Discours- il s'agit d'une forme de communication qui s'est historiquement développée au cours de l'activité humaine, médiatisée par le langage. La parole s'entend à la fois comme le processus de prise de parole (activité de parole) et son résultat (diffusion d'œuvres enregistrées en mémoire ou par écriture). La parole occupe une place particulière parmi les processus cognitifs, puisqu'elle s'inscrit dans divers actes cognitifs (pensée, perception, sensation) et assure la verbalisation des informations reçues par une personne.

La parole est un processus psychophysiologique multi-liens composé de divers éléments. Il comprend trois parties principales : la perception de la parole, la production de la parole et la « parole intérieure ». Ce processus est basé sur le travail de divers analyseurs et comprend un récepteur périphérique, des voies nerveuses et la partie centrale du cortex cérébral, responsable de l'activité de cet analyseur.

Il existe trois fonctions principales de la parole : communicative, régulatrice et programmatique.

La fonction communicative assure la communication entre les personnes. La parole est utilisée pour transmettre des informations et motiver l’action. Grâce à la parole, une personne acquiert des connaissances sur les objets et les phénomènes du monde qui l'entoure sans contact direct avec celui-ci. La parole élargit les possibilités d’adaptation d’une personne à l’environnement, la possibilité de son orientation dans le monde naturel et social.

La fonction régulatrice de la parole est associée à des formes conscientes d'activité mentale. La parole joue un rôle important dans le développement et la manifestation d'un comportement volontaire et volontaire.

La fonction de programmation de la parole s'exprime dans la construction de schémas sémantiques d'énoncés vocaux, de structures grammaticales de phrases, dans le passage du concept à l'extérieur d'un énoncé détaillé. Ce processus repose sur une programmation interne, réalisée à l'aide de la parole interne. Comme le montrent les données cliniques, il est nécessaire non seulement à l'expression de la parole, mais également à la construction de divers mouvements et actions.

Malheureusement, le mécanisme par lequel une personne matérialise son opinion dans un flux de sons, et une autre, ayant perçu ce flux sonore, comprend l'opinion qui lui est adressée, n'a pas encore été clarifié.

La parole fonctionne sur la base du deuxième système de signalisation, né du développement de la parole en tant que moyen de communication entre les personnes en cours de travail. Ce système fonctionne avec des formations de signes (« signaux »), couvre tous les types de symbolisation et utilise non seulement des signes diffusés, mais également d'autres moyens (faciaux, gestuels et émotionnels, sons musicaux, dessins, images artistiques, symboles mathématiques, etc.).

La connexion d'un mot désignant un objet avec cet objet n'est pas fondamentalement différente des connexions du premier système de signalisation. Le mot ne reflète pas les propriétés spécifiques, mais les propriétés les plus essentielles des objets et des phénomènes. C’est ce qui permet une réflexion généralisée et abstraite de la réalité.

Il existe trois systèmes dans les organes périphériques de la parole :

♦ le système énergétique des organes respiratoires est nécessaire à la production du son (poumons et muscle respiratoire de la tête - diaphragme)

♦ système générateur - vibrateurs sonores dont la vibration produit des ondes sonores (cordes vocales du larynx - vibrateur sonore ; fentes et fermetures formées dans la bouche lors de l'articulation)

♦ système résonateur (nasopharynx, crâne, larynx et thorax).

La parole se forme à la suite de changements dans la forme et le volume du tube d'extension ; il se compose de la cavité buccale, du nez et du pharynx. Dans le système de résonateur, responsable du timbre de la voix, se forment certains formants spécifiques à une langue donnée. La résonance se produit à la suite de changements dans la forme et le volume du tube d'extension.

L'articulation est le travail conjoint des organes de la parole nécessaires à la production des sons. Elle est régulée par les zones de diffusion du cortex et des formations sous-corticales (thalamus visuel, hypothalamus, thalamus, système limbique, formation réticulaire). Les lésions locales de l'hémisphère gauche de nature diverse chez les droitiers conduisent, en règle générale, à une violation de la fonction de parole dans son ensemble, et non à la perte d'une seule fonction de la parole. Pour une articulation correcte, un certain système de mouvements des organes de la parole est nécessaire, qui se forme sous l'influence de l'analyseur auditif et kinesthésique.

L'analyse et la synthèse des sons de la parole chez l'homme sont associées à l'audition phonémique, qui assure la perception et la compréhension des phonèmes d'une langue donnée. Le fonctionnement de l'audition phonémique est directement lié à un tel « centre de diffusion », situé dans la zone auditive du cortex cérébral (le tiers postérieur du gyrus temporal supérieur de l'hémisphère gauche), comme le centre de Wernicke. Le deuxième « centre de diffusion » est l’aire de Broca, qui assure l’organisation motrice de la parole (chez la plupart des gens, elle est située dans les parties inférieures du troisième gyrus frontal de l’hémisphère gauche).

On suppose que la perception et la prononciation des mots suivent une telle séquence. Les informations acoustiques intégrées dans un mot sont traitées dans le système auditif et dans d'autres formations cérébrales « non auditives » (zones sous-corticales). En pénétrant dans le cortex auditif primaire (aire de Wernicke), qui permet de comprendre le sens d'un mot, les informations y sont converties pour former un programme de réponse vocale. Pour prononcer un mot, il faut que « l’image », ou le code sémantique, de ce mot entre dans l’aire de Broca. Ces deux zones

(Broca et Wernicke) sont interconnectés par un faisceau arqué de fibres nerveuses. Dans la zone de Broca, un programme d'articulation détaillé apparaît, qui est mis en œuvre grâce à l'activation de la zone faciale de la région du cortex moteur, qui contrôle les muscles du visage. Mais si un mot passe par le système visuel, alors le cortex visuel primaire s’active en premier. Après cela, les informations sur le mot lu sont envoyées au gyrus angulaire, reliant la forme visuelle du mot à son signal acoustique dans la zone de Wernicke. Le chemin ultérieur qui conduit à l'émergence d'une réaction vocale est le même que pour la perception exclusivement acoustique.

Les hémisphères droit et gauche du cerveau diffèrent dans leurs fonctions en matière d'activité de parole. Le fonctionnement de l'hémisphère gauche garantit la capacité de communication verbale et non verbale, de compréhension de la parole orale et écrite, de formulation de réponses grammaticalement correctes et de régulation des fonctions motrices complexes de la parole. Grâce au travail de l'hémisphère droit, une personne distingue les intonations de la parole, les modulations de la voix, les visages humains, reconnaît les images complexes qui ne peuvent être décomposées en éléments constitutifs, perçoit la musique et les œuvres d'art comme source d'expériences esthétiques. Mais avec ces schémas généraux, il faut garder à l'esprit que les fonctions de diffusion sont localisées majoritairement dans l'hémisphère gauche chez 95 % des droitiers et 70 % des gauchers, chez 15 % des gauchers - dans l'hémisphère droit, et chez 15 % des gauchers, les hémisphères n'ont pas de spécialisation fonctionnelle claire dans le langage.

Psychophysiologie de la pensée

La pensée est la forme de réflexion mentale la plus généralisée et la plus indirecte, établissant des connexions et des relations entre des objets connus et nous permettant d'acquérir des connaissances sur ces objets, propriétés et relations du monde réel qui ne peuvent pas être directement perçues au niveau sensoriel de la cognition. . La pensée est une forme complexe de l'activité mentale humaine, le summum de son développement évolutif.

Le processus de réflexion s'effectue à l'aide d'opérations mentales telles que l'analyse, la synthèse, la comparaison, la généralisation et l'abstraction. Son résultat est un concept, des jugements et des inférences.

On distingue les formes de pensée suivantes :

♦ visuel-efficace - basé sur la perception directe d'objets en train d'agir avec eux

♦ figuratif - basé sur des idées et des images ;

♦ abstrait-logique (verbal) : 1) inductif (basé sur la conclusion logique « du particulier au général » (construction d'analogies) 2) déductif (basé sur la conclusion logique « du général au particulier » ou « du particulier au particulier » réalisé selon les règles de la logique).

La pensée verbale est la forme la plus complexe de la pensée humaine, inextricablement liée à la parole, qui permet de coder des informations à l'aide de symboles abstraits. Grâce à la parole, la pensée humaine en cours d'évolution est devenue un nom commun et indirect. Le mot agit non seulement comme un moyen d’exprimer des pensées, mais reconstruit également la pensée d’une personne, puisque la pensée elle-même s’accomplit et se forme à l’aide du mot.

La pensée imaginative est associée à la région temporo-pariétale du cortex cérébral, et la pensée abstraite-verbale est associée aux régions frontales du cortex. Le cortex frontal est évidemment responsable du choix des objectifs qu'une personne se fixe et de son évaluation de diverses circonstances en relation avec ces objectifs. Les fonctions de l’hémisphère gauche sont identifiées à des processus de pensée conscients et logiques, et les fonctions de l’hémisphère droit sont identifiées à la pensée intuitive.

Questions pour la maîtrise de soi

1. Qu'est-ce que l'attention et quelles sont ses principales propriétés ?

2. Quels sont les principaux mécanismes et modèles (théories) psychophysiologiques de l'attention ?

3. Quelles sont les principales fonctions de la mémoire ?

4. Quels types de mémoire existe-t-il ?

5. Quels sont les principaux mécanismes et modèles (théories) psychophysiologiques de la mémoire ?

6. Quelle est la séquence du processus de diffusion ?

7. Quels sont les principaux mécanismes psychophysiologiques de la parole ?

8. Qu'est-ce que la pensée en tant que processus psychophysiologique ?

Littérature

1. Batuev A.S. Physiologie de l'activité nerveuse supérieure et des systèmes sensoriels : Manuel pour les universités. - Saint-Pétersbourg. Pierre, 2005. - 317 p.

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3. Danilova N.N. Psychophysiologie : Manuel pour les universités. - M. : Aspect Presse, 2000. - 373 p.

4. Lébédev AL. Modèles psychophysiologiques de perception et de mémoire. M. : Nauka, 1985. - 224 p.

5. Maryutina T.M., Ermolaev 0.10. Introduction à la psychophysiologie. - Quatrième éd. - M. : Flint, 2004. - 400 p.

6. Psychophysiologie : Manuel pour les universités / Under. éd. Yu.I. Alexandrova. - 3e éd. - Saint-Pétersbourg : Peter, 2004. - 464 p.

Sujets abstraits

1. Concepts psychophysiologiques de l'attention. -

2. Mécanismes psychophysiologiques de la mémoire.

3. La parole dans le développement phylo- et ontogène de l'homme.

4. La pensée comme processus psychophysiologique.

Tâche créative

Pensez à la manière dont l'interaction de divers processus cognitifs se produit dans tout aspect important (facultatif) de la vie humaine ?

Structure du processus de réflexion

La pensée est un processus d'activité cognitive dans lequel le sujet opère avec divers types de généralisations, notamment des images, des concepts et des catégories.

L’apparition de la parole en cours d’évolution a fondamentalement modifié les fonctions du cerveau. Le monde des expériences et des intentions internes a acquis un appareil qualitativement nouveau pour coder les informations à l'aide de symboles abstraits. Cela a non seulement permis de transférer des informations d'une personne à l'autre, mais a également rendu le processus de réflexion qualitativement différent. Nous devenons plus conscients et comprenons une pensée lorsque nous la mettons sous forme linguistique. En dehors du langage, nous ressentons des impulsions floues qui ne peuvent être exprimées que par des gestes et des expressions faciales. Le mot n'agit pas seulement comme un moyen d'exprimer des pensées : il reconstruit les fonctions mentales et intellectuelles d'une personne, puisque la pensée elle-même s'accomplit et se forme à l'aide du mot.

L'essence de la pensée est d'effectuer certaines opérations cognitives avec des images dans l'image interne du monde. Ces opérations permettent de construire et de compléter un modèle du monde en mutation. Grâce à la parole, l'image du monde devient plus parfaite, différenciée, d'une part, et plus généralisée, d'autre part.

Il existe deux principaux types de pensée chez l'homme : visuelle-figurative et verbale-logique. Cette dernière fonctionne sur la base de moyens linguistiques et représente la période la plus récente du développement phylogénétique et ontogène de la pensée.

Intelligence verbale et non verbale

Basé sur la relation entre les premier et deuxième systèmes de signaux, I.P. Pavlov a proposé une classification des types spécifiquement humains d'activité nerveuse supérieure, en distinguant les types artistique, mental et moyen.

Le type artistique se caractérise par la prédominance des fonctions du premier système de signalisation. Les personnes de ce type utilisent largement les images sensorielles dans le processus de réflexion. Ils perçoivent les phénomènes et les objets dans leur ensemble, sans les diviser en parties. Le type de pensée, dans lequel le travail du deuxième système de signalisation est renforcé, a une capacité nettement exprimée à faire abstraction de la réalité, basée sur le désir d'analyser, de diviser la réalité en parties, puis de relier les parties en un tout. Le type moyen se caractérise par un équilibre entre les fonctions des deux systèmes de signalisation.

L'asymétrie cérébrale interhémisphérique se présente différemment selon les types de pensée et d'art. L'affirmation selon laquelle parmi les « artistes » la fonction de l'hémisphère droit domine en tant que base de leur pensée imaginative, et parmi les « penseurs », le rôle principal appartient à l'hémisphère gauche dominant, le plus souvent associé à la parole, est généralement vraie. Cependant, comme le montre une étude de l'organisation des hémisphères chez les gens d'art et les peintres professionnels, ils utilisent l'hémisphère gauche de manière plus intensive que les gens ordinaires. Ils se caractérisent par l'intégration de méthodes de traitement de l'information représentées par différents hémisphères.

Concentration cérébrale et réflexion

Plus précisément, les types humains d'activité nerveuse supérieure indiquent la localisation de foyers d'interaction informationnelle ; dans des expériences de construction d'une image visuelle à partir d'un ensemble limité d'éléments simples chez des individus avec une prédominance du premier système de signaux sur le second, les deux foyers de Les interactions se situaient principalement dans l’hémisphère droit. Chez les individus présentant une prédominance du deuxième système de signaux vocaux, les deux foyers étaient localisés dans l’hémisphère gauche. Différentes opérations mentales utilisent différents points focaux d’interaction. Dans un premier temps, lorsqu'il fallait d'abord déterminer ce qui pouvait être construit à partir des éléments existants et former une image cible, le foyer d'interaction fonctionnait dans les régions occipitotemporales, et au stade de la construction détaillée de l'image - dans le cortex frontal. De plus, trouver une solution à tous types de problèmes, même si une réponse verbale n'était pas requise, s'accompagnait de l'apparition d'un foyer d'interaction dans le cortex temporal gauche (zone verbale).

Asymétrie fonctionnelle du cerveau et caractéristiques de l'activité mentale

Normalement, les deux hémisphères travaillent en étroite coopération et se complètent. La différence entre les hémisphères gauche et droit peut être identifiée sans recourir à la chirurgie, en coupant les commissures reliant les deux hémisphères. A cet effet, la méthode de « l'anesthésie hémisphérique » peut être utilisée. Il a été créé cliniquement pour identifier l’hémisphère avec les fonctions de la parole. Dans cette méthode, un mince tube est inséré dans l’artère carotide d’un côté du cou pour ensuite administrer une solution de barbiturique (amytal de sodium). Étant donné que chaque artère carotide irrigue un seul hémisphère, un somnifère qui y est injecté pénètre dans un hémisphère et a un effet narcotique sur celui-ci. Pendant le test, le patient est allongé sur le dos, les bras levés et compte à rebours à partir de 100. Quelques secondes après l'administration du médicament, vous pouvez voir comment l'un des bras du patient, opposé au côté de l'injection, tombe, impuissant. Il y a alors une irrégularité dans le décompte.

L’utilisation de techniques pouvant cibler spécifiquement un seul hémisphère a permis aux chercheurs de démontrer des différences significatives dans les capacités mentales des deux hémisphères. On pense que l'hémisphère gauche est principalement impliqué dans les processus analytiques ; Cet hémisphère est la base de la pensée logique. Il assure principalement l'activité de la parole - sa compréhension et sa construction, son travail avec des symboles verbaux. Le traitement des signaux d'entrée y est effectué, apparemment, de manière séquentielle. L'hémisphère droit assure la pensée concrète-figurative et traite du matériel non verbal, étant responsable de certaines compétences dans le traitement des signaux spatiaux, des transformations structurelles-spatiales et de la capacité de reconnaissance visuelle et tactile des objets. Les informations qui lui parviennent sont traitées simultanément et de manière holistique. L'hémisphère droit est meilleur que le gauche pour distinguer l'orientation des lignes, la courbure, les polygones irréguliers, la disposition spatiale des signaux visuels et la profondeur des images stéréoscopiques. Cependant, l’hémisphère gauche montre une plus grande capacité dans d’autres aspects de la perception visuospatiale. Il différencie mieux les visages dessinés s’ils ne diffèrent que par un seul élément. L’hémisphère droit est plus à même de les distinguer lorsqu’ils diffèrent non pas par une, mais par plusieurs caractéristiques. On suppose que l’hémisphère gauche est supérieur à l’hémisphère droit lorsqu’il s’agit d’identifier quelques détails clairs, et que l’hémisphère droit est dominant lors de l’intégration d’éléments dans des configurations complexes. Cette différence est cohérente avec les données cliniques. Avec les pathologies de l'hémisphère droit, les dessins des patients perdent l'intégrité de la configuration globale. En cas de lésion de l'hémisphère gauche, la configuration de base de l'objet est généralement reproduite, mais le dessin est pauvre en détails. L’hémisphère droit « spatial » et l’hémisphère gauche « temporel » apportent chacun une contribution importante à la plupart des activités cognitives. Apparemment, l’hémisphère gauche a plus de capacités dans les domaines temporel et auditif, tandis que l’hémisphère droit a plus de capacités dans les domaines spatial et visuel. Il convient de noter que chaque hémisphère, fonctionnant de manière isolée, préfère se former une image holistique.

(Types de pensée. Pathologie de la pensée).

Le principal processus mental cognitif est la pensée - le processus mental de réflexion de la réalité.

Pensée-l'étape la plus élevée du traitement de l'information humaine, le processus d'établissement de connexions entre des objets ou des phénomènes du monde environnant ;

En psychologie et en neuropsychologie, elle est considérée comme l’une des fonctions mentales les plus élevées.

La pensée est le niveau le plus élevé de la cognition humaine, le processus de réflexion du monde réel environnant dans le cerveau, basé sur deux mécanismes psychophysiologiques fondamentalement différents :

Éducation et réapprovisionnement continu du stock de concepts et d'idées ;

Tirer de nouveaux jugements et conclusions.

La réflexion vous permet d'acquérir des connaissances sur des objets, des propriétés et des relations du monde environnant qui ne peuvent pas être directement perçues à l'aide du premier système de signaux.

Toute activité est toujours intentionnelle et inclut nécessairement l'anticipation de ses résultats, l'anticipation et la généralisation de faits basés sur l'expérience et les connaissances antérieures - au sens étroit, constituent la réflexion.

La caractéristique la plus importante de la pensée est le caractère indirect de la réflexion, c'est-à-dire la capacité d'identifier, d'évaluer et de comprendre ce qui n'affecte pas directement les sens pour le moment. Autrement dit, si les sensations et la perception sont un processus de réflexion dans les structures du cerveau d'objets et de phénomènes qui affectent directement les sens, alors la pensée, en utilisant ces étapes inférieures de cognition, de réserves de mémoire et de pratique, reflète la réalité indirectement, de manière généralisée. chemin.

L'acte de penser le plus simple est jugement, qui reflète

liens entre les objets et les phénomènes (par exemple : il pleut, la pierre est dure, etc.) Lorsqu'un nouveau est formé sur la base de plusieurs jugements, alors dans ce cas nous parlons d'un niveau de pensée supérieur - l'inférence.

Il existe deux méthodes principales d’inférence : l’induction et la déduction.

Induction- il s'agit d'une inférence formée sur la base de cas particuliers -

ev jugement général. Par exemple, il est d’abord établi que lorsqu’ils sont chauffés, l’eau, le fer et l’air se dilatent. On conclut ensuite que lorsqu’ils sont chauffés, tous les corps se dilatent.

Déduction- il s'agit d'un processus inverse - du général au spécifique. Par exemple, sachant que lorsqu'ils sont chauffés, tous les corps se dilatent, nous pouvons affirmer avec certitude sans aucune expérience que ce corps particulier, par exemple le fer, se dilate lorsqu'il est chauffé.

La pensée est composée d'opérations mentales individuelles, c'est-à-dire d'actions reflétées dans le psychisme. On distingue les opérations mentales suivantes :

tion : analyse, synthèse, abstraction, comparaison, généralisation et spécification

Analyse- il s'agit de la division mentale d'objets ou de phénomènes en éléments séparés et de la mise en évidence de l'essentiel, de l'essentiel. Par exemple, le concept d'« orage » comprend : le temps nuageux, les nuages ​​bas, le vent, le tonnerre, les éclairs, la pluie. Sa manifestation essentielle est la précipitation, c'est-à-dire la pluie.

Synthèse- Il s'agit d'un processus mental opposé à l'analyse. Par exemple, en « reliant » les informations sur la présence de nuages ​​bas, de tonnerre, d'éclairs, de vent et de pluie, nous déduisons un orage, c'est-à-dire que nous effectuons une opération de généralisation mentale.

Une forme essentielle des processus cognitifs est abstraction, c'est-à-dire la sélection mentale de signes ou de propriétés d'objets et de phénomènes inaccessibles à l'observation directe, par exemple le courant électrique, le rayonnement, l'infini, la conscience, etc.

Dans le processus de réflexion, une personne utilise souvent la comparaison d'objets et de phénomènes, comparant ce qui est commun et ce qui est différent en eux. La comparaison aide l'analyse et la synthèse à établir des similitudes et des différences entre les objets et les phénomènes, leurs propriétés et caractéristiques. Grâce à la comparaison, une personne classe des parties de la réalité connaissable selon des caractéristiques et des propriétés similaires.

La généralisation se caractérise par le fait qu'une personne reflète la généralité d'un résumé

caractéristiques configurables de nombreux objets ou phénomènes.

À l'aide de la généralisation, la classification est effectuée selon les caractéristiques et propriétés les plus générales et caractéristiques. Habituellement, cela est exprimé par des concepts généraux tels qu'un avion, un bateau à vapeur, une locomotive à vapeur, etc.

Au cours du processus de développement et d'évolution historiques, la pensée visuelle-efficace est apparue pour la première fois, c'est-à-dire la pensée associée à la pensée directe.

perception réelle et mise en œuvre pratique d'actions sur des objets. Un exemple d'une telle pensée est l'activité mentale

les enfants de moins de 3 ans qui, au sens figuré, pensent « avec l'aide de

mains." Mais déjà à l'âge préscolaire et primaire, la pensée visuo-figurative se développe, lorsque pour comprendre un sujet, il n'est plus nécessaire d'interagir pratiquement avec l'objet de connaissance. Par exemple, un enfant d'âge scolaire ne peut, qu'avec l'aide de la coordination mentale des pièces d'un jouet mécanique, tirer une conclusion sur

la raison de son dysfonctionnement.

Par la suite, sur la base d'une pensée visuellement efficace et visuellement figurative et de la fonction de la parole, la forme la plus élevée d'activité mentale se développe.

caractéristiques : pensée abstraite-logique, c'est-à-dire pensée sous forme abstraite

mais une pensée logique abstraite. Cela est probablement dû au fait que plus une fonction est « nouvelle » en termes d’évolution, plus l’étendue de ses différences individuelles chez les individus est grande.

Les caractéristiques les plus importantes de la pensée incluent la vitesse (ou

rythme), précision, profondeur, indépendance, criticité et flexibilité. De plus, si la vitesse de la pensée est davantage liée à l'hérédité (génétique)

des inclinations techniques, alors des qualités telles que la criticité, l'indépendance et la profondeur se forment en grande partie au cours du processus de formation et d'éducation.

Introduction…………………………………………………………………………………2

1. Caractéristiques de la mémoire………………………………………………………..3

2. Psychophysiologie de l'attention………….…………………………………8

3. La pensée, ses types et sa formation…………………………………...12

Conclusion………………………………………………………………………………...16

Références……………………………………………………………..17

Introduction

Le but de cet ouvrage est de considérer la psychophysiologie de processus cognitifs tels que l'attention, la mémoire et la pensée. L'objet de recherche est les processus cognitifs, le sujet de recherche est leur psychophysiologie.

La pertinence du sujet tient au fait que la perception, la mémoire, la pensée, l'imagination, en tant que processus cognitifs, font partie intégrante de toute activité humaine et assurent l'une ou l'autre de son efficacité. Les processus cognitifs permettent à une personne de définir à l'avance les buts, les objectifs et le contenu de l'activité à venir, de dérouler dans son esprit le déroulement de cette activité, ses actions et son comportement, d'anticiper les résultats de ses actions et de les gérer au fur et à mesure de leur exécution.

Lorsqu'ils parlent des capacités générales d'une personne, ils entendent également le niveau de développement et les caractéristiques de ses processus cognitifs, car plus ces processus sont développés chez une personne, plus elle est capable, plus ses capacités sont grandes.

Pour atteindre l'objectif du travail, nous analyserons et comparerons les avis de spécialistes dans le domaine de la physiologie, de la psychologie et de la médecine, tels que L.S. Luria, L.S. Vygotski, A.N. Léontiev, Nemov R.S. etc.

En conclusion, résumons l’étude.

1. Fonctionnalités de mémoire

Mémoire - ce sont les processus d'organisation et de préservation de l'expérience passée, permettant de la réutiliser en activité ou de revenir dans la sphère de la conscience. La mémoire relie le passé d’une personne à son présent et à son avenir et constitue la fonction cognitive la plus importante qui sous-tend le développement et l’apprentissage.

PI. Zinchenko et Les AA Smirnov a étudié la dépendance du succès des processus de mémorisation à leur place dans la structure de l'activité. Ils ont étudié en détail la dépendance de la mémorisation involontaire et volontaire de l'organisation de l'activité pratique et d'autres conditions dans lesquelles une personne se souvient ou reproduit des informations. Dans ses recherches, A.A. Smirnov a montré que les actions sont mieux mémorisées que les pensées, et parmi les actions, celles associées au dépassement des obstacles, y compris ces obstacles eux-mêmes, sont plus fermement mémorisées. Différents types de mémoire - motrice, émotionnelle, figurative, verbale-logique - sont parfois décrits comme des étapes d'un tel développement. (P.P. Blonsky, J. Bruner, J. Piaget). Analyse des troubles de la mémoire et de la perception dans la clinique des lésions cérébrales locales (A.R. Lurie, R. Sperry) a permis d'établir le fait d'une connexion prédominante entre les processus de l'hémisphère gauche du cerveau (en droitier) avec des méthodes de mémorisation verbales-logiques, et dans l'hémisphère droit - avec des méthodes visuelles-figuratives.

Il existe plusieurs bases pour classer les formes et les types de mémoire. L'un d'eux est la division de la mémoire en fonction du temps de stockage du matériel, l'autre en fonction de l'analyseur qui prédomine dans les processus de mémorisation, de stockage et de reproduction du matériel. Dans le premier cas, on distingue à court terme Et à long terme mémoire, et parfois une option intermédiaire - opérationnel. Dans le deuxième cas, on parle de moteur, visuel, auditif, verbal-logique et d'autres types de mémoire.

Court terme mémoire est une mémoire dans laquelle le stockage de matériel est limité à une certaine période de temps, généralement courte. La mémoire à court terme d'une personne est liée à sa conscience réelle.

À long terme mémoire conçu pour le stockage d'informations à long terme, et non pour une période prédéterminée. Cela n'est pas lié à la conscience réelle d'une personne et présuppose sa capacité, au bon moment, à se souvenir de ce dont elle se souvenait autrefois. Contrairement à la mémoire à court terme, où le souvenir n'est pas nécessaire (puisque ce qui vient d'être perçu est encore dans la conscience actuelle), avec la mémoire à long terme, il est toujours nécessaire, puisque les informations associées à la perception ne relèvent plus de la sphère de la perception réelle. conscience.

Lors de l'utilisation de la mémoire à long terme, le rappel nécessite souvent certains efforts volontaires, son fonctionnement est donc généralement associé à la volonté.

Pour stocker des informations dans la mémoire à court terme, il est toujours nécessaire de maintenir une attention continue sur le matériel mémorisé pendant toute la durée de sa conservation en mémoire ; avec une mémorisation à long terme, cela n'est pas nécessaire.

Opérationnel appelée mémoire qui occupe une position intermédiaire entre le court terme et le long terme. Il est conçu pour conserver le matériau pendant une durée prédéterminée, c'est-à-dire pour pouvoir mémoriser facilement ce dont vous avez besoin à un moment donné.

Moteur la mémoire est la mémorisation et la préservation et, si nécessaire, la reproduction précise de divers mouvements. Il participe à la formation des aptitudes et des capacités motrices d’une personne et est particulièrement nécessaire dans les activités qui nécessitent qu’une personne ait des formes de mouvements assez complexes.

bien visuel les personnes ayant des capacités eidétiques ont de la mémoire par leur perception, c'est-à-dire ceux qui sont capables de « voir » une image ou un objet longtemps absent du champ visuel réel. La mémoire visuelle est associée au stockage et à la reproduction des images ; c'est extrêmement important pour les personnes de toutes les professions, en particulier les policiers, les artistes et les designers. Ce type de mémoire présuppose une capacité développée d’imagination d’une personne. En particulier, le processus de mémorisation et de reproduction du matériel repose sur celui-ci : ce qu'une personne peut imaginer visuellement, elle se souvient et se reproduit, en règle générale, plus facilement.

Auditif La mémoire est une bonne mémorisation et une reproduction précise de divers sons, tels que la parole et la musique. Il est nécessaire pour les musiciens, les philologues et les étudiants en langues étrangères.

Verbal-logique la mémoire se caractérise par le fait qu'une personne qui la possède se souvient rapidement et avec précision du sens des événements, de la logique de toute preuve, du sens d'un texte en cours de lecture, etc. Il peut transmettre avec précision ce sens dans ses propres mots, souvent sans se souvenir complètement des détails du matériel source. Les scientifiques et les enseignants ont souvent ce type de mémoire.

Émotionnel Naïa la mémoire est la mémoire des expériences passées. Elle est impliquée dans tous les types de mémoire, mais elle est particulièrement évidente dans les relations humaines. La force de la mémorisation du matériel repose directement sur la mémoire émotionnelle : ce qui provoque des expériences émotionnelles fortes chez une personne est mémorisé plus fermement et pendant une période plus longue.

En plus de celles évoquées, il existe d'autres types de mémoire, notamment tactile, olfactif, gustatif .

Il existe deux types de structure de mémoire : mnémonique capacités qui ont des mécanismes physiologiques différents : la capacité de impression et la capacité de traiter les informations de manière sémantique. Les deux types de capacités mnémotechniques influencent le succès de l'acquisition des connaissances, mais la capacité de traiter l'information, qui caractérise l'unité étroite des processus de mémoire et de pensée, joue un rôle important.

Lors de l'identification de différents types de mémoire, nous entendons certaines propriétés et aspects stables qui caractérisent la mémoire, quelle que soit la fonction spécifique qu'elle remplit dans l'activité : consolidation, préservation ou actualisation du matériel. Par exemple, dans la division de la mémoire en motrice, émotionnelle, figurative et verbale-logique, un tel côté se reflétait comme formulaire(image, mot, etc.), dans lequel s'effectuent la mémorisation, la préservation et la reproduction du matériel.

Mais outre les types de mémoire, il existe également des processus mémoriels. Dans le même temps, les différentes fonctions remplies par la mémoire dans la vie et l'activité sont considérées comme la base. Considérez les processus de mémoire dans le tableau 1.

Tableau 1. Processus de mémoire

2. Psychophysiologie de l'attention

L'attention occupe une place particulière dans le système des phénomènes psychologiques. Il est inclus dans tous les autres processus psychologiques, les occupe comme un moment nécessaire, et il n'est pas possible de l'en séparer, de l'isoler et de l'étudier sous sa forme « pure ». Nous traitons des phénomènes d'attention uniquement lorsque nous considérons la dynamique des processus cognitifs et les caractéristiques des divers états mentaux d'une personne. Chaque fois que nous essayons de mettre en évidence la « matière » de l’attention, en faisant abstraction du reste du contenu des phénomènes mentaux, elle semble disparaître.

L'attention peut être définie comme un processus psychophysiologique, un état qui caractérise les caractéristiques dynamiques de l'activité cognitive. Ils s'expriment par sa concentration sur une zone relativement étroite de réalité externe ou interne, qui à un moment donné devient consciente et concentre les forces mentales et physiques d'une personne pendant une certaine période de temps.

Attention - Il s’agit du processus de sélection consciente ou inconsciente (semi-consciente) de certaines informations provenant des sens et d’ignorer les autres.

L'attention n'a pas de contenu propre. Elle est incluse dans d'autres processus mentaux : sensations et perceptions, idées, mémoire, pensée, imagination, émotions et sentiments, manifestations de la volonté. L'attention est également incluse dans les actions pratiques, en particulier motrices, des personnes, dans leurs actes comportementaux - actions. Cela garantit la clarté et la netteté du reflet de la réalité, qui est l’une des conditions nécessaires au succès de toute activité.

On distingue les types d'attention suivants : externe et interne, volontaire (intentionnelle), involontaire (involontaire) et post-volontaire.

Externe l'attention est la concentration de la conscience sur les objets et les phénomènes de l'environnement extérieur (naturel et social) dans lequel une personne existe, ainsi que sur ses propres actions et actions extérieures.

Interne l'attention est la focalisation de la conscience sur les phénomènes et les états de l'environnement interne du corps.

Le rapport entre l'attention externe et interne joue un rôle important dans l'interaction d'une personne avec le monde extérieur, les autres, dans sa connaissance de soi, dans sa capacité à se gérer.

Si l'attention externe et interne sont caractérisées par des orientations de conscience différentes, alors l'attention volontaire, involontaire et post-volontaire diffère en termes de relation avec le but de l'activité.

Avec l'attention volontaire, la concentration de la conscience est déterminée par le but de l'activité et les tâches spécifiques découlant de ses exigences et de ses conditions changeantes.

L'attention involontaire se produit sans se fixer d'abord un objectif - en réaction à un son fort, à une lumière vive ou à la nouveauté d'un objet.

Tout stimulus inattendu fait l’objet d’une attention involontaire. Avec toutes les surprises, l’attention se concentre sur une courte période de temps. Mais l'attention volontaire peut être retenue longtemps dans les cas où la perception d'un objet, voire la pensée à son sujet, suscite un vif intérêt, est colorée par des émotions positives de plaisir, de surprise, d'admiration, etc. une leçon d'une manière intéressante, émotionnelle et créative peut attirer l'attention des élèves. Cela suggère que l'attention involontaire peut être provoquée spécifiquement afin d'obtenir un résultat positif d'une activité, en l'occurrence une leçon.

Par conséquent, l'attention n'est pas seulement un facteur limitant l'activité mentale, mais peut elle-même être régulée de l'extérieur, notamment dans le processus pédagogique.

Ensuite, l’attention volontaire surgit après l’attention volontaire. Cela signifie qu'une personne concentre d'abord sa conscience sur un objet ou une activité, parfois à l'aide d'efforts volontaires considérables, puis le processus de visualisation de l'objet ou de l'activité elle-même suscite un intérêt croissant et l'attention continue d'être maintenue sans aucun effort.

Les trois types d'attention sont des processus dynamiques liés par des transitions mutuelles, mais l'un d'eux devient toujours dominant pendant un certain temps.

Les propriétés de l’attention sont les caractéristiques de sa manifestation. Ceux-ci incluent le volume, la concentration, la stabilité, la commutation et la répartition de l'attention.

Volume l’attention se caractérise par la quantité de matériel mémorisé et produit. Le niveau d'attention peut être augmenté par l'exercice ou en établissant des connexions sémantiques entre les objets perçus (par exemple : combiner des lettres en mots).

Concentration l’attention est une propriété exprimée par une absorption complète dans un objet, un phénomène, des pensées, des expériences, des actions sur lesquelles la conscience d’une personne est concentrée.

Avec une telle concentration, une personne devient très résistante aux interférences. Ce n'est qu'avec difficulté qu'il peut être distrait des pensées dans lesquelles il est plongé.

Durabilité attention - la capacité de se concentrer longtemps sur un sujet spécifique ou sur la même chose. Il se mesure par le temps de concentration, à condition que le reflet d'un objet ou d'un processus d'activité reste clair dans la conscience. La stabilité de l'attention dépend d'un certain nombre de raisons : l'importance du sujet, l'intérêt qu'il suscite, l'état de préparation du lieu de travail, les compétences.

Changer d'attention s'exprime dans un mouvement arbitraire et conscient d'un objet à un autre, dans une transition rapide d'une activité à une autre. Elle est dictée par le déroulement même de l'activité, l'émergence ou la formulation de nouvelles tâches.

Le changement d'attention ne doit pas être confondu avec distraction, qui se traduit par un transfert involontaire de concentration de conscience vers autre chose ou par une diminution de l'intensité de concentration. Cela se manifeste par des fluctuations d’attention à court terme.

La véritable distraction résulte de beaucoup de choses. Il peut s'agir d'une stabilité d'attention sous-développée, d'une diminution de l'intérêt pour le travail, de fatigue (surtout si celui-ci est monotone), etc. Prendre de courtes pauses au travail peut contrecarrer la distraction.

Parlant des mécanismes physiologiques de l'attention active, il convient de noter que la sélection d'influences significatives n'est possible que dans le contexte d'un état d'éveil général du corps associé à une activité cérébrale active. Il existe 5 étapes d'éveil : le sommeil profond, l'état de somnolence, l'éveil calme, l'éveil actif (alerte), l'éveil excessif. Une attention efficace n'est possible qu'au stade d'éveil actif et calme, tandis qu'à d'autres stades, les principales caractéristiques de l'attention changent et ne peuvent remplir que certaines fonctions.

Ainsi, l'attention est déterminée par l'activité de tout un système de structures cérébrales interdépendantes, mais leur rôle dans la régulation des différents types d'attention est inégal.

3. La pensée, ses types et sa formation

Les objets et phénomènes de la réalité ont des propriétés et des relations qui peuvent être connues directement, à l'aide de sensations et de perceptions (couleurs, sons, formes, placement et mouvement des corps dans l'espace visible), et de telles propriétés et relations qui ne peuvent être connues que indirectement et par généralisation, c'est-à-dire par la réflexion. Pensée - il s'agit d'un reflet indirect et généralisé de la réalité, un type d'activité mentale consistant en la connaissance de l'essence des choses et des phénomènes, des connexions naturelles et des relations entre eux.

La première caractéristique de la pensée est son caractère indirect. Ce qu'une personne ne peut pas connaître directement, directement, elle le sait indirectement, indirectement : certaines propriétés par d'autres, l'inconnu par le connu. La réflexion s'appuie toujours sur les données de l'expérience sensorielle - sensations, perceptions, idées - et sur des connaissances théoriques préalablement acquises. La connaissance indirecte est une connaissance médiatisée.

La deuxième caractéristique de la pensée est sa généralité. La généralisation comme connaissance du général et de l'essentiel dans les objets de la réalité est possible car toutes les propriétés de ces objets sont liées les unes aux autres. Le général n’existe et ne se manifeste que dans l’individuel, dans le concret. Les gens expriment des généralisations par la parole et le langage.

La pensée est le plus haut niveau de connaissance humaine de la réalité. La base sensorielle de la pensée est constituée de sensations, de perceptions et d'idées. Par les sens, seuls canaux de communication entre le corps et le monde extérieur, l’information pénètre dans le cerveau. Le contenu de l'information est traité par le cerveau. La forme (logique) la plus complexe de traitement de l’information est l’activité de réflexion. En résolvant les problèmes mentaux que la vie pose à une personne, il réfléchit, tire des conclusions et apprend ainsi l'essence des choses et des phénomènes, découvre les lois de leur connexion, puis, sur cette base, transforme le monde.

La pensée n’est pas seulement étroitement liée aux sensations et aux perceptions, mais elle se forme à partir d’elles. Le passage de la sensation à la pensée est un processus complexe, qui consiste avant tout à isoler et isoler un objet ou son attribut, à faire abstraction du concret, de l'individu, et à établir ce qui est essentiel, commun à de nombreux objets.

La pensée agit principalement comme une solution aux tâches, aux questions et aux problèmes que la vie pose constamment aux gens. La résolution de problèmes devrait toujours donner à une personne quelque chose de nouveau, de nouvelles connaissances. Trouver des solutions peut parfois être très difficile, c'est pourquoi l'activité mentale est généralement une activité active qui nécessite une attention ciblée et de la patience. Le véritable processus de pensée est toujours un processus non seulement cognitif, mais aussi émotionnel et volontaire.

La forme matérielle objective de la pensée est le langage. Une pensée ne devient une pensée à la fois pour soi et pour les autres qu'à travers la parole – orale et écrite. Grâce au langage, les pensées des gens ne se perdent pas, mais se transmettent sous forme de système de connaissances de génération en génération. Cependant, il existe d'autres moyens de transmettre les résultats de la réflexion : signaux lumineux et sonores, impulsions électriques, gestes, etc. La science et la technologie modernes utilisent largement les signes conventionnels comme moyen universel et économique de transmission d'informations.

La pensée est inextricablement liée aux mécanismes de la parole, notamment parole-auditive et parole-motrice.

La pensée est également inextricablement liée aux activités pratiques des personnes. Tout type d’activité implique une réflexion prenant en compte les conditions d’action, de planification et d’observation. En agissant, une personne résout certains problèmes. L'activité pratique est la condition principale de l'émergence et du développement de la pensée, ainsi qu'un critère de vérité de la pensée.

La pensée est une fonction du cerveau, le résultat de son activité analytique et synthétique. Elle est assurée par le fonctionnement des deux systèmes de signalisation avec le rôle principal du deuxième système de signalisation. Lors de la résolution de problèmes mentaux, un processus de transformation des systèmes de connexions nerveuses temporaires se produit dans le cortex cérébral. Trouver une nouvelle pensée signifie physiologiquement fermer les connexions neuronales dans une nouvelle combinaison.

Selon la place qu'occupent le mot, l'image et l'action dans le processus de pensée, leurs relations les uns avec les autres, on distingue trois types de pensée : concrète-efficace, ou pratique, concrète-figurative et abstraite. Ces types de pensée se distinguent également en fonction des caractéristiques des tâches - pratiques et théoriques.

Une réflexion concrètement exploitable vise à résoudre des problèmes spécifiques liés aux conditions de production, aux activités constructives, organisationnelles et autres activités pratiques des personnes. La pensée pratique est avant tout une pensée technique et constructive. Cela consiste à comprendre la technologie et la capacité d’une personne à résoudre de manière indépendante des problèmes techniques. Le processus d'activité technique est un processus d'interactions entre les composantes mentales et pratiques du travail. Les opérations complexes de la pensée abstraite sont étroitement liées aux actions humaines pratiques et y sont inextricablement liées. Les traits caractéristiques de la pensée concrète et actionnelle sont une observation prononcée, une attention aux détails, des particularités et la capacité de les utiliser dans une situation spécifique, en travaillant avec des images et des diagrammes spatiaux, la capacité de passer rapidement de la réflexion à l'action et inversement. C’est dans ce type de pensée que l’unité de la pensée et de la volonté se manifeste le plus.

Pensée concrète-figurative ou artistique caractérisé par le fait qu'une personne incarne des pensées abstraites et des généralisations en images concrètes.

Pensée abstraite ou verbale-logique vise principalement à trouver des modèles généraux dans la nature et la société humaine. La pensée abstraite et théorique reflète les connexions et les relations générales. Il fonctionne principalement avec des concepts, de grandes catégories, et les images et les idées y jouent un rôle de soutien.

Les trois types de pensée sont étroitement liés les uns aux autres. De nombreuses personnes ont également développé une pensée concrète-actionnelle, concrète-imaginative et théorique, mais en fonction de la nature des problèmes qu'une personne résout, d'abord une pensée, puis une autre, puis un troisième type de pensée apparaît.

Conclusion

Sur la base des éléments ci-dessus, les conclusions suivantes peuvent être tirées :

1. La mémoire est le processus d'organisation et de stockage de l'expérience passée, permettant de la réutiliser en activité ou de revenir dans la sphère de la conscience. La mémoire est la fonction cognitive la plus importante qui sous-tend le développement et l’apprentissage. Il existe des projets à court terme, à long terme et opérationnels. mémoire motrice, visuelle, auditive, verbale-logique et autres. Les processus de mémoire comprennent la mémorisation, la reproduction, le stockage et l’oubli de matériel.

2.Attention - c'est le processus consistant à sélectionner consciemment ou inconsciemment certaines informations reçues par les sens et à en ignorer d'autres. L'attention est incluse dans d'autres processus mentaux : sensations et perceptions, idées, mémoire, pensée, imagination, émotions et sentiments, manifestations de la volonté. On distingue les types d'attention suivants : externe et interne, volontaire (intentionnelle), involontaire (involontaire) et post-volontaire.

3. La pensée est un reflet indirect et généralisé de la réalité, un type d'activité mentale consistant en la connaissance de l'essence des choses et des phénomènes, des connexions naturelles et des relations entre eux. Il existe trois types de pensée : concrète-efficace, ou pratique, concrète-figurative et abstraite.

Les processus cognitifs s'effectuent sous la forme d'actions cognitives distinctes, chacune représentant un acte mental intégral, constitué de manière indissociable de tous les types de processus mentaux. Mais l'un d'eux est généralement le principal, le principal, déterminant la nature d'une action cognitive donnée. C’est seulement dans ce sens que les processus mentaux tels que l’attention, la mémoire et la pensée peuvent être considérés séparément.

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La pensée est la forme la plus élevée de reflet de la réalité et, selon I.M. Sechenov, il repose sur un processus réflexe. La pensée obéit à la loi générale de tous les processus mentaux : elle résulte d'une stimulation externe et reflète la réalité. Le processus de réflexion s'effectue grâce à l'activité analytique-synthétique du cerveau, qui constitue le « côté réel » du psychisme. D'où la ligne directrice de l'enseignement d'I.M. Sechenov - reconnaissance de l'unité du processus cognitif dans son développement de la sensation à la pensée. Cette unité est due au fait que même la pensée la plus abstraite est une « analyse continue », une « synthèse continue » et une « généralisation continue » d’influences extérieures réfléchies par les sens.

Théorie réflexe de la pensée par I.M. Sechenov a été développé dans les enseignements d'I.P. Pavlova sur deux systèmes de signalisation et leur interaction. I.P. Pavlov a prouvé expérimentalement la nature réflexive de la pensée et a découvert sa base physiologique - le deuxième système de signalisation.

La pensée se développe à partir de la sensation et le langage est la condition la plus importante pour passer de la réflexion sensorielle à la pensée abstraite. Les actes de pensée peuvent être considérés comme « des formes d’activité mentale qui, incarnées dans des mots, donnent des images verbales, connues de tous sous le nom de phrases (ou jugements) et de syllogismes ». En raison de cette caractéristique des processus réflexes, la pensée est une forme de réflexion qualitativement nouvelle et supérieure. La pensée révèle des schémas, des connexions essentielles du monde objectif. La pensée en tant que processus réflexif est le reflet du monde objectif, et les lois du travail réflexif du cerveau sont les mêmes pour tous.

La théorie du réflexe a permis, dans une certaine mesure, de comprendre certains mécanismes de la pensée, de relier entre elles les questions qui se posaient inévitablement, mais qui n'avaient auparavant pas de base commune pour la solution. Nous parlons tout d'abord du substrat matériel de la pensée, de la relation entre la pensée, le langage et la parole, du lien entre le sensoriel et le logique, de la relation entre mot et image, du lien entre pensée et activité. , etc. Avec la pensée la plus simple d'I.M. Sechenov considérait la pensée comme des images sensorielles : la pensée élémentaire trouve son origine dans le « sentiment ». L’émergence de la pensée figurative peut être observée dans cette courte période de la petite enfance, où l’enfant ne maîtrise pas encore la parole et où sa pensée procède « dans le concret sensoriel ». Pour les enfants, c’est l’étape qui mène de la période initiale de pré-réflexion à la pensée verbale réellement humaine. La réalité réelle à cette époque n'est reflétée par le cerveau que sous la forme de perceptions sensorielles directes (visuelles, auditives, olfactives, gustatives, etc.). Une telle pensée, basée sur des images sensorielles, I.M. Sechenov l'a qualifié de « basé sur le sujet » ; les objets de cette pensée sont des copies sensorielles d'objets du monde extérieur, non encore désignés par des mots. Dans la pensée objective, il a trouvé le lien qui relie la pensée et la sensation, ces formes transitionnelles qui contiennent les caractéristiques de la sensation et de la pensée. Le développement mental de chaque personne passe certainement par « l’école primaire de la pensée objective ». Les images sensorielles émergentes deviennent la base de la pensée élémentaire, qui se déroule dans les sensations.

EUX. Sechenov a identifié un certain nombre d'étapes dans la cognition sensorielle. La première étape de l'émergence de la pensée objective est la différenciation des objets, la seconde est la comparaison d'objets entiers, de leurs parties et propriétés ou caractéristiques et leurs états, l'étape suivante est l'établissement de connexions spatiales et temporelles. La capacité de reconnaître un objet suppose la connaissance de ses particularités permanentes. L'essence de la reconnaissance réside dans la comparaison d'un objet avec le souvenir de celui-ci sous la forme d'une image sensorielle. Dans le processus de comparaison, l'image sensorielle est détaillée et enrichie. La reconnaissance est un prototype sensoriel de comparaison, accessible même aux animaux. À partir du moment où la parole permet à un enfant de communiquer avec les gens, se produit le plus grand tournant de sa vie ; la communication avec les gens élargit considérablement son développement mental.

La parole est un « moyen de communication » et une condition du développement de la pensée. « Lorsque la pensée d’une personne passe du domaine sensoriel au domaine extrasensoriel, la parole devient une nécessité en tant que système de signes conventionnels, se développant parallèlement et de manière adaptative à la pensée. Sans cela, les éléments de la pensée extrasensorielle, dépourvus d'image et de forme, n'auraient pas la possibilité de s'enregistrer dans la conscience ; cela leur donne de l'objectivité, créant pour ainsi dire un fantôme de réalité, et constitue donc la condition principale pour penser avec des objets extrasensoriels. Les mots donnent « image et forme » aux éléments de la pensée extrasensorielle et permettent de penser à ces relations et dépendances inaccessibles au sentiment direct.

La pensée s'exprime directement dans l'activité de la parole, devenant accessible aux autres ; c’est par la parole que la pensée d’une personne est révélée. La parole met la réalité, reflétée dans la conscience humaine, « sous une forme dans laquelle tous nos états mentaux sont rendus accessibles aux autres ». La parole est « un représentant de processus sensoriels et de concepts idéologiques » ; elle est l'incarnation directe de ce qui se passe dans la conscience.

Le début d’une pensée est toute stimulation sensorielle, y compris la parole orale ou écrite. Il est également possible d'activer automatiquement le processus de pensée, notamment en cas de foyer d'excitation dominant dans le cerveau. L'analyse et la synthèse se poursuivent non plus sur des « produits sensoriels », mais sur des produits « abstraits ». L'impact d'un mot, comme toutes les autres impressions sensorielles, provoque une réponse, qui peut s'exprimer soit par le mouvement, soit par son inhibition, soit par la parole de réponse. Le monde extérieur, avec ses connexions et dépendances objectives, a été et sera le facteur principal du développement de la pensée, mais cela ne signifie pas que la pensée, empruntant ses éléments à la réalité, les reflète seulement comme un miroir. Une pensée n’est pas un instantané photographique de la réalité. La réflexion photographique ne permettrait pas de reconnaître les connexions essentielles qui constituent « les sources de la vie extérieure, donnant à ses phénomènes une certaine signification et un certain sens ». La pensée fait abstraction du général de l'individuel, reflétant l'essence des phénomènes dans les concepts. Grâce à cela, il reflète plus profondément l'individuel et le concret, puisqu'il est abstrait des connexions latérales et aléatoires qui masquent les connexions constantes, naturelles et objectivement existantes des objets.

Le processus de formation de la pensée chez un enfant se déroule comme suit. Au début, l'enfant ne pense qu'en images concrètes et sensorielles - cette poupée, cette assiette (mots-intégrateurs de premier ordre). Plus tard, il désigne les objets de pensée par un mot, mettant en valeur le général en une seule unité : poupée « en général », assiette « en général » (mots-intégrateurs du second ordre). La généralisation va plus loin : l'objet de la pensée devient « jouet », « vaisselle » - des groupes incomparablement plus étendus que « poupée » et « assiette » (mots intégrateurs du troisième ordre). La généralisation est indiquée par un nouveau mot. Un mouvement ultérieur de la pensée dans cette direction conduit au fait que ses objets s'éloignent de plus en plus des « spécificités sensorielles » vers un concept généralisé - c'est la voie de la « généralisation continue » (mots intégrateurs de quatrième ordre). Ainsi progressivement de la connaissance de l'individuel, concrète, spécifique, l'enfant arrive à la connaissance du général, naturel, essentiel. En conséquence, il y a une transition de la pensée des objets vers les propriétés et les relations, c'est-à-dire A la place des objets du monde extérieur, les signes, les états et leurs relations les uns avec les autres deviennent les objets principaux de la pensée.

Il existe trois aspects les plus essentiels de la réflexion : la prise de décision, la reconnaissance (recherche soutenue) et la stratégie.

résolution de problèmes. Le processus de prise de décision est principalement associé à l'activité du cortex temporal et frontal des hémisphères cérébraux. La recherche soutenue est davantage associée à la participation des régions pariéto-occipitales du cortex cérébral. La stratégie décisionnelle est mise en œuvre avec la participation des parties frontale, temporale et limbique du cerveau. Le cortex associatif revêt une importance particulière dans l’organisation de la pensée. Contrairement aux centres spécifiques des systèmes sensoriels, le cortex associatif est le site de traitement des informations provenant de différents canaux, où les informations actuelles sont combinées avec celles contenues en mémoire. Ainsi, les champs associatifs du lobe pariétal intègrent les informations d'un centre somatosensoriel spécifique avec les informations auditives et visuelles provenant du cortex temporal et occipital. Avec la participation du cortex temporal et de l'hippocampe, ces informations sensorielles sont intégrées à la trace mnésique, ce qui permet par exemple d'évaluer la position du corps et de la tête dans l'espace. L'activité du cortex frontal permet d'interpréter ces stimuli sensoriels en fonction de la situation spécifique. Les connexions bilatérales du cortex frontal et du système limbique fournissent une évaluation émotionnelle de la situation.

Avec le vieillissement, ces processus de réflexion peuvent rester au niveau de l’âge adulte ou même s’améliorer grâce à l’accumulation d’expériences individuelles. Cependant, avec certains troubles de l'activité cérébrale (sclérose vasculaire cérébrale, maladie d'Alzheimer, accident vasculaire cérébral, etc.), diverses formes de troubles de la pensée surviennent (voir ci-dessous).

Ainsi, la pensée est un processus d'activité cognitive humaine, consistant en un reflet généralisé et indirect de la réalité (le monde extérieur et les expériences internes).