Notions clés :changements sociaux et révolutions sociales; niveaux et orientations de développement de la société ; les approches conservatrices, réformistes et révolutionnaires de la transformation de la société ; la relation entre réformes et révolutions, les causes des révolutions sociales.
De nombreux objets et processus sociaux relativement indépendants qui composent la société en tant que système social structurellement complexe et dynamique sont en constante évolution. Changement social- c'est la transition de la société ou de ses éléments structurels constitutifs d'un État à un autre. Ils constituent une caractéristique inévitable et obligatoire de toute société.
Pousser la société vers davantage de développement contradictions sociales . Toutefois, s’ils ne sont pas éliminés à temps, révolution sociale, c’est-à-dire une crise profonde et prolongée dans toutes les sphères de la vie publique. Après une révolution commence généralement un processus douloureux de formation de nouvelles relations sociales, qui se révèlent souvent moins efficaces et, souvent, pires que les précédentes.
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Shikun A.I.
Fondements de sociologie : un manuel électronique pour les étudiants universitaires / Brest. État Université nommée d'après COMME. Pouchkine. – Brest : BrGU, 2009. – 133 p.
Le principal
L'émergence et les étapes de développement de la sociologie
Concepts clés : la sociologie comme science des systèmes sociaux ; les préalables à l'émergence de la sociologie ; étapes et tendances du développement de la sociologie ; théories modernes :
Conditions préalables à l’émergence de la sociologie
Le désir d'analyser les phénomènes sociaux a toujours été inhérent à l'homme. Toutefois, en tant que science, la sociologie n’est apparue que dans la première moitié du XIXe siècle. A cette époque, il est devenu utilisé
Étapes de développement de la science sociologique
Le développement de la sociologie en tant que science sociale et humanitaire peut être divisé en trois étapes : La première étape est associée à l'émergence des premiers principes sociologiques.
Objet, sujet et niveaux de connaissances sociologiques
Fonctions et spécificité de la sociologie en tant que science
Les fonctions de la sociologie sont très diverses. Cependant, ils peuvent être réduits à trois principaux : 1) théoriques-cognitifs (épistémologiques
Niveaux de connaissances sociologiques
Conformément aux différents niveaux d'organisation et de fonctionnement de la société, on distingue les principaux niveaux de la sociologie : 1) la macrosociologie
Le concept de société en science sociologique
Concepts clés : la société comme objet de sociologie ; les systèmes sociaux ; communautés sociales, communautés de masse et de groupe ; typologie et sphères de la société ; Avec
La société est un objet de connaissance sociologique
Les principales approches théoriques du concept de « société » sont identifiées : 1. Il s'agit d'une forme stable, culturelle et historique d'organisation de la vie
Principaux types et sphères de la vie sociale
La typologie de la société peut être déterminée pour diverses raisons. Par exemple, dans les sciences sociales et humaines, on distingue souvent des types de société, correspondant
Groupes sociaux et stratification sociale
Concepts clés : groupes sociaux et stratification sociale ; structure sociale; signes de groupes sociaux; typologie des groupes, grands et petits groupes ; voir
Groupes sociaux dans la structure de la société
La structure sociale (du latin structura : structure) est un ensemble d'éléments qui composent un système social, ainsi que les connexions, les relations, les interactions entre eux.
Typologie des groupes sociaux
La structure sociale comprend diverses communautés de groupes de personnes : 1. Classes sociales et couches de la société
Types et formes de stratification sociale
Les théories modernes de la stratification sociale considèrent la société sous la forme d'une structure hiérarchique, au sommet de laquelle se trouvent des couches privilégiées (couches
Différences nationales-ethniques et raciales
Concepts clés : structure ethnique, groupes nationaux-ethniques ; nation, nationalité, groupe ethnique ; minorités ethniques; sociétés pluralistes, nationales
Communautés nationales et ethniques de personnes
L'étude des problèmes socio-économiques, sociopolitiques, spirituels-idéologiques, socioculturels du développement des nations et des nationalités est réalisée par la sociologie des relations nationales, ou elle est aussi appelée
Nationalisme, régionalisme, racisme
Conviction dans la supériorité de sa nationalité par rapport aux autres, et donc confiance dans son droit à certains privilèges aux dépens d’autres ethnies.
Moyens de résoudre les contradictions nationales
Le célèbre sociologue américain T. Adorno a mené dans les années 50 une étude sur les raisons de la formation des préjugés nationaux. Les enquêtes ont montré que les répondants
La place de la différenciation nationale-ethnique de la société dans la structure sociale de la société moderne
3. Qu’étudie l’ethnosociologie ?
4. Donnez des définitions des concepts « nation » et « nationalité ».
5. Qu'est-ce que la « nationalité ».
Concepts clés : activité sociale ; organisations sociales et institutions sociales ; sujets et objets de l'activité sociale; signes d'organisations, vi
Sujets et objets de l'activité sociale
L'interaction avec l'environnement afin de le transformer est réalisée par des sujets d'activité qui influencent directement les processus sociaux environnants.
Signes et types d'organisations sociales
Les organisations sociales ont un certain nombre de caractéristiques communes, parmi lesquelles on peut identifier les principales suivantes : 1) l'état ordonné d'une organisation sociale spécifique
Chaque organisation sociale s'efforce de garantir que ses membres puissent satisfaire leurs besoins fondamentaux. Ce désir se traduit par une certaine
Concepts clés : famille et vie ; parenté, mariage; formes de mariage; fonctions sociales de la famille ; étapes du développement familial; les relations de rôle dans la famille; principes réglementaires
Concepts de famille et de mariage
La base de toute famille est l’union matrimoniale entre un homme et une femme. Cette union dans la société moderne est, en règle générale, sanctionnée par la société (l'État). Cependant, la famille n'est pas
Fonctions sociales et types de famille moderne
Le rôle et la place dans la société de la famille en tant qu'institution sociale peuvent s'exprimer à travers les fonctions de la famille, qui reflètent le système d'interaction entre les individus, les familles et les sociétés.
Relations de rôle et structure familiale
Divers rôles sociaux se forment dans la famille et certaines relations de rôle se développent. Chaque membre de la famille effectue des tâches spécifiques
Vie et style de vie dans la société moderne
On peut distinguer trois grandes formes de vie, les plus souvent étudiées par les sociologues : 1. La vie familiale (entretien ménager)
Mode de vie sain
L'activité socioculturelle d'un individu dans le domaine des loisirs se traduit non seulement par un grand intérêt pour la conduite d'événements socioculturels, mais aussi par une participation personnelle à leur organisation.
Concepts clés : éducation et culture ; sociologie de l'éducation; fonctions économiques, sociales et culturelles de l'éducation ; niveaux d'éducation; caractéristiques de l'éducation en RA
Fonctions et niveaux d'éducation
Il est conseillé de comparer les résultats de l'étude du système éducatif national avec l'expérience d'amélioration du système éducatif dans d'autres pays.
Par exemple, en F
Théories sociologiques de l'éducation
En sociologie, diverses théories de l'éducation moderne sont connues. Ils considèrent souvent l’éducation en relation avec les inégalités sociales.
Par exemple, Basil Bernstein
Le rôle de la culture spirituelle dans la socialisation de l'individu
La culture spirituelle est un ensemble de croyances, de points de vue, d'évaluations et de modèles de comportement historiquement développés et relativement stables. En d'autres termes, c'est corrigé
Opinion publique et médias
Concepts clés : opinion publique, objet et sujet de l'opinion publique ; fonctions de l'opinion publique; sujet de sociologie de l'opinion publique; médias de masse
Concept et structure de l'opinion publique
Le terme « opinion publique » constitue l’une des caractéristiques de l’interaction sociale depuis au moins plus de huit siècles. Croire
Caractéristiques du fonctionnement de l'opinion publique
L'influence de l'opinion publique sur les processus sociaux s'effectue à travers la mise en œuvre de ses principales fonctions. Les fonctions de l'opinion publique sont variées :
Typologie des médias
L'information de masse est un message destiné à un large public. Ils s'expriment sous diverses formes : ●
L'influence des médias sur l'opinion publique
Diverses forces sociopolitiques s’efforcent d’obtenir l’accès le plus large possible aux médias. Souvent, les « nouvelles » sont créées à des fins politiques.
Gestion des processus sociaux
Concepts clés : processus social et gestion sociale ; niveaux de processus sociaux; conscience sociale et idéologie dans le processus social ; structure de gestion sociale
Le processus social comme objet de gestion
Il existe deux approches principales du concept de processus social : 1) un processus social est aléatoire (statistiquement en
Structure de gestion sociale
La gestion sociale est un type d'activité humaine aux multiples facettes et structurellement complexe. Il peut être représenté : d'une part, comme un mécanisme, à l'aide
Principes et fonctions de gestion
Concepts clés : interaction sociale ; liens sociaux et relations sociales; types et formes d'interaction sociale; intérêts et besoins sociaux; sociale
Types et formes d'interaction sociale
L'interaction, c'est-à-dire l'action interactive, se présente sous différents types et s'exprime sous différentes formes.
1) interpersonnel (impossible
Communication dans l'interaction sociale
La communication (du latin communication : échange, connexion, conversation) est le processus de transfert d'informations d'un système social à un autre. C'est un acte
Types de communication sociale
Les principaux types de communication peuvent être distingués : 1. Communication de masse – s'étend à la société dans son ensemble. Cela suppose : χ
La personnalité comme objet et sujet des relations sociales
Concepts clés : concepts de « personne », « individu », « personnalité » ; la personnalité comme objet et sujet des relations sociales ; socialisation et individualisation de la personnalité, cela
Personnalité dans le système des relations sociales
La formation de la personnalité n'est possible qu'au contact de l'environnement social. D’une part, les relations sociales façonnent la personnalité. Ici, elle agit comme un objet
Étapes de socialisation de la personnalité
La socialisation est la familiarisation d'un individu avec les valeurs spirituelles et les normes de comportement développées dans la société. La personnalité en train de se former emprunte les règles de l'interaction
Théories sociologiques de l'éducation
L’un des auteurs les plus célèbres de théories pédagogiques était le philosophe et sociologue américain George Herbert Mead (1863 – 1931). Il a identifié trois étapes du développement individuel
Statut social et rôles sociaux de l'individu
La position d'un individu dans la société et la nature de son interaction avec l'environnement sont souvent associées aux notions de « statut social », de « prestige social » et
Le travail comme forme d'interaction sociale
Concepts clés : travail et activité de travail ; sociologie du travail; structure du travail; contenu, formes et nature du travail ; division du travail; types et conditions de travail; incitations à travailler
Structure et fonctions du travail
La structure du travail comprend les principaux éléments suivants : 1) composantes personnelles de la productivité
Problèmes sociaux de l'activité professionnelle
Les conditions de travail sont une caractéristique essentielle du processus de travail - un ensemble de faits techniques-organisationnels, socio-économiques et naturels.
Conflits sociaux, moyens de les résoudre
Concepts clés : conflits, types de conflits, spécificités des conflits sociaux ; fonctions des conflits, typologie des conflits ; formule de conflit ; moyens de base pour résoudre les problèmes sociaux
Les conflits sont divisés en types, principalement selon la sphère de la vie sociale dans laquelle ils surviennent : 1) économique
Causes et moyens de surmonter les conflits
Les diverses causes des conflits, c'est-à-dire les facteurs qui déterminent le déclenchement d'un conflit et la direction de son développement ultérieur, peuvent être réduites à deux groupes :
Changements sociaux et contradictions sociales
Les changements sociaux dans la société se manifestent sous diverses formes : ●dans les modes d'accumulation, de stockage et de transmission de l'expérience des générations précédentes.
La relation entre réformes et révolutions
Conformément aux positions ci-dessus dans les relations avec la société, trois positions se forment, difficilement compatibles entre elles : 1. Con
Approches méthodologiques de la recherche sociologique
Concepts clés : la recherche sociologique, ses types et ses formes ; programme de recherche, fonctions et structure du programme ; problèmes, objet et sujet de recherche ; but, objectifs
Types et formes de recherche sociologique
Il existe deux directions principales dans la conduite de la recherche sociologique : 1. La recherche fondamentale
Structure et fonctions du programme de recherche
Un programme de recherche sociologique est un document théorique qui expose la gestion méthodologique (théorique), procédurale, méthodologique et organisationnelle.
Justification du problème de recherche
Il est recommandé de commencer l'élaboration d'un programme de recherche sociologique en clarifiant le contenu des problématiques de recherche.
Problème de recherche (du grec probl
Définition de l'objet et du sujet de recherche
Le véritable porteur de contradictions (situations problématiques) à étudier est l'objet de recherche.
L'objet de la recherche est les activités des personnes et les conditions dans lesquelles
Formuler les buts et objectifs de l'étude
Chaque recherche scientifique doit être ciblée, c'est-à-dire qu'elle doit avoir un objectif de recherche spécifique, sur lequel se concentre l'attention du groupe sociologique tout au long de la période.
Construction d’hypothèses de recherche
Comprenant les conclusions possibles (attendues) de la recherche menée, le sociologue construit des hypothèses de recherche qui devraient précéder toute
Interprétation des concepts de base
Concepts clés : données sociologiques, informations, méthode ; méthodes de collecte d'informations; échantillon de recherche, population générale et échantillon ; représentant
Déterminer les méthodes de collecte d'informations
L'utilisation des méthodes de collecte d'informations les plus efficaces est la condition la plus importante pour la réussite de la recherche dans chaque cas spécifique.
Méthodes de collecte d'informations
Définition des modalités de traitement de l'information
Après avoir collecté les informations, leur traitement commence. Cette étape est assez laborieuse et nécessite l'utilisation de moyens techniques et de techniques particulières. Ils en dépendent largement
Analyse et synthèse des informations
Après le traitement des données collectées, commence l’étape la plus difficile et la plus critique : l’analyse et la synthèse des informations.
Analyse
Concevoir des expériences sociales
Dans une étude sociologique, au stade final, il est toujours conseillé d'inclure des expériences visant à tester les résultats. Il est utile de mener des expériences sur
Qu’est-ce qu’un échantillon de recherche ? Clarifier la relation entre les concepts de « population générale » et de « population échantillon »
9. Principaux types d'échantillons utilisés dans la recherche sociologique ?
10. Quelles données sont nécessaires pour constituer un échantillon de population ?
Organisation de recherches sociologiques
Concepts clés : organisation de la recherche ; principes organisationnels de base du travail; plan de recherche stratégique, types de plan stratégique;
Principes et méthodes d'organisation de la recherche
L'organisation des activités du groupe de recherche (sa gestion) s'effectue en tenant compte des principes d'organisation les plus généraux énoncés ci-dessous : 1) pensée
Calendrier et étapes de recherche
Dans la société, le terme le plus souvent utilisé est celui de développement social. Il désigne toute amélioration qui apporte des résultats positifs. Mais il existe également des changements sociaux qui ont généralement un effet neutre. Ils ne contiennent pas de composante évaluative. Autrement dit, le développement social est constitué de certains processus qui ont un résultat positif. Les changements sont assez neutres. Ils résultent simplement de certains processus historiques.
Le changement social peut être divisé en plusieurs niveaux. Regardons-les tous. Les changements à court terme se produisent dans un court laps de temps. Par exemple, il pourrait s'agir d'une restructuration organisationnelle des organismes gouvernementaux. Les changements à long terme nécessitent beaucoup de temps pour être mis en œuvre. Par exemple, cela pourrait être une restructuration de la morale, des normes ou des traditions des gens.
Des changements sociaux partiels sont également mis en évidence. Leur particularité est qu’ils n’affectent que certains segments de la réalité. Il pourrait s’agir par exemple d’une restructuration de l’industrie ou du système d’enseignement supérieur. Il y a également des changements affectant la plupart
Les changements envisagés touchent en premier lieu divers groupes et communautés, certains processus et organisations. Le changement social peut se produire au niveau des relations interpersonnelles. Par exemple, les fonctions et la structure de la famille évoluent. La restructuration peut également se produire au niveau de diverses institutions et organisations. Par exemple, le changement social peut affecter l’éducation et la science. Les restructurations se produisent aussi bien au niveau des petits que des grands groupes. En particulier, la structure de la classe ouvrière change et de nouvelles perestroïkas peuvent survenir au niveau mondial. Cela inclut par exemple les menaces environnementales et les processus de migration.
Le changement social peut être divisé en quatre catégories. Ils sont déterminés en fonction du domaine particulier en cours de restructuration. Examinons les quatre catégories.
Il y a des changements sociaux structurels. Par exemple, ils peuvent concerner l’institution familiale. Les relations interpersonnelles peuvent évoluer vers la monogamie ou la polygamie, avoir beaucoup d'enfants ou avoir peu d'enfants. La perestroïka peut également affecter les groupes professionnels, la nation, la structure du pouvoir et de la direction, ainsi que la société dans son ensemble. Il s’agit notamment de changements affectant la science, le système éducatif et la religion.
La perestroïka peut également se produire de quelque manière que ce soit, c'est-à-dire en relation avec les relations entre différentes sociétés, individus, institutions et structures. Par exemple, dans le domaine de l'égalité, de la solidarité, de la subordination, de la tolérance, etc.
Les changements fonctionnels affectent les fonctions de diverses organisations, systèmes et institutions. De cette façon, de nouvelles fonctions peuvent émerger ou celles existantes peuvent être améliorées. Regardons un exemple simple. Dans le cadre de la nouvelle Constitution de la Fédération de Russie, les fonctions des pouvoirs législatif et exécutif ont considérablement changé.
La perestroïka touche également les sphères spirituelles. En particulier, la structure de motivation pour les activités collectives et individuelles peut changer. La perestroïka affecte les valeurs, les normes, les objectifs et les idéaux des gens. Par exemple, lors de la transition vers une économie de marché, la structure motivationnelle de la société a considérablement changé. Le signal d'activité est le gain monétaire personnel, l'enrichissement et l'ascension des échelons de carrière. De tels changements influencent les pensées, les valeurs, les visions du monde et les normes de grands groupes sociaux.
La société est un système dynamique caractérisé par des caractéristiques telles que le changement et le développement.
Le changement social est la transition de la société et de ses éléments structurels constitutifs d'un État à un autre.
L’histoire montre qu’aucune société ne reste immobile : soit elle progresse, soit elle régresse. Si la somme des conséquences positives des changements à grande échelle dans la société dépasse la somme des conséquences négatives, alors on parle de progrès social. Sinon, une régression sociale aura lieu. Le progrès social est un processus global qui caractérise le mouvement de la société humaine à travers l’histoire. La régression sociale est un processus local, couvrant des sociétés individuelles et de courtes périodes de temps. En fonction de l'intensité des changements dans l'état qualitatif d'un objet, les processus sont divisés en évolutifs et révolutionnaires.
Le développement social (progrès) est un changement irréversible dans la société associé à un état qualitativement nouveau et supérieur de sa structure et de ses fonctions. En d’autres termes, il s’agit du mouvement progressif de la société depuis des formes inférieures vers un état plus parfait. Le développement social dans la société moderne est appelé modernisation. Cela implique un changement radical des institutions sociales et des modes de vie des populations, couvrant toutes les sphères de la société. Il existe deux types de modernisation : organique (« primaire ») et inorganique (« secondaire »).
La modernisation organique est un moment du développement propre d’un pays et est préparée par l’ensemble de l’évolution antérieure. Un exemple de modernisation organique est la transition de l'Angleterre, de la France et des États-Unis du féodalisme au capitalisme à la suite de la révolution industrielle de la seconde moitié du XVIIIe siècle - la première moitié du XIXe siècle. Ce type de modernisation ne commence pas par l’économie, mais par la culture et un changement dans la conscience publique. Le capitalisme est né comme une conséquence naturelle des changements dans le mode de vie, les traditions, les visions du monde et les orientations des gens.
La modernisation inorganique est une réponse aux défis externes des pays plus développés. L'objectif principal du gouvernement est de surmonter le retard historique et d'éviter la dépendance du pays à l'étranger. Ce modèle de changement social, généralement mis en œuvre dans les pays en retard, est appelé « développement de rattrapage ». La modernisation inorganique se réalise par l'achat d'équipements et de brevets étrangers, l'emprunt de technologies étrangères (souvent par le biais de l'espionnage économique), l'invitation de spécialistes, les études à l'étranger et l'investissement. Des changements correspondants ont lieu dans les sphères sociales et politiques : le système de gestion change radicalement, de nouvelles structures de pouvoir sont introduites, la constitution du pays est reconstruite pour s'adapter à ses homologues étrangères. La modernisation inorganique ne commence pas par la culture, mais par l’économie et la politique. En d’autres termes, la modernisation organique vient « d’en bas » et la modernisation inorganique « d’en haut ». Exemples : Russie (les réformes de Pierre du XVIIIe siècle, l’industrialisation de Staline dans les années 30 du XXe siècle), le Japon (seconde moitié des XIXe et XXe siècles).
Édition : Sciences sociales. Un manuel pour les écoliers et les candidats
Section 1. SOCIÉTÉChapitre 1. Société et relations publiques
1.1. La société comme système dynamique complexe
La compréhension la plus courante de la société est associée à l'idée de celle-ci comme d'un groupe de personnes unies par certains intérêts. Nous parlons donc d’une société de philatélistes, d’une société pour la conservation de la nature, souvent par société on entend le cercle d’amis de telle ou telle personne, etc. Non seulement la première, mais même les idées scientifiques des gens sur la société étaient similaires. Cependant, l’essence de la société ne peut être réduite à un ensemble d’individus humains. Il doit être recherché dans les connexions et les relations qui naissent au cours du processus d'activité commune des personnes, qui est de nature non individuelle et acquiert un pouvoir échappant au contrôle des individus. Les relations sociales sont stables, constamment répétées et sous-tendent la formation de diverses parties structurelles, institutions et organisations de la société. Les liens et relations sociales s'avèrent objectifs, dépendants non pas d'une personne en particulier, mais d'autres forces et principes plus fondamentaux et fondamentaux. Ainsi, dans l'Antiquité, une telle force était considérée comme l'idée cosmique de justice, au Moyen Âge - la personnalité de Dieu, dans les temps modernes - un contrat social, etc. Ils semblent ordonner et cimenter divers phénomènes sociaux, donnant à leur totalité complexe mouvement et développement (dynamique).
En raison de la diversité des formes et des phénomènes sociaux, les sciences économiques, l’histoire, la sociologie, la démographie et bien d’autres sciences de la société tentent d’expliquer la société. Mais identifier les connexions les plus générales et universelles, les fondements fondamentaux, les causes premières, les modèles et les tendances principales est la tâche de la philosophie. Il est important pour la science de connaître non seulement quelle est la structure sociale d'une société particulière donnée, quelles classes, nations, groupes, etc. sont actifs, quels sont leurs intérêts et besoins sociaux, ou quels ordres économiques dominent dans une période donnée de l'économie. histoire. Les sciences sociales s'intéressent également à identifier ce qui unit toutes les sociétés existantes et futures possibles, quelles sont les sources et les forces motrices du développement social, ses principales tendances et modèles de base, son orientation, etc. Il est particulièrement important de considérer la société comme un organisme unique. ou l'intégrité systémique, dont les éléments structurels sont dans des relations plus ou moins ordonnées et stables. On peut même y distinguer des relations de subordination, dont la principale est le lien entre les facteurs matériels et les formations idéales de la vie sociale.
En sciences sociales, il existe plusieurs points de vue fondamentaux sur l'essence de la société, dont les différences résident dans l'identification de divers éléments structurels comme étant les principaux éléments de ce système dynamique. L'approche sociopsychologique pour comprendre la société se compose de plusieurs postulats. La société est un ensemble d'individus et un système d'actions sociales. Les actions des gens sont comprises et déterminées par la physiologie du corps. Les origines de l’action sociale se trouvent même dans les instincts (Freud).
Les concepts naturalistes de société reposent sur le rôle prépondérant des facteurs naturels, géographiques et démographiques dans le développement de la société. Certains déterminent le développement de la société par les rythmes de l'activité solaire (Chizhevsky, Gumilyov), d'autres - par l'environnement climatique (Montesquieu, Mechnikov), et d'autres encore - par les caractéristiques génétiques, raciales et sexuelles d'une personne (Wilson, Dawkins, Scheffle ). La société dans ce concept est considérée de manière quelque peu simpliste, comme une continuation naturelle de la nature, n'ayant qu'une spécificité biologique, à laquelle se réduisent les caractéristiques du social.
Dans la conception matérialiste de la société (Marx), les individus sont liés à un organisme social par des forces productives et des relations de production. La vie matérielle des personnes, l'existence sociale déterminent toutes les dynamiques sociales - le mécanisme de fonctionnement et de développement de la société, les actions sociales des personnes, leur vie spirituelle et culturelle. Le développement social dans ce concept acquiert un caractère objectif, naturel et historique et apparaît comme un changement naturel dans les formations socio-économiques et certaines étapes de l'histoire mondiale.
Toutes ces définitions ont quelque chose en commun. La société est une association stable de personnes dont la force et la cohérence résident dans le pouvoir qui imprègne toutes les relations sociales. La société est une structure autosuffisante dont les éléments et les parties entretiennent une relation complexe, ce qui lui confère le caractère d'un système dynamique.
Dans la société moderne, des changements qualitatifs se produisent dans les relations sociales et les liens sociaux entre les personnes, élargissant leur espace et raccourcissant le temps de leur apparition. Les lois et valeurs universelles couvrent un nombre croissant de personnes, et les événements survenant dans une région ou une province éloignée influencent les processus mondiaux, et vice versa. La société mondiale émergente détruit simultanément toutes les frontières et, pour ainsi dire, « comprime » le monde.
1.2. Société et nature. Impact humain sur l'environnement
Dans toute réflexion sur la société, il est extrêmement important de comprendre sa relation avec la nature. Certains les opposent, en insistant sur leurs différences fondamentales, tandis que d’autres, au contraire, brouillent les frontières entre eux, réduisant la spécificité du social au biologique. En fait, entre ces extrêmes se trouve toute la dialectique complexe et réelle de l’unité des contraires. La société n’existe pas sans la nature, qui en est la création. Mais la nature, le Cosmos, l’Univers retrouveront leur véritable existence et seront complétés par la société. L'essence de cette connexion n'est pas donnée initialement ; elle se forme et se comprend au cours de l'existence et du développement progressifs. Dans son mouvement historique, la société passe par plusieurs étapes de ce lien avec la nature.
Le lien entre la nature et la société repose sur l'activité sociale, principalement de production, des personnes. Et si dans la période initiale cette activité était négligeable dans son impact sur l'environnement, en dépendant principalement en raison de son caractère primitif et de son sous-développement technique, alors avec le début de la révolution scientifique, technique et industrielle, au cours des deux ou trois derniers siècles. , un développement intensif des ressources naturelles et de l'énergie est en cours. Si jusqu'au milieu du 20e siècle. L'accent était mis sur l'influence de la nature sur la société (déterminisme géographique), mais à la fin du siècle, l'humanité a réalisé le tableau inverse : la pression anthropique sur la nature était devenue presque insupportable. A ce stade, où les liens entre la société et la nature sont les plus contradictoires, l'homme ne se contente pas de les mettre à son service. Son impact sur la nature est de plus en plus visible et entraîne souvent des conséquences négatives. En augmentant progressivement son pouvoir sur la nature, l’humanité devient de plus en plus dépendante d’elle pour satisfaire ses besoins matériels toujours croissants. Les ressources énergétiques naturelles, la flore et la faune s'épuisent, l'atmosphère et les océans du monde sont de plus en plus pollués, etc. Tout cela a confronté l'humanité à un problème environnemental mondial : tout en améliorant la qualité de la vie, il est nécessaire de préserver une vie saine. environnement. La recherche de moyens de résoudre ce problème s'effectue dans un large éventail - depuis l'invention de sources d'énergie jusqu'ici sans précédent et la régulation de la population jusqu'aux changements dans les ordres sociaux et les qualités humaines. Tant que la menace de catastrophes mondiales ne diminuera pas, la recherche de solutions optimales au problème du transfert du lien entre la société et la nature au niveau de l'harmonie ne sera pas achevée.
1.3. Liens causals et fonctionnels dans la société. Interrelation des principales sphères de la vie publique
Une tâche importante des sciences sociales est la classification des principaux éléments du contenu d'une formation aussi complexe que la société et l'identification des liens communs entre eux, la détermination des types de ces liens, etc. L'élément de la société est la personne elle-même. Non moins importants dans la société sont les objets de l'activité sociale - les choses et les symboles. Il faut changer, refaire et utiliser les phénomènes naturels au profit des populations. Les plus importants d'entre eux - les outils et objets de travail - permettent à une personne d'assurer son adaptation à la nature, et les symboles - concepts, connaissances, idées, agissent comme porteurs de sens et de significations, assurent leur stockage, leur accumulation et leur transmission. Les symboles et les signes régulent les activités sociales des gens et leur donnent un sens.
L’activité matérielle et physique commune des personnes forme la production matérielle, où est créé tout ce qui est nécessaire pour satisfaire les besoins des personnes et sur la base de laquelle fonctionnent d’autres sphères de la vie sociale des personnes - politiques, sociales et spirituelles. La sphère politique régule la vie publique et les activités sociales des personnes, leur fonctionnement conformément aux lois, en utilisant l'appareil bureaucratique de coercition. Dans le domaine social, les problèmes de santé et de sécurité sociale sont résolus, les couches vulnérables de la population sont prises en charge et les enfants sont élevés et éduqués. Les activités des familles, des écoles, des institutions culturelles et éducatives visent l'adaptation sociale des personnes et la sphère de leurs services. La sphère la plus importante de la vie publique est l'activité spirituelle des personnes dans la production de connaissances, de compétences, de traditions et de rituels scientifiques, religieux, juridiques et autres.
Les éléments de la société, les types et objets de l'activité sociale, les groupes et institutions sociales, ainsi que les sphères qu'ils forment, entretiennent des relations complexes et des connexions interpénétrées. Les changements dans les facteurs naturels ou démographiques affectent tous les domaines, influençant l'ensemble du mécanisme social, des processus spirituels tels que la science et l'éducation. Identifier les liens fonctionnels dans cette diversité est une tâche conceptuelle des sciences sociales. Le marxisme considère qu'il s'agit de facteurs matériels et économiques, le freudisme - physiologique, l'idéalisme - la raison, la science, les Lumières.
1.4. Les institutions les plus importantes de la société
Toutes les principales sphères de l'activité humaine l'accompagnent pour toujours. Cependant, ils sont historiques spécifiques, changeants tant dans leur contenu, leur volume que dans leurs méthodes et formes de fonctionnement. Leur développement procède en augmentant le volume et la complexité des mécanismes et des institutions pour leur mise en œuvre, la nature de leur interaction les uns avec les autres. Dans toutes les sphères de la société, il existe des structures qui assurent la stabilité des relations sociales : entreprises manufacturières, institutions culturelles, soins de santé, science : le rôle dirigeant dans la société appartient aux institutions politiques du pouvoir, du droit et de l'idéologie. Grâce à ces mécanismes, le fonctionnement stable de toutes les sphères et, en général, de l'ensemble de la société en tant que système dynamique et auto-développé est assuré. Le Parlement, le gouvernement, les autorités à tous les niveaux, les forces de l’ordre, les partis et mouvements ainsi que les médias sont appelés à défendre les intérêts de la société dans son ensemble et de ses groupes et membres individuels.
L'État, en tant qu'institution la plus importante de la société, influence tous les aspects de sa vie, assurant son fonctionnement en tant qu'organisme intégral. Exerçant de nombreuses fonctions internes et externes, l'État assure avant tout l'ordre public, une économie efficace, l'établissement des communications, la lutte contre les circonstances d'urgence, la protection de la souveraineté de l'État, etc.
Questions de sécurité
- Quels sont les principaux objectifs des sciences sociales dans l’étude de la société ?
- Quelles connexions sont appelées relations sociales ?
- Que signifie le « déterminisme géographique » ?
- Décrire la sphère sociale de la société.
- Qu'est-ce qui constitue le contenu de la sphère spirituelle de la vie en société ?
- Qu’est-ce qui constitue les institutions politiques d’une société ?
- Expliquer la place de l'État dans le système politique de la société.
Chapitre 2. Développement social
2.1. Facteurs objectifs et subjectifs dans le développement de la société. L'activité comme mode d'existence de la société
La vie sociale apparaît comme le travail, la production, la vie familiale et quotidienne, les activités morales-esthétiques, politiques-juridiques, religieuses et autres des personnes, qui ont des aspects objectifs et subjectifs. Les facteurs qui conduisent à des changements dans la société agissent comme des forces motrices de l’histoire. Parmi les objectifs figurent l'influence de l'environnement géographique (climat, relief, tremblements de terre, inondations, etc.).
Les facteurs objectifs de l’existence des gens existent indépendamment de la conscience et de la volonté des gens et comprennent non seulement les conditions naturelles de vie, mais incluent également la satisfaction des besoins des gens en matière de nourriture, de logement et de survie de la race humaine ; cela inclut la vie ordinaire qui soutient la santé des gens, etc. Le facteur le plus important ici sont les forces productives de la société, qui sont la source de son développement. Les facteurs subjectifs de satisfaction des besoins des gens associés à l'activité de la conscience et de la volonté des gens devraient tout d'abord inclure les phénomènes socio-politiques et spirituels. Ce sont par exemple les idées, les religions et la science. À cet égard, certains philosophes parlent des niveaux matériels et spirituels de l’organisation de la société, postulant des relations différentes entre eux. Les matérialistes voient la cause profonde du développement social dans des facteurs matériels et objectifs, considérant l'activité spirituelle des gens comme secondaire, dérivée d'eux. Marx, en particulier, estime que ce n'est pas la conscience des gens qui détermine leur véritable existence sociale, mais qu'au contraire, l'existence sociale détermine la conscience sociale, son contenu, son développement, bien que l'existence subisse toujours l'influence opposée de la conscience. Le marxisme procède du rôle déterminant de la production matérielle dans la vie sociale.
2.2. Étapes de l'histoire humaine
L'histoire, la vie sociale des gens est leur activité, qu'elle soit objective, inconsciente et indépendante de la conscience, ou subjective, consciemment dirigée. Leur unité est organique et dépend en grande partie de la profondeur et de l’adéquation de la compréhension qu’ont les acteurs publics des facteurs objectifs du développement social.
Ainsi, le processus historique apparaît comme une interaction de nombreux facteurs objectifs et subjectifs. Les besoins objectifs des personnes déterminent la direction principale du développement de la société, et leur conscience par la société dans son ensemble et par chaque individu individuellement leur permet de choisir les voies du développement social, d'agir délibérément en utilisant des méthodes, des institutions et des organisations spéciales pour atteindre certaines étapes. de l'histoire. Une telle activité consciente permet aux gens de se débarrasser de nombreux aspects « douloureux » du développement spontané et inorganisé de l’histoire, d’éviter des conséquences catastrophiques et sans issue, d’accélérer le cours de l’histoire, de réduire les pertes humaines et les pertes d’énergie, etc. , qui permet de prendre en compte divers intérêts, est particulièrement efficace pour les principaux sujets de l'histoire - groupes sociaux, classes, nations, etc.
La conscience et l'organisation du mouvement historique des personnes augmentent à chaque étape de l'histoire, au cours de laquelle diverses étapes peuvent être distinguées. Dans les termes les plus généraux, nous pouvons parler de sauvagerie, de barbarie et de civilisation. Marx a identifié cinq formations : communale primitive, esclavagiste, féodale, capitaliste et communiste. Il existe une théorie de la société préindustrielle, industrielle et postindustrielle ou de l'information (D. Bell, A. Toffler). De nombreux philosophes parlent des civilisations comme d'étapes de l'histoire de l'humanité, par exemple A. Toynbee, N. Danilevsky, O. Spengler dans leurs concepts culturels.
2.3. Diversité des voies et formes de développement social
Tous les peuples participent au processus historique, mais comme la satisfaction des besoins matériels des peuples est assurée par les activités de travail et de production, qui s'avèrent être le principal facteur objectif, les masses, les classes et autres groupes sociaux agissent comme les principaux sujets de histoire. Les activités de l’intelligentsia, du clergé et des personnalités marquantes occupent une place importante dans le développement historique. La durée des sujets d'histoire étant ambiguë, les voies du développement social sont également diverses. Ainsi, l'influence d'une grande personnalité sur le processus historique peut dépendre du système social, de l'état de la société, des besoins du moment de certaines qualités personnelles, etc. L'expérience historique montre que l'état de chaos et d'instabilité permet une une personnalité publique pour avoir une influence beaucoup plus grande sur l'histoire, en recourant aux méthodes militaires les plus extrêmes, révolutionnaires et militaires, pour changer la situation.
Même si les classes et les couches constituent la force décisive, une grande partie de leur rivalité dépend des dirigeants, de leurs qualités personnelles et de leur talent. Tous les sujets d’histoire poursuivent leurs propres intérêts. Cela se produit de manière contradictoire, souvent dans des luttes acharnées, pacifiques et militaires, dans des transformations progressives, dans des périodes lentes et stagnantes de l'histoire, et parfois par bonds - des avancées rapides et décisives.
2.4. Évolution et révolution. Révolution et réformes
En règle générale, l'histoire de l'humanité, en particulier dans les premières périodes, se développe spontanément, lentement, progressivement, ce qui est inhérent à un mouvement évolutif, imperceptible et indolore. Les révolutions, au contraire, marquent des changements qualitatifs brusques, des révolutions dans toute la vie sociale – dans ses sphères économique, politique, sociale et spirituelle. Les révolutions sont le résultat de l'activité active des sujets de l'histoire, l'apogée du conflit des groupes sociaux - classes et nations. À l’époque moderne et contemporaine, les révolutions sont souvent le résultat d’une définition consciente d’objectifs et d’une résolution délibérée de tâches spécifiques par des individus, des partis et des mouvements sociaux exceptionnels, percevant et comprenant plus ou moins précisément les besoins des peuples et le cours de l’histoire. Les révolutions sont combinées dans un développement historique réel avec des réformes, des transformations sociales relativement lentes et graduelles menées de manière pacifique, en règle générale, sur la base de l'obtention du consentement du public. La dialectique du développement social est telle que les deux voies de développement sont également naturelles et historiques, et il serait erroné d’exagérer ou de diminuer le rôle de l’une au détriment de l’autre. Mais l'histoire du 20e siècle. avec ses guerres et ses révolutions destructrices, elle est instructive pour l’humanité en démontrant les avantages des réformes capables de résoudre pacifiquement toutes sortes de conflits et d’utiliser efficacement les méthodes scientifiques de gestion des relations sociales et interétatiques.
2.5. Possibilité de développement social alternatif
Contrairement aux modèles naturels de développement, le cours de l'histoire est multivarié et parfois imprévisible en raison de l'interaction de divers facteurs difficiles à prendre en compte, notamment subjectifs, ainsi que de nombreuses forces motrices hétérogènes.
Les gens peuvent souvent influencer le rythme de l’histoire, éviter ses conséquences indésirables et modifier les événements inévitables. Les peuples et les nations peuvent essayer de répéter l’expérience positive des autres, d’agir par analogie, mais une telle tentative atteint rarement son objectif. De plus, le résultat des activités des gens est parfois directement opposé à celui souhaité. Le développement historique repose également sur des lois et des tendances objectives, mais leur manifestation est spécifique aux peuples, ce qui laisse place à la créativité sociale, à une variété de voies et de formes de développement social, à son alternance.
Les possibilités de développement alternatif de la société humaine sont particulièrement pertinentes dans le contexte de la mondialisation. Deux modèles de mondialisation ont émergé : libéral et « de gauche », à orientation sociale. Les opposants à la véritable mondialisation en cours proposent la régionalisation comme forme spécifique, conçue pour contenir le rythme, l'ampleur et les conséquences négatives de la mondialisation mise en œuvre par les pays occidentaux, principalement les États-Unis. Le problème du choix des voies de développement social est devenu particulièrement aigu pour l'humanité en raison des tendances dangereuses dans la manipulation de l'information : les vecteurs du développement ultérieur de la civilisation dépendent en grande partie de qui dominera dans la sphère de l'information, de l'État ou des sociétés transnationales.
La Russie post-réforme est également confrontée à un choix fatidique : suivre les traces de la mondialisation américaine ou rechercher ses valeurs fondamentales régionales de société civile - telles sont les principales alternatives de sa perspective civilisationnelle.
Questions de sécurité
- Énumérer les éléments des facteurs objectifs et subjectifs du développement social.
- Quelle est l’essence de la compréhension marxiste des causes du développement de l’histoire ?
- Décrivez les étapes de l’histoire humaine que vous connaissez.
- Qui est le sujet de l’histoire ?
- Des personnalités marquantes peuvent-elles influencer le cours du développement historique ? Donnez des exemples.
- Pourquoi des alternatives en matière de développement social sont-elles possibles ?
- Pensez aux conditions de la sortie de crise de la Russie et aux perspectives de son développement social.
Notions clés : changements sociaux et révolutions sociales; niveaux et orientations de développement de la société ; les approches conservatrices, réformistes et révolutionnaires de la transformation de la société ; la relation entre réformes et révolutions, les causes des révolutions sociales.
De nombreux objets et processus sociaux relativement indépendants qui composent la société en tant que système social structurellement complexe et dynamique sont en constante évolution. Sociale changements- c'est la transition de la société ou de ses éléments structurels constitutifs d'un État à un autre. Ils constituent une caractéristique inévitable et obligatoire de toute société.
Pousser la société vers davantage de développement contradictions sociales . Toutefois, s’ils ne sont pas éliminés à temps, révolution sociale, c’est-à-dire une crise profonde et prolongée dans toutes les sphères de la vie publique. Après une révolution commence généralement un processus douloureux de formation de nouvelles relations sociales, qui se révèlent souvent moins efficaces et, souvent, pires que les précédentes.
Changements sociaux et contradictions sociales
Les changements sociaux dans la société ont une variété de formulaires manifestations :
● dans les modalités d'accumulation, de stockage et de transmission de l'expérience des générations précédentes ;
● dans les méthodes de production de biens et de services nécessaires pour subvenir aux besoins des membres de la société ;
● dans la structure sociale, de classe et professionnelle de la société ;
● dans le dynamisme des normes et valeurs sociales qui régulent les processus dans la société ;
● dans la nature des relations entre les individus et de nombreux groupes sociaux et institutions sociales.
Des difficultés particulières surviennent dans la relation entre l'individu et la société lorsqu'il existe une dynamique transformation les relations sociales, c'est-à-dire un changement radical des normes et des valeurs dans toutes les sphères de la société sur une courte période de temps. De tels processus, par exemple, ont été particulièrement prononcés dans les nouveaux États créés sur le territoire de l’ex-Union soviétique immédiatement après son effondrement. Les changements sociaux dans les conditions actuelles s’accompagnent inévitablement de problèmes complexes et insolubles. contradictions , qui se font encore sentir aujourd'hui.
Contradictions sociales est un conflit entre les intérêts et les objectifs des individus, de divers groupes sociaux et de la société dans son ensemble. Les contradictions ont tendance à s’accumuler et à s’intensifier si elles ne sont pas éliminées à temps. Dans ce cas il y aura sociale conflits , ce qui peut conduire à une déstabilisation des relations sociales.
Dans les systèmes sociaux de type transitionnel, dans des conditions de transformation intensive des transformations socio-économiques et politiques des relations sociales, les contradictions sont complexes et très dynamiques.
Par exemple, les données d’enquêtes par questionnaire auprès de la population d’une des villes régionales de Biélorussie ont montré que les évaluations des personnes interrogées sur les principaux problèmes sociaux des dernières décennies sont loin d’être sans ambiguïté. Vous trouverez ci-dessous les résultats d'études comparatives menées avec la participation de l'auteur sur un échantillon représentatif en 1980, 1985, 1990, 1995, 2000 et 2005.
En 1980, parmi les problèmes les plus importants nécessitant une solution immédiate, les répondants citent en première place la « construction de logements ». 62% des personnes interrogées le pensent. Par ailleurs, les problèmes non résolus de la ville ont été classés dans l'ordre suivant : « l'amélioration de l'approvisionnement en produits alimentaires » (51 %), le développement des transports urbains » (46 %), « la lutte contre l'ivresse, le hooliganisme et autres phénomènes antisociaux » (42 %). . D'autres problèmes répertoriés dans le questionnaire se sont révélés moins pertinents pour les répondants.
Cinq ans plus tard, en 1985, les éléments suivants deviennent particulièrement importants pour les citadins : « la construction de logements » (73 %), « la lutte contre l'ivresse, le hooliganisme et autres phénomènes antisociaux » (52 %), « l'amélioration du travail des institutions médicales ». (52%), «l'amélioration de l'offre de produits alimentaires» (37%) et «l'élargissement de l'offre de biens industriels» (35%).
Les réponses de 1990 étaient typiques de leur période. Parmi les problèmes les plus prioritaires, les personnes interrogées citent : « l'amélioration de l'approvisionnement en produits alimentaires » (87%) et l'augmentation de la gamme de produits industriels » (79%). La « construction de logements » (67 %), « l'amélioration du travail des institutions médicales » (48 %) et « la lutte contre l'ivresse, le hooliganisme et autres phénomènes antisociaux » (30 %) restent d'actualité.
Les réponses de 1995 diffèrent nettement des estimations traditionnelles. Le problème de « la lutte contre l'ivresse, le hooliganisme et autres phénomènes antisociaux » arrive en tête dans l'opinion publique de la population urbaine (73 %). De plus, l'accent a apparemment été mis sur la dernière partie de ce facteur, qui inclut la lutte contre la criminalité. Les personnes interrogées étaient très préoccupées à cette époque par « l'amélioration du travail des institutions médicales » (71 %), « la construction de logements » (70 %) et encore une fois – « le développement des transports urbains » (55 %). En 1985 et 1990, respectivement 18 et 15 % seulement des habitants des villes étaient préoccupés par ce dernier problème.
Les données d'une enquête menée en 2000 sont classées dans un ordre différent : « améliorer le travail des établissements médicaux » (91 %), « lutter contre l'ivresse, le hooliganisme et autres phénomènes antisociaux » (80 %), « construction de logements » (74 %) , « développement des transports urbains » (64%).
Des dynamiques positives notables se retrouvent dans les réponses de 2005 : « améliorer le travail des institutions médicales » (73 %), « lutter contre l'ivresse, le hooliganisme et autres phénomènes antisociaux » (44 %), « construction de logements » (51 %), « développement des transports urbains » (44%).
Dans le contexte des changements continus de la société, il devient plus difficile adaptation individus spécifiques à des conditions et à des principes de vie nouveaux et en évolution rapide. Le problème du choix social se pose constamment, qui se manifeste clairement lorsqu'un individu essaie de nouvelles les rôles sociaux, c'est-à-dire de tels stéréotypes de comportement qui correspondent aux attentes de la société à l'égard des porteurs de fonctions sociales spécifiques. La majorité de la population s'avère incapable de s'adapter à des rôles sociaux qui lui sont inhabituels (par exemple, entrepreneur, agriculteur, etc.). Pour maîtriser ces rôles, et ils sont souvent à l'opposé de ceux pour lesquels les gens ont été « formés » dès l'enfance, une certaine flexibilité Et dextérité .
Tout le monde n'arrive pas à se retrouver, son « je » dans cette situation. C’est particulièrement difficile pour les générations plus âgées. D'où leur volonté de restaurer (réanimer) l'ancien normes sociales, c'est-à-dire tel règles comportement et ces formes de comportement social contrôle , ce qui compenserait le déficit d'activité individuelle et de capacités personnelles à s'adapter aux nouvelles valeurs.
Le choix des idéaux, l'adaptation à des rôles sociaux non traditionnels, l'assimilation de nouvelles normes et valeurs peuvent être considérées comme un processus continu. socialisation de la personnalité ou plus précisément, elle resocialisation. Autrement dit, ce processus n’est plus tant associé à l’éducation de l’individu qu’à sa « rééducation ». Elle affecte les intérêts de tous les membres de la société, quels que soient leur âge et leur statut social, et nécessite une analyse sociologique globale.
C'est pourquoi c'est si important information je sur les changements positifs et les activités en cours visant à éliminer les contradictions dans le développement social de chaque localité en particulier. Les données issues de la recherche sociologique peuvent ici occuper une place extrêmement importante.
Niveaux de développement social de la société
Développement social la société, c'est-à-dire des changements irréversibles vers un état qualitativement nouveau de sa structure et de ses fonctions, ou, en d'autres termes, il s'agit du mouvement progressif de la société des formes inférieures vers un niveau supérieur .
La société pourrait connaître une accélération amélioration ou, à l'inverse, il peut contenir dégradation Et destruction . Il existe divers niveaux (étapes) développement de la société
1. Devenir système social. Généralement après des événements historiques critiques tels que des révolutions, des guerres, des crises économiques profondes. De tels processus s'accompagnent généralement de :
● les changements dans les normes et valeurs sociales qui régulent les relations dans la société ;
● formation de nouvelles institutions sociales ;
● transition vers un système d'autres relations sociales.
2. Progrès la société, c'est-à-dire son transfert vers un état plus parfait. A cet effet, ils sont utilisés réformes, visant à changer la structure sociale de la société et à une interaction plus efficace entre les éléments constitutifs. De tels processus s’accompagnent souvent de :
● les contradictions entre les intérêts, les points de vue, les idées qui déterminent les voies possibles de développement de la société ;
● la résistance des groupes sociaux et des secteurs de la société dont les intérêts ne sont pas pris en compte dans les réformes ;
● le scepticisme de la partie conservatrice de la société, qui doute toujours de tout ce qui est nouveau.
3. Reproduction relations sociales dans l'État traditionnel qui se sont développées au cours des années précédentes. La tâche principale est de préserver la société dans son état originel. Ce conservateur approche du processus social, centrée sur stagnation dans les relations publiques. Ici, deux tendances opposées apparaissent dans les processus sociaux :
● volonté de préserver le système social existant ;
● tente de le changer, de le transformer en un régime de réformes ou de révolutions.
Si la première tendance est soutenue par ceux qui ont déjà obtenu certains succès dans les conditions sociales actuelles, alors la deuxième option est initiée par les couches de la société pour lesquelles il n'y a aucune perspective d'amélioration de leur situation dans le système actuel.
4. Pourriture Le système social est un processus de destruction progressive ou révolutionnaire du système social associé à une crise de pouvoir et à son incapacité à éliminer les contradictions :
Dans une telle société, interagissent des groupes sociaux ayant des intérêts différents, souvent opposés. Il existe donc toujours des situations qui donnent lieu à des conflits sociaux. tension. Certains sont satisfaits de la société dans laquelle ils vivent. C'est pourquoi ils s'efforcent de le préserver. D’autres tentent de l’améliorer sans changer les bases. D’autres encore cherchent à détruire le système social pour le remplacer par un autre plus rentable pour eux.
La relation entre réformes et révolutions
Conformément aux positions ci-dessus dans les relations avec la société, il y en a trois qui sont difficiles à compatibles entre elles : postes :
1. Conservateur approche (du latin conserver : préserver, protéger) – accord avec les relations sociales dominantes. La société est acceptée telle qu'elle est. Ils ne veulent pas le changer.
2. Réformiste approche (du latin reformare : transformer, corriger) - le désir de changer partiellement la société, de la corriger légèrement, en utilisant réformes. Les groupes dirigeants sont enclins à se réformer et à faire des concessions aux masses afin de maintenir leur position dominante dans la société.
3. Révolutionnaire approche (du latin révolution : tour, révolution) – est associée au désir d'un changement radical et radical dans les relations sociales avec l'aide révolution. Cela se manifeste par l'exigence de la destruction de l'ancien système social et de son remplacement par de nouveaux rapports sociaux plus conformes aux intérêts des groupes sociaux qui, dans les conditions antérieures, faisaient partie des opprimés.
Sociale révolution, contrairement à réformes - il s'agit d'un changement brutal du système social, d'une transition brutale vers de nouvelles relations sociales. Elle s'accompagne d'un affrontement ouvert entre les forces au pouvoir, mais qui perdent leur position privilégiée, avec des groupes sociaux qui ne sont pas satisfaits de leur position dans la société.
A la veille des révolutions sociales, les contradictions deviennent extrêmement aiguës :
● les tendances centrifuges commencent à prévaloir sur les processus d'intégration ;
● les décisions prises par les autorités sont sabotées et non appliquées ;
● le mécontentement des masses augmente fortement ;
● les slogans visant la destruction plutôt que la création deviennent populaires ;
● De nouvelles personnalités charismatiques apparaissent, qui utilisent le mécontentement des masses pour leur propre accession au pouvoir.
Les révolutions sociales résultent de l'influence d'un ensemble complexe de facteurs économiques, politiques, psychologiques, etc. conditions et facteurs. En science, différents points de vue s’affrontent causes des révolutions.
Par exemple, K. Marx croyait que les révolutions se produisent à la suite de l'aggravation des contradictions entre les forces productives et les rapports de production. V. Lénine J'ai complété cette conclusion par la nécessité d'une situation révolutionnaire : la crise des « sommets » qui ne peuvent pas gouverner « à l'ancienne » et l'appauvrissement des « classes inférieures » qui ne veulent pas vivre « à l'ancienne ».
Sociologue célèbre P. Sorokine considérait que la cause des révolutions sociales était l’impossibilité de satisfaire les « instincts fondamentaux » de la plupart des gens. Il a inclus les besoins de nourriture, de vêtements, d'abri, d'auto-préservation, de procréation, ainsi que la liberté, l'expression de soi, la compétition et l'activité créatrice.
Beaucoup auteurs modernes , les causes des révolutions s'expliquent par le désir des peuples d'égalité et sont liées à ce complexe contradictions sociales, qui acquièrent souvent un caractère antagoniste.
Les inévitables conséquences destructrices des révolutions sociales pour la société ne sont pas souhaitables. Le plus approprié chemin évolutif changements sociaux. Cela suppose :
● une réforme progressive du système social pour accroître la durabilité et l'efficacité opérationnelle ;
● mise en œuvre progressive des transformations de la société sous le contrôle des institutions étatiques ;
● le désir de résoudre démocratiquement les questions urgentes (par le biais de référendums ou de condamnations populaires) ;
● interdiction constitutionnelle des appels au renversement violent du système existant.
Tout cela ensemble semble être le moyen le plus doux et le plus efficace d’éliminer les contradictions sociales dans la société, visant la création plutôt que la destruction.
Questions de test et tâches pratiques
1. Changements sociaux dans la société et changements globaux dans le monde. Les principales formes de manifestation des changements sociaux.
2. L'inévitabilité des contradictions sociales dans les conditions de transformation sociale de la société.
3. Qu’est-ce qu’une « crise des rôles sociaux » ? Quelles en sont les raisons ?
4. Signes et principales caractéristiques du développement social de la société. Niveaux (étapes) de développement de la société.
5. Quelles caractéristiques caractérisent la formation d'un système social ?
6. Caractéristiques de la version progressiste du développement de la société.
7. Quelles tendances dominent dans la reproduction des relations sociales ?
8. Quels facteurs peuvent être associés à l’effondrement d’un système social ?
9. Trois points de vue sur l'évolution de la société :
9.1. Caractéristiques de la position conservatrice. Qui est son partisan ?
9.2. Sur quels principes et sur quels groupes sociaux se fonde la position du conservatisme ?
9.3. Dans quels cas un changement révolutionnaire se produit-il dans la société et quelles en sont les causes ?
10. Qu'est-ce qu'une révolution sociale ? Quel est le rapport avec les réformes ?
12. Avantages de la voie évolutive de développement de la société.
Lectures complémentaires pour le chapitre 4
Dmitrieva E.V. De la sociologie de la médecine à la sociologie de la santé Recherches sociologiques, 2003, n° 11.
Muzdybaev K. Optimisme et pessimisme de l'individu // Recherche sociologique, 2003, n° 12.
Naumenko T.V. Sociologie des communications de masse dans la structure des connaissances sociologiques // Recherches sociologiques, 2003, n° 9.
Nechaev V.Ya. L'institutionnalisation comme phénomène et catégorie de sociologie // VMU, série 18, 2001, n° 3.
Rotman D.G., Veremeeva N.P., Levitskaya I.V., Pravadivets V.V. Version biélorusse du charisme // Recherches sociologiques, 2003, n° 3.
Samsonova M.N. Socialisation politique des écoliers russes // VMU, série 18, 2001, n° 3.
