Le début de l'histoire s'ouvre sur une photo de la maison des Prozorov. Les sœurs partagent les souvenirs de leur père décédé. L'une des sœurs déclare qu'elle est déjà assez fatiguée de travailler comme enseignante et qu'elle souhaite déménager à Moscou, dans son pays natal. Elle souhaite déjà se marier rapidement et s'occuper de la maison et des enfants.
Les préparatifs pour l'anniversaire d'Irina battent leur plein dans la maison, à laquelle de nombreux invités sont invités, dont Vershinin, dont Tuzenbach rapporte que d'après les histoires obsessionnelles de Vershinin, on peut comprendre qu'il a des filles et une femme qui n'ont jamais assez d'attention.
Maria se promène complètement triste, alors elle décide de quitter les vacances, elle ne veut pas les gâcher pour ceux qui font la fête. Chebutyrin apparaît avec un samovar qu'il donne à Ira. Les filles remarquent Vershinin et lui disent qu'elles souhaitent bientôt déménager dans la capitale.
Dans la pièce voisine, Andrei joue mélodieusement de son instrument préféré : le violon. C'est un gars doux mais timide, même si, selon les filles, il est très intelligent, mais il n'aime pas apparaître devant des foules de gens. Malgré sa timidité, il serre la main de Vershinin et raconte la mauvaise éducation de leur père et comment il a pu se libérer avec sa mort, prendre du poids et se sentir libre de l'oppression.
Kulygin entre dans la maison et donne un livre sur la création du gymnase, qu'il a écrit lui-même, mais il a probablement oublié qu'il l'avait déjà offert à Irina lors des vacances précédentes.
Kulygin est amoureux de Maria, bien qu'il soit marié. Tuzenbach avoue ses sentiments à Ira et elle explique qu'elle déteste l'amour.
Natalya porte des vêtements ridicules et ils commencent à se moquer d'elle, Andrey est également victime de beaucoup d'intimidation, ils vont dans une autre pièce et Andrey lui propose.
Dans le deuxième acte, Natalya et Andrey se sont mariés et se sont procuré un chien. Natalya s'occupe des tâches ménagères, chassant tout le monde, expliquant que c'est dans l'intérêt de l'enfant.
Elle refuse les mamans, car il y a trop de chances d'attraper une sorte de maladie. Andrei est devenu secrétaire du conseil du zemstvo, même si dans ses rêves, il se considère toujours comme professeur. Maria s'est rendu compte que son mari ne l'aimait pas et l'a dit à Vershinin. Elle veut trouver un conjoint militaire et bien élevé. Lui, à son tour, lui parle de sa femme, qui ne lui donne pas de laissez-passer avec un mécontentement sans fin.
Ira est soignée de près par Tuzenbach, il l'accompagne chez elle depuis son travail, où elle a obtenu un emploi de télégraphiste. Elle ne voit rien de bon dans son travail et est souvent impolie envers les paroissiens. Elle pense à la capitale, le déménagement est prévu pour juin.
Tout le monde s'assoit pour jouer aux cartes. Vershinin partage ses réflexions sur l'avenir heureux de leurs descendants, qui arrive certainement, mais il n'y en aura aucun à ce moment-là. Tuzenbach est heureux, mais Maria veut trouver le bonheur en Dieu.
La nouvelle arrive : la femme de Vershinin a de nouveau tenté de se suicider. Vershinin s'en va, Maria s'énerve.
Natasha ne se soucie que de l'enfant. S'éloignant de lui, elle commente l'impolitesse du discours des personnes présentes. Solyony s'énerve, est très impolie envers Natalya et elle s'en va.
Tuzenbach est envahi par le sentiment d'une sorte de querelle avec Solyony et il propose de faire la paix. Tuzenbach annonce qu'il souhaite démissionner et accepter un autre travail.
Natalya essaie de disperser les invités. Solyony avoue ses sentiments à Irina, mais elle ne le soutient pas. Natasha demande à Ira de vivre avec Olya pour qu'il y ait de la place pour son chien. Olga arrive et, fatiguée, se couche.
Le troisième acte commence par un incendie, il y a beaucoup de gens qui pleurent dans la rue, ils se tiennent tous près de la maison des Prozorov. Parmi les victimes de l'incendie se trouvent les filles de Vershinin, elles recherchent leur père.
La vieille Anfisa, qui aide à la maison, demande à vivre sa vie avec eux. Olga le permet, mais Natalya veut qu'elle décide de tout dans cette maison. Et elle propose d'envoyer cette vieille femme au village. Natasha s'excuse auprès d'Olga, mais essaie bientôt à nouveau de la mettre dans une autre pièce pour vivre.
Maria et Vershinin sont amoureux l'un de l'autre et passent beaucoup de temps ensemble, malgré le mariage de Maria. Son mari l'aime beaucoup et ne remarque rien, lui obéissant en tout.
Andrey perd la maison familiale aux cartes. Natalya prend l'argent. Le mari de Maria dit de ne pas s'inquiéter, car ils ont assez d'argent. Andrei, selon Irina, est devenu très mauvais dans son mariage avec Natalya, il ne remarque pas que sa femme est amoureuse de Protopopov depuis longtemps et tout le quartier rit, lui cachant ce qui lui arrive.
Ira pleure. Olga l'invite à épouser Tuzenbach. Les sœurs ne croient plus au déménagement.
Maria parle de son amour pour Vershinin, ses sœurs ne la soutiennent pas. Andrei déclare que les sœurs sont injustes envers sa femme, mais qu'elle est la meilleure, il s'excuse également d'avoir hypothéqué la maison et explique son action par un manque total d'argent. Bientôt, Andrei se met à pleurer, car il comprend lui-même que sa vie s'effondre sous ses yeux. Irina supplie sa sœur de déménager, promettant qu'elle acceptera d'épouser Tuzenbach. Les militaires arrivent.
Au quatrième acte, Rode et Fedotik, des officiers militaires qui visitent constamment la maison des Prozorov, partent.
Olga s'est complètement immergée dans le travail au gymnase et a obtenu le poste de chef. Elle y vit également, puisqu'on lui a donné un appartement dans lequel elle a emmené Anfisa. Irina se marie et après le mariage, ils vont partir. Irina a réussi ses examens et deviendra bientôt enseignante, et Tuzenbach a été affecté à une usine de production de briques.
Natalya a complètement subjugué Andrei et le regarde même marcher avec une poussette dans la cour. Il comprend que tous ses rêves et aspirations sont terminés depuis longtemps et qu'il ne vivra désormais sa vie que de cette façon.
Solyony et Tuzenbach se sont battus, c'est devenu la raison d'un duel. Irina s'inquiète et sent que quelque chose ne va pas, mais Tuzenbach essaie de la distraire en lui disant qu'elle ne l'a jamais aimé. Irina rapporte qu'elle n'a pas eu l'occasion d'aimer, mais elle a toujours voulu comprendre ce sentiment.
Vershinin entre pour lui dire au revoir. Pour le moment, il part seul et demande à Olga de s'occuper de sa famille, de sa femme et de ses deux filles, bientôt il les emmènera chez lui ; Masha se met à pleurer.
Mais ensuite un coup de feu retentit et Tuzenbach mourut dans le duel. Irina part seule. Olga embrasse ses sœurs et parle de sa vie passée, présente et future.
Le Théâtre d'art de Moscou a commandé cette pièce à Tchekhov. La première production eut lieu le 31 janvier 1901. Depuis lors, il n'a pas quitté les scènes théâtrales nationales et étrangères depuis plus d'un siècle.
Selon les spécialistes de la littérature et les biographes de l'écrivain, l'idée de la pièce est née en 1898-1899. Cette conclusion a été tirée du fait que Tchekhov a activement utilisé les notes de ses cahiers lors de l'écriture de la pièce.
La plus jeune des sœurs, qui s'appelle Irina, fête ses 20 ans. A cette occasion, des célébrations sont prévues, la table est mise et les invités sont attendus. Les officiers de la batterie d'artillerie stationnés dans la ville devraient rendre visite aux Prozorov. Son nouveau commandant, Vershinin, viendra également.
Tout le monde attend avec joie la soirée à venir. Irina elle-même admet que son âme est si légère, comme si elle se précipitait sur des voiles.
Cet automne, toute la famille Prozorov envisage de déménager à Moscou. Leur frère Andrey a l'intention d'aller à l'université et envisage de devenir professeur à l'avenir.
Le professeur de gymnase Kulygin, qui est le mari de Masha, l'une des sœurs, est également de bonne humeur. Le médecin militaire Chebutykin, qui aimait passionnément la défunte mère des Prozorov, arrive également à la fête avec une humeur élevée. Maintenant, il traite Irina avec tendresse et émotion.
Les notes majeures de la pièce en quatre actes d'A.P. Tchekhov sont présentes dans presque tous les personnages. Par exemple, le lieutenant Tuzenbach. Il envisage l'avenir avec enthousiasme, affirmant que le moment est venu où notre société doit se débarrasser de l'indifférence et de la paresse, ainsi que de la négligence destructrice du travail.
Vershinin est également optimiste. Seule Natasha est gênée par le grand nombre d'invités. Andrey lui propose.
Humeur mineure
Dans le deuxième acte de la pièce « Trois sœurs » de Tchekhov, tout le monde est attaqué par le découragement et la tristesse. Andrey languit d'ennui. Il rêvait d'une chaire à Moscou, mais fut contraint de se contenter d'un poste de secrétaire insignifiant au sein du gouvernement du zemstvo. Dans sa ville natale, il se sent seul, étranger et indésirable.
Masha connaît des difficultés dans sa vie de famille. Elle est complètement déçue par son mari. Autrefois, elle le considérait sincèrement comme important, érudit et intelligent, mais maintenant elle souffre en sa compagnie et parmi ses collègues professeurs de gymnase.
La sœur cadette Irina comprend qu'elle ne supporte plus de travailler au bureau télégraphique. Tout ce dont elle rêvait ne s'est jamais réalisé. Olga rentre du gymnase avec un mal de tête et épuisée. Vershinin, qui est également de mauvaise humeur, continue d'assurer que tout va bientôt changer, mais ajoute en même temps de manière inattendue que le bonheur n'existe pas, mais seulement le travail et le travail.
Chebutykin essaie de remonter le moral des personnes rassemblées, mais ses jeux de mots ne plaisent à personne et la douleur cachée y transparaît.
À la fin de la soirée, Natasha commence à ranger activement toute la maison, tout en renvoyant les invités.
Trois ans plus tard
L'action suivante a lieu trois ans plus tard. Déjà dans les mises en scène, l'auteur précise que l'environnement est sombre et triste. Au tout début du troisième acte de la pièce "Trois Sœurs" de Tchekhov, la sonnette d'alarme retentit derrière la scène. Tout le monde est informé de l'incendie qui s'est déclaré. Par la fenêtre, vous pouvez voir un fort feu brûler au loin. Dans la maison de la famille Prozorov, de nombreuses personnes tentent d'échapper à l'incendie.
Irina devient hystérique. Elle déplore que toute sa vie soit passée et ne reviendra pas, et que nous ne partirons jamais pour Moscou. Leur déménagement, prévu auparavant, n’a jamais eu lieu.
Maria s'inquiète également de son sort. Elle se rend compte qu’elle ne comprend pas comment elle va vivre sa vie.
Andreï se met à pleurer. Il dit qu’il espérait que tout le monde serait heureux quand il se marierait, mais les choses se sont passées différemment.
Le baron Tuzenbach est également profondément déçu. Il n'a pas non plus eu une vie heureuse. Chebutykin s'est mis à boire excessivement.
Le dénouement de la pièce
La dernière action de la pièce "Trois Sœurs", dont l'intrigue est décrite dans cet article, se déroule dans le contexte de l'automne qui approche.
Masha regarde tristement les oiseaux migrateurs qui passent. Les artilleurs quittent la ville et sont transférés vers un nouveau lieu d'affectation. Certes, on ne sait toujours pas où - à Chita ou en Pologne. Les officiers viennent dire au revoir aux Prozorov. Ils prennent des photos en souvenir et, en se séparant, ils constatent que désormais la paix et la tranquillité seront ici. Le baron Tuzenbach ajoute que c'est aussi un ennui terrible. La ville se vide.
"Trois Sœurs" est une pièce qui raconte comment Masha rompt avec Vershinin, qu'elle aimait si passionnément. Elle admet que sa vie n'a pas été un succès.
Le destin des sœurs
À cette époque, Olga avait reçu le poste de directrice du gymnase. Après cela, elle se rend également compte qu'elle ne partira plus pour Moscou ; elle est fortement liée à un poste élevé dans la province.
Irina en a décidé ainsi et a accepté l'offre de Tuzenbach, qui prenait sa retraite. Ils vont se marier et commencer une vie de famille ensemble. Irina elle-même est au moins un peu inspirée par cette nouvelle, admet qu'elle a l'impression d'avoir des ailes. Chebutykin en est sincèrement touché.
Cependant, les espoirs de la plupart des personnages de la pièce ne sont pas destinés à se réaliser. Un autre personnage, Solyony, amoureux d'Irina, ayant appris le prochain mariage avec Tuzenbach, le provoque dans un conflit. Dans un duel, il tue le baron.
Finale des "Trois Sœurs"
"Trois Sœurs" est une pièce de théâtre dans laquelle la batterie d'artillerie quitte la ville. Ils repartent en marche militaire. En fait, une chose inquiète tous les personnages de la pièce "Trois Sœurs". Les personnages ne sont pas des êtres libres, comme des oiseaux migrateurs qu'ils observent par eux-mêmes.
Tous les personnages sont emprisonnés dans de solides cages sociales. Leurs destinées sont soumises aux lois selon lesquelles vit le pays lui-même, qui connaissait alors des troubles généraux.
Caractéristiques artistiques du spectacle
Après vous être familiarisé avec le résumé de «Trois Sœurs», vous pouvez vous attarder séparément sur les caractéristiques artistiques de cette œuvre.
De nombreux critiques de l'époque considéraient l'absence d'intrigue comme un inconvénient de la pièce. Du moins au sens généralement accepté de ce terme. Ainsi, le dramaturge populaire Piotr Gnedich cite dans une de ses lettres une déclaration ironique de Lev Nikolaevich Tolstoï. Le grand écrivain russe note que lorsqu'un médecin ivre est allongé sur le canapé et qu'il pleut par la fenêtre, il s'agit alors d'un pur ennui, et non d'une pièce de théâtre, comme le croit Tchekhov, et non d'une humeur, comme dirait Stanislavski. Et il n’y a aucune action dramatique dans une telle scène.
Le réalisateur Nemirovich-Danchenko a admis avoir découvert l'intrigue des "Trois Sœurs" peu de temps avant la première de la pièce. Ce qui était nouveau, c'était l'absence d'événements, ainsi que le fait qu'Anton Tchekhov voyait le drame social et la tragédie dans les choses les plus ordinaires. Il s’agissait d’une technique innovante dans le théâtre russe, que personne n’avait encore utilisée. La pièce "Trois Sœurs" est devenue très populaire à l'étranger. La pièce a été traduite en allemand, français et tchèque du vivant de l'auteur. Traduit par A. Scholz, il fut présenté pour la première fois sur la scène berlinoise en 1901.
"Trois Sœurs" est une pièce de théâtre de l'écrivain et dramaturge russe A.P. Tchekhov a été écrit en 1900. La première première au théâtre a eu lieu un an après sa publication dans le magazine Russian Thought. Et depuis plus de cent ans, il n'a pas quitté les scènes des théâtres du monde.
La pièce se compose de quatre actes. Dans le premier, les événements se déroulent dans la maison des Prozorov. Irina, Masha et Olga apparaissent devant le lecteur - leurs sœurs, ainsi que leur frère Andrei. La famille vit dans une petite ville de province. Il y a de nombreuses années, leur père, le général Prozorov, les a emmenés de Moscou à cet endroit. Mais l’année dernière, il est décédé, et c’était la fin de sa vie insouciante. Olga travaille comme enseignante, mais cela ne lui apporte pas de plaisir. Elle a l'impression de faire autre chose que ses propres affaires, et cela la fatigue énormément. Olga comprend que sa jeunesse s'en va et que rien dans cette vie ne lui apporte paix et satisfaction. Masha, qui s'est mariée très jeune, est malheureuse dans son mariage. Au cours des premières années de son mariage, elle considérait son mari Kulygin comme une personne active et intelligente, mais après un certain temps, elle fut de plus en plus déçue par lui. Et seule Irina ressent une exaltation incroyable. Aujourd'hui, elle a vingt ans, toute sa vie est devant elle et Irina rêve de la façon dont elle travaillera pour le bien des gens. Tout le monde pense à sa vie future et rêve de retourner à Moscou. De grands espoirs sont placés sur Andrey, qui doit aller à l'université et devenir définitivement professeur. Comme dans toutes les œuvres de Tchekhov, les héroïnes des « Trois Sœurs » désirent passionnément changer leur destin pour le mieux, retrouver une existence lumineuse et sans nuages. Ainsi, Moscou, où la famille a vécu ses années les plus heureuses, devient pour eux une ville de rêve. À plusieurs reprises tout au long de l'œuvre, les personnages répètent : « à Moscou !
Pendant ce temps, les invités commencent à se rassembler dans la maison des Prozorov. Les préparatifs sont en cours pour célébrer l'anniversaire d'Irina, la plus jeune des trois sœurs. Parmi les invités figurent les admirateurs d’Irina : les officiers Tuzenbakh et Soleny, ainsi que le lieutenant-colonel Vershinin. La sympathie naît entre le lieutenant-colonel et Masha. Vershinin est une personne malheureuse dans sa vie personnelle. Il est marié à une femme qui tente constamment de se suicider et a deux jeunes filles. Le mari de Masha, le professeur de gymnase Kulygin, est également présent ici. Le médecin militaire Chebutykin, autrefois follement amoureux de la défunte mère des Prozorov, est également venu féliciter Irina. Un peu plus tard, Natalya, la fiancée d'Andrei, arrive. Elle est habillée de mauvais goût et Olga la réprimande. On se moque de Natalya, elle ne peut pas rester dans cette société, elle est très gênée et s'en va. Andrey la suit. Dans le premier acte, Natalya s'est révélée être une fille peu instruite et insipide. Mais à l’avenir, c’est cette héroïne qui jouera un rôle fatal dans la vie des personnages principaux. Malheureusement pour lui, Andrei, talentueux et polyvalent, tombe amoureux d'elle et détruit ainsi ses rêves et ses espoirs.
Le deuxième acte emmène le lecteur plusieurs années dans le futur. Andrey a épousé Natasha et ils ont eu un fils, sa famille l'appelle Bobik. Les espoirs d'Andrei de devenir professeur ont été détruits et il est devenu secrétaire du gouvernement du zemstvo. Cette position n'était pas prometteuse et Andrei commence à jouer aux cartes par ennui. De temps en temps, il perd des sommes assez importantes. Natalya s'est installée dans la maison des Prozorov et a progressivement fait sortir Irina de sa chambre, expliquant cela par la nécessité d'une chambre séparée pour l'enfant. La deuxième action se déroule pendant les mois d'hiver. Les vacances de Noël viennent de se terminer. Les sœurs invitent les mamans à la maison, mais Natalya ordonne de ne pas les accepter, invoquant la maladie de son fils. Elle fait elle-même partie d'une troïka avec des cloches pour une promenade avec le responsable local Protopopov. Olga continue de travailler comme enseignante et se plaint de fréquents maux de tête. Irina, qui a tant rêvé dès le premier acte de travailler pour le bien des gens, d'apporter des bénéfices à l'humanité, obtient un emploi au bureau télégraphique. C'est un travail très ennuyeux et monotone qui n'apporte aucune satisfaction à la fille. L'officier Solyony est amoureux d'Irina. Il avoue ses sentiments à la jeune fille, mais ses manières grossières ne peuvent attirer Irina. Elle ne ressent que de l'hostilité à son égard et rejette le capitaine d'état-major. Dans son cœur, Solyony déclare qu'il ne tolérera jamais un rival et qu'il le tuera s'il en apparaît un dans sa vie.
Le troisième acte commence par un grand incendie. Tout le quartier est en feu. Heureusement, la maison des Prozorov n'a pas été endommagée. Olga essaie par tous les moyens d'aider les personnes touchées par l'incendie. Elle leur offre des robes, des jupes et des pulls. Natalya n'est pas satisfaite d'une telle générosité ; elle n'aime pas que les sœurs permettent aux victimes d'incendie d'entrer dans la maison. Au cours de ces tristes événements, elle entame une conversation avec Olga au sujet de la vieille nounou Anfisa, qu'à son avis il est grand temps d'envoyer au village. Olga ne comprend pas si Natalya est sérieuse à ce sujet.
Vershinin et d'autres soldats ont aidé à éteindre l'incendie. Sa maison et sa famille n'ont pas été endommagées ; ses filles ont réussi à s'enfuir dans la rue. Après le choc qu'il a vécu, Vershinin commence à parler de la façon dont les gens vivront dans quelques centaines d'années. Il est sûr qu'un moment heureux viendra et que personne ne souffrira. Maria écoute chacune de ses paroles, elle est vraiment amoureuse.
Tusenbach occupe désormais un poste à l'usine. Il décide de proposer à Irina et l'invite à partir avec lui. Irina ne l'aime pas, mais après avoir écouté les conseils de sa sœur Olga, elle accepte. Cela déséquilibre le capitaine d'état-major vengeur Soleny.
Andreï était complètement perdu aux cartes. Il est complètement sous l'influence de sa femme Natalia. Ayant une grosse somme d'argent, il hypothèque la maison, qui n'appartient pas seulement à lui, mais aussi à ses sœurs. Natalya prend le produit de la caution. Elle n'hésite plus à tromper Andrei avec Protopopov. Toute la ville en parle et seul Andrei prétend que rien ne se passe. Il essaie lui-même de s'expliquer auprès des sœurs, prouve que Natasha est une bonne personne et que son travail actuel est bien meilleur que celui de professeur. Mais déjà au milieu de la conversation, il se met soudain à pleurer et demande aux sœurs de ne pas le croire. Pendant ce temps, dans la ville de province, il y a une rumeur selon laquelle tous les officiers de la brigade d'artillerie seraient transférés dans des garnisons éloignées. Pour Masha, cela signifiait la fin des relations avec Vershinin, et pour les autres sœurs, cela signifiait la privation de la possibilité de voir de nombreuses connaissances.
Au quatrième acte, la brigade d'artillerie bouge effectivement, sa destination est la Pologne. Trois sœurs font des adieux émouvants à leurs amis. La veille du mariage d'Irina et du baron Tuzenbach, un événement désagréable se produit. Sur le boulevard près du théâtre, Solyony a finalement amené les escarmouches verbales entre lui et le baron en duel. Irina n'est pas informée des détails, mais elle pressentit que des événements désagréables sont sur le point de se produire. Elle a déjà réussi l'examen pour devenir enseignante au gymnase et, après avoir déménagé avec son mari à la briqueterie, elle va travailler à l'école. Elle est pleine d'espoir, croyant sincèrement que le nouveau lieu lui ouvrira le sens tant attendu de la vie.
Olga est nommée directrice du gymnase et elle déménage dans un appartement. Olga emmène avec elle la vieille nounou que Natalya allait expulser. Protopopov vient ouvertement à la maison pour voir la petite fille de Natalia. Il s’agit très probablement du père de Sonechka. Cependant, Andrei continue de tout endurer et se convainc de la décence de sa propre femme.
Pendant ce temps, Tuzenbach se lance en duel. Il fait ses adieux froissés à Irina, suggérant que c'est peut-être la dernière fois qu'il la voit. Chebutykin a été appelé au duel en tant que médecin. Vershinin vient également dire au revoir à la maison des Prozorov. Il embrasse Masha et se dépêche de partir rapidement. A ce moment, un coup de feu se fait entendre dans le bosquet, qui devient fatal pour Tuzenbach. Il est tué. Chebutykin vient à la maison avec cette nouvelle, mais parle du malheur à Olga. Elle embrasse sa sœur et lui raconte tout cela. Trois sœurs s'embrassent et se calment. Irina décide quand même d'aller à l'usine pour noyer ses souffrances, Masha parle de la nécessité de continuer à vivre et Olga, écoutant les sons de l'orchestre jouant à proximité, essaie de trouver la réponse à la question : « Pourquoi vivons-nous ? , pourquoi souffrons-nous ?
Dans la pièce « Trois sœurs » d'A.P. Tchekhov soulève d’importantes questions humaines, dont la principale est celle de la place d’une personne dans la vie. Tout au long de l’œuvre, ce thème se retrouve dans les propos des personnages, dans leurs disputes et leurs actions.
La solitude des contemporains de Tchekhov est la principale source de conflit dans la pièce. Il ne s’agit pas seulement de solitude physique – lorsque personne n’est là. C'est l'absence de personnes spirituellement proches. Tous les personnages de la pièce, bien qu'ils soient ensemble, sont très seuls. "Comment vivre?" - c'est la question principale qui se pose entre les différents personnages tout au long des quatre actes. Chacun des personnages accomplit des actions importantes dans la vie, en espérant que cela leur apportera du bonheur à l'avenir. Mais tous leurs rêves sont détruits et ils se retrouvent à nouveau à la croisée des chemins, décidant quoi faire ensuite.
Les personnages principaux de la pièce sont profondément mécontents. Mais la tâche de Tchekhov était de montrer au lecteur la cause de ces malheurs. Selon l'auteur, tous les personnages, même si ce n'est pas ouvertement, sont interconnectés. Chacun d'eux a sa propre idée du bonheur. Tous les arguments des personnages sur leur propre avenir, sur la nécessité de souffrir pour l’avenir de leurs enfants, sur le sens de la vie sont en contradiction avec la réalité de leur propre vie. Ce n'est que vers la fin de la pièce qu'il devient clair que tous ces rêves et disputes ne sont qu'une partie nécessaire de leur vie. Ils ont besoin de parler d’un avenir heureux, sans quoi ils ne pourront pas vivre. Ils créent leur propre bonheur imaginaire. Et à la fin, à la fin de la pièce, il devient clair que tous les conflits insolubles se résument à une seule chose : simplement vivre.
Les œuvres d'A.P. Tchekhov, à l'exception des plus anciennes, laissent une impression douloureuse. Ils racontent une vaine recherche du sens de sa propre existence, une vie consumée par la vulgarité, une attente mélancolique et langoureuse d’un tournant futur. L'écrivain reflète fidèlement la quête de l'intelligentsia russe au tournant des XIXe et XXe siècles. Le drame «Trois Sœurs» ne fait pas exception dans sa vitalité, dans sa correspondance avec l'époque et, en même temps, dans l'éternité des problèmes posés.
Première action. Tout commence sur une note positive, les personnages sont pleins d'espoir en attendant de belles perspectives : les sœurs Olga, Masha et Irina espèrent que leur frère Andrei entrera bientôt à Moscou, qu'elles s'installeront dans la capitale et que leur vie changera à merveille. A ce moment-là, une batterie d'artillerie arrive dans leur ville, les sœurs rencontrent les militaires Vershinin et Tuzenbach, également très optimistes. Masha aime la vie de famille, son mari Kulygin rayonne de complaisance. Andrey propose à son amant modeste et timide Natasha. L'ami de la famille Chebutykin divertit son entourage avec des blagues. Même le temps est joyeux et ensoleillé.
Au deuxième acte Il y a une diminution progressive de l'humeur joyeuse. Il semble qu'Irina ait commencé à travailler et à apporter des avantages concrets, comme elle le souhaitait, mais le service télégraphique pour elle est « un travail sans poésie, sans pensées ». Il semble qu'Andrei ait épousé sa bien-aimée, mais la fille auparavant modeste a pris en main tout le pouvoir de la maison et lui-même s'est ennuyé en travaillant comme secrétaire dans le gouvernement du zemstvo, mais il devient de plus en plus difficile de changer de manière décisive quelque chose, la vie quotidienne s'éternise. Il semble que Vershinin parle encore de changements imminents, mais pour lui-même, il ne voit ni l'illumination ni le bonheur, son lot est seulement de travailler. Lui et Masha ont une sympathie mutuelle, mais ils ne peuvent pas tout rompre et être ensemble, même si elle est déçue par son mari.
Le point culminant de la pièce est conclu au troisième acte, la situation et son humeur contredisent complètement la première :
Derrière la scène, l'alarme est tirée à l'occasion d'un incendie parti de longue date. À travers la porte ouverte, vous pouvez voir une fenêtre rouge à cause de la lueur.
On nous montre des événements trois ans plus tard, et ils ne sont absolument pas encourageants. Et les héros sont tombés dans un état extrêmement désespéré : Irina pleure sur les jours heureux qui sont irrémédiablement révolus ; Masha s'inquiète de ce qui les attend ; Chebutykin ne plaisante plus, mais boit seulement et pleure :
Ma tête est vide, mon âme est froide<…>peut-être que je n'existe pas du tout, mais il me semble seulement….
Et seul Kulygin reste calme et content de la vie, cela souligne une fois de plus sa nature bourgeoise et montre aussi une fois de plus à quel point tout est vraiment triste.
Action finale se déroule en automne, cette période de l'année où tout meurt et s'en va, et où tous les espoirs et tous les rêves sont suspendus jusqu'au printemps prochain. Mais il n’y aura probablement pas de printemps dans la vie des héros. Ils s'installent dans ce qui est. La batterie d'artillerie est transférée de la ville, qui semblera désormais être sous le capot de la vie quotidienne. Masha et Vershinin se séparent, perdant le dernier bonheur de la vie et le sentant terminé. Olga accepte le fait que le déménagement souhaité à Moscou est impossible ; elle est déjà directrice du gymnase. Irina accepte la proposition de Tuzenbach et est prête à l'épouser et à commencer une vie différente. Chebutykin la bénit : « Volez, mes chers, volez avec Dieu ! Il conseille à Andrei de « s'envoler » autant que possible. Mais les plans modestes des personnages sont également détruits : Tuzenbach est tué en duel et Andrei n'a pas la force de changer.
Conflits et problèmes dans la pièce
Les héros essaient de vivre d'une manière nouvelle, en faisant abstraction des mœurs bourgeoises de leur ville, rapporte Andrei à son sujet :
Notre ville existe depuis deux cents ans, elle compte cent mille habitants, et pas un qui ne soit comme les autres...<…>Ils mangent, boivent, dorment, puis meurent... d'autres naîtront, et eux aussi mangent, boivent, dorment et, pour ne pas s'ennuyer d'ennui, ils diversifient leur vie avec de vilains potins, de la vodka, des cartes et litige.
Mais ils n’y parviennent pas, leur quotidien devient ennuyeux, ils n’ont pas assez de force pour opérer des changements et il ne reste que le regret des opportunités perdues. Ce qu'il faut faire? Comment vivre pour ne pas regretter ? A.P. Tchekhov ne donne pas de réponse à cette question ; chacun la trouve par lui-même. Ou bien il choisit le philistinisme et la vie quotidienne.
Les problèmes posés dans la pièce « Trois Sœurs » concernent l'individu et sa liberté. Selon Tchekhov, une personne s'asservit, se fixe des limites sous la forme de conventions sociales. Les sœurs auraient pu aller à Moscou, c'est-à-dire changer leur vie pour le mieux, mais elles rejetaient la faute sur leur frère, sur leur mari, sur leur père - sur tout le monde, mais pas sur elles-mêmes. Andrei a également assumé de manière indépendante les chaînes du travail forcé, épousant l'arrogante et vulgaire Natalya, afin de lui rejeter à nouveau la responsabilité de tout ce qui ne pouvait pas être fait. Il s'avère que les héros ont progressivement accumulé un esclave en eux-mêmes, contredisant l'ordre bien connu de l'auteur. Cela s'est produit non seulement à cause de leur infantilité et de leur passivité, mais ils sont dominés par des préjugés séculaires, ainsi que par l'atmosphère petite-bourgeoise étouffante d'une ville de province. Ainsi, la société exerce beaucoup de pression sur l'individu, le privant de la possibilité même du bonheur, car cela est impossible sans liberté intérieure. C'est de ça qu'il s'agit signification des "Trois Sœurs" de Tchekhov .
«Trois Sœurs»: innovation du dramaturge Tchekhov
Anton Pavlovich est à juste titre considéré comme l'un des premiers dramaturges à avoir commencé à s'orienter vers le théâtre moderniste - le théâtre de l'absurde, qui envahira complètement la scène au XXe siècle et deviendra une véritable révolution du drame - l'anti-drame. Ce n'est pas un hasard si la pièce "Trois Sœurs" n'a pas été comprise par les contemporains, car elle contenait déjà des éléments d'une nouvelle direction. Il s'agit notamment de dialogues dirigés vers nulle part (on a l'impression que les personnages ne s'entendent pas et se parlent), de refrains étranges et sans rapport (vers Moscou), de passivité de l'action, de problèmes existentiels (désespoir, manque de foi, solitude). dans la foule, rébellion contre le philistinisme, aboutissant à des concessions mineures et, finalement, à une déception totale dans la lutte). Les héros de la pièce ne sont pas non plus typiques du drame russe : ils sont inactifs, bien qu'ils parlent d'action, ils sont privés de ces caractéristiques brillantes et sans ambiguïté dont Griboïedov et Ostrovsky ont doté leurs héros. Ce sont des gens ordinaires, leur comportement est volontairement dénué de théâtralité : nous disons tous la même chose, mais nous ne le faisons pas, nous voulons, mais nous n’osons pas, nous comprenons ce qui ne va pas, mais nous n’avons pas peur de changer. Ce sont des vérités si évidentes qu’on n’en parle pas souvent sur scène. Ils aimaient montrer des conflits spectaculaires, des conflits amoureux et des effets comiques, mais dans le nouveau théâtre, ce divertissement philistin n'existait plus. Les dramaturges ont commencé à parler et ont osé critiquer et ridiculiser ces réalités dont l'absurdité et la vulgarité n'ont pas été révélées d'un commun accord tacite, car presque tout le monde vit de cette façon, ce qui signifie que c'est la norme. Tchekhov a surmonté ces préjugés et a commencé à montrer la vie sur scène sans fioriture.
Pièce en quatre actes, écrite par A.P. Tchekhov en 1900.
Personnages :
Prozorov Andreï Sergueïevitch
Olga, Masha, Irina, ses sœurs
Natalya Ivanovna, d'abord sa fiancée, puis sa femme
Tuzenbakh Nikolaï Lvovitch, baron, lieutenant
Kulygin Fedor Ilitch, mari de Masha, professeur de gymnase
Chebutykin Ivan Romanovich, médecin militaire
Soleny Vasily Vasilievich, capitaine d'état-major
Alexeï Petrovitch Fedotik, sous-lieutenant
Vladimir Karlovich Rode, sous-lieutenant
Acte un.
L'action se déroule dans la maison des Prozorov, par une journée claire et ensoleillée, une table est dressée dans le hall, des invités attendent les invités.
Irina, la plus jeune des sœurs, a vingt ans, tout le monde est plein d'espoir et d'attente d'un changement pour le mieux. À l'automne, la famille envisage de déménager à Moscou, les sœurs prédisent un grand avenir pour Andrey, elles sont sûres qu'il ira à l'université et deviendra scientifique. Olga rêve de déménager d'une ville de province à Moscou, car elle en a assez de travailler au gymnase et rêve de se marier. Masha n'est pas satisfaite de sa vie de famille, mais elle souhaite aussi déménager et changer d'environnement. Irina rêve de se réaliser au travail ; elle ne veut pas vivre dans l'oisiveté. Lorsque Vershinin, le commandant d'une batterie d'artillerie stationnée dans la ville, vient lui rendre visite le soir, les sœurs lui témoignent un vif intérêt, surtout lorsqu'elles apprennent qu'il est de Moscou.
Andrei est amoureux d'une jeune femme locale, Natasha, qui n'a absolument aucun goût et s'habille de manière vulgaire. Les invités se moquent d'eux, Natasha s'enfuit de table, Andrei la suit, dit des mots d'amour et propose.
Acte deux.
Andrey et Natasha sont mariés et ont déjà un fils, Bobik. Natasha est complètement plongée dans les préoccupations du ménage, qui consistent à déplacer progressivement tous les habitants de la maison, au nom de l'intérêt de son enfant. Andreï a été nommé secrétaire du gouvernement du Zemstvo et ne rêve désormais que d'une carrière de scientifique. Masha est complètement déçue par son mari, qui lui semblait auparavant « terriblement instruit, intelligent et important », et maintenant elle est agacée par la compagnie de son mari et de ses collègues. Elle se plaint de sa vie auprès de Vershinin et il lui parle du mauvais caractère de sa femme. Irina travaille au bureau télégraphique, est très fatiguée et commence à s'énerver pour des bagatelles. Tuzenbach et Solyony tentent de lui faire la cour, mais Irina refuse tous deux ; elle rêve toujours de déménager à Moscou, ce qui est prévu pour le début de l'été. Olga travaille toujours au gymnase, déteste son travail et rêve de partir.
Acte trois.
L’action commence la nuit, il y a un incendie dans le bloc, de nombreuses victimes des incendies se rassemblent autour de la maison des Prozorov. Olga ordonne que certaines de ses affaires soient remises aux victimes de l'incendie. Il y a un conflit entre Natasha et Olga. Natasha veut envoyer sa nounou Anfisa, quatre-vingts ans, au village, mais elle supplie de ne pas la mettre dehors dans sa vieillesse. Olga prend la défense de la nounou et Natasha lui dit de ne pas intervenir et de prendre les choses en main dans son gymnase. Dans le même temps, Natasha se cache derrière les intérêts de ses enfants, car elle en a déjà deux (sa fille Sofochka est née) et s'attire les faveurs d'Olga. Masha a une liaison avec Vershinin et son mari Kulygin semble être le seul à ne pas le remarquer. Masha parle à ses sœurs de la façon dont leur frère a changé. Andrey perd beaucoup d'argent et hypothèque la maison, qui appartient de droit à eux quatre. Il a donné l'argent à Natasha, en qui il a entièrement confiance et la considère comme une personne honnête. Natasha a commencé une liaison avec le patron de son mari, Protopopov, et toute la ville se moque d'Andrey. Irina et Olga craignent de gâcher leur vie, elles sont toutes les deux mécontentes de leur travail, elles ne croient plus qu'elles vont partir, mais elles rêvent toujours de déménager à Moscou. Ayant appris qu'une brigade militaire était en train d'être transférée de la ville, les sœurs sont encore plus bouleversées. Irina supplie sa sœur de déménager et est même prête à épouser Tuzenbach pour cela.
Acte quatre.
L'unité militaire est en train d'être transférée de la ville, les officiers Fedotik et Rode sont venus dire au revoir à la famille Prozorov. Vershinin est également venu lui dire au revoir, Masha pleurait, il l'a embrassée et lui a dit au revoir. Kulygin entre, il est le seul à se réjouir dans son âme du départ des militaires. Kulygin aime Masha et pardonne sa trahison, espérant que désormais ils vivront différemment. Irina a accepté d'épouser Tuzenbach et le jour du mariage est déjà fixé. Ils envisagent de partir ensemble pour Moscou. Irina a réussi l'examen pour devenir enseignante et son futur mari a obtenu un poste à l'usine. Une escarmouche a eu lieu entre Solyony et Tuzenbach, à la suite de quoi un duel a été programmé, dont personne n'est au courant. Olga est devenue directrice du gymnase, a reçu un appartement de service et y vit avec une vieille nounou. Andrei souffre, réalisant à quel point il s'est dégradé ; il est dégoûté de sa femme, qui ne vit que d'intérêts bourgeois et le commande constamment. Il est bouleversé de vivre comme tout le monde, de ne plus rêver de rien et de ne lutter pour rien. Le bruit d'un coup de feu peut être entendu de loin. Tuzenbach a été tué en duel. Irina prend la sérieuse décision de partir seule. Les sœurs se soutiennent et croient qu'un jour viendra le temps où tout le monde sera heureux, mais ce ne sera probablement plus avec elles.
