Jusqu'à présent, nous parlions de l'activité de transport et d'accumulation des vagues et des vagues. Mais ces mêmes facteurs provoquent souvent la destruction du littoral. Le travail destructeur de la mer s'appelle l'abrasion. Il existe trois types d'abrasion : mécanique, chimique et thermique.
L'abrasion mécanique est la destruction des roches qui composent les rivages sous l'influence des vagues et des vagues et du bombardement par les débris charriés par les vagues et les vagues. Il s’agit du principal type de travail d’abrasion marine, toujours présent dans l’abrasion chimique et thermique.
L'abrasion chimique est la destruction du substrat rocheux qui constitue le rivage et le talus côtier sous-marin suite à leur dissolution par l'eau de mer. La principale condition de manifestation de l'abrasion chimique, comme le karst, est la solubilité des roches qui composent le rivage.
L'abrasion thermique est la destruction des littoraux composés de roches gelées ou de glace suite à l'effet de réchauffement de l'eau de mer sur la glace contenue dans la roche gelée ou composant les glaciers côtiers.
Nous savons déjà que la concentration de l'énergie des vagues près des promontoires de la côte accidentée et la sous-saturation de la zone côtière en sédiments contribuent à l'apparition du processus d'abrasion. La condition préalable la plus importante au développement de la côte d’abrasion est également la forte pente du profil initial du talus côtier sous-marin. Dans ces conditions, la consommation d'énergie de la vague lors de son passage sur la pente côtière sous-marine se produit uniquement dans une zone étroite du fond, de sorte que les vagues arrivent sur la côte côtière avec de grandes réserves d'énergie. Lors de la destruction des vagues, c'est-à-dire lors des vagues, particulièrement violentes dans ces conditions, l'impact mécanique maximal sur les roches qui composent le rivage se produit dans la zone immédiatement adjacente au littoral. En conséquence, un renfoncement se forme ici - une niche brise-vagues. Un approfondissement supplémentaire de la niche conduit à l'effondrement de la corniche suspendue au-dessus. Une masse de fragments de roche pénètre dans la zone de surf. Ils servent désormais de matériau à l'aide duquel les vagues, bombardant avec eux le rebord formé, détruisent le rivage encore plus intensément.
Le processus consistant à creuser une niche brise-vagues et à effondrer la corniche suspendue au-dessus est répété plusieurs fois. Peu à peu, un rebord vertical ou presque vertical se développe - une falaise d'abrasion ou une falaise. Au fur et à mesure que la falaise recule sous les coups des vagues et des vagues, une plateforme légèrement inclinée vers la mer, appelée banc, se forme devant son pied. Le banc commence au pied même de la falaise, c'est-à-dire au niveau de la niche brise-vagues, et se poursuit également sous le niveau de la mer.
Plus la falaise recule, c'est-à-dire plus le travail d'abrasion est long et intense, plus la partie du banc adjacente à la falaise est positionnée. De ce fait, le profil du banc d'abrasion prend progressivement l'aspect d'une courbe convexe vers le haut. La partie supérieure aplatie du profil devient de plus en plus large et, au fil du temps, les vagues, pour atteindre le rivage, doivent surmonter une très large bande d'eau peu profonde formée. Une dépense importante d'énergie des vagues lors du passage sur des eaux peu profondes conduit finalement à une atténuation, puis à l'arrêt complet de l'abrasion. Ainsi, l'abrasion elle-même, à mesure qu'elle se développe, crée des conditions qui fixent une limite au processus d'abrasion.
Le taux d'abrasion est estimé par l'ampleur du retrait du bord ou du pied d'une falaise sur une certaine période de temps, par exemple sur un an. Cela dépend des paramètres des vagues, mais un certain nombre d’autres conditions le déterminent. Ainsi, les banques élevées reculent plus lentement que les banques basses. Les rivages composés de roches plus résistantes s'érodent plus lentement que les rivages composés de roches meubles ou faiblement cimentées. On a par exemple remarqué que les côtes composées de roches ignées cristallines ne présentent souvent aucun signe notable de retrait. Les rivages, composés d'argiles, de marnes, de loams, de sables ou de grès faiblement cimentés, reculent très rapidement, de plusieurs mètres par an.

L'ABRASION est le processus de destruction mécanique par les vagues et les courants des zones indigènes. L'abrasion est particulièrement intense près du rivage sous l'influence des vagues (roll-up). G. p. subit des chocs, une destruction par corrosion sous l'influence d'impacts de pierres et de grains de sable, de dissolution et d'autres influences. L'aération sous-marine est moins intense, bien que son effet sur le fond des mers et des lacs s'étende jusqu'à plusieurs dizaines de mètres de profondeur et dans les océans jusqu'à 100 m ou plus. A. doit être distingué de l'érosion, qui détruit les éléments meubles, souvent holocènes, exc. Cette interprétation de l'aération et de l'érosion est utilisée en océanologie. En géologie et géomorphologie générales, l'abrasion est généralement comprise comme le processus de destruction du substrat rocheux et des sols meubles. Des processus d'abrasion particuliers se produisent sur les rives des régions polaires, souvent formées par des sols gelés, contenant des villages. glace. Sous l'influence des vagues, les zones gelées sont dégelées avec élimination totale ou partielle de la matière décongelée. Le processus de destruction de ces rives par les vagues est appelé abrasion thermique.

Dictionnaire géologique : en 2 volumes. - M. : Nédra. Edité par KN Paffengoltz et al.. 1978 .

Abrasion

(du latin abrasio - gratter, raser * UN. abrasion; n. Abrasion; f. abrasion; Et. abrasion) - processus mécanique. destruction et démolition d'ouvrages hydrauliques dans la zone côtière des plans d'eau (océans, mers, lacs, réservoirs) par les vagues et les vagues, ainsi que par l'influence des débris en mouvement et en suspension dans l'eau. En conséquence, A. des spécifiques sont créés. formes de relief : corniches d'abrasion (falaises), niches taillées par les vagues (« éperons »), terrasses ou plates-formes d'abrasion sous-marines (bancs), etc. Ce procédé est souvent appelé. A. mécanique, par opposition à A. thermique (abrasion thermique), c'est-à-dire destruction des côtes composées de pergélisol et de glace, et A. chimique (destruction des côtes suite à l'influence chimique de l'eau). Moins le g.p. est stable, plus la zone inférieure adjacente est grande et plus la force des vagues est grande, plus la vitesse de A. est élevée. Le A. le plus intense dans la zone de surf. La longueur des zones d'abrasion sur les rives des réservoirs du monde entier est d'env. 400 mille km (51% de la longueur totale). En moyenne, 3,45 milliards de m 3 par an de matériaux clastiques pénètrent dans les réservoirs depuis les falaises et 7,4 milliards de m 3 par an depuis les bancs. Le sable, le gravier et les matériaux plus gros formés lors de A. constituent une terrasse accumulée sous-marine attachée au banc, et des terrasses cumulatives côtières et sous-marines (flèches, remblais, etc.), avec lesquelles les dépôts côtiers-marins sont reliés et les gisements sont en construction . matériels. Lors du développement de gisements côtiers de graviers et de sables, il est nécessaire de coordonner l'ampleur de leur extraction avec le taux d'approvisionnement en matériaux clastiques. Les sédiments d'origine abrasive en suspension dans l'eau migrent le long de la bande côtière ou sont transportés par les courants au-delà de la zone côtière et déposés dans les parties plus profondes des réservoirs. Yu. F. Chemekov.

Encyclopédie de la montagne. - M. : Encyclopédie soviétique. Edité par E.A. Kozlovsky. 1984-1991 .

Voyez ce qu'est « Abrasion » dans d'autres dictionnaires :

- (du latin abrasio grattage), destruction, broyage et démolition de roches sous l'influence du vent, de l'eau ou de la glace. L'abrasion est la plus intense en raison de l'action des vagues et de la corrosion en bord de mer (dissolution des roches sous l'influence de produits chimiques... ... Dictionnaire marin

- (lat.). Irritation douloureuse de l'estomac due à des substances fortes. Dictionnaire de mots étrangers inclus dans la langue russe. Chudinov A.N., 1910. abrasion (lat. abrasio grattage) 1) géol. destruction des rivages des mers, des lacs, des grands... ... Dictionnaire des mots étrangers de la langue russe

Grattage, destruction Dictionnaire des synonymes russes. abrasion nom, nombre de synonymes : 5 grattage (7)... Dictionnaire des synonymes

abrasion- Destruction mécanique des rivages des mers, lacs, rivières et réservoirs par les vagues. [Dictionnaire terminologique de la construction en 12 langues (VNIIIS Gosstroy URSS)] abrasion Destruction mécanique par les vagues et les courants du substrat rocheux et des roches meubles des milieux marins et... ... Guide du traducteur technique

Un type de catastrophe naturelle en assurance. C'est ainsi que sont déterminées la démolition, l'érosion et la destruction par l'élément eau, le ressac marin, de la surface terrestre directement adjacente à l'eau. S'applique aux mers, rivières, lacs et réservoirs. Dictionnaire… … Dictionnaire des termes commerciaux

- (du latin abrasio grattage), processus de destruction par bris de vagues de roches dans la zone côtière de réservoirs (océans, mers, lacs, réservoirs). La longueur totale des zones d'abrasion représente 51 % de la longueur totale du littoral des masses d'eau du globe. AVEC… … Encyclopédie moderne

- (du latin abrasio grattage) le processus de destruction par les vagues et les vagues des rivages des mers, des lacs et des réservoirs... Grand dictionnaire encyclopédique

Destruction des rivages et des parties côtières des fonds marins par les vagues... Termes géologiques

ABRASION, en géologie, usure mécanique des roches sous l'influence de l'abrasion mutuelle par les fragments de roches en contact avec elles. Les principaux agents d'abrasion sont les écoulements d'eau, les débris à la base des glaciers, ainsi que le sable,... ... Dictionnaire encyclopédique scientifique et technique

- (du latin abrasio grattage), processus érosif d'érosion des rivages des mers et des réservoirs sous l'influence des impacts des vagues, des intempéries ou de l'activité économique humaine. En conséquence, des zones d'abrasion se créent sur les rives exposées à l'érosion... ... Dictionnaire écologique

Livres

• Sécurité des personnes. Protection des territoires et des installations économiques dans les situations d'urgence, Onoprienko M.. Les problèmes organisationnels, juridiques et techniques de la sécurité des personnes sont soulignés, ainsi que l'impact sur le corps humain et son habitat des facteurs négatifs d'origine naturelle,...

Vitesse d'abrasion à terre

Le taux d’abrasion dépend de nombreux facteurs et est rarement constant. Généralement, lors d’une tempête, les dégâts côtiers peuvent être bien plus importants en quelques heures que pendant une longue période de beau temps. La présence et la structure des falaises sont d'une grande importance pour déterminer la nature et le taux de l'érosion côtière, plus grande que l'exposition de la côte par rapport aux vagues.

Apparemment, il existe une certaine relation entre la hauteur de la falaise et le taux d'érosion du rivage, puisque la hauteur est l'un des facteurs importants de sa stabilité. La nature des roches composant la falaise joue un rôle non négligeable. Le taux d'érosion est également affecté par la position des structures de protection.

Protection du rivage contre l'abrasion

Lorsqu’on envisage la question de la protection des berges contre l’abrasion, il ne faut garder à l’esprit que les berges composées de roches facilement érodables. Les rivages composés de roches durables ne nécessitent pas de protection supplémentaire. La résistance à l'érosion de ces roches est tout à fait suffisante pour résister à l'abrasion.

Défense naturelle

Là où la côte est potentiellement susceptible d'être détruite en raison de la faible hauteur ou de la mauvaise stabilité des rochers, une plage suffisamment développée offre une protection naturelle contre l'abrasion. Il absorbe l'énergie des vagues et empêche les vagues de s'écraser directement sur les parois des falaises ou sur la surface du banc. Sur une côte basse et dépourvue de falaises, la meilleure protection naturelle est constituée de dunes composées de sable provenant de la plage et sécurisées par les racines de plantes psammophytes. La végétation est d’une grande importance en tant que principal piège à sable lors du processus de formation des dunes.

Protection artificielle

Puisque la meilleure défense naturelle d'un rivage est une plage large et haute, toute méthode de reproduction artificielle de cette forme semble la plus souhaitable pour rechercher des moyens de prévenir ou d'arrêter l'abrasion. Une plage artificielle peut être construite de deux manières. Tout d'abord, une plage peut être créée à l'aide de barrages flottants. Cependant, ces structures ne sont pas toujours sécuritaires pour le rivage. Le but des épis, généralement construits presque à angle droit par rapport au rivage, est de capter les sédiments se déplaçant le long du rivage afin d'élever le niveau de la surface de la plage. Le danger des épis, ainsi que des brise-lames et de certaines autres structures, est que la zone « sous le vent » peut connaître un déficit de sédiments en raison de l'interception de matériaux, ce qui contribue à accélérer le processus d'érosion.

Parlant de l'importance des épis, il convient de noter que leur emplacement et leur caractère doivent correspondre à la section sélectionnée de la côte, car il est impossible de tirer à l'avance des conclusions et des recommandations définitives sur ces caractéristiques des épis. Leur longueur doit correspondre à la largeur de la zone d'écoulement sédimentaire ; là où cette zone est étroite, les épis doivent être raccourcis, mais en tenant compte du fait que toute la petite quantité de sédiments disponibles peut s'accumuler dans la partie supérieure de la plage, où cela est particulièrement nécessaire. Sur les plages de galets, les épis ne doivent être que courts et ne se terminer qu'à quelques mètres de l'endroit où la plage devient sablonneuse.

Quant à la hauteur des épis, elle ne doit pas dépasser la hauteur maximale du niveau auquel on s'attend à une accumulation de sédiments sur la plage. Le buna doit être légèrement incliné, passant sous le niveau de la plage avec son extrémité inférieure ; l'angle de son inclinaison doit correspondre à la pente de la surface de la plage, qui dépend de la composition mécanique du matériau qui la compose. Quant à la distance entre les aines, elle doit être égale à leur longueur. Les aines plus longues peuvent être espacées d’une longueur et demie.

Une autre façon de protéger les berges basses consiste à construire un remblai artificiel situé à l’intérieur de la berge.

Dans certaines zones, la seule méthode possible pour protéger la côte et les ouvrages est la construction de murs à vagues côtiers. De tels murs peuvent simultanément être utilisés pour des promenades par les vacanciers. Dans d’autres régions, des murs côtiers sont nécessaires pour protéger les terres basses des inondations lors des ondes de tempête. Cet objectif peut être atteint par des digues en terre, semblables à celles qui clôturent de nombreuses rivières, protégeant leurs rives des raz de marée, des inondations ou de l'érosion des vagues.

Les murs contribuent également à construire la plage. Un mur en béton est une structure extrêmement solide qui peut résister aux coups des vagues. La force du flux de surf inverse est particulièrement élevée en raison de l’absence de perte d’eau due à la filtration. La dérive des matériaux vers la mer, qui s'accentue avec les forts vents marins, contribue à la destruction de la plage directement au pied du mur. Aucune réserve de sable n’est nécessaire pour amortir et stabiliser la partie supérieure de la plage. La réduction de la hauteur et de la largeur de la plage entraîne une concentration de l'énergie des vagues dans une zone plus étroite, ce qui augmente leur pouvoir destructeur.

Il existe une autre méthode de protection des rives qui mérite d'être mentionnée. Il s’agit d’une méthode de récupération artificielle des matériaux lavés de la plage, largement utilisée aux États-Unis et appelée « bypassing ».

Le contournement revient au fait que le déficit sédimentaire dans n'importe quelle zone est comblé en y transférant ces sédiments depuis une zone d'accumulation voisine.

L’enlèvement du sable de la zone d’ébavurage a initialement provoqué une intense érosion de la plage dans sa partie « sous le vent », ce qui indique une fois de plus la nécessité d’intervenir avec une grande prudence dans le processus naturel de déplacement des sédiments le long du littoral. Les matériaux nécessaires à la restauration des plages peuvent provenir de certaines zones du rivage situées en amont des obstacles à l'origine de l'érosion, ou d'une source totalement différente, sans rapport avec l'écoulement des sédiments. Si le rapport initial entre l'entrée et la sortie de matériaux est atteint, le processus de dépôt de sable sera généralement équivalent à sa perte lors de l'érosion et la côte acquerra de la stabilité. Afin de déterminer correctement ce que devrait être le matériau, une collecte et un examen minutieux des échantillons de sédiments composant actuellement la plage sont nécessaires, y compris la collecte d'échantillons de toutes les zones de la plage. Les résultats de ces analyses doivent être comparés à la nature du matériau utilisé pour le remplissage. La composition mécanique des sédiments utilisés pour former la plage doit être dans les limites des changements de composition mécanique du matériau des plages naturelles. Pour obtenir un résultat optimal, le matériau de remplissage doit être un peu plus gros que le sédiment naturel, non altéré par l'érosion et mieux trié.

Conclusion: L’activité d’abrasion de la mer a un double effet sur le littoral. Elle conduit d'une part à l'accumulation de matériaux, à la formation de plages, de flèches et de barrages, et d'autre part à la destruction des rives par impact et à leur retrait progressif.

L'endroit où la mer (ou toute autre masse d'eau) est en contact direct avec une surface solide s'appelle le rivage. C’est ici qu’il y a une confrontation constante entre deux éléments : l’eau et la terre. Au fil du temps, les rivages se détruisent et prennent des formes complètement nouvelles.

L'abrasion est... Définition et origine du terme

Au sens le plus large, l’abrasion est le processus de destruction mécanique de quelque chose. Le terme lui-même vient du mot latin abrasio, qui se traduit par « grattage » ou « grattage ».

Le terme est utilisé dans de nombreuses sciences et domaines de l’activité humaine. Par exemple, il existe une abrasion dentaire. Il s’agit du processus d’abrasion physique des tissus durs des dents dû au contact direct de leurs surfaces.

Ce terme peut être trouvé dans plusieurs disciplines scientifiques à la fois - en géologie et géomorphologie, médecine, gynécologie, numismatique, etc. Ainsi, en numismatique, l'abrasion est l'usure des pièces de monnaie métalliques lors de leur circulation. Et en médecine, ce concept fait référence à l'irritation des parois de l'estomac due à l'exposition à des produits chimiques puissants.

L'érosion côtière : qu'est-ce que c'est ? Types de rivages

Le littoral est hétérogène ; il est constamment détruit et modifié. Les coupables sont deux processus : les vagues et la gravité. D'autre part, toutes les bandes côtières de tous les plans d'eau du monde, d'une manière ou d'une autre, se sont formées sous l'influence continue des vagues survenant dans les mêmes plans d'eau.

L'abrasion marine est le processus de destruction du substrat rocheux et des roches meubles du littoral. Il est logique de supposer que cela dépend de trois facteurs principaux :

• force et degré d'action des vagues;
• densité et stabilité des roches ;
• raideur du talus côtier.

En effet, plus la pente côtière est forte, plus elle sera intensément détruite. Et la force des vagues elles-mêmes affecte bien entendu également le processus d’abrasion marine.

En géomorphologie moderne, il existe plusieurs grands types de rivages :

• Abrasion-dénudation (formée sous l'influence des vagues marines et des processus de pente).
• Fiords (formés à la suite de l'inondation des vallées glaciaires par les eaux marines ou océaniques).
• Skerries (se composent de nombreuses petites îles rocheuses séparées par d'étroits détroits).
• Estuaire (formé à la suite de l'inondation par la mer des zones estuariennes des vallées fluviales).
• Rias (formées à la suite de l'inondation d'étroites vallées fluviales dans les zones montagneuses par les eaux marines).

Rivage abrasif et ses éléments

Qu'est-ce qu'une banque abrasive ? Et à quoi ressemble-t-il ?

C'est le nom donné à une forme particulière et spécifique de relief. En termes simples, il s'agit d'une rive escarpée et assez haute d'un plan d'eau (mer, océan, lac, réservoir artificiel), qui se détruit sous l'influence constante des vagues. Sous l’effet du travail des vagues, il semble reculer vers la terre et est « rongé » par les eaux de la mer ou de l’océan.

Les géomorphologues ont pu identifier quatre éléments principaux dans la structure du rivage abrasif. Ce:

• falaise (rebord du rivage);
• niche brise-vagues;
• banc - pente sous-marine abrasive ;
• terrasse accumulée sous-marine de type alluvial.

La formation de tout rivage abrasif implique deux processus opposés mais complémentaires. Il s'agit en fait d'abrasion (destruction des roches côtières par les vagues) et d'accumulation (accumulation de produits meubles issus de cette destruction).

Dans différentes parties du monde, vous pouvez voir les plus belles côtes abrasives : en Angleterre et en Écosse, en France et en Pologne, en Russie, aux États-Unis et en Australie. Par exemple, sur la côte sud de l'île de Sicile se trouve un site naturel unique - Scala dei Turchi. ici elle est composée de roche sédimentaire - marne. Sous l’influence des vagues depuis de nombreuses années, ces falaises rocheuses ont été lissées et transformées en marches naturelles lisses d’une couleur blanche éclatante. Vous pouvez voir à quoi cela ressemble sur la photo ci-dessous.

Comment les rivages sont-ils détruits ?

Le processus de formation d’un talus abrasif commence par la formation d’une petite excavation à la base de sa pente. Peu à peu, sa taille augmente et se transforme en une grande niche. La « langue » de rochers qui surplombe cette niche s'effondre avec le temps et forme une petite corniche côtière - une falaise.

Les falaises côtières peuvent être constituées de galets, de sable, de gravier et de débris plus gros. Parfois, il prend des formes et des contours plutôt bizarres. Ainsi, sur la côte californienne se trouve la ville de Mendocino, connue pour son insolite « Bowling Ball Beach ». Les vagues ont progressivement détruit la solide côte rocheuse et les fragments résultants ont été broyés dans la mer pour former des boules de pierre rondes. Tout cela a l'air assez intéressant (voir photo ci-dessous).

En général, la longueur totale des côtes abrasives de la planète est d'environ 400 000 kilomètres. En moyenne, environ 10 milliards de mètres cubes sont perdus chaque année des falaises et des bancs dans les plans d'eau. m de matériel fragmentaire.

Protection contre l'abrasion

L’érosion marine cause de nombreux problèmes dans de nombreux pays du monde. Les scientifiques tentent constamment de développer des méthodes plus efficaces pour lutter contre ce fléau.

La protection contre ce phénomène peut être naturelle ou artificielle (artificielle). Par exemple, la plage constitue un excellent moyen naturel de protection contre les effets destructeurs de l’abrasion. Après tout, il subit le poids des vagues et absorbe leur énergie.

La protection artificielle de la côte contre l'abrasion consiste en la construction de digues sur la face intérieure de la côte et en la construction de puissants murs en béton le long de la côte. Les brise-lames aident également à faire face au processus que nous envisageons. Il s’agit de longues structures en béton construites perpendiculairement au littoral. Leur nom parle de lui-même : les brise-lames semblent « couper » les vagues de la mer, réduisant considérablement leur pouvoir destructeur.

Abrasion des bords de mer

Abrasion

L'abrasion est le processus de destruction des rives des plans d'eau par les vagues et les vagues. L'abrasion s'étend également au fond des réservoirs jusqu'à une profondeur de plusieurs dizaines de mètres et dans les océans jusqu'à 100 mètres ou plus. Les débris se déplacent le long de la côte, sont emportés et déposés au large, là où l'énergie des vagues s'affaiblit, ainsi que dans les dépressions du fond. En raison de l'abrasion, diverses formes de relief de la côte d'abrasion sont créées.

Il existe des abrasions mécaniques (de base), chimiques et thermiques.

L'abrasion mécanique se produit sous l'influence de l'impact mécanique des vagues et des débris entraînés.

L'abrasion chimique est la destruction des rivages composés de roches solubles (carbonates, sulfates, halogènes). Sous l'influence des sels et du dioxyde de carbone contenus dans l'eau de mer chimiquement agressive, les roches se dissolvent et lessivent.

L'abrasion thermique se produit principalement dans les zones polaires, au bord des mers composées de permafrost meuble ou de glace. Ici, la côte est détruite non seulement sous l'influence de l'énergie mécanique des vagues, mais aussi du fait que la température de l'eau de mer est supérieure à la température des roches gelées, et ces dernières dégèlent, se détachent et se détachent plus facilement. détruit. L'abrasion chimique et thermique s'accompagne toujours d'une abrasion mécanique, qui est finalement la principale. L'abrasion se produit le plus intensément sur les côtes profondes, c'est-à-dire où il y a une forte pente sous-marine. Ensuite, les vagues s'approchent du rivage sans gaspiller leur énergie, comme cela arrive lorsque les vagues se retournent sur des rivages peu profonds, et toute l'énergie cinétique des vagues va détruire le rivage. Tout d'abord, au bord de la mer, une dépression se forme à la base de la falaise côtière - une niche d'abrasion ou de brise-vagues (dans des conditions de pergélisol permanent, une niche d'abrasion thermique), puis avec son approfondissement et l'effondrement de la corniche rocheuse qui le surplombe, un rebord d'abrasion abrupt, ou falaise, se forme. L'intensité et la vitesse de l'abrasion dépendent non seulement de l'énergie des vagues, mais aussi de la hauteur de la côte, de la composition et de la structure des roches qui la composent, c'est-à-dire sur leur résistance à l’érosion. Les roches sédimentaires métamorphiques, ignées et cimentées sont durables et solides. Si la côte est composée de roches tendres, sa destruction est alors particulièrement intense et s'accompagne souvent de glissements ou d'affaissements de blocs rocheux avec formation de parois abruptes. Dans ce cas, la niche d'abrasion ne se forme pas (n'a pas le temps de se former).

Le taux moyen d'abrasion sur ces rives est de 0,6 à 1 m/an, bien que lors de fortes tempêtes, la côte puisse reculer de 10 m d'un coup. Si la côte est composée de roches dures, de gros matériaux fragmentaires formés lors de leur destruction restent sur place. pied de la falaise, et les plus petits sont entraînés vers la mer par des courants inverses et déposés sur une pente sous-marine, formant progressivement une terrasse accumulée sous-marine. Au fur et à mesure que la falaise est détruite et recule vers l'intérieur des terres, une plate-forme d'abrasion légèrement inclinée vers la mer ou horizontale - un banc - se forme devant son pied. La surface du banc s'articule avec une terrasse accumulée sous-marine, formant une surface inclinée d'accumulation d'abrasion, qui, ensuite, étant ramenée à la surface depuis la zone des processus ondulatoires (à la suite du soulèvement de la côte), forme une terrasse marine. .

Parfois, lorsqu'une côte rocheuse est détruite et recule, des rochers individuels - les kekurs - restent dans la zone côtière. Au fur et à mesure que le banc se dilate et que les matériaux grossiers s'accumulent au pied de la falaise, un bloc ou un rocher continu, selon la lithologie des roches et la durée de leur traitement par la mer, se forme une zone aveugle ou un plancher. Cette zone aveugle protège le rivage de l'érosion. Le banc peut être aménagé dans des roches argileuses, il n'y a alors pas de zone aveugle. La surface du banc est soit plate, soit striée, soit en gradins, selon l'angle d'inclinaison et l'uniformité des roches érodées et de leur composition. Selon le degré de développement, les falaises sont divisées en modernes, ou actives, en cours de formation, mourantes et anciennes, déjà éteintes. Au fil du temps, le banc et la terrasse sous-marine accumulée s'étendent et la pente sous-marine s'aplatit. Les vagues passant sur les eaux peu profondes en développement dépensent beaucoup plus d’énergie et l’abrasion s’affaiblit et s’estompe progressivement.

La pente sous-marine passe de profonde à peu profonde, sur laquelle les sédiments s'accumulent et des formes accumulées commencent à se former - des digues sous-marines et de surface. Dans ce cas, le banc, recouvert de sédiments, est enterré. Ainsi, l’activité abrasive de la mer peut naturellement être remplacée par une activité cumulative. Les processus d'abrasion et d'accumulation dans des conditions naturelles conduisent au nivellement de la côte - à la coupure des caps dépassant dans la mer et au remplissage des baies de sédiments.