L'outil de Cooper. Outils spéciaux de tonnellerie

B Ondar Anton Filippovich - commandant des armes à feu du 4e régiment de fusiliers de la garde (6e division de fusiliers de la garde, 13e armée, 1er front ukrainien), sergent principal de la garde.

Né le 22 juin 1913 dans le village de Koshev, aujourd'hui district de Tetievsky, région de Kiev en Ukraine, dans une famille paysanne. Ukrainien. Enseignement primaire. Il travaillait comme comptable dans une ferme de betteraves. Dans l'Armée rouge en 1936 - 1938 et depuis 1941.

Avec le début de la Grande Guerre Patriotique au front. Le sergent-chef de la garde Bondar s'est distingué lors de la traversée de la Vistule au sud de la ville de Sandomierz (Pologne). Le 2 août 1944, il fut parmi les premiers à transporter un canon sur la rive opposée sur un radeau. Dans les formations de combat des unités, il a participé à repousser de nombreuses contre-attaques ennemies et à tenir des positions sur la tête de pont de Sandomierz.

Z Anton Filippovich Bondar a reçu le titre de Héros de l'Union soviétique avec l'Ordre de Lénine et la médaille de l'Étoile d'or (n° 5300) le 23 septembre 1944.

Après la guerre, le sergent-major A.F. Bondar a été démobilisé pour des raisons de santé. Il retourne dans son village natal et travaille comme comptable dans une ferme collective. Décédé le 31 janvier 1997. Il a été enterré dans le village de Klyuki, district de Tetievsky, région de Kiev (Ukraine).

Récompensé de l'Ordre de Lénine, de l'Ordre de la Guerre Patriotique, 1er degré, de l'Étoile Rouge, de la Gloire, du 3e degré et de médailles.

Août 1944. Le canon de Bondar fut transporté jusqu'à la tête de pont au-delà de la Vistule. Il n'y avait pas une minute à perdre. Les artilleurs placèrent le canon à l'endroit indiqué par le commandant et prirent leurs pelles. Ils travaillaient sans connaître la fatigue. Ils ont compris : s’ils ne parvenaient pas à creuser et à camoufler la couverture du canon et de l’équipage avant l’aube, les choses seraient difficiles.

Dans la matinée, des avions ennemis sont apparus dans le ciel. L'un après l'autre, ils ont plongé sur nos positions, lâchant leur charge mortelle. Dès que les avions bombardaient, le hurlement des obus se faisait entendre. Ils se précipitaient très près. Des mottes de terre tombèrent sur les armes et sur les gens. Entre le rugissement des explosions, le rugissement croissant des moteurs se faisait entendre. Des chars ! Six chars fascistes se dirigeaient vers la position de l'unité de fusiliers, alignés, tirant au fur et à mesure. Les mitrailleurs coururent après eux.

A.F. Bondar a évalué la situation. Les chars sont encore loin. Si vous faites maintenant rouler le pistolet sur le site et ouvrez le feu, la position sera immédiatement découverte. Six canons de char peuvent rapidement traiter un seul canon. Il vaut mieux attendre et laisser les véhicules ennemis se rapprocher pour pouvoir frapper avec certitude.

Laissant derrière eux des nuages ​​​​gris de fumée, les chars se rapprochèrent de plus en plus. Anton Filippovich ne les a pas quittés des yeux. L'un des obus a explosé très près. Mais A.F. Bondar a vu que les pétroliers fascistes attaquaient au hasard. Cela signifie que l’ennemi ne voit pas l’arme. C'est la chose la plus importante. En contrebas, dans l'abri, son équipage était en place, prêt au premier signal du commandant à déployer le canon dans la zone dégagée et à engager une bataille inégale avec l'ennemi. Zemtsov, Sergueïev, Maksimenko, Petrov...

Et puis ça sonna, court, comme un coup de feu, un ordre :

Une seconde - et le volet a sonné. Anton Filippovich a capté la trace du char avant dans sa ligne de mire. Un coup court et vif. Bondar a vu comment la chenille gauche s'est dispersée et, bosselant comme un serpent, a glissé hors de la patinoire. Le char, après avoir parcouru quelques mètres supplémentaires, s'est précipité brusquement vers la droite et s'est figé sur place, exposant son côté. Un autre coup et l'armure est percée. De la fumée s'échappait du véhicule ennemi.

Et le commandant pointait son arme sur le deuxième char. Tir! Un autre. Pourtant... Le deuxième char a gelé. Puis le troisième. Les trois chars restants - les voici, très proches, traversent déjà les tranchées d'infanterie. La position du pistolet a été détectée. L'un des chars a pointé le canon de son canon, semble-t-il, directement dans le viseur à travers lequel regardait Anton Filippovich. Deux coups de feu retentirent presque simultanément. Le tireur ennemi a raté son coup. L'obus a sifflé au-dessus du bouclier du canon et a explosé derrière la position. Mais l'artilleur soviétique n'a pas manqué son coup.

Lorsque deux véhicules indemnes ont traversé les tranchées d'infanterie, comme s'ils venaient du sous-sol, plusieurs mains munies de grenades antichar se sont levées en même temps. Des explosions sourdes signalaient que les chars ennemis avaient fini. Les mitrailleurs, coupés des chars par les tirs de mitrailleuses, s'enfuirent en petits traits. Ils furent rattrapés par les balles bien ciblées des fantassins soviétiques.

Ainsi se termina une autre bataille entre Anton Filippovich Bondar et ses amis combattants. Il représentait huit chars ennemis détruits...

Dictionnaire Bochar des synonymes russes. cooper voir bochar Dictionnaire des synonymes de la langue russe. Guide pratique. M. : Langue russe. Z.E. Alexandrova. 2011… Dictionnaire des synonymes

TONNELIER Dictionnaire explicatif d'Ojegov

TONNELIER- BONDAR, moi et BONDAR, moi, mari. Un maître qui fabrique de grands plats (tonneaux, bacs, bacs) à partir de planches de bois. | adj. Bondarsky, aya, oh et Bondarsky, aya, oh. Dictionnaire explicatif d'Ojegov. SI. Ozhegov, N.Yu. Shvedova. 1949 1992… Dictionnaire explicatif d'Ojegov

TONNELIER- (bondarz polonais, du classeur allemand, du tricot binden). Fabricant de tonneaux, cuves, etc. Dictionnaire de mots étrangers inclus dans la langue russe. Chudinov A.N., 1910. BONDAR Polonais. Bodnarz, de sa part. Classeur, de binden, à tricoter. Fabrication... ... Dictionnaire des mots étrangers de la langue russe

tonnelier- et du tonnelier obsolète ; pl. tonneliers, b. tonneliers et familièrement tonneliers, tonneliers... Dictionnaire des difficultés de prononciation et d'accentuation en langue russe moderne

TONNELIER- BONDAR, tonnelier, époux. Bochar, un artisan qui fabrique des tonneaux. Dictionnaire explicatif d'Ouchakov. D.N. Ouchakov. 1935 1940… Dictionnaire explicatif d'Ouchakov

Tonnelier- bondar, bondar m. Maître de la fabrication de tonneaux, cuves, etc.; tonnelier. Dictionnaire explicatif d'Éphraïm. T.F. Efremova. 2000... Dictionnaire explicatif moderne de la langue russe par Efremova

TONNELIER- mâle, sud, occidental, tver, tamb. tonnelier, fiancé, cerceau de travail ou ustensiles en bois tricotés. Bondarikha, la femme du tonnelier ; On se souvient également de Bondarevka, la fille d'un tonnelier, dans les chansons. Bondarev, propriété d'un tonnelier. Bondarsky, tonnelier, apparenté à... ... Dictionnaire explicatif de Dahl

Tonnelier- BONDAREV BONDARENKO BONDARCHUK BOCHAROV BOCHKAREV BOCHARNIKOV BOCHARNIKOV BONDARYUK BONDARYUK Bondar est le même qu'un tonnelier : un artisan qui fabrique des tonneaux. (F). Bondarenko, Bondarchuk, Bondar noms de famille d'origine ukrainienne. D'après les ajouts des visiteurs À propos de... ...Noms de famille russes

Tonnelier- Ce terme a d'autres significations, voir Bondar (significations). Cooper au travail... Wikipédia

tonnelier- Ukrainien Bondar, Bodnar, blr. Bondar, polonais bednarz, tchèque. bednař, v. flaque betnar. Un dérivé de bodnya kadka, tonneau (voir), qui remonte à *bъдьna / *bъдьнь Dictionnaire étymologique de la langue russe par Max Vasmer

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Certains scientifiques pensent que les ustensiles de tonnelier étaient connus dès la Grèce antique, mais que leur utilisation était assez limitée.

On suppose que les artisans grecs fabriquaient principalement de grands tonneaux dans lesquels l'huile végétale, le vin et l'eau étaient transportés et stockés. Cependant, des informations plus ou moins précises sur les ustensiles du tonnelier ne remontent qu'aux Ier-IIe siècles après JC.

Les archéologues du site de Staraïa Ladoga, dans des couches culturelles remontant aux VIIIe-Xe siècles, ont découvert les restes d'ustensiles de tonnellerie. Sur la base des fouilles de l'ancienne Novgorod, on peut tirer des conclusions sur le niveau de développement de la tonnellerie en Russie aux Xe-XVe siècles.

Les plats de cette époque étaient restaurés à partir des parties retrouvées des plats de tonnelier : cerceaux, douves et fonds. Après la reconstruction, il est devenu évident que les Novgorodiens utilisaient tous les principaux types d'ustensiles de tonnelier, qui se sont répandus au cours de tous les siècles suivants.

Les artisans anciens maîtrisaient parfaitement le métier de la tonnellerie, transformant la production de cruches et de seaux, de tonneaux et de cuves, de gangs et de cuves, de tasses, de casseroles à lait et de verres en un véritable art.

Caractéristiques du métier

De tout temps, seuls les hommes étaient tonneliers. Cela est dû au fait que le métier nécessite l’utilisation d’une force physique considérable.

L'artisanat de la tonnellerie - dans sa forme originale et véritable - est unique en ce sens qu'il ne nécessite rien d'artificiel. Tout peut être emprunté à la nature : la technique de la tonnellerie ne concerne que le bois.

Le cadre en bois est tendu avec des arceaux en bois. Sans aucune colle, les arceaux compriment de manière fiable les rivets du cadre et assurent l'étanchéité. Aucun métal requis – pas de clous ni de vis. Toute connexion peut être réalisée sur des chevilles en bois.

Par produit assemblé selon la technique de tonnellerie, on entend tout produit dont le squelette est constitué de planches rivetées, emboîtées les unes dans les autres et serrées par des cerceaux.

Bois

L’utilisation de différentes essences de bois était importante en tonnellerie. Les artisans ont pris en compte le type de bois, l'humidité, les conditions de croissance, la saison de récolte et d'autres conditions. Le chêne était considéré comme l'une des essences les plus précieuses.

Coopers, maîtrisant parfaitement l'instrument, a subtilement compris et ressenti la plasticité du bois. Connaissant les différentes qualités de certaines essences, ils les utilisèrent habilement dans la fabrication de différents types d'ustensiles en bois.

Il est nécessaire que le bois puisse être bien fendu, traité par coupe (raboté, scié), qu'il soit suffisamment élastique et visqueux et qu'il se plie facilement à l'étuvage.

Parmi les arbres à feuilles caduques, dont le bois est utilisé pour les merrains de tonnellerie, le chêne, le noisetier, le tilleul, l'aulne, le bouleau et le peuplier sont largement utilisés, ainsi que les conifères - pin, cèdre, épicéa, mélèze et genévrier. Dans les régions du sud, le hêtre et le châtaignier sont également utilisés.

Chêne

C'est le meilleur matériau. Le bois de chêne est difficile à couper, mais il s'écaille bien. Se distinguant par sa grande élasticité, après étuvage, il devient très flexible et se plie facilement, ce qui est une qualité nécessaire dans la fabrication des fûts.

De plus, le bois de chêne dense et lourd sèche bien, se déforme peu et se fissure peu. Il est rempli de substances de conservation spéciales - des caisses, qui le protègent des dommages causés par les microbes putréfiants.

Le bois de chêne n'a pas peur de l'humidité - au contraire, immergé dans l'eau, il devient encore plus résistant.

Tremble

Les douelles de son bois étaient principalement utilisées pour les plats destinés à divers cornichons et fermentations. Il a été remarqué que le chou fermenté en cuve de tremble conserve sa blancheur et son élasticité jusqu'aux jours les plus chauds du printemps.

La tendance au gonflement du bois de tremble est considérée dans certains cas comme un phénomène négatif, mais pas en tonnellerie. C'est à cause du gonflement que les rivets du tremble se rejoignent si étroitement sur les bords qu'il est parfois difficile de les distinguer.

Tilleul

En raison de sa douceur et de son uniformité, le bois de tilleul coupe bien dans toutes les directions et se fend facilement aussi bien le long des couches que dans le sens radial.

Il ne se déforme pratiquement pas et ne se fissure que très peu. L'une de ses propriétés les plus importantes est un léger dessèchement ou, comme le disent les experts, une résistance à la perte de volume. Le bac à tilleul, resté vide presque tout l'été en attendant la récolte, ne sèche pratiquement pas.

Secrets de maîtrise

Imaginez que vous entrez dans l'atelier d'un tonnelier au moment où celui-ci assemble les bords des douves finies. Il peut sembler qu'il enfreint toutes les règles acceptées en menuiserie : lors du rabotage, la dégauchisseuse, fixée vers le haut avec la semelle, reste immobile, tandis que le rivet, tenu entre les mains du maître, se déplace le long de celle-ci.

Mais c'est précisément cette méthode originale d'assemblage qui fait partie de ces « secrets » sans la connaissance desquels il ne faut pas entreprendre la fabrication du fût même le plus simple. Ou une autre opération : rembourrer un cerceau.

Un tonnelier expérimenté aura besoin de quelques minutes pour ce faire. À l'aide de pinces spéciales, il fixera habilement trois rivets à un cerceau métallique et placera le trépied obtenu sur l'établi. Puis, avec une rapidité extraordinaire, tous les autres rivets y seront insérés.

Et bientôt sur l'établi, à la place d'un trépied, se trouve déjà le squelette d'une baignoire. En plus de cela, il existe de nombreux autres « secrets » qui ont été vérifiés au fil des siècles.

Aujourd'hui

Le métier de tonnellerie n'a pas perdu de sa pertinence. Les tonneaux naturels et autres ustensiles et meubles de tonnelier ne peuvent être remplacés par aucune technologie moderne. En vinification, les résultats souhaités ne peuvent être obtenus que dans des plats fabriqués à partir de bois correctement sélectionnés.

Pour stocker l'huile - végétale et beurre, produits apicoles, fermentations, cornichons, dans les bains et saunas - les produits de tonnellerie sont nécessaires partout.

De nos jours, les artisans de la tonnellerie sont principalement des artisans privés, des petits artels et des entrepreneurs individuels. Les ateliers sont situés dans toute la Russie, partout où le matériel nécessaire est disponible.

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Informations utiles

Tonnelier
Coopération

Les échantillons les plus anciens

De tels exemples d'ustensiles de tonnellerie russe ont été découverts lors de fouilles archéologiques. Des fragments de tonneaux, de cuves, de seaux, de cruches, de cuves, de casseroles à lait, de seaux, de cuves et d'autres articles de tonnellerie ont été retrouvés. Tous ont été conservés dans l'agriculture paysanne et ont été largement utilisés jusqu'au milieu du XXe siècle.

L'artisanat au quotidien

Le plus souvent, les tonneliers combinaient leur métier avec les métiers traditionnels paysans. Ils travaillaient principalement en hiver, à partir de Pokrov. Certains maîtres pratiquaient la tonnellerie toute l'année, à l'exception de trois ou quatre mois en été pendant les vendanges et la fenaison.

Creuse

Peut-être que tout a commencé avec elle en Russie. Il était utilisé pour stocker l'huile et toutes sortes de produits en vrac, tels que la farine et les céréales, ainsi que pour collecter le miel. Tôt ou tard, des fissures profondes sont apparues sur les parois des ruches et des plats. Et puis le premier pas vers la tonnelier a été fait : le cerceau a été inventé. Pour éviter les fissures, les pirogues et les creux ont commencé à être liés ensemble avec toutes sortes de tresses, de cordes et de fils. Plus tard, sont apparus les cerceaux en bois et en métal, qui sont devenus des classiques.

Application du chêne

Les douves de chêne étaient utilisées pour fabriquer des cuves pour faire fermenter le chou et mariner les concombres, et des cubelas pour conserver le saindoux et le corned-beef. Les pommes trempées dans des bacs en chêne sont restées fortes et savoureuses jusqu'au printemps. Là où une résistance particulière était requise pour les ustensiles du tonnelier, le chêne était indispensable. Il est difficile de trouver un meilleur spa que celui en chêne, obligé de travailler dans les conditions les plus difficiles. Le bois de chêne possède également une autre propriété inhabituelle : il accélère le levage de la pâte.

Application du tilleul

Les ustensiles de tonnellerie en douves de tilleul conservent bien les aliments. Il est également important que cela ne leur donne aucune odeur ou goût désagréable. Le meilleur miel est en fûts de tilleul : il conserve longtemps son arôme et sa fraîcheur immaculée. Les conteneurs de tonnellerie en tilleul sont considérés comme les meilleurs pour stocker et transporter le beurre, qui ne devient pas amer pendant très longtemps. Et pour transporter un mets aussi délicat que le caviar rouge et noir, les fûts de tilleul sont tout simplement irremplaçables. Le bois de tilleul est un excellent matériau pour la fabrication de récipients de voyage portables destinés à l'eau et à toutes sortes de boissons gazeuses : flacons, aubergines, lagons, etc.

Cerceaux

Le bois à partir duquel les cerceaux sont fabriqués est d'une grande importance. Il se trouve qu’il s’agit principalement de bois provenant d’arbres de jardin. tels que : lilas, amélanchier, cerisier des oiseaux, cerisier doux, écorce de tilleul, saule, chêne, frêne, orme, érable et noisetier.

herbe de baril

Les ustensiles de tonnellerie, qu'il s'agisse d'une cuve ou d'un tonneau, nécessitent parfois des modifications supplémentaires. Il arrive que le maître ne soit pas sûr que les rivets soient ajustés les uns aux autres avec suffisamment de précision, alors l'herbe du tonneau l'aide. Fondamentalement, ce sont des herbes qui ont une structure fibreuse grossière. Comme les quenouilles, les roseaux et autres. Très souvent, on dit que les articles finis en tonnelier fuient le matin. Cela signifie qu'il y a des espaces dans les joints entre les rivets du cadre et le fond. Ils peuvent être éliminés à l'aide d'herbes de cuivre spécialement préparées.

Pas seulement des barils

Les tonneliers produisent bien plus que de simples fûts et plats. Il y a aussi des meubles en tonnelier. Il s'agit de tables rondes et ovales, de tabourets, de poufs et banquettes, de tables de chevet et autres meubles réalisés selon les techniques de tonnellerie. Tous sont unis par le fait que le bois n'est pas scié en pièces nécessaires, puis assemblé et collé ensemble, comme en menuiserie. Ceux de tonnellerie sont fabriqués à l'aide d'une technologie de tonnellerie spéciale, qui implique un traitement manuel du bois et la fixation des rivets avec des cerceaux sans colle. Ainsi, ce meuble peut être considéré comme 100% écologique. Il n'y a même pas de clous dedans.

Jusqu'à présent, nous parlions d'outils de menuiserie utilisés non seulement par les tonneliers, mais aussi par d'autres menuisiers - charpentiers, menuisiers, tourneurs, sculpteurs. A partir de la présence de ces outils dans l'atelier, il est difficile de juger du métier de son propriétaire. Mais il existe des outils que l'on ne trouve que dans un atelier de tonnelier : une bosse circulaire, un marteau du matin, un tendeur, un talon et une pince de tonnelier. La bosse circulaire est utilisée par les tonneliers pour planifier la surface intérieure des articles de tonnelier le long du bord où le fond est censé être coupé. Il prépare (aligne) les bords des douves avant de découper les carillons dans lesquels est inséré le fond.

Le bossu circulaire est constitué d'un bloc qui fait partie d'un cylindre dont la surface latérale est la semelle de l'avion. Dans ce cas, le couteau a une lame droite. La semelle peut également être arrondie vers les bords, c'est-à-dire avoir une surface sphérique ou d'extrémité. En conséquence, la lame du couteau d'un tel plan circulaire sera arrondie, comme un filet ou un sherhebel. Les copeaux générés lors du rabotage sont évacués par un trou découpé sur le côté et tombent. Contrairement à un rabot de charpentier à bosse, il est doté d'une planche de guidage qui glisse le long de l'extrémité de l'ustensile du tonnelier pendant le fonctionnement et assure une largeur constante de la surface à poncer. Le diamètre de la semelle de la bosse circulaire dépend du diamètre intérieur de la charpente de la tonnellerie.

La bosse du tonnelier circulaire et comment travailler avec elle

Sur la surface nettoyée par le poisson à bosse, des rainures étroites sont découpées - des carillons dans lesquels le fond est inséré. L'outil utilisé pour les couper s'appelle un utornik. La fête matinale rappelle un peu une baleine à bosse circulaire. Il dispose également d'une barre de guidage qui, pendant le fonctionnement, repose contre les extrémités des rivets et glisse le long de ceux-ci. La partie inférieure de l'outil - le bloc, qui a une surface cylindrique, glisse le long des rivets de l'intérieur. Deux trous traversants situés perpendiculairement l'un à l'autre sont creusés dans le plateau du matin. Dans l'un, une poutre mobile avec une fraise en acier fixée est insérée, dans le second il y a un coin de serrage, à l'aide duquel la poutre avec la fraise, qui s'étend à différentes hauteurs, est fixée dans la position souhaitée. Grâce à cela, vous pouvez couper les carillons à différentes distances du bord. La conception d'une table de petit-déjeuner de ce type a atteint nos jours depuis l'Antiquité en raison de la simplicité de sa conception.

A gauche : ciseau à deux mains et son dispositif (a - bloc ; b - bloc mobile ; c - fraise ; d - guide ; e - cale de serrage). À droite : découpe d'une rainure avec un cutter à une main

Faire une telle table n'était pas difficile pour un tonnelier non professionnel qui préparait des plats uniquement pour les besoins de sa famille. Les tonneliers professionnels, ainsi que des outils similaires, utilisaient également des ciseaux plus avancés, avec lesquels la rainure de la cheminée était découpée à l'aide de couteaux. Un couteau coupe le bois à une certaine profondeur, l'autre le coupe en biais. En conséquence, une rainure a été formée avec des parois soigneusement taillées.

Dans les plats de petite taille et à fond ovale, les carillons sont coupés avec un ciseau à une main. Un gâteau du matin à une main est entièrement découpé dans un seul bloc. Le bloc est divisé en trois parties. Une poignée est découpée dans une partie, une saillie de guidage est découpée dans la partie médiane et un bloc avec une semelle ayant une surface cylindrique est découpé dans la troisième partie. Un trou traversant est découpé dans la semelle dans lequel le cutter est inséré. Avant de couper les matins, le bâti des ustensiles du tonnelier est posé sur des tréteaux montés sur un banc. Le tonnelier s'assoit sur le banc et presse le cadre contre les chèvres avec une ceinture. D'une main il dirige la table du petit déjeuner, de l'autre, après avoir desserré la ceinture, il tourne le cadre vers lui. Ce processus se poursuit jusqu'à ce que les carillons de la profondeur requise soient obtenus.

Tension de Bondar. Techniques pour tendre un cerceau métallique sur le cadre d'un ustensile de tonnelier

Le prochain outil que vous ne trouverez que dans une tonnellerie est le tendeur. À l'aide de tension, des cerceaux matinaux en métal et en bois sont posés (tirés) sur le cadre de l'ustensile du tonnelier. Il se compose d'un bloc de bois muni d'une poignée à une extrémité et d'un crochet en métal à l'autre. Lorsqu'il est placé sur un tonneau ou une cuve, le cerceau est accroché avec un crochet et l'extrémité du bloc de bois est pressée contre le bord du récipient. (Le cadre est d'abord serré à l'aide d'un collier avec une corde ou une corde solide.) En appuyant sur la poignée, une partie du cerceau est tirée sur le bord des rivets. Ensuite, la tension est déplacée le long du côté du plat et toutes les autres sections du cerceau sont tirées sur le cadre de la même manière.

La tension montrée sur nos images est conçue pour fonctionner avec des ustensiles de cuisine de petite taille. Sa partie en bois est taillée dans du bois de chêne, de bouleau et de hêtre. Le crochet est constitué d'une bande d'acier de 2 à 2,5 mm d'épaisseur. Pour les fortes tensions, les crochets sont en acier de 4 à 5 mm d'épaisseur.

Talons en métal, en bois et combinés. Ci-dessous : bourrage d'un cerceau avec un talon en bois avec un percuteur en métal Un talon est « un coin, un ciseau émoussé, un half-pipe pour le bourrage, le réglage des cerceaux ». C’est ainsi que V.I. Dal définit cet instrument purement tonnelier. Une définition brève et précise contient des informations sur les différents types de cet instrument simple.

Pour installer les cerceaux métalliques, les tonneliers utilisaient simplement un vieux ciseau meulé ou cassé, avec une rainure peu profonde réalisée avec une lime à l'extrémité. Grâce à cela, le talon ne saute pas du cerceau pendant le fonctionnement. Le talon en demi-tube était également utilisé pour le rembourrage et la pose des cerceaux en acier. Sa production était exceptionnellement simple.

Le tube de fer était aplati à une extrémité et une petite rainure était percée sur la tête avec une lime et le talon était prêt. Mais un tel talon ne satisfaisait pas tous les tonneliers : lorsqu'on le frappait avec un marteau, il vibrait. Pour amortir les vibrations, le tube était scié et l'extrémité aplatie était posée sur une tige de bois d'un côté et sur un anneau de l'autre côté. Ce talon a bien servi pendant de nombreuses années.

Les talons évoqués ci-dessus ne conviennent plus pour rembourrer et fixer des cerceaux en bois, car les percuteurs métalliques écrasent et fendent le bois. Par conséquent, un talon pour cerceaux en bois doit avoir une gâche en bois. Le talon le plus simple est fabriqué à partir d'un bloc ou d'un bloc rond de chêne, de bouleau, de hêtre, d'érable ou de sorbier, qui est coupé des deux côtés pour former un coin. La partie d'impact du talon en bois peut se fendre avec le temps. Pour éviter les fissures, un anneau métallique est posé dessus. Il est également important que le talon tienne confortablement dans la main. A cet effet, son manche prend une forme arrondie avec une légère interception entre le manche et le percuteur.

Traiter la surface intérieure de la baignoire avec un grattoir. Fabriquer une agrafe à partir d'une bande d'acier

Pour niveler les surfaces internes des ustensiles de tonnelier, notamment au niveau des joints des douves, les tonneliers utilisent des grattoirs spéciaux de tonnelier. Contrairement à une agrafe, une agrafe a une seule poignée. Grâce à cela, il est facile de retirer les copeaux les plus fins dans les endroits difficiles d'accès à l'intérieur d'un ustensile de tonnellerie étroit. Le grattoir est en acier à outils (vous pouvez utiliser une faux ou une lame de scie). Une pièce est découpée dans une bande recuite de 2 mm d'épaisseur au ciseau. Les extrémités longues et fines de la pièce (tiges) sont pliées à 80° par rapport à la lame de l'agrafeuse. Ensuite, l'ébauche d'agrafes est pliée en deux sur un mandrin cylindrique. Les tiges sont reliées et enveloppées de fil d'acier ou de cuivre. Après avoir affûté la lame, le grattoir est durci et monté sur un manche en bois. Une très bonne agrafeuse peut être fabriquée à partir d'une lime semi-circulaire. Il ressemble à un coupe-cuillère dont la lame arquée est inclinée par rapport au manche selon un angle de 15-20°.

Traitement de la surface intérieure de la cuve au grattoir (dessin d'après une gravure japonaise du 19ème siècle). Fabriquer une agrafeuse à partir d'un fichier semi-circulaire. Ci-dessous : une agrafe tordue dont le manche est réalisé à partir de la courbe naturelle d'un tronc d'arbre.

Avant la transformation, les ustensiles de tonnellerie sont posés en longueur sur un banc ordinaire. Une corde ou une ceinture avec des boucles aux extrémités est placée dessus. Le Bondar s'assoit à califourchon sur le banc et insère ses jambes dans les boucles. En tirant sur la corde, il maintient, comme un étau, les ustensiles du tonnelier sur le banc dans une certaine position. Lorsque les rivets d'une zone sont alignés, la ceinture est desserrée, les plats sont tournés et fixés dans cette position. Ceci est répété jusqu'à ce que tous les rivets soient complètement traités. En déplaçant le grattoir vers vous, les copeaux les plus fins sont éliminés : périodiquement, les copeaux accumulés sont évacués des ustensiles du tonnelier.

Pour travailler les gros ustensiles du tonnelier, comme les cuves, le tonnelier doit y grimper muni d'un grattoir. C’est exactement ce moment qui a été représenté sur une gravure de l’artiste japonais Hokusai, qui a vécu au siècle dernier.

En plus des outils décrits, dans le métier de tonnellerie, au cours du travail, on utilise une scie à métaux, une scie à gâchette, une scie à deux mains et à archet, une scie circulaire, une perceuse et une entretoise, droite et des ciseaux semi-circulaires, un maillet, une scie sauteuse, un marteau, un burin et des poinçons, des limes, des ciseaux à métaux et autres outils de menuiserie et de plomberie.

Pour mesurer, marquer et vérifier l'exactitude des pièces de fabrication des ustensiles de tonnelier, divers outils et gabarits de mesure sont utilisés : règle, triangle, compas, mètre de tissu (de tailleur) et pince de tonnelier.

La réussite des travaux dépend en grande partie de la pince du tonnelier. Avec son aide, le tonnelier contrôle la courbure de la surface convexe de la douve, détermine les biseaux des bords latéraux et la largeur des douves aux extrémités et dans la botte (au milieu). L'agrafe du tonnelier est le gabarit le plus couramment utilisé en tonnellerie depuis de nombreux siècles. Pour chaque type d'ustensiles de tonnelier, ils fabriquent leur propre support. Plus il est diversifié, plus l'ensemble des agrafes du tonnelier est étendu. Leurs tailles dépendent de la taille des ustensiles en cerceau et leurs divisions dépendent de la différence entre les rapports des cercles dans les parties les plus étroites et les plus larges. La forme du fût est classiquement divisée en deux cônes tronqués qui ont une base commune en son milieu (faisceau). Les cuves, cuves, seaux et autres ustensiles de tonnellerie à frettes droites ont la même forme géométrique. La similitude de forme permet d'utiliser des gabarits construits selon un principe unique lors de la réalisation de cuves et de tonneaux. Par conséquent, regardons un exemple spécifique de la façon de calculer le support de tonnelier pour un baril. Les barils les plus courants sont ceux dont les diamètres extérieurs aux extrémités sont 1/5, 1/6 et 1/7 parties plus petits que le diamètre central.

Supposons que vous ayez besoin de fabriquer un support pour un canon dont les diamètres aux extrémités sont inférieurs de j/b au diamètre au milieu. Tout d'abord, dessinez un modèle sur du papier, puis découpez-le et collez-le sur une planche fine ou du contreplaqué. Un arc est dessiné sur une feuille de papier avec un rayon correspondant à la plus grande circonférence du canon (la longueur de l'arc est rendue égale à environ 1/10 de la circonférence). Il s'agit de la partie active du gabarit ; tous les autres contours du support peuvent être dessinés à la main, arbitrairement.

Principe de calcul et réalisation de gabarits

La silhouette en papier découpée est collée sur une planche ou du contreplaqué et découpée le long du contour avec une scie sauteuse ou découpée avec un couteau. Avec ce gabarit, vous pouvez déjà déterminer la direction et l'angle du biseau du bord latéral, ainsi que la courbure de la surface convexe du rivetage. Mais cela ne suffit pas pour le travail - vous devez appliquer des divisions sur le gabarit, ce qui vous permettra de déterminer avec précision la largeur du rivetage aux extrémités et au milieu. À une extrémité de l’arc, marquez le point A, à l’autre le point O.

Le segment d'arc AO correspondra à la largeur de la partie médiane de la douelle la plus large. Sa largeur aux extrémités sera plus petite. À l'aide d'une boussole, l'arc AO est divisé en cinq parties, puis 1/5 de la partie est écarté du point A et le point B est ensuite divisé en cinq parties - le point C est obtenu. les divisions s'obtiennent de la même manière. Il n'est pas difficile de comprendre que chaque segment suivant est 1/5 de moins que le précédent. Une règle supplémentaire est à retenir : si la largeur de la partie médiane du rivetage est égale au segment AO, alors sa largeur aux extrémités sera égale au segment BO - et ainsi de suite pour chaque rivetage.

Les tonneliers ne mettent généralement pas de lettres sur le gabarit ; ils font de fines encoches avec un couteau et retirent le papier collé de la surface du bois avec du papier de verre ou un grattoir. Lors de la détermination de la largeur des parties étroites du rivetage, elles reculent à chaque fois vers la droite d'une division. Mais la largeur du rivetage mesuré ne correspond pas toujours à une quelconque encoche. Son bord peut également se retrouver entre les encoches, c'est pourquoi, pour rendre l'échelle plus précise, des encoches courtes sont également appliquées entre les encoches longues. Le modèle deviendra plus pratique si les encoches sont appliquées au verso.

Il existe un modèle encore moins ancien et plus précis. Ils peuvent déterminer la largeur du rivetage en centimètres. Il est donc clair que cela ne pourrait apparaître qu’avec l’introduction du système métrique dans notre pays. D'un côté de ce gabarit, la découpe cintrée correspond au plus grand diamètre des ustensiles du tonnelier, de l'autre au plus petit. Un grand arc est divisé en centimètres, par exemple 7 cm, comme le montre la figure. Sur le petit arc, posez un segment 1/5 plus petit, soit 5 cm 6 mm, et divisez-le en 7 parties.

Ainsi, une partie sur sept sur le petit arc sera égale à 8 mm, soit 1/5 de moins que la division correspondante sur le grand arc. Vous pouvez également calculer graphiquement le modèle de n'importe quel ustensile de tonnelier. Sur une feuille de papier, deux arcs sont tracés à partir d'un centre, dont l'un correspond au plus grand diamètre du plat, et l'autre au plus petit. Le grand arc est divisé en 6, 7, 8... centimètres, selon les dimensions attendues du rivetage le plus large. À travers chaque division, des rayons sont tirés du centre, qui divisent le petit arc en un nombre correspondant de parties qui sont dans une certaine relation proportionnelle aux segments du grand arc (1/5, 1/7, 1/6, 1 /7, etc.).

Il peut y avoir d'autres relations (arbitraires) obtenues pratiquement après le développement de la forme du produit du tonnelier. Les rayons du centre indiquent la direction des coupes sur les bords étroits.

Les motifs originaux sont soigneusement découpés à partir du dessin. Chacun d'eux doit avoir une partie de l'arc et du faisceau. Les motifs sont collés sur du contreplaqué ou une fine planche de bois dur homogène (tilleul, bouleau, tremble, hêtre). La planche est soigneusement découpée le long des lignes tracées. Le modèle a une forme pratique et attrayante. Dans ce cas, les parties du gabarit ont été disposées de manière à ce que la silhouette d'un poisson apparaisse presque aléatoirement. Et curieusement, c'est précisément cette circonstance qui rend le modèle beaucoup plus pratique.

Le fait est qu'il faut parfois beaucoup de temps pour déterminer de quel côté mesurer la partie large du rivetage, de quel côté mesurer la partie étroite ? Ici, l'image visuelle simplifie cette tâche. Il est facile de rappeler qu'avec une agrafe située sur le dos du poisson, seule la partie large des rivets est mesurée, et avec une agrafe située sur l'abdomen, on mesure la partie étroite. Pour souligner davantage la différence entre les grandes et les petites agrafes, la moitié du gabarit peut être peinte dans une couleur vive, comme le rouge. Les couleurs vives vous permettent de trouver rapidement un modèle qui pourrait accidentellement être perdu dans les éclats et les copeaux. L’aspect attrayant de l’instrument n’est donc pas du tout une décoration.

L’utilisation de ce modèle est simple. Après avoir mesuré, par exemple, une douve de tonneau au milieu, retenez le chiffre correspondant à sa largeur. Sur la figure, la largeur du rivetage est de 5 cm. Le gabarit est tourné et à l'aide des divisions sur le petit support, la largeur du rivetage à l'extrémité est marquée - elle sera égale à 5 divisions sur le petit support. Après avoir fait des marques avec un crayon, coupez l'excédent de bois. Mais nous parlerons un peu plus tard de la façon de fabriquer des rivets à l'aide d'un gabarit.

Épaississeur fait maison et tracé d'une ligne de niveau avec celui-ci sur la surface d'un ustensile de tonnelier

Les bords du cadre en tonnelier assemblé sont limés le long d'une ligne tracée avec un épaississeur spécial. Il se compose d'un support auquel est attachée une barre verticale, le long de laquelle un bloc avec une pointe à tracer ou un crayon en métal peut se déplacer librement. Une douille est creusée dans le bloc entre le crayon et le bloc vertical, dans laquelle est insérée une cale, qui fixe simultanément le bloc et le crayon dans une certaine position. Dans le même but qu'une raboteuse, certains tonneliers utilisent une tige pointue enfoncée dans le mur à une distance donnée du sol. Le noyau du produit du tonnelier est appuyé contre la pointe du traceur et tourné autour de son axe - une ligne claire apparaît, s'étendant strictement le long du périmètre. Bien que cette méthode soit tout à fait acceptable, il est toujours préférable d'utiliser une raboteuse universelle. Pour rendre le support plus stable, une rondelle de plomb est placée dessus. Vous pouvez le verser dans une boîte de conserve. Pour garantir que le disque comporte un trou rectangulaire au milieu, un bloc d'argile est placé dans le pot.

Nous sommes au 21ème siècle – l’ère de l’industrialisation mondiale et de l’automatisation de tous les processus de production. Dans ce contexte, l’artisanat traditionnel semble être quelque chose de très ancien, archaïque. L'un des métiers oubliés est la tonnellerie.

Qui sont les tonneliers ? Que font-ils ? Et quelle est la signification du mot « tonnelier » ?

L'artisanat ancien dans le monde moderne

L’artisanat signifie une production à petite échelle utilisant un travail manuel et des outils primitifs. On l'appelle aussi souvent « industrie artisanale » et les travailleurs impliqués comme « artisans ».

Les premiers métiers sont apparus il y a longtemps et ont parcouru un long chemin de développement, changeant et prenant de nouvelles formes. Au Moyen Âge, ils ont contribué à la formation de certaines couches de la société urbaine. La révolution industrielle (XVIII - début XIX siècles) a conduit au déplacement progressif des artisans vers les « marges » de la vie sociale et économique.

Le monde moderne est celui des préoccupations industrielles et de la production de masse. Il semblerait qu’il n’y ait tout simplement pas de place pour l’artisanat traditionnel dans un tel monde. Cependant, ils continuent à vivre et à se développer. Même dans le domaine de l'informatique à notre époque, ses propres « artisans » naissent (rédacteurs, spécialistes SMM, etc.), et ils s'avèrent très, très demandés !

Les métiers suivants doivent être considérés comme traditionnels (historiques) :

• tissage;
• forge;
• poterie;
• tonnellerie;
• sculpture sur bois;
• menuiserie et autres.

Cooper est... Signification du mot

Alors, qui sont ces tonneliers ? Que produisent-ils et comment ? Répondons à ces questions.

Un tonnelier est passé maître dans la fabrication de tonneaux (parfois aussi d'autres produits en bois). Et le métier correspondant s'appelle la tonnellerie. Auparavant, elle était répandue partout. Aujourd’hui, il est bien plus difficile de rencontrer un vrai tonnelier. Cependant, leur métier est toujours d’actualité. Après tout, l’industrie du vin et du cognac a besoin de fûts en bois.

D'où vient le terme « tonnelier » ? Ce mot a très probablement des racines ukrainiennes. De l'ukrainien, cela se traduit par « baril ». Il est curieux que le mot « lien » soit courant dans la Scandinavie médiévale. C'est ainsi qu'on appelait une personne libre dans les pays scandinaves.

Le nom de famille Bondar et ses analogues dans le monde

On ne peut s'empêcher de rappeler un autre fait intéressant. Cette profession a donné naissance à un nom de famille assez courant - Bondar. Il est très populaire en Russie, en Ukraine, en Moldavie et en Biélorussie.

D'autres peuples du monde ont ses analogues. Vous pouvez voir quels noms de famille sont nés de la tonnellerie dans d'autres pays dans le tableau suivant :

Tonnellerie moderne

Bondar n'est pas seulement un divertissement ou un hommage à la tradition. Il s'agit d'un travail très dur qui nécessite des compétences et des capacités considérables de la part du maître. De plus, le tonnelier a à sa disposition tout un arsenal d’outils qu’il doit pouvoir utiliser correctement. En plus de la hache triviale et familière, parmi eux se trouvent également des outils exotiques : un ustensile du matin, une dégauchisseuse et une charrue.

Les tonneaux en bois sont une chose apparemment simple. Mais cela ne semble l’être qu’à première vue. Un tonnelier moderne doit être charpentier, opérateur de machine et ferblantier. Il doit avoir une bonne connaissance des essences d'arbres : tous les bois ne sont pas adaptés à cette tâche (le chêne, la bruyère et le tilleul sont les plus adaptés à la fabrication de tonneaux et de cuves). Les compétences en menuiserie sont également importantes ici, car vous devez parfaitement adapter toutes les barres et le fond les uns aux autres.

Pour devenir un bon tonnelier, il faut posséder trois qualités principales. C'est une précision extrême, une précision et une excellente coordination des mouvements. Les tonneliers sont aujourd'hui recherchés principalement dans les industries vitivinicoles et chimiques. Le travail de ces maîtres est estimé à environ 30 000 à 50 000 roubles.