Classification des émotions fondamentales. Classification et types d'émotions en psychologie

Lieu: public

Durée: 2 heures

Objectifs de la leçon:

1. Définition et caractéristiques générales des émotions.
2. Étude des propriétés et fonctions fondamentales des émotions.
3. Etude des pathologies de la sphère émotionnelle.

L'étudiant doit savoir :

1. Définition de « émotion »
2. Classifications des émotions
3. Fonctions des émotions
4. Manifestations de propriétés émotionnelles
5. Pathologie de la sphère émotionnelle.

L'étudiant doit être capable de :

1. Classer les états émotionnels.
2. Apprenez des moyens de réduire la tension émotionnelle.
3. Classer les caractéristiques psychologiques individuelles des manifestations d'émotions et de sentiments.

Thèmes de projets, résumés :

1. Les émotions et leur rôle dans la vie humaine.
2. Étudier les attitudes émotionnelles des patients face à leur maladie.
3. Caractéristiques psychologiques individuelles des manifestations d'émotions et de sentiments.
4. Pathologie de la sphère émotionnelle.
5. Développement des émotions dans l'ontogenèse.

Littérature de base

1. Sidorov, A.V. Parniakov. B.D. Psychologie clinique. - 2008.
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4. Petrenko L.V. Violation des formes supérieures de mémoire. - M., 1976.
5. Psychologie. Dictionnaire / Général éd. A.V.Petrovsky, M.G.Yaroshevsky. - M., 1990.
6. Lakosina N.R., Ouchakov G.K. Manuel de psychologie médicale. -L., 1976.
7. Psychologie médicale : le dernier ouvrage de référence pour un psychologue pratique / comp. S.L. Solovieva. - M. : 2006.
8. Lakosina N.D. Psychologie clinique. Manuel pour les étudiants en médecine. - M. : MED presse-informer, 2003.
9. Karvasarsky B.D. Psychologie clinique. - 2002.
10. Rubinshtein S.L. Fondements de la psychologie générale : en 2 volumes. - T.1. -M., 1989.

Lectures complémentaires :

1. Psychologie moderne : un guide de référence. - M. : INFRA-M, 1999.

2. Psychologie. Manuel pour les universités humanitaires / Sous la direction générale. V.N. Druzhin-na. - Saint-Pétersbourg : Peter, 2001.

3. Psychologie : Manuel pour étudiants supérieurs. péd. manuel établissements : En 3 livres. Livre 1. principes généraux de psychologie. - 3ème édition. - M. : Maison d'édition humanitaire. Centre VLADOS, 1997.

4. Vilyunas V.K. psychologie des états émotionnels. - M. : Maison d'édition de l'Université d'État de Moscou, 1976.

5. Izard K.E. Psychologie des émotions. - Saint-Pétersbourg : Peter, 1999.

6. Psychologie des émotions. Textes / Éd. V. Vilyunas. - M. : Maison d'édition de l'Université d'État de Moscou, 1984.

Niveau initial de contrôle des connaissances :

1. Qu’étudie la science de la psychologie ?

2. Quels sont le sujet et l'objet de la psychologie ?

3. Formes fondamentales des phénomènes mentaux.

4. Quels processus mentaux et états de personnalité connaissez-vous ?

5. Quels organes sensoriels connaissez-vous ?

Principales questions du sujet:

1. Caractéristiques des émotions

2. Théories de base des émotions.

3. Fonctions des émotions.

4. Composantes de base des émotions

5. Classification des émotions

6. Phénomènes émotionnels

7. Soulager le stress émotionnel

8. Pathologie de la sphère émotionnelle

Contrôle final du niveau de connaissance :

1. Donnez les principales caractéristiques des émotions.

2. Quelles théories de base sur les émotions connaissez-vous ?

3. Qu'est-ce qui cause l'émergence des émotions dans la théorie périphérique de James-Lange ?

4. Quelles sont les différences entre les théories de l'émotion de James-Lange et de Cannon-Bard ?

5. Quelles fonctions des émotions connaissez-vous ?

6. Quelle est la fonction régulatrice des émotions ?

7. Énumérez les principales composantes des émotions.

8. Qu'est-ce qui fait référence aux manifestations internes des émotions.

10. Quelles sont les trois variables principales abordées dans la classification développée par Simonov ?

11. Quelle est la différence entre un état émotionnel et une réaction émotionnelle ?

12 Types de sentiments ?

13. Quelles manifestations des propriétés émotionnelles vous sont familières ?

14. Définir le concept d'« empathie » ? Quel est son rôle dans les activités d'un professionnel de la santé ?

15. Quelles méthodes de soulagement du stress émotionnel connaissez-vous ?

Émotions et sentiments- le processus de réflexion de l'attitude subjective d'une personne envers les objets et les phénomènes du monde environnant, des autres et de lui-même sous la forme d'une expérience directe. Les émotions expriment l'état du sujet et son attitude envers l'objet. Les émotions diffèrent des processus mentaux cognitifs et présentent certaines caractéristiques distinctives.

Premièrement, ils se caractérisent polarité , c'est-à-dire qu'ils ont un signe positif ou négatif : amusement - tristesse, joie - tristesse ; bonheur - chagrin, etc. Dans les sentiments humains complexes, ces pôles agissent souvent comme une unité contradictoire (l'amour pour une personne se combine avec le désir et le souci pour elle).

La deuxième caractéristique distinctive des émotions est leur saturation énergétique. C’est à propos des émotions que Freud a introduit le concept d’énergie en psychologie. L’énergie des émotions se manifeste aux antipodes de la tension et de la libération. Il y a des émotions :

Sténique, caractérisé par une activité accrue (plaisir, colère) ;

Asthénique, - accompagné d'une diminution de l'activité (tristesse, tristesse).

Une autre caractéristique importante des émotions est leur intégrité,intégrité : Tous les systèmes psychophysiologiques d’une personne et de sa personnalité participent à l’expérience émotionnelle ; ils couvrent instantanément tout le corps et donnent aux expériences d’une personne une certaine coloration. Par conséquent, les indicateurs de l’état émotionnel peuvent servir changements psychophysiologiques: changements dans la fréquence cardiaque, la respiration, la température corporelle, la réponse galvanique de la peau, etc. (Par exemple, des psychophysiologistes anglais ont enregistré des changements dans le GSR chez des sujets lorsqu'ils se souvenaient des raids aériens sur Londres).

Enfin, il convient de noter une autre caractéristique des émotions : inséparabilité les d'autres processus mentaux. Les émotions sont interconnectées avec la vie mentale ; elles accompagnent tous les processus mentaux. Dans les sensations, ils agissent comme le ton émotionnel des sensations (agréable - désagréable), dans la pensée - comme des sentiments intellectuels (inspiration, intérêt, etc.).

Les émotions ne sont pas un processus cognitif au sens propre du terme, puisqu'elles ne reflètent pas les propriétés et les caractéristiques de l'environnement extérieur ; elles reflètent la signification subjective d'un objet pour une personne.

Théories de base des émotions. La théorie périphérique de l'émotion de James-Lange

Selon cette théorie, les états émotionnels sont un phénomène secondaire - la conscience des signaux arrivant au cerveau concernant des changements dans les muscles, les vaisseaux sanguins et les organes internes au moment de la mise en œuvre d'un acte comportemental provoqué par un stimulus émotiogénique. L'Américain V. James (18884) et, indépendamment de lui, le Danois G. Lange (1885) ont formulé une théorie selon laquelle l'émergence d'émotions est provoquée par des influences extérieures qui conduisent à des changements physiologiques dans le corps. La sensation de ces propres sensations dans le corps est vécue par une personne comme une émotion. James a souligné que l’excitation corporelle découle directement de la perception du fait qui l’a provoquée, et que notre conscience de cette excitation alors qu’elle se produit est une émotion. James a exprimé l'essence de sa théorie avec un paradoxe bien connu : « Nous nous sentons tristes parce que nous pleurons ; nous avons peur parce que nous tremblant. Dans le cadre de cette théorie, les changements périphériques physiologiques et corporels, généralement considérés comme une conséquence des émotions, en sont devenus la cause. La théorie de James Lange a joué un rôle important dans le développement de la théorie des émotions, identifiant le lien entre trois événements : un stimulus externe, un acte comportemental et une expérience émotionnelle. Le point le plus vulnérable de la théorie reste la réduction des émotions à la seule conscience de sensations résultant de réactions périphériques.

Théorie thalamique des émotions par Canon-Bard

L’une des premières émotions centrales, la théorie thalamique des émotions, a été créée en 1929. Le physiologiste W. Canon est arrivé à la conclusion que dans la théorie de James-Lange, la position de départ même, selon laquelle chaque émotion correspond à son propre ensemble de changements physiologiques, est erronée. Ses recherches ont montré que les mêmes réactions physiologiques peuvent accompagner des émotions de différentes modalités. W. Kenon est arrivé à la conclusion que les changements corporels provoqués par les émotions sont biologiquement opportuns et constituent un moyen d'atteindre un objectif - ils préparent le corps au combat ou à la fuite. Selon la théorie thalamique (les signaux d'activation des fonctions autonomes apparaissent dans le même centre du cerveau - le thalamus), l'expérience psychologique et les réactions physiologiques se produisent simultanément. Selon cette théorie, la structure centrale du processus émotionnel est le thalamus et le processus lui-même appartient à la section des réflexes inconditionnés. Ainsi, le thalamus est considéré comme un réservoir de stress émotionnel qui, dans certaines conditions, est évacué par de puissantes impulsions dirigées en priorité vers le cortex et évoquant des émotions de colère, de peur, etc.

Théorie limbique de l'émotion

La contribution théorique la plus significative à la création de la théorie limbique appartient à Peipetz (1937). Conformément à ses vues, l'hypothalamus, les noyaux thalamiques antérieurs, le gyrus cingulaire et l'hippocampe sont structurellement et fonctionnellement interconnectés et forment un cercle vicieux à travers lequel circulent les processus émotionnels.

Théorie de l'information P.V. Simonova

P.V. Simonov estime que « le besoin agit comme une force motivante pour toute action, y compris les actions ordinaires et automatisées, menée dans un contexte émotionnellement neutre. Nous n’avons donc aucune raison de considérer l’émotion comme une conséquence directe et obligatoire de l’émergence d’un besoin. [Dans ses ouvrages P.V. Simonov se donne pour tâche de « concentrer l'attention sur les faits qui montrent que le besoin, la motivation (motivation), l'excitation de l'appareil nerveux des émotions et, enfin, l'action représentent des liens étroitement liés mais indépendants de comportement adaptatif qui ont une représentation anatomique relativement indépendante. dans le cerveau. » ] Ainsi, il croit que différentes structures anatomiques du système nerveux sont responsables du développement des motivations et des émotions. Selon la théorie de P.V. Simonov, dans le corps humain, il existe objectivement certains besoins qui ne dépendent pas de la conscience. La motivation est le résultat de la prise de conscience de ce besoin, qui conduit à la formation d'un objectif d'activité. Dans ce cas, l'activité peut être de deux sortes : rapprocher l'événement souhaité et éliminer l'événement indésirable.

Tableau 1

Classification des émotions humaines en fonction du rapport entre l'ampleur du besoin et les caractéristiques informationnelles de l'environnement (selon Simonov)

Note. Et c - les informations existantes ; Et et - informations nécessaires pour satisfaire le besoin.

Cette classification inclut une bien plus grande variété d’émotions et prend en compte l’influence de facteurs internes et externes sur la nature et la force des expériences émotionnelles. Le principal avantage de cette classification est qu'elle permet de prédire la nature et la force de l'expérience émotionnelle à partir d'une analyse des motifs initiaux (l'ampleur du besoin, les caractéristiques informationnelles de l'environnement, la nature de l'interaction avec l'objet) .

Théorie biologique de l'émotion P.K. Anokhina

Considérant le problème des émotions d'un point de vue biologique, P.K. Anokhin souligne que les émotions couvrent tout le corps et confèrent à l’état d’une personne une certaine qualité biologique. Produisant une intégration quasi instantanée de toutes les fonctions corporelles, les émotions peuvent être un signal absolu d'un effet bénéfique ou néfaste sur le corps, précédant souvent la détermination de la localisation de l'effet et du mécanisme spécifique de la réponse du corps. C'est grâce aux émotions que le corps évalue rapidement la nature de l'impact, et se laisse guider par le critère le plus ancien et le plus universel de tous les êtres vivants : le désir de survivre ; C’est ce qui a donné aux émotions un sens universel dans la vie de l’organisme.

Fonctions des émotions

Pour comprendre le rôle des émotions dans l’organisation mentale d’une personne, il est nécessaire de considérer ses principales fonctions et liens avec d’autres processus mentaux. La question des fonctions est centrale et imprègne toute la psychologie des émotions.

1. Expressif - nous nous comprenons mieux, nous pouvons juger les états de chacun sans utiliser la parole.

2. Réflexif-évaluatif. L'émotion est une activité qui évalue les informations entrant dans le cerveau sur le monde externe et interne, que la sensation et la perception codent sous la forme d'images subjectives. Une émotion est le reflet par le cerveau des humains et des animaux de tout besoin actuel (sa qualité et son ampleur) et de la probabilité (possibilité) de sa satisfaction, que le cerveau évalue sur la base d'une expérience génétique préalablement acquise.

3. Incitation - la suppression complète des émotions des fonctions de motivation donne largement un sens à la fonction d'évaluation qu'elles produisent.

4. Formation de traces - indique la capacité des émotions à laisser des traces dans l'expérience de l'individu, en y consolidant les influences et les actions réussies et échouées qui les ont suscitées. La fonction de formation de traces est particulièrement prononcée en cas d'états émotionnels extrêmes. Mais la trace elle-même n’aurait aucun sens s’il n’était pas possible de l’utiliser dans le futur ; la trace est fixée en mémoire.

5. Heuristique d'anticipation - souligne le rôle important dans l'actualisation de l'expérience fixe, puisque l'actualisation des traces précède le développement des événements et les émotions qui surgissent au cours de ce signal d'une éventuelle issue agréable ou désagréable.

6. Synthèse - nous ne percevons pas un ensemble de points ou de sons, mais un paysage et une mélodie, non pas un ensemble d'impressions introceptives, mais notre corps, car le ton émotionnel des sensations perçues simultanément ou immédiatement les unes après les autres se confond selon certaines lois . Ainsi, les expériences émotionnelles agissent comme une base de synthèse pour l'image, offrant la possibilité d'une réflexion holistique et structurée d'une variété de stimuli actuels.

7. Organiser (désorganiser). Les émotions, avant tout, organisent une activité, en y détournant l'énergie et l'attention, ce qui peut naturellement interférer avec le flux normal d'autres activités réalisées au même moment. La violation de l'activité n'est pas une manifestation directe, mais secondaire des émotions.

8. Compensatoire (remplacement). En tant qu'état actif d'un système de structures cérébrales spécialisées, les émotions influencent d'autres systèmes cérébraux qui régulent le comportement, les processus de perception des signaux externes et la récupération ultérieure de ces signaux à partir de la mémoire. Un exemple de fonction compensatoire est le comportement d’imitation, si caractéristique d’une population émotionnellement excitée.

9. Commutation. Cette fonction se retrouve à la fois dans le domaine des comportements innés et dans la mise en œuvre d'une activité réflexe conditionnée. Une évaluation de la probabilité de satisfaction des besoins peut se produire chez une personne non seulement à un niveau conscient, mais également à un niveau inconscient. Un exemple frappant de prévision inconsciente est l’intuition.

10. Fonction de résolution (d'urgence) de situations - se produit dans une situation d'urgence et critique, lorsque le niveau d'adrénaline dans le sang augmente. Par exemple, un sentiment de peur.

11. Fonction d'activation et de mobilisation du corps. Les émotions qui assurent le succès d’une tâche conduisent le corps dans un état d’excitation. Parfois, une légère anxiété joue le rôle d'un facteur mobilisateur, se manifestant par une inquiétude quant à l'issue de l'affaire, elle augmente le sentiment de responsabilité.

L'interaction de toutes les fonctions est nécessaire, car l'absence de l'une d'entre elles affecte le développement de l'individu. Ensemble, ils sont interconnectés et reflètent les émotions.

Les émotions remplissent les fonctions d'un tel traitement d'informations primaires sur le monde, grâce auquel nous sommes en mesure de nous faire une opinion à ce sujet : les émotions jouent un rôle dans la détermination de la valeur des objets et des phénomènes.

Composantes de base des émotions

Toute interaction entre les personnes s'accompagne toujours de manifestations émotionnelles ; Les mouvements mimiques et pantomimiques permettent à une personne de transmettre des informations sur son attitude envers les autres, les phénomènes, les événements et son état. Ainsi, les émotions jouent communicatif fonction.

Les émotions sont un processus mental complexe qui comprend trois composantes principales.

1. Physiologique - représente les changements dans les systèmes physiologiques qui se produisent lors des émotions (modifications de la fréquence cardiaque, de la fréquence respiratoire, modifications des processus métaboliques, hormonaux, etc.).

2. Psychologique – l'expérience réelle (joie, chagrin, peur, etc.).

3. Comportemental - expression (expressions faciales, gestes) et actions diverses (fuite, combat, etc.).

Les deux premières composantes des émotions sont leurs manifestations internes, qui sont « fermées » à l’intérieur du corps. L'énergie émotionnelle excessive est libérée et déchargée grâce au troisième composant : le comportement. Étant donné que les normes culturelles de la société moderne exigent généralement de la retenue dans la manifestation des sentiments, une libération retardée de l’excès d’énergie est nécessaire pour la santé physique et mentale d’une personne. Elle peut se manifester sous la forme de tous mouvements et actions acceptables pour la personne et pour la société : jeux de plein air, marche, course, modelage, danse, activités ménagères (laver, nettoyer, etc.). À cet égard, Boyko introduit un concept tel qu'une formule permettant de convertir les influences externes et internes en énergie positive, négative ou neutre des états et des actes comportementaux. Il identifie des stéréotypes individuels stables de comportement émotionnel :

- « activité euphorique à l'extérieur » ;

- « activité intérieure réfractaire » ;

- « activité dysphorique à l'extérieur ».

« L'activité euphorique à l'extérieur » se caractérise par le fait que l'énergie émotionnelle se transforme en états mentaux positifs et en actions destinées aux affaires, envers les autres. "Activité réfractaire vers l'intérieur" - le potentiel énergétique s'allume sur l'individu lui-même et bloque ou inhibe son comportement ou certaines manifestations mentales. « Activité dysphorique à l'extérieur », l'énergie des influences extérieures se traduit par des actes comportementaux et des états mentaux négatifs visant l'environnement, les autres. Chacun de ces stéréotypes se caractérise par certaines manifestations comportementales. Ainsi, « l'activité euphorique à l'extérieur » se manifeste par une activité créative et constructive, un partenariat, une interaction amicale, une ouverture d'émotions positives, la capacité de se réjouir et de s'amuser. « L’activité intérieure réfractaire » se manifeste par le désir d’un style de vie mesuré, la sélectivité des contacts, l’enfermement dans des états affectifs, la méfiance, la méfiance et la réticence à montrer ses expériences. « L'activité dysphorique vers l'extérieur » se caractérise par la manifestation de sentiments négatifs et destructeurs (colère, haine, hostilité) dans les relations avec les autres. Selon les circonstances et l'évaluation de la situation, une personne peut connaître l'une des trois formes de transformation de l'énergie émotionnelle, en même temps, tout le monde a un stéréotype dominant.

Classification des émotions

Au cours du développement de la science psychologique, des tentatives ont été faites à plusieurs reprises pour classer les émotions. L'une des premières tentatives appartient à Descartes, qui a identifié 6 sens :

joie, tristesse, surprise, désir, amour, haine.

Descartes croyait que ces sentiments sont fondamentaux, fondamentaux, leur combinaison donne naissance à toute la variété des émotions humaines.

explorateur américain Izard identifie 10 émotions de base :

1. Intérêt - un état émotionnel positif qui favorise le développement des compétences et des connaissances. L'intérêt-excitation est un sentiment de capture, de curiosité.

2. Joie - une émotion positive associée à la possibilité de satisfaire suffisamment pleinement un besoin urgent, dont la probabilité était auparavant faible ou incertaine. La joie s'accompagne d'autosatisfaction et de satisfaction à l'égard du monde qui nous entoure. Les obstacles à la réalisation de soi sont aussi des obstacles à l’émergence de la joie.

3. Étonnement - une réaction émotionnelle à des circonstances soudaines qui n'ont pas de signe positif ou négatif clairement défini. La surprise inhibe toutes les émotions précédentes, dirigeant l'attention vers un nouvel objet et peut se transformer en intérêt.

4. Souffrance (le chagrin) est l'état émotionnel négatif le plus courant associé à la réception d'informations fiables (ou apparentes) sur l'impossibilité de satisfaire les besoins les plus importants, dont la réalisation semblait auparavant plus ou moins probable. La souffrance a le caractère d'une émotion asthénique et se manifeste le plus souvent sous la forme d'un stress émotionnel. La forme de souffrance la plus grave est le deuil associé à une perte irrémédiable.

5.Colère - un état émotionnel fortement négatif, se manifestant souvent sous forme d'affect ; surgit en réponse à un obstacle à la réalisation d’objectifs passionnément souhaités. La colère a le caractère d'une émotion sthénique.

6. Dégoût - un état émotionnel négatif provoqué par des objets (objets, personnes, circonstances), dont le contact (physique ou communicatif) entre en conflit aigu avec les principes et attitudes esthétiques, moraux ou idéologiques du sujet. Le dégoût, combiné à la colère, peut motiver un comportement agressif dans les relations interpersonnelles. Le dégoût, comme la colère, peut être dirigé contre soi-même, diminuant l’estime de soi et provoquant un jugement de soi.

7.Mépris- un état émotionnel négatif qui surgit dans les relations interpersonnelles et est généré par une inadéquation des positions de vie, des opinions et du comportement du sujet avec ceux de l'objet du sentiment. Ces derniers sont présentés au sujet comme une base, ne correspondant pas aux normes morales et aux critères éthiques acceptés. Une personne est hostile à quelqu'un qu'elle méprise.

8.Peur - un état émotionnel négatif qui apparaît lorsque le sujet reçoit des informations sur d'éventuels dommages à son bien-être dans la vie, sur un danger réel ou imaginaire. Contrairement à la souffrance provoquée par le blocage direct des besoins les plus importants, une personne, éprouvant une émotion de peur, n'a qu'une prévision probabiliste d'éventuels problèmes et agit sur la base de cette prévision (souvent insuffisamment fiable ou exagérée). L'émotion de peur peut être de nature à la fois sthénique et asthénique et se manifester soit sous la forme de conditions stressantes, soit sous la forme d'une humeur stable de dépression et d'anxiété, soit sous forme d'affect (horreur).

9. Honte - un état émotionnel négatif, exprimé par la conscience de l'incohérence de ses propres pensées, actions et apparence, non seulement avec les attentes des autres, mais aussi avec ses propres idées sur un comportement et une apparence appropriés.

10. Culpabilité - un état émotionnel négatif, exprimé par la conscience de l'inconvenance de son propre acte, de sa pensée ou de ses sentiments et exprimé par le regret et le repentir.

Ainsi, Wundt a identifié une triade de direction des sentiments, divisant :

plaisir et déplaisir,

tension et résolution,

excitation et calme.

Il convient de noter que ces classifications sont plutôt une énumération. Les tentatives de classification des émotions sur la base de critères spécifiques appartiennent à d'autres chercheurs.

Ainsi, Wundt a identifié une triade de direction des sentiments, divisant : plaisir et déplaisir, tension et résolution, excitation et calme.

Il reflète le signe de l'émotion, le niveau de sa sténicité et ses caractéristiques dynamiques : de la tension à la libération. A partir de cette triade, toute émotion peut être caractérisée.

La classification des émotions développée par Simonov est intéressante. Cette classification prend également en compte trois variables principales. Il s'agit, premièrement, de l'ampleur du besoin, deuxièmement, des caractéristiques informationnelles de l'environnement et, troisièmement, de la nature de l'interaction avec l'objet.

Il existe d'autres approches pour la classification des émotions humaines, mais en même temps il faut reconnaître qu'aucune des classifications n'est définitive, immuable, complète.

Phénomènes émotionnels

Les émotions sont représentées dans le psychisme humain sous la forme de quatre phénomènes principaux : les réactions émotionnelles, les sentiments, les états émotionnels, les propriétés émotionnelles.

Réactions émotionnelles - expérience directe, le flux de toute émotion. Ils sont basés sur des besoins primaires, sont généralement associés aux circonstances actuelles, sont de courte durée et réversibles (par exemple, la peur en réponse à un son aigu, la joie lors d'une réunion).

Sentiments La compréhension italienne du mot « sentiment » est si large qu’elle perd son contenu spécifique. C'est la désignation des sensations (douleur), du retour à la conscience après un évanouissement (« reprenez vos esprits »), etc. Les émotions sont souvent appelées sentiments. En réalité, l'utilisation strictement scientifique de ce terme se limite uniquement aux cas où une personne exprime son attitude positive ou négative, c'est-à-dire son attitude évaluative envers certains objets. Dans le même temps, contrairement aux émotions qui reflètent des expériences à court terme, les sentiments durent à long terme et peuvent parfois persister toute la vie. Par exemple, vous pouvez tirer du plaisir (satisfaction) d'une tâche accomplie, c'est-à-dire ressentir une émotion positive, ou vous pouvez être satisfait de votre métier, avoir une attitude positive à son égard, c'est-à-dire éprouver un sentiment de satisfaction.

Les sentiments s'expriment à travers certaines émotions en fonction de la situation dans laquelle se trouve l'objet par rapport auquel la personne exprime le sentiment. Par exemple, une mère, aimant son enfant, vivra différentes émotions lors de sa séance d'examens, en fonction du résultat des examens. Lorsqu'un enfant se présente à un examen, la mère sera anxieuse ; lorsqu'il annoncera une réussite à l'examen, il sera heureux, et s'il échoue, il sera déçu, ennuyé et en colère. Cet exemple et d’autres similaires montrent que les émotions et les sentiments ne sont pas la même chose.

Ainsi, il n’y a pas de correspondance directe entre sentiments et émotions : la même émotion peut exprimer des sentiments différents, et le même sentiment peut s’exprimer dans des émotions différentes. La preuve de leur non-identité est l’apparition tardive des sentiments dans l’ontogenèse par rapport aux émotions.

Les sentiments dits supérieurs, qui reflètent le monde spirituel d'une personne et sont associés à l'analyse, à la compréhension et à l'évaluation de ce qui se passe, sont particulièrement distingués. Une personne comprend pourquoi elle déteste, est fière et se fait des amis. Des sentiments plus élevés reflètent l'essence sociale d'une personne et peuvent atteindre un degré élevé de généralisation (par exemple, l'amour pour la patrie). En fonction de la sphère des phénomènes sociaux qui devient l'objet de sentiments supérieurs, ils sont divisés en moraux (moraux) et esthétiques.

Les sentiments moraux comprennent tout d'abord les sentiments de camaraderie, d'amitié, d'amour, reflétant divers degrés d'attachement à certaines personnes, le besoin de communiquer avec elles. L'attitude envers ses responsabilités assumées par une personne vis-à-vis des autres et de la société est appelée sens du devoir. Le non-respect de ces responsabilités conduit à une attitude négative envers soi-même, qui s'exprime par des sentiments de culpabilité, de honte et de remords. Les sentiments moraux comprennent également les sentiments de pitié, d'envie, de jalousie et d'autres manifestations d'attitude envers une personne ou un animal.

Les sentiments esthétiques sont l’attitude d’une personne envers le beau et le laid, associée à une compréhension de la beauté, de l’harmonie, du sublime et du tragique. Ces sentiments se réalisent à travers des émotions dont l'intensité va de l'excitation légère à l'excitation profonde, d'une simple émotion de plaisir à un sentiment de véritable plaisir esthétique. Ce groupe comprend également le sens de l'humour (le sens du drôle). Parallèlement, selon K.K. Platonov, l'humour derrière une blague cache une attitude sérieuse envers le sujet, et l'ironie derrière une formule sérieuse cache une blague. La plaisanterie et l'ironie sont toutes deux de nature accusatrice, accusatrice, mais pas malveillante, contrairement au ridicule, et sont dépourvues du sens amer inhérent au sarcasme. Ce n'est pas pour rien que N.V. Gogol a caractérisé l'humour comme un rire visible au monde à travers des larmes invisibles au monde. Le sens de l’humour est peut-être inné, mais il est aussi un indicateur du développement intellectuel et du niveau culturel d’une personne. Les Britanniques ont un proverbe : « Vous ne pouvez pas épouser une fille qui ne se moque pas de ce qui vous fait rire. »

États émotionnels plus durables et plus stables que les réactions émotionnelles. Ils coordonnent les besoins et les aspirations d'une personne avec ses capacités et ses ressources à un moment donné. Les états émotionnels sont caractérisés par des changements dans le tonus neuropsychique.

Propriétés émotionnelles- les caractéristiques les plus stables d'une personne, caractérisant les caractéristiques individuelles de la réponse émotionnelle, typiques d'une personne particulière. Ceux-ci incluent un certain nombre de caractéristiques, telles que l'excitabilité émotionnelle, la labilité émotionnelle, la viscosité émotionnelle, la réactivité émotionnelle et l'empathie, le grossissement émotionnel et l'alexithymie.

Labilité émotionnelle - variabilité des émotions et de l'humeur, pour des raisons diverses, souvent les plus insignifiantes. Les émotions varient dans une gamme très large, depuis la sentimentalité et la tendresse jusqu'aux larmes et à la faiblesse.

Monotonie émotionnelle caractérisé par la monotonie, l'immobilité des réactions émotionnelles, le manque de réponse émotionnelle aux événements.

À viscosité émotionnelle les réactions s'accompagnent d'une fixation de l'affect et de l'attention sur tout objet significatif. (Au lieu de réagir, la personnalité se concentre sur les griefs, les échecs et les sujets passionnants).

Rigidité émotionnelle- inflexibilité, rigidité et gamme limitée de réponses émotionnelles.

Insensibilité émotionnelle- incapacité à déterminer la pertinence et la dose des réactions émotionnelles. Cela se manifeste par le fait que la personnalité perd sa retenue, sa délicatesse, son tact, devient agaçante, désinhibée et vantarde.

Les émotions varient en intensité et en durée, ainsi qu'en degré de conscience de la cause de leur apparition. À cet égard, les humeurs, les émotions réelles et les affects sont distingués.

L'humeur est un état émotionnel stable, faiblement exprimé, dont la cause peut ne pas être claire pour une personne. Il est constamment présent chez une personne sous la forme d'un ton émotionnel, augmentant ou diminuant son activité de communication ou de travail.

Les émotions elles-mêmes sont une expérience humaine de joie, de chagrin, de peur, etc. à plus court terme, mais assez fortement exprimée. Ils surviennent en raison de la satisfaction ou de l’insatisfaction de besoins et ont une raison bien comprise pour leur apparition.

L’affect est un état émotionnel très intense et de courte durée, provoqué par un stimulus fort ou particulièrement important pour une personne. Le plus souvent, l’affect est une conséquence du conflit. Elle se manifeste toujours violemment et s'accompagne d'une diminution de la capacité de détourner l'attention, d'un rétrécissement.

Le rôle positif des émotions n'est pas directement associé aux émotions positives, et le rôle négatif aux émotions négatives. Ce dernier peut servir d’incitation à l’amélioration de soi d’une personne, et le premier peut être un motif de complaisance et de complaisance. Beaucoup dépend de la détermination d’une personne et des conditions de son éducation.

Comme nous l'avons déjà noté, l'émotion au sens large du terme est un phénomène psychophysiologique, par conséquent les expériences d'une personne peuvent être jugées à la fois par l'auto-évaluation d'une personne sur l'état qu'elle vit et par la nature des changements psychomoteurs et physiologiques. paramètres : expressions faciales, pantomime (posture), réactions motrices, réactions vocales et autonomes (fréquence cardiaque, tension artérielle, fréquence respiratoire). Le visage humain a la plus grande capacité à exprimer diverses nuances émotionnelles. Léonard de Vinci a également déclaré que les sourcils et la bouche changent différemment pour différentes raisons de pleurer, et L.N. Tolstoï a décrit 85 nuances d’expression des yeux et 97 nuances de sourire, révélant l’état émotionnel d’une personne.

Soulager le stress émotionnel

Étant donné que les émotions et les sentiments ne sont pas toujours souhaitables, car s'ils sont excessifs, ils peuvent désorganiser l'activité ou une manifestation extérieure peut mettre une personne dans une position délicate, révélant, par exemple, ses sentiments envers une autre, il est conseillé d'apprendre à les gérer et contrôler leur manifestation extérieure.

Les éléments suivants aident à soulager le stress émotionnel :

1. Se concentrer sur les détails techniques de la tâche, les techniques tactiques et non sur l'importance du résultat.

2. Réduire l’importance de l’activité à venir, donner moins de valeur à l’événement ou, de manière générale, surestimer l’importance de la situation en disant : « Je n’en avais pas vraiment envie ».

3. Obtenir des informations supplémentaires qui suppriment l'incertitude de la situation.

4. Développer une stratégie de secours pour atteindre l'objectif en cas d'échec (par exemple, « si je n'entre pas dans cet institut, alors j'irai dans un autre »).

5. Reporter un certain temps la réalisation d'un objectif si l'on se rend compte qu'il est impossible de le faire avec les connaissances, les moyens, etc.

6. Relaxation physique (comme le disait I.P. Pavlov, il faut « conduire la passion dans les muscles ») ; Pour ce faire, il faut faire une longue marche, effectuer un travail physique utile, etc. Parfois, une telle décharge se produit chez une personne comme d'elle-même : lorsqu'elle est extrêmement excitée, elle se précipite dans la pièce, fait le tri, déchire quelque chose, etc. Un tic (contraction involontaire des muscles du visage), qui survient chez de nombreuses personnes au moment de l'excitation, est également une forme réflexive de décharge motrice du stress émotionnel.

7. Rédiger une lettre, écrire dans un journal décrivant la situation et les raisons qui ont causé le stress émotionnel ; Cette méthode est plus adaptée aux personnes réservées et secrètes.

8. Écouter de la musique : La musicothérapie était pratiquée par des médecins de la Grèce antique (Hippocrate).

9. Image d'un sourire sur le visage en cas d'expériences négatives ; un sourire soutenu améliore l'humeur (selon la théorie de James-Lange).

10. Activation du sens de l'humour, puisque le rire réduit l'anxiété.

11. La relaxation musculaire (relaxation), qui est un élément de l'entraînement autogène et recommandée pour soulager l'anxiété.

En règle générale, les tentatives persistantes pour influencer une personne très excitée à l'aide de la persuasion, de la persuasion et de la suggestion échouent car, parmi toutes les informations communiquées à la personne anxieuse, elle sélectionne, perçoit et prend en compte ne compte que ce qui correspond à son état émotionnel. De plus, une personne émotionnellement excitée peut être offensée, pensant qu'elle n'est pas comprise. Il vaut mieux laisser une telle personne s'exprimer et même pleurer. En effet, les scientifiques ont découvert qu'avec les larmes, une substance qui excite le système nerveux central est éliminée du corps. Par conséquent, sa suppression lors des pleurs entraîne une diminution de l’excitation et de la tension émotionnelle.

Pathologie de la sphère émotionnelle

Les symptômes des troubles émotionnels sont variés et nombreux, mais cinq grands types de réponse émotionnelle pathologique peuvent être distingués :

type catathymique- se produit généralement dans des situations stressantes, les réactions émotionnelles pathologiques sont de relativement courte durée, changeantes, psychogènes (névroses et psychoses réactives) ;

type holothymique- caractérisé par un conditionnement endogène (principalement un trouble de l'humeur, qui se manifeste par la polarité des états émotionnels, leur stabilité et leur fréquence d'apparition) ;

type parathymique- caractérisé par une dissociation, une violation de l'unité de la sphère émotionnelle entre les manifestations émotionnelles et d'autres composantes de l'activité mentale ;

type explosif- caractérisé par une combinaison d'inertie des manifestations émotionnelles avec leur explosivité, leur impulsivité (signes de paroxysme) ; une humeur de colère-triste ou d'extase domine (épilepsie, maladies organiques du cerveau) ;

type de démence- combiné à des signes croissants de démence, de manque de critique, de désinhibition des pulsions inférieures sur fond de complaisance, d'euphorie ou d'apathie, d'indifférence. Fluctuations de l'ambiance de fond dans la plage normale, c'est-à-dire l’absence d’humeur déprimée ou élevée, généralement appelée « humeur euthymique ». En pathologie, les éléments suivants sont d'une importance pratique :

Hypotymie – humeur maussade, sentiments de dépression, mélancolie et désespoir. L'attention est fixée uniquement sur les événements négatifs du présent, du passé remémoré et du futur imaginé.

L’hyperthymie est une humeur accrue et joyeuse avec un élan de vivacité, d’énergie et une surestimation de ses propres capacités.

Le syndrome maniaque (manie) est caractérisé par une triade maniaque : hyperthymie, accélération de la pensée et agitation motrice avec désir d'activité. L'humeur des patients est élevée et joyeuse (effet maniaque). Ils parlent beaucoup, gesticulent et surestiment leurs capacités.

L'euphorie est une autre forme d'humeur douloureusement élevée. Il se caractérise par la complaisance et l'insouciance, qui se conjuguent avec la passivité (joie tranquille). Elle est plus souvent observée dans les maladies organiques du cerveau sur fond de démence plus ou moins sévère.

Moria - euphorie avec excitation motrice idiote, tendance à faire des blagues grossières. On l'observe avec des lésions des parties frontales du cerveau dues à la démence.

L'extase est l'expérience du délice et du bonheur inhabituel avec une (immersion) particulière.

En vous-même, dans votre monde intérieur. Dans certaines maladies mentales, l’extase est associée à des hallucinations visuelles au contenu agréable.

L'exaltation est une humeur élevée, où ce n'est pas l'affect lui-même qui est le plus perceptible, mais la sensation d'un élan d'énergie, de vigueur et d'activité accrue.

La parathymie est un affect inadéquat, une perversion de l'affectivité, lorsque les patients se réjouissent d'événements tristes et vice versa. Il est également possible que des effets opposés coexistent - ce qu'on appelle ambivalence des sentiments. De plus, la même idée s'accompagne de sentiments à la fois agréables et désagréables, c'est-à-dire le patient est à la fois triste et heureux.

Partie pratique

Méthodologie:Échelle indicative de bien-être émotionnel.

Instructions.À l'aide de ce tableau, vous pouvez évaluer votre niveau de bien-être émotionnel. Encerclez les chiffres qui correspondent aux réponses qui vous conviennent le mieux.

Texte du questionnaire

Interprétation

• 22-24points. Vous avez atteint le bien-être émotionnel. Vous vous respectez, ressentez votre individualité et savez profiter de la vie.
• 18-22 points. Vous pouvez probablement être qualifié de heureux dans une certaine mesure, mais, apparemment, vous n'êtes pas entièrement satisfait de vous-même et vous vous sous-estimez en tant que personne.
• 17 points ou moins. Vous pourriez tirer beaucoup plus de joie de la vie qu’aujourd’hui.

Contrôler les connaissances des tests

1. L'empathie est :

1. réaction de stress
2. culpabilité
3. empathie
4. réponse émotionnelle

2. La peur, la colère, la joie font référence à :

1. installation
2. émotions
3. sentiments
4. capacités

3. Les expériences de relations avec les objets et les phénomènes sont :

1. émotions
2. installation
3. actes
4. complexes
5. accentuations

4. Impact sur la sphère émotionnelle et inconsciente du psychisme des étudiants, souvent en complément, et parfois contre leur gré, de la croyance :

1. suggestion
2. encouragement
3. louer
4. l'accent est mis sur le mérite

5. Les états émotionnels particulièrement prononcés d'une personne, accompagnés de changements de comportement importants, sont appelés :

1. stresser
2. frustrations
3. sentiments
4. affecte
5. traumatisme mental

6. La composante expressive d'une émotion est sa :

1. expérience intrapersonnelle
2. expression extérieure
3. corrélat physiologique
4. fond hormonal
5. interprétation subjective

7. La réponse émotionnelle comprend toujours :

1. réactions verbales
2. expériences subjectives
3. orientations de valeur
4. changements physiologiques
5. contacts avec les autres

1. Reikovsky
2. Izard
3. Simonov
4. Schlözberg

9. Les propriétés des émotions comprennent les éléments suivants, à l'exception de :

1. polarité;
2. réactivité;
3. saturation énergétique;
4. intégrité.

1. Jacques
2. Freud
3. Lange
4. Robuste

11. La relaxation musculaire s'appelle :

1. Empathie
2. Relaxation
3. Stresser
4. Émotion

12. Les symptômes des troubles émotionnels comprennent les types suivants :

1. Katathimny
2. Hyperthymique
3. Golotimny
4. Mixte

13. Les troubles émotionnels comprennent :

1. Hypotymie
2. Hypertension
3. Hyperthymie
4. Hypotension

14. En fonction de l'intensité, de la durée, ainsi que du degré de conscience des raisons de leur apparition, les émotions sont appelées :

1. Humeur
2. Peur
3. Colère
4. Affecter

15. Les sentiments moraux comprennent :

1. Partenariat
2. Amitié
3. Amour
4. Se sentir belle

16. La première tentative de classification des émotions appartient à :

1. Descartes
2. Pavlov
3. Lange
4. Robuste

17. Les émotions sont un processus mental complexe qui comprend trois éléments :

1. Physiologique
2. Créatif
3. Comportemental
4. Psychologique

1. Galpérine
2. Anokhine
3. Ivanov
4. Izard

19. Les fonctions des émotions comprennent :

1. Expressif
2. Organique
3. Encourageant
4. Compensatoire

Réponses

La variété des émotions, leurs manifestations qualitatives et quantitatives excluent la possibilité d'une classification simple et unifiée. Chacune des caractéristiques des émotions peut servir de critère indépendant, base de leur classification (voir tableau 3(a)).

Par signe les expériences émotionnelles peuvent être divisées en positives, négatives et ambivalentes. Fonction principale positif les émotions consistent à maintenir le contact avec un événement positif, elles se caractérisent donc par une réaction d'approche d'un stimulus utile et nécessaire. De plus, selon P.V. Simonov, ils encouragent à perturber l'équilibre atteint avec l'environnement et à rechercher de nouvelles stimulations. Pour négatif Les émotions sont caractérisées par une réaction de retrait, d'interruption du contact avec un stimulus nuisible ou dangereux. On pense qu’ils jouent un rôle biologique plus important car ils assurent la survie de l’individu. Ambivalent sont des expériences émotionnelles contradictoires associées à une attitude ambivalente envers quelque chose ou quelqu'un (acceptation et rejet simultanés).

Tableau 3(a)

Caractéristiques des émotions comme base de leur classification

Cependant, de nombreux chercheurs notent que le signe de l'émotion n'est pas toujours corrélé à la signification positive (émotions positives) ou négative (négative) des stimuli et à la direction vers eux, et en général cette division est assez arbitraire. K. Izard suggère d'utiliser le critère de constructivité pour distinguer les émotions positives et négatives : les expériences émotionnelles positives contribuent à l'interaction constructive d'une personne avec d'autres personnes, situations et objets, tandis que les expériences négatives, au contraire, empêchent une telle interaction. J. Reikowski considère ce problème du point de vue de l'organisation ou de la désorganisation du flux des activités de régulation.

Modalité. Dans la littérature psychologique, il existe différentes approches quant au nombre et aux modalités émotionnelles fondamentales. Différents auteurs nomment différents nombres de modalités de base – de deux (plaisir-déplaisir) à dix. En psychologie russe, V.D. Nebylitsyn a proposé de considérer trois modalités principales : la joie, la colère, la peur. Le reste des émotions sont leurs dérivés ou combinaisons. La question de la nécessité d’inclure également l’émotion de tristesse dans la structure des modalités initiales de la sphère émotionnelle reste discutable. Selon O.P. Sannikova, « les émotions telles que la « joie » et la « tristesse » appartiennent au même continuum qualitatif et y occupent des positions polaires. D'autres auteurs estiment que l'émotion de tristesse a ses propres caractéristiques distinctives (L. M. Abolin, 1987 ; N. M. Rusalova, 1979, etc.). A.I. Makeeva considère comme principales les modalités émotionnelles suivantes : la joie, la surprise, la peur, la souffrance, la colère, le mépris. A. T. Zlobin cite également six émotions fondamentales : la peur, la tristesse, la colère, la honte, la joie et l'intrépidité.

En psychologie étrangère, trois modalités principales des émotions ont été identifiées par J. Watson (peur, rage et amour) et J. Gray (anxiété, joie-bonheur et horreur-colère). R. Woodworth, en essayant de classer les manifestations émotionnelles faciales des personnes, a pu identifier les groupes principaux suivants : 1) l'amour, la joie, le bonheur ; 2) surprendre ; 3) la peur, la souffrance ; 4) colère, détermination ; 5) dégoût ; 6) mépris. R. Plutchik nomme huit modalités émotionnelles primaires correspondant aux principaux prototypes de comportement adaptatif : acceptation, dégoût, colère, joie, peur, chagrin, surprise, intérêt.

Cependant, la plus développée, centrée sur les modalités émotionnelles individuelles, est la « théorie des émotions différentielles » de K. Izard, qui identifie dix émotions fondamentales :

1) intérêt– l’émotion intellectuelle, un sentiment d’implication, qui augmente la capacité d’une personne à percevoir et à traiter les informations provenant du monde extérieur, stimulant et régulant son activité ;

2) joie– une émotion caractérisée par l’expérience de confort psychologique et de bien-être, une attitude positive envers le monde et soi-même ;

3) étonnement- une émotion provoquée par des changements soudains de stimulation et prépare une personne à interagir efficacement avec des événements nouveaux ou soudains ;

4) tristesse– l’expérience de perte (temporaire/permanente, réelle/imaginaire, physique/psychologique) de l’objet de satisfaction du besoin, provoquant un ralentissement de l’activité mentale et physique, et du rythme général de vie d’une personne ;

5) colère- une émotion provoquée par un état d'inconfort, de limitation ou de frustration, caractérisée par la mobilisation d'énergie, un niveau élevé de tension musculaire, une confiance en soi et générant une disposition à l'attaque ou à d'autres formes d'activité ;

6) dégoût– réaction émotionnelle de rejet, d’éloignement d’objets physiquement ou psychologiquement nuisibles ;

7) mépris– un sentiment de supériorité, de valeur et d'importance de sa propre personnalité par rapport à la personnalité d'une autre personne (dévaluation et dépersonnalisation de l'objet de mépris), qui augmente la probabilité de commettre une agression « de sang-froid » ;

8) peur– une émotion caractérisée par un sentiment d’insécurité, d’incertitude quant à sa propre sécurité dans une situation de menace pour le soi physique et/ou psychique avec une tendance prononcée à la fuite ;

9) honte– l'expérience de sa propre insuffisance, de son incompétence et de son incertitude dans une situation d'interaction sociale, de son incohérence avec les exigences de la situation ou les attentes des autres, ce qui contribue à la fois au respect des normes du groupe et a un effet destructeur sur la possibilité même de la communication, donnant lieu à l'aliénation, au désir d'être seul, d'éviter les autres ;

10) culpabilité– une expérience qui survient dans une situation de violation de la norme de comportement morale et éthique interne, accompagnée d'auto-condamnation et de repentir.

La classification des modalités proposée par K. Izard est critiquée pour son caractère empirique, puisqu'il est reconnu qu'il n'est pas entièrement justifié que ces dix émotions soient pointées du doigt. Ainsi, il existe une opinion selon laquelle seules les émotions qui ont des racines phylogénétiques profondes peuvent être qualifiées de basiques, c'est-à-dire sont présents non seulement chez les humains, mais aussi chez les animaux. Par conséquent, les émotions propres à l’humain, comme la honte et la culpabilité, peuvent difficilement être considérées comme fondamentales (on pense qu’elles apparaissent comme le résultat de la socialisation de l’émotion fondamentale qu’est la peur). De plus, il a été constaté que les expressions faciales de mépris ne sont pas du tout perçues ou comprises par les enfants âgés de 3 à 5 ans, ce qui suggère que le mépris est une forme de colère socialisée. L'intérêt est généralement considéré comme l'une des formations motivationnelles.

Se manifestant en réponse à l’impact d’événements vitaux, les émotions contribuent soit à la mobilisation, soit à l’inhibition de l’activité mentale et du comportement. Selon influence sur le comportement et l'activité les émotions humaines sont divisées en sthénique(du grec « stenos » - force) - activer l'activité vitale du corps, induire une action (colère, surprise, etc.) - et asthénique– des processus vitaux déprimants et accablants dans le corps (honte, tristesse, etc.). Les émotions telles que la peur ou la joie peuvent être de nature à la fois sthénique et asthénique.

Selon degré de conscience les émotions sont divisées en conscient Et inconscient. Cependant, la conscience des expériences émotionnelles n’est pas soumise au principe du tout ou rien. Par conséquent, il existe différents degrés de conscience des émotions et différentes formes de distorsion. La pleine conscience présuppose à la fois une description complète de l’émotion elle-même et une compréhension des liens entre l’émotion et les facteurs qui l’ont provoquée, d’une part, et entre l’émotion et les actions qu’elle suscite, d’autre part. Un changement dans la conscience des expériences émotionnelles, selon J. Reikowski, peut se manifester sous les formes suivantes : 1) méconnaissance du fait même de l'émergence des émotions (par exemple, une personne ne remarque pas son anxiété, ses sentiments émergents, etc.); 2) catégorisation incorrecte des émotions (une personne interprète le ressentiment comme une indignation morale, la peur de l'échec comme un manque d'intérêt) ; 3) interprétation incorrecte de la cause de l’émotion (par exemple, une personne croit que sa colère est causée par le comportement indigne de quelqu’un, alors qu’en réalité elle est causée par le fait qu’on ne lui a pas accordé suffisamment d’attention) ; 4) interprétation incorrecte du lien entre l'émotion et l'action qu'elle provoque (par exemple, le parent croit qu'il punit l'enfant « pour son propre bien », alors qu'en fait il le fait pour montrer sa supériorité).

La psychologie n’a pas immédiatement compris que toutes les expériences émotionnelles ne sont pas conscientes. Initialement, les idées de la psychologie introspective dominaient, dans lesquelles les émotions étaient considérées comme des phénomènes de conscience et, par conséquent, étaient pleinement conscientes. C'est en psychanalyse que furent formulées pour la première fois les dispositions selon lesquelles tous les phénomènes mentaux (y compris les émotions) ne sont pas enregistrés dans la conscience. Les principales raisons de l'inconscience de certains phénomènes émotionnels sont leur faible intensité, ainsi que l'action de mécanismes particuliers bloquant la conscience (défenses psychologiques). De plus, les expériences émotionnelles nées et formées dans la petite enfance, alors que la conscience de l’enfant n’était pas encore suffisamment développée, restent inconscientes, bien qu’elles puissent par la suite participer à la régulation du comportement adulte.

Objectivité. En fonction du lien entre les expériences émotionnelles et un objet spécifique, les émotions sont sujet Et inutile.

V. K. Vilyunas a été proposé classification fonctionnelleémotions (selon leurs caractéristiques fonctionnelles et leur rôle dans la régulation de l'activité). Considérant les émotions comme médiateur entre les besoins et les activités pour les satisfaire, l'auteur les divise en : 1) présentateurs– des expériences qui colorent les objets de besoin à l’image de l’environnement et les transforment ainsi en motifs. De telles expériences sont un corrélat subjectif direct du besoin, l'objectivant dans une activité objective. Les émotions dirigeantes précèdent l'activité, l'encouragent et sont responsables de sa direction générale ; 2) produits dérivés– des expériences situationnellement significatives qui surviennent au cours du processus d’activité et expriment l’attitude du sujet face aux conditions individuelles qui facilitent ou entravent sa mise en œuvre, à des réalisations spécifiques, à des situations existantes ou possibles.

Degré de hasard. En fonction de la possibilité de régulation volontaire et de contrôle du comportement, les émotions sont arbitraire Et involontaire. Cependant, le caractère volontaire de la réponse émotionnelle, comme la conscience, est une échelle continue et présente différents degrés de gravité.

Par origine les émotions sont divisées en congénital associés à la mise en œuvre de programmes de réponse instinctive, et acquis façonné sous l’influence de l’expérience individuelle et sociale.

Selon G. A. Vartanyan et E. S. Petrov, primaire les émotions sont génétiquement déterminées et strictement liées à la perturbation ou à la restauration de l'homéostasie du corps. De telles expériences sont fonctionnellement inextricablement fusionnées avec des réactions réflexes spécialisées inconditionnées et ne sont pas probables (elles se produisent en réponse à un certain stimulus externe avec une probabilité égale à 1). Secondaire les émotions se forment sur la base des émotions primaires à la suite d'une expérience d'adaptation individuelle.

Par niveau de développement les émotions sont divisées en inférieur– associés principalement aux processus biologiques du corps, à la satisfaction ou à l’insatisfaction des besoins humains vitaux, et plus haut– associé à la satisfaction ou à l’insatisfaction des besoins sociaux et spirituels d’une personne. La composition des composants des émotions inférieures et supérieures est également différente : les émotions supérieures comprennent un « lien subjectif » (évaluation de son état émotionnel) et divers liens cognitifs (fournissant une évaluation probabiliste de la situation, etc.).

Durée les émotions caractérisent le moment d'apparition d'une réaction émotionnelle . Court terme les réactions émotionnelles apparaissent généralement avec une seule exposition et sont de nature instable, temporaire et transitoire. Longue durée les expériences émotionnelles sont caractérisées par la stabilité et la constance.

Intensité les émotions caractérisent la force de l’expérience et les réactions expressives et physiologiques qui l’accompagnent. À faible expériences émotionnelles, il n'y a pas de changements physiologiques significatifs ni de manifestations expressives dans le comportement humain. Fort les expériences émotionnelles s'accompagnent de réactions physiologiques et expressives prononcées.

A côté des motifs dits « internes » de classification des émotions (selon leurs caractéristiques inhérentes), il existe également des motifs « externes » (selon les sphères de leur manifestation et le contenu du sujet). Un exemple d'une telle distinction entre les phénomènes émotionnels est la classification de B. I. Dodonov, qui divise les émotions en fonction de leur valeur subjective pour une personne :

1) altruiste– survenant sur la base du besoin d'assistance, d'aide, de patronage d'autrui (dévotion, pitié, sympathie, etc.) ;

2) communicatif– surgissant sur la base du besoin de communication (aimer, respecter, apprécier, gratitude, adoration, etc.) ;

3) glorieux– associé au besoin d’affirmation de soi, de gloire et de reconnaissance (fierté, sentiment de supériorité, orgueil blessé, etc.) ;

4) pratique– provoquées par l'activité, son évolution au cours du travail, sa réussite ou son échec, les difficultés de sa mise en œuvre et de sa réalisation (passion, etc.) ;

5) craintif– provenant du besoin de vaincre le danger, de l'intérêt pour la lutte (sentiments d'excitation, de détermination, de compétition, etc.) ;

6) romantique– associé au désir de tout ce qui est inhabituel, mystérieux (espoir, attente, etc.) ;

7) Gnostique– associé au besoin d’harmonie cognitive (surprise, sentiment de devinette, joie de découvrir, etc.) ;

8) esthétique– associé à des expériences lyriques, à l'appréciation de la beauté de quelque chose ou de quelqu'un (sentiment de beauté, etc.) ;

9) actif– découlant de l'intérêt pour l'accumulation, la collection (sentiment de possession, etc.) ;

10) hédonistique– associé à la satisfaction du besoin de confort physique et mental (sentiment d’insouciance, de plaisir, etc.).

Le principal inconvénient de la classification des émotions proposée par Dodonov est son caractère empirico-descriptif, l'absence de base unique pour les types d'émotions qu'il distingue.

Chapitre 14. BESOINS

Notion de besoin

La plupart des psychologues partagent l'opinion selon laquelle besoin remplit la fonction d'induire l'activité (comportement, activité) d'une personne. Et c’est peut-être la seule chose qui les unit. Comprendre l’essence du besoin et son rôle dans la motivation humaine est la « pomme de discorde ».

Le besoin comme besoin. Selon la littérature de référence, le mot « besoin » a deux significations : défaut nécessaire (pénurie) et besoin, nécessité en n'importe quoi.

En psychologie, le besoin est le plus souvent compris comme une déficience, un manque de quelque chose dans le corps d'un animal ou d'une personne, et c'est en ce sens qu'il est interprété comme un besoin. En principe, avec cette interprétation, la notion de « besoin » fait référence à tout ce qui est nécessaire au corps, mais qu'il ne possède pas actuellement (D. N. Uznadze 1966, 1969).

Dans le même temps, les besoins humains sont associés non seulement à un déficit, mais également à un excès de quelque chose de nocif pour le fonctionnement normal du corps. À cet égard, il est nécessaire d’éliminer cet excès. Par exemple, nous parlons de certains besoins physiologiques familiers à tous lorsqu’il est nécessaire « d’aller aux toilettes ». Le besoin peut également apparaître en relation avec des stimuli psychologiques qui surgissent spontanément, sans expérience préalable de carence, mais en raison de certaines caractéristiques de l'objet émergent. Ceci a été décrit en détail en considérant les caractéristiques des situations émotiogéniques.

Dans la psychologie soviétique, le point de vue le plus répandu est que le besoin n’est pas le besoin lui-même, mais son reflet dans la conscience d’une personne. Ainsi, K.K. Platonov écrit que le besoin est un phénomène mental de reflet du besoin objectif de quelque chose de l'organisme (besoins biologiques) et de l'individu (besoins sociaux).

L.I. Bozhovich (1972) croyait que la base de tout comportement humain réside dans les besoins qui encouragent directement l'individu à être actif. Cependant, le besoin ne peut en aucun cas être identifié à la présence d’un besoin objectivement existant. Un besoin qui ne se reflète pas dans l’expérience correspondante ne devient pas un facteur de motivation du comportement. Par conséquent, par besoin, elle entendait le besoin de l’individu, reflété sous forme d’expérience (et pas nécessairement conscient), de ce qui est nécessaire pour entretenir son corps et développer sa personnalité.

M. M. Filippov (1968) considère le besoin comme une image mentale du besoin.

Mais la question de la réflexion des besoins dans la conscience est résolue de manière ambiguë par les psychologues. Pour différents auteurs, la réflexion aboutit à divers phénomènes psychologiques : des sensations, des expériences, un état de tension, un besoin ressenti. S. L. Rubinstein (1946) a écrit que l’émotion est une forme spécifique d’existence d’un besoin. De nombreux psychologues considèrent l’objet de sa satisfaction comme un besoin. Pour certains, le besoin apparaît sous plusieurs qualités à la fois : comme activité et comme tension, comme état et comme trait de personnalité. Considérons ces points de vue.

Le besoin comme objet pour satisfaire un besoin. Très souvent, un besoin est considéré comme un objet (objet) reflété dans la conscience d'une personne qui peut satisfaire (éliminer) le besoin.

Beaucoup de gens considèrent comme un besoin non seulement l'image mentale d'un objet (objet), mais aussi l'objet (objet) lui-même. Avec cette interprétation, le besoin est pour ainsi dire porté au-delà des limites de la vie mentale d’une personne. Cette vision du besoin conduit au fait que ce sont les objets qui sont considérés comme un moyen de développer des besoins. En suivant cette logique, il s'avère que plus une personne entoure d'objets, plus elle a de besoins. Cependant, ce n’est pas du tout vrai. Il semble qu'on devrait plutôt parler de enrichissement des voies et moyens de satisfaction des besoins, et non sur l'émergence de nouveaux besoins (Ilyin, 2002).

Le besoin comme l'absence d'un bien. Besoin comme valeur. Cette approche s'appuie sur les concepts conservation et développement (amélioration) d'une personne, perçue par la conscience scientifique et quotidienne comme des manifestations de son bien-être. Par conséquent, le terme est utilisé pour les désigner bien(V.S. Magun, 1999) . Il désigne les états et processus du sujet et de son environnement externe, qui sont raisons(facteurs, conditions) de la préservation et du développement de ce sujet. Puisqu'il peut y avoir de nombreuses raisons de ce type et, surtout, qu'il existe de multiples relations de cause à effet entre elles, le concept est introduit ordres de grandeur. Dans ce cas, un bien de premier ordre est compris, par exemple, comme un état de satiété, un bien de second ordre est du pain, puis des céréales, un moulin, un champ où poussent des céréales, et ainsi de suite à l'infini. Etat d'absence de bien défini comme besoin.Étant dans un tel état, une personne semble exiger la restauration de son intégrité (sécurité) endommagée, ou son développement, ou l'émergence de conditions qui assurent ces résultats. Bien manquant, agira donc comme article de besoin. Ainsi, la nécessité du bien X- c'est un état d'absence de bien X, et la présence d'un bon X signifie que cela n’est pas nécessaire.

Ainsi, les besoins se transforment en certaines valeurs pour une personne. Cela a donné lieu à l'affirmation selon laquelle la satisfaction d'un besoin (et la satisfaction qui en résulte) ne conduit pas toujours à la disparition ou à l'affaiblissement de la force du besoin, mais peut au contraire conduire à son renforcement (V.S. Magun, 1978). On suppose que ce modèle peut être décrit comme suit : Satisfaction = force du besoin correspondant / montant du bénéfice effectivement perçu . Cela réfute l’idée selon laquelle il existe une relation inverse entre la force d’un besoin et la satisfaction (plus un besoin est satisfait et sa force diminue, plus une personne éprouve de la satisfaction). Toutefois, cette relation serait valable si le dividende (le volume des prestations effectivement reçues) était une valeur constante. En réalité, le divisible (la grandeur du bien) change, et cela peut même conduire à une relation directe entre la force du besoin et sa satisfaction, c'est-à-dire plus la satisfaction est grande, plus le besoin est fort, et vice versa, plus Le besoin est prononcé, plus la satisfaction qu'une personne éprouve est grande. Ainsi, la satisfaction peut influencer le besoin de deux manières : à mesure que la satisfaction augmente, le besoin du bien correspondant peut soit s’affaiblir, soit se renforcer.

Le besoin comme nécessité. Dans certaines approches, le besoin est défini comme une nécessité objective (B.F. Lomov, 1984). Cependant, comme nous l’avons déjà souligné, le besoin est une nécessité interne. Par conséquent, dans ce cas, le besoin peut refléter non seulement un besoin objectif externe, mais également un besoin interne et subjectif. Dans la littérature philologique de référence, la « nécessité » est interprétée comme un besoin obligatoire, inévitable, sans lequel on ne peut se passer. Cependant, si nous corrélons le besoin avec tout besoin en dehors d'une période de temps spécifique, alors, comme dans le cas précédent, ce sera trop abstrait (B. I. Dodonov, 1973 ; P. A. Rudik, 1967). Par exemple, pour se développer normalement, le corps a en principe besoin de protéines, de graisses, de glucides, de sels et de vitamines. Mais la compréhension et la désignation verbale de ceci sont simplement une déclaration de fait, une désignation de la connaissance d'une personne sur la dépendance de son corps à l'égard de ces substances, mais pas une désignation de la nécessité d'en avoir. à l'heure actuelle et encore plus pas en expérimentant en a besoin. Le besoin et le besoin sont deux choses différentes. Si nécessité dans certaines substances est apporté régulièrement sans perturber l'homéostasie interne, alors besoin ne se présente pas comme un état de besoin spécial et spécifique. Pour que la nécessité reflète un besoin, il faut qu'elle devienne pertinente pour le sujet à ce moment-là, se transforme en besoin, pour que la personne veuille ce dont elle a besoin. Mais même dans ce cas, la relation entre nécessité et besoin peut être différente et ne pas toujours coïncider. Il arrive dans la vie qu'une personne ne veuille pas toujours ce dont elle a besoin, et en même temps elle peut faire quelque chose sans en ressentir le besoin. Par exemple, une personne peut manger « dans un but lucratif », sachant que plus tard, une telle opportunité ne se présentera pas avant longtemps. Comme le souligne E.P. Ilyin (1999), c'est comme de la satisfaction prévisible besoins qui devraient apparaître dans le futur, et en fait - prévention de son apparition).

La nécessité peut aussi refléter la dépendance de l'organisme et de la personnalité à l'égard de conditions d'existence spécifiques, de facteurs environnementaux essentiels à leur propre préservation et à leur développement. C'est exactement ainsi que certains auteurs comprennent le besoin : comme une dépendance à l'égard de quelque chose. Dans B.I. Dodonov (1978, 1984) : le besoin est le programme interne de l’activité de vie d’un individu, reflétant, d’une part, la dépendance aux conditions d’existence, et, d’autre part, la nécessité de mettre en œuvre ce programme pour exister.

Le besoin en tant qu'État. Un assez grand nombre de psychologues considèrent le besoin comme un état, notamment comme un état de tension. En effet, l'expérience du besoin, ainsi que l'apparition du besoin elle-même, indiquent des changements dans l'état du corps et de la personnalité (perturbation de l'homéostasie). Une autre question est de savoir de quel type d'état il s'agit et s'il s'agit de la seule expression d'un besoin, c'est-à-dire s'il suffit de dire qu'un besoin est un état spécifique de l'organisme et de la personnalité. BI. Dodonov, qualifiant l'expérience du besoin d'état de besoin, estime qu'il ne s'agit pas encore d'un besoin, car ce n'est pas la source principale de l'activité humaine et ne semble pas remplir sa fonction principale - l'incitation. De son point de vue, l'état de besoin signale seulement que la satisfaction du besoin a rencontré des difficultés ou ne peut continuer à s'effectuer sans une orientation attentive dans la situation extérieure, c'est-à-dire sans intensifier l'activité cognitive. L'état de besoin nous oblige à rechercher la cause de la « souffrance », à découvrir ce qui manque à une personne.

Sur cette base, I.A. Furmanov (1996) propose de distinguer les composantes substantielles et dynamiques des besoins. La composante contenu détermine l’orientation prévue du comportement, indirectement à travers l’objectif fixé ou la décision prise. La composante dynamique remplit la véritable fonction d’incitation.

A noter qu'une division des besoins proche de celle-ci se retrouve chez S. N. Chkhartishvili (1958), qui écrit qu'il faut distinguer deux concepts : le besoin et l'idée de besoin. Son besoin est l'état dynamique d'un moment donné d'une personne particulière, le processus réel de sa vie. L'idée de besoin est une connaissance qui reflète le besoin en général, sans référence à un individu en particulier. Elle est donc accessible non seulement à ceux qui ont réellement ce besoin, mais aussi à ceux qui ne l’ont jamais expérimenté directement. Posséder l'idée d'un besoin, écrit Sh. N. Chkhartishvili, ne signifie pas la présence du besoin lui-même. L'idée de besoin est dépourvue de la force (énergie) nécessaire pour inciter un individu à agir.

Il faut distinguer les expressions « éprouver (ressentir) un besoin » (A. Pieron, 1970, écrit par exemple qu'éprouver un besoin, c'est, par essence, ressentir un manque de quelque chose), « avoir un besoin » (sans s'en rendre compte) et être propriétaire d'un besoin, c'est-à-dire son porteur en tant qu'être vivant réactif (de la même manière qu'une personne a une intelligence, des capacités, des fonctions mentales, etc., qui pour le moment ne sont pas nécessairement doivent être dans un état actualisé). Il ne faut pas oublier que pour une personne, le besoin est l'un des forces motivantes déterminer son activité (principalement mentale).

Informations connexes.

Les émotions sont l'une des formes de réflexion. Les émotions ne reflètent pas les objets, les objets, les phénomènes eux-mêmes, mais leur relation avec les besoins, les objectifs et les motivations de la personne qui éprouve ces émotions. 3 concepts principaux : réflexion, attitude, expérience. Les émotions sont des processus qui reflètent la signification personnelle et l’évaluation de situations externes et internes pour la vie d’une personne sous forme d’expériences. Classement par signe :

1. Positif

2. négatif

Classification selon Zlobin (Selon le critère de besoin (émotion résultant de la satisfaction) :

1. peur - une réaction à une menace.

2. tristesse – associée à l’insatisfaction de ses besoins, aux besoins de procréation.

3. colère – associée à l’extraction des ressources.

4. honte – associée à la généralisation.

5. joie – conscience de son besoin.

6. intrépidité - la confiance d'une personne lorsque l'émotion ne la retient pas.

Selon le critère de mobilisation des ressources de l'organisme :

Sténique (provoque une poussée d'énergie)

Asthénique

Par modalité (Plutchek) : amour, Joie, Acceptation, optimisme, soumission Peur Surprise Tristesse Dégoût Colère agression révérence Attente déception mépris pitié

Les principaux types d'émotions (classification selon la force et l'activité des manifestations) : affects, passions, émotions elles-mêmes, humeur, sentiments, stress.

1. L'affect est un processus émotionnel à développement rapide de nature explosive qui, dans certaines circonstances, peut fournir une libération dans l'action.

2. La passion est un sentiment fort, persistant et durable qui, s'enracinant chez une personne, la captive et la possède.

3. Les émotions elles-mêmes durent plus longtemps que les affects. Réaction non seulement aux événements survenus, mais aussi aux événements probables. En revanche, les affects peuvent se manifester faiblement.

4. Humeur – état émotionnel général sur une longue période. Colore et donne un ton émotionnel. Contrairement aux émotions et aux sentiments, l’humeur n’est pas objective mais personnelle. Ce n’est pas situationnel, mais prolongé dans le temps.

5. Les sentiments sont bien plus que des émotions, des états mentaux stables qui ont un caractère objectif clairement défini : ils expriment une attitude stable envers tout objet (réel ou imaginaire).

6. Stress – états émotionnels qui surviennent dans une situation inhabituellement difficile et sont vécus avec une grande tension interne et une grande anxiété.

Une personne ne peut pas éprouver un sentiment en général, sans référence, mais seulement à quelqu'un ou à quelque chose. Selon la direction, on distingue les types de sentiments suivants :

1. moral (l'expérience d'une personne dans sa relation avec les autres),

2. intellectuel (sentiments associés à l'activité cognitive),

3. esthétique (sentiments de beauté lors de la perception de l'art, des phénomènes naturels),

4. pratique (sentiments associés à l'activité humaine).

Sentiments moraux. Ceux-ci incluent tous les sentiments qu'une personne éprouve lorsqu'elle perçoit les phénomènes de la réalité du point de vue du principe moral, à partir des catégories de moralité développées par la société. Le domaine des sentiments moraux comprend tout ce qui détermine notre attitude envers nous-mêmes, envers les gens et les relations humaines. C'est de l'empathie ; sentiment de bonne volonté envers les gens ; indignation face à l'injustice, à la cruauté, aux actes immoraux ; sentiment de camaraderie; sentiment d'amitié. Les sentiments intellectuels sont associés à l'activité mentale et cognitive d'une personne et l'accompagnent constamment. Les sentiments intellectuels expriment l’attitude d’une personne envers ses pensées, le processus et les résultats de l’activité intellectuelle. C'est un sentiment de surprise, un sentiment de doute, un sentiment de confiance, un sentiment de satisfaction. Sentiments esthétiques. Au cours du processus de développement social, l'homme a acquis la capacité de percevoir les phénomènes de la réalité environnante, guidé non seulement par les normes morales, mais aussi par les concepts de beauté. Les expériences esthétiques sont très diverses et complexes. Ils passent par des gradations, allant d'une légère excitation à propos de ce qu'ils perçoivent à une profonde excitation à l'égard de ce qu'ils voient. Les expériences esthétiques peuvent atteindre un haut niveau de généralité, et elles parlent alors d'un sens du tragique, d'un sens du sublime, d'un sens du comique, d'un sens de l'humour, inhérent uniquement à l'homme. Sentiments praxiques. Le domaine de la pratique humaine (au sens le plus large du terme), c'est-à-dire diverses formes d'activité humaine deviennent le sujet de son attitude émotionnelle. Puisque les sentiments pratiques représentent une réponse émotionnelle à toute la richesse et la diversité de l’activité humaine, ces sentiments se caractérisent par des contenus différents et des degrés d’intensité d’expérience variables. Les différences dans le domaine des sentiments pratiques sont déterminées par la nature (positive ou négative) de la coloration émotionnelle de l'activité exercée. Pour le contenu et la nature des sentiments pratiques, l'importance pour une personne de l'activité qu'elle exerce, avec laquelle elle la relie pour elle-même par rapport aux objectifs et aux projets de vie, à ses besoins sociaux, joue un rôle très important.

1).Simonov P.V. Qu'est-ce qu'une émotion ? -M. : Nauka, 1966. - 94 p.

2) Izard K.E. Psychologie des émotions, Saint-Pétersbourg : Peter, 2010.

Les émotions peuvent être positives et négatives. Ceux qui ont vécu au moins une fois des émotions le savent, c'est-à-dire Tous. Mais les notions de positivité et de négativité des émotions nécessitent quelques précisions quant à leur gradation. Par exemple, les émotions de colère, de peur et de honte ne peuvent pas être catégorisées inconditionnellement comme négatives, mais peuvent surgir dans un état de sentiments dits mitigés.

Des émotions simples nous permettent d'établir l'importance des conditions pour répondre aux besoins actuels, provoqués par des situations à la fois réelles et imaginaires.

Joie- un état positif associé à la capacité à satisfaire suffisamment pleinement un besoin réel.

Étonnement - un état provoqué par une impression forte, frappant par la surprise, l'insolite, l'étrangeté.

Peur survient à la suite d'un danger réel ou imaginaire qui menace la vie d'un organisme, d'une personne ou des valeurs qu'il défend (idéaux, objectifs, principes, etc.).

Colère - insatisfaction, indignation, irritation qui surviennent lorsque les besoins ou les attentes ne sont pas satisfaits.

Plaisir - contentement des sensations agréables, des expériences satisfaisantes.

Honte survient chez une personne lorsqu'elle commet des actions qui contredisent les exigences de la moralité et humilient la dignité de l'individu.

Dégoût - une vive hostilité combinée au dégoût.

Mépris - une attitude provoquée par la reconnaissance de quelqu'un ou de quelque chose comme indigne, indigne de respect, vil, moralement bas, insignifiant.

Souffrance - un état émotionnel négatif, dont la cause est la possession d'informations correctes ou apparentes selon lesquelles la capacité de satisfaire les besoins les plus importants de la vie est absente ou difficile.

Sentiments - Les relations complexes et établies de l'individu avec ce qu'il sait et ce qu'il fait sont associées au travail de la conscience, peuvent être volontairement régulées et jouent un rôle motivant dans la vie et l'activité humaines.

Non moins populaire est la classification par contenu.

Morale - l'un des moyens de régulation normative des actions humaines dans la société. Ceux-ci incluent : l’approbation et la condamnation.

Morale - devoir, humanité, bienveillance, amour, amitié, patriotisme, sympathie, etc.

Immoral - l'avidité, l'égoïsme, la cruauté, etc.

Intelligent se manifestent dans le processus d'activité cognitive, lors de la résolution de problèmes nouveaux et difficiles. Ceux-ci incluent : la curiosité, la curiosité, la surprise, la perplexité, la satisfaction de la solution trouvée, le doute.

Esthétique les expériences humaines surviennent lors de la perception d’œuvres d’art, de beaux objets, de phénomènes naturels, etc., stimulent l’activité sociale d’une personne, ont un effet régulateur sur son comportement et influencent la formation d’idéaux personnels.

Ceux-ci incluent : le beau, le sublime, le délice, le plaisir, etc.

Passion - avoir un sentiment positif fort et durable à propos de quelque chose ou de quelqu'un.

Humeur -états stables de résistance moyenne ou très faible qui durent longtemps.

Affecte- des états émotionnels d'apparition rapide et de courte durée, accompagnés de réactions organiques et motrices prononcées.

Frustration - un état qui se produit face à des obstacles inattendus et à des obstacles sur le chemin de la réalisation d'un objectif, qui interfèrent avec la satisfaction des besoins.

Stresser- un état de surmenage psychologique qui survient lorsque le système nerveux est surchargé émotionnellement.

Inspiration se produit lorsque le but d’une activité est clair et que les résultats sont présentés avec précision et comme nécessaires et précieux.

Depuis durée Et intensité L'évolution des états émotionnels est divisée en faibles et forts (à écoulement rapide).

Faible - humeur - un état émotionnel à long terme qui n’atteint pas une intensité significative, qui saisit la personnalité pendant un certain temps et affecte l’activité et le comportement de la personne.

Fort - affect. Une caractéristique spécifique importante des affects est leur apparition en réponse à un événement accompli.

S.L. Rubinstein a identifié deux caractéristiques principales qui distinguent l'humeur.

• 1. Ils ne sont pas objectifs, mais personnels.
• 2. Il ne s'agit pas d'une expérience spécifique et spécifique, mais d'un état général lié à une situation ou à un fait spécifique.

Des classifications basées sur les effets sur l'organisme sont également connues :

sthénique - augmenter l'activité humaine, l'énergie et l'activité ;

asthénique- réduire l'activité, affaiblir l'énergie.

Par durée :

à court terme; à long terme

Selon la forme du flux :

humeur;

affecte;

passions;

Classement selon V.I. Slobodchikov, E.I. Isaïev :

• ? affecte;
• ? passions;
• ? stresser;
• ? sentiments;
• ? émotions spécifiques;
• ? humeurs.

Important à retenir !

Les processus de perception émotionnelle, de conscience et de développement de réactions comportementales sont réalisés par de nombreuses parties du cerveau.

Système limbique. J.-W. Parez a proposé que le cortex singulier, le cortex entorhinal, l'hippocampe, l'hypothalamus et le thalamus forment un cercle impliqué dans les mécanismes de motivation et d'émotion. Et le psychologue P.-D. McLean (MacLean, 1949), ayant inclus l’amygdale dans ce système, l’appelèrent limbique.

Hypothalamus. Scientifiques Aldous et Phobes (Vieux, Fobes, 1981) découvre le centre de loisirs. Lorsqu'elle est stimulée, une personne éprouve du plaisir. Dans l’hypothalamus latéral, deux types de neurones ont été identifiés qui réagissent différemment aux situations émotionnelles. Le premier type est motivationnel (une activité maximale dans le comportement motivationnel a été trouvée). Le deuxième type est renforçant, puisque ces cellules ont été activées lors de la réalisation du résultat souhaité (lors de la réalisation de l'objectif).

Amygdale (amygdale) joue un rôle dans plusieurs types de comportements émotionnels : l'agressivité, la peur, le dégoût, le comportement maternel. Cette structure est responsable des composantes comportementales, autonomes et hormonales de la réponse émotionnelle conditionnée, activant les circuits nerveux situés dans l’hypothalamus et le tronc cérébral.

Cortex d'association sensorielle analyse les stimuli complexes et transmet les informations à l'amygdale.

Cortex orbitofrontal inclus dans l’évaluation des séquences d’action. Il n'est pas directement inclus dans le processus de prise de décision, mais traduit ces décisions dans la vie en relation avec une situation spécifique. Ses connexions centrales avec le diencéphalol et la région temporale lui fournissent des informations sur la signification émotionnelle du signal. Les connexions dorsales avec le cortex singulier lui permettent d'influencer à la fois le comportement et les changements autonomes.

Cortex singulierétablit des liens entre les structures décisionnelles du cortex frontal, les structures émotionnelles du système limbique et les mécanismes cérébraux qui contrôlent le mouvement. Est le point focal des systèmes sensoriels et efficaces.

• Stolyarenko L.D. Bases de la psychologie. 3e éd., révisée. et supplémentaire Rostov-on/D. : Phoenix, 2000.
• Slobodchikov V.I., Isaev E.I. Fondements de l'anthropologie psychologique. Psychologie humaine : Introduction à la psychologie de la subjectivité. M. : Ecole-Presse, 1995.

La science a tenté à plusieurs reprises de créer une classification des émotions, mais aujourd'hui, la plupart des experts considèrent la liste d'Izard comme la classification la plus complète. C'est exactement ce dont nous allons parler.

Classification d'Izard des émotions en psychologie

Les classifications des émotions et des sentiments sont bien entendu assez arbitraires, c'est pourquoi il y a encore un débat dans le monde scientifique sur la question de savoir si quelque chose peut y être ajouté ou modifié. Izard distingue les émotions fondamentales et dérivées, les premières sont considérées comme fondamentales. La classification des émotions fondamentales et de leurs fonctions est la suivante, il existe 9 états émotionnels humains, à savoir l'intérêt, la joie, la surprise, la souffrance, la colère, le dégoût, le mépris, la peur et la honte. Toutes ces émotions sont nécessaires à une personne, car elles sont une sorte de signaux qui nous informent de la situation actuelle pour nous, positive ou négative. Par exemple, si une personne éprouve du dégoût, elle reçoit en fait un signal indiquant qu'une certaine situation est dangereuse ou destructrice pour elle, pas nécessairement physiquement, peut-être que la situation la détruit moralement, et ce n'est pas moins, et parfois plus important.

En plus de la classification des émotions en psychologie, il existe également une qualification des sentiments. Il comprend trois grands groupes de sentiments, moraux ou moraux, intellectuels et esthétiques. Le premier groupe comprend tous les sentiments qu'une personne éprouve lorsqu'elle compare des événements de la vie réelle avec les valeurs qui nous ont été élevées et enseignées par la société. Par exemple, si une personne voit quelqu'un jeter des déchets dans la rue, selon les concepts qui lui ont été inculqués dans son enfance, elle peut éprouver de la honte, de l'indignation et de la colère.

Le deuxième groupe de sentiments est une sorte d'expérience associée au processus d'activité cognitive humaine. Par exemple, une personne peut ressentir de l’intérêt ou de l’irritation lorsqu’elle étudie un certain sujet. Ces sentiments peuvent soit aider une personne dans le processus d'apprentissage, soit la gêner dans ce processus ; il a été scientifiquement prouvé qu'une personne intéressée par le sujet étudié se souvient des informations beaucoup plus rapidement et sa productivité de réflexion augmente. C'est pourquoi les enseignants compétents essaient toujours d'inculquer aux enfants l'amour de leur matière et de susciter leur intérêt.

Le troisième groupe de sentiments représente l’attitude émotionnelle d’une personne envers toutes les belles choses qu’elle peut voir. En même temps, une personne peut éprouver de l’inspiration ou du plaisir.