Qu'a écrit Cayce sur le Sphinx ? Le mystère des pyramides d'Edgar Cayce

Nous présentons à votre attention une nouvelle édition actualisée de l'article d'Alexeï Vaenra pour la collection « Pétersbourg vue par les astrologues », préparée pour le 300e anniversaire de Saint-Pétersbourg en 2003.

-Tu vois, attraper des artefacts n'est pas une science exacte...

Série télévisée « Warehouse 13 », saison 3, épisode 7

• D’étranges parallèles

Atlantes, cariatides, griffons, chimères, personnages, chevaux, lions : le monde de pierre de Saint-Pétersbourg regarde l'homme avec une multitude de visages. Mais les sphinx se démarquent. Cette image, créée par les Égyptiens, a toujours généré de nombreuses légendes autour d'elle. Même leur nom en est la preuve. Après tout, cela vient aussi d’une légende grecque sur une cruelle lionne. Selon le mythe, elle attendait les voyageurs dans une grotte près de la route. Elle posait une énigme à tous ceux qu'elle rencontrait et tuait les malheureux qui ne trouvaient pas la réponse. « Sphinx » est le nom que les conquérants grecs ont donné aux sculptures égyptiennes qui les émerveillaient. Dans la langue des anciens Égyptiens, les « sphinx » avaient un nom différent : shepses-ankh – « image vivante précieuse ». Pourquoi y a-t-il tant de sphinx sur les rives de la Neva ? Peut-être sont-ils là pour une raison ? J'ai posé cette question pour la première fois en 1996-1997 et j'ai commencé ma recherche d'une réponse avec le raisonnement le plus évident pour un astrologue : si un phénomène, par exemple l'installation de sphinx, se produit systématiquement, il doit y avoir une configuration répétitive de planètes dans l'espace. ciel qui l'accompagne. En effet, si vous regardez attentivement les dates d'installation des sphinx à Saint-Pétersbourg, leur lien avec un cycle astrologique intéressant apparaît. Il s'agit d'un cycle de changement idéologique associé aux planètes Uranus et Neptune. Sa durée est de 170-172 ans : c'est le temps qui s'écoule d'une conjonction de ces planètes à une autre. Presque toutes les installations des sphinx sont associées à des points significatifs du cycle Uranus-Neptune : la moitié, le tiers, le quart, le sixième du chemin vers la conjonction des planètes, etc. De plus, on peut trouver des parallèles très intéressants entre les événements survenus avec les sphinx et événements de l'histoire de notre pays. Il semble qu'il y ait un schéma ici : le sphinx est installé - et après un temps égal à la moitié du cycle Uranus-Neptune (85-86 ans), un événement se produit dans le pays qui change radicalement la vie de l'État. La première période d'installation des sphinx remonte à 1796. Certains sont apparus à la datcha de Stroganov, au bord de la Grande Nevka. D’autres, fabriqués selon le même modèle, ont probablement été installés dans la datcha de Bezborodko la même année. Ajoutons 85 ans et obtenons 1881 - l'assassinat d'Alexandre II et le début du règne d'Alexandre III. Deuxième période - 1809. C'est l'époque de l'apparition de la fontaine aux sphinx sur la route de Tsarskoïe Selo et de la datation approximative de l'installation des statues décoratives de sphinx à l'Institut des Mines. Plus 85 ans - 1894 - début du règne de Nicolas II. La troisième période est 1826-1832 : la construction du Pont égyptien et la livraison d'authentiques sphinx venus d'Egypte, installés face à l'Académie des Arts. Plus 85 ans - la période révolutionnaire en Russie, qui a commencé en 1911, lorsque l'assassinat de Stolypine a mis fin aux tentatives de rénovation du pays par le haut, jusqu'à la terrible année 1917. (Une étrange analogie est remarquable : la livraison de sphinx égyptiens à la Russie fait écho à 1917, et le dirigeant qui a pris le pouvoir cette année-là a été momifié et placé dans une « pyramide » - presque selon un rite ancien !) Ce qui suit (notez !) période « vide » à 73 ans. Les sphinx ne sont pas installés. Ensuite, cet événement se produit. En 1905, le pont égyptien s'effondre ; De plus, jusqu'en 1910, certaines des statues de sphinx précédemment installées dans la ville furent déplacées d'un endroit à l'autre. Ajoutons 85 à 86 ans et nous obtenons le début de la prochaine période historique en 1990-1991 - l'effondrement de l'empire de l'URSS. Littéralement « ponts brisés » ! La fin de cette période est le triste souvenir de 1996, où Boris Eltsine, malgré la dispersion du Conseil suprême et la guerre déclenchée en Tchétchénie, conservait le pouvoir entre ses mains avec un léger avantage aux élections... Ainsi, un certain cycle Des changements de dirigeants apparaissent, ou plutôt des idéologies dirigeantes : dans le cas des tsars, chacun d'eux avait la sienne, et dans le cas des dirigeants ultérieurs, il y en avait une pour tous : la soviétique. Ceci est d’autant plus intéressant que dans l’Egypte ancienne, le sphinx était bien souvent une image du pharaon. Mais comment expliquer... non, ce n'est peut-être pas le bon mot : comprendre au moins les parallèles entre les événements associés aux sphinx et les événements historiques de notre pays ? Je pense qu'il vaut la peine d'examiner plus en détail l'histoire de chaque groupe de sphinx et leurs correspondances astrologiques.

• Sphinx de Stroganov

Ainsi, les premiers sphinx de Saint-Pétersbourg sont apparus lors de la reconstruction de la datcha du comte A. S. Stroganov sur la Grande Nevka en 1796. Ils s'installèrent sur la balustrade supérieure de l'escalier menant de la jetée au domaine. La perestroïka a été menée pour le fils du comte, Pavel. Les travaux ont été réalisés par un jeune architecte talentueux Andrei Voronikhin, ancien serf des Stroganov, et futur créateur de la cathédrale de Kazan, architecte reconnu. Les motifs égyptiens n’étaient pas si rares dans l’architecture de cour de Russie à cette époque. Rappelons l'unique « belvédère » en forme de pyramide tétraédrique de granit, construit sur ordre de Catherine II à Tsarskoïe Selo, et les stylisations égyptiennes à l'intérieur du palais de Pavlovsk. Tout cela est une conséquence de la passion de l’impératrice et héritière du trône pour les idées maçonniques sous l’influence des tendances européennes (et surtout françaises) à la mode de l’époque. Le fait est que les francs-maçons attachaient une grande importance au symbolisme pseudo-égyptien. Après tout, selon la mythologie maçonnique, le grand architecte Hiram, qui a érigé le Temple de Salomon, à partir duquel les francs-maçons, les « francs-maçons », ont retracé leur « ascendance », a été identifié au dieu égyptien Osiris. L'une des images préférées des francs-maçons était la pyramide : pour les adeptes de la doctrine, elle symbolisait l'éternité du temple et l'immortalité de son créateur... Cependant, les impressions personnelles d'un récent voyage en France auraient dû servir Voronikhin et Stroganov Jr. . comme motif non moins inspirant pour créer des sphinx sur la jetée de la datcha du comte, que la mode de la cour de Russie. En France, comme nous l'avons déjà dit, les idées de la franc-maçonnerie étaient dans l'air, et le style « néo-égyptien », né au début du XVIIIe siècle en Italie, grâce aux découvertes de monuments égyptiens tardifs sur son territoire , était très populaire. Voronikhine, le jeune Stroganov et le professeur de ce dernier, le Français Gilbert Romm, se retrouvent en France au plus fort de la Grande Révolution française. Le patriote Romm, et avec lui Stroganov, ne pouvait rester à l'écart de ce qui se passait. Ils ont fait don de biens matériels à la révolution et ont participé aux débats de l'Assemblée nationale, avec un tel zèle qu'ils ont reçu une attention particulière de la part de Catherine II. Pavel Stroganov a reçu l'ordre de retourner en Russie et son professeur, au contraire, s'est vu interdire de revenir à l'avenir. Mais si l’impératrice savait par où commencer la « lutte contre la sédition », elle devrait probablement commencer par elle-même. Après tout, le mouvement révolutionnaire en France était largement alimenté par les idées des francs-maçons, proches de Catherine. Même la devise des révolutionnaires « liberté, égalité et fraternité », selon de nombreux chercheurs, a été formulée précisément par les francs-maçons. Le style des sphinx de Voronikhin a absorbé de nombreux traits caractéristiques de la véritable sculpture égyptienne : généralisation laconique du modelage du corps, poses statiques, caractère décoratif de certains détails au détriment du naturalisme, coiffe et collier de type égyptien. Dans le même temps, l'artiste a bien sûr été influencé par la légende, qui comparait l'image grecque d'une lionne aux sculptures égyptiennes : les sculptures ont des visages féminins aux traits anciens. Bien qu'ici les formes soient un peu plus généralisées et statiques que dans la sculpture ancienne. Voronikhin a abordé avec beaucoup de tact (comme c'est typique pour les représentants du signe de la Balance, sous lequel il est né) la combinaison d'un style hétérogène et d'un contenu sémantique. Il met en avant la correspondance stylistique de la forme avec les modèles égyptiens. Cependant, la signification que les Égyptiens donnaient aux sculptures des sphinx lui était encore inconnue. « Image vivante » - c'est ainsi que nous avons traduit le nom égyptien « shepses-ankh » au début de notre excursion. Mais quelle était leur essence ? Le Sphinx était identifié à une divinité dont le nom était Hor em akhet Atoum-Khepri. « Hor em akhet » signifie « Hor dans le ciel ». Atoum est une hypostase du dieu solaire, corrélée au soleil du soir. Les épithètes « accompli » et « parfait » lui correspondaient (pour les Égyptiens, c'était un concept). Khepri - "celui qui se lève", au contraire, correspondait au soleil du matin renaissant. Atoum-Khepri est le dieu solaire qui a atteint la perfection, achevant son voyage à travers le ciel pour renaître au matin. Lorsque, par exemple, un pharaon apparaît devant nous sous la forme d'un sphinx (cela arrive souvent), cela signifie que nous le voyons sous la forme d'une divinité solaire parfaite et toujours régénératrice. En élargissant cette métaphore, nous pouvons dire qu'ici il est comme le Soleil couchant, qui renaîtra dans le ciel, après avoir parcouru la moitié sombre et nocturne de son chemin - l'au-delà. C'est exactement ainsi que le livre « Amduat », déposé dans des sarcophages, illustre le parcours posthume du pharaon. Et en effet... dans notre cas, l'installation des sphinx fait écho, pour une raison quelconque, à l'émergence de nouveaux dirigeants - dans un autre pays, plusieurs siècles après l'époque des pharaons, comme pour faire allusion à un pont mystique à travers les siècles. Il est également intéressant de noter ici que du point de vue des Égyptiens, la correspondance d'une sculpture particulière avec une personne spécifique n'était pas tant déterminée par la ressemblance du portrait, mais par la présence du nom de cette personne dessus. Il est de notoriété publique, par exemple, que Ramsès II a ordonné que les noms des pharaons prédécesseurs sur leurs monuments soient remplacés par les siens et qu'il se les soit «appropriés». En conséquence, les sphinx, sur lesquels aucun nom n’est inscrit, peuvent être considérés comme l’image de n’importe qui.

• Sphinx Bezborodko

Des copies des sphinx qui décoraient la datcha de Stroganov presque simultanément avec les originaux sont apparues sur la jetée près de la datcha des AA. Bezborodko à Polustrovo. Alexandre Andreïevitch Bezborodko est né dans la ville de Glukhov, dans la province de Tchernigov, dans la famille du commis général de l'armée cosaque de la Petite Russie. À l'âge de 18 ans, ses proches ont réussi à lui trouver un emploi au bureau du gouverneur de la Petite Russie P.A. Roumiantseva. Et puis un merveilleux décollage l'attendait. Catherine II, remarquant que les rapports provenant du bureau du gouverneur de la Petite Russie étaient rédigés par des gens intelligents, demanda au comte Roumiantsev d'envoyer un de ses secrétaires en Russie. Bezborodko s’est donc avéré être le secrétaire de l’impératrice chargé de recevoir les pétitions. Au fil du temps, il devient secrétaire d'État, confident de Catherine et reçoit le titre de comte. Et à ce moment-là dont nous parlons, il était au sommet de sa carrière. En fournissant avec beaucoup de succès à Paul Ier, qui monta sur le trône après la mort de Catherine en 1796, des documents indiquant l'intention de l'impératrice de retirer son fils du trône, il gagna instantanément sa confiance. Et en même temps - le titre de Son Altesse Sérénissime, le poste de chancelier d'État, etc. Alexandre Andreïevitch était un grand amateur d'art et collectionneur. Sa passion pour la beauté était franchement débridée. Il suffit de rappeler la clôture de sa datcha, connue de tous les habitants de Saint-Pétersbourg, qui était décorée de vingt-neuf statues décoratives de lions. Qu'il y avait de pathétiques couples de lions qui précédaient les entrées des résidences d'autres nobles ! Bezborodko a surpassé tout le monde. Et avec des lions et des sphinx aussi. Si Stroganov en avait deux, alors Bezborodko en avait quatre. Au-dessus et en dessous de la jetée. Et la jetée est deux fois plus grande. Il semble que cette passion pour la décoration soit la principale raison de l'apparition d'une jetée avec des sphinx à Polustrovo. Cependant, le prince avait aussi quelque chose à voir avec la franc-maçonnerie. Entre autres faveurs du nouvel empereur, Bezborodko reçut le titre de Chevalier de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, mieux connu sous le nom d'Ordre de Malte, dont Paul Ier devint le grand maître en 1790. Cet ordre était maçonnique. Le rang en conséquence aussi. Certes, Bezborodko ne pouvait appartenir qu'à la catégorie des chevaliers « honoraires » de l'ordre, puisque seules les personnes ayant un pedigree noble prouvé d'au moins 150 ans devenaient membres à part entière. Ainsi, il est possible que le Prince Très Sérénissime ait daigné placer les sphinx sur la jetée près de sa maison pour plaire aux goûts du nouveau souverain. À propos, à propos de l'Ordre de Malte. Après que Napoléon ait capturé l'île de Malte en 1798, Paul Ier a repris le patronage de l'ordre et en est devenu le Grand Maître. L'influence de l'ordre s'est étendue à toutes les sphères de la vie de l'État russe. Même sur la poitrine de l'aigle à deux têtes, à la place de Saint Georges le Victorieux, une croix de Malte est apparue ! Et après que les possessions de l'ordre - Malte - aient été capturées par les Britanniques, l'alliance entre la Russie et l'Angleterre a été rompue et des relations ont été établies avec la République française. Pour lequel le souverain a payé. Les nobles, mécontents de cette politique, décidèrent de le tuer en 1801. Peu de temps après, les relations entre l'État russe et l'ordre furent rompues et le restèrent jusqu'au 7 août 1992, lorsque le président Eltsine, qui avait reçu un peu plus tôt la croix de chevalier commandeur de l'ordre, signa un décret rétablissant les relations officielles entre la Fédération de Russie et l'Ordre de Malte.

• Fontaine de Thomas de Thomon et Sphinx de Voronikhin près de l'Institut des Mines

La fontaine à quatre sphinx, construite sur la route de Tsarskoïe Selo selon le projet d'un Français Thomas de Thomon, est devenue un autre trait de la bacchanale architecturale pseudo-égyptienne qui a balayé Pavlovsk et Tsarskoïe Selo. Le projet de la fontaine fut commandé à l'architecte en 1806, et fut réalisé en 1809. Comme on le voit, le souverain franc-maçon est mort, mais les goûts n'ont pas changé... Ou presque. Les sphinx de Tomon, contrairement à ceux qui décoraient les jetées des datchas Stroganov et Bezborodko, reposent dans des poses imposantes, patte sur patte, et ont en général des contours plus légers et plus plastiques. Tout le style des sculptures et du pavillon avec des colonnes de granit et une coupole qui recouvre la vasque de la fontaine porte l'empreinte de l'Antiquité. La seule chose qu’ils ont en commun avec les prototypes égyptiens est qu’ils sont des sphinx. A la même époque, A.N., qui travaillait à la construction du bâtiment du Corps des Cadets de la Montagne, revient sur le thème des sphinx. Voronikhine. Sans être contraint par le cadre d'un certain style et goût du client, il incarne également d'une manière nouvelle l'image qui l'a inspiré. Désormais, le thème dominant des sculptures est la légende grecque de la lionne Sphinx. Le style est subordonné à l'intrigue. De gracieux visages féminins en filigrane sont encadrés de cheveux bouclés recouverts d'un diadème. La robe tombe en plis doux, épousant sa poitrine haute. Le corps du lion est en plastique et soigneusement élaboré. Ces sculptures représentent un exemple frappant du classicisme russe, basé sur des motifs anciens. On suppose que les statues décoraient ce qu'on appelle l'antichambre. Cependant, malgré le style, les sphinx de Tomon et les sphinx de Voronikhin à Gorny restent des sphinx, et les dates de leur « naissance » correspondent au « cycle des dirigeants » que nous avons identifié. Mais, notons-le, avec son moment le moins dramatique. Nicolas II, à l'avènement duquel nous avons corrélé leur apparition, monta sur le trône naturellement, sans coups d'État ni histoires sanglantes.

• Avènement

Les principales dates pour la prochaine étape d'installation des sphinx sont 1826 et 1832. En 1826, le pont égyptien fut inauguré. La même année, un autre événement moins spectaculaire, mais tout aussi significatif, a eu lieu : lors de la reconstruction du bâtiment des locaux à la cour, jusqu'au nouveau bâtiment nouvellement construit de l'Institut des Mines, les sphinx créés par Voronikhin ont été déplacés. Et en 1832, de vrais sphinx furent amenés d'Egypte. Cependant, pour être précis, cette étape a duré plus d'une décennie : du début des années 1820 à 1834. De plus, tous les événements de cette période sont liés, comme les maillons d'une même chaîne. Du début des années 1820 à 1826, des travaux étaient en cours sur la conception et la construction d'un pont égyptien à chaîne à travée unique traversant la Fontanka selon les plans de l'ingénieur G. Tretter et du sculpteur P. P. Sokolov. Ils ont déjà collaboré sur des ponts. Sokolov a décoré le Pont du Lion avec des figures de lions et le Pont de la Banque avec des figures de griffons. Mais dans ce projet, il s'est surpassé en prévoyant de décorer le pont non seulement avec des sculptures exotiques de sphinx, mais aussi avec des portes pompeuses de style égyptien. C'est ce qui a été fait. La conception de la porte, sur laquelle étaient fixées les chaînes retenant le pont, était éclectique. La silhouette de la porte ressemblait vraiment à l'architecture égyptienne. Cependant, les hiéroglyphes et autres éléments de conception avaient bien sûr peu de points communs avec les dessins égyptiens. Quant aux figures des sphinx installés devant la porte, elles peuvent être immédiatement comparées aux deux solutions de Voronikhin. Comme les sphinx de Gorny, ils incarnent tout à fait l’image d’une lionne de la légende grecque : des visages aux traits doux des statues antiques, des seins féminins, un diadème sur la tête. Cependant, la retenue de la pose, le modelé laconique du corps, l'expression sévère et détachée du visage et les extrémités rectangulaires du klaft (châle) tombant sous le diadème, que l'on peut souvent voir dans les portraits sculpturaux des pharaons , rappellent le style égyptien, notamment les sphinx de Voronikhin de la datcha de Stroganov. Ce parallèle dans les travaux de Voronikhin et Sokolov s’explique facilement. Les artistes avaient presque le même âge. Sokolov est venu en France au même moment où Voronikhine s'y trouvait. Après avoir obtenu une grande médaille d'or à l'Académie des Arts, le jeune sculpteur y est envoyé pour se perfectionner. Trois ou quatre ans après la construction du pont égyptien, comme si en plus des portes qui le décoraient, un autre apparaissait. Il s'agit de la porte égyptienne, construite selon les plans de l'architecte Ménélas, sur la même route menant à Tsarskoïe Selo. Ils semblent destinés à devenir une digne couronne du « cabinet de curiosités égyptien », dispersé au cours du siècle dernier dans les résidences de campagne de la dynastie régnante. Les deux garde-corps en pierre imitent la forme des pylônes qui encadraient les entrées des temples égyptiens, et entre eux se trouve un arc en métal léger. Les murs des corps de garde sont décorés de compositions en relief, qui sont des copies de scènes d'originaux égyptiens célèbres. Sur les côtés, nous voyons des hermes très semblables à des images monumentales de sarcophages, placés verticalement. Les fondations de l'arc sont également conçues sous la forme des mêmes « sarcophages »... Un tombeau presque déchiré. Et c’est la deuxième « porte égyptienne » construite en quelques années ! Un portail pour qui ? Saint-Pétersbourg semblait se préparer à la rencontre...
Moins d’un an s’était écoulé depuis la construction de la dernière porte, lorsque ce qui jusqu’alors n’était lu que comme une vague allusion se réalisa : lui, le roi de Haute et Basse Egypte, Nebmaatra, naviguait sur un navire appelé « Buena Speranza ». (« Bonne Espérance »). Deux sphinx égyptiens authentiques ! L'image est vivante. Un pharaon en attente de renaissance. Un signe prédisant la fin de la dynastie régnante et l'arrivée d'un nouveau gouvernement dans 86 ans. Cependant, le chemin de ces sphinx vers la Russie a commencé un peu plus tôt. Au moment de la construction du pont égyptien, l'entrepreneur grec Giovanni Athanasi battait déjà son plein en fouillant des antiquités égyptiennes sur la rive ouest du Nil à Thèbes, transformant leur vente à ceux qui étaient intéressés par une activité rentable. Au moment de la construction de la porte égyptienne, il vient de retirer sous une couche de sable de plusieurs mètres les célèbres statues de sphinx avec le visage du pharaon Nebmaatr (Amenhotep III). Lors de la crue du Nil, l'un des sphinx a été envoyé sur des radeaux de palmiers en aval jusqu'à Alexandrie pour être vendu et y a rencontré l'officier et diplomate russe Andrei Nikolaevich Muravyov. Il décide de s'assurer que la Russie acquiert les sphinx et informe l'ambassadeur de Russie des reliques mises en vente, en joignant à la lettre un dessin du sphinx. L'ambassadeur a envoyé la lettre de Mouravyov à Nicolas Ier, qui l'a envoyée à l'Académie des Arts avec la question : « Cette acquisition sera-t-elle utile ? L'Académie des Arts a répondu positivement à cela. A noter qu'au cours de cette correspondance le propriétaire des antiquités en a eu assez d'attendre, et il s'est mis d'accord sur la vente des sphinx à la France avec un représentant du gouvernement français. Et les sphinx se seraient dressés sur les bords de la Seine, mais l'argent de cette transaction n'a jamais été payé : en 1830, une autre révolution a eu lieu en France, mettant fin à la dynastie des Bourbons. (Il est symptomatique que cet événement ait coïncidé avec une tentative des Français d'acquérir d'authentiques sphinx égyptiens.) Cependant, le pharaon Nebmaatra n'avait apparemment pas de temps pour les bagatelles. De grandes choses l'attendaient sur les bords de la Neva. L'argent de Russie vient d'arriver et les sphinx ont été envoyés à Saint-Pétersbourg. Lors du chargement, les sculptures ont presque détruit le navire italien Buena Speranza, le premier des sphinx étant tombé des dispositifs de levage et s'est effondré, brisant presque le fond du navire. Cependant, le capitaine s'est avéré être un homme persistant et, après un an de navigation, fin mai 1832, il a livré les sculptures à la jetée de l'île Vassilievski. Et un peu plus de 86 ans plus tard, en plein accord avec la tendance évoquée plus haut, une révolution s'est produite en Russie... Pendant deux ans, les sphinx se sont tenus dans la cour de l'Académie des Arts, et ce n'est qu'en 1834 qu'ils ont été installés en face du bâtiment. sur le remblai. Sur les socles de granit sous eux était gravée une inscription inventée par le président de l'Académie A.N. Olénine : « Ces immenses sphinx, dédiés au célèbre Memnon (le pharaon Aménophe III), furent transportés dans la ville de Saint-Pierre sous le règne de l'empereur Nicolas Ier et placés sur ce granit en 1834. » L'inscription était évidemment un peu longue, mais tant qu'Olénine était en vie (ne voulant apparemment pas l'offenser), elle n'a pas été touchée. Cependant, après sa mort, en 1843, une autre inscription fut gravée : « Le Sphinx de l'ancienne Thèbes en Égypte fut transporté à la ville de Saint-Pierre en 1832 », comme pour indiquer que 1832 était encore plus important dans le sort des sphinx. et la ville.

• Pharaons et sphinx

Les coïncidences et les parallèles dans cette histoire semblent être tissés en une seule chaîne. Rien n'indique directement quoi que ce soit, mais quelque chose vous fait sentir : tout est pour une raison. Et maintenant, nous devons en ajouter une de plus à la collection générale de coïncidences. Le fait est que le pharaon Nebmaatra – Amenhotep III appartenait à une dynastie de dirigeants qui entretenaient une relation très particulière avec les sphinx. Nous parlons de la XVIIIe dynastie, qui ouvre la période du Nouvel Empire dans la chronologie de l'Égypte. Elle a été lancée par le pharaon Ahmes Ier-Nebpekhtir, qui a libéré l'Égypte du pouvoir des envahisseurs Hyksos, ce qui a duré environ cent ans. Ce pharaon venait de Thèbes (en égyptien Waset) – le centre du culte d'Amon. Les prêtres de ce dieu ont fourni à Yahmes un soutien important dans la lutte contre les conquérants, alors Yahmes et ses héritiers ont commencé à montrer un respect particulier à Amon. Amon fut identifié au dieu suprême de l'Égypte, Râ, traditionnellement considéré comme le père des pharaons, et son culte commença à dominer l'État. L'exaltation d'Amon devint si grande que les gens commencèrent à oublier les véritables images du Tout-Puissant Ra, devenant progressivement convaincus que Amon à tête de bélier était son image. Mais, malgré les services rendus au pays par les prêtres d’Amon, cela ne pouvait pas continuer indéfiniment. Plus de cent ans après l'époque d'Ahmès, une histoire s'est produite avec l'un de ses lointains héritiers, Menkhepru - Thoutmès IV, qui est devenue l'impulsion pour des changements dans l'équilibre des pouvoirs dans la vie religieuse de l'Égypte. Cela s'est produit dans la jeunesse du futur roi, alors qu'il chassait dans le désert de la rive ouest du Nil. Fatigué, Thoutmès s'installa pour se reposer à l'ombre d'un sphinx géant à moitié enseveli sous le sable, construit par le pharaon Khafré, qui régnait sur l'Égypte plus de mille ans avant ces événements. Le jeune homme fut pris de sommeil et il rêva que le sphinx lui disait ces mots : « Regarde-moi, regarde-moi, mon fils Thoutmès. » Je suis ton père Hor em akhet Atum-Khepri. Il te sera donné... un royaume, et tu porteras une couronne blanche et une couronne rouge... Ta paix sera dans sa longueur et dans sa largeur, partout où l'œil brillant du seigneur de tous (le monde) illumine il. La plénitude et la richesse seront à vous ; le meilleur de cette terre et les riches tributs de toutes les nations. Vous aurez de nombreuses années de votre vie. Mon visage est miséricordieux envers toi et mon cœur t'appartient. Voici ma vraie forme pour protéger mes membres parfaits. Je suis recouvert du sable du pays dans lequel je me trouve. Sauve-moi et accomplis tout ce qui est dans mon cœur, alors je saurai que tu es mon fils, mon aide. En se réveillant, Thoutmès réalisa qu'il devait libérer la statue du sable et jura de le faire. Il a rempli son serment dès son accession au trône. Et il ordonna que cette histoire soit gravée sur une stèle et installée au pied du sphinx. Elle est toujours là à ce jour. Par la suite, Menkheprura - Thoutmès IV, comme lui l'avait prédit, devint véritablement un grand pharaon, renforçant la puissance de l'Égypte et étendant largement son influence. De plus, comme cela ne s'est pas produit avec la bénédiction d'Amon, mais selon une prophétie reçue par Thoutmès IV dans un rêve, à partir de son règne, l'ancienne vénération du dieu solaire Ra dans ses images originales a commencé à être restaurée, un dont Khoremakhet Atum-Khepri. Grâce au règne réussi de Menkhépur, son héritier (et c'était Nebmaatra, dont les sphinx se dressent à Saint-Pétersbourg) n'a pratiquement pas eu à faire la guerre à ses voisins, et il a pu concentrer tous ses efforts sur le renforcement du bien-être des pays, en construisant de nouveaux temples et en soutenant les arts. Le pays prospéra sous lui, le Râ solaire continua d'être mis en avant, mais Amon ne fut pas oublié : des temples encore plus magnifiques furent construits pour lui qu'auparavant. Nebmaatra lui-même - Amenhotep III, de son vivant, par son propre décret, était classé parmi le panthéon divin et était vénéré comme un sage et une demi-divinité jusqu'à la période de la domination romaine en Égypte. Mais son héritier, Neferkheprura, plus connu sous le nom d'Akhenaton, est allé encore plus loin que Nebmaatr. En quelques années, il fit du culte de Râ et de Pharaon - son fils, héraut exclusif de la volonté divine sur terre - le seul culte d'Egypte. Si Nebmaatra exigeait sa vénération sur un pied d'égalité avec les autres dieux, alors Neferkheprura plaçait le pharaon en tant que tel au centre de la religion aux côtés de Râ, niant à tous les autres dieux, et notamment à Amon, le droit d'exister. L'objet principal du culte est devenu le disque solaire lui-même - Aton, de sorte que désormais la divinité solaire n'apparaîtrait à personne ni sous la forme d'un bélier, ni sous la forme d'un homme, ni sous toute autre forme que la sienne. Les égyptologues pensent qu'en menant ces réformes, Akhénaton s'est appuyé sur des traditions qui s'étaient développées à l'époque des Grandes Pyramides - l'ère de Khafré, dont le sphinx est apparu dans un rêve à Thoutmès. C’est alors (ou plus précisément sous le prédécesseur de Khafré, le roi Djédefré) que surgit l’idée du pharaon comme fils de Râ, dont Neferkheprura fit la base de ses transformations. La religion d'Akhenaton était très brillante, imprégnée d'amour pour tout ce qui vit dans le monde - la création de la divinité. Sa caractéristique la plus importante était son étonnante cohérence : le désir de suivre littéralement la vérité dans tout, des images artistiques à l'organisation d'un culte. Si Dieu est le Soleil, donnant lumière et vie à tout ce qui existe, alors c'est Aton - le disque solaire - qui doit être adoré, et non des images anthropomorphes de la divinité. Si un artiste représente l'une des créations d'Aton, alors ces images doivent correspondre à la vie et non à un canon idéalisé. S’il est dit que Dieu a créé toutes choses, alors ce n’est pas une métaphore, mais une affirmation directe : « la vie est lumière ». Si le roi est appelé fils de Dieu, alors cette déclaration est prise au pied de la lettre. « Akhenaton a non seulement retiré le sacerdoce du jeu, mais a également transformé le culte du disque solaire, qui est son père, en une affaire intra-familiale », écrit l'égyptologue A.O. Bolchakov. C'est pourquoi, grâce aux monuments de l'époque de Neferkheprur, nous connaissons si bien la vie de famille du pharaon, la reine Néfertiti et de leurs filles : elles sont toutes de la famille de la divinité... Comme tout prophète, Akhénaton croyait réellement en son choix et son origine divine. Il semble que non seulement Thoutmès-Menkheprur, mais aussi ses successeurs, aient été très impressionnés par cette conversation entre la divinité en forme de sphinx et le jeune héritier du trône. En réfléchissant à cette leçon, ils sont probablement arrivés à la conclusion que les textes religieux ne mentent pas et doivent être compris beaucoup plus littéralement que ne le pensaient leurs prédécesseurs. Apparemment, c'est précisément la raison de l'émergence du culte perpétuel de Nebmaatr et c'est aussi le sens des actions d'Akhenaton et de Neferkheprur. Menant une révolution religieuse, il dicta au pays non pas sa propre volonté, mais la volonté de la divinité. En guise de monument à lui-même et à sa religion, Akhenaton n'a laissé ni une stèle, ni des sphinx, comme ses prédécesseurs, mais la ville entière d'Aton - "Akhetaton, pleine de beauté". Il existe une hypothèse selon laquelle cette ville avait une orientation astronomique. Sur les rochers entourant la vallée où il se trouvait, un certain nombre de stèles ont été installées, marquant, comme on pourrait le supposer, les positions du Soleil levant et couchant près de l'horizon les jours des équinoxes et des solstices, ainsi que d'autres indications importantes. moments du cycle solaire annuel. Même le mot Akhetaton lui-même est traduit par « horizon d’Aton ». Une organisation de l’espace similaire à celle décrite est typique des anciens observatoires à horizon proche. Mais en même temps, autant qu’on puisse en juger, c’est unique à l’architecture égyptienne. Ce type d'objet aurait été plus approprié en Europe à la même époque, où l'on trouvait en abondance des bâtiments similaires. Les Égyptiens utilisaient l'horizon comme un outil naturel pour marquer la position des objets sur la sphère céleste, mais contrairement aux Européens, ils n'ont pas construit de cromlechs à cet effet - des structures circulaires, comme, par exemple, le célèbre Stonehenge. Et dans ce cas, Akhénaton a utilisé à ses fins précisément le « cromlech » créé par la nature elle-même. Cependant, les parallèles entre Akhetaton et les bâtiments européens ne sont peut-être pas accidentels. Sur le territoire britannique, dans les monticules des tribus qui ont construit Stonehenge (ils sont proches de la période du règne d'Akhenaton en Égypte), les archéologues ont, entre autres objets, trouvé des perles de faïence égyptiennes. Et plus récemment, en Allemagne, dont le territoire faisait partie de la même aire culturelle, a été découvert un plat en bronze d'œuvre locale contenant l'image d'une barge solaire voyageant dans le ciel, très similaire aux barges égyptiennes. Il date d'environ 1600 avant JC, soit deux siècles de plus qu'Akhetaton. Alors peut-être qu’avec le temps, nous en apprendrons davantage sur l’interpénétration des anciennes cultures européenne et égyptienne. Akhetaton devient la nouvelle capitale de l'Égypte. Il a été construit en quelques années sur un site « non profané par la vénération d’une autre divinité ». Les meilleurs artistes et architectes y étaient réunis ; des matériaux provenant de temples inachevés et désormais inutiles des anciens dieux y furent envoyés ; Toute la cour royale s’y est déplacée en toute hâte… Cela ne vous rappelle rien ? Bien sûr, Saint-Pétersbourg. Les deux villes ont beaucoup de points communs. Par exemple, non seulement Akhenaton, mais aussi l'un des plus proches collaborateurs de Pierre Ier, l'astrologue Jacob Bruce, qui a participé à la création de Saint-Pétersbourg, avaient un penchant pour le symbolisme astronomique lors de la planification. De plus, la majeure partie de la vallée du Nil, y compris Akhetaton, est située sur le même méridien que la ville de la Neva, et le long des méridiens, vers le nord, selon une légende ésotérique bien connue, la « transmigration des âmes » devrait avoir lieu. avoir lieu. Et enfin, la ville d'Akhenaton, abandonnée après sa mort par ses sujets et recouverte de sable, fut redécouverte l'année de l'avènement d'Alexandre III - le premier des rois dont la venue était « prédite » par le « cycle » de Saint-Pétersbourg. des sphinx »! Il semble même logique que les sphinx de Nebmaatra aient eux aussi « choisi » la ville de Pétra… Mais laissons la métaphysique. Parlons du côté astrologique du phénomène.

• Astrologie du passé

Comme déjà mentionné, le moment de l'installation de presque tous les sphinx à Saint-Pétersbourg coïncide avec des moments importants du cycle de changement idéologique - le cycle d'Uranus et de Neptune : la moitié, le tiers, les trois quarts du chemin vers la conjonction des planètes, etc. L'installation des premiers sphinx dans les datchas de Stroganov et de Bezborodko correspond à la marque des cinq sixièmes : il reste un sixième du chemin jusqu'à la conjonction la plus proche des planètes. Du point de vue du cycle de l'idéologie, c'est le moment où l'idée dominante dans la vie publique acquiert son indépendance. Déjà formalisé et pleinement mis en œuvre, il commence à exister quels que soient le message originel et ceux qui lui ont donné naissance. Symboliquement, ce moment du cycle est en corrélation avec le signe du Verseau et son maître, Uranus, responsables de la transformation, de la libération et des sauts qualitatifs. En effet, l'événement prévu pour l'avenir par l'installation des premiers sphinx était de nature révolutionnaire. Après tout, Alexandre II, remplacé sur le trône par Alexandre III, a été tué par la Narodnaya Volya. En général, à Saint-Pétersbourg, beaucoup de choses sont liées à Uranus. Cette planète est fortement mise en valeur dans l’horoscope de la ville. Il n’est donc pas surprenant qu’un événement aussi marquant que l’apparition des sphinx se soit également produit sous son influence. Cependant, cela soulève quelques questions. Si l'installation des sphinx a des parallèles avec le cycle de l'idéologie, qui est gouverné ensemble par Uranus et Neptune, pourquoi le premier événement de ce type ne s'est-il pas produit au début de l'un des cycles, au moment de la conjonction des deux planètes ? , mais plus proche de sa fin ? La logique du cycle, dans ce cas, nous oblige à supposer que cet événement n'est pas le point de départ, mais la conséquence d'une certaine chaîne d'événements. Si tel est le cas, quelle était alors la source de l’histoire des sphinx ? Essayons de le comprendre. La conjonction la plus étroite d'Uranus et de Neptune avant l'installation des premiers sphinx s'est produite en 1649-1650 et a exercé son influence entre 1646 et 1652. Qu’est-ce qui a marqué cette période de l’histoire russe ? Il fait référence aux premières années du règne du deuxième dirigeant officiel et premier dirigeant effectif de la dynastie des Romanov - Alexeï Mikhaïlovitch, le père de Pierre Ier. Le grand-père de Pierre - Mikhaïl Romanov, élu au royaume par le Zemsky Sobor, comme nous le savons, n'a pas réellement dirigé l'État, ayant d'abord donné le pouvoir à son père - le patriarche Filaret, puis aux boyards. Cependant, cela n'a pas d'importance. Sous Alexeï Mikhaïlovitch, en 1949, juste pendant la période de conjonction de Neptune avec Uranus, fut publié le Code du Conseil - un ensemble de lois de l'État de Moscou : le premier acte juridique de l'histoire de la Russie couvrant toutes les normes juridiques existantes. L'une des caractéristiques les plus importantes de cet ensemble de lois était l'établissement d'un attachement indéfini des paysans à la terre et d'une forteresse au propriétaire. En termes simples, c'est la formalisation légale du servage qui a privé les paysans dépendants de presque toute possibilité de changer leur destin, comme quitter la paysannerie ou quitter un propriétaire foncier pour un autre. Ce Code Conciliaire fut en vigueur (ce qui est intéressant) jusqu'à l'élaboration du Code des Lois de l'Empire Russe en 1832 - la même année qui marqua l'un des moments les plus marquants de l'histoire des sphinx - l'arrivée d'authentiques statues de L'Egypte à Saint-Pétersbourg. C'est comme si le réalisateur invisible de cette histoire nous faisait allusion : non, ce n'est pas en vain que nous sommes allés chercher le sens de l'apparition des sphinx sur la Neva dans la profondeur des temps, au début du cycle - leur le lien avec l’idéologie formulée à cette époque est étroit et non accidentel. Cette idéologie, semble-t-il aujourd’hui, était simple : les maîtres ont leur propre vie et laissent les esclaves connaître leur place. Cela n'a pas tardé à devenir l'une des raisons de l'émeute menée par le premier « révolutionnaire » russe Stepan Razin, qui a ensuite été exécuté sur décision de l'administration d'Alexeï Mikhaïlovitch sur la place Bolotnaïa à Moscou... Et puis la roue de l'histoire a commencé à tourner, un cycle a commencé à fonctionner. Les réformes de Pierre Ier, le transfert de la capitale à Saint-Pétersbourg, la formation de l'Empire russe et tout ce qui a suivi découlaient logiquement du message posé par Alexei Mikhailovich - un tsar calme et bien élevé, mais sourd au peuple et avide de réalisations et de divertissements étrangers. Vers la fin du XVIIIe siècle, à la veille de l'achèvement de ce cycle, au moment où l'idée devient indépendante de ses créateurs, le processus devient incontrôlable. Les enseignements et idéaux mystiques étrangers ont submergé les souverains et le pays qui leur était confié. Ensuite, les sphinx sont arrivés à Saint-Pétersbourg. Ils étaient le produit, le symbole d’une idéologie échappant au contrôle des dirigeants – c’est pourquoi ils sont apparus à ce moment-là. L'installation des sphinx est devenue le point de départ d'un nouveau cycle - le "cycle du sphinx", qui s'est superposé au cycle principal d'Uranus - Neptune. Quelque chose s'inscrivait dans le rythme général de l'histoire, le changeait comme par magie, mettait de nouveaux accents. Et maintenant, 86 ans après l'apparition des premières sculptures, Alexandre II, le monarque qui corrigea l'erreur de ses ancêtres et abolit le servage, ne rencontra plus la gratitude sur laquelle il pouvait compter, mais fut victime des troubles populaires... 86 ans est une durée égale à la moitié du cycle, son milieu. Et le milieu du cycle est le moment de manifestation maximale, de divulgation, d'image miroir du message dans la réalité. Dans ce cas, le message impliqué par l'installation de sphinx. Peut-être que sans cela, le sort d'Alexandre et de la dynastie des Romanov aurait été différent. Le groupe suivant de sphinx a été placé à une époque où il ne restait plus qu'un douzième du chemin jusqu'à la conjonction d'Uranus et de Neptune. Cette étape du cycle idéologique correspond symboliquement au signe des Poissons et à son maître Neptune. À ce stade, l’idée doit soit se dissoudre dans la conscience publique, soit devenir une réalité considérée comme allant de soi, soit disparaître. L'idéologie posée par Alexeï Mikhaïlovitch, incarnée sous le règne de Nicolas II, arrivé au pouvoir 86 ans après l'installation des sphinx de Voronikhine à l'Institut des Mines et de Thomas de Thomon sur la route de Tsarskoïe Selo, ne pouvait que s'effacer. Les tentatives de ce tsar pour répondre aux aspirations du peuple, faites après 1905, furent tardives et encore une fois vouées à l'échec. 1911 était trop proche, 86 ans après la construction du pont égyptien et le réaménagement des sphinx, qui « prédisaient » l'accession au pouvoir de Nicolas II lui-même. A partir de ce moment, la position de Nikolai change. Son pouvoir est illusoire, la situation dans le pays est contrôlée par d'autres. La construction du pont mentionné, le réaménagement des sculptures de Voronikhine et l'arrivée des sphinx de Nebmaatr à Saint-Pétersbourg ont eu lieu au cours d'une période marquée par l'influence de la conjonction d'Uranus avec Neptune, correspondant symboliquement dans le cycle idéologique à la signe du Bélier et de sa planète dirigeante - Mars. Mars est responsable de l'activité, de la lutte, de la guerre, de l'initiative. Comme nous le savons, cela s’est réalisé de 1911 à 1917. La conjonction des planètes pose une nouvelle idéologie. C'est ce qui s'est passé. Pourquoi les véritables sphinx égyptiens sont-ils devenus le symbole de la nouvelle idéologie ? Que signifie cette connexion des temps ? Une question difficile... Il me semble que si les vivants, même s'ils ne comprennent pas très bien le sens de leurs actes, font constamment appel aux ombres des anciens (comme le faisait la noblesse russe lors de l'installation du premier sphinx), et parmi eux il y a l'ombre de celui qui désirait passionnément prolonger sa vie terrestre et renaître dans le futur (comme Nebmaatra), chacun recevra selon sa foi, et leurs chemins se croiseront. Il est étrange et naïf, bien sûr, de supposer chez Lénine - Nebmaatra, et dans la méthode du réalisme socialiste - le désir d'un reflet littéral de la vérité, caractéristique de la religion de son fils... Nous n'en avons pas l'occasion pour regarder dans les coulisses du destin et comprendre tous ses mécanismes secrets, toutes les intersections des vies et des époques, mais il y a certainement des chevauchements ici. Lesquels - ne devinons pas... L'ombre de Nebmaatr a-t-elle apporté un bon espoir à la Russie, comme aurait pu le promettre le nom du navire sur lequel arrivaient ses sphinx ? Peut-être. Nous pouvons dire que la révolution est devenue une libération des ténèbres provoquées par un gouvernement sourd au peuple, perdu dans la jungle des croyances et des influences étrangères. Elle m'a donné l'espoir d'une vie meilleure. On peut aussi dire le contraire : le voile des mensonges et des illusions, ayant détruit la dynastie des dirigeants qui lui a donné naissance, a complètement enveloppé le pays. Jusqu’à présent, à notre époque, nous ne sommes pas encore capables de comprendre et d’apprécier pleinement toutes les conséquences et toute la signification des événements révolutionnaires. Cela ne deviendra possible qu’après 2041. Mais nous en parlons toujours. L'effondrement du pont égyptien, en corrélation avec l'effondrement de l'empire - l'Union soviétique, s'est produit pendant la période d'opposition entre Uranus et Neptune. Nous sommes au milieu du cycle idéologique. Symboliquement, il correspond au signe de la Balance et de son dirigeant Chiron, responsables de la socialisation, du partenariat et de l'égalité. Comme nous l'avons déjà noté, c'est le moment de la divulgation et de la manifestation maximales de l'idée. L’idée révolutionnaire que préfigurait la construction de ce pont. Il s’avère que la réalisation de l’idéologie révolutionnaire a été la destruction de l’empire et l’émergence de la Russie en tant qu’État séparé en 1991. Le pont s'est effondré et les sphinx ont pris la fuite. Ceux avec lesquels Voronikhine a décoré la datcha de Stroganov ont été, dans le cadre de sa prochaine restructuration, transférés dans la cour du palais Stroganov sur la perspective Nevski. Et des modèles d'essai des sphinx qui décoraient le pont égyptien, qui n'ont pas plu aux créateurs, sont apparus à l'entrée de la maison du marchand Galaktionov dans la rue Mozhaiskaya. Les deux se sont produits cinq ans seulement après l’effondrement du pont. Astrologiquement, ces réarrangements sont en corrélation avec la même opposition entre Uranus et Neptune et symbolisent, comme nous l’avons déjà dit, les années controversées du premier mandat présidentiel de Boris Eltsine.

• Astrologie du futur

L'empire s'est effondré, mais les sphinx de Nebmaatra sont toujours à leur place, mais les sphinx qui pourraient symboliser l'émergence d'une nouvelle idéologie n'ont pas été érigés très longtemps après eux. L’idéologie du pouvoir est restée la même. Le prochain événement du « cycle des sphinx » est le réarrangement des modèles d'essai des sphinx par P.P. Sokolov depuis l'entrée principale de l'ancienne maison du marchand Galaktionov jusqu'au parc situé dans la cour de la même maison. Cela s'est produit dans les années 1930. Une heure plus exacte est inconnue. Cependant, nous pouvons dire que la majeure partie de cette période a été influencée par une étape du cycle Uranus-Neptune telle que les six huitièmes du chemin vers la conjonction suivante. Symboliquement, cela correspond au signe du Scorpion et de son maître Pluton, responsables de potentiels profonds, de réserves cachées et d'opportunités. A ce stade, une transformation profonde de l'idée se produit : le rejet de ses aspects inutiles et une compréhension plus profonde. En conséquence, cet événement pourrait promettre une sorte de transformation de l’idéologie du pouvoir. Comme toujours, dans 86 ans, environ 2015-2025. Un indice supplémentaire à ce sujet peut être trouvé dans les prévisions découlant de la principale carte astrologique de la Russie moderne - la carte de sa souveraineté. Selon eux, c'est en 2015-2016 que le pays aura toutes les chances de connaître une sorte de transformation de l'idéologie et du système constitutionnel. (Ainsi, nous avons des raisons de supposer que le réarrangement des sphinx dont nous parlons s'est produit au début des années 1930 et, par conséquent, son « image miroir » dans l'histoire pourrait apparaître le plus tôt possible.) Une étape importante - la fin de 1955, date à laquelle fut inauguré le nouveau pont égyptien, qui n'a pas grand-chose en commun avec l'ancien, à l'exception du nom et des sphinx aux entrées. Une fois de plus, l'événement s'est produit à une étape significative du cycle Uranus-Neptune : aux trois quarts du cycle. C'est la position médiane entre la conjonction planétaire lors de la création du premier pont et l'opposition lors de son effondrement. Symboliquement, cette étape du cycle peut être corrélée au signe du Capricorne et à sa planète dirigeante Saturne. Ils sont associés à l'efficacité, à la formulation claire et à la réalisation des objectifs, de l'ordre et du système. C’est le stade de maturité, de plein épanouissement de l’idée, lorsqu’elle porte ses fruits. En ajoutant 86 ans à 1955, nous obtenons 2041. Sur la base du symbolisme de l'événement, on peut supposer qu'à cette époque, l'unification de l'empire se déroulera sur une base fondamentalement nouvelle. Alors, le résultat final de ce qui a été établi pendant la période révolutionnaire sera visible. Il est à noter que le pont n'est pas réapparu seul. Au cours de la même période à laquelle remonte la reconstruction du pont, deux autres événements intéressants se sont produits. Premièrement, en 1957-1958, la jetée détruite de la datcha des AA a été restaurée. Bezborodko et pour elle, quatre sphinx ont été re-sculptés sur le modèle de ceux de la cour du palais Stroganov. (Les sphinx précédents de cette jetée ont été perdus dans la seconde moitié du XIXe siècle. Je n'en ai pas parlé ci-dessus uniquement parce que l'on sait peu de choses sur ce fait, même si en soi cela est, bien sûr, intriguant.) Deuxièmement, en 1958 Restauration de la jetée en face de l'Académie des Arts, où se dressent les sphinx de Nebmaatra, commençait. Les décorations métalliques des bancs représentant des griffons y ont été recréées. Il s’avère qu’en peu de temps, un « honneur » a été rendu à tous les héros les plus importants de notre histoire. De plus, les sphinx en face de la datcha de Bezborodko, peu importe leur correspondance avec les anciens modèles, sont toujours de nouveaux sphinx. Cela signifie qu'avec la restauration de l'empire dans une nouvelle capacité, un nouveau dirigeant avec une nouvelle idéologie peut apparaître... Eh bien, comme pour boucler un cercle, un événement s'est produit avec les sphinx de Voronikhin à l'Institut des Mines. À l'été 1966, ils ont été déplacés de leur ancien emplacement vers le parc. Dans le cycle Uranus-Neptune, c'est à nouveau une période d'indépendance des idées, régie par Uranus : une période où les événements deviennent incontrôlables. Eh bien, en ce qui concerne les symboles... on ne peut guère s'attendre à ce qu'un nouveau dirigeant avec de nouveaux idéaux apparaisse. Très probablement, ce sera un nouveau tournant dans l’idéologie du pouvoir. Conformément au cycle, cela s'avère être environ 2051-2052. En 1971, des modèles d’essai des sphinx de P. P. Sokolov ont été déplacés de la cour de l’ancienne maison de Galaktionov vers le quai de l’île Kamenny. On peut supposer (en raison de l'absence de date, il est impossible de le dire avec certitude) que ce réarrangement correspond à l'étape des sept huitièmes du chemin avant la conjonction d'Uranus avec Neptune. Cette étape du cycle, comme la précédente, est associée à Uranus et au Verseau. Mais pas au début du signe et au moment où l'idée acquiert son indépendance, mais au milieu - le « vol libre ». Considérant que ces sphinx ne sont pas nouveaux et que la position qu'ils occupent dans le cycle n'implique pas encore l'extinction de l'idée, comme ce fut le cas dans le « cercle » précédent, nous pouvons supposer que le cycle actuel d'idéologie changeante aura un conclusion plus réussie. Lequel? Dieu sait. On se verra en 2057... Enfin, les derniers sphinx d’aujourd’hui ont été installés à Saint-Pétersbourg en 1995. Ce sont les sphinx de Mikhaïl Chemyakin sur le quai de Robespierre en face de la prison de Kresty. Monument aux victimes de la répression politique. Dans le cycle Uranus-Neptune, l'année d'installation de ces statues correspond à nouveau à la conjonction des planètes - le début d'un nouveau cercle. Comme les têtes des sphinx de Nebmaatra, installées sur la Neva un cercle plus tôt, les têtes des sculptures nouvellement apparues sont à nouveau couronnées de la double couronne d'Egypte pa-schemti (on ne la retrouve sur aucun autre groupe de sphinx de Saint-Pétersbourg). ). Et encore, avec une mystérieuse insistance, le destin veut que leur sort soit lié à la France, grâce au fait que leur créateur y réside. Et ils sont placés sur le quai du même Robespierre, qui a joué un rôle important dans les événements de la Grande Révolution française, au cours de laquelle a commencé l'histoire des sphinx de la Neva. La moitié des visages des sculptures de Shemyakin, la plus proche de l'eau, représente un crâne, l'autre un visage féminin. L'artiste semble exposer une certaine connexion entre le monde des morts et le monde des vivants, qui naît à travers les sphinx. Cela se voit dans la symbolique des sphinx de la datcha de Stroganov, dans la composition du pont égyptien et dans le nouveau monastère des sphinx de Nebmaatra... Que signifient ces nouvelles statues ? Peut-être sont-ils en train de boucler la boucle, complétant le cycle des sphinx ? À peine. À l'été 2002, comme en souvenir de Nebmaatra, la restauration des sphinx en face de l'Académie des Arts a été réalisée. Les géants de granit, pour la première fois depuis leur découverte en Égypte, ont été nettoyés de couches de saleté vieilles de plusieurs siècles. Exactement 172 ans (le nombre d'années correspondant au cycle complet d'Uranus et de Neptune) après que la Russie a acquis ces sphinx. D'ailleurs, en Egypte, quelques mois seulement plus tôt que sur la Neva, une procédure similaire a été réalisée sur les colosses de Memnon, représentant également Nebmaatr. Le pharaon semblait se préparer à une sorte de triomphe... Puis, en mai 2004, les sphinx Sokolov de l'île de Kamenny ont été démantelés et envoyés pour restauration, et le 17 avril 2010, ils ont été remis à leur place d'origine. Le cycle "fonctionne" toujours. Les sphinx effectuent des évolutions dans l'espace et dans le temps. L'horloge invisible tourne...

Selon la légende, le Grand Sphinx n'est pas une pierre, mais un être vivant. En fait, il y avait pas mal de sphinx dans l’ancien pays. Mais seul le Bolchoï était considéré comme vivant. Les anciens Égyptiens croyaient que chaque nuit, il parcourait, volait, parcourait (c'est pourquoi les pattes d'un lion et les ailes d'un aigle) tout le pays, le protégeant des mauvais esprits. D'où la tête humaine - il ne faut pas seulement regarder, mais réaliser, réfléchir ! C'est juste qu'en parcourant le pays, le sphinx lui-même affronte les tempêtes de sable et d'autres éléments, et donc, revenant à son piédestal le matin, il s'enfonce de plus en plus profondément dans le sable.

Selon une autre légende, le garde du sphinx s'inquiète de l'ordre du pays qu'il est chargé de protéger. Et lorsque le comportement cruel et pervers de la race humaine (guerres, hostilité, raids) commence à l'irriter, il saute du piédestal la nuit et s'enfuit dans le désert, pour qu'au moins là il puisse trouver la tranquillité d'esprit et se détendre. sous la lune et les étoiles. Par chagrin, il s'enfouit même dans le sable et ne parvient souvent pas à s'en sortir. Les gens devraient l'aider.

Horus lut les pensées de Thoutmosis et réalisa qu'il s'était tourné vers la bonne personne. « Je prédis ! - Dieu a claironné. – Sauvez l’ancien gardien, et les dieux sauveront le pays d’Égypte. Et vous n’aurez pas d’égal parmi les pharaons de la Terre !

Naturellement, Thoutmosis a immédiatement donné l'ordre et n'a épargné aucune dépense pour les travaux. Sous la direction de constructeurs expérimentés, des centaines d'esclaves ont creusé le sable, libérant ainsi le garde de pierre de la captivité. Ensuite, le sphinx fut nettoyé, restauré et même, sur ordre de Thoutmosis, on lui donna une barbe taillée dans la pierre - signe de pouvoir sur la Haute et la Basse Egypte, qui n'était portée que par les pharaons.

C'est peut-être pour aider le sphinx et accomplir l'ordre des dieux que Thoutmosis devint le grand pharaon d'Égypte. La prophétie d'Horus s'est pleinement réalisée. Le royaume de Thoutmosis IV prospérait, la Haute et la Basse-Egypte lui étaient incontestablement soumises.

Hélas, les dirigeants ultérieurs ont oublié le rêve prophétique du pharaon Thoutmosis IV. Cependant, ils n'avaient pas de temps pour les prédictions anciennes - des temps difficiles étaient arrivés : soit des troubles dans le pays, puis les machinations des courtisans, soit les attaques de voisins ennemis. Le vent du désert a soufflé le sphinx avec du sable et les pharaons n'ont pas trouvé l'occasion de gaspiller de l'énergie, de l'argent et le travail des esclaves pour le déterrer. La barbe pharaonique du pouvoir, qui avait été attachée autrefois sur ordre de Thoutmosis, tomba du visage du géant de pierre, et son visage même fut ébréché. Au point que la statue du Sphinx devenait généralement difficile à trouver dans les sables infinis du désert.

On sait qu'en 445 avant JC. e. L'Égypte a été visitée par l'historien grec ancien infatigable et curieux Hérodote. D'après ses notes, nous savons que lui, qui avait entendu parler du Grand Chat de Pierre d'Egypte, ne l'avait même pas remarqué. Le grand historien a parlé en détail (rapporté à ses descendants) de tout : des pharaons et des pyramides, des coutumes et de la nourriture des Égyptiens, des bijoux et des tissus, mais n'a pas dit un mot sur la grandiose créature de pierre.

Et il n'est pas seul. Les philosophes Hécatée de Milet et Hécatée d'Abdère se rendirent en Egypte, puis le célèbre voyageur-géographe Strabon, qui laissa également ses notes. Mais il n’y a pas non plus un mot sur le Grand Sphinx ! Eh bien, juste une sorte de conspiration du silence ! Ou les voyageurs n'ont-ils vraiment pas vu l'ancienne garde ?

Et c’était ainsi. À cette époque, le Sphinx était tellement recouvert de sable que les voyageurs arrivant en Égypte le prenaient pour un rocher de sable soufflé par le vent. Eh bien, les Égyptiens n’étaient pas à l’aise de dire la vérité aux étrangers. Les Égyptiens se souvenaient que d'anciennes légendes disaient : Le Grand Sphinx est le cœur de l'Égypte. Son âme. C'est un véritable centre sacré et magique, que les étrangers n'ont pas besoin de connaître. Ce n'est pas pour rien que depuis l'Antiquité, on croyait que sous la sculpture se trouvait un temple souterrain relié par des tunnels rocheux avec des pyramides. Au centre, sous la pyramide de Khéops, se trouve un lac souterrain, au centre duquel se trouve une île. Les vraies momies des dirigeants égyptiens y sont cachées, et celles trouvées dans les pyramides ne sont pas de vrais pharaons, mais simplement des serviteurs. Les véritables momies des dirigeants sont cachées en toute sécurité. Le passage vers leurs tombeaux secrets est gardé par le sage Grand Sphinx. Autrefois, de grands prêtres connaissaient les passages depuis cette garde jusqu'à la pyramide de Khéops, puis directement vers l'île souterraine. Mais au fil du temps, les connaissances secrètes ont été oubliées. Les historiens et les chercheurs égyptologues, malgré tous leurs efforts, ne peuvent pas encore percer tous les secrets des pyramides et du Grand Sphinx. Pourtant, les prophètes et les clairvoyants en ont eu connaissance...

Au milieu du XXe siècle, l'un des meilleurs clairvoyants, l'Américain Edgar Cayce, vit dans un rêve prophétique qu'il y avait une chambre secrète sous la patte droite du Sphinx. Le clairvoyant l'appelait la « salle des archives », où toute l'histoire de l'humanité enregistrée par les Atlantes est stockée « depuis le tout début jusqu'à la construction des Grandes Pyramides », c'est-à-dire jusqu'au moment où les derniers Atlantes, selon légende, vivait encore dans l’Egypte ancienne. Cayce a rendu publique sa vision prophétique en 1945. Cependant, aucun des égyptologues n'a encore été en mesure de confirmer ou d'infirmer la vision du prophète américain. Alors, cela ne vaut-il pas la peine d'y regarder de plus près ? De plus, les chercheurs modernes pensent que le Grand Sphinx se dresse sur une immense couche de roche, à l'intérieur de laquelle se trouvent de nombreuses grottes et passages. Alors, peut-être y a-t-il vraiment des secrets et « beaucoup de sagesse » cachés là-bas, comme le dieu Horus l’avait prédit un jour au pharaon Thoutmosis IV ? Mais alors, lorsqu’on aborde les mystères de l’histoire, ne devrions-nous pas écouter plus attentivement les prophéties et les prédictions ?

Le signe du zodiaque supérieur, le Sphinx, est l'un des plus mystérieux dans ses manifestations. Et ce n’est pas surprenant, car la légende du Sphinx est précisément liée à des énigmes qu’il faut résoudre. Soit une personne le résoudra et se lèvera, et alors tous ses désirs seront exaucés, soit elle ne trouvera pas la solution et le Sphinx la mettra en pièces. Et si la solution est trouvée, alors le Sphinx lui-même tombe dans l'abîme. Si une personne présentant le signe manifesté du Sphinx révèle la réponse à des énigmes importantes, elle disposera alors de pouvoirs et de capacités spéciaux, mais ses erreurs peuvent également être fatales. De plus, la connaissance ouverte ne rend pas toujours la vie d’une personne plus positive et plus insouciante, car de nombreuses sagesses sont de nombreuses souffrances.

L'image du Sphinx réunit quatre animaux : un taureau, un aigle, un lion et un homme. Les pattes postérieures du Sphinx sont celles d'un taureau, ses pattes avant sont celles d'un lion, sa tête est celle d'un humain et ses ailes sont celles d'un aigle. Ce sont des représentants des quatre éléments, qui à leur tour sont associés aux quatre signes de la Croix Fixe - Taureau, Lion, Scorpion, Verseau. Ces signes sont considérés comme les plus karmiques, fatals dans leur influence ; le pouvoir du destin et l'inévitabilité des événements leur sont associés. En même temps, c'est à la Croix Fixe qu'est associé l'énorme pouvoir contenu dans ces signes. Le Sphinx est un symbole du rocher, du destin, et pour maîtriser le pouvoir de ce signe, vous devez résoudre de nombreuses énigmes.

Le signe Sphinx est responsable de prophéties mystérieuses, de la recherche de réponses aux questions éternelles de l'existence et des mystères des civilisations anciennes. Une énorme quantité de connaissances y est associée, dont le fardeau peut être un lourd fardeau pour une personne ayant un zodiaque supérieur. Mais en même temps, c'est sa tâche importante - collecter des connaissances, rechercher des indices, donner des réponses, donc une personne avec le signe manifesté du Sphinx doit acquérir une énorme expérience de vie et une énorme sagesse.

Ces personnes travaillent avec des couches d'informations profondes, elles connaissent les secrets du passé et l'avenir est légèrement révélé, alors qu'elles ont la capacité de calculer différentes options pour le développement des événements, de prédire l'avenir pour elles-mêmes, pour les autres et pour toute l'humanité. . Une telle personne doit réfléchir à ses pensées, ses paroles et ses actions à chaque seconde, car chaque étape, même insignifiante, peut entraîner des conséquences irréversibles dans le futur. Il doit prévoir beaucoup de choses, apprendre à calculer son destin, les conséquences de ses choix, comme dans une partie d'échecs. La tentation pour une telle personne est due au fait qu'elle peut vouloir priver les autres de leur choix, leur imposer sa propre ligne, une option qui ne conduit pas à un véritable développement. Par conséquent, pour la personne Sphinx, il est très important de respecter les lois morales et éthiques et, surtout, de respecter la liberté de choix d'autrui.

Ces personnes peuvent paraître sombres, mystérieuses, fatales à leur entourage. Ils travaillent le plus souvent dans le domaine de l'information - ce sont d'éminents scientifiques, programmeurs et autres spécialistes dans le domaine des technologies de l'information. Parmi eux, il y a de nombreux mystiques et prophètes dont les paroles, même prononcées inconsciemment, se réalisent et se réalisent sur le plan matériel. Et si une telle personne a un désir, il se réalisera très probablement. Par conséquent, ils doivent surveiller particulièrement attentivement la véracité de leurs désirs, s'ils sont une utopie, une illusion, une chimère. Le risque pour une telle personne est de se retirer complètement dans le monde des illusions et d’inculquer aux autres (qui les croient !) des idées utopiques, ce qui conduit finalement à une impasse.

La tâche de l'homme Sphinx est d'apprendre à comprendre en profondeur les lois de cause à effet, à calculer différentes options pour l'avenir afin de choisir la meilleure pour lui-même et pour les personnes avec lesquelles il est associé. Ici, il est très important de comprendre à quel point le choix entre le bien et le mal est sérieux, d'en distinguer les conséquences. La fonction la plus élevée, la tâche d'une telle personne, est de modéliser le meilleur avenir parmi toutes les options possibles et d'éliminer les scénarios négatifs.

MYTHE DU ROI ŒDIPE

On prédisait que le père d'Œdipe, le roi Laïos, mourrait aux mains de son propre fils. Il ordonna à sa femme d'abandonner le nouveau-né sur le mont Cithaeron. Mais un berger sauva Œdipe de la mort. Quand Œdipe grandit, il voulut connaître le secret de son origine. Il s'est promené dans différentes villes et pays et a rencontré le monstrueux Sphinx, qui a tué tous ceux qui ne pouvaient pas résoudre son énigme. L’énigme du Sphinx était : « Qui marche à quatre pattes le matin, sur deux pattes l’après-midi et sur trois pattes le soir ? » Œdipe devina que c'était un homme. Le Sphinx fut contraint de se jeter dans l'abîme, mais avant cela, il révéla à Œdipe son sort futur. Il dut épouser sa propre mère, tuer son père, obtenir la royauté et finalement se rendre aveugle. C'est ainsi que tout s'est passé plus tard.

Dans la constellation du Sphinx, le rôle des destinées est important et nous avons le droit de savoir ce qui est destiné. C'est un fardeau de connaissance qui incombe à une personne, et seuls ceux qui en sont dignes peuvent le supporter.

Les paroles de l’Ecclésiaste sont associées à cette constellation « De beaucoup de sagesse naissent de nombreux chagrins. Celui qui augmente la connaissance augmente le chagrin" Autrement dit, vous devez équilibrer votre désir de tout savoir avec vos capacités - si cette connaissance sera un fardeau lourd et insupportable pour vous.

Le roi mythologique Œdipe, qui répondit même aux questions du Sphinx, mais en même temps, sans tenir compte de toutes les conséquences des connaissances qu'il reçut, se trouva toujours incapable de vaincre les facteurs fatals initiaux de son destin, et même connaissant le destin qui le menaçait de tuer, il est son propre père, épouse sa propre mère et commet beaucoup de crimes dont il ne saura pas, après tout, il est allé jusqu'au bout et n'a rien pu faire. Cette constellation renforce le destin dans le destin, et peu de gens peuvent surmonter ce destin.

Si la constellation Pégase est associée à des inventions techniques, alors le Sphinx ou la Chimère sont plutôt des découvertes dans le domaine de la biologie. De nombreux médecins et biologistes sont nés sous ce signe.

Exemples :

• Pavel Florensky (Vénus, Lune Blanche, Soleil).
• Sergei Eisenstein (Vénus, Nœud Ascendant, Soleil, Lune).
• Igor Kurchatov (Saturne, Vénus, Mercure, Soleil, Chiron).
• Vladimir Vysotsky (Lune Blanche, Vénus, Soleil, Jupiter).
• Joseph Lagrange (Jupiter, Mercure, Soleil).
• Diane de Poitiers (Vénus, Soleil, Mercure).
• Joseph Mengele (Uranus, Mars).

Selon Piotr Oreshkin, auteur du livre « Le phénomène babylonien », il y a une inscription en ancien slave sur le sarcophage du pharaon Toutankhamon dans la pyramide de Gizeh :
"Pendant des siècles, pour apporter la vérité aux vivants, qu'essayez-vous de faire, en dressant des barrières à cela."
Quelle vérité les créateurs des pyramides et de cette inscription avaient-ils en tête ?

Il semble que le grand prophète américain Edgar Cayce l’ait résolu.

Cet homme était une véritable sensation du XXe siècle.

Des dizaines de livres ont été écrits sur lui, vendus à des millions d'exemplaires, et d'innombrables publications dans la presse. Il savait non seulement prédire l'avenir (toutes ses prédictions se réalisaient avec une précision étonnante), mais aussi voir les incarnations passées des gens...

Il a soutenu que nous tous, l’humanité moderne, sommes sortis de l’Atlantide. Le premier groupe d’habitants des États-Unis a vécu en Atlantide, en Égypte, à Rome et au début de la période américaine. Le deuxième groupe est celui de l’Atlantide, de l’Égypte, de Rome, de la France et de la guerre civile américaine. Sur les deux mille cinq cents entrées de Cayce sur les « vies de lecture », un tiers était consacré à l'Atlantide. Toutes ces notes sont rassemblées dans le livre de son frère, Edgar Cayce sur l'Atlantide.

Edgar Cayce affirmait que c'était en Egypte, dans les pyramides, que se situait l'histoire de l'Atlantide. Des copies de tous les documents de l'Atlantide sur son histoire et sa civilisation ont été transférées en Égypte par les Atlantes et cachées dans la salle des Chroniques - dans une petite pyramide située entre la patte droite du Sphinx et le Nil. Le coffre-fort contient les corps d'immigrants atlantes. Lors de la découverte de la salle des Chroniques de la pyramide de Khéops, ils trouveront des décorations des autels des Temples du Jour, des tables, des sceaux, des instruments chirurgicaux, des médicaments, des tissus, des instruments de musique, des bannières, de l'or et des bijoux des Atlantes.

E. Casey a prédit qu'au Yucatan en Amérique, ils découvriraient le temple de la déesse Ishtar, où sont conservées les chroniques des Atlantes.

Les Atlantes sont arrivés au Yucatan par navires et avions. Casey a affirmé que la pyramide de Khéops avait été construite entre 104.
90 et 10390 avant JC À peu près à la même époque, le Sphinx est créé.

Il est généralement admis parmi les égyptologues que les grandes pyramides ont été construites comme tombeaux pour les rois d’Égypte et n’avaient aucune autre fonction. Le véritable objectif du bâtiment reste encore un mystère, mais certaines publications suggèrent que la construction des pyramides a été réalisée à la veille d'une incroyable catastrophe cosmique, que la période de révolution de la planète X du système solaire était bien connue. aux prêtres d'Égypte, qui prévoyaient le prochain déluge de Noé.

Mais les égyptologues ne relient en aucun cas les pyramides et le Grand Déluge à l'Atlantide, alors que les ouvrages ésotériques cachés dans les bibliothèques souterraines de l'Himalaya par la Confrérie de Shambhala en parlent précisément. Ceci est rapporté dans La Doctrine Secrète d'Helena Blavatsky.

M. Ciurlionis. Sonate Pyramide :
« La littérature secrète chaldéenne a disparu aussi complètement que l'Atlantide perdue... Les constructeurs des pyramides possédaient sans aucun doute ce savoir, et c'est sur ce savoir que reposait le programme des mystères et un certain nombre d'initiations. D'où la construction de la Pyramide - le registre éternel et le symbole des Mystères et des Initiations sur Terre, tout comme le passage des étoiles l'est dans les cieux. Le cycle des initiations produit en miniature la grande série de changements cosmiques que les astronomes appellent « l’Année des Étoiles ». A la fin du cycle de l'Année Sidérale (25868 ans), les corps célestes reviennent aux mêmes positions mutuelles qu'ils occupaient au début de celle-ci, c'est-à-dire à la fin du cycle. L'Homme Intérieur Initié retrouve l'état originel de pureté et de connaissance divine avec lequel il a commencé son cycle d'incarnations terrestres."
(Blavatsky E.P. La Doctrine Secrète)

Le mot « Pyramide », selon des sources ésotériques, vient du mot « fête », « feu », qui signifie une représentation symbolique de l'Unique Flamme Divine de Vie de toutes les créatures. Les initiés du passé considéraient la forme pyramidale comme un symbole idéal de la doctrine secrète et des institutions conçues pour la diffuser.

« La base carrée de la pyramide rappelle constamment que le Temple de la Sagesse – la pyramide principale des Atlantes – a été fondé sur les lois inébranlables du Cosmos.
La base de la pyramide représente les quatre éléments matériels, à partir desquels le corps humain à quatre dimensions est créé. De chaque côté s'élève un triangle, représentant un être divin tridimensionnel contenu dans une nature matérielle quadridimensionnelle. Si chaque côté de la base est considéré comme un carré d'où émane une force spirituelle tridimensionnelle, alors la somme des côtés des quatre surfaces est 12, et la somme des quatre carrés hypothétiques est 16, ce qui fait que la base est 28 - le nombre sacré du monde inférieur. Si ce nombre est ajouté aux trois sept qui composent le Soleil – 21, alors vous obtenez 49 – le carré de 7 et le nombre de l’Univers. »

« Les douze signes du Zodiaque, comme le Souverain des mondes inférieurs, sont symbolisés par douze segments de quatre triangles - les surfaces de la Pyramide. Au milieu de chaque surface se trouve la bête d'Ézéchiel, et la structure dans son ensemble devient un Chérubin.
Les trois chambres principales de la Pyramide correspondent au cœur, au cerveau et au système reproducteur – les centres spirituels de la constitution humaine. La forme triangulaire de la pyramide est également similaire à la posture adoptée par le corps lors des anciens exercices méditatifs.
(Manly P. Hall. Initiation de la Pyramide)

Les Mystères enseignent que les énergies divines des Dieux descendent jusqu'au sommet de la Pyramide. L'Absolu imprègne une personne à travers l'Axe Mundi sur le plan subtil, à travers les centres - les chakras. L'axe Mundi pénètre également dans les pyramides, les montagnes, les temples et les bâtiments en forme de pyramide. Toutes les montagnes sacrées - Meru, Gerizim Kaf, Tabor ou Olympus - forment une connexion avec de hautes énergies cosmiques. Le sommet d'une montagne ou d'une pyramide est le point de contact avec le ciel, où les énergies cosmiques descendent sous la forme d'une spirale, dirigée vers le bas...
Sur cette image, des triangles croisent le chakra du cœur humain Anahata. La Kabbale et d'autres enseignements sacrés des anciens attribuent à Anahata le rôle de récepteur du Logos Universel, percevant les énergies cosmiques les plus élevées.

Dans la pose de méditation, le corps humain prend la forme d'une pyramide dont le sommet est situé au chakra Sahasrara (couronne), le Lotus aux mille pétales.

La pyramide de Khéops a été construite dans un endroit avec une situation géométrique étonnante du 30e parallèle à l'équateur et sur le méridien, qui divise en deux parties égales toutes les zones de la planète qui dépassent de l'eau. La pyramide traverse le point culminant et divise le delta du Nil avec une très grande précision, coupant la diagonale.

Des calculs cosmogoniques aussi précis ne pouvaient être connus que par la civilisation hautement développée des Atlantes, dont les descendants dévoués fondèrent leur colonie en Égypte.

Récemment, des scientifiques français ont présenté à l'UNESCO des documents extrêmement intéressants sur les pyramides de Gizeh. Académicien de philosophie, académicien des arts, l'artiste Luis Ortega, fondateur de la Fondation mondiale L. Ortega USA - Espagne - Italie - Russie - l'a rapporté lors du Congrès international de médecine alternative en août 1995 :
« Entre le Sphinx et la Grande Pyramide, il y avait une galerie des Arcanes. Vingt arcanes majeurs étaient situés des deux côtés de la galerie et ils étaient constitués de minéraux des arcanes actifs. Le néophyte, touchant de la main l’obélisque du lasso, recevait directement la connaissance.

Au-dessus du sarcophage, qui se trouve dans la chambre du pharaon, a été découverte une étrange structure en forme de ruche. La structure est composée de quatre éléments de même forme, mais de matériaux différents. Ils se superposent et forment une cellule galvanique. Aujourd'hui encore, cet élément émet de fortes vibrations, qui sont enregistrées non seulement par des instruments, mais également par n'importe quel pendule. Le rayonnement radioesthétique de cet élément correspond au pôle négatif vert.

Les scientifiques ont détecté une émission bleue de la pyramide principale pendant la nuit. Cette vibration était une vague de vie ou une vague de mort, selon que celui qui se trouvait à côté de la pyramide était un Initié. Les prêtres d’Egypte savaient relayer et simuler cette vague de guérison. Un Égyptien initié à la Grande Pyramide y restait connecté ; pour son entourage, sa simple présence devenait un émetteur de guérison, ayant une nature cosmique à la fois humaine et divine.

L'initié transformait sa nature inférieure et atteignait la plus haute perfection spirituelle, il était donc en harmonie avec les radiations de la pyramide. Dans le Temple de la Grande Pyramide, il a acquis la capacité de reconnaître toutes les ondes du spectre et de les filtrer.
La couleur verte négative et les radiations émises par la Pyramide ont un effet extrêmement puissant sur le corps humain. Les radiations peuvent le dessécher et le momifier. Cependant, les radiations peuvent également renouveler les tissus morts, comme en témoignent les expériences du kabbaliste moderne Ener. Son vrai nom est Mikhaïl Vladimirovitch Saryatin (1883-1963). Il a mené des recherches en Égypte et est arrivé à la conclusion que la pyramide guérit les tissus touchés par le cancer. Celui-ci utilise une batterie composée de quatre éléments encadrés par un hémisphère en acajou de 10 centimètres (structure similaire à celle trouvée au-dessus du sarcophage de la chambre du pharaon). Ensuite - un nombre similaire de pyramides placées les unes sur les autres. La forme même de ces pyramides leur permet de servir d'élément galvanique. Ener a découvert que le faisceau de rayonnement vert négatif contient également des rayons curatifs qui guérissent la tuberculose et d'autres maladies.

En utilisant la « vague pure » pour le traitement, Enel a découvert que les résultats de la récupération se manifestent plus rapidement et plus efficacement. Son livre « Radiations des formes et du cancer » (Paris, Dangles, 1958) en parle plus en détail.
Les travaux de deux autres chercheurs, L. Chomery et A. Belizal, « Essai sur la radioesthésie vibrationnelle » (Paris, Dangle, 1956), confirment également le fait qu'il est possible, à l'aide d'une pyramide, de créer et de recevoir des ondes. , dont la résistance est qualitativement et quantitativement supérieure à celle dont disposent nos appareils modernes.
Une série de décès au cours de l'expédition d'Howard Carter s'explique désormais par les radiations de la pyramide.

Des images de Thot-Hermès Trismégiste et des statues du pharaon Toutankhamon montrent que dans leurs mains ils tiennent une tige, ou vril, capable d'émettre un faisceau vibratoire et de concentrer l'énergie cosmique.

La science moderne, différente de la science de l'Egypte ancienne, est dépourvue de principe spirituel et n'est donc pas encore en mesure de révéler ces secrets de l'influence des formes sur l'espace et le temps.

L'âge des pyramides reste un mystère.

Quand les grandes pyramides ont-elles été construites ?
Il n’existe toujours pas de consensus sur cette question parmi les chercheurs. Certains l'appellent le troisième millénaire avant JC, d'autres - il y a 10 000 ans, d'autres - il y a 70 à 80 000 ans. K. Piazzi Smith pose une question justifiée : « La Pyramide a-t-elle été inventée avant l'invention des hiéroglyphes et avant la naissance de la religion égyptienne ? Le temps montrera encore que les chambres hautes de la Pyramide recèlent des secrets remontant aux temps précédant le royaume égyptien, à la lumière de la philosophie secrète des initiés égyptiens, W. Harmon, par des calculs extrêmement subtils, a déterminé que la première cérémonie avait eu lieu. La Pyramide a eu lieu il y a 68 890 ans, lorsque l'étoile Vega envoyait ses rayons directement dans le passage. La Pyramide elle-même fut achevée dix ou quinze ans avant cet événement. »

« Les pyramides d'Égypte ont été construites il y a environ 200 000 ans, 10 000 ans avant la deuxième catastrophe de l'Atlantide », rapporte E. Blavatsky. – Environ 850 000 ans se sont écoulés depuis le naufrage de la grande île de Ruta, qui fait partie du continent de l'Atlantide. Daitia, une petite île habitée par une race mixte, a été détruite il y a environ 270 000 ans... » (Blavatsky E.P. La Doctrine Secrète).

Ces figures ne se retrouvent dans aucun des travaux des atlantologues modernes, qui attribuent à l'Atlantide seulement la période de la mort de Poséidonis, le dernier vestige du grand continent atlantéen, décrit par Platon dans les dialogues « Timée » et « Critias ».
« Platon, reprenant l'histoire transmise à Solon par les prêtres d'Egypte, mélange délibérément, comme le ferait tout Initié, deux continents (Lémurie et Atlantide) et attribue à une petite île (Poséidonis) tous les événements qui appartenaient à deux immenses continents préhistoriques. ... Mais Platon aurait dû moins connaître, comme tout Adepte Initié, l'histoire de la Troisième Race après sa chute...

Environ 300 millions d’années ont été passées en présence des deux premières races avant l’émergence de la Lémurie et de l’Atlantide. (Blavatsky E.P. La Doctrine Secrète)
« Il y a environ 200 000 ans, les Enseignants de Shambhala fondèrent l'Empire d'Égypte... La Loge Blanche exigeait un environnement plus pur et fut donc déplacée en Égypte, à cette époque une région désertique et peu peuplée. A cette époque, les premiers groupes d'immigrants de l'Atlantide sont apparus ici », dit le livre « Légendes cosmiques de l'Est » de S. Stulginskis, qui est un bref résumé de la « Doctrine secrète » d'E. Blavatsky, « Agni Yoga ». des Roerich, « Lettres des Mahatmas ».

Dans les années 60 de notre siècle, le monde était enthousiasmé par une carte différente

Carte de l'amiral turc Piri Reis 1513.

Il représentait une partie de l’Amérique du Sud et la côte de l’Antarctique occidental, reliées par un isthme. La calotte glaciaire de l'Antarctique n'était pas représentée sur la carte. La carte a été trouvée par l'archéologue turc Hilil Edem en 1929 dans la bibliothèque du palais Topkani à Constantinople.

De nombreuses hypothèses ont été émises à propos de cette carte, mais l’une des principales est qu’elle décrit une situation plus ancienne que ce que nous pouvons imaginer. Les cartes sont un domaine de connaissances dans lequel des informations précises ont été transmises de génération en génération, et ces documents soutiennent les hypothèses sur les civilisations perdues. La carte de Piri Reis a été dessinée sur parchemin et datée de l'an 919 selon le calendrier musulman, sur laquelle figurait le nom de famille de l'amiral de la flotte turque, Piri Reis.
Il y a des informations qui Piri Reis utilisé une vingtaine de cartes,
principalement Alexandre le Grand, ainsi que des cartes compilées sur une stricte « base thématique », écrit Charles Hapgood, professeur à l'Université Harvard dans son livre « Maps of the Sea Kings », où il conclut que la carte de Piri Reis était une copie. de la carte, une civilisation ancienne, comme les cartes d'Orontius Finney, représentait apparemment en miniature les quatre continents de la planète.

(Q) Qui révélera l'histoire du passé dans les archives qui se trouveraient près du Sphinx en Égypte ?

(A) Comme établi dans les archives de la Loi Une en Atlantide, trois viendront. Avec une telle expérience sur terre et un équilibre entre le spirituel, le mental et le matériel, ils peuvent devenir les canaux par lesquels ce qui est maintenant stocké sur la terre (qui est l'ombre du monde spirituel que Dieu a préparé pour ses enfants) peut être annoncé.

"Il y a eu une recherche systématique pour localiser la salle des archives lorsque la Fondation Edgar Cayce a financé SAI International..."

Dr Makrk Lehner, magazine Venture Indorg (une publication de la Fondation Casey et de l'Association pour la recherche et l'éducation), 1985

Il existe une légende selon laquelle les monuments de Gizeh seraient le dernier et grand mémorial d'une civilisation très développée qui fut détruite par le déluge. La même légende raconte que quelque part à Gizeh, soit sous le Grand Sphinx, soit directement dans la Grande Pyramide, se cache la « Salle de la connaissance », dans laquelle sont stockées toutes les connaissances et la sagesse de la civilisation perdue.

Ces idées sont d'origine très ancienne. [La légende veut que d'importants « documents » aient été apportés en Égypte « après le déluge », c'est-à-dire après 10 000 avant JC. e., remonte au moins au 3ème siècle avant JC. e. On le trouve, par exemple, dans le Livre de Sothis (avec les commentaires de l'historien byzantin George Sinscellus, qui vécut au IXe siècle après JC), que certains érudits attribuent au chroniqueur égyptien Mapsto. L'idée se retrouve également dans KoreKosmou (passage XXIII des Écrits Hermétiques), Ier-XIe siècles. n. e. Dans la section 8 de KoreKosmou, la déesse Isis annonce que Thot a déposé dans un lieu secret des « livres sacrés » contenant « des choses secrètes sur Osiris... ces symboles sacrés des éléments cosmiques », puis jette un sort par lequel ces livres resteront. "invisibles et cachés à tous les gens qui vont et viennent sur cette terre jusqu'à ce que le Ciel, devenu vieux, n'accepte pas les êtres vivants (c'est-à-dire les gens) dignes de vous..."], et tout au long de l'histoire ils ont inspiré ceux qui ont essayé d'explorer Gizeh. Par exemple, au 4ème siècle après JC. e. Le Romain Ammianus Marcellinus ordonna aux chasseurs de trésors de rechercher « certaines galeries souterraines dans les pyramides », construites pour stocker les rouleaux et les livres des époques passées et destinées « à empêcher la destruction de la sagesse ancienne par un déluge ».

De nombreux chroniqueurs arabes, à partir du IXe siècle, avaient apparemment accès à une source d'information commune, ce qui les a amenés à affirmer unanimement que la Grande Pyramide avait été construite avant le déluge pour servir de référentiel de connaissances scientifiques. Le calife Al-Mamun, qui a creusé un tunnel à l'extrémité nord du monument en 820 après JC. e., l'a fait parce qu'il était convaincu : depuis l'époque antédiluvienne, les secrets de la connaissance scientifique absolue, y compris dans le domaine de l'histoire et de l'astrologie, étaient conservés ici depuis l'époque antédiluvienne, et il espérait trouver une chambre secrète avec des cartes et des globes là.

Certaines inscriptions murales et papyrus égyptiens anciens contiennent des références intrigantes à des chambres cachées - la Chambre des Archives, la Salle des Archives, etc. etc., - qui étaient considérés comme une allusion à une salle souterraine sous le Sphinx ou à proximité. [Dans le célèbre papyrus Vsstkar (Musée de Berlin-Est), il est suggéré que dans "l'horizon" de Khéops - le prétendu constructeur de la Grande Pyramide - il y avait une ou plusieurs chambres secrètes cachées. Le terme « Horizon » lui-même peut cependant désigner soit la Grande Pyramide elle-même, soit la nécropole entière de Gizeh, y compris donc le Sphinx. Le sort 1080 Textes funéraires (vers 2000 avant JC) parle d'une « chose scellée » secrète appartenant à Osiris de Rostau (Gizeh), et le sort 1087 suggère qu'il y avait un « matériel écrit » associé à Héliopolis ( Jedu, « Ville du Pilier » ) et caché quelque part dans les sables du désert.]. Et les légendes coptes rapportent que « sous le Sphinx il y a une certaine chambre souterraine, dont les passages mènent aux trois pyramides... Des statues magiques montent la garde sur chaque passage » [Ces légendes coptes ont été enregistrées par les chroniqueurs arabes Al-Kodai, Al -Masudi et Al-Makrizi.].

Dans la nouvelle ère, de telles idées ont été préservées dans un certain nombre de doctrines maçonniques spéculatives. [Les soi-disant « vieilles accusations » de la franc-maçonnerie parlent d'un certain Hermène (évidemment Hermès, c'est-à-dire Thot), qui a préservé les « métiers » en graver des connaissances à leur sujet sur des piliers sacrés ou des obélisques. Il est généralement admis qu'une grande partie du mouvement ésotérique « égyptien » dans la franc-maçonnerie, la rosicrucianisme et, dans une certaine mesure, la théosophie, vient de la tradition dite hermétique, qui s'est développée à la fin de la Renaissance italienne, mais qui est issue de textes grecs et coptes connus sous le nom d'Hermétique. Écritures. ], et dans les enseignements des écoles ésotériques comme les Rosicruciens de Californie (AMORC), la Theosophical Society (Londres, Madras). En outre, des années 1920 aux années 1940, des idées très similaires ont été exposées avec une cohérence enviable par le médium américain Edgar Cayce, également connu sous le nom de « Prophète endormi ».

Puisque l’examen des questions de « psychointuition » nous amènerait bien au-delà de la portée de ce livre, nous n’exprimerons pas notre opinion sur le bien-fondé et les sources des informations de Cayce. Mais nous estimons nécessaire de noter que ses prophéties concernant la prétendue « salle des archives » atlante à Gizeh ont discrètement donné naissance à un groupe New Age de plusieurs millions de dollars qui s’est impliqué dans des recherches conjointes avec des égyptologues orthodoxes sur les pyramides et le Sphinx.

La première fois que nous avons entendu parler de cette implication (plutôt inattendue car habituellement médiums et égyptologues se mélangent aussi rarement que poulets et furets), c'est lorsque nous avons pris connaissance des nombreuses études et fouilles menées à Gizeh par l'égyptologue américain Mark Lehner. Comme indiqué dans la première partie, le professeur Lehner s'est prononcé à plusieurs reprises dans les années 1990 contre l'hypothèse selon laquelle le Sphinx aurait 12 500 ans, ainsi que contre toute idée concernant la salle des archives située en dessous. Cependant, dans les années 1970 et 1980, il était directement associé aux disciples d'Edgar Cayce et partageait leurs points de vue sur les mystères et les secrets de Gizeh.

Hall of Records – et transe

Les activités de « l’industrie » Edgar Cayce sont principalement associées à une société connue sous le nom de Fondation Edgar Cayce (ECF) et à sa filiale, l’Association pour la recherche et l’illumination (ARE). Ces deux organisations ont leur siège sur la côte américaine, à Virginia Beach. La première impression que la plupart des visiteurs ont ici est qu'ils se trouvent soit dans une clinique, soit dans une maison de retraite située au bord de l'océan, dont la vue a un effet apaisant. Cependant, l’apparence des fenêtres opaques du bâtiment principal prête quelque peu à confusion. Mais ce qui finit par vous convaincre que vous êtes arrivé à destination, c'est une grande pancarte en noir et blanc, visible depuis le parking, qui dit :

//- SONT. Fondation Edgar Cayce –//

//– Librairie de l'École de massage du Centre de visites de l'Université de l'Atlantique –//

Edgar Cayce est né à Gonkinsville, Kentucky en 1877. À l’âge de 20 ans, il commence à bégayer. Après des tentatives infructueuses pour obtenir un diagnostic auprès des médecins locaux, il a découvert qu'il était capable de se mettre en transe profonde, de diagnostiquer la maladie et de prescrire un traitement. Casey a été persuadé d'essayer sa technique sur d'autres ; les résultats furent si impressionnants qu'en quelques mois il acquit une large réputation de guérisseur doté du don de vision intérieure. Et des malades de toutes sortes ont commencé à affluer à Virginia Beach pour se faire diagnostiquer par le Prophète endormi.

Durant ses transes, Cayce s'adressait à ses adeptes, passionnés, avec des « révélations » médiumniques, qui étaient retranscrites par sa secrétaire. [Au cours de la vie de Cayce, sa secrétaire était Gladys Davis, décrite comme une « jolie blonde dorée », que Cayce considérait comme la « réincarnation » de sa fille Iso – depuis l'époque de l'Atlantide.]. Casey a toujours affirmé qu'il ne se souvenait absolument de rien de ce qui s'était passé pendant ces transes. Cependant, des « révélations » montrent qu’il racontait souvent à ses disciples leur « vie passée » dans le lointain « Âge de l’Atlantide », avant qu’une terrible inondation ne détruise ce continent légendaire. Au total, près de 70 « révélations sur la vie » de Cayce, dont beaucoup sont désormais disponibles sur CD, racontent l'histoire de l'Atlantide, qui commence avec « l'arrivée de l'humanité sur Terre il y a environ 10 millions d'années et se termine avec le naufrage des restes de l'Atlantide ». quelque temps avant 10 000 avant JC.

La signification principale de ces révélations est qu'un certain nombre d'« Atlantes » ont réussi à quitter le continent mourant et à atteindre la vallée du Nil en Égypte au 11e millénaire avant JC. e. Casey s'est déclaré la réincarnation de leur grand prêtre Ra-Ta. Selon le Dr Douglas J. Richard, directeur et chercheur à l'Université Atlantic (qui fait partie de la Fondation Edgar Cayce), « il est déclaré que beaucoup de ceux qui ont reçu des révélations sur la vie (de Cayce) lui étaient liés dans une vie antérieure. » en Égypte préhistorique [Nous avons eu le plaisir de rencontrer l'auteur, Douglas J. Richards, en juillet 1995 à la Fondation Edgar Cayce, à Virginia Beach.]

L'une des déclarations répétées avec le plus d'insistance par Edgar Cayce dans ses transes profondes est qu'« un certain nombre d'indices et d'indices indiquent que l'Égypte est le site de documents sur l'Atlantide et l'Égypte ancienne datant de l'époque de Ra-Ta, qui pourraient un jour être découverts. On parle à maintes reprises de tombeaux et de pyramides découverts en Égypte, avec des dates précises données pour la construction de la Grande Pyramide. »

Pour ce dernier événement, Cayce donne la période comprise entre 10 490 et 10 390 avant JC. [Edgar Cayce, « Révélation » n° 5748-6 sur la Grande Pyramide. Cette « révélation » a eu lieu à son domicile d’Arctic Crescent, à Virginia Beach, le 1er juillet 1923, à 16 heures. 10 minutes].

Il déclare également : « Quelque part 10 500 ans avant l’apparition du Christ… pour la première fois, ils ont essayé de restaurer et de modifier ce qui avait été commencé plus tôt, ce qu’on appelle aujourd’hui le Sphinx. » De plus, selon les révélations de Cayce, vers 10 500 avant JC. e. un immense dépôt souterrain a été construit, où a été rassemblée une bibliothèque, contenant la sagesse de la civilisation perdue de l'Atlantide : « Elle est située là où, au lever du soleil, à cause de l'eau, une ligne d'ombre (ou de lumière) tombe entre les pattes de le Sphinx... et entre le Sphinx et le fleuve » [« Apocalypse » n° 378-16.]. Dans une autre révélation, Cayce donne une référence encore plus précise : « Il y a une chambre ou passage depuis la patte avant droite (du Sphinx) jusqu'à l'entrée de la Salle des Archives » [« Révélation » n° 5748-6.].

Selon les révélations de Cayce, cette salle des archives sera retrouvée et visitée lorsque « le moment sera venu » – vraisemblablement à la toute fin du 20e siècle ou juste avant, peut-être en 1998 [« Révélation » n° 294-151.]. Les révélations font souvent écho à l’Ancien et au Nouveau Testament de la Bible, contiennent de nombreuses références au Christ et relient d’une manière ou d’une autre la découverte de la Salle des Archives à une série d’événements menant à la « Seconde venue du Christ ».

Scientifique

L'histoire de l'Association pour la Recherche et l'Éducation (ARI) commence en 1931, lorsque la direction du nouvel institut fut confiée au fils aîné d'Edgar Cayce, Hugh Lynn Cayce, qui venait de commencer à se spécialiser en psychologie. Sa première tâche fut de stocker la bibliothèque grandissante de révélations médiumniques de son père, créant ainsi une sorte de « salle d'enregistrement » moderne à Virginia Beach. Cette tâche fut achevée après la mort d'Edgar Cayce en 1954. Entre-temps, l'ARE a continué à se développer et est aujourd'hui une organisation florissante dotée d'un budget de plusieurs millions de dollars et de 40 000 membres dans le monde entier. Malgré l'évidente diversité de leurs intérêts, les principaux efforts de l'organisation visent à prouver la véracité des révélations d'Edgar Cayce. En pratique, cela signifie essayer de trouver ce qu'on appelle la Salle des Archives de l'Atlantide, qui aurait été conservée à Gizeh sous le Sphinx depuis 10 500 avant JC. e. et sera, selon la prophétie, ouvert jusqu'en l'an 2000. Comme l'ont récemment rapporté deux des enfants de Cayce : « Il y a plus de 20 ans, l'ECF (Fondation Edgar Cayce) a commencé à préparer de futurs travaux de terrain en Égypte. L'intérêt principal ici est le Sphinx, la Grande Pyramide et leurs environs immédiats - le plateau de Gizeh. L'initiateur de cette recherche est Hugh Lynn Casey. Inspiré par les révélations médiumniques de son père, ainsi que par son intérêt personnel pour l'archéologie, il a consacré son énergie et son enthousiasme à organiser une étude archéologique sérieuse qui pourrait prouver leur véracité.

En 1973, Hugh Lynn réussit à rassembler un groupe de sponsors prêts à financer un programme de recherche à long terme en Égypte. La première priorité a été déclarée comme étant « une formation académique… plus une petite bourse pour une personne douée qui pourrait devenir un égyptologue respecté et être au niveau des dernières réalisations de cette profession rigoureuse ».

La personne talentueuse sélectionnée pour la bourse était Mark Lehner [Confirmé par Douglas J. Richards dans un enregistrement téléphonique de septembre 1995 (Rigchards est co-auteur avec Edgar Evans Cayce et Gale Casey Schwarzer). Lorsque nous avons directement interrogé Mark Lehner à ce sujet, il a répondu dans une lettre datée du 12 octobre 1995 : « Je pense que je suis probablement le « scientifique » ici. Cependant, je n’aurais jamais pensé que grâce au financement par la Fondation Casey de mon séjour d’un an à l’étranger à l’Université américaine du Caire, je deviendrais un « égyptologue respecté ». Les personnes associées à l'ARE ont soutenu mes activités en Égypte dans la mesure où Hugh Lynn Casey le leur a demandé. Ni lui ni moi n’avions la moindre idée de ce à quoi tout cela pouvait mener. Je pense que Hugh Lynn m’a aidé à aller en Égypte parce que nous avions tous les deux le sentiment que « c’est ce que signifiait le destin ».] Il est resté professeur d’égyptologie au célèbre Institut oriental de l’Université de Chicago jusqu’en 1995. Dans la littérature associée à Edgar Cayce, Lehner est souvent simplement appelé « le scientifique ». En 1973, il est sélectionné par Hugh Lynn Casey pour la mission suivante en Égypte :

« Ce scientifique pourrait obtenir un diplôme au Caire, y acquérir une expérience directe et nouer des contacts dans son domaine. Cela créerait une réelle perspective de contacts et de recherche pour l'ECF. Même si le scientifique serait indépendant de l'ECF, sa présence en Égypte constituerait un lien ou un canal efficace pour une présence à long terme. " [Dans une lettre datée du 15 octobre 1995, Mark Lehner a commenté le texte que nous lui avons envoyé sans notes. : "Je ne sais pas à quoi vous faites référence dans la note de bas de page 20, mais je soupçonne que derrière cela ne se trouve pas un prospectus rédigé avant mon départ en Égypte en tant qu'étudiant à l'AUC (Université américaine du Caire). Il s’agit plutôt d’une revue qui a été rédigée avec le recul, plusieurs années après 1973. »].

Lehner est arrivé au Caire à l'automne 1973 et a étudié à l'Université américaine près de la place Al-Tahrir, dont il a obtenu son diplôme en 1975 avec mention.

« Après l'obtention de son diplôme, la Fondation Edgar Cayce a soutenu son travail au département d'anthropologie pendant plusieurs années encore. Durant cette période, il a non seulement poursuivi ses activités académiques, mais a également établi des contacts avec des personnes et des organisations dont les recherches étaient réputées. Par la suite, ces contacts ont permis à l’ECF de financer – parfois directement, parfois partiellement – ​​de véritables recherches sur le terrain.

Les preuves sont sous tes pattes

En 1974, Lehner a publié L'héritage égyptien, protégé par les droits d'auteur de la Fondation Edgar Cayce et dont le sous-titre indique : « Basé sur les révélations d'Edgar Cayce ». Sa tâche principale est d'étayer les affirmations de Cayce sur la supposée « trace atlante » dans la préhistoire de l'Égypte et sur l'agencement de la salle des archives de Gizeh en 10 500 avant JC. e.:

"Selon la révélation (Edgar Cayce), cet héritage sera bientôt révélé et sera d'une grande importance non seulement pour l'histoire de l'Égypte dynastique, mais aussi pour notre connaissance des voies de l'évolution physique et spirituelle de la planète en le passé et dans les années à venir.

Dans son "Egyptian Heritage", Lehner nous dit que

« Il existe 1 159 révélations d’Edgar Cayce qui contiennent des références et des informations sur l’Égypte pendant la période Ra-Ta. L'histoire ci-dessous est basée sur environ 300 d'entre eux... En comparant ces informations avec les données de l'égyptologie, j'ai tenté de montrer qu'il y avait de bonnes raisons de croire que l'histoire de Ra-Ta avait de réelles racines. Bien sûr, la preuve finale se trouve sous les griffes du Sphinx de Gizeh..."

Anomalies

Naturellement, les principaux intérêts de l'ECF/ARE - « recherche sur le terrain réel » - étaient et sont limités à la numérisation, au forage et à l'excavation à proximité du Sphinx, où, selon les révélations de Cayce, se trouve la salle des archives.

En 1973-1974, alors que Mark Lehner était encore étudiant à l'Université américaine du Caire, le premier d'une série de projets pionniers sérieux fut lancé en utilisant un radar spécial et d'autres équipements de surveillance à distance de haute technologie qui pourraient, espérons-le, détecter toute anomalie dans les roches. sol sous le Sphinx. Ces projets ont été réalisés avec le soutien d'institutions académiques établies - l'Université Ain Shams du Caire et le prestigieux Stanford Research Institute (SRI) aux États-Unis. [Dans sa lettre du 15 octobre 1995, Mark Lehner écrit ce qui suit : « Ni moi ni le La Fondation Edgar Cayce n'a eu rien à voir avec le programme SRI, que ce soit dans la zone des pyramides ou ailleurs en Égypte, au cours des deux premières saisons. Cela ne ressort pas clairement de votre texte. Le projet scientifique et archéologique du SRI comprenait le travail d'Achvarss, qui a utilisé les rayons cosmiques (avant même mon arrivée en Égypte) pour tester la deuxième pyramide à la recherche de cavités inconnues. J'ai rencontré l'équipe du SRI en 1977, à l'époque où ils effectuaient des mesures préliminaires de conductivité sur le Sphinx. Le SRI cherchait des vides cachés à Gizeh bien avant que moi ou la Fondation Edgar Cayce ne les découvrions. »].

En 1977, la National Science Foundation des États-Unis a commencé à financer un nouveau projet à Gizeh, toujours avec la participation du SRI. Cette fois, plusieurs nouvelles techniques ont été utilisées, notamment la mesure de la résistance électrique (des tiges d'électrodes étaient enfoncées dans la roche et un courant électrique passait), la magnétométrie, ainsi que les derniers types de photographie aérienne et d'imagerie thermique (dans les rayons infrarouges). Le rapport officiel de l'équipe SRI indique : « Grâce aux mesures de résistivité, nous avons pu détecter un certain nombre d'anomalies à proximité du Sphinx... Nous avons effectué deux traversées derrière les pattes postérieures (coin nord-ouest). Les deux traversées ont indiqué la présence d’une anomalie, qui pourrait s’expliquer par la présence d’un tunnel allant du nord-ouest au sud-est.

Deux autres anomalies ont également été découvertes au plus profond du sol rocheux « devant les pattes du Sphinx ».

Selon les historiens de l’ECF/ARE, les projets de 1973-1974 et 1977 « ont ouvert la voie à des travaux pouvant conduire à la découverte de caméras cachées ». Il n’est pas précisé exactement comment et où. Quoi qu'il en soit, en 1978, ECF/ARE a collaboré avec le SRI et a financé (à hauteur d'environ 50 000 $) une étude plus détaillée de la tranchée autour du Sphinx et du temple du Sphinx voisin. Les propres archives du SRI font référence à ce travail sous le nom de « Projet de recherche Sphinx ». Conformément à son programme, des mesures détaillées de la résistivité électrique du sol ont été effectuées à la base des tranchées entourant le Sphinx et le temple qui porte son nom. Il a été décidé que si des anomalies étaient découvertes, SRI devrait confirmer leur présence acoustiquement puis forer des trous dans la roche afin d'y insérer des systèmes de surveillance optique.

Au cours des travaux, plusieurs anomalies ont été découvertes, mais après un examen plus approfondi, il s'agissait de cavités d'origine naturelle.

Argument

Toujours en 1978, des spécialistes américains du forage dirigés par Kent Wakefield de RSI (Recovery Systems International) arrivent à Gizeh. Ils avaient l'autorisation officielle de forer des puits profonds sous le Sphinx [Confirmé lors d'une conversation téléphonique enregistrée avec le financier du projet le 16 février 1995. Également confirmé par Mark Lehner dans une lettre du 15 octobre 1995].

La relation entre le SRI et le RSI ne se limite pas à la similarité initiale. RSI, comme la Casey Foundation, aurait financé une partie du programme SRI à Gizeh et utilisé ses mesures de résistivité pour sélectionner les emplacements de forage. Selon Mark Lehner, qui était sur place à ce moment-là, le SRI semble avoir été organisé « spécifiquement pour ce projet » [Lettre de Mark Lehner, 15 octobre 1995].

La foreuse télescopique diesel a été transportée par avion vers l'Égypte et installée dans le temple du Sphinx, juste devant les pattes de ce dernier. Le premier puits ne montrait rien. Le deuxième puits a été examiné par Mark Lehner et Kent Wakefield à l’aide d’une caméra spéciale, mais n’ont vu que « des trous de fromage suisse qui se forment lorsque » le calcaire se dissout naturellement. Lehner a tapoté le fond dur du puits avec un poids à plomb et n'y a rien trouvé de spécial.

Suite à cela, les travaux ont été immédiatement arrêtés. Selon Mark Lehner, cette précipitation était due au « manque de temps et de fonds ». De plus, il semble que RSI « ait sous-estimé le rôle de Casey dans le projet », ce qui a finalement conduit à une sérieuse détérioration de la relation entre RSI et SRI.