Achille tue Hector. Achille, Achille : Héros des mythes et légendes - Encyclopédie mythologique

Le Créateur s'est assis sur le Trône et a réfléchi. Derrière Lui s'étendait l'étendue illimitée du ciel, baignée de la splendeur de la lumière et des couleurs ; devant Lui la nuit noire de l'Espace se dressait comme un mur. Il s'élevait jusqu'au zénith, comme une majestueuse montagne escarpée, et sa tête divine brillait dans les hauteurs comme un soleil lointain...

  • Jour du sabbat. Comme d'habitude, personne ne le suit. Personne sauf notre famille. Partout, les pécheurs se rassemblent en foule et s’amusent. Hommes, femmes, filles, garçons, tout le monde boit du vin, se bat, danse, joue, rit, crie, chante. Et ils commettent toutes sortes d'autres abominations...

  • J'ai reçu le Prophète Fou aujourd'hui. C'est un homme bon et, à mon avis, son intelligence vaut bien mieux que sa réputation. Il a reçu ce surnom il y a longtemps et de manière totalement injustifiée, puisqu'il fait simplement des prévisions et ne prophétise pas. Il ne prétend pas l'être. Il fait ses prévisions en se basant sur l'histoire et les statistiques...

    Le premier jour du quatrième mois de l'an 747 depuis le début du monde. Aujourd'hui, j'ai 60 ans, car je suis né en l'an 687 du commencement du monde. Mes proches sont venus me voir et m'ont supplié de me marier pour que notre famille ne soit pas coupée du monde. Je suis encore jeune pour assumer de telles préoccupations, même si je sais que mon père Enoch, mon grand-père Jared, mon arrière-grand-père Maleleel et mon arrière-arrière-grand-père Cainan, se sont tous mariés à l'âge que j'ai atteint ce jour. ...

    Une autre découverte. Un jour, j'ai remarqué que William McKinley avait l'air très malade. C'est le tout premier lion et je me suis très attaché à lui dès le début. J'ai examiné le pauvre garçon, cherchant la cause de sa maladie, et j'ai découvert qu'il avait une tête de chou non mâchée coincée dans la gorge. Je ne pouvais pas le retirer, alors j'ai pris un balai et je l'ai enfoncé...

    ...Amour, paix, paix, joie tranquille sans fin - c'est ainsi que nous avons connu la vie dans le jardin d'Eden. Vivre était un plaisir. Le temps qui passe n'a laissé aucune trace, aucune souffrance, aucune décrépitude ; les maladies, les chagrins et les soucis n’avaient pas leur place en Eden. Ils se cachaient derrière sa clôture, mais ne parvenaient pas à y pénétrer...

    J'ai presque un jour. Je suis arrivé hier. Donc, en tout cas, il me semble. Et, probablement, c'est exactement le cas, car s'il y avait eu avant-hier, je n'existais pas à ce moment-là, sinon je m'en souviendrais. Il est cependant possible que je n'aie tout simplement pas remarqué quand c'était avant-hier, même si c'était...

    Cette nouvelle créature aux cheveux longs me dérange vraiment. Il dépasse tout le temps devant mes yeux et me suit sur mes talons. Je n’aime pas ça du tout : je ne suis pas habitué à la société. J'aimerais pouvoir aller vers d'autres animaux...

    Daghestanais est un terme désignant les peuples vivant à l'origine au Daghestan. Il existe environ 30 peuples et groupes ethnographiques au Daghestan. Outre les Russes, les Azerbaïdjanais et les Tchétchènes, qui constituent une proportion importante de la population de la république, il s'agit des Avars, Dargins, Kumti, Lezgins, Laks, Tabasarans, Nogais, Rutuls, Aguls, Tats, etc.

    Les Circassiens (auto-appelés Adyghe) sont un peuple de Karachay-Tcherkessie. En Turquie et dans d'autres pays d'Asie occidentale, les Circassiens sont également appelés tous les peuples du Nord. Caucase. Les croyants sont des musulmans sunnites. La langue kabardino-circassienne appartient aux langues caucasiennes (ibéro-caucasiennes) (groupe abkhaze-adyghe). Écriture basée sur l'alphabet russe.

    [plus profondément dans l'histoire] [derniers ajouts]

    Achille(grec ancien Ἀχιλλεύς, Achilleus) (lat. Achille) - dans les contes héroïques des anciens Grecs, il est le plus courageux des héros qui entreprirent une campagne contre Troie sous la direction d'Agamemnon. Nom a-ki-re-u(Achilleus) a été enregistré dans l'ancienne Knossos, porté par les gens ordinaires.

    Mythes sur Achille

    L'enfance d'Achille

    Des mariages des dieux de l’Olympe avec des mortels sont nés des héros. Ils étaient dotés d’une force énorme et de capacités surhumaines, mais n’avaient pas l’immortalité. Les héros étaient censés accomplir la volonté des dieux sur terre et apporter l'ordre et la justice dans la vie des gens. Avec l’aide de leurs parents divins, ils accomplirent toutes sortes d’exploits. Les héros étaient très vénérés et les légendes à leur sujet étaient transmises de génération en génération.

    Thétis plonge Achille dans les eaux du Styx
    (Rubens, Pierre Paul (1577-1640)

    Les légendes appellent unanimement Achille le fils d'un mortel - Pélée, roi des Myrmidons, tandis que sa mère, la déesse de la mer Thétis, appartient à la multitude des immortels. Les premières versions de la naissance d'Achille mentionnent le four d'Héphaïstos, où Thétis, voulant diviniser Achille (et le rendre immortel), déposa son fils en lui tenant le talon. Selon une autre légende ancienne, qu'Homère ne mentionne pas, Thétis, la mère d'Achille, voulant vérifier si son fils était mortel ou immortel, voulut plonger le nouveau-né Achille dans de l'eau bouillante, tout comme elle l'avait fait avec ses enfants précédents, mais Pélée s'y est opposé. Des légendes ultérieures racontent que Thétis, voulant rendre son fils immortel, le plongea dans les eaux du Styx ou, selon une autre version, dans le feu, de sorte que seul le talon par lequel elle le tenait restait vulnérable ; d’où le proverbe encore utilisé aujourd’hui – « le talon d’Achille » – pour désigner la faiblesse de quelqu’un.

    Le bébé Achille est donné à Chiron pour qu'il l'élève

    Enfant, Achille s'appelait Pyrrhisias (traduit par « Glacé »), mais lorsque le feu lui brûlait les lèvres, on l'appelait Achille (« sans lèvres »). Selon d'autres auteurs, Achille s'appelait Ligiron dans son enfance. Un tel changement du nom d'un enfant à celui d'un adulte, associé à une blessure ou à un exploit, est une relique du rituel d'initiation (cf. le changement du nom de l'enfant « Alcides » en « Hercule » après que le héros ait tué le lion de Kiferon et vaincu le roi Ergin).

    La formation d'Achille (James Barry (1741-1806)

    Achille a été élevé par Chiron sur Pélion. Il n'était pas le fiancé d'Hélène (comme seul Euripide l'appelle). Chiron a nourri Achille avec de la moelle osseuse de cerfs et d'autres animaux, d'ici, soi-disant, de a-hilos, et son nom vient de « sans nourriture », c'est-à-dire « non allaité ». Selon une interprétation, Achille aurait trouvé une herbe capable de guérir les blessures.

    L'éducation d'Achille et le début de la guerre de Troie

    Achille a reçu son éducation de Phoenix et le centaure Chiron lui a enseigné l'art de guérir. Selon une autre légende, Achille ne connaissait pas l'art de la médecine, mais guérissait néanmoins Téléphus.

    A la demande de Nestor et d'Ulysse et conformément à la volonté de son père, Achille rejoint la campagne contre Troie à la tête de 50 navires (ou 60), et emmène avec lui son professeur Phénix et son ami d'enfance Patrocle (certains auteurs appellent Patrocle la bien-aimée d'Achille). Selon Homère, Achille est arrivé dans l'armée d'Agamemnon de Phthie. Selon le poème de Lesha, la tempête a emporté Achille à Skyros.

    Identification d'Achille parmi les filles de Lycomède (Bray)

    La légende du cycle post-homérique raconte que Thétis, voulant empêcher son fils de participer à une campagne fatale pour lui, le cacha avec Lycomède, roi de l'île de Skyros, où Achille en tenue de femme se trouvait entre les filles royales. L'astuce d'Ulysse, qui, sous l'apparence d'un marchand, disposa des bijoux pour femmes devant les filles et, mélangeant des armes avec elles, ordonna un cri de guerre et un bruit inattendus, découvrit le sexe d'Achille (qui saisit immédiatement l'arme ), en conséquence, Achille exposé fut contraint de rejoindre la campagne grecque.

    Selon certains auteurs, Achille avait 15 ans au début de la campagne et la guerre dura 20 ans. Le premier bouclier d'Achille a été réalisé par Héphaïstos, cette scène est représentée sur des vases.

    Pendant le long siège d'Ilion, Achille lança à plusieurs reprises des raids sur diverses villes voisines. Selon la version existante, il a erré pendant cinq ans sur le territoire scythe à la recherche d'Iphigénie.

    Au début de la guerre, Achille tenta de prendre la ville de Monenia (Pedas) et une jeune fille du pays tomba amoureuse de lui. "Il n'y a rien d'étrange dans le fait que lui, étant amoureux et intempérant, puisse étudier avec zèle la musique."

    Achille dans l'Iliade

    Le personnage principal de l'Iliade.

    La dixième année du siège d'Ilion, Achille s'empara de la belle Briséis. Elle servit de pomme de discorde, ce qui força Astynous à rendre son captif à son père Chrysès, et revendiqua donc la possession de Briseis.

    Achille reçoit les ambassadeurs d'Agamemnon
    (Jean Auguste Dominique Ingres (1780-1867)

    Achille en colère a refusé de participer davantage aux batailles (à comparer avec le refus similaire de se battre de Karna insultée, le plus grand héros de la légende indienne « Mahabharata »). Thétis, voulant se venger d'Agamemnon pour l'insulte infligée à son fils, supplia Zeus d'accorder la victoire aux Troyens.

    Achille en colère (Herman Wilhelm Bissen (1798-1868)

    Le lendemain matin, Thétis apporta à son fils une nouvelle armure, forgée par la main habile d'Héphaïstos lui-même (en particulier, le bouclier est décrit dans l'Iliade comme une merveilleuse œuvre d'art, description importante pour l'histoire originale de l'art grec). . ; Hector seul a osé lui résister ici, mais a quand même fui Achille.

    Duel d'Achille avec Hector

    Poursuivant le meurtrier de son ami, Achille força Hector à courir trois fois autour des murs de Troie, finit par le rattraper et le tua, et l'attacha nu avec lui au camp grec. Après avoir magnifiquement célébré les funérailles de son ami décédé Patrocle, Achille rendit le cadavre d'Hector contre une riche rançon à son père, le roi Priam, qui vint à la tente du héros pour le supplier.

    Priam demandant à Achille le corps d'Hector, 1824
    (Alexandre Andreïevitch Ivanov (1806-1858)

    Dans l'Iliade, 23 chevaux de Troie, nommés par exemple Asteropeus, sont morts aux mains d'Achille. Enée croisa les bras avec Achille, mais s'enfuit ensuite. Achille combattit Agénor, qui fut sauvé par Apollon.

    Mort d'Achille

    Les légendes du cycle épique racontent que lors du nouveau siège de Troie, Achille tua au combat la reine des Amazones et le prince éthiopien, venu en aide aux Troyens. Achille tua Memnon, vengeant son ami Antiloque, fils de Nestor. Dans le poème de Quintus, Achille tue 6 Amazones, 2 Troyens et l'Éthiopien Memnon. Selon Hyginus, il tua Troïlus, Astynome et Pylémène. Au total, 72 guerriers tombèrent aux mains d'Achille.

    Après avoir vaincu de nombreux ennemis, Achille atteignit lors de la dernière bataille la porte scéenne d'Ilion, mais ici le héros mourut. Selon certains auteurs, Achille aurait été directement tué par Apollon lui-même, ou par la flèche d'Apollon, qui prenait la forme de Pâris, ou encore par Pâris, caché derrière la statue d'Apollon de Thymbrey. Le premier auteur à mentionner la vulnérabilité de la cheville d'Achille est Statius, mais il existe une représentation antérieure sur une amphore du VIe siècle. Colombie-Britannique e., où l'on voit Achille blessé à la jambe.

    Mort d'Achille

    Des légendes ultérieures transfèrent la mort d'Achille au temple d'Apollon à Thimbra, près de Troie, où il vint épouser Polyxène, la plus jeune fille de Priam. Ces légendes rapportent qu'Achille fut tué par Pâris et Déiphobe alors qu'il courtisait Polyxène et venait négocier.

    Selon Ptolémée Héphaestion, Achille fut tué par Hélène ou Penthésilée, après quoi Thétis le ressuscita, il tua Penthésilée et retourna à Hadès.

    Légendes ultérieures

    Selon la version actuelle, le corps d'Achille a été racheté pour un poids égal d'or provenant du fleuve aurifère Pactolus.

    Bouclier d'Achille

    Les Grecs érigèrent un mausolée pour Achille sur les rives de l'Hellespont, et ici, pour apaiser l'ombre du héros, ils lui sacrifièrent Polyxène. Selon l'histoire d'Homère, Ajax Télamonide et Ulysse Laertides se disputèrent l'armure d'Achille. Agamemnon les attribua à ce dernier. Dans l'Odyssée, Achille est aux enfers, où Ulysse le rencontre. Achille a été enterré dans une amphore dorée (Homère), que Dionysos a donnée à Thétis (Lycophron, Stesichorus).

    Mais déjà « Ethiopida », l'une des épopées du cycle épique, raconte que Thétis a éloigné son fils du feu brûlant et l'a transféré sur l'île de Levka (appelée île aux Serpents à l'embouchure de l'Istra Danube), où il continue vivre en compagnie d'autres héros et héroïnes idolâtrés. Cette île servait de centre du culte d'Achille, ainsi que le tertre qui s'élève sur la colline de Sigean devant Troie et est encore connu comme le tombeau d'Achille. Le sanctuaire et le monument d'Achille, ainsi que les monuments de Patrocle et d'Antiloque, se trouvaient au cap Sigei. Il y avait aussi ses temples à Elis, à Sparte et ailleurs.

    Philostrate (né en 170) dans son essai « Sur les héros » (215) cite un dialogue entre un marchand phénicien et un vigneron, racontant les événements de l'île aux Serpents. Avec la fin de la guerre de Troie, Achille et Hélène se sont mariés après la mort (le mariage du plus courageux avec la plus belle) et vivent sur l'île Blanche (île Levka) à l'embouchure du Danube sur le Pont-Euxin. Un jour, Achille apparut à un marchand qui avait navigué vers l'île et lui demanda de lui acheter une esclave à Troie, en lui indiquant comment la retrouver. Le marchand a exécuté la commande et a livré la jeune fille à l'île, mais avant que son navire n'ait eu le temps de s'éloigner du rivage, lui et ses compagnons ont entendu les cris sauvages de la malheureuse fille : Achille l'a déchirée en morceaux - elle, il s'avère , était le dernier des descendants de la famille royale de Priam. Les cris de la malheureuse parviennent jusqu'aux oreilles du marchand et de ses compagnons. Le rôle du propriétaire de l'Île Blanche, joué par Achille, devient compréhensible à la lumière de l'article de H. Hommel, qui l'a montré dès le VIIe siècle. Colombie-Britannique e. ce personnage, devenu depuis longtemps un héros épique, agissait toujours dans sa fonction originale de démon de l'au-delà.

    Appelé « régner sur les Scythes ». Démodocus chante une chanson sur lui. Le fantôme d'Achille est apparu à Troie, chassant les animaux.

    La lance d'Achille était conservée à Phaselis dans le temple d'Athéna. Le cénotaphe d'Achille se trouvait en Elis, dans le gymnase. Selon Timée, Périandre aurait construit la fortification d'Achilleus contre les Athéniens à partir des pierres d'Ilion, ce que réfute Démétrius de Skepsis. Les statues d'éphèbes nus avec des lances étaient appelées Achille.

    Origine de l'image

    Il existe une hypothèse selon laquelle, initialement, dans la mythologie grecque, Achille était l'un des démons du monde souterrain (qui comprenait d'autres héros - par exemple Hercule). L'hypothèse sur la nature divine d'Achille a été exprimée par H. Hommel dans son article. Il montre sur la base des premiers textes classiques grecs que même au 7ème siècle. Colombie-Britannique e. ce personnage, devenu depuis longtemps un héros épique, agissait toujours dans sa fonction originale de démon de l'au-delà. La publication de Hommel a suscité une discussion animée, qui n'est pas encore terminée.

    L'image dans l'art

    Littérature

    Le protagoniste des tragédies d'Eschyle « Les Myrmidons » (fr. 131-139 Radt), « Les Néréides » (fr. 150-153 Radt), « Les Phrygiens ou la rançon du corps d'Hector » (fr. 263-267 Radt ); les drames satyres de Sophocle « Les Adorateurs d'Achille » (fr. 149-157 Radt) et « Les Compagnons » (fr. 562-568 Radt), la tragédie d'Euripide « Iphigénie en Aulis ». Les tragédies « Achille » ont été écrites par Aristarque de Tégée, Iophon, Astydamas le Jeune, Diogène, Karkin le Jeune, Cléophon, Evaret, Chaeremon avait la tragédie « Achille - le tueur de Thersite », des auteurs latins Livy Andronicus (« Achille »), Ennius (« Achille selon Aristarque »), Aktii (« Achille ou Myrmidons »).

    beaux arts

    L'art plastique de l'Antiquité reproduisait à plusieurs reprises l'image d'Achille. Son image nous est parvenue sur de nombreux vases, bas-reliefs avec des scènes individuelles ou toute une série d'entre eux, également sur un groupe de frontons d'Égine (conservés à Munich, voir Art d'Égine), mais il n'y a pas une seule statue ou buste. cela pouvait lui être attribué en toute confiance.

    L'un des bustes d'Achille les plus remarquables est conservé à Saint-Pétersbourg, à l'Ermitage. La tête triste et en même temps indignée est couronnée d'un casque, qui se termine par une crête pendante en avant, montée sur le dos du sphinx ; à l'arrière, cette crête s'enroule comme une longue queue. Des deux côtés de l'écusson se trouve une sculpture en relief plat le long de la touche ; ils sont séparés par une palmette. La plaque frontale supra-frontale du casque, terminée par des boucles de part et d'autre, est également ornée d'une palmette au milieu ; de chaque côté d'elle se trouvent une paire de chiens au visage pointu, à la queue fine, aux longues oreilles plates, portant des colliers (apparemment une paire de chiens de chasse reniflant le sol). L'expression du visage rappelle un buste conservé à Munich. Il faut supposer que cela capture le moment où ils avaient déjà mis l'armure sur le héros, enchaîné par Héphaïstos, et maintenant son visage était déjà enflammé de colère, une soif de vengeance, mais la tristesse pour son cher ami tremble encore sur ses lèvres. , comme le reflet du désir profond du cœur. Ce buste remonterait apparemment au IIe siècle après JC. e. à l'époque d'Hadrien, mais sa conception est trop profonde pour cette époque, pauvre en pensée créatrice, et on ne peut donc que supposer que cette tête, comme celle de Munich, est une imitation dont l'original aurait pu être créé au plus tard que Praxitèle, c'est-à-dire au plus tard IV-III V. Colombie-Britannique e.

    Au cinéma

    En 2003, un téléfilm en deux parties « Hélène de Troie » est sorti, dans lequel Achille est joué par Joe Montana.

    Brad Pitt joue le rôle d'Achille dans le film Troy de 2004.

    En astronomie

    L'astéroïde (588) Achille, découvert en 1906, porte le nom d'Achille.

    Cet ancien héros grec, venu avec cent mille soldats sous les murs de Troie et devenu le personnage central du poème d’Homère, l’Iliade, possédait en abondance tout ce qui, depuis des temps immémoriaux, fait la fierté d’un véritable homme. Les dieux l'ont généreusement récompensé par la force, le courage, la beauté et la noblesse. Il n'a été privé que d'une seule chose dans la vie : le bonheur.

    Descendants mortels des habitants de l'Olympe

    Nous savons qui est Achille grâce aux œuvres de nombreux auteurs anciens, dont le plus célèbre et faisant autorité est Homère. Les pages de son poème immortel nous apprennent que ceux qui habitaient le sommet de l’Olympe descendaient sur terre et épousaient des mortels qui avaient mérité cet honneur d’une manière ou d’une autre.

    Si l'on en croit les légendes anciennes, seuls des héros sont nés de telles unions, combinant une liste infinie de vertus qui les plaçaient au-dessus de tous les autres habitants de la terre, dans la vie desquels ils apportaient ordre et harmonie. Et un seul problème les a privés d'un bonheur complet : ils sont nés mortels.

    Fils du roi terrestre et de la déesse de la mer

    Il se trouve que le roi phthien Pélée tourna un jour la tête de la déesse de la mer Thétis. Il trouva son chemin jusqu'au cœur de la reine des profondeurs, et le fruit de sa faiblesse momentanée devint le légendaire Achille, qui hérita de sa mère toutes les vertus inhérentes aux dieux, mais resta mortel par l'intermédiaire de son père.

    Voulant combler cette lacune, Thétis recourut à un remède ancien et éprouvé, le plongeant immédiatement après sa naissance dans les eaux qui coulent dans le monde souterrain. En conséquence, tout le corps du bébé était recouvert d’une carapace invisible mais impénétrable qu’aucune arme ne pouvait atteindre. La seule exception était son talon, par lequel sa mère le tenait et le faisait descendre dans l'eau.

    Elle est devenue son seul point faible, et cela est resté secret. Mais pour l'avenir, il faut dire que celui qui a tué Achille, et il a mis fin à ses jours, malgré tous les efforts de Thétis, comme un simple mortel, était au courant. Le nom du tueur ne sera nommé qu'à la fin de l'histoire, afin de ne pas violer les lois du genre et de ne pas réduire la gravité de l'intrigue.

    Mentors du jeune prince

    Pour élever le futur héros, son père lui a sélectionné deux mentors. L'un d'eux était le vieux et sage Phoenix, qui enseignait au garçon les bonnes manières, la médecine et la composition de poèmes, sans lesquels, à cette époque, on pouvait être considéré comme ignorant et grossier. Le second était un centaure nommé Chiron.

    Contrairement à ses compatriotes - créatures rusées et perfides, il se distinguait par son ouverture d'esprit et sa gentillesse. Mais toute sa pédagogie se résumait au fait qu’il nourrissait Achille de cervelle d’ours et de lions rôtis. Mais un tel régime profitait clairement au garçon et, à l'âge de dix ans, il pouvait facilement tuer des sangliers à mains nues et dépasser des cerfs.

    Évadez-vous sur l’île de Skyros

    Lorsque commença la guerre, au cours de laquelle les Grecs et leurs nombreux alliés s'approchèrent des murs de Troie, où régnait la reine Hélène, reconnue comme la plus belle femme de tous les temps et de tous les peuples, notre héros avait quinze ans. D'ailleurs, ce détail nous permet de déterminer avec une certaine précision en quelle année a vécu Achille. Les historiens datent le début du début au tournant des XIIIe et XIIe siècles avant JC, ce qui signifie qu'il est né vers 1215 avant JC. euh ou alors.

    La déesse Thétis, bien qu'en plongeant son fils dans les eaux de Six, l'ait rendu presque immortel, a néanmoins permis la mort possible d'Achille. Elle a décidé de ne pas prendre de risques et de le protéger de la campagne à laquelle il était obligé de participer. À cette fin, la déesse, par le pouvoir de la magie, a transporté son fils sur l'île de Skyros, où il, vêtu de vêtements pour femmes, s'est caché pour éviter d'être enrôlé dans l'armée parmi les filles du roi local Lycomède, qui espérait naïvement son chasteté.

    L'astuce d'Ulysse

    Cependant, bientôt le chef des Grecs, Agamemnon, apprit où se trouvait Achille et envoya Ulysse après lui. Son envoyé était confronté à une tâche plutôt piquante : reconnaître parmi les jeunes beautés celle qui cachait sa nature masculine sous une tenue féminine. Et Ulysse s'en est sorti avec brio.

    Déguisé en marchand, il disposait devant les princesses des tissus luxueux, des bijoux et d'autres objets pour lesquels les femmes ont toujours eu un faible, et entre elles, comme par hasard, il laissa une épée. Lorsque, sur son ordre, les serviteurs lancèrent un cri de guerre, toutes les filles s'enfuirent en criant, et une seule d'entre elles saisit une arme, se révélant être un homme et une guerrière.

    Ils ont accompagné la nouvelle recrue lors d'une randonnée à travers l'île. Le roi Lycomède fut sincèrement affligé et sa jeune fille Diedamia versa des larmes, dans le sein de laquelle le fils d'Achille (un héros est un héros en tout) gagnait en force depuis le sixième mois.

    Un héros qui terrorise l'ennemi

    Achille arriva aux murs de Troie non pas seul, mais accompagné de cent mille soldats envoyés avec lui par son père, le roi Pélée, qui, en raison de sa vieillesse, fut privé de la possibilité de participer personnellement au siège de la ville. Il a donné à son fils son armure, qui avait été forgée pour lui et qui avait des propriétés magiques. Un guerrier vêtu de ces vêtements devenait invincible.

    Dans son poème « L’Iliade », Homère raconte comment, profitant du don de son père, son fils s’est battu pendant neuf ans, terrifiant les Troyens et s’emparant d’une ville après l’autre. Grâce aux pouvoirs magiques que lui conféraient les eaux du Styx, ainsi que l'armure de son père, il était invulnérable face à l'ennemi, mais celui qui tua Achille lors de la guerre de Troie (dont il sera question ci-dessous) connaissait son point faible. , et jusqu'à ce que le temps reste dans l'ombre.

    L'envie qui captivait l'âme du guerrier

    Les innombrables exploits accomplis par Achille lui ont valu une grande renommée parmi les guerriers ordinaires et sont devenus la raison de l'envie qui a consumé leur commandant en chef Agamemnon. On sait que ce faible sentiment a toujours poussé les gens à la méchanceté, et parfois même au crime. Le chef militaire grec ne fait pas exception.

    Un jour, revenant d'un autre raid, Achille, entre autres butins, amena une belle captive, dont le père Chris était prêtre d'Apollon. Agamemnon, profitant de sa position, l'enleva à Achille, ce à quoi il ne s'opposa pas, puisqu'il fut alors emporté par un autre esclave nommé Briseis.

    Bientôt, le malheureux prêtre apparut au camp grec et offrit une riche rançon pour sa fille, mais fut refusée. En désespoir de cause, il appela Apollo lui-même à l'aide et, prenant la position de son serviteur, il envoya une peste aux délinquants de sa fille. Les Grecs n'ont pas eu le temps d'enterrer les morts. Le devin Kalkhant, qui était parmi eux, a communiqué avec les dieux et a déclaré que la mort ne reculerait pas tant que Chris n'aurait pas reçu sa fille et qu'Apollon n'aurait pas reçu de riches sacrifices.

    Agamemnon dut obéir, mais pour se venger, il prit sa bien-aimée Briseis à Achille et la sacrifia à la divinité. Le héros lui-même fut vilement maudit et insulté en présence des soldats qui lui étaient subordonnés. Cet acte a surpris tout le monde, car auparavant le commandant en chef avait la réputation non seulement d'être courageux, mais aussi d'homme tout à fait noble. Il ne fait aucun doute qu’il y avait là aussi une part de magie. De plus, il est possible que le mauvais sort lui ait été jeté par celui-là même qui a tué Achille à la fin du poème que nous racontons. Mais son nom sera cité un peu plus tard.

    L'homme envieux honteux

    Innocemment insulté et privé de son meilleur esclave, Achille refusa de continuer à participer à la guerre, ce qui apporta une joie incroyable aux Troyens, qui tremblaient à sa seule vue. Apparaissant au bord de la mer, il fit venir de ses profondeurs sa mère, la déesse de la mer Thétis, et, ayant entendu son histoire, elle supplia le dieu suprême Zeus d'aider les Troyens à vaincre l'armée d'Agamemnon et de lui montrer que sans Achille, la mort était inévitable. les attendait.

    C'est comme ça que tout s'est passé. Zeus accommodant donna de la force aux Troyens et ils commencèrent à écraser sans pitié leurs ennemis. La catastrophe semblait inévitable, et le vil envieux n'avait d'autre choix que de s'excuser publiquement, en présence des mêmes soldats, auprès d'Achille et, en compensation du Briseis ruiné, de lui donner plusieurs beaux esclaves.

    Les derniers travaux d'Achille

    Après cela, le magnanime Achille pardonna à son agresseur et, avec une frénésie encore plus grande, commença à écraser les défenseurs de la ville. L'un de ses exploits les plus célèbres remonte à cette période : la victoire en duel avec le chef des Troyens, Hector. Achille a non seulement réussi à le mettre en fuite, mais l'a forcé à contourner les murs de Troie à trois reprises, et seulement après cela, il l'a transpercé avec une lance.

    Mais les dieux ne voulaient pas qu'Achille soit témoin de la chute de Troie, et c'est leur volonté qui fut exécutée par celui qui tua Achille. Peu de temps avant sa mort, il accomplit son dernier exploit: il vainquit une armée d'Amazones belles, mais perfides et maléfiques, venues en aide aux Troyens, dirigées par leur chef Penthesilea.

    Mort d'Achille

    Les auteurs anciens, qui se contredisent largement, dans leur biographie d'Achille, sont néanmoins unanimes pour décrire sa dernière heure. Selon leur témoignage, il aurait tenté un jour de pénétrer dans la ville assiégée par la porte principale. De manière inattendue, son chemin fut bloqué par nul autre qu'Apollon lui-même, qui ne s'était pas encore complètement réconcilié avec les Grecs après l'histoire avec la fille de son prêtre.

    Apollon, bien sûr, savait qui était Achille. Le fait est que, couronné de la gloire du plus beau des êtres célestes, il nourrissait une envie et une jalousie honteuses envers un homme mortel, qui, comme lui, était considéré comme l'étalon de la beauté. La nocivité de ce faible sentiment parmi les gens a déjà été évoquée dans notre histoire, mais dans ce cas, le nom de la divinité en a été terni.

    Ayant bloqué le chemin d'Achille, mais s'attendant néanmoins à un traitement respectueux, il reçut au contraire un cri grossier et une menace d'être transpercé d'une lance s'il ne s'écartait pas immédiatement. Insulté, Apollon s'écarte, mais seulement pour se venger immédiatement.

    De plus, les auteurs diffèrent quelque peu dans leur description de ce qui s’est passé. Selon une version, Apollon lui-même aurait tiré la flèche fatale sur le coupable, et c'est lui qui aurait tué Achille. Selon un autre, un dieu envieux aurait confié cet acte ignoble à Pâris, le fils du roi troyen, qui se trouvait à proximité. Mais puisque la flèche a touché Achille dans son seul point vulnérable, que seul Apollon connaissait, il ne fait aucun doute que c'est lui qui a dirigé son vol. Celui qui a tué Achille au talon ne pouvait pas connaître son secret. Par conséquent, le meurtre du héros est attribué à Apollon, le plus beau des dieux, mais qui était incapable de surmonter ses sentiments bas et mesquins.

    L'histoire d'Achille a inspiré toute une galaxie de poètes anciens qui lui ont dédié leurs œuvres, dont certaines ont survécu jusqu'à nos jours. Beaucoup d’entre eux sont reconnus comme les meilleurs exemples de poésie grecque antique. Il ne fait aucun doute qu’Homère a acquis la plus grande renommée parmi eux avec son célèbre poème « L’Iliade ». La mort même d’Achille a donné naissance à l’expression populaire « talon d’Achille », signifiant un point faible et vulnérable.

    Achille (Achille), grec - le fils du roi phthien Pélée et de la déesse de la mer Thétis, le plus grand héros achéen de la guerre de Troie.

    Aucun des cent mille Achéens qui passèrent sous les hautes murailles de Troie ne pouvait se comparer à lui en force, en courage, en agilité, en rapidité, ainsi qu'en simplicité de caractère et en beauté courageuse. Achille avait en abondance tout ce qui orne un homme ; le destin ne lui refusait qu'une chose : le bonheur.

    Achille est né d'un mariage forcé à sa mère. Au début, Zeus lui-même la courtisait, mais il apprit ensuite du titan Prométhée que, selon la prophétie, le fils de Thétis surpasserait son père - puis, protégeant ses intérêts, Zeus la maria à un mortel, Pélée. A la naissance de son fils, elle le plongea dans les eaux du Styx, rivière souterraine du royaume des morts, et tout son corps (à l'exception du talon par lequel elle tenait son fils) était recouvert d'une coquille invisible. Mais, évidemment, ce sont des légendes d’origine plus tardive, puisqu’Homère n’en savait rien. Il a seulement dit que Thétis avait frotté Achille avec de l'ambroisie et l'avait tempéré au feu afin qu'il devienne invulnérable et immortel. Mais un jour, Pélée la trouva en train de faire ça. Voyant son fils en feu, il prit peur, décida que Thétis voulait tuer Achille et se précipita sur elle avec une épée. La pauvre déesse n'eut pas le temps de s'expliquer ; elle parvint à peine à se cacher dans les profondeurs de la mer et ne revint jamais à Pélée. Pélée trouva un professeur pour son fils abandonné. Il fut d'abord le vieux sage Phoenix, puis le centaure Chiron, qui le nourrit de cervelles d'ours et de lions rôtis. Ce régime et cette éducation ont clairement profité à Achille : alors qu'il avait dix ans, il tuait un sanglier à mains nues et rattrapait un cerf en courant. Il apprit bientôt tout ce qu'un héros de cette époque était censé faire : se comporter comme un homme, manier les armes, soigner les blessures, jouer de la lyre et chanter.

    "Achille entre les filles de Lycomède", Gérard de Leresse(de nombreuses peintures d'Achille-Achille de différents artistes ont été rassemblées).

    Thétis apprit que son fils aurait le choix : vivre longtemps, mais sans gloire, ou vivre une époque courte mais glorieuse. Même si elle lui souhaitait la gloire, en tant que mère, elle privilégiait naturellement une longue vie. Ayant appris que les rois achéens se préparaient à la guerre contre Troie, elle cacha Achille sur l'île de Skyros avec le roi Lycomède, où il devait vivre en femme parmi les filles du roi. Mais Agamemnon, avec l'aide du devin Calhant, découvrit où il se trouvait et envoya Ulysse et Diomède à sa poursuite. Déguisés en marchands, les deux rois entrèrent dans le palais et disposèrent leurs marchandises devant les filles du roi. Parmi les tissus coûteux, les bijoux et autres produits auxquels les femmes s'intéressent depuis des temps immémoriaux, c'était comme si une épée se trouvait là. Et quand, selon un signe conventionnel, les compagnons d'Ulysse et de Diomède poussèrent un cri de guerre et que leurs armes sonnèrent, toutes les filles s'enfuirent effrayées - et une seule main tendit l'épée. Achille se rendit donc et, sans grande persuasion, promit de rejoindre l'armée achéenne. Ni la fille de Lycomède, Deidamia, qui attendait de lui un fils, ni la perspective d'un règne long et heureux dans son pays natal ne l'ont retenu à Skyros. Au lieu de Phthie, il choisit la gloire.

    Achille conduisit cinq mille hommes jusqu'au port d'Aulis, où était concentrée l'armée achéenne, le noyau du détachement étant constitué des valeureux Myrmidons. Son père Pélée, en raison de son âge avancé, ne pouvait pas participer à la campagne, il lui donna donc son armure, une énorme lance en frêne massif et un char de guerre tiré par des chevaux immortels. Il s’agissait de cadeaux de mariage que Pélée recevait des dieux lorsqu’il épousait Thétis, et Achille pouvait les utiliser. Il combattit neuf ans à Troie, s'empara de vingt-trois villes voisines et terrifia les Troyens par sa seule apparence. Tous les Achéens, depuis les dirigeants jusqu'au dernier guerrier ordinaire, voyaient en lui le guerrier le plus courageux, le plus habile et le plus réussi - tout le monde sauf le commandant en chef Agamemnon.

    C'était un roi puissant et un bon guerrier, mais Agamemnon n'avait pas la noblesse nécessaire pour accepter le fait que son subordonné le surpassait en mérite et en popularité. Il a longtemps caché son hostilité, mais un jour il n'a pas pu résister. Et cela a conduit à un conflit qui a presque détruit toute l'armée achéenne.

    Cela s'est produit au cours de la dixième année de la guerre, alors qu'un profond mécontentement et une déception régnaient dans le camp achéen. Les guerriers rêvaient de rentrer chez eux et les généraux perdaient tout espoir de gagner gloire et butin en prenant Troie. Achille se rendit avec ses Myrmidons dans un royaume voisin pour approvisionner l'armée en provisions et lui redonner le moral grâce à un riche butin. Parmi les prisonniers amenés se trouvait la fille de Chrysès, prêtre d'Apollon, qui, lors du partage du butin, se rendit à Agamemnon. Achille n'avait rien contre, puisqu'elle ne s'intéressait pas à lui ; il tomba amoureux de la belle Briseis, capturée lors d'une des expéditions précédentes. Cependant, bientôt Chris apparut également dans le camp achéen ; il souhaita aux soldats une victoire rapide et demanda à Agamemnon de lui rendre sa fille contre une riche rançon. Les Achéens étaient satisfaits de cette proposition, mais Agamemnon s'y opposait : il, disent-ils, aime la fille et il ne l'abandonnera jamais, mais laissera Chrysès aller d'où il vient. Alors le prêtre se tourna vers son dieu Apollon pour lui demander de le venger. Apollon entendit son appel, descendit de l'Olympe et commença à semer la peste dans tout le camp grec avec les flèches de son arc d'argent. Les soldats sont morts, mais Agamemnon n'a pas essayé d'apaiser le dieu en colère - puis Achille a décidé d'intervenir. Il convoqua une réunion de guerriers pour décider ensemble quoi faire. Cela a encore une fois blessé la fierté d’Agamemnon et il a décidé de se venger. Lorsque le devin Kalkhant annonça à l'armée que pour se réconcilier avec Apollon, il fallait rendre sa fille à Chris (mais maintenant sans aucune rançon, et même s'excuser), Agamemnon le coupa et attaqua avec colère Achille, qui se leva. pour le devin. Après des insultes inouïes qui déshonorèrent Achille devant toute l'armée, Agamemnon déclara que dans l'intérêt de l'armée il abandonnait Chryséis, mais qu'il en prendrait une autre à l'un des commandants - et choisit Briseis, la bien-aimée d'Achille.

    Une image tirée du film Troy de 2004. L'acteur Brad Pitt joue Achille.

    En tant que soldat discipliné, Achille obéit à la décision du commandant, mais en tira également ses propres conclusions. Il a juré qu'il ne participerait pas aux batailles jusqu'à ce qu'Agamemnon lui demande pardon et rétablisse son honneur piétiné. Puis il se retira au bord de la mer, appela sa mère des eaux profondes et lui demanda de dire un bon mot en sa faveur devant Zeus : que le Tout-Puissant aide les Troyens à repousser l'armée achéenne, afin qu'Agamemnon comprenne qu'il ne pouvait pas le faire. sans Achille, et viens vers lui avec des excuses et une demande d'aide.

    Thétis a transmis la demande de son fils à Zeus, et il ne l'a pas refusée. Il interdit aux autres dieux d'intervenir dans la guerre et encouragea lui-même le chef des Troyens, Hector, à profiter de l'absence d'Achille et à repousser les Achéens vers la mer elle-même. Dans le même temps, il envoie un rêve trompeur à Agamemnon, qui le pousse à passer à l’offensive, malgré le retrait d’Achille du jeu. Les Achéens combattirent courageusement, mais furent contraints de battre en retraite. Les Troyens, le soir après la bataille, ne revinrent même pas à la protection des murs de la ville, mais s'installèrent pour la nuit juste devant le camp achéen, afin que, le jour venu, ils puissent le détruire d'un seul coup puissant. . Voyant que les choses allaient mal, Agamemnon envoya informer Achille qu'il retirait ses paroles, rendant sa bien-aimée et, en plus d'elle, sept autres vierges avec de riches cadeaux - si seulement Achille changeait sa colère en miséricorde et reprenait les armes. . Cette fois, Achille alla trop loin dans sa colère : il rejeta la proposition d'Agamemnon et déclara qu'il n'engagerait pas la bataille tant qu'Hector n'attaquerait pas directement son camp ; cependant, les choses n'en arriveront pas là, puisque lui, Achille, reviendra bientôt avec son armée dans sa Phthie natale.

    La catastrophe semblait inévitable : lors de l'attaque du matin, les Troyens percèrent les rangs des Achéens, franchirent le mur protégeant le camp, et Hector s'apprêtait à mettre le feu aux navires afin de priver les Grecs de la possibilité de s'échapper. À ce moment-là, son meilleur ami Patrocle vint voir Achille et lui demanda la permission de revêtir l’armure d’Achille et d’aider ses amis achéens en difficulté. Patrocle espérait que les Troyens le prendraient pour Achille et se retireraient par peur de lui. Achille hésita d'abord, mais voyant qu'Hector était déjà en train de mettre le feu à l'un des navires grecs, il accéda immédiatement à la demande de Patrocle ; En plus de l'armure, il lui donna toute son armée. Patrocle se précipita au combat, et sa ruse fut un succès : pensant qu'Achille était devant eux, les Troyens furent surpris. Patrocle éteignit le feu, repoussa les Troyens jusqu'aux murs de la ville, mais fut ensuite identifié parce qu'il n'osait pas emporter avec lui la lourde lance d'Achille. Alors les Troyens osèrent l'engager dans la bataille : le lancier Euphorbe, avec l'aide d'Apollon, blessa mortellement Patrocle, puis Hector le transperça d'une lance.

    "Achille aux murs de Troie", Jean Auguste Dominique Ingres, 1801

    La nouvelle de la mort de son ami frappa Achille et le plongea dans le chagrin. Oubliant ses griefs, il voulut se lancer dans la bataille pour venger Patrocle, mais Hector avait déjà reçu son armure. A la demande de Thétis, l'armurier des dieux lui-même, Héphaïstos, lui en fabriqua de nouveaux en une nuit. Sur le cadavre de Patrocle, Achille jura de se venger d'Hector. Il s'est réconcilié avec Agamemnon, qui a reconnu sa culpabilité devant toute l'armée et lui a rendu Briséis, et lors de la première bataille après la mort de Patrocle, il a tué Hector.

    Ce fut une bataille sans merci : Achille chercha Hector dans les rangs des Troyens et combattit avec lui à trois reprises, mais à chaque fois Hector fut sauvé par Apollon, le fidèle défenseur de Troie. Enragé, Achille mit en fuite toute l'armée troyenne, tua de nombreux Troyens et leurs alliés, et le reste se réfugia derrière les murs de la ville. Lorsque les immenses portes skeiennes se refermèrent derrière les derniers fugitifs, seul Hector resta devant eux. Pour sauver l'honneur de l'armée et le sien, il défia Achille en duel. Par défi, il propose au vainqueur de donner le corps du vaincu à ses amis afin qu'ils puissent l'enterrer dignement. Mais Achille a seulement accepté le défi, sans accepter aucune condition, et s'est précipité sur l'ennemi comme un lion sur une victime sans défense. Malgré tout son courage, Hector prit peur et s'enfuit. Il contourna à trois reprises les hautes murailles de Troie, sauvant sa vie, mais s'arrêta finalement et, à l'instigation d'Athéna, qui voulait la mort des Troyens, croisa les bras avec Achille. Dans un duel pour la vie et la mort, qui stupéfia même les dieux, Hector tomba, transpercé par la lance d'Achille.

    Achille avec le corps d'Hector

    Achille triomphant attacha le corps d'Hector à son char de guerre et fit trois fois le tour des murs de Troie, puis le traîna jusqu'à son camp pour qu'il soit mis en pièces par les chiens achéens. Cependant, les dieux n'ont pas permis que le corps du héros déchu soit profané et Zeus lui-même a ordonné à Thétis de ramener Achille à la raison. Lorsque, sous le couvert de l’obscurité, Priam décrépit se dirigea vers le camp d’Achille pour racheter le corps de son fils, Achille, touché par la douleur du vieil homme, lui rendit volontairement le cadavre d’Hector. Il suspendit même les hostilités pendant douze jours afin que les Troyens puissent enterrer solennellement leur chef. Ainsi, Achille a vaincu non seulement son adversaire, mais aussi ses propres passions, prouvant ainsi qu'il est un véritable héros et qu'il est un homme.

    « Priam demandant à Achille le corps d'Hector », Alexandre Ivanov, 1821

    Achille n'était pas destiné à assister à la chute de Troie : bientôt la mort l'attendait. Il a quand même réussi à vaincre Penthésilée, qui a amené son armée féminine au secours de Troie, puis a vaincu en duel le nouveau chef de l'armée troyenne - le roi Memnon de la lointaine Éthiopie. Mais quand, après cette victoire, il décida de pénétrer dans la ville par la porte Skei, il se mit en travers de son chemin. Achille lui ordonna de s'écarter, menaçant de le transpercer de sa lance. Apollon obéit, mais seulement pour se venger immédiatement de cette insulte. En escaladant les remparts de la ville, il ordonna à Paris de tirer une flèche sur Achille. Pâris obéit volontiers, et la flèche, dont le vol était dirigé par Apollon, toucha le talon d'Achille, qui n'était pas protégé par une armure.

    La chute d’Achille fit trembler la terre et fissurer les murs de la ville. Cependant, il se releva immédiatement et retira la flèche fatale de son talon. En même temps, les crochets de la pointe arrachaient un gros morceau de viande, déchiraient les veines et le sang jaillissait de la plaie comme une rivière. Voyant que la force et la vie le laissaient avec un flot de sang, il maudit Apollon et Troie d'une voix terrible et rendit l'âme.

    "Chiron, Thétis et Achille mort", Pompeo Batoni, 1770

    Un massacre brutal commença à bouillonner autour du corps d’Achille. Finalement, les Achéens arrachèrent son corps des mains des Troyens, l'apportèrent à leur camp et l'incendièrent avec honneurs sur un haut bûcher funéraire, qui fut incendié par le dieu Héphaïstos lui-même. Ensuite, les cendres d'Achille furent mélangées aux cendres de Patrocle et un haut monticule d'argile fut versé sur leur tombe commune afin qu'il proclame la gloire des deux héros pendant des siècles.

    Selon de nombreux chercheurs en légendes anciennes, Achille est l'image la plus magnifique de toutes créées par la littérature grecque. Et puisque ces créations d'Homère sont les sommets de la littérature grecque, qui à ce jour n'ont été surpassées dans la poésie épique d'aucun autre peuple, Achille peut être classé en toute sécurité comme l'une des images les plus magnifiques de toute la littérature mondiale. Par conséquent, il est clair qu’aucune des peintures ou sculptures d’Achille ne peut supporter la comparaison avec l’image littéraire.

    Apparemment, les artistes anciens étaient conscients de cette limitation de leurs capacités : ils représentaient Achille avec une certaine timidité, et les sculpteurs l'évitaient complètement. Mais environ quatre cents images d'Achille ont été conservées dans des peintures sur vase. Le plus célèbre est « Achille » sur une amphore attique, ser. 5ème siècle Colombie-Britannique e. (Rome, Musées du Vatican), « Achille joue aux dés avec Ajax » (84 exemplaires au total, dont le vase Exekius, vers 530 - également conservés aux Musées du Vatican), « Achille panse Patrocle blessé » (Coupe du grenier, vers 490). BC e., le seul exemplaire se trouve aux musées d'État de Berlin). Les combats d'Achille avec Hector, Memnon, Penthésilée et d'autres sujets étaient également souvent représentés. Le Musée National de Naples conserve des fresques pompéiennes « Chiron le Centaure apprend à Achille à jouer de la lyre », « Ulysse identifie Achille parmi les filles de Lycomède », etc.

    Parmi les artistes majeurs des temps modernes, P. P. Rubens fut l’un des premiers à se risquer à représenter Achille (« Achille tue Hector », vers 1610). Citons également D. Teniers le Jeune (« Achille et les filles de Lycomède »), F. Gérard (« Thétis apporte l'armure à Achille ») et E. Delacroix (« L'Éducation d'Achille », Galerie nationale de Prague).

    Parmi les dramaturges des temps modernes, Corneille fut le premier à se tourner vers l'image d'Achille (Achille, 1673), au XXe siècle. - S. Wyspianski (« Achilleid », 1903), Achille Suarez (« Achille le Vengeur », 1922), M. Matkovich (« L'héritage d'Achille »). Haendel a amené Achille sur scène dans l'opéra Deidamia (1741), Cherubini dans le ballet Achille sur Skyros (1804). Seuls deux poètes ont tenté de créer le « chaînon manquant » entre l’Iliade et l’Odyssée : Statius (Ier siècle après J.-C.) et Goethe se sont emparés du poème épique Achilleid, mais aucun d’eux n’a réussi le travail.

    Une nuit Pélée , voyant son jeune fils en feu, l'arracha des mains de sa mère. Selon une autre version, Thétis aurait baigné Achille dans les eaux souterraines. rivière Styx , le rendant ainsi invulnérable, et seul le talon par lequel elle le tenait restait vulnérable (d'où l'expression « talon d'Achille »). Insultée par l'intervention de Pélée, Thétis quitta son mari et celui-ci confia à Achille le soin d'être élevé par un sage centaure. Chiron , qui le nourrit des entrailles de lions, d'ours et de sangliers, lui apprit à jouer de la cithare au son doux et à chanter. En tant que plus jeune de la génération des héros - futurs participants à la guerre de Troie - Achille ne faisait pas partie des prétendants. Hélène (selon d'autres versions du mythe, Chiron, qui avait le don de prévoyance, l'avait empêché de se marier) et n'aurait pas dû participer à la campagne. Thétis, sachant que son fils était encore destiné à mourir à Troie, chercha à le sauver et cacha à cet effet Achille dans le palais du roi. Lycomède sur l'île de Skyros.

    Là, Achille vivait vêtu de vêtements de femme, parmi les filles de Lycomède. Ici du mariage secret d'Achille avec la fille de Lycomède - Déidamie le fils est né Pyrrhus , surnommé plus tard Néoptolème . Quand les dirigeants achéens apprirent la prédiction du prêtre Kalhanta que sans la participation d'Achille, la campagne de Troie était vouée à l'échec, ils envoyèrent une ambassade à Skyros dirigée par Ulysse . Sous l'apparence de marchands, Ulysse et ses compagnons disposaient devant les personnes rassemblées des bijoux de femmes mêlés à des armes (épée, bouclier, etc.). Selon une version qui remonte probablement à Euripide. Ulysse ordonna à ses soldats de sonner l'alarme. Les filles effrayées s'enfuirent, tandis qu'Achille saisit l'arme qu'il avait à portée de main et se précipita vers l'ennemi. Ainsi, Achille, identifié par les Grecs, participe à la campagne contre Troie. A la tête de la milice myrmidonienne sur 50 navires, accompagné de son fidèle ami et frère d'armes Patrocle , Achille arrive à Aulis. Sa participation au sacrifice remonte à cette époque Iphigénie . Selon Euripide (tragédie « Iphigénie en Aulis »), les Atrides, pour convoquer Iphigénie à Aulis (pour la sacrifier), l'informèrent du mariage avec Achille, et à son insu ; c'est pourquoi, quand Achille l'apprit, il était prêt à défendre Iphigénie les armes à la main. Cependant, dans la version antérieure du mythe, cette coloration romantique de l'image d'Achille était complètement absente ; il n'était pas moins intéressé par le sacrifice d'Iphigénie que de toute l'armée, afin de naviguer rapidement vers Troie. En route vers Troie, lors d'une escale de l'armée sur l'île de Ténédos, le roi mourut aux mains d'Achille. Tènes; Lors de la toute première bataille sur la côte de Troas, Achille tua le héros local Cycnus, puis peu après le prince troyen Troilus. Puisque chacun de ces événements, pour diverses raisons, affecte le dieu Apollon, ils servent en outre d'explication à la vengeance qu'Apollon commet de ses mains. Parisa sur Achille la dixième année du siège de Troie. À cet égard, une variante du mythe mérite l'attention, déplaçant le meurtre de Troïlus à la dernière année de la guerre, alors qu'il préfigure la mort imminente d'Achille. Achille est devenu particulièrement célèbre dès les premières années de la guerre, lorsque les Grecs, après des tentatives infructueuses pour prendre Troie d'assaut, ont commencé à ravager la périphérie de Troie et à lancer de nombreuses expéditions contre les villes voisines d'Asie Mineure et les îles voisines. Il a ravagé les villes de Lyrnessos et Pedas, Placian Thèbes - la patrie d'Andromaque, Methymna à Lesvos. Au cours d'une de ces expéditions, Achille captura le beau Briseis et Lycaone (fils Priam ), vendu comme esclave sur l'île de Lemnos
    Parmi les sources qui nous sont parvenues, l'image d'Achille est donnée de la manière la plus complète dans l'Iliade. Le motif de l’invulnérabilité d’Achille ne joue ici aucun rôle ; Achille est le héros le plus courageux et le plus fort uniquement en raison de ses qualités personnelles. Il sait qu'il est destiné à une vie courte et s'efforce de la vivre de telle manière que la gloire de sa valeur sans précédent soit préservée à jamais parmi ses descendants. Par conséquent, même si le destin Hélène Et Ménélas l'intéresse très peu, Achille participe à la guerre de Troie, préférant la part héroïque d'une vie longue mais peu glorieuse. Achille est très sensible en matière d'honneur ; Le comportement d'Agamemnon, ayant pris Briseis à Achille, qui lui a été attribué comme un butin honorable, provoque la colère furieuse d'Achille, et seule l'intervention de la déesse Athéna empêche l'effusion de sang parmi les dirigeants achéens. Le refus d'Achille de poursuivre la guerre entraîne des conséquences désastreuses pour l'armée achéenne, mais Achille rejette la tentative de réconciliation d'Agamemnon ; attristé par les victoires des Troyens, Agamemnon, sur les conseils de l'aîné Nestor annonce par l'intermédiaire d'Ulysse et d'autres dirigeants qu'il rendra Briseis à Achille, lui donnera une de ses filles pour épouse et de nombreuses villes riches en dot (Livre IX). Ce n'est que lorsque l'armée troyenne s'approche des navires achéens et que le héros troyen Hector met le feu à l'un d'eux qu'Achille permet à son ami Patrocle, vêtu de son armure, d'entrer dans la bataille pour chasser les Troyens. La nouvelle de la mort de Patrocle aux mains d’Hector met fin à la colère d’Achille. Ayant reçu une nouvelle armure du dieu Héphaïstos (voir Art. Bouclier d'Achille), il se précipite au combat, vainc sans pitié les Troyens en fuite et, avec l'aide d'Héphaïstos, vainc même le dieu du fleuve Scamander, qui s'est rebellé contre lui. Dans le duel décisif avec Hector, Achille remporte une victoire, qui préfigure cependant sa propre mort, dont il est informé par sa mère et qu'il entend à nouveau des lèvres d'Hector mourant (Livres XVI-XXII). Ayant rassasié sa fureur furieuse, Achille donne le corps d’Hector à Priam contre une grosse rançon (livres XXIII-XXIV).
    Le sort ultérieur d'Achille est informé par un récit ultérieur du poème épique non survécu "Aethiopida". Après les batailles dans lesquelles Achille bat la reine amazonienne Penthésilée et le chef éthiopien Memnon, venu en aide aux Troyens, il fait irruption dans Troie et ici, à la porte Scéenne, meurt de deux flèches venues de Paris, dirigées par la main de Apollon : la première flèche, touchant le talon, prive Achille de l'opportunité de se précipiter sur l'ennemi, et Paris le tue d'une seconde flèche dans la poitrine. Cette version conservait le motif rudimentaire du « talon d’Achille », selon lequel il suffisait de frapper le talon d’Achille avec une flèche pour tuer le héros. L'épopée, abandonnant l'idée de l'invulnérabilité d'Achille, introduisit une blessure à la poitrine véritablement mortelle pour une personne. La mort d'Achille, ainsi que sa bataille avec Penthésilée, dans des sources ultérieures, a reçu une connotation romantique. En particulier, une version ultérieure de l’amour d’Achille pour la princesse troyenne a été conservée. Polyxène et sur sa volonté, dans l'intérêt de son mariage avec elle, de persuader l'armée achéenne d'arrêter la guerre. Parti sans armes pour négocier un mariage dans le sanctuaire d'Apollon dans la plaine de Troie, Achille fut traîtreusement tué par Pâris avec l'aide de Déiphobe, le fils de Priam. Pendant 17 jours, Achille fut pleuré par les Néréides dirigées par Thétis, les muses et toute l'armée achéenne. Le 18ème jour, le corps d'Achille fut brûlé et les cendres dans une urne en or fabriquée par Héphaïstos furent enterrées avec les cendres de Patrocle au cap Sigée (à l'entrée de l'Hellespont depuis la mer Égée) (Not. Oa. XXIV 36-86). L'âme d'Achille, selon les croyances des anciens, fut transférée sur l'île de Levka, où le héros continua à vivre la vie des bienheureux (Raiz. III 19, 11 suiv.).

    D'origine, Achille était à l'origine un héros thessalien local, dont le culte s'est également répandu dans diverses régions de Grèce. Dans la ville laconienne de Prasia, il y avait un temple d'Achille, dans lequel avait lieu une célébration annuelle. Les éphèbes spartiates faisaient des sacrifices devant le temple d'Achille, situé sur la route de Sparte à Arcadie. Le culte d'Achille fut également introduit dans les colonies grecques de Sicile et d'Italie du Sud (Tarente, Crotone, etc.). Le tumulus d'Achille et de Patrocle au cap Sigei était vénéré par les habitants comme lieu de culte. Alexandre le Grand, puis l'empereur romain Caracalla, y organisèrent des jeux funéraires. Il y avait aussi des sanctuaires d'Achille dans les villes de Byzance, d'Érythre, près de Smyrne. Enfin, la localisation du défunt Achille sur l'île de Levka, à l'embouchure du Danube, s'explique par le fait que tant sur cette île que dans un certain nombre d'autres régions de la région nord de la mer Noire (à Olbia, près du détroit de Kertch ) il y avait des temples, des autels et des sites dédiés à Achille.

    Achille est l'un des personnages les plus populaires de l'art antique : fresques pompéiennes (« Achille et Chiron », « Achille parmi les filles de Lycomède », « la dispute entre Achille et Agamemnon », etc.), œuvres de peinture sur vase (les sujets de « Thétis et Achille », « le duel Achille avec Penthésilée », « Achille et Briséis », « Priam devant Achille », « lamentation d'Achille »), reliefs de sarcophages romains et autres œuvres. Dans l'art médiéval, l'image d'Achille était principalement incarnée dans les illustrations d'œuvres sur la guerre de Troie. Seulement du 16ème siècle. Les scènes de la vie d'Achille se sont répandues en peinture (G. dei Rossi, A. van Dyck, N. Poussin, G. B. Tiepolo, P. P. Rubens, etc.).
    La littérature médiévale a été influencée par l'Énéide de Virgile et sa sympathie pour les Troyens ; d'où la dégradation importante de l'image d'Achille par rapport à Hector. Pendant de nombreux siècles, l'image d'Achille apparaît dans les poèmes épiques consacrés à la guerre de Troie. Du 17ème siècle Les dramaturges commencent à se tourner vers l'image d'Achille (notamment la tragédie « A. » de J. Lafontaine ;
    "Mort de A." T. Corneille ; au XVIIIe siècle - la 1ère chanson du poème « Achilleid » de Goethe ; V
    19ème siècle - « Penthésilée » de G. Kleist ; au 20ème siècle - « Achilleid » de S. Wyspianski ; "UN. - vengeur" ​​de A. Suarez). Dans l’art musical et dramatique, les références à des épisodes de la vie de A. à Skyros étaient particulièrement fréquentes. Premiers opéras : « Deidamia » de F. Cavalli ; « Achille sur Skyros » de A. Draghi ; "UN. sur Skyros » de G. Legrenzi. Les œuvres les plus significatives de la période ultérieure furent les opéras : « A. sur Skyros" de R. Kaiser ; « Achille et Déidamie » de A. Campra ; Déidamie" de Haendel. En 1736, le complot reçut une nouvelle vie grâce à P. Metastasio ; sa pièce « Achille sur Skyros » a été utilisée par plus de 30 compositeurs, dont A. Caldara, N. Iommelli, G. Paisiello, G. Sarti. Les intrigues liées à la participation de A. à la guerre de Troie étaient également populaires (l'opéra « La pacification d'Achille » de A. Draghi et A. Lotti, l'opéra « Achille et Polyxène » de J. B. Lully et P. Kolas, « Le Destruction de Troie » de R. Kaiser et bien d’autres). L'intrigue de « La colère d'Achille » a également attiré de nombreux compositeurs, dont G. Donizetti



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