Le premier pharaon égyptien. Dynasties des pharaons

Mi-humains, mi-dieux, ces dirigeants étaient bien conscients de leur propre grandeur et du caractère sacré de leur devoir, imprégnés du besoin d'adorer les dieux, de servir l'État et de remplir leurs obligations envers leurs sujets, dont la plupart d'entre eux parvenaient à gagner. Hommes politiques et militaires, de Narmer à Nectanebo, ils furent tous, à un degré ou à un autre, d'excellents bâtisseurs.

Selon Maneton, l’histoire de l’Egypte ancienne occupe une période d’environ six mille ans sur l’axe chronologique. Aujourd'hui, la plupart des chercheurs suggèrent qu'en fait cette période historique commence au 4ème millénaire avant JC. e. et se termine avec l'ère chrétienne, qui dure environ trois mille deux cents ans.

Trois mille ans, marqués par les règnes de ces étonnants mi-peuples, mi-dieux - les pharaons de l'Egypte ancienne... C'est Manéton qui fut le premier à diviser les listes de ces personnalités marquantes en trente dynasties, qui étaient à la fois divinités et dirigeants. , chefs d'État et grands prêtres, chefs militaires et hommes politiques, conquérants, sorciers, bâtisseurs, pères et chefs spirituels du peuple, dont ils jouissaient du culte inconditionnel. Dans notre article, nous vous parlerons brièvement des plus grands de cette longue liste qui ont fait la gloire de l'Égypte, de Narmer, le fondateur de l'État égyptien, à Nectanebo II, qui devint le dernier pharaon d'Égypte.

Narmer et l'unification de l'Égypte

Commençons par qui a donné l'unité à l'État égyptien. Narmer, également appelé Ménès, est devenu le dirigeant qui a donné l’impulsion au développement de l’Égypte ancienne et l’a conduite à la puissance et à la prospérité. Venu du sud, il conquit les territoires du nord et unifia ainsi les Deux Terres, la Haute et la Basse Egypte. À partir de lui, les royaumes du nord et du sud seront gouvernés par un seul pharaon. C’est ainsi que s’est formée l’Egypte ancienne. Homme politique clairvoyant, Narmer divisa le pays en de nombreuses provinces, les nomes, qui étaient à la fois des unités économiques, administratives et religieuses. Ce souverain, qui fit construire sa capitale, Memphis, dans un lieu symbolique au bord du delta du Nil, mourut selon la légende en chassant, devenant la victime d'un hippopotame.

Djéser, fondateur de la Troisième Dynastie, était « Magnifique » aux yeux de son peuple. Son règne devient une période de paix et d'harmonie. Et en plus, la période de la « pierre » - car c'est à cette époque que les Égyptiens ont commencé à utiliser ce matériau dans la construction. De plus, le mérite de Djéser est d’avoir su s’entourer de conseillers talentueux et clairvoyants, parmi lesquels se trouvait par exemple Imhotep, le grand vizir et brillant architecte, qui contribua grandement à la gloire de son maître.

Le fondateur de la IVe dynastie, Snofru, a également marqué l'histoire en devenant l'un des plus grands pharaons bâtisseurs. Son règne fut caractérisé par la paix et la prospérité qui régnaient alors en Égypte.

Il est difficile de séparer les images des grands pharaons de l’Égypte ancienne – Khéops, Khafré et Mikerin, les trois colosses de Gizeh. Bien que nous sachions peu de choses sur la vie de ces trois souverains, une chose est claire : même plus de cinq mille ans après leur mort, les grandes pyramides qu'ils ont construites continuent de s'élever comme si de rien n'était sur le plateau de Gizeh, près du Caire, ayant devenus des symboles inébranlables de la puissance de la civilisation égyptienne et de son génie architectural. Les trois pyramides, véritable défi pour l'éternité, n'ont pas encore livré tous leurs secrets, et la technique avec laquelle elles ont été construites reste encore un mystère.

ET APRÈS NECTANEBO ?

Nous avons limité notre histoire aux pharaons égyptiens, mais comment ne pas nous souvenir d'Alexandre le Grand, qui s'est couronné pharaon à Memphis, Alexandre qui, selon la légende, était le fils de Nectanebo Ier, le dernier pharaon égyptien ? Plus tard, le vaste empire du conquérant macédonien sera partagé entre ses chefs militaires, et l'un d'eux, Ptolémée, fils de Lagus, s'appropriera les terres égyptiennes. Il deviendra le fondateur de la nouvelle dynastie Lagide, dont l'un des représentants les plus célèbres sera la reine Cléopâtre.

Long règne de Pépi II

Selon la légende, Pépi II, dont le règne fut central à l'époque

VI Dynastie, occupa le trône pendant quatre-vingt-dix ans. L'Égypte, qu'il dirigeait, était à cette époque le plus grand État du monde. Cependant, la durée extraordinaire du règne de Pépi II provoque l'affaiblissement du gouvernement central, jusqu'alors très fort. Sous lui, une tourmente a commencé qui a conduit l’Égypte au premier de ses plus grands déclins, les soi-disant « périodes de transition ».

Senwosret Ier, deuxième pharaon de la XIIe dynastie, devint l'un des pharaons les plus éminents de l'Empire du Milieu. Étonnamment, ce pharaon, qui était avant tout un soldat, est célèbre pour son règne paisible. Il convient toutefois de noter que pour maintenir la paix dans le pays, Sénousret Ier fut contraint de se battre sans relâche, empêchant les ennemis de l'Égypte de franchir les frontières du royaume. Le grand bâtisseur et sage dirigeant Senusret Ier fit de Lisht, une ville située à proximité de la riche province du Fayoum, sa capitale, et réussit à s'entendre avec le clergé d'Amon à Thèbes, qui avait encore une énorme influence.

Le règne de Senusret III symbolise l'apogée de l'Empire du Milieu, qui fut une période harmonieuse à tous égards.

Étant à la fois commandant militaire et commandant, il était capable de diriger le royaume avec sagesse et en même temps fermement, résistant avec dignité aux assauts des ennemis extérieurs. En véritable connaisseur des arts, Senusret a décoré l'Égypte de monuments qui témoignent de l'âge d'or de l'architecture égyptienne classique.

Ahmosis, que le peuple appelait le Libérateur, était un jeune prince thébain dont la principale réalisation fut la libération du pays de la domination étrangère oppressive - du pouvoir des Hyksos, ce qui conduisit à une véritable renaissance de la civilisation. Ahmosis a fondé la XVIIIe dynastie, qui est restée dans l'histoire de l'Égypte ancienne comme l'une des plus grandes. Elle marque à son tour le début d’une des périodes les plus brillantes de cette histoire.

Thoutmosis Ier, père d'Hatchepsout

Thoutmosis Ier n'avait pas le sang des pharaons dans les veines, mais il fut choisi comme héritier d'Amenhotep Ier, dont il était le compagnon d'armes, non pour son origine, mais pour sa valeur et son courage. Au moment où ce jeune chef militaire accède à la couronne royale, il est déjà père d’une fille destinée à un grand avenir : elle s’appelle Hatshepsout.

Hatchepsout est montée sur le trône égyptien après la mort prématurée de son mari, décédé au cours de la troisième année de son règne. Belle, intelligente et instruite, la jeune reine a eu une énorme influence sur son environnement. Formellement, elle n'était qu'une régente, car l'héritier du défunt pharaon, fils d'une des concubines, n'avait que cinq ans. Ainsi, le futur Thoutmosis III était à la fois le beau-fils et le neveu de la reine.

Le règne d'Hatchepsout eut lieu pendant une période de paix et de prospérité en Égypte. Son principal chef-d'œuvre dans le domaine de l'architecture reste le temple funéraire de Deir el-Bahri, situé près de Thèbes et construit dans un lieu dédié à la déesse Hathor.

En fin de compte, Thoutmosis III hérite toujours de sa tante et de sa belle-mère. Le jeune pharaon égyptien antique a dû languir trop longtemps d'impatience dans les coulisses du pouvoir, et il a déchaîné sa colère contre la régente, ordonnant la destruction de tout ce qui pouvait rappeler son règne. Le nouveau pharaon s'est révélé être un roi et un conquérant actif et énergique, doté de bons instincts politiques et d'un amour du pouvoir. C'est lui qui réalisa les plus grandes conquêtes de l'histoire de l'Egypte ancienne. Thoutmosis a laissé derrière lui un empire qui s'étendait des rives de l'Euphrate jusqu'au Soudan.

PHAROON DANS LA CHRONOLOGIE DE L'EGYPTE

Dans cet article, nous parlons des pharaons par ordre chronologique : Nar-mer était un représentant de la 1ère dynastie (vers 3000 avant JC)| Djoser - III Dynastie (vers 2690 avant JC) ; Snofru, Khéops, Khafre et Miyorin „- IVe dynastie (vers 2625 avant JC) ; Dynastie Pepi II -VI (vers 2200 avant JC) ; Dynastie Senusret III - XII (vers 1900 avant JC) ; Ahmosis, Thoutmosis Ier, Hatshepsout, Thoutmosis III, Amenhotep IV (Akhenaton) et Toutankhamon - XVIIIe dynastie (vers 1543-1295 av. J.-C.) ; Dynasties Seti I et Ramsès II-XX (vers 1200 avant JC) ; Ramsès III - XXI dynasties (vers 1070 avant JC) ; Dynastie Nectanebo II -XXX (vers 340 av. J.-C.).

Couple hérétique d'Amarna

Amenhotep IV était le septième souverain de la 18e dynastie, un pharaon qui connut un sort des plus étonnants et mystérieux. Il entra dans l'histoire sous le nom d'Akhenaton, qu'il adopta, imposant à son pays la réforme religieuse la plus audacieuse et la plus révolutionnaire. Ce jeune souverain, dont on ne sait encore pas grand-chose de la personnalité, tout comme on ignore les raisons qui l'ont poussé à faire ce choix, prit pour épouse une jeune princesse d'une extraordinaire beauté : la reine Néfertiti. Son origine, tout comme son destin, reste un mystère.

Le couple royal rejeta le culte d'Amon, acceptant et imposant à son peuple le dieu unique Aton. Le couple quitte l'ancienne capitale, Thèbes, et en fonde une nouvelle, plus conforme à leur rêve : Amarna. On le sait, l’entreprise d’Akhenaton et de Néfertiti s’est mal terminée pour eux, mais elle a néanmoins laissé une marque indélébile dans l’histoire de l’Egypte ancienne sous la forme d’un mouvement artistique original : l’école amarnienne.

Bien que Toutankhamon soit devenu le pharaon le plus célèbre de l’histoire de ce pays, cela n’a rien à voir ni avec l’originalité ni avec la grandeur de son règne. Il est devenu célèbre uniquement parce que le 4 novembre 1922, l'égyptologue britannique Howard Carter a ouvert sa tombe, et cette tombe a révélé des trésors incalculables qui continuent de nous fasciner. Nous savons peu de choses sur le règne lui-même et sur la personnalité de ce pharaon : seulement qu'il ne régna pas longtemps, car il mourut jeune.

Ramsès II - vainqueur de la bataille de Kadesh

Mais nous en savons beaucoup plus sur la personnalité de Séthi Ier, fils de Ramsès Ier et père de Ramsès II, qui était un soldat, un grand bâtisseur et un dirigeant exceptionnel, que le peuple égyptien aimait beaucoup.

C'est auprès de Séthi Ier que le futur Ramsès II apprit le métier de pharaon. Il n'avait que seize ans lorsque son père mourut, mais malgré sa jeunesse, il monta immédiatement sur le trône. Peu après son couronnement, Ramsès démontra qu'il aspirait à devenir un grand dirigeant. Sa tâche principale était d'assurer la sécurité des empires. Le pharaon atteint son objectif au prix de nombreuses campagnes contre les Hittites, qu'il finit par vaincre à Kadesh. Cette victoire a été suivie par la signature d'un traité qui a apporté à l'Égypte quatre décennies de paix et de prospérité. Ramsès II mourut à l'âge de quatre-vingt-trois ans, après avoir régné soixante-sept ans. L'extraordinaire splendeur des monuments avec lesquels il a décoré son pays a fait de lui l'un des dirigeants les plus marquants de l'histoire de l'Égypte ancienne.

Le troisième porteur de ce nom devint un autre colosse de la glorieuse dynastie des Ramsès. Il a également dû se battre longtemps pour protéger les frontières du pays, constamment attaquées par ses voisins, en l'occurrence les Libyens. Cependant, il fut le dernier des grands pharaons d’Égypte. Moins de cent ans s'écouleront après sa mort et le Nouvel Empire, ainsi que la XXe dynastie, n'existeront plus.

Faisons maintenant un grand saut dans le temps, évitons la période de transition III et la majeure partie de la période dite tardive, lorsque l'Égypte était gouvernée d'abord par les pharaons nubiens, puis par les dynasties perses, et parlons de qui est considéré comme le dernier pharaon égyptien. .

Nectanebo, dernier et courageux

Nectanébo II, troisième et dernier pharaon de la XXXe dynastie, réussit à ramener la paix et la stabilité dans son pays. Il était encore commandant militaire à la tête de l’armée égyptienne lorsque le pharaon Tachos subit une grave défaite lors de la bataille contre les Perses. De retour en Égypte, Nectanebo réussit à empêcher une guerre civile et à mettre fin aux troubles qui ont commencé après la chute de Tachos. Après cela, il fut reconnu comme pharaon et se couronna.

Le nouveau souverain tenta de profiter de l’alliance avec les Grecs pour résister aux Perses. Cependant, ces derniers ont réussi à créer une puissance militaire face à laquelle les Égyptiens et leurs alliés étaient impuissants. Ils furent vaincus et Artaxerxès III, roi des Perses, fonda la XXXIe dynastie. Hélas, il n’y aura plus jamais de pharaons égyptiens sur le trône de l’Égypte ancienne.

Les pharaons d’Égypte étaient traités comme des dieux. Ils étaient les dirigeants de l’une des premières grandes civilisations, vivant dans le luxe absolu et régnant sur un empire comme le monde n’en avait jamais vu. Ils vivaient de lait et de miel tandis que des milliers de personnes moururent lors de la construction d'immenses statues en leur honneur. Et à la fin de leur vie, les pharaons étaient enterrés de manière à ce que leurs corps soient préservés pendant plus de 4 000 ans.

1. Monuments géants avec organes génitaux

Sésostris fut l'un des plus grands chefs militaires de l'histoire égyptienne. Il envoya des navires de guerre et des troupes aux quatre coins du monde connu et agrandit son royaume plus que quiconque dans l'histoire égyptienne. Et après chaque bataille, il célébrait son succès en installant une grande colonne à l'effigie des organes génitaux. Sésostris a laissé de tels piliers sur le site de chaque bataille.

D'ailleurs, Sésostris faisait cela de manière assez amusante : si l'armée qui s'opposait à lui combattait vaillamment, alors il ordonnait de graver l'image d'un pénis sur une colonne. Mais si l'ennemi était vaincu sans le moindre problème, alors l'image d'un vagin était gravée sur la colonne.

2. Lavage avec de l'urine

Fils de Sésostris, Feros était aveugle. Il s'agissait probablement d'une sorte de maladie congénitale qu'il avait héritée de son père, mais l'histoire officielle égyptienne disait qu'il avait été maudit pour avoir offensé les dieux. Dix ans après que Feros soit devenu aveugle, un oracle lui a dit qu'il pourrait recouvrer la vue. Tout ce que Feros avait à faire était de se laver les yeux avec l'urine d'une femme qui n'avait jamais couché avec quelqu'un d'autre que son mari.

Feros a essayé de le faire avec l'aide de sa femme, mais cela n'a pas fonctionné. Il était toujours aveugle et sa femme se posait de nombreuses questions. Après cela, Feros a forcé toutes les femmes de la ville à uriner à tour de rôle dans un pot et à lui jeter l'urine dans les yeux. Après plusieurs dizaines de femmes, un miracle s'est produit : leur vision est revenue. En conséquence, Feros épousa immédiatement cette femme et ordonna que sa précédente épouse soit brûlée.

3. Une ville bâtie sur des dos brisés

Akhenaton a complètement changé l'Egypte. Avant de monter sur le trône, les Égyptiens avaient de nombreux dieux, mais Akhenaton interdisait la croyance en tous les dieux sauf un : Aton, le dieu solaire. Il a également construit une toute nouvelle ville, Amarna, en l'honneur de son dieu. 20 000 personnes ont participé à la construction de la ville.

Sur la base des ossements trouvés dans un cimetière municipal local, les scientifiques ont déterminé que plus des deux tiers de ces ouvriers se sont cassés au moins un os pendant la construction et qu'un tiers des personnes ont subi une fracture de la colonne vertébrale. Et tout cela fut en vain. À la mort d’Akhenaton, tout ce qu’il avait fait fut détruit et son nom fut effacé de l’histoire égyptienne.

4. Fausse barbe

Hatchepsout était l'une des rares femmes à diriger l'Égypte. Hatchepsout est devenue célèbre pour avoir construit certaines des plus grandes merveilles d'Égypte, mais cela n'a pas été facile pour elle. L’Égypte a peut-être été un peu plus progressiste que d’autres pays voisins, mais le pays n’a toujours pas traité les femmes sur un pied d’égalité. Il était donc très difficile pour une femme de diriger l’Égypte. Il n’est pas surprenant qu’Hatchepsout ait ordonné à son peuple de la représenter comme un homme.

Dans toutes les peintures, elle était représentée avec des muscles proéminents et une barbe épaisse. Elle se faisait appeler le « fils de Ra » et (selon certains historiens) portait une fausse barbe dans la vraie vie. Du coup, son fils a fini par tout faire pour « effacer » le souvenir d’Hapshesut de l’histoire afin de cacher le fait que cette femme était un pharaon. Il l'a si bien fait que personne n'a connu son existence jusqu'en 1903.

5. Diplomatie puante

Amasis n’était clairement pas le pharaon le plus poli qui ait jamais siégé sur le trône d’Égypte. C'était un alcoolique et kleptomane qui volait les affaires de ses amis, les ramenait dans sa propre maison, puis essayait de convaincre ses amis que ces choses lui avaient toujours appartenu. Il accède au trône par la force. Le dirigeant précédent a envoyé Amasis pour réprimer le soulèvement, mais lorsqu'il est arrivé chez les rebelles, il s'est rendu compte qu'ils avaient de très bonnes chances de victoire. Par conséquent, au lieu de réprimer la rébellion, il a décidé de la diriger.

Amasis a envoyé une déclaration de guerre au pharaon d'une manière très extravagante en levant la jambe, en faisant des pets et en disant au messager : « dis au pharaon tout ce qui est derrière moi ». Pendant son règne, Amasis a continué à voler les choses de ses proches, mais maintenant il fait venir des oracles pour leur dire s'il était coupable ou non. Si l'oracle disait que le pharaon était innocent, alors il était exécuté comme fraudeur.

6. La ville des criminels sans nez

Amasis ne resta pas longtemps sur le trône. C'était un dirigeant trop dur et il fut rapidement renversé. Cette fois, la révolution fut dirigée par un Nubien nommé Aktisanes. Lorsqu’il accéda au pouvoir, Aktisane commença à combattre les criminels, et ce d’une manière très originale. Toute personne ayant commis un crime pendant son règne avait le nez coupé.

Après cela, ils furent exilés dans la ville de Rinocolura, dont le nom se traduit littéralement par « ville aux nez coupés ». C'était une ville très étrange. Elle était habitée exclusivement par des criminels sans nez, contraints de vivre dans certains des climats les plus rigoureux du pays. L'eau ici était polluée et les gens vivaient dans des maisons qu'ils avaient eux-mêmes construites à partir de décombres éparpillés partout.

7. 100 enfants de neuf épouses

Ramsès II a vécu si longtemps que les gens ont commencé à craindre sérieusement qu'il ne meure jamais. Alors que la plupart des dirigeants ont été tués au cours des premières années de leur règne, Ramsès II a vécu jusqu'à 91 ans. Au cours de sa vie, il a construit plus de statues et de monuments que n'importe quel pharaon égyptien.

Et naturellement, il avait plus de femmes que quiconque. Au moment de sa mort, Ramsès II avait au moins 100 enfants issus de 9 épouses. Lorsqu'il envahit le royaume hittite, il refusa de signer un traité de paix à moins que la fille aînée du souverain ne lui soit donnée pour épouse. Il n’a pas non plus « dédaigné » ses filles, en épousant au moins trois d’entre elles.

9. L'obsession des Pygmées

Pépi II avait environ six ans lorsqu'il hérita du trône d'Égypte. Il n’était qu’un petit enfant régnant sur un vaste royaume, il n’était donc pas surprenant que ses intérêts soient à peu près les mêmes que ceux d’un garçon ordinaire de six ans. Peu de temps après que Pépi II soit devenu pharaon, un explorateur nommé Harkhuf lui écrivit une lettre l'informant qu'il avait rencontré un pygmée dansant. Depuis, c’est devenu une obsession pour Pepi II.

Pépi II a ordonné de tout laisser tomber immédiatement et d'amener un pygmée dans son palais pour qu'il le divertisse en dansant. En conséquence, toute l'expédition a néanmoins livré un pygmée au garçon pharaon. Lorsqu'il grandit, il était déjà tellement gâté qu'il ordonna à ses esclaves de se déshabiller, de s'enduire de miel et de le suivre. Et cela a été fait pour que le pharaon ne soit pas dérangé par les mouches.

10. Refus de mourir

Même si les pharaons étaient appelés immortels, ils moururent néanmoins. Et bien qu’ils aient construit des pyramides pour l’au-delà, chaque pharaon doutait en réalité de ce qui se passerait lorsqu’il fermerait les yeux pour la dernière fois. Lorsqu'un oracle est venu au pharaon Mikerin, qui régnait au 26ème siècle avant JC, et lui a dit qu'il ne lui restait que 6 ans à vivre, le pharaon a été horrifié.

Il a fait tout ce qu'il pouvait pour éviter cela, décidant de tromper les dieux. Mikerin croyait qu'il était possible d'arrêter le temps, rendant ainsi la journée interminable. Après cela, chaque nuit, il allumait tellement de lampes qu'il semblait que la journée continuait dans ses appartements, et il ne dormait jamais, organisant des fêtes la nuit.

L’histoire des pharaons égyptiens et de l’Égypte ancienne en général est fascinante et mystérieuse. Et les actes des grands dirigeants égyptiens sont vraiment grandioses. Cette époque est celle des grandes campagnes et des constructions à grande échelle qui ont glorifié la culture égyptienne antique pendant des milliers d'années et sont devenues un exemple et une base pour les idées innovantes de notre époque.

Un peu sur les dynasties

Le terme « dynastie » lui-même était utilisé par les Grecs pour désigner les dirigeants de l’Égypte unie. Au total, il existe 31 dynasties de pharaons égyptiens pour toutes les périodes de l'existence de l'État avant celle gréco-romaine. Ils n'ont pas de nom, mais sont numérotés.

• Au début de la période dynastique, il y a 7 dirigeants de la 1ère dynastie, 5 de la 2ème.
• Dans le royaume égyptien antique, il y avait 5 pharaons de la 3ème dynastie, 6 de la 4ème, 8 de la 5ème, 4 de la 6ème.
• Au cours de la première période de transition, il y avait 23 représentants dans les 7-8e dynasties, et 3 dans les 9-10e dynasties, dans la 11e-3e, dans la 12e-8e.
• Au cours de la deuxième période de transition, la liste dynastique des pharaons égyptiens en répertorie 39 dans le cadre des 13e, 11e - 14e, 4e - 15e, 20e - 16e, 14e - 17e.
• La période du Nouvel Empire a été ouverte par l'une des dynasties les plus célèbres - la XVIIIe, dans la liste de laquelle figurent 14 pharaons, dont une femme. Au 19e - 8. Au 20e - 10.
• Dans la Troisième Période de Transition, la 21e dynastie comprenait 8 pharaons, la 22e - 10, la 23e - 3, la 24e - 2, la 25e - 5, la 26e - 6, la 27e - 5, la 28e -. 1, au 29 - 4, au 30 - 3.
• La Seconde Période Perse ne compte que 4 pharaons de la 31ème dynastie.

A l'époque gréco-romaine, des protégés d'Alexandre le Grand puis de l'empereur romain s'installent à la tête de l'Etat. À l'époque hellénistique, après les Macédoniens Philippe Archeraus et Alexandre IV, il s'agissait de Ptolémée et de ses descendants, et parmi les dirigeants, il y avait aussi des femmes (par exemple, Bérénice et Cléopâtre). A l'époque romaine, ce sont tous des empereurs romains depuis Auguste jusqu'à Licinius.

Femme Pharaon : Reine Hatshepsout

Le nom complet de cette femme pharaon est Maatkara Hatshepsut Henmetamon, qui signifie « Le meilleur des nobles ». Son père était le célèbre pharaon de la XVIIIe dynastie, Thoutmosis Ier, et sa mère était la reine Ahmes. Elle était la grande prêtresse du dieu solaire Amon-Ra lui-même. De toutes les reines égyptiennes, elle seule a réussi à devenir la dirigeante de l’Égypte unie.

Hatchepsout affirmait qu'elle était la fille du dieu Râ lui-même, ce qui rappelle un peu l'histoire de la naissance de Jésus : Amon informa l'assemblée des dieux, non pas par l'intermédiaire de son messager, mais personnellement, qu'il aurait bientôt une fille. qui deviendrait le nouveau dirigeant de tout le pays de Ta Kemet. Et pendant son règne, l’État prospérera et se développera encore davantage. En signe de reconnaissance, sous le règne d'Hatchepsout, elle était souvent représentée sous l'apparence d'un descendant d'Amon-Ra Osiris - le dieu de la fertilité et souverain du royaume souterrain de Duat - avec une fausse barbe et la clé de le Nil - la clé de la vie ankh, avec les insignes royaux.

Le règne de la reine Hatchepsout a été glorifié par son architecte préféré Senmut, qui a construit le célèbre temple de Deir el-Bahri, connu dans l'histoire mondiale sous le nom de Djeser-Djeseru (« Saint des Saints »). Le temple est différent des célèbres temples de Louxor et de Karnak sous les règnes d'Amenhotep III et de Ramsès II. Il appartient au type de temples semi-rocheux. C'est dans ses reliefs que sont immortalisées des entreprises culturelles aussi importantes de la reine que l'expédition maritime vers le pays lointain de Pount, sous lequel, selon beaucoup, l'Inde est cachée.

La reine Hatshepsout a également accordé une attention particulière à la construction de monuments architecturaux grandioses dans l'État : elle a restauré de nombreux bâtiments et monuments détruits par les conquérants - les tribus Hyksos, a érigé le sanctuaire rouge dans le temple de Karnak et deux obélisques de marbre rose dans son complexe.

Le sort du beau-fils de la reine Hatchepsout, fils du pharaon Thoutmosis II et concubine d'Isis Thutmose III est intéressant. Ayant été dans l'ombre de sa belle-mère pendant près de vingt ans, qui lui a créé des conditions de vie humiliantes, après sa mort, Thoutmosis a radicalement changé la politique de l'État et a tenté de détruire complètement tout ce qui était lié à Hatchepsout. Dans ce cas, un parallèle se fait avec l'accession au trône russe de l'empereur Paul Ier et la mémoire de sa mère, l'impératrice Catherine II.

La haine de Thoutmosis s'est étendue aux structures qui constituent aujourd'hui le trésor culturel du monde. Tout d'abord, nous parlons du temple de Deir el Bahri, dans lequel, sur ordre de Thoutmosis III, toutes les images sculpturales ressemblant à un portrait d'Hatchepsout ont été détruites de manière barbare et les hiéroglyphes qui immortalisaient son nom ont été coupés. C'est important ! En effet, selon les idées des anciens Égyptiens, le nom d’une personne (« ren ») est pour elle un laissez-passer vers les champs de l’Éternité Ialu.

En ce qui concerne la vie de l’État, les intérêts de Thoutmosis ne visaient pas la paix et la tranquillité dans son Égypte natale, mais au contraire l’augmentation et la multiplication de la guerre. Durant son règne, à la suite d'un grand nombre de guerres de conquête, le jeune pharaon réalise quelque chose d'inédit : non seulement il élargit les frontières de l'Égypte ancienne aux dépens des États de Mésopotamie et de ses voisins, mais il les oblige également à payer énorme tribut, faisant de son État le plus puissant et le plus riche parmi d'autres à l'Est.

L'un des coins étonnants de Saint-Pétersbourg est associé au nom du pharaon égyptien Amenhotep III - la jetée près de l'Académie des Arts sur la digue Universitetskaya de l'île Vassilievski. En 1834, y furent installées des sculptures de sphinx ramenés de l'Egypte ancienne, dont les visages, selon la légende, portent un portrait ressemblant à ce pharaon. Ils ont été découverts par l'archéologue grec Attanasi grâce aux fonds qui lui ont été fournis par le consul anglais en Égypte, Salt. Après les fouilles, Salt devint propriétaire des géants, qui les mirent aux enchères à Alexandrie. L'écrivain Andrei Nikolaevich Muravyov a écrit une lettre sur les sculptures précieuses, mais alors que la question de l'achat de sphinx en Russie était en cours de décision, elles ont été achetées par la France et ce n'est que par hasard qu'elles se sont retrouvées à Saint-Pétersbourg. Cela s'est produit à cause de la révolution qui a commencé en France. Le gouvernement français a commencé à vendre à un prix très avantageux les sculptures qui n'avaient pas été exportées, et c'est alors que la Russie a pu les acheter à des conditions beaucoup plus avantageuses qu'auparavant.

Qui est le pharaon Aménophis III, dont ces sculptures nous rappellent encore aujourd’hui ? On sait qu'il était un fanatique particulier de l'art et de la culture et qu'il a élevé le statut de l'État sur la scène internationale à des sommets sans précédent, incomparables même avec le règne de Thoutmosis III. Son épouse énergique et intelligente, Tiya, eut une influence particulière sur les activités du pharaon Amenhotep III. Elle était originaire de Nubie. Peut-être grâce à elle, le règne d'Amenhotep III apporta la paix et la tranquillité en Égypte. Mais on ne peut rester silencieux sur plusieurs campagnes militaires qui ont néanmoins eu lieu au cours des années de son pouvoir : dans le pays de Kouch, dans l'État d'Uneshei, ainsi que la répression des rebelles dans la zone de la deuxième cataracte du Nil. Toutes les descriptions de ses prouesses militaires indiquent un haut niveau de maîtrise de la science militaire.

Ramsès II : les décisions politiques

Le règne de ce couple est très controversé. D'une part, les guerres avec les Hittites pour le pouvoir sur la Palestine, la Phénicie et la Syrie, les affrontements avec les pirates de la mer - les Sherdens, les campagnes militaires en Nubie et en Libye, d'autre part - la construction en pierre à grande échelle de temples et de tombes. Mais il y a une chose en commun : la ruine due aux impôts exorbitants en faveur du trésor royal de la population active de l'État. Dans le même temps, la noblesse et les prêtres, au contraire, avaient la possibilité d'augmenter leur richesse matérielle. Les dépenses du Trésor ont également augmenté du fait que le pharaon égyptien Ramsès II a attiré des mercenaires dans son armée.

Du point de vue de la politique intérieure de Ramsès II, il convient de noter que l'époque de son règne était celle de la prochaine montée de l'Égypte ancienne. Conscient de la nécessité d'être en permanence dans le nord de l'État, le pharaon déplace la capitale de Memphis vers une nouvelle ville - Per-Ramsès dans le delta du Nil. En conséquence, le pouvoir de l'aristocratie s'est affaibli, ce qui n'a toutefois pas affecté le renforcement du pouvoir des prêtres.

Ramsès II et ses activités « de pierre »

L'architecture des temples exceptionnellement fructueuse du règne de Ramsès II est principalement associée à la construction de temples célèbres tels que le Grand et le Petit Abou Simbel à Abydos et à Thèbes, les extensions des temples de Louxor et de Karnak et le temple d'Edfou.

Le temple d'Abou Simbel, composé de deux temples de type rocheux, a été construit à l'endroit du Nil où le célèbre barrage d'Assouan serait construit au XXe siècle conjointement avec l'URSS. Les carrières voisines d'Assouan permettaient de décorer les portails des temples de statues géantes du pharaon et de son épouse, ainsi que d'images des dieux. Le grand temple était dédié à Ramsès lui-même et à trois autres dieux : Amon, Ra-Horakhta et Ptah. Ce sont ces trois dieux qui furent sculptés et placés dans le sanctuaire du temple rupestre. L'entrée du temple était décorée de géants de pierre assis - des statues de Ramsès II - trois de chaque côté.

Le petit temple était dédié à Néfertari-Merenmut et à la déesse Hathor. Décoré à l'entrée de figures en pied de Ramsès II et de son épouse, en alternance quatre de chaque côté de l'entrée. De plus, le Petit Temple d'Abou Simbel était également considéré comme le tombeau de Néfertari.

Amenemhet III et la collection de l'Ermitage

Il y a une sculpture en basalte noir dans l'exposition de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg, représentant ce pharaon assis dans une pose canonique. Grâce à des écrits bien conservés, nous apprenons qu'Amenemhet III était le souverain de l'Empire du Milieu, qui consacra beaucoup de temps et d'efforts à la construction des plus beaux temples. Il s'agit tout d'abord du temple labyrinthe situé dans la zone de l'oasis du Fayoum.

Grâce à sa sage politique intérieure, Amenemhat III réussit à réduire considérablement l'influence des dirigeants des nomes individuels - les nomarques - et à les unir, fondant l'Empire du Milieu. Ce pharaon n'a presque pas entrepris de campagnes militaires pour étendre ses frontières. Une exception peut être la guerre en Nubie et les campagnes militaires dans les pays asiatiques, à la suite desquelles elles ont été ouvertes. Parmi eux se trouvait la Syrie.

L'activité principale d'Amenemhet III est la construction et l'amélioration de la vie dans les colonies. Grâce à cela, des colonies furent créées sur la péninsule du Sinaï, riche en mines de cuivre, qui furent développées pour l'Empire du Milieu d'Amenemhat III. Des gisements de turquoise y ont également été développés. Les travaux d'irrigation des terres dans la région de l'oasis du Fayoum ont également été à grande échelle. Un remblai a été érigé, grâce auquel les sols drainés d'une grande partie de l'oasis sont devenus disponibles pour l'agriculture. Dans ces mêmes territoires, Amenemhet III fonda la cité du dieu Sebek – Crocodilopolis.

Akhénaton le réformateur et la reine Néfertiti

Parmi les noms des grands pharaons égyptiens, celui d'Amenhotep IV, ou Akhénaton, se démarque. Le fils d'Amenhotep III était considéré comme un hérétique - lui, ayant trahi la foi de son père, croyait au dieu Aton, incarné dans le disque solaire et représenté sur des reliefs sous la forme d'un disque solaire à plusieurs bras. Il a changé le nom donné par son père et signifiant « Fidèle à Amon » en un nom qui signifie « Agréable à Aton ».

Et il déplaça la capitale dans une nouvelle ville appelée Aten-per-Ahetaton, dans la région égyptienne d'El-Amarna. Cette décision a été prise en relation avec le pouvoir considérablement renforcé des prêtres, qui ont en réalité remplacé le pouvoir du pharaon. Les idées réformatrices d’Akhenaton ont également affecté l’art : pour la première fois, des reliefs et des fresques de tombeaux et de temples ont commencé à décrire la relation amoureuse du pharaon et de son épouse, la reine Néfertiti. De plus, en termes de caractéristiques de l'image, ils ne ressemblaient plus aux images canoniques ; ils pouvaient plutôt être qualifiés de précurseurs de la peinture naturaliste.

Cléopâtre - Reine d'Egypte

Parmi tous les pharaons et reines égyptiens, Cléopâtre est peut-être considérée comme la plus célèbre. Dans l’histoire du monde, elle est souvent appelée à la fois l’Aphrodite fatale et égyptienne. Elle était l'héritière de la grande dynastie des pharaons égyptiens issus de la famille macédonienne des Ptolémées, nommée à ce poste par Alexandre le Grand. Cléopâtre, épouse de Marc Antoine et maîtresse de Jules César, fut la dernière reine d'Égypte pendant la période hellénistique. Elle était très instruite, douée pour la musique, connaissait huit langues étrangères et aimait visiter la Bibliothèque d'Alexandrie, participant aux conversations philosophiques d'hommes érudits. La personnalité de Cléopâtre évoque de nombreux fantasmes et légendes, mais il existe très peu d’informations factuelles sur sa contribution au développement de l’Égypte. Jusqu’à présent, elle reste la plus mystérieuse et énigmatique de tous les dirigeants de la terre égyptienne.

La liste des pharaons égyptiens pourrait être poursuivie, car parmi eux se trouvaient également des personnes dignes d'une discussion séparée. L'histoire de l'Égypte attire l'attention constante de personnes de différentes générations et l'intérêt pour elle ne se tarit pas.

pharaon a joué un rôle particulier dans la vie des Égyptiens. Ce mot ne peut pas être traduit par roi, roi ou empereur. Le pharaon était le souverain suprême et en même temps le grand prêtre. Pharaon était un dieu sur terre et un dieu après la mort. Il était traité comme un dieu. Son nom n'a pas été pris en vain. Le terme « pharaon » lui-même est né de la combinaison de deux mots égyptiens per – aa, qui signifiaient une grande maison. C'est ainsi qu'ils parlaient allégoriquement de Pharaon, pour ne pas l'appeler par son nom. Selon les croyances des Égyptiens, le premier pharaon était le dieu Ra lui-même. D'autres dieux régnaient derrière lui. Plus tard, le fils d'Osiris et d'Isis, le dieu Horus, apparaît sur le trône. Le chœur était considéré comme le prototype de tous les pharaons égyptiens, et les pharaons eux-mêmes étaient son incarnation terrestre. Chaque vrai pharaon était considéré comme un descendant à la fois de Ra et d’Horus. Le nom complet du pharaon se composait de cinq parties, appelées titulature. La première partie du titre était le nom du pharaon en tant qu’incarnation du dieu Horus. La deuxième partie était le nom du pharaon comme l'incarnation de deux maîtresses - la déesse de la Haute-Égypte Nekhbet (représentée sous la forme d'un cerf-volant) et la déesse de la Basse-Égypte Ouadjet (sous la forme d'un cobra). Parfois, le « phénomène soutenu de Ra » était ajouté ici. La troisième partie du nom était le nom du pharaon sous le nom d'« Horus d'or ». La quatrième partie comprenait le nom personnel du roi de Haute et de Basse-Égypte. Par exemple, le nom personnel du pharaon Thoutmosis 3 était Men – Kheper –. Ra. Et enfin, la cinquième partie du titre était ce que l'on peut grossièrement traduire par patronyme. Elle était précédée des mots « fils de Ra », puis suivie du deuxième nom du pharaon, par exemple Thoutmosis - Nefer -. Kheper. C'est ce qui servait généralement de nom officiel au pharaon. On croyait également que les pharaons naissaient du mariage de la reine, l'épouse du pharaon, avec une divinité. par la lignée maternelle. Ce n'étaient pas seulement les hommes qui régnaient. Dans l'histoire, la reine Hatchepsout était connue dans tous les temples égyptiens, le pharaon vivant était chanté comme un dieu, et le pharaon lui-même adressait des prières aux dieux. eux-mêmes, le pharaon était représenté comme un homme-dieu. On croyait qu'il existait un accord inviolable entre les dieux et les pharaons. Selon cela, les dieux accordaient au pharaon la longévité, le bien-être personnel et la prospérité de l'État. le pharaon, de son côté, assurait l'observance du culte, la construction de temples, etc. Il était le seul mortel à avoir accès aux dieux. Parfois, le pharaon participait personnellement au début des travaux agricoles, qui avaient un caractère sacré. Il jette un parchemin dans le Nil avec l'ordre de déclencher la crue, il commence à préparer le sol pour les semailles, il est le premier à couper la première gerbe à la fête des moissons et offre un sacrifice d'action de grâce à la déesse des moissons, Renenut. En Égypte, il y avait une lutte constante pour le trône de Haute et de Basse Égypte. Les prêtres y jouèrent un rôle important. Parfois, ils fondèrent une nouvelle dynastie de pharaons. Souvent, les pharaons étaient des marionnettes entre les mains du grand prêtre. Le combat s'est poursuivi presque sans interruption. Avec l’affaiblissement de l’État, les sentiments séparatistes ont immédiatement fait leur apparition dans diverses régions d’Égypte.

pharaon- c'est le fils de Dieu. Son devoir principal est d'apporter des cadeaux aux dieux et de leur construire des temples. Ramsès III s'adressa ainsi aux dieux : « Je suis ton fils, créé par tes mains... Tu as créé pour moi la perfection sur terre. Je remplirai mon devoir en paix. Mon cœur cherche inlassablement ce qui doit être fait pour vos sanctuaires. Ensuite, Ramsès III raconte quels temples il a construit et lesquels il a restauré. Chaque pharaon s'est construit un tombeau - une pyramide. Le pharaon nomma également des gouverneurs de nomes (nomarques), des hauts fonctionnaires et le grand prêtre d'Amon. Pendant la guerre, le pharaon dirigeait l'armée. Selon la tradition, les pharaons rapportaient des arbres et des arbustes inconnus des Égyptiens lors de longues campagnes. Les pharaons accordaient une grande attention à la construction de systèmes d’irrigation et supervisaient personnellement la construction de canaux.

Récompenses pour les meilleurs
Les pharaons appréciaient et encourageaient de toutes les manières possibles leurs chefs militaires et leurs fonctionnaires, qui constituaient le principal soutien de leur pouvoir et de leur puissance et leur apportaient de la richesse. Après la campagne, des récompenses ont été remises à ceux qui se sont distingués. Parfois, une seule personne recevait la récompense. Une grande célébration a eu lieu en l'honneur de la victoire. Des cadeaux luxueux étaient disposés sur les tables. Seule la plus haute noblesse était autorisée à assister à la célébration.

Couronnement
Le rituel du couronnement des pharaons était soumis à des règles établies. Mais en même temps, il n'y avait aucune différence selon le jour du rituel. Cela dépendait du dieu auquel le jour du couronnement était dédié. Par exemple, le couronnement de Ramsès III a eu lieu lors de la fête du dieu Min, seigneur du désert et de la fertilité. Le pharaon lui-même dirigeait la procession solennelle. Il apparaissait sur une chaise portée sur une civière par les fils du roi et les hauts fonctionnaires, ce qui était considéré comme un grand honneur. Le fils aîné, l'héritier, marchait devant la civière. Les prêtres portaient un encensoir avec de l'encens. Un rouleau entre les mains d'un des prêtres représentait le programme de la fête. En approchant de la demeure de Min, le pharaon accomplit le rituel de l'encens et de la libation. Puis la reine apparut. À côté d'elle marchait un taureau blanc avec un disque solaire entre ses cornes - une personnification symbolique de Dieu. Il était également fumigé avec de l'encens. Le cortège a chanté des hymnes. Les prêtres portaient des statues en bois de divers pharaons. Un seul d’entre eux, l’apostat Akhénaton, s’est vu interdire de « paraître » à la fête. Le pharaon a pointé quatre flèches dans chaque direction du monde : il a ainsi vaincu symboliquement tous ses ennemis. Avec le chant des hymnes, la cérémonie atteint sa phase finale : le souverain remercie Min et lui apporte des cadeaux. Le cortège se retira ensuite vers le palais du pharaon.

Vie personnelle du pharaon
Les pharaons avaient des attitudes différentes envers leurs épouses et leurs familles. Par exemple, Akhénaton ne quittait presque jamais son palais. Il aimait tendrement sa femme, sa mère et ses filles. Des reliefs nous sont parvenus représentant sa famille lors de leurs promenades. Ils allaient à l'église ensemble, toute la famille participait même à la réception des ambassadeurs étrangers. Si Akhénaton avait une seule épouse, alors Ramsès II en avait cinq, et elles portaient toutes le titre de « grande épouse royale ». Considérant que ce pharaon a régné soixante-sept ans, ce n’est pas si long. Cependant, en plus des épouses officielles, il avait également de nombreuses concubines. De tous deux, il laissa 162 descendants.

Demeure d'éternité
Peu importe l’importance des préoccupations de la vie, Pharaon devait penser à l’avance à quoi ressemblerait sa demeure éternelle. Construire même une petite pyramide n’était pas une tâche facile. Des blocs de granit ou d'albâtre adaptés à cela n'ont été trouvés qu'à deux endroits : sur les plateaux de Gizeh et de Saqqarah. Plus tard, des salles entières reliées par des passages commencèrent à être abattues dans les montagnes thébaines pour le reste des pharaons. Le sarcophage était considéré comme l'élément principal de la cérémonie funéraire. Le pharaon visita personnellement l'atelier où l'on fabriquait le sarcophage pour lui et observa minutieusement le travail. Il se souciait non seulement du lieu de sépulture, mais aussi des objets qui l'accompagneraient dans l'au-delà. La richesse et la variété des ustensiles sont étonnantes. Après tout, dans le monde d'Osiris, le pharaon devait continuer sa vie habituelle.

Lors du dernier voyage
Les funérailles du pharaon étaient un spectacle particulier. Les proches sanglotaient et se tordaient tristement les mains. Sans aucun doute, ils ont sincèrement pleuré les défunts. Mais on pensait que cela ne suffisait pas. Des pleureuses et des pleureuses professionnelles, qui étaient d'excellents acteurs, ont été spécialement invitées. Après s'être enduit le visage de boue et étant nus jusqu'à la taille, ils ont déchiré leurs vêtements, sangloté, gémi et se sont frappés à la tête. Le cortège funèbre symbolisait le déplacement d'une maison à une autre. Dans l’autre monde, le pharaon n’aurait dû avoir besoin de rien. En tête du cortège étaient portés des tartes, des fleurs et des cruches de vin. Viennent ensuite le mobilier funéraire, les chaises, les lits, ainsi que les effets personnels, les ustensiles, les boîtes, les cannes et bien plus encore. Le cortège s'est terminé par une longue file de bijoux. Et voici la momie du pharaon dans le tombeau. La femme tombe à genoux et l’entoure de ses bras. Et à cette époque, les prêtres accomplissent une mission importante : ils déposent des « trismas » sur les tables - du pain et des chopes de bière. On y place ensuite une herminette, un couperet en forme de plume d'autruche, un mannequin de patte de taureau, une palette avec deux boucles sur les bords : ces objets sont nécessaires pour éliminer les effets de l'embaumement et donner au défunt la possibilité de se déplacer. Après avoir accompli tous les rituels, la momie est immergée dans une « tombe » en pierre pour passer à un monde meilleur et mener une nouvelle vie.

À l'âge de 19 ans, Pharaon, dont le vrai nom était Gleb Golubin, est devenu le chef et l'inspirateur idéologique de la formation Dead Dynasty, dont le leitmotiv était un mélange provocant de nihilisme et d'impolitesse. Les thèmes principaux de ses morceaux sont la drogue, les filles et le sexe.

Enfance et famille de Gleb Golubin (rappeur Pharaon)

Le rappeur Pharaon étant enfant

Naturellement, les parents prédisaient à leur fils une carrière sportive. Dès l'âge de six ans, le garçon joue au football professionnellement. Très jeune, Gleb a réussi à jouer pour le Lokomotiv, le CSKA et le Dynamo. Jusqu'à l'âge de treize ans, sa vie se composait principalement d'entraînement quotidien et d'école. Mais à l’adolescence, il s’est rendu compte qu’il ne serait pas un deuxième Pelé et son père n’était pas ravi des exploits sportifs de son fils.

La musique a remplacé le football. À l'âge de 8 ans, Gleb s'intéresse au travail du groupe allemand Rammstein, pour lequel il s'inscrit même à des cours d'allemand. Une autre idole de l'adolescent était le rappeur américain Snoop Dogg. Les sympathies musicales du futur musicien n'ont pas trouvé le soutien de ses camarades de classe (d'autres artistes étaient à la mode à cette époque), mais cela n'a pas dérangé Gleb.

A l'âge de 16 ans, le jeune homme part en Amérique pendant six mois. Là, il décide enfin de ses préférences musicales et ouvre de nouveaux horizons pour la créativité.

Carrière de rappeur Pharaon

Mais le clip vidéo du morceau « BLACK SIEMENS » a apporté une véritable renommée au musicien en herbe. Dans ce document, Gleb rappe sur fond de Lincoln blanche, que Dmitry Dyuzhev conduisait dans la série télévisée culte «Brigada». La chanson répète constamment les sons de « skrr-skr », qui deviendra plus tard sa signature.

Le rappeur Pharaon - skrrt-skrrt

Fatigué des questions constantes des fans sur la signification réelle de ce mystérieux « skrr-skr », Pharaoh a finalement expliqué que c'était le son que Bruce Lee faisait pendant l'entraînement. Une autre version disait que « skrt » est une imitation du bruit des pneus de voiture.

La prochaine vidéo de Pharaon, "Champagne Squirt", compte près de 10 millions de vues sur YouTube. Après la première de la vidéo, l'expression « Champagne gicler au visage » s'est répandue sur les réseaux sociaux et le Pharaon est devenu un personnage véritablement culte parmi le jeune public.

Depuis 2014, Pharaoh collabore avec les rappeurs Fortnox Pockets, Toyota RAW4, Acid Drop King, Jeembo et Southgarden dans le cadre du projet Dead Dynasty.

Pharaon - Il y a 5 minutes

En raison de l’image mystérieuse que Pharaon cultive sur les réseaux sociaux, de fantastiques rumeurs circulent constamment sur sa vie. En 2015, des informations sont apparues selon lesquelles le rappeur était décédé d'une overdose de drogue. Après cela, Pharaoh a sorti un nouvel album, Phosphor («Phosphorus»), la vidéo de la composition à partir de laquelle «Let's Stay Home» a de nouveau gagné un grand nombre de vues sur Internet.

En février 2017, il postait traditionnellement sur Internet un nouveau morceau « Unplugged (Interlude) », qui se démarquait du travail général du rappeur - il était enregistré avec une guitare. Les fans de Pharaoh ont suggéré qu'il s'agissait d'une composition du prochain album acoustique, que Pharaoh a mentionné plus d'une fois auparavant.

Vie personnelle de Pharaon

Début 2017, Gleb a commencé à sortir avec le mannequin scandaleux, fille du célèbre joueur de tennis Yevgeny Kafelnikov, Alesya.