Biographie de Maïakovski pour les enfants des écoles primaires. Voyez ce qu'est "Maïakovski V.V."

Vladimir Vladimirovitch Maïakovski (1893 - 1930) - célèbre poète soviétique du XXe siècle, publiciste, dramaturge, artiste. De plus, il est un acteur de cinéma, réalisateur et scénariste talentueux.

Parents

Vladimir Vladimirovitch Maïakovski est né en Géorgie le 7 (19) juillet 1893 dans le village de Baghdadi, province de Kutaisi.

Son père, le forestier Vladimir Konstantinovitch Mayakovsky (1857-1906), venait des cosaques de Zaporozhye. Il connaissait d'innombrables cas et anecdotes et les transmettait dans les langues russe, géorgienne, arménienne et tatare, qu'il connaissait parfaitement.
La mère du poète, Alexandra Alekseevna Mayakovskaya (1867-1954), est la fille du capitaine du régiment d'infanterie du Kouban Alexei Ivanovich Pavlenko, participant à la guerre russo-turque de 1877-1878, titulaire de la médaille Saint-Georges « Pour service et bravoure », ainsi que d’autres récompenses militaires.
L'arrière-grand-père de mon père, Kirill Mayakovsky, était capitaine de régiment des troupes de la mer Noire, ce qui lui donnait le droit de recevoir le titre de noble. Par la suite, le poète a écrit dans le poème «À notre jeunesse»: «Le père de Stolbovoy est mon noble».
Du côté paternel, la grand-mère Efrosinya Osipovna était la cousine du célèbre écrivain et historien G.P. Danilevski.

Enfants de Maïakovski

Alors qu'il travaillait aux Fenêtres de ROST (1920), Vladimir Maïakovski rencontra l'artiste Lilia (Elizaveta) Lavinskaya. Et même si à cette époque elle était une jeune femme mariée, cela ne l'a pas empêchée de se laisser emporter par le poète majestueux et charismatique. Le fruit de cette relation fut leur fils, qui reçut un double nom Gleb-Nikita. Il est né le 21 août 1921 et est enregistré dans des documents sous le nom d'Anton Lavinsky, le mari officiel de sa mère. Le garçon Gleb-Nikita lui-même a toujours su qui était son père biologique. De plus, malgré le manque d’attention paternelle (les enfants de Vladimir Maïakovski ne l’intéressaient pas, il en avait même peur), il aimait profondément le poète et lisait ses poèmes dès son plus jeune âge.

Le fils de Maïakovski a reçu un double nom en raison de désaccords parentaux dans le choix d'un nom pour le garçon. Il a reçu la première partie - Gleb - de son beau-père, la deuxième partie - Nikita - de sa mère. Maïakovski lui-même n'a pas participé à l'éducation de son fils, bien qu'il ait été un invité fréquent de la famille au cours des premières années.

La vie de Nikita-Gleb n'a pas été facile. Avec des parents vivants, le garçon a grandi dans un orphelinat jusqu'à l'âge de trois ans. Selon ces opinions sociales, c'était l'endroit le plus approprié pour élever les enfants et les habituer à l'équipe. Gleb-Nikita a peu de souvenirs de son propre père. Bien plus tard, il raconta à sa plus jeune fille Elizaveta une rencontre spéciale qu'ils avaient eue, lorsque Maïakovski le prit sur ses épaules, sortit sur le balcon et lui lisa ses poèmes.

Le fils de Maïakovski avait un goût artistique subtil et une oreille musicale absolue. À l'âge de 20 ans, Gleb-Nikita est appelé au front. Il a passé toute la Grande Guerre patriotique comme simple soldat. Puis il s'est marié pour la première fois.

Fille américaine

Au milieu des années 1920, un changement radical s'est produit dans la relation entre Maïakovski et Liliya Brik, et la situation politique en Russie elle-même était alors difficile pour le poète révolutionnaire. C'est devenu la raison de son voyage aux États-Unis, où il a activement visité et rendu visite à son ami David Burliuk. Là, il rencontre l'émigrante russe Ellie Jones (de son vrai nom Elizaveta Siebert). Elle était pour lui une camarade fiable, une charmante compagne et une traductrice dans un pays étranger.

Ce roman est devenu très important pour le poète. Il voulait même sérieusement se marier et créer un havre de paix familial. Cependant, son ancien amour (Lilia Brik) ne l'a pas lâché, toutes les impulsions se sont rapidement refroidies. Et le 15 juin 1926, Ellie Jones a donné naissance à une fille du poète - Patricia Thompson.

À la naissance, la fille a reçu le nom d'Helen-Patricia Jones. Le nom de famille vient du mari de la mère émigrée, George Jones. Cela était nécessaire pour que l'enfant puisse être considéré comme légitime et rester aux États-Unis. De plus, le secret de la naissance a sauvé la fille. Les éventuels enfants de Maïakovski pourraient alors être persécutés par le NKVD et par Liliya Brik elle-même.

Enfance

Dès l'âge de quatre ans, Volodia aimait qu'on lui lise, notamment de la poésie. Et sa mère lui lisait Krylov, Pouchkine, Lermontov, Nekrasov. Et comme elle ne pouvait pas répondre à sa demande, il pleurait. Il se souvenait facilement de ce qu'il aimait et le récitait ensuite de mémoire de manière expressive. Quand il a grandi, il a commencé à grimper dans des churi vides (grandes cruches en argile pour le vin) et à y lire de la poésie. Les cruches résonnaient et la voix était forte et retentissante.

En 1898, pour son anniversaire, qui coïncidait avec celui de son père, il apprit le poème « Dispute » de Lermontov et se produisit devant de nombreux invités. Sa première déclaration impromptue concernant l'achat d'un appareil photo remonte à cette époque : « Maman est contente, papa est content que nous ayons acheté l'appareil photo.

À l'âge de six ans, Maïakovski a appris à lire seul, sans l'aide d'adultes. Je n’ai pas aimé le premier livre « Agafia la gardienne des oiseaux » de l’écrivaine pour enfants Klavdia Lukashevich. "Heureusement, le deuxième est Don Quichotte." Quel livre ! Il a fabriqué une épée et une armure en bois, a détruit les environs » (V. Mayakovsky. « Moi-même »). Habituellement, le garçon prenait un livre, remplissait ses poches de fruits, prenait quelque chose pour ses amis chiens et allait dans le jardin. Là, il se coucha à plat ventre sous un arbre, et deux ou trois chiens le gardaient avec amour. Et je l'ai lu pendant si longtemps.

Volodia Mayakovsky - élève de 1re année

Des jeux amusants et un large éventail d'imagination des enfants ont été facilités par le fait que la maison d'Ananov, dans laquelle la famille Maïakovski a emménagé à l'automne 1899, était située sur le site d'une ancienne forteresse géorgienne. Les premières impressions artistiques et visuelles du poète remontent également à la période de Bagdad. En été, de nombreux invités sont venus chez les Maïakovski, notamment des jeunes. Parmi ceux qui sont venus se trouvait un étudiant de l'Université de Saint-Pétersbourg, B.P. Glushkovsky, fils de Ioulia Feliksovna Glushkovskaya, une connaissance des Maïakovski à Koutaïssi, qui a également étudié à l'école « d'encouragement des arts ». Le futur poète l’a vu esquisser la figure du personnage principal d’Eugène Onéguine de Pouchkine dans un album. En 1900, alors que Volodia avait sept ans, Alexandra Alekseevna l'emmena dans la ville de Kutais pour le préparer à entrer au gymnase. La mère et le fils se sont installés dans la maison de Yulia Feliksovna Glushkovskaya, qui a commencé à donner des cours à Volodia.

Et déjà en 1902, Maïakovski réussit les examens de la classe préparatoire senior du gymnase classique de Kutaisi et commença à y étudier à l'automne. A cette époque, la sœur aînée se préparait à entrer à l'école Stroganov de Moscou et prenait des cours de dessin auprès de l'artiste S.P. Rubella, diplômée de l'Académie des Arts de Saint-Pétersbourg. Elle lui montra les dessins de son frère et il commença à étudier gratuitement avec Maïakovski.

En 1906, après la mort de son père, la famille s'installe à Moscou. Maïakovski a étudié au gymnase de Moscou. Il communiqua avec les étudiants bolcheviques, rejoignit le parti et fut coopté au Comité de Moscou du RSDLP(b) (1908). Il a été arrêté trois fois. Et en 1909, il fut emprisonné à l'isolement dans la prison de Butyrka. Après sa sortie de prison, où il a commencé à écrire de la poésie, Maïakovski décide de « faire de l'art socialiste » : « J'ai interrompu le travail du parti. Je me suis assis pour étudier.

Le début d’un voyage créatif

En 1911, après plusieurs tentatives pour entrer dans une école d’art, Maïakovski devient étudiant à l’École de peinture, de sculpture et d’architecture de Moscou. Grâce à David Burliuk, l'un des dirigeants du groupe futuriste « Gilea », qui y a étudié, Maïakovski s'est familiarisé avec le monde de l'avant-garde littéraire et artistique moscovite. Burliuk, à qui Maïakovski a fait découvrir ses poèmes, les a hautement appréciés et lui a recommandé de poursuivre ses études de poésie. De la fin de 1912 au début de 1923, Maïakovski participa à des expositions d'art contemporain, fit des lectures de ses poèmes et participa à des représentations publiques avec Burliuk et d'autres membres du groupe Gileya. Les premières publications de Maïakovski (poèmes Night, Morning) parurent fin 1912 dans la publication « Gilea ».

Maïakovski a également participé à la rédaction du manifeste du même nom, d'où est tirée la déclaration, souvent citée par les opposants artistiques aux futuristes : « jetez Tolstoï, Dostoïevski et Pouchkine du bateau à vapeur de la modernité ». Les auteurs de nombreux mémoires soulignent l’amour de Maïakovski pour les classiques, sa brillante connaissance de la poésie de Pouchkine, etc., en essayant d’équilibrer les déclarations de ce genre. Ils étaient typiques de nombreux mouvements artistiques de gauche du début du XXe siècle. En mai 1913, 300 exemplaires du premier recueil de Maïakovski avec des illustrations de l'auteur et de ses camarades de l'École de peinture furent imprimés par méthode lithographique à raison de 300 exemplaires.

Caractéristiques de la poésie

Dans les premiers poèmes, l'imagerie de Maïakovski est assez traditionnelle par rapport à d'autres futuristes, et y apparaissent progressivement l'anti-esthétisme commun au groupe des cubo-futuristes, un appel à des thèmes choquants et, avec eux, des traits d'originalité : l'imagerie urbaine ; dynamisme et changements brusques d'intonation; utilisation généralisée de motifs dont la source était les beaux-arts, principalement la peinture moderniste. Un peu plus tard, sont apparues des caractéristiques préservées dans la poésie de Maïakovski jusque dans les années 1920 : l’utilisation d’occasionalismes (mots associés à un cas spécifique, à une occasion et non enregistrés comme norme linguistique) et l’utilisation de rimes composées, communes à la plupart des futuristes.

Quelques exemples d’occasionalismes de Maïakovski :

Aux yeux jaunes (de aux yeux jaunes)

Capital (du capital)

Face au soleil (soleil, visage)

A bientôt (j'ai eu la chance de voir)

Sozvenenny (à partir du lien)

Sklyan (en verre)

Ailé (de l'aile)

Maïakovski, avec Burliuk, V. Kamensky et d'autres membres du groupe Cubo-Futuriste, participe activement à des « tournées futuristes » à travers la Russie - des performances collectives avec des conférences et des lectures de poésie. Les représentations comportaient de forts éléments théâtraux et choquants (comportement provocateur, vêtements inhabituels, maquillage). Dans les critiques positives ultérieures, Maïakovski a été considéré en dehors du contexte du groupe futuriste.

En 1914, au Théâtre Luna Park de Saint-Pétersbourg, avec la participation de l'auteur, la tragédie de Maïakovski «Vladimir Maïakovski» a été mise en scène, dans laquelle le poète a joué le rôle principal - le poète Vladimir Maïakovski. Selon les mémoires de Chukovsky, « la pièce était censée avoir un titre différent, mais le censeur, à qui Maïakovski a remis la pièce, sans avoir encore trouvé le titre, a confondu le nom de l'auteur avec celle-ci et ne l'a ensuite pas permise. être changé, mais cela n’a fait que rendre le poète heureux. Les noms originaux de la tragédie sont The Railway, The Rise of Things ; le motif de la rébellion des choses le relie à la poétique d'autres futuristes russes (Khlebnikov). Les personnages allégoriques de la pièce (le vieil homme aux chats noirs secs, l'homme sans œil ni jambe, l'homme sans tête, etc.) sont également comparables aux personnages des pièces de Khlebnikov. La pièce en vers n’est pas bien adaptée à la mise en scène. Sa première édition développe les traditions du livre futuriste dans le domaine du jeu avec des polices de styles et de tailles variés.

Voyages et activités sociales

En 1915, le célèbre poème de Maïakovski « Un nuage en pantalon » fut achevé. D'autres poèmes de Maïakovski, en plus des thèmes anti-guerre, contiennent également des thèmes satiriques. Les scénarios de films occupent une place qui leur revient dans l'œuvre de Maïakovski. Il joue dans trois de ses films en 1918.

Le grand poète a rencontré la Révolution d'Octobre au siège du soulèvement à Smolny. Il commence immédiatement à coopérer avec le nouveau gouvernement et participe aux premières réunions de personnalités culturelles. Notons que Maïakovski a dirigé un détachement de soldats qui ont arrêté le général P. Sekretev, qui dirigeait l'école automobile, alors qu'il avait auparavant reçu de ses mains la médaille « Pour la diligence ». Les années 1917-1918 sont marquées par la sortie de plusieurs ouvrages de Maïakovski consacrés aux événements révolutionnaires (par exemple, « Ode à la Révolution », « Notre Marche »). A l'occasion du premier anniversaire de la révolution, la pièce « Mystère-bouffe » a été présentée.

Maïakovski s'intéressait également au cinéma. En 1919, trois films sortent dans lesquels Vladimir joue le rôle d'acteur, de scénariste et de réalisateur. Parallèlement, le poète commence à collaborer avec ROSTA et travaille sur des affiches de propagande et satiriques. Parallèlement, Maïakovski travaillait pour le journal « L'Art de la Commune ».

A cette époque, plusieurs œuvres brillantes et mémorables du brillant poète furent créées : « À propos de ça » (1923), « Sébastopol - Yalta » (1924), « Vladimir Ilitch Lénine » (1924). Nous soulignons que lors de la lecture du dernier poème au Théâtre Bolchoï, I. Staline lui-même était présent. Non moins importante et mouvementée fut la période de voyages fréquents de Maïakovski. De 1922 à 1924, il visite la France, la Lettonie et l'Allemagne, auxquelles il consacre plusieurs ouvrages. En 1925, Vladimir se rend en Amérique, visitant Mexico, La Havane et de nombreuses villes américaines. Le début des années 20 a été marqué par une vive polémique entre Vladimir Maïakovski et Sergueï Yesenin. Ces derniers rejoignirent alors les imagistes, adversaires irréconciliables des futuristes. De plus, Maïakovski était un poète de la révolution et de la ville, et Yesenin vantait la campagne dans son œuvre.

Entre 1926 et 1927, Maïakovski a créé neuf scénarios de films. Par ailleurs, en 1927, le poète reprend les activités de la revue LEF. Mais un an plus tard, il quitte le magazine et l'organisation correspondante, complètement déçu. En 1929, Vladimir fonde le groupe REF, mais l'année suivante il le quitte et devient membre du RAPP. À la fin des années 20, Maïakovski se tourne à nouveau vers le théâtre. Il prépare deux pièces : « The Bedbug » (1928) et « Bathhouse » (1929), destinées spécifiquement à la scène du théâtre de Meyerhold. Ils combinent judicieusement une présentation satirique de la réalité des années 20 avec un regard vers l'avenir.

Meyerhold a comparé le talent de Maïakovski au génie de Molière, mais les critiques ont accueilli ses nouvelles œuvres avec des commentaires dévastateurs.

Dans "The Bedbug", ils n'ont trouvé que des défauts artistiques, mais même des accusations de nature idéologique ont été portées contre "Bath". De nombreux journaux publiaient des articles extrêmement offensants, et certains d’entre eux titraient « A bas le maïakovisme !

Brik avait deux ans de plus que Maïakovski, et cette différence, bien que formelle, se faisait sensiblement sentir : dans leur relation, c'était elle qui dirigeait, tandis que le poète jouait le rôle d'un suiveur, d'un subordonné. Brik et Mayakovsky se sont rencontrés à l’été 1915 ; à cette époque, la future muse du poète était déjà mariée à Osip Brik depuis trois ans. Lilya a « volé » Maïakovski à sa sœur Elsa, avec qui il sortait à l'époque. En fait, c’est Elsa qui a amené Maïakovski à l’appartement des Brikov à Saint-Pétersbourg, rue Joukovski. Le poète a lu le dernier poème «Un nuage en pantalon», a reçu un accueil enthousiaste, a été charmé par l'hôtesse, le sentiment s'est avéré réciproque. Ossip a aidé à publier "The Cloud", tous les trois sont devenus amis et Maïakovski, ne voulant pas se séparer de son nouveau passe-temps, est resté à Petrograd. Peu à peu, la maison des Briks s'est transformée en un salon littéraire à la mode, et bientôt une romance a commencé entre le poète et la nouvelle muse, qui a été calmement acceptée par le mari de Lily.

« Elzochka, ne fais pas des yeux aussi effrayants. J'ai dit à Osya que mes sentiments pour Volodia étaient vérifiés, forts et que j'étais désormais sa femme. Et Osya est d'accord », ces mots, qui ont frappé Elsa au plus profond, se sont avérés vrais. En 1918, Briki et Maïakovski commencèrent à vivre ensemble et, au printemps de l'année suivante, ils s'installèrent à Moscou, où ils ne cachèrent pas du tout leur relation progressiste. Lilya a travaillé avec le poète aux Fenêtres de ROSTA, Osip a travaillé à la Tchéka.

L'amour de Maïakovski pour Brik (à qui il dédia tous ses poèmes) était émotif ; son personnage exigeait des chocs constants, qui fatiguaient de plus en plus Lilya. Scènes régulières, départs et retours - la relation dans le couple n'était pas sans nuages. Brik s'est permise de parler de Maïakovski de manière désobligeante, le qualifiant d'ennuyeux, et a finalement cessé de lui être fidèle. Cela n'a cependant pas empêché Lila de tenir le poète en laisse, s'assurant que Maïakovski ne la laissait nulle part. Dans son testament, il a désigné Brik comme l'un des héritiers et elle a reçu la moitié des droits sur ses œuvres.

Véronique Polonskaïa

La dernière grande passion de Maïakovski, l'actrice du Théâtre d'art de Moscou Veronika Polonskaya, avait 15 ans de moins que le poète. Polonskaya, une femme mariée (son mari était l'acteur Mikhaïl Yanshin), supportait à peine les scènes que Maïakovski lui avait arrangées. Il a exigé que Veronica quitte son mari et est devenu furieux lorsqu'il n'a pas obtenu ce qu'il voulait. La relation était constamment en état de rupture et tout finit par se terminer le 14 avril 1930, lorsque le poète se suicida.

Mort et héritage

L'année fatidique de 1930 commence pour le plus grand poète avec de nombreuses accusations de la part de ses collègues. On a dit à Maïakovski qu'il n'était pas un véritable « écrivain prolétarien », mais seulement un « compagnon de voyage ». Mais malgré les critiques, au printemps de la même année, Vladimir décide de faire le point sur ses activités et organise une exposition intitulée «20 ans de travail». L'exposition reflétait toutes les réalisations de Maïakovski, mais provoquait une déception totale. Ni les anciens collègues du poète au LEF ni les hauts dirigeants du parti ne lui ont rendu visite. Ce fut un coup cruel, après quoi une profonde blessure resta dans l’âme du poète.

On disait dans les cercles littéraires que Maïakovski s'était lui-même radié. Le poète s'est vu refuser un visa pour voyager à l'étranger. Deux jours avant son suicide, le 12 avril, Maïakovski a eu une réunion avec des lecteurs de l'Institut polytechnique, à laquelle assistaient principalement des membres du Komsomol ; Il y avait beaucoup de cris grossiers depuis les sièges. Le poète était partout hanté par des querelles et des scandales. Son état d’esprit devenait de plus en plus alarmant et déprimant.

Depuis le printemps 1919, Maïakovski, malgré le fait qu'il vivait constamment avec les Briks, disposait d'un petit local pour travailler au quatrième étage d'un appartement communal à Loubianka. Le suicide a eu lieu dans cette pièce.

Le matin du 14 avril, Maïakovski avait rendez-vous avec Veronica (Nora) Polonskaya. Le poète sortait avec Polonskaya depuis la deuxième année, insistait pour qu'elle divorce et s'inscrivait même dans une coopérative d'écrivains au passage du Théâtre d'Art, où il envisageait de déménager pour vivre avec Nora. En 1990, Polonskaya, 82 ans, a rappelé dans une interview au magazine Soviet Screen :

«Je ne pouvais pas être en retard, cela a irrité Vladimir Vladimirovitch. Il a verrouillé les portes, a caché la clé dans sa poche, a commencé à exiger que je n'aille pas au théâtre et en est généralement parti. J'ai pleuré... J'ai demandé s'il voulait bien m'accompagner. "Non", a-t-il répondu, mais il a promis d'appeler. Et il m'a aussi demandé si j'avais de l'argent pour un taxi. Je n'avais pas d'argent, il m'a donné vingt roubles... J'ai réussi à me rendre à la porte d'entrée et j'ai entendu un coup de feu. Je me suis précipité, craignant de revenir. Puis elle est entrée et a vu la fumée du tir qui ne s'était pas encore dissipé. Il y avait une petite tache sanglante sur la poitrine de Maïakovski. Je me suis précipité vers lui, j'ai répété : « Qu'est-ce que tu as fait ?.. » Il a essayé de relever la tête. Puis sa tête est tombée et il a commencé à pâlir terriblement... Des gens sont apparus, quelqu'un m'a dit : « Cours, rencontre l'ambulance... J'ai couru et je l'ai rencontré. Je suis revenu et dans l'escalier quelqu'un m'a dit : « Il est tard. Décédé…"

La lettre de suicide, préparée deux jours plus tôt, est claire et détaillée (ce qui, selon les chercheurs, exclut la version de la spontanéité du coup de feu), commence par les mots : « Ne blâmez personne pour le fait que je suis en train de mourir, et s'il vous plaît, ne bavardez pas, le mort ne fait pas ça terriblement aimé..." Le poète appelle Lilya Brik (ainsi que Veronica Polonskaya), la mère et les sœurs membres de sa famille et demande de transférer tous les poèmes et archives aux Briks. Les Briks ont réussi à arriver aux funérailles, interrompant d'urgence leur tournée européenne ; Polonskaya, au contraire, n’a pas osé y assister, car la mère et les sœurs de Maïakovski la considéraient comme la coupable de la mort du poète. Pendant trois jours, devant un flot incessant de monde, les adieux ont eu lieu à la Maison des écrivains. Des dizaines de milliers d'admirateurs de son talent ont escorté le poète jusqu'au cimetière Donskoïe dans un cercueil en fer, accompagné du chant de l'Internationale.

Le poète a été incinéré dans le premier crématorium de Moscou, ouvert trois ans plus tôt, près du monastère Donskoï. Le cerveau a été prélevé pour des recherches menées par le Brain Institute. Initialement, les cendres se trouvaient là, dans le columbarium du nouveau cimetière Donskoïe, mais à la suite des actions persistantes de Lilia Brik et de la sœur aînée du poète Lyudmila, l'urne contenant les cendres de Maïakovski fut déplacée le 22 mai 1952 et enterrée à le cimetière de Novodievitchi.

Le plus grand amour de la vie du poète et de sa muse était Lilya Yuryevna Brik. Maïakovski s'est lié d'amitié avec elle et son mari, Osip, puis a déménagé pour vivre dans leur appartement. Lily et Vladimir ont commencé une romance éclair et son mari a cédé à son amie.
Maïakovski était populaire auprès des femmes. Cependant, le poète n’a officiellement enregistré aucune de ses relations. On sait qu'en plus de sa fille Patricia, Maïakovski a également un fils issu de sa relation avec l'artiste Lilya Lavinskaya - Gleb-Nikita, un sculpteur soviétique.
Après la mort de son père suite à un empoisonnement du sang (il s'est injecté du sang en cousant des papiers), Maïakovski a été hanté toute sa vie par la phobie de mourir d'une infection.
L'«échelle» poétique inventée par Maïakovski et qui est devenue sa carte de visite a provoqué l'indignation de ses collègues. Après tout, les éditeurs de l’époque ne payaient pas pour le nombre de caractères d’une œuvre, mais pour le nombre de lignes.
Après que Maïakovski ait lu un poème sur Lénine au Théâtre Bolchoï, le public a applaudi pendant 20 minutes Staline était présent à cette représentation ;
Maïakovski est à l'origine de la publicité soviétique ; le poète a été critiqué par certains de ses contemporains pour ses activités publicitaires.

Vidéo

Sources

https://ru.wikipedia.org/wiki/Mayakovsky,_Vladimir_Vladimirovich http://v-mayakovsky.com/biography.html

Vladimir Vladimirovitch Maïakovski est né dans la famille d'un forestier. En 1906, après la mort de son père, la famille s'installe à Moscou. Maïakovski a étudié au gymnase de Moscou. Il communiqua avec les étudiants bolcheviques, rejoignit le parti et fut coopté au Comité de Moscou du RSDLP(b) (1908). Il fut arrêté trois fois et, en 1909, il fut emprisonné à l'isolement dans la prison de Butyrka. Après avoir quitté la prison, où il a commencé à écrire de la poésie, Maïakovski décide de « faire de l'art socialiste » : « J'ai interrompu le travail du parti, je me suis assis pour étudier. En 1911, Maïakovski entre à l’École de peinture, de sculpture et d’architecture de Moscou. En 1912, il réalise ses premières expériences poétiques liées à la théorie et à la pratique du groupe cubo-futuriste, qui l'attire par sa protestation contre les fondements de la société bourgeoise. Mais si l'anti-esthétisme des futuristes se manifestait principalement dans le domaine de la forme « pure », alors Maïakovski le percevait à sa manière, comme une approche pour résoudre le problème de la création d'un nouveau langage poétique démocratique. Il dira à ce sujet dans le poème révolutionnaire "Un nuage en pantalon" (1915) : "... La rue se tord, sans langue - elle n'a rien avec quoi crier ou parler."

L'œuvre de Maïakovski, dans sa consonance sociale, ne s'inscrivait pas dans le cadre du futurisme, ce qui était particulièrement évident dans la tragédie "Vladimir Maïakovski" (mise en scène en 1913). Le pathétique de la tragédie est une protestation contre les institutions de la société bourgeoise, contre le pouvoir des « choses sans âme ». La tragédie renvoie finalement aux sentiments des masses, indignées par l’injustice du monde, mais pas encore conscientes de leur pouvoir. Le pathos du déni de la réalité bourgeoise est également palpable dans les premiers poèmes du poète (« L’Enfer de la ville », « Ici ! »). Pour avoir participé à des représentations littéraires publiques des futuristes, Maïakovski fut expulsé de l'école (1914). Le début de la Première Guerre mondiale de 1914-1918 se reflète dans son œuvre de manière non linéaire : dans l’article « State Shrapnel » (novembre 1914), il écrit : « Aujourd’hui, nous avons besoin d’hymnes… », mais dans le Les poèmes «La guerre a été déclarée» (juillet 1914) et «Maman et le soir tués par les Allemands» (novembre 1914) montraient son dégoût pour la guerre, pour ses absurdités sanglantes. Dans des poèmes publiés dans la revue "Nouveau Satyricon" ("Hymne au juge", "Hymne au scientifique", "Hymne au pot-de-vin"), Maïakovski fait l'éloge sarcastique des abominations de la vie, dans lesquelles un travail honnête, la conscience tranquille et le grand art deviennent l'objet de blasphèmes.

Le poème « Cloud in Pants » était une nouvelle étape. «« A bas ton amour », « A bas ton art », « A bas ton système », « A bas ta religion » - quatre cris de quatre parties », c'est ainsi que le poète lui-même a caractérisé la principale orientation sociale et esthétique de « Le Nuage ». Le poème reflétait la force croissante de millions de personnes se soulevant spontanément contre le capitalisme et prenant conscience de leur voie dans la lutte. Le principal pathos des poèmes d'avant octobre de Maïakovski - "La Flûte vertébrale" (1916), "Guerre et Paix" (édition séparée - 1917), "L'Homme" (1916-17, publié en 1918) - était une protestation contre les relations bourgeoises qui a paralysé la vraie nature de l’Homme. Cela a rapproché le poète de M. Gorki, qui, le distinguant des futuristes, l'a incité à participer à la revue "Chronique".

Après avoir accueilli avec joie la Révolution d'Octobre, Maïakovski a défini sa position : « Ma révolution, je suis allé à Smolny, j'ai travaillé comme je l'avais prévu. Le poète cherchait à comprendre esthétiquement les « faits stupéfiants » de la nouvelle réalité socialiste. Avant octobre, Maïakovski n’avait pas de perspective sociale claire. Certains dogmes du groupe futuriste ont marqué les particularités de la forme de ses poèmes et le système de vues sociales et esthétiques. Après la Révolution d’Octobre, l’œuvre de Maïakovski acquiert une nouvelle coloration sociale et esthétique, déterminée par la lutte pour les idéaux du communisme (à la fois dans un sens positif et satirique). Cela se reflétait déjà dans la pièce « Mystère-bouffe » (1918, 2e version, 1921) - « ... une représentation héroïque, épique et satirique de notre époque », la première pièce soviétique sur un thème moderne. En affirmant la grandeur et l'héroïsme des gens ordinaires, Maïakovski a dénoncé l'impuissance créatrice de la bourgeoisie ; Seuls les « impurs », avec leur pureté morale et leur solidarité de classe, peuvent construire « l’arche » du nouveau monde. Dans « La Marche de gauche » (1918), sorte d’hymne au pouvoir et à la détermination prolétariennes, le poète appelle à la lutte contre les ennemis de la révolution. Mais la palette esthétique de Maïakovski était multicolore : dans le poème « Un bon traitement pour les chevaux » (1918), il prônait la richesse des émotions de la nouvelle personne, qui devrait avoir accès à la sympathie pour tous les êtres vivants, tous les êtres sans défense.

L'orientation humaniste de la poésie de Maïakovski a acquis une nouvelle qualité sociale. Le poème « 150 000 000 » (1919-20, 1ère édition sans nom de l'auteur, 1921) affirmait le rôle dirigeant du peuple russe en tant que héraut de la révolution socialiste. V.I. Lénine a perçu négativement le poème, y voyant un exemple de futurisme, envers lequel il avait une attitude négative. Au cours de ces années, Maïakovski commence à ouvrir la voie à un art véritablement démocratique, en phase avec l’humeur des masses. Ayant déménagé à Moscou en mars 1919, il travaille dans les « Fenêtres de ROSTA » - il dessine des affiches avec des textes poétiques à caractère de propagande (environ 1 100 « fenêtres » ont été créées en 3 ans). Dans ces affiches, ainsi que dans les graphismes industriels et littéraires de Maïakovski des années 1920, son talent et son expérience d'artiste, son style accrocheur et laconique étaient particulièrement clairement démontrés (Maïakovski s'est tourné vers les beaux-arts à partir des années 10 ; ses nombreux croquis de portraits et des croquis ont été conservés (Lubkov, œuvres théâtrales). Cette activité du « poète ouvrier », qui mettait sa plume et son pinceau au service des besoins de la révolution, était profondément organique pour Maïakovski et correspondait à sa conception esthétique de l’invasion de l’art dans la réalité.

Dans la poésie de Maïakovski des années 20, un héros lyrique d'un nouveau type apparaît : il ne sépare pas son monde intime du monde plus vaste des tempêtes sociales, il ne pense pas à l'intime en dehors du social - « J'aime » ( 1922), « À propos de ça » (1923), « Lettre à Tatiana Yakovleva » (1928) et d'autres. À la suite des voyages de Maïakovski dans les pays capitalistes (États-Unis, Allemagne, France, Cuba et autres), les cycles de poèmes « Paris » (1924-25) et « Poèmes sur l'Amérique » (1925-26) sont apparus. Maïakovski a agi en tant que représentant plénipotentiaire du jeune État socialiste, défiant le système bourgeois

Le pathos de l’anonymat (« Je chante des millions ») dans l’œuvre du poète a cédé la place à une conception plus harmonieuse de la personnalité. Comme M. Gorki, Maïakovski est aux origines du léninisme soviétique. Dans le poème « Vladimir Ilitch Lénine » (1924), les activités du leader de la révolution prolétarienne sont recréées artistiquement dans un large contexte historique. Maïakovski a réalisé l’énorme importance de la personnalité de Lénine – « la personne la plus humaine », « l’organisateur de la victoire » du prolétariat. Le poème était un hymne à la « classe attaquante » – le prolétariat et son parti. Se sentant «... un soldat dans une file de milliards» (ibid., volume 7, 1958, p. 166), Maïakovski considérait l'aspiration vers un avenir communiste comme un critère de toute activité créatrice, y compris l'activité poétique. « …Un grand sentiment appelé classe » était le principal moteur de la créativité de Maïakovski à l’époque soviétique. Le poème "Bien !" (1927) A.V. Lounatcharski l'appelait « la Révolution d'Octobre coulée dans le bronze » ; Maïakovski a chanté ici le « printemps de l'humanité » – sa patrie socialiste. Avec Gorki, Maïakovski devient le fondateur du réalisme socialiste dans la littérature soviétique.

Au cours de ces années, Maïakovski a créé des chefs-d'œuvre lyriques tels que « Au camarade Nette, au navire et à l'homme », « Sergueï Yesenin » (tous deux en 1926), « Poèmes sur le passeport soviétique » (1929) et d'autres.

Le lyrisme de Maïakovski est complet - il exprime la croissance spirituelle sans précédent d'une personne dans une nouvelle société. Maïakovski – parolier, tribun, satiriste – un poète au « cœur solide ». La foi dans le triomphe des idéaux communistes se conjugue dans ses poèmes avec une intransigeance envers tout ce qui empêche de « se précipiter vers demain, en avant ». Le discours de Maïakovski contre la bureaucratie et l'agitation de la réunion dans le poème « Les Assis » (1922) provoqua un grand « plaisir » à Lénine. Inspiré par l'approbation du chef de la révolution, Maïakovski a ensuite écrasé toutes sortes de « pompadours » qui s'accrochaient au parti et couvraient leurs entrailles égoïstes et petites-bourgeoises avec une carte du parti (« Pompadour », 1928, « Conversation avec le camarade Lénine », 1929). Dans les poèmes de la fin des années 20, dans les pièces « The Bedbug » (1928, mise en scène en 1929) et « Bathhouse » (1929, mise en scène en 1930), apparaît toute une galerie de types, dangereux par leur mimétisme social et leur vaine démagogie. Les pièces satiriques de Maïakovski, innovantes tant par leur contenu que par leur forme, ont joué un rôle majeur dans le développement du drame soviétique.

Maïakovski a créé un système poétique innovant qui a largement déterminé le développement de la poésie soviétique et mondiale ; Nazim Hikmet, Louis Aragon, Pablo Neruda, I. Becher et d'autres en ont ressenti l'impact. Sur la base de sa tâche idéologique et artistique, Maïakovski a considérablement réformé la poésie russe. Un nouveau type de héros lyrique avec son attitude révolutionnaire envers la réalité a contribué à la formation d'une nouvelle poétique d'une expressivité maximale : tout le système des moyens artistiques du poète vise l'expression verbale extrêmement dramatisée des pensées et des sentiments du héros lyrique. Cela se reflète dans le système de notations graphiques : une expressivité accrue se traduit par des changements dans l'orthographe et la ponctuation traditionnelles, et par l'introduction de nouvelles techniques de fixation graphique du texte - la « colonne » et, depuis 1923, « l'échelle », reflétant la pause. Le désir d'une expressivité maximale du vers passe par différentes lignes : vocabulaire et phraséologie, rythme, intonation, rime.

Maïakovski a dirigé le groupe littéraire LEF (Front de gauche des arts) et plus tard REF (Front révolutionnaire des arts) ; a édité les magazines "LEF" (1923-25) et "Nouveau LEF" (1927-28), mais est arrivé à la conclusion que les groupes fermés interféraient avec la communication créative normale des écrivains soviétiques, et en février 1930, il rejoignit le RAPP, qui il la considérait comme une organisation littéraire de masse. La situation difficile des dernières années de sa vie personnelle et de sa lutte littéraire a conduit Maïakovski à la dépression et au suicide. Le poème « Au sommet de ma voix » (1930) est perçu comme le testament poétique de Maïakovski, plein d'une profonde foi intérieure dans le triomphe du communisme. L'œuvre de Maïakovski est largement étudiée tant en URSS, où un certain nombre d'études monographiques majeures ont été réalisées, qu'à l'étranger. Cependant, sa poésie a fait l’objet d’une interprétation subjectiviste de la part des soi-disant soviétologues, qui cherchaient à déformer l’image poétique de Maïakovski et à émasculer le contenu révolutionnaire de sa poésie. Les œuvres de Maïakovski ont été traduites dans toutes les langues principales des peuples de l'Union soviétique et des pays étrangers.

En 1937, la Bibliothèque-Musée Maïakovski a été ouverte à Moscou (anciennement Gendrikov Lane, aujourd'hui Mayakovsky Lane) ; en janvier 1974, le Musée d'État Maïakovski a été ouvert à Moscou. En 1941, le musée Maïakovski a été ouvert dans le village de Maïakovski (anciennement village de Baghdadi) de la RSS de Géorgie.

Vladimir Maïakovski est la flamme du XXe siècle. Ses poèmes sont indissociables de sa vie. Cependant, derrière les joyeux slogans soviétiques de Maïakovski le révolutionnaire, on peut discerner un autre Maïakovski - un chevalier romantique, un théurge, un génie fou amoureux.

Vous trouverez ci-dessous une courte biographie de Vladimir Vladimirovitch Maïakovski.

Introduction

En 1893, le futur grand futuriste Vladimir Maïakovski est né dans le village de Bagdati en Géorgie. On disait de lui : un génie. On criait à son sujet : un charlatan. Mais personne ne pouvait nier son influence incroyable sur la poésie russe. Il a créé un nouveau style indissociable de l'esprit de l'époque soviétique, des espoirs de cette époque, des gens qui vivaient, aimaient et souffraient en URSS.

C'était un homme de contradiction. On dira de lui :

C'est une parodie totale de la beauté, de la tendresse et de Dieu.

On dira de lui :

Maïakovski a toujours été et reste le poète le meilleur et le plus talentueux de notre époque soviétique.

D'ailleurs, cette belle photo est fausse. Maïakovski, malheureusement, n'a jamais rencontré Frida Kahlo, mais l'idée de leur rencontre est merveilleuse - ils sont tous les deux comme l'émeute et le feu.

Une chose est sûre : qu’il soit génie ou charlatan, Maïakovski restera à jamais dans le cœur du peuple russe. Certains l'aiment pour la légèreté et l'audace de ses lignes, d'autres pour la tendresse et l'amour désespéré qui se cachent au fond de son style. Son style cassé, fou, rompant avec les carcans de l'écriture si proche de la vraie vie.

La vie est un combat

La vie de Maïakovski a été une lutte du début à la fin : en politique, en art et en amour. Son premier poème est le résultat d'une lutte, la conséquence d'une souffrance : il a été écrit en prison (1909), où il fut envoyé en raison de ses convictions social-démocrates. Il a commencé son parcours créatif, admiratif des idéaux de la révolution, et l'a terminé, mortellement déçu de tout : tout en lui est un enchevêtrement de contradictions, de lutte.

Il a parcouru comme un fil rouge l’histoire et l’art et a laissé sa marque dans ses œuvres ultérieures. Il est impossible d’écrire un poème moderniste sans faire référence à Maïakovski.

Le poète Vladimir Maïakovski est, selon ses propres mots :

Mais il y a autre chose derrière cette façade rude et militante.

Brève biographie

Alors qu'il n'avait que 15 ans, il rejoignit le RSDLP (b) et se livra avec enthousiasme à la propagande.

Depuis 1911, il étudie à l'École de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou.

Poèmes majeurs (1915) : « Cloud in Pants », « Spine Flute » et « War and Peace ». Ces œuvres sont pleines de délices pour la révolution à venir, puis à venir. Le poète est plein d'optimisme.

1918-1919 - révolution, il participe activement. Produit des affiches "Fenêtres de Satire ROSTA".

En 1923, il devient fondateur de l'association créative LEF (Front de Gauche des Arts).

Les œuvres ultérieures de Maïakovski, « La punaise de lit » (1928) et « Les bains publics » (1929), constituent une satire acerbe de la réalité soviétique. Maïakovski est déçu. C'est peut-être l'une des raisons de son suicide tragique.

En 1930, Maïakovski se suicida : il se suicida, laissant une note de suicide dans laquelle il demandait de ne blâmer personne. Il est enterré au cimetière de Novodievitchi.

Art

Irina Odoevtseva a écrit à propos de Maïakovski :

Immense, avec une tête ronde et courte, il ressemblait plus à une forte pute qu'à un poète. Il lisait la poésie complètement différemment de ce qui était habituel chez nous. Un peu comme un acteur, même si - ce que les acteurs n'ont jamais fait - non seulement il observe, mais il souligne également le rythme. Sa voix - la voix d'une tribune de réunion - soit tonnait si fort que les fenêtres tremblaient, soit roucoulait comme une colombe et babillait comme un ruisseau forestier. Tendant dans un geste théâtral ses immenses mains aux auditeurs stupéfaits, il leur suggéra avec passion :
Veux-tu que je devienne fou à cause de la viande ?
Et, comme le ciel, changeant de couleurs,
Veux-tu que je devienne inexprimablement tendre, -
Pas un homme, mais un nuage dans son pantalon ?..

Ces lignes révèlent le caractère de Maïakovski : il est avant tout un citoyen, pas un poète. Il est avant tout un tribun, un militant des meetings. C'est un acteur. Sa première poésie n’est donc pas une description, mais un appel à l’action, non une déclaration, mais un performatif. Pas tant l’art que la vraie vie. Cela s'applique au moins à ses poèmes sociaux. Ils sont expressifs et métaphoriques. Maïakovski lui-même a admis avoir été impressionné par le poème d'Andrei Bely « Il a lancé un ananas dans le ciel » :

basses basses.
a lancé un ananas.
Et, après avoir décrit l'arc,
éclairant les environs,
l'ananas tombait,
rayonnant vers l’inconnu.

Mais il y a aussi un deuxième Maïakovski, qui a écrit sans être impressionné ni par Bely ni par la révolution - il a écrit de l'intérieur, désespérément amoureux, malheureux, fatigué - non pas le guerrier Maïakovski, mais le doux chevalier Maïakovski, admirateur de Lilichka Brik. . Et la poésie de ce deuxième Maïakovski est remarquablement différente de la première. Les poèmes de Vladimir Maïakovski sont pleins d'une tendresse perçante et désespérée plutôt que d'un optimisme sain. Ils sont vifs et tristes, contrastant avec la gaieté positive de ses appels poétiques soviétiques.

Maïakovski le guerrier proclama :

Lire! Envie! Je suis citoyen ! Union soviétique!

Maïakovski le chevalier sonnait avec des chaînes et une épée, rappelant vaguement le théurge Blok, noyé dans ses mondes violets :

La confusion brise les barrières de la raison,
J'accumule le désespoir, brûlant fébrilement...

Comment deux personnes aussi différentes ont-elles pu s'entendre dans un seul Maïakovski ? C’est difficile à imaginer et impossible à ne pas imaginer. Sans cette lutte interne en lui, il n'y aurait pas eu un tel génie.

Amour

Ces deux Maïakovski s'entendaient probablement parce qu'ils étaient tous deux animés par la passion : pour l'un, c'était une passion pour la justice, pour le second, pour une femme fatale.

Peut-être vaut-il la peine de diviser la vie de Vladimir Maïakovski en deux périodes principales : avant et après Lilichka Brik. Cela s'est produit en 1915.

Elle me semblait être un monstre.

C'est ainsi qu'a écrit à son sujet le célèbre poète Andrei Voznesensky.

Mais Maïakovski adorait celui-là. Avec un fouet...

Il l'aimait - fatale, forte, "avec un fouet", et elle a dit de lui que lorsqu'elle avait fait l'amour avec Osya, elle avait enfermé Volodia dans la cuisine, et il "était impatient, voulait venir à nous, a gratté la porte et j'ai pleuré… »

Seules une telle folie, une souffrance incroyable, voire perverse, pourraient donner naissance à des vers poétiques d’une telle puissance :

Ne fais pas ça, chérie, bien, disons au revoir maintenant !

Ainsi vécurent-ils tous les trois, et la souffrance éternelle incita le poète à de nouvelles lignes de génie. En plus de cela, il y avait bien sûr autre chose. Il y eut des voyages en Europe (1922-24) et en Amérique (1925), à la suite desquels le poète eut une fille, mais Lilichka resta toujours la même, la seule, jusqu'au 14 avril 1930, date à laquelle, après avoir écrit « Lilya , aime-moi », s'est tiré une balle dans la tête du poète, laissant une bague avec l'amour gravé dessus - Liliya Yuryevna Brik. Si vous faites tournoyer l’anneau, vous obtenez l’éternel « lovelovelove ». Il s'est suicidé au mépris de ses propres lignes, de son éternelle déclaration d'amour, qui l'a rendu immortel :

Et je ne me jetterai pas en l'air, et je ne boirai pas de poison, et je ne pourrai pas appuyer sur la gâchette au-dessus de ma tempe...

Patrimoine créatif

L’œuvre de Vladimir Maïakovski ne se limite pas à son double héritage poétique. Il a laissé derrière lui des slogans, des affiches, des pièces de théâtre, des performances et des scénarios de films. Il est en fait à l’origine de la publicité – Maïakovski en a fait ce qu’elle est aujourd’hui. Maïakovski a inventé un nouveau mètre poétique - l'échelle - bien que certains soutiennent que ce mètre a été généré par le désir d'argent : les éditeurs payaient les poèmes ligne par ligne. D’une manière ou d’une autre, c’était une étape innovante dans l’art. Vladimir Maïakovski était également acteur. Il a lui-même réalisé le film «La Demoiselle et le voyou» et y a joué le rôle principal.

Cependant, ces dernières années, il a été en proie à l’échec. Ses pièces « The Bedbug » et « The Bathhouse » ont échoué et il est lentement tombé dans la dépression. Adepte de la gaieté, du courage et de la lutte, il scandalisait, se disputait et cédait au désespoir. Et au début d'avril 1930, la revue « Estampe et Révolution » supprima de la presse les salutations adressées au « Grand poète prolétarien », et des rumeurs se répandirent : il s'était radié. Ce fut l'un des derniers coups. Maïakovski a pris durement son échec.

Mémoire

De nombreuses rues de Russie, ainsi que des stations de métro, portent le nom de Maïakovski. Il existe des stations de métro Mayakovskaya à Saint-Pétersbourg et à Moscou. De plus, des théâtres et des cinémas portent son nom. L'une des plus grandes bibliothèques de Saint-Pétersbourg porte également son nom. En outre, une planète mineure découverte en 1969 a été nommée en son honneur.

La biographie de Vladimir Maïakovski ne s'est pas terminée après sa mort.

Le fils d'un noble et d'une femme cosaque du Kouban, qui n'a pas obtenu de diplôme d'études secondaires ou universitaires, un « futuriste sans parti avec un parti pris communiste » qui rêvait de jeter les classiques du navire de la modernité, un poète, dramaturge , artiste - tout cela est Vladimir Maïakovski.

Il est né le 7 juillet 1893 dans le village géorgien de Baghdadi, où son père était forestier. En 1902, la famille déménage à Kutais, où Volodia entre au gymnase. Une enfance sans nuages avec les livres de Jules Verne se termine rapidement, se transformant en une adolescence rebelle : le futur poète est captivé par les idées révolutionnaires, et ses études passent au second plan. Il lit de la littérature illégale, participe à des manifestations et s'envole presque du gymnase. Un tournant décisif dans la vie de leur famille survient en 1906, à la mort de leur père. Les Maïakovski s'installent à Moscou sans pratiquement aucun moyen de subsistance. Vladimir entre en 4e année du gymnase, étudie mal et après un an, il est expulsé.

A l'âge de 15 ans, il devient membre du RSDLP(b), se jetant à corps perdu dans l'agitation révolutionnaire. Une série d'arrestations commence, connaissance de la prison de Butyrka, où a été écrit le « premier cahier » de poésie. Après avoir été libéré « en raison de sa minorité », Maïakovski décide de poursuivre ses études et entre à l’École de peinture, de sculpture et d’architecture en 1911. Là, il devient un membre actif du groupe cubo-futuriste de D. Burliuk, qui le reconnaît immédiatement comme un poète très talentueux, et fin 1912, les premiers poèmes de Maïakovski sont publiés dans l'almanach « Une gifle au visage du public ». Goût », ainsi que le scandaleux manifeste futuriste. L'année 1914 devient significative en termes de création : son premier recueil est publié sous le titre sonore « I », il fait ses débuts comme dramaturge avec la tragédie « Vladimir Mayakovsky ». Le poète participe activement aux actions publiques des futuristes, pour lesquelles il est expulsé de l'école la même année.

Maïakovski a accepté la révolution de 1917 de tout son cœur, ce délice imprègne toute son œuvre de ces années-là. En 1919, il consacre la puissance de son talent à la coopération avec l'Agence télégraphique russe et travaille non seulement comme poète, mais aussi comme artiste (les célèbres affiches « ROSTA Windows »). Les années 20 furent l’apogée de la créativité de Maïakovski. Il écrit beaucoup, joue, il est connu et aimé, il devient l'idole de millions de personnes. Le talent organisationnel n'est pas inférieur au talent poétique, ce que confirment les brillantes 6 années de direction du légendaire Front de Gauche des Arts. De nombreux voyages à l'étranger (1924-1926) ont inspiré le poète à écrire toute une série de poèmes et de vers, imprégnés non seulement du plaisir de ce qu'il a vu, mais aussi d'un grand amour pour sa patrie.

Cependant, l’euphorie de Maïakovski face à la naissance d’un « homme nouveau » commence progressivement à s’estomper. Il n'est pas si facile pour l'élite communiste de résister aux tentations d'une vie « aristocratique », et le poète, avec toute son intransigeance inhérente, commence à combattre ces phénomènes dans ses œuvres satiriques en 1928-1929, à la suite desquelles il fait l'objet de sévères critiques de la part des écrivains prolétaires (RAPP). Et son entrée dans cette organisation aggrave encore la situation : les frères futuristes qualifient le poète de « dégénéré », et les Rappovites le qualifient de « compagnon de voyage ». L'isolement créatif et une vie personnelle très difficile ont conduit Maïakovski dans une impasse dont la sortie était un coup de pistolet. Le fils d'un noble et d'une femme cosaque est décédé pour l'éternité à moins de 37 ans, laissant derrière lui un immense héritage créatif.

Le monde littéraire de Maïakovski est une synthèse complexe de tragédie, de farce et de drame héroïque. Il a écrit avec le même talent de grands poèmes imprégnés du pathos de la révolution (« Bien ! », « V.I. Lénine ») et de petits poèmes de propagande (« Mangez des ananas, mâchez du tétras », « Marche de gauche »). Dans les pièces de théâtre "The Bedbug" et "Bathhouse", Maïakovski a fait preuve d'un talent dramatique remarquable. Mais en premier lieu, il y a toujours le thème éternel de l’amour, comme il le dit lui-même : « Je suis épuisé par les paroles ». Et pendant de nombreuses générations, l'essentiel dans l'œuvre de Maïakovski ne sera pas le « passeport de la peau rouge », mais cette tendresse finale avec laquelle il voulait « couvrir le pas de départ » de sa bien-aimée.

Le parcours créatif de Maïakovski.
Vladimir Vladimirovitch Maïakovski (19/07/1893 – 14/04/1930) est l’un des poètes soviétiques les plus célèbres qui ont eu une influence significative sur la littérature du XXe siècle.
Vladimir Maïakovski a passé son enfance en Géorgie; en 1906, la famille du futur poète a déménagé à Moscou, où le jeune Maïakovski est entré au gymnase classique local, d'où il a été expulsé quelques années plus tard en raison de son incapacité à payer ses frais de scolarité. Puis il est inscrit en classe préparatoire de l'école et devient membre du RSDLP.
Entre 1909 et 1910, le futur poète passe sept mois dans la prison de Butyrka, où il compose ses premiers poèmes. C’est ce moment qui peut être considéré comme le début de l’activité littéraire de Maïakovski.
Après sa libération, Vladimir Maïakovski est devenu obsédé par l'idée de créer un « art socialiste » et c'est pourquoi il entre en 1911 à l'école de peinture, de sculpture et d'architecture.
À la fin de 1912, dans l'almanach « Une gifle au goût public », le poète fait ses débuts avec les poèmes « Matin » et « Nuit ». C'est dans ce numéro que fut présenté au public le célèbre programme manifeste des Cubo-Futuristes, qui consacrait le rejet du patrimoine littéraire du pays.
Le premier recueil de poèmes de Vladimir Maïakovski, « Moi », est sorti en 1913. Les performances du poète dans différentes villes de Russie en même temps au sein d'un groupe de futuristes sont devenues la raison de son expulsion.
En 1915-1917, le poète effectue son service militaire à l’école de formation automobile. Parallèlement, il poursuit ses activités littéraires. Au cours de ces années, des œuvres aussi célèbres que « Cloud in Pants » et « Man » ont été écrites et la collection « Simple as a Moo » a été publiée.
L'année 1915 est marquée par la rencontre de Vladimir Maïakovski avec Lilia Brik, qui devient sa muse pendant de nombreuses années. La relation difficile avec cette femme et son mari est à l’origine des fortes expériences émotionnelles du poète.
Maïakovski accueillit avec joie la Révolution d'Octobre et les changements qui en suivirent inévitablement ; son œuvre acquit alors une sonorité complètement nouvelle.
Depuis 1918, Maïakovski soutient activement le nouveau gouvernement et devient l'organisateur du groupe Comfut. Entre 1919 et 1921, le poète a travaillé aux Fenêtres de ROSTA, période pendant laquelle il a réalisé plus d'un millier d'affiches de propagande et satiriques aux lignes poétiques. Plus tard, Vladimir Maïakovski a été l'organisateur du « Front de gauche des arts » et l'éditeur de la revue « LEF ».
Au cours de ces années, Vladimir Maïakovski a voyagé à travers l'Europe, visité l'Allemagne et la France et, en 1925, il s'est rendu aux États-Unis, où il a parlé au public et lui a fait découvrir son travail. Les impressions de ces voyages se reflètent dans les cycles poétiques « Paris » et « Poèmes sur l'Amérique ». En 1925-1928, le poète voyage à travers l'URSS avec ses représentations.
La fin des années 20 est devenue une période de profonde crise interne provoquée par la déception générale face aux résultats de la révolution. Ces sentiments étaient incarnés dans l’œuvre de Vladimir Maïakovski, qui commençait à être de plus en plus critiquée. Beaucoup de ses œuvres (par exemple les comédies « The Bedbug » et « Bathhouse ») ont été créées dans le but de dénoncer une société qui, selon le poète, trahissait les valeurs révolutionnaires.
Au début des années 1930, Maïakovski rejoint l’Association russe des poètes prolétariens. Cependant, cet acte n'a pas trouvé la compréhension parmi ses amis et personnes partageant les mêmes idées. Le poète a vécu très durement l'aliénation, accablé par des problèmes dans sa vie personnelle.
La dernière fois que Vladimir Maïakovski a protesté contre toutes les imperfections du monde post-révolutionnaire, c'était en avril 1930, en se suicidant. Ses cendres ont été enterrées au cimetière de Nouveau Donskoï, puis transférées au cimetière de Novodievitchi.