Caractéristiques du développement du nord-est de la Russie en bref. Spécificités économiques du nord-est de la Russie

Sur la question des particularités du système social et politique dans cette partie de la Russie, il existe essentiellement deux points de vue. V.I. Sergeevich a généralement nié la présence de caractéristiques locales importantes dans le système politique des terres dans lesquelles l'État de Kiev a commencé à se désintégrer.

Il croyait que de nouvelles caractéristiques dans leur structure politique, principalement dans les relations du prince avec la population, n'apparaissaient qu'après l'invasion tatare. Selon un autre point de vue, développé avec force par V. O. Klyuchevsky, les caractéristiques des terres individuelles étaient indéniables et, en particulier, la principale caractéristique de la Russie de Rostov-Souzdal était le rôle exclusif du prince, en raison de ses activités colonisatrices. Puisque la colonisation a principalement entraîné une augmentation des masses rurales, la population aurait dû devenir beaucoup plus rurale qu'elle ne l'était dans le sud de la Russie.

En posant la question des particularités du processus de féodalisation dans le pays de Rostov-Suzdal, il nous semble qu'il faut partir des points suivants.

Tout d'abord, il faut admettre que le nord-est de la Russie était constitué de trois parties principales : 1) un territoire relativement petit, longtemps colonisé par les immigrants de Novgorod, dont le centre était Souzdal puis Rostov, 2) la partie la plus importante occupée par les colonies de Golyad, Meri et Vesi et d'autres tribus finlandaises et colonisées au XIIe siècle, 3) le territoire occupé par les Vyatichi - une tribu slave qui était loin dans son développement socio-économique par rapport aux autres tribus slaves.

Étant ethniquement hétérogène, la Russie du Nord-Est était également socialement hétérogène. Si cette partie du nord-est de la Russie, qui s'étendait vers Rostov et Souzdal, peut être considérée plus ou moins au niveau de développement des principautés du Dniepr (nous l'appellerons ci-après la région de Rostov-Suzdal), alors d'autres parties (habitées par Golyad, Vesye, Merya, Muroma et Meshchera, Vyatichi) à peine au début du XIIe siècle. a quitté la scène des relations tribales. Ainsi, la plus grande partie de la Russie du Nord-Est, au moment de l’effondrement de l’État de Kiev, n’avait pas encore subi le processus de féodalisation. Nous ne pouvons parler que de groupes féodaux établis dans la région de Rostov-Suzdal. Il suffit de souligner que c'est dans cette région que deux soulèvements eurent lieu - en 1024 et en 1071.

Un moment caractéristique dans le développement de la Russie du Nord-Est a été le fait que la capture des populations locales finlandaises, lituaniennes et slaves a sans aucun doute joué le rôle le plus important depuis le début de la colonisation intensive de ce territoire. Les princes locaux, s'appuyant sur leurs guerriers, montrèrent une grande activité dans la mise en valeur des terres auprès de la population indigène, dans la protection des colons contre la population indigène et enfin dans la construction de villes.

Une autre caractéristique du développement féodal du nord-est de la Russie était l'absence ici de grands centres commerciaux, d'une importance similaire à celle de Novgorod ou de Kiev. L'importance commerciale des vieux centres - Souzdal et Rostov - a commencé à diminuer bien avant que leur importance politique ne diminue. À mesure que les routes commerciales évoluaient, elles ont commencé à se transformer en zones économiques isolées. D'un autre côté, Vladimir, même dans sa meilleure époque, n'était pas un centre commercial de premier ordre. Et toutes les autres villes du nord-est de la Russie ont été fondées par des princes ; il s'agissait principalement de centres de colonisation militaire. Et, par conséquent, l'influence des princes dans ces villes nouvellement fondées (Pereyaslavl, Yaroslavl, Moscou, etc.) était très grande, et la population urbaine était sous la forte influence du pouvoir princier orsanisant.

Si nous prenons en compte tous ces points, il devient clair pourquoi les princes ont pu vaincre rapidement la noblesse féodale locale qui s'était développée dans la région de Rostov-Suzdal. Pour l'empêcher de retrouver son influence politique, ils déplacèrent la capitale à Vladimir, une ville qui connut une croissance rapide, principalement grâce à l'afflux de colons.

Naturellement, les princes ont eu la possibilité de s'emparer de territoires terrestres si vastes que les princes des autres principautés ne possédaient pas, et d'organiser un domaine très important, qui n'existait probablement pas dans d'autres pays. Ils ont distribué une partie de ces terres aux justiciers et aux institutions ecclésiales et ont ainsi réussi à se créer une large base économique et sociale. Le nombre de propriétés foncières appartenant à des propriétaires fonciers et ayant grandi dans les entrailles de communautés rurales en déclin était faible.

L'escouade participa aux activités de colonisation des princes. Engagés dans cette activité, les éléments de milice ont probablement commencé à s'installer sur terre relativement tard. La majeure partie des domaines féodaux du nord-est de la Russie appartenait aux éléments druzhina. Ce n'est que dans la région de Rostov-Suzdal que les nids de l'ancienne noblesse féodale sont restés pendant un certain temps.

L'une des principales caractéristiques de la structure sociale du pays de Vladimir était que la classe féodale, pour l'essentiel, après la défaite de l'ancienne noblesse féodale de Rostov-Suzdal, était composée d'éléments qui faisaient partie de l'escouade princière. Il est caractéristique que la chronique relatant les événements du nord-est de la Russie utilise constamment la terminologie druzhina, déjà devenue obsolète ailleurs. Naturellement, ces éléments ont soutenu les princes d'abord de Rostov-Souzdal, puis de Vladimir dans leurs activités organisationnelles et n'ont pas tenté, comme c'était le cas en terre galicienne, d'opposer leurs intérêts aux intérêts princiers.

Le processus de féodalisation s'est déroulé dans le nord-est de la Russie sous des formes typiques. Mais une caractéristique de la structure sociale du pays de Vladimir était qu'ici le nom de « boyard » n'était pas attribué à tous les seigneurs féodaux. Seuls les premiers de cette classe ont commencé à être appelés boyards. La plupart des seigneurs féodaux étaient appelés « serviteurs libres ». Les boyards et les serviteurs libres étaient des vassaux typiques de leurs princes : leur service consistait à faire la guerre avec leurs milices à l'appel des princes. Les relations amicales étant fortes, la vassalité n'allait pas ici au-delà des normes primitives.

On peut supposer qu'il existait un principe selon lequel le service des boyards et des serviteurs libres ne dépendait pas de la localisation de leurs propriétés foncières (« Et quiconque sert le prince, peu importe où il habite, il doit accompagner le prince qu'il sert », était-il écrit dans les contrats princiers). Par conséquent, les boyards pouvaient librement se déplacer d'un prince à l'autre sans perdre leurs droits sur les domaines qui leur appartenaient.

Au fil du temps, les monuments ont commencé à mentionner une autre catégorie de propriétaires féodaux : les enfants des boyards. La question de l'origine de ce groupe a été résolue de différentes manières dans la littérature historique. Certains historiens considéraient les enfants boyards comme les descendants des familles boyards écrasées (ce qui est le plus plausible), d'autres associaient l'origine de cette catégorie aux « enfants » et aux « adolescents », c'est-à-dire guerriers princiers et boyards juniors.

Sur les terres de Vladimir, une autre catégorie de serviteurs princiers - les nobles - prend enfin forme. Cette catégorie était constituée de ce qu'on appelle les « serviteurs de la cour », ou courtisans, qui accomplissaient diverses tâches dans la gestion de la maison princière. Au fil du temps, ils ont commencé à être recrutés pour le service militaire. Ces serviteurs, courtisans ou nobles, contrairement aux boyards et serviteurs libres, n'avaient pas le droit de circuler librement d'un prince à l'autre. À mesure que les nobles commencèrent à recevoir des princes des parcelles de terre pour leur service et exploitèrent les paysans et les esclaves, ils devinrent l'une des catégories de la classe féodale.

Le plus haut clergé - le métropolite et les évêques - commença également à avoir ses propres vassaux : des boyards, des enfants boyards et des serviteurs libres qui devaient effectuer leur service militaire.

Quant à la classe de la population rurale dépendante féodale, il convient tout d'abord de noter que dans le pays de Vladimir, les noms des catégories individuelles de population rurale dépendante qui s'étaient développées dans l'État de Kiev (smerds, achats, parias, etc.) a cessé d’être utilisé. Le terme « smerd », largement utilisé au XIe et au début du XVIe siècle. pour désigner la population rurale du territoire de Rostov-Suzdal (les soi-disant « smerds de Souzdal ») est rapidement tombé en désuétude. Cette disparition du terme est très significative. Probablement, afin d'attirer les colons, les princes ont accordé des avantages et une liberté relative aux nouveaux colons.

Étant donné que le processus de féodalisation dans le nord-est ne pouvait être comparé dans son intensité, son ampleur et sa profondeur à ce processus dans d'autres pays, la classe de la paysannerie féodale-dépendante n'a pas été consolidée ici. Ceci explique l'absence d'un terme utilisé pour désigner la paysannerie féodale. Le terme « smerd », comme déjà indiqué, a disparu et aucun nouveau terme n'a été développé. La désignation générale de l'ensemble de la population rurale commença à être les termes « orphelins », « chrétiens », puis paysans. La disparition rapide des termes anciens indique la disparition de ces catégories de la population rurale. On peut supposer que les formes d'exploitation de la population rurale sont ici devenues monotones. Les principaux droits durant cette période étaient divers impôts en nature.

Dans les domaines féodaux de cette époque, le travail des esclaves était également exploité. On peut supposer que déjà au cours de la période considérée, un terme a été formé pour les esclaves emprisonnés au sol : ils ont commencé à être appelés personnes souffrant, ou souffrants.

Le statut juridique de la population urbaine différait apparemment peu de la situation de la population urbaine de l'État de Kiev.

En savoir plus sur le thème Développement social de la Russie du Nord-Est :

3. DÉCOUVERTE D'ANCIENNES RELATIONS FAMILIALES DANS LE NORD-EST de la Russie XIV-XVII BB.
S.B. VESELOVSKI. PROPRIÉTÉ FONCIÈRE FÉODALE DANS LE NORD-EST de la Russie Volume I. PROPRIÉTÉ FONCIÈRE PRIVÉE. PROPRIÉTÉ foncière DE LA MAISON MÉTROPOLITAINE. Maison d'édition de l'Académie des sciences de l'URSS 1926, 1926

A laissé une réponse Invité

Pour définir territorialement le groupe de principautés de la Rus' qui se sont installées entre la Volga et l'Oka aux IXe-XIIe siècles, les historiens ont adopté le terme « Rus du Nord-Est ». Cela signifiait des terres situées à Rostov, Souzdal et Vladimir. Des termes synonymes étaient également applicables, reflétant l'unification des entités étatiques au cours de différentes années - « Principauté de Rostov-Suzdal », « Principauté de Vladimir-Suzdal » ainsi que « Grand-Duché de Vladimir ». Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, la Rus', appelée Nord-Est, a en fait cessé d'exister - de nombreux événements y ont contribué.
Grands-ducs de Rostov Les trois principautés du nord-est de la Russie ont uni les mêmes terres, seules les capitales et les dirigeants ont changé au fil des ans. La première ville construite dans ces régions fut Rostov le Grand ; dans les chroniques, les mentions remontent à 862 après JC. e. Avant sa fondation, vivaient ici les tribus Merya et Ves, apparentées aux Finno-ougriens. Les tribus slaves n'aimaient pas cette image et elles - les Krivichi, Vyatichi, Ilmen Slovènes - commencèrent à peupler activement ces terres. Après la création de Rostov, qui était l'une des cinq plus grandes villes sous le règne du prince de Kiev Oleg, les mentions de mesures et de poids ont commencé à apparaître moins fréquemment dans les chroniques. Pendant un certain temps, Rostov était gouvernée par les protégés des princes de Kiev, mais en 987, la principauté était déjà gouvernée par Yaroslav le Sage, fils de Vladimir, prince de Kiev. Depuis 1010 - Boris Vladimirovitch. Jusqu'en 1125, lorsque la capitale fut transférée de Rostov à Souzdal, la principauté passa de main en main soit aux dirigeants de Kiev, soit à ses propres dirigeants. Les princes les plus célèbres de Rostov - Vladimir Monomakh et Yuri Dolgoruky - ont fait beaucoup pour que le développement de la Russie du Nord-Est conduise à la prospérité de ces terres, mais bientôt le même Dolgoruky a déplacé la capitale à Souzdal, où il a régné jusqu'à 1149. Mais il érigea de nombreuses forteresses et cathédrales dans le style de la même structure de forteresse, aux proportions lourdes et trapues. Sous Dolgoruky, l'écriture et les arts appliqués se sont développés.
L'héritage de Rostov L'importance de Rostov était cependant assez significative pour l'histoire de ces années-là. Dans les chroniques de 913-988. L'expression « terre de Rostov » est souvent utilisée - un territoire riche en gibier, en métiers, en artisanat, en architecture en bois et en pierre. En 991, ce n'est pas par hasard que l'un des plus anciens diocèses de la Russie - Rostov - a été créé. A cette époque, la ville était le centre de la principauté de la Russie du Nord-Est, menait un commerce intensif avec d'autres colonies, artisans, constructeurs, armuriers affluaient à Rostov... Tous les princes russes essayaient d'avoir une armée prête au combat. Partout, surtout dans les pays séparés de Kiev, une nouvelle foi a été promue. Après que Yuri Dolgoruky ait déménagé à Souzdal, Rostov a été gouvernée pendant un certain temps par Izyaslav Mstislavovich, mais progressivement l'influence de la ville s'est finalement estompée et elle a commencé à être mentionnée extrêmement rarement dans les chroniques. Le centre de la principauté fut déplacé à Souzdal pendant un demi-siècle. La noblesse féodale se construisait des demeures, tandis que les artisans et les paysans végétaient dans des cabanes en bois. Leurs maisons ressemblaient davantage à des sous-sols et les articles ménagers étaient pour la plupart en bois. Mais dans les pièces éclairées par les torches, sont nés des produits, des vêtements et des produits de luxe inégalés. Tout ce que la noblesse portait sur elle et avec lequel elle décorait ses tours était produit par les mains des paysans et des artisans. La merveilleuse culture de la Russie du Nord-Est s'est créée sous les toits de chaume des cabanes en bois.
Principauté de Rostov-Suzdal Durant cette courte période, alors que Souzdal était le centre de la Russie du Nord-Est, seuls trois princes réussirent à gouverner la principauté. En plus de Yuri lui-même, ses fils étaient Vasilko Yuryevich et Andrey Yuryevich, surnommés Bogolyubsky, puis, après le transfert de la capitale à Vladimir (en 1169), Mstislav Rostislavovich Bezokiy a régné à Souzdal pendant un an, mais il n'a pas joué un rôle spécial. rôle dans l'histoire de la Russie. Tous les princes de la Russie du Nord-Est étaient issus des Rurikovich, mais tout le monde ne s'est pas révélé digne de sa famille. La nouvelle capitale de la principauté était un peu plus jeune que Rostov et s'appelait initialement Soujdal. On pense que la ville tire son nom des mots « construire » ou « créer ». Au début, après sa formation, Souzdal était une forteresse fortifiée et était gouvernée par des gouverneurs princiers. Dans les premières années du XIIe siècle, la ville connut un certain développement, tandis que Rostov commençait à décliner lentement mais sûrement. Et en 1125, comme déjà mentionné, Yuri Dolgoruky a quitté Rostov, autrefois grand. Sous Yuri, mieux connu comme le fondateur de Moscou, d'autres événements importants pour l'histoire de la Russie ont eu lieu. Ainsi, c'est sous le règne de Dolgorouki que les principautés du Nord-Est se séparèrent à jamais de Kiev. L'un des fils de Yuri, Andrei Bogolyubsky, qui aimait sacrément le domaine de son père et ne pouvait s'imaginer sans lui, a également joué un rôle important à cet égard.

Page 1

Après le pogrom de Batu, que les contemporains comparaient à une catastrophe universelle, la Russie commence à retrouver ses forces. Ce processus s'est déroulé le plus intensément dans le nord-est de l'ancienne Russie kiévienne - sur les terres de la principauté de Vladimir-Souzdal.

Aux XIIIe-XVe siècles. Il y a eu une augmentation de la population entre les rivières Oka et Volga. Ces territoires étaient relativement éloignés des centres d'agression mongol-tatare et étaient couverts par les terres russes périphériques du sud et du sud-est de la Horde d'Or. L'afflux de population venait du sud, où régnait un danger constant de la part des Mongols-Tatars, et du nord-ouest, soumis à la pression de la Lituanie et de l'Ordre.

Agriculture. La restauration des forces productives et leur développement ultérieur se sont produits plus rapidement dans le domaine de la production agricole : la superficie des terres arables a augmenté, les méthodes de travail du sol ont été améliorées et l'agriculture en trois champs s'est généralisée, même si les coupes et les jachères ont toujours été préservées. Les outils métalliques ont commencé à être utilisés plus largement - des charrues à pointes de fer et des charrues. Ils commencèrent à fertiliser la terre avec du fumier. L'élevage de bétail, la pêche et la chasse se sont développés et répandus. Le maraîchage et l'horticulture se sont développés. Il y a eu une transition de l’apiculture vers l’apiculture rucher.

L'essentiel du développement social aux XIVe-XVe siècles. fut la croissance intensive de la propriété foncière féodale. Sa forme principale et dominante était la votchina, c'est-à-dire, comme mentionné ci-dessus, la terre qui appartenait au seigneur féodal par droit d'usage héréditaire. Ces terres pouvaient être échangées et vendues, mais uniquement à des parents et à d'autres propriétaires de domaines. Le propriétaire du domaine pouvait être un prince, un boyard ou un monastère.

Afin de développer rapidement et d'exploiter plus efficacement le fief, ainsi que d'avoir un soutien militaire, les propriétaires des fiefs cédèrent une partie des terres à leurs vassaux sous certaines conditions. Une telle propriété foncière était dite conditionnelle, de service ou locale. Les nobles qui composaient la cour d'un prince ou d'un boyard possédaient un domaine qu'ils recevaient à condition de servir le patrimoine. (Du mot « domaine », les nobles étaient également appelés propriétaires fonciers.) La durée du service était fixée par contrat.

Du milieu du 14ème siècle. Il y a eu une augmentation significative de la propriété foncière monastique. Les Mongols, soucieux de maintenir leur domination, ont laissé leurs propriétés foncières entre les mains de l'Église. Les princes russes souhaitaient également soutenir l’Église. Si auparavant un impôt en faveur de l'Église - la dîme - était payé en argent ou en nature, alors dans les nouvelles conditions les princes remplaçaient la dîme par la répartition des terres. La propriété foncière et la richesse des monastères ont également augmenté car, contrairement aux terres des seigneurs féodaux laïcs, les terres des monastères n'étaient pas divisées entre les héritiers, comme ce fut le cas après la mort du propriétaire foncier laïc.

Le plus célèbre des monastères russes était le monastère de la Trinité, fondé par Serge de Radonezh (vers 1321-1391) à 70 kilomètres au nord de Moscou (aujourd'hui la Laure de la Trinité-Serge). Situé dans une zone boisée, peu peuplée et isolée (désert), le monastère est devenu le plus grand centre religieux et économique. Disciples et adeptes du grand Serge aux XIVe-XVe siècles. construit environ 100 monastères de type communal, c'est-à-dire basé sur la copropriété de la ferme et l'organisation collectiviste de la vie au monastère.

La colonisation paysanne s'est déroulée dans un nouveau lieu. Les autorités ont fourni une « aide » aux « nouveaux arrivants ». Les princes ont adressé des lettres aux seigneurs féodaux, qui stipulaient des avantages pour leurs paysans pendant 5 à 15 ans jusqu'à ce que les terres reçues soient développées. L'attachement à la terre et son transfert sous la juridiction des seigneurs féodaux semblaient égaliser les droits de la quasi-totalité de la population agricole. Ce processus se reflète dans la disparition de nombreux termes anciens désignant des formes de dépendance sociale (« smerds », « achats », « exclus », « personnes », etc.). Au XVe siècle un nouveau terme est apparu - « paysans », qui est devenu le nom de la classe opprimée de la société russe. Parallèlement au travail de la paysannerie dépendante, jusqu'au début du XVIIIe siècle. le travail des esclaves était utilisé.

Outre la propriété foncière féodale privée (domaines princiers, boyards, monastiques, domaines), il existait, notamment à la périphérie du pays, un nombre important de communautés paysannes - terres « noires » qui payaient des impôts au trésor. Selon de nombreux historiens, l'État agissait comme un seigneur féodal à l'égard de ces paysans.

Ville. L'augmentation de la production agricole a créé des conditions favorables à la restauration et au développement ultérieur des villes russes. La défaite des anciennes grandes villes, telles que Vladimir, Souzdal, Rostov, etc., le changement dans la nature des relations et des routes économiques et commerciales ont conduit à ce phénomène aux XIIIe-XVe siècles. De nouveaux centres connaissent un développement important : Tver, Nijni Novgorod, Moscou, Kolomna, Kostroma, etc. Dans ces villes, la population augmente, la construction en pierre reprend vie et le nombre d'artisans et de marchands augmente. Des branches d'artisanat telles que la forge, la fonderie, la métallurgie et la monnaie ont connu un grand succès. Malgré le fait que la Horde d'Or, la Lituanie, la Pologne et la Ligue hanséatique aient ralenti et tenté de contrôler le commerce extérieur de la Russie, les villes sont devenues des centres non seulement du commerce intérieur mais aussi du commerce extérieur, dont les principales directions étaient occidentales. (Lituanie, Pologne) et orientale (Caucase, Crimée, Asie centrale).

Ouverture du Lycée
Le Lycée a été conçu par Alexandre Ier comme un établissement d'enseignement fermé et privilégié pour la formation de serviteurs de l'État instruits et dévoués. Alexandre Ier attachait une telle importance à l'établissement d'enseignement qu'il avait conçu qu'il avait initialement prévu d'y placer également les grands-ducs. Plus tard, il abandonna cette idée, mais son intérêt pour le lycée...

Violation de la neutralité de l'Iran par les deux coalitions en guerre
Comme la Turquie, l’Iran a été l’une des cibles de la lutte des puissances impérialistes qui a conduit à la Première Guerre mondiale. Avant la guerre, l’activité allemande en Iran s’est fortement développée. De nombreuses succursales d’entreprises allemandes opéraient dans les villes iraniennes. Les impérialistes allemands espéraient que la construction du chemin de fer de Bagdad permettrait...

Philosophie
La lutte sur le front philosophique a pris des formes extrêmement laides. Les principales discussions entre divers groupes et mouvements de la philosophie soviétique se sont terminées dès 1931-1932. La victoire a été remportée par un groupe de philosophes relativement jeunes mais extrêmement actifs - les staliniens, qui ont relégué les autres mouvements philosophiques au second plan, décrivant de manière démagogique...

Agriculture. La restauration des forces productives et leur développement ultérieur se sont produits plus rapidement dans le domaine de la production agricole : la superficie des terres arables a augmenté, les techniques de travail du sol ont été améliorées et l'agriculture en trois champs s'est généralisée, même si les coupes et les jachères ont toujours été préservées. Les outils métalliques ont commencé à être utilisés plus largement - des charrues à pointes de fer et des charrues. Ils commencèrent à fertiliser la terre avec du fumier. L'élevage de bétail, la pêche et la chasse se sont développés et répandus. Le maraîchage et l'horticulture se sont développés. Il y a eu une transition de l’apiculture vers l’apiculture rucher.

L'essentiel du développement social aux XIVe et XVe siècles. était la croissance intensive de la grande propriété foncière. Sa forme principale et dominante était le patrimoine, c'est-à-dire, comme mentionné ci-dessus, la terre possédée par droit d'usage héréditaire. Ces terres pouvaient être échangées et vendues, mais uniquement à des parents et à d'autres propriétaires de domaines. Le propriétaire du domaine pouvait être un prince, un boyard ou un monastère.

Les propriétaires des domaines cédaient une partie des terres à d'autres personnes sous certaines conditions. Une telle propriété foncière était dite conditionnelle, de service ou locale. Les nobles qui composaient la cour d'un prince ou d'un boyard possédaient un domaine qu'ils recevaient à condition de servir le patrimoine. (Du mot « domaine », les nobles étaient également appelés propriétaires fonciers.) La durée du service était fixée par contrat.

Du milieu du 14ème siècle. Il y a eu une augmentation significative de la propriété foncière monastique. Si auparavant l'impôt en faveur de l'Église - la dîme - était payé en argent ou en nature, alors dans les nouvelles conditions les princes remplaçaient la dîme par la répartition des terres. La propriété foncière et la richesse des monastères ont également augmenté car, contrairement aux terres des propriétaires patrimoniaux laïcs, les terres des monastères n'étaient pas divisées entre les héritiers, comme ce fut le cas après la mort du propriétaire foncier laïc.

Le plus célèbre des monastères russes était le monastère de la Trinité, fondé par Serge de Radonezh (vers 1321-1391) à 70 km au nord de Moscou (aujourd'hui la Laure de la Trinité de Saint-Serge). Situé dans une zone boisée, peu peuplée et isolée (désert), le monastère est devenu le plus grand centre religieux et économique. Disciples et disciples de Serge aux XIVe-XVe siècles. Ils ont construit une centaine de monastères de type communal, c'est-à-dire sur la base de la copropriété de la maison et de l'organisation collectiviste de la vie du monastère.

La colonisation paysanne s'est déroulée dans un nouveau lieu. Les autorités ont fourni une assistance aux « nouveaux arrivants ». Les princes ont adressé des lettres aux propriétaires patrimoniaux, qui stipulaient des avantages pour leurs paysans pendant 5 à 15 ans jusqu'à ce que les terres reçues soient développées. L'attachement à la terre et son transfert sous la juridiction des propriétaires patrimoniaux semblaient égaliser les droits de la quasi-totalité de la population agricole. Ce processus se reflète dans la disparition de nombreux termes anciens désignant des formes de dépendance sociale (« smerds », « achats », « exclus », « personnes », etc.). Au XIVe siècle. un nouveau terme est apparu - « paysans », qui est devenu le nom de la classe agricole de la société russe. Parallèlement au travail des paysans jusqu'au début du XVIIIe siècle. le travail des esclaves était utilisé.

Outre la propriété foncière privée (domaines princiers, boyards, monastiques et domaines), il existait, notamment à la périphérie du pays, un nombre important de communautés paysannes - terres « noires » qui payaient des impôts au trésor.

Ville. L'augmentation de la production agricole a créé des conditions favorables à la restauration et au développement ultérieur des villes russes. La défaite des anciennes grandes villes, telles que Vladimir, Souzdal, Rostov, etc., le changement dans la nature des relations et des routes économiques et commerciales ont conduit à ce phénomène aux XIIIe-XVe siècles. De nouveaux centres connaissent un développement important : Tver, Nijni Novgorod, Moscou, Kolomna, Kostroma, etc. Dans ces villes, la population augmente, la construction en pierre reprend vie et le nombre d'artisans et de marchands augmente. Des métiers tels que la forge, la fonderie, le travail des métaux et la monnaie ont connu un grand succès. Malgré le fait que la Horde d'Or, la Lituanie, la Pologne et la Ligue hanséatique ont ralenti et tenté de contrôler le commerce extérieur de la Russie, les villes sont devenues des centres non seulement du commerce intérieur mais aussi du commerce extérieur, dont les principales directions étaient occidentales ( Lituanie, Pologne) et orientale (Caucase, Crimée, Asie centrale).

Le commerce des produits agricoles prédominait dans les villes. Au 16ème siècle La loi Veche a pratiquement disparu dans les villes. La population de la ville, jouissant de la liberté personnelle, était divisée en « artisans noirs » qui supportaient la « taxe » - un ensemble de devoirs naturels et monétaires en faveur de l'État, et en artisans qui appartenaient aux boyards, monastères ou princes, qui étaient exonérés du paiement de l'impôt (plus tard les colonies où ils vivaient, appelées blanches).

Les villes russes ont joué un rôle important dans le processus d’unification. Ce sont eux qui soutenaient les liens économiques encore faibles entre les différentes régions du pays.

Centralisation politique de la Russie aux XIIIe-XVe siècles. La situation s'est produite beaucoup plus rapidement que la désunion économique n'a été surmontée. La présence d'un danger extérieur venant de l'Est et de l'Ouest, la nécessité de lutter pour renverser le joug de la Horde d'Or et pour établir l'indépendance nationale ont accéléré ce processus. L’unification des terres russes en un État multinational centralisé russe a duré environ deux siècles et demi.

Fin des travaux -

Ce sujet appartient à la section :

Histoire de la Russie

Manuel... compilé d'après Orlov, Georgieva et Sivokhina, édité par S M Dmitriev.

Si vous avez besoin de matériel supplémentaire sur ce sujet, ou si vous n'avez pas trouvé ce que vous cherchiez, nous vous recommandons d'utiliser la recherche dans notre base de données d'œuvres :

Que ferons-nous du matériel reçu :

Si ce matériel vous a été utile, vous pouvez l'enregistrer sur votre page sur les réseaux sociaux :

Tous les sujets de cette section :

Peuples et États anciens sur le territoire de notre pays
La science moderne est parvenue à la conclusion que toute la diversité des objets spatiaux actuels s'est formée il y a environ 20 milliards d'années. Le Soleil, l'une des nombreuses étoiles de notre Galaxie, est apparu il y a 10 milliards d'années.

Âge de pierre
Chez différents peuples de différentes régions de la Terre, l'apparition de certains outils et formes de vie sociale ne s'est pas produite simultanément. Le processus de formation humaine était en cours (anthropogenèse, du grec « anthropos »

Âge du bronze
L'humanité a reçu un nouvel élan dans le développement historique grâce à la maîtrise de la production de métal. Sur le territoire de notre pays, le développement des tribus qui vivaient à proximité des gisements de cuivre et d'étain s'est accéléré. Sur la terre

Âge du fer
Alors que dans la zone climatique la plus favorable de la Terre, même pendant l'âge du bronze, les civilisations de Mésopotamie, d'Égypte, de la Méditerranée, d'Asie occidentale et centrale, d'Inde, de Chine se sont développées.

Slaves de l'Est. Formation de l'ancien État russe
La première preuve des Slaves Les Slaves, selon la plupart des historiens, se sont séparés de la communauté indo-européenne au milieu du IIe millénaire avant JC. La maison ancestrale des premiers Slaves (anciennement

Ancien État russe du IXe au début du XIIe siècle
Grand-Duc de Kyiv | Équipe sénior. Boyards (noblesse) Escouade junior (gridi) |

Princes locaux (apanages) du Pô
Terres et principautés russes au début du XIIe - première moitié du XIIIe siècle. Fragmentation politique

Période du début du XIIe à la fin du XVe siècle. traditionnellement appelée période spécifique. En effet, sur la base de la Russie kiévienne, environ 15 principautés et terres ont été formées au milieu du XIIe siècle, environ 5
La culture russe avant l'invasion mongole

La culture de la société humaine est généralement comprise comme un ensemble de valeurs spirituelles et matérielles créées par les personnes au cours de leur pratique sociale et professionnelle. Culture
La lutte des terres et principautés russes avec les Mongols et les croisés au XIIIe siècle

Formation de l'État mongol au début du XIIIe siècle. en Asie centrale sur le territoire allant du lac Baïkal et des cours supérieurs de l'Ienisseï et de l'Irtych au nord jusqu'aux régions méridionales du désert de Gobi et de la Grande Baleine
Terres et principautés russes dans la seconde moitié du XIIIe - première moitié du XVe siècle. Entre la Horde et la Lituanie

Vers le milieu du XIIIe siècle. Les terres russes se trouvaient entre la Horde d'Or et le Grand-Duché de Lituanie. Dans les pays baltes, sur des terres habitées par des tribus lituaniennes (Zemaitiens - Jud, Aukshait, Yatv
Le début de l'unification des terres russes

Achèvement de l'unification des terres russes autour de Moscou à la fin du XVe - début du XVIe siècle. Formation de l'État russe
Caractéristiques de la formation de l'État russe L'État centralisé russe s'est développé dans les terres du nord-est et du nord-ouest de la Russie kiévienne, dans son sud.

Développement socio-économique
Territoire et population. À la fin du XVIe siècle. Le territoire de la Russie a presque doublé par rapport au milieu du siècle. Il comprenait les terres des khanats de Kazan, d'Astrakhan et de Sibérie, Bashk

Politique intérieure. Réformes de Jean IV
Des années de règne des boyards Après la mort de Vasily III en 1533, son fils Jean IV, âgé de trois ans, monta sur le trône grand-ducal. Sa mère, la Grande-Duchesse, est devenue la dirigeante de l'État.

Politique extérieure
Les principaux objectifs de la politique étrangère russe au XVIe siècle. étaient : à l'ouest - la lutte pour l'accès à la mer Baltique, au sud-est et à l'est - la lutte avec les khanats de Kazan et d'Astrakhan

La Russie au tournant des XVIe et XVIIe siècles. Le temps des troubles
Événements au tournant des XVIe et XVIIe siècles. reçu, avec la main légère de ses contemporains, le nom de « Temps des Troubles ». Cette période difficile a affecté tous les aspects de la vie russe : le pouvoir, la politique intérieure et extérieure.

Développement socio-économique après les troubles
Il a fallu environ trois décennies pour surmonter la « grande ruine de Moscou » et le processus de restauration après le temps des troubles et s'est achevé au milieu du siècle.

Territoire et
Politique intérieure et étrangère

Le tsar Mikhaïl Fedorovitch. Le 11 juillet 1613, le premier tsar russe de la dynastie des Romanov, Mikhaïl (1613-1645), fut couronné roi. Le jeune roi, dans les conditions de ruine du pays, avait besoin de soutien
Culture russe des XIIIe-XVIIe siècles

L'invasion mongole-tatare et le joug de la Horde d'Or ont modifié le rythme et le cours du développement de la culture russe. Plusieurs milliers de personnes sont mortes dans le feu de l’invasion. Les artisans survivants étaient
Culture russe XIII-XV siècles

Dans la culture russe des XIIIe-XVe siècles. Deux étapes sont clairement visibles. La frontière interne dans le développement de la culture aux XIIIe-XVe siècles. La bataille de Koulikovo apparaît (1380). Si pour la première étape le personnage
Culture russe du 16ème siècle

La vision religieuse du monde a continué à déterminer la vie spirituelle de la société. Le Conseil des Cent Têtes réglementa en 1551 l'art, approuvant les modèles à suivre. En qualité
Culture russe du 17ème siècle

Au 17ème siècle La formation du marché panrusse commence. Le développement de l'artisanat et du commerce, la croissance des villes sont associés à la pénétration de la culture russe et à la large diffusion de la laïcité.
Même dans l’historiographie pré-révolutionnaire, il existait deux points de vue opposés sur les causes et les résultats des réformes de Pierre. Certains historiens pensaient que Pierre le Grand avait violé l'ordre naturel

Réformes du premier quart du XVIIIe siècle
Des réformes ont été menées tout au long du règne de Pierre le Grand. Il arrivait souvent que de nouvelles considérations et réglementations abolissent quelque chose qui avait été créé récemment et qui n'avait pas résisté à l'épreuve du temps.

La Russie dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Absolutisme éclairé de Catherine la Grande
L'empereur Pierre III allait célébrer sa fête (le jour des apôtres Pierre et Paul) le 29 juin à Peterhof, où Catherine était censée l'attendre. Profiter de l'absence de l'empereur dans la capitale

Développement socio-économique. Politique intérieure
Territoire et population. À l'époque de Catherine la Grande, le territoire de la Russie s'est considérablement étendu, en particulier dans les directions sud et ouest. La composition du pays à la fin du XVIIIe siècle. est entré dans le Nord

Rébellion de Pougatchev 1773-1775
La veille de l’émeute En 1771, l’« émeute de la peste » éclate à Moscou. La peste, qui a débuté sur le théâtre d'opérations militaires russo-turc, malgré une stricte quarantaine, a été transportée à Moscou et fauchée jusqu'à

Réformes de Catherine la Grande. Adhésion de Paul Ier
Réforme provinciale de 1775 Un document est apparu dans la législation russe qui définissait clairement les activités des organes gouvernementaux et des tribunaux locaux. Ce système de local

Politique extérieure
Objectifs de la politique étrangère. L'objectif le plus important de la politique étrangère de la Russie dans la seconde moitié du XVIIIe siècle était la lutte pour l'accès aux mers du sud - la Mer Noire et l'Azov. Dès le troisième

Culture russe du XVIIIe siècle
La différence entre la culture du 18ème siècle. de la culture des IXe-XVIIe siècles. Au XVIIIe siècle. La direction laïque de l'art est devenue la principale. Bien que l'église date du 18ème siècle. et était subordonné à l'État, son rôle dans la vie de l'art

Économie et système social
Dans la première moitié du XIXe siècle. Le territoire de l'Empire russe s'est étendu à 18 millions de mètres carrés. km en Europe de l'Est, en Asie (Sibérie et Caucase), en Amérique du Nord (Alaska). La population a presque doublé pour atteindre

Politique intérieure
Renforcement de la situation intérieure dans la première moitié du XIXe siècle. a contribué au renforcement de la politique étrangère de la Russie, qui occupait à juste titre l'une des premières places parmi les puissances européennes.

En interne
La politique étrangère russe dans la première moitié du XIXe siècle

Dans la première moitié du XIXe siècle. La Russie disposait de capacités considérables pour résoudre efficacement ses problèmes de politique étrangère. Ils comprenaient la protection de leurs propres frontières et l'expansion du territoire selon
La lutte contre la France napoléonienne au tout début du XIXe siècle. La Russie a adhéré à la neutralité dans les affaires européennes. Cependant, les plans agressifs de Napoléon, l'empereur français de 180

Guerre patriotique de 1812
Causes et nature de la guerre. L’émergence de la guerre patriotique de 1812 a été provoquée par le désir de domination mondiale de Napoléon. En Europe, seules la Russie et la Grande-Bretagne ont conservé leur

La politique européenne de la Russie dans les années 1813-1820 du XIXe siècle
Campagne étrangère de l'armée russe en 1813-1814 L'expulsion des Français de Russie ne signifie pas la fin de la lutte contre Napoléon. Il a continué à soumettre presque toute l’Europe et la nôtre.

La politique de la Russie sur la question orientale dans les années 1820 du XIXe siècle
Dans la première moitié du XIXe siècle. L’Empire ottoman traversait une grave crise en raison de la montée du mouvement séparatiste de ses peuples constitutifs. Alexandre Ier et Nicolas Ier se sont retrouvés dans une situation difficile. Avec un

Guerre de Crimée 1853-1856
Causes de la guerre et rapport des forces. La Russie, l’Empire ottoman, la Grande-Bretagne, la France et la Sardaigne ont participé à la guerre de Crimée. Chacun d'eux avait ses propres calculs dans cette campagne militaire.

Décembristes
L'origine du mouvement décembriste a été déterminée à la fois par des processus internes en Russie et par les événements internationaux du premier quart du XIXe siècle.

Le premier ordre politique
Conservateurs, libéraux et radicaux du deuxième quart du XIXe siècle

Dans le deuxième quart du XIXe siècle. les centres de développement de la pensée sociale sont devenus divers salons de Saint-Pétersbourg et de Moscou (réunions à domicile de personnes partageant les mêmes idées), cercles d'officiers et de fonctionnaires, établissements d'enseignement supérieur
La culture russe dans la première moitié du XIXe siècle

L'extraordinaire essor de la culture nationale dans la première moitié du XIXe siècle. nous a permis d’appeler cette époque « l’âge d’or ». En matière de réalisations culturelles, la Russie n'a pas seulement suivi le rythme des principaux États européens
Abolition du servage

Conditions préalables à la réforme. À partir de Paul Ier, les empereurs russes se sont engagés à limiter le servage. Alexandre Ier et Nicolas Ier étaient partisans de son abolition complète, mais la situation
Politique gouvernementale intérieure dans les années 60 - première moitié des années 90 du XIXe siècle

L'abolition du servage en Russie s'est poursuivie avec les réformes du zemstvo, de la ville, judiciaires, militaires et autres. Leur objectif principal est de mettre le système étatique et la gestion administrative en conformité
Développement économique et social

La politique étrangère russe dans la seconde moitié du XIXe siècle
La fin de la guerre de Crimée entraîne un changement radical de la situation en Europe. Le bloc anglo-austro-français établi - le soi-disant système de Crimée - visait à maintenir l'isolement politique

La Russie dans le système des relations internationales dans les années 60-70 du XIXe siècle
La lutte de la Russie pour réviser les termes du Traité de Paris. La tâche principale de la diplomatie russe dans la seconde moitié des années 50-60 du XIXe siècle. – suppression des conditions restrictives du Paris

Annexion de l'Asie centrale à la Russie
Au sud-est de la Russie se trouvaient de vastes territoires d’Asie centrale. Ils s'étendaient du Tibet à l'est jusqu'à la mer Caspienne à l'ouest, de l'Asie centrale (Afghanistan, Perse) au sud jusqu'au sud.

Crise orientale et guerre russo-turque 1877-1878
Après l'abrogation de l'article principal du Traité de paix de Paris sur la neutralisation de la mer Noire, la Russie a de nouveau eu l'opportunité d'apporter un soutien plus actif aux peuples de la péninsule balkanique dans la lutte contre

La politique étrangère russe à la fin du XIXe siècle
Le Congrès de Berlin a révélé un nouvel alignement des forces européennes. La victoire du bloc anglo-autrichien a été facilitée par la position de l’Allemagne. Cela a contribué à la consolidation du rapprochement austro-allemand. En même temps avec

Lutte idéologique et mouvement social en Russie dans la seconde moitié du XIXe siècle
Dans la période post-réforme, trois directions du mouvement social ont finalement pris forme : les conservateurs, les libéraux et les radicaux. Ils avaient des objectifs politiques, des formes d'organisation et des méthodes de lutte différents.

Développement économique
Grâce au développement économique de la période post-réforme (en particulier le boom industriel des années 90 du XIXe siècle), le système du capitalisme russe a finalement émergé. Cela s'est reflété dans la croissance des entreprises

Structure sociale
Au début du 20e siècle. La formation du territoire de l'Empire russe a pris fin, qui s'élevait à 22,2 millions de mètres carrés. km. En termes de taille, il se classe au 2ème rang mondial (après l'Empire britannique). Population depuis la fin du 19e siècle

Situation politique intérieure dans les premières années du XXe siècle
L'empereur Nicolas II (1894-1917) monta sur le trône à l'âge de 26 ans. Il a reçu une excellente éducation, parlait couramment trois langues étrangères, avait

Révolution 1905-1907
Étapes de la révolution. La révolution a duré 2,5 ans (du 9 janvier 1905 au 3 juin 1907). Elle a traversé plusieurs étapes dans son développement.

Le prologue de la révolution fut les événements de P.
Au tournant des XIXe et XXe siècles. La division de l'Europe s'est approfondie. La lutte géopolitique entre les grandes puissances s’est intensifiée. L'Empire allemand, créé en 1871 et sautant l'étape de la division initiale des colonies, cherchait à

Guerre russo-japonaise 1904-1905
Causes de guerre. À la fin du XIXe siècle. L’Extrême-Orient est devenu un lieu d’attraction pour les intérêts de toutes les grandes puissances. La Chine a été victime d’agressions de la part de nombreux pays. Vel a acquis leurs zones d'influence (colonies)

Formation de la Triple Entente. La Russie et les crises balkaniques
L'affaiblissement de la Russie résultant de la guerre russo-japonaise et la nécessité d'une stabilisation interne ont incité les diplomates russes à éviter par tous les moyens possibles les complications extérieures et à mener une politique extrêmement prudente. Elle

La Russie pendant la Première Guerre mondiale 1914-1918
La Première Guerre mondiale, appelée en Russie la Seconde Guerre patriotique, a impliqué 38 États avec une population de plus de 1,5 milliard d'habitants. Principaux adversaires : Russie, France, Grande-Bretagne, C

Culture russe de la seconde moitié du XIXe au début du XXe siècle
La politique gouvernementale dans le domaine de la culture visait à répondre aux besoins socioculturels de l'État. Environ 10 % du budget de l'État a été consacré aux besoins culturels et aux soins médicaux.

Révolution de février
Au début de 1917, les interruptions de l’approvisionnement alimentaire des grandes villes russes s’intensifient. À la mi-février, 90 000 ouvriers de Petrograd se sont mis en grève en raison de la pénurie de pain, de la spéculation et de la hausse des prix. 18 février

De février à octobre
L’État russe, fondé sur une tradition millénaire, est tombé. Une nouvelle situation politique est apparue. La révolution a conduit le pays à un état de crise. La dévastation économique s’est accrue. Kp

Révolution d'Octobre
Le 10 octobre, le Comité central du RSDLP (b) a adopté une résolution sur un soulèvement armé. L.B. s'y est opposé. Kamenev et G.E. Zinoviev. Ils pensaient que les préparatifs d'un soulèvement étaient prématurés et qu'il fallait lutter contre

Politique intérieure et étrangère des bolcheviks
Les bolcheviks, ayant pris le pouvoir, créèrent un nouveau système politique. Ils ont liquidé les institutions gouvernementales précédentes (Sénat du gouvernement, Conseil d'État, Douma d'État, organes gouvernementaux)

Guerre civile
Après la révolution d'Octobre, une situation sociopolitique très difficile s'est développée dans le pays. L'instauration de la dictature bolchevique à l'automne 1917 et au printemps 1918 s'est accompagnée de nombreuses manifestations anti-douleurs.

La situation interne de la RSFSR en 1920-1921
Crise économique et sociale de la fin des années 1920 - début de l'année 1921. La politique du « communisme de guerre » a conduit l'économie du pays à l'effondrement complet. La population a diminué de 10,9 millions de personnes

Éducation URSS
Les républiques soviétiques à la veille de l'unification Au début des années 20, sur le territoire de l'ancien Empire russe, contrôlé par les bolcheviks, il existait plusieurs États formellement indépendants.

Politique économique dans la seconde moitié des années 20-30
Dans la seconde moitié des années 20, la tâche la plus importante du développement économique était la transformation du pays d'un pays agricole à un pays industriel, garantissant son indépendance économique et renforçant ses capacités de défense.

Développement sociopolitique à la fin des années 20 et 30
La société soviétique du début des années 30. Les transformations économiques de la fin des années 20 et du début des années 30 ont radicalement modifié la structure de la population. Les tarifs les plus élevés dans les structures

URSS en 1938 – début 1941
Cette époque est caractérisée par un renforcement encore plus grand du culte de la personnalité de Staline, par la toute-puissance de la direction du parti et par le renforcement de la bureaucratisation et de la centralisation de la gestion. Le culte de Staline s'est propagé

Politique étrangère de l'État soviétique dans les années 20-30 du XXe siècle
Entre la Première et la Seconde Guerre mondiale, une confrontation s'est développée entre l'État soviétique et les principaux pays du monde capitaliste. C'est cette ligne qui a prévalu dans les relations internationales.

La politique étrangère dans les années 20
Au début des années 1920, l’Occident a assoupli sa position inconciliable à l’égard des bolcheviks. L'introduction de la NEP a été considérée par les gouvernements européens comme un affaiblissement du système politique bolchevique.

La politique étrangère dans les années 30
À la fin des années 20 et au début des années 30, la situation internationale a considérablement changé. La profonde crise économique mondiale qui a débuté en 1929 a provoqué de graves changements politiques internes dans tous les pays.

Culture domestique en 1917-1940
Les changements intervenus dans le domaine de la culture (« révolution culturelle ») ont fait partie intégrante des transformations qui ont eu lieu après octobre. Ils ont touché l’éducation, la science, la technologie, la littérature, l’art, tout

La culture dans la première décennie bolchevique
La culture pendant la guerre civile. Les bolcheviks ont formé un nouveau système de gestion culturelle. La direction de toute la vie spirituelle de la société a été transférée aux mains du Commissariat du Peuple à l'Éducation,

La vie culturelle à la fin des années 20 et 30
Idéologisation de la culture. Depuis la fin des années 20, le contrôle des autorités gouvernementales sur le développement de la vie spirituelle de la société s'est accru. Il y a eu des changements dans la structure des organes

Front soviéto-allemand
Le début de la guerre. La mise en œuvre du plan Barbarossa a commencé à l'aube du 22 juin 1941 avec des bombardements aériens généralisés sur les plus grands centres industriels et stratégiques, ainsi que sur l'actuel

Arrière soviétique pendant la guerre
La mobilisation des efforts pour assurer la victoire dans la Grande Guerre patriotique s'est déroulée non seulement sur le front, mais aussi dans les domaines de l'économie, de la politique sociale et de l'idéologie. Le principal slogan politique du parti est « In

Lutte populaire dans les territoires occupés
L'une des conditions importantes qui ont assuré la victoire dans la Grande Guerre patriotique était la résistance aux envahisseurs dans les territoires occupés. Cela a été causé, premièrement, par un profond patriotisme et un sentiment

Politique étrangère de l'URSS pendant les années de guerre
Au cours des premiers mois de la Grande Guerre patriotique, une coalition anti-hitlérienne composée de l'URSS, de la Grande-Bretagne et plus tard des États-Unis a commencé à prendre forme activement. Ce sont les principaux participants, qui ont été rejoints

Développement socio-économique
Transition vers une construction pacifique. La restructuration de l'économie dans le sens d'un développement pacifique s'est déroulée dans des conditions difficiles. La guerre a fait de nombreuses victimes : environ 27 millions de personnes

Vie sociale et politique du pays
La société soviétique après la guerre. La fin de la Grande Guerre patriotique a eu un impact significatif sur le développement sociopolitique de la société. Pendant 3,5 ans, il y a eu de

Politique extérieure
Changements sur la scène internationale. Les activités de politique étrangère de l'État soviétique dans la seconde moitié des années 40 se sont déroulées dans une atmosphère de profonds changements sur la scène internationale.

Une tentative de démocratisation de la vie sociale et politique
Politique de déstalinisation. Au printemps 1953, des changements furent apportés à la direction du PCUS et du gouvernement soviétique. Le Secrétariat du Comité central du Parti était dirigé par N.S. Khrouchtchev est un célèbre

Transformations de l'économie
Cours économique à la campagne Dans la seconde moitié de 1953, des changements radicaux ont commencé dans l'économie du pays. Leur caractère et leur direction indiquaient un certain changement

Politique extérieure
La politique étrangère de l’URSS au cours de la période initiale du « dégel » de Khrouchtchev s’est déroulée dans un contexte international tendu et dans une confrontation sévère avec les pays occidentaux. Depuis le début des années 50, il y a eu une

Le cap vers la stabilisation de la société soviétique
Changement de cap politique. Khrouchtchev a achevé le processus de libéralisation de la vie socio-politique, les transformations qu'il avait entamées ont pris fin. Une nouvelle main est arrivée au pouvoir

Contradictions du développement économique
Les réformes économiques du milieu des années 60. Les réorganisations et les réformes de l'économie à la fin des années 50 et au début des années 60 n'ont pas conduit à des changements positifs. Le rythme du développement économique a ralenti.

L'URSS sur la scène internationale
La politique de « détente ». Au tournant des années 60 et 70, l’activité de l’URSS sur la scène internationale s’est considérablement intensifiée. Dans le contexte d'un potentiel nucléaire croissant dans le monde, les dirigeants du

La perestroïka dans la vie socio-politique
Un cap vers le « renouveau de la société ». Au milieu des années 80, un groupe de jeunes travailleurs énergiques, qui avaient auparavant travaillé en étroite collaboration avec Yu.V. Andropov. En mars 1985, gène

Développement économique
Réforme économique. Les premières années de la « perestroïka » ont eu peu d'effet sur le système économique existant. Un des indicateurs de l'état difficile de l'économie et de la mauvaise gestion qui y régnait

Activités de politique étrangère du gouvernement
Nouveaux principes de politique étrangère. Les années de la perestroïka sont devenues une période de changement dans la politique étrangère de l'URSS. Assurer la sécurité du pays n'est possible qu'en prenant en compte les intérêts des autres peuples et de l'État.

Effondrement de l'URSS
Exacerbation des conflits interethniques Au milieu des années 80, l'URSS comprenait 15 républiques fédérées : arménienne, azerbaïdjanaise, biélorusse, géorgienne, kazakhe, kirshz et lettone.

La Russie dans les années 90 du 20e siècle. Et dans les premières années du 20e siècle
Depuis la fin de 1991, un nouvel État est apparu sur la scène politique internationale : la Russie, la Fédération de Russie (RF). Il comprenait 89 sujets de la Fédération, dont 21 républiques autonomes

Politique intérieure
Poursuite du cours des réformes économiques. Le système politique de la Russie au début des années 90 reposait sur une base à deux niveaux d'autorités représentatives - le Congrès des députés du peuple.

Formation de l'État russe
Crise du pouvoir. Après l'effondrement de l'URSS, la liquidation des anciennes structures de pouvoir et de gestion a commencé. Certaines anciennes institutions et départements syndicaux ont été transférés à la disposition des unités russes

Relations internationales de la Russie
Principes de politique étrangère. L'effondrement de l'URSS a modifié la position de la Russie sur la scène internationale et ses relations politiques et économiques avec le monde extérieur. Concept de politique étrangère de la Russie

La Russie à l'aube du nouveau millénaire
Des processus socio-économiques profonds et contradictoires, accompagnés d'un état de production déprimé, ont conduit à une crise financière en août 1998. Une crise qui a duré plusieurs mois

La Russie au début du XXIe siècle
A commencé dans les années 90 du XXe siècle. Les transformations libérales-démocratiques se poursuivent intensément dans tous les domaines de la société au début du nouveau siècle. Il existe un certain nombre de problèmes difficiles à résoudre pour la stabilisation

La vie culturelle du milieu des années 40 au début des années 60
Culture et pouvoir dans les années d'après-guerre La guerre a causé des dommages importants à la culture nationale et à sa base matérielle. Des milliers d'écoles, des centaines d'universités et de musées ont été détruits

La vie culturelle dans la seconde moitié des années 60-80
Conditions de la vie culturelle. Le développement de la culture après le « dégel » de Khrouchtchev a été contradictoire. De nouvelles écoles et universités, des cinémas et des centres culturels ont été ouverts, créés

La vie culturelle de la Russie dans les années 90 du XXe - début du XXIe siècle
Le développement de la culture nationale s'est réalisé dans des conditions nouvelles. L'entreprise privée occupe une position de plus en plus forte dans le domaine culturel. Le système de gestion centralisé a cessé d'exister

Dates clés
9ème siècle Formation de l'ancien État russe.

862 Mention dans la chronique de l'appel du roi varègue Rurik à régner à Novgorod. Le début du russe

Aux XIIIe-XVe siècles. Il y a eu une augmentation de la population entre les rivières Oka et Volga. Ces territoires étaient relativement éloignés des centres d'agression mongol-tatare et étaient couverts par les terres russes périphériques du sud et du sud-est de la Horde d'Or. L'afflux de population venait du sud, où régnait un danger constant de la part des Mongols-Tatars, et du nord-ouest, soumis à la pression de la Lituanie et de l'Ordre.

La restauration des forces productives et leur développement ultérieur se sont produits plus rapidement dans le domaine de la production agricole : la superficie des terres arables a augmenté, les techniques de travail du sol ont été améliorées et l'agriculture en trois champs s'est généralisée, même si les coupes et les jachères ont toujours été préservées. Les outils métalliques ont commencé à être utilisés plus largement - des charrues à pointes de fer et des charrues. Ils commencèrent à fertiliser la terre avec du fumier. L'élevage de bétail, la pêche et la chasse se sont développés et répandus. Le maraîchage et l'horticulture se sont développés. Il y a eu une transition de l’apiculture vers l’apiculture rucher.

Agriculture

Le plus célèbre des monastères russes était le monastère de la Trinité, fondé par Sergius de Radonezh (vers 1321 -1391) à 70 km au nord de Moscou (aujourd'hui la Laure de la Trinité de Saint-Serge). Situé dans une zone boisée, peu peuplée et isolée (désert), le monastère est devenu le plus grand centre religieux et économique. Disciples et adeptes du grand Serge aux XIVe-XVe siècles. Ils ont construit une centaine de monastères de type communal, c'est-à-dire sur la base de la copropriété de la maison et de l'organisation collectiviste de la vie du monastère.

La colonisation paysanne s'est déroulée dans un nouveau lieu. Les autorités ont fourni une assistance aux « nouveaux arrivants ». Les princes ont adressé des lettres aux seigneurs féodaux, qui stipulaient des avantages pour leurs paysans pendant 5 à 15 ans jusqu'à ce que les terres reçues soient développées. L'attachement à la terre et son transfert sous la juridiction des seigneurs féodaux semblaient égaliser les droits de la quasi-totalité de la population agricole. Ce processus s'est traduit par la disparition de nombreux termes anciens désignant des formes de dépendance sociale (« smerds », « achats », « exclus », « personnes », etc.). Au XIVe siècle. un nouveau terme est apparu - « paysans », qui est devenu le nom de la classe opprimée de la société russe. Parallèlement au travail de la paysannerie dépendante, jusqu'au début du XVIIIe siècle. le travail des esclaves était utilisé.

En plus de la propriété foncière féodale privée (domaines princiers, boyards, monastiques et domaines), il existait, notamment à la périphérie du pays, un nombre important de communautés paysannes - terres « noires » qui payaient des impôts au trésor. Selon de nombreux historiens, l'État agissait comme un seigneur féodal à l'égard de ces paysans.

Ville

L'augmentation de la production agricole a créé des conditions favorables à la restauration et au développement ultérieur des villes russes. La défaite des anciennes grandes villes, telles que Vladimir, Souzdal, Rostov, etc., le changement dans la nature des relations et des routes économiques et commerciales ont conduit à ce phénomène aux XIIIe-XVe siècles. De nouveaux centres ont connu un développement important : Tver, Nijni Novgorod, Moscou, Kolomna, Kostroma, etc. Dans ces villes, la population a augmenté, la construction en pierre a été relancée, le nombre d'artisans et de marchands a augmenté, des métiers tels que la forge, la fonderie, le travail des métaux, la monnaie a obtenu un grand succès. Malgré le fait que la Horde d'Or, la Lituanie, la Pologne et la Ligue hanséatique ont ralenti et tenté de contrôler le commerce extérieur de la Russie, les villes sont devenues des centres non seulement du commerce intérieur mais aussi du commerce extérieur, dont les principales directions étaient occidentales ( Lituanie, Pologne) et orientale (Caucase, Crimée, Asie centrale).

Contrairement aux villes d'Europe occidentale, dont beaucoup ont obtenu l'autonomie gouvernementale et l'indépendance vis-à-vis des seigneurs féodaux, les villes russes sont restées dépendantes de l'État féodal. Le commerce des produits agricoles était prédominant dans les villes. Au 16ème siècle La loi Veche a pratiquement disparu dans les villes. La population de la ville, jouissant de la liberté personnelle, était divisée en « artisans noirs » qui supportaient la « taxe » - un ensemble de devoirs naturels et monétaires en faveur de l'État, et en artisans qui appartenaient aux boyards, monastères ou princes, qui étaient exonérés du paiement de l'impôt (plus tard les colonies où ils vivaient, appelées blanches).

Malgré un développement lent par rapport aux villes d'Europe occidentale en raison de la dévastation mongole-tatare et du joug de la Horde d'Or, les villes russes ont joué un rôle important dans le processus d'unification. Ce sont ces centres qui maintenaient, bien qu’encore faibles, les liens économiques entre les différentes régions du pays. La nature de la production artisanale et des relations commerciales déterminait l'intérêt des citadins pour les associations du pays. Cela était particulièrement vrai pour les villes au développement assez rapide autour de Moscou.

Centralisation politique de la Russie aux XIIIe-XVe siècles. La crise s’est produite bien plus rapidement que la désunion économique n’a été surmontée. La présence de dangers extérieurs venant de l’Est et de l’Ouest, la nécessité de lutter pour renverser le joug de la Horde d’Or et pour établir l’indépendance nationale ont accéléré ce processus. L’unification des terres russes en un État multinational centralisé russe a duré environ deux siècles et demi.