Ils s'installèrent dans le royaume de Rus' et donnèrent naissance à de nombreuses familles nobles ruthènes (vieux russes ou ukrainiens) et polonaises. En polonais et en roumain, le mot signifie littéralement « Saxon » et certains chercheurs associent le nom des armoiries à la population germano-saxonne de Semigradia - Transylvanie. Par conséquent, Drag - Sas peut être lu comme des amis des Saxons (Drag - ami, cher, bien-aimé). Selon une autre version peu répandue, le mot Sas (hongrois - szasz ), traduit par « aigle ». Les Saxons de Transylvanie sont également connus sous le nom de « Székelys » (une autre transformation du nom « Sax »). La Transylvanie faisait alors partie du Royaume de Hongrie ; à Chervona Rus (Galice et Volyn), les Hongrois étaient appelés « Ougriens ». Pour cette raison, les « Volochs » venus de Transylvanie étaient souvent appelés « Ougriens ». Les mentions les plus préliminaires : Sur les terres du Royaume de Pologne, associées aux clans Volosh (principalement au clan Drag-Sas) - parmi plusieurs centaines de familles scellées des armoiries Sas, la plupart étaient des immigrants de Moldavie, de Valachie et de Semigrad , installés au XIIIe siècle, et peut-être même au XIIe siècle, dans la Russie galicienne. Ces déplacements constituaient également une tentative de créer un système de protection contre les invasions tatares. Les premières informations sur les armoiries Sas en tant qu'armoiries polonaises remontent à 1253. En 1262, les armoiries de Drohomireccy des Sas, originaires de Rus', ont été enregistrées. L'ancienne famille des Drago-Sasov est venue en Russie galicienne à l'invitation du prince Daniel de Galice. En 1236, dans les Carpates, un détachement de chevaliers rejoignit l'escouade de Daniil Galitsky, sous la direction du prince Guido de Maromorosh, sur le drapeau du détachement il y avait une flèche - les armoiries "Drag - Sas", pour grands mérites militaires Guid a reçu une importante concession de terre et s'est ensuite marié avec la veuve du grand-duc de Lituanie - Shvarno, fille de Mindovg et sœur de Voishelka, on pense que c'est ainsi que les premiers centres de la noblesse des Drag-Sas le clan est apparu en Rus'. Au cours des décennies suivantes, les clans suivants se sont formés : Danilovichi, Dragomiretsky, Tatomirov et Knyagenitsky, Dedushitsky. La branche hongroise du clan Drag - Sas (Dragffi) obtient un succès politique sur le versant occidental des Carpates et devient finalement les dirigeants de facto des Maramoros et des Szatmaru et Ugocs voisins. Les territoires du clan s'étendaient des Carpates jusqu'à la Slovénie. Les représentants de cette famille - les gouverneurs du Maramuresh, les frères Drag et Balk (Balitsa) - patronnaient l'un des plus anciens monastères orthodoxes de la Russie - le monastère Grushevsky. Drag est mort en 1402, Balk en 1404. Les fils du gouverneur Balk - Dmitry et Alexandre, avec une charte datée de 1404, écrite en slavon d'église, ont fait don au monastère d'un domaine et de trois villages avec un moulin : Grushevo (région de Transcarpatie), Krivoï, Teresva avec des champs, des forêts et des eaux, comme le dit le document, « avec toutes ses dépendances ». Mais en 1556, le prince de Transylvanie Stefan Batory transféra le monastère au diocèse de Moukatchevo. Plus tard, selon diverses sources, en 1657, 1670 ou 1690, le monastère fut détruit par les catholiques. La plupart des familles portant les armoiries des Sas sur les terres de Chervona Rus sont majoritairement de la noblesse provinciale de Galice orientale. Un exemple frappant de colonisation est l'arrivée du voïvode Stefan Volochine à Tchervona Rus, qui reçut en 1366 le surnom local de Rybotitsky, du nom de la ville de Rybotychi (aujourd'hui dans la gmina de Fredropol, en Pologne), et reçut en 1368 des Polonais. le roi Casimir III le titre de comte avec le préfixe - "Hongrois" ou "Ugr". L'historien ukrainien O. Odnorezhko estime qu'il n'y a pas de raison suffisante pour considérer toutes les anciennes armoiries russes du XVe siècle, qui contiennent les figures d'une flèche, d'un croissant et d'étoiles, comme une modification des armoiries du Sas. Jusqu'au milieu du XVIe siècle, ces armoiries ne servaient que le rôle d'armoiries familiales d'un clan, les Rybotitsky et, par conséquent, de leurs plus proches parents, les clans apparus au XVe siècle : les Berestyansky, les Biskovsky, Volosetskys, Bukhovskys, Gubitskys et quelques autres, ayant une origine commune des armoiries du comte Stefan Rybotitsky Sas . En 1431, le comte Vanchalukh reçut des terres dans la Turkivshchyna (la zone située à proximité de la ville de Turk, région de Lviv). Après une courte période de temps, du nom de famille principal des Turchansky apparaissent : Yavorsky, Ilnitsky, Komarnitsky et Turyansky. Au début du XVe siècle. des clans se sont déjà formés : les Balitsky, les Goshevsky, les Didushitsky, les Delyatinsky, les Lutsky, les Novoseletsky, les Podgorodetsky, les Tchaïkovski, etc. De même, au XVIe siècle. apparaissent : Bachinsky, Bilinsky, Vinnytsia, Gordynsky, Zhurakovsky, Kobylyansky, Kropivnitsky, Sasy, Tarnavsky, Terletsky, Yasinsky et plusieurs autres. Le principe général de l'apparition de nouveaux noms de famille était qu'ils étaient tous tirés des noms de lieux. où se sont installés les premiers représentants du nouveau patronyme.

Dans les armoiries russes ultérieures, à partir de la fin du XVIIIe siècle, cette figure de base subit également de nombreux changements. Voir les armoiries d'Aslonovich (IX, 135) ; Dmitriev-Mamonov (IV, 21 ; sas enveloppé d'une couronne et d'un écusson dans le bouclier lui-même) ; Zaplatinykh (VII, 97) ; Perskikh (III, 90) ; Tsurikovs (II, 87) ; Yavorskikh (II, 133) ; Yaminskikh (III, 71).

Célèbres porteurs des armoiries

• Kirill Terletsky (? - 1607). Personnalité ecclésiastique et politique, évêque de Pinsk et Tours, plus tard de Loutsk et Ostrog. L'un des initiateurs de la création de l'Église gréco-catholique.
• Ivan (Jan) Danilovitch (1570-1668). Voïvode russe, châtelain de Lviv, chef de Belz, Buzh, Chigirin. Grand-père du roi du Commonwealth polono-lituanien Jean III Sobieski. Il a été enterré dans un tombeau près de son château à Olesko.
• Job Knyagenitsky (1550-1621). Activiste de l'Église et de l'éducation. Fondateur de Manyavsky Skit.
• Ivan Vychinski (1550-1620 ?). L'écrivain est polémiste. défenseur de l'Orthodoxie.
• Zacharie Kopystinsky (1560 ? - 1627). Activiste de l'Église et de l'éducation, écrivain. Archimandrite du monastère de Kiev-Petchersk, auteur de "Palinode" - un livre dirigé contre l'union.
• Youri - Franz Kulchitsky (? - 1692). Le traducteur du Sich, héros de la défense de Vienne contre les Turcs, a sauvé Vienne en faisant appel aux troupes turques pour obtenir de l'aide. Il fonde le premier café d'Europe, qui devient un lieu de rencontre permanent pour les écrivains, poètes, artistes, scientifiques, interprètes et musiciens.
• Varlaam Yasinsky (1630 ? - 1707). Personnalité ecclésiastique et éducative, écrivain, métropolite de Kiev. Auteur de poèmes et de traités polémiques.
• Stefan Jaworski (1658-1722). Personnalité ecclésiale et politique, écrivain, président du Synode de l'Église orthodoxe russe, protecteur de l'Académie slave-grecque-latine.
• Maxime Berezovski (1745-1777). Compositeur et chanteur. Diplômé de l'Académie de Bologne. Auteur du premier opéra ukrainien « Demofont ».
• Anton Angelovitch (1756-1814). Personnalité religieuse et éducative. Éducateur et conseiller de l'empereur Joseph II, restaurateur de la Métropole gréco-catholique de Galice, auteur du livre « Histoire de l'Église ukrainienne ».
• Denis Zubritski (1777-1862). Historien. ethnographe, membre correspondant de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg.
• Modeste Strelbitsky (1823-1902). Maître de l'Académie théologique de Kiev, archevêque de Volyn et Jitomir, saint archimandrite de la Laure de Pochaevo-Assomption.
• Marko Kropivnitsky (1840-1910). Dramaturge, metteur en scène et acteur. Le fondateur du théâtre professionnel ukrainien.
• Edvar-Jan Korczynski (1844-1905). L'un des principaux médecins du XIXe siècle. Recteur de l'Université Jagellonne.
• Andreï Tchaïkovski (1857-1935). Écrivain.
• Olga Kobylianskaïa (1863-1942). Écrivain.
• Solomiya Krushelnitskaya (1872-1952). Célèbre chanteur d'opéra.
• Julien Baczynski (1870-1940). Homme politique et publiciste. L'auteur du livre "Ukraina irrédenta", dans lequel il affirme que l'indépendance de l'Ukraine est nécessaire.
• Elena - Poignée - Sas - Kulchitskaya (1877-1967). Artiste.
• Sviatoslav Gordinsky (1906-1993). Poète, traducteur, critique littéraire, artiste. Auteur de recueils de poésie et de peintures de Sainte-Sophie de Rome.
• Bogdan Drogomiretsky (1979-présent). Publiciste, poète. Actuellement employé dans l’industrie pétrolière et gazière en Ukraine. Participe également à des projets d'extraction de minerais de titane et de métaux des terres rares. Il est co-fondateur et consultant de plusieurs entreprises.

Description des armoiries

Il existe de nombreuses options pour écrire les armoiries, mais 9 sont considérées comme les principales : SasI,II,III,IV,V,VI, Sas albo Ksiezys, Sas Baron, Sas Pruski. Dans le champ rouge (Sas II), dans le champ bleu (Sas I), il y a un croissant d'argent, avec ses cornes tournées vers le haut et ayant une étoile hexagonale dorée aux extrémités, et une flèche vole vers le haut à partir du milieu de celui-ci. Au-dessus du casque se trouvent sept plumes de paon - une queue de paon, percée d'une flèche vers la gauche. Les armoiries de Sas II étaient utilisées par la royauté et la plus haute aristocratie, les armoiries de Sas I étaient utilisées par la simple aristocratie - la noblesse. À en juger par le chiffre sur le bouclier, la famille s'est distinguée dans la lutte contre les musulmans, lors de l'une des premières croisades. Ces armoiries étaient connues et respectées parmi les chevaliers d'Europe, notamment les chevaliers français. Les armoiries contiennent une image de la couronne du margrave, qui correspond au titre ducal, ce qui indique qu'il y avait des personnes de cette dignité dans le clan. Le tout premier d’entre eux fut Dragos Voda, un gouverneur du Maramures, dont la tradition associe le nom à l’émergence de l’État moldave. Il régna deux ans de 1351 à 1353 et fut margrave, vassal du roi hongrois. L’existence des armoiries est passée par deux étapes. Au premier stade de l'existence des armoiries du Sas, des personnes non inférieures à la dignité baronniale en faisaient partie. Au fil du temps, les armoiries ont commencé à appartenir à la noblesse commune. Croissant les armoiries symbolisent l'espoir, les grands éloges, le succès et la loyauté, ont été empruntées aux Sarrasins lors des « Croisades ». Étoile- le désir d'un but est un attribut de liberté, d'inspiration, d'ambition, et est considéré comme un symbole hérité des Saxons. Flèche dans les armoiries, Sas désigne quelqu'un qui, sans hésitation, a pris part à une bataille, quelle que soit sa fin, sa préparation militaire, sa vitesse. Selon une version des scientifiques, ces armoiries étaient à l'origine utilisées en Saxe, puis en Hongrie et à partir du XIIIe siècle - au Grand-Duché de Lituanie, en Russie et à Zhimoitsk et dans le Royaume de Pologne, en particulier dans la voïvodie russe. Même avant la conquête du Royaume de Galice par le roi polonais Casimir III, il y avait déjà des clans des armoiries Sas à Chervona Rus, après la conquête de ces terres, lors de la réinstallation des Volokhs, ils étaient plus que représentants d'autres armoiries.

Liste des clans des armoiries de Sas

1. Vukry , Ukry ou Habeedile (polonais. Wukry, Ukry, Chabeedile) dans un champ rouge il y a trois rivières dorées ou trois poutres, dont celle du haut est la plus longue, les suivantes diminuent progressivement sous la forme d'un escalier ; au-dessus d'eux se trouvent deux croissants de la même couleur, l'un avec ses cornes tournées vers le haut, l'autre avec ses cornes vers le bas, et entre eux se trouve la moitié d'une croix d'or. Il y a cinq plumes d'autruche sur le casque. Cette bannière est née en Hongrie, comme son nom l'indique. Armoiries des Maksheev (III, 98) ; Seletski (III, 108).

SAS(Sas) - dans un champ rouge (moins souvent en bleu), il y a un croissant d'argent, avec ses cornes tournées vers le haut et ayant une étoile hexagonale dorée aux extrémités, et une flèche vole vers le haut à partir du milieu de celui-ci. Au-dessus du casque se trouve une queue de paon, percée d'une flèche vers la gauche (Planche XXV, fig. 10). Ces armoiries étaient à l'origine utilisées en Saxe, puis en Hongrie et à partir du XIIIe siècle en Lituanie et en Pologne. Épouser. armoiries : Gorchinski(Sas enveloppé)(20); Msciszewski(21); Nevlin ; Chudovsky et Dashkevitch(22). Dans nos armoiries, cette figure de base subit également de nombreuses modifications. Voir les armoiries d'Aslonovich (IX, 135) ; Dmitriev-Mamonov (IV, 21 ; enveloppé Sas d'une couronne et d'un écusson dans le bouclier lui-même) ; Zaplatinykh (VII, 97) ; Perskikh (III, 90) ; Tsurikovs (II, 87) ; Yavorskikh (II, 133) ; Yaminskikh (III, 71).

(20) Couronne Polska. Vol. 2. P. 179.

(21) Idem. Vol. 3. P. 318.

(22) Idem. P. 69.

Les descendants Berestyansky des armoiries drag – sas.

Genre DRAG-SAS et ses armoiries apparaissent en Saxe, où elles sont mentionnées pour la première fois. au 11ème siècle les armoiries de la famille deviennent connues en France, en Allemagne et en Bavière. Cette famille noble est issue des comtes Grifichev, qui à la fin du 1er millénaire possédait des terres situées entre les rivières Albi et Labi (? rivière Mulda et rivière Elbe modernes). aux X-XII siècles. Les terres des Grifich arrivèrent sous la pression constante des Saxons et des Danois, de sorte qu'un grand nombre de personnes se dirigèrent vers le sud et s'installèrent dans d'autres pays. Il existe une version selon laquelle un tel groupe de colons a participé à l'une des premières croisades. au retour de campagne, à la demande de la couronne hongroise, ce détachement s'installe au centre même de l'Europe, en Marmaroshi- c'est ainsi qu'on appelait jusqu'à récemment une partie des terres adjacentes aux Carpates. ici, sur les vastes terres des vallées des rivières Tisa, Borzhava et Siret, vivait une ancienne tribu brodniks. Les chevaliers nouvellement arrivés s'installent rapidement dans de nouvelles terres, ici, ils sont connus sous le nom de glisser - sasy . Le symbole du drag-sass était le signe d'une flèche en vol. C'est ainsi que commence l'histoire de la branche ukrainienne de la famille. Lorsqu'en 1222 le roi hongrois Andras II céda les terres à l'ouest des colonies de Drag-Sas à l'Ordre Teutonique (de la Bienheureuse Vierge Marie), les premiers tournèrent leur attention vers l'est, vers État de Galice-Volyn , qui menait une politique expansive vers l’ouest et l’est. En 1236, une transition historique a eu lieu Guida, voïvode de Marmorosh au service de Daniil Galitsky. La bannière du détachement nouvellement arrivé portait le signe ancestral du gouverneur - une flèche en vol, placée sur le champ bleu du bouclier, avec un croissant d'or et des étoiles sur ses cornes.

Participant à des campagnes militaires réussies contre les Mazuries et les Yatvingiens, Guid obtint la faveur particulière de Daniel, recevant en récompense une concession de terre et est devenu apparenté à la famille de Daniil Galitsky. Il marqua ainsi le début de la colonisation de la noblesse Drag-Sas en Galice. . Au cours des décennies suivantes, les familles Danilovich, Drogomiretsky, Tatomirov, Knyaginitsky se sont formées - désignées par le signe familial de la flèche.

L'invasion mongole-tatare a balayé les cols des Carpates et dévasté les terres situées au-delà des Carpates. Y compris Marmoroshin. Seulement au XIVe siècle. drag-sassy réapparaît dans les chroniques hongroises.

A cette époque, les terres de Marmoros appartenaient aux frères Dragos et Dragh, le troisième frère Bogdan fut privé de son titre pour désaccord avec la politique du roi hongrois. En 1359, Dragosh, qui n'était plus un jeune, affirma le pouvoir royal sur les terres adjacentes à la Bucovine et à la Moldavie. Et en 1365, le rebelle Bogdan expulsa les maires de Dragos de la région et fonda la principauté indépendante de Moldavie.

Au XIVe siècle. les gouverneurs Dragash, Dragh et leur frère Bogdan étaient orthodoxes. Ils équipèrent les églises et monastères orthodoxes de Marmoroshi et en fondèrent de nouveaux. Les Draghi étaient également les patrons du monastère Grushevsky, situé près de Terevi. La première mention en est associée aux Tatars - les Mongols et remonte à 1242. Pendant de nombreux siècles, le monastère était célèbre comme le plus ancien centre de recensement des manuscrits russes et volosiens. En 1390, à l'initiative des Dragov, le monastère passa sous l'autorité du patriarche de Constantinople, et en 1404, Dmitry et Alexandre Dragi donnèrent au monastère Grushevsky de nouvelles terres sur lesquelles se trouvaient les villages de Tereva, Grushevo, Kriva, dans lesquels la paroisse a reçu une charte écrite en cyrillique. C'est l'un des plus anciens monuments de l'écriture ukrainienne en Transcarpatie.

En 1491, Schweipolt Fiol, imprimeur de Cracovie, transféra son imprimerie au monastère Grushevsky. Il existe une hypothèse et une confirmation selon lesquelles le premier « abécédaire » a été imprimé ici.
générations de la famille héraldique vivant sur ces terres Drag-Sas s'est d'abord installé en Galicie, puis dans toute l'Ukraine, produisant un certain nombre d'hommes politiques et de guerriers éminents, de personnalités religieuses et éducatives, de poètes, d'écrivains et de musiciens.

L'un des grands détachements de la noblesse qui prirent part à la bataille de Grunwald était un détachement sur lequel flottait une bannière avec une flèche d'argent et un croissant d'or. Le plus grand détachement ukrainien de la noblesse de la famille Drag-Sas s'est produit sous ce drapeau. Aux XVe et XVIe siècles, la lignée hongroise de la famille Drag-Sas a subi d'énormes pertes lors des guerres hongro-turques et s'est finalement éteinte après la défaite des Hongrois près de Makhach. Le sort de Drag-Sasov sur le versant oriental des Carpates fut différent. Les rois polonais demandent constamment la protection des frontières et des routes commerciales de la noblesse aux armoiries sas, non seulement de Marmoroshina, mais aussi d'autres pays, de Transylvanie, qui en Ukraine s'appelait voloshchina. Il n'est pas surprenant que de nombreux nouveaux clans de drag-sasses font remonter leur ascendance à des ancêtres, souvent appelés « Volokh » ou « Hungrin » dans les documents. Ainsi en Ukraine au XVe siècle. Les clans Sasovo des familles Berestyansky, Biskovsky, Volosets, Gubitsky, Robotitsky, Ilnitsky, Komarnitsky, Krapivnitsky, Sasov, Tarnavsky, Terletsky sont apparus. Yasinsky, et au XVIe siècle. - Bachinsky, Bilinsky. Vinnytsia, Gordinsky, Zhurakovsky, Kobelyansky et quelques autres.

Si les familles de magnats ukrainiens ont disparu au XVIIe siècle, la simple noblesse continue de servir sa patrie, sinon avec l'épée, du moins avec la plume, jusqu'à nos jours. Représentants du genre des armoiries sas :

Stanislav Orekhovsky (1513 - 1566). Humaniste ukrainien de la Renaissance, publiciste, auteur de plusieurs traités politiques et pamphlets anti-turcs.
Kirilo Terletsky (?-1607). Personnalité ecclésiastique et politique, évêque de Pinsk et Turiv, de Loutsk et Ostrovsky. L'un des initiateurs de la création de l'Église gréco-catholique.
Yov Kniaginitsky (1550-1621). Activités ecclésiales et laïques. Le fondateur du monastère Manyavsky.
Ivan Vishenski (1550 ? -1620 ?). Écrivain-polémiste, écrivain d'Orthodoxie.
Zakharia Kopistensky (1560? -1627). Militant ecclésiastique et laïc, écrivain. Archimandrite du monastère de Kiev-Petchersk, auteur de la « Palinodia » - un livre directement contre l'union.
Petro Konashevich-Sagaidachny(1570?-1622). Le héros de la défense de Khotin était l'hetman des Cosaques enregistrés, qui combattit avec succès contre l'Empire turc. Initiateur de l'entrée de l'armée zaporozienne dans la confrérie de Kiev.

Varlaam Yasinsky (1630? -1707). Militant ecclésiastique et laïc, écrivain, métropolite de Kiev. Auteur de vers et de traités polémiques.

Stefan Yavorski (1658-1722). Personnalité ecclésiale et politique, écrivain, président du synode de l'Église orthodoxe russe, protecteur de l'Académie slovène-grecque-latine.
Maxime Berezovski (1745-1777). Compositeur et chanteur. Diplômé de l'Académie de Bologne. Auteur du premier opéra ukrainien « Démophon ».

Antin Angelovitch (1756-1814). Militant religieux et laïc. Vainqueur de l'empereur Joseph II, fondateur de la Métropole gréco-catholique de Galice, auteur du livre « Annales ecclesiae ruthenae » (« Histoire de l'Église ukrainienne »).

Denis Zubrytski (1777-1862). Historien, ethnographe, auteur sur l'histoire et la culture de la Galice, membre correspondant de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg.

Yuriy-osip Fedkovich (1834-1888). Chante et prosateur.
Marko Kropyvnytsky (1840-1910). Dramaturge, metteur en scène et acteur. Le fondateur du théâtre professionnel ukrainien.

Edward-jan Korchinsky (1844-1905). L'un des principaux médecins de Galice au XIXe siècle, recteur de l'Université Jagellonne.

ET van Franco(1856-1916) chante, prosateur, érudit et militant politique.
Andreï Tchaïkivski (1857-1935). Écrivain. Olga Kobilyanska (1863-1942). En écrivant.
Andreï Sheptytsky (1865-1944). Activiste ecclésiastique, civilo-politique et social. Métropolite de l’Église gréco-catholique ukrainienne.

Solomiya Krushelnytska (1872-1952). Opéra spivatchka.

Ioulian Bachinsky (1870-1940). Homme politique et publiciste. L'auteur du livre «ukraina irrédenta», dans lequel il affirme que l'indépendance de l'Ukraine est nécessaire.

Olena Ruchka-Sas-Kulchytska (1877-1967). Artiste.

Sviatoslav Gordinsky (1906-1993). Chante, traductrice, littéraire, artiste. Auteur de recueils poétiques et de peintures de la cathédrale Saint-Pierre. Sofia à Rome.

Youri-Franz Koultchytsky (?-1692). Perekladach na Sich, héros de la défense du jour contre les Turcs. Après nous être endormis au pied d'une grotte en Europe, nous avons ainsi stimulé la créativité de toutes les générations suivantes d'écrivains, de musiciens, d'artistes et de scientifiques européens.

La signification héraldique portée par les armoiries des drags est sas. Extrait des armoiries de la noblesse du Commonwealth polono-lituanien (armoiries sas).

Croissant- trouvé chez les Sarrasins, dont les Turcs l'ont adopté. C'est à partir d'eux qu'il a commencé à être utilisé par les chevaliers participant aux croisades, comme symbole d'espoir, de grande louange, également symbole de foi, de fidélité, d'espoir, de réussite, de bonheur familial. Dans les rituels magiques, l’argent symbolise aussi le mystère.

Étoile- indique généralement le désir d'un objectif dans la pensée de la base "per aspera ad astram". c'est un attribut de liberté, d'inspiration et d'objectifs ambitieux. L'étoile symbolise des actions sublimes, un guide sûr.

Flèche- la coutume de son utilisation remonte peut-être à l'époque des premières croisades. Cela peut signifier quelqu'un qui, sans hésitation, a pris part à une bataille, quelle que soit sa fin, et surtout sa préparation militaire, sa vitesse.

Xin- symbolise la justesse, la loyauté, la constance, la sensibilité, le patriotisme, la piété, la confiance.
Nouveaux types d'armoiries de la famille sas (fragment des armoiries de la noblesse polonaise).

Puis environ 300 autres familles nobles polonaises sont apparues, en voici quelques-uns :
sasem pieczetowalo sie blisko 300 polskich rodzin szlacheckich - oto niektóre z nich:
aleksandrowicz arszenic aslam aslamowicz baczanski baczewski baczynski badowski balicki bandrowski baniewicz bankowski baraniecki bardziejowicz batowski bejarski bejowski berestianski bereznicki berezowski berezanski bereznicki berezynski bibielski bielinski bieniewski biernacki bilawicz bilinski bilynski biskowski blisiewicz blazejewicz blazewicz blazowski bobaszynski boberski boczanski bodrug bodziewicz bohoziewicz bojarowski

Description des armoiries :
Le bouclier, qui a un champ bleu, représente un croissant jaune (doré) avec ses cornes tournées vers le haut. Sur chacune de ses cornes se trouve une étoile dorée à six branches, au milieu se trouve une flèche argentée pointant vers le haut. Le bouclier est surmonté d'un casque noble surmonté d'une couronne noble. Au-dessus de la couronne se trouve une queue de paon percée d'une flèche allant du côté droit du bouclier vers la gauche. Le manteau est bleu, bordé d'or. L'écu peut avoir un champ rouge, par exemple dans les armoiries du SAS II et du SAS Pruski. Dans la littérature héraldique, il y a aussi : SAS III, SAS IV, SAS V, SAS VI, SAS Baron, SAS albo Ksiezyc ; sur le site Genealogia dynastyczna, les armoiries s'appellent Jaworski Hrabia ou SAS odmiana Jaworski Hrabia*.

Outre la famille ukrainienne d'origine galicienne-russe-polonaise = Yavorsky - Turc - Ilnitsky = et les noms de famille présentés sur le schéma général (icône au centre), qui ont un ancêtre commun du comte hongrois Vanchalukh ou Vancha Volokh (Voloshin ), le clan Drago-Sas**, aux armoiries Sas est attribuée à environ 500 autres noms de famille Les descendants du seul nom de famille « Yavorskie » vivent désormais en Pologne et en Autriche, en France et en Lituanie, en Ukraine et en Biélorussie, en Russie et au Kazakhstan, aux États-Unis, au Canada, en Allemagne et dans d'autres pays. Dans les armoiries de K. Nesetsky, un total de 75 noms de famille sont mentionnés. L'emblème principal des armoiries, un croissant, une flèche et une étoile, avec quelques modifications, était largement utilisé par les familles nobles dans l'héraldique russe*. **.

Histoire des armoiries :
À propos des armoiries du Sas, Alexandre Borissovitch Lakier, auteur de l'ouvrage unique « Héraldique russe » (publié en 1855), écrit : « Ces armoiries étaient à l'origine utilisées en Saxe, puis en Hongrie, et à partir du XIIIe siècle - en Lituanie et Pologne. Cependant, de nombreux historiens polonais faisant autorité pensaient que la promotion des armoiries Sas depuis l'Europe occidentale s'était déroulée différemment. Ainsi, par exemple, Bartosz Paprocki dans le livre « Armoiries de la chevalerie polonaise », publié à Cracovie en 1584, fait référence à Albertus Strepa, qui dans sa chronique rapporte qu'en 1236, sous le règne du prince Dangiela [Daniil Galitsky - B . Ya.] est venu en Russie [Galice-Volyn, et non en Lituanie ou en Pologne - B. Ya.] le comitem Huyd est venu avec une armée considérable de Hongrois et « là-bas » a obtenu de grandes faveurs de ce prince. Guid a été accepté dans le service par Daniil Galitsky, recevant un salaire digne de son poste. Dans le même temps, à la tête des troupes hongroises et russes, en alliance avec la Lituanie, il s'oppose à la Mazovie, sous le contrôle du prince Léon, et dévaste ses terres. La chronique contient des mots importants pour étayer ce qui a été dit : elle contient pour la première fois le nom de celui qui dirigeait l'armée alliée et la bannière sous laquelle il agissait. « Il y avait là un grand homme », écrit le chroniqueur polonais à propos de Guida, « qui portait une bannière avec un croissant, deux étoiles et une flèche au milieu ».
Paprocki dit en outre : « De mon temps, il y avait de nombreux descendants nobles de cette famille dans les régions russes » et, entre autres, nomme la maison des Danilovich, qui reçurent leur nom de « l'ancêtre de Daniel », c'est-à-dire le roi Daniel. de Galice, qui donna à sa femme Guida une nièce avec « une part considérable de l’héritage de son père » et « baptisa leur premier fils de son propre nom ». Par la suite, "cette maison", en raison des changements historiques survenus dans le sort de la Galice, "a été honorée dans la Communauté polono-lituanienne".

K. Nesetsky, d'accord principalement avec Paprocki, raconte l'histoire comme suit : « Le début de ces armoiries vient de Saxe, d'où le nom Sas ; De Saxe, il atteint la Hongrie, d'où le comte Guid, selon Wojciech Strepa, avec une armée considérable arriva chez le prince russe Léon et, après avoir conclu une alliance avec la Lituanie, dévasta la Mazovie. En récompense de ses actes de chevalerie, le prince lui donna, entre autres cadeaux, sa proche parente comme épouse. Dès lors, le comte Guid « s'installe en Russie et devient l'ancêtre de ses descendants de différentes familles qui portent ces armoiries ».
Selon Paprocki, la famille Guida du Royaume de Hongrie était riche et frappait des pièces d'or à l'effigie de leurs armoiries. Il suggère que la frappe de la monnaie remonte à l'époque où les ancêtres de cette famille noble occupaient une position élevée dans l'État. Notons cependant que le droit de frapper à l'époque médiévale appartenait également à la noblesse de nombreux autres États européens : Allemagne, Angleterre, France, etc., c'est-à-dire les États « où la classe aristocratique a obtenu des droits exclusifs et l'indépendance, et les rois ont perdu le pouvoir suprême sur leurs sujets. »****. Mais avec les Guides, c’est une autre affaire. Bartosz Paprocki ne se contente pas de désigner cette « position élevée dans l'État » par une phrase dénuée de sens, il cite également une position spécifique au sein du gouvernement qui a alors donné au fonctionnaire le droit de frapper de la monnaie avec ses propres armoiries - le surintendant (ministre des Finances) de le royaume.
De ce qui précède, il s'ensuit que l'avancement des armoiries Sas de l'Europe occidentale vers l'Est était différent, à savoir : la Saxe, la Hongrie, la Rus galicienne-Volyn, puis la Pologne, la Lituanie, la Prusse et d'autres États d'Europe centrale et orientale.

Remarques :
Les descriptions des armoiries sont données selon les éditions : 1)Herbarz polski Kaspra Niesieckiego S.J. Wydanie Jana Nep. Bobrowicza. Tomes 1-10. Lipsk, 1836-1846. 2) A.B. Lakier. Héraldique russe. M., 1990. 3) Armorial général des familles nobles de l'Empire panrusse. 4) Armorial des familles nobles du Royaume de Pologne. Partie I et Partie II. 5)Adam Boniecki. "Herbarz Polski...", tome VIII. Varsovie, 1905. P. 347-375.
Des dessins des armoiries polonaises sont tirés du site : Genealogia dynastyczna – http://www.jurzak.p1/
Il existe un autre blason peu connu, les armoiries Sas transformées, qui furent accordées le 24 février 1842 à l'actuel conseiller d'État Paschalsky Ignatius Frantsevich : V.K. Lukomsky et S.N. Troïnitski. "La liste des familles et des personnes dont les armoiries sont approuvées ou accordées par les monarques russes, ainsi qu'approuvées par le Sénat dirigeant du gouvernement provisoire de Russie." Éd. VIRD, Saint-Pétersbourg, 2004. P. 131.

*À propos des armoiries Sas Baron et Jaworski Hrabia ou Sas odmiana Jaworski Hrabia. Les frères Bobronich-Yaworski aux armoiries furent élevés à la dignité baronniale et comtale : Sas Romuald Józef, baron en 1779, comte en 1782, et Michal Gabriel, baron en 1779, comte en 1782 (voir liste de naissance n° 9, section I Origines. Peintures généalogiques). L'auteur ne possède aucun dessin ni description de ces armoiries. La description des armoiries des barons de l'Empire russe Rastavetsky est connue (Andrei Rastavetsky, issu de la famille Rastavetsky des armoiries Sas, a été élevé au rang de baronnial en 1781). Les armoiries des barons Rastavetsky (voir à droite) sont incluses dans la partie II de l'Armorial des familles nobles du Royaume de Pologne ; sa description : « Dans un écu avec une couronne baronniale, dans un champ bleu, un croissant d'argent avec ses cornes relevées ; à chaque corne il y a une étoile d'or ; au-dessus du croissant se trouve une flèche avec une plume rouge, le fer pointant vers le haut. Au-dessus de la couronne baronniale se trouve un casque couronné d'une couronne noble, avec des grilles dorées et une médaille d'or sur une chaîne. Au sommet du casque se trouvent cinq plumes de paon, semblables à celles d'un bouclier, percées d'une flèche vers la gauche. Le manteau est bleu, doublé d’argent à droite et d’or à gauche.
**Un aperçu intéressant de l'histoire de la famille Drago-Sas peut être trouvé sur : http://www.umoloda.kiev.ua/number/97/163/2879/ et sur le site Web : http://www.ooyava. com/sas/
*** À propos du droit des familles nobles de Russie d'emprunter des éléments individuels des armoiries à l'héraldique polonaise ou sans aucun changement, A. B. Lakier a expliqué ceci : « Ces armoiries étaient la propriété d'autres terres slaves et ne pouvaient donc pas être étranger aux Russes, qui, souhaitant placer certains emblèmes dans leurs armoiries, ainsi qu'exprimer une idée, étaient cohérents avec la façon dont la même chose était exprimée chez d'autres peuples slaves et quelle forme héraldique était donnée à la figure dans Héraldique polonaise, qui rassemblait de partout les bannières slaves. La Russie n'a pas moins participé que d'autres à la compilation de cet édifice, pour ainsi dire, héraldique, et elle avait donc parfaitement le droit d'emprunter à cette source », ce qui est confirmé, par exemple, par l'histoire des armoiries de Sas.
****"L'ère des croisades." Edité par E. Lavisse et A. Rambaud. MÂT; SPB. : Polygone. 2007
*****Le tableau des noms de famille du comte Vanchalukha (icône ci-dessus) a été reçu par courrier électronique. courrier du 19/04/2014 de Mikhaïl Mikhaïlovitch Vysochansky-Yankovic - un descendant de la famille Vysochansky des armoiries du Sas et est également inclus dans cette édition. articles susceptibles d’intéresser les chercheurs. Schéma (vraisemblablement) tiré du livre de Bronislav Minkovich Visochansky : « Visochansky. Nid familial et rangée. 1380 – 1943″, éd. Lvov, 1944 (traduction du polonais par Yuri Vatsik - 2010).

(?-1607). Personnalité ecclésiastique et politique, évêque de Pinsk et Tours, plus tard de Loutsk et Ostrog. L'un des initiateurs de la création de l'Église gréco-catholique.

Résumé sur le sujet :

SAS (armoiries)

Plan:

Introduction

• 1 Célèbres porteurs des armoiries
• 2 Description des armoiries
• 3 Liste des clans des armoiries de Sas
Littérature

Introduction

SAS(Polonais SAS) - Armoiries nobles russo-volochistes et polonaises, connues à Chervona Rus depuis le milieu du XIIIe siècle. La forme initiale de "Drag - Sas". On pense que les armoiries sont arrivées sur les terres hongroises, polonaises et autres pendant la période de réinstallation des Volokh. Aujourd’hui, il est impossible de connaître l’origine du mot Sas. L'une des hypothèses dit que le nom a été formé à partir du cri de guerre, ou du nom de Marmaroshsky (le nom de la région de Transcarpatie) du gouverneur Sas (1354-1358), fils du gouverneur hongrois de Marmarosh, gouverneur Dragos, dont les descendants après 1359 s'installèrent dans le royaume de Rus' et donnèrent naissance à de nombreuses familles nobles ruthènes (russes ou ukrainiennes) et polonaises. En polonais, ce mot signifie littéralement « Saxon » et certains chercheurs associent le nom des armoiries à la population germano-saxonne de Semigradia - Transylvanie. Par conséquent, Drag - Sas peut être lu comme des amis des Saxons (Drag - ami, cher, bien-aimé). Selon une autre version peu répandue, le mot Sas (hongrois - szasz ), traduit par « aigle ». Les Saxons de Transylvanie sont également connus sous le nom de Székelys (une autre transformation du nom Saxon). La Transylvanie faisait alors partie du royaume de Hongrie ; sur les terres tchervono-russes, les Hongrois étaient appelés « Ougriens ». Pour cette raison, les nouveaux venus de Transylvanie, les Volokhs, étaient souvent appelés les Ougriens. Les mentions les plus préliminaires : Sur les terres polonaises associées aux clans Volosh (principalement au clan Drag-Sas) - parmi plusieurs centaines de familles scellées des armoiries Sas, la plupart étaient des immigrants de Moldavie, Voloshi et Semigrad, réinstallés au XIIIe siècle, et peut-être même au XIIe siècle, en Russie galicienne. Ces déplacements constituaient également une tentative de créer un système de protection contre les invasions tatares. Les premières informations sur les armoiries Sas en tant qu'armoiries polonaises remontent à 1253. En 1262, les armoiries de Drohomireccy des Sas, originaires de Rus', ont été enregistrées. L'ancienne famille des Drag-Sas est venue en Galice à l'invitation du prince Daniel de Galice. En 1236, dans les Carpates, un détachement de chevaliers rejoignit l'escouade de Daniel, sous la direction du prince Guid de Maromorosh, sur le drapeau du détachement il y avait une flèche - les armoiries "Drag - Sas", pour de grands mérites militaires Guid reçut une importante concession de terre et épousa la veuve du frère de Daniel. On pense que c'est ainsi que les premiers centres de la noblesse Drag-Sas apparurent en Galice. Au cours des décennies suivantes, les clans suivants se sont formés : les Danilovich, les Dragomiretsky, les Tatomirov et les Knyagenitsky. La branche hongroise de la famille Drag - Sas (Dragffi) obtient un succès politique sur le versant occidental des Carpates et devient finalement les dirigeants de facto des Maramoros et des voisins Szatmaru et Ugoc. Les territoires du clan s'étendaient des Carpates jusqu'à la Slovénie. Les représentants de cette famille - les gouverneurs du Maramuresh, les frères Drag et Balk (Balitsa) - ont fréquenté l'un des plus anciens monastères orthodoxes d'Ukraine - le monastère Grushevsky. Drag est mort en 1402, Balk en 1404. Les fils du gouverneur Balk - Dmitry et Alexandre, avec une charte datée de 1404, écrite en slave de l'Église, ont donné au monastère un domaine et trois villages avec un moulin : Grushevo, Krivoy, Teresva avec des champs , forêts et eaux, comme le dit le document « avec toutes les dépendances ». Mais en 1556, le prince de Transylvanie Stefan Batory transféra le monastère au diocèse de Moukatchevo. Plus tard, selon diverses sources, en 1657, 1670 ou 1690, le monastère fut détruit par les catholiques. La plupart des familles portant les armoiries des Sas sur les terres de Chervona Rus sont majoritairement des nobles provinciaux de Galice orientale. Un exemple frappant de colonisation est l'arrivée du voïvode Stefan Volochine à Tchervona Rus, qui prit ici le surnom de Rybotitsky en 1366. , du nom de la ville de Rybotyche, et reçut en 1368 le titre comtal de « Hongrois » ou « Ugr » du roi polonais Casimir III. L'historien ukrainien O. Odnorezhko estime qu'il n'y a pas de raison suffisante pour considérer toutes les armoiries russes du XVe siècle, qui contiennent des figures de flèche, de croissant et d'étoiles, comme une modification des armoiries de Sas. Jusqu'au milieu du XVIe siècle, ces armoiries ne servaient que le rôle d'armoiries familiales d'un clan, les Rybotitsky et, par conséquent, de leurs plus proches parents, les clans apparus au XVe siècle : les Berestyansky, les Biskovsky, Volosetskys, Bukhovskys, Gubitskys et quelques autres, ayant une origine commune des armoiries du comte Stefan Rybotitsky Sas . En 1431, le comte Vanchalukh reçut des terres dans la région de Turkov. Après une courte période de temps, des personnes du nom de famille principal des Turchansky apparaissent : Yavorsky, Ilnitsky, Komarnitsky et Turyansky. Au début du XVe siècle. des clans se sont déjà formés : les Balitsky, les Goshevsky, les Didushitsky, les Delyatinsky, les Lutsky, les Novoseletsky, les Podgorodetsky, les Tchaïkovski, etc. De même, au XVIe siècle. apparaissent : Bachinsky, Bilinsky, Vinnytsia, Gordynsky, Zhurakovsky, Kobylyansky, Kropivnitsky, Sasy, Tarnavsky, Terletsky, Yasinsky et plusieurs autres. Le principe général de l'apparition de nouveaux noms de famille était qu'ils étaient tous tirés des noms de lieux. où se sont installés les premiers représentants du nouveau patronyme.

1. Porteurs célèbres des armoiries

• Kirill Terletsky (? - 1607). Personnalité ecclésiastique et politique, évêque de Pinsk et Tours, plus tard de Loutsk et Ostrog. L'un des initiateurs de la création de l'Église gréco-catholique.
• Jan (Ivan) Danilovitch (1570 - 1668). Voïvode russe, châtelain Lvov, chef Belz, Buzh, Chigirin. Grand-père du roi du Commonwealth polono-lituanien Jean III Sobieski. Il a été enterré dans une tombe près de son château à Olesko (région de Lviv en Ukraine).
• Job Knyagenitsky (1550-1621). Activiste de l'Église et de l'éducation. Fondateur de Manyavsky Skit.
• Ivan Vychinski (1550-1620 ?). L'écrivain est polémiste. défenseur de l'Orthodoxie.
• Zacharie Kopystinsky (1560 ? - 1627). Activiste de l'Église et de l'éducation, écrivain. Archimandrite du monastère de Kiev-Petchersk, auteur de "Palinode" - un livre dirigé contre l'union.
• Peter Konashevich - Sagaidachny (1570 ? - 1622). Hetman des Cosaques enregistrés, héros de la défense de Khotyn contre les Turcs. Initiateur de l'entrée de l'armée zaporozhienne dans la Confrérie de Kiev.
• Youri - Franz Kulchitsky (? - 1692). Le traducteur du Sich, héros de la défense de Vienne contre les Turcs, a sauvé Vienne en faisant appel aux troupes turques pour obtenir de l'aide. Il fonde le premier café d'Europe, qui devient un lieu de rencontre permanent pour les écrivains, poètes, artistes, scientifiques, interprètes et musiciens.
• Varlaam Yasinsky (1630 ? - 1707). Personnalité ecclésiastique et éducative, écrivain, métropolite de Kiev. Auteur de poèmes et de traités polémiques.
• Stefan Jaworski (1658-1722). Personnalité ecclésiale et politique, écrivain, président du Synode de l'Église orthodoxe russe, protecteur de l'Académie slave-grecque-latine.
• Maxime Berezovski (1745-1777). Compositeur et chanteur. Diplômé de l'Académie de Bologne. Auteur du premier opéra ukrainien « Demofont ».
• Anton Angelovitch (1756-1814). Personnalité religieuse et éducative. Éducateur et conseiller de l'empereur Joseph II, restaurateur de la Métropole gréco-catholique de Galice, auteur du livre « Histoire de l'Église ukrainienne ».
• Denis Zubritski (1777-1862). Historien. ethnographe, membre correspondant de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg.
• Marko Kropivnitsky (1840-1910). Dramaturge, metteur en scène et acteur. Le fondateur du théâtre professionnel ukrainien.
• Edvar-Jan Korczynski (1844-1905). L'un des principaux médecins du XIXe siècle. Recteur de l'Université Jagellonne.
• Ivan Franko (1856-1916). Poète, prosateur, militant social. Personnage géopolitique.
• Andreï Tchaïkovski (1857-1935). Écrivain.
• Olga Kobylianskaïa (1863-1942). Écrivain.
• Andreï Sheptytsky (1865-1944). Personnalité ecclésiale, sociopolitique et éducative. Métropolite de l’Église gréco-catholique ukrainienne.
• Solomiya Krushelnitskaya (1872-1952). Célèbre chanteur d'opéra.
• Julien Baczynski (1870-1940). Homme politique et publiciste. L'auteur du livre "Ukraina irrédenta", dans lequel il affirme que l'indépendance de l'Ukraine est nécessaire.
• Elena - Poignée - Sas - Kulchitskaya (1877-1967). Artiste.
• Sviatoslav Gordinsky (1906-1993). Poète, traducteur, critique littéraire, artiste. Auteur de recueils de poésie et de peintures de Sainte-Sophie de Rome.

2. Description des armoiries

Armoiries de Sas Ier

Il existe de nombreuses options pour écrire les armoiries, mais 9 sont considérées comme les principales : SasI,II,III,IV,V,VI, Sas albo Ksiezys, Sas Baron, Sas Pruski. Dans le champ rouge (Sas II), dans le champ bleu (Sas I), il y a un croissant d'argent, avec ses cornes tournées vers le haut et ayant une étoile hexagonale dorée aux extrémités, et une flèche vole vers le haut à partir du milieu de celui-ci. Au-dessus du casque se trouvent sept plumes de paon - une queue de paon percée d'une flèche vers la gauche. Les armoiries de Sas II étaient utilisées par la royauté et la plus haute aristocratie, les armoiries de Sas I étaient utilisées par la simple aristocratie - la noblesse. À en juger par le chiffre sur le bouclier, la famille s'est distinguée dans la lutte contre les musulmans, lors de l'une des premières croisades. Ces armoiries étaient connues et respectées parmi les chevaliers d'Europe, notamment les chevaliers français. Les armoiries contiennent une image de la couronne du margrave, qui correspond au titre ducal, ce qui indique qu'il y avait des personnes de cette dignité dans le clan. Le tout premier d’entre eux fut Dragos Voda, un gouverneur du Maramures, dont la tradition associe le nom à l’émergence de l’État moldave. Il régna deux ans de 1351 à 1353 et fut margrave, vassal du roi hongrois. L’existence des armoiries est passée par deux étapes. Au premier stade de l'existence des armoiries du Sas, des personnes d'au moins le rang baronnial en faisaient partie. Au fil du temps, les armoiries ont commencé à appartenir à la noblesse commune. Croissant les armoiries symbolisent l'espoir, les grands éloges, le succès et la loyauté, ont été empruntées aux Sarrasins lors des « Croisades ». Étoile- la poursuite d'un objectif, est un attribut de liberté, d'inspiration, d'ambition, et est considérée comme un symbole hérité des Saxons. Flèche dans les armoiries, Sas désigne quelqu'un qui, sans hésitation, a pris part à une bataille, quelle que soit sa fin, sa préparation militaire, sa vitesse. Selon une version des scientifiques, ces armoiries étaient à l'origine utilisées en Saxe, puis en Hongrie et à partir du XIIIe siècle - dans le Grand-Duché de Lituanie, la Rus et Zhimoit et le Royaume de Pologne, en particulier dans la voïvodie de Rus. Même avant la conquête du Royaume de Galice par le roi polonais Casimir III, il y avait déjà des clans des armoiries Sas à Chervona Rus, après la conquête de ces terres, lors de la réinstallation des Volokhs, ils étaient plus que représentants d'autres armoiries.