Pays d'Afrique de l'Est. Afrique du Sud et du Sud-Est

Partie orientale de l'Afrique aux latitudes équatoriales et subéquatoriales. La majeure partie de l'Est. L'Afrique occupe le plateau d'Afrique de l'Est. Le climat est chaud, saisonnièrement humide, avec des précipitations allant de 500 à 3 000 mm par an. À l'Est L'Afrique est l'une des plus grandes régions du monde... ... Grand dictionnaire encyclopédique

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Partie orientale de l'Afrique aux latitudes équatoriales et subéquatoriales. La majeure partie de l’Afrique de l’Est est occupée par le plateau est-africain. Le climat est chaud, saisonnièrement humide, avec des précipitations allant de 500 à 3 000 mm par an. L'Afrique de l'Est possède l'un des plus grands... Dictionnaire encyclopédique

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1) Britannique (voir Grande-Bretagne) et 2) Allemand (voir Allemagne)... Dictionnaire encyclopédique F.A. Brockhaus et I.A. Éphron

Pays naturel d'Afrique de l'Est. À l'Est L’Afrique est située au Kenya, en Ouganda, au Rwanda, au Burundi, en Tanzanie, en Zambie, au Malawi, en Somalie, en Éthiopie, en Érythrée et à Djibouti. Géographie. Encyclopédie illustrée moderne. M. : Rosman. Sous… … Encyclopédie géographique

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Livres

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Détails Catégorie : Pays d'Afrique de l'Est Publié le 29/04/2015 22:44 Vues : 1634

Le nom officiel de l'État est République de Maurice. La république comprend les îles Maurice et Rodrigues, ainsi que l'archipel Cargados-Carajos, les îles Agalega et de nombreux petits îlots.

L'île la plus grande et la plus importante est Maurice. Sa superficie est de 1865 km². La capitale de la république, Port Louis, est située sur l'île. La population de l'île est de 1 245 288 personnes.

Île Maurice a été ouvert au 10ème siècle. Arabes. Maurice a été l'objet de luttes entre puissances coloniales : l'île a appartenu à différentes époques au Portugal (1507-1513), aux Pays-Bas (1638-1710), à la France (1710-1810) et à l'Empire britannique (1810-1968), après quoi il a obtenu son indépendance.

Île Maurice
Île Rodrigues situé à 560 km à l’est de l’île Maurice. Superficie 104 km², entourée de récifs coralliens. L'île a été découverte en 1528 par le navigateur portugais Diogo Rodrigues. Population 37 838 personnes.
Les îles Maurice et Rodrigues font partie de l'archipel des Mascareignes.

Île Rodrigues
Archipel de Cargados-Carajos– un groupe de petites îles (de 16 à 40) et un récif corallien dans l'océan Indien. La superficie totale est de 1,3 km². Le récif s'étend du nord au sud sur plus de 50 km et mesure environ 5 km de large. Les cocotiers poussent sur certaines îles. Il existe des colonies temporaires sur les îles.
Agaléga– deux îles de l’ouest de l’océan Indien (Nord et Sud) ; ils sont situés à 1100 km au nord de l'île Maurice. La superficie totale des îles est de 24 km². Les îles sont couvertes de mangroves et de cocotiers. Population : environ 300 personnes.

Symboles d'état

Drapeau– est un panneau rectangulaire à 4 couleurs avec un rapport hauteur/largeur de 2:3. La couleur rouge symbolise l'indépendance ; bleu – océan Indien ; jaune – avenir radieux ; vert – végétation luxuriante des îles. Le drapeau a été approuvé le 12 mars 1968.

Blason- un bouclier divisé en quatre parties en azur et or. Dans le premier quartier il y a un navire doré, dans le deuxième il y a trois palmiers verts, dans le troisième il y a une clé écarlate dans un pilier avec la barbe vers le bas et à gauche, dans le quatrième il y a une clé en argent à cinq pointes étoile au-dessus d'une pyramide abaissée du même métal. Le bouclier est soutenu par l'oiseau dodo et le cerf sambar indien. Sur les côtés du bouclier se trouvent deux tiges de canne à sucre de couleur naturelle. En bas, sur un ruban écarlate, la devise est inscrite en lettres latines noires : « L’étoile et la clé de l’océan Indien ».
Le navire symbolise la colonisation des îles par les européens, les palmiers symbolisent la nature tropicale. La clé et l'étoile représentent la devise de Maurice : L'Étoile et la Clé de l'Océan Indien. Les armoiries ont été approuvées le 25 août 1906.

Dodo mauricien- un grand oiseau incapable de voler, disparu au XVIIe siècle, est un symbole de l'île Maurice.

sambar indien
Sambar symbolise les Sambars, amenés par les Hollandais de Java et installés sur l'île. Canne est la principale culture agricole des îles.

Structure de l'État

Forme de gouvernement- république parlementaire.
Chef de l'État– Président, élu par le parlement pour 5 ans (un deuxième mandat consécutif est possible). Il y a un poste de vice-président.

En poste depuis 2012 Rajkeswur Purriag
Chef du gouvernement- Premier ministre.

Capitale et plus grande ville- Port-Louis.
Langue officielle- Non. L'anglais et le français prédominent.
Territoire– 2 040 km². L'île Maurice revendique officiellement l'archipel des Chagos (territoire britannique de l'océan Indien) et l'îlot français de Tromelin.
Division administrative– 9 districts et 3 territoires dépendants (îles Agalega, archipel Cargados-Carajos, île Rodriguez).

Population– 1 295 789 personnes. L'espérance de vie moyenne est de 69,7 ans pour les hommes et de 76,9 ans pour les femmes.
Religion– Hindous 48%, catholiques 23,6%, musulmans 16,6%, protestants 8,6%. A Maurice, différentes cultures se côtoient, cela se reflète dans l'architecture : la capitale abrite la mosquée Juma, le temple hindou de Maeswarat et la cathédrale chrétienne Saint-Jacques.
Devise– Roupie mauricienne.
Économie– basé sur la production sucrière (la canne à sucre est cultivée sur environ 90 % des terres agricoles cultivées), le tourisme et l'industrie textile.
Le niveau de vie est assez élevé. Les activités offshore et bancaires, la production et la transformation des fruits de mer et du poisson se développent. Environ 8 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Exporter: sucre, vêtements et tissus, fleurs, coquillages, poissons. Importer: biens industriels, alimentaires, produits pétroliers, produits chimiques.

Éducation– Maurice se classe parmi les premiers au monde en termes de niveau d’éducation. Le système éducatif moderne comprend des écoles primaires, des écoles secondaires, des écoles professionnelles et des établissements d'enseignement supérieur. Les jardins d'enfants sont fréquentés par des enfants âgés de 3 à 5 ans. L'école primaire scolarise les enfants de 5 à 13 ans.
L'enseignement dans les écoles primaires et secondaires se déroule en anglais et en français. C'est gratuit. Établissements d'enseignement secondaire avec un cycle d'enseignement de 3 ans (incomplet) et un cycle de 7 ans (complet). Au collège, l'enseignement se déroule selon un programme unique ; au collège, les élèves peuvent choisir des programmes à prédominance de sciences humaines ou naturelles. L'enseignement professionnel et technique a été développé. Le principal établissement d’enseignement supérieur du pays est l’Université de Maurice.
Sport– les sports nautiques (snorkeling, voile, planche à voile, kitesurf), l'équitation, le golf sont appréciés. Les athlètes mauriciens ont participé pour la première fois aux Jeux olympiques d'été de Los Angeles. Depuis, Maurice n’a manqué aucun des Jeux olympiques d’été. Le pays n'a pas participé aux Jeux olympiques d'hiver. Durant toute sa performance aux Jeux olympiques, Maurice n'a remporté qu'une seule médaille olympique : aux Jeux olympiques d'été de Pékin (2008), le boxeur Bruno July a remporté le bronze dans la catégorie des moins de 54 kg.
Forces armées- comptant environ 20 000 personnes, qui servent à éliminer les conséquences des catastrophes naturelles (typhons) et sont analogues aux forces du ministère des Situations d'urgence, il existe des policiers, des forces spéciales de police et un service de patrouille maritime.

Nature

L'île Maurice est d'origine volcanique. Les rivages sont bordés de récifs coralliens.
Les premiers colons cultivaient des épices à Maurice, les Français du café, les Britanniques du thé. Toutes ces cultures auraient pu produire d’excellentes récoltes si les cyclones ne les avaient pas détruites. Et seules les tiges de canne à sucre résistent aux assauts des éléments.

Plantation de canne à sucre
Sur le plateau, sous le couvert des montagnes, sont cultivés le thé, le tabac et l'agave.
Les plateaux et montagnes de l'île Maurice sont traversés par des centaines de petites rivières avec des rapides et des cascades. Les fleuves les plus importants de l'île Maurice sont le Grand River South East et le Grand River North West. Pendant la saison des pluies, les rivières se transforment en ruisseaux de montagne rapides. Les plus grands lacs de l'île sont Grand Bassin et Mar aux Vacoa.
Les cratères de volcans éteints sont intéressants.

Le cratère du volcan éteint Trou aux Cerfs
Les forêts denses abritant des espèces d'arbres précieuses ont été abattues et remplacées par des plantations de pins des Canaries et d'eucalyptus.

Pin des Canaries
Les mangroves subsistent le long de la côte est. Dans les villes, les villages et le long des routes, prédominent les plantes ornementales introduites sur l'île : jacarandas, acacias, sycomores, lauriers roses, hibiscus, jasmin rouge. Le long des plages se trouvent des plantations de casuarinas. Il y a des cocoteraies sur la côte.

Laurier-rose
Maurice avait une faune diversifiée. La plupart des animaux qui y vivaient ne se trouvaient nulle part ailleurs dans le monde. Une abondance d’énormes tortues terrestres et une richesse du monde des oiseaux ont été observées.

Les tortues et les dodos ont été détruits par les pirates et les marins. Le mynah indien est l'espèce d'oiseau la plus commune sur l'île, car il détruit les ravageurs de la canne à sucre.

Mynah indienne brune
Des mangoustes, des rongeurs et des singes ont également été introduits sur l'île. En conséquence, il ne reste presque plus rien de la faune originale.
Dans le parc national Gorges de la Rivière Noire Des pigeons roses reliques, des crécerelles mauriciennes et des perroquets mauriciens à collier ont été préservés. Près de l'île Maurice se trouve également une réserve naturelle appelée l'île Krugly, où se trouvent des reptiles uniques : scinques de Telfer, geckos et boas terrestres.

Tourisme

Île Maurice
L'île Maurice est populaire parmi les touristes européens, même si elle est située loin de l'Europe. C'est l'une des stations touristiques les plus belles et les plus chères avec les Maldives et les Seychelles.
À Maurice, les vacances à la plage sont courantes ; les excursions vers l'océan et au cœur de l'île sont populaires.
L'une des attractions naturelles est Les sables aux sept couleurs du village de Chamarel.

Ce sont des dunes de sable constituées de sable de sept couleurs différentes (rouge, marron, violet, vert, bleu, violet et jaune). Les couches multicolores ne se mélangent pas même après de fortes pluies en raison de densités et de masses différentes. Les scientifiques pensent que les différentes couleurs étaient dues au fait que les couches de lave se sont refroidies à des températures différentes.
Le sable est vendu dans un tube à essai en souvenir. Si vous secouez le tube à essai et mélangez le sable, après un certain temps, il se séparera à nouveau clairement en sept couleurs.
Île Rodrigues est populaire parmi les amateurs d’écotourisme. Des randonnées autour et au cœur de l'île, des visites à la réserve de tortues François Legault et à la réserve d'oiseaux de l'île Cocos sont organisées.

Plongée en apnée
Il y a toutes les possibilités de sports nautiques : plongée, pêche, snorkeling, etc.

Culture

La culture mauricienne est diversifiée. Elle a été influencée par les cultures européenne, arabe et indienne.
L'artisanat populaire se développe : tissage de paniers, de sacs, de matelas, de nattes, d'abat-jour et de chapeaux à partir de fibres d'aloès, de feuilles de bambou et de cocotier. Les modèles de voiliers fabriqués à partir d'essences de bois rares sont très appréciés des touristes étrangers.

La poterie, l'art de la broderie et de la teinture de la soie, la confection de tapis faits à la main et la fabrication de bijoux en argent, en or et en pierres semi-précieuses se développent.

La littérature mauricienne est multilingue, mais la plupart des ouvrages sont écrits en français. Le poète M. de Chazal est considéré comme l'un des fondateurs de la littérature nationale. Écrivains célèbres : J. Fanchette, E.J. Monique et coll.
A différentes époques, Joseph Conrad et Mark Twain ont visité l'île Maurice, ils en ont laissé leurs souvenirs.

La musique combine les traditions des peuples mauriciens. Les Indiens ont préservé la diversité des genres de musique et de danses de leurs ancêtres, ainsi que l’art de jouer des instruments de musique nationaux. Mais une troupe de théâtre professionnelle n'a été créée au théâtre de Port-Louis qu'en 1981.
La cuisine mauricienne est également diversifiée : elle combine les cuisines créole, européenne, chinoise, indienne et arabe.

La préférence est donnée aux plats de fruits de mer. Les plats musulmans populaires comprennent le biryani, le poulet au curry indien, les plats de porc chinois, le rosbif créole et les plats de légumes français. Le riz bouilli est servi avec presque tous les plats. Ils préparent également des rougalli, un plat méditerranéen à base de tomates, d'oignons, d'ail et de certains types de viande ou de poisson, et du daube, un ragoût de poulpe.

Sites du patrimoine mondial de l'UNESCO à Maurice

Aapravasi Ghat (traduit de l'hindi par « terminal d'immigration »)

Un complexe de bâtiments à Port Louis, qui devint le premier point d'accueil des travailleurs migrants des Indes britanniques dans les colonies britanniques. De 1849 à 1923, environ un demi-million de travailleurs indiens sous contrat sont passés par Aapravasi Ghat, d'où ils sont ensuite allés travailler dans des plantations à travers l'Empire britannique. La migration à grande échelle de travailleurs indiens a finalement conduit à l’émergence de la diaspora indienne. À Maurice, environ 68 % de la population actuelle est d'origine indienne. Aapravasi Ghat est devenu un point de départ important dans la formation de l'identité historique et culturelle de Maurice.
Aujourd'hui, de l'ensemble du complexe, seules les ruines de trois bâtiments en pierre ont survécu. Ils sont protégés par le gouvernement mauricien en tant que monument national. Des travaux sont en cours pour restaurer les bâtiments délabrés afin de leur redonner leur aspect des années 1860.

Paysage culturel du Morne Brabant

Une péninsule à la pointe sud-ouest de l'île Maurice. Une colline et un rocher basaltique s'élèvent au-dessus de la péninsule jusqu'à une hauteur de 556 mètres. Cet endroit est une destination touristique populaire.
La région est devenue célèbre au XIXe siècle, lorsque des esclaves fugitifs trouvèrent refuge dans les nombreuses grottes de la colline.

Planche à pagaie
C'est l'un des meilleurs endroits au monde pour pratiquer le kitesurf, la planche à voile et le paddleboard.

Autres attractions de l’île Maurice

Gorges de la Rivière Noire

Parc national de Maurice. Le parc est situé dans la partie sud-ouest de l'île Maurice. Sa superficie est de 35,94 km². Le point culminant de l'île, le pic de la Rivière Noire (826 m), est situé dans le parc.

Pic Rivière Noire
Environ 25 % de la flore et de la faune sont endémiques à l'île, dont 8 espèces d'oiseaux rares, comme le pigeon rose. Le parc est conçu pour protéger les forêts tropicales à feuilles persistantes ainsi que la flore et la faune endémiques de l'île.

Colombe rose

Jardin Botanique Sir Seewoosagur Ramgoolam

Le plus ancien jardin botanique, situé près de Port Louis. En 1988, il porte le nom du combattant indépendantiste et premier Premier ministre de Maurice Seewoosagur Ramgoolam.
Le jardin est l'un des plus anciens jardins de l'hémisphère sud : il a été fondé en 1770 par le cultivateur français Pierre Poivre (1719-1786).
La superficie du jardin est d'environ 37 hectares. 500 espèces de plantes y poussent. Le jardin est célèbre pour sa collection de plantes à partir desquelles sont obtenues les épices ; Ici poussent des ébènes, de la canne à sucre et 85 espèces de palmiers d'Amérique centrale, d'Asie, d'Afrique et des îles de l'océan Indien. De nombreux arbres ont été plantés personnellement par les dirigeants de plusieurs pays : Indira Gandhi, François Mitterrand, Robert Mugabe.

L'une des attractions du jardin est un grand lac avec une collection de nénuphars. Plusieurs variétés de lotus poussent ici, notamment les lotus géants d'Amazonie, les nymphéas blanches, bleues et roses et les Victorias géantes d'Amazonie.

Flic-en-Flac

La plus belle plage de l'île Maurice. C'est une station balnéaire chaleureuse et bien entretenue sur la côte ouest de l'île : une large bande de sable blanc comme neige, une douce descente dans l'eau, toutes les conditions pour des vacances reposantes.
Mais ceux qui aiment les loisirs actifs peuvent aussi passer de bons moments ici - c'est l'un des meilleurs endroits pour la plongée.

Lac Ganga Talao

Crater Lake est situé dans une zone montagneuse isolée au centre de l'île Maurice. Le lac est situé à une altitude de 549 m au dessus du niveau de la mer.
Le lac est considéré comme le lieu hindou le plus sacré de l’île Maurice. Au centre du lac se trouve l'île de Dieu.

Histoire

L'île Maurice a été découverte au début du XVIe siècle. par les Portugais en 1510. Elle était alors inhabitée. Ils lui donnèrent le nom de Sishna – c'était le nom d'un des navires portugais.
En 1598, les Hollandais occupèrent l'île et lui donnèrent le nom de la forme latine de Moritz d'Orange. À cette époque, l’île ne servait que d’escale temporaire aux navires marchands. La première colonie hollandaise est née ici en 1638. Des plantations de canne à sucre, de coton et de tabac ont commencé à être créées et du bétail a commencé à être élevé. Les esclaves étaient amenés de Madagascar.
En 1710, les Néerlandais quittèrent Maurice pour échapper à une infestation de rats entrés sur l'île à partir de navires européens.

En 1715, l'île entre en possession de la France et est rebaptisée Ile-de-France. Les Français fondèrent leur première colonie en 1721. Au cours des années de colonisation française, plusieurs forts furent construits en Île-de-France, des routes furent tracées et un chantier naval fut construit.
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Des colons d'autres provinces françaises se sont installés en Ile-de-France et le café, le maïs, le manioc, les clous de girofle, l'indigo, les légumes et les fruits ont commencé à être cultivés sur l'île.
En 1810, l'île devint possession de la Grande-Bretagne et devint officiellement une colonie britannique en 1814 ; le nom de Maurice lui fut restitué.
Au début de la colonisation anglaise, la population de Maurice était d'environ 70 000 personnes (dont plus de 50 000 esclaves). En 1835, l'esclavage est aboli. Pour les travaux agricoles, des travailleurs indiens ont commencé à être importés à Maurice à partir des années 1830, et plus tôt de Chine, et la culture du thé et du tabac a commencé.
L'île Rodrigues a été découverte en 1528 par le navigateur portugais Diego Rodrigues. En 1691-1693 était occupée par les Hollandais. Au XVIIIe siècle colonisé par les Français. De 1810 à 1968 L'île appartenait aux Britanniques, après quoi elle est devenue la possession de l'État de Maurice.

Indépendance

Le 12 mars 1968, Maurice est déclarée État indépendant au sein du Commonwealth britannique.
En 1970-1971 Il y a eu des grèves majeures dans de nombreux secteurs de l'économie, avec des revendications pour des augmentations de salaires, le gouvernement mauricien a instauré l'état d'urgence, qui est resté en vigueur jusqu'en mars 1978. Le 12 mars 1992, Maurice est devenue une république.
Maurice est politiquement stable et appartient au groupe des pays à revenu par habitant élevé.

Le continent noir compte 60 pays, dont des États non reconnus et autoproclamés. Les régions d'Afrique diffèrent les unes des autres selon de nombreux critères : culturels, économiques, démographiques, etc. Combien y en a-t-il au total sur le continent ? À quels pays appartiennent-ils ?

Caractéristiques du macrozonage continental : régions d'Afrique

Chaque pays africain est unique et distinctif. Cependant, certains traits communs entre ces États (naturels, historiques, sociaux et économiques) permettent aux géographes de diviser le continent en plusieurs grandes régions. Il y en a cinq au total, selon la classification généralement acceptée de l'ONU.

Toutes les régions d’Afrique sont répertoriées ci-dessous :

Nord;
Central ou Tropical ;
Sud;
Occidental;
Afrique de l'Est.

Chacune des macrorégions répertoriées couvre un certain nombre de pays dans la partie correspondante du continent. Ainsi, la région occidentale est le leader en nombre d’États. De plus, la plupart d’entre eux bénéficient d’un accès à l’océan mondial. Mais l’Afrique du Nord et l’Afrique du Sud sont les plus grandes régions du continent en termes de superficie.

La plupart des pays de la région orientale ont enregistré une croissance significative de leur PIB par habitant ces dernières années. À son tour, la partie centrale de l’Afrique concentrait dans ses vastes étendues les États les plus pauvres et les plus arriérés sur le plan économique et scientifique de la planète.

Il convient de noter que tout le monde n'accepte pas le plan de zonage existant proposé par l'ONU. Ainsi, par exemple, certains chercheurs et voyageurs mettent en avant une région comme l’Afrique du Sud-Est. Il ne comprend que quatre États : la Zambie, le Malawi, le Mozambique et le Zimbabwe.

Afrique du Nord

La région couvre six États souverains et un État partiellement reconnu : la Tunisie, le Soudan, le Maroc, la Libye, le Sahara occidental (RASD), l'Égypte et l'Algérie. L’Afrique du Nord comprend également plusieurs territoires d’outre-mer appartenant à l’Espagne et au Portugal. Les pays de cette région ont des superficies relativement vastes.

Presque tous les États d’Afrique du Nord disposent d’un large accès à la mer Méditerranée. Ce fait a joué un rôle important dans leur développement, indiquant des liens économiques assez étroits avec les pays européens. La majeure partie de la population de la région est concentrée dans une étroite bande côtière de la Méditerranée, ainsi que dans la vallée du Nil. Les eaux de la mer Rouge baignent les côtes de deux autres États de cette région : nous parlons du Soudan et de l'Égypte. Sur la carte de l’Afrique du Nord, ces pays occupent la position extrême orientale.

Le PIB moyen par habitant de la région n'est pas si élevé. Cependant, selon les prévisions du FMI, ils ne feront qu'augmenter dans un avenir proche. Le pays le plus pauvre de la macrorégion est le Soudan, et les plus prospères sont la Tunisie et l'Algérie, producteurs de pétrole.

L'Afrique du Nord a une agriculture assez développée (selon les normes africaines). On y cultive des agrumes, des dattes et des olives. Cette région est également appréciée des voyageurs. Des pays comme l'Égypte, la Tunisie et le Maroc sont visités chaque année par des millions de touristes venus de différentes régions du monde.

Les plus grandes villes de la région : Casablanca, Tunis, Tripoli, Le Caire, Alexandrie.

L'Algérie et l'Egypte sur la carte de l'Afrique : faits intéressants

L’Égypte est un État au sein duquel est née l’une des plus anciennes civilisations du monde. C'est un pays de pyramides mystérieuses, de trésors secrets et de légendes. Elle est le leader absolu sur tout le continent noir en termes de développement du secteur récréotouristique. Au moins 10 millions de touristes visitent l'Égypte chaque année.

Tout le monde ne sait pas que ce pays est l’un des plus industrialisés du continent. Les minerais de pétrole, de gaz, de fer et de manganèse, l'or, le charbon, etc. sont activement extraits et traités ici. Les industries chimiques, cimentières et textiles fonctionnent efficacement dans le secteur industriel.

L'Algérie est un État tout aussi intéressant en Afrique du Nord. Ce pays est le plus grand du continent en termes de taille. Il est intéressant de noter qu’elle n’a reçu ce titre honorifique qu’en 2011, lorsque le Soudan s’est effondré. Outre ce bilan, l'Algérie est intéressante pour d'autres faits. Par exemple, saviez-vous que :

environ 80 % du territoire algérien est occupé par le désert ;
l'un des lacs de ce pays étonnant est rempli de véritable encre ;
il existe sept sites du patrimoine mondial de l'UNESCO sur le territoire de l'État ;
il n'y a pas un seul McDonald's ou une seule église orthodoxe en Algérie ;
L'alcool y est vendu exclusivement dans les magasins spécialisés.

De plus, l’Algérie étonne les voyageurs par la diversité de ses paysages naturels. Ici, vous pouvez tout voir : des chaînes de montagnes, des forêts denses, des déserts chauds et des lacs frais.

Afrique de l'Ouest

Cette région africaine est le leader absolu du nombre total d’États indépendants. Ils sont au nombre de 16 : Mauritanie, Mali, Niger, Nigeria, Bénin, Ghana, Gambie, Burkina Faso, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Sénégal, Sierra Leone et Togo.

La plupart des pays de la région sont des États sous-développés avec un faible PIB. Le Nigeria peut être considéré comme une certaine exception à cette liste. Les prévisions du FMI pour cette région sont décevantes : le PIB par habitant n'augmentera pas dans un avenir proche.

Près de 60 % de la population de l'Afrique de l'Ouest est employée dans l'agriculture. La poudre de cacao, le bois et l’huile de palme y sont produits à grande échelle. L'industrie manufacturière n'est suffisamment développée qu'au Nigeria.

Les principaux problèmes de la région sont les suivants :

mauvais développement du réseau de transport ;
la pauvreté et l'analphabétisme ;
la présence d'un grand nombre de conflits linguistiques et de points chauds.

Les plus grandes villes de la région : Dakar, Freetown, Abidjan, Accra, Lagos, Abuja, Bamako.

Afrique centrale

L'Afrique centrale se compose de huit pays de tailles très différentes (Tchad, Cameroun, Gabon, République centrafricaine, République du Congo, RD Congo, Guinée équatoriale et la nation insulaire de Sao Tomé et Principe). Le pays le plus pauvre de la région est la République démocratique du Congo, avec un PIB extrêmement faible de 330 dollars par habitant.

Dans l'économie de la macrorégion, les positions dominantes sont occupées par l'agriculture et l'industrie minière, laissées aux pays comme un héritage de l'époque coloniale. On y extrait de l'or, du cobalt, du cuivre, du pétrole et des diamants. L’économie de l’Afrique centrale a été et reste basée sur les ressources.

Un problème important dans la région est la présence et les conflits militaires périodiques.

Les plus grandes villes de la région : Douala, N'Djamena, Libreville, Kinshasa, Bangui.

Afrique de l'Est

Cette région couvre dix pays indépendants (Djibouti, Éthiopie, Somalie, Kenya, Ouganda, Tanzanie, Burundi, le pays au joli nom Rwanda et le Soudan du Sud nouvellement formé), ainsi que plusieurs entités étatiques non reconnues et territoires dépendants.

L’Afrique de l’Est est une région composée d’États jeunes, d’économies arriérées et d’une prédominance de monoculture agricole. Dans certains pays, la piraterie est florissante (Somalie) et les conflits armés (tant internes qu’entre pays voisins) ne sont pas rares. Dans certains pays, l'industrie du tourisme est assez bien développée. En particulier, les touristes viennent au Kenya ou en Ouganda pour visiter les parcs nationaux locaux et se familiariser avec la nature sauvage.

Les plus grandes villes de la région : Juba, Addis-Abeba, Mogadiscio, Nairobi, Kampala.

Afrique du Sud

La dernière macro-région du continent comprend 10 Zambie, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, le Botswana, le Zimbabwe, l'Afrique du Sud, ainsi que deux enclaves (Lesotho et Swaziland). Madagascar et les Seychelles sont également souvent inclus dans cette région.

Les pays diffèrent les uns des autres en termes de niveau de développement et d'indicateurs de PIB. L'État le plus développé économiquement de la région est la République d'Afrique du Sud. L'Afrique du Sud est un pays étonnant avec trois capitales.

Le tourisme est assez bien développé dans certains pays de la région (principalement l'Afrique du Sud, le Botswana et les Seychelles). Le Swaziland attire de nombreux voyageurs avec sa culture bien préservée et ses traditions colorées.

Les plus grandes villes de la région : Luanda, Lusaka, Windhoek, Maputo, Pretoria, Durban, Cape Town, Port Elizabeth.

Conclusion

Tous les pays du continent africain sont originaux, extrêmement intéressants et souvent si différents les uns des autres. Cependant, les géographes ont quand même réussi à les regrouper selon des critères historiques, socio-économiques et culturels, identifiant cinq macro-régions : l'Afrique du Nord, de l'Ouest, du Centre, de l'Est et du Sud.

L'article contient des informations générales sur la région de l'Afrique de l'Est. Donne une idée de la situation socio-économique dans cette partie du continent. Indique les raisons qui freinent le développement et la croissance du territoire d'un point de vue économique.

Afrique de l'Est

La superficie de la région est de 7,7 millions de mètres carrés. km. La population de la région approche les 200 millions d'habitants.

Riz. 1. Carte de la région.

La liste des pays d'Afrique de l'Est comprend :

Soudan;
Ethiopie;
l'Érythrée ;
Djibouti ;
Somalie;
Kenya;
Rwanda;
Ouganda;
Burundi;
Tanzanie;
Malawi;
Zambie.

L’Afrique de l’Est ne figure pas sur la liste des régions riches en ressources naturelles.

Les États de cette partie du continent agissent plutôt comme de grands producteurs et fournisseurs de café sur le marché mondial. On y cultive également du thé et du sisal et du coton. La production de cuir et l'extraction de matières premières y sont développées. La Somalie et Djibouti contiennent 1/4 de tous les pâturages. Pour approvisionner le marché intérieur de la région, ils cultivent :

États d'Afrique de l'Est

Dans le passé, les frontières territoriales de la majeure partie des États d’Afrique de l’Est ont été fixées de manière arbitraire par les puissances coloniales. Les frontières ethniques et culturelles naturelles n'ont pas été prises en compte. Pour cette raison, le développement global de toute la région était considérablement compliqué.

Dans de nombreux États, des conflits armés civils font rage depuis plusieurs décennies. La raison en est les différences religieuses et idéologiques.
Intéressant : Un certain nombre de pays d’Afrique de l’Est ont formé une union douanière en 1967, appelée « Communauté d’Afrique de l’Est ».

Riz. 3. Carte économique de la région.

L'Afrique de l'Est compte 17 États souverains.

Quatre groupes linguistiques se sont répandus ici.

L’Afrique de l’Est est considérée comme l’une des régions les plus problématiques du continent. Les phénomènes suivants sont courants ici : les maladies infectieuses, la faim, le faible niveau socio-économique de développement de la population.

La plupart des États de la région sont autrefois d’anciennes colonies de puissances européennes. Ils n'ont acquis leur souveraineté que dans les années 60 du siècle dernier. Le détachement des pays développés concernant la question de l'investissement dans le secteur économique de l'Afrique de l'Est ralentit sensiblement les progrès de l'économie de l'ensemble de la région.

Qu'avons-nous appris ?

De l'article, nous avons découvert les caractéristiques du développement économique de la région. Nous avons établi quels facteurs ont la plus grande influence sur la dynamique du fonctionnement de certaines industries caractéristiques de l'Afrique de l'Est. Nous l’avons découvert lorsque la région orientale du continent a obtenu son indépendance de l’influence coloniale sur les principales sphères de la vie.

Le groupe des États d’Afrique de l’Est ne présente pas moins de différences, voire de contrastes, et ici aussi, les pays individuels se distinguent sensiblement des autres, comme s’ils sortaient de l’ordinaire. Cela s'applique à l'Éthiopie, à la Somalie, à la Tanzanie et à quelques autres pays. D’une manière générale, les jeunes Etats de cette région méritent une attention particulière.

Ethiopie(88 millions de chrétiens), le pays le plus grand et le plus ancien d’Afrique. De plus, si nous n'abordons pas le Maghreb arabe et l'Égypte avec leur histoire ancienne, il s'avère que ce continent n'a pas connu de pays plus ancien, plus développé et, surtout, qui existerait sous la forme d'un État strictement formalisé. L’histoire de l’Éthiopie est impressionnante et a été abordée plus d’une fois dans les parties précédentes du livre en deux volumes. Dans les années 1960 le pays était un État indépendant et très respecté dirigé par un monarque tout à fait légitime et vénéré, l'empereur Haïlé Sélassié Ier. Certes, ce pays peuplé et pauvre en ressources était constamment en proie à des catastrophes naturelles, en particulier des sécheresses, qui mettaient presque régulièrement son économie à un niveau critique. état catastrophique. Les sécheresses, les famines et les échecs de la réforme agraire ont conduit le pays à une crise politique aiguë en 1973, qui a abouti à la destitution de l'empereur. Depuis 1974, le pouvoir est passé au Conseil administratif militaire provisoire, dont les dirigeants se sont détruits dans une âpre lutte intestine, jusqu'à ce qu'en 1977 Haile Mariam, qui s'occupait du vieil empereur Mengistu, arrive au pouvoir et fixe le cap du développement selon le marxiste. -modèle socialiste.

La nationalisation de l'industrie et de la terre, le contrôle strict des autorités sur la population pendant une quinzaine d'années ont conduit l'économie du pays à une dégradation complète. Les sécheresses sont devenues plus fréquentes et leurs conséquences de plus en plus graves. Des millions de personnes sont mortes de faim et de troubles, tandis que la bureaucratie au pouvoir était embourbée dans l’anarchie et la corruption.

Le coup décisif porté au parti au pouvoir et à sa direction a été porté par les événements survenus dans notre pays liés à la perestroïka et à un changement général d'orientation idéologique et politique, qui a stoppé le flux de fournitures en provenance de l'URSS. La position d’affaiblissement du gouvernement, aggravée par les échecs dans la lutte contre les séparatistes et les rebelles dans le nord du pays, a conduit à l’effondrement du régime en 1991. Le dictateur sanglant s’est enfui et ses successeurs ont hérité d’un héritage difficile. On ne parlait plus du modèle marxiste-socialiste. L’Éthiopie a été confrontée à la tâche difficile de trouver son nouveau visage et de revenir à une vie normale.

Les années 1990 se sont déroulées sous le signe des réformes démocratiques et de la libéralisation économique. Les nouveaux dirigeants du pays parmi les hommes politiques d'orientation de gauche qui ont adopté, surtout après l'effondrement de l'URSS, une position plus modérée, Meles Zenawi (premier président, puis premier ministre, à qui cependant tout le pouvoir est passé) et Negasso Gidada, qui est devenu président à sa place, a fait beaucoup d'efforts pour mener à bien les réformes nécessaires et fournir au peuple au moins les choses les plus nécessaires. Mais dans un pays pauvre, paralysé par de longues expériences marxistes sous leurs formes les plus dures, cela n’était pas facile à réaliser. La croissance rapide de la population pauvre (3% de croissance par an est un chiffre très élevé même pour l'Afrique), la stagnation de l'agriculture, le manque d'eau et bien d'autres choses encore ont entravé cette croissance. Le développement de l’entreprise privée encouragé par le nouveau régime et la privatisation des entreprises publiques inefficaces ont donné certains résultats. Mais le conflit armé avec les provinces du nord, qui s’est terminé par la séparation de l’Érythrée de l’Éthiopie avec son accès à la mer et semé d’affrontements militaires sporadiques avec elle, a presque détruit les succès déjà faibles du pays. S'étant sortie de toutes les difficultés avec beaucoup de difficulté et non sans pertes, l'Éthiopie dans les années 1990. a pris la voie de la démocratisation et de la libéralisation de l’économie. De nombreux partis, un parlement et un président sont apparus.

Le Premier ministre Zenawi et le président Wolde Girma, élu en 2001, ont accompli beaucoup de choses. L’Éthiopie s’est quelque peu renforcée et a commencé à mener une politique active dans sa région, y compris lors d’affrontements avec la Somalie dans les années 2000. Mais l’économie reste mauvaise. Le pays reste parmi les États pauvres et arriérés avec une population pauvre en croissance rapide. Le PIB par habitant est de 0,9 mille dollars américains.

Érythrée(6 millions, 50 % de chrétiens et de musulmans chacun), un État né de la guerre de libération des tribus du nord, qui faisaient autrefois partie de l'Éthiopie. En 1987, l’Érythrée a accédé à l’autonomie et en 1989, elle a déclenché une guerre d’indépendance. Après le référendum de 1993, l'Érythrée est devenue un État indépendant et les autorités éthiopiennes, affaiblies par l'expérience marxiste, ont été contraintes d'y consentir. À la fin des années 1990. Des affrontements armés ont éclaté entre l'Éthiopie et l'Érythrée.

Économiquement, le nouvel État est très peu développé. La guerre avec l'Éthiopie n'a pas conduit ce petit pays au succès, mais elle a contribué à son alliance avec la Somalie, ou plus précisément avec une partie de cet État divisé, qui a eu lieu en 2006-2009. combattu avec l'Éthiopie. L'Érythrée compte un parti au pouvoir dirigé par le président Isaiah Afwerki (depuis 1993). L'économie est extrêmement sous-développée, le PIB par habitant est de 0,7 mille dollars américains.

Somalie(10 millions, musulmans), autrefois une colonie britannique, un État tout à fait unique aujourd'hui, ou plutôt même un complexe de formations étatiques informes et peu claires pour le monde, situé à l'est de l'Éthiopie, sur la côte de la Corne de l'Afrique. . Ayant accédé à l'indépendance en 1960, ce pays était à l'origine un État décolonisé d'Afrique tropicale, se distinguant des autres par une tendance clairement exprimée au développement selon la voie occidentale. La Somalie a établi une république parlementaire démocratique sur une base multipartite, l'une des premières du genre. Mais la démocratie multipartite a conduit à un affaiblissement des fondements politiques du pays, minés par le tribalisme et les relations clientélistes fondées sur les clans. Le coup d’État de 1969 a porté au pouvoir Mohamed Siad Barre avec ses rêves d’une Grande Somalie et son orientation vers le modèle de développement marxiste-socialiste. En 1977-1978 La Somalie a été vaincue dans la guerre avec l'Éthiopie pour l'Ogaden, ce qui a influencé le changement d'orientation politique de l'État. Les autorités somaliennes ont perdu le soutien de l'URSS, dont les dirigeants ont choisi de prendre le parti de l'Éthiopie, et ont commencé à le chercher en Occident. En 1984, la Somalie a été contrainte de renoncer à ses revendications sur la partie du Kenya habitée par des Somaliens.

L'idée d'une Grande Somalie s'est effondrée. Une ère de crise interne aiguë est arrivée, causée par les dépenses militaires, la dévastation et l’inflation qui sont insoutenables pour un petit pays. Les protestations rebelles contre le régime de Barre ont commencé. En 1989, il a tenté d'assouplir son régime, en s'orientant vers la libéralisation économique et la privatisation, en promettant le multipartisme et la démocratie, et même en introduisant une nouvelle constitution. Mais il était trop tard. Au début de 1991, le régime de Barre tomba sous les attaques des rebelles. En 1992, une guerre civile sanglante éclate dans le pays. L'instabilité du pouvoir pendant la lutte pour la domination politique de divers groupes ethnopolitiques a créé une situation d'instabilité dangereuse en Somalie et a conduit le pays à la famine.

On peut dire qu'avec le départ du régime Barre de la réalité politique, la Somalie en tant qu'État a cessé d'exister. Il s'est effondré en plusieurs parties en guerre les unes contre les autres, dont chacune, reflétant les intérêts d'un certain groupe tribal, s'est impliquée dans une lutte intestine brutale. En 1993, une tentative menée par des soldats américains dans le cadre d'une mission de maintien de la paix de l'ONU pour rétablir l'ordre en Somalie a échoué. Au fil du temps, des luttes politiques internes ont eu lieu à la fin des années 1990. a conduit à la création de trois nouveaux États dans le pays, le Puntland au nord, le Somaliland au centre et le Jubaland au sud. Cependant, au sein de chacune de ces nouvelles entités, la lutte interne des chefs tribaux locaux se poursuit. Environ un million de personnes ont fui la Somalie ces dernières années.

L’économie de toutes les nouvelles entités politiques étatiques revendiquant leur indépendance est dans un état de paralysie. En septembre 2000, lors d'une session du Parlement provisoire de Somalie, tenue dans la République voisine de Djibouti, un nouveau président, Kassim Hassan, a été élu, que les Somaliens ont accueilli avec beaucoup d'enthousiasme dans la capitale Mogadiscio. Fatigués de la longue lutte intestine, ils comptaient sur la renaissance de l'unité du pays. De nombreux États africains, l'Organisation de l'unité africaine, la Ligue des États arabes et l'ONU, représentés par leurs représentants de haut rang, ont annoncé la reconnaissance des résultats de la procédure démocratique d'élection d'un nouveau président somalien. Mais les dirigeants du Somaliland et du Puntland n’étaient pas pressés de faire une telle reconnaissance. La même chose s'est produite en 2004, lorsque l'opposant de Hassan, Abdullahi Ahmed, est arrivé au pouvoir avec le soutien d'un groupe pro-éthiopien, ou en 2009, lorsque les parlementaires somaliens réunis à Djibouti ont élu Cheikh Ahmed comme nouveau président, qui ne contrôle qu'une petite partie du pays. du pays, ou plutôt même une partie de sa capitale. Comme nous le savons, un territoire assez vaste de la Somalie en général s'est transformé en un État de pirates terrorisant les routes maritimes de cette région du monde. Le PIB par habitant est de 0,6 mille dollars américains.

Djibouti(0,7 million, chrétiens), petite enclave côtière entre l'Érythrée et la Somalie, ancienne colonie française, république indépendante depuis 1977, qui s'est dotée en 1992 d'une constitution, d'un régime multipartite avec un parlement et un premier ministre. Ce petit pays est un cas rare en Afrique d’exister sans coups d’État ni conflits particuliers. La situation géographique favorable – le principal port maritime de l’Éthiopie enclavée – offre de bons revenus. Le PIB par habitant est de 2,8 mille dollars américains.

Kenya(40 millions, chrétiens), située au sud de l’Éthiopie et au sud-ouest de la Somalie, ancienne colonie britannique. Habitée par de nombreux groupes de tribus parlant le swahili, ainsi que par un nombre considérable (des dizaines de milliers) de colons anglais, cette colonie est devenue assez connue au début de l'après-guerre, lorsqu'un vaste mouvement national dirigé par Jomo Kenyatta s'est développé ici. . Cela était étroitement lié aux actions terroristes des rebelles Mau Mau, qui exigeaient que les terres soient retirées aux Britanniques et données aux Noirs. En 1953, le mouvement qui terrifiait les colons fut écrasé et Kenyatta se retrouva derrière les barreaux. Mais lorsque le pays accède à l’indépendance en 1960, il en devient le président. En 1978, après sa mort, le pays est dirigé par Daniel Moi. Le système présidentiel à parti unique a subi de graves perturbations sous le président actuel. La corruption est devenue visible et l'opposition s'est intensifiée, exigeant un système multipartite. Moi a fait des concessions et a annoncé fin 1991 l'introduction d'un système multipartite. Aux élections de 1993, il fut de nouveau élu président et resta au pouvoir jusqu'en 2002 et dans les années 1990. mené un certain nombre de réformes économiques dans le pays. Cependant, les résultats ont été médiocres. Le président Mwai Kibaki, élu en 2002, n'a pas non plus fait grand-chose pour améliorer l'économie du pays, qui avait connu des temps bien meilleurs dans le passé sous la férule britannique.

La défaite des Mau Mau a joué un rôle clairement positif dans l’histoire de ce pays, contrairement au Zimbabwe voisin sous Mugabe. Il est difficile de dire à quel point les colons se sentent bien dans le Kenya moderne, mais leur présence se fait toujours sentir. Cela se remarque au moins dans le fait que les villes du pays sont considérées comme d'importants centres commerciaux et financiers dans toute l'Afrique, que l'industrie et l'agriculture fonctionnent normalement et que le secteur des services - un indicateur important du niveau de développement - représente plus de 60 % du PIB en Afrique. un pays qui ne regorge pas de ressources souterraines. Le PIB par habitant est ici de 1,6 mille dollars américains.

Ouganda(33 millions, chrétiens), un pays à l'ouest du Kenya, au large de la côte, près du lac Victoria. A obtenu son indépendance en 1962 et est devenue une république avec l'ancien roi Mutesa II du Buganda comme président et Milton Obote comme premier ministre. En 1966, Obote reçut les pleins pouvoirs et la constitution de 1967 abolit la monarchie dans le pays. En 1971, à la suite d’un coup d’État militaire, le dictateur sanglant Idi Amin accède au pouvoir. Son règne fut marqué par la réquisition des terres et autres biens des Européens et des Asiatiques (colons indiens et pakistanais) et leur expulsion du pays, ainsi que par le rapprochement avec l'URSS, les approvisionnements en armes soviétiques et la guerre avec les voisins. La Tanzanie, ayant reçu des armes de la Chine, a réussi à riposter et à envahir l'Ouganda lui-même, ce qui a marqué la fin du dictateur. Le régime d'Amin a été renversé en 1979 et en 1980, Obote, qui a remporté les élections, est redevenu président. Un coup d’État militaire en 1985 a renversé Obote. De 1986 à nos jours, Yoweri Museveni est resté président.

L’Ouganda est l’un des rares pays africains où un système multipartite a fonctionné pendant assez longtemps, quoique de manière intermittente. Mais l'économie du pays est sous-développée et le niveau de vie de la population est faible. Le pays est riche en ressources naturelles, mais il n’y avait ni personne ni temps pour les utiliser habilement. Libéralisation de l'économie seulement au tournant des années 1980-1990. a commencé à donner des résultats positifs (croissance de 6 à 7 % par an). Dans les années 1990. la politique de réforme s'est poursuivie. La croissance économique est stable. Le PIB par habitant est de 1,3 mille dollars américains.

Tanzanie(42 millions de musulmans, 30 % de chrétiens) est situé au sud du Kenya et de l'Ouganda, près du lac Victoria. Les tribus qui l'habitent parlent principalement le swahili. Elle est née en 1964 à la suite de l'unification du Tanganyika, indépendant depuis 1961, avec l'île de Zanzibar, devenue indépendante en 1963. C'est peut-être le seul cas où ce type d'unification s'est avéré viable. La Tanzanie est une république présidentielle dotée d'un système politique très stable. Pendant de nombreuses années (1964-1985), le président du pays fut Julius Nyerere, sous lequel furent menées des expériences liées à une orientation vers le marxisme et même à une prétention à la construction du communisme (nationalisation, coopération de type Ujamaa, associations de production de paysans telles que les collectifs fermes, conscription de travail et militarisation avec préparation à la mobilisation de l'ensemble de la population, etc.). Le mécontentement et les soulèvements, particulièrement vigoureux à Zanzibar, ont été impitoyablement réprimés. Le successeur de Nyerere à la présidence, Ali Hassan Mwinyi (1985-1995), a commencé à mettre en œuvre un nouveau programme de relance économique visant à libéraliser l'économie et à s'éloigner des expériences socialistes. Le nouveau président, Benjamin Mkapa, arrivé au pouvoir en 1995, a poursuivi la politique de son prédécesseur.

Mwinyi et Mkapa ont réussi à démanteler le système socialiste non viable. Le pluralisme multipartite et la liberté de la presse ont acquis le droit d'exister dans le pays, une certaine croissance économique (3-4 %) et un afflux d'investissements ont été assurés, ce qui a notamment contribué au développement du tourisme. Dans la Tanzanie moderne, sous la présidence de Jakaya Kikwete, l'entrepreneuriat privé est encouragé, des hôtels et des routes sont construits et l'exploitation minière se développe (le pays possède des gisements de diamants et d'autres pierres précieuses). Le système administratif, cependant, n'est pas exempt de corruption et, d'une manière générale, redresser l'économie paralysée de Nyerere, sans parler de la population, n'est pas facile. Malgré les réformes, dans la seconde moitié des années 1990. l'état de l'économie s'est sensiblement détérioré en raison de l'afflux de réfugiés rwandais (ils sont environ un million). Le PIB par habitant est de 1,4 mille dollars américains.

Rwanda(11 millions, chrétiens) au début du 20ème siècle. faisait partie de l'Afrique orientale allemande, à partir de 1923 elle est devenue un territoire obligatoire de la Belgique et en 1962 une république indépendante.

Situé près de l'équateur, ce pays de petite taille est avantageusement situé sur les collines de la région de la vallée du Rift et se caractérise par un climat frais et favorable, une végétation luxuriante (savane, forêts tropicales) et une grande quantité de ressources naturelles. Mais tout cela ne l’a pas aidée. Au XVe siècle Les agriculteurs hutus qui vivaient ici ont été conquis par les grands bergers tutsis. Une société d'ethno-caste se forme, les Hutus rendent hommage aux maîtres tutsis. Les Belges soutenaient dans un premier temps la stabilité de la structure et, par conséquent, le pouvoir des Tutsis. Puis ils ont révisé leur politique. En conséquence, une guerre entre Hutus et Tutsis a commencé, qui s'est terminée par l'expulsion des Tutsis du pays. Le système politique du Rwanda après l'indépendance semblait initialement stable sous un système de parti unique dirigé par le président hutu Grégoire Kayibanda (1962-1973). Juvénal Habyarimane (1973-1994), arrivé au pouvoir à la suite d'un coup d'État militaire, a pour l'essentiel poursuivi la même voie. Il s'est non seulement opposé aux émigrés tutsis se précipitant vers le Rwanda, mais il a également persécuté les partisans hutus du président qu'il a renversé. Combiner l’économie d’État et l’économie de marché, à la fin des années 1980. lui, suivant les tendances de l'époque, est allé créer un système multipartite, ce qui signifiait pratiquement la reconnaissance des droits des Tutsis. En conséquence, l'un des conflits ethniques les plus sanglants de la fin du siècle en Afrique a commencé. Il s'agit de la guerre entre les Hutus et les Tutsis.

Au tournant des années 1980-1990. Les émigrants tutsis en Ouganda se sont unis au sein du groupe rebelle Front patriotique rwandais (FPR). Menés par Paul Kagame, ils envahirent le Rwanda. Une guerre civile a commencé, qui s'est à peine éteinte avec la participation active d'un certain nombre d'États. Mais en 1994, la guerre éclate à nouveau, prenant les allures d’un génocide mutuel impitoyable et sauvage. En conséquence, près d’un million de Rwandais sont morts et plus d’un million, peut-être jusqu’à deux, ont fui le pays. Arrivés au pouvoir, les dirigeants du FPR installent Pasteur Bizimunga à la présidence (1994-2000). Bizimunga, et après lui Kagame, sont finalement devenus maîtres de la situation, mais il est facile de comprendre comment le génocide et la tragédie de millions de personnes ont affecté le pays et son économie. Malgré l'aide d'un certain nombre de pays occidentaux, il a été très difficile de rétablir la normale pour la population locale, y compris pour les réfugiés rapatriés, même si en 1997, selon certains rapports, la situation s'était largement améliorée, le niveau de production du pays atteignant environ les trois quarts de son niveau d'avant-guerre. Bien entendu, le niveau de vie est encore faible aujourd’hui. Le PIB par habitant est d'environ 1 000 dollars américains.

Burundi(9 millions, chrétiens), avec la même prédominance de Hutus, autrefois colonie de l'Allemagne, puis territoire mandataire de la Belgique, est devenue depuis 1962 un royaume indépendant dirigé par les Tutsis. La situation est similaire à celle du Rwanda, mais exactement le contraire. Dans la première moitié du 20e siècle. les deux pays ne faisaient qu’un (Rwanda-Urundi). Des affrontements internes ont conduit à une série de coups d'État militaires, au cours desquels la monarchie a pris fin et, à l'automne 1966, le président Michel Michombero a pris le pouvoir. Son pouvoir était instable, car il s'accompagnait de tentatives de coups d'État successifs, sans compter les tensions dans les relations entre Hutus et Tutsis. Les années 1980, notamment après l'arrivée au pouvoir de Pierre Buoy en 1987, ont commencé, comme au Rwanda, à des affrontements ethniques. Lors des premières élections démocratiques de 1993, le Hutu Melchior Ndadaye est devenu président, comme on pouvait s'y attendre. Il a régné pendant environ deux mois, après quoi il a été tué par des soldats tutsis. En février 1994, il est remplacé par Cyprien Ntaryamira, élu par le parlement hutu. En avril 1994, lui et le président tutsi du Rwanda Habyarimana, qui voyageait avec lui, sont morts tragiquement dans un accident d'avion. De ce désastre, dont les deux parties ont profité pour intensifier fortement la politique d’hostilité ethnique, qui a rapidement dégénéré en génocide évoqué dans l’histoire du Rwanda. Les massacres ethniques - il n'y a pas d'autre façon de le dire - ont également touché le Burundi. Lors des élections de 1996, Buoya est revenu au pouvoir. Après lui, les Hutus Domitien Ndayizeye (2003-2005) et Pierre Nkuruziza (2005 à aujourd'hui) sont devenus présidents. Il est clair que pour la population du pays, le génocide s'est transformé en une véritable tragédie dont les conséquences, comme au Rwanda, se feront sentir pendant longtemps. Cependant, la situation dans le Burundi, plus arriéré, est bien pire. Le PIB par habitant est ici de 300 dollars.

Archipel des Seychelles(90 000 chrétiens), très petites îles peu peuplées à l'est de la Tanzanie, ancienne colonie britannique, république depuis 1976. En 1977, le pouvoir dans le pays a été pris par les marxistes dirigés par France René, qui ont cependant décidé en 1991 de passer à un système de gouvernement constitutionnel parlementaire-présidentiel multipartite. Ses réformes économiques réussies ont jeté les bases de la prospérité de l'archipel. La principale source de revenus est l'industrie du tourisme. Le PIB par habitant dépasse 19 000 dollars américains.

Comores(0,8 million, musulmans), juste au sud des Seychelles, ancienne colonie française, république indépendante depuis 1975. En 1976-1978 Ali Sualikh, arrivé au pouvoir à la suite d'un coup d'État, a tenté de gouverner avec l'aide des idées du socialisme marxiste, mais a été tué par l'aventurier français B. Denard qui a débarqué sur les îles. Ensuite, un régime parlementaire-présidentiel multipartite et instable, avec des coups d'État militaires assez fréquents, a été établi dans la république. Selon la constitution de 2002, chaque île a son propre président. Le PIB par habitant est d'environ 1 000 dollars américains.

Maurice(1,3 million, hindous, chrétiens), État insulaire situé juste à l'est de Madagascar, ancienne colonie britannique, État indépendant depuis 1968 et membre du Commonwealth britannique, république depuis 1992. Régime parlementaire multipartite stable. Opérant à Maurice depuis les années 1970. une zone franche d'exportation et un tourisme de masse bien établi génèrent de bons revenus. Le PIB par habitant dépasse 12 000 dollars américains.

Réunion(0,8 million, chrétiens), une île voisine de Maurice, un département français d'outre-mer avec toutes les conséquences bénéfiques qui en découlent pour lui, notamment un régime démocratique et une économie très développée. Le PIB par habitant est de 12 000 dollars américains.

Madagascar(21 millions, 45% de chrétiens), une région particulière et extrêmement distinctive de l'Afrique. Ce n'est pas seulement une très grande île au large de la côte est du continent africain et une ancienne colonie française ayant obtenu son indépendance en 1960. Madagascar est une île avec une population très spécifique, dont la majeure partie est composée de descendants des Malais qui l'ont colonisée depuis les îles d'Indonésie. La réinstallation, compte tenu de son époque (II-V siècles), n'était clairement pas une migration consciente. Au contraire, le courant marin et les vents ont joué un rôle, contribuant au déplacement des îles mentionnées précisément vers l'ouest, vers l'immense massif, qui a été atteint par quelqu'un emporté par la mer et le vent loin de chez lui. J'ai atteint et j'ai commencé à m'habituer à de nouveaux endroits. Si l'on considère que la colonisation du monde insulaire de l'Asie du Sud-Est a eu lieu au cours de ces siècles lointains (plus tard, apparemment, certaines mesures ont été prises pour empêcher les vents), il n'est alors pas surprenant que la langue de la majeure partie de la population de Madagascar, le malgache, est apparenté à d'autres dialectes austronésiens et a peu de points communs avec les dialectes africains. Cependant, la migration du continent africain des tribus voisines du groupe linguistique bantou a également eu lieu plus tard.

Aux XVIII-XIX siècles. il y avait un royaume ici Imérine, et à la fin du XVIIIe siècle. Les troupes françaises débarquèrent sur l'île et Madagascar devint une colonie. Après l'indépendance, Philibert Tsiranana devient chef de l'Etat et du gouvernement. Le coup d’État de 1972 a amené l’armée au pouvoir et, en 1975, le Conseil révolutionnaire suprême, dirigé par Didier Ratsiraka, a fixé la voie du développement selon le modèle marxiste-socialiste. Le Front National pour la Défense de la Révolution, créé par ce conseil, réunissait sept partis politiques, interdisant les activités des autres. L'économie était nationalisée et le secteur public était absolument dominé. Au début des années 1990. Le pouvoir de Ratsiraka et son parcours politique se sont effondrés. Un puissant mouvement d’opposition s’est développé dans le pays. Cela a abouti à la démission du président et à un référendum en 1992, qui a conduit à l'adoption d'une nouvelle constitution. En 1993, le pays était dirigé par le président Albert Zafi. Mais en 1996, il est remplacé par Ratsiraka, qui revient au pouvoir. Aux élections de 2002, avec de grandes difficultés et dans une situation controversée, Marc Ravalomanana est devenu président, qui a été remplacé en 2009 sans aucune élection par le jeune et populaire DJ du pays André Rajoelina, récemment élu maire de la capitale et soutenu par la jeunesse et l'armée. Ce président n'était pas reconnu dans le monde et, un an et demi plus tard, l'armée tentait de le renverser. Mais fin décembre 2010, la presse a rapporté que le chef de l’Administration suprême de transition de Madagascar (et non le président), Rajoelina, avait signé la nouvelle constitution du pays, approuvée lors d’un référendum populaire le 17 novembre 2010.

Au cours des bouleversements politiques, le pays s'est progressivement développé, même si son économie laisse beaucoup à désirer et que le niveau de vie n'est donc pas très élevé. Le PIB par habitant n'est que d'environ 1 000 dollars américains.

Ainsi, dans certains des 14 grands et petits pays de la région (Éthiopie, Somalie, Tanzanie et Madagascar, ainsi que Comores et Seychelles), des tentatives ont été faites pour se développer selon le modèle marxiste-socialiste. Dans trois cas (Éthiopie, Tanzanie et Madagascar), il s’agissait d’expériences à long terme, s’étalant sur des décennies. L'expérience aurait pu s'avérer tout aussi longue en Somalie si la situation politique n'avait pas incité S. Barre à modifier son orientation antérieure. Et ce n'est qu'au Kenya et en Ouganda, et même alors avec des interruptions, que le système multipartite a fonctionné de manière stable et pendant assez longtemps. Tous les grands pays de la région sont sous-développés et ont un faible niveau de vie. Seules quelques îles (Maurice, La Réunion et les petites Seychelles) se détachent du contexte général sombre. Sous certaines réserves, on peut en dire autant de Djibouti. Le niveau de vie au Kenya, politiquement relativement prospère, est légèrement plus élevé que dans d’autres grands pays de la région.