Pompéi est une ville ancienne d'Italie. Pompéi - une ville enterrée vivante

Le mot « Pompéi » est connu même de ceux qui ne sont jamais allés en Italie de leur vie. Il est depuis longtemps devenu un symbole de l’impuissance humaine face à la puissance élémentaire de la nature. La mort d’une ville romaine riche et peuplée, ensevelie sous les cendres du Vésuve, est l’une des catastrophes les plus impressionnantes de l’histoire de l’humanité. Grâce au célèbre tableau de Karl Bryullov «Le dernier jour de Pompéi», cela ressemble à une action tragique et brillante du théâtre classique, où les gens sont comme des statues et les éléments sont inévitables, comme le destin. Après avoir visité Pompéi, vous pourrez toucher une autre dimension de cette histoire – plus terrestre et plus concrète.

Pompéi remonte au 6ème siècle avant JC. La légende prétend que leur fondateur était Hercule lui-même. Au Ve siècle, la ville portuaire tentaculaire située sur le golfe de Naples est devenue partie intégrante de l'Empire romain. Il était aimé de la noblesse romaine, qui y construisit de nombreuses villas de vacances, prospéra et s'enrichit. La situation géographique de la ville semblait extrêmement réussie : la route Via Appia, passant par Pompéi, reliait Rome au sud du pays. Mais le Vésuve était à proximité. 24 août 79 après JC le volcan s'est réveillé. La monstrueuse éruption a détruit Pompéi et deux villes voisines – Herculanum et Stabiae – en deux jours. Plus de deux mille habitants sont morts sous la pluie de lave et de cendres rien qu'à Pompéi.

Le désastre a servi Pompéi d’une manière étrange, détruisant une ville prospère tout en la préservant pour l’éternité. Une couche de cendres de 8 mètres a « préservé » Pompéi pendant de nombreux siècles, de sorte qu'à un moment donné, la ville apparaît sous la forme même dans laquelle elle a connu sa mort. Lors des fouilles archéologiques qui ont commencé au XVIIIe siècle, des rues et des maisons, des objets ménagers et des objets d'art ont été ressuscités de l'oubli. Une histoire émergeait à la fois sur l'horreur de la tragédie antique et sur la vie quotidienne qui bouillonnait ici autrefois. Le sort de Pompéi choqua l'imagination des Européens : de véritables pèlerinages de scientifiques, d'artistes et de poètes furent organisés vers la ville morte.

Ce n’est pas surprenant : un voyage à Pompéi est un véritable voyage dans le temps. Ici vous pouvez voir tous les attributs d'une ville romaine exemplaire : rues pavées, rues avec caniveaux, vestiges d'un forum, portiques à colonnes, le Grand et le Petit théâtre, trois bâtiments municipaux, de nombreux thermes et, bien sûr, des temples dédiés à divers dieux - de Jupiter à Isis. Mais l’impression la plus forte est peut-être celle des bâtiments résidentiels aux noms « révélateurs » : la Maison du Chirurgien avec les instruments médicaux qui y sont trouvés, la Maison du Parfumeur, la Maison du Poète Tragique, la Maison du Faune, la Villa des Mystères. C'est comme si leurs propriétaires les avaient quittés hier. Cependant, des personnes et des animaux n'ont pas disparu sans laisser de trace : des moulages de leurs corps réalisés par des scientifiques peuvent être vus dans les endroits où la mort a rattrapé les malheureux. Il existe également un musée archéologique, qui abrite des objets trouvés lors de fouilles.

Aujourd'hui, Pompéi est visitée chaque année par plus de 2,5 millions de touristes. Ici, comme nulle part ailleurs, vous pouvez ressentir la juxtaposition de l’éternité et de la décadence, de la beauté et de la décadence. La douce sophistication des fresques sur les murs des maisons (on les compare aux peintures de Botticelli) côtoie les poses déformées des corps figés. Et le silence de l'éternité règne sur tout, même pas la voix des visiteurs. Et la silhouette du Vésuve s'élève toujours au-dessus de la ville, comme pour rappeler la fragilité de ce silence.

La mystérieuse Pompéi, une ancienne colonie qui préserve le souffle de la Rome antique, est aujourd'hui un musée à ciel ouvert. Ville disparue, elle reprend aujourd'hui vie grâce aux efforts des archéologues, mais sous forme d'exposition muséale.

Pages d'histoire

Jusqu'à ce que l'éruption du Vésuve efface la ville de la surface de la terre, Pompéi était très très développé et high-tech pour son époque règlement.

Pompéi n’est pas tout à fait une ville romaine, comme on le croit généralement. Elle a été fondée au VIIIe siècle avant JC. Tribu Oschi - l'un des anciens peuples d'Italie. Le nom "Pompéi" de l'ancienne langue osque peut être traduit par "cinq", la raison de ce nom réside dans le fait que Pompéi était fondée sur le site de cinq anciennes colonies osques.

Certes, il existe une autre version, plus probablement liée à la mythologie : soi-disant dans ces régions Hercule a vaincu un puissant adversaire et organisa à cette occasion une procession solennelle dans la ville (Pompe - c'est ainsi que « Pompéi » est traduit de la langue grecque ancienne).

En Italie c'était à cette époque de nombreuses colonies grecques, donc un peu plus tard, les Osski ont adopté la culture et l'architecture grecques. Ce dernier est particulièrement visible : les premiers bâtiments étaient chaotiques, l'ordre des bâtiments n'était pas respecté, et plus tard, sous l'influence hellénique, l'architecture urbaine acquit des contours plus clairs - des rangées de rues strictes et des rangées de maisons. D’ailleurs, les Osko ne se doutaient même pas qu’ils construisaient leurs maisons directement sur de la lave solidifiée…

Après de nombreuses batailles Les Romains ont pris le pouvoir sur la ville.

Pompéi bénéficie d'un emplacement très pratique sur le plan économique : au pied du Vésuve, sur la rivière Sarno. Cet emplacement permettait aux habitants de la ville d'utiliser le fleuve pour la navigation et le commerce. Les habitants produisaient de l'huile, de la laine et du vin, ce qui contribuait également au commerce et à la prospérité de la ville. Et la Voie Appienne, qui traversait la ville, était importante pour l'économie et le commerce.

Peu à peu, Pompéi passa sous la domination de Rome et devint un centre de loisirs pour les nobles patriciens romains. La ville grandit et se développe...

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Tragédie de la ville

La première « sonnette d’alarme » retentit en 62 après JC, lorsque le tremblement de terre majeur. De nombreuses maisons et temples furent détruits. Mais les habitants de la ville ont réussi à tout restaurer en peu de temps et la vie a repris son cours habituel.

Le pic s'est produit le 24 août 79. Ce jour-là, une forte éruption du volcan Vésuve s'est produite, par la suite la ville a été ensevelie pendant des siècles sous une couche de cendres de plusieurs mètres.

La veille, des flocons de cendres avaient commencé à tomber sur la ville, et il y en avait tellement qu'ils devaient constamment les secouer pour les enlever de leurs vêtements. Le volcan a longtemps été considéré comme endormi, donc au début, aucun des habitants n'a prêté attention au nuage de fumée et au feu s'échappant de la bouche d'aération.

Des pierres ont commencé à tomber du ciel et les cendres se sont déposées sur les maisons en une couche si épaisse que les toits ont commencé à s'effondrer., enterrant les personnes restées dans les lieux.

Des citadins plus avisés quittèrent Pompéi immédiatement après les premières pluies et s'enfuirent vers les villages voisins. L'éruption a duré environ une journée. La ville a été complètement détruite.

Il a été découvert par hasard au XVIIe siècle lors de la construction d'une canalisation d'eau. L'honneur de la découverte revient à l'architecte italien Domenico Fontana, qui, lors de fouilles, est tombé sur les restes d'un mur et des fresques bien conservées près de la rivière. De plus pendant longtemps, ils ne purent imaginer que ces pitoyables restes étaient les ruines de la puissante Pompéi..

Et seulement quand un panneau d'affichage a été trouvé(pilier frontière), il est devenu clair qu'ici l'ancienne ville romaine autrefois majestueuse était ensevelie sous des couches de terre.

Des fouilles à part entière ont commencé un siècle plus tard, au XVIIe siècle, et se poursuivent encore aujourd'hui, ainsi que des recherches scientifiques.

Pour plus d'informations sur la tragédie de Pompéi et les fouilles, regardez la vidéo :

Sites et lieux intéressants

Aujourd'hui, sur le site de la ville légendaire, on ne peut voir que des vestiges de son ancienne grandeur. Vous pouvez trouver le site de fouilles de Pompéi près de Naples. Ville-musée à ciel ouvert attire chaque année de nombreux touristes.

Pompéi n'est pas seulement une masse de sites intéressants d'Italie, mais aussi témoin unique de l'histoire. En raison du fait que la ville a été presque instantanément recouverte de cendres, tous les bâtiments, fresques, mosaïques, sculptures et objets survivants sont très bien conservés. Alors, que peut-on voir aujourd’hui à l’endroit où se trouve Pompéi ?

• Forum.

  Ce bâtiment peut être appelé le cœur de l’ancienne ville romaine, son centre social et économique. Au début, sur le site du Forum, il n'y avait qu'une zone commerciale, puis le marché s'est considérablement élargi et les habitants ont commencé à se rassembler au marché non seulement pour faire du shopping, mais aussi pour discuter des événements de la ville.
  



• Lupanaire.

  « Un lieu chaud » dans la ville, où les citadins venaient en quête de plaisirs charnels. Le nom lui-même est traduit de l'italien par «loup» - c'est à l'aide d'un hurlement de loup que les femmes de petite vertu attiraient leurs clients. Les prêtresses de l'amour de cette époque étaient assez faciles à reconnaître - les cheveux rassemblés et relevés à l'arrière de la tête et une large ceinture rouge sur leurs vêtements.

  Toutes les pièces réservées aux rendez-vous amoureux étaient peintes de fresques érotiques. Aujourd'hui, certaines de ces fresques sont visibles au Musée Archéologique de Naples. D'ailleurs, ce n'était pas le seul bordel de la ville (il y en avait une trentaine au total), mais le Lupanarium était le plus célèbre.
  



• Amphithéâtre.

  La structure à grande échelle sur deux niveaux était destinée aux combats de gladiateurs et à divers spectacles. Seuls les murs extérieurs et les sièges ont été conservés, mais les marches ont été complètement détruites : elles étaient en bois et n'ont tout simplement pas survécu à l'éruption.
  



• Bâtiments résidentiels.

  Tous les bâtiments et bâtiments résidentiels sont très bien conservés, presque dans leur forme originale (si, bien sûr, vous tenez compte du passé). La décoration intérieure des maisons ne différait pas par l'esthétique, mais extérieurement elles étaient très richement décorées, peintes de fresques ou décorées d'ornements en mosaïque.

  Il n'y avait presque pas de fenêtres dans les maisons (contrairement aux palais et aux maisons des riches nobles), elles étaient remplacées par des ouvertures étroites ; Il n'y avait pas non plus de panneaux de signalisation ; le nom de son propriétaire était simplement inscrit sur chaque maison (certains de ces panneaux sont conservés au Musée Archéologique). Sur le territoire de chaque maison, il y avait un bassin en pierre pour recueillir l'eau de pluie (cette eau était considérée comme sacrée).
  



• Fresques découvertes lors des fouilles.

  Ils contiennent des scènes historiques et des scènes de divertissement romain. Presque tous ont été transférés au musée de Naples et dans la ville restaurée, on ne peut voir que des copies savamment réalisées.
  

• De plus, vous pouvez également voir Temple de Jupiter, Petit Théâtre, Théâtre Bolchoï, Bains Stabiens, arcs de triomphe et d'autres bâtiments survivants de Pompéi.

Lors des fouilles, on a découvert beaucoup de bijoux en or, céramiques. Les céramiques étaient généralement bien conservées, bien que les dessins et motifs des pots et des cruches aient été endommagés par le feu et le temps.

Plusieurs boulangeries trouvées – énormes cuisinières, ustensiles de cuisine et autres équipements, ainsi que les soi-disant thermopolia - tavernes. Rarement les maisons de Pompéi disposaient de cuisines équipées de fours, c'est pourquoi la nourriture était livrée à partir de ces thermopolies.

Horaires d'ouverture, prix des billets

• En haute saison(de début avril à fin octobre) vous pouvez arriver à Pompéi à partir de 8h30 et l'heure de fermeture est à 19h (la billetterie ferme à 17h30, une heure et demie avant la fermeture).
• Basse saison(cette période s'étend de novembre à mars) Pompéi peut être visitée de 8h30 (9h00) du matin à 17h00 (la billetterie ferme à 15h30).
• Prix ​​du billet – 13 euros. Ils peuvent être achetés à la billetterie.

Là, à la billetterie, vous pouvez vous procurer un plan guide, sinon il est facile de se perdre dans toutes les subtilités des rues anciennes.

• Une excursion à Pompéi peut être combinée avec une visite d'autres villes antiques - Herculanum, Boscoreale, Villa Stadia et autres. Dans ce cas, le billet coûtera à 22 euros (avec réduction).
• Les groupes d'écoliers et d'étudiants peuvent visiter Pompéi sur rendez-vous. Aucun Il n'y a aucune restriction sur le nombre de groupes ici.

Vous pouvez consulter les prix des billets, connaître le calendrier des excursions et également vous familiariser avec d'autres informations générales sur Pompéi. sur le site officiel de l'attraction – www.pompeiisites.org

Il n'y a pas de guides russophones ici, et la carte guide est proposée en italien ou en anglais. Par conséquent, vous pouvez imprimer à l'avance des informations sur Internet sur les objets et attractions les plus importants de Pompéi et déjà naviguer sur place, en vous appuyant sur ces données.

Les touristes visitant le sud de l’Italie et sa perle, la ville de Naples, ont la possibilité de profiter de belles vues, notamment sur la majestueuse montagne, située à quelques kilomètres seulement des limites de la ville.

La montagne, haute de seulement 1 281 mètres, n’a pas l’air intimidante, surtout si vous ne connaissez pas son nom : le Vésuve. C'est le seul volcan actif d'Europe continentale et l'un des volcans les plus dangereux connus de l'humanité.

Pour ceux qui ne trouvent pas l'apparition du Vésuve effrayante, les habitants conseilleront une excursion sur la côte du golfe de Naples, à l'est de Naples. Il y a là trois villes antiques - Pompéi, Herculanum et Stabiae, dont la vie a cessé un jour, le 24 août 79, lorsque le volcan a commencé à parler avec toute sa force.

Au Ier siècle après JC, aucune observation sérieuse et systématique des volcans, dont le Vésuve, n'a été réalisée. Et il est peu probable qu'ils auraient aidé - le Vésuve n'est plus actif depuis l'âge du bronze et était considéré comme éteint depuis longtemps.

En 74 avant JC Spartacus et les gladiateurs qui le rejoignirent au tout début de leur soulèvement se cachèrent de leurs poursuivants précisément sur le Vésuve, couvert d'une végétation luxuriante.

Les résidents locaux ne ressentaient aucune menace du fait de la proximité du volcan.

"L'ancienne Rublevka romaine" a été fondée par Hercule

La plus grande des villes antiques adjacentes au Vésuve était la ville de Pompéi, fondée au 6ème siècle avant JC. Dans la ville, qui était considérée comme une colonie de Rome après la capture du dictateur romain Sylla en 89 avant JC, selon les estimations modernes, vivait environ 20 000 personnes. C'était un point important sur la route commerciale entre Rome et le sud de l'Italie, et sa situation privilégiée était l'une des raisons de sa prospérité.

De plus, Pompéi peut être qualifiée de quelque chose entre une ancienne station balnéaire et « l'ancienne Rublyovka romaine » - de nombreux citoyens nobles de Rome y avaient leurs villas.

Herculanum, à proximité, comme Pompéi, a été fondée au 6ème siècle avant JC. Sa fondation a été attribuée Hercule, qui accomplit l'un des exploits en ces lieux et « célébra » cet événement en fondant non pas une, mais deux villes (la seconde était Pompéi).

La ville, située directement au bord de la mer, a longtemps été utilisée comme port et s'est développée avec succès. Cependant, en 79, le meilleur moment pour Herculanum était déjà dans le passé - la ville a été gravement endommagée par un puissant tremblement de terre survenu en 62 et, au moment de la nouvelle catastrophe, pas plus de 4 000 personnes y vivaient.

En 79, Stabiae n'était considérée comme une ville que sous certaines conditions. Cette colonie autrefois assez importante a été pratiquement entièrement détruite lors de la « visite de Sylla » en 89 avant JC, à la suite de quoi Pompéi a perdu son indépendance.

La ville n'a pas été restaurée, mais les représentants de l'aristocratie romaine parmi ceux qui ne sont pas parvenus à la « Rublevka » de Pompéi l'ont choisie pour leurs villas.

Fin du monde après le déjeuner

Moins de 20 ans avant l’éruption du Vésuve, un tremblement de terre de grande ampleur s’est produit dans cette région. Un certain nombre de villages près d'Herculanum et de Pompéi ont été complètement détruits, et les villes elles-mêmes ont été très gravement détruites.

La mémoire humaine, cependant, peut rapidement effacer les souvenirs désagréables. En 17 ans, une grande partie de ce qui avait été détruit a été reconstruite. Cela est particulièrement vrai pour la ville de Pompéi, qui est devenue encore meilleure qu'avant. Les attractions de la ville étaient le temple de Jupiter, le forum et l'amphithéâtre, qui pouvaient accueillir presque toute la population de Pompéi.

La vie à Pompéi, Herculanum et Stabiae s'est déroulée comme d'habitude jusqu'au 24 août 79. De plus, ce jour-là, les gens affluaient vers l'amphithéâtre de Pompéi pour assister aux combats de gladiateurs.

L'éruption a commencé dans l'après-midi du 24 août et a été une surprise totale pour les habitants des villes et villages voisins. Le Vésuve a jeté un énorme nuage de cendres brûlantes dans le ciel. L'énergie thermique libérée par le volcan lors de l'éruption était plusieurs fois supérieure à l'énergie libérée lors du bombardement d'Hiroshima. Le nuage de pierres, de cendres et de fumée a atteint une hauteur de 33 kilomètres. La partie ouest du volcan a explosé et est tombée dans un cratère élargi.

Malgré l'horreur de ce qui se passait, pour les habitants de la ville, la catastrophe n'a pas du tout été rapide comme l'éclair. La chute de cendres, même si elle rendait la respiration difficile et rendait les déplacements dans la ville difficiles, n'était toujours pas un phénomène mortel. Tous ceux qui étaient capables d'évaluer la menace imminente ont commencé à quitter rapidement les villes en danger. Mais tout le monde ne pouvait pas évaluer objectivement le degré de danger.

Sauve-toi, qui veut

Célèbre ancien écrivain romain Pline l'Ancien, qui occupait en 79 le poste de commandant de la flotte de galères à Misenum sur les rives du golfe de Naples, dès le début de l'éruption, attiré par sa grandeur, se dirigea vers Stabiae afin d'observer la violence des éléments et d'aider les victimes. Arrivé à Stabia quelques heures plus tard, il n'a pas pu repartir à cause de la marée basse. Alors qu'il calmait les habitants effrayés et attendait des changements dans les conditions en mer, Pline l'Ancien mourut subitement. Selon une version, la cause de sa mort serait les vapeurs de soufre.

D'après les lettres de son neveu Pline le Jeune On sait que la catastrophe s’est développée sur une longue période. Pline l'Ancien est par exemple décédé dans la nuit du 26 août, soit plus d'un jour après le début de l'éruption.

Selon les chercheurs, le coup fatal porté à Pompéi et à Herculanum a été porté par des coulées pyroclastiques - un mélange de gaz volcaniques à haute température (jusqu'à 800 degrés Celsius), de cendres et de pierres, capables d'atteindre des vitesses allant jusqu'à 700 kilomètres par heure. Ce sont les coulées pyroclastiques qui ont causé la mort de la plupart des personnes restées à Herculanum.

Cependant, ces flux n'atteignent les villes que 18 à 20 heures après le début de la catastrophe. Pendant tout ce temps, les habitants de la ville ont eu la possibilité d'éviter la mort, ce dont la majorité a évidemment profité.

Il est très difficile d’établir le nombre exact de victimes de la catastrophe, car les chiffres sont de différents ordres. Mais, selon les estimations modernes, il est fort probable que sur 20 000 habitants de la ville de Pompéi, environ deux mille soient morts. À Stabies et à Herculanum, le nombre de morts était inférieur car elles étaient elles-mêmes beaucoup plus petites que Pompéi.

Pline le Jeune n'a pas été témoin de ce qui s'est passé à Pompéi et à Herculanum, mais il a laissé des traces de la panique à Misenum, qui a survécu au désastre : « La foule affolée nous a suivis et (comme toute âme folle d'horreur, toute proposition semble plus prudente) , que la sienne) se pressait sur nous comme une masse dense, nous poussant en avant lorsque nous sortions... Nous nous sommes figés au milieu de la scène la plus dangereuse et la plus terrifiante. Les chars que nous osions sortir tremblaient si violemment, bien qu'ils fussent à terre, que nous ne pouvions les retenir même en plaçant de grosses pierres sous les roues. La mer semblait reculer et s'éloigner des rivages par les mouvements convulsifs de la Terre ; décidément la terre s'est considérablement étendue, et quelques animaux marins se sont retrouvés sur le sable... Finalement, la terrible obscurité commença à se dissiper peu à peu, comme un nuage de fumée ; le jour parut de nouveau, et même le soleil sortit, quoique sa lumière fût sombre, comme cela arrive avant une éclipse prochaine. Chaque objet qui apparaissait sous nos yeux (extrêmement affaiblis) semblait avoir changé, recouvert d'une épaisse couche de cendre, comme par la neige.

Histoire en conserve

Après le premier impact, une deuxième vague de coulées pyroclastiques a suivi, qui a achevé le travail. Pompéi et Stabiae se sont retrouvées sous une couche de cendres et de pierre ponce de 8 mètres de profondeur ; à Herculanum, la couche de cendres, de pierres et de terre atteignait environ 20 mètres.

Qui est mort à Pompéi, Herculanum et Stabiae ?

Parmi les victimes de l'éruption figuraient de nombreux esclaves, que leurs propriétaires laissaient garder leurs biens. Des personnes âgées et malades qui ne pouvaient pas quitter les villes en raison de leur état sont décédées. Il y a aussi ceux qui ont décidé qu’ils pourraient attendre la fin du désastre chez eux.

Certaines des victimes de l'éruption, ayant déjà quitté la ville, sont restées dangereusement proches d'elle. Ils sont morts empoisonnés par les gaz libérés lors du déchaînement du Vésuve.

D'énormes masses de cendres et de coulées pyroclastiques « préservèrent » les villes et ceux qui y restaient, dans l'état dans lequel elles se trouvaient au moment de la destruction.

Les habitants survivants n'ont pas tenté de fouiller le site de la tragédie, mais ont simplement déménagé vers un nouvel endroit.

Les villes perdues n'ont été rappelées qu'au XVIIIe siècle, lorsque, après une nouvelle éruption du Vésuve, les ouvriers de cette région sont tombés sur d'anciennes pièces de monnaie romaines. Depuis quelque temps, le territoire est devenu le paradis des chercheurs d’or. Plus tard, ils furent remplacés par des chasseurs de raretés sous forme de statues et autres reliques historiques.

Les fouilles complètes de la ville de Pompéi ont commencé L'archéologue italien Giuseppe Fiorelli. C'est lui qui a découvert que des vides s'étaient formés à la place des corps de personnes et d'animaux ensevelis sous une couche de cendres volcaniques. En comblant ces vides avec du plâtre, il a été possible de reconstituer les poses mourantes des victimes de l'éruption.

Giuseppe Fiorelli a commencé le travail systématique des scientifiques de Pompéi, Herculanum et Stabiae, qui se poursuit encore aujourd'hui.

Quant au Vésuve, 2014 marque le 70e anniversaire de sa dernière éruption majeure. Cependant, les scientifiques sont convaincus que plus il reste silencieux, plus son prochain coup sera puissant.

Je me souviens que lorsque j'étais enfant, en voyant le tableau de K. Bryullov "Le dernier jour de Pompéi", j'ai été très choqué. L'énorme est mort en quelques heures. Pourquoi? Comment? Pour quoi?
Notre famille n'a réussi à visiter Pompéi qu'en novembre 2016. Je partagerai mes photos et vidéos avec vous. Essayons de comprendre les raisons des événements tragiques.

L'ancienne ville romaine de Pompéi, en Italie, a été entièrement détruite en 79. Enfoui sous une couche de plusieurs mètres de cendres et de magma à la suite de l'éruption du Vésuve.

La mort de Pompéi : pourquoi les gens n'ont-ils pas quitté la ville ?

C'était l'une des plus grandes villes antiques, fondée au 6ème siècle avant JC. Sa situation favorable sur la route commerciale et ses terres fertiles ont contribué à sa prospérité économique.

Les géologues disent que le volcan est resté silencieux pendant 15 siècles. Il a prévenu les gens qu'il se réveillerait avec un fort tremblement de terre en 62, détruisant presque complètement les bâtiments. Mais les habitants n'ont pas déménagé vers de nouveaux endroits, mais ont recommencé à le reconstruire. Sans même se douter du désastre imminent.

Et le cruel tueur Vésuve, d'une hauteur de 1 300 mètres, surveillait silencieusement l'agitation humaine et attendait dans les coulisses. Et cette heure est arrivée le 24 août 79.

Le Vésuve prévenu à l'avance

Un énorme nuage brun à croissance rapide est apparu au-dessus du volcan. À une hauteur de plusieurs kilomètres, il s'étendait sur les côtés, couvrant le ciel. Cela était accompagné d'un terrible rugissement et d'étagères souterraines. Toutes les heures, des cendres volcaniques recouvraient le sol d'une couche pouvant atteindre 20 cm.

Facteur humain

Une partie de la population a réussi à quitter Pompéi dès le premier jour. Restaient des gens têtus qui ne voulaient pas quitter leurs maisons et des esclaves que leurs propriétaires laissaient pour garder leurs biens. Ils ont essayé de se cacher dans les maisons, sans se rendre compte qu'ils se condamnaient à la mort.

Les toits des maisons se sont effondrés sous le poids des chutes de pierres et de cendres.

Le lendemain, une lourde avalanche de magma brûlant s'est écoulée du volcan, détruisant tout sur son passage. L'air était saturé de gaz et de poussières chauds et suffocants, et lorsqu'il pénétrait dans les poumons, il se transformait en ciment, les gens étouffaient. Une forte averse a commencé.

Des cendres en vrac, mélangées à de l'eau, dévalaient les pentes dans un ruisseau de boue chaude. Les habitants, fous de peur, se précipitèrent vers la mer, ceux qui tombèrent furent piétinés par ceux qui couraient derrière eux. Ceux qui restaient dans les rues ont été brûlés vifs le troisième jour, les nuages ​​de poussière se sont dissipés. Le soleil illuminait le terrible tableau des villes mortes de Pompéi, Stabia et Herculanum.

Reconstitution des corps des morts

Lors des fouilles, les cavités vides laissées par les corps des morts ont été remplies de plâtre et leurs poses mourantes ont été reconstituées.

Ainsi, jusqu'à 2 000 dépouilles ont été récupérées. On estime qu'environ 15 000 personnes sont mortes lors de cette catastrophe.

Actuellement, 75 % des fouilles restaurées sont ouvertes. Jusqu'à 2,5 millions de personnes viennent chaque année le voir en plein air.

Les restes d'un amphithéâtre pour combats de gladiateurs, des bâtiments résidentiels au mobilier intact, des fresques et des mosaïques ont été découverts. Temples, bains, un grand nombre de débits de boissons, bordels et images du phallus dans des dessins, figurines et sculptures.

Punition pour...

Dans la Rome antique, le phallus était considéré comme un symbole de chance et un talisman. Ses images ont été peintes sur les murs de divers établissements et aux coins des rues. Lors des fouilles, de nombreuses figurines du dieu de la fertilité Priape ​​avec un énorme organe génital ont été trouvées.

En 1819, tous les objets et fresques représentant des orgies sexuelles, de la bestialité et de la sodomie (homosexualité) retrouvés dans les ruines furent rassemblés dans la Cabane Secrète du Musée Archéologique.

Jusqu'en 2000, cette collection n'était accessible qu'à un cercle restreint de personnes appartenant à la haute société. Il est maintenant ouvert au Musée de Naples, pour que chacun puisse se familiariser avec cet aspect de la vie des Romains de cette époque.

À en juger par l'assortiment et le nombre d'expositions, de bordels et de débits de boissons, les habitants étaient loin de la chasteté et menaient une vie joyeuse. Peut-être que le désastre survenu était une punition ?
Le présent

Nous avons vu cette ville un jour gris et pluvieux. Notre courte vidéo amateur vous donnera une idée de la ville détruite.

Le Vésuve, responsable de la terrible catastrophe, semble désormais tout à fait paisible et attend à nouveau dans les coulisses. Plus il dort longtemps, plus son réveil sera catastrophique. Les siècles qui passent ont effacé le souvenir de la tragédie passée et les gens continuent de s'installer dans ses environs.

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Pompéi est l'une des plus anciennes villes d'Italie, située au pied du Vésuve en Campanie, une région fertile de la péninsule des Apennins avec un sol volcanique meuble et un climat doux.

Campagne antique (extrait du livre de Mau)

On ne sait pas exactement quand Pompéi a été fondée, mais on sait que l'archéologie date les fragments du temple d'Apollon - l'un des plus anciens bâtiments de la ville - à la fin du VIIe siècle. Colombie-Britannique Un autre bâtiment ancien de Pompéi - le temple dorique - remonte au début du VIe siècle. Colombie-Britannique et a probablement servi de centre culturel du grand magasin grec. Mais les Osques peuvent être considérés comme les véritables fondateurs de la ville (les inscriptions les plus anciennes de Pompéi ont été réalisées en langue osque). L'âge vénérable de Pompéi est également confirmé par les résultats des fouilles d'Amedeo Maiuri et Stefano de Caro : les archéologues datent les premiers murs de la ville et les restes de portes trouvés dans la 6e région du milieu du 6e siècle avant JC. - Le principal matériau de construction de cette époque était le tuf.

Au VIe siècle. Colombie-Britannique e. Pompéi était l'une des villes de l'union des villes étrusques formée en Campanie, dirigée par Capoue. Cependant, les sources qui parlent de cette période ne disent rien de précis sur la ville - Pompéi ne se distingue en rien du reste des villes campaniennes. La période étrusque se termine au milieu du Ve siècle. Colombie-Britannique - la primauté dans la région revient aux Samnites. L'histoire du changement des peuples en Campanie est racontée par Strabon dans sa « Géographie » (V.4.8.) : « Immédiatement à côté de Naples se trouve la forteresse d'Hercule, située sur un cap s'avançant dans la mer, et ainsi ouverte sur le souffle du vent du sud-ouest qui rend la colonie étonnamment saine. Cette ville et la suivante, Pompéi, devant laquelle coule la rivière Sarn, étaient autrefois gouvernées par les Osques, puis par les Tyrrhéniens et les Pélasges, puis par les Samnites. ces derniers ont été chassés de cette zone. »

À la suite des guerres samnites de la fin du IVe-début du IIIe siècle. Colombie-Britannique e. les villes campaniennes prospères se transforment en alliées romaines et sont privées du droit à une politique étrangère indépendante, ce qui a cependant peu d'effet sur leur économie. La première mention écrite de la ville remonte à cette époque - Titus Livius dans son « Histoire de Rome depuis la fondation de la ville » (IX, 38, 2) sous 311 av. parle du « débarquement » des marins romains : « Au même moment, Publius Cornelius, à qui le Sénat confia les régions côtières, conduisit la flotte romaine en Campanie, et les marins, débarquant à Pompéi, partent ravager les possessions de Nuceria. .» La romanisation de Pompéi commence, mais plus de deux siècles doivent s'écouler avant son achèvement définitif. Les chroniques de ces siècles n'ont conservé aucune mention de la ville, et la prochaine fois que Pompéi est apparue dans l'histoire romaine, c'était au 1er siècle. Colombie-Britannique

En 89 avant JC, pendant la guerre des Alliés, Lucius Cornelius Sulla dirigea le siège de Pompéi, mais fut contraint de battre en retraite : la ville parvint à tenir le coup. Durant cette période mouvementée, les remparts de la ville furent en outre fortifiés par 12 tours. Certes, cela n'a pas sauvé Pompéi ; plus tard, Sulla a réussi à briser la résistance des habitants, puis à placer environ 2 000 vétérans de son armée qui avaient servi dans la ville comme colons. Pompéi a reçu le statut de colonie romaine sous le nouveau nom de Coloniae Corneliae Veneriae Pompeianorum.

Traces des canons de Sulla sur une partie des remparts de Pompéi

La position dominante de Rome en Méditerranée a contribué au développement du commerce maritime et à l'émergence de nouveaux marchés à l'Est. L’invention du béton bon marché fabriqué localement et le recours généralisé à la main-d’œuvre servile ont conduit à un boom de la construction. L'empire accorda une attention particulière à l'architecture civile : des conduites d'eau et des ponts, des bains et des amphithéâtres, des villas et des immeubles résidentiels à plusieurs étages furent construits. La création d'excellentes routes dans toute l'Italie contribue au développement du commerce terrestre et des liaisons interrégionales. Les villes se construisent intensément avec des magasins, des marchés et d'autres lieux d'échange et de commerce.

Au 1er siècle Colombie-Britannique e. Pompéi est en train de devenir un centre culturel bien entretenu. Un amphithéâtre pouvant accueillir 20 000 spectateurs, un Odéon et de nombreux bâtiments privés sont en construction et les rues sont pavées. La ville est activement décorée de sculptures, de mosaïques et de fresques créées à un niveau artistique élevé.

5 février 62 après JC La première cloche d'une catastrophe imminente a sonné - un puissant tremblement de terre s'est produit en Campanie avec un épicentre à proximité de Pompéi. La ville a été détruite et Nuceria, Herculanum et d'autres villes voisines ont également été gravement endommagées. Naturellement, pour une zone sismiquement active comme la Campanie, les tremblements de terre ne sont pas rares, comme le note Sénèque dans son traité « Naturales Quaestiones » (VI, I, 2) : « ... il est vrai que la Campanie n'a jamais été à l'abri de la menace de tels désastres, mais ils se sont produits tellement de fois sans causer aucun dommage que la peur d'eux a disparu..." Cependant, cette fois, la puissance des éléments a dépassé l'échelle connue de la génération - les Pompéiens ont même capturé ses conséquences dans l'art : le lararium de la maison du banquier pompéien Lucius Caecilius Jucunda représente toute une série de bâtiments de la ville lors d'un tremblement de terre.

Bas-relief de la maison de Jucunda

Les 15 années suivantes à Pompéi ont été remplies d'activités de construction fébriles : les habitants de la ville ont restauré ce qui avait été détruit par le tremblement de terre et ont même construit de nouveaux bâtiments. L'un des plus grands bâtiments de Pompéi après le tremblement de terre - les bains centraux - n'a jamais été achevé en 79 après JC. Dans de nombreuses maisons, les archéologues ont trouvé des traces de reconstruction, de réparations esthétiques, de rénovation de peintures et de mosaïques. Tout indiquait que les habitants de Pompéi, malgré le coup cruel de la nature, n'ont pas pris en compte le Vésuve dans leurs projets de vie futurs.

Légers tremblements des années 70. ANNONCE Les citadins l'ont pris très au sérieux - les fissures dans les murs ont motivé une nouvelle rénovation de l'intérieur des maisons et d'autres travaux de restauration dans la ville. De nombreux indices d'un autre boom de la construction ont été trouvés : les objets de valeur des maisons riches sont empilés dans des buanderies verrouillées, des outils, des amphores à la chaux et des pots de peinture sont disposés dans des pièces prêtes à être décorées. Tout indique que le tremblement de terre précédant l'éruption n'a pas semé la panique parmi les Pompéiens, et ils se sont préparés à la restauration habituelle de ce qui avait été endommagé par les éléments.

Mais le 24 août, l'histoire de la ville est soudainement interrompue : le Vésuve, jusqu'alors endormi, se réveille et entraîne toutes sortes de produits de l'activité volcanique dans les environs. Tremblements, flocons de cendres, pierres tombant du ciel, tout cela a surpris les habitants de Pompéi. Les gens ont tenté de se réfugier dans les maisons, mais sont morts étouffés ou sous les décombres. La mort a rattrapé certains dans les lieux publics - dans les théâtres, les marchés, les forums, les églises, d'autres - dans les rues de la ville, d'autres - déjà en dehors des limites de la ville. Cependant, la grande majorité des habitants ont quand même réussi à quitter la ville.

Brioullov K.P. Dernier jour de Pompéi. 1833

L'éruption du Vésuve a duré toute la journée. Pompéi était recouverte d'une couche de plusieurs mètres de cendres et de lapilli. Les villes voisines de Stabia et Octavianum subirent le même sort. Herculanum, situé de l'autre côté du volcan, est mort un peu plus tard - le lendemain, il a été détruit par une puissante vague pyroclastique, et la pluie qui a commencé après l'éruption a emporté les cendres des pentes du Vésuve et les ruines détruites. la ville était inondée de coulées de boue - coulées de boue et lahars.

La poussière et les cendres sont restées dans le ciel comme un voile noir pendant trois jours. Une commission d'enquête arrivée au Vésuve a constaté que les villages étaient irrémédiablement perdus. Pendant un certain temps, les survivants ont erré à travers les ruines, essayant de retrouver leurs biens, mais bientôt eux aussi ont quitté la ville morte.

Ils ont oublié Pompéi jusqu'au XVIe siècle, jusqu'à ce qu'en 1592-1600, lorsqu'en creusant des tunnels souterrains pour détourner l'eau de la rivière Sarno vers la villa du comte Tuttavilla sous la direction de l'architecte italien Domenico Fontana, plusieurs inscriptions ont été trouvées, ainsi que des fragments de peintures murales colorées, qui n'ont cependant été découverts par personne. Il ne m'est pas venu à l'esprit de le relier à Pompéi, même si l'une des inscriptions contenait deux mots parfaitement conservés « decurio pompeis » (qui ont été interprétés comme le nom du propriétaire de la « villa trouvée » - Pompée, mais en fait il s'agissait d'une mention d'une des positions de la ville).

Tunnel de fontaine pour évacuer l'eau de la rivière Sarno

L'hypothèse sur l'identité de Civita et de l'ancienne Pompéi a été formulée pour la première fois par l'antiquaire allemand Holsteinius, qui a visité la ville en 1637, mais a été perçue négativement par le public. Une autre inscription portant le nom de la ville, découverte en 1689, a suscité des discussions dans le monde scientifique. L'architecte Pichetti a de nouveau suggéré que le site était en quelque sorte lié à Pompée, tandis que l'historien Bianchini a déclaré que l'inscription pointe directement vers l'emplacement de l'ancienne ville de Pompéi.

Une des inscriptions de Pompéi en langue osque

En 1748, le chef des fouilles d'Herculanum, Joaquín de Alcubierre, en tant qu'ingénieur militaire qui contrôlait le travail et l'entretien de toutes les installations militaires royales, reçut un message concernant la découverte de quelques objets anciens dans la ville de La Civita, près de la ville. de Torre Annunziata, où se trouvaient les usines royales de poudre à canon. En supposant que les Stabiae enterrées par le Vésuve s'y trouvaient également, Alcubierre transféra plusieurs ouvriers d'Herculanum à Civita. Techniquement, travailler ici s'est avéré plus facile : la couche de matériau volcanique est trois fois plus petite et moins dure qu'à Herculanum.

Cependant, trois mois de travaux à Pompéi n'ont pas satisfait Alcubierre avec le nombre de choses trouvées, et les fouilles ont été interrompues pendant un certain temps et les ouvriers sont retournés à Herculanum. Du Stabii, dans les documents de ces années préparés par Alcubierre lui-même, a été conservé un plan d'une section de l'amphithéâtre.

Ils retournèrent à Pompéi en 1750. Le nouvel assistant d'Alcubierre, Karl Weber, entreprit d'explorer la villa citadine de Julia Felix, déjà connue depuis 1748. Au cours des 7 années suivantes (en 1757, la possession de Julia fut comblée après l'enlèvement des objets convenant au roi), Weber put dresser un plan détaillé de l'ensemble du complexe, indiquant les emplacements exacts de toutes les découvertes, reliant ce plan avec des listes d'inventaire. Plus tard encore - probablement en 1759 ou 1760 - il prépara également une documentation axonométrique de la Villa Julia Felix. Pendant tout ce temps, Pompéi était conventionnellement considérée comme Stabiae (malgré les travaux réalisés dans les véritables Stabiae et Gragnano).

Seulement 15 ans après le début des fouilles régulières - le 18 août 1763 - la borne frontière de Pompéi fut découverte (plus de détails dans le chapitre sur les fouilles de 1748-1798), ce qui permit de déterminer avec précision l'objet d'intérêt des archéologues. .

Grâce à sa destruction soudaine et rapide, Pompéi est la ville antique la mieux conservée. Étant donné que l'ensemble du mobilier des maisons est resté intact sous une couche de lave solidifiée, Pompéi est devenue une source d'informations importante et précieuse sur la vie, le mode de vie, la structure urbaine, la culture et l'art de l'Empire romain au 1er siècle. n. e.

À ce jour, les 3/5 de la ville ont été ouverts (ils ont décidé de laisser le reste aux générations futures) : des murs défensifs, des portes, des nécropoles, des blocs d'immeubles résidentiels avec des mosaïques, des fresques et des sculptures en excellent état de conservation, deux forums, un amphithéâtre. et deux théâtres, temples et bien plus encore. Le projet d'éclairage de Pompéi est en cours de mise en œuvre.

Fragment d'une carte tridimensionnelle des ruines de Pompéi. Musée Archéologique National de Naples

(c) Yully Uletova

Des tentatives raisonnables sont actuellement faites pour avancer la date de l'éruption de 2 mois - jusqu'en octobre 79 après JC.

La date elle-même dans les lettres de Pline, indiquée comme nonum kal. Septembres, a été traduit par 24 août, mais maintenant la tradition de traduction peut être révisée en faveur de non(as) Novembr(es) ou nonum kal (endas) Decembres, ce qui déplace la date d'éruption à fin octobre, début novembre. , voire fin décembre.

En faveur de la « version d'automne », les archéologues avancent les arguments suivants :
- les fruits mûrs, dont le raisin, trouvés lors des fouilles ;
- des vêtements chauds sur certaines victimes et des braseros dans les locaux ;
- des cruches pleines de vin dans une villa rurale de Boscoreale ;
- une pièce d'argent de la Maison au Bracelet d'Or (où fut frappé le titre de Titus avec l'indication « imperator XV », ce qui n'aurait pu arriver avant début septembre).