Fondation berlinoise de la ville. Jardins et parcs

L’Allemagne est l’un des principaux pays de l’Union européenne moderne. Sa puissance économique et sa stabilité politique ont un impact significatif sur la vie non seulement du Vieux Monde, mais aussi d’autres États de notre monde densément peuplé. Cela s’explique en grande partie par la mentalité des Allemands eux-mêmes et, bien entendu, la population de Berlin joue également un rôle important dans cette affaire. Cette ville aux multiples facettes mérite à tous égards toute notre attention. Et par conséquent, cet article en dira le plus possible sur la population de Berlin.

informations générales

La capitale de l'Allemagne est le leader absolu du pays en termes de superficie et de nombre d'habitants. En outre, Berlin, dont la population était de 3 496 293 habitants en 2015, se classe au deuxième rang de l'UE en termes de cet indicateur et au cinquième en termes de taille territoriale. Des rivières telles que la Spree et la Havel traversent la ville. La colonie est considérée comme l'un des centres culturels du monde, ainsi que la plus grande plaque tournante des transports, à partir de laquelle vous pouvez facilement vous rendre non seulement vers n'importe quel point d'Europe, mais également vers d'autres continents.

Contexte historique

La date de fondation de la ville est déjà très lointaine de nous, 1307. Initialement, quelques villes ont fusionné - Cologne et Berlin. En l’honneur de cela, une mairie municipale commune a été érigée. Et de 1415 à 1918, Berlin fut la capitale des Hohenzollern.

En 1933, après l’arrivée au pouvoir du fascisme Hitler, la ville est devenue le centre du Troisième Reich. Cependant, après la défaite écrasante des nazis lors de la Seconde Guerre mondiale, la capitale a été divisée en quatre secteurs, dont l'un a longtemps appartenu à l'Union soviétique (RDA). La population (de l’Allemagne), à ​​son tour, était subordonnée aux dirigeants des pays capitalistes. Pendant la guerre froide, la République fédérale d’Allemagne est devenue un peuplement exemplaire, tandis qu’en RDA, la rébellion a été réprimée et la population a vécu dans la peur constante. La fusion de la République fédérale d'Allemagne et de la République démocratique allemande n'a eu lieu qu'en 1990, après la chute de ce que l'on appelle

Fonctionnalités administratives

La population de Berlin vit dans douze districts administratifs, divisés en 95 arrondissements. Chaque district possède son propre numéro d'identification personnel, composé de quatre chiffres. En outre, la capitale allemande est divisée en territoires statistiques portant des numéros à trois chiffres, qui sont en fait des zones résidentielles ordinaires qui nous sont familières.

Composition ethnique

La population de Berlin, au 1er janvier 2016, était d'environ 3 326 002 personnes. Dans le même temps, le nombre de résidentes féminines prédomine sur la population masculine. L'âge moyen d'un citadin est de 41,3 ans. Environ la moitié des habitants de la capitale n'ont pas de famille propre et certains de ceux qui sont encore officiellement mariés préfèrent, pour diverses raisons, vivre séparément de leur moitié légale. Dans la société berlinoise, vivre avec un étranger pour dépenser moins d’argent en loyer et en services publics n’est pas considéré comme quelque chose de répréhensible ou de mal.

Des représentants de 185 pays de notre planète vivent à Berlin. De plus, les étrangers représentent 14 % de la population totale de la capitale. Par exemple, environ 119 000 immigrants turcs vivent dans la ville, tandis que le nombre de Polonais est de 36 000. En fait, la diaspora turque à Berlin est la plus importante de tous les représentants étrangers. 60 % des Turcs de Berlin sont des citoyens allemands vivant de manière compacte dans une zone appelée Kreuzberg. Les citoyens russophones représentent 30 % de la population totale des districts de Marzahn et Hellersdorf. Aussi, les héritiers des premières vagues d'émigration de l'ex-Union soviétique se sont installés à Charlottenburg et à Wilmersdorf, deux quartiers situés dans le vieux Berlin-Ouest.

Les représentants des professions créatives et de l'élite vivent dans les quartiers appelés Mitte et Prenzlauer Berg. Spandau est considérée comme le centre industriel de la capitale, où se trouvent des géants tels que Siemens, Osram et BMW. Une assez grande partie de la population berlinoise vit dans le quartier le plus cher de la capitale, appelé Grunewald. En fait, il s’agit d’un immense secteur privé situé au sein de la ville et en contact avec la rue Kurfürstendamm.

Les principaux visiteurs de nombreuses boulangeries et cafés sont des personnes âgées, des retraités. Cette tranche d’âge est également prise en charge par l’assurance habitation ou dans des Ehpad spécialement créés. Dans le même temps, ces organisations sont en concurrence constante et s'efforcent d'améliorer leur service. Chaque employé d’une telle structure est très poli et courtois avec le client et valorise la réputation de son entreprise.

Attitude envers la religion

La majorité de la population de Berlin (environ 60 %) adhère à des opinions athées sur l'existence de Dieu. 22 % se considèrent comme chrétiens évangéliques, 9 % sont catholiques et 6 % sont musulmans. Il y a quatre églises orthodoxes dans la capitale.

Conclusion

Aujourd’hui, pour répondre avec précision à la question : « Quelle est la population de Berlin ? extrêmement difficile. Cela est dû en grande partie à l’afflux massif de réfugiés en provenance de Syrie, qui ont littéralement inondé non seulement la capitale, mais également de nombreuses autres villes d’Allemagne. La situation démographique de Berlin laisse également beaucoup à désirer car cette ville, malgré toute sa puissance économique, est une ville mourante, comme en témoignent les statistiques régulièrement mises à jour.

Dans la partie nord-est de l'Allemagne, non loin de la mer Baltique, se trouve la principale ville allemande : Berlin. Pour la Russie, c'est une ville particulière et mémorable. Au printemps 1945, une bannière rouge fut hissée sur le toit du Reichstag de Berlin, symbolisant la victoire sur le fascisme.

Berlin est une ville belle et charmante ; un grand nombre de musées, monuments historiques, palais, églises et cathédrales sont concentrés sur son territoire. Un nombre incroyable de styles architecturaux sont rassemblés dans une seule ville : rococo flashy, baroque élégant, Renaissance romantique. Ainsi que le gothique ancien, l'Empire moderne et les classiques anglais stricts. Berlin est une ville de théâtres, d'opéras et de galeries d'art. C'est un centre culturel, éducatif, historique, de transport et économique majeur de l'Allemagne.

Histoire de la ville

L'histoire de Berlin remonte au 7ème siècle. Des tribus slaves vivaient ici, dans les interminables plaines européennes. Au milieu du XIIIe siècle, le petit village de Kölln apparaît sur les rives de la Spree. Sur la rive opposée, quelques années plus tard, naissait la colonisation de Berlin. D'après les documents historiques, on sait qu'en 1307 une fusion de deux colonies a eu lieu, sur le site de laquelle s'est développée une grande ville industrielle.

La longue guerre de trente ans a gravement endommagé l'économie et l'industrie berlinoise. La ville a dû être reconstruite à nouveau. En 1688, une forteresse défensive est érigée sur son territoire et la ville rejoint la Principauté de Prusse. En 1701, la Prusse reçut le titre de royaume et Berlin fut nommée sa ville principale.

À la fin du XIXe siècle, la Prusse devient l’Empire allemand et Berlin redevient sa capitale. La ville s'est développée rapidement, le commerce, l'industrie, l'éducation et l'industrie se sont largement développés. En 1945, au cours d’une guerre sanglante et difficile, les troupes russes entrèrent à Berlin et l’Allemagne nazie fut vaincue. Après la Conférence de Potsdam, Berlin fut divisée en quatre régions d'occupation. Et 4 ans plus tard, deux républiques indépendantes furent formées sur le territoire allemand : la RDA et la République fédérale d'Allemagne. Berlin devient la capitale de la RDA. Érigé en 1961, le mur de Berlin divisait l'Allemagne en deux parties. Ce n’est qu’en 1991 qu’un accord a été signé pour unir le pays en un tout.

Sites touristiques de Berlin

Sous le tilleul

Unter den Linden, la rue centrale de Berlin, présente un grand intérêt pour les visiteurs de la ville. Il s'étend de la célèbre porte de Brandebourg jusqu'au pont Marx-Engels. Tout au long du périmètre de la rue se trouvent des restaurants luxueux, de charmants cafés, des boutiques haut de gamme et de riches centres commerciaux. Au milieu de la rue se dresse l'ancien bâtiment de la Nouvelle Montre, réalisé dans un classique allemand sobre. Actuellement, il est devenu un mémorial dédié à tous ceux qui sont morts aux mains du fascisme. La place Bebel est située à proximité. Voici le magnifique Vieux Palais, ancienne résidence du roi allemand Guillaume. Il s'agit d'un bâtiment magnifique et élégant, créé dans des couleurs claires, dans un style classique strict. A proximité se trouve la bibliothèque impériale, réalisée dans le style baroque tardif. En raison de la forme originale de sa façade, les habitants ont surnommé cet édifice « commode ».

L'une des attractions les plus célèbres de Berlin est. Après que les deux républiques allemandes se soient retrouvées de part et d’autre du mur de Berlin, ce monument architectural unique est devenu le principal symbole de la division du pays. Aujourd'hui, la Porte de Brandebourg apparaît aux yeux des touristes dans sa beauté immaculée ; elle est ornée d'une croix allemande, d'un aigle et d'un quadrige rénové.

Reichstag

À côté de la porte de Brandebourg se trouve le bâtiment du Reichstag, construit dans le style de la fin de la Renaissance. Au cours de sa longue histoire, le bâtiment a été incendié à plusieurs reprises - d'abord par les nazis en 1933, puis pendant la Grande Guerre patriotique, lorsque les troupes soviétiques sont entrées dans Berlin. Le Reichstag est un bâtiment symbolique pour la Russie. C'est sur son toit que fut hissée la bannière écarlate de la Victoire en mai 1945.

Vieille ville

Après avoir surmonté Unter den Linden, les touristes se retrouvent dans le Berlin médiéval. En vous promenant dans les vieilles rues calmes du quartier, vous pourrez voir le bâtiment Rothes Rathaus, traduit par Hôtel de Ville Rouge. C'est un beau petit bâtiment construit en brique rouge. L'église gothique Saint-Nicolas se trouve à proximité. C'est un bâtiment magnifique et majestueux qui est un véritable joyau du vieux Berlin. Couleurs rouge vif, architecture originale, décoration intérieure luxueuse ne laissera pas indifférent plus d'un visiteur.

Quartier Tiergarten

Une atmosphère de divertissement et de fête règne dans le quartier du Tiergarten. Voici le plus grand jardin zoologique de Berlin. L'Aquarium de la ville est situé sur son territoire. Et à proximité se trouve une église nommée d'après l'empereur Guillaume. Chaque année, le quartier du Tiergarten accueille de nombreux festivals et célébrations, spectacles de divertissement et concerts de musique. En se promenant dans les allées ombragées du jardin, les touristes ont la possibilité d'admirer la magnifique roseraie, de faire du bateau sur un lac artificiel, de s'asseoir dans l'un des belvédères confortables et même de faire du patin à glace en hiver. La décoration principale du Tiergarten est le complexe du château de Bellevue, datant du XVIIIe siècle.

Musées berlinois

L'un des musées les plus populaires de Berlin est le musée de Pergame. Dans ses murs sont rassemblées des expositions uniques représentant la Grèce antique et Rome, l'Extrême-Orient et le Moyen-Orient. La collection se compose de la porte d'Ishtar, réalisée en bleu foncé, de porcelaine importée de Chine, de l'autel de Pergame et de céramiques japonaises.

Le musée Bode abrite des peintures et des toiles de peintres célèbres du monde entier. De plus, une collection de pièces de monnaie et de sceaux rares est exposée aux touristes. Le musée égyptien et le musée Tiergarten présentent un grand intérêt.

Divertissement et détente

Les amateurs d’art apprécieront vraiment de visiter Berlin. Un grand nombre de théâtres et d'opéras sont concentrés sur son territoire. Pour les amateurs de vie nocturne, de nombreux bars et discothèques ouvrent leurs portes le soir.

Les parcs de Berlin sont idéaux pour des vacances en famille. Il y en a d'innombrables ici. Parmi les plus célèbres figurent le parc Britz, le jardin botanique de Berlin, le Volkspark, le jardin zoologique et bien d'autres.

Tempête de Berlin- la dernière partie de l'offensive de Berlin de 1945, au cours de laquelle l'Armée rouge s'empara de la capitale de l'Allemagne nazie et mit victorieusement fin à la Grande Guerre patriotique et à la Seconde Guerre mondiale en Europe. L'opération a duré du 25 avril au 2 mai.

Tempête de Berlin

Le « Zoobunker » – une immense forteresse en béton armé avec des batteries anti-aériennes sur les tours et un vaste abri souterrain – servait également de plus grand abri anti-bombes de la ville.

Tôt le matin du 2 mai, le métro de Berlin a été inondé - un groupe de sapeurs de la division SS Nordland a fait sauter un tunnel passant sous le canal de la Landwehr dans le quartier de la Trebbiner Strasse. L'explosion a entraîné la destruction du tunnel et son remplissage d'eau sur une section de 25 km. L'eau s'est déversée dans les tunnels, où se réfugiaient un grand nombre de civils et de blessés. Le nombre de victimes est encore inconnu.

Les informations sur le nombre de victimes... varient - de cinquante à quinze mille personnes... Les données selon lesquelles une centaine de personnes sont mortes sous l'eau semblent plus fiables. Bien sûr, il y avait plusieurs milliers de personnes dans les tunnels, y compris des blessés, des enfants, des femmes et des personnes âgées, mais l'eau ne s'est pas répandue trop rapidement dans les communications souterraines. De plus, il s’est propagé sous terre dans diverses directions. Bien sûr, l’image de l’eau qui avance a provoqué une véritable horreur chez les gens. Et certains des blessés, ainsi que des soldats ivres, ainsi que des civils, en sont devenus les victimes inévitables. Mais parler de milliers de morts serait une grossière exagération. Dans la plupart des endroits, l'eau atteignait à peine une profondeur d'un mètre et demi et les habitants des tunnels eurent suffisamment de temps pour évacuer eux-mêmes et sauver les nombreux blessés qui se trouvaient dans les « voitures-hôpitaux » près de la gare Stadtmitte. Il est probable que de nombreux morts, dont les corps ont ensuite été remontés à la surface, ne sont pas morts à cause de l'eau, mais de blessures et de maladies avant même la destruction du tunnel.

Le 2 mai, à une heure du matin, les radios du 1er Front biélorusse reçoivent un message en russe : « Nous vous demandons de cesser le feu. Nous envoyons des émissaires au pont de Potsdam.» Un officier allemand arrivé à l'endroit désigné, au nom du commandant de la défense de Berlin, le général Weidling, a annoncé que la garnison berlinoise était prête à mettre fin à la résistance. Le 2 mai à 6 heures du matin, le général d'artillerie Weidling, accompagné de trois généraux allemands, franchit la ligne de front et se rend. Une heure plus tard, alors qu'il se trouvait au quartier général de la 8e armée de la garde, il rédigea un ordre de reddition qui fut dupliqué et, à l'aide d'installations de haut-parleurs et de radio, transmis aux unités ennemies défendant dans le centre de Berlin. Dès que cet ordre fut communiqué aux défenseurs, la résistance dans la ville cessa. À la fin de la journée, les troupes de la 8e armée de la garde ont débarrassé la partie centrale de la ville de l'ennemi. Des unités individuelles qui ne voulaient pas se rendre ont tenté de percer vers l'ouest, mais ont été détruites ou dispersées.

Le 2 mai à 10 heures du matin, tout redevient soudain calme, le feu s'arrête. Et tout le monde s’est rendu compte que quelque chose s’était passé. Nous avons vu des draps blancs « jetés » au Reichstag, dans le bâtiment de la Chancellerie, au Royal Opera House et dans les caves qui n'avaient pas encore été prises. Des colonnes entières sont tombées de là. Une colonne passait devant nous, où se trouvaient derrière eux des généraux, des colonels, puis des soldats. Nous avons marché probablement trois heures.

Alexandre Bessarab, participant à la bataille de Berlin et à la prise du Reichstag

Résultats de l'opération

Les troupes soviétiques ont vaincu le groupe berlinois de troupes ennemies et ont pris d'assaut la capitale allemande, Berlin. Développant une nouvelle offensive, ils atteignirent l'Elbe, où ils rejoignirent les troupes américaines et britanniques. Avec la chute de Berlin et la perte de zones vitales, l’Allemagne a perdu l’opportunité d’une résistance organisée et a rapidement capitulé. Avec l'achèvement de l'opération de Berlin, des conditions favorables ont été créées pour encercler et détruire les derniers grands groupes ennemis sur le territoire de l'Autriche et de la Tchécoslovaquie.

Les pertes des forces armées allemandes en tués et blessés sont inconnues. Sur les quelque 2 millions de Berlinois, environ 125 000 sont morts. La ville a été lourdement détruite par les bombardements avant même l’arrivée des troupes soviétiques. Les bombardements se sont poursuivis pendant les combats près de Berlin - le dernier bombardement américain du 20 avril (anniversaire d'Adolf Hitler) a entraîné des problèmes de nourriture. Les destructions se sont intensifiées à la suite des attaques de l'artillerie soviétique.

En effet, il est impensable qu’une ville fortifiée aussi immense puisse être prise aussi rapidement. Nous ne connaissons aucun autre exemple de ce type dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.

Alexander Orlov, docteur en sciences historiques.

Deux brigades de chars lourds IS-2 de la Garde et au moins neuf régiments d'artillerie automotrice lourde de la Garde ont pris part aux batailles à Berlin, notamment :

• 1er Front biélorusse
  • 7e gardes Ttbr - 69ème Armée
  • 11e gardes ttbr - subordination de première ligne
  • 334 gardes tsap - 47ème Armée
  • 351 gardes tsap - 3ème armée de choc, subordination de première ligne
  • 396 gardes tsap - 5ème armée de choc
  • 394 gardes tsap - 8e armée de la garde
  • 362, 399 gardes tsap - 1ère armée de chars de la garde
  • 347 gardes tsap - 2e armée de chars de la garde
• 1er Front ukrainien
  • 383, 384 gardes tsap - 3e armée de chars de la garde

Situation de la population civile

Peur et désespoir

Une partie importante de Berlin, avant même l'assaut, a été détruite à la suite de raids aériens anglo-américains, contre lesquels la population s'est cachée dans des sous-sols et des abris anti-bombes. Il n’y avait pas assez d’abris anti-bombes et ils étaient donc constamment surpeuplés. À cette époque, à Berlin, outre les trois millions d’habitants locaux (constitués principalement de femmes, de personnes âgées et d’enfants), il y avait jusqu’à trois cent mille travailleurs étrangers, dont des « ostarbeiters », dont la plupart étaient emmenés de force en Allemagne. L'entrée dans les abris anti-bombes et les sous-sols leur était interdite.

Bien que la guerre ait été perdue depuis longtemps pour l’Allemagne, Hitler a ordonné la résistance jusqu’au bout. Des milliers d'adolescents et de vieillards furent enrôlés dans la Volkssturm. Dès le début du mois de mars, sur ordre du Reichskommissar Goebbels, responsable de la défense de Berlin, des dizaines de milliers de civils, pour la plupart des femmes, furent envoyés creuser des fossés antichars autour de la capitale allemande.

Les civils qui violaient les ordres du gouvernement, même dans les derniers jours de la guerre, risquaient d'être exécutés.

Il n’existe aucune information précise sur le nombre de victimes civiles. Différentes sources indiquent différents nombres de personnes décédées directement pendant la bataille de Berlin. Même des décennies après la guerre, des charniers jusque-là inconnus sont découverts lors des travaux de construction.

Violence contre les civils

Dans les sources occidentales, surtout récemment, un nombre important de documents sont apparus concernant la violence massive des troupes soviétiques contre la population civile de Berlin et de l'Allemagne en général - un sujet qui n'a pratiquement pas été abordé pendant plusieurs décennies après la fin de la guerre.

Il existe deux approches opposées face à ce problème extrêmement douloureux. D'un côté, les œuvres artistiques et documentaires de deux chercheurs anglophones : « The Last Battle » de Cornelius Ryan et « The Fall of Berlin ». 1945" d'Anthony Beevor, qui sont plus ou moins une reconstitution des événements d'il y a un demi-siècle, sur la base des témoignages des participants aux événements (en grande majorité des représentants de la partie allemande) et des mémoires des commandants soviétiques. Les affirmations de Ryan et Beevor sont régulièrement reprises par la presse occidentale, qui les présente comme une vérité scientifiquement prouvée.

Berlin est l'un des 16 Länder de la République fédérale d'Allemagne. La ville est située sur les rives de la Spree (le « surnom » de Berlin « Spree-Athen » - « Athènes sur la Spree » y est lié) et de la Havel au centre du Land de Brandebourg, dont elle ne fait pas partie. une partie (depuis 1920).

Vers 1200, sur le site du Berlin moderne, il y avait deux colonies commerciales : Cologne et Berlin. La date exacte à laquelle ils ont obtenu les droits de cité est inconnue. Les droits de ville de Cologne ont été mentionnés pour la première fois en 1237, les droits de ville de Berlin en 1244. En 1307, les villes se sont unies et ont formé un gouvernement municipal commun. En 1400, la population de Berlin unifiée était de 8 000 personnes. Le nom historique de « Cologne » se reflète dans le nom du quartier berlinois « Neukölln ».

Berlin était la capitale de la Prusse et après la création de l'Empire allemand, elle devint sa capitale.

Après la Seconde Guerre mondiale, conformément aux décisions de la Conférence de Yalta, Berlin, bien que située dans la zone d'occupation soviétique de l'Allemagne, fut divisée en secteurs d'occupation par les quatre puissances victorieuses. Plus tard, les trois secteurs d’occupation alliés furent transformés en Berlin-Ouest, qui reçut le statut d’entité étatique spéciale, mais bien sûr étroitement associée à la République fédérale d’Allemagne. La circulation entre les secteurs de Berlin est restée longtemps libre et afin d'empêcher l'afflux de population vers les secteurs occidentaux, le gouvernement de la RDA a décidé de construire le mur de Berlin, qui entourait Berlin-Ouest à partir du 13 août 1961. Le mur de Berlin, devenu l’un des principaux symboles de la guerre froide, a existé jusqu’en 1989. Après la réunification de l'Allemagne en 1990, Berlin réunifiée est devenue sa capitale. En 1994, le Bundestag, l'administration du Président et le Chancelier fédéral ont quitté Bonn pour s'y installer.

Aujourd'hui, Berlin est l'un des centres industriels, scientifiques et culturels les plus importants.

Géographie

Berlin est située dans l’est de l’Allemagne, à 70 kilomètres de la frontière avec la Pologne. Berlin possède des droits fonciers et est entièrement située dans le Land de Brandebourg.

Le centre historique de Berlin est situé dans une plaine, dans la plaine inondable de la rivière Spree, entre deux collines morainiques (collines) appelées Barnim et Teltow. Une partie importante de la ville moderne est également située sur ces collines : la plupart des quartiers de Reinickendorf et Pankow sont situés sur Barnim, et les quartiers de Charlottenburg-Wilmersdorf, Steglitz-Zehlendorf, Tempelhof-Schöneberg et Neukölln sont situés pour la plupart sur Teltow. colline.

Climat

La ville est située dans la zone climatique tempérée. La température moyenne annuelle est de +9,2 °C. Les mois les plus chauds sont juin, juillet et août avec une température quotidienne moyenne de +16,6 à +18,4 °C, et les mois les plus froids sont décembre, janvier et février avec une température quotidienne moyenne de −0,5 à +1,8 °C.

Histoire

Émergence

La ville de Berlin est née de la ville jumelle Berlin-Cologne. Cologne était située sur une île de la rivière Spree et Berlin en face, sur la rive est. Cologne a été mentionnée pour la première fois en 1237 (28.10), Berlin en 1244 (26.01). En 1307, les deux villes sont réunies et une mairie commune est construite.

Le nom « Berlin » (comme d'autres avec -in - Schwerin, Stettin) est d'origine slave et remonte au polabien berl-/birl- « marais ».

Bourg médiéval

En 1415, l'électeur Frédéric Ier fonda le margraviat de Brandebourg et y régna jusqu'en 1440. À partir de cette époque, les membres de la dynastie des Hohenzollern régnèrent à Berlin jusqu'en 1918, d'abord comme margraves de Brandebourg, puis comme rois de Prusse et enfin comme empereurs allemands (kaisers). Les habitants de la ville n’ont pas toujours apprécié le changement de pouvoir. Par exemple, en 1448, des troubles dans la ville contre la construction d'un château par l'électeur Frédéric II du Fer sont mentionnés. Cependant, cette protestation n’a pas abouti et la population, à son tour, a été privée de nombreuses libertés économiques et politiques. En 1451, Berlin fut proclamée ville de résidence des margraves et des électeurs de Brandebourg et perdit son statut de ville de libre-échange.

La guerre de Trente Ans (entre 1618 et 1648) affecta grandement la ville : un tiers des maisons furent détruites et la ville perdit la moitié de ses habitants. Frédéric-Guillaume, connu comme le Grand Électeur de Brandebourg, succède à son père en 1640. Sa politique se caractérisait par l'encouragement de l'immigration et un haut degré de tolérance religieuse. Dès la deuxième année de son règne, il fonda les banlieues de Friedrichswerder, Dorotheenstadt et Friedrichstadt.

En 1671, Frédéric-Guillaume donne refuge à 50 familles juives d'Autriche. Avec l'édit de Potsdam en 1685, il invita les huguenots français dans le Brandebourg. Plus de 15 000 Français arrivent, dont 6 000 s'installent à Berlin. Vers 1700, 20 pour cent des habitants de Berlin étaient déjà français et l'influence culturelle de la France était énorme. De nombreux immigrants de Bohême, de Pologne et de Salzbourg étaient déjà présents dans la ville.

Capitale royale

En 1701, à la suite du couronnement de Frédéric Ier, Berlin acquiert le statut de capitale de la Prusse.

En 1709, suivit l'unification des villes de Berlin, Cologne, Friedrichswerder, Dorotheenstadt et Friedrichstadt. Mais en fait, ces banlieues ont longtemps été considérées comme faisant partie de Berlin.

Le 9 octobre 1760, pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763), Berlin capitule devant le corps russe sous le commandement du général comte Z. G. Chernyshev. 4 500 soldats ont été capturés. En guise de trophées, les Russes ont reçu 143 fusils, 18 000 fusils et pistolets et près de 2 millions de thalers en indemnité. Les clés symboliques de Berlin, remises par les autorités de la ville au général russe, sont désormais conservées dans la cathédrale de Kazan à Saint-Pétersbourg. Après quatre jours à Berlin, après avoir reçu la nouvelle de l'approche d'importantes forces ennemies dans la ville, Tchernyshev retira son corps dans ses quartiers d'hiver.

Le 14 octobre 1806, lors de la bataille contre les troupes napoléoniennes à Iéna et Auerstedt, la Prusse subit une défaite écrasante. Cela a conduit au début de réformes qui sont devenues décisives pour le développement ultérieur de l'État prussien. Les « réformes prussiennes » ont donné une puissante impulsion à l’économie et à l’éducation. En novembre 1806, les troupes françaises entrent dans Berlin. Le 21(9) novembre 1806, à Berlin, Napoléon déclare le blocus continental de l'Angleterre. En février 1813, les troupes russes occupent Berlin pour la deuxième fois, poursuivant les restes de l'armée de Napoléon.

En 1861, Berlin acquiert de nouvelles banlieues telles que Wedding, Moabit, Tempelhof et Schöneberg.

Capitale de l'Empire

En 1871, Berlin est proclamée capitale du nouvel Empire allemand.

À la fin de la Première Guerre mondiale, en 1918, la République allemande est proclamée à Berlin. En 1920, la loi créant le Grand Berlin suivit, unissant de nombreuses villes, domaines et quartiers autour de Berlin. Après cela, la population de Berlin a dépassé les 4 millions d'habitants.

Capitale du Troisième Reich

Après l’arrivée au pouvoir des nationaux-socialistes en 1933, Berlin devient la capitale du Troisième Reich. En 1936, les Jeux olympiques mondiaux d'été ont eu lieu à Berlin et ont été utilisés par les nazis à des fins de propagande. Sous la direction d'A. Speer, un plan directeur pour le développement de Berlin a été élaboré en tant que futur rôle de la capitale du « Reich millénaire ». Mais ces projets furent détruits par la Seconde Guerre mondiale.

De la scission à l'unité

Pendant et après la guerre, la majeure partie de Berlin a été détruite à la suite de nombreux bombardements et combats de rue en 1945. Après la prise de la ville par l'Armée rouge et la capitulation complète et inconditionnelle de l'Allemagne, Berlin, comme toute l'Allemagne, est divisée en 4 secteurs sous contrôle étranger. Les secteurs des Alliés occidentaux (États-Unis, Royaume-Uni et France) ont été formés dans la partie ouest de la ville et le secteur de l'Union soviétique dans la partie est.

La confrontation entre les alliés occidentaux et l’Union soviétique a conduit en 1948-1949 à un blocus économique de Berlin-Ouest, pour surmonter lequel les alliés occidentaux ont organisé un « pont aérien » pour approvisionner la ville. Cette confrontation a également conduit à la formation de deux États allemands dans les territoires occupés : d'abord la République fédérale d'Allemagne dans la zone occidentale, puis la RDA à l'est - tous deux en 1949.

En 1953, un soulèvement antigouvernemental massif a eu lieu à Berlin-Est, réprimé avec l'aide des forces d'occupation soviétiques.

Tandis que la République fédérale d'Allemagne établissait une nouvelle capitale à Bonn, la RDA installait sa capitale à Berlin-Est. Le conflit entre l'Est et l'Ouest à Berlin aboutit à la construction du mur de Berlin en 1961, érigé à l'initiative de la RDA socialiste. La transition des citoyens d'un territoire à un autre n'était autorisée que par les postes de contrôle frontaliers.

En 1971, l'Accord quadrilatéral sur Berlin-Ouest a été signé, réglementant le statut juridique de la ville divisée.

Après 1949, pendant la période initiale de division de la ville en deux parties (ouest et est), une caractéristique remarquable de tous les projets de développement urbain régional était le mépris presque total de la part des architectes (tant à l'ouest qu'à l'est) de cette réalité politique. . Les parties voisines de la zone urbaine étaient considérées durant cette période comme des objets pour la mise en œuvre de projets architecturaux de conception unique. Par exemple, le « Plan d'utilisation du territoire de Berlin-Ouest », élaboré à plusieurs reprises au cours de la période 1965-1978 en termes de développement d'une hypothèse démographique et de propositions pour le développement des infrastructures de transport, couvrait l'ensemble du territoire du Grand Berlin. . Et ce n'est que dans la nouvelle édition de ce plan, élaborée en 1984, que ses solutions de conception étaient strictement axées sur les problèmes de développement de la partie ouest de la ville et n'abordaient pratiquement aucun problème de développement de sa partie orientale ou de l'ensemble. zone urbaine dans son ensemble.

Une tendance similaire peut être observée dans l’histoire de l’élaboration du plan directeur de Berlin-Est. Tant dans ce plan lui-même, dont l'élaboration a commencé en 1949, que dans le « Plan d'organisation spatiale du territoire du Grand Berlin » adjacent (le développement a commencé en 1955), en train d'analyser et de résoudre tous les problèmes de planification. , il s'agissait d' une seule zone urbaine . Pour l'ensemble de son territoire, ainsi que pour la zone de gravité directe de Berlin qui y est attribuée (dans un rayon de 30 km), un concept unique et à long terme d'utilisation fonctionnelle du territoire a été développé, prévoyant la possibilité de installer ici au moins 4 millions de personnes. Conformément à ce concept, une forte augmentation du niveau d'intensité d'utilisation des zones résidentielles et industrielles a été envisagée tout en maintenant de grands espaces non aménagés destinés à un usage agricole et récréatif.

Des mesures à grande échelle ont également été envisagées pour la reconstruction du réseau routier existant dans la zone : l'achèvement de la construction d'un périphérique, sa connexion par voies rapides avec le quadrilatère du « contournement » tangentiel de la partie centrale de la ville. , la création d'un système de rues représentatives reliant les centres des zones urbaines au centre de la zone de la ville. Le quartier du Kurfürstendamm a été interprété comme un centre d'affaires unique de la ville (une sorte de « City »), sans toutefois indiquer clairement les fonctions spécifiques qu'il remplissait.

Le mur de Berlin n’est tombé qu’en 1989 sous la pression de la population de la RDA, et cela dans le contexte d’un affaiblissement général de l’Union soviétique. Le 3 octobre 1990, la RDA rejoint la zone d'application de la Loi fondamentale de la République fédérale d'Allemagne. L'Allemagne est devenue un pays unifié. En 1991, le Bundestag décide de s'installer à Berlin et résume ainsi le débat sur la localisation du gouvernement allemand. Le 1er septembre 1999, le gouvernement et le Parlement allemands ont commencé leurs travaux à Berlin.

Les ambassades de 147 pays sont situées à Berlin.

Population

Population berlinoise
1650 - 6 500
1750 - 90 000
1800 - 172 000
1850 - 420 000
1900 - 1 890 000
1950 - 3 340 000
1987 - 3 250 000
1997 - 3 425 000
2007 - 3 370 000
2009 - 3 431 420

La zone métropolitaine de Berlin compte une population de 3 950 887 habitants (au 1er janvier 2005) sur une superficie de 5 370 kilomètres carrés. La densité de population dans la région atteint 736 habitants par kilomètre carré et dans les banlieues, la densité de population est d'environ 123 habitants par kilomètre carré.

L'âge moyen d'un Berlinois en 2004 était de 41,7 ans.

En décembre 2004, environ 450 900 résidents étrangers originaires de 185 pays vivaient à Berlin. Cela représente 14% de la population. Parmi eux, 36 000 sont des citoyens polonais et environ 119 000 sont des citoyens turcs. Après la Turquie, Berlin abrite la plus grande communauté turque d’Europe.

Selon l'Office des statistiques (2005), environ 60 % des habitants de Berlin ne sont membres d'aucune communauté religieuse, 22 % sont des chrétiens évangéliques, 9 % sont catholiques et 6 % professent l'islam.

Il y a un peu plus de femmes que d'hommes. Plus de 50 % des Berlinois vivent sans famille.

Culture et attractions

Parcs berlinois

À l'ouest et au sud-est de la ville se trouvent de vastes forêts. Presque toutes les rues de la ville sont décorées d'arbres ; on peut dire que Berlin est la métropole la plus verte d'Allemagne. Berlin compte plus de 2 500 jardins publics, parcs et zones de loisirs. Leur superficie totale est d'environ 5 500 hectares. Les parcs, forêts, rivières, lacs et canaux occupent environ 30 pour cent de la superficie de la ville.

Au centre-ville se trouve le parc Tiergarten. Il s'agit du parc le plus ancien et le plus grand (210 hectares) de Berlin depuis plus de 500 ans. Dans le passé, le Tiergarten était une zone forestière devant les portes de la ville, que les nobles de la ville utilisaient pour l'équitation et la chasse. Peu à peu, la ville s'est développée autour du parc. Aujourd'hui, le parc s'étend de la gare du zoo de Berlin jusqu'à la porte de Brandebourg et se trouve à proximité des bâtiments gouvernementaux et du Parlement.

À l'intersection de l'axe est-ouest et de la rue du 17 juin se trouve la colonne de la Victoire de Berlin, haute de 69 m, construite entre 1864 et 1873 et surmontée d'une figure de la déesse Victoria de 8 mètres de haut, à la statue de laquelle se trouvent 285 mesures. De leur hauteur s'ouvre un magnifique panorama sur Berlin.

Avec le Tiergarten, le parc de Treptower est un parc majeur de Berlin. Elle a été créée en 1876-1882. le premier directeur berlinois de la construction de jardins, Johann Heinrich Gustav Meyer. En 1896, une exposition d'artisanat a eu lieu au parc Treptower.

Parmi les parcs, le jardin botanique de Berlin se démarque particulièrement. Il est situé au sud-est de la ville et est très populaire parmi les Berlinois comme destination de vacances.

De plus, il existe 2 zoos à Berlin : le jardin zoologique de Berlin et le zoo de Friedrichsfelde. Fondé en 1844, le zoo de Berlin est le plus ancien zoo d'Allemagne et sa collection est la plus étendue en termes de nombre d'espèces animales représentées (14 000 animaux et 1 500 espèces). Le deuxième zoo a vu le jour en RDA en 1954 et est le plus grand zoo d'Europe, occupant 160 hectares.

Attractions

Zoo de Berlin (allemand : Berliner Zoo) ;
Église commémorative Kaiser Wilhelm (allemand : Kaiser-Wilhelm-Gedächtniskirche) ;
Potsdamer Platz (allemand : Potsdamer Platz, Potsdamer Platz) ;
Reichstag (allemand : Reichstag) ;
Porte de Brandebourg (allemand : Brandenburger Tor, Brandenburger Tor) ;
Unter den Linden (allemand : Unter den Linden) ;
Alexanderplatz (allemand : Alexanderplatz) ;
Cathédrale de Berlin (allemand : Berliner Dom, Berliner House) ;
Bureau du Chancelier fédéral d'Allemagne (allemand : Bundeskanzleramt, Bundeskanzleramt) ;
« Hôtel de ville rouge » (allemand : Rotes Rathaus, Rotes Rathaus) ;
Mémorial de l'Holocauste à Berlin (allemand : Holocaust-Mahnmal) ;
Colonne de la Victoire (allemand : Siegessäule, Siegeszoile) ;
Château de Charlottenburg (allemand : Schloss Charlottenburg, Schloss Charlottenburg) ;
Salle de concert Berliner Schauspielhaus (allemand : Berliner Schauspielhaus) ;
Kaufhaus des Westens, un grand magasin de renommée mondiale ;
Stade olympique de Berlin (allemand : Olympiastadion Berlin) ;
Forteresse de Spandau (allemand : Zitadelle Spandau) ;
Château de Bellevue (Schloss Bellevue) ;
Zur letzten Instantz.

Citoyens d'honneur de la ville

Robert Koch ;
Konrad Adenauer ;
Willy Brandt ;
Anna Zegers ;
Mikhaïl Gorbatchev ;
Helmut Kohl ;
Ronald Reagan ;
Marlène Dietrich ;
Johannes Rau ;
Egorov, Mikhaïl Alekseevich ;
Berzarin Nikolaï Erastovitch.

Musées

Musée de Pergame ;
Musée de Bode ;
Musée égyptien et collection de papyrus ;
Vieux Musée ;
Ancienne Galerie Nationale ;
Nouvelle Galerie Nationale ;
Galerie d'art;
Musées de Dahlem (musée ethnologique, musée d'art indien, etc.) ;
Musée juif ;
Musée historique allemand ;
Musée russo-allemand ;
Musée technique allemand ;
Musée d'Histoire Naturelle ;
Musée du cinéma ;
Musée du Sucre ;
Musée technique allemand ;
Musée Ethnologique.
Musée de Checkpoint Charlie.

Tous les jeudis de 16h00 à 20h00 - entrée gratuite aux musées nationaux.

Théâtres

Quartier de Berlin Mitte la nuit
Schaubühne;
Volksbühne;
Théâtre Deutsches ;
Ensemble berlinois ;
Théâtre des Westens ;
Théâtre sur la Potsdamer Platz ;
Théâtre de Berlin Gorki ;
Théâtre de la Renaissance ;
le palais de Friedrichstadt ;
Théâtre dramatique de Berlin.

Opéras

Opéra allemand ;
Opéra d'État Unter den Linden (Staatsoper Unter den Linden) ;
Opéra Komische.

Fêtes

Défilé d'amour
Transmédiale

Infrastructure

Il existe plusieurs aéroports à Berlin : Schönefeld, Tegel, Tempelhof, Berlin-Brandebourg.

Enseignement supérieur

Berlin compte 4 grandes universités et 17 écoles supérieures. Universités à Berlin :
Université Humboldt de Berlin ;
Université libre de Berlin dans le quartier de Dahlem ;
Université technique de Berlin dans la région de Charlottenburg ;
Université des Arts de Berlin depuis novembre 2001

Le nombre total d'étudiants berlinois est d'environ 140 000 personnes.

La population de Berlin a augmenté de 60 500 personnes en 2016, soit presque autant que le nombre d'habitants de Francfort-sur-l'Oder. La population de la capitale allemande au 31 décembre 2016 était de 3 millions 671 000 personnes. L'Office statistique de Berlin et du Brandebourg l'a rapporté vendredi 24 février sur son site officiel. En moyenne, ces dernières années, la population de Berlin a augmenté de 50 000 personnes par an.

Contexte

Considérant que sur 60 500 nouveaux résidents de Berlin, 55 700 sont des citoyens d'autres États, il s'avère qu'en 2016, pour chaque nouveau résident de Berlin - un Allemand - il y avait 11 nouveaux Berlinois - des étrangers. L'Office des statistiques explique l'augmentation de la population de Berlin par la popularité de la ville auprès des étrangers et par l'enregistrement des réfugiés arrivés en 2015.

Le nombre d'étrangers parmi les résidents de Berlin s'élève à 18,4 pour cent et si l'on prend en compte les détenteurs de passeports allemands d'origine étrangère, ce chiffre s'élève à 31,4 pour cent. Parmi les étrangers vivant à Berlin, on compte le plus grand nombre de Turcs (97 700), de Polonais (55 800) et de Syriens (28 600). Si l'on prend en compte les détenteurs de passeports allemands, Berlin compte le plus grand nombre d'immigrés venus de Turquie (176 700), de Pologne (107 800) et de Russie (53 800).

Voir aussi :

• La ligne de bus 100 part de la station Bahnhof ZOO. Et juste au coin de la rue vous attend la première attraction : l'église du Souvenir de l'empereur Guillaume (Gedächtniskirche). Ce temple protestant a été construit entre 1891 et 1895 en l'honneur du premier empereur de l'Empire allemand. Elle a beaucoup souffert pendant la Seconde Guerre mondiale. La partie survivante est devenue un mémorial de destruction et de création.



Autour de Berlin - avec le bus 100

Dans le même quartier de la ville se trouve le jardin zoologique de Berlin, le plus ancien d'Allemagne. Il a été ouvert en 1844. L'un des plus grands zoos allemands se classe au premier rang mondial en termes de nombre d'espèces animales représentées. D'un point de vue architectural, la porte de l'éléphant (Elefantentor) mérite ici une attention particulière - une copie de la porte originale de 1899, détruite pendant la guerre.



Autour de Berlin - avec le bus 100

Le KaDeWe (Maison commerciale de l'Ouest) de Berlin est le plus grand grand magasin d'Europe. Son rayon gastronomique, qui vend 34 000 types de produits, est particulièrement réputé. Ce magasin à plusieurs étages est apparu sur le boulevard Kurfürstendamm en 1907. Aujourd'hui, il y a plus de 50 000 acheteurs chaque jour.



Autour de Berlin - avec le bus 100

Ensuite, la ligne de bus traverse le parc du Grand Tiergarten, au centre duquel, à l'intersection de plusieurs autoroutes, se trouve la place de la Grande Étoile, fondée à la fin du XVIIe siècle. Au centre de la place en 1873, en souvenir des succès militaires prussiens, fut érigée la Colonne de la Victoire (Segessaule). Les habitants de la capitale allemande ont surnommé la sculpture de la déesse Victoria « Golden Elsa » (Goldelse).



Autour de Berlin - avec le bus 100

Dans la partie nord du parc Tiergarten se trouve le château de Bellevue (Schloss Bellevue) - la résidence officielle du président fédéral allemand. Ce palais dans le style du premier classicisme a été construit sur les rives de la Spree en 1786 pour l'un des princes prussiens. Fortement endommagé par un incendie pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été restauré en 1959 et a servi de résidence aux présidents de la République fédérale d'Allemagne à Berlin-Ouest.



Autour de Berlin - avec le bus 100

Les habitants de la capitale allemande, à la langue acérée, ont surnommé ce bâtiment du quartier berlinois du Tiergarten « l'huître enceinte » (« Schwangere Auster »). Le centre des congrès, qui abrite aujourd'hui la Maison des cultures du monde (Haus der Kulturen der Welt), a été construit en 1957-1958 dans la tradition du nouveau style de matérialité dans le cadre de l'exposition internationale du bâtiment Interbau.



Autour de Berlin - avec le bus 100

Le bâtiment du Reichstag a été construit entre 1884 et 1894. Aujourd'hui, c'est le siège du parlement allemand. Le nouveau dôme du Reichstag, créé lors de la reconstruction du bâtiment après la réunification allemande et conçu par l'architecte britannique Norman Foster, est visité quotidiennement par jusqu'à 8 000 personnes.



Autour de Berlin - avec le bus 100

Depuis le Reichstag, la porte de Brandebourg (Brandenburger Tor), ornée du Quadrige, le char de la déesse de la victoire, se trouve à deux pas. La porte a été érigée en 1789-1791 dans le style du classicisme. Après avoir conquis Berlin, Napoléon ordonna que le Quadrige soit transporté à Paris, mais après la victoire sur les Français, il fut remis à sa place.



Autour de Berlin - avec le bus 100

Les bus de la ligne 100 rejoignent le boulevard Unter den Linden en faisant un petit détour en contournant la Pariser Platz. L'hôtel Adlon et les ambassades française et américaine se trouvent sur cette place. Le nom du boulevard a été donné par les tilleuls. Les premiers arbres ont été plantés ici au milieu du XVIIe siècle sur ordre de l'électeur Frédéric-Guillaume Ier. La longueur de la rue jusqu'au Pont du Palais ne dépasse pas un kilomètre et demi.



Autour de Berlin - avec le bus 100

Le boulevard Unter den Linden, qui a longtemps été une sorte de carte de visite de la capitale prussienne, est riche en curiosités de cette période. Parmi eux se trouve le monument à Frédéric le Grand. C'est l'un des monuments équestres les plus célèbres du XIXe siècle et est considéré comme l'œuvre la plus importante du remarquable sculpteur allemand de l'époque classique, Christian Daniel Rauch.



Autour de Berlin - avec le bus 100

D'un grand roi à un scientifique exceptionnel. Sur Unter den Linden se trouve le bâtiment principal de l'Université de Berlin, fondée à l'initiative de Wilhelm von Humboldt, dont elle porte aujourd'hui le nom (Humboldt-Universität). Le bâtiment a été érigé entre 1748 et 1766 pour le prince Henri de Prusse. Le palais fut offert à l'université en 1810. Parmi ses diplômés figurent près d'une trentaine de lauréats du prix Nobel.



Autour de Berlin - avec le bus 100

En face de l'université se trouve la Bebelplatz, qui porte le nom d'August Bebel après la guerre. En 1933, 20 000 livres furent brûlés par les nationaux-socialistes. Au centre, ou plutôt sous terre, se trouve un mémorial rappelant cette action barbare. Dans l’espace sous la dalle de verre se trouvent des étagères blanches vides – une bibliothèque souterraine de livres brûlés.



Autour de Berlin - avec le bus 100

La cathédrale Sainte-Hedwige (Sankt-Hedwigs-Kathedrale), construite entre 1747 et 1773 à l'image du Panthéon romain, surplombe la place Bebel. Ce fut la première église catholique construite en Prusse protestante après la Réforme. L'église était dédiée à une religieuse catholique, patronne de la Silésie et du Brandebourg. C'est le temple principal de l'archevêché de Berlin.



Autour de Berlin - avec le bus 100

Dans le même quartier d'Unter den Linden, dans l'ancien poste de garde royal Neue Wache, se trouve le principal mémorial allemand dédié aux victimes de la guerre et de la tyrannie. Le bâtiment a été construit au début du XVIIIe siècle comme corps de garde pour protéger le palais. Lors du Jour de deuil national, célébré en novembre, les hauts fonctionnaires de l'État déposent des couronnes de fleurs devant la sculpture de Käthe Kollwitz « La mère avec son fils décédé ».



Autour de Berlin - avec le bus 100

Zeughaus est le bâtiment le plus ancien du boulevard Unter den Linden et l'un des plus beaux. Il a été fondé comme arsenal en 1695. Construit à l'époque baroque. Elle fut détruite et restaurée à deux reprises : après l'occupation de Berlin par les troupes de Napoléon et après la Seconde Guerre mondiale. Le bâtiment abrite aujourd'hui le Musée historique allemand.



Autour de Berlin - avec le bus 100

Nous quittons Unter den Linden. Le bus passe devant le palais des princes héritiers (Kronprinzenpalais) et l'ancien bureau du commandant (Alte Kommandantur). Le palais de style classicisme tardif est aujourd'hui utilisé pour des expositions. Le bâtiment du bureau du commandant a été presque entièrement détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, puis démoli. La restauration a été achevée en 2003.



Autour de Berlin - avec le bus 100

Plus loin sur son parcours, le 100e bus berlinois traverse le pont en pierre du Palais (Schloßbrücke), construit sur la rivière Spree en 1821-1824 selon les plans de l'éminent architecte allemand Karl Friedrich Schinkel. Les sculptures monumentales conçues par l'architecte pour décorer le pont y furent installées après sa mort. Ils représentent des dieux et des héros anciens.



Autour de Berlin - avec le bus 100

De nombreux passagers de bus s'arrêtent à cet endroit. Sinon, vous devrez absolument revenir ici plus tard. Sur le côté gauche, juste après le pont, se trouve l'Île aux Musées. La façade du Vieux Musée (Altes Museum) donne sur le parc Lustgarten. Le bâtiment a été construit dans les années 1825-1830 selon les plans de Schinkel dans un style néoclassique. Il abrite aujourd'hui une collection d'œuvres d'art anciennes.



Autour de Berlin - avec le bus 100

À droite du vieux musée se trouve la cathédrale de Berlin (Berliner Dom). Il a été construit sur l’Île aux Musées en 1894-1905. C'est l'église évangélique la plus grande et la plus importante d'Allemagne. Ses créateurs ont utilisé dans leur projet des éléments architecturaux de la Renaissance italienne et de l'époque baroque. Environ 700 000 touristes visitent la cathédrale chaque année.



Autour de Berlin - avec le bus 100

Forum de Marx et Engels (Marx-Engels-Forum). Ce monument situé dans la partie orientale de la ville rappelle le passé socialiste. L'ensemble sculptural a été créé dans les années 1980. Après la réunification de l'Allemagne, il a été proposé de le supprimer, mais ils l'ont quand même laissé, le déplaçant un peu en raison de la construction du métro.



Autour de Berlin - avec le bus 100

Si l'on peut discuter de la pierre de Marx et Engels, alors il n'y a aucun doute sur la fontaine de Neptune (Neptunbrunnen). Elle est considérée comme l’une des plus belles de la ville. Il doit son apparition devant l'Hôtel de Ville Rouge à Karl Friedrich Schinkel. Son idée a été réalisée par le sculpteur Reinhold Begas, représentant du mouvement néo-baroque berlinois. La fontaine fut inaugurée en 1891.



Autour de Berlin - avec le bus 100

Non loin de l'hôtel de ville rouge, dans la rue Karl Liebknecht, se trouve la plus ancienne église active de Berlin : l'église médiévale Sainte-Marie (St. Marienkirche). La première mention écrite de ce monument architectural, construit dans le style gothique en brique, remonte à la fin du XIIIe siècle. Suite aux destructions et aux reconstructions ultérieures, des éléments baroques et néogothiques sont également apparus dans l'apparence de l'église.



Autour de Berlin - avec le bus 100

L'église Sainte-Marie est située à côté de la tour de télévision sur l'Alexanderplatz (Berliner Fernsehturm) - le bâtiment le plus haut d'Allemagne et le quatrième d'Europe (368 mètres). Il fut mis en service en 1969. La silhouette caractéristique de la tour est depuis longtemps devenue l'un des symboles architecturaux de Berlin. Le nombre de visiteurs dépasse le million de personnes par an. La montée à une hauteur de 210 mètres ne prend que 40 secondes.



Autour de Berlin - avec le bus 100

L'Alexanderplatz est le dernier arrêt. L'horloge mondiale (Weltzeituhr) est largement connue ici, autour de laquelle les habitants et les invités de Berlin aiment se rencontrer. L'horloge a été installée ici à l'époque de la RDA lors de la reconstruction générale de la place en 1969. Au retour, s'il est nécessaire de retourner au Bahnhof ZOO, les experts recommandent d'emprunter la route 200.