Une personne qui a une mauvaise orientation locale. Crétinisme topographique

Le crétinisme topographique est une condition particulière qui indique l’incapacité et l’incapacité d’une personne à naviguer dans la zone où elle se trouve. Ce trouble est assez fréquent chez les femmes ; les hommes sont moins susceptibles de subir ce phénomène.

Ce phénomène mental est caractéristique de nombreux personnages historiques célèbres. Même Colomb, Koutouzov et Napoléon avaient des manifestations de crétinisme géographique.

En science médicale, ce trouble n’est pas considéré comme une pathologie complexe, il est donc difficile de le qualifier de maladie. Presque tout le monde a dû chercher de l’aide dans un domaine inconnu. Et certains parviennent à trouver facilement leur destination du premier coup.

Ce phénomène se développe en raison d'une diminution de l'activité de l'hémisphère cérébral droit, qui est responsable de l'orientation spatiale et possède une « boussole biologique ».

Les hommes, de par leur physiologie, ont souvent un hémisphère droit plus développé. Cela les aide à naviguer lors de diverses expéditions et voyages. Si nous analysons qui est le plus intéressé par la chasse, la pêche et les voyages de recherche, les hommes auront un pourcentage beaucoup plus élevé que les femmes. Leur carte imaginaire tridimensionnelle, créée par l'hémisphère droit, permet d'évaluer les tailles, les formes et les relations des objets environnants.

La désorientation n'est pas un manque de désir de se souvenir de l'emplacement des objets environnants. Il ne s’agit pas non plus de démence, d’ischémie cérébrale ou de lésions cérébrales organiques. Ce phénomène ne doit pas être confondu avec les maladies mentales complexes, même s'il les accompagne bien souvent. Une personne peut se souvenir d’informations, mais, en raison de lésions cérébrales, elle ne peut pas les utiliser. Ou, à l'inverse, le processus de mémorisation est perturbé, ce qui entraîne confusion et anxiété.

Facteurs de risque et causes

Il existe certaines raisons pour lesquelles l'orientation dans l'espace devient difficile. Cela est dû à :

Symptômes

La désorientation dans un domaine particulier se manifeste même à un jeune âge, lorsque l'enfant est constamment perdu. Il craint constamment de perdre de vue ses parents.

Ce phénomène se caractérise par l'incapacité d'une personne à reconstruire une carte interne de la zone qui lui permette de trouver le bon chemin. Ces personnes ont une imagination spatiale peu développée. Chez les enfants présentant un crétinisme topographique en développement, les cours de dessin, de géométrie, de géographie et de physique provoquent une tension interne croissante et une réticence à aller en classe. Ils se sentent inférieurs lorsqu’ils ne peuvent pas répondre correctement à la question d’un enseignant et cela est souligné par lui ou par ses camarades de classe.

À l'adolescence, une personne elle-même commence à se rendre compte de son incapacité à trouver une destination dans une certaine zone. Le crétinisme géographique se caractérise par l'oubli et la désorientation d'une personne, même là où elle s'est rendue plusieurs fois. Parfois, ce phénomène s'accompagne d'une peur de se perdre.

Traitement et correction

Le trouble n’étant pas une maladie mentale, le traitement consiste à éliminer les causes de son apparition. Dans certains cas, la correction de ce phénomène s'accompagne de l'utilisation de médicaments.

Traitement médicamenteux

En cas de crises de panique et de peur, les experts recommandent parfois l'utilisation de sédatifs. Si la désorientation dans la zone est due à des problèmes de mémoire, des médicaments nootropiques sont prescrits.

En cas de violation de la circulation sanguine dans le cerveau ou de lésions organiques de l'hémisphère droit, le médecin prescrit des médicaments spéciaux qui améliorent les processus métaboliques.

Assistance psychothérapeutique

La première chose qu'un psychothérapeute, un psychiatre ou un psychologue fait après qu'une personne ait abordé ce problème est de déterminer la cause principale de son apparition. Une assistance psychothérapeutique ultérieure en dépend.

Dans la plupart des cas, des recommandations simples aident à résoudre ce problème. Le spécialiste aide le patient à utiliser des techniques mnémotechniques efficaces. Des éléments de thérapie cognitivo-comportementale sont utilisés.

Les méthodes efficaces pour mémoriser le terrain et l'orientation sur celui-ci comprennent :

étudier une carte avec une représentation schématique de la zone où se trouve une personne, en répétant ses principaux éléments ou rues ;
entraîner l'orientation spatiale en mémorisant la vue depuis votre fenêtre ou vos institutions sur la rue principale, la place, etc. ;
en parlant à haute voix de tous les objets rencontrés sur le chemin, le travail de mémoire auditive et visuelle facilitera grandement la tâche d'orientation dans l'espace ;
tracer le point de départ et de destination, en indiquant sur une telle « carte » les principales attractions ou lieux importants, rues, parcs et autres éléments mémorables ;
Les techniques de mémorisation des panneaux routiers aideront les conducteurs à naviguer dans des zones inconnues ; grâce à leur aide, les conducteurs pourront facilement trouver la bonne rue.

Pour développer la capacité de naviguer dans une zone inconnue, un spécialiste utilise des méthodes d'art-thérapie lorsqu'il travaille avec un patient. Les cours de musique et de dessin permettent de développer non seulement l'imagination, mais aussi la perception de l'espace.

Si la cause de la manifestation du crétinisme topographique est une situation traumatisante dans l'enfance, le psychothérapeute aide à la surmonter dans certaines directions. Il peut s’agir d’un travail en profondeur avec le psychisme d’une personne, où, au cours du travail, elle arrive à la conclusion qu’il n’y a plus de raisons de craindre de se perdre. L’hypnose aide également une personne à se libérer d’une situation perturbante de son enfance.

L'incapacité de naviguer dans la zone, causée par des raisons de motivation, est également sujette à une correction réussie. Les spécialistes aident à comprendre les attitudes internes d’une personne et les raisons pour lesquelles elle ne veut pas arriver à destination. Dans ce cas, un travail consultatif est effectué avec le patient, au cours duquel il clarifie les motivations internes et externes de son comportement. Une motivation supplémentaire se forme pour réaliser l'action planifiée, qui est renforcée par une situation significative pour la personne (par exemple, j'atteindrai ma destination - j'achèterai de la glace, une robe, je serai autorisé à ne pas nettoyer pendant un jour, etc.).

Si la raison de ce phénomène réside dans le sexe, vous devez suivre les recommandations d'un spécialiste et développer la manifestation des fonctions de l'hémisphère droit du cerveau et de la mémoire. Les femmes doivent déployer davantage d’efforts pour développer leur capacité à s’orienter dans leur environnement. En cas de prédisposition génétique au crétinisme géographique, l'entraînement des processus cognitifs de base sera également utile.

Ce trouble est compris comme un processus relativement pathologique du psychisme. Pour l'éliminer, il est important de contacter un spécialiste à temps afin de vous protéger des émotions négatives inutiles lorsque vous réalisez que vous êtes perdu.

Certains médicaments peuvent aider à réduire la panique et les sentiments de peur. Et les méthodes psychothérapeutiques aideront à résoudre les problèmes internes qui ont provoqué la désorientation des environs.

Pourquoi presque seules les femmes sont capables de se perdre dans trois pins, et si se promener dans des villes inconnues peut aider à se débarrasser de la « maladie », ont expliqué d'éminents psychophysiologistes russes à Life.

Le crétinisme topographique est l'incapacité d'une personne à naviguer sur le terrain : de l'incapacité de trouver une maison à l'aide d'un navigateur à l'incompréhension totale de « d'où je viens ici et comment revenir ».

En 2014, des neuroscientifiques norvégiens ont même reçu un prix Nobel pour leur découverte des cellules qui constituent le système d'orientation du cerveau. Ces cellules réagissent à trois coordonnées à la fois, comme un navigateur GPS, et émettent un signal indiquant où vous vous trouvez actuellement et où aller ensuite. Les experts espéraient alors que cette découverte permettrait de créer un médicament qui, s'il était pris, permettrait de mieux naviguer dans l'espace.

Le chef du laboratoire de psychophysiologie de l'Institut de psychologie de l'Académie des sciences de Russie, Yuri Alexandrov, est sceptique quant aux résultats des scientifiques norvégiens.

Ils ont mené une expérience sur des rats et, sur cette base, ils ont pu tirer des conclusions sur les personnes présentant des perturbations dans ce processus. Il reste encore beaucoup d’expériences à réaliser qui n’ont pas encore été réalisées », commente-t-il.

Carte dans ma tête

Quand nous tous les jours pendant longtemps Nous marchons sur le même terrain, une carte cognitive se forme dans notre tête - c'est le terme scientifique désignant la construction de cartes tridimensionnelles dans le cerveau humain, qui nous permettent de visualiser mentalement l'itinéraire de manière assez précise.

Fait intéressant, il n’est pas nécessaire de voir la route. Ainsi, en 1998, des scientifiques russes ont mené une expérience pour découvrir comment la mémoire visuelle affecte la préparation d'un itinéraire dans la tête. Des personnes aveugles et voyantes ont participé à l'étude. Ils ont été divisés en deux groupes (chacun comprenant les deux catégories), qui ont passé 10 jours à explorer le territoire : pour un seul groupe, c'était une zone familière, pour l'autre, c'était complètement nouveau.

Les chercheurs ont ensuite comparé les cartes cognitives de chaque participant à l’expérience. Les résultats ont montré que les personnes voyantes disposaient des cartes les plus précises dans les zones inconnues. Cependant, en territoire familier, les aveugles se distinguaient par la précision des cartes. Le fait est que les personnes aveugles ne peuvent pas utiliser l’orientation visuelle. En effet, ils calculent chacun de leurs pas et peuvent donc facilement reproduire l'intégralité du parcours.

Uniquement pour les femmes ?

Peu importe la façon dont nous avons essayé de dissiper le stéréotype selon lequel les femmes souffrent dans la plupart des cas de crétinisme topographique, cela n'a pas fonctionné - les scientifiques nous l'ont seulement confirmé. Pour les femmes, la rapidité et l’efficacité de la réflexion ne fonctionnent pas toujours avec brio lorsqu’il s’agit d’itinéraires d’un point A à un point B.

Les fonctions visuo-spatiales clés chez les hommes sont concentrées dans l'hémisphère droit, mais chez les femmes, ces fonctions sont « réparties » sur deux hémisphères et cela n'est pas aussi efficace », a déclaré Tatiana Akhutina, docteur en psychologie, spécialiste dans le domaine de la neuropsychologie et psycholinguistique.

Il y a aussi une explication évolutive. Peut-être faudrait-il rechercher la cause du crétinisme topographique féminin à l’époque des grottes. Dans les temps anciens, les femmes n’avaient jamais besoin de chasser, de faire de longues randonnées ou de naviguer selon les étoiles. Telles étaient les tâches des hommes, tandis que les femmes, assises dans leurs habitations, cueillaient des baies à sept pas de la grotte.

Cependant, il y a aussi des hommes qui ne peuvent pas toujours rentrer chez eux par eux-mêmes. L’un d’eux est Yuri Alexandrov, qui a donc commencé à étudier cette question.

"Personnellement, je souffre d'un crétinisme topographique et je sais par expérience à quel point c'est terrible lorsque ma femme me conduit et me montre où me tourner", rit Alexandrov.

Parfois, les parents peuvent être responsables du crétinisme topographique, au propre comme au figuré.

Lorsque, par exemple, un gaucher est activement recyclé, il peut à un moment donné commencer à confondre droite et gauche, et plus tard il peut même devenir un crétin topographique. De plus, les gènes peuvent être à l’origine d’une altération des capacités d’orientation spatiale. Alors faites attention à vos parents, il existe une théorie selon laquelle la « maladie » est héréditaire.

Comment lutter ?

Tout d’abord, vous devez déterminer ce qui vous empêche de mémoriser l’itinéraire et travailler spécifiquement sur votre problème.

Mauvais souvenir

Si vous vous souvenez facilement du nom de votre rue et de votre numéro de maison, de l'adresse de votre grand-mère, de votre tante et de votre amie, alors votre mémoire est bonne. Mais si vous devez forcer votre cerveau et rappeler des souvenirs, votre crétinisme topographique est peut-être associé à une mauvaise mémoire. Les psychologues conseillent de faire des associations avec tout objet que vous voyez sur la route ou avec le nom de la rue.

Lisez les noms des magasins et construisez toute chaîne de liens avec leur participation, par exemple : librairie - poète russe - Pouchkine. En construisant de telles chaînes associatives en cours de route, vous pouvez facilement revenir en arrière.

Au début, vous devrez faire un effort, mais avec le temps, cela se fera automatiquement.

Paresse

Les personnes flegmatiques qui ne veulent pas sortir et se contenter de marcher sont sujettes au crétinisme topographique. Une personne au mode de vie passif, marchant sur de nouveaux itinéraires, ne s'en souvient pas et peut facilement se perdre dans une zone étrange. Le fait est qu'au fil du temps, en raison de l'inutilité, le cerveau désactive les mécanismes d'orientation et la personne devient un crétin topographique.

Inattention

De nombreuses personnes, marchant dans de nouveaux endroits, sont complètement immergées dans leurs pensées ou parlent au téléphone et ne jugent pas nécessaire de se souvenir de leur itinéraire. Larisa Chetverova, spécialiste du développement de la mémoire, conseille de pratiquer un exercice simple qui contribuera à améliorer l'attention.

Toute capacité peut être développée dans une plus ou moins grande mesure. Vous devez entraîner votre attention. Apprenez à écrire avec les deux mains - c'est un exercice puissant pour développer la mémoire : par exemple, écrire « maman » d'une main et « papa » de l'autre. Certainement en même temps : une main n’attend pas l’autre », donne son conseil Chetverov.

Les peurs des enfants

L'imagination se forme dès l'enfance. Rappelez-vous, peut-être que lorsque vous étiez enfant, vous avez fui votre mère et vous êtes perdu ? Ou avez-vous fait des rêves dans lesquels, en quittant la maison, vous vous perdiez dans la rue ? Il peut facilement arriver que la peur associée au fait de ne pas pouvoir naviguer dans un endroit inconnu soit ancrée dans votre esprit. Ensuite, il vaut mieux se tourner vers un psychologue et faire face aux peurs de l'enfance.

Cette question apparaît dans le manuel Le monde qui nous entoure, 2e année. Pour un élève de deuxième année, cela peut poser un peu de difficulté, mais nous essaierons de l'aider à y répondre. Si vous apprenez à naviguer sur le terrain en vous basant sur des signes naturels, cela vous aidera à ne pas vous perdre, mais à déterminer facilement votre position dans n'importe quel endroit désert et à rentrer chez vous sans aucun problème. Vous devez connaître certains secrets de la nature, par exemple, les branches d'un arbre du côté sud sont plus longues et plus denses que celles qui poussent du côté nord. Mais n'oubliez pas que les signes naturels ne sont pas toujours fiables à 100 % ; il faut utiliser plusieurs de ces repères en même temps pour ne pas se tromper.

Vous devez toujours être capable de le faire, donc la capacité de conduire une voiture dans la jungle d'une ville devient le signe d'une personne moderne. Et si le destin vous jetait dans la forêt ou dans les montagnes, vous devez être capable de déterminer la direction d'accès aux personnes en randonnée et survivre dans des conditions naturelles difficiles, et non dans le confort de la ville.

Capacité à naviguer sur le terrain peut aider dans une situation extrême, voire sauver des vies. De plus, il vaut mieux apprendre à naviguer sur le terrain dans la pratique, et ne pas se limiter aux connaissances théoriques. D'après ma propre expérience, je peux dire que la plupart des signes par lesquels on apprend aux gens à naviguer à l'école ne fonctionnent tout simplement pas dans la pratique. Quiconque n’y croit pas devrait essayer au moins une fois de déterminer où se trouve le nord en regardant la mousse sur un arbre ou une fourmilière.

Cependant, il y en a beaucoup qui fonctionnent réellement façons de naviguer dans la région qui doivent être expérimentés en pratique au moins une fois.

Si quelque chose vous arrive soudainement et que vous vous trouvez dans une zone inconnue, vous pouvez facilement appliquer vos connaissances dans le domaine de la navigation et déterminer rapidement votre position !

C'est mon avis !

La capacité à s'orienter sur le terrain est nécessaire afin d'avoir toujours une idée de sa localisation, puisque les panneaux explicatifs et les tablettes ne sont pas disponibles partout. Par exemple, on ne les trouve pas dans la forêt, à moins que vous ne puissiez voir un panneau d'avertissement concernant les incendies.

Vous devez être capable de naviguer sur le terrain afin de déterminer facilement votre position dans n'importe quelle situation et de pouvoir, si nécessaire, trouver un chemin plus court dans la bonne direction. Vous pouvez naviguer dans la zone à l'aide d'une carte, d'une boussole, de panneaux locaux (soleil, lune, étoiles, arbres, etc.).

Il faut par exemple naviguer dans la zone pour ne pas se perdre dans la forêt. Et dans une grande ville, une telle compétence ne ferait pas de mal. Aujourd'hui, bien sûr, il existe des navigateurs dans les téléphones et les voitures, mais l'équipement peut toujours mal fonctionner ou aller dans la mauvaise direction.

Il est toujours utile d’avoir de telles compétences. Surtout à notre époque, où tout le monde est habitué à faire confiance à l'électronique et à ne compter que sur les navigateurs. Cependant, l’électronique a tendance à tomber en panne et elle n’a besoin que d’une source d’alimentation. Dans une situation où tout cela n'est pas à portée de main, cette compétence est tout à fait capable de vous sauver la vie.

Ceci est nécessaire pour que vous puissiez sortir de n'importe quelle zone par vous-même si vous vous perdez, sinon vous pouvez vous perdre et c'est tout, et vous retrouver là-bas, et l'orientation dans l'espace et le terrain est très nécessaire dans de telles situations.

Vous devez être capable de naviguer sur le terrain afin de déterminer votre emplacement par les objets environnants ou par les directions cardinales. Et, sur cette base, trouvez le chemin vers l'endroit où vous devez vous rendre.

Au minimum, cela est nécessaire pour savoir dans quelle partie de la ville, du village, de la forêt... Vous vous trouvez, et naturellement la conclusion logique s'impose : cela est nécessaire pour pouvoir accéder à cette partie de la ville. , village, forêt dont vous avez besoin

Par exemple, vous avez quitté la maison pour jeter les poubelles, vous avez regardé autour de vous et vous ne savez pas où se trouve votre maison, pour cela vous devez pouvoir vous repérer, c'est bien si elle est à proximité, ils peuvent vous le dire....mais et si vous êtes dans la forêt et sans boussole ?

réfléchissez-y.

Quelle est la raison d’une telle désorientation dans l’espace et comment y faire face ?

« Je gare ma voiture devant un hypermarché et puis je ne la retrouve pas, je fais le tour du parking avec mon chariot, je la cherche. C'est encore plus difficile de la trouver en ville. Des avenues, des places, à gauche et à droite... Tout se confond dans ma tête», triste Alena, 34 ans. Est-ce une histoire familière ? De nombreuses femmes et hommes se déplacent dans la ville comme dans un labyrinthe. «Il y a vraiment un sentiment d'orientation», explique le Gestalt-thérapeute Serge Ginger. "Mais il n'est pas associé à un organe de perception distinct (contrairement aux cinq autres sens), il ne nous est pas initialement inhérent, mais est le résultat d'un traitement de l'information produit par le cerveau."

Je n'ai pas assez de testostérone ! « L'hormone mâle testostérone favorise le développement actif de l'hémisphère droit du cerveau, responsable de notre perception spatiale », poursuit Serge Ginger. – Ainsi, malgré le fait que les hommes ont une moins bonne mémoire visuelle que les femmes, ils ont un « sens interne de l’espace ». L'anthropologue Marina Butovskaya confirme l'importance de la quantité de testostérone dans le sang : « Lorsque le niveau de cette hormone sexuelle dans le sang des femmes augmente (cela se produit pendant la menstruation), elles commencent à mieux s'orienter sur la carte. Mais dans l’ensemble, les hommes réussissent mieux que les femmes dans les tâches qui nécessitent une réflexion spatiale. Gardez toutefois à l’esprit que les chercheurs comparent des moyennes : il existe un large éventail de possibilités aussi bien pour les hommes que pour les femmes.

L'évolution m'affecte-t-elle ? S'orienter n'est pas la même chose que savoir lire une carte. Ce sentiment nous aide précisément dans les cas où il n'y a pas de carte à portée de main. Par exemple, il nous indique dans une ville étrangère comment se rendre à l'hôtel. Les femmes et les hommes ont des stratégies de comportement de recherche différentes. Les femmes naviguent généralement selon des repères spécifiques. Les hommes sont guidés par un « sens de l’orientation ». Ces différents types de comportements se sont développés au cours de l'évolution : les hommes étaient avant tout des chasseurs et se retrouvaient souvent dans des lieux inconnus, tandis que les femmes cueilleurs s'éloignaient rarement seules de chez elles. "Lorsqu'ils chassaient des proies lors d'une chasse, les hommes n'avaient pas le temps de suivre la trajectoire de leur mouvement, mais en même temps ils essayaient de rentrer chez eux par le chemin le plus court", explique Marina Butovskaya.

Tatiana, 38 ans, inspectrice des impôts

« Pendant longtemps, je n’ai pas pu me souvenir des trois tours qui séparaient le métro de mon nouveau travail. Mais un jour, j’ai acheté un cahier, et maintenant, quand je n’arrive pas à me repérer, je regarde attentivement autour de moi au lieu de paniquer. Lorsque je remarque quelque chose d’intéressant, je le note et j’inclue le nom de la rue. Ensuite, je demande mon chemin ou je vérifie la carte. Le cahier est toujours avec moi et je connais désormais des endroits incroyables dans ma ville dont beaucoup de gens n'ont aucune idée. Des amis me l’ont même demandé une fois pour réfléchir à un itinéraire de promenade intéressant.

À propos de ça

"Gestalt. L'Art du Contact" Serge Ginger Les méthodes de thérapie Gestalt comme outil pour améliorer l'interaction avec l'environnement, les autres et soi-même (Culture, 2009).
"Les secrets du genre. L'homme et la femme dans le miroir de l'évolution » Marina Butovskaya Dans quelle mesure la culture influence-t-elle le comportement des hommes et des femmes dans différentes situations ? Écrit dans un langage clair et vivant, le livre s'appuie sur des recherches scientifiques sérieuses (Vek 2, 2004).

Je ne me fais pas confiance. La capacité de naviguer peut être développée. Mais c’est difficile pour ceux qui ont tendance à paniquer et à minimiser leurs capacités. «La confiance en soi aurait pu être supprimée dans l'enfance par des parents autoritaires, mais il existe d'autres raisons», explique la psychologue familiale Inna Shifanova. « Premièrement, pendant des siècles, on a enseigné aux femmes que les hommes leur étaient supérieurs en capacités, et ces préjugés patriarcaux sont encore très forts. Deuxièmement, nous devons admettre que pour beaucoup d’entre nous, une telle « confusion involontaire » est une façon de s’attarder dans l’enfance, de se sentir impuissant et d’échapper (au moins pour une courte période) à ses responsabilités. » Tant qu’il s’agit de coquetterie, il n’y a rien de mal à cela. Mais un tel jeu d’impuissance peut rétrécir nos horizons. Il est alors temps de se rappeler que nous sommes des adultes, des personnes indépendantes et capables de chercher et de trouver des solutions aux problèmes auxquels nous sommes confrontés. Et pour ce faire, il faut apprendre à se traiter avec confiance et respect.

Ce qu'il faut faire?

Si nous évaluons la situation du point de vue du bon sens, il est évident que nous n'avons pratiquement aucune chance de nous perdre en ville ou de perdre notre voiture. Plus nous sommes calmes face au problème, plus nous y parviendrons avec succès. Après tout, les difficultés d'orientation peuvent également être considérées d'un point de vue optimiste - comme une opportunité de faire une autre promenade et de regarder de plus près ce qui nous entoure.

Ce petit appareil électronique qui nous indique quand tourner à droite et quand tourner à gauche peut être notre véritable ami. Cependant, il est logique de n'y recourir que sur des itinéraires difficiles. Sinon, notre « boussole intérieure » risque de rouiller sans utilisation. Après tout, comme nos autres capacités, il a besoin d'une formation constante.

Il est beaucoup plus facile d’apprendre quoi que ce soit de manière ludique. Par exemple, jouer à des jeux d’éclaireurs, à des « chasses au trésor » sur une carte, ou encore à des courses d’orientation sont d’excellents moyens de développer le sens de l’orientation dans le territoire.

Crétinisme topographique: qu'est-ce que c'est, ses causes, ses symptômes et son traitement

Description du phénomène

Ce phénomène mental est caractéristique de nombreux personnages historiques célèbres. Même Colomb, Koutouzov et Napoléon avaient des manifestations de crétinisme géographique.

Ce phénomène se développe en raison d'une diminution de l'activité de l'hémisphère cérébral droit, qui est responsable de l'orientation spatiale et possède une « boussole biologique ».

Facteurs de risque et causes

Il existe certaines raisons pour lesquelles l'orientation dans l'espace devient difficile. Cela est dû à :

caractéristiques de genre - les hommes ont une pensée logique plus développée, ils sont capables de naviguer même dans des zones totalement inconnues, les représentants du sexe fort souffrent rarement de crétinisme géographique ;
hérédité - il a été prouvé que si les deux parents souffraient d'une telle pathologie, celle-ci est susceptible de se manifester chez l'enfant ;
traumatisme psychologique - une mauvaise orientation dans la zone est souvent due à des expériences de panique ; si dans l'enfance une personne était perdue et que cela a laissé une marque sur son psychisme, alors dans une situation inconnue, elle éprouvera de la peur et de la panique ;
impressionnabilité - si un mauvais choix de chemin ou une autre première tentative infructueuse est faite, une personne peut ressentir de l'hystérie et une émotivité excessive, qui l'empêchent de prendre les bonnes décisions et de s'orienter dans la zone ;
motivation interne non formée - si une personne ne veut pas chercher le bon chemin, les bonnes décisions lui provoquent de l'hostilité, cela indique qu'il n'y a aucune motivation pour trouver le bon objet ;
lésions organiques de l'hémisphère droit, troubles circulatoires du cerveau.

Symptômes

La désorientation dans un domaine particulier se manifeste même à un jeune âge, lorsque l'enfant est constamment perdu. Il craint constamment de perdre de vue ses parents.

À l'adolescence, une personne elle-même commence à se rendre compte de son incapacité à trouver une destination dans une certaine zone. Le crétinisme géographique se caractérise par l'oubli et la désorientation d'une personne, même là où elle s'est rendue plusieurs fois. Parfois, ce phénomène s'accompagne d'une peur de se perdre.

Traitement et correction

Traitement médicamenteux

Assistance psychothérapeutique

Les méthodes efficaces pour mémoriser le terrain et l'orientation sur celui-ci comprennent :

étudier une carte avec une représentation schématique de la zone où se trouve une personne, en répétant ses principaux éléments ou rues ;
entraîner l'orientation spatiale en mémorisant la vue depuis votre fenêtre ou vos institutions sur la rue principale, la place, etc. ;
en parlant à haute voix de tous les objets rencontrés sur le chemin, le travail de mémoire auditive et visuelle facilitera grandement la tâche d'orientation dans l'espace ;
tracer le point de départ et de destination, en indiquant sur une telle « carte » les principales attractions ou lieux importants, rues, parcs et autres éléments mémorables ;
Les techniques de mémorisation des panneaux routiers aideront les conducteurs à naviguer dans des zones inconnues ; grâce à leur aide, les conducteurs pourront facilement trouver la bonne rue.

Ce trouble est compris comme un processus relativement pathologique du psychisme. Pour l'éliminer, il est important de contacter un spécialiste à temps afin de vous protéger des émotions négatives inutiles lorsque vous réalisez que vous êtes perdu.

Crétinisme topographique. Comment ne pas se perdre dans trois pins

Je me demande si la pensée vous vient : « Seigneur, où suis-je maintenant ? à chaque fois que vous essayez de prendre un raccourci par rapport à votre itinéraire habituel ? Est-il difficile pour vous de retrouver la maison d'un ami à qui vous avez rendu visite ? Avez-vous entendu quelqu'un vous dire que « se perdre dans trois pins » est une bagatelle pour vous ?

Si vous avez répondu oui à toutes les questions, je pense que les informations ci-dessous aideront à faire la lumière sur ce phénomène.

La démence spatiale est-elle un diagnostic ?

Le « crétinisme topographique » ou « démence spatiale » n'est pas un diagnostic médical, mais un nom ironique pour la caractéristique psychologique de certaines personnes qui perdent facilement la capacité de s'orienter sur le terrain. Parfois, un tel trait ne provoque que le sourire, et parfois il conduit à la perplexité. Tout dépend de la façon dont il se manifeste.

Eh bien, oui, Christophe Colomb, ayant découvert l'Amérique, était jusqu'à la fin de ses jours dans la sainte confiance qu'il avait navigué vers l'Inde - mais il s'est quand même perdu à l'échelle de la planète entière. Et les cartes à cette époque étaient très approximatives. Mais si une personne doit trouver pendant longtemps comment trouver sa rue tout en étant dans une rue voisine, alors cela, voyez-vous, peut créer de sérieuses difficultés dans la vie.

Alors, qu’est-ce qui affecte la capacité de naviguer dans l’espace ?

La magnétite est une substance qui aide à naviguer

On constate depuis longtemps que parmi ceux qui ont du mal à s'orienter dans un domaine inconnu, l'écrasante majorité sont des femmes. Il s’avère qu’il existe une explication tout à fait scientifique à cela.

Le crétinisme topographique, comme de nombreuses études l'ont constaté, se manifeste chez les personnes qui ont une activité réduite dans l'hémisphère droit, à savoir la partie de celui-ci où se trouvent les zones responsables de la perception spatiale du monde. Il existe également une carte dite cognitive (personnelle) de l'espace environnant et une boussole biologique.

Il est intéressant de noter que son principe de fonctionnement, comme celui de l'appareil bien connu, repose sur un champ magnétique. Et cela est facilité par les cristaux de magnétite contenus dans nos cellules cérébrales. Selon les chercheurs, c'est le manque de cette substance qui conduit au fait qu'une personne peut se perdre dans trois pins. Mais la teneur accrue en magnétite (d'ailleurs très rare) conduit à une capacité tout simplement phénoménale pour une personne de naviguer dans les directions cardinales, même les yeux fermés.

Mais, hélas, tout a un inconvénient, et ce talent aussi - il s'avère que ces personnes sont incroyablement sensibles aux soi-disant orages magnétiques.

Causes historiques du crétinisme topographique féminin

Oui, c'est dommage d'admettre qu'il manque quelque chose dans le cerveau, mais les particularités d'orientation chez les représentants des différents sexes ont évolué au fil des siècles. En effet, dans l’Antiquité, après un long « voyage d’affaires », les hommes devaient trouver un chemin rapide vers leur grotte chaleureuse. Et le futur crétinisme topographique des ancêtres féminins était alimenté par le fait qu'elles ne sortaient que brièvement dans la forêt la plus proche pour cueillir des baies, se rappelant en chemin sous quel arbre il y en avait le plus, et passaient le reste du temps à s'inquiéter sur le foyer et la maison. C’est sans doute pour cela qu’il n’y a pas de grandes géographes parmi les femmes.

Mais l'homme a entraîné son hémisphère droit logique pendant des siècles, et il lui est devenu de plus en plus facile de s'habituer au terrain et de se souvenir des points de repère (ce qui s'est ensuite avéré très utile lors de la capture de nouvelles terres).

À propos, les femmes gauchères ont une excellente orientation spatiale. Mais si un gaucher a été recyclé, des échecs peuvent survenir, et tout cela est dû au fait que ces personnes confondent souvent par la suite gauche et droite.

Différences entre la perception masculine et féminine du terrain

La recherche a prouvé à plusieurs reprises que c'est le sexe fort qui possède l'avantage appelé « absence de crétinisme topographique ». Il s'agit des particularités de la perception de l'espace chez les hommes et les femmes. La carte qu'un homme dessine mentalement devant lui est volumineuse, détaillée et a la bonne échelle. Le descendant des chasseurs de mammouths est capable d'imaginer facilement où il se trouve actuellement sur cette carte, ainsi que de la faire pivoter mentalement, de regarder de l'autre côté ou de la réduire.

Le talent d'un représentant du sexe fort dans la construction d'une carte cognitive aussi réussie de la région repose sur sa représentation claire des directions, des distances et des noms de rues ou de colonies (vous comprenez déjà comment cela s'est développé historiquement).

Et une femme se concentre toujours principalement sur les objets (vous vous souvenez de l'arbre ?). Ainsi, si vous demandez votre chemin à un homme, il vous répondra en utilisant des chiffres et des directions : « À 200 mètres du carrefour et à droite ». Et la réponse féminine ressemblera à ceci: "Maintenant, au coin du gratte-ciel, allez à l'épicerie, puis tournez à droite."

Qu'est-ce qui conduit au problème

Outre les raisons générales qui font que beaucoup d'entre nous ont du mal à s'orienter, il existe également des raisons spécifiques. Ils jouent souvent un rôle très important dans l’évolution du problème.

Le crétinisme topographique est hérité. Autrement dit, si les parents ne savent pas comment prendre un raccourci, leurs enfants devront emprunter de longs chemins.
Traumatisme de l'enfance. Si, pour une raison quelconque, un enfant a peur de se perdre ou d'être oublié dans une rue inconnue, alors même à l'âge adulte, son cerveau ressentira un sentiment de panique chaque fois qu'il se trouve dans une zone étrangère.
Émotivité. À propos, dès que la panique apparaît, une personne perd toutes ses capacités de pensée logique et de mémorisation. Cela signifie qu'une émotivité excessive est un sérieux ennemi des capacités topographiques.
Paresse ou manque de motivation. Il s'avère souvent que dès que nous sommes confrontés à un besoin urgent de trouver une adresse, nous nous en débrouillons parfaitement tout seuls, et le reste du temps, nous sommes tout simplement trop paresseux pour nous en souvenir.

Crétinisme topographique : comment lutter ?

Oui, la démence topographique n’est pas une maladie, mais il existe encore des remèdes. Premièrement, votre réelle volonté de vous débarrasser de cette fonctionnalité très gênante à tous égards. Et deuxièmement, une idée précise de ce qui est exactement à l’origine du problème.

Si tout cela n'est qu'une question de sexe, alors vous devez vous entraîner, car même un changement de sexe ne fera pas travailler activement votre hémisphère droit.

Et si à cela s’ajoutent également les peurs des enfants, assurez-vous d’y faire face. Vous pouvez consulter un psychologue, mais vous pouvez aussi vous aider vous-même. Pour ce faire, il vous suffit de restituer dans votre mémoire, dans les moindres détails, l'incident même qui a provoqué votre peur chronique de vous perdre. Revivez-le en essayant de vous expliquer logiquement pourquoi tout s'est passé ainsi.

Mais ne répétez pas sur les lèvres d'un enfant effrayé : « Je ne connais pas bien l'endroit ! », mais en regardant le bébé de côté, emmenez-le à la maison ou dans les bras de ses parents - après tout, vous avez été trouvé, après tout !

N'oubliez pas d'en parler avec vos parents : ils ont bien sûr leur propre explication sur la situation actuelle. Et ne vous précipitez pas avec un sentiment de peur et de ressentiment à leur égard !

Maintenant, entraînons-nous !

Le crétinisme topographique a cependant un bon côté. Il s'avère que les personnes mal orientées dans l'espace ont généralement une mémoire visuelle bien développée. Cela signifie que des points de repère lumineux et mémorables peuvent toujours vous aider à trouver votre chemin : panneaux d'affichage, enseignes de magasins, maisons insolites. Mais l'entraînement ne fera pas de mal non plus :

essayez de marcher davantage, cherchez de nouveaux chemins vers des objets familiers ;
utilisez le moins possible votre navigateur, même si vous pouvez toujours l'emporter avec vous - cela vous donnera confiance ;
dessinez une carte d'une zone familière dans votre esprit - regardez votre rue d'en haut, imaginez où et quel type de maison se trouve ;
lorsque vous vous trouvez dans un endroit inconnu, essayez de faire de même - si c'est dans la même ville, essayez de connecter mentalement la zone familière avec la nouvelle.

Comment entraîner votre mémoire

À propos, une autre cause du crétinisme topographique est le manque chronique de sommeil et la fatigue (et les femmes en souffrent le plus souvent). Cet état de fait conduit finalement à une perturbation de la nutrition normale des cellules cérébrales, ce qui entraîne à son tour une détérioration de tous les types de mémoire.

Pour les entraîner et la capacité de naviguer qui en dépend, bien sûr, organisez d’abord votre routine quotidienne, puis commencez les exercices. Pour ce faire, regardez par la fenêtre pendant 30 secondes, essayez de vous souvenir de tout ce que vous voyez, de chaque détail. Et puis, en vous détournant, racontez tout ce dont vous vous souvenez. Pour ce faire, vous pouvez inviter un « juge » qui vérifiera l’exactitude de votre description.

Dans les transports, regardez la personne, puis, en fermant les yeux, rappelez-vous chaque détail de son portrait dans votre mémoire. Imaginez comment il bouge, comment il parle, etc. Ouvrez les yeux et vérifiez si vous vous souvenez correctement de son apparence.

Et quelques derniers mots

Si l'on ne prend pas en compte l'existence de pathologies graves conduisant à une désorientation complète d'une personne dans l'espace et à l'incapacité d'assimiler de nouvelles informations (conséquences d'un accident vasculaire cérébral, maladie d'Alzheimer, démence sénile, etc.), alors le crétinisme topographique ne peut être envisagé. un problème très grave.

Mais, il faut l’admettre, c’est aussi stupide de l’abandonner. Après tout, plus vous vous trompez souvent dans votre région d'origine, plus tout voyage sera problématique pour vous. Comment profiter de la beauté si l’on a constamment peur de se perdre ? Ce problème doit donc et peut être résolu. Ne soyez pas paresseux et vous réussirez !

Qui se perd dans trois pins

Le psychologue M. Hoffman, à la suite d'une expérience, a découvert que la capacité de naviguer sur le terrain dépend du statut social d'une personne - plus le statut est bas, moins il est développé. Le Dr R. Lippa a contesté les conclusions de son collègue, suggérant que cette capacité dépend du sexe : les femmes sont moins performantes que les hommes en matière de navigation. Qui a raison dans cette dispute ?

Problèmes d'orientation dans la région, capacité de se perdre dans trois pins et même crétinisme topographique - de telles caractéristiques peu flatteuses sont attribuées aux personnes ayant une mauvaise orientation spatiale. Les femmes sont peut-être plus susceptibles de recevoir de telles remarques caustiques : jusqu'à récemment, on croyait que les hommes étaient naturellement supérieurs à elles dans la capacité de s'orienter ou de naviguer sur une carte et, comme de nombreux tests l'ont montré, l'imagination spatiale est mieux développé parmi les représentants du sexe fort.

Mais récemment, le chercheur Moshe Hoffman de l'Université de Californie à San Diego aux États-Unis a découvert une tribu qui ne présente pas ces différences. Il s’est avéré qu’il s’agissait du peuple Khasi vivant dans le nord-est de l’Inde. Hoffman et ses collègues ont proposé aux membres de la tribu un test simple et plein d'esprit : ils leur ont demandé d'assembler l'image d'un cheval à partir de cubes pour enfants. Les chercheurs ont décidé que cette tâche ne confondrait pas les Indiens, contrairement aux tests abstraits impliquant des angles et des lignes qui ne leur étaient pas familiers. Dans le même temps, le test a permis d’évaluer la capacité des Khasi à la pensée spatiale : afin de résoudre rapidement une énigme, ils devaient « faire tourner » mentalement le cube avec différentes faces. Et pour accroître la motivation des participants, les chercheurs leur ont offert une récompense égale à environ un quart de leur salaire quotidien pour un travail bien fait.

Et voici ce qu'il s'est avéré : les hommes et les femmes de la tribu Khasi ont passé le même temps à résoudre le problème – environ 30 secondes. Étonnamment, de telles similitudes n’ont pas été observées parmi le peuple Karbi voisin. Les femmes de leur tribu ont passé 57 secondes à résoudre le puzzle, les hommes seulement 42. Au total, Hoffman a testé plus d'un millier de personnes des deux tribus, ces résultats peuvent donc être considérés comme assez représentatifs.

Les conclusions que le scientifique californien tire de ces données sont également intéressantes. Hoffman a attiré l'attention sur le fait que les peuples voisins avaient des systèmes sociaux différents. La société Karbi ressemble beaucoup plus à la société occidentale traditionnelle qu’elle l’était il n’y a pas si longtemps : les hommes y gagnent plus, possèdent plus de propriétés, héritent de terres et de biens familiaux et reçoivent une bonne éducation. Les femmes ne bénéficient pas de tels privilèges. Mais la tribu Khasi est structurée de manière inhabituelle dans ce sens : là-bas, les garçons et les filles reçoivent une éducation égale, de plus, les femmes gagnent plus que leurs maris, et l'héritage du père revient à ses plus jeunes filles.

Ayant découvert ces différences, Hoffman est arrivé à la conclusion que l'imagination spatiale et la capacité de naviguer sur le terrain dépendent du statut social. Apparemment, pensa-t-il, cette capacité se développe avec le reste des capacités mentales d'une personne - ce qui signifie qu'elle sera mieux développée chez quelqu'un qui a reçu une éducation supérieure et est engagé dans un travail intellectuel.

L'argument principal du chercheur est qu'il a testé des représentants de deux tribus qui sont similaires en tout sauf la culture de genre - et donc les différences doivent y être associées.

L'adversaire d'Hoffman, le psychologue américain Richard Lippa, fournit de puissants contre-arguments. En 2010, l'équipe de recherche de Lippa a testé plus de 200 000 volontaires de 53 pays différents, évaluant leurs capacités de raisonnement spatial. Et c'est dans les pays développés, où les femmes occupent des postes élevés et reçoivent une éducation sur un pied d'égalité avec les hommes, qu'elles ont obtenu des résultats bien inférieurs à ceux du sexe fort. Dans les pays pauvres, en revanche, les hommes et les femmes ont obtenu des résultats à peu près identiques aux tests de perception spatiale.

Mais voici ce qui est intéressant : Lippa n’a pas pris en compte les différences de mode de vie entre les femmes de la tribu Khasi (celles qui naviguent dans l’espace sur un pied d’égalité avec les hommes) et les femmes occidentales modernes. Les Khasis vivent principalement dans les villages, dans la nature, et pratiquent l'agriculture sur brûlis (c'est-à-dire qu'ils transforment les zones forestières en champs de culture en abattant les forêts et en brûlant les souches), et chassent et pêchent également. Le statut social élevé des femmes dans une telle société signifie qu'elles sont plus susceptibles de quitter la maison et de s'occuper de questions importantes, par exemple liées à la terre et à la propriété. Tout cela, associé à une bonne éducation, contribue au développement d’une bonne orientation spatiale. Surtout compte tenu de la végétation indienne luxuriante : si vous allez loin, essayez de retrouver le chemin du retour.

Les habitants des pays développés ne connaissent pas ces problèmes : ils vivent dans un monde de villes et de rues, utilisant des téléphones portables, des cartes et des navigateurs GPS. Leur capacité à naviguer sur le terrain est plutôt entraînée lors de randonnées, lors de sports actifs et en voyage, ainsi que lors de la pratique de la conduite. Et c’est ici que la différence est perceptible : les femmes pratiquent moins la randonnée ou le tourisme de montagne, choisissent des sports plus calmes qui font travailler les muscles mais ne développent pas la pensée spatiale (l’aérobic par exemple plutôt que le football) et voyagent moins seules. Et même dans les États-Unis avancés, les femmes sont 20 % moins susceptibles d’acheter une voiture.

Il s’avère que le même facteur – un statut social élevé – a des conséquences opposées dans les pays pauvres et développés. Les femmes courageuses de la tribu Khasi ne se perdront pas dans la jungle qu'elles voient tous les jours, et les employés de bureau, assis entre quatre murs, ont du mal à s'orienter sur une carte. Peut-être est-ce précisément ce que Lippa et Hoffman n’ont pas pris en compte dans leur différend ?

Mauvaise orientation dans l'espace

Liste des messages dans le thème "Mauvaise orientation dans l'espace" du forum Echange d'expériences > Helpline

J'ai prévu depuis longtemps d'emporter une boussole avec moi dans mon sac (notre tracé est très pratique - à l'ouest et à l'est de la rue qui traverse toute la ville et plusieurs autres banlieues nord).

Puis j’ai réalisé que beaucoup de gens, étant à l’intérieur, n’ont aucune idée de comment orienter ce qui se trouve à l’extérieur.

J'aime beaucoup les cartes et j'adore toute information telle que les coordonnées géographiques, l'altitude au-dessus du niveau de la mer.

Le problème est que presque tous les membres de ma famille et mes amis ont une orientation allant de « très mauvaise » à « mauvaise ». Lors de voyages ensemble, je « dirige » toujours et je me sens comme une enseignante de maternelle. Nous devons constamment résoudre des problèmes logistiques : qui, où récupérer et où livrer. En fin de compte, il n'y a pas de repos. Mais je suis sûr que les gens peuvent réellement mieux naviguer, mais ils se détendent simplement en ma présence, ne regardent pas la route, ne regardent pas la carte. Mais si vous les laissez seuls dans un endroit inconnu, le besoin les forcera. Il me semble que les problèmes d'orientation surviennent très probablement chez les personnes qui sont « dirigées » dans la vie et qui font preuve de peu d'indépendance.

Si dès l'enfance ils ont l'habitude d'être conduits ou montrés le chemin, alors la capacité de s'orienter reste sous-développée.

Je ne crois pas qu’une mauvaise orientation soit innée chez les femmes ; je crois que cela est une conséquence du fait que les filles sont plus obéissantes et plus prudentes, et que les garçons sont plus volontaires et plus risqués (en général). L’orientation des garçons se développe mieux, car leurs jeux et leurs aventures sont un peu différents de ceux des filles obéissantes qui jouent avec des poupées à la maison ou dans la cour et « ne quittent pas la cour ».

Ceux. Bien sûr, tout le monde n’a pas au départ les mêmes capacités, mais pour beaucoup, elles sont tout simplement sous-développées.

Et je pense que si vous vous fixez un tel objectif, vous pouvez le développer en tant qu'adulte.

Qu'est-ce que le crétinisme topographique et comment y faire face

On entend assez souvent l’expression « crétinisme topographique ». C'est le nom donné à une mauvaise capacité à naviguer, une tendance à se perdre même sur un terrain simple. Un niveau d'éducation élevé et une érudition générale ne garantissent pas du tout la capacité à se frayer un chemin jusqu'au bureau.

Bien entendu, il n’existe pas de diagnostic officiel de « crétinisme topographique ». Dans la classification internationale des maladies, l’incapacité de naviguer n’est même pas identifiée comme une maladie. Il existe un certain nombre de conditions accompagnées de l'incapacité de se souvenir d'un itinéraire ou de reconnaître des points de repère le long de celui-ci. Ceux-ci incluent divers types d’amnésie et d’agnosie. Ce sont des maladies graves qui réduisent considérablement la qualité de vie. Par exemple, une personne souffrant d'agnosie d'orientation, même si elle parvient à trouver le magasin le plus proche, ne pourra pas rentrer chez elle car elle ne se souvient pas à quoi ressemble sa maison. Bien sûr, ceux qui se plaignent du crétinisme topographique n’en souffrent pas.

La capacité de naviguer dans une ville inconnue, de trouver des raccourcis ou de se souvenir de l'emplacement d'objets importants dépend de la capacité du cerveau à former une carte du monde qui nous entoure. Cette représentation volumétrique-spatiale de la réalité est appelée carte cognitive. Il comprend tous les points de repère subjectivement importants et les relations entre eux – ce qui est le plus proche, ce qui est le plus loin et dans quelle mesure. Des qualités importantes des objets eux-mêmes sont également enregistrées - hauteur, largeur, distance des routes, voies d'accès, distances. Une telle carte se forme progressivement au cours de la vie grâce à la répétition répétée du même itinéraire. Seulement pour certains, il se forme en une journée, tandis que pour d'autres, même après six mois, ils ne se souviennent plus de l'emplacement du magasin le plus proche. Les caractéristiques de ces cartes de terrain individuelles sont activement étudiées par des médecins et des psychologues.

« Le prix Nobel de médecine 2014 a été décerné pour des recherches sur la capacité de naviguer dans l’espace. Un groupe de scientifiques norvégiens et américains ont établi la localisation des neurones responsables de la mémorisation du terrain et le mécanisme probable de cette mémorisation. Ces études contribueront à terme à restaurer la capacité de naviguer chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'autres déficiences cognitives graves.

Perception masculine et féminine du quartier

De nombreuses études ont prouvé de manière convaincante que, dans la plupart des cas, les hommes se souviennent de la route et s’y déplacent plus facilement. Tant des modèles expérimentaux en laboratoire (labyrinthes, diagrammes, infographie tridimensionnelle) que la capacité de naviguer en conditions réelles ont été étudiés. De plus, si des couples de sexe opposé participaient à l’étude, les femmes transféraient souvent volontairement l’initiative à l’homme.

Bien entendu, il existe de nombreuses différences dans la perception de l’espace entre les hommes et les femmes. Ce sont eux qui déterminent les différentes capacités d'orientation. La « carte intérieure » masculine est volumineuse, visuelle et bien évolutive. Un homme peut imaginer où il se trouve actuellement sur la carte, la faire pivoter, la réduire, regarder sous un angle différent et déterminer la direction souhaitée. La carte cognitive d'un homme est construite sur la base des directions, des distances et des noms de rues. La carte féminine, ce sont des objets. Les femmes sont douées pour se souvenir des monuments, des bâtiments et des magasins remarquables. Dans la pratique, cela se traduit par le fait que si vous demandez votre chemin à un homme, vous recevrez une série d'instructions telles que « marcher 100 mètres, tourner à gauche, encore 200 et à la prochaine intersection, tourner à droite ». Dans la réponse de la femme, le même chemin sonnera comme « devant le grand arbre, près de l’épicerie à gauche, puis vers la boutique de manteaux de fourrure et à droite ».

Raisons

De nombreux facteurs influencent la mauvaise capacité d’orientation, et la plupart d’entre eux peuvent être regroupés dans les groupes suivants :

Génétique. Si vos parents se sont perdus dans leur ville natale, vous avez probablement du mal à vous repérer dans une zone inconnue. De plus, vos enfants auront probablement aussi du mal à s’orienter. Il n'existe pas d'études fiables sur cette question, il est donc difficile de dire si la raison en est réellement dans les gènes ou si l'éducation pendant l'enfance joue un rôle important. Dans tous les cas, il faut savoir qu’une activité physique régulière peut corriger la situation. Il est particulièrement important d'apprendre à votre enfant à naviguer dès l'enfance si vous rencontrez vous-même des difficultés dans ce domaine.
Genre. Comme déjà décrit ci-dessus, la « carte du monde » d'une femme et d'un homme est complètement différente. Et comme les femmes n'ont pas ressenti le besoin d'orientation pendant de nombreux siècles, voire millénaires, cette compétence n'est pas aussi développée que chez les hommes.
Situations désagréables dans l'enfance. Si une personne s'est déjà perdue dans son enfance, la peur et la panique sont très fortement associées au besoin de retrouver son chemin. Cette réaction devient inconsciente et se produit chaque fois que vous avez besoin de vous repérer. De plus, cela est renforcé par le fait que les émotions négatives de la petite enfance empêchent le développement des capacités d'orientation et qu'une personne ne peut tout simplement pas lire une carte.
Manque de motivation. Si vous ne rencontrez généralement pas de difficultés significatives d'orientation et qu'à un moment donné vous réalisez que vous êtes perdu, demandez-vous si vous voulez vraiment atteindre votre objectif. La raison peut être plus globale : par exemple, vous avez l’habitude de compter sur les autres pour déterminer la direction à prendre. Un psychologue sera mieux à même de vous aider à trouver les raisons d’une telle situation.

Ce qu'il faut faire?

Même si vous avez une mauvaise orientation, ne vous précipitez pas pour vous diagnostiquer un « crétinisme géographique ». Avec de l’envie et de l’exercice régulier, les compétences en course d’orientation sont faciles à acquérir. Pour ce faire, vous pouvez utiliser les méthodes suivantes :

L'essentiel et l'essentiel, c'est la formation. Dans une ville inconnue, achetez tout d’abord une carte et naviguez en fonction de celle-ci. Partez en randonnées ou en courtes excursions dans la nature avec des cartes et des schémas de la région. Si vous savez que la course d'orientation ne se passe pas bien dans votre famille, envoyez votre enfant dans un club de course d'orientation. Habituez-vous progressivement à marcher sans carte, après avoir regardé l'itinéraire au préalable.
En marchant, marquez des points de repère pour faciliter le retour.
Adoptez le dessin ou la musique, cela contribuera à développer la pensée spatiale et facilitera la mémorisation des itinéraires.
Souvenez-vous de votre enfance. Peut-être trouverez-vous des moments associés à la peur de vous perdre ou de vous perdre. Discutez-en avec vos parents. Peut-être que l'aide d'un psychologue ne serait pas superflue.
Entraînez votre mémoire visuelle. Il existe de nombreux exercices pour cela. Les plus simples consistent à regarder un paysage ou une personne pendant quelques secondes et à essayer de les décrire avec le plus de détails possible.
Si vous avez un GPS, emportez-le avec vous, mais ne l'allumez pas. Cela vous donnera confiance et vous pourrez vous sentir le plus libre possible, tout en entraînant vos compétences en course d'orientation.
Essayez de vous rappeler la direction dans laquelle vous devez aller et la direction vers la maison. Choisissez un objet visible près de chez vous - il peut s'agir d'une tour de télévision ou d'un immeuble à plusieurs étages et concentrez-vous dessus si vous vous perdez. Contrôlez toujours la direction vers votre maison ou votre voiture. Le sachant, vous saurez certainement vous rendre au bon endroit.

ReconnaissanceMania

Pourquoi les femmes sont-elles moins capables que les hommes de naviguer sur un terrain ?

Mon copain et moi sommes allés au bord de la mer et il s'est souvenu du chemin jusqu'à notre immeuble beaucoup plus vite que moi, et pendant plusieurs jours j'ai essayé de prendre le mauvais chemin. Il dit que nous – les femmes – sommes moins doués pour naviguer sur le terrain. Et il juge non seulement par moi, mais aussi par ses amis. Et j'ai commencé à remarquer que beaucoup de filles que je connaissais n'étaient pas très douées pour naviguer sur le terrain, même dans le bâtiment de l'institut. Et les gars, c'est le contraire. Pourquoi est-ce ainsi ?

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Katerina_Med
08.10.:56
Edité : Tout à l'heure

Mais les chercheurs et scientifiques de l’Université de l’Illinois (États-Unis) sont sceptiques quant à cette hypothèse. Ils ont analysé plusieurs espèces de mammifères, comparé leurs possessions territoriales et leur capacité à naviguer dans cette zone. En effet, dans la plupart des cas, les mâles avaient un avantage sur les femelles en termes d'orientation, mais cela n'avait rien à voir avec la taille des territoires et le fait que les mâles étaient plus enclins à l'errance que les femelles.

Au lieu de tout cela, les scientifiques ont suggéré de prêter attention à une autre hypothèse, qui explique également ce phénomène, mais qui, pour une raison inconnue, échappe à l'attention de tous les chercheurs. Selon elle, une bonne orientation chez les hommes est due à une augmentation du taux de testostérone. Néanmoins, les auteurs de l'étude insistent toujours pour ne pas trop se laisser emporter par la recherche d'opportunités évolutives.

Causes du crétinisme topographique et moyens de s'en débarrasser

Maladie ou pas ?

Après avoir découvert votre faible capacité à naviguer sur le terrain, vous ne devez pas immédiatement vous diagnostiquer un crétinisme topographique. La Classification internationale des maladies ne contient pas le concept de crétinisme topographique ; de plus, l'incapacité à s'orienter ne constitue même pas un diagnostic distinct.

Il existe plusieurs conditions dans lesquelles l'impossibilité d'orientation est observée, par exemple l'amnésie ou l'agnosie. Mais ces maladies sont assez graves, puisque, par exemple, un patient atteint d'agnosie ne pourra pas retrouver son chemin depuis le magasin le plus proche. Bien entendu, cela n’est pas caractéristique du crétinisme topographique et ne se manifeste pas de manière aussi critique.

Il faut aussi immédiatement distinguer les notions de « topologique » et de « topographique ». L’impossibilité de s’orienter est précisément appelée crétinisme topographique ou spatial. Et la topologie est un domaine des mathématiques qui étudie les propriétés de l’espace et n’a rien à voir avec le crétinisme topographique.

Quelle est la capacité de naviguer

La capacité de naviguer dans une zone inconnue, de trouver l'itinéraire ou les objets nécessaires, dépend entièrement de la capacité du cerveau à former une carte.

Une carte est une représentation volumétrique-spatiale de l'emplacement et de l'environnement actuels, on l'appelle une carte cognitive. Il comprend tous les points de repère et leurs relations : ce qui est le plus proche et ce qui est plus loin, quel point est le plus significatif.

De plus, le cerveau se souvient également des indicateurs qualitatifs des objets - hauteur, distance les uns des autres, largeur, itinéraires de déplacement. Toutes ces informations s'accumulent progressivement tout au long de la vie, surtout si une personne répète plusieurs fois le même itinéraire - de la maison au travail, de la maison à l'école, du travail à la maison.

Comment cela marche-t-il

Ainsi, chaque fois qu'une personne se trouve dans une zone inconnue, le cerveau, à travers les organes de perception, collecte des informations sur l'espace qui l'entoure. Ensuite, les informations sont associées aux informations précédemment collectées - c'est ainsi qu'une personne se souvient qu'elle a déjà été dans cette ville ou dans cette rue.

Ensuite, si effectivement cette zone a déjà été visitée, le cerveau suggère de suivre le même itinéraire que celui retenu précédemment. Ou bien s’en écarter, mais ne pas le perdre de vue.

Si ce domaine n’a pas été exploré auparavant, une double situation se présente. Normalement, le cerveau suggère d’explorer la zone en fonction d’associations. Par exemple, il est logique qu’une autoroute puisse mener à une zone peuplée et qu’une route dans une ville puisse conduire à un centre, un supermarché ou des infrastructures. Personne n’ira vers une foule de gens dans le centre-ville s’ils souhaitent sortir, par exemple, dans un champ.

Et ces associations fonctionnent, mais une personne atteinte de crétinisme topographique à ce stade soit perd sa motivation à chercher une direction, soit interrompt la pensée associative pour un certain nombre de raisons et cherche de l'aide.

Différences entre les perceptions masculines et féminines

Un certain nombre d'études scientifiques sur la question du crétinisme topographique donnent à penser que les hommes sont bien mieux orientés dans l'espace et mémorisent le terrain.

Les études ont été réalisées sur des circuits tridimensionnels, des labyrinthes et des conditions réelles. De plus, lorsque les couples ont participé à l’étude, dans la plupart des cas, les femmes ont d’abord donné l’initiative aux hommes.

Cette différence dans la capacité à naviguer est due à la différence de perception du terrain :

Le cerveau masculin collecte des informations sur la zone environnante sous forme de directions, de distances et de lieux. Un homme peut imaginer où il se trouve et comment faire pivoter la carte, zoomer ou dézoomer pour obtenir un itinéraire.
Le cerveau féminin collecte des informations sur des points de repère subjectivement significatifs : grands bâtiments, objets inhabituels et lieux remarquables et mémorables.

Ainsi, en langage mathématique, la carte cognitive masculine est construite sur des vecteurs, et la carte cognitive féminine est construite sur des points. C'est ainsi que cela se manifeste dans la vie de tous les jours. Si vous demandez votre chemin à un homme, il vous répondra que vous devez marcher une centaine de mètres, puis tourner à droite, puis encore une centaine de mètres vers le nord-ouest, puis tourner à gauche.

Si vous demandez votre chemin à une femme, elle vous répondra tout droit jusqu’à l’intersection la plus proche, puis à droite et ne s’arrêtera pas avant d’avoir atteint un grand supermarché. Au supermarché, tournez à gauche et ne tournez pas vers Central Park.

Raisons

Bien que le crétinisme topographique ne soit pas une maladie indépendante, il existe un certain nombre de facteurs qui contribuent à une mauvaise orientation dans la région :

Facteur génétique. Aucune étude fiable n'a été menée sur la question de la transmission génétique du crétinisme topographique. Mais comme le montre la pratique, si les parents ont du mal à s'orienter sur des chemins déjà parcourus, l'enfant se comporte exactement de la même manière. De plus, ses enfants auront une mauvaise orientation dans le quartier. Ils ont encore tendance à croire qu’il s’agit d’un problème d’éducation et d’environnement, et non de génétique.
Caractéristiques de genre. Le même groupe de chercheurs a conclu que le crétinisme topographique se développe plus souvent chez les femmes pour des raisons historiques. Pendant des siècles, les femmes n'ont pas ressenti le besoin d'être orientées, c'est pourquoi cette compétence est un peu moins développée. De plus, les différences dans la construction d’une carte cognitive du territoire ont un impact.
Traumatisme de l'enfance. Si, dans l'enfance, un enfant est laissé seul dans une zone inconnue au moins une fois, même pendant cinq minutes, ou si un enfant se perd pendant l'enfance, le cerveau associe la panique et la peur à la recherche de la route et à la navigation dans la zone. De plus, cette association est si forte qu'elle devient subconsciente, et chaque fois qu'une personne a besoin de trouver son chemin dans un domaine inconnu, le subconscient reconnaît cela comme une situation stressante et traumatisante et ne permet tout simplement pas à la personne de trouver son chemin.
Motivation psychologique. Il arrive également qu'une personne n'ait jamais trouvé de manière indépendante un moyen de sortir d'une zone inconnue, ne serait-ce que parce que quelqu'un d'autre l'avait fait. Ensuite, se retrouvant sans aide dans un tel domaine, une personne ne voit tout simplement pas la motivation et la capacité de trouver une direction. Un tel problème se pose réellement en psychologie et nécessite l'aide d'un spécialiste, car il peut prendre racine et « s'enraciner » dans d'autres domaines de la vie où des décisions importantes doivent être prises.

Comment résoudre le problème

Étant donné que le crétinisme topographique n’est pas une maladie, mais un phénomène, le mot « traiter » est inapproprié. Pour améliorer vos compétences en navigation sur terrain, les exercices et techniques suivants sont recommandés :

Dans une ville inconnue, surtout dans une langue étrangère, demander de l’aide peut être difficile. Pour s'entraîner, il vaut mieux acheter une carte et trouver la bonne direction à l'aide de celle-ci. Après avoir regardé la carte et mémorisé l'itinéraire, essayez de vous en passer, de mémoire.
Pendant que vous conduisez, n'oubliez pas les points de repère - les points de contrôle qui vous indiqueront le chemin du retour.
L'entraînement de la mémoire visuelle est utile. Les méthodes de formation les plus simples consistent à regarder une image ou une personne pendant une minute maximum, puis à essayer de décrire en détail ce que vous avez vu.
N'oubliez pas l'objet le plus haut près de la maison - par exemple, une tour de télévision, un château d'eau. Même si vous remarquez ce repère de loin, vous pouvez facilement retrouver le chemin menant à la maison, même si ce chemin est nouveau.

Les psychologues sont également enclins à croire qu'écrire de la poésie et de la prose, dessiner et jouer de la musique peut bien entraîner la pensée spatiale et associative, de sorte que le problème de la désorientation dans le domaine peut être résolu en combinant l'utile avec l'agréable.

Andrés_Shutterstock

De nombreuses personnes sont totalement incapables de naviguer sur le terrain. Populairement, cette carence est appelée "crétinisme topographique". Comment y faire face ?

Il faut dire d'emblée que les femmes souffrent beaucoup plus souvent de « crétinisme topographique » que les hommes. Il s’agit d’un fait scientifique clairement établi. Cela a été prouvé par des études répétées menées par des scientifiques américains, anglais et allemands. Ceux-ci comprenaient des labyrinthes, des graphiques 3D et de simples tests de conscience spatiale. Et la plupart des femmes ont fait face à cette tâche moins bien que les hommes. Il s’est avéré que ceux-ci souffrent également de cette déficience. Mais le pourcentage d’hommes était nettement inférieur.

Fait intéressant, si les tests étaient effectués en couple, la femme transférait volontairement l'initiative à l'homme. Elle a reconnu d'avance son leadership dans ce domaine. Mais lorsque le « sujet expérimental » peu sûr de lui a été laissé seul, elle a fait tout ce qui était nécessaire. Lentement, avec des erreurs, mais néanmoins elle l'a fait. Il y avait bien sûr ceux qui échouaient lamentablement à toutes leurs tâches. Mais je voudrais immédiatement dire qu'il y avait très peu de telles personnes, même parmi les femmes. De tout cela découle une conclusion absolument logique : la belle moitié de l’humanité doute fortement de sa capacité à naviguer dans l’espace. C'est peut-être là que réside la raison de l'échec ? Peut-être vaut-il la peine de se mobiliser parfois et d’essayer d’agir par soi-même ?

Vous devez savoir qu’il existe une vue terrain et une vue itinéraire. La première n’est rien d’autre qu’une carte qui existe dans notre tête.

Ceux qui souffrent de « crétinisme topographique » ont beaucoup de mal à imaginer cette carte. Après tout, ces personnes n'ont pas développé d'imagination spatiale, et pas depuis l'enfance. Pendant leurs études à l'école, ils suivaient des cours de géographie ou de physique comme s'ils allaient aux travaux forcés. Dessiner était pour eux une torture. Et lorsque le cours de géométrie plane fut remplacé par la stéréométrie, les malheureux enfants ne comprirent plus rien.

S'ils avaient déployé tous leurs efforts sur ce sujet, ils n'auraient probablement pas souffert plus tard. Mais ce n'est qu'une supposition. Vous ne leur conseilleriez pas de reprendre le cours de stéréométrie. Il existe des exercices spéciaux pour entraîner la représentation du terrain.

Après avoir étudié, vous devez prendre un stylo et un morceau de papier et essayer de dessiner vous-même un plan de la zone requise.

Ensuite, vous devez comparer votre dessin avec l'original. S’il y a des erreurs, elles doivent être notées et mémorisées. Ils représentent la partie la plus difficile du voyage pour cette personne en particulier. Ensuite, vous devez prendre une nouvelle feuille de papier et dessiner à nouveau le schéma des rues conservé dans votre tête. Et ainsi de suite jusqu’à ce que le plan sur papier devienne une représentation précise de la carte. Habituellement, cela ne prend pas beaucoup de temps – 10 à 15 minutes.

Pour les conducteurs, la tâche devient un peu plus compliquée. Ils doivent se rappeler non seulement de l'emplacement des rues, mais aussi de la manière de les emprunter. Vous devez vous rappeler à la fois de la zone elle-même et des principaux panneaux. Et vous devez dessiner non seulement le plan des rues, mais également l'itinéraire à venir. Cette activité est assez pénible, mais elle donne de très bons résultats. Se retrouvant dans une zone inconnue, une personne ne se sentira pas perdue.