Développement de la conscience phonémique De nombreux enfants, après avoir vérifié leur niveau de préparation, reçoivent une recommandation pour développer la conscience phonémique. Souvent, les parents ne savent même pas ce que c’est ni comment le faire. Ainsi, la conscience phonémique est la capacité de reconnaître et de reconnaître.

Tester votre oreille musicale Certaines personnes sont sûres de n'avoir aucune oreille musicale. Et ils ont décidé cela parce qu’ils ne frappaient pas les notes en chantant ou, lorsqu’ils apprenaient à jouer du piano, ils ne parvenaient pas à distinguer la mélodie à l’oreille. Et ils ne soupçonnent même pas à quel point ils

Analyseurs d'audition et d'équilibre (organe de l'audition et de l'équilibre, oreille) De tout temps, l'oreille n'est pas moins vénérée que l'œil. Et même plus. Après tout, le petit prince d'Antoine de Saint-Exupéry est sûr que le plus important est invisible à l'œil nu. Et le roi Lear dit à Gloucester aveuglé : « Pour voir

Test. Vérification des pieds plats Sortez une feuille de papier propre et placez-la sur le sol. Appliquez un peu de crème riche sur vos pieds et placez-vous sur cette feuille. Le torse doit être droit, les jambes jointes, afin que le poids du corps soit réparti uniformément. Cela restera sur papier

Pour identifier les violations mineures de la structure syllabique d'un mot, les phrases suivantes sont suggérées pour la répétition :

Petya boit des médicaments amers.

Un policier se tient au carrefour.

Un astronaute contrôle un vaisseau spatial, etc.

CONCLUSIONS: on note la nature de la distorsion de la structure syllabique (abréviations de syllabes – marteau – « écheveau » ; simplification des syllabes, omission de sons – chaise – « tul » ; assimilation de syllabes – tabouret – « tatulette » ; ajout de sons , syllabes – chambre – « komonamata », table – « sytol » ; réarrangement des sons et des syllabes – arbre – « devero »).

Les observations pratiques montrent que le réarrangement des syllabes est un signe différentiel de déficience sensorielle.

Test d'audition phonémique

CORRECTION Recommandations méthodologiques pour les enseignants, les spécialistes des établissements d'enseignement, les parents « Développement de l'audition phonémique dans le système de travail correctionnel auprès des enfants handicapés » go. Novokuibyshevsk, 2008 Chers enseignants et parents !

Nous portons à votre attention des recommandations méthodologiques qui mettent en avant les approches modernes du développement de l'audition phonémique chez les enfants handicapés. Ils abordent les questions de diagnostic, de prévention et de correction des troubles de l'audition phonémique chez les enfants d'âge préscolaire et scolaire. Le manuel offre un aperçu des principales étapes, méthodes et techniques pour la formation et l'amélioration des processus phonémiques chez les enfants, et met en évidence la méthodologie pour travailler dans ce domaine avec des élèves présentant un retard mental.

Nous espérons que ces informations vous seront utiles lors de la planification et de la mise en œuvre du travail correctionnel auprès des élèves et étudiants handicapés.

Nous vous souhaitons du succès dans votre travail et l’obtention de résultats positifs.

Nous sommes impatients de poursuivre notre coopération !

1. Le rôle de l'audition phonémique dans le développement de la parole d'un enfant p. 3

2. Examen de l'état de l'audition phonémique p. 12

3. Développement de l'audition phonémique dans le système correctionnel

travailler avec des enfants handicapés p. 17

Étapes du travail correctionnel sur le développement de la phonémique

audition chez les enfants s. 17

Méthodes et techniques pour améliorer l'audition phonémique

chez les enfants handicapés p. 24

- Utiliser des jeux de ballon dans le développement de la conscience phonémique

L'audition chez les enfants souffrant de troubles de la parole p. 34

Utiliser des exercices de codage

en travail correctionnel p. 36

Développement des opérations auditives phonémiques chez les élèves présentant un retard mental p. 41

Chez les enfants avec 67

5.APPLICATIONS :

ANNEXE 1. Jeux didactiques de plein air sur

cours d'orthophonie ( Yu. V. Sidorova) p. 73

ANNEXE 2. Méthodes pour développer la conscience phonémique

Audition chez les enfants d'âge préscolaire présentant de graves troubles de la parole p. 75

ANNEXE 3. Jeux éducatifs pour enseigner la lecture

(M. Kravtsova) p. 80

ANNEXE 4. Alphabet et tableaux de lettres russes

langue (N.I. Bukovtsova, I.N. Shaapkina) p. 86

6. Liste des références p. 87

Le rôle de la conscience phonémique

Dans le développement de la parole d'un enfant

Une personne a trois types d'audition. Audition physique (physiologique) nous permet de percevoir divers sons sur de larges plages de volume - du bruissement des feuilles qui tombent au rugissement du tonnerre. Grâce à l'audition physique, nous percevons également les sons urbains : le klaxon d'une voiture, le cliquetis des roues d'un train, le grincement d'une porte et bien d'autres.
Grâce à oreille musicale nous pouvons écouter et apprécier la musique. Audition de la parole permet de comprendre le discours, de ressentir l'intonation et les nuances de ce qui est dit.

L'audition vocale et non vocale sont deux formes indépendantes de fonctionnement du système auditif. Audition sans parole – la capacité de naviguer dans les sons non vocaux, c'est-à-dire dans des tonalités et des bruits musicaux. L'audition de la parole est la capacité d'entendre et d'analyser les sons de la parole (langue maternelle ou autre). C'est l'incitation la plus importante à la formation d'une prononciation standardisée. Audition phonémique et phonétique (ils constituent ensemble l'audition de la parole) effectuent non seulement la réception et l'évaluation de la parole de quelqu'un d'autre, mais également le contrôle de sa propre parole. l'audition phonétique, ou « sensibilité au son » (selon la terminologie du psychologue A.A. Lyublinskaya), effectue « la surveillance d'un flux continu de syllabes ». Une prononciation inhabituelle pour une langue donnée est jugée incorrecte par l'audition phonétique.

Dans un grand dictionnaire psychologique (compilé par Meshcheryakov B., Zinchenko V.) conscience phonémique (l'audition phonémique mrn.) est définie comme la capacité d'une personne à analyser et à synthétiser les sons de la parole, c'est-à-dire l'audition, qui permet la perception des phonèmes d'une langue donnée.

Audition phonémique- il s'agit de la capacité d'une personne à reconnaître les sons de la parole représentés par les phonèmes d'une langue donnée. La formation de l'audition phonémique se produit chez les enfants lorsqu'ils perçoivent le discours oral des autres et, en même temps, lorsqu'ils prononcent leurs propres mots conformément aux modèles perçus, à l'aide desquels les caractéristiques différentielles des phonèmes sont identifiées et généralisées (I . Kondakov. Dictionnaire psychologique, 2000).

L'audition phonémique réalise les opérations de discrimination et de reconnaissance des phonèmes qui constituent l'enveloppe sonore d'un mot. Chaque langue est caractérisée par son propre ensemble de caractéristiques phonémiques qui créent la structure sonore de la langue. Dans chaque langue, certaines caractéristiques sonores sont significatives, tandis que d’autres sont sans importance pour une langue donnée. Ainsi, dans la langue russe, les phonèmes sont tous des voyelles (a, u, i, e, o), leur accentuation ; La durée ou la hauteur des voyelles n’a pas d’importance. Pour les sons de consonnes, les traits distinctifs sont la sonorité-matité, la dureté-douceur. Ainsi, un changement de voyelles ou de leur accent (boire-chanter, muka-muka) et un changement de consonnes dans leur surdité-voix (bâton-poutre) ou dureté-douceur (poussière-poussière) changent le sens du mot russe. La capacité de distinguer ces caractéristiques sonores est appelée parole ou audition phonémique (en relation avec la langue russe).

L'audition phonémique est une notion très importante pour maîtriser la parole, puis l'alphabétisation à l'écrit. Cela implique l'exactitude de la perception auditive, la discrimination sonore et l'analyse sonore de la parole. Lorsqu'il perçoit la parole, un enfant est confronté à une variété de sons dans son flux : les phonèmes dans le flux de la parole sont changeants. Il entend de nombreuses variations de sons qui, fusionnant en séquences de syllabes, forment des composants continus. Il a besoin d'en extraire un phonème, tout en faisant abstraction de toutes les variations sonores du même phonème et en l'identifiant par ces traits distinctifs constants (invariants) par lesquels un phonème (en tant qu'unité de langage) s'oppose à un autre. Si un enfant n'apprend pas cela, il ne pourra pas distinguer un mot d'un autre et ne pourra pas le reconnaître comme identique. Ainsi, au cours du processus de développement de la parole, un enfant développe une audition phonémique, car sans elle, comme le dit N.I. Zhinkina, la génération de parole est impossible.

Ainsi, l’audition phonémique est une base nécessaire pour comprendre le sens de ce qui est dit. Lorsque la discrimination des sons de la parole ne se forme pas, l'enfant perçoit (se souvient, répète, écrit) non pas ce qu'on lui a dit, mais ce qu'il a entendu.

Dans le mécanisme anatomique et physiologique de discrimination des phonèmes, le rôle principal appartient à la zone auditive-parole du cortex cérébral, située dans le tiers postérieur du gyrus temporal supérieur de l'hémisphère gauche (centre de Wernicke). Sa défaite ou son sous-développement conduit à l’incapacité d’une personne à distinguer les sons de la parole (aphasie sensorielle ou alalia). Dans le processus de maîtrise du système de phonèmes de la langue maternelle, des analyseurs parole-auditive et parole-moteur sont impliqués. Ainsi, dans le processus de formation de la prononciation sonore, les éléments suivants sont très importants :

1. Audition et perception phonémique ;

2. Motilité de l'appareil vocal, c'est-à-dire mobilité des organes de la parole.

L'audition est une condition indispensable à la formation de la parole. L'enfant commence à parler parce qu'il entend le discours des autres.

Mais même avec une audition normale, les enfants ont des problèmes de prononciation sonore. Ceci est causé soit par une violation de la motricité de l'appareil articulatoire, soit par un développement insuffisant de la perception phonémique, soit par une violation à la fois de la motricité et de la perception phonémique.

Conscience phonémique sont appelées actions mentales spéciales pour différencier les phonèmes (sons de la parole) et établir la structure sonore d'un mot. Il contient deux volets : l'audition phonémique et l'analyse sonore élémentaire. Grâce à la perception phonémique, qui se développe sur la base de l'audition phonémique, les sons de la parole sont distingués par l'oreille.

La perception phonémique formée est la clé d'une prononciation claire des sons, de la construction de la structure syllabique correcte des mots (même sans la capacité de prononcer tous les sons, l'enfant conserve la structure du mot « kar-ti-na » - « ti- ti-ta"), la base de la facilité de maîtrise de la structure grammaticale de la langue, du développement réussi de l'écriture et de la lecture.

Les violations de la perception phonémique conduisent à des mélanges de sons et à des substitutions, qui peuvent ensuite affecter l'écriture. Sans développement suffisant des fondements de la perception phonémique, la formation de son niveau le plus élevé - l'analyse sonore - l'opération de division mentale en phonèmes composants de divers complexes sonores est impossible.

La formation de ces processus garantit la prononciation correcte des sons et la structure syllabique du mot et implique une maîtrise plus facile de l'alphabétisation et de l'écriture.

L'audition phonémique se forme chez un enfant en train d'apprendre à comprendre la parole orale comme principale forme d'activité de parole. La maîtrise de la structure phonémique d'une langue précède d'autres formes d'activité de parole - parole orale, écriture, lecture, donc l'audition phonémique est la base de tout le système vocal complexe.

Normes d'âge pour le développement de l'audition phonémique

Première année de vie : Un enfant naît avec une sensibilité innée aux sons. Au cours de la troisième ou quatrième semaine de vie, la concentration auditive de l’enfant ne porte pas seulement sur les sons forts, mais aussi sur le discours d’un adulte. À deux mois, le bébé commence à écouter des bruits plus faibles. A l'âge de trois mois, apparaît la capacité de trouver la source du son avec les yeux. À cet âge, en règle générale, les enfants commencent à écouter de la musique avec plaisir et un complexe de renaissance apparaît. Il est clair que la simple présence de la capacité sensorielle de percevoir le son n’est pas suffisante pour percevoir la parole. À partir de quatre mois, l'enfant commence à imiter des sons, à babiller et à six mois, il peut reconnaître son nom. À la fin de la première année de vie, avec le développement normal de l'audition phonémique, le bébé distingue les mots fréquemment utilisés.

Au cours de la deuxième année de vie Il y a un développement actif de l'audition phonémique. L’une des premières choses qu’un bébé développe est l’audition non vocale : la perception du bruit de l’eau, du vent, de la musique, etc. Par conséquent, la formation de la perception de la parole commence par les bruits naturels, quotidiens et musicaux. L'enfant peut déjà distinguer les phonèmes de sa langue maternelle ; à la fin de la deuxième année, le bébé est capable d'identifier à l'oreille un son mal prononcé dans le discours des adultes, mais il ne contrôle toujours pas sa propre prononciation.

Après avoir retracé les schémas de formation de l'audition phonémique, il a été établi qu'un enfant, lors de la transition vers la maîtrise du système phonémique d'une langue, doit apprendre à utiliser un mot comme nom d'une certaine chose. Des recherches menées par des linguistes ont montré qu’à l’âge de deux ans, ou plus précisément à un an et sept mois, l’audition phonémique d’un enfant se forme.

Cependant, il est bien connu que le discours d'un enfant de deux ans dans sa composition sonore diffère fortement du discours d'un adulte, rempli de divers types d'irrégularités et d'inexactitudes. Par conséquent, nous parlons de la nécessité d'exercices sonores spéciaux pour le développement de la conscience phonémique chez les enfants d'âge préscolaire.

La réalisation la plus importante et la plus importante troisième année de vie– la capacité de l’enfant à identifier de manière autonome un son mal prononcé dans son propre discours. Si cette compétence de perception phonémique n'est pas formée à l'âge de trois ans, le bébé ne sera pas en mesure de maîtriser la prononciation correcte des sons.

Au cours de la quatrième année de vie l'audition phonémique s'améliore et devient plus différenciée. L'enfant a déjà la capacité de distinguer des phonèmes similaires à l'oreille et dans sa propre prononciation, ce qui sert de base à la maîtrise de l'analyse et de la synthèse sonores.

En cinquième année l'analyse sonore est formée - la capacité de déterminer la séquence et le nombre de sons dans un mot. Ce n'est qu'avec les compétences d'analyse et de synthèse qu'un enfant peut maîtriser avec succès la lecture et l'écriture.

Au moment où ils commencent l'école, la plupart des enfants maîtrisent parfaitement les règles de prononciation sonore, disposent d'un vocabulaire assez riche et sont capables de construire des phrases grammaticalement correctement. Cependant, le processus d’alphabétisation n’est pas le même pour tout le monde.

Pour réussir à maîtriser l'alphabétisation, un enfant doit avoir non seulement une conscience phonémique bien développée, mais également une perception phonémique développée - la capacité de déterminer quels sons sont entendus dans un mot, leur séquence et leur quantité. Par exemple, le mot « maison » - sons - d, o, m Trois sons. Le premier son est « d », le deuxième est « o », le troisième son du mot est « m ». Si un enfant a des difficultés à identifier les sons d'un mot, leur séquence et leur quantité, cela devrait alerter les parents et les enseignants. L'immaturité de l'audition phonémique et de la perception phonémique est à l'origine d'erreurs d'écriture et de lecture telles que le mélange et le remplacement de lettres.

Le chercheur sur les troubles de la parole chez les enfants, le professeur R.E. Levina, étudiant les modèles de formation de la parole chez les enfants dans des conditions normales et pathologiques, identifie cinq étapes par lesquelles passe un enfant pour maîtriser la parole.

Sur d'abord, au stade pré-phonémique, l'enfant manque complètement de différenciation des sons, de compréhension de la parole et de parole active réelle.

Sur deuxième Au stade, il y a une différence entre les phonèmes les plus contrastés ou les plus éloignés, mais il n'y a pas de différenciation entre les phonèmes proches. La prononciation de l'enfant est incorrecte et déformée. Il ne fait pas de distinction entre la prononciation correcte et incorrecte des autres et ne remarque pas les particularités de sa propre prononciation. L'enfant réagit de la même manière aux mots correctement prononcés et aux mots déformés que les adultes prononcent de la même manière que l'enfant les prononce lui-même.

Sur troisièmeétape, des changements décisifs se produisent. L'enfant commence déjà à entendre les sons de la langue en fonction de leurs caractéristiques phonémiques. Il reconnaît les mots mal prononcés et est capable de remarquer la différence entre une prononciation correcte et incorrecte. Le discours est toujours incorrect. Cependant, on commence à observer une adaptation à une nouvelle perception, qui se traduit par l'apparition de sons intermédiaires entre les sons prononcés par l'enfant et les adultes.

Sur quatrième scène, de nouveaux modèles de perception des sons deviennent dominants.

Cependant, l'enfant n'a pas encore réprimé la forme précédente et il reconnaît les mots mal prononcés. La parole active atteint une exactitude presque complète.

Sur cinquièmeétape où le processus de développement phonémique est terminé. L'enfant entend et parle correctement. Il développe des images sonores subtiles et différenciées de mots et de sons individuels.

Ainsi, le développement correct de la parole d’un enfant se caractérise non seulement par le niveau de perception phonémique et l’aspect prononciation de la parole, mais aussi, surtout, par la capacité de différencier son propre discours et celui des autres.

Ainsi, la période de plus grande sensibilité au développement de l'audition phonémique se produit à l'âge de 4 à 5 ans. La prononciation des mots est l'une des conditions pour isoler et généraliser les traits différentiels des phonèmes et les consolider en mémoire. Pour le développement ultérieur de l'audition phonémique, il est important que les enfants identifient consciemment et volontairement les sons individuels des mots et comparent les sons de la parole (à l'âge de 4-5 ans). Son mécanisme est considérablement restructuré lors de la maîtrise de la lecture et de l'écriture - dans le processus de décomposition des mots en leurs sons de parole constitutifs, de corrélation des sons avec les lettres et de formation de nouvelles images son-lettre des mots. Les chercheurs ont noté que lors de la maîtrise d'une autre langue, l'audition phonémique se développe non seulement pour les sons de la langue étudiée, mais également pour la parole native.

Les enfants ayant une bonne conscience phonémique acquièrent assez tôt les sons de base de la langue. En raison des caractéristiques physiologiques de la structure de l'appareil articulatoire, ils peuvent reproduire incorrectement certains phonèmes de leur langue maternelle, mais en même temps ils sont bien conscients de la subtilité de la prononciation. A cette époque, l'enfant commence déjà à entendre les sons de la langue en fonction de leurs caractéristiques phonétiques ; il reconnaît les mots mal prononcés et est capable de faire la différence entre une prononciation correcte et incorrecte. À l'âge de 5-6 ans, les enfants ont déjà un niveau de développement de conscience phonémique assez élevé ; Ils prononcent correctement les sons de leur langue maternelle, forment des images sonores subtiles et différenciées de mots et de sons individuels.

Un développement insuffisant de la perception phonémique inhibe le processus de formation des sons chez un enfant : les sons se forment avec un long retard et sont souvent déformés. Un enfant qui présente des anomalies dans le développement de la parole, afin d'apprendre à comprendre et à parler sa langue maternelle, doit progressivement maîtriser les mouvements articulatoires, les méthodes de combinaison des sons, la conception rythmique et intonationnelle des mots et des phrases ; distinguer les sons effectivement prononcés dans une langue donnée de tous les autres et apprendre à identifier les signes des sons essentiels à la compréhension des mots et à la communication. Il s'agit de l'assimilation du système phonémique d'une langue donnée.

Ainsi, l'une des conditions les plus importantes pour la formation de la prononciation sonore est la manière dont l'enfant perçoit à l'oreille et différencie les phonèmes de sa langue maternelle. Les enfants ayant une bonne conscience phonémique commencent très tôt à parler clairement, car ils perçoivent clairement tous les sons de notre parole. Et chez les enfants dont la perception phonémique est insuffisamment développée, non seulement la prononciation du son en souffre, mais aussi la compréhension de la parole, car ils ne peuvent pas différencier les phonèmes dont le son est proche, et les mots avec ces phonèmes, pour eux, sonnent de la même manière, par exemple : sami-traîneau , prairie-arc , renard (animal) - forêts (pluriel du mot forêt). Ceux. Le langage de l'enfant est altéré au niveau phonémique, c'est-à-dire que la perception n'est pas suffisamment développée, de sorte qu'il n'est pas capable de distinguer des unités significatives du langage (morphèmes, mots, etc.).

Un enfant atteint de tels troubles aura des difficultés à développer la prononciation sonore, le processus de lecture et connaîtra de nombreuses erreurs d'écriture. Il aura donc besoin de l'aide d'un spécialiste - un orthophoniste.

La question du développement de l'audition phonémique chez un enfant se pose avec acuité lorsqu'on apprend aux enfants à lire et à écrire. À l'âge de cinq ans, les enfants sont capables de déterminer à l'oreille la présence ou l'absence d'un son particulier dans un mot et peuvent sélectionner indépendamment des mots pour des sons donnés, si, bien sûr, un travail préliminaire a été effectué avec eux. Mais tous les enfants ne distinguent pas clairement certains groupes de sons à l'oreille ; ils les mélangent souvent. Cela s'applique principalement à certains sons, par exemple, ils ne différencient pas à l'oreille les sons s et ts, s et sh, sh et zh et autres.

Les chercheurs traitant des problèmes de préparation psychologique des enfants à maîtriser l'alphabétisation notent l'incapacité des enfants de six à sept ans à effectuer une analyse solide d'un mot. Les enfants d'âge préscolaire ont du mal à identifier des sons individuels, car ils perçoivent le mot dans son ensemble comme un complexe sonore.

La base de la plupart des difficultés rencontrées par les étudiants lorsqu’ils écrivent est le développement insuffisant de la conscience phonémique. Cela se manifeste par des erreurs acoustiques. Les enfants mélangent souvent les sons lorsqu'ils écrivent qu'ils prononcent de manière incorrecte, mais même avec une prononciation sonore correcte, des violations spécifiques de la composition son-lettre des mots peuvent être observées :

1. Mélanger les sons :

· consonnes sonores avec les sourds (« blakala » - crié, « krafin » - carafe) ;

· consonnes dures avec des consonnes douces (« perdues » - perdues, « baies » - baies, « sinaya » - bleu) ;

· consonnes sifflantes avec consonnes sifflantes (« bols » - horloge, « piroznoe » - gâteau, « kakeli » - balançoire) ;

· affriquer [ts, ch] avec leurs sons constitutifs [t + s, t + w] (« possédé » - saisi, « lumières » - fleurs) ; [s] et [z] avec les sons [t] et [d] (« coupes » – peintures, « kordinka » – panier).

2. Omission de sons lorsque plusieurs consonnes coïncident (« latochka » - avaler, « trompé » - trompé).

3. Réorganisation et activation des sons individuels (« écouteurs » - écouteurs, « condamné » - carton, « attrapé froid » - réveillé ;.

4. Omissions de parties non accentuées du mot (« lance » - balaie, « regarde » - espions, « les enfants enseignent (étudient) à l'école ».

Ainsi, une conscience phonémique développée est une condition indispensable à un apprentissage réussi. Par conséquent, un diagnostic précoce de la formation de l’audition phonémique est nécessaire pour surmonter rapidement son sous-développement.

Examen de l'état de l'audition phonémique

Si un orthophoniste a identifié un enfant présentant des troubles de la parole, il est recommandé de l'orienter pour un examen auditif vers un oto-rhino-laryngologiste, qui conclut :

a) « audition physiologique – N » (normale) ;
b) « perte auditive » (degré de sa gravité) ;
c) « surdité ».

Dans la structure d'un examen orthophonique de l'état de l'audition phonémique d'un enfant, le spécialiste prête attention à la formation des éléments suivants :

Conscience phonémique ;

Représentations phonémiques ;

Compétences de base en analyse et synthèse phonémique.

Afin d'examiner la formation conscience phonémique les tâches sont utilisées pour différencier des paires de sons oppositionnels.

1. Pour tester la différenciation auditive des sons, l'enfant se voit présenter des images dont les noms ne diffèrent que par un son testé. Par exemple : ours - bol, chèvre - tresse, cuillères - cornes, chat - butte, oignon - trappe.

Pour obtenir le bon résultat, les conditions suivantes doivent être respectées : l'adulte nomme les images, l'enfant ne fait que les montrer. Les images sont nommées dans des séquences différentes, parfois le même nom est répété plusieurs fois de suite. Aucun mot supplémentaire ou explicatif n’est autorisé. La personne qui teste ne doit pas regarder l’image appelée, car de nombreux enfants observateurs suivent souvent la direction du regard de l’adulte, ce qui leur permet d’accomplir plus facilement la tâche. La partie inférieure du visage de l'adulte est recouverte d'un écran (feuille de papier, paume), puisque certains sons non distinguables par l'enfant à l'oreille peuvent être reconnus par l'articulation des lèvres. Lors de l'examen, vous devez observer attentivement le comportement de l'enfant lors de la projection d'images : effectue-t-il des tâches avec calme et confiance, ou hésite-t-il, regarde-t-il un adulte d'un air interrogateur ou montre-t-il simplement des images au hasard.

2. Il est demandé à l'enfant de répéter des chaînes de syllabes ou des mots avec des sons oppositionnels :

Ta-da-ta

Oui - ta - oui

KA – ha – ka

Tsa-cha-tsa

Cha-sha-cha

Ots - ots - ots

Tom est à la maison

Proue - trappe

Jus - clac

3. Il est demandé à l'enfant de taper dans ses mains s'il entend un son donné parmi ceux prononcés par l'enseignant. Dans le même temps, l’adulte nomme différents sons, y compris ceux qui ressemblent d’une manière ou d’une autre à un son donné.

Pour vérifier l'état représentations phonémiques Les types de tâches suivants sont utilisés :

1. Trouver une image dont le titre contient un son donné.

2. Sélection de mots avec un son donné. Dans ce cas, vous devez d'abord présenter les mots avec des sons conservés dans la prononciation, puis avec des sons altérés. Instructions : « Nommez le mot avec le son [M] » ([B], [V], [N], [T], [D], [K], [G], [A]). Puis : « Nommez le mot avec le son [S] » ([Z], [SH], [F], [H], [SH], [R], [L]). Lors de l'examen, il n'est pas recommandé de confier des tâches combinant analyse et représentations phonémiques telles que : « Choisissez un mot avec le son C au début du mot ».

3. Classification des images : des images d'objets sont disposées devant l'enfant, dont les noms contiennent des sons oppositionnels, par exemple [S]-[Z] (sac, clôture, jus, renard, dents, chèvre, nez, bus, parapluie, etc. ). on lui demande de diviser ces images en deux groupes : dans l'un – les images dont les noms contiennent le son [S], dans l'autre – avec le son [Z].

Pour vérifier le niveau de formation compétences d'analyse et de synthèse phonémiques appliquer les tâches suivantes :

1. Isoler un son sur le fond d'un mot. Il est conseillé de vérifier l'état de tous types d'analyses sur le matériel des sons prononcés correctement et incorrectement par l'enfant. Consigne : « Entendez-vous le son P dans le mot « soupe » ? Le M sonne dans le mot « peut » ? Le son K dans le mot « côté » ? Le son A dans le mot « Anya » ? sonne O dans le mot « Olya » ? le son U dans le mot « matin ». Ensuite, du matériel vocal est présenté contenant des sons dont l'articulation est plus complexe et des sons dont la prononciation est perturbée.

2. Isoler le son d'un mot. Consigne : « Quel son entendez-vous dans le mot JARDIN ? » (l'orthophoniste prononce le son émis par l'enfant entonné) « … dans le mot DENTS ? dans le mot PÈRE ? dans le mot MANTEAU DE FOURRURE ? dans le mot BEETLE ? dans le mot BALLE ? dans le mot BROSSE ? dans le mot PATTES ? dans le mot CANCER ?

3. Déterminer la place du son dans un mot. Consigne : « Où entendez-vous le son [C] dans le mot SANI, au début ou à la fin ? Dans la notice, il est conseillé d'indiquer la position du son avec les mots « au début », « à la fin », car l'enfant peut oublier ces mots, tout en déterminant correctement l'emplacement du son. A l'aide de cette instruction, il est vérifié comment l'enfant maîtrise ce type d'analyse par rapport à toutes les consonnes. Et seulement après cela, les instructions peuvent être modifiées : « Où entendez-vous le son [C] dans le mot BRAIDS ? », mais en n'appelant plus le mot « au milieu ». Ou « Où est le son dans le mot QUI ? sonne [C] dans le mot FIGHTER ? sonner [Ш] dans le mot SOURIS ? sonner [Zh] dans le mot PEAU ? sonner [H] dans le mot BARREL ? sonner [Ш] dans le mot BOX ? le son [P] dans le mot CORK ? sonne [L] dans le mot POLKA ? Il est nécessaire de sélectionner les mots de manière à ce qu'ils ne contiennent pas de sons dont l'articulation est plus complexe que le son testé.

4. Déterminer la séquence de sons dans un mot. Instructions : « Quel son entendez-vous au début du mot SSUM-KA ? » Réponse de l'enfant : « [C] ». « Quel son entendez-vous après le son [S] : SUUMKA ? » Réponse de l'enfant. « Quel son entendez-vous après le son [U] : BAG ? » Réponse de l'enfant. "Quel son entendez-vous après le son [M] : SAC?" (L'orthophoniste retarde légèrement l'arc lorsqu'il prononce le son [K].) Réponse de l'enfant. « Quel son entendez-vous après le son [K] : SUMKAA ? » Réponse de l'enfant. Après avoir réalisé cette tâche avec l'aide d'un orthophoniste (intonation du son mis en évidence), il est demandé à l'enfant de nommer la séquence de sons dans ce mot et dans un autre, d'abord similaire, par exemple FRAME ou SHELF, puis une autre structure , par exemple, PATTE, POISSON, DENTS.

5. Déterminer le nombre de sons dans un mot. L'enfant se voit proposer des mots de 2 à 5 sons. Instructions : « Combien de sons y a-t-il dans le mot PPAAAK ? » Dans le premier mot proposé, l'orthophoniste entonne séquentiellement tous les sons du mot, en le prononçant à un rythme lent. Ensuite, l'enfant détermine le nombre de sons dans le mot LAK ou dans le mot SAM (CROWBAR, CATFISH, NOISE, BEETLE, CHOCK). « Combien de sons y a-t-il dans le mot RAMA ? » (PAW, POISSON, MANTEAU DE FOURRURE, ÉCORCE). « Combien de sons y a-t-il dans le mot KORKA (ÉTAGÈRE, SAC, CLÔTURE, REEDS).

6. Synthèse phonémique. L'enfant se voit proposer des mots de 3 à 5 mots avec une structure son-syllabe préservée. L'orthophoniste prononce les mots avec une courte pause. Consignes : « Écoutez les sons, ils se sont enfuis (ou se sont disputés), mettez-les côte à côte (ou « faites-vous des amis ») pour former un mot : [C], [O], (K] ; [K], [ A], [B] , [U], [L], [K], [A]. » Ensuite, la synthèse phonétique est vérifiée sur les mots avec une structure son-syllabe brisée. Instructions : « Écoutez un mot inhabituel, contrairement à celui-ci. autre chose, parce que les sons ont changé par endroits. Vous les mettez correctement et vous obtiendrez le T familier. OU(K, A, U, R ; P, O, T, H, A

Les parents peuvent eux-mêmes vérifier l’audition physiologique de leur enfant :

1. L’enfant peut-il entendre une parole forte dans les deux oreilles à six mètres de distance ? Donnez des mots : oreille, voler, jambe, baignoire, choucas, hiver, hibou, dents, héron. S'il entend, notez à quelle distance.

2. Peut-il entendre des paroles chuchotées à une distance de un à six mètres dans les deux oreilles ? Les mots pour vérification sont les mêmes.

Lors du test auditif, un adulte tourne le dos à l'enfant ou lui couvre la bouche avec une feuille de papier afin que la personne examinée ne puisse pas lire sur les lèvres.

Lors de l'examen d'un enfant, le test psychologique « Image d'une personne » peut être utilisé. Si le dessin d’un enfant représente une personne sans oreilles, le jeune artiste a alors des problèmes de perception auditive.

Les psychologues conseillent d’observer attentivement la direction du regard de l’enfant lors de la première conversation. Cela aidera à déterminer le type principal (principal) de perception :

1. L’enfant regarde au-dessus du niveau des yeux : sa perception de base est visuel, ou visuel.

2. Le regard de l'enfant se situe au-dessous du niveau des yeux, glisse sur la table, les mains, les genoux et le sol : la perception principale se fait par les sensations tactiles, c'est-à-dire . kinesthésique.

3. L'enfant déplace son regard au niveau des yeux de gauche à droite (activant les fonctions des oreilles - les organes de l'audition) : on peut juger du principal type de perception - auditif, ou auditif perception. Lorsqu’il est testé, le FS d’un tel enfant s’avère suffisamment formé.

4. Le regard de l'enfant par rapport au niveau des yeux change constamment de direction : haut - bas - vers la droite, etc. ; dans ce cas, nous pouvons affirmer avec certitude que cet enfant a complet (universel) perception du monde environnant. Ses analyseurs visuels, kinesthésiques et auditifs sont assez harmonieusement développés.

Dans les deux premiers cas, l'aide d'un orthophoniste est précisément ce qui est nécessaire au développement de l'attention auditive et à la formation de l'audition phonémique.

Lors de l'identification d'un degré insuffisant de formation de l'audition phonémique et de la perception phonémique chez un enfant, il est nécessaire de déterminer les principales orientations et étapes du travail correctionnel. La mise en œuvre de ces orientations peut être réalisée aussi bien par un orthophoniste que par un éducateur (enseignant) en collaboration avec les parents. Cette approche intégrée rend le processus de correction plus réussi et plus efficace.