VILLE ANCIENNE ET SES HABITANTS
Buts et objectifs : initier les étudiants à l'organisation du travail interne
espaces urbains; donner une idée de l'architecture du Kremlin, du commerce
places et jardins; tenir compte de la nature des bâtiments résidentiels ; améliorer
compétence en conception de papier, compétence graphique ; apprendre à allouer des fonds
expressivité artistique dans les œuvres de peinture; développer
pensée compositionnelle; cultiver l'intérêt pour la culture et l'histoire de la Russie
personnes.
Matériel : pour l'enseignant - tableaux méthodologiques, reproductions ;
pour les étudiants - gouache, pinceaux, papier, ciseaux, cutter, colle PVA.
RANGÉE SPECTATOIRE : reproductions de tableaux de A. M. Vasnetsov « Le Kremlin à
Dmitry Donskoy", "Stands de livres sur le pont Spassky au XVIIe siècle".
Série littéraire : poème de N.P. Konchalovskaya « Où est maintenant »
Moscou est la capitale, autrefois vivaient une bête et un oiseau » ; poème de M. Poznanskaya.
H o d u r o k a
I. Moment organisationnel.
Professeur. Lisez le puzzle et découvrez le sujet de la leçon.
Réponse : la ville de Moscou.
II. Conversation sur le sujet de la leçon.
Professeur. « D'une petite source froide coulait une rivière, petite commença
Mère Moscou », chantait une vieille chanson. Moscou a commencé avec
Colline Borovitski. Il était une fois une forêt de pins dense.
Lors de la lecture de poèmes, l'enseignant montre des images
colonies des anciens Slaves sur les rives de la rivière Moscou.
1er élève
Moskvareka, bravo à toi !
Au fil des siècles, vous avez vu beaucoup de choses.
Chaque fois que tu pouvais parler,
Vous pourriez m'en dire beaucoup.
2ème étudiant
3ème élève
Tu devrais nous en parler
Comment les gens ont commencé à s'installer.
Derrière le tyn il y a un tyn, derrière la maison il y a une maison.
A grandi sur ton rivage
Le début de la future capitale,
Tu te reflètes à la surface des eaux
Ce premier Kremlin et cette nouvelle ville,
Qu’est-ce que notre peuple russe a construit ?
Sous le premier mur de pin...
C'est la première ville
Au carrefour de toutes les routes.
N. P. Konchalovskaya
Mon lecteur, as-tu été
Sur la tour de l'Université ?
As-tu vu de cette hauteur
Notre capitale à l'aube ?
Quand il y a du bleu derrière la brume,
Et dans la chaleur de l'été, c'est complètement violet
Moskvareka devant toi
Se trouve comme un fer à cheval d'argent.
Tout peut être vu d'une telle hauteur -
Boulevards, places et parcs,
Des ponts surplombaient la rivière,
Arcs de dentelle étalés.
Vous cherchez le Kremlin ? Il y a une colline raide là-bas,
Jouet Ivan le Grand,
Sur son oignon doré
L'éclat du soleil joue...
Faisons quelques vieux trucs !
Imaginez, mon lecteur,
Qu'y a-t-il là, là où il y a tant de toits au loin,
Une immense forêt se dressait autrefois
De puissants chênes poussèrent,
Les tilleuls bruissaient en trois circonférences,
Des clairières au lieu de carrés,
Et au lieu de rues, il y a des friches,
Et des troupeaux de cygnes sauvages,
Et le rugissement d'une ourse dans sa tanière,
Et à l'aube au point d'eau,
Où éclabousse la fraîcheur clé,
L'orignal marchait le long d'un chemin étroit,
Toucher les branches avec des cornes...
4ème élève
La rivière coulait dans les forêts, dans les prairies,
Les bateaux glissaient au fil du courant,
Et sur les hautes berges
Des villages étaient visibles ici et là.
Les Slaves y vivaient
Depuis le IXe siècle peut-être,
Ces gens appelaient Moscou
Une grande et profonde rivière.
Les dons généreux de la nature
Les gens savaient déjà valoriser.
Les castors en prennent soin.
Ils cultivaient sur un barrage.
Les abeilles leur ont gardé du miel,
L'herbe épaisse soulevait les oiseaux,
Dans les profondeurs des eaux Moskvoretsky
Un banc de poissons est apparu.
Ils faisaient paître les troupeaux dans les prés,
Ils labourèrent la terre pour le blé,
Vendu aux commerçants des villes
Et du lin, de la cire, du miel et de la volaille.
Des ventes riches année après année
Fourrures de castor, peaux d'ours.
Le chemin est ouvert par l'eau et la terre
À Rostov, Vladimir, Souzdal, Mourom.
C'étaient toutes des villes
Rus' est boisée et immense.
Kyiv était alors la capitale
Moscou était un village modeste.
5ème élève
L’enseignant montre une reproduction du tableau d’A. M. Vasnetsov « Le Kremlin
sous Dmitri Donskoï."
Les étudiants parlent de la façon dont le travail fait impression
A. M. Vasnetsov, et appelle les moyens d'expression artistique.
Professeur. Moscou était une formidable forteresse construite à partir de grands
blocs de pierre blanche. Ils étaient étroitement ajustés les uns aux autres et fixés avec de solides
mortier de chaux.
Les tours dépassaient de la ligne des murs, de sorte qu'il était possible de frapper l'ennemi juste sous les murs.
Les défenseurs pouvaient verser de la résine bouillante dans des gouttières spéciales et lancer de gros
pierres. Les meurtrières étaient destinées au tir à l'arc. Sur les emplacements de certaines tours et dans
Des canons furent installés pour la première fois dans les grandes meurtrières rondes à l'intérieur de la tour,
tirant des boulets de canon ronds en pierre. Ce fut la première arme à feu en Russie.
A. M. Vasnetsov a représenté deux tours au premier plan du tableau (ronde et
quadrangulaire) et un pan de mur entre eux. Il y a des meurtrières dans les tours et les murs,
situés sur plusieurs rangées. La plate-forme supérieure de la tour est clôturée par de grands créneaux,
qui cachait les soldats pendant la bataille. De la tour ronde à la rivière, il y a une forte palissade de
gros rondins pointus : il s'agit d'une série de fortifications extérieures supplémentaires du Kremlin. Au loin
les sommets de trois autres tours sont visibles en arrière-plan à gauche. Le pan de mur à droite du rond
tours - la frontière de la future Place Rouge.
L'artiste a capturé la construction inachevée. Sur les tours - construction
les forêts. Sur la plate-forme supérieure de la tour ronde, un des ouvriers utilise un portail pour soulever
de grosses bûches. Ils serviront à couvrir la tour.
A. M. Vasnetsov a présenté le Kremlin depuis le sud, depuis la Moskvyreka. Au premier plan -
de nombreux bateaux à voile. Ce sont des navires transportant des marchandises venant de différentes parties de la Russie. Sur
Sur les rives du fleuve, au pied du mur du Kremlin, le commerce était animé. Ceux couverts sont visibles à gauche
des galeries marchandes, il y a beaucoup de monde là-bas, des bateaux avec des marchandises y naviguent. Les murs du Kremlin sont généralement très
bondé. En plus des marchands d'autres villes, les paysans voisins affluent à Moscou,
artisans, guerriers. De grands événements arrivent bientôt : la bataille pour la libération de
le joug détesté des khans tatars-mongols.
À l’intérieur du Kremlin, derrière le mur, se trouvent des maisons en bois construites en gros rondins.
C'est un manoir, la demeure du prince, des boyards métropolitains et voisins. Extérieurement, la maison du prince est presque
différent des autres bâtiments résidentiels. Locaux résidentiels en pierre à Moscou au 14ème siècle. pas encore
était. Seules les structures défensives et les églises étaient construites en pierre. Deux d'entre eux sont présentés
sur la photo. Plus près du centre se trouve l'église principale de Moscou - la cathédrale de l'Assomption. En arrière-plan
à droite, une autre église. Les deux cathédrales ont été construites d'une manière typique de l'ancienne Russie.
style architectural de l'église : dômes en forme de casque, murs blancs stricts, absence de
décorations extérieures. Tout cela mettait l'accent sur la simplicité, la force et la grandeur, reflétant la croissance
conscience nationale à la veille d'une bataille mortelle avec l'ennemi.
Dans le tableau de Vasnetsov, le Kremlin donne l’impression d’être austère et guerrier.
Par décret d'Ivan III, la zone située derrière le mur et les douves du Kremlin a été débarrassée de ses bâtiments
(aujourd'hui Place Rouge).
C'est là qu'est né le marché de Moscou, principal marché de la ville. marchands de Moscou et
les artisans utilisaient chaque coin de la place. Même sur le pont qui enjambait les douves, il y avait des bancs,
où l'on vendait des livres manuscrits. Ils faisaient également du commerce sur le pont flottant traversant la Moskvureka. À
Les navires s'approchaient de lui et déchargeaient les marchandises directement dans les magasins.
L'enseignant présente une reproduction d'un tableau de A. M. Vasnetsov
"Stands de livres sur le pont Spassky au XVIIe siècle."
À l'aide de l'image, les élèves parlent de ce à quoi ressemble le Kremlin et comment ça se passe
négociation, quelle est la nature des bâtiments.
Professeur. Et maintenant nous allons au posad.
Dans les temps anciens, les colonies ou colonies étaient appelées posad.
construit autour du Kremlin. La colonie était généralement entourée d'un mur, d'un rempart ou de douves. DANS
En cas d'attaque ennemie, les habitants de Posad incendiaient leurs maisons pour pouvoir voir
l’ennemi, alors qu’eux-mêmes « restaient assis », comme ils disaient alors, au Kremlin.
Sous Ivan IV, la colonie se composait de trois parties : Kitaïgorod, Bely et Zemlyanoy
villes. Le commerce et l'artisanat y étaient concentrés. Ils vivaient ici
commerçants et artisans : potiers, maçons, cochers, hamovniki (tisserands),
bouchers, cuisiniers. La mémoire de ces colonies et colonies est préservée dans les noms
rues Kuznetsky Most, Myasnitskaya, TverskayaYamskaya, Povarskaya, etc.
La nature des bâtiments résidentiels dans le posad de l'ancienne ville russe correspond à
maison rurale en bois avec un manoir.
Les élèves répètent les mouvements après le professeur.
F ys c u l t m i n u t k a
Dès que le soleil se lève,
Illuminant la terre entière,
Il nous donne immédiatement une voix
Mon pays natal.
Les carillons sonnent tôt,
La poutre joue sur la tour,
Moscou à l'aube à chaque fois
Il nous envoie ses salutations.
M. Poznanskaïa
III. Travail indépendant des étudiants.
TÂCHE:
1) conception individuelle des chambres en pierre d'une ancienne ville russe ;
2) représentation collective de la composition « Image d'une ancienne ville russe »
(solution volumétrique dans l'espace) à partir de produits fabriqués individuellement
leçons précédentes sur les églises, les clochers, les tours de forteresse et les chambres en pierre.
Étapes de travail :
a) découper la silhouette d'un porche dans un prisme tétraédrique. Pour faire cela sur un
une silhouette du porche est dessinée à partir des bords, puis le prisme est comprimé et
la silhouette est découpée en deux côtés à la fois. Le travail s'effectue du général au particulier. Après
en changeant les endroits où le prisme est comprimé, une silhouette est découpée sur ses deux faces restantes ;
b) découper une tourelle supérieure plus petite dans un prisme tétraédrique
(pour ce faire, le prisme est compressé et découpé depuis l'extérieur selon la silhouette prévue, puis
la partie intérieure découpée de chaque face est repliée vers l'intérieur ou
couper);
c) concevoir un toit en croupe en forme de pyramide tétraédrique avec
coupes à la base le long des côtes (pour cette côte à la base il y a un peu
sont rognés, puis les bords inférieurs de la pyramide sont repliés vers l'extérieur) ;
d) combiner les parties achevées en un seul bâtiment.
La majeure partie de la classe réalise des conceptions de pierre personnalisées
chambres Un groupe d'« artistes principaux » travaille sur la composition « Image
ancienne ville russe", utilisant des structures préfabriquées.
Les meilleurs travaux d'étudiants sur la construction de chambres en pierre sont inclus dans
image collective tridimensionnelle de la ville antique.
IV. Résumé de la leçon.
Analyse du poste.
Nettoyage des lieux de travail.
Devoir : choisir des illustrations représentant la princesse
escouades.
Arkaïm. Il y a des noms qui, en eux-mêmes, possèdent déjà une sorte de pouvoir magique attrayant. Lorsque j’ai découvert pour la première fois l’existence du mystérieux « Pays des Villes », j’ai ressenti le besoin urgent d’en apprendre le plus possible sur cet endroit, d’y ressentir mon implication. C'était comme si une force m'attirait là-bas, tout comme une personne est attirée par le désir de visiter les endroits où elle est née. Enfin, ce rêve est devenu réalité.
Combien de fois entendez-vous aujourd'hui que l'ère des découvertes géographiques est révolue, qu'il n'y a plus de zones vierges sur Terre, que notre planète a été étudiée partout. On peut imaginer à quel point la vie serait ennuyeuse et fade si cela était vrai. Heureusement, ce n’est pas le cas, et Arkaim en est la preuve éclatante. Après tout, il a été découvert il n'y a pas cent ans, mais en 1987, et non pas dans la nature sauvage de l'Amazonie ou dans les îles désertes de l'océan Pacifique, mais dans le sud de l'Oural étudié et réétudié.
Arkaim est un véritable enchevêtrement de mystères qui restent encore à résoudre. Le Laboratoire de recherche archéologique de l'Université d'État de Tcheliabinsk s'y consacre. Ivan Oulianov et Igor Novikov, qui ont participé aux fouilles archéologiques de villes anciennes, m'ont parlé des secrets du « Pays des villes ».
Il convient de noter immédiatement qu'Arkaim est un contemporain des pyramides de l'Empire du Milieu d'Égypte et des célèbres palais de la culture crétoise-mycénienne, et qu'en tant que complexe astronomique d'observation des corps célestes, il peut être mis en toute sécurité sur un pied d'égalité avec le légendaire Stonehenge. L’apogée de cette mystérieuse civilisation se situe aux XVIIe et XVIIIe siècles avant JC. Son histoire contient plus de questions que de réponses.
Alors, qui sont-ils, les habitants de cet ancien pays ? Hélas, même les experts hésitent encore à donner un nom exact. Tout comme dans le célèbre conte de fées, il y avait des « habitants de la Cité d’Émeraude », de même on les appelle ici « habitants du Pays des Villes ».
Il existe une hypothèse appartenant à Mary Boyce, selon laquelle c'est ici, dans le sud de l'Oural, que se trouvait la patrie des anciens Indo-Iraniens, qui s'appelaient eux-mêmes « Arya ». C’est de là que vient le terme largement connu de « peuples aryens ». Les Aryens furent les créateurs de la célèbre religion des adorateurs du feu et laissèrent derrière eux des monuments écrits remarquables - le Rig Veda et l'Avesta.
Le mystère de savoir si les habitants d'Arkaim appartiennent à l'un ou l'autre peuple est étroitement lié au mystère de leur apparition dans ces lieux. Personne ne peut dire avec certitude d’où ils viennent ? Bien que pour les chercheurs, l'étrangeté et la dissemblance de cette civilisation par rapport aux autres cultures alors répandues dans cette région soient tout à fait évidentes. À ce jour, il existe trois hypothèses sur cette question.
Selon le premier, ils se sont déplacés du sud vers le nord, se déplaçant lentement depuis l'Asie centrale. Selon le second, ils marchaient d'ouest en est, en tant que partie dirigeante du soi-disant cercle de tribus Abashevo vivant dans la Cis-Oural. Et enfin, selon la troisième hypothèse, qui ne prétend cependant pas être scientifique, ce sont des extraterrestres qui sont soudainement apparus ici de nulle part.
Soit dit en passant, les faiblesses des deux premières hypothèses sont mises en évidence par le fait que des villes du type typique d'Arkaim n'ont été trouvées ni en Asie centrale ni dans l'Oural.
Dans le Pays des Villes, il existe aujourd'hui jusqu'à 20 colonies. La longueur du territoire est de 400 kilomètres du nord au sud et de 200 kilomètres d'est en ouest. Ils sont situés principalement le long des affluents des rivières Tobol et Oural. La superficie totale du monument antique n'est ni plus ni moins de 20 000 kilomètres carrés et la zone de fouille est de 8 000 kilomètres carrés. Les archéologues ont noté certains modèles de construction des villes.
Le premier d’entre eux avait donc une forme ovoïde et ovale. Ensuite, ils ont été remplacés par des ronds et enfin par des carrés. Il existe un point de vue selon lequel les villes carrées étaient des colonies militaires et les villes rondes étaient civiles, administratives et religieuses. Ceci est indirectement confirmé par le fait que les carrés sont situés le long du périmètre du territoire et que les cercles sont au centre.
Au cours des travaux de recherche, des modèles plus intéressants ont été révélés. Ainsi, le Pays des Villes est allongé en forme de coin vers le nord-est, comme s’il dessinait un jalon pour un progrès ultérieur. Il convient de noter que des tribus nomades guerrières, armées jusqu'aux dents, les soi-disant « Varègues de l'âge du bronze », se dirigeaient vers eux. Ainsi, tout porte à croire que ces briseurs d’os étaient terrifiés par les habitants du Pays des Villes. Dans le sud de la région de Tcheliabinsk, où se trouve aujourd'hui la ville de Troitsk, après être tombés sur des colonies, ils les ont docilement contournés et se sont retirés dans leur propre maison. On ne peut que deviner pourquoi les Arkaïmites leur ont fait si peur.
Il faut dire que dans la partie centrale du pays, aucune trace d'affrontements militaires n'a été trouvée, ni aucune arme plus ou moins grave. Tout cela suggère que, pour une raison quelconque, l'environnement guerrier traitait les étrangers avec un grand respect et n'osait pas se quereller avec eux.
L’une des preuves que les habitants d’Arkaim n’étaient « pas des gens locaux » est le matériau à partir duquel les villes ont été construites. Ce matériau était du bois ! Quiconque a déjà visité la steppe comprend parfaitement que trouver même un petit buisson pour faire du feu peut être un très gros problème dans ces régions. Que dire de la construction de murs de forteresse en bois ! D'ailleurs, les habitants indigènes des steppes vivent encore dans des yourtes et des huttes en terre, mais pas dans des huttes en bois.
Bien entendu, le peuple Arkaim vivait à la frontière de la zone forêt-steppe, où les arbres se trouvaient en petites quantités. Ce sont eux qui sont allés construire des villes. Mais ici, il convient de noter que la technologie de construction avancée suggère que la forêt était un matériau de construction traditionnel et familier pour le peuple Arkaim. Il y en avait beaucoup là où ils vivaient avant !
Il existe un autre mystère étonnant associé à Arkaim. Le céramiste Alexandre Ivanovitch Gudkov, en étudiant les découvertes de produits en argile, a remarqué qu'au sein d'une même colonie se trouvaient des céramiques appartenant à diverses cultures ! A cette époque, c’étaient principalement les femmes qui fabriquaient les ustensiles en terre cuite. Il semblait que les hommes recrutaient des épouses issues de diverses tribus et peuples, qui préparaient ensuite des plats selon leurs traditions locales.
Beaucoup se souviennent sûrement de la période de la Révolution culturelle chinoise, lorsque chaque famille paysanne devait disposer d'un haut fourneau individuel pour fondre la fonte. Ensuite, la Chine a pris la tête en termes de quantité de fonte par habitant. Mais, comme toujours, le nouveau est l'ancien bien oublié, car même à l'époque, il y avait un four métallurgique dans chaque maison d'Arkaim ! Il convient de noter que les technologies de fusion étaient assez avancées et que nous étions en 1800 avant JC.
Un autre mystère est lié à la métallurgie d'Arkaim. Tout le monde comprend que pour fondre du métal, il faut du minerai. Comme les habitants du Pays des Villes étaient très friands de produits en bronze, il fallait beaucoup de minerai. Les géologues disent qu'il n'y avait presque pas de minerai dans ces régions à une profondeur accessible, à l'exception de la petite mine Vorovskaya Yama. Mais même dans ce cas, il n'y avait clairement pas assez de minerai à la surface, et il était situé assez loin. Considérant que ni les camions-bennes ni les locomotives à vapeur n'avaient encore été inventés, la question se pose : comment acheminaient-ils des tonnes de minerai jusqu'à la fonderie ?
Il y a trois autres points qui font réfléchir. Premièrement, lors de l'analyse des objets en bronze pour leur teneur en arsenic, il s'est avéré qu'une partie du bronze était locale et que d'autres n'étaient clairement pas d'origine ouralienne. Deuxièmement, la fusion du métal nécessite une énorme quantité de charbon, c'est-à-dire de bois transformé. Les paléobotanistes affirment que la forêt des régions steppiques locales n'était pas plus dense à l'époque. Et troisièmement, lorsqu'ils ont essayé de fondre du métal dans un four restauré par des archéologues, il s'est avéré que la production industrielle des produits était hors de question.
La caractéristique suivante d'Arkaim est la structure des colonies elles-mêmes. La ville était entourée d'un fossé circulaire, puis il y avait le premier mur de forteresse, puis le second, et au centre il y avait une place centrale. Il n'était possible d'entrer dans la ville que par une seule entrée, mais le centre n'était accessible que par une rue étroite qui faisait le tour de presque tout le centre-ville. Comme la rue passait entre les toits solides des maisons et le mur intérieur de la forteresse, un ennemi potentiel n'avait aucune chance d'atteindre vivant le centre-ville. La hauteur du mur atteignait 4 mètres, la largeur du fossé était de 7 mètres et la profondeur était de 3 mètres. Le diamètre de la ville était de 160 mètres. Le fossé n'a été rempli d'eau que lors de la crue printanière.
À l'intérieur de chaque anneau, comme les rayons d'une roue, se trouvaient des habitations dotées d'un mur et d'un toit mitoyens, qui formaient une sorte d'avenue en bois. Vous pouviez accéder au toit par un escalier spécial. Il n'y avait aucun passage entre les maisons. Il n'y avait que des sorties vers la rue intérieure et la place centrale. L'ensemble du complexe se composait de 35 maisons dans le cercle extérieur et de 25 maisons dans le cercle intérieur. Des cheminées ont été installées au-dessus de chaque maison.
La maison se composait de deux parties – économique et résidentielle. Dans la partie technique il y avait une cave, un haut fourneau et un puits. Le puits était relié à la cave par un conduit d'air spécial, fournissant de l'air froid à partir de l'eau qui s'y trouvait. Dans le même temps, l'air du puits était amené au four métallurgique par un autre conduit d'air, ce qui créait le tirage naturel nécessaire pour entretenir un feu puissant.
La seconde moitié de la maison était divisée en petites pièces dans lesquelles vivaient les familles. Cette maison pouvait accueillir environ 50 personnes.
La ville a été construite selon le principe de l'enveloppe, ajoutant progressivement secteur après secteur. Il s'avère que l'on peut déterminer dans quelle direction la ville s'est développée en étudiant les produits en bronze et en céramique : plus les produits sont avancés, plus la zone urbaine est jeune. Il s'est avéré que la région du sud-ouest est apparue en premier, puis celle de l'est et du nord. Les « nouveaux bâtiments » contenaient les fours métallurgiques les plus avancés ; il n'y avait presque aucune trace de réparation ou de modernisation. Dans les maisons intérieures, les poêles ont été reconstruits 2 à 3 fois.
Au fil du temps, le fossé intérieur, vestige de l'époque où il n'y avait pas de deuxième anneau, a commencé à déranger les habitants et il a été recouvert de parquet en rondins. Le résultat fut à la fois une sorte de trottoir en bois et un système de drainage pluvial. Même des puits de décantation spéciaux ont été conservés, d'où l'eau filtrée par le sable s'écoulait dans la rivière.
La technologie utilisée pour construire les murs de la forteresse d’Arkaim et les bâtiments résidentiels est considérée comme unique. Tout d’abord, ils ont construit une cage en bois, une sorte de coffrage, qui a ensuite été remplie d’un mélange sablonneux humide. Après compactage, il a gelé et s'est transformé en un monolithe, qui, même maintenant, peut être difficile à détruire avec un pied-de-biche.
Qu'ont fait les habitants d'Arkaim ? Principalement élevage bovin et métallurgie. Il n'a pas été possible de trouver des signes directs indiquant qu'ils labouraient et semaient. Aucun bateau n'a été trouvé, même si les villes se trouvaient sur des rivières et que le climat était presque le même qu'aujourd'hui. Aucune épée ni lance n'ont été trouvées, mais seulement de petites pointes de flèches et des couteaux en bronze, nécessaires à la maison, mais pas à la guerre. En été, ils voyageaient sur des chars. Ce que nous avons conduit pendant l'hiver n'a pas encore été établi.
En général, il s'agissait de civils purement civils qui ne se battaient avec personne, mais qui, pour une raison quelconque, n'avaient peur de personne. Ils vivaient tranquillement, paisiblement et richement. Il a été constaté que l'âge moyen des résidents était de 35 ans, mais qu'ils sont décédés de causes naturelles. Il n'y avait ni maladies ni épidémies dans les villes. Sans aucun doute, ils étaient plus développés que les peuples qui les entouraient. Tout porte à croire que le pays des villes était en plein essor ! Le plus grand mystère réside donc dans le sort futur de cette ancienne civilisation.
Un beau jour du 16ème siècle avant JC, les habitants de toutes les villes rassemblaient simultanément les choses nécessaires, incendiaient les villes et disparaissaient dans une direction inconnue !
Ce dernier mystère est peut-être celui qui occupe le plus l’esprit des chercheurs d’Arkaim. Il est bien évident que les habitants ont incendié les villes eux-mêmes - ils l'ont fait de manière organisée, y mettant le feu de différents côtés. Nous avions suffisamment de temps pour nous préparer, car nous avons pris tout ce dont nous avions besoin, ne laissant que les objets inutiles, cassés ou simplement perdus. Cette image peut être observée à Arkaim, Sintacht et Ustye... La raison du départ n'est pas claire, une chose est claire : il n'y a pas eu de panique.
On suppose qu'une catastrophe environnementale a éclaté - la forêt a été abattue, les mines ont été épuisées, le bétail a piétiné les pâturages - et les habitants d'Arkaim ont été contraints de quitter ces lieux. Cela est peut-être vrai, mais l’endroit où ils sont allés à la recherche de nouvelles ressources naturelles n’est pas tout à fait clair. Il existe des colonies similaires en Asie et en Turquie, mais elles ne sont similaires que par la forme et non par le contenu. L'essentiel de l'étude d'Arkaim est donc encore à venir. Peut-être que quelqu'un pourra trouver des traces de cette étonnante civilisation, et encore une fois la vérité biblique sera vraie : « Cherchez et vous trouverez » !
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Memphis, Babylone, Thèbes - tous étaient autrefois les plus grands centres, mais il n'en reste que le nom. Cependant, certaines villes ont existé tout au long de l’histoire de l’humanité, de l’âge de pierre à nos jours.
Jéricho (Cisjordanie)
Au pied même des montagnes de Judée, en face du confluent du Jourdain et de la mer Morte, se trouve la ville la plus ancienne du monde, Jéricho. Des traces d'établissements datant du 10e au 9e millénaire avant JC ont été trouvées ici. e. C'était un site permanent de la culture A pré-poterie néolithique, dont les représentants ont construit le premier mur de Jéricho. La structure défensive de l’âge de pierre mesurait quatre mètres de haut et deux mètres de large. À l’intérieur se trouvait une puissante tour de huit mètres, évidemment utilisée à des fins rituelles. Ses ruines ont survécu jusqu'à ce jour.
Le nom Jéricho (en hébreu Yericho), selon une version, vient du mot signifiant « odeur » et « parfum » - « portée ». Selon un autre, du mot lune – « yareah », qui aurait pu être vénéré par les fondateurs de la ville. On en trouve la première mention écrite dans le livre de Josué, qui décrit la chute des murs de Jéricho et la prise de la ville par les Juifs en 1550 avant JC. e. A cette époque, la ville était déjà une puissante forteresse fortifiée, dont le système de sept murs constituait un véritable labyrinthe. Non sans raison : Jéricho avait quelque chose à protéger. Elle était située au carrefour de trois routes commerciales importantes du Moyen-Orient, en plein milieu d’une oasis luxuriante avec beaucoup d’eau douce et un sol fertile. Pour les habitants du désert, c'est une véritable terre promise.
Jéricho fut la première ville à être capturée par les Israélites. Elle fut entièrement détruite et tous les habitants furent tués, à l'exception de la prostituée Rahab, qui avait auparavant abrité les éclaireurs juifs, pour laquelle elle fut épargnée.
Aujourd’hui, Jéricho, située en Cisjordanie de Jordanie, est un territoire contesté entre la Palestine et Israël qui reste dans une zone de conflit militaire constant. Par conséquent, il n'est pas recommandé de visiter les sites historiques les plus anciens et les plus riches de la ville.
Damas : « L’Œil du désert » (Syrie
Damas, l'actuelle capitale de la Syrie, se bat pour la première place avec Jéricho. La première mention en a été trouvée dans la liste des villes conquises du pharaon Thoutmosis III, qui vécut entre 1479 et 1425 av. e. Dans le premier livre de l’Ancien Testament, Damas est mentionnée comme un centre commercial important et bien connu.
Au XIIIe siècle, l'historien Yaqut al-Humawi affirmait que la ville avait été fondée par Adam et Ève eux-mêmes, qui, après avoir été expulsés de l'Eden, trouvèrent refuge dans la grotte du sang (Magarat ad-Damm) sur le mont Qasyoun, à la périphérie. de Damas. Le premier meurtre de l'histoire décrit dans l'Ancien Testament y a également eu lieu : Caïn a tué son frère. Selon la légende, le nom de Damas viendrait de l’ancien mot araméen « demshak », qui signifie « le sang d’un frère ». Une autre version, plus plausible, dit que le nom de la ville remonte au mot araméen Darmeśeq, traduit par « endroit bien arrosé ».
On ne sait pas avec certitude qui a fondé la colonie près du mont Kasyun. Mais des fouilles récentes à Tel Ramada, une banlieue de Damas, ont montré que les gens se sont installés dans la région vers 6 300 avant JC. e.
Byblos (Liban)
Byblos, connue aujourd'hui sous le nom de Jebeil, complète les trois principales villes anciennes. Elle est située au bord de la mer Méditerranée, à 32 km de Beyrouth, l'actuelle capitale du Liban. C'était autrefois une grande ville phénicienne, fondée au 4ème millénaire avant JC, bien que les premières colonies dans cette région remontent à la fin de l'âge de pierre - 7ème millénaire.
L'ancien nom de la ville est associé à la légende d'une certaine Byblis, follement amoureuse de son frère Kavnos. Elle mourut de chagrin lorsque son amant s'enfuit pour échapper au péché, et ses larmes versées formèrent une source d'eau inépuisable qui arrosait la ville. Selon une autre version, Byblos en Grèce était le nom du papyrus exporté de la ville.
Byblos était l’un des plus grands ports de l’époque antique. Elle était également connue pour la diffusion du culte de Baal, le redoutable dieu Soleil, qui « exigeait » de ses disciples l'auto-torture et des sacrifices sanglants. La langue écrite de l’ancienne Byblos reste encore l’un des principaux mystères du monde antique. L'écriture proto-biblique, répandue au deuxième millénaire avant JC, est encore indéchiffrable ; elle ne ressemble à aucun des systèmes d'écriture connus du monde antique ;
Plovdiv (Bulgarie)
La ville la plus ancienne d'Europe aujourd'hui n'est pas Rome ni même Athènes, mais la ville bulgare de Plovdiv, située dans la partie sud du pays entre les montagnes des Rhodopes et des Balkans (la maison du légendaire Orphée) et la plaine de la Haute Thrace. . Les premières colonies sur son territoire remontent aux VIe-IVe millénaires avant JC. e., bien que Plovdiv, ou plutôt, alors encore Eumolpiada, ait atteint son apogée sous les peuples de la mer - les Thraces. En 342 avant JC. elle fut capturée par Philippe II de Macédoine, le père du célèbre Alexandre, qui la nomma Philippopolis en son honneur. Par la suite, la ville a réussi à passer sous la domination romaine, byzantine et ottomane, ce qui en a fait le deuxième centre culturel de Bulgarie après Sofia.
Derbent (Russie)
L'une des cinq villes les plus anciennes du monde est située sur le territoire de notre pays. Il s’agit de Derbent au Daghestan, la ville la plus méridionale et la plus ancienne de Russie. Les premières colonies sont apparues ici au début de l'âge du bronze (IVe millénaire avant JC). Elle a été mentionnée pour la première fois par le célèbre historien grec Hécatée de Milet au 6ème siècle avant JC, qui cite le nom le plus ancien de la ville : « Porte Caspienne ». La ville doit son nom si romantique à sa situation géographique - elle s'étend le long du littoral de la mer Caspienne - là où les montagnes du Caucase se rapprochent le plus de la mer Caspienne, ne laissant qu'une bande de plaine de trois kilomètres.
Dans l’histoire du monde, Derbent est devenue un « barrage » tacite entre l’Europe et l’Asie. C’est ici que se trouve l’un des tronçons les plus importants de la Grande Route de la Soie. Il n’est pas surprenant qu’elle ait toujours été un objet de conquête privilégié par ses voisins. L'Empire romain y a montré un grand intérêt - objectif principal des campagnes dans le Caucase de Lucullus et Pompée en 66-65 av. c'était Derbent. Au 5ème siècle après JC e. Lorsque la ville appartenait aux Sassanides, de puissantes fortifications y furent érigées pour se protéger des nomades, notamment la forteresse de Naryn-Kala. De là, situées au pied de la chaîne de montagnes, descendaient deux murs jusqu'à la mer, destinés à protéger la ville et la route commerciale. C'est de cette époque que remonte l'histoire de Derbent en tant que grande ville.
Problèmes de trimestre :
L'image d'un Russe, ses meilleures qualités.
Formation du goût esthétique chez les enfants, compréhension du rôle des beaux-arts dans la vie de la société.
Le bien et le mal. La foi du peuple dans la victoire du bien sur le mal, de l'amitié et de l'amour sur l'inimitié et la tromperie.
Problèmes pour la leçon :
La maîtrise dépend du travail acharné.
Formation de la capacité de voir les caractéristiques nationales de l’art et les fondements humanistes de l’art de son peuple.
Une expression d'amour pour son pays.
Comprendre le lien du temps dans l'art populaire.
Objectifs de la leçon :
Comprendre la place de l'artiste dans la vie des gens.
Conscience de son implication dans le sort des monuments culturels et respect du patrimoine culturel.
Admiration pour les actes des ancêtres et des contemporains.
Volonté de venir en aide à son prochain à tout moment, d'être gentil et réactif.
Formation du goût artistique des étudiants.
Apprenez aux enfants à prêter attention au sens significatif du langage artistique et figuratif de l'art décoratif.
Connexions intégrées :
Littérature:
M. Prishvin "Ma patrie".
Artisans de la pierre.
Bloc de mathématiques naturelles :
Comparaison de tailles, figures géométriques planaires, motifs géométriques et floraux.
Travaux préparatoires :
Excursion au Kremlin (Kolomenskoïe, cour Krutitskoye, monastères de Moscou - en option)
Excursion à la Maison - Musée de V.M. Vasnetsova.
Chambres de Zaryadye.
Dans la première leçon, les enfants dessinent l’image d’une maison en bois à la gouache et au pinceau, puis la décorent avec du papier de couleur, des ciseaux et de la colle.
Dans la deuxième leçon, les tempes sont représentées selon la technique de l'appliqué.
DÉROULEMENT DE LA LEÇON
Notions de base :
Moralité : respect du passé historique de sa patrie, gentillesse, sensibilité, sagesse, talent, travail acharné, compétence, dignité, fierté.
Interdisciplinaire : caractère, humeur, apparence, créativité, proportions.
Histoire de l'art : composition, ornement, croquis, collage.
Portée visuelle :
Diapositives des villes de « l'Anneau d'Or » de Russie avec des images de centres antiques préservés.
Diapositives illustrant les types de maisons russes et l'architecture des temples de la Russie.
Conversation
Depuis l'Antiquité, les gens ont créé des produits qui satisfont non seulement leurs besoins quotidiens immédiats, mais en même temps leurs besoins esthétiques, et créent selon les lois de la beauté. La beauté apparaît sous la forme de la décoration d’un objet. Le type de décoration le plus ancien est l’ornement. Dans les leçons précédentes, nous nous sommes familiarisés avec les éléments d'ornement et les symboles associés à l'idée slave de la structure du monde et avons complété des éléments pour notre travail commun : maisons, temples, figures de personnes en costumes russes.
Aujourd’hui, nous utilisons nos connaissances et le matériel des leçons précédentes pour réaliser l’œuvre collective « Une ville antique et ses habitants ».
Apparu chez les ours
Voisins très bruyants :
Ils ont construit des routes ;
À chaque pas, il y a une maison et une cour.
De la tanière familière
La bête s'enfonce plus loin dans la forêt.
Et sous les murs du Kremlin
Les laboureurs labourent les champs,
Nos grands-pères labourent les terres
charrue en bois,
Au grand air des premières terres arables
Le pain est bon !
Ils élèvent du bétail et pêchent du poisson,
Ils extraient la cire et le miel,
De nouvelles maisons en rondins sont en préparation,
Et Moscou grandit.
N. Konchalovskaya
"Notre patrie, notre patrie est la Mère Russie. Nous appelons la Russie Patrie parce que nos pères et nos grands-pères y ont vécu depuis des temps immémoriaux. Nous l'appelons Patrie parce que nous y sommes nés, qu'ils y parlent notre langue maternelle et que tout y est cher. envers nous ; et comme mère parce qu'elle nous a nourris de son pain, nous a donné à boire avec ses eaux, nous a appris sa langue, comme une mère elle nous protège et nous protège de tous les ennemis...
Il existe de nombreux bons États et terres dans le monde en dehors de la Russie, mais une personne n'a qu'une seule mère naturelle - elle a une seule patrie" (K.D. Ushinsky).
La terre russe est grande et belle. Elle est riche en villes et villages. Ils ont été construits de différentes manières, mais ils ont toujours grandi dans de beaux endroits du territoire russe. Lors des leçons précédentes, nous avons appris :
Que les charpentiers russes ont non seulement construit, mais aussi décoré des maisons avec des sculptures en bois ;
Que portaient nos ancêtres, quelles fêtes célébraient-ils ?
Nous avons fait connaissance avec les villes anciennes, avec le fait que chaque ville est unique dans son développement et son architecture ;
Comment les bâtiments d'habitation ont été construits, comment l'artisanat et le commerce se sont développés, comment les temples ont été érigés en mémoire de la victoire sur l'ennemi.
Nous avons également beaucoup travaillé, et aujourd'hui nous allons combiner les fruits de notre travail dans une grande composition commune « Ancient City ».
Accompagnement musical :
Glinka Mikhaïl Ivanovitch : fantaisie symphonique "Komarinskaya" avec des thèmes folkloriques russes.
Option : chansons folkloriques russes, ambiance appropriée.
Travaux pratiques(conjoint-individuel).
Plusieurs feuilles de papier Whatman sont collées ensemble et placées sur des tables rapprochées. Alternativement, des groupes d'enfants de 3 à 4 personnes s'approchent des feuilles et dessinent un fond dessus. L’arrière-plan est un paysage russe avec des forêts, des champs et des terres arables. Lorsqu’ils ne dessinent plus, les enfants découpent dans leurs albums des cabanes, des temples et des images de personnes en costumes russes. Lorsque l’arrière-plan est prêt, vous pouvez commencer à composer la ville. Tous les enfants participent à la discussion. Et pour chaque élément sa place a été trouvée. Il ne reste plus qu'à les coller. Notre ville est prête !
Analyse et évaluation esthétique de l'œuvre.
Les travaux de groupe sont affichés au tableau.
Avons-nous réussi à montrer la vie de la ville antique ?
Quelle image vous donnent les temples antiques ?
Les temples antiques sont comme des héros épiques ;
Les temples antiques ressemblent à des cygnes blancs.
Et maintenant, vous pouvez trouver des plateaux à motifs, des porches, des planches sculptées sur les huttes russes, mais où les gens pourraient-ils apercevoir la beauté du motif ?
Les maîtres pouvaient voir cette beauté dans la nature indigène qui les entourait.
Quelle est la sagesse d’une construction en bois ?
Une maison est comme une personne.
Les maisons sont richement décorées de sculptures en bois, non seulement pour leur beauté, mais ces décorations protègent également la maison de toutes sortes de malheurs.
Comment rendre notre travail plus expressif ?
Vous pouvez imaginer une œuvre collective intitulée « Vacances » ou « Foire ».
S'il vous plaît, dites-nous ce que vous avez le plus aimé? Avez-vous aimé travailler ensemble ?
Oui. Très.
Épilogue.
La présentation est utilisée dans les cours préparatoires pour représenter des maisons, des temples et dans une leçon sur le thème « Une ville antique et ses habitants » lors de l'assemblage d'une composition.
Une image collective peut être créée sur plusieurs cours, ou le contenu principal est décidé en classe, puis pendant le temps libre dans un groupe de jour prolongé, la composition peut être complétée, enrichie et élargie. Peu à peu, le tableau devient plus complet, significatif, intéressant et expressif. Tous les enfants ne peuvent pas participer à la mise au point finale de la composition, mais seulement ceux qui en expriment le désir. Cependant, il est conseillé de discuter avec tout le monde de la suite du travail sur la composition. J'ai remarqué que les enfants aiment cette forme d'organisation du travail et qu'ils éprouvent un plaisir esthétique en regardant la composition finie, dans laquelle tous les enfants devraient également être impliqués.
Lors de la réalisation d'œuvres collectives dans le domaine des beaux-arts, j'ai activement utilisé des méthodes et des techniques de jeu. Chacun était basé sur une intrigue de jeu spécialement développée. Les enfants peuvent être habillés avec des costumes russes ou des éléments de costumes folkloriques peuvent être utilisés.
Une fois prêts, les détails sont rassemblés sur une feuille commune, et il ne me reste plus qu'à guider délicatement la création de la composition globale. Lorsque la partie du travail initialement prévue est terminée, il y a toujours besoin d'affiner quelque chose, d'améliorer quelque chose. Cela peut créer et aggraver une situation conflictuelle entre les enfants, ce qui ne profitera pas au travail collectif. Par conséquent, ma tâche en tant qu'enseignant est d'organiser avec délicatesse et professionnalisme l'interaction des enfants à ce stade, de les aider à finaliser la composition afin que toutes les idées et suggestions positives soient mises en œuvre.
Ce sujet peut être complété par un travail individuel avec des enfants. Lors de ces cours, il est possible de réaliser des maquettes de cabanes et de temples en papier et carton, ou en pâte à modeler. Une telle quantité de travail est accomplie avec succès si l'enseignant dirige un club ou un cours au choix dans sa matière.
La présentation de ce travail est disponible auprès de l’auteur de l’article.
