens, l’altruisme peut être considéré comme un programme génétique chez l’homme.
Selon les études socio-psychologiques sur le comportement altruiste, la responsabilité personnelle d’une personne y joue un rôle important. Prendre des décisions nécessite d’en assumer la responsabilité. Si une décision est prise par un groupe de personnes, la responsabilité en est alors répartie entre les membres du groupe, réduisant ainsi la responsabilité personnelle de chacun d'eux. Comme l'écrit Dmitry Alekseevich Leontiev, se référant aux recherches des psychologues sociaux décrites dans le livre de Lee Ross (Anglais) russe et Nisbet, Richard : « si quelque chose arrive, si vous vous sentez mal, si vous avez besoin d'aide et que les gens se promènent sans s'arrêter, vous ne pouvez pas simplement appeler à l'aide sans vous tourner vers qui que ce soit. Choisissez n’importe quelle personne, regardez-la et contactez-la personnellement, et la probabilité que quelqu’un vienne à votre aide augmentera plusieurs fois.
Les doctrines politiques de gauche, qui visent une société fondée sur l’entraide plutôt que sur la concurrence, peuvent faire appel à l’altruisme comme attitude comportementale. L'altruisme, observé chez les animaux et les sociétés humaines primitives, est cité comme argument en faveur d'une politique de gauche dans L'entraide comme facteur d'évolution de Peter Singer et La gauche darwinienne de Peter Singer ( Une gauche darwinienne).

Autres variétés

Dans le concept général d’altruisme, il existe des sous-concepts distincts qui décrivent certains types spécifiques d’altruisme. Par exemple:

Remarques
1. Dictionnaire psychologique moderne / Edité par B. G. Meshcheryakov, V. P. Zinchenko. - Saint-Pétersbourg : Prime-Euroznak, AST, . - 496 s. - (La psychologie est la meilleure). - 3000 exemplaires.
2. - ISBN 978-5-17-046534-7, ISBN 978-5-93878-524-3.
3. Manuela Lenzen. Théorie de l'évolution dans la société naturelle et sociale. Campus Verlag, 2003. ISBN 3-593-37206-1 (Google Livres) Charlie L. Hardy, Mark van Vugt. Donner pour la gloire dans les dilemmes sociaux : l’hypothèse de l’altruisme compétitif (lien indisponible depuis le 26/05/2013 - , histoire) copie
4. . Université du Kent, Cantorbéry 2006.
5. David Miller. « Sont-ils mes pauvres ? » : Le problème de l'altruisme dans un monde d'étrangers. Dans : Jonathan Seglow (Hrsg.) : L'éthique de l'altruisme. : Frank Cass Publishers, Londres 2004. - ISBN 978-0-7146-5594-9, S. 106-127.
6. David Kelley. Altruisme et capitalisme. Dans : Journal iOS. 1er janvier 1994.
Jonathan Seglow (éd.). L'éthique de l'altruisme. CHAPMAN ET HALL DE ROUTLEDGE. Londres. -
Le concept d'altruisme est étroitement lié à la bonté et à l'amour pour toute l'humanité. Les gens admirent sincèrement ceux qui sont prêts à consacrer leur vie au service désintéressé des autres et à révéler leurs meilleurs traits de caractère dans leurs interactions avec les autres. Qui est altruiste ? Évidemment, quelqu'un qui sait se soucier de rien, sans exiger ni attendre quoi que ce soit en retour de l'adversaire. Cet article offre une compréhension détaillée de ce problème.
Qu'est-ce qu'un altruiste ? À quoi devrait ressembler une telle personne, ses caractéristiques personnelles et ses caractéristiques individuelles ? Tout d’abord, bien sûr, il a une générosité de cœur, une organisation mentale subtile. Il se distingue par un grand désir d'apporter toute l'aide possible aux autres et de participer à leur vie.
Contrairement à l’égoïste, l’altruiste ne se soucie pas du tout de la question de la réussite individuelle. On ne peut pas dire que cette personne ne se soucie pas de son propre bien-être, elle trouve simplement un plaisir et une satisfaction particuliers dans le fait qu'elle donne de manière désintéressée sa chaleur et ses soins aux autres sans avoir l'intention de recevoir quoi que ce soit en retour. En fait, ces personnes sont très peu nombreuses. Après tout, chacun de nous se soucie essentiellement de son bénéfice personnel.
Forme d'expression
Qui est altruiste ? Comment pouvez-vous comprendre qu’il s’agit d’un représentant typique ? En règle générale, une telle personne se comporte plus que modestement dans la communication : elle n'essaie pas beaucoup de parler d'elle-même et est souvent embarrassée et embarrassée. Son intérêt pour la vie de ceux qui l’entourent est sincère et authentique. S'il fait des promesses, il les tient toujours, que cela lui convienne ou non. Personne ne peut accuser une personne au caractère altruiste d’être inattentive envers les autres. Une telle personne ne vous piégera jamais et ne vous trahira jamais. S'il y a une personne sincère et autonome à vos côtés, sachez que vous avez beaucoup de chance.
Bonté et création
Qui est altruiste ? À la base, c’est une personne dont la vie est largement axée sur le fait d’être aussi utile que possible. Avec ses meilleures qualités de caractère, une telle personne peut servir un grand nombre de personnes : les aider à surmonter des difficultés importantes, à faire le bon choix. La création constante fait partie intégrante de la conscience altruiste. Il est inacceptable qu'il non seulement offense son interlocuteur, mais même lui cause quelques désagréments ou bouleversements mineurs.
Une humeur altruiste présuppose un désir conscient de charité. Le dévouement désintéressé rend très vite ces personnes célèbres dans leur cercle social : les gens se tournent vers elles pour obtenir de l'aide, leurs conseils sont recherchés et appréciés. Parfois, cependant, certains veulent profiter de cette complaisance et de cette générosité. Un altruiste est le moins sujet aux soupçons et n'est absolument pas protégé contre la tromperie et la perte.
Le contraire d’un altruiste est un égoïste. Comme on le sait, une telle personne est capable de se soucier uniquement de son propre bien-être. Elle est totalement indifférente et insensible aux besoins des autres. Un égoïste ne sera jamais complètement heureux, car sa conscience est limitée : il ne sait pas donner, mais veut seulement recevoir.
S'efforcer de voir le meilleur dans tout
Un altruiste se distingue par un amour persistant de la vie et une foi dans l'altruisme des autres. Même si son entourage n'est pas du tout à la hauteur de ses espoirs et de ses attentes, il continue d'accomplir son exploit quotidien : faire tout son possible pour être utile à ses proches, à ses proches et tout simplement aux personnes qu'il connaît bien. Parfois même le sort d’un étranger peut l’intéresser plus que le sien. Le désir de voir le meilleur de tout l'aide à survivre aux échecs et aux épreuves importantes du destin.
Nous espérons que cet article répondra clairement et complètement à la question de savoir qui est un altruiste et mettra en évidence ses principales caractéristiques.