Qu’est-ce qu’un comportement humain inapproprié ? Que signifie « personne inadéquate » ?

Vous pouvez apprendre beaucoup de choses intéressantes sur le maintien de la santé à

pages pour les parents

Parfois, il semble qu’un être cher soit devenu fou.

Ou alors, ça commence à disparaître. Comment déterminer que « le toit est devenu fou » et que ce n'est pas votre imagination ?

Dans cet article, vous découvrirez les 10 principaux symptômes des troubles mentaux.

Il y a une blague parmi les gens : « Il n’y a pas de personnes mentalement saines, il y en a qui sont sous-examinées. » Cela signifie que des signes individuels de troubles mentaux peuvent être trouvés dans le comportement de toute personne, et l'essentiel est de ne pas tomber dans une recherche maniaque de symptômes correspondants chez les autres.

Et le fait n’est même pas qu’une personne puisse devenir dangereuse pour la société ou pour elle-même. Certains troubles mentaux résultent de lésions cérébrales organiques nécessitant un traitement immédiat. Un retard peut coûter à une personne non seulement sa santé mentale, mais aussi sa vie.

Certains symptômes, au contraire, sont parfois considérés par d'autres comme des manifestations de mauvais caractère, de promiscuité ou de paresse, alors qu'ils sont en réalité des manifestations de maladie.

En particulier, la dépression n’est pas considérée par beaucoup comme une maladie nécessitant un traitement sérieux. « Ressaisissez-vous ! Arrête de pleurnicher ! Vous êtes un faible, vous devriez avoir honte ! Arrêtez de creuser en vous-même et tout passera ! - c'est ainsi que parents et amis exhortent le patient. Mais il a besoin de l’aide d’un spécialiste et d’un traitement à long terme, sinon il ne s’en sortira pas.

L'apparition de la démence sénile ou les premiers symptômes de la maladie d'Alzheimer peuvent également être confondus avec un déclin de l'intelligence ou un mauvais caractère lié à l'âge, mais en réalité, il est temps de commencer à chercher un soignant pour s'occuper du patient.

Comment pouvez-vous déterminer si vous devez vous inquiéter pour un parent, un collègue ou un ami ?

Signes d'un trouble mental

Cette condition peut accompagner tout trouble mental et de nombreuses maladies somatiques. L'asthénie se traduit par une faiblesse, de faibles performances, des sautes d'humeur et une sensibilité accrue. Une personne commence à pleurer facilement, devient instantanément irritée et perd le contrôle d'elle-même. L'asthénie s'accompagne souvent de troubles du sommeil.

États obsessionnels

Le large éventail d'obsessions comprend de nombreuses manifestations : des doutes constants, des peurs auxquelles une personne n'est pas capable de faire face, jusqu'à un désir irrésistible de propreté ou d'accomplissement de certaines actions.

Sous le pouvoir d'un état obsessionnel, une personne peut rentrer chez elle plusieurs fois pour vérifier si elle a éteint le fer, le gaz, l'eau ou si elle a verrouillé la porte. La peur obsessionnelle d'un accident peut obliger le patient à accomplir certains rituels qui, selon le patient, peuvent éviter les ennuis. Si vous remarquez que votre ami ou parent se lave les mains pendant des heures, est devenu trop dégoûté et a toujours peur d'être infecté par quelque chose, c'est aussi une obsession. Le désir d'éviter de marcher sur les fissures de l'asphalte, les joints de carrelage, d'éviter certains types de transports ou les personnes portant des vêtements d'une certaine couleur ou d'un certain type est également un état obsessionnel.

Changements d'humeur

La mélancolie, la dépression, le désir d’auto-récrimination, le fait de parler de sa propre inutilité ou de son péché, ainsi que de la mort peuvent également être des symptômes de la maladie. Vous devez également prêter attention à d'autres manifestations d'insuffisance :

• Frivolité contre nature, insouciance.
• Bêtise, pas typique de l'âge et du caractère.
• Un état d’euphorie, un optimisme sans fondement.
• Agitation, bavardage, incapacité à se concentrer, pensée chaotique.
• Estime de soi gonflée.
• En saillie.
• Sexualité accrue, extinction de la timidité naturelle, incapacité à retenir les désirs sexuels.

Vous avez de quoi vous inquiéter si votre proche commence à se plaindre de sensations corporelles inhabituelles. Ils peuvent être extrêmement désagréables, voire carrément ennuyeux. Ce sont des sensations de compression, de brûlure, de déplacement de « quelque chose à l’intérieur », de « bruissement dans la tête ». Parfois, de telles sensations peuvent être une conséquence de maladies somatiques bien réelles, mais les sénestopathies indiquent souvent la présence d'un syndrome hypocondriaque.

Hypocondrie

Exprimé par une préoccupation maniaque envers l’état de sa propre santé. Les examens et les résultats des tests peuvent indiquer l'absence de maladies, mais le patient n'y croit pas et nécessite de plus en plus d'examens et de traitements sérieux. Une personne parle presque exclusivement de son bien-être, ne quitte pas les cliniques et exige d'être traitée comme un patient. L’hypocondrie va souvent de pair avec la dépression.

Illusions

Il ne faut pas confondre illusions et hallucinations. Les illusions obligent une personne à percevoir des objets et des phénomènes réels sous une forme déformée, tandis qu'avec les hallucinations, une personne perçoit quelque chose qui n'existe pas vraiment.

Exemples d'illusions :

• le motif sur le papier peint semble être un enchevêtrement de serpents ou de vers ;
• la taille des objets est perçue sous une forme déformée ;
• le crépitement des gouttes de pluie sur le rebord de la fenêtre ressemble aux pas prudents de quelqu'un d'effrayant ;
• les ombres des arbres se transforment en créatures terribles rampant avec des intentions effrayantes, etc.

Si les étrangers ne sont pas conscients de la présence d’illusions, la susceptibilité aux hallucinations peut alors se manifester de manière plus visible.

Les hallucinations peuvent affecter tous les sens, c'est-à-dire être visuelles et auditives, tactiles et gustatives, olfactives et générales, et également être combinées dans n'importe quelle combinaison. Pour le patient, tout ce qu’il voit, entend et ressent semble tout à fait réel. Il ne croit peut-être pas que ceux qui l’entourent ne ressentent, n’entendent ou ne voient pas tout cela. Il peut percevoir leur perplexité comme une conspiration, une tromperie, une moquerie et s'énerver de ne pas être compris.

Avec les hallucinations auditives, une personne entend divers types de bruits, des fragments de mots ou des phrases cohérentes. Les « voix » peuvent donner des ordres ou commenter chacune des actions du patient, se moquer de lui ou discuter de ses pensées.

Les hallucinations gustatives et olfactives provoquent souvent la sensation d'une propriété désagréable : un goût ou une odeur dégoûtante.

Avec des hallucinations tactiles, le patient pense que quelqu'un le mord, le touche, l'étrangle, que des insectes rampent sur lui, que certaines créatures s'insèrent dans son corps et s'y déplacent ou mangent le corps de l'intérieur.

Extérieurement, la susceptibilité aux hallucinations s'exprime par des conversations avec un interlocuteur invisible, des rires soudains ou une écoute intense et constante de quelque chose. Le patient peut constamment secouer quelque chose, crier, regarder autour de lui avec un air inquiet ou demander aux autres s'ils voient quelque chose sur son corps ou dans l'espace environnant.

Rave

Les états délirants accompagnent souvent la psychose. L'illusion est basée sur des jugements erronés et le patient maintient obstinément sa fausse croyance, même s'il existe des contradictions évidentes avec la réalité. Les idées délirantes acquièrent une super-valeur, une signification qui détermine tout comportement.

Les troubles délirants peuvent s'exprimer sous forme érotique, ou dans la conviction de sa grande mission, en descendant d'une famille noble ou d'extraterrestres. Le patient peut avoir l'impression que quelqu'un essaie de le tuer ou de l'empoisonner, de le voler ou de le kidnapper. Parfois, le développement d’un état délirant est précédé d’un sentiment d’irréalité du monde environnant ou de sa propre personnalité.

Thésaurisation ou générosité excessive

Oui, tout collectionneur peut être soupçonné. Surtout dans les cas où collectionner devient une obsession et subjugue toute la vie d’une personne. Cela peut s'exprimer par le désir de traîner dans la maison des objets trouvés dans les décharges, d'accumuler de la nourriture sans prêter attention aux dates de péremption ou de ramasser des animaux errants en quantités qui dépassent la capacité de leur fournir des soins normaux et un entretien approprié.

Le désir de céder tous ses biens et les dépenses excessives peuvent également être considérés comme un symptôme suspect. Surtout dans le cas où une personne ne s'est pas distinguée auparavant par sa générosité ou son altruisme.

Il y a des gens qui sont insociables et insociables en raison de leur caractère. Ceci est normal et ne doit pas faire soupçonner de schizophrénie ou d’autres troubles mentaux. Mais si une personne née joyeuse, la vie de fête, un père de famille et un bon ami commence soudainement à détruire les liens sociaux, devient insociable, fait preuve de froideur envers ceux qui lui étaient récemment chers - c'est une raison de s'inquiéter pour son mental santé.

Une personne devient négligente, cesse de prendre soin d'elle-même et, dans la société, peut commencer à se comporter de manière choquante - commettre des actes considérés comme indécents et inacceptables.

Ce qu'il faut faire?

Il est très difficile de prendre la bonne décision lorsqu'on soupçonne un trouble mental chez un proche. Peut-être que la personne traverse simplement une période difficile de sa vie et c'est pourquoi son comportement a changé. Les choses s’amélioreront et tout redeviendra normal.

Mais il se peut que les symptômes que vous remarquez soient la manifestation d'une maladie grave qui doit être traitée. En particulier, le cancer du cerveau entraîne dans la plupart des cas certains troubles mentaux. Un retard dans la mise en route du traitement peut dans ce cas être fatal.

D'autres maladies doivent également être traitées en temps opportun, mais le patient lui-même peut ne pas remarquer les changements qui lui arrivent et seuls ses proches pourront influencer la situation.

Cependant, il existe une autre option : la tendance à considérer tout le monde comme des patients potentiels d'une clinique psychiatrique peut également s'avérer être un trouble mental. Avant d'appeler les secours psychiatriques d'urgence pour un voisin ou un proche, essayez d'analyser votre propre état. Et si vous deviez commencer par vous-même ? Vous vous souvenez de la blague sur les sous-examinés ?

« Chaque blague contient de l'humour » ©

Le célèbre psychiatre et consultant Mark Goulston explique comment sortir victorieux d'une communication destructrice. Il possède une vaste expérience de travail avec des personnes instables, ce qui l'a amené à créer un cours de négociateur pour le FBI, et il sait que les méthodes traditionnelles de communication et de raisonnement ne fonctionnent pas avec elles.

Goulston partage ses meilleures techniques pour toucher les personnes irrationnelles. Il recourut à ces méthodes pour réconcilier les collègues en guerre et sauver les mariages. Vous aussi, vous pouvez les utiliser pour garder sous contrôle les personnes irrationnelles de votre vie.

Comment parler aux connards

Pour toucher des personnes irrationnelles, vous devez savoir pourquoi elles se comportent comme elles le font. De plus, vous devez comprendre pourquoi une discussion raisonnée et des arguments logiques ne fonctionnent pas ainsi que faire preuve d'empathie et de compréhension du problème.

Nous comprenons les fous

Ayant travaillé comme psychiatre pendant des décennies, je peux dire que je comprends les fous, y compris les personnes gravement malades. Je suis prêt à parier que vous rencontrez au moins une personne irrationnelle presque chaque jour. Par exemple, c'est un patron qui exige l'impossible. Un parent pointilleux, un adolescent agressif, un collègue manipulateur ou un voisin qui vous crie dessus, un amant qui sanglote ou un client querelleur aux prétentions déraisonnables. Quand je dis « fou » ou « fou », je veux dire que la personne se comporte de manière irrationnelle.

Il y a quatre signes indiquant que les personnes avec qui vous traitez sont irrationnelles :

1) ils n’ont pas une image claire du monde ;

2) ils disent ou font des choses qui n'ont aucun sens ;

3) ils prennent des décisions ou prennent des mesures qui ne sont pas dans leur propre intérêt ;

4) quand on essaie de les ramener sur le chemin de la prudence, ils deviennent complètement insupportables.

Clé : devenez vous-même un psychopathe

Les outils dont je vais parler nécessitent du courage pour être utilisés. Parce que vous ne vous contenterez pas d'ignorer les psychopathes et d'attendre qu'ils s'en aillent. Vous ne discuterez pas avec eux et n’essaierez pas de les convaincre. Au lieu de cela, vous devrez ressentir la folie et commencer à vous comporter de la même manière.

Il y a de nombreuses années, quelqu'un m'a expliqué quoi faire lorsqu'un chien vous attrape le bras. Si vous faites confiance à votre instinct et retirez votre main, le chien enfoncera ses dents encore plus profondément. Mais si vous utilisez une solution non évidente et que vous enfoncez votre main plus profondément dans la gorge, le chien relâchera son emprise. Pourquoi? Parce que le chien aura envie d'avaler, ce pour quoi il devra détendre sa mâchoire. C'est là que vous retirez la main.

Vous pouvez interagir de la même manière avec des personnes irrationnelles. Si vous les traitez comme s’ils étaient fous et que vous ne l’êtes pas, ils ne feront que sombrer encore plus profondément dans des pensées folles. Mais si vous commencez vous-même à vous comporter comme un fou, la situation changera radicalement.

Voici un exemple. Après l'un des jours les plus dégoûtants de ma vie, sur le chemin du retour, je me suis concentré sur les ennuis qui m'étaient arrivés et j'ai conduit la voiture en pilote automatique. Malheureusement pour moi, tout cela s'est produit pendant l'heure de pointe extrêmement dangereuse en Californie.

À un moment donné, j'ai accidentellement coupé une camionnette dans laquelle étaient assis un grand type et sa femme. Il a bipé de colère et j'ai agité la main pour montrer que j'étais désolé. Mais ensuite, quelques kilomètres plus tard, je lui ai de nouveau coupé la route. Puis l'homme m'a rattrapé et a brusquement arrêté le camion devant ma voiture, me forçant à m'arrêter sur le bord de la route. Alors que je ralentissais, j'ai vu sa femme gesticuler frénétiquement, lui demandant de ne pas descendre de la voiture. Bien sûr, il n’a pas prêté attention à elle et quelques instants plus tard, il s’est retrouvé sur la route – mesurant deux mètres et pesant 140 kilogrammes.

Il s'est soudainement approché de moi et a commencé à frapper sur la vitre en criant des injures. J'étais tellement abasourdi que j'ai même baissé la fenêtre pour pouvoir l'entendre. Ensuite, j'ai attendu qu'il fasse une pause pour qu'il puisse me verser plus de bile. Et quand il s'est arrêté pour reprendre son souffle, je lui ai dit : « Avez-vous déjà vécu une journée si terrible que vous espériez simplement que quelqu'un sortirait une arme à feu, vous tirerait dessus et mettrait fin à toutes ces souffrances ? Est-ce quelqu'un que vous ? Sa mâchoire tomba. "Quoi?" – il a demandé. Jusqu’à présent, j’avais été très stupide. Mais soudain, j'ai fait quelque chose de génial. D'une manière incroyable, malgré mon esprit brumeux, j'ai dit exactement ce qu'il fallait.

Je n'ai pas essayé de négocier avec cet homme intimidant - très probablement, au lieu de répondre, il m'aurait sorti de la voiture et m'aurait frappé au visage avec son énorme poing. Je n'ai pas essayé de résister. Je suis devenu tout aussi fou et je l'ai frappé avec sa propre arme.

Il m'a regardé et j'ai repris la parole : « Oui, je suis sérieux. Je n'ai pas l'habitude de couper la parole aux gens et je n'ai jamais coupé la parole à quelqu'un deux fois auparavant. C'est juste qu'aujourd'hui est le jour où peu importe ce que je fais ou qui je rencontre - vous y compris ! - tout va mal. Serez-vous la personne qui mettra fin à mon existence avec miséricorde ?

Il a immédiatement changé, s'est calmé et a commencé à m'encourager : « Hé. De quoi tu parles, mec, dit-il. - Tout ira bien. Honnêtement! Détendez-vous, tout le monde a de mauvais jours."

J'ai continué ma tirade : « Facile pour vous à dire ! Tu n’as pas gâché tout ce que tu as touché aujourd’hui, contrairement à moi. Je ne pense pas que les choses s'amélioreront un jour pour moi. Veux-tu m'aider ?

Il poursuit avec enthousiasme : « Non, vraiment. Je ne plaisante pas ! Tout s'arrangera. Repos."

Nous avons parlé encore quelques minutes. Puis il est retourné au camion, a dit quelque chose à sa femme et m'a fait signe dans le miroir, comme pour dire : « Souviens-toi. Calme-toi. Tout ira bien". Et il est parti.

Maintenant, je ne suis pas fier de cette histoire. Pour être honnête, le gars dans la camionnette n’était pas la seule personne irrationnelle sur la route ce jour-là. Mais voici à quoi je veux en venir.

Ce grand type aurait pu m'arracher les poumons. Et peut-être qu'il aurait fait cela si j'avais essayé de le raisonner ou de discuter avec lui. Mais je l'ai rencontré dans sa réalité, où j'étais une mauvaise personne et où il avait toutes les raisons de me frapper. Utilisant instinctivement une technique que j'appelle la soumission agressive, je l'ai transformé d'ennemi en allié en moins d'une minute.

Heureusement, ma réaction a été naturelle, même lors de cette très mauvaise journée. Cela s'est produit parce qu'au cours de nombreuses années de travail en tant que psychiatre, je me suis mis à la place de fous. Je l'ai fait des milliers de fois, de différentes manières, et je sais que cela fonctionne. De plus, je sais que cela fonctionnera pour vous aussi.

Le Psycho Mask est une stratégie que vous pouvez utiliser avec toute personne irrationnelle.

Par exemple, pour parler :

• avec un partenaire qui vous crie dessus ou refuse de vous parler ;
• avec un enfant qui crie "Je te déteste !" ou "Je me déteste!";
• avec un parent vieillissant qui pense que vous ne vous souciez pas d'eux ;
• avec un salarié qui se relâche constamment au travail ;
• avec un manager qui essaie toujours de vous faire du mal.

Quel que soit le type de fou auquel vous avez affaire, apprendre à devenir fou vous permettra de vous débarrasser des stratégies de communication ratées et de toucher les gens.

En conséquence, vous pourrez vous impliquer dans presque toutes les situations émotionnelles et vous sentir en confiance et en contrôle.

Le cycle de prudence au lieu du combat ou de la fuite

Gardez à l’esprit que vous devrez consciemment vous habituer au rôle d’un psychopathe, car votre corps ne voudra pas que vous vous comportiez de cette façon. Lorsque vous communiquez avec une personne irrationnelle, votre corps envoie des signaux vous avertissant du danger. Faites-y attention de temps en temps et voyez par vous-même : votre gorge se serre, votre pouls s'accélère, votre estomac ou votre tête commence à vous faire mal. Pour une telle réaction physiologique, il suffit parfois de simplement nommer le nom d'une connaissance désagréable.

C'est votre cerveau reptilien qui vous dit d'attaquer ou de fuir. Mais si une personne irrationnelle fait partie de votre vie personnelle ou professionnelle, aucune de vos réactions instinctives ne contribuera à résoudre le problème. Je vais vous apprendre à surmonter la folie d'une manière complètement différente en utilisant un processus en six étapes. Je l'appelle le "cycle de prudence"

Voici ce que vous devez faire à chaque étape de ce cycle.

1. Comprenez que la personne à laquelle vous êtes confronté n’est pas capable de penser rationnellement dans cette situation. Sachez que les racines profondes de son irrationalité se situent davantage dans un passé lointain (ou pas très lointain), plutôt que dans le moment présent, il est donc peu probable que vous puissiez maintenant l'argumenter ou le convaincre.

2. Identifiez le modus operandi de l’autre personne – l’ensemble unique d’actions auxquelles il a recours lorsqu’il n’est pas lui-même. Sa stratégie est de vous déséquilibrer, de vous mettre en colère, de vous effrayer, de vous frustrer ou de vous culpabiliser.

Une fois que vous aurez compris la marche à suivre, vous vous sentirez plus calme, plus concentré et en contrôle de la situation, et serez en mesure de choisir une contre-stratégie appropriée.

3. Réalisez que les comportements fous ne vous concernent pas. Mais cela en dit long sur la personne à qui vous avez affaire. En cessant de prendre ses paroles personnellement, vous priverez l'ennemi d'une arme importante. En même temps, utilisez les outils psychologiques nécessaires pendant la conversation ; ils vous éviteront de sombrer dans la folie.

Ces outils vous aideront à éviter le « détournement de l’amygdale », la réaction émotionnelle intense face à une menace soudaine.

Ce terme, inventé par le psychologue Daniel Goleman, décrit une condition dans laquelle l'amygdale, la partie de votre cerveau responsable de générer la peur, bloque la pensée rationnelle.

4. Parlez à la personne irrationnelle, en plongeant dans le monde de sa folie, calmement et objectivement. Tout d’abord, acceptez l’innocence de la personne comme un acquis. Cela signifie que vous devez croire que la personne est réellement bonne et qu’il y a une raison à son comportement. Essayez de ne pas juger, mais de comprendre ce qui a causé cela.

Deuxièmement, imaginez que vous vivez les mêmes émotions : agression, incompréhension, menace.

5. Montrez que vous êtes un allié et non un ennemi : Écoutez calmement et attentivement la personne pendant qu'elle se défoule. Au lieu de l'interrompre, laissez-le parler. De cette façon, vous surprendrez la personne qui attend une attaque de représailles et vous vous rapprocherez de elle.

Vous pouvez même vous excuser. Et plus vous refléterez les émotions de votre adversaire avec soin et sensibilité, plus tôt il commencera lui-même à vous écouter.

6. Lorsque la personne se calme, aidez-la à passer à des actions plus raisonnables.

Ces étapes constituent la base de la plupart des techniques psychologiques que je vous enseigne (bien qu'il puisse y avoir des variations, par exemple lorsqu'il s'agit de tyrans, de manipulateurs ou de psychopathes).

Mais avant d’aborder mes méthodes pour traiter avec les fous, j’aimerais parler un peu des raisons pour lesquelles les gens agissent de manière irrationnelle. Nous examinerons d’abord ce qui se passe actuellement dans leur cerveau, puis ce qui leur est arrivé dans le passé.

Reconnaître le mécanisme de la folie

Pour réussir à parler à des fous, vous devez comprendre pourquoi les gens irrationnels se comportent comme ils le font. Et le premier pas dans cette direction est d’admettre qu’ils sont bien plus fous que vous ne le pensiez. Prenez un moment pour penser aux personnes atteintes de maladie mentale – celles qui souffrent de schizophrénie ou de dépression délirante. Comprenez-vous que parler n’aidera pas à résoudre les problèmes de ces patients ? Il ne vous viendrait pas à l’idée de leur dire : « Hé, vous comprenez qu’il n’est pas vraiment l’Antéchrist ? ou "Ta vie n'est pas si mauvaise, alors enlève le pistolet de ta bouche et va tondre la pelouse." Cependant, je pense que c'est ainsi que l'on communique avec les psychopathes du foyer. Pour une raison quelconque, il vous semble que vous pouvez facilement les raisonner.

Par exemple, vous utilisez probablement des expressions comme celles-ci.

• "Calme-toi, tu réagis de manière excessive."
• "Cela n'a aucun sens."
• « Vous ne pouvez pas vraiment y croire. Voici les faits. »
• « Revenez sur terre, c’est complètement absurde ! »
• "Attends une minute... comment as-tu pensé à ça ?"

Je suis sûr que vous avez entendu la définition populaire d'une personne folle : une personne qui répète les mêmes actions encore et encore, dans l'attente d'un nouveau résultat. Eh bien, si vous communiquez constamment avec des psychopathes de la même manière que je l'ai décrit ci-dessus, sans recevoir la réponse attendue, mais en l'espérant, sachez : en fait, vous n'êtes pas non plus vous-même.

Pourquoi, demandez-vous ?

Parce que la folie quotidienne, comme la véritable psychose, ne peut être guérie par des conversations ordinaires. Cela ne fonctionne pas avec des faits ou de la logique.

Le psychopathe, malgré vos tentatives pour le convaincre, est toujours incapable de changer brusquement son comportement. Les fous ne refusent pas de le changer, ils ne peuvent pas le faire.

La plupart des gens qui se comportent de manière irrationnelle ne sont pas du tout ce que nous appellerions des malades, mais comme les vrais psychopathes, ils sont incapables de penser rationnellement. En effet, la raison d'un tel comportement est une inadéquation dans le cerveau (plus précisément, dans trois structures cérébrales), et un cerveau inadapté ne peut pas répondre normalement aux arguments de la raison.

La science de la folie

Pour comprendre les psychopathes, il faut savoir au moins en termes généraux comment se développe la folie. Maintenant, je vais parler un peu du travail de la conscience et de la façon dont nous devenons fous.

Premièrement, penser nécessite trois parties du cerveau. Ces trois structures sont interconnectées, mais agissent souvent de manière autonome. Parfois, ils sont en désaccord les uns avec les autres. Sous le stress, ils perdent parfois le contact. Si le stress est trop important, la communication entre les parties du cerveau s’arrête toujours. Et souvent, la réinitialisation des liens se produit de telle manière que les personnes irrationnelles se retrouvent piégées dans la folie.

Le neuroscientifique Paul MacLean, qui a décrit pour la première fois le modèle trinitaire ou tripartite du cerveau dans les années 1960, l'a décrit plus en détail dans son livre de 1990, The Triune Brain in Evolution.

Voici une brève description de chaque structure et de ses fonctionnalités.

• Premièrement, le cerveau fondamental et ancien (parfois appelé cerveau reptilien). Il se concentre sur ce qui est nécessaire à la survie : trouver de la nourriture, s’accoupler, échapper au danger, attaquer.
• La partie suivante est le mésencéphale, le système limbique. On le retrouve chez tous les mammifères et est responsable des émotions : la joie, la haine, l'envie de protéger, la tristesse, le plaisir. Et aussi pour créer un lien entre vous et votre partenaire ou, par exemple, votre enfant.
• La dernière couche est le néocortex, le cortex cérébral, responsable de l’activité nerveuse supérieure. Étant la structure la plus développée des trois, elle vous permet de prendre des décisions optimales, de planifier des actions et de contrôler vos impulsions. Plus important encore, le néocortex est la façon dont vous évaluez les situations de manière objective et non subjective.

Ces différentes parties du cerveau se sont développées de manière séquentielle, c’est pourquoi elles sont disposées en couches les unes au-dessus des autres. À votre naissance, les trois parties du cerveau sont déjà présentes dans votre corps. Si vous avez de la chance, ils forment au fil du temps des connexions saines qui vous permettent de coordonner vos instincts de survie, vos émotions et vos processus de pensée logique. Dans ce cas, chacune des trois structures peut, au bon moment, prendre le contrôle de ce qui se passe, mais en même temps, le néocortex le plus développé au niveau évolutif gérera tous les processus. J’appelle cela la flexibilité trinitaire.

Si vous l'avez, vous êtes capable d'aborder la situation d'un côté et lorsque de nouvelles circonstances sont découvertes, vous pouvez réfléchir à une autre option et accomplir avec succès une tâche dans une nouvelle réalité. Grâce à votre flexibilité trinitaire, vous pouvez facilement vous adapter aux circonstances et acquérir la capacité de faire face même aux revers majeurs et aux véritables tragédies. Parfois, vous perdez la tête lorsqu’un trouble provoque une désynchronisation temporaire de trois parties du cerveau, mais vous rebondissez rapidement.

Alors, que se passe-t-il si les premières expériences de la vie conduisent à un câblage moins sain de certaines parties du cerveau ?

Si vos parents vous critiquent durement, en tant qu’adulte, vous commencerez à penser quelque chose comme ceci : « Ce n’est pas tout à fait prudent de dire ce que tu penses. » Si cela se produit souvent, vous croirez que le monde est un endroit alarmant et vous serez effrayé et tendu non seulement lorsque vous communiquerez avec un critique, mais aussi avec d'autres personnes. Ensuite, vos trois parties du cerveau se bloquent et s'unissent uniquement de telle manière que si vous voyez constamment un parent devant vous, entendez des critiques qui vous sont adressées et pensez qu'il n'est pas prudent de donner la mauvaise réponse et si, par exemple. , un professeur des écoles vous pose une question, vous restez silencieux ou répondez : « Je ne sais pas ». Votre cerveau est piégé dans une rigidité trinitaire, donc dans toute situation qui vous rappelle un parent critique, vos sentiments, pensées et actions glisseront dans un seul scénario répétitif. En psychologie, cela s'appelle transfert, ou transfert, car vous transférez des pensées et des sentiments concernant une personne qui n'est pas proche de quelqu'un avec qui vous interagissez ici et maintenant.

Dans des conditions de rigidité trine, vos trois cerveaux se retrouvent unis dans une réalité bien éloignée de celle dans laquelle vous existez actuellement. Vous commencez à utiliser par erreur d’anciennes techniques dans des conditions dans lesquelles elles n’ont aucun sens et vous devenez incapable de corriger votre comportement à l’avenir. Résultat? Comportement fou chronique : vous répétez les mêmes actions encore et encore et espérez que la nouvelle réalité finira par se transformer en l'ancienne, où un tel comportement a apporté le succès.

Trois chemins vers la folie (et un vers la raison)

Étant donné que la folie est précédée d'un déséquilibre dans le fonctionnement de certaines zones du cerveau, il est nécessaire de travailler avec cet état non pas de l'extérieur - en essayant de raisonner une personne irrationnelle avec des faits - mais de l'intérieur. Pour ce faire, il convient de comprendre comment les principales formes de folie sont ancrées dans notre comportement dès les premières années de la vie. Premièrement, il existe des facteurs congénitaux. Par exemple, si une personne a hérité de gènes qui provoquent une tendance à l'anxiété, au pessimisme et à une émotivité excessive, son chemin vers la folie sera un peu plus court que dans d'autres cas. Deuxièmement - et c'est un facteur tout aussi important - les impressions et les expériences de l'enfance affectent sérieusement l'état psychique des années suivantes. Je vais maintenant donner quelques exemples. La vie est un mouvement constant vers l'inconnu. En passant à l'étape suivante vers l'inconnu, nous rencontrons des problèmes, à cause desquels nous ressentons soit une excitation joyeuse, soit de l'anxiété, et parfois les deux à la fois.

Parfois, nous avons l’impression d’être trop déconnectés de notre environnement familier et sûr, ce qui entraîne une anxiété de séparation. Au fil du temps, nous apprenons à surmonter cette anxiété - et nous sommes confrontés à un nouveau type d'anxiété, appelé anxiété d'individualisation : l'enfance passe et nous commençons à nous demander si nous serons capables de surmonter avec succès notre croissance et de réussir à l'âge adulte. . Il s'agit d'une étape normale du développement psychologique. Durant cette période de développement, nous sommes particulièrement sensibles au comportement de nos proches. Lorsque nous faisons un pas en avant réussi, nous regardons toujours en arrière et attendons des mots extrêmement importants comme « bravo, vous le faites ! » Et si nous rencontrons un obstacle, nous attendons la confirmation de nos proches qu’il n’y a rien de mal et qu’il est tout à fait normal de reculer et de réessayer. Le développement se réalise toujours comme une série d’essais et d’erreurs : quelques pas en avant, puis un petit pas en arrière.

Mais que se passe-t-il si nous n’obtenons pas le soutien dont nous avons besoin dans un moment difficile ? Face à l’inconnu, nous perdons confiance, réussissons moins souvent et commettons des erreurs plus souvent. Il s'avère qu'après quelques pas en avant, nous reculons de trois pas. En maîtrisant un tel comportement, une personne perd la capacité de se développer et de s'adapter, s'enferme dans le cadre de la trinité inerte des principales zones du cerveau et, par conséquent, devient plus ou moins psychotique. Il existe trois mauvais chemins qui mènent à la folie, et une seule façon de rester sain d’esprit. Discutons de chacun d'eux.

Erreur n°1 : être gâté

Avez-vous déjà rencontré des personnes qui se plaignent constamment de quelque chose, tentent de manipuler ou s'attendent à des applaudissements pour une raison quelconque ? Il y a de fortes chances qu’ils soient déjà sur le chemin de la folie. La gâterie se forme de différentes manières. Parfois, cela se produit parce que les parents ou les tuteurs se précipitent pour consoler l'enfant chaque fois qu'il est bouleversé. Il arrive que les adultes félicitent trop les enfants ou justifient même les comportements les plus scandaleux. Ces adultes ne comprennent pas que se faire dorloter n’est pas la même chose que faire preuve d’amour et d’attention.

Un enfant habitué à un tel traitement est voué à la dépression nerveuse si son entourage ne montre pas suffisamment d'enthousiasme à son égard. Ceux qui ont été trop choyés dans leur enfance développent une forme particulière de folie, lorsqu'une personne, dans n'importe quelle situation, se convainc facilement : « Quelqu'un fera tout pour moi ». Ces personnes croient qu’elles réussiront et seront heureuses sans aucun effort. Ils développent souvent un comportement dépendant malsain, car l'objectif principal est de lutter contre la mauvaise humeur et non de trouver une solution constructive aux problèmes émergents.

Avez-vous déjà eu affaire à des gens qui se mettent en colère et blâment les autres pour tout ? Il est possible que lorsqu’ils ont cherché du soutien dès leur plus jeune âge, ils n’aient reçu que des critiques en retour. Ils souffraient; la douleur s'est rapidement transformée en colère.

Erreur n°2 : la critique

Les enfants qui sont constamment réprimandés et critiqués à l'adolescence tentent de se venger en faisant des choses qui font honte aux adultes qui les entourent. Souvent, ces jeunes ont recours à des moyens plus sophistiqués pour exprimer leur colère : réprimer agressivement les autres, conduire de manière imprudente, se couper ou se faire percer. Que se passe-t-il lorsqu’une telle personne est confrontée à un problème ? Il se sent comme une victime, mais comme son comportement le plus familier implique uniquement des accusations et des critiques, il commence à le faire, perdant avec le temps la capacité de pardonner et devenant de plus en plus aigri.

Parce que ces enfants ont été sans cesse réprimandés dans leur enfance, leur folie au fil des années prend la forme suivante : « Quoi que je fasse, je ne serai jamais digne d’approbation et même lorsqu’ils réussissent, ils ne se permettent pas d’en profiter. » moment et attendre l’inévitable retour au cycle habituel. Il est évident que le monde qui les entoure suscite de plus en plus de rejet et de colère.

Erreur n°3 : ignorer

Lorsqu'une personne rejette une idée parce qu'elle est sûre que rien n'en sortira, nous pouvons supposer avec certitude que dans son enfance, les adultes qui l'entouraient l'ignoraient en grande partie et étaient peut-être enclins au narcissisme. Il est également possible qu’ils soient tout simplement terriblement épuisés, accablés de soucis ou même malades. Cela arrive également aux parents adoptifs si, au fond, ils ne s'intéressent pas particulièrement à l'enfant. Maintenant, l'enfant a remporté une autre victoire et se retourne vers les adultes pour partager le triomphe avec eux, mais il constate qu'ils n'ont rien remarqué du tout. Ou bien l'enfant a échoué et attend du soutien - et les adultes sont occupés avec leurs propres affaires ou problèmes. L'enfant a peur et, ce qui est particulièrement grave, il commence à se rendre compte qu'il se retrouve seul avec sa peur.

C'est ainsi qu'une personne devient pessimiste, préparée à l'avance à la défaite et convaincue que rien de valable ne sortira jamais d'une idée. Essayer de nouvelles choses devient de plus en plus difficile, car on peut se tromper et se retrouver à nouveau seul avec la peur, le combat avec lequel il a perdu dans son enfance. La forme de folie de ces gens-là est la suivante : « Je n’essaierai ni ne prendrai de risques ».

Scénario idéal : support

Pensez aux personnes les plus intelligentes et équilibrées que vous connaissez et que vous décririez comme sages, gentilles, agréables, résilientes et émotionnellement intelligentes. De mon expérience, je conclus que la stabilité émotionnelle s'est formée chez ces personnes dans l'enfance. Ils ont eu de la chance : à chaque fois après une victoire ou une défaite, l'un des adultes : parents, enseignants, mentors - apportait le soutien nécessaire. Ces personnes n’étaient ni gâtées ni déprimées par les critiques et ne souffraient pas d’un manque d’attention. Des adultes instruits, guidés, aidés. Dans le même temps, les adultes ne sont pas tenus d’être parfaits en tout – sinon il y aurait une pénurie d’enfants qui deviendraient des adultes équilibrés et sages. Mais les adultes doivent fournir à l’enfant ce que j’appelle un niveau de soins adéquat.

Les enfants grandissent en confiance lorsqu’ils sont entourés de tels adultes. Face à des difficultés, une telle personne se dit : « Je peux y faire face. » Et tout cela parce que même enfant, il a toujours eu le soutien d'adultes aimants - et cela était imprimé dans le subconscient. Ayant échoué, ces personnes ne se plaignent pas, ne blâment personne et ne se replient pas sur elles-mêmes. Ils entretiennent un esprit combatif, agissant sur le principe : « Attends, monde, j’arrive ! » Parfois, ils se comportent comme des fous – cela arrive à chacun de nous. Mais pour eux, la folie n’est qu’un état passager.

(D'ailleurs, même si vos parents ne vous ont pas suffisamment soutenu lorsque vous étiez enfant, il y a de l'espoir. Un bon entraîneur ou professeur vous aidera toujours à trouver un état d'esprit sain - c'est exactement ce qui s'est passé pour moi. Donc, si vous étiez grondé , beaucoup gâté ou ignoré lorsque vous étiez enfant, recherchez des personnes qui peuvent vous apporter le soutien dont vous avez besoin maintenant.)

Folie temporaire et chronique

Comme je l'ai déjà dit, personne ne parvient à vivre sa vie sans troubles temporaires. Lorsqu'un stress intense a un impact négatif sur le cerveau, chacun d'entre nous, même le plus résilient et le plus volontaire, perd temporairement le contrôle de lui-même. Albert Einstein a dit un jour : « La décision la plus importante pour chacun de nous est de savoir si le monde qui nous entoure est dangereux ou sûr. » Malheureusement, les personnes chroniquement irrationnelles prennent à un moment donné la mauvaise décision. Ceux d’entre nous dont les trois niveaux du cerveau restent en constante interaction saine, conservant flexibilité et résilience, avancent avec confiance.

Ceux qui sont incapables de surmonter la rigidité des principales zones du cerveau ne perçoivent pas le monde comme un endroit sûr. Ils se sentent constamment menacés, c'est pourquoi ils commencent à se comporter de plus en plus insensé.

Ils se concentrent soit sur leur propre préservation (« Je suis en danger et je dois tout faire pour survivre »), soit sur le maintien de leur propre identité (« C'est qui je suis, et ce n'est qu'en conservant mon identité actuelle que je me sens confiant, compétent, capable ». pour gérer la situation »). Ces personnes semblent vivre dans une projection holographique, créée par eux-mêmes à partir d’expériences passées et décrivant un monde fictif. Ils ne voient pas la nouvelle réalité. Et là réside un grave danger.

Il semble que chez une personne chroniquement irrationnelle, le cerveau se comporte comme une boussole, toujours pointée vers le pôle magnétique. Et si la vie pousse une telle personne vers l'est, l'ouest ou le sud, elle résiste de toutes ses forces et ne veut rien savoir d'autre que la direction du nord - comme si s'il faisait ne serait-ce qu'un pas, il perdrait le contrôle de sa propre vie. ou même mourir. Nous comprenons qu'il ne s'agit que d'une résistance au changement, mais ces personnes considèrent qu'un tel comportement est une persévérance digne d'éloges. Ils s’accrochent obstinément aux connaissances et croyances antérieures, quelle que soit leur pertinence. En conséquence, toute leur énergie est dépensée à essayer de maintenir leur zone de confort habituelle.

Et plus le cerveau est en conflit avec la réalité changeante, plus la personne elle-même s'accroche farouchement à l'image familière du monde et plus elle se comporte de manière inappropriée.

Plus le déséquilibre dans le fonctionnement des trois niveaux du cerveau est fort, plus vite une personne perd contact avec la réalité.

L’anxiété se transforme rapidement en panique, puis la personne devient complètement désespérée.

Évidemment, en état de panique, ces personnes perçoivent la réalité complètement différemment de la façon dont vous la voyez, c'est pourquoi cela n'a aucun sens de leur parler comme on parlerait à un interlocuteur rationnel.

Dans votre monde, deux et deux font exactement quatre, mais dans leur monde particulier, cela fait peut-être six.

Nous observons une image similaire pendant les périodes de folie temporaire, mais chez une personne chroniquement irrationnelle, ce comportement domine. C’est pourquoi on ne peut pas aider une personne irrationnelle à reprendre contact avec la réalité par des arguments logiques. Vous devrez donc maîtriser les lois du monde conçues par un cerveau fou, et être prêt à défendre votre position dans un monde où deux et deux font six. Il est maintenant temps de déterminer exactement à quel type de folie vous avez affaire. Pour ce faire, vous devez comprendre le mode opératoire d’une personne.

Comment déterminer le mode opératoire d'une personne irrationnelle

Chaque tueur a un certain modus operandi (M.O.). Disons que l'un utilise un couteau, un autre préfère une bombe, un troisième préfère une balle. À peu près de la même manière, toutes les personnalités irrationnelles développent un type individuel de folie. Grâce à cela, ils parviennent à obtenir de vous ce qu’ils veulent sans rien donner en retour. Différents psychopathes trouvent leurs propres astuces : pleurer, se replier sur eux-mêmes, être sarcastiques, ne montrer aucune émotion ou se plaindre sans cesse. Pourquoi se comportent-ils de cette façon ? Garder le contrôle de la situation qu’ils ont peur de perdre. Ils cherchent donc inconsciemment à vous retirer le contrôle et trouvent des moyens de vous faire réagir immédiatement et spontanément à leur comportement.

Et cela se produit lorsque l'amygdale, située dans la partie médiane et émotionnelle du cerveau, réagit spontanément et bloque le travail du cortex préfrontal - la partie du cerveau située dans le lobe frontal qui est responsable de la logique et de la pensée rationnelle - et active le travail de votre cerveau reptilien, qui contrôle la réaction « combat ou fuite ». Si de telles tactiques réussissent, vous êtes submergé par les émotions et il devient difficile de penser logiquement. En fin de compte, soit vous vous effondrez, soit vous cherchez des moyens d'éviter toute communication ultérieure, perdant ainsi l'occasion d'avoir une vision rationnelle de la situation de la part de votre interlocuteur. Le M.O. d’une personne irrationnelle est son arme. Mais en même temps, c'est aussi le point le plus faible, car, après avoir compris quelle est l'essence de son M.O., vous pourrez utiliser ces informations de manière rentable.

Le comportement d'une personne coincée dans un certain M.O. est prévisible, et on sait toujours à quelle réaction se préparer de sa part, qu'il s'agisse de larmes, d'hystérie, de silence, d'agressivité. Et lorsque vous êtes prêt, il vous est beaucoup plus facile de contrôler vos propres émotions.

De l'individualité au M.O.

La façon de penser des personnes irrationnelles est une projection dans le monde extérieur de leur individualité, c'est-à-dire de la façon dont elles se perçoivent, ainsi que de l'attitude envers le monde dans son ensemble, qui s'est développée sur la base de leurs premières impressions.

Par exemple:

Les personnes trop choyées deviennent souvent émotionnellement dépendantes ou ont tendance à manipuler les autres ; ils manifestent souvent des réactions extrêmement émotionnelles chaque fois qu’ils doivent faire quelque chose qu’ils ne veulent pas faire.

Ceux qui sont constamment grondés et critiqués deviennent agressifs ou je-sais-tout ; ils peuvent suivre une certaine logique de manière trop stricte ou s'intéresser uniquement aux détails pratiques.

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Qu’est-ce que l’insuffisance ?

Voyons d’abord ce que nous entendons par insuffisance. On comprend par là que le comportement d'une personne et ses revendications, intentions et projets dépassent le cadre des normes généralement acceptées, du bon sens élémentaire, au-delà du cadre des comportements naturels pour atteindre un résultat optimal mutuellement bénéfique pour les personnes impliquées dans l'interaction. En même temps, la sortie est consciente, explicite et conditionnée par ses propres motivations. L'insuffisance diffère de l'irrationalité en ce qu'une personne déraisonnable commet des erreurs et agit de manière incorrecte en raison d'illusions, d'une incompréhension des choses, d'une distorsion des idées par des motifs irrationnels mais bien définis, c'est-à-dire que ses actions sont incorrectes, mais explicables, tandis qu'une personne inadéquate commet des actes inacceptables. et des actions anormales volontairement, en réalisant cela. Un comportement inapproprié viole les accords ou les méthodes d'interaction mutuellement bénéfiques intuitivement implicites, interfère avec le fonctionnement normal de la société et conduit à des tensions et des conflits. En agissant de manière inappropriée, une personne tente consciemment de briser ou de déformer les normes de la société en sa faveur afin d'en tirer l'un ou l'autre bénéfice, matériel ou psychologique.

Par exemple, lorsque plusieurs personnes font la queue et que quelqu’un les écarte et essaie d’acheter un produit en premier, cela est inapproprié car cela contredit les règles de comportement implicites. En outre, l'insuffisance se produit, par exemple, lorsqu'un enseignant commence à extorquer un pot-de-vin à un élève afin de lui faire passer un examen, lorsque dans la rue quelqu'un prend votre téléphone portable par tromperie ou par force, lorsqu'au commissariat de police, il essaie de vous forcer. avouer un crime que vous n'avez manifestement pas commis, etc. .p.

Inadéquation dans la société moderne et caractéristiques de sa manifestation

Malgré le fait que la plupart des gens sont habitués à vivre dans une société relativement stable, parmi des personnes relativement normales, il y a beaucoup, beaucoup d'insuffisances dans la société moderne. Bien entendu, la société n’apprécie généralement pas l’insuffisance et essaie de la condamner, de la supprimer et de la corriger. Mais dans certains endroits et à certaines périodes, l'inadéquation devient si répandue qu'elle remplace ou supprime complètement les normes généralement acceptées d'une société saine. Cela se produit, par exemple, en période de guerre, de catastrophe naturelle, de troubles, lorsque le contrôle de la situation est pris par le crime ou par des régimes guidés par des idées criminelles, comme le régime fasciste. Parfois, des principes et des manifestations inadéquats dominent dans la société pendant très longtemps, par exemple, pendant plus de 500 ans, les principes du christianisme déformés par les églises catholiques et protestantes d'Europe occidentale ont servi de justification au génocide et à l'esclavage d'autres peuples, et en Europe même - pour des chasses aux sorcières, alors que presque n'importe qui pouvait être accusé de sorcellerie ou d'hérésie et brûlé vif sur la base d'accusations délirantes. Malheureusement, l’insuffisance prend encore trop souvent le pas sur les normes généralement acceptées, la moralité et le bon sens élémentaire.

Quelle est la raison de cette insuffisance ? Un comportement inapproprié peut apparaître chez les personnes pour diverses raisons. Parmi eux peuvent être les suivants.

L’insuffisance « d’enseignement » se produit lorsque certaines idées, traditions et modèles de comportement contre nature apparaissent et ont des adeptes persistants qui, par leur exemple, et souvent par la propagande directe et la coercition, encouragent les autres à accepter les mêmes attitudes contre nature et inadéquates, fascistes radicales, religieuses, etc. . organisations, groupes criminels de jeunes, clans et sectes. En outre, l'insuffisance peut être inculquée par la force dans une famille, dans une organisation étatique ou commerciale où des employés sans scrupules ont pris le dessus et, en principe, dans toute communauté et équipe où les insuffisances ont pu donner le ton. En règle générale, lors de « l’apprentissage », les normes sociales ne sont pas niées du tout, mais seulement partiellement ou partiellement déformées. Dans le même temps, l'instinct grégaire, l'exemple d'autres personnes inappropriées et l'absence d'opposition et de contre-exemples suffisamment prononcés et forts sont un stimulus important pour un comportement inapproprié.

La « vengeance » est un motif d'inadéquation lorsqu'une personne, ayant été soumise à diverses injustices, humiliations, violations de ses droits par d'autres, en vient au déni des normes sociales et morales, ou de leur compréhension spécifique, et décide que si les autres peuvent se comporter comme ils veulent, alors il peut (a le droit). Les personnes qui ont grandi ou ont vécu longtemps dans un environnement défavorable, ou qui participent à divers conflits armés et confrontations (en particulier ceux qui durent longtemps et sont chroniques), se retrouvent souvent dans l'incapacité pour des raisons similaires. En général, l'escalade de tout conflit, s'il n'existe pas de force capable de les arrêter résolument et d'établir l'ordre, tout en prenant des décisions justes, et si les différentes parties belligérantes donnent le ton, conduit à une dégradation progressive et à l'abolition des restrictions morales par toutes leurs parties. .

L'« effet de connivence » est un motif causé par le fait que les personnes qui, par devoir ou selon la tradition, doivent être responsables du maintien de l'ordre et des normes généralement acceptées dans la société, font preuve d'un caractère faible et ne donnent pas l'exemple. La plupart des gens sont tels que même s'ils sont déterminés à se comporter de manière adéquate, ils ont besoin d'un renforcement constant dans cette humeur. S’il n’y a pas de tel renforcement, cela est psychologiquement perçu comme une « autorisation » de se comporter de manière inappropriée. La mesure dans laquelle ce motif se manifeste dépend de diverses raisons, principalement de la mesure dans laquelle la société encourage les gens à être responsables et leur confie la tâche d'évaluer de manière indépendante la justesse des actions (les leurs et celles des autres), leur licéité , le respect des normes morales et les intérêts de la société , le bon sens. Si cette tâche est en grande partie confiée non pas à des individus, mais à des « contrôleurs » - l'État, le parti, l'Église, etc., alors une suppression ou un affaiblissement brutal de ce contrôle peut entraîner les conséquences les plus désastreuses.

« L'ambition » est un motif associé au fait qu'une personne se place consciemment au-dessus des autres et a une attitude dédaigneuse envers la société. Un tel motif peut être justifié par des idées telles que « la vie est une lutte pour l'existence » et « qui est le plus fort a raison », ou pas du tout justifié. Ce motif est souvent formé par ceux qui remarquent que les faibles peuvent être réprimés pour leur propre bénéfice, sans rencontrer d'opposition adéquate (ni de leur part ni de la société). Un bon nombre de ces personnes apparaissent dans le milieu du crime organisé ou parmi ceux qui sont investis de pouvoirs et de statuts importants (très riches, célèbres, etc.). La plupart des gens préfèrent ne pas s'impliquer avec des personnes trop arrogantes, agressives ou « cool », ce qui ne fait qu'encourager les personnes inappropriées.

La « réaction forcée » est un motif associé à la manifestation situationnelle d'une réaction inadéquate, lorsqu'une personne ne voit pas ce qui est juste, « légal » du point de vue de la moralité et des normes de sortie généralement acceptées afin de supprimer le mal, l'injustice, etc. C'est le cas le plus difficile lorsque la personne elle-même Dans une situation normale, elle peut avoir une intelligence élevée, des principes moraux, etc., mais à un certain moment, au lieu de la manière optimale de contrer le mal et d'autres insuffisances, elle peut choisir une décision cardinale, qui « va trop loin ». Un exemple typique est celui de Marvin Heemeyer, qui a rasé une partie d’une ville au bulldozer après avoir été acculé par l’entreprise et les autorités locales. Malgré le fait qu'une telle insuffisance soit situationnelle, elle peut être guidée par la conviction que la fin justifie les moyens et que dans une société imparfaite, il est impossible d'agir différemment, il ne sera pas possible de résister au mal différemment. Malheureusement, la société est telle qu'une opposition décisive et ferme à de nombreuses personnes inadéquates est nécessaire, et même si elle est faible et insuffisante, il y aura ceux qui blâmeront non pas le mal lui-même, mais ceux qui luttent contre lui, trouvant dans leurs actions une justification formelle. violation des normes morales. Cependant, presque toutes les forces qui ont eu une influence positive et progressiste sur le développement de la société ont souvent agi de manière trop radicale, trop cruelle, trop (même s'il n'y avait pas moins d'exemples où elle n'était « pas pliée », et cela a également conduit à des conséquences désastreuses. ) . D'une manière ou d'une autre, les personnes raisonnables, lorsqu'elles attaquent des personnes inadéquates, doivent toujours essayer d'agir correctement et proportionnellement, et ne pas permettre d'« excès » dans leurs actions.

Comme je l’ai déjà souligné, la plupart des gens condamnent encore l’insuffisance et s’efforcent d’y résister. Pourquoi y a-t-il tant, tant d’insuffisances ? La raison principale est qu'en raison du caractère déraisonnable de la majorité et de sa tendance à la pensée émotionnelle, les personnes inadéquates peuvent facilement manipuler l'opinion publique. Les gens inadéquats sont capables d'utiliser de nombreuses astuces qui peuvent dénigrer les gens honnêtes et se présenter sous un meilleur jour afin d'inciter la majorité de la société soit à s'aider elle-même, soit au moins à se tenir à l'écart, pendant qu'ils ont affaire à quelques-uns qui essaient encore. pour les aider à résister. Par exemple, le chef de la mafia de Chicago, Al Capone, qualifié d'« ennemi numéro un » par la police américaine, a commis des meurtres en toute impunité pendant de nombreuses années, y compris personnellement devant de nombreux témoins, mais s'est créé l'image d'un personnage respectable, homme d'affaires influent aidant les pauvres, et tout s'est bien passé pour lui En fin de compte, il n’a été reconnu coupable que de fraude fiscale. Les personnes émotionnellement sensibles ne sont pas capables d'identifier l'insuffisance sous sa forme pure dans le monde qui les entoure et de l'évaluer pour ensuite la contrecarrer. En règle générale, une certaine manifestation d'insuffisance, une certaine force insuffisante dans leur perception apparaissent comme une combinaison de traits positifs et négatifs, alors qu'ils ne peuvent pas les comparer correctement, mettre en évidence l'essence principale et secondaire, et souvent, attirés par des traits positifs secondaires, ils soutiennent la manifestation ou la force inadéquate, ou bien ils n’agissent pas lorsqu’ils ont besoin de résister, ce qui entraîne des conséquences désastreuses.

Exagérant les traits positifs dans leurs actions, leurs intentions et leurs plans, et exagérant les traits négatifs (réels ou imaginaires) chez leurs adversaires, les personnes inadéquates présentent souvent l'avancement forcé du mal comme une lutte contre le mal. L’histoire de l’arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne, puis du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale par Hitler, est très révélatrice et claire à cet égard. Beaucoup de gens considéraient les nazis comme des alliés pour résoudre certains problèmes, ne les considérant pas trop dangereux et ne voulant pas voir leur véritable essence et leurs véritables intentions. Ainsi, ils leur ont ouvert la voie au pouvoir et à des conquêtes faciles, lorsque ce parti, qui était au départ une force très insignifiante, a progressivement éliminé ses adversaires et réalisé ses ambitions. De la même manière, aujourd'hui, de nombreux aveugles ne veulent pas voir le danger que représentent les actions des États-Unis, qui dissimulent leurs plans agressifs sous le couvert de la lutte pour la liberté et la démocratie, et leurs véritables objectifs - le désir de domination mondiale.

Réaction à l'insuffisance et méthodes de lutte

Dans la société moderne, où de nombreuses insuffisances sont organisées, bénéficient du patronage des autorités et où la majorité est aveugle et déraisonnable, il est souvent très difficile de lutter contre l'insuffisance. Considérons encore les principes de base de la lutte contre l'insuffisance et les problèmes qui se posent dans ce cas.

Les problèmes pourraient être, par exemple, les suivants :
1) Vous êtes faible et les personnes inadéquates sont fortes.
2) La société n’est pas prête à vous soutenir et perçoit généralement mal la situation.
3) Vous avez du mal à déterminer la limite entre le caractère déraisonnable et l'inadéquation dans le comportement des personnes inadéquates - soit elles agissent consciemment et systématiquement de manière inappropriée, ce qui signifie qu'il faut s'y opposer fermement, soit leurs actions sont le résultat de la stupidité et de l'incompréhension et elles On peut raisonner, expliquer et parvenir à un accord avec eux.
4) Vous ne voyez pas de moyen acceptable, « légal », mais en même temps efficace, de contrecarrer les personnes inadéquates, seules des mesures extrêmement radicales vous viennent à l’esprit ;

Principes.

1) Il faut lutter contre l'insuffisance. Bien sûr, cela est évident, mais des nuances apparaissent qui conduisent au fait que beaucoup, sinon la majorité, voyant l'insuffisance, n'essaient même pas de la combattre. Cela ne vient d'ailleurs le plus souvent pas de la peur, de l'indécision, etc., mais de l'illusion que l'insuffisance n'est pas dangereuse et trop mineure, qu'elle disparaîtra d'elle-même avec le temps, ou parce que les autres feront de bonnes actions. , donnez l'exemple positif, améliorez la société, et ceux qui sont inadéquats, voyant cela, se corrigeront également. Et cette illusion est très répandue dans la société. Toutefois, ne pas lutter contre l’insuffisance est une très mauvaise idée.

Bien sûr, il arrive que quelqu’un qui se comporte de manière inappropriée, après un certain temps, se repente, se corrige et se rende compte du caractère erroné de son comportement antérieur. Mais cela se produit lorsque les rudiments de rationalité et de bon sens existent déjà chez une personne et qu’ils prévalent potentiellement sur les défauts. La réaction correcte à l'insuffisance ne fera qu'aider une telle personne à s'améliorer plus rapidement ; peut-être même une réaction correcte ponctuelle suffira-t-elle à la guérir. L'essentiel est qu'une telle réaction soit accompagnée du bon message, aidant une personne à prendre conscience du caractère inapproprié, incorrect et inadéquat de son comportement, et à remettre en question les idées sur la base desquelles elle se comporte de manière inappropriée. De plus, on peut facilement commettre l’erreur de prendre l’insuffisance pour de la simple bêtise, une sottise ostentatoire qui disparaîtra d’elle-même. Il est plus correct de partir du principe « si une personne se comporte comme si elle était inadéquate, alors elle est en réalité inadéquate ».

Mais très souvent, c’est le contraire qui se produit. Sans recevoir la réaction appropriée, une personne devient convaincue de l'efficacité d'un comportement inapproprié. Sans supprimer l'insuffisance dans l'œuf, nous obtiendrons à l'avenir l'insuffisance sous une forme plus évidente, négligée, difficile à éradiquer, pour la supprimer nous devrons faire beaucoup plus d'efforts. De plus, en ne portant pas de coup dur à une personne inadéquate, nous pouvons ainsi encourager d’autres individus instables à suivre son exemple.

De plus, il arrive très souvent qu'une personne inadéquate, qui n'a pas été corrigée à temps, commence à ressentir les limites de la licéité de son insuffisance. En même temps, tant qu'il voit la menace d'un conflit ouvert avec la société, il ne franchit pas cette ligne, mais dès que l'occasion se présente de « faire ses preuves », en raison de la chute de certaines restrictions, l'insuffisance brise lâche. Ainsi, une lutte totale et irréconciliable contre l’insuffisance est également nécessaire pour empêcher l’accumulation d’une menace cachée dans la société.

2) L’insuffisance doit être combattue de manière décisive et jusqu’au bout. La seule chose pire que l’absence de réponse à un comportement inapproprié est une réponse faible, inefficace et clairement indécise. Cela ne peut que motiver une personne inadéquate à augmenter le degré d'insuffisance, à augmenter la pression afin de briser sa résistance. L'opposition sporadique et incertaine de la société conduira très probablement une personne inadéquate non pas à l'idée qu'elle doit cesser de gâcher la société, mais à l'idée qu'elle doit atteindre son objectif de manière plus décisive et plus efficace.

Alors, quelle devrait être la réaction idéale ? Premièrement, il est sans ambiguïté, clair et va droit au but. Bien entendu, il n’est pas toujours facile de comprendre suffisamment les motivations qui se cachent derrière des manifestations inappropriées. Mais il est conseillé d'essayer au moins de les définir grossièrement et de porter un coup psychologiquement et logiquement précis, c'est-à-dire de formuler avec précision l'essence de la manifestation inadéquate que vous exigez d'arrêter. Par exemple, quelqu’un vous insulte de manière grossière et sans motivation. Une réponse comme « c’est un imbécile » ne serait pas une très bonne option. Il vaut mieux lui demander pourquoi il se comporte ainsi et ose vous insulter. Une exigence inexacte donnera à la personne inadéquate une raison de poursuivre son comportement inapproprié, évitant ainsi vos réclamations. Deuxièmement, la réaction doit être proportionnellement dure. Vous devez faire comprendre à la personne inadéquate que vous êtes déterminé et fondé sur des principes et que vous n'allez certainement pas laisser ses pitreries comme ça. Bien sûr, dans la plupart des cas, votre objectif est de vaincre psychologiquement la personne inadéquate, de la forcer à battre en retraite et d'admettre l'erreur de son comportement inadéquat. Mais contre les inadéquats les plus agressifs et les plus dangereux, il vaut mieux se préparer et appliquer immédiatement des mesures pour les neutraliser physiquement. Troisièmement, la lutte contre l'inadéquation doit être menée jusqu'au bout, c'est-à-dire faire en sorte que la personne inadéquate se rende compte de ses erreurs et abandonne volontairement un comportement inapproprié sans le répéter, ou soit neutralisée (si elle est particulièrement têtue et dangereuse) et physiquement privées de possibilités de le mettre en œuvre.

Dans le même temps, il est clair qu'il est peu probable que vous puissiez remplacer les forces de l'ordre et poursuivre chaque personne inappropriée au hasard afin de la corriger ; seule une société qui poursuit délibérément une politique appropriée peut combattre systématiquement et systématiquement les insuffisances et avec succès ; l'éradiquer.

3) Vous devez attirer la société avec compétence à vos côtés. Comme nous l’avons déjà écrit plus haut, il existe des raisons pour lesquelles la société ne s’oppose pas à l’insuffisance et même la soutient. Vous devez, en tenant compte de ces caractéristiques, attirer avec compétence la société à vos côtés et priver de soutien celles qui sont inadéquates. Il faut isoler l'insuffisance de certaines manifestations plus générales, la séparer et se concentrer sur elle, en concentrant l'attention de la société sur elle. Si les inadéquats bénéficient d'un soutien important, il est nécessaire de proposer des solutions qui préservent les aspects positifs du comportement des inadéquats et de leurs projets, mais suppriment les aspects négatifs. Si des personnes inadéquates insistent d'elles-mêmes, cela montrera à tout le monde que les traits positifs sont secondaires et que toute leur activité vise à mettre en œuvre la partie négative du programme. Exigez patiemment et systématiquement la condamnation de l’insuffisance que vous avez identifiée et l’accord de l’ensemble de la partie normale de la société sur la nécessité de la supprimer.

Une autre méthode qui peut être utilisée est l'escalade et l'escalade de la situation dans laquelle il y a une manifestation d'insuffisance afin d'attirer l'attention de la société, ainsi que de garantir que les manifestations inadéquates et les conséquences négatives auxquelles elles conduisent, le fait de leur contradiction avec les intérêts de la société et leur comportement inacceptable sont devenus plus visibles aux yeux de la société. Cela vaut bien sûr la peine si vous êtes sûr que la partie saine de la société s'organisera et se soulèvera pour supprimer les insuffisances, ou, par exemple, si les autorités interviendront et ne pourront pas ignorer l'opinion publique et ne pas agir.

Les précédents influencent largement le sentiment de confort des personnes inadéquates. Si un cas (ou plus encore plusieurs cas) de comportement inapproprié devenu largement connu n’est pas stoppé, cela envoie en réalité le signal qu’un tel comportement est acceptable. Cela stimule de telles manifestations de personnes inadéquates, démoralise les personnes normales et suscite des doutes quant à la nécessité de contrecarrer les personnes inadéquates. Au contraire, si un certain cas est révélé alors qu'un comportement inapproprié a été résolument réprimé, cela suscite de l'incertitude chez les personnes inappropriées et de la détermination chez les personnes normales. Pour créer de tels précédents du deuxième type, vous pouvez utiliser des cas appropriés, et il est conseillé de ne pas ignorer les précédents du premier type et de ne pas leur permettre de faire le jeu de ceux qui sont inadéquats. En général, si possible, notamment dans le cas de manifestations inappropriées massives, il est nécessaire de chercher à délégitimer l'insuffisance et d'introduire dans la conscience publique l'idée de l'inadmissibilité décisive de telles manifestations inappropriées.

4) Nous devons faire la guerre aux insuffisances en général. L’insuffisance sera toujours une menace pour la société, il faut donc toujours se préparer à une guerre contre l’insuffisance en général et mener cette guerre. Si des personnes inadéquates ne vous menacent pas aujourd’hui, cela ne veut pas dire que vous ne les rencontrerez pas demain. Par conséquent, il est nécessaire d'identifier systématiquement les personnes inadéquates, de créer des mécanismes pour les combattre, d'unir la partie saine de la société et de prendre des mesures contre sa scission. Il est nécessaire d’accumuler des forces tant pour la lutte physique contre les inadéquats que pour la lutte informationnelle et psychologique, afin que les inadéquats ne puissent pas décomposer et démoraliser la société et utiliser de fausses idées à leurs propres fins. À l'heure actuelle, ce sont malheureusement les inadéquats qui maîtrisent bien les méthodes de lutte contre la partie saine de la société et nous pouvons clairement voir des exemples de leurs victoires impressionnantes - c'est, par exemple, l'opération réussie des États-Unis contre l'URSS. , lorsqu'ils ont réussi à faire s'effondrer l'URSS et le camp socialiste, ou encore lors du récent coup d'État en Ukraine. Il ne fait aucun doute qu’une partie importante des inadéquats ne renonceront pas à leurs ambitions et ne reculeront devant rien, et une lutte brutale avec eux dans le processus de construction d’une société raisonnable est inévitable.