La socialisation comme facteur de formation de la personnalité. Fondements généraux de la pédagogie

Smelser définit l'éducation comme le processus formel par lequel la société transmet des valeurs, des compétences et des connaissances. Les établissements d'enseignement sont des agents de socialisation. Sous cet aspect, les établissements d’enseignement contribuent au développement du conformisme.

L’éducation favorise le changement social en préparant les gens à mettre en œuvre de nouvelles technologies et en réévaluant les connaissances existantes. Un certain nombre d'auteurs soulignent que l'éducation remplit des fonctions de contrôle social. L'éducation contribue à la répartition des personnes dans la société selon leur statut social en fonction de leur capacité à apprendre. Ainsi, l’éducation fait également partie du mécanisme de mobilité sociale.

L'éducation a une signification pratique et symbolique. L'importance pratique de l'éducation se reflète dans les connaissances, compétences et capacités spécifiques, symbolique - dans le prestige social de l'éducation, son influence sur les processus de mobilité ascendante.

L’école est un agent de socialisation extrêmement important.À l’école, ils développent une compréhension des valeurs sociales. Smelser note que les écoliers américains mémorisent le serment d'allégeance sans même en comprendre le contenu ; les idées de patriotisme leur sont inculquées avant même qu'ils puissent le remettre en question. De cette manière, l'éducation des futurs citoyens prudents est réalisée. À l'école, les enfants apprennent pour la première fois à travailler en équipe, à corréler leurs besoins avec les intérêts des autres enfants et à développer les compétences de subordination aux aînés en statut, même si ces « aînés » sont leurs camarades. Ainsi, comme le note Parelius, l’école est une société en miniature. On distingue les types d'éducation suivants, qui ont des effets différents sur la socialisation des individus : de masse et d'élite, publique et privée, centralisée et décentralisée, technique et générale. De plus, au sein des établissements d'enseignement, la personnalité des étudiants, leurs attitudes à l'égard de l'apprentissage et leurs résultats scolaires sont influencés par les groupes de pairs. En étudiant le comportement des étudiants, Trow a identifié quatre types de culture étudiante : collégiale, professionnelle, académique et non conformiste (bohème).

L'essence et les étapes de la socialisation de la personnalité.

La socialisation est l'assimilation par un individu d'une expérience sociale (connaissances, valeurs, règles) sur fond de laquelle il se forme comme personnalité spécifique.

Facteurs de socialisation :

1. système éducatif ;

2. environnement de pairs, cercle d'amis ;

3. œuvres d'art, littérature ;

5. Institutions politiques (État, parti) ;

6. Événements économiques et politiques sélectionnés ;

7. Personnalité individuelle exceptionnelle.

La socialisation n'est pas un processus à sens unique.

La socialisation se produit par l'activité, la communication et le développement de la conscience de soi.

Motivation du comportement de la personnalité.

La base du comportement de toute personne est constituée de besoins, qui sont la réaction de l’individu aux conditions environnementales.

A. La théorie de la hiérarchie des besoins de Maslow.

Sécurité physiologique Besoins sociaux Égoïste Réalisation de soi

Besoins sociaux : position dans la société, amitié, amour. Égoïste : externe (statut, prestige, respect dans la société) et interne (respect de soi, confiance en soi, liberté).

Essence et étapes de socialisation

Une personne est incluse dans la société grâce à la socialisation. La socialisation est le transfert par la société à l'individu de l'expérience sociale de l'humanité et son assimilation par l'individu. Le besoin de socialisation tient au simple fait que le I[yt social de l'humanité (la culture, en particulier) ne peut pas être transmis biologiquement par les voies de l'hérédité génétique. La société organise un canal social d'héritage, mais auquel est transmis tout ce qui ne peut être hérité génétiquement.

L'expérience sociale de l'humanité découle de la pratique sociale, c'est-à-dire inclut dans la pratique tout ce qui a une signification historique et intergénérationnelle. Il y a la pratique pédagogique et il y a l’expérience pédagogique ; il y a la pratique de production et il y a l'expérience de production ; il y a la pratique médicale, et il y a l'expérience médicale, etc. etc. L'expérience est un dérivé de la pratique. La pratique est plus large que l’expérience ; l’expérience inclut tout ce qui est significatif, essentiel et constant.

Bien entendu, le concept même de signification, d’importance ne parle pas encore de valeur, de positivité, d’aspects positifs de l’expérience, donc l’expérience n’est pas égale à la culture. La culture est tout ce qui est précieux, positivement significatif, et l’expérience est tout ce qui est significatif, à la fois négativement et positivement. Par conséquent, dans le processus de socialisation, l'humanité, la société, les institutions sociales (école, famille, université, collège) peuvent transmettre et transmettent non seulement de la valeur, mais aussi de la non-valeur, non seulement du positif, mais aussi du négatif, non seulement de la culture, mais aussi l'anticulture. Tout cela est important du point de vue d'une orientation complète et holistique, l'espèce rencontrera non seulement le bien, mais aussi le mal, non seulement le beau, mais aussi le laid, non seulement l'utile, mais aussi le nuisible, non seulement le juste, mais aussi l'injuste, non seulement avec la vérité, mais aussi avec le mensonge, c'est-à-dire à la fois avec la culture et l'anticulture.

Ainsi, le sujet de la socialisation est toute l'expérience sociale de l'humanité. Reste à déterminer le contenu de l'expérience sociale de l'humanité, c'est-à-dire contenu qui n’est pas transmis génétiquement. La composition de l'expérience sociale se compose de trois sous-systèmes :

Corps de connaissances, sous-système d'information ;

Un ensemble de compétences, un sous-système opérationnel ;

Un ensemble d'attitudes sociales, un sous-système de motivation.

Ces trois sous-systèmes doivent être reproduits à travers les canaux de socialisation, ce qui détermine le contenu à trois aspects de l'étape primaire de socialisation, appelée identification :

Éducation - transfert de connaissances ;

Formation – transfert de compétences ;

L'éducation est le transfert d'attitudes.

Au stade de l'identification, la société assume des fonctions actives ; elle transfère l'expérience à l'individu, le rendant identique aux autres. (idées - le même). Ce n'est que par l'identification qu'un individu peut devenir un être humain, c'est-à-dire semblable aux autres qui a des qualités communes avec d’autres personnes, notamment des connaissances, des compétences et des attitudes.

Mais il a déjà été dit plus haut que chaque personne au cours de sa vie doit acquérir une unicité individuelle, devenir un individu. Ceci s'effectue au stade de la socialisation secondaire, appelée individualisation. Ici, le rôle actif appartient à l'individu lui-même, personne accomplie, donc l'individualisation s'effectue également sous trois aspects :

Auto-éducation ; auto-apprentissage;

Auto-éducation.

Une personne elle-même doit développer une attitude envers divers mécanismes sociaux de comparaison avec les autres. Parmi eux, nous en soulignerons au moins deux : le conformisme et la mode.

Conformisme(du grec escroquer~ le même, formulaire- vue) est la comparaison d'une personne avec ses goûts, ses opinions, ses passe-temps, son image

la vie, l'apparence des autres. Il existe quatre raisons de conformité :

a) psychologique - instinct d'imitation ;

b) historique - l'expérience des générations passées ;

c) pédagogique - normes et cachets des établissements d'enseignement ;

d) social - la domination du faux principe - "il n'y a pas de personnes irremplaçables".

Mode - c'est la domination temporaire du goût de quelqu'un : le goût de quelqu'un commence à dominer la planète pendant un certain temps. Déjà, les trois signes de la mode s'y opposent. Premièrement, la mode est un phénomène temporaire, qui s'étend de 3 mois (clics) jusqu'à 6 ans (un jean ou une minijupe), mais le temps n'a aucun pouvoir sur les choses vraiment belles. Deuxièmement, la mode est un tyran ; elle dicte comment s'habiller, comment danser, quels passe-temps avoir, quelles professions choisir, quoi et comment aimer, etc. Ses appels à la sélectivité se terminent toujours par la phrase classique : « Alors, cette saison, c'est à la mode... » Notons que dans la société il existe, en principe, trois types de normes : obligatoires - légales, recommandables - morales, sélectives - esthétiques. . M.< да является эстетическим образованием, а пользуется правовыми регуляторами, правовой нормативностью: надо но­сить мини или бриджи, ходить на шпильках или платформе и т.д., даже если человеку это не идет. Ведь секрет красоты не в форме или силуэте, не в цвете или фасоне, а в гармонии, в соот­ветствии вещи человеку: красиво не то, что модно, а то, что идет человеку, соответствует его конституции, цвету волос, образу жизни, возрасту, полу и т.д.

Troisièmement, la mode affirme et impose toujours le goût, la fantaisie, la bizarrerie de quelqu'un : le roi Louis XV ou l'actrice Brigitte Bardot, une jeune fille de 18 ans originaire de Londres qui a béni le monde en 1964. minijupe, etc. Les créateurs de mode (Chanel, Dior, Zaitsev, Yudashkin, etc.) ne créent pas de mode : ils créent des modèles ou travaillent pour un client personnel.

Le secret de la mode est en fin de compte commercial, financier, car chaque virage qu'elle prend entraîne une augmentation du prix des choses ou des matériaux avec lesquels les choses sont fabriquées. Aussi triste que cela puisse paraître, tout cela s’applique également à la mode des produits spirituels, de l’art, des passe-temps et des croyances. Et le deuxième aspect important de la mode est social - psychologique : créer une image, une image fausse ou similaire, une apparence, une apparence.

Dans la logique du comportement d'une personne normale, quatre aspects peuvent être distingués : « besoin – chose – fonction – rôle ou statut ». Disons qu'une personne a besoin d'une voiture, qu'elle achète une chose, que la chose fonctionne et donne naissance au statut d'automobiliste. Et la « fashion victime » n'en a pas besoin, mais l'article a été acheté, et bien qu'il ne fonctionne pas, il donne naissance au statut et à l'image du propriétaire en tant qu'automobiliste. En d’autres termes, la mode fonctionne selon le vieux principe de la ressemblance : « l’important n’est pas de pouvoir, mais d’avoir ». Et la possession elle-même donne naissance à une chaîne d’états positionnels : je l’ai aussi ; Je suis meilleur que toi ; Je l'ai, mais pas toi. Naît une compétition socio-psychologique douloureuse et séduisante, au cours de laquelle une personne perd son individualité et son originalité.

Vous pouvez devenir un individu grâce au développement personnel et à l’enseignement amateur.

Enfin, au cours de la socialisation, une personne doit devenir une personnalité, un sujet du processus historique, un agent de la vie sociale socialement responsable et socialement fonctionnel. Cette étape de socialisation tertiaire est appelée personnalisation - la transformation de l'individualité en personne, en personnalité, en sujet de la vie publique. Ce processus est réalisé par le biais d'une activité amateur, c'est-à-dire activité créative motivée en interne. Historiquement, tous les types d'activités (basées sur le « devrait » et les « normes ») se transforment idéalement en activités amateurs (basées sur le « vouloir » et la créativité). Autrement dit, historiquement, tous les membres de la société doivent devenir des sujets-personnalités créatifs actifs et libres.

Une personnalité est une personne fonctionnant socialement, non pas un objet, mais un sujet de la vie sociale. Après tout, un objet est quelque chose vers lequel l'activité est dirigée, et le sujet est actif, il n'est pas un pion entre les mains des autres, mais une figure active et indépendante. Dans le même temps, il est important de souligner le caractère public et social de l’activité individuelle par opposition à l’individualité. L'individualité s'affirme et la personnalité affirme certains idéaux sociaux ; pour l'individualité - initiative individuelle, et pour la personnalité - sociale, socialement significative. Dans la personnalité, comme dans une unité dialectique, sous une forme sublimée, existent à la fois l'homme (général) et l'individualité (spécifique). Selon la loi dialectique de la négation de la négation, l’identification est niée par l’individualisation, et l’individualisation est niée par la personnalisation.

Personnalisation- il s'agit en quelque sorte d'un retour à la première étape, mais sans conserver tout ce qui a de la valeur dans la deuxième étape et la formation d'un nouvel état plus développé d'un individu représentatif de la race humaine - la transformation de l'individualité en personnalité .

Mécanisme socialisation

La socialisation sous forme d'identification, d'individualisation et de personnalisation s'effectue dans le système de société en utilisant toutes les formes, canaux, voies, moyens, institutions sociales de la société. Le rôle central au cours de la socialisation appartient à la sphère pédagogique de la société, c'est-à-dire à toutes les institutions sociales qui mettent en œuvre de manière ciblée et professionnelle les processus d'éducation, de formation et d'éducation : établissements préscolaires, écoles, lycées, gymnases, collèges, établissements professionnels. écoles, écoles techniques, universités et tout le système postuniversitaire de formation continue. Entre toutes les institutions de pédagogie, ou plus précisément les institutions de socialisation , Il doit y avoir une cohérence dans les actions, les objectifs, les plans et les programmes, ce qui n’existe nulle part aujourd’hui. À tout le moins, chaque institut de socialisation doit formuler clairement un « modèle d'études supérieures », qui déterminera le contenu des cursus et des programmes. Aujourd'hui, nous ne pouvons citer qu'une formulation assez claire et complète d'un modèle holistique de diplômé, présentée dans le concept de l'École académique des auteurs de Nijni Novgorod (NAA) n°. 1 86 N. Novgorod. Parce qu’elle est unique, nous la présentons dans son intégralité à titre d’illustration : « Le système d’activités de l’École est axé sur la préparation des diplômés qui répondent aux exigences suivantes :

1) il s'agit d'une personne en bonne santé physique, mentale et morale ;

2) il s'agit d'une personne maîtrisant l'informatique aux niveaux de communication local, régional et mondial ;

3) il s'agit d'une personne maîtrisant l'anglais oral et écrit dans 8 domaines de la communication internationale (sciences et art, pédagogie et gestion, médecine et éducation physique, économie et écologie) ;

5) c'est une personne capable d'une exploration holistique et harmonieuse du monde Avec diverses positions idéologiques : religion et mythologie, science et philosophie, expérience populaire et art dans le dialogue de l’auteur avec des positions alternatives ;

C'est une personne à vocation professionnelle , en fonction des inclinations et des capacités identifiées dans les activités avec av ­ le parcours d'entrée du candidat dans la culture professionnelle ;

7) il est un patriote de sa Patrie, soucieux de sa restauration, de sa préservation, de son amélioration et de sa protection, capable de réactivité mondiale et de dialogue culturel au niveau international ;

8) c'est une personne capable d'une créativité individuelle et collective efficace pour résoudre les problèmes d'harmonisation des relations entre l'homme et l'environnement ;

9) "C'est une personne qui maîtrise les méthodes de formulation complexe, intégratrice et interdisciplinaire et de solution efficace des problèmes culturels apparus au tournant des 20e et 21e siècles, du local au mondial."

En dehors des institutions pédagogiques professionnelles, il existe des institutions sociales qui résolvent également les problèmes de socialisation : famille, collectifs de travail, armée, médias, associations publiques, etc. Ils n'ont pas de programmes spéciaux ni de formation professionnelle, mais ils ont une influence significative, ciblée ou spontanée sur la formation d'une culture générale, idéologique, civique et professionnelle de l'individu. La mesure de leur influence est déterminée par leur statut dans la société, leurs capacités et la composition de leur personnel. Une place particulière dans cette composition appartient à la famille et aux médias.

Déjà dans la famille, les parents doivent s'efforcer de développer universellement l'enfant (comme l'ont prouvé la famille de L. et B. Nikitin), de former sa culture économique, morale, artistique, physique, ses compétences en gestion, ses compétences médicales et valéologiques primaires, sa vision du monde. Les établissements préscolaires sont appelés à poursuivre cette logique de développement global, ce qu’ils font d’ailleurs avec succès.

Aujourd'hui, l'école commence déjà à s'engager dans une spécialisation précoce, une « orientation professionnelle » des enfants au lieu de les préparer à une inclusion organique non pas dans les mathématiques, ni dans le sport, ni dans l'économie, ni dans la gestion, ni dans l'art, mais dans la vie, ce qui est universelle. N’est-il pas clair que la structure de la vie devrait être reflétée de manière adéquate dans la structure du processus éducatif à l’école : les sphères de la vie sociale devraient être pédagogiquement transformées en cycles éducatifs au lycée (autant de sphères qu’il y a de cycles éducatifs). En d’autres termes, le principe disciplinaire de l’enseignement devrait céder la place au principe cyclique .

• Bayramgulova Ilyuza Rizvanovna, étudiant
• Université agraire d'État bachkir

• SOCIALISATION
• INTERNALISATION
• PERSONNALITÉ

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La socialisation est le processus par lequel une personne maîtrise et assimile son statut social, terme utilisé pour décrire le processus au cours duquel les gens apprennent à se conformer aux normes sociales, un processus qui rend possible l'existence d'une société, la transmission de sa culture de génération en génération. génération. La socialisation peut être comprise comme l'intériorisation des normes sociales : les règles sociales deviennent internes à l'individu dans le sens où elles ne sont plus imposées par une régulation externe, mais sont en quelque sorte imposées par l'individu à lui-même, faisant ainsi partie de son "JE". C’est ainsi que l’individu développe le sentiment de la nécessité de se conformer aux normes sociales. Autrement dit, l'intériorisation est un processus au cours duquel un individu apprend et accepte comme obligatoires les valeurs sociales et les normes de comportement acceptées au sein de son groupe social ou de sa communauté au sens large.

Les normes sociales sont des règles de comportement qui soit se développent spontanément dans la société au cours de son développement historique plus ou moins long (normes morales), soit sont établies par l'État (normes juridiques).

La socialisation personnelle comprend également l'adaptation sociale - l'adaptation de l'individu aux conditions socio-économiques, aux groupes sociaux, aux fonctions et aux organisations sociales qui constituent l'environnement de sa vie. En d'autres termes, nous pouvons dire que l'environnement extérieur comprend les conditions économiques, politiques, sociales, démographiques, le système de valeurs de la société, la culture et la mentalité de la population, les croyances religieuses, les actes législatifs, etc.

La socialisation ne peut pas être réduite uniquement à l'éducation et à l'éducation, même si elle inclut ces processus. La socialisation de l'individu s'effectue sous l'influence d'un ensemble de nombreuses conditions, à la fois socialement contrôlées et organisées de manière directionnelle, et spontanées, survenant spontanément. C’est un attribut du mode de vie d’une personne et peut être considéré à la fois comme son état et comme son résultat. Une condition indispensable à la socialisation est la réalisation de soi de l'individu, son travail actif. Aussi favorables que soient les conditions de socialisation, ses résultats dépendent largement de l'activité de l'individu lui-même. À cet égard, l'inclusion de l'enfant dans le processus de créativité et d'improvisation joue un rôle important.

Étapes de socialisation

La socialisation est un processus qui se poursuit tout au long de la vie d'une personne. A cet égard, on distingue généralement certaines étapes de socialisation.

• Primaire – socialisation de l'enfant au sein de la famille.
• Secondaire – scolarité.
• La dernière étape est la socialisation d'un adulte, l'étape d'acceptation des rôles et d'acquisition de statuts auxquels il n'a pas pu se préparer pleinement au cours des deux premières étapes (par exemple : employé, conjoint, parent).

Dans l'enfance, les bases de la socialisation sont posées et en même temps c'est son étape la plus vulnérable. Les enfants qui ont grandi dans une communauté d'animaux puis sont revenus dans la société ne peuvent pas maîtriser la parole, apprendre à penser de manière abstraite ou devenir des personnes à part entière. Les enfants isolés de la société meurent socialement. La socialisation devrait commencer dès l’enfance, lorsqu’environ 70 % de la personnalité humaine est formée.

L’ordonnancement de la vie humaine dans toutes ses manifestations, dans toutes les sphères de la vie publique, s’effectue avec l’aide des institutions sociales : institution du mariage, de la famille, des organisations politiques, de l’éducation, des soins de santé, des médias, etc. Tous, à un degré ou à un autre, participent à la socialisation de l'individu, mais la place centrale dans ce processus est occupée par la famille. Cela s'explique tout d'abord par le fait que c'est dans la famille que s'effectue la socialisation primaire de l'individu et que sont posées les bases de sa formation en tant que personnalité. La famille assure la socialisation de l’enfant dans l’apprentissage des normes de la vie sociale, procure à ses membres un sentiment de sécurité, satisfait le besoin d’expériences partagées, d’échange de sentiments et d’humeurs, prévient les déséquilibres psychologiques, protège contre le sentiment d’isolement, etc.

De nombreux penseurs, à commencer par Platon, ont parlé de la socialisation de l'éducation des enfants, mais toutes les tentatives de socialisation en dehors de l'institution familiale ont échoué. Par exemple, après la révolution en Union soviétique, des programmes spécialisés d’éducation publique des enfants ont été créés afin que les femmes puissent participer au processus de travail. Cette expérience n'a pas été largement utilisée. La famille est le groupe principal pour un enfant ; c'est à partir de là que commence le développement de la personnalité. Malgré l’émergence ultérieure d’autres groupes sociaux, les modèles de comportement de base inculqués dès la petite enfance demeurent toujours chez l’individu. Le principal moyen de socialisation familiale consiste à ce que les enfants copient les modèles de comportement des membres adultes de la famille.

La dynamique des processus sociaux, la crise socio-économique, comme résultat indésirable, peuvent avoir un impact destructeur sur les groupes sociaux et les communautés, les conduisant à une désorganisation partielle. Ainsi, si du côté externe des processus sociaux tels que la migration, le développement urbain, l’industrie, etc. conduire à la désintégration de familles nombreuses composées de deux ou trois générations, alors la désorganisation des fonctions s'exprime par l'affaiblissement des valeurs, l'incohérence des normes et des comportements, l'affaiblissement de la structure normative du groupe, ce qui conduit à une augmentation de déviations dans le comportement des membres de ces groupes sociaux. Si un enfant est guidé par des modèles de comportement parental infructueux qui entrent en conflit avec ce qu'il voit dans d'autres familles, des difficultés de socialisation surgissent.

La socialisation acquiert une importance exceptionnelle dans le contexte de la réforme de la société russe et de l'émergence d'une nouvelle situation sociale : l'intensification et la crise des changements socio-économiques et démographiques, la complication de l'environnement social, le déclin des idéaux moraux, la croissance de la criminalité chez les enfants et les adolescents, alors que l'être humain et, surtout, la capacité d'adaptation des enfants sont soumis à d'énormes épreuves. Dans ces conditions, la tâche la plus importante de la famille et des enseignants est de gérer le progrès de l’inclusion de la jeune génération dans le nouvel environnement social. Une école moderne est une institution sociale dans laquelle un enfant acquiert une expérience sociale et constitue un exemple du fonctionnement de certaines relations sociales. En fonction du degré d'adaptation de l'enfant à l'école au début de l'éducation, sa place y est formée, des attitudes appropriées sont développées envers les activités éducatives, l'école, les enseignants, les camarades de classe et, finalement, envers le monde et la vie en général. Les formes traditionnelles d'éducation ne répondent pas aux exigences des temps modernes pour l'inclusion de l'enfant dans la vie de la société ; de nombreuses familles sont désormais incapables d'assurer la part du processus de socialisation qui leur incombe, ce qui conduit à la nécessité de créer de nouveaux programmes pour la socialisation des étudiants.

Références

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La socialisation s'effectue dans l'interaction d'enfants, d'adolescents et de jeunes hommes présentant un grand nombre de conditions différentes qui influencent plus ou moins activement leur développement. Ces conditions affectant une personne sont généralement appelées facteurs de socialisation. Les facteurs de socialisation peuvent être grossièrement regroupés en quatre groupes.

Premier groupe- mégafacteurs(méga - très grand, universel) - espace, planète, monde qui, à un degré ou à un autre, par l'intermédiaire d'autres groupes de facteurs, influence la socialisation de tous les habitants de la Terre. Cette influence est devenue plus évidente au cours de notre siècle, donnant naissance aux processus et problèmes planétaires dits globaux : environnementaux, économiques, démographiques, militaro-politiques.

Deuxième groupe- facteurs macro(macro - grand) - un pays, un groupe ethnique, une société, un État qui influencent la socialisation de toutes les personnes vivant dans certains pays (cette influence est médiée par deux autres groupes de facteurs).

Pays- un phénomène géo-culturel. Il s'agit d'un territoire caractérisé par sa situation géographique, ses conditions naturelles et certaines limites. Les conditions naturelles et climatiques de certains pays influencent le développement économique, le taux de natalité et la densité de population, le niveau de vie, l'état de santé des résidents et enfin la formation de leurs caractéristiques ethniques.

Mentalité appartenance ethnique détermine en grande partie : l'attitude de ses représentants envers le travail ; des idées sur les commodités quotidiennes et le confort de la maison ; les idéaux du beau et du laid ; canons du bonheur familial et des relations entre les membres de la famille ; les normes de comportement en matière de genre, en particulier le concept de décence dans la manifestation des sentiments et des émotions ; compréhension de la gentillesse, de la politesse, de la retenue, etc. La mentalité d'un groupe ethnique influence l'éducation des jeunes générations du fait qu'elle inclut des concepts implicites de personnalité et d'éducation. Les théories de la personnalité implicites (c'est-à-dire implicites, mais non formulées) inhérentes à chaque groupe ethnique sont un ensemble de certaines idées qui apportent des réponses à un certain nombre de questions : quelle est la nature et les capacités d'une personne ? Qu'est-ce qui est, peut et devrait être ?

DANS société la socialisation se produit par l'inclusion d'une personne dans son rôle de genre, son âge, sa structure professionnelle ; l'inclusion dans la vie économique; influence de l'idéologie sociale. La société crée également des institutions spéciales pour la socialisation d'une personne relativement socialement contrôlée. C'est avant tout un établissement d'enseignement. L'éducation en tant qu'institution sociale est un phénomène en développement qui surgit à un certain stade de développement d'une société particulière, devenant autonome du processus de socialisation. L'éducation est différenciée en familiale, religieuse et sociale. La base de l'éducation religieuse est le phénomène du sacré (c'est-à-dire le caractère sacré), et un rôle important y est joué par la composante émotionnelle, qui devient prédominante dans l'éducation familiale. Dans le même temps, la composante rationnelle prédomine dans l'éducation sociale et la composante émotionnelle joue un rôle important, mais seulement complémentaire.

État peut être considérée comme un facteur de socialisation dans la mesure où ses politiques caractéristiques créent certaines conditions pour la vie de ses citoyens, leur développement et leur épanouissement. L'État procède à une socialisation relativement guidée de ses citoyens. Il détermine les âges : le début de la scolarité obligatoire et sa durée, la majorité, le mariage, le droit de conduire une voiture, la conscription dans l'armée, le début de la vie active, la retraite. L’État stimule par voie législative et, parfois, finance le développement des cultures ethniques et religieuses.

L'État procède à une socialisation socialement contrôlée plus ou moins efficace de ses citoyens, créant à cet effet à la fois des organisations dont les fonctions sont l'éducation de certains groupes d'âge, et des conditions qui obligent les organisations dont les fonctions directes n'incluent pas cela à s'engager dans l'éducation dans une certaine mesure. ou un autre. Il développe une certaine politique dans le domaine de l'éducation (détermine les tâches de l'éducation et les stratégies pour les résoudre, élabore la législation et alloue des ressources, soutient les initiatives éducatives) et forme un système éducatif public (un ensemble d'organisations éducatives publiques), qui comprend trois niveaux - fédéral, régional et municipal.

Troisième groupe- mésofacteurs(méso - moyen, intermédiaire), conditions de socialisation de grands groupes de personnes, distinguées : par zone et type d'habitat dans lequel ils vivent (région, village, ville, village) ; en appartenant à l'audience de certains réseaux de communication de masse (radio, télévision, etc.) ; selon l'appartenance à certaines sous-cultures.

Communications de masse(QMS) à un degré ou à un autre ont une influence relativement dirigée sur la socialisation. Notons seulement deux aspects de cette influence. Premièrement, les SMQ ont une influence très significative sur l'assimilation par les personnes de tous âges d'un large éventail de normes sociales et sur la formation de leurs orientations de valeurs dans le domaine de la politique, de l'économie, de l'idéologie, du droit, etc. Deuxièmement, les SMQ représentent en réalité un système d'éducation non formelle, d'éducation des différentes couches de la population.

Les médias de masse (presse écrite, cinéma, télévision, Internet) sont de plus en plus utilisés dans le processus de socialisation socialement contrôlée.

Influence sous-cultures le plus clairement visible sous un certain nombre d’aspects. Tout d'abord, présentant des caractéristiques plus ou moins évidentes, les orientations de valeurs d'une sous-culture influencent la relation de ses porteurs au monde et avec le monde, leur conscience de soi et leur autodétermination, le choix des sphères et les méthodes privilégiées d'auto-détermination. réalisation, etc

L'influence sous-culturelle se manifeste à travers le respect de la mode et l'utilisation du jargon, qui a « une influence organisatrice directe sur le discours, le style et la construction des images parmi les porteurs de la sous-culture » (M. Bakhtine). L'influence sous-culturelle sur la socialisation des adolescents passe également par les préférences musicales qui les caractérisent. La musique permet aux jeunes d'éprouver, d'exprimer, de formaliser leurs émotions, sentiments et sensations qui ne peuvent être exprimés par des mots, ce qui est si nécessaire à cet âge. La passion pour un style musical particulier est généralement associée à l'adhésion à un certain groupe de pairs et dicte parfois l'observance de certains rituels, le maintien d'une image appropriée dans les vêtements et le comportement et même une vision de la vie.

Lorsqu'ils dispensent une éducation sociale, les enseignants doivent, au minimum, avoir une idée des caractéristiques des sous-cultures rencontrées par leurs élèves et des traits caractéristiques de la sous-culture des adolescents. Il est nécessaire de le savoir afin de prendre en compte les caractéristiques positives et négatives des sous-cultures lors de l'organisation de la vie des organisations éducatives.

Joue un rôle particulier dans la socialisation type de règlement. Dans les zones rurales, le contrôle social du comportement humain est très fort. Comme il y a peu d'habitants, les liens entre eux sont assez étroits, tout le monde connaît tout le monde et sur tout le monde, l'existence anonyme d'une personne est quasiment impossible, chaque épisode de sa vie peut devenir un objet d'évaluation par son entourage. Aujourd'hui, l'atmosphère rurale est malheureusement caractérisée par l'éloignement des habitants du sentiment d'être propriétaires de la terre sur laquelle ils vivent, l'ivresse et l'alcoolisme. La vie économique bizarre de nombreux villages donne lieu à une combinaison de conscience et de malhonnêteté, de « vol fringant » et de « sombre frugalité et même d'avarice », de « double esprit total » (V.G. Vinogradsky). Tout cela conduit au fait que même l'école, en raison de son intégration étroite dans la vie rurale, influence beaucoup moins l'éducation des jeunes générations que celle des villes.

La ville se caractérise par un faible contrôle social du comportement humain et un rôle important de maîtrise de soi en raison de la présence de diverses connexions et de l'anonymat. La ville, en tant que centre de la culture, ainsi que des phénomènes prosociaux, asociaux et antisociaux, offre à chacun de ses habitants une vaste gamme d'alternatives très différentes.

Ainsi, dans une ville en journée, un habitant rencontre un grand nombre de personnes. L'enfant, grâce au pouvoir de son imagination, continue et complète involontairement de nombreuses rencontres éphémères, ce qui lui permet de mieux naviguer dans la réalité environnante. Cela peut cultiver l'intérêt pour la vie de quelqu'un d'autre comme une option possible ou une anti-option par rapport à la sienne.

La ville offre un large choix de cercles et de groupes sociaux. Dans une ville moderne, un enfant est membre de nombreuses équipes et groupes. En ville, les enfants ont également la possibilité d'exister de manière anonyme pendant certaines périodes, c'est-à-dire d'entrer en contact avec des inconnus tout en restant inconnus de ceux-ci. Tout cela crée des opportunités pour leur autonomie personnelle significative par rapport aux groupes et collectifs.

La ville se caractérise par une variété de modes de vie, de stéréotypes culturels et d'orientations de valeurs. Un jeune citadin non seulement voit et connaît différents modes de vie, mais a également la possibilité de les « essayer » par lui-même. En fait, il peut participer simultanément à plusieurs « mondes sociaux ». Chacun d'eux développe son propre code d'exigences, ses propres standards de vie et de communication. Tout cela élargit considérablement les horizons culturels et sociaux généraux des enfants, des adolescents et des jeunes hommes, mais pas nécessairement dans une direction positive.

En général, le rôle de la ville dans la socialisation est déterminé par le fait qu'elle offre à chaque citoyen des opportunités potentiellement larges de choisir des cercles sociaux, des systèmes de valeurs, des modes de vie et, par conséquent, des opportunités de réalisation de soi et d'affirmation de soi.

Un règlement est un type de règlement spécifique à la Russie. Un village est une forme concentrée d'établissement de personnes absolument ou relativement limitée territorialement : a) émancipée d'un mode de vie rural, b) non enracinée dans un mode de vie urbain.

Les normes de vie au village ont leurs propres caractéristiques. Ici, encore plus grande qu'au village, il y a l'ouverture de la vie de chacun et en même temps l'isolement assez strict de chacun, qui ne considère pas nécessaire de « regarder autour de lui » les opinions des autres lorsqu'il s'agit de leur propre vie. propre bien-être. En même temps, la vie de chacun est tellement dépendante des normes de l’environnement qu’il est quasiment impossible de s’y opposer. Par conséquent, les jeunes d’ici sont peu réflexifs, peu enclins aux amitiés émotionnellement profondes. L'essentiel pour les adolescents est de disparaître dans la « meute » et de trouver leur propre « marigot ». Le niveau général de culture détermine également le niveau de contenu de la communication - en règle générale, pragmatique, purement événementiel, pauvre en informations.

Dans un village, une personne se trouve à la croisée des chemins entre la vie traditionnelle caractéristique du village et le mode de vie urbain lui-même. En règle générale, il assimile une certaine fusion de normes traditionnelles et urbaines créées dans de tels villages, qui ne ressemblent ni à l'une ni à l'autre.

Les mésofacteurs influencent la socialisation à la fois directement et indirectement à travers quatrième groupe– microfacteurs. Ceux-ci incluent des facteurs qui influencent directement les personnes spécifiques qui interagissent avec eux - famille et foyer, quartier, groupes de pairs, organisations éducatives, diverses organisations publiques, étatiques, religieuses et privées, microsociété.

Comme le territoire primaire de la socialisation humaine peut être considéré famille et la maison (une section spéciale leur sera consacrée). Purement « géographiquement », le prochain territoire de socialisation peut être considéré comme l’environnement immédiat et groupes de pairs. Un groupe de pairs peut comprendre des enfants unis par un système de relations, certaines valeurs communes ou intérêts situationnels et se séparant des autres par des signes d'isolement, c'est-à-dire avoir le sentiment du « Nous ».

Quelles sont les fonctions des groupes de pairs ? Premièrement, le groupe présente à ses membres la culture d’une société donnée, en enseignant un comportement qui correspond à l’appartenance ethnique, religieuse, régionale et sociale des membres du groupe.

Deuxièmement, le comportement sexospécifique est enseigné au sein d’un groupe de pairs. Cela se produit par la présentation de modèles de comportement attendus des garçons et des filles, des garçons et des filles, adaptés à un âge donné, ainsi que par des sanctions négatives en cas de comportement de genre désapprouvé.

Troisièmement, le groupe aide ses membres à devenir autonomes par rapport aux autres. Les groupes amicaux et amicaux, s'efforçant de répondre aux normes de la société des pairs en matière de vêtements et de style de comportement, peuvent en même temps protéger soigneusement leur autonomie, limitant les possibilités pour d'autres hommes de rejoindre le groupe et soulignant la dissemblance de leur entreprise par rapport aux autres ( leurs secrets, les mots conventionnels, les façons de passer le temps, les itinéraires de promenade, les vêtements spéciaux, vos passe-temps musicaux et autres).

Quatrièmement, un groupe de pairs crée des conditions, stimule ou inhibe la résolution par les enfants de tâches liées à l'âge - le développement de la conscience de soi, de l'autodétermination, de la réalisation de soi et de l'affirmation de soi.

Cinquièmement, un groupe est une organisation sociale spécifique qui est perçue par ses membres comme une « niche écologique ». Ici, vous n'avez pas besoin de suivre les règles de comportement nécessaires dans les relations avec les adultes, vous pouvez être vous-même en eux. La simple présence d'un groupe vous aide à sentir que quelqu'un a besoin de vous, que vous avez confiance en vous et en vos capacités.

Les éducateurs doivent connaître les caractéristiques de base d’un groupe de pairs. Après tout, l'éducation sociale est dispensée dans des organisations éducatives, qui sont précisément constituées de groupes de pairs formalisés - une classe à l'école, une équipe dans un camp, un groupe dans une école professionnelle, un cercle ou une section. Il n'est possible de travailler efficacement avec ces groupes qu'en prenant en compte et en utilisant les caractéristiques inhérentes au groupe.

De plus, des groupes d'amitié informels sont formés dans chaque équipe. Il est important que les enseignants les connaissent, prennent en compte leurs caractéristiques (composition, dirigeants, orientation) afin d'utiliser ces caractéristiques lors de l'organisation de la vie et des activités de l'équipe et de l'organisation pédagogique, ainsi que d'influencer la position des étudiants. dans le système de relations interpersonnelles de l'équipe.

Une éducation sociale efficace n’est également possible que si les enseignants ont une idée des groupes auxquels appartiennent leurs élèves en dehors de l’organisation éducative. Si nous parlons de groupes asociaux et antisociaux, alors l'enseignant est confronté à la tâche d'aider son élève à sortir d'un tel groupe, à trouver un groupe positif d'amis ou de copains.

Religion en tant qu'institution sociale, elle joue traditionnellement un rôle important dans la vie de diverses sociétés. Dans le processus d’éducation religieuse, les individus et les groupes se voient délibérément inculquer une vision du monde, une attitude et des normes de relations et de comportement.

L'éducation religieuse est assurée par le clergé ; agents croyants de socialisation (parents, proches, connaissances, membres de la communauté religieuse) ; professeurs d'établissements d'enseignement religieux; diverses associations, notamment des associations d'enfants et de jeunes, opérant sous l'égide d'organisations religieuses ou sous leur influence ; SMQ sous le contrôle d’organisations religieuses, etc.

Dans le processus d'éducation religieuse, diverses formes sont utilisées, dont beaucoup s'apparentent en apparence à des formes d'éducation sociale (système de cours, séminaires, conférences, clubs pour divers groupes de croyants, événements festifs, chœurs d'amateurs, orchestres, excursions, etc. .), mais acquièrent une signification sacrée, remplie de contenus propres à l’éducation religieuse.

Organisations éducatives- des organisations étatiques et non étatiques spécialement créées dont la tâche principale est l'éducation sociale de certaines tranches d'âge de la population. Les organisations éducatives peuvent être caractérisées par la série suivante de paramètres relativement autonomes :

1) selon le principe de l'entrée d'une personne dans un organisme éducatif : obligatoire (écoles), volontaire (clubs, associations d'enfants), obligatoire (institutions spéciales pour enfants présentant des comportements antisociaux, des anomalies mentales et autres) ;

2) par statut juridique : étatique, public, commercial, religieux, privé ;

3) par affiliation départementale : organismes du ministère de l'Éducation nationale, d'autres ministères (santé, défense, travail et protection sociale, etc.), syndicats, syndicats sportifs ;

4) par niveau de subordination : fédéral, régional, municipal ;

5) selon le degré d'ouverture-fermeture : ouverts (écoles), internats, fermés (institutions spéciales) ;

6) par fonction dirigeante : éducative, éducative, développementale, à orientation sociale ;

7) par durée d'exploitation : permanente et temporaire (par exemple, fonctionnement pendant les vacances).

8) par sexe et composition par âge : même sexe, même âge, sexe différent, âge différent.

Les principales fonctions des organisations éducatives dans le processus de socialisation peuvent être considérées comme suivantes : initier une personne à la culture de la société ; créer les conditions du développement individuel et de l'orientation spirituelle et des valeurs ; l'autonomie des jeunes générations par rapport aux adultes ; différenciation des individus élevés en fonction de leurs ressources personnelles par rapport à la structure socioprofessionnelle réelle de la société.

Une organisation éducative influence le processus d'auto-changement de ses membres en fonction de son mode de vie, de son contenu et de ses formes d'organisation de l'activité de vie et de l'interaction, qui créent des opportunités plus ou moins favorables au développement humain, à la satisfaction de leurs besoins, capacités et intérêts. . Dans une socialisation relativement socialement contrôlée, les organisations éducatives jouent un rôle de premier plan, car c'est en elles qu'une personne acquiert des connaissances, des normes, une expérience institutionnalisées, c'est-à-dire C'est en eux que se déroule l'éducation sociale.

Microsociété présente un certain nombre de caractéristiques : spatiales (où il se situe) ; architecture et urbanisme (caractéristiques de développement du microdistrict) ; fonctionnel (la présence ou l'absence d'espaces de jeu pour les enfants et les adolescents, la possibilité pour les petits groupes de passer du temps) ; démographique (composition de ses résidents : leur appartenance ethnique, composition socioprofessionnelle, caractéristiques de composition par sexe et par âge ; composition familiale) ; culturel et récréatif (disponibilité et qualité des établissements d'enseignement, cinémas, clubs, gymnases, stades, piscines, musées, théâtres, bibliothèques, médias locaux). La caractéristique la plus importante d'une microsociété du point de vue de la direction de son influence sur la socialisation est le climat socio-psychologique qui s'y est développé, qui est en grande partie le résultat de l'interaction de toutes les caractéristiques antérieures de la microsociété.

Un espace éducatif peut être créé dans une microsociété. Cependant, cela ne surgit pas spontanément, mais est la conséquence d'un travail d'organisation particulier sur sa conception et sa « culture », qui peut être réalisé par les organes d'autonomie gouvernementale, les enseignants et travailleurs sociaux, les groupes d'initiative d'habitants, les représentants des autorités municipales et gestion.

L'espace éducatif d'un microsocium comprend un système d'organisations éducatives, culturelles, éducatives, publiques et autres interconnectées, des SMQ locaux, des spécialistes dans divers domaines (éducateurs et travailleurs sociaux, psychologues, médecins, etc.). Tous ces éléments se complètent pour contribuer au fonctionnement social positif et au développement personnel des membres de la microsociété.

La création d'un espace éducatif devient plus réaliste s'il existe un certain organisme dans la microsocieté - un service social et pédagogique, qui dispose de son propre budget, d'employés à temps plein de profils variés et crée un corps de bénévoles parmi les résidents locaux. Le service met en œuvre un ensemble de fonctions, ce qui rend le travail de création d'un espace éducatif ciblé, systématique et systématique. Ils comprennent :

· diagnostic de la situation de la microsociété ;

· intégration des capacités éducatives de la microsociété ;

· création et développement d'infrastructures culturelles et de loisirs ;

· stimulation, soutien et développement d'initiatives de création d'organisations amateurs ;

· apporter une assistance psychologique, pédagogique, juridique, médicale et psychologique à ceux qui en ont besoin ;

· assistance psychologique et pédagogique en orientation professionnelle ;

· travailler avec des familles socialement défavorisées et criminogènes, assistance socio-psychologique et médicale aux familles monoparentales problématiques ;

· prévention et assistance pour surmonter les conflits dans la microsociété ;

· prévention et correction des comportements illégaux et autodestructeurs ;

· réadaptation socio-psychologique des résidents socialement défavorisés, ainsi que de ceux qui ont purgé leur peine.

Au sein de l’espace éducatif, les enfants, les adolescents et les jeunes hommes interagissent avec des microfacteurs de socialisation spontanée : famille, voisins, groupes de pairs, microsociété. Mais la nature, le processus et les résultats de cette interaction sont, à un degré ou à un autre, déterminés et ajustés par l'influence pédagogique.

Lovtsova Olga 21 RYaiL

Éducation– le processus de formation ciblée de la personnalité. Interaction spécialement organisée, gérée et contrôlée entre éducateurs et étudiants, dont le but ultime est la formation d'une personnalité nécessaire et utile à la société.

Contenu de l'éducation– un système de connaissances, de croyances, de compétences, de qualités et de traits de personnalité, des habitudes de comportement stables que les étudiants devraient avoir conformément à leurs buts et objectifs. L'éducation mentale, physique, professionnelle, polytechnique, morale, esthétique, fusionnée dans un processus pédagogique holistique, permet d'atteindre l'objectif principal de l'éducation : la formation d'une personnalité développée de manière globale et harmonieuse.

Le rôle de l'éducation dans le système de facteurs de socialisation de la personnalité

La relation entre les concepts de « socialisation » et d’« éducation » est assez complexe. Au sens le plus large du terme, l'éducation s'entend comme l'influence sur une personne de l'ensemble du système de relations sociales dans le but d'assimiler l'expérience sociale, qu'est la socialisation. L'éducation au sens étroit du terme - en tant que gestion du processus de développement personnel - peut être considérée comme l'une des composantes du processus de socialisation, que l'on peut qualifier de pédagogique. La principale fonction sociale de l’éducation est de transmettre des connaissances, des compétences, des idées, des expériences sociales et des comportements de génération en génération. Dans ce sens général, l’éducation est une catégorie éternelle, car elle existe depuis le début de l’histoire de l’humanité. La fonction sociale spécifique de l'éducation, son contenu et son essence spécifiques changent au cours de l'histoire et sont déterminés par les conditions matérielles correspondantes de la société, les relations sociales et la lutte des idéologies.

L'éducation implique une gestion ciblée du processus de développement humain à travers son inclusion dans divers types de relations sociales dans les études, la communication, le jeu et les activités pratiques. L'éducation considère son objet en même temps que son sujet. Cela signifie qu'une influence délibérée sur les enfants présuppose leur position active. L'éducation agit comme une régulation éthique des relations fondamentales dans la société ; elle doit contribuer à la réalisation de soi-même, à la réalisation d’un idéal cultivé par la société.

Processus éducatif- un système dynamique complexe. Chaque composant de ce système peut être considéré comme un système, créant ses propres composants. Une approche systématique de l'analyse du processus éducatif implique nécessairement l'étude de l'interaction du système avec l'environnement, puisqu'aucun système ne peut exister en dehors d'un certain environnement, il ne peut être compris qu'en interaction.

Il est nécessaire d’enregistrer la participation des éléments et des systèmes au processus, en constante évolution dans le temps. Par conséquent, le processus éducatif est considéré comme un système dynamique, dans lequel il est déterminé comment il est né, développé et quelles sont les voies de son développement futur.

Le processus d'éducation change en fonction des caractéristiques d'âge des étudiants ; il devient différent selon les conditions et les situations spécifiques. Il arrive que le même outil pédagogique ait dans certaines conditions un impact fort sur les étudiants, mais dans d'autres, il ait un effet des plus insignifiants.

La dialectique du processus éducatif se révèle dans ses contradictions, internes et externes. Ce sont les contradictions qui donnent naissance à la force qui soutient le flux continu du processus. L'une des principales contradictions internes qui se manifestent à toutes les étapes du développement de la personnalité est la contradiction entre les nouveaux besoins qui y apparaissent et les possibilités de les satisfaire.

L'« inadéquation » qui apparaît dans ce cas encourage une personne à reconstituer et à élargir activement son expérience, à acquérir de nouvelles connaissances et formes de comportement et à assimiler des normes et des règles. La direction que prendront ces nouvelles qualités dépend de nombreuses conditions : activité, activité, position de vie de l'individu.

Objectif de l'éducation– orienter correctement la formation de la personnalité, et cela n'est possible que sur la base d'une connaissance approfondie des forces motrices, des motivations, des besoins, des projets de vie et des orientations de valeurs des étudiants.

Principales composantes du processus éducatif :

Composante cible (buts, objectifs et socialisation de l'individu).

Opérationnel et ludique (organisation des activités des enfants pendant les cours et en dehors des heures de cours).

Analytique-résultative (analyse des résultats des activités d'enseignement).

L'efficacité de l'éducation dépend:

Des relations éducatives existantes.

De l'atteinte de l'objectif à l'organisation d'actions qui contribuent à atteindre cet objectif.

De la correspondance entre la pratique sociale et la nature (direction, contenu) de l'influence sur les étudiants.

Le moteur de l’éducation- c'est le résultat d'une contradiction entre les connaissances acquises et l'expérience du comportement, d'une part, et les nouveaux besoins, d'autre part, une contradiction entre les besoins et les capacités, ainsi que les moyens de les satisfaire.

L'éducation humaniste se caractérise par quatre forces motrices principales de l'éducation :

l'influence éducative doit « tomber » dans la zone de développement proximal de la personnalité de l'enfant ;

il doit y avoir une motivation ou une attitude d’apprentissage positivement formée ;

le droit de l’enfant à la liberté de choix et à la possibilité de changer de type d’activité ;

créer une atmosphère particulière pour l'éducation et la vie des enfants : une atmosphère de joie, de gentillesse, de créativité et d'amour.

Principes d'éducation

Le principe de l'orientation humaniste de l'éducation nécessite de considérer l'enfant comme la valeur principale du système des relations humaines, dont la norme principale est l'humanité. Le principe exige un traitement respectueux de chaque personne, ainsi que la garantie de la liberté de conscience, de religion et de vision du monde, en mettant l'accent sur la santé physique, sociale et mentale de l'enfant comme une priorité.

Dans les activités d'enseignement pratique, ce principe se traduit par les règles suivantes :

Dépendance à la position active, à l’indépendance et à l’initiative de l’enfant ;

Dans la communication avec un enfant, une attitude respectueuse envers lui doit dominer ;

L'enseignant doit non seulement encourager l'enfant à faire le bien, mais aussi à être gentil ;

L'enseignant doit protéger les intérêts de l'enfant et l'aider à résoudre ses problèmes actuels ;

Tout en résolvant les problèmes éducatifs étape par étape, l'enseignant doit constamment rechercher des options pour les résoudre qui profiteront davantage à chaque enfant ;

La protection de l’enfance devrait être une priorité dans l’enseignement ;

Dans la classe, l'école, le groupe et autres associations étudiantes, les enseignants doivent nouer des relations humanistes qui ne permettent pas d'humilier la dignité des enfants.

Le principe d'adéquation sociale de l'éducation exige la conformité du contenu et des moyens d'éducation à la situation sociale dans laquelle le processus éducatif est organisé. Les tâches éducatives sont axées sur les conditions socio-économiques réelles et impliquent la formation chez les enfants d'une préparation prédictive à la mise en œuvre de diverses tâches sociales. La mise en œuvre de ce principe n'est possible que sur la base de la prise en compte des diverses influences de l'environnement social.

Dans les activités pratiques d'un enseignant, ce principe se reflète dans les règles suivantes

Le processus éducatif est construit en tenant compte des réalités des relations sociales, en tenant compte des particularités de l'économie, de la politique et de la spiritualité de la société ;

L'école ne doit pas limiter l'éducation de l'enfant par ses propres moyens ; elle doit largement utiliser et prendre en compte les facteurs réels de la société ;

L'enseignant doit corriger l'impact négatif de l'environnement sur l'enfant ;

Tous les participants au processus éducatif doivent interagir.

Le principe d'individualisation de la formation des étudiants implique de déterminer la trajectoire individuelle de développement social de chaque élève, en mettant en évidence des tâches particulières qui correspondent à ses caractéristiques, en incluant les enfants dans divers types d'activités, en révélant les potentiels individuels tant dans le travail académique qu'extrascolaire, en offrant à chaque élève la possibilité de se réaliser et découverte de soi.

Dans l'activité pédagogique pratique, ce principe est mis en œuvre dans les règles suivantes :

Le travail réalisé avec un groupe d'étudiants doit être axé sur le développement de chacun d'eux ;

Le succès de l'influence éducative lorsque l'on travaille avec un étudiant ne doit pas affecter négativement l'éducation des autres ;

Lors du choix d'un outil pédagogique, il est nécessaire d'utiliser uniquement des informations sur les qualités individuelles ;

À partir de l'interaction avec l'élève, l'enseignant doit rechercher des moyens de corriger son comportement ;

Un contrôle constant de l'efficacité de l'influence éducative sur chaque enfant détermine l'ensemble

moyens pédagogiques utilisés par les enseignants.

Le principe du durcissement social des enfants implique l'inclusion des élèves dans des situations qui nécessitent un effort volontaire pour surmonter l'impact négatif de la société, le développement de certaines méthodes de dépassement adaptées aux caractéristiques individuelles d'une personne, l'acquisition de l'immunité sociale, de la résistance au stress et d'une position réflexive . Il existe différentes opinions sur l'attitude envers les étudiants dans le processus éducatif. Il ne fait aucun doute que les enseignants doivent se soucier du bien-être de l'élève, s'efforcer de faire en sorte qu'il soit satisfait de son statut, de ses activités et qu'il puisse se réaliser davantage dans le système des relations sociales. Dans le même temps, la solution à ces problèmes s'effectue de différentes manières, dans un large éventail : depuis l'encadrement pédagogique basé sur un style d'influence autoritaire, jusqu'à la suppression totale de la régulation des relations de l'élève avec l'environnement.

Le confort constant des relations conduit au fait qu'une personne ne peut pas s'adapter à des relations plus complexes et moins favorables pour elle. En même temps, certaines relations de référence réussies sont perçues par lui comme allant de soi, comme typiques, comme obligatoires. La soi-disant attente sociale de relations favorables constitue la norme. Cependant, dans la société, dans le système des relations sociales, les facteurs défavorables affectant une personne existent en nombre égal ou même prédominent. (Par exemple, les adolescents peuvent être influencés par le monde criminel sans savoir comment résister aux influences que ce monde exerce sur eux.)

Dans les activités pédagogiques, ce principe est mis en œuvre dans les règles suivantes :

Les problèmes relationnels des enfants doivent être résolus avec les enfants, pas pour eux ;

Il n'est pas toujours facile pour un enfant de réussir dans ses relations avec les gens : un chemin difficile vers le succès est la clé d'une vie réussie dans le futur ;

Non seulement la joie, mais aussi la souffrance et les expériences éduquent une personne ;

Une personne n’aura pas la volonté de surmonter les difficultés demain si elles n’existent pas aujourd’hui.

Il est impossible de prévoir toutes les difficultés de la vie, mais il faut être prêt à les surmonter.

Le principe de créer un environnement stimulant nécessite la création dans un établissement éducatif de telles relations qui façonneraient la socialité de l’enfant. Tout d'abord, le rôle des idées sur l'unité du personnel de l'école, des enseignants et des élèves, et l'unité de cette équipe est important. Dans chaque classe, dans chaque association, une unité organisationnelle et psychologique (intellectuelle, volontaire et émotionnelle) doit être formée. Créer un environnement stimulant présuppose la responsabilité mutuelle des participants au processus pédagogique, l'empathie, l'entraide et la capacité de surmonter les difficultés ensemble. Ce principe signifie également que la créativité domine dans le milieu scolaire et social dans l'organisation des activités éducatives et extrascolaires, tandis que la créativité est considérée par les élèves et les enseignants comme un critère universel d'évaluation de la personnalité et des relations au sein d'une équipe.

Ce principe se traduit par un certain nombre de règles d'organisation des activités pédagogiques :

L'école doit être comme un foyer pour l'enfant et il doit se sentir impliqué dans les succès et les échecs de l'équipe ;

Enseignants et élèves – membres d’une même équipe – s’entraident ;

L’objectif global de l’école est l’objectif de chaque enseignant et élève ;

Il faut vraiment faire confiance aux enfants et ne pas jouer avec eux ;

Tous les membres de l'équipe doivent être créateurs de relations et de nouveautés ;

Un professeur indifférent donne naissance à des élèves indifférents.

Modèles d'éducation

Premier modèle. L'éducation d'un enfant en tant que formation de nouvelles formations socio-psychologiques dans la structure de sa personnalité ne se réalise que par l'activité de l'enfant lui-même. La mesure de ses efforts doit correspondre à l'étendue de ses capacités. Il ne peut faire que ce qu'il peut au moment de son développement, cependant, au cours du processus d'activité active, des acquisitions physiques et spirituelles se produisent, elles permettent d'augmenter la mesure des efforts de l'enfant. Le processus éducatif, de ce point de vue, apparaît au sens figuré comme un mouvement ascendant continu, exigeant de plus en plus d'efforts. Le premier modèle met également en avant le premier postulat de l'éducation : « Organiser l'éducation, c'est organiser l'activité active d'un enfant en fonction de la culture à chaque moment donné de la vie et de l'activité ».

Deuxième modèle. Le contenu des activités des enfants au cours de leur éducation est déterminé par les besoins changeants des enfants et varie donc, déterminé à chaque moment donné de leur développement par les besoins actuels. L'enseignant construit un système d'activités en pleine adéquation avec cet ensemble de besoins actuels, en leur donnant une forme culturelle et en orientant ce développement sur l'échelle des valeurs humaines universelles. La négligence des besoins actuels conduit assez souvent un enfant sur une voie asociale ou antisociale - nous sommes alors obligés d'énoncer le comportement dit déviant (« s'écartant de la route » - lat.) des élèves.

Le troisième modèle. Le développement de la personnalité uniquement à travers l'activité de la personnalité elle-même confronte l'enseignant et l'enfant au problème du manque de préparation de l'enfant à l'activité : il n'a pas naturellement les compétences ou les aptitudes appropriées pour une vie indépendante (comme, par exemple, un poulet , un veau). Par conséquent, il est nécessaire de préparer spécialement l’enfant humain à l’activité. L’activité partagée constitue une solution à cette contradiction. Son essence est de maintenir une relation proportionnelle entre les efforts de l'enfant et les efforts de l'enseignant dans les activités communes. L'activité commune et partagée aide l'enfant à se sentir comme un sujet d'activité, ce qui est extrêmement important pour le libre développement créatif de l'individu. Exprimons le troisième schéma ainsi : « l’entrée dans la culture se fait grâce au soutien de l’enseignant, qui complète par ses propres efforts les points faibles de l’enfant ».

Quatrième modèle. L'état interne de l'enfant, qui détermine ses relations de valeur avec les objets d'activité, sera déterminant pour le développement favorable de la personnalité au cours de l'activité la plus intense. Ce n'est que dans des conditions d'amour et de sécurité qu'un enfant exprime librement et librement ses relations et n'a pas peur des relations naissantes. Par conséquent, l'éducation comprend dans son contenu une démonstration d'amour envers l'enfant, afin qu'il soit calme dans l'attitude de ses proches à son égard, afin que ce calme soit assuré par une image visuelle de l'amour, lorsqu'il entend une attitude bienveillante envers lui-même dans le discours, quand il voit une disposition faciale et plastique envers lui-même lorsqu'il vit avec le professeur et qu'il y a une sympathie mutuelle. Essayons d'exprimer succinctement ce schéma : les difficultés « d'entrée dans la culture » sont surmontées par l'enfant dans une atmosphère d'amour pour lui de la part des adultes. Aimer un enfant signifie reconnaître le droit de l’enfant à exister tel qu’il est, avec ses propres caractéristiques caractérielles. Il s’agit du respect de l’histoire de vie de l’enfant, qui l’a façonné à ce moment précis tel qu’il est, en tenant compte de son état mental, de ses caractéristiques de santé physique et mentale, de ses spécificités, de ses goûts et de ses habitudes.

Cinquième modèle. Les influences éducatives ciblées, planifiées au nom de la socialisation de l'individu, de son enrichissement spirituel et de sa préparation à la vie culturelle de la société moderne, restent dans la sphère limitée du professionnalisme pédagogique. Les enfants ne peuvent et ne doivent pas se sentir comme des objets d’efforts professionnels. A.S. a également mis en garde à ce sujet. Makarenko, qui dirigeait la colonie, comme on le sait, a été spécialement créé pour les enfants privés d'éducation. Mais c'est précisément ici, là où il semble que les objectifs éducatifs peuvent être ouverts, que le grand professeur affirme la position humaniste selon laquelle l'enfant ne doit pas être constamment conscient de sa susceptibilité aux influences pédagogiques réfléchies. Et avant Makarenko, dans l'histoire de la pensée pédagogique, un avertissement a été entendu plus d'une fois : l'enfant vit, et ne se prépare pas à la vie !

Postulat pédagogique : « Lorsqu'on travaille avec des enfants, il est nécessaire d'instrumenter pédagogiquement l'attention et le soin visant à atteindre le but objectif, aux conséquences de l'activité organisée, au déroulement des événements qui affectent le bien-être des personnes, ainsi qu'au conséquences de ce qui est planifié et réalisé par les élèves, mais pas aux soins professionnels pour atteindre l'objectif de l'éducation.

Périodisation par âge :

On distingue les périodes suivantes dans le cycle de vie humain :

Nouveau-né - 1-10 jours

Enfance - 10 jours - 1 an.

Petite enfance - 1-3 ans.

Première enfance - 4-7 ans.

Deuxième enfance - Garçons 8-12 ans - Filles 8-11 ans

Adolescence - Garçons 13-16 ans - Filles 12-15 ans

Âge des jeunes - garçons de 17 à 21 ans - filles de 16 à 20 ans

Âge mûr : I période - hommes de 22 à 35 ans, femmes de 21 à 35 ans ;

Période II - hommes de 36 à 60 ans, femmes de 36 à 55 ans

Vieillesse - hommes de 61 à 74 ans, femmes de 56 à 74 ans

Âge sénile - 75-90 ans hommes et femmes

Foies longs - à partir de 90 ans et plus Accélération

- accélération du développement physique des enfants, incluant diverses manifestations anatomiques et physiologiques (augmentation du poids et de la taille des nouveau-nés, réduction du moment de la puberté). On pense que l'accélération est due à l'influence de facteurs à la fois biologiques et sociaux, en particulier une exposition plus intense à l'information. En trois décennies, la longueur du corps des adolescents a augmenté de 13 à 15 kg et leur poids de 10 à 12 kg. Un organisme adulte a besoin de satisfaire tous les besoins « adultes », tandis que le développement spirituel et social est à la traîne et entre en conflit avec l'évolution rapide de la physiologie.

Spécificités de la socialisation des rôles de genre des garçons et des filles

Le problème de la socialisation des rôles sexuels comprend les questions de formation du genre mental de l’enfant, les différences mentales entre les sexes et la différenciation des rôles sexuels. Sans le résoudre, il est impossible de développer des méthodes pour une approche différenciée de l'éducation des enfants de sexes différents, de former en eux les fondements de qualités telles que la masculinité et la féminité, dont ils ont besoin pour remplir avec succès leurs fonctions dans la famille à l'avenir.

Les opinions dominantes dans la société sur les rôles sociaux des hommes et des femmes au cours d’une longue période de l’histoire de l’humanité ont rendu nécessaire une éducation séparée des enfants. Ces points de vue étaient dictés par la forte polarisation des fonctions sociales des hommes et des femmes et la stricte hiérarchie des rôles de genre, alors qu'on croyait qu'un homme devait occuper une position socialement plus importante et que la position d'une femme devait être dépendante et subordonnée.

Ceci a également été réalisé grâce à l'aide d'organisations sociales : les soi-disant « maisons des hommes », dans lesquelles des garçons d'âges différents devaient passer la nuit sous le toit d'une habitation spéciale, où ils effectuaient certains types de travaux en commun, communiquaient, et je me suis reposé.

La socialisation sexuelle des filles se déroulait principalement dans l'enceinte du foyer parental, à proximité de la mère, et visait à lui faire acquérir certains comportements et à l'initier au futur rôle d'épouse et aux responsabilités qui y sont associées.

Dans la société moderne, le processus de socialisation sexuelle se déroule dans des conditions légèrement différentes.

Les principaux aspects de ce problème :

Féminisation de l'éducation (à la maison et à la maternelle, les enfants sont majoritairement élevés par des femmes).

Identification féminine primaire avec la mère (cet aspect a servi de raison à la séparation du fils de la mère).

Orientations féminines de base de l'enfant (dépendance, subordination, passivité).

Sur cette base, un certain nombre de difficultés de compréhension sont identifiées

orientations du travail pédagogique auprès des filles et des garçons.

Le système éducatif moderne n’accorde aucune place dans la socialisation des garçons aux manifestations masculines (agressivité, activité physique).

De plus, la stimulation négative constante des adultes visant à encourager les « expressions masculines » et les punitions pour les expressions « non masculines » (par exemple : « Ne pleure pas comme une fille ! ») conduisent à une anxiété panique due à la peur de faire quelque chose de féminin. Le manque de possibilités d'exprimer sa masculinité, d'abord à la maternelle, puis à l'école et au travail, réduit le statut des hommes dans la société, ce qui rend difficile la concentration sur la culture des qualités masculines chez les garçons.

La socialisation des filles est un peu plus facile, car les signes sociaux de la féminité se superposent aux formations génétiques. Cependant, les composantes substantielles de la féminité ne contribuent pas à la formation d'éléments d'estime de soi et de valeurs personnelles chez les filles. Traditionnellement, on leur attribue des surnoms : pleurnicheur, sournois, lâche, suceur, etc. Elles sont beaucoup plus souvent prises en charge par leurs parents, ce qui contribue au développement d'un sentiment d'insignifiance ; les modèles historiques et culturels (position subordonnée) ont une influence significative sur la formation de l'image d'une fille. Un facteur négatif dans l'assimilation du côté contenu de la vie de femme est également la combinaison de la fonction féminine et de la fonction professionnelle - il est très difficile de travailler et d'être mère. Même si les filles ont plus de facilité à identifier leur rôle de genre, il leur est plus difficile de décider de leurs préférences en matière de rôle de genre. Les raisons en sont que les filles voient la vie difficile de leur mère, que leurs responsabilités consistent notamment à aider leur mère à faire le ménage, et qu’elles ne sont pas non plus autorisées à sauter, à crier, etc., car ce n’est pas agréable pour les filles. Par conséquent, la plupart des filles aimeraient être des garçons, elles ont plus envie de jouer aux jeux de garçons que les garçons de jouer aux jeux de filles.

Toutes ces caractéristiques doivent être prises en compte lorsque l'on travaille avec des enfants.

Développement inégal des adolescents

Le développement des adolescents est inégal. Tous ne correspondent pas aux normes moyennes. Certains sont en avance sur eux et sont appelés maturation précoce, tandis que d'autres sont en retard et sont appelés maturation tardive. Tout écart crée généralement des problèmes supplémentaires. La maturation précoce chez les garçons est encouragée et est généralement associée à une estime de soi positive. Le développement tardif chez les garçons est pénible, mais chez les filles, il est moins perceptible. Les garçons à maturité précoce paraissent plus âgés que leur âge, ils sont plus grands, leurs muscles et leur coordination des mouvements sont mieux développés. Les pères les considèrent comme leurs aides.

La supériorité physique leur permet de gagner dans le sport et de devenir des leaders parmi leurs pairs. Ces adolescents tentent de nouer des relations avec les adultes sur un pied d'égalité. Les garçons qui mûrissent tardivement souffrent de sentiments d’infériorité. Ils sont généralement moins attrayants et impopulaires parmi leurs pairs, plus agités, aiment commander, se rebellent contre leurs parents, ressentent constamment un sentiment de dépendance et sont souvent timides. De nombreuses personnes se replient sur elles-mêmes et subissent des tensions internes. Ces adolescents développent une dépendance excessive ou une sensibilité accrue aux insultes ou aux atteintes à leur liberté.

Ces adolescents évitent les compétitions sportives, mais participent avec plaisir et avec beaucoup de succès aux conversations intellectuelles et aux Olympiades thématiques. Ils manifestent un grand intérêt pour l'auto-éducation, essayant de faire plus dans ce domaine.

Les filles de cet âge privilégient les sciences humaines ; il leur est plus facile de mémoriser et de mémoriser. Ils préfèrent les sports où prédominent la souplesse, la plasticité et la beauté du mouvement. Durant cette période, les filles sont plus sentimentales que les garçons ; elles éprouvent plus tôt le sentiment de tomber amoureuses ; elles commencent à évaluer et à comprendre le monde « à la manière des adultes ». Les filles ressentent plus intensément le sentiment de solitude, ressentent le besoin de consolation, de sympathie, elles sont plus sensibles aux reproches et ont besoin de soutien. Les filles, contrairement aux garçons, observent l'impression qu'elles font sur les autres, enregistrent les nuances subtiles et les fluctuations de ces impressions, le moindre changement dans l'évaluation de leur personnalité et de leur comportement. Ils n’agissent pas aussi directement que les jeunes hommes, mais tranquillement, petit à petit, conquérants.

À la puberté (11-13 ans pour les filles et 13-15 ans pour les garçons), la proportion de personnes excitables augmente à nouveau et, après sa fin, elle diminue à nouveau. Les sources physiologiques de tension émotionnelle sont plus clairement visibles chez les filles : leur dépression, leur anxiété et leur faible estime de soi sont largement associées à une certaine période du cycle menstruel, suivie d'une poussée émotionnelle. Les garçons n'ont pas une dépendance psychophysiologique aussi stricte, même si la puberté est difficile pour eux. Presque tous les psychologues du monde considèrent que 12 à 14 ans sont l'âge le plus difficile pour le développement émotionnel. En règle générale, vers l’âge de 15 ans, le syndrome de l’adolescence axé sur son corps et son apparence commence à s’atténuer. Par conséquent, les réactions émotionnelles et le comportement des jeunes de cette tranche d’âge ne peuvent plus s’expliquer uniquement par des changements hormonaux. Ils dépendent également de facteurs sociaux et des conditions éducatives.

Dans les loisirs de la jeunesse, quelque chose d'extrêmement important pour la formation de son propre sentiment d'indépendance se manifeste et se réalise : si vous voulez être « l'un des nôtres », vous devez ressembler à « tout le monde » et partager des opinions et des passe-temps communs. Ils apprennent à communiquer et à se faire des amis comme les adultes. L'amitié active leur communication ; beaucoup de temps passe en conversations sur divers sujets. Ils discutent des événements de la vie de leur classe, des relations personnelles et des actions de leurs pairs et des adultes. Il existe de nombreux secrets différents dans le contenu de leurs conversations.

Ensuite, le besoin d'un ami personnel apparaît, des exigences morales particulières pour les relations amicales apparaissent : franchise mutuelle, compréhension mutuelle, réactivité, sensibilité, capacité à garder le secret d'autrui.

Le facteur le plus important dans le rapprochement amical des jeunes de cet âge est la similitude des intérêts et des actes. Cela se produit également dans l'autre sens, lorsque la sympathie pour un ami, le désir d'être ami avec lui, suscite l'intérêt pour l'entreprise que fait l'ami. En conséquence, les étudiants peuvent développer des intérêts communs.

La maîtrise des normes morales est l’acquisition personnelle la plus importante de l’adolescence. Les psychologues ont déterminé que les relations avec les pairs sont associées au bien-être psychologique futur. Ce n'est pas un hasard si les recherches sociologiques révèlent que c'est au début de l'adolescence que le plus grand nombre de personnes éprouvent une anxiété interne dans tous les domaines de la communication - tant avec leurs pairs du même sexe que du sexe opposé et avec les adultes. Et parmi les personnes qui étaient en désaccord avec leurs pairs pendant leurs années d'école, il y a un pourcentage plus élevé de personnes ayant un caractère difficile et des problèmes de vie.

Les adolescents développent également la capacité de planifier et d’anticiper. La recherche montre que les sujets plus âgés étaient capables de voir plus loin dans l’avenir que les plus jeunes, et que les histoires des sujets plus âgés étaient plus spécifiques.

Trois caractéristiques essentielles de la pensée des adolescents sont :

Capacité à considérer toutes les combinaisons de variables lors de la recherche d’une solution à un problème.

La capacité de prédire comment une variable en affectera une autre

Capacité à combiner et séparer des variables de manière hypothético-déductive.

Asila Al Sadi, Oman

LA QUALITÉ DE L'ÉDUCATION COMME FACTEUR DE SOCIALISATION PERSONNELLE À OMAN

Actuellement, la science pédagogique s'intéresse aux problèmes liés au rôle que joue la qualité de l'éducation dans la socialisation d'un adulte à toutes les étapes de sa vie, depuis l'entrée dans l'âge adulte jusqu'à la retraite. Nous considérons cela sous plusieurs angles, car la socialisation des adultes est un phénomène très complexe et multiforme. Par conséquent, les aspects liés à la socialisation professionnelle, à la socialisation familiale, aux loisirs, etc. sont pris en compte, c'est-à-dire les domaines de la vie dans lesquels un adulte se réalise le plus et forme son « je ».

À cet égard, le problème de l’éducation lui-même nécessite la prise en compte de deux aspects très importants. Tout d'abord, il s'agit d'une caractéristique quantitative, où l'éducation est considérée comme un certain facteur quantitatif. Et le deuxième aspect est une caractéristique qualitative qui révèle l'influence de l'éducation sur différents aspects de sa vie sociale. Cet aspect est défini comme un niveau supra-individuel, qui prend en compte certains paramètres sociaux et les liens entre eux : loisirs et éducation, activité professionnelle et éducation, etc.

On sait que l’éducation influence le processus de socialisation, qui est considéré comme le processus d’assimilation par un individu de modèles de comportement, de normes sociales et de valeurs nécessaires à son bon fonctionnement dans une société donnée.

La socialisation couvre tous les processus d'inclusion culturelle, de formation et d'éducation, par lesquels une personne acquiert une nature sociale et la capacité de participer à la vie sociale.

Le système éducatif moderne est de plus en plus axé sur la personnalité de l’élève et s’efforce de promouvoir la révélation de ses capacités créatives potentielles, le développement de son intelligence et de ses initiatives professionnelles. La qualité de l’éducation a longtemps été utilisée comme un outil de « construction d’une nation ». Aujourd'hui, le processus social et éducatif de l'école supérieure moderne vise non seulement la formation d'un spécialiste, mais aussi l'éducation d'un individu socialisant. Une grande attention est accordée à la socialisation et à la réalisation de soi réussies des étudiants, en les initiant à d'autres activités professionnelles au cours de la formation théorique et pratique à l'université. Un spécialiste doit être non seulement compétent sur le plan professionnel, mais aussi compétitif sur le marché du travail, adaptable au sein de l'équipe et dans la société dans son ensemble. Cette tâche vise également à améliorer la qualité de l'éducation.

L'éducation à Oman n'est pas seulement l'un des facteurs importants de socialisation et d'intégration socioculturelle d'une personne, mais aussi un moyen efficace d'augmenter le niveau de mobilité socio-économique. Un facteur important dans le développement de l'éducation à Oman a été le reflet des objectifs de son développement : amélioration de l'éducation nationale, intégration dans l'espace éducatif mondial, échange de connaissances, techniques et méthodes de diverses écoles, orientations, formation de points de vue communs sur le monde, sa préservation et sa reconstruction. Par conséquent, une analyse sociologique de l'espace éducatif moderne, des aspects sociaux du processus éducatif, des mécanismes socioculturels de transformation du secteur éducatif et des attitudes sociales à son égard sont pertinentes à n'importe quel stade du développement de la société humaine.

Le comportement antisocial des étudiants constitue le problème le plus grave auquel est confronté le système éducatif du Sultanat d'Oman, en particulier l'augmentation du nombre de fumeurs et de toxicomanes parmi les étudiants.

Les principales raisons de ce phénomène sont les suivantes : 1) l'effondrement du système des organisations d'enfance et de jeunesse ; 2) un changement radical du statut social - stratification de la société ; 3) influence massive de la culture occidentale et propagande du mode de vie occidental ; 4) crise des valeurs dans la société - perte des valeurs de la vie ; 5) affaiblissement des liens familiaux (dans des cas particuliers).

L'état actuel du problème de la qualité de l'éducation à Oman reflète la contradiction croissante entre, d'une part, les exigences croissantes de la société sur la moralité et l'intelligence d'une personne, sa capacité à concevoir, prévoir et, d'autre part. , le niveau réel d'éducation et de développement des diplômés des établissements d'enseignement. Le niveau d'éducation actuel est souvent inférieur aux exigences modernes, ce qui renforce la tendance croissante à l'analphabétisme général et fonctionnel de la population et le danger d'appauvrissement spirituel et intellectuel de la société.

Dans de telles conditions, l'importance d'analyser la qualité de l'éducation, de développer des fondements méthodologiques et des techniques liées à la socialisation qui aident à surmonter ces problèmes augmente.

La prise en compte du problème de la qualité de l'éducation est la plus optimale dans le cadre de l'analyse sociologique car elle permet, grâce aux spécificités de la science sociologique, d'étudier la qualité de l'éducation en tant que phénomène social, de l'inclure dans le système des processus sociaux. , les connexions et les relations qui caractérisent l'interaction de l'éducation et de la société, de l'éducation et de la personnalité .

Comprendre le problème de la qualité de l'enseignement général du point de vue d'une socialisation réussie des élèves, le développement des problèmes de socialisation de l'individu en général, réalisés dans divers domaines de la connaissance scientifique, principalement en philosophie, sociologie, pédagogie, psychologie, ainsi que la recherche interdisciplinaire, revêtent une importance considérable. Le ministère de l'Éducation d'Oman élabore divers plans et programmes pour développer la personnalité des étudiants et préserver l'unité et les valeurs de la société omanaise. L'une des orientations pour réaliser cette tâche est l'introduction de nouveaux postes dans le domaine de l'éducation (spécialiste social, psychologue, spécialiste en gestion professionnelle) afin de réduire les problèmes de socialisation.

Ainsi, l’amélioration de la qualité de l’enseignement dans les établissements professionnels supérieurs d’Oman est l’un des moyens les plus efficaces de développer la personnalité et d’améliorer le statut social des étudiants. Actuellement, en raison de la modernisation de l’éducation, l’enseignement supérieur est axé sur une large coopération internationale et une éducation multiculturelle, qui contribue au développement de la personnalité de l’étudiant et à la détermination de sa place dans le monde moderne.

Kang Xin, MPGU, Harbin Chine

EXPÉRIENCE DSITUELLE-MORALEALLERÉDUQUERje

DANS LES ÉCOLES DE CHINE

La manifestation spécifique des qualités culturelles et du comportement moral reflète l'atmosphère sociale d'un pays et constitue un indicateur important de sa spiritualité. Les étudiants sont les bâtisseurs de la relève et de l’avenir du pays. Il est très important que, dès l'enfance, l'éducation vise à développer les qualités politiques et morales des enfants. Les enseignants des écoles doivent être prêts à mettre en œuvre des enseignements qui reflètent les aspects idéologiques et moraux de l’éducation.

Les écoles chinoises organisent généralement des cours d’éducation morale une fois par semaine. La leçon s’intitule « Éducation idéologique et politique ». Il existe différents types de cours : cours magistral, séminaire, concours, débat, activités périscolaires. Lors du cours magistral, l'enseignant expose le contenu des concepts moraux. Ainsi, par exemple, les élèves se familiarisent avec les règles de comportement à l'école et dans la société, envisagent les conflits dans les relations quotidiennes, regardent des films, analysent des situations avec des méthodes de comportement dans une situation problématique particulière et expriment leur opinion sur ce phénomène. Les devoirs contiennent souvent des questions permettant de comprendre la situation de choix moral, qui se reflète dans les essais des enfants. La meilleure dissertation est récitée en classe ou publiée dans le journal de l'école. Une forme de travail intéressante est celle des débats scolaires, où les élèves sont divisés en deux équipes et discutent des problèmes de comportement à l'école et à la maison. Les gagnants reçoivent un petit drapeau rouge ou une fleur. Pour les activités périscolaires, l'enseignant et les élèves se rendent dans une maison de retraite. Les enfants aident les personnes âgées à nettoyer la chambre, à laver les vêtements, à leur parler pour qu’elles ne se sentent pas seules. Le jour de l'Arbor Day, les élèves plantent un arbre. A la fin du semestre, les meilleurs étudiants sont sélectionnés et reçoivent le titre de « phare ».

Ainsi, les élèves des cours d'éducation idéologique et politique apprennent à respecter les aînés, à protéger l'environnement, à contrôler leur comportement, etc. Le contenu de l'éducation morale dans les écoles chinoises s'effectue dans les domaines suivants :

1. Inculquer aux étudiants l'amour de leur patrie et de ses glorieuses traditions ;

2. Développer des habitudes de comportement moral (politesse, honnêteté, confiance dans les gens). Ces qualités sont considérées en Chine comme la base de la civilisation spirituelle socialiste. Ces comportements se forment dès le plus jeune âge grâce à de nombreuses années de pratique. Par exemple, des exigences sont introduites pour que les enfants ne maudissent pas ou ne disent pas de gros mots ; traiter les gens avec politesse et gentillesse ; n'interrompez pas lorsque quelqu'un parle ; respecter les aînés et prendre soin des plus jeunes ; soyez honnête et gentil, etc.;

3. Inculquer aux écoliers le travail acharné et l'économie, la capacité de vivre selon leurs moyens. Ces qualités se forment grâce à l'activité professionnelle, au fait d'être actif au travail et à la pratique d'économiser de l'argent au quotidien (ne pas gaspiller d'eau ni d'électricité en trop, manger judicieusement). L’une des règles que les enfants apprennent est de ne pas se comparer aux autres en matière de vêtements et de jouets. Les filles doivent être modestes, ne pas utiliser de produits cosmétiques, ne pas porter de bijoux, etc. ;

4. Favoriser l'hospitalité et la convivialité. Actuellement, de nombreuses familles en Chine n’ont qu’un seul enfant, ce qui pose le problème de l’ambition et de l’égoïsme parmi les enfants. Cultiver la générosité, l’hospitalité et la convivialité est un domaine très important dans l’éducation des enfants chinois. Cela les oblige à corréler leurs propres intérêts avec ceux des autres, la capacité de se faire des amis, le respect d'une routine quotidienne (se lever à l'heure, dormir, déjeuner, faire ses devoirs) ;

5. Formation de la volonté de surmonter les difficultés, culture du courage, du courage, de la force, de l'optimisme. En Chine, la prise de parole en public et la capacité d'admettre ses erreurs et ses défauts sont encouragées.

Dans les écoles chinoises, l'éducation morale occupe la première place, tandis que la connaissance de certaines normes morales est nécessairement associée à des exercices d'actions morales, à l'analyse du code de conduite et à l'actualisation des sentiments moraux. En ce sens, les fêtes nationales constituent une forme importante d'une telle éducation : le Memorial Day, le 1er Mai, les anniversaires et les décès du chef de la révolution, le héros du peuple, les célébrités exceptionnelles, les événements politiques les plus importants du pays (le 18 septembre). , Fête de la Création, etc.).

L'éducation par l'exemple d'excellents étudiants, de pionniers exceptionnels et de personnalités éminentes du peuple chinois est également l'une des méthodes d'éducation morale. L'un des moyens de formation est la formation juridique, à laquelle participent des spécialistes des services juridiques. Les étudiants sont également encouragés à prendre soin de l'environnement, du collectivisme et de l'entrepreneuriat.

Améliorer la responsabilité idéologique et morale des écoliers n'est pas seulement une exigence du parti et du pays, mais aussi un objectif stratégique urgent et à long terme de l'éducation. Pour que les enfants grandissent en bonne santé et deviennent les bâtisseurs de l'avenir du pays, il est nécessaire, selon Zhang Xiuying, de prêter attention à l'éducation spirituelle et morale des enfants.

Depuis Ayse Gulbahar, Turquie

L'ÉDUCATION MULTICULTURELLE COMME FACTEUR DE SOCIALISATION

La réussite des enfants dans le processus de socialisation est déterminée par de nombreux facteurs, chacun étant assez important, et négliger l'un d'eux conduit inévitablement à l'échec.

L'un de ces facteurs est la présence d'enfants dans un environnement multiculturel. Le multiculturalisme est défini comme une méthode (modèle, système) de coexistence durable de divers groupes ethno-socioculturels dans un espace fonctionnellement intégral d'interaction interculturelle.

Le problème de l'éducation multiculturelle aux niveaux mondial, régional et fédéral est non seulement pertinent, mais reflète également la réalité du développement de la société moderne. C'est pourquoi le développement des caractéristiques substantielles de ce phénomène pédagogique revêt aujourd'hui une importance particulière, ce qui implique de justifier les fonctions d'un espace éducatif multiculturel, de développer les fondements psychologiques et pédagogiques du perfectionnement et de la reconversion professionnelle des enseignants.

La nécessité de préparer les écoliers non seulement au choix professionnel, mais aussi à la vie dans des conditions modernes a prédéterminé la création d’une innovation telle qu’un espace éducatif multiculturel d’orientation professionnelle dans un établissement d’enseignement général. Sur ce parcours, se forment les groupes de compétences suivants d'un enseignant multiculturel : les compétences de l'enseignant en tant qu'individu, sujet d'activité ; compétences liées à l'interaction sociale multiculturelle entre l'enseignant et la sphère sociale ; compétences d'activité de l'enseignant.

Il est important de considérer les composantes de la compétence multiculturelle d’un enseignant pour résoudre ce problème. La compétence multiculturelle d'un enseignant est un phénomène complexe, comprenant des composantes culturelles-cognitives, de valeurs personnelles et de motivation-activité. Les indicateurs d'un niveau élevé de développement de la compétence multiculturelle d'un enseignant sont : dans la composante culturelle-cognitive - un niveau élevé de connaissance de sa propre culture et des autres, une auto-évaluation positive des connaissances, des compétences et des aptitudes nécessaires aux activités d'enseignement dans un espace éducatif multiculturel ; dans la composante valeur-personnelle - identité ethnique positive, tolérance de conscience, système de valeurs humanistes ; dans la composante motivation et activité - une orientation vers un style de communication pédagogique, caractérisé par une interaction active avec d'autres participants au processus éducatif, le désir de développement personnel dans les activités professionnelles et pédagogiques.

La composante culturelle-cognitive de la compétence multiculturelle est représentée par le système de connaissances des enseignants sur leur culture, sur la culture des peuples vivant directement dans un environnement socio-éducatif donné ; sur les autres cultures et le multiculturalisme du monde ; connaissance des bases de la communication multiculturelle, des principes de formation du contenu culturel de l'éducation, ainsi que de la préparation méthodologique au travail avec les étudiants dans une classe multiculturelle.

La composante valeur-personnelle comprend un système développé de valeurs humanistes et d'orientations de valeurs qui répondent aux principes du multiculturalisme ; une auto-identification ethnique positive; tolérance de conscience et préparation psychologique de l'individu à travailler dans une équipe multiculturelle.

La composante motivation-activité présuppose le développement de compétences d'interaction interculturelle ; maîtrise des méthodes, formes, techniques et techniques du travail pédagogique en équipe multiculturelle ; compétences pour garantir le contenu culturel de l’apprentissage ; style d'interaction pédagogique à orientation humaniste.

La compétence multiculturelle d'un enseignant nécessite une formation dans le cadre d'une formation spécialement organisée des futurs enseignants d'une université. Le modèle développé pour le développement des compétences multiculturelles des étudiants est universel et peut être utilisé comme base pour construire des programmes spécifiques pour le développement des compétences multiculturelles de différentes catégories d'éducateurs pour les établissements d'enseignement de différentes régions, en tenant compte de leurs conditions socioculturelles.

L'analyse groupée des données empiriques a révélé trois types psychologiques d'enseignants avec différents niveaux de développement de compétence multiculturelle : le premier type – les enseignants avec un faible niveau de développement de compétence multiculturelle, qui ont besoin d'un développement supplémentaire de toutes ses composantes ; le deuxième type – des enseignants ayant un niveau assez élevé de compétence multiculturelle, caractérisé en même temps par une indifférence ethnique de conscience ; le troisième type est constitué d'enseignants ayant un niveau moyen de développement de compétences multiculturelles, dont le style d'interaction pédagogique est dominé par des attitudes envers l'autoritarisme et la dictature.

Une analyse comparative de la compétence multiculturelle des enseignants en exercice et des étudiants d'une université pédagogique a révélé un niveau inférieur de formation de composantes culturelles-cognitives et de valeurs personnelles parmi les étudiants en termes de tolérance de conscience, d'identité ethnique positive, de valeurs humanistes, ainsi que auto-évaluation des connaissances sur le travail avec une équipe multinationale. L'analyse des points de vue existants sur divers aspects de la compétence multiculturelle a permis d'identifier ce problème comme l'un des plus urgents aujourd'hui.

Ainsi, nous pouvons dire que l'éducation multiculturelle est l'utilisation d'un arsenal de moyens pédagogiques spirituellement équipés et esthétiquement développés pour harmoniser les relations d'enfants qui présentent des différences caractéristiques individuelles, sociales et intellectuelles et sont porteurs de qualités de personnalité uniques.

Soufiah Raed, Syrie

Interaction interculturelle des sujets de l'espace éducatif

(en prenant l'exemple du cours spécial « Dialogue des cultures : Russie et Syrie »)

Les spécificités de l'organisation de l'interaction interculturelle au sein de l'espace éducatif sont aujourd'hui un problème urgent, puisque la plupart des établissements d'enseignement et des universités sont multinationales. Dans un tel environnement, le problème de l'interaction entre des sujets de cultures différentes au cours de leurs activités de groupe devient particulièrement intéressant. Cette approche envisage un accompagnement pédagogique pour la réalisation du potentiel créatif des personnalités des élèves à travers le recours au travail de groupe. Dans le même temps, il est nécessaire d'utiliser au maximum le potentiel des activités éducatives et parascolaires, ainsi que de créer les conditions pédagogiques nécessaires qui contribuent au développement des caractéristiques personnelles individuelles de chaque étudiant.

Le cours spécial « Dialogue des cultures : Russie et Syrie » vise à créer une conception holistique de l'histoire des cultures russe et syrienne : depuis les origines de la création, sur la base de la diversité nécessaire des faits et informations culturels, y compris une description de la les spécificités, les modèles et les particularités de son développement, jusqu'aux relations complexes avec l'histoire sociopolitique et des types spécifiques de culture.

Le cours vise à mettre en œuvre les tâches suivantes :

développer une vision du monde qui combine connaissances scientifiques, horizons culturels et potentiel humaniste spirituel ;

combiner les connaissances théoriques sur le phénomène culturel avec des aspects historiques spécifiques de l'étude de la culture syrienne et russe et comprendre l'identité nationale et sa place dans le système de culture et de civilisation mondiales ;

être capable d'évaluer les réalisations culturelles en fonction du contexte historique et d'acquérir de l'expérience dans la maîtrise d'une autre culture ;

contribuer au développement de l'individualité créative des étudiants dans le processus d'activités éducatives de groupe.

Le but et les objectifs fixés ont prédéterminé la logique de construction et le contenu du cours. La présentation théorique des problèmes est combinée avec le principe de l'historicisme et l'analyse de points de vue alternatifs sur des sujets controversés. Cette structure de cours vous permet de :

caractériser les origines de la genèse et les facteurs de développement de la culture russe et syrienne (paganisme, environnement géographique, christianisme, liens socio-politiques) ; comprendre leur influence sur la formation des spécificités de la spiritualité nationale, le caractère contradictoire et duel de la mentalité de la culture nationale, puisqu'aujourd'hui l'intérêt scientifique pour les spécificités nationales des cultures, pour les images nationales du monde, etc.

révéler les origines et les caractéristiques du christianisme en Syrie et en Russie en tant qu'identité culturelle de la culture nationale et montrer les particularités de la conscience orthodoxe ;

montrer le développement discret de la culture de la Syrie et de la Russie, exprimé par un changement de paradigmes culturels et historiques, chacun caractérisé par son originalité socioculturelle et son unité interne ;

révéler la véritable contribution des peuples russe et syrien au trésor de la culture mondiale.

Isoler les problèmes les plus importants, à notre avis, du cours spécial permet d’éviter de dissoudre le matériel culturel et historique dans la vaste factualité de la conscience éclectique et contribue à l’activation de l’activité cognitive des étudiants pendant les cours collectifs.

La base méthodologique du cours est le développement de cours, indiquant des méthodes et technologies spécifiques de travail de groupe qu'il est recommandé d'utiliser lors de l'organisation et de la conduite des cours. Le programme est présenté dans les sections suivantes : Christianisme en Syrie et en Russie (histoire et modernité), Caractéristiques de la famille patriarcale en Syrie et en Russie, Éducation en Syrie et en Russie, Beaux-arts et arts décoratifs de Syrie et de la Rus antique, Littérature de Syrie. et Russie : pensée sociopolitique, Cuisine nationale Syrie et Russie, Voyage en Syrie, Voyage en Russie, Dramatisation des contes derviches et des contes russes anciens, Architecture de la Rus antique et histoire de l'architecture syrienne ancienne, Culture musicale de Syrie et de Russie . Folklore russe et syrien ancien, Contacts interculturels entre la Syrie et la Russie : Dialogue des cultures. A l'issue du cours, il est prévu de défendre des projets préparés par les étudiants.

Ainsi, le programme présenté « Dialogue des cultures : Russie et Syrie » contribue au développement d'une culture de relations interethniques et d'interaction interculturelle.