Cela semble être une question simple, mais vous ne pouvez pas vous rappeler immédiatement qui fut le premier roi. Pour moi le roi est le dirigeant. Mais il y avait beaucoup de dirigeants. Et Vladimir Krasnoe Solnyshko, Oleg, etc. Mais j'ai lu l'histoire plus en détail et j'ai découvert quelque chose. Je vais vous en parler.
Le premier tsar de toute la Russie
Il s'est avéré qu'auparavant en Russie, les dirigeants s'appelaient grands-ducs, il n'y avait pas de titre de roi. Alors que dans d’autres pays, les titres de tsar, de roi et d’empereur étaient utilisés de toutes leurs forces et signifiaient un pouvoir autocratique. Nos princes étaient perçus comme des princes ou des ducs. Le besoin urgent d’un « roi » apparaît au XVIe siècle, lorsque Le prince Ivan IV s'est retrouvé mêlé à une lutte de pouvoir. Ivan était le fils de Vasily III, l'héritier direct. Quand il avait trois ans, son père est décédé, sa mère est devenue la tutrice du garçon, mais elle est également décédée cinq ans plus tard. Les boyards Shuisky et Belsky devinrent les tuteurs. Une sérieuse lutte éclata entre eux. Garçon dès son plus jeune âge violence constatée, cruauté, intrigue, tromperie. C'est ce qui l'a amené à devenir méfiant, amer, et même alors, il a décidé de devenir roi, d'avoir un pouvoir illimité.
A l'âge de 16 ans, Ivan, qui fut ensuite nommé Groznyi, était couronné le royaume de toute la Russie. Il était également bénéfique pour le clergé de l'époque de nommer un tsar, car cela contribuait au renforcement de l'Église orthodoxe du pays. Ainsi, Ivan le Terrible devint le premier tsar.
Règne d'Ivan le Terrible
Il existe de nombreuses légendes autour de ce personnage historique. Mais son surnom même suggère qu'il était dur, capricieux et même personnage cruel. Il était caractéristique accès d'agressivité, au moment d'un dont il tué son fils.
Mais qu’a-t-il fait pour la Russie ? Voici ses principales réalisations :
Mais la pire chose qui s'est produite sous Ivan le Terrible a été son armée oprichnina, qui a volé et tué la population pendant de nombreuses années. Les gens avaient peur etdétestait le roi.
Huit prophètes et voyants affirment unanimement l’inévitabilité du retour de la Russie à la monarchie. Il s'agit de Basile le Bienheureux, Vasily Nemchin, Séraphin de Sarov, moine Abel, Théophane de Poltava, Lavrenity de Tchernigov, moine Jean, moine Agathangel. Mais un seul d’entre eux donne l’heure de cet événement. Les chroniques rapportent les paroles de saint Basile : « La Russie vivra pendant un siècle entier sans tsar et les dirigeants détruiront de nombreuses églises. Alors ils seront restaurés, mais le peuple commencera à servir non pas Dieu, mais l’or. Ainsi, le moment de la restauration de la monarchie tombe quelque part en 2017.
Prophéties de saint Abel le Voyant sur le futur roi.
Et le Grand Prince se lèvera en exil de votre famille, défendant les fils de son peuple. Celui-ci sera l'Élu de Dieu, et sur sa tête il y aura une bénédiction. Elle sera unie et compréhensible pour tous ; le cœur même des Russes le ressentira. Son apparence sera souveraine et lumineuse, et personne ne dira : « Le roi est ici ou là », mais tout le monde : « C'est lui ». La volonté du peuple se soumettra à la miséricorde de Dieu, et lui-même confirmera sa vocation... Son nom est destiné trois fois dans l'histoire russe.
Les deux homonymes étaient déjà sur le trône, mais pas sur le trône royal. Les héros en ont servi un (Alexandre Nevski), le second naîtra un jour et ils l'honoreront un autre (Alexandre Souvorov). Il siégera à Tsarsky en tant que troisième. Il est donc clair comment s’appellera le futur tsar. Nous attendons. Tous les anciens sont enclins à la restauration de la monarchie et à la venue du tsar en 17-18, de sorte que saint Basile dira à la Russie de vivre 100 ans sans tsar.
Et sur l'icône de Częstochowa de la Mère de Dieu, il y a une lettre A sur la joue, désignant la première lettre du nom du futur tsar.
Il parle du futur tsar victorieux, issu de la famille Romanov ces derniers temps (c'est-à-dire déjà). Tout le monde reconnaît ce Roi à son seule apparence, car le Seigneur gagnera le cœur des gens vers son élu. « Le cœur russe lui-même le sentira » - le cœur russe ! Cela ne veut pas dire que tout le monde se soumettra à lui rien qu’en le voyant. Le tsar aura des ennemis, et ils seront nombreux. Mais ces mots signifient que le cœur orthodoxe russe verra immédiatement en lui son tsar, et beaucoup défendront le tsar non pas pour la vie, mais pour la mort.
LE FUTUR TSAR DE Rus', QUI EST-IL ?
Vladimir Ier Svyatoslavich (vieux russe : Volodymer Svtoslavich, vers 960 - 15 juillet 1015) - Grand-duc de Kiev, sous lequel le baptême de Rus' a eu lieu. Vladimir devint prince de Novgorod en 970 et s'empara du trône de Kiev en 978. En 988, il choisit le christianisme comme religion d'État de la Russie kiévienne. Au baptême, il reçut le prénom Vasily. Également connu sous le nom de Vladimir le Saint, Vladimir le Baptiste (dans l'histoire de l'Église) et Vladimir le Soleil Rouge (dans les épopées). Glorifié parmi les saints comme égal aux apôtres. Vanga a appelé le deuxième prénom du futur tsar : « Vladimirovitch ». (Continuer l'œuvre du prince Vladimir.).
Apparition Rév. Séraphins de Sarov (2002) : « Dites à tout le monde ce que je dis ! La guerre commencera immédiatement après mes vacances. Dès que les gens quitteront Diveevo, cela commencera immédiatement ! Mais je ne suis pas à Divevo : je suis à Moscou. A Diveevo, ressuscité à Sarov, je reprendrai vie avec le tsar. Le mariage du tsar aura lieu dans la cathédrale de l’Assomption de Vladimir.
Saint Théophane de Poltava, 1930 : « La monarchie et le pouvoir autocratique seront restaurés en Russie. Le Seigneur a choisi le futur Roi. Ce sera un homme d’une foi ardente, d’un esprit brillant et d’une volonté de fer. Tout d’abord, il rétablira l’ordre dans l’Église orthodoxe, en éliminant tous les évêques faux, hérétiques et tièdes. Et beaucoup, très nombreux, à quelques exceptions près, presque tous seront éliminés, et de nouveaux, vrais et inébranlables évêques prendront leur place... Quelque chose auquel personne ne s'attend. La Russie ressuscitera et le monde entier sera surpris. L'orthodoxie (la Russie) y renaîtra et triomphera. Mais l’orthodoxie qui existait auparavant n’existera plus. Dieu lui-même placera un roi fort sur le trône.
Est-il vraiment possible qu'en 2017-2018 le tsar vienne et que la Russie renaît à nouveau en tant qu'empire orthodoxe autocratique ?
Des prophéties bien connues des saints russes (Saint Théophane (Bistrov), Saint Théophane de Poltava, Saint Laurent de Tchernigov, Saint Séraphin de Sarov et bien d'autres) donnent une réponse affirmative à cette question. Avec de légères différences dans les détails, mais en substance, ces prophéties nous disent que tôt ou tard, quelque chose se produira dans notre pays auquel personne ne s'attend. La Russie sera transformée par le repentir national, ressuscitera d'entre les morts et formera avec tous les peuples et terres slaves un puissant royaume. Il sera pris en charge par le tsar orthodoxe, l'oint de Dieu, un homme à la foi ardente, à l'esprit brillant et à la volonté de fer, que même l'Antéchrist aura peur.
Le prochain tsar sera choisi et installé par Dieu lui-même ; avant tout, il rétablira l’ordre dans l’Église orthodoxe, en éliminant tous les évêques faux, hérétiques et tièdes. Et beaucoup, très nombreux, à quelques exceptions près, presque tous seront éliminés, et de nouveaux, vrais et inébranlables évêques prendront leur place...
Prot. Nikolaï Gurianov. En 1997, une femme a demandé au prêtre : « Père Nikolaï, qui viendra après Eltsine ? À quoi doit-on s’attendre ? « Après, il y aura un militaire », répondit mon père. - Que va-t-il se passer ensuite ? - a encore demandé la femme. - Après il y aura un Tsar orthodoxe ! - dit le père Nikolaï.
Le clairvoyant Vanga prédisait en 1996 : « Un homme nouveau sous le signe du Nouvel Enseignement apparaîtra en Russie, et il dirigera la Russie toute sa vie... Un nouvel enseignement viendra de Russie - c'est l'enseignement le plus ancien et le plus vrai - se répandra dans le monde entier et dans le monde entier. le jour viendra où toutes les religions du monde disparaîtront et seront remplacées par un nouvel enseignement philosophique de la Bible du Feu. Le socialisme reviendra en Russie sous une forme nouvelle, il y aura de grandes entreprises agricoles collectives et coopératives en Russie et l'ex-Union soviétique sera à nouveau restaurée, mais l'union sera nouvelle. La Russie se renforcera et grandira, personne ne pourra l’arrêter, aucune force ne pourra briser la Russie. La Russie balayera tout sur son passage et non seulement survivra, mais deviendra également la « maîtresse du monde » unique et indivise, et même l’Amérique des années 2030 reconnaîtra la supériorité totale de la Russie. La Russie redeviendra un véritable empire fort et puissant, et sera à nouveau appelée par le vieux nom antique de Rus'.
Bien que chacun de nous ait étudié l'histoire de la Russie à l'école, tout le monde ne sait pas qui fut le premier tsar de la Russie. En 1547, Ivan IV Vasilyevich, surnommé le Terrible pour son caractère difficile, sa cruauté et son caractère dur, commença à être appelé ce titre bruyant. Avant lui, tous les dirigeants des terres russes étaient des grands-ducs. Après qu'Ivan le Terrible soit devenu tsar, notre État a commencé à s'appeler Royaume de Russie au lieu de Principauté de Moscou.
Grand-Duc et Tsar : quelle est la différence ?
Après avoir déterminé qui fut le premier nommé Tsar de toute la Russie, nous devrions découvrir pourquoi le nouveau titre est devenu nécessaire. Au milieu du XVIe siècle, les terres de la Principauté de Moscou occupaient 2,8 mille kilomètres carrés. C'était un État immense, s'étendant de la région de Smolensk à l'ouest jusqu'aux districts de Riazan et de Nijni Novgorod à l'est, des terres de Kaluga au sud jusqu'à l'océan Arctique et le golfe de Finlande au nord. Environ 9 millions de personnes vivaient sur un territoire aussi vaste. La Russie moscovite (comme on appelait autrement la principauté) était un État centralisé dans lequel toutes les régions étaient subordonnées au grand-duc, c'est-à-dire Ivan IV.
Au XVIe siècle, l’Empire byzantin cesse d’exister. Grozny a nourri l'idée de devenir le patron de l'ensemble du monde orthodoxe et pour cela, il avait besoin de renforcer l'autorité de son État au niveau international. Le changement de titre a joué un rôle important dans cette affaire. Dans les pays d’Europe occidentale, le mot « tsar » était traduit par « empereur » ou laissé tel quel, tandis que « prince » était associé à un duc ou à un prince, ce qui était un niveau inférieur.
L'enfance du tsar
Sachant qui est devenu le premier tsar de la Russie, il sera intéressant de se familiariser avec la biographie de cette personne. Ivan le Terrible est né en 1530. Ses parents étaient le grand-duc de Moscou Vasily III et la princesse Elena Glinskaya. Le futur souverain des terres russes est devenu orphelin très tôt. Quand il avait 3 ans, son père est décédé. Puisqu'Ivan était le seul héritier du trône (son jeune frère Yuri était né mentalement retardé et ne pouvait pas diriger la principauté de Moscou), la domination des terres russes lui fut transmise. Cela s'est produit en 1533. Pendant un certain temps, sa mère fut de facto la dirigeante du jeune fils, mais en 1538 elle décéda également (selon les rumeurs, elle fut empoisonnée). Complètement orphelin à l'âge de huit ans, le futur premier tsar de Russie grandit parmi ses tuteurs, les boyards Belsky et Shuisky, qui ne s'intéressaient à rien d'autre que le pouvoir. Ayant grandi dans une atmosphère d'hypocrisie et de méchanceté, dès son enfance, il ne faisait pas confiance à son entourage et attendait un sale tour de la part de tout le monde.
Acceptation du nouveau titre et mariage
Au début de 1547, Grozny annonça son intention de se marier avec le royaume. Le 16 janvier de la même année, il reçut le titre de tsar de toute la Russie. La couronne a été placée sur la tête du souverain par le métropolite Macaire de Moscou, un homme qui jouit d'une autorité dans la société et exerce une influence particulière sur le jeune Ivan. La cérémonie de mariage a eu lieu dans la cathédrale de l'Assomption du Kremlin.
À l'âge de 17 ans, le roi nouvellement couronné a décidé de se marier. À la recherche d'une épouse, les dignitaires ont parcouru tout le territoire russe. Ivan le Terrible a choisi sa femme parmi un millier et demi de candidats. Il aimait surtout la jeune Anastasia Zakharyina-Yuryeva. Elle a captivé Ivan non seulement par sa beauté, mais aussi par son intelligence, sa chasteté, sa piété et son caractère calme. Le métropolite Macaire, qui couronna Ivan le Terrible, approuva le choix et épousa les jeunes mariés. Par la suite, le roi eut d'autres épouses, mais Anastasia était sa préférée de toutes.
soulèvement de Moscou
À l'été 1547, un violent incendie éclata dans la capitale, qui ne put être éteint pendant 2 jours. Environ 4 000 personnes en sont devenues les victimes. Des rumeurs se répandirent dans toute la ville selon lesquelles la capitale aurait été incendiée par les proches du tsar, les Glinsky. Une foule en colère s'est rendue au Kremlin. Les maisons des princes Glinsky furent pillées. Le résultat des troubles populaires fut le meurtre de l'un des membres de cette famille noble, Yuri. Après cela, les rebelles sont venus au village de Vorobyovo, où se cachait le jeune roi, et ont exigé que tous les Glinsky leur soient remis. Les émeutiers furent à peine apaisés et renvoyés à Moscou. Après que le soulèvement ait commencé à décliner, Grozny a ordonné l’exécution de ses organisateurs.
Début de la réforme de l'État
Le soulèvement de Moscou s’est étendu à d’autres villes russes. Ivan IV a été confronté à la nécessité de mener des réformes visant à rétablir l'ordre dans le pays et à renforcer son autocratie. À ces fins, en 1549, le tsar créa la Rada élue - un nouveau groupe gouvernemental, qui comprenait des personnes qui lui étaient fidèles (le métropolite Macaire, le prêtre Sylvestre, A. Adashev, A. Kurbsky et d'autres).
Cette période remonte au début des activités de réforme actives d'Ivan le Terrible, visant à centraliser son pouvoir. Pour gérer diverses branches de la vie étatique, le premier tsar de la Russie créa de nombreux ordres et huttes. Ainsi, la politique étrangère de l'État russe était dirigée par l'ambassadeur Prikaz, dirigé par I. Viskovity pendant deux décennies. La Cabane des Pétitions, sous le contrôle d'A. Adashev, était tenue d'accepter les demandes, pétitions et plaintes des gens ordinaires, ainsi que de mener des enquêtes à leur sujet. La lutte contre la criminalité a été confiée à l'Ordre Robuste. Elle servait de force de police moderne. La vie de la capitale était réglementée par le Zemsky Prikaz.
En 1550, Ivan IV publia un nouveau Code de lois, dans lequel tous les actes législatifs existants dans le royaume de Russie étaient systématisés et édités. Lors de son élaboration, les changements survenus dans la vie de l'État au cours du dernier demi-siècle ont été pris en compte. Le document introduit pour la première fois des sanctions en cas de corruption. Avant cela, la Russie moscovite vivait selon le Code des lois de 1497, dont les lois étaient sensiblement dépassées au milieu du XVIe siècle.
Politique ecclésiastique et militaire
Sous Ivan le Terrible, l'influence de l'Église orthodoxe s'est considérablement accrue et la vie du clergé s'est améliorée. Cela a été facilité par le Conseil des Cent Têtes, convoqué en 1551. Les dispositions adoptées là-bas ont contribué à la centralisation du pouvoir de l'Église.
En 1555-1556, le premier tsar de Russie, Ivan le Terrible, en collaboration avec la Rada élue, élabora le « Code de service », qui contribua à augmenter la taille de l'armée russe. Conformément à ce document, chaque seigneur féodal était obligé de faire venir de ses terres un certain nombre de soldats avec des chevaux et des armes. Si le propriétaire terrien fournissait au tsar des soldats au-delà de la norme, il était encouragé par une récompense monétaire. Dans le cas où le seigneur féodal ne pouvait pas fournir le nombre de soldats requis, il payait une amende. La « Clause de service » a contribué à améliorer l’efficacité au combat de l’armée, ce qui était important dans le contexte de la politique étrangère active d’Ivan le Terrible.
Expansion du territoire
Sous le règne d'Ivan le Terrible, la conquête des terres voisines fut activement menée. En 1552, le khanat de Kazan fut annexé à l'État russe et en 1556, le khanat d'Astrakhan. En plus de cela, les possessions du roi se sont développées grâce à la conquête de la région de la Volga et de la partie occidentale de l’Oural. Les dirigeants kabardes et nogaïs ont reconnu leur dépendance à l'égard des terres russes. Sous le premier tsar russe, l’annexion active de la Sibérie occidentale commença.
De 1558 à 1583, Ivan IV a mené la guerre de Livonie pour l'accès de la Russie aux rives de la mer Baltique. Le début des hostilités fut un succès pour le roi. En 1560, les troupes russes réussirent à vaincre complètement l'Ordre de Livonie. Cependant, la guerre lancée avec succès a duré de nombreuses années, a conduit à une aggravation de la situation dans le pays et s'est soldée par une défaite totale pour la Russie. Le roi commença à rechercher les responsables de ses échecs, ce qui conduisit à une disgrâce massive et à des exécutions.
Rompre avec la Rada élue, oprichnina
Adashev, Sylvester et d'autres personnalités de la Rada élue n'ont pas soutenu la politique agressive d'Ivan le Terrible. En 1560, ils s’opposèrent à la conduite par la Russie de la guerre de Livonie, pour laquelle ils suscitèrent la colère du souverain. Le premier tsar de la Russie dispersa la Rada. Ses membres ont été persécutés. Ivan le Terrible, qui ne tolère pas la dissidence, a pensé à établir une dictature sur les terres sous son contrôle. À cette fin, en 1565, il commença à mener une politique d'oprichnina. Son essence était la confiscation et la redistribution des terres boyardes et princières en faveur de l'État. Cette politique s'est accompagnée d'arrestations et d'exécutions massives. Son résultat fut l'affaiblissement de la noblesse locale et le renforcement du pouvoir du roi dans ce contexte. L'oprichnina dura jusqu'en 1572 et prit fin après l'invasion dévastatrice de Moscou par les troupes de Crimée dirigées par Khan Devlet-Girey.
La politique menée par le premier tsar en Russie a conduit à un grave affaiblissement de l'économie du pays, à la dévastation des terres et à la destruction des domaines. Vers la fin de son règne, Ivan le Terrible abandonna l'exécution comme méthode de punition des coupables. Dans son testament de 1579, il se repent de sa cruauté envers ses sujets.
Épouses et enfants du roi
Ivan le Terrible s'est marié 7 fois. Au total, il a eu 8 enfants, dont 6 sont morts en bas âge. La première épouse Anastasia Zakharyina-Yuryeva a donné au tsar 6 héritiers, dont seulement deux ont survécu jusqu'à l'âge adulte - Ivan et Fedor. Sa seconde épouse, Maria Temryukovna, a donné naissance à un fils, Vasily, du souverain. Il est décédé à 2 mois. Le dernier enfant (Dmitry) d'Ivan le Terrible est né de sa septième épouse, Maria Nagaya. Le garçon était destiné à vivre seulement 8 ans.
Le premier tsar russe en Russie a tué le fils adulte d'Ivan Ivanovitch dans un accès de colère en 1582, de sorte que Fedor s'est avéré être le seul héritier du trône. C'est lui qui accède au trône après la mort de son père.
La mort
Ivan le Terrible dirigea l'État russe jusqu'en 1584. Au cours des dernières années de sa vie, les ostéophytes lui ont rendu difficile la marche autonome. Le manque de mouvement, la nervosité et un mode de vie malsain ont fait qu'à l'âge de 50 ans, le dirigeant ressemblait à un vieil homme. Début 1584, son corps commença à enfler et à dégager une odeur désagréable. Les médecins ont qualifié la maladie du souverain de « décomposition du sang » et ont prédit sa mort rapide. Ivan le Terrible meurt le 18 mars 1584 alors qu'il jouait aux échecs avec Boris Godounov. Ainsi finit la vie de celui qui fut le premier tsar de la Russie. Des rumeurs persistaient à Moscou selon lesquelles Ivan IV aurait été empoisonné par Godounov et ses complices. Après la mort du roi, le trône revint à son fils Fedor. En fait, Boris Godounov est devenu le dirigeant du pays.
Le peuple russe se distingue traditionnellement par sa foi dans le tsar. Mais il y avait de tels monarques en Russie qui ont presque conduit la Russie à la destruction historique.
Boris Godounov
L'accession de Godounov au trône soulevait déjà de nombreux doutes (il était un dirigeant de la « foule ». La liste des victimes attribuées au « grand empoisonneur » est impressionnante : deux souverains Ivan le Terrible et Fiodor Ivanovitch, le duc Hans de Danemark (mari raté de Ksenia, la fille de Boris), fille du duc Magnus de Danemark (que les Polonais auraient pu élever au trône de Russie) et même la tsarine Irina, la sœur de Boris Godounov, qui lui a elle-même remis la couronne.
C'est Boris Godounov, et non Pierre Ier, qui devient le premier souverain orienté vers les ordres européens. Il entretenait des liens amicaux avec l’Angleterre et entretenait une correspondance flatteuse avec la reine d’Angleterre. Sous Godounov, les Britanniques bénéficièrent de privilèges sans précédent, notamment le droit au commerce hors taxes.
En 1601, la Grande Famine frappe la Russie et dure jusqu’en 1603. C'est devenu le véritable destin de Godounov et de toute sa dynastie. Malgré toutes les tentatives du roi pour aider son peuple - interdictions d'augmenter le prix du pain, de construire des granges pour les affamés - les gens se souvenaient de l'Antéchrist. Les rumeurs sur les crimes de Boris se sont répandues dans tout Moscou. Le développement des rumeurs sur la venue de l'Antéchrist en quelque chose de massif et de militant a été empêché par la mort soudaine de Boris Godounov et l'arrivée en Russie du tsarévitch « miraculeusement sauvé » Dmitry. À la suite du règne de Godounov, la Russie s'est retrouvée au seuil du Temps des Troubles, qui a presque arrêté l'histoire de l'État russe.
Vassili Chouïski
Vasily Shuisky a régné entre 1606 et 1610. Au début du XVIIe siècle. La Russie a connu des mauvaises récoltes massives, à la suite desquelles la famine s'est propagée sur tout le territoire. Vasily Shuisky est monté sur le trône à cette époque, créant un complot et organisant le meurtre de False Dmitry. Shuisky a été proclamé dirigeant par ses partisans – un petit groupe de personnes à Moscou.
« Plus rusé qu'intelligent, totalement trompeur et intrigué », c'est ainsi que l'historien Vasily Klyuchevsky a décrit le tsar.
Shuisky a hérité d’un héritage qui remettait en question le concept même d’« État russe ». La famine, les conflits internes et externes et, enfin, l'épidémie d'imposture qui a balayé la Russie à l'aube du XVIIe siècle : dans de telles conditions, rares sont ceux qui ont pu maintenir leur bon sens et leur volonté politique.
Shuisky a fait tout ce qu'il pouvait. Il tenta de codifier la loi et de consolider la position des esclaves et des paysans. Mais ses concessions dans une situation difficile s'apparentaient à de la faiblesse. Finalement, Shuisky fut capturé par les troupes polonaises, avec l'accord préalable des boyards. Son règne fut remplacé par le prince polonais Vladislav et le pays était en réalité sous occupation étrangère.
Pierre II
Pierre II a régné entre 1727 et 1730. Devenu roi à 11 ans, mort à 14 ans de la variole. C'est l'un des plus jeunes dirigeants de Russie. Il devint roi, selon le testament rédigé par Catherine I. Il ne montra aucun intérêt pour les affaires de l'État et les activités politiques. Son gouvernement ne s'est pas distingué par des événements spectaculaires et, de plus, Pierre II n'a pas dirigé seul la Russie. Le pouvoir était entre les mains du Conseil privé suprême (Menchikov, et bientôt Osterman et Dolgoruky). Durant cette période, ils tentèrent d'adhérer aux opinions politiques de Pierre le Grand, mais ces tentatives échouèrent. Sous le règne de Pierre II, l'aristocratie boyarde s'est renforcée, l'armée est tombée en décadence (les changements ont particulièrement affecté la flotte) et la corruption a commencé à prospérer activement. Également au cours de cette période, la capitale de la Russie a changé d'emplacement (elle a été déplacée de Saint-Pétersbourg à Moscou).
Pierre III
Pierre III est un empereur proclamé après la mort d'Elizabeth. Au cours de la période de 186 jours, le monarque en a fait suffisamment pour être considéré comme l’un des pires dirigeants de Russie. Les historiens expliquent cela par la haine de l'« allemand » Pierre III envers la Russie. Le résultat du règne de l'empereur fut :
renforcement du servage;
la noblesse recevant le droit de ne pas servir et d'autres privilèges (« Manifeste sur la liberté de la noblesse ») ;
le retour au pouvoir des personnes du règne précédent qui étaient en exil ;
cessation des hostilités avec la Prusse, conclusion d'un accord avec le roi de Prusse à des conditions défavorables (retour de la Prusse orientale, qui faisait alors partie de la Russie depuis 4 ans). Étant donné que la guerre de 7 ans avec la Prusse était pratiquement gagnée, une telle démarche provoquait la confusion dans les cercles militaires et était assimilée à une haute trahison.
Le règne de Pierre III prit fin grâce à la conspiration des gardes.
Nicolas II
Nicolas II est le dernier tsar russe, au succès duquel même ses propres parents ne croyaient pas. Par exemple, la mère de Nikolai considérait Nikolai comme faible non seulement d'esprit, mais aussi d'esprit, et le traitait de « poupée de chiffon ». Au tout début de son règne, le tsar a lié le taux de change du rouble à l'or et a introduit le rouble-or. La conséquence de cette mesure fut la restriction de l'argent à l'intérieur du pays et une augmentation du nombre de prêts à l'étranger, qui furent utilisés pour le développement du pays. En conséquence, la Russie est devenue l’un des leaders en termes de volume de dette extérieure, en croissance rapide.
En outre, la défaite honteuse de la Russie dans la guerre russo-japonaise (en 1904-1905) doit également être rappelée sous le règne du tsar, le « Dimanche sanglant » - les tirs sur des civils par la police à Saint-Pétersbourg, qui ont servi de théâtre. l'impulsion pour le début de la première révolution (1905-1907 .) À la suite du dernier événement, Nikolai a reçu le surnom de "Bloody".
En 1914 (début de la guerre), il y eut une récession économique et une inflation. Le nombre de grèves a fortement augmenté. En conséquence, Nicolas II a abdiqué le trône et la période la plus terrible de son histoire a commencé en Russie.
En mars 1917, l'empereur Nicolas II, sous la pression des circonstances, abdiqua du trône en faveur de son jeune frère, le grand-duc Mikhaïl Alexandrovitch, et l'en informa par télégramme, où il l'appela Sa Majesté impériale Mikhaïl II.
Mais le Grand-Duc reporta sa succession au trône. Sur le plan juridique, les actes de Nicolas II et du Grand-Duc sont controversés, mais la plupart des historiens arrivent à la conclusion que le processus de transfert de pouvoir s'est déroulé dans le cadre juridique de la législation en vigueur à cette époque.
Après l'acte du grand-duc, Nicolas II a réécrit l'abdication en faveur de l'héritier légal du trône, le tsarévitch Alexei Nikolaevich, quatorze ans. Et bien que la volonté de l'empereur n'ait même pas été transmise au peuple, Alexei peut de jure être considéré comme le dernier autocrate de Russie.
Le dernier autocrate, mais pas le roi
Parmi les titres de Nicolas II, il n'y avait pas de titre de tsar de Russie. En plus du titre d'empereur et d'autocrate de toute la Russie et de plusieurs autres, il était tsar de Kazan, tsar d'Astrakhan, tsar de Pologne, tsar de Sibérie, tsar de Chersonèse Tauride, tsar de Géorgie.
Le terme « roi » vient du nom du souverain romain César (), qui remonte à Caius Julius Caesar.
La nomination du tsar Nicolas II était de nature semi-officielle et informelle. Ainsi, entre Nicolas II, le grand-duc et le tsarévitch, seul le statut du dernier empereur de Russie peut être envisagé.
Qui était le dernier roi ?
Le premier autocrate à recevoir le titre de tsar fut le fils du grand-duc de Moscou Vasily III et d'Elena Glinskaya, entré dans l'histoire sous le nom d'Ivan le Terrible. Il fut couronné roi en 1547 sous le titre de « Grand Souverain, par la grâce de Dieu Tsar et Grand-Duc de toute la Russie, etc. ». L'État russe de cette période s'appelait officiellement le Royaume de Russie et existait sous ce nom jusqu'en 1721.
En 1721, Pierre Ier prit le titre d’empereur et le tsarisme russe devint l’empire russe. Mais Pierre n'était pas le dernier roi. Pierre fut l'un des derniers tsars, puisqu'il fut couronné roi avec son demi-frère Ivan Alekseevich Romanov.
En 1682, les deux frères furent couronnés rois dans la cathédrale de l'Assomption du Kremlin de Moscou, et Ivan fut couronné tsar principal sous le nom de Jean V Alekseevich avec le bonnet original de Monomakh et avec des vêtements royaux complets. En tant qu'homme politique, économiste, homme d'État, Jean V ne s'est montré d'aucune façon et n'a fait le moindre effort pour le faire. Certains historiographes sont généralement enclins à le reconnaître comme un retard mental.
Néanmoins, pendant 12 ans de mariage avec Praskovya Fedorovna Saltykova, il réussit à donner naissance à cinq enfants, l'une des filles devint plus tard l'impératrice, connue sous le nom d'Anna Ioannovna.
