Qui a introduit le terme « écologie » dans la science ?

Qu’est-ce que l’écologie ? Le terme désigne la science qui étudie les effets de divers organismes vivants et humains sur leur environnement. Au début, ce concept décrivait uniquement les interactions des animaux et autres organismes vivants avec la nature dite inanimée. Et ce n’est que plus tard, en raison des effets néfastes toujours croissants sur la nature, que l’écologie a commencé à être comprise comme la conservation de la nature.

Le terme « écologie » a été introduit pour la première fois par le biologiste allemand Ernst Haeckel, qui a vécu au XIXe siècle. À cette époque, il n'y avait pas de tels problèmes de pollution de l'ensemble de l'environnement, la science ci-dessus était donc nécessaire pour étudier les mécanismes d'interaction entre la nature vivante et inanimée. Plus tard, ce terme a été quelque peu élargi en raison des problèmes mondiaux de propreté de l'environnement, de sorte que parfois le terme « écologie » est utilisé à tort uniquement en relation avec les questions environnementales.

À l'heure actuelle, nous pouvons formuler plusieurs options pour déchiffrer un concept tel que l'écologie. En plus de l'étude de toutes les relations complexes des organismes naturels, que Darwin a décrites comme les conditions de la lutte de tous les êtres vivants pour l'existence, l'écologie étudie également l'environnement dans son ensemble, ainsi que les lois de son existence, qui, en principe. , est cohérent avec les conclusions de Haeckel, qui a introduit le terme « écologie » . Une autre version affirme que l'écologie étudie la composition des différentes populations et communautés, ainsi que leur fonctionnement dans le temps et dans l'espace, soumis aux changements résultant de l'activité humaine.

Les gens ont commencé à remarquer des modèles d’interaction entre divers organismes naturels dès les temps anciens. Mais aucune science qui serait consacrée à cela n'apparut alors - toutes ces observations faisaient partie d'une direction scientifique telle que la philosophie. Les peuples anciens ne divisaient pas la science en domaines distincts - une division claire en disciplines est apparue bien plus tard.

Actuellement, le terme « écologie » est une discipline assez complexe liée à d’autres sciences. La loi fondamentale de l’écologie repose sur le postulat selon lequel tout ce qui existe dans la biosphère terrestre est interconnecté. Une autre loi dit que rien ne peut disparaître sans laisser de trace et nulle part. La troisième loi prévient que le système naturel est parfait, il faut donc intervenir avec beaucoup de prudence, et la quatrième déclare que toute intervention dans la nature aura ses conséquences.

Problèmes environnementauxÀ un degré ou à un autre, les problèmes ont été résolus spontanément par l’humanité tout au long de l’histoire naturelle. L’homme a compris très tôt qu’il était nécessaire d’utiliser les ressources naturelles à bon escient, sans perturber les mécanismes naturels productifs physiques et biologiques et en préservant ainsi les bases de son existence.

Les racines de la connaissance environnementale remontent à l’Antiquité. Les peintures rupestres réalisées par les peuples primitifs indiquent que l'intérêt de l'homme pour le monde qui l'entoure était loin d'être une simple curiosité.

L'idée de protéger la nature et, en particulier, la beauté des forêts naturelles était proche des habitants de la Grèce antique. Ainsi, l'ancien poète grec Horace, dans une lettre au patricien Fuscus Avidius, dit : « Vos jardins ont de magnifiques colonnades. Ne sont-ils pas construits pour bloquer les bosquets et les forêts ? La nature, que vous chassez à coups de hache, que vous chassez hors des portes de vos maisons, revient heureusement par la fenêtre.

Les penseurs de la Grèce antique ont passé le relais aux scientifiques romains, qui ont « jeté le pont » vers la Renaissance.

Les grandes découvertes géographiques de la Renaissance ont servi d'impulsion au développement de la gestion de l'environnement. Les scientifiques et les voyageurs ont non seulement décrit la structure externe et interne des plantes, mais ont également fourni des informations sur leur dépendance aux conditions de croissance ou de culture. Les descriptions des animaux étaient accompagnées d'informations sur leurs habitudes et leurs habitats.

Le naturaliste suédois K. Linnaeus (1707-1778) a grandement contribué à la formation des connaissances environnementales. Ses ouvrages « L'économie de la nature » et « La structure sociale de la nature » n'ont pas perdu de leur pertinence. Par « économie », le scientifique entendait les relations entre tous les corps naturels et comparait la nature à une communauté humaine vivant selon certaines lois.

Le naturaliste français J. Buffon (1707-1788) fit en 1749 une tentative audacieuse pour l'époque de présenter le développement de la Terre, du monde animal et de l'homme comme une seule série évolutive. Ses travaux ultérieurs ont souligné l'importance primordiale des facteurs climatiques dans l'écologie des organismes.

Des observations importantes qui ont influencé le développement de l'écologie ont été faites par des scientifiques de l'Académie des sciences de Russie lors de recherches expéditionnaires menées à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Parmi les organisateurs et participants de ces expéditions, il faut noter S.P.. Krasheninnikov (1711-1755), célèbre pour sa « Description du pays du Kamtchatka », I.I. Lepekhin (1740-1802) - auteur de « Notes quotidiennes du voyage du médecin et adjoint à l'Académie des sciences Ivan Lepekhin dans différentes provinces de l'État russe » en 4 volumes, académicien P.S. Pallas (1741-1811), qui a préparé l'ouvrage majeur « Description des animaux russo-asiatiques ».

L'un des fondateurs de l'enseignement évolutionniste, Zh.B., a eu une grande influence sur le développement des sciences de l'environnement. Lamarck (1744-1829), qui croyait que la raison la plus importante des changements adaptatifs dans les organismes, l'évolution des plantes et des animaux, était l'influence des conditions environnementales externes.

Le fondateur de l'écologie domestique peut être appelé professeur de l'Université de Moscou K.F. Roulier (1814-1858). Dans ses travaux et conférences publiques, il a fortement souligné la nécessité d'étudier l'évolution des organismes vivants, le développement et la structure des animaux en fonction des changements dans leur habitat. Le scientifique a formulé le principe qui sous-tend toutes les sciences des êtres vivants - le principe de l'unité historique d'un organisme vivant et de l'environnement.

Les travaux du zoologiste N.A. ont été d'une grande importance pour le développement de l'écologie. Severtsova (1827-1885). Il fut le premier à tenter de classer les animaux en types biologiques (formes de vie).

Le plus grand scientifique allemand A. Humboldt (1769-1859) a jeté les bases d'une nouvelle science : la biogéographie (principalement la géographie végétale). Fondateur de la doctrine des formes de vie, Humboldt a étudié en détail les principaux climats de l'hémisphère nord et a dressé une carte de ses isothermes. En outre, le chercheur a grandement contribué au développement de la géophysique, de la volcanologie, de l'hydrographie et a étudié la nature de l'Europe, de l'Amérique centrale et du Sud. Dans la pile « Cosmos », Humboldt a tenté de résumer les réalisations des sciences de la Terre.

Et pourtant, à l’aube de son développement, l’écologie s’est engagée dans une étude descriptive de la nature. Grands explorateurs et naturalistes du XIXe siècle. a laissé des descriptions et des observations de phénomènes naturels pleines de lyrisme. Il suffit de citer avec intérêt l'ouvrage en plusieurs volumes d'A. Brem, « La vie des animaux », dont le premier volume parut en 1863. Le scientifique français J.A. Farb a publié en 1870 « Notes d'un entomologiste », qui surprend encore aujourd'hui par la précision de ses observations sur le monde merveilleux des insectes.

La formation de l'écologie en tant que science

Le moment clé dans le développement des connaissances environnementales a été l’émergence du terme « écologie » lui-même. L’anniversaire, ou plutôt le « baptême », de l’écologie en tant que science peut être considéré comme le 14 septembre 1866, lorsque le biologiste allemand E. Haeckel (1834-1919) acheva d’écrire son ouvrage fondamental « Morphologie générale des organismes ». Classant les branches de la biologie dans l'une des notes de bas de page, Haeckel a d'abord utilisé le mot « écologie » (du grec oikos - maison, foyer, patrie, lieu, demeure et logos - mot, enseignement) en relation avec la connaissance scientifique.

E. Haeckel a donné la définition suivante de l'écologie en tant que science : « …la connaissance de l'économie de la nature, l'étude simultanée de toutes les relations des êtres vivants avec les composants organiques et inorganiques de l'environnement, y compris les éléments nécessairement non antagonistes et antagonistes relations entre animaux et plantes en contact les uns avec les autres. En un mot, l’écologie est une science qui étudie toutes les relations et relations complexes de la nature, considérées par Darwin comme les conditions de la lutte pour l’existence. » Haeckel classe l’écologie parmi les sciences biologiques et naturelles, qui s’intéressent avant tout à tous les aspects de l’existence des organismes vivants : « Par écologie, nous entendons la science de l’économie, de la vie domestique des organismes animaux. Il examine les relations générales des animaux avec leurs environnements inorganiques et organiques, leurs relations amicales et hostiles avec les autres animaux et plantes avec lesquels ils entrent en contact direct et indirect... »

Vers la fin du 19ème siècle. Le terme « écologie » a commencé à être utilisé par de nombreux biologistes, non seulement en Allemagne, mais aussi dans d’autres pays. En 1868 en Russie, sous la direction de I.I. Mechnikov a publié une présentation sommaire de l'ouvrage d'E. Haeckel « Morphologie générale », dans lequel le mot « écologie » a été mentionné pour la première fois en russe.

L'écologie en tant que science est née au milieu du XIXe siècle. dans les profondeurs de la science biologique, qui s'intéressait alors non seulement à la classification de tous les êtres vivants et à la structure des organismes, mais aussi à la réaction des animaux et des plantes aux conditions d'existence.

Les travaux du grand naturaliste anglais Charles Darwin (1809-1882), fondateur de la doctrine de l'évolution du monde organique, ont joué un rôle particulier dans le développement des idées environnementales. La conclusion de Darwin sur la lutte constante pour l'existence inhérente à tous les êtres vivants est l'un des problèmes centraux de l'écologie.

Si Haeckel peut être considéré comme l’ancêtre d’une nouvelle science, qui a intuitivement anticipé toute la signification et la globalité de l’écologie, alors Darwin a posé ses fondations biologiques – les fondations sur lesquelles s’est construite la connaissance environnementale. Au début, son objectif pratique était de réguler le nombre d’espèces animales économiquement importantes et de modifier les communautés naturelles (biocénoses) dans un sens bénéfique pour l’homme.

En 1859, Darwin publie le livre « L’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie », qui constitue une véritable révolution en biologie.

Une étape importante sur la voie de l'écologie vers l'étude des complexes naturels intégraux fut l'introduction en 1877 du concept de biocénose par l'hydrobiologiste allemand K. Möbius (1825-1908). Il l'a formulé dans le livre «Oysters and Oyster Farming», où il décrit les complexes d'animaux de fond qui forment ce qu'on appelle les bancs d'huîtres. Möbius a appelé ces complexes biocénoses, c'est-à-dire des associations d'organismes vivants qui correspondent en composition, en nombre d'espèces et d'individus aux conditions environnementales moyennes et dans lesquelles les organismes sont interconnectés et préservés grâce à une reproduction constante dans certains endroits.

Le mérite de Mobius est qu'il a pu révéler de nombreux modèles de formation et de développement de communautés naturelles (biocénoses). Ainsi, les bases d'une direction importante de l'écologie ont été posées : la biocénologie.

Ainsi, K. Möbius a été l'un des premiers à appliquer une approche particulière à l'étude des objets de la nature vivante, aujourd'hui appelée approche systémique. Cette approche guide le chercheur vers la révélation des propriétés intégrales des objets et des mécanismes qui les fournissent, en identifiant diverses connexions dans un système biologique et en développant une stratégie efficace pour son étude. Dans la science moderne, le paradigme systémique (le concept théorique dominant, le système de vues) domine, et en écologie, l'approche systématique de la prise en compte des objets de la nature vivante est la principale.

L’écologie est devenue une discipline scientifique indépendante reconnue vers 1900.

Au cours du processus d'étude détaillée de l'environnement, une section spéciale de l'écologie est apparue - l'autoécologie (du grec autos - lui-même) - l'écologie des espèces et des organismes individuels, étudiant leurs relations avec l'environnement. L'autoécologie revêt une grande importance appliquée, en particulier dans le domaine des méthodes biologiques de lutte contre les ravageurs des plantes, de la recherche sur les vecteurs de maladies et de leur prévention.

Cependant, chaque espèce individuelle, même lorsqu’elle est étudiée en conjonction avec d’autres espèces qui l’influencent directement, n’est que la plus petite particule parmi des milliers d’espèces identiques de plantes, d’animaux et de micro-organismes qui vivent dans la même zone. La prise de conscience de ce fait a conduit à son apparition au milieu des années 20. XXe siècle la synécologie (du grec péché - ensemble), ou biocénologie, qui étudie les relations des populations, des communautés et des écosystèmes avec l'environnement. Lors du IIIe Congrès botanique international de Bruxelles en 1910, la synécologie est officiellement formalisée comme partie intégrante de l'écologie.

Progressivement, les scientifiques environnementaux sont passés du stade descriptif au stade de compréhension des faits collectés. L'écologie expérimentale et théorique a connu un développement intensif. Précisément pour les années 20-40. XXe siècle l’écologie théorique était florissante. Les principales tâches d'étude des populations et des communautés ont été formulées, des modèles mathématiques de la croissance démographique et de leurs interactions ont été proposés et des expériences en laboratoire ont été menées pour tester ces modèles. Des lois mathématiques ont été établies pour décrire la dynamique des populations de groupes d'individus en interaction.

Durant la même période, émergent les premiers concepts écologiques fondamentaux, comme la « pyramide des nombres », selon laquelle le nombre d'individus décroît depuis les plantes (à la base de la pyramide) jusqu'aux herbivores et carnivores (à son sommet) ; « chaîne électrique » ; "Pyramide de la biomasse"

Dès le début, les écologistes ont essayé de comprendre le sujet de leur activité comme une discipline intégrale, conçue pour rassembler de nombreux faits différents dans un système cohérent, révéler des schémas assez généraux et, surtout, expliquer et, si possible, faire une prévision de certains phénomènes naturels. À ce stade du développement de l’écologie, il y avait une grave pénurie d’unités d’étude de base.

Cette unité est devenue un système écologique, ou écosystème. Le terme « écosystème » a été proposé par l'écologiste anglais A. Tansley en 1935. Il peut être défini comme une unité limitée dans le temps et dans l'espace, un complexe naturel formé par les organismes vivants (biocénose) et leur habitat (inerte, par exemple l'atmosphère). , ou bioinerte - sol, plan d'eau, etc.) interconnectés par le métabolisme et l'énergie. est l'un des concepts de base de l'écologie, applicable à des objets de complexité et de taille variables.

Un exemple d'écosystème est un étang dans lequel vivent des plantes, des poissons, des animaux invertébrés, des micro-organismes, des sédiments de fond, avec des changements caractéristiques de température, de quantité d'oxygène dissous dans l'eau, de composition de l'eau, etc. Un écosystème est une forêt avec des déchets forestiers, du sol, des micro-organismes, des oiseaux, des herbivores et des mammifères prédateurs qui l'habitent, avec sa distribution caractéristique de température et d'humidité de l'air, de la lumière, de l'eau du sol et d'autres facteurs environnementaux, avec son métabolisme et son énergie inhérents. Une souche en décomposition avec les organismes et les conditions de vie qui y vivent et qui y vivent peut également être considérée comme un écosystème.

Les travaux de l'éminent géochimiste russe V.I. ont eu un impact énorme sur le développement de l'écologie. Vernadski (1863-1945). Il a étudié les processus qui se produisent dans la biosphère et a développé une théorie qu'il a appelée biogéochimie, qui constitue la base de la doctrine moderne de la biosphère. La biosphère est une région de vie active qui comprend la basse atmosphère, l’hydrosphère et la haute lithosphère. Dans la biosphère, les organismes vivants et leur habitat sont organiquement connectés et interagissent les uns avec les autres, formant un système dynamique intégral.

L'émergence et le développement de la doctrine de la biosphère sont devenus une nouvelle étape dans les sciences naturelles, l'étude de l'interaction et des relations entre la nature inerte et vivante, entre l'homme et l'environnement.

En 1926, V.I. Vernadsky a publié l'ouvrage « Biosphère », qui a marqué la naissance d'une nouvelle science sur la nature et les liens de l'homme avec elle. Dans ce livre, la biosphère est présentée pour la première fois comme un système dynamique unique, habité et contrôlé par la vie, la matière vivante de la planète. Dans ses travaux sur la biosphère, le scientifique a soutenu que la matière vivante, en interaction avec la matière inerte, fait partie d'un vaste mécanisme de la croûte terrestre, grâce auquel se produisent divers processus géochimiques et biogéniques, les migrations d'atomes et leur participation aux processus géologiques. et les cycles biologiques.

V.I. Vernadsky a établi que l'état chimique de la croûte externe de notre planète est entièrement sous l'influence de la vie et est déterminé par des organismes vivants dont l'activité est associée au processus planétaire - la migration d'éléments chimiques dans la biosphère.

Par la suite, le scientifique arrive à la conclusion que la biosphère est étroitement liée à l'activité humaine, dont dépend la préservation de l'équilibre de la composition de la biosphère. Il introduit un nouveau concept : la noosphère, c'est-à-dire « coquille pensante », la sphère de l’esprit. Vernadsky a écrit : « L’humanité, prise dans son ensemble, est posée par une puissante force géologique. Devant lui, devant sa pensée et son œuvre, se pose la question de la restructuration de la biosphère dans l'intérêt de l'humanité libre-penseuse dans son ensemble. Ce nouvel état de la biosphère, dont nous nous approchons sans nous en apercevoir, est la noosphère.

Les relations avec la nature vivante auxquelles les scientifiques doivent faire face sont extrêmement vastes et diverses. Idéalement, un écologiste devrait donc posséder des connaissances véritablement encyclopédiques, concentrées dans de nombreuses disciplines scientifiques et sociales. Pour résoudre avec succès de véritables problèmes environnementaux, un travail interdisciplinaire conjoint de groupes de recherche, chacun représentant différentes branches de la science, est nécessaire. C'est pourquoi dans la seconde moitié du 20e siècle. En écologie, des écoles écologiques de botanistes, zoologistes, géobotanistes, hydrobiologistes, pédologues, etc. se sont développées.

Écologie moderne

Le concept d'« écologie » acquiert actuellement un caractère mondial, mais les scientifiques environnementaux eux-mêmes ajoutent des significations différentes à la définition de ce terme.

Certains disent que l’écologie est une branche de la biologie. D'autres soutiennent qu'il s'agit d'une science biologique. En effet, l'écologie en tant que science s'est formée sur la base de la biologie, mais il s'agit actuellement d'une science indépendante et distincte. Théoricien de l'écologie moderne N.F. Reimers a souligné : « L’écologie moderne est une science biocentrique biologisée (ainsi que géographisée, mathématisée, etc.), mais pas la biologie. Sa composante biologique est une vision du vivant vers l'environnement et de ce milieu vers le vivant. Des dizaines de sciences ont ce point de vue : l’anthropologie, l’ethnographie, la médecine, etc. Mais l’écologie se caractérise par une vision large, systémique et intersectorielle.

Le développement de l'écologie a accru l'importance théorique et pratique de sciences de la Terre telles que la météorologie, la climatologie, l'hydrologie, la glaciologie, la pédologie, l'océanologie, la géophysique et la géologie. Le rôle de la géographie évolue considérablement, qui s'efforce désormais non seulement de donner une image plus complète et multiforme de l'apparence de la planète, mais également de développer les fondements scientifiques de sa transformation rationnelle et de former un concept progressiste de gestion de l'environnement.

Cependant, l'essentiel est la fonction intégratrice de l'écologie moderne, qui s'est transformée en une vaste branche complexe engagée dans la recherche, les activités appliquées et favorisant le développement de nouveaux domaines des sciences naturelles, techniques et sociales. L'écologie stimule « l'interdisciplinarité » de l'activité scientifique, oriente toutes les sciences vers la résolution d'une sorte de « supertâche » : la recherche de l'harmonie entre l'humanité et la nature. À cet égard, l’écologie mondiale a assimilé de manière créative les aspects les plus rationnels de nombreuses sciences et théories scientifiques. Fondée sur une compréhension évolutive de la nature vivante, l'écologie moderne prend en même temps en compte les spécificités de l'impact anthropique sur la biosphère, sans précédent par son ampleur et sa nature. Cet impact est dû en grande partie au passage de la révolution scientifique et technologique à un stade de développement supérieur, ce qui nécessite objectivement de comprendre les nombreux processus et phénomènes contradictoires qu'elle génère dans la nature et la société et d'affaiblir les plus dangereux d'entre eux.

L'une des véritables contributions de l'écologie au développement de la science dans son ensemble peut être considérée comme l'élargissement du champ d'utilisation d'un certain nombre de concepts et de concepts scientifiques qui étaient auparavant inclus dans l'arsenal de certaines disciplines scientifiques plutôt étroites.

Ainsi, d’une part, on reconnaît que l’écologie est une science, et d’autre part, on souligne qu’elle est un ensemble de disciplines scientifiques. En effet, l'écologie, à un degré ou à un autre, affecte presque toutes les sphères de la vie des organismes vivants (et de leurs agrégats) et des humains. L'écologie est une science synthétique.

Lors de l'un des forums, les écologistes ont tenté de définir officiellement ce qu'est l'écologie. Chacun a proposé sa propre définition. En conséquence, la phrase suivante a été inscrite dans le protocole : « L’écologie est ce que je fais, pas ce que vous faites. »

Le terme « écologie » et son dérivé « écologique » sont devenus de plus en plus populaires à la fin du 20e et au début du 21e siècle. en mots communs et succincts qui couvrent et reflètent les changements globaux survenus non seulement dans l'environnement humain, mais aussi dans les relations entre les personnes.

Pour résumer, nous pouvons donner la définition suivante de l'écologie : l'écologie est une science qui étudie les relations des organismes entre eux et avec leur environnement naturel, ainsi qu'étudie la structure et le fonctionnement des systèmes biologiques (supra-organismes) à différents niveaux. Les systèmes superorganismes comprennent les populations, les biocénoses, les écosystèmes et la biosphère. Ils font également l'objet d'études environnementales.

L’écologie peut également être définie comme la science des « niches » des organismes dans les systèmes écologiques.

La planète Terre est une petite perle bleue, perdue dans les mondes froids sans fin de l’espace et qui abrite des milliards d’êtres vivants. Littéralement, tout l’espace de notre monde est imprégné de vie : eau, terre, air.

Et toute cette diversité de formes vivantes, depuis les micro-organismes les plus simples jusqu'au sommet de l'évolution - l'Homo sapiens - peut avoir l'impact le plus direct sur la vie de la planète. L'écologie est une science qui étudie l'interaction de tous les organismes vivants habitant la Terre, ainsi que de leurs nombreuses communautés, tant entre eux qu'avec leur environnement.

Un peu d'histoire

De nombreuses personnes modernes ne savent pas que l’écologie n’a commencé à se développer en tant que branche distincte de la science qu’au milieu du XXe siècle. Jusqu’à cette époque, ce n’était qu’une partie de la biologie. Et le fondateur de l'écologie était un ardent adepte et partisan de la théorie de Darwin, un naturaliste et biologiste talentueux - l'Allemand E. Haeckel.

La formation de l'écologie en tant que science à part entière a été influencée par : d'une part, le renforcement du progrès scientifique et technologique au XXe siècle, et d'autre part, la croissance rapide de la population de notre planète. Le développement de la technologie et de l’industrie a entraîné une augmentation considérable de la consommation de ressources naturelles, ce qui a eu un effet néfaste sur l’environnement.

Alors que le nombre de personnes augmentait rapidement, le nombre d’autres êtres vivants commençait à diminuer régulièrement. Le NTP a permis aux gens d'organiser leur séjour sur la planète aussi confortablement que possible, mais en même temps, il a constitué un facteur désastreux pour la nature. Il existe un besoin urgent d’études opérationnelles et de recherches sur l’habitat. Le lien entre l’écologie et les autres sciences est devenu inévitable.

Fondamentaux de la science de l'écologie

Les principes fondamentaux de l'écologie comprennent l'étude de l'interaction avec l'environnement d'objets organisés aux niveaux des espèces, de la biosphère, de l'organisme et biocentrique. Ainsi, on peut distinguer plusieurs sections principales que comprend l'écologie générale :

• L'autécologie, ou écologie des organismes, est une section qui traite de l'étude des liens individuels avec l'environnement de chaque espèce individuelle et des organismes inclus dans le groupe général d'espèces.
• Démécologie, ou écologie des populations. Les objectifs de cette section sont d'étudier les mécanismes naturels responsables de la régulation du nombre d'organismes vivants différents, de leur densité optimale, ainsi que d'identifier les limites acceptables pour l'élimination de diverses espèces et populations.
• La synécologie, ou écologie communautaire, étudie en détail l'interaction des écosystèmes et des populations avec le milieu naturel, ainsi que les mécanismes et la structure des biogéocénoses.

Méthodes de recherche environnementale

D'après les noms eux-mêmes, vous pouvez comprendre que tous les travaux de recherche sur le terrain sont effectués directement en milieu naturel. Ils peuvent à leur tour être divisés en :

• Stationnaire. Ces études comprennent à la fois l'observation à long terme d'objets naturels et des mesures, des descriptions détaillées, ainsi qu'un rapport instrumental.
• Itinéraire. Des observations directes de l'objet sont effectuées, son état est évalué, des mesures et des descriptions sont effectuées, des cartes et des schémas sont établis.
• Descriptif - lors de la première connaissance de l'objet de recherche.
• Expérimental. L'essentiel ici est l'expérience et l'expérimentation, diverses analyses chimiques, l'évaluation quantitative, etc.

Les méthodes de laboratoire sont basées sur la conduite de recherches dans des conditions de laboratoire. L'écologie étant une science qui étudie la combinaison d'un grand nombre de facteurs, une place particulière dans l'étude pratique des objets biologiques est accordée à la méthode de modélisation.

Milieu de vie des organismes vivants

Afin de mieux comprendre comment certains facteurs environnementaux influencent différentes espèces vivantes, il est nécessaire de comprendre d'abord la relation entre l'habitat et la vie de divers objets. Les diverses conditions naturelles qui existent sur notre Terre – eau, terre-air, sol, organismes – offrent un environnement de vie à une grande variété d’espèces végétales et animales. C'est de l'environnement que tous les êtres vivants reçoivent les substances nécessaires à la vie. Et les produits métaboliques des organismes vivants y retournent.

Ainsi, c'est la différence des conditions de vie dans différents environnements qui a permis à différents organismes de développer un ensemble de propriétés spécifiques physiologiques, morphologiques, comportementales et autres qui les aident à s'adapter autant que possible aux conditions de vie difficiles.

Facteurs environnementaux

Les principes fondamentaux de l’écologie en tant que science attachent une grande importance aux facteurs environnementaux individuels. Ces derniers doivent être compris comme tout élément ou condition environnementale qui oblige certains organismes à s'y adapter et à s'y adapter. Il n'existe que trois groupes de facteurs environnementaux :

• biotique;
• abiotique;
• anthropique.

Les facteurs biotiques comprennent diverses propriétés de la nature vivante. Ils sont capables de provoquer des réactions adaptatives chez les plantes (phytogènes), les animaux (zoogènes) et les champignons (mycogènes).

Les abiotiques, au contraire, sont des composants de nature inanimée : géologiques (mouvements glaciaires, activité volcanique, rayonnement, etc.), climatiques (température, lumière, vent, humidité, pression, etc.), pédologiques (structure, densité et composition des le sol), ainsi que des facteurs hydrologiques (eau, pression, salinité, courant).

Les facteurs environnementaux anthropiques sont liés à l’activité humaine. Il faut dire que c'est l'homme qui provoque des bouleversements très graves dans les biogéocénoses. De plus, pour certaines espèces, cela devient favorable, mais pas pour d'autres.

Problèmes environnementaux de notre époque

Les problèmes d'aujourd'hui sont principalement liés à l'impact anthropique sur la nature. L'écologie mondiale laisse présager les graves dangers suivants : l'appauvrissement de la couche d'ozone, l'effet de serre, la pollution du monde environnant et le problème de l'élimination des déchets humains, la dégradation et l'érosion des sols, la désertification, l'extinction généralisée des animaux, le changement climatique, l'affaiblissement général de l'environnement. immunité humaine, épuisement des ressources (eau, gaz, pétrole, autres ressources naturelles), smog photochimique et autres changements mortels.

Tout cela est largement provoqué par l'intervention active de l'homme dans les processus naturels, ainsi que par la mise en œuvre déraisonnable de plans récréatifs, militaires, économiques et autres qui modifient l'environnement naturel.

Pollution de l'environnement

L'écologie est une science qui étudie, entre autres, (la biosphère). Dans ce cas, la pollution s'entend comme l'entrée active dans la biosphère d'énergie ou de substances dont la quantité, la localisation ou les propriétés peuvent affecter négativement l'habitat de diverses espèces vivantes.

Le développement industriel et l'urbanisation mondiale entraînent une pollution de l'espace environnant non seulement par des substances et des micro-organismes solides, liquides et gazeux, mais également par diverses énergies (sons, bruit, rayonnements), qui nuisent à divers écosystèmes de la planète.

Il existe deux types de pollution de la biosphère, d'origine différente : naturelle (naturelle) - se produit sans la participation de l'homme, et anthropique. Cette dernière est bien plus dangereuse, puisque l’homme n’a pas encore appris à restaurer son habitat.

Aujourd’hui, la pollution se produit à un rythme monstrueux et concerne l’air atmosphérique, les eaux souterraines et superficielles, ainsi que le sol. L’humanité a pollué même l’espace proche de la Terre. Tout cela n'ajoute pas d'optimisme aux gens et peut provoquer une crise mondiale. Le développement rapide de l'écologie en tant que science donne à l'humanité une chance d'éviter la menace.

Pollution des sols

En raison d'une activité humaine imprudente et déraisonnable, le sol autour des grandes villes et des territoires où se trouvent de grandes entreprises industrielles métallurgiques, des centrales thermiques et des entreprises de construction mécanique a été contaminé sur de vastes distances.

Métaux lourds, produits pétroliers, composés de soufre et de plomb ainsi que les déchets ménagers - c'est ce dont est saturé l'habitat moderne d'une personne civilisée. N'importe quel institut d'écologie confirmera qu'en plus des substances ci-dessus, le sol contient en abondance diverses substances cancérigènes capables de provoquer de terribles maladies chez l'homme.

La terre qui nous nourrit est non seulement sujette à l’érosion et à la pollution par des éléments chimiques nocifs, mais elle devient également inondée, salinisée et emportée pour la construction de diverses structures. Et si la destruction naturelle de la couche fertile superficielle peut se produire très lentement, alors l'érosion causée par l'activité anthropique frappe par son rythme accéléré.

L’agriculture, avec un usage abondant de pesticides, devient un véritable fléau pour l’humanité. Le plus grand danger dans ce cas est représenté par les composés chlorés stables qui peuvent persister dans le sol pendant de nombreuses années et s'y accumuler.

Pollution atmosphérique

La prochaine menace environnementale majeure est la pollution atmosphérique. Encore une fois, cela peut également être causé par des facteurs naturels, par exemple l’activité volcanique, les plantes à fleurs, la fumée des forêts en feu ou l’érosion éolienne. Mais l’impact anthropique cause bien plus de dommages à l’atmosphère.

La pollution atmosphérique anthropique ou technogénique est due à la libération de grandes quantités de certaines substances nocives dans l'atmosphère. L'industrie chimique est particulièrement préjudiciable à cet égard. Grâce à lui, du dioxyde de soufre, des oxydes d'azote, du sulfure d'hydrogène, des hydrocarbures, des halogènes et d'autres substances sont libérés dans l'air. En entrant dans des réactions chimiques les uns avec les autres, ils sont capables de former des composés très dangereux et hautement toxiques.

La situation est aggravée par les gaz d'échappement des voitures. Dans la plupart des grandes villes, le smog photochimique est devenu courant par temps calme.

Pollution des réserves d'eau de la planète

La vie sur la planète est impossible sans eau, mais à notre époque, les études environnementales ont forcé les scientifiques à arriver à l'amère conclusion : les activités anthropologiques ont un effet néfaste sur l'hydrosphère terrestre. Les réserves naturelles d'eau douce diminuent et même le vaste océan mondial subit aujourd'hui des changements globaux dans son écosystème, et de nombreux habitants marins sont donc voués à l'extinction.

Particulièrement alarmant est le fait que non seulement les eaux de surface sont polluées, mais aussi les eaux souterraines, dont l'état est affecté non seulement par les déchets des entreprises industrielles, mais aussi par les nombreuses décharges urbaines, les égouts, les déchets des complexes d'élevage et les installations de stockage. pour les engrais et les produits chimiques. Par-dessus tout, la civilisation ne peut se passer d’accidents majeurs. Les rejets d’urgence de déchets dans les plans d’eau ne sont pas si rares.

Relation entre l'écologie et les autres sciences

Tout d’abord, l’écologie est une science qui étudie les problèmes environnementaux et elle ne peut à elle seule corriger la situation actuelle. Maintenant qu’il est devenu clair à quel point la situation est alarmante dans différents écosystèmes, il devient encore plus clair à quel point le lien entre l’écologie et les autres sciences est important. Sans une interaction étroite avec la médecine, la biologie, la chimie, la physique et certains autres domaines scientifiques, il sera tout simplement impossible de résoudre activement les problèmes environnementaux.

Les scientifiques devront déployer des efforts communs pour tenter de minimiser les dommages causés par l’homme à la nature. Les scientifiques de différents pays recherchent de toute urgence des sources d’énergie sûres. Dans certains pays, la part des véhicules fonctionnant à l’électricité a déjà considérablement augmenté. Beaucoup dépend des efforts des chimistes ; au cours du nouveau siècle, ils devront résoudre radicalement le problème de la minimisation des méfaits des déchets industriels. Tous les domaines de l’écologie doivent nécessairement être impliqués dans la résolution de problèmes communs.

Situation environnementale en Russie

Malheureusement, l'écologie de la Russie est loin d'être dans les meilleures conditions. Selon des écologistes faisant autorité, notre pays est l’un des trois États qui polluent le plus activement l’écosystème de la planète. Outre la Russie, la liste honteuse comprend également la Chine et les États-Unis.

La situation est encore aggravée par le fait que, alors que les pays européens les plus développés consacrent chaque année jusqu'à 6 % de leur budget aux mesures de protection de l'environnement, en Russie, ces coûts n'atteignent même pas 1 %. Les autorités refusent obstinément de répondre aux tentatives des écologistes d'attirer leur attention sur la situation déplorable dans cette région.

Pendant ce temps, l'écologie de la Russie inquiète l'ensemble de la communauté mondiale, car les territoires qu'elle occupe sont vraiment immenses, il existe de nombreuses entreprises industrielles, les déchets ne sont pas traités ou éliminés correctement, et dans le contexte de la crise économique, tout cela semble simplement menaçant.

L'influence de l'écologie sur la santé humaine

Il a déjà été dit ci-dessus à quel point les facteurs environnementaux nocifs nuisent à la santé humaine. Tout d’abord, cela concerne bien sûr les enfants, car c’est notre avenir. Mais à quoi ressemblera cet avenir si une petite personne dès le berceau doit respirer de l'air pollué, manger des aliments contenant des conservateurs chimiques nocifs, boire uniquement de l'eau provenant de bouteilles en plastique, etc.

Ces dernières années, les médecins ont souligné que l’incidence des maladies broncho-pulmonaires était de plus en plus élevée. Le nombre de personnes allergiques augmente et la plupart d’entre elles sont des enfants. Partout dans le monde, on constate une augmentation des maladies liées à l’immunodéficience. On peut supposer que si l'humanité ne reprend pas ses esprits dans un avenir proche et n'essaie pas d'entrer dans une union pacifique et harmonieuse avec Mère Nature, alors dans un avenir pas trop lointain, nous pourrions subir le sort de nombreuses espèces éteintes. Il ne faut pas oublier qu’ils sont inextricablement liés.

2014 est l'année de l'écologie

Chaque année, de nombreux événements sont organisés dans notre pays dédiés aux activités éducatives sur les questions environnementales. Et 2014 n’a pas fait exception. Ainsi, depuis le début de l'année, un concours à grande échelle « Prix national de l'environnement « ERAECO » a été organisé en Russie. Dans le cadre de cet événement, des films sur des sujets environnementaux sont projetés dans différentes villes de Russie, des festivals et des conférences sont organisés. .

Il y aura également des présentations sur l'éco-construction et des démonstrations des capacités des fermes écologiques à Moscou et dans la région de Moscou. Des éco-cours ont été organisés dans les écoles, au cours desquels les enfants ont été informés des problèmes environnementaux et diverses questions environnementales ont été discutées en détail.

Les organisateurs d'ERAECO envisagent d'ouvrir un mini-laboratoire écologique mobile, à l'aide duquel il sera possible de réaliser des analyses expresses d'échantillons prélevés dans l'eau, l'air et le sol. Les experts du laboratoire, avec le soutien de spécialistes de l'environnement, seront des écoliers d'âges différents et des étudiants.

Des unités « éco-patrouilles » seront constituées, qui poursuivront leurs activités non seulement pendant la compétition, mais aussi après sa fin. Les enfants en âge d'aller à l'école primaire pourront également participer à de nombreuses activités intéressantes, puis il leur sera demandé de créer un rapport visuel sous forme de dessins.

Coopération internationale en matière de protection de l'environnement

Notre planète est une, et malgré le fait que les gens l’ont divisée en de nombreux pays et États différents, la résolution des problèmes environnementaux urgents nécessite une unification. Une telle coopération s'effectue dans le cadre de programmes internationaux d'organisations telles que l'UNESCO et l'ONU, et est réglementée par des accords interétatiques.

Des principes de coopération environnementale ont été élaborés. L'un d'eux affirme que le bien-être environnemental d'un État ne doit pas être assuré sans tenir compte des intérêts des autres pays ou à leurs dépens. Par exemple, il est inacceptable que des pays plus forts utilisent les ressources naturelles de régions sous-développées du monde.

Un autre principe proclame qu'un contrôle obligatoire des changements menaçants dans l'environnement doit être établi à tous les niveaux et que tous les États sont tenus de se prêter mutuellement toute l'assistance possible dans les problèmes environnementaux complexes et les situations d'urgence.

Il est important de comprendre que ce n’est qu’en s’unissant que l’humanité pourra sauver la Terre de l’effondrement écologique imminent. Désormais, chaque citoyen de la planète doit le comprendre.

L'écologie est une science qui étudie les lois de la nature, l'interaction des organismes vivants avec l'environnement, dont les bases ont été posées par Ernst Haeckel en 1866. Cependant, les gens s'intéressent aux secrets de la nature depuis l'Antiquité et y font preuve d'une attitude prudente. Il existe des centaines de concepts du terme « écologie » ; à différentes époques, les scientifiques ont donné leurs propres définitions de l'écologie. Le mot lui-même se compose de deux particules, du grec « oikos » est traduit par maison et « logos » est traduit par doctrine.

Avec le développement du progrès technologique, l'état de l'environnement a commencé à se détériorer, ce qui a attiré l'attention de la communauté mondiale. Les gens ont remarqué que l’air est pollué, que des espèces animales et végétales disparaissent et que l’eau des rivières se détériore. Ces phénomènes et bien d'autres ont reçu un nom -.

Problèmes environnementaux mondiaux

La plupart des problèmes environnementaux sont passés du local au mondial. Changer un petit écosystème dans un endroit spécifique du monde peut affecter l’écologie de la planète entière. Par exemple, une modification du Gulf Stream océanique entraînera des changements climatiques majeurs et un refroidissement du climat en Europe et en Amérique du Nord.

Aujourd'hui, les scientifiques dénombrent des dizaines de problèmes environnementaux mondiaux. Nous ne présentons que les plus pertinents d'entre eux, qui menacent la vie sur la planète :

• — le changement climatique ;
• — l'épuisement des réserves d'eau douce ;
• - réduction des populations et extinction des espèces ;
• — l'épuisement des ressources minérales ;

Ce n’est pas là la liste complète des problèmes mondiaux. Disons simplement que les problèmes environnementaux qui peuvent être assimilés à une catastrophe sont la pollution de la biosphère et. Chaque année, la température de l'air augmente de +2 degrés Celsius. La raison en est les gaz à effet de serre. Une conférence mondiale consacrée aux problèmes environnementaux s'est tenue à Paris, au cours de laquelle de nombreux pays du monde se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz. En raison de la forte concentration de gaz, la glace aux pôles fond, le niveau de l'eau augmente, ce qui menace à l'avenir l'inondation des îles et des côtes des continents. Pour prévenir une catastrophe imminente, il est nécessaire de développer des actions communes et de mettre en œuvre des mesures qui contribueront à ralentir et à arrêter le processus de réchauffement climatique.

Sujet d'étude de l'écologie

Il existe actuellement plusieurs sections d'écologie :

• — écologie générale ;
• — bioécologie;

Chaque section de l'écologie a son propre sujet d'étude. Le plus populaire est l’écologie générale. Elle étudie le monde environnant, constitué d'écosystèmes, de leurs composants individuels - relief, sol, flore et faune.

L'importance de l'écologie pour chaque personne

Prendre soin de l’environnement est devenu une activité à la mode aujourd’hui ; l’expression « éco » est utilisée partout. Mais beaucoup d’entre nous ne réalisent même pas l’ampleur de tous les problèmes. Bien sûr, il est bon que la vaste humanité soit devenue indifférente à la vie de notre planète. Cependant, il faut savoir que l’état de l’environnement dépend de chaque personne.

Tout habitant de la planète peut accomplir chaque jour des actions simples qui contribueront à améliorer l’environnement. Par exemple, vous pouvez recycler les vieux papiers et réduire votre consommation d’eau, économiser de l’énergie et jeter les déchets à la poubelle, faire pousser des plantes et utiliser des objets réutilisables. Plus les gens suivront ces règles, plus grandes seront les chances de sauver notre planète.

la science qui étudie les relations entre les organismes vivants et leur environnement. Il se concentre sur le système de relations qui soutient toute vie sur terre, les relations internes de la nature.

Excellente définition

Définition incomplète ↓

ÉCOLOGIE

(écologie) Des racines grecques signifiant « maison » et « science ». Le scientifique allemand Ernst Haeckel considérait l’écologie comme « la science des relations entre les organismes et l’environnement ». Il s’agit d’une définition généralement acceptée et toujours utilisée aujourd’hui. Haeckel a utilisé pour la première fois le mot Œcologie (écologie) dans le livre « Morphologie Générale » (« Generalle Morphologie », 1866). À cette époque, le processus rapide d'industrialisation, qui a changé le visage de l'Angleterre et de l'Allemagne, et la construction de chemins de fer, accompagnés par le développement économique des territoires adjacents en Amérique du Nord, ont conduit à des catastrophes environnementales telles que la disparition du pigeon voyageur et l'extermination presque complète du bison d'Amérique. Le "souverain" des pensées de l'intelligentsia était l'ouvrage de Charles Darwin "L'origine des espèces", publié en 1859, avec son idée principale - le développement évolutif de tous les êtres vivants, y compris les humains. Le mot « écologie » a toujours été compris dans trois sens. Premièrement, en tant qu'activité intellectuelle - l'étude de l'interaction entre des sujets de la nature vivante. Deuxièmement, comme le système lui-même, généré par les liens causals entre les espèces. Et enfin, troisièmement, le mot « écologie » est utilisé (et pas nécessairement par les professionnels de l’environnement) pour analyser des critères moraux et des programmes politiques déterminés par une conscience de la réalité des problèmes environnementaux. En règle générale, les critères moraux entrent en conflit avec les activités humaines pratiques qui détruisent les systèmes écologiques et nécessitent la recherche de moyens d'établir (ou de restaurer) l'harmonie humaine avec la nature. La réalité de tels objectifs (et leur logique), ainsi que leur relation avec les idées de l’écologie en tant que science, constituent le sujet principal de l’écologie politique. L’écologie politique a une longue histoire, même si certains chercheurs la jugent trop courte. Le sens politique (par opposition au sens scientifique) du terme n'a été déterminé qu'à la fin des années 1960 et au début des années 1970, lorsque les pays occidentaux ont tiré la sonnette d'alarme sur l'état de l'environnement. Durant cette période, les philosophes moraux, notamment le Norvégien Arne Naess, ont commencé à s'intéresser davantage aux implications pratiques des découvertes écologiques. Naess fait la distinction entre l’écologie « profonde » et « peu profonde ». La première n’est pas « anthropocentrique » et reconnaît les principes d’« égalitarisme de la biosphère », de « diversité », de « symbiose » et de décentralisation. La seconde implique une préoccupation purement anthropocentrique pour la propreté de l’environnement et la conservation des ressources naturelles (qu’il s’agisse de la beauté de la nature ou du pétrole) pour les générations futures. Selon Naess, une personne est obligée d’adopter une position d’« écologie profonde », ne serait-ce que pour atteindre les modestes objectifs de « l’écologie superficielle ». Comme il le dit lui-même, les caractéristiques et les principes de base de « l'écologie profonde » n'ont pas encore été entièrement clarifiés, mais les recherches de Naess et d'autres scientifiques ont abordé un sujet qui a enthousiasmé les esprits et a stimulé l'émergence d'une philosophie « verte », qui s'est depuis développée à différents niveaux – public, polémique et scientifique. Ce mouvement est hétérogène, mais sa dissociation du capitalisme libéral et du marxisme-léninisme, souvent collectivement appelés « industrialisme », est évidente. Bien entendu, la philosophie « verte » a le droit de revendiquer une nette différence par rapport à toutes les hypothèses initiales de la pensée politique occidentale d’avant 1970, qui, en règle générale, étaient de nature libérale et utilitaire – en d’autres termes, elles étaient économiques. « Écologie » et « économie » (dérivées de racines grecques) signifient toutes deux la gestion - d'une maison ou d'un environnement naturel - mais ces mots font désormais référence à des points de vue diamétralement opposés sur ce que devrait être cette gestion. L’écologie politique et la philosophie verte sont des termes relativement nouveaux, mais ils nous rappellent des idées de longue date. La plupart des cultures primitives se caractérisent par une attitude particulière envers le monde « vert », quelque chose qui s’apparente à une philosophie proto-écologique. Les gens vénéraient la nature et cherchaient à vivre en harmonie avec l'environnement. L’exception, comme le notent de nombreux chercheurs, était la culture juive. Genèse 126 affirme la position « dominante » de l’homme, créé comme quelque chose d’unique, séparé de la nature et doté du droit illimité de régner sur toutes les autres créatures. Ainsi, de nombreux écrivains « verts » opposent l’attitude païenne respectueuse envers la nature au rejet « judéo-chrétien » de l’idéal d’équilibre écologique en faveur d’une théologie anthropocentrique de l’homme et de Dieu, séparés du reste de la création et la dominant, sauf pour les déclarations de nature opposée de St. Benoît et (surtout) St. François. Tout type d’écologie politique repose sur une doctrine que l’on peut appeler généralement la « chute écologique de l’homme », c’est-à-dire sur l'idée que l'humanité est capable de vivre, et a vécu autrefois, en harmonie avec la nature, mais à un certain stade, cette harmonie a été violée. L’une des versions généralement acceptées de la Chute est le remplacement du paganisme par le christianisme, d’abord en Europe, puis dans d’autres régions où les colonialistes européens sont arrivés. L’une des croyances traditionnellement germaniques attribue le désaccord entre l’homme et la nature à l’influence juive. Ce point de vue est notamment exprimé par Ludwig Feuerbach dans « L'essence du christianisme ». Combinée à la théorie raciale, cette approche a contribué à l'émergence de l'antisémitisme de Richard Wagner, H.S. Chamberlain et les nazis. Le Reichsnaturschutzgesetz nazi, un ensemble de lois environnementales (1935), était le prototype de la législation environnementale. Rudolf Hess, le numéro deux du parti, et Walter Darré, le ministre de l'Agriculture, croyaient à l'agriculture « biodynamique » (ou biologique), mais cet aspect de la pensée nazie commença à perdre de son attrait dès 1939, dès 1939. la théorie commença à être mise en pratique. Certains écrivains anglais, comme le romancier Henry Williamson, ont été attirés par les aspects purement naturalistes des vues nazies. Mais l’attitude de J. R. R. Tolkien, qui considérait le nazisme comme une version « pervertie » des lois naturelles allemandes, était plus typique. Une autre ligne de pensée importante est la reconnaissance du lien étroit des Anglo-Saxons avec la nature et de leur attitude envers la féodalité normande comme une disgrâce écologique. John Massingham, KS. Lewis et Sir Arthur Bryant sont des écrivains qui ressentaient une extraordinaire parenté avec l'Angleterre des Saxons : selon Massingham, les Saxons proches de la nature ont remplacé les exploiteurs protocapitalistes des Romains, et ont ensuite été supplantés par les Normands, mais ils L'Angleterre s'est tranquillement rétablie et a donné à l'Angleterre médiévale ses propres valeurs, piétinées par la bureaucratie capitaliste Tudor. La version la plus réactionnaire de la chute écologique s’est peut-être propagée dans les années 1970. Edward Goldsmith lorsqu'il était rédacteur en chef du magazine (« The Ecologist »). Selon sa version, les gens désirent passionnément vivre en harmonie avec la nature, mais ils n'ont pu réaliser ce désir que lorsqu'ils étaient des chasseurs-cueilleurs, toute forme de société agricole et industrielle viole l'équilibre écologique ; Cela nous ramène au problème central de la théorie politique environnementale. La recherche scientifique ne permet ni de construire un modèle écologiquement stable ni d'avancer une théorie cohérente du rôle harmonisateur de l'homme dans le système écologique. Ils conduisent plutôt à la construction d'un modèle darwinien (darwinisme) d'un système évolutif instable dans lequel l'homme (et pas seulement lui) modifie radicalement les conditions de vie de la plupart des autres espèces, réduisant les chances de survie de certaines et, peut-être, augmentant les chances de survie de certaines espèces. chances de la plupart des autres. Une personne ne peut pas vivre en harmonie avec la nature si cela implique son rôle écologique passif ; elle ne peut pas non plus s'empêcher de changer le système écologique en tant qu'habitat d'autres espèces (toutes les espèces jouent un tel rôle sans exception). Sur les deux tiers du territoire (et si l’on exclut les régions polaires et désertiques, la quasi-totalité du territoire), les humains ont radicalement modifié les systèmes écologiques. Il ne pouvait pas laisser la nature intacte, par exemple dans la campagne anglaise. Aujourd’hui, la nature est à bien des égards notre propre création et ne peut exister sans notre intervention. Toute doctrine éthique indépendante ne sera pas écologique en soi ; les aspects éthiques du rôle de l'homme dans la nature doivent venir de l'extérieur. Haeckel, en particulier, a introduit le facteur religieux dans son système ; il a soutenu : « Toute science en tant que telle est un phénomène de la nature et de l'activité mentale. C'est le principe inébranlable du monisme, qui, en tant que principe religieux, pourrait être appelé panthéisme. L'homme n'est pas au-dessus de la nature, il est en elle. » Cependant, c’est une religion seulement dans la forme, elle n’a pas de contenu. Le Dieu panthéiste n’a laissé aucune instruction quant à la nécessité de construire des barrages sur les rivières ou de planter des forêts. L'un des théoriciens modernes de l'écologie, possédant une imagination développée, attire notre attention sur le paradoxe écologique. L'essai de James Lovelock "GAIA: A New Look at Life on Earth" déclare que l'existence terrestre (sans parler de la Terre et de la vie humaine) est un système de systèmes autonome, auquel une personne est incapable de causer un préjudice important ou un bénéfice significatif. , même si cela peut affecter ses propres chances de survie. Pour Lovelock, la pollution est « la chose la plus naturelle au monde » et l’énergie nucléaire n’est en soi pas différente de toute autre source d’énergie. Selon lui, il est dans l’intérêt de l’homme de se laisser guider par des sentiments d’admiration et de respect sacré pour le monde naturel. Cette idée fait écho à l'idée de Naess selon laquelle les prémisses éthiques sont simplement « inculquées, inspirées et renforcées » par la nature de l'écologie. Les approches individuelles ou collectives ne peuvent pas être en elles-mêmes bonnes ou mauvaises sur le plan écologique. Il existe cependant des arguments très convaincants en faveur d’une recommandation plus générale, selon laquelle, lorsque nous étudions les problèmes environnementaux, nous devrions réfléchir non seulement aux conséquences environnementales détaillées de nos décisions, mais également à la nature de l’écologie.