Le système de contrôle militaire pendant la Seconde Guerre mondiale. Appareil d'État pendant la Grande Guerre Patriotique (1941-1945)

Thèse 5.

1941-1945 Période de la Grande Guerre Patriotique

1.Comité de défense de l'État (GKO) - la plus haute autorité d'urgence

2. Quartier général du Haut Commandement Suprême

3. Direction du Commissariat du Peuple à la Défense et à la Marine

4. Direction des affaires d'évacuation relevant du Conseil des commissaires du peuple

5. Commandement principal du mouvement partisan

6. Parallèlement, les autorités civiles fonctionnaient

7. Chef du gouvernement - Président du Conseil des commissaires du peuple de l'URSS

Avec le début de la Grande Guerre Patriotique, le système de gouvernance du pays a été radicalement restructuré. 23 juin 1941 formé Quartier général du Haut Commandement des Forces armées(10 juillet renommé Quartier général du Haut Commandement Suprême). Il comprenait des membres du Politburo du Comité central du Parti communiste des bolcheviks de toute l'Union et du Commissariat du peuple à la défense. L'état-major du Haut Commandement suprême avait ses représentants sur les fronts ; L'état-major général de l'Armée rouge lui était subordonné. En outre, les organes du quartier général étaient les départements du Commissariat du peuple à la défense et à la marine, ainsi que le commandement des fronts.

Les fronts étaient divisés en formations, formations opérationnelles et corps. La structure des forces armées comprenait fronts, armées, corps, divisions, brigades. Pendant la guerre (1943), une division du personnel militaire en soldat, officier Et généraux De nouveaux insignes ont été introduits.

30 juin 1941 créé Comité de défense de l'État(GKO) dirigé par I.V. Staline. Cet organisme suprême d’urgence concentrait tous les pouvoirs dans le pays. Le Comité de défense de l'État comprenait : V.M. Molotov, K.E. Vorochilov, G.M. Malenkov, L.M. Kaganovitch, L.P. Béria, NA. Boulganine, N.A. Voznessenski. Toutes les organisations et tous les individus étaient tenus de se conformer aux ordres du Comité de défense de l'État. Dans les républiques fédérées et autonomes, le Comité de défense de l'État agissait par l'intermédiaire de ses représentants. Le Comité de défense de l’État a également agi par l’intermédiaire des organismes publics, étatiques et du parti existants. De plus, des comités et commissions ont été créés localement. Dans 65 villes de l'URSS entre 1941 et 1942. Des comités de défense de la ville ont été créés, comprenant des représentants des organes du parti soviétique, de hauts responsables du NKVD et du commandement militaire. Le Conseil des commissaires du peuple et les soviets conservèrent leurs fonctions. Les organes du parti à tous les niveaux ont commencé à jouer un rôle encore plus important dans l’État.

Pour la relocalisation des entreprises industrielles et de la population des zones de première ligne vers l'est, un Conseil des affaires d'évacuation a été créé sous l'égide du Comité de défense de l'État (président - N. M. Chvernik, adjoint - UN. Kossyguine). Par ailleurs, en octobre 1941, le Comité pour l'évacuation des vivres, des biens industriels et des entreprises industrielles est constitué. En décembre 1941, ces organismes furent réorganisés en Service d'évacuation sous le Conseil des commissaires du peuple de l'URSS. Des services d'évacuation compétents ont été créés dans les républiques et les conseils régionaux (territoriaux), et des points d'évacuation ont été créés sur les chemins de fer.

La situation militaire a déterminé la transformation de la structure des commissariats populaires sectoriels. Le Commissariat du peuple à l'industrie des chars et le Commissariat du peuple à l'industrie des mortiers ont été créés, et la structure et le travail du Commissariat du peuple aux chemins de fer et du Commissariat du peuple aux communications ont été reconstruits.

Le problème de doter l'économie nationale en personnel a nécessité la création sous le Conseil des commissaires du peuple de l'URSS Comité pour la comptabilité et la répartition du travail(juin 1941). Ainsi, des bureaux d'enregistrement et de mobilisation de la population active ont été créés sous l'égide des comités exécutifs régionaux et régionaux.

L’occupation du Donbass et l’entrée des troupes allemandes dans le Caucase du Nord ont considérablement aggravé le problème du carburant. Pour assurer un approvisionnement ininterrompu en ressources énergétiques à l'avant et à l'arrière, il a été créé en 1942. Direction principale de l'approvisionnement en charbon, et en 1943 - Direction principale de l'approvisionnement en pétrole, combustible artificiel et gaz.

Pendant les années de guerre, la construction militaire nécessitait une attention particulière, c'est-à-dire fournir à l'armée du personnel militaire et du personnel. Depuis le début de la guerre, la mobilisation s'est effectuée en une seule fois pour 14 âges (de 19 à 55 ans). Dans l'armée, au premier stade, il y avait un institut commissaires militaires, et au niveau de l'entreprise - instructeurs politiques.À l'automne 1942, des postes furent créés commandants adjoints pour les affaires politiques, dont les fonctions sont le contrôle idéologique et l’éducation.

Thèse 6.

Appareil gouvernemental local

1. Comités de défense de l'État autorisés

2. Commissions de défense

3. Les Soviétiques ont conservé leurs fonctions

Système judiciaire

Tribunaux militaires

Collèges de la Cour suprême de l'URSS et plénum de la Cour suprême de l'URSS - contrôle des actions des tribunaux

Commission extraordinaire chargée d'enquêter sur les atrocités des envahisseurs nazis

Pendant la Grande Guerre patriotique, un système spécial de justice militaire était en vigueur. Conformément au décret de 1941, dans les zones sous loi martiale et dans les zones d'opérations militaires, tribunaux militaires. Le contrôle des actions des tribunaux était assuré par l'armée, les chemins de fer militaires et le transport fluvial militaire. Collèges de la Cour suprême de l'URSS et plénum de la Cour suprême de l'URSS.

Les activités des tribunaux militaires ont ensuite été utilisées dans les travaux de la Commission d'État extraordinaire chargée d'enquêter sur les atrocités commises par les envahisseurs nazis, créée par décision du Présidium du Conseil suprême en novembre 1942, avec la création d'unités correspondantes dans les républiques, les territoires. , les régions et les villes.

Selon la résolution du Politburo du Comité central du Parti communiste des bolcheviks de toute l'Union, adoptée en juillet 1941, un mouvement partisan a été organisé dans le pays dans les territoires occupés par l'ennemi. Les organes du parti, les groupes de sabotage et les organes du NKVD y ont participé.

Thèse 7. L'appareil d'État dans les années 40-50

Appareil de gestion centrale

Le Soviet suprême de l'URSS est un organe de pouvoir suprême bicaméral, composé du Conseil de l'Union et du Conseil des nationalités.

Le Présidium du Soviet suprême de l'URSS est la plus haute autorité entre les sessions du Conseil suprême.

1946 - Le Conseil des Commissaires du Peuple est transformé en Conseil des Ministres

1957 - le principe sectoriel de gestion industrielle est remplacé par le principe territorial

Des régions administratives économiques dirigées par des Conseils nationaux de l'économie (SNH) ont été créées

1963 - Création du Conseil suprême de l'économie nationale (VSNKh)

1965 – les conseils économiques sont abolis. Une transition a été effectuée vers le principe sectoriel de gestion industrielle - les ministères sectoriels ont été rétablis

En septembre 1945, le Comité de défense de l'État est aboli et ses fonctions sont transférées au Conseil des commissaires du peuple de l'URSS. Un certain nombre de départements des comités exécutifs des soviets locaux ont également été liquidés (département de la comptabilité et de la répartition du travail, bureau des cartes alimentaires et manufacturières, etc.).

En mars 1946, le Conseil des commissaires du peuple de l'URSS est rebaptisé Conseil des ministres de l'URSS, Conseil des commissaires du peuple de l'Union et des Républiques autonomes - en Conseils des ministres niveaux correspondants, et les Commissariats du Peuple - au ministères.

En février 1947, permanent Commissions de propositions législatives du Conseil de l'Union et du Conseil des nationalités du Soviet suprême de l'URSS deuxième convocation.

Pour donner au système de gestion un aspect plus démocratique et intensifier les activités des soviets locaux, la création de commissions permanentes sous leur direction revêtait une certaine importance. Parmi eux se trouvaient à la fois des députés et des militants des soviets locaux. Les commissions permanentes préparaient les questions soumises à la discussion lors des sessions des Soviétiques, organisaient le contrôle de la mise en œuvre des décisions adoptées par les Soviétiques et surveillaient le travail de l'industrie locale, l'état du commerce et des services publics à la population.

En 1947, la Commission nationale de planification du Conseil des ministres de l'URSS est transformée en Comité national de planification du Conseil des ministres de l'URSS. Ses tâches comprenaient la planification, la comptabilité et le suivi de la mise en œuvre des plans économiques nationaux.

Ils ont également été créés Comité d'État pour l'approvisionnement de l'économie nationale du Conseil des ministres de l'URSS Et Comité d'État pour l'introduction des nouvelles technologies dans l'économie nationale du Conseil des ministres de l'URSS.

Lors de la première session du Soviet suprême de l'URSS de la deuxième convocation, la composition a été élue Cour suprême de l'URSS. Des élections de juges et d'assesseurs populaires ont eu lieu.

Lors d'une réunion conjointe du Plénum du Comité central, du Conseil des ministres et du Présidium du Conseil suprême, une décision a été prise sur les changements à la tête du pays. Le Conseil des ministres était dirigé par G.M. Malenkov, L.P. a été nommé son adjoint. Béria. Le ministère de l'Intérieur et le ministère de la Sécurité de l'État ont fusionné et Beria a été élu à la tête. N.A. Boulganine est devenu ministre des Forces armées, V.M. est resté ministre des Affaires étrangères. Molotov, président du Présidium du Conseil suprême - K.E. Vorochilov.

Thèse 9. Agences de contrôle et d'application de la loi

1954 – Le Commissariat du peuple à la sécurité de l'État est transformé en Comité de sécurité de l'État (KGB) – la police politique. Les tribunaux spéciaux (« troïkas ») ont été abolis.

Le Goulag a été transféré du ministère de l'Intérieur au ministère de la Justice

1962 - Création du Comité de contrôle du Parti et de l'État du Comité central du PCUS et du Conseil des ministres de l'URSS

Chef du gouvernement - Président du Conseil des ministres de l'URSS

Appareil gouvernemental local

fin des années 50 - les règlements sur les conseils locaux (de village et de district) ont été approuvés

Conseils à tous les niveaux

1962-1963 - tous les conseils locaux sont divisés selon le principe de production en industriels et ruraux

1964 - fusionne à nouveau

1971 - les droits des conseils locaux ont été étendus

Mars 1953 - février 1955 définie comme une période de « leadership collectif ». En septembre 1953, N.S. Khrouchtchev a été élu au poste de premier secrétaire du Comité central du PCUS, ce qui a considérablement renforcé sa position de pouvoir, puisque le pays était en réalité gouverné par l'appareil du parti.

En 1954, des changements ont été apportés à la structure organisationnelle des ministères et le personnel de direction a été réduit.

En 1957, la structure de gestion sectorielle a été remplacée territorial, qui s'est traduit par la liquidation des ministères et la création Conseils de l'économie nationale des régions et des régions économiques. Pour justifier les perspectives de ces mesures, on a fait référence à l'expérience du Conseil économique suprême des premières années du pouvoir soviétique. Mais en même temps, la nécessité de coordonner les activités des autorités locales au niveau national a été ignorée. Cela a conduit au développement d'aspirations paroissiales des régions et à une violation des proportions et des connexions internes du complexe économique national. Donc au début

années 60 Des conseils économiques républicains furent formés, puis Conseil économique national de l'URSS(1963). Parallèlement, des comités d'État sectoriels ont été créés. Cela a conduit à des difficultés de gestion encore plus grandes en raison de la nature à plusieurs étapes du système et de l'intersection des fonctions de ses maillons individuels. En conséquence, après la suppression de N.S. Khrouchtchev (1964) revient à la structure sectorielle de la gestion économique (1965), c'est-à-dire Il y a eu une régénération du système de commandement et d'administration. La réforme économique des années 60, conçue pour accroître l'efficacité de la production sociale grâce à l'introduction généralisée de la comptabilité économique et à l'octroi d'une indépendance économique aux entreprises, au début des années 70. a été pratiquement réduite, ce qui s'explique par la montée constante des méthodes de gestion bureaucratique centralisée.

Le plénum du Comité central du PCUS tenu en octobre 1964 a démis N.S. de ses postes de direction. Khrouchtchev. Le Plénum a reconnu inapproprié de combiner en une seule personne les fonctions de premier secrétaire du Comité central du PCUS et de président du Conseil des ministres de l'URSS. L.I. a été élu premier secrétaire. Brejnev et A.N. a été nommé chef du gouvernement. Kossyguine.

Dans le même temps, la structure territoriale de production des autorités soviétiques, qui existait avant 1962, a été restaurée.

Unité modulaire 4.2 Le système d'administration publique de la Fédération de Russie (milieu des années 80 du XXe siècle - 2006).

Conférence n°10 Caractéristiques de l'administration publique en URSS dans la seconde moitié des années 80. Administration publique après août 1991. Structure étatique de la Russie post-socialiste.

Thèse 1. Constitution de 1977

L'URSS est un État populaire

Appareil de gestion centrale

Soviet suprême de l'URSS. Bicaméral:

Conseil de l'Union et Conseil des Nationalités

Le Conseil suprême est la plus haute autorité

Le Présidium du Soviet suprême de l'URSS - son rôle s'est accru. Le nombre de commissions permanentes du Conseil suprême a augmenté (16 pour chaque chambre)

Chef du gouvernement - Président du Conseil des ministres de l'URSS

Constitution de 1977 La nouvelle Constitution a été adoptée le 7 octobre 1977 lors de la septième session extraordinaire du Soviet suprême de l'URSS de la dixième convocation.

La partie introductive a donné une brève description des principales étapes de l'histoire du pays depuis la Grande Révolution socialiste d'Octobre. Ici, le concept d'une société socialiste développée est défini et il est déclaré qu'une nouvelle communauté historique de personnes a émergé - peuple soviétique, qui « consolide les fondements du système social et de la politique de l'URSS, établit les droits, les libertés et les responsabilités des citoyens, les principes d'organisation et les objectifs d'un État socialiste du peuple tout entier et les proclame dans la présente Constitution ».

La Constitution comprenait neuf sections, dont 21 chapitres et 174 articles.

Le Soviet suprême de l'URSS, composé de deux chambres égales - Conseil de l'Union Et Conseil des nationalités. L'organe permanent du Conseil suprême était Présidium du Conseil Suprême, a exercé les fonctions de l'organe suprême du pouvoir d'État dans l'intervalle de ses sessions. Les organes de travail du Conseil de l'Union et du Conseil des nationalités étaient des commissions permanentes élues parmi les députés.

L'organe exécutif et administratif suprême de l'État était Conseil des ministres- Gouvernement de l'URSS.

Avec le début de la Grande Guerre Patriotique, le système de gouvernance du pays a été radicalement restructuré. Le 23 juin 1941, le quartier général du haut commandement des forces armées est créé (le 10 juillet, il est rebaptisé quartier général du haut commandement suprême). Il comprenait des membres du Politburo du Comité central du Parti communiste des bolcheviks de toute l'Union et du Commissariat du peuple à la défense. L'état-major du Haut Commandement suprême avait ses représentants sur les fronts ; L'état-major général de l'Armée rouge lui était subordonné. En outre, les organes du quartier général étaient les départements du Commissariat du peuple à la défense et à la marine, ainsi que le commandement des fronts.

Les fronts étaient divisés en formations, formations opérationnelles et corps. La structure des forces armées comprenait des fronts, des armées, des corps, des divisions et des brigades. Pendant la guerre (1943), une division du personnel militaire en soldats, officiers et généraux fut introduite. De nouveaux insignes ont été introduits.

Le 30 juin 1941, le Comité de défense de l'État (GKO) est créé, dirigé par I.V. Staline. Cet organisme suprême d’urgence concentrait tous les pouvoirs dans le pays. Le Comité de défense de l'État comprenait : V.M. Molotov, K.E. Vorochilov, G.M. Malenkov, L.M. Kaganovitch, L.P. Béria, NA. Boulganine, N.A. Voznessenski. Toutes les organisations et tous les individus étaient tenus de se conformer aux ordres du Comité de défense de l'État. Dans les républiques fédérées et autonomes, le Comité de défense de l'État agissait par l'intermédiaire de ses représentants. Le Comité de défense de l’État a également agi par l’intermédiaire des organismes publics, de l’État et du parti existants. De plus, des comités et commissions ont été créés localement. Dans 65 villes de l'URSS entre 1941 et 1942. Des comités de défense de la ville ont été créés, comprenant des représentants des organes du parti soviétique, de hauts responsables du NKVD et du commandement militaire. Le Conseil des commissaires du peuple et les soviets conservèrent leurs fonctions. Les organes du parti à tous les niveaux ont commencé à jouer un rôle encore plus important dans l’État.

Pour la relocalisation des entreprises industrielles et de la population des zones de première ligne vers l'est, un Conseil pour les affaires d'évacuation a été créé sous l'égide du Comité de défense de l'État (président - N.M. Shvernik, adjoint - A.N. Kosygin). Par ailleurs, en octobre 1941, le Comité pour l'évacuation des vivres, des biens industriels et des entreprises industrielles est constitué. En décembre 1941, ces organes furent réorganisés en Direction des affaires d'évacuation relevant du Conseil des commissaires du peuple de l'URSS. Des services d'évacuation compétents ont été créés dans les républiques et les conseils régionaux (territoriaux), et des points d'évacuation ont été créés sur les chemins de fer.

La situation militaire a déterminé la transformation de la structure des commissariats populaires sectoriels. Le Commissariat du peuple à l'industrie des chars et le Commissariat du peuple à l'industrie des mortiers ont été créés, et la structure et le travail du Commissariat du peuple aux chemins de fer et du Commissariat du peuple aux communications ont été reconstruits.

Conformément à la situation, la position du Comité national de planification de l'URSS, évacué vers Kuibyshev, a changé. Au lieu de petits secteurs, des départements de munitions, d'armes, d'aviation, de chars et de canons automoteurs, de construction navale et de fournitures militaires et navales ont été créés. Des méthodes de planification centralisée de la production de produits finis (avions, chars et munitions), ainsi que de régulation opérationnelle de l'approvisionnement en matières premières et composants, ont commencé à être utilisées. La planification économique nationale a été transférée à des périodes trimestrielles et mensuelles et, pour certains types d'équipements militaires et de matières premières et produits critiques, à des calendriers de production de cinq jours, voire quotidiens. Parallèlement aux plans généraux de production, pour chaque type d'équipement militaire et les ministères d'exécution, des plans ont été élaborés pour les principales usines avec un plan pour leur support matériel et technique pour une large gamme de produits1.

Le problème de l'approvisionnement en personnel de l'économie nationale a nécessité la création d'un Comité pour la comptabilité et la répartition du travail relevant du Conseil des commissaires du peuple de l'URSS (juin 1941). Ainsi, des bureaux d'enregistrement et de mobilisation de la population active ont été créés sous l'égide des comités exécutifs régionaux et régionaux.

L’occupation du Donbass et l’entrée des troupes allemandes dans le Caucase du Nord ont considérablement aggravé le problème du carburant. Pour assurer un approvisionnement ininterrompu en ressources énergétiques à l'avant et à l'arrière, la Direction principale de l'approvisionnement en charbon a été créée en 1942, et en 1943 la Direction principale de l'approvisionnement en pétrole, combustible artificiel et gaz.

Pendant les années de guerre, la construction militaire nécessitait une attention particulière, c'est-à-dire fournir à l'armée du personnel militaire et du personnel. Depuis le début de la guerre, la mobilisation s'est effectuée en une seule fois pour 14 âges (de 19 à 55 ans). Dans l'armée, au premier stade, il y avait un institut de commissaires militaires et, au niveau de l'entreprise, des instructeurs politiques. À l'automne 1942, les postes de commandants adjoints pour les affaires politiques furent créés, dont les fonctions étaient le contrôle idéologique et l'éducation.

Pendant la Grande Guerre patriotique, un système spécial de justice militaire était en vigueur. Conformément au décret de 1941, les tribunaux militaires fonctionnaient dans les zones soumises à la loi martiale et dans les zones d'opérations militaires. À partir d'unités militaires, des tribunaux étaient formés sous les armées, les corps, les divisions, les garnisons et les brigades. En outre, ils opéraient sur les chemins de fer et les bassins fluviaux (maritimes). Le contrôle des actions des tribunaux était assuré par les collèges militaires, ferroviaires et militaires des transports fluviaux de la Cour suprême de l'URSS et le plénum de la Cour suprême de l'URSS.

Certains tribunaux territoriaux et organes de poursuite ont également été transformés en tribunaux militaires, principalement dans les zones déclarées en état de siège. La composition des tribunaux jusqu'en 1943 comprenait trois membres permanents, puis des évaluateurs commencèrent à y participer.

La situation de guerre imposait des délais extrêmement courts pour l'examen des cas. Les verdicts des tribunaux ne pouvaient être révisés que par voie de contrôle et n'étaient pas susceptibles de pourvoi en cassation. Le procès s'est déroulé à huis clos. Les peines judiciaires ne pouvaient être suspendues que par les commandants des armées et des districts, ainsi que par les conseils militaires.

Les activités des tribunaux militaires ont ensuite été utilisées dans les travaux de la Commission d'État extraordinaire chargée d'enquêter sur les atrocités commises par les envahisseurs nazis, créée par décision du Présidium du Conseil suprême en novembre 1942, avec la création d'unités correspondantes dans les républiques, les territoires. , les régions et les villes.

Selon la résolution du Politburo du Comité central du Parti communiste des bolcheviks de toute l'Union, adoptée en juillet 1941, un mouvement partisan a été organisé dans le pays dans les territoires occupés par l'ennemi. Les organes du parti, les groupes de sabotage et les organes du NKVD y ont participé. Fin 1941, des quartiers généraux et des départements du mouvement partisan commencent à être créés sous l'égide des départements politiques des fronts. En mai 1942, le quartier général central du mouvement partisan a été créé au quartier général du commandant en chef et, à l'automne de cette année, un commandement principal spécial du mouvement partisan a été formé1.

9.4. Transformations de l'appareil d'État dans l'après-guerre (1945-1977)

Appareil d'État dans les années 40-50 Au cours de la période de restauration de l'économie nationale (1945-1950), aucun changement significatif n'a eu lieu dans la structure et les méthodes d'administration gouvernementale, à l'exception de la suppression des organes gouvernementaux militaires. En septembre 1945, le Comité de défense de l'État est aboli et ses fonctions sont transférées au Conseil des commissaires du peuple de l'URSS. Un certain nombre de départements des comités exécutifs des soviets locaux ont également été liquidés (département de la comptabilité et de la répartition du travail, bureau des cartes alimentaires et manufacturières, etc.). En mars 1946, le Conseil des commissaires du peuple de l'URSS a été rebaptisé Conseil des ministres de l'URSS, Conseil des commissaires du peuple des républiques fédérées et autonomes - en Conseils des ministres des niveaux correspondants, et Commissariats du peuple - dans les ministères.

Pendant les années de guerre, l'influence des organes du parti sur tous les aspects de la vie du pays s'est considérablement accrue. La nomination à des postes électifs était largement pratiquée, ce qui a conduit au retrait effectif des Soviétiques de l'exercice des fonctions étatiques. C’est pourquoi l’amélioration des activités des Soviétiques était considérée comme la tâche la plus importante. En 1947, des élections ont eu lieu aux Conseils suprêmes des républiques fédérées et autonomes, et fin 1947 - début 1948. - prochaines élections aux conseils locaux. En mars 1950, en raison de l'expiration du mandat du Soviet suprême de l'URSS de la deuxième convocation établie par la Constitution de l'URSS, des élections régulières à l'organe suprême du pouvoir ont eu lieu.

En février 1947, des commissions permanentes chargées des propositions législatives du Conseil de l'Union et du Conseil des nationalités du Soviet suprême de l'URSS de la deuxième convocation furent créées. Ces commissions étaient chargées de l'examen préliminaire et de la préparation des projets de loi pour les sessions du Conseil suprême.

Pour donner au système de gestion un aspect plus démocratique et intensifier les activités des soviets locaux, la création de commissions permanentes sous leur direction revêtait une certaine importance. Parmi eux se trouvaient à la fois des députés et des militants des soviets locaux. Les commissions permanentes préparaient les questions soumises à la discussion lors des sessions des Soviétiques, organisaient le contrôle de la mise en œuvre des décisions adoptées par les Soviétiques et surveillaient le travail de l'industrie locale, l'état du commerce et des services publics à la population.

L'évolution de la situation dans le pays a rendu nécessaire une certaine réorganisation de l'appareil d'État. En 1947, la Commission nationale de planification du Conseil des ministres de l'URSS a été transformée en Comité national de planification du Conseil des ministres de l'URSS. Ses tâches comprenaient la planification, la comptabilité et le suivi de la mise en œuvre des plans économiques nationaux.

Le Comité d'État pour l'approvisionnement de l'économie nationale du Conseil des ministres de l'URSS et le Comité d'État pour l'introduction des nouvelles technologies dans l'économie nationale du Conseil des ministres de l'URSS ont également été créés. Lors de la première session du Soviet suprême de l'URSS de la deuxième législature, la composition de la Cour suprême de l'URSS a été élue. Des élections de juges et d'assesseurs populaires ont eu lieu.

Au début des années 50. Dans le cadre de l'achèvement de la restauration de l'économie nationale, de l'expansion de l'échelle de production et de la complication des relations économiques, de l'amélioration des qualifications et de la culture du peuple, le système de commandement et d'administration, pleinement conforme aux exigences extrêmes situations, ont commencé à entrer en conflit avec les relations réelles. Tout d’abord, l’inefficacité du système a commencé à se manifester dans la gestion agricole.

Dans le même temps, on ne peut ignorer les processus politiques associés à la mort de Staline (5 mars 1953).

Lors d'une réunion conjointe du Plénum du Comité central, du Conseil des ministres et du Présidium du Conseil suprême, une décision a été prise sur les changements à la tête du pays. Le Conseil des ministres était dirigé par G.M. Malenkov, L.P. a été nommé son adjoint. Béria. Le ministère de l'Intérieur et le ministère de la Sécurité de l'État ont fusionné et Beria a été élu à la tête. NA est devenu ministre des Forces armées. Boulganine, V.M. est resté ministre des Affaires étrangères. Molotov, président du Présidium du Conseil suprême - K.E. Vorochilov.

La nouvelle direction - ce qu'on appelle le « triumvirat » - a tout d'abord pris un certain nombre de mesures visant à éliminer les manifestations les plus évidentes du système répressif. Le 27 mars 1953, un décret d'amnistie fut adopté (environ 1 000 personnes furent libérées de prison à la fin de l'année) et en juin, les droits de la réunion spéciale relevant du ministère de l'Intérieur de l'URSS furent limités.

Dans le même temps, une lutte pour le leadership s'est déroulée, dont le noyau était déterminé par les relations entre Malenkov, Khrouchtchev et Beria. Mars 1953 - février 1955 définie comme une période de « leadership collectif ». En septembre 1953, N.S. Khrouchtchev a été élu au poste de premier secrétaire du Comité central du PCUS, ce qui a considérablement renforcé sa position de pouvoir, puisque le pays était en réalité gouverné par l'appareil du parti. Néanmoins, le gouvernement dirigé par Malenkov (jusqu'en février 1955, date à laquelle il fut démis de ses fonctions de président du Conseil des ministres) réussit à opérer certains changements dans l'économie.

En août 1953, lors d'une session du Soviet suprême de l'URSS, Malenkov formula les grandes orientations de la nouvelle orientation économique. Le contenu de ce cours a été déterminé par la réorientation sociale de l'économie, une tentative de tourner la pratique du leadership politique et économique « face au peuple », de libérer l'initiative locale (un programme visant à accroître le bien-être du peuple a été proclamé, les diktats du centre en matière de production agricole ont été quelque peu affaiblis, des mesures ont été esquissées pour accélérer le progrès scientifique et technologique et développer la lutte contre la bureaucratie).

NIKITA SERGEEVITCH KHRUSHCHEV Depuis 1928, il étudie à l'Académie industrielle (Moscou). En 1953-1964. Premier secrétaire du Comité central du PCUS, 1958-1964. Président du Conseil des ministres de l'URSS. L'un des initiateurs du « dégel » de la 2e moitié des années 50 - début des années 60. en politique intérieure et étrangère, réhabilitation des victimes de la répression, tentative de moderniser le système parti-État, améliorer la situation financière et les conditions de vie de la population. Le mécontentement de l'appareil d'État et du parti conduisit à la destitution de Khrouchtchev de tous ses postes en octobre 1964 (Histoire de la patrie : Dictionnaire encyclopédique. M. : Grande Encyclopédie russe,

1999). En 1954, des changements ont été apportés à la structure organisationnelle des ministères et le personnel de direction a été réduit.

À la suite de la conclusion du XXIe Congrès du PCUS (janvier-février 1959) sur la victoire complète et définitive du socialisme et l'achèvement du développement de l'État de la dictature du prolétariat en un État socialiste de tout le pays peuple, une campagne a été lancée pour accroître le rôle des Soviétiques (même s'ils continuaient en fait à être sous le contrôle des responsables du parti).

La politique visant à vaincre le culte de la personnalité de Staline a conduit les dirigeants du pays à la nécessité de changer le système de gestion économique - une partie intégrante du système de commandement et d'administration existant basé sur une centralisation stricte. En 1957, la structure de gestion sectorielle est remplacée par une structure territoriale, qui se traduit par la liquidation des ministères et la création des Conseils économiques nationaux des régions et des régions économiques. Pour justifier les perspectives de ces mesures, on a fait référence à l'expérience du Conseil économique suprême des premières années du pouvoir soviétique. Mais en même temps, la nécessité de coordonner les activités des autorités locales a été ignorée.

au niveau national. Cela a conduit au développement d'aspirations paroissiales des régions et à une violation des proportions et des connexions internes du complexe économique national. Donc au début des années 60. Des conseils économiques républicains sont constitués, puis le Conseil de l'économie nationale de l'URSS (1963). Parallèlement, des comités d'État sectoriels ont été créés. Cela a conduit à des difficultés de gestion encore plus grandes en raison de la nature à plusieurs étapes du système et de l'intersection des fonctions de ses maillons individuels. En conséquence, après la suppression de N.S. Khrouchtchev (1964) revient à la structure sectorielle de la gestion économique (1965), c'est-à-dire Il y a eu une régénération du système de commandement et d'administration. La réforme économique des années 60, conçue pour accroître l'efficacité de la production sociale grâce à l'introduction généralisée de la comptabilité économique et à l'octroi d'une indépendance économique aux entreprises, au début des années 70. a été pratiquement réduite, ce qui s'explique par la montée constante des méthodes de gestion bureaucratique centralisée.

Le plénum du Comité central du PCUS tenu en octobre 1964 a démis N.S. de ses postes de direction. Khrouchtchev. Le Plénum l'a jugé inapproprié

combinant en une seule personne les fonctions de premier secrétaire du Comité central du PCUS et de président du Conseil des ministres de l'URSS. L.I. a été élu premier secrétaire. Brejnev et A.N. a été nommé chef du gouvernement. Kossyguine.

Dans le même temps, la structure territoriale de production des autorités soviétiques, qui existait avant 1962, a été restaurée.

LEONID ILYICH BREZHNEV EN 1964 Premier et depuis 1966 secrétaire général du Comité central du PCUS, président du Présidium du Soviet suprême de l'URSS (1960-1964, 1977-1982). Pendant le mandat de Brejnev en tant que secrétaire général, les tendances conservatrices prédominaient dans le pays et les tendances négatives dans les sphères économique, sociale et spirituelle de la société se sont accentuées. Les périodes d'apaisement des tensions sur la situation internationale, associées à la conclusion d'une série d'accords avec les États-Unis, l'Allemagne et d'autres pays, ainsi qu'au développement de mesures de sécurité et de coopération en Europe, ont été suivies d'une forte aggravation de la situation. contradictions internationales. (Histoire de la Patrie : Dictionnaire encyclopédique. M. : Grande Encyclopédie russe, 1977).

Constitution de 1977. Même lors du XXIIe Congrès du Parti, Khrouchtchev a annoncé la nécessité de préparer une nouvelle Constitution qui refléterait la transition du pays vers le communisme et la création d'un « État du peuple tout entier » en URSS. En 1962, la Commission constitutionnelle est créée. Mais les événements de la seconde moitié des années 60. affaibli la pertinence de la question de la Constitution. Une conséquence de la maturation de la stagnation de l’économie dans les années 70. il y a eu une augmentation de l'activité dans le domaine de l'idéologie. L'un des résultats de diverses campagnes idéologiques et politiques a été l'émergence de la thèse selon laquelle l'URSS entre dans une nouvelle étape historique - la période du socialisme développé en tant qu'étape naturelle sur la voie du communisme. Le développement et la justification théorique de cette thèse ont conduit les dirigeants politiques du pays à l'idée de la nécessité d'élaborer une nouvelle Constitution qui refléterait et légiférerait les changements survenus dans la société.

CONSTITUTION (LOI FONDAMENTALE) DE L'UNION DES RÉPUBLIQUES SOCIALISTES SOVIÉTIQUES (7 octobre 1977) (Extrait)

Une société socialiste développée a été construite en URSS. A ce stade, où le socialisme se développe sur sa base sociale, les forces créatrices du nouveau système et les avantages du mode de vie socialiste se révèlent de plus en plus pleinement, et les travailleurs jouissent de plus en plus des fruits des grandes réalisations révolutionnaires.

Il s'agit d'une société dans laquelle de puissantes forces productives, une science et une culture avancées ont été créées, dans laquelle le bien-être de la population ne cesse de croître et des conditions de plus en plus favorables sont créées pour le développement global de l'individu. Il s'agit d'une société de relations sociales socialistes matures, dans laquelle, sur la base du rapprochement de toutes les classes et couches sociales, de l'égalité juridique et effective de toutes les nations et nationalités, de leur coopération fraternelle, une nouvelle communauté historique de personnes a émergé - le peuple soviétique.

Il s’agit d’une société de travailleurs hautement organisés, idéologiques et conscients – patriotes et internationalistes. Il s’agit d’une société dont la loi de la vie est le souci de chacun du bien-être de tous et le souci de chacun du bien-être de tous.

Il s'agit d'une société de véritable démocratie, dont le système politique assure la gestion efficace de toutes les affaires publiques, la participation de plus en plus active des travailleurs à la vie publique, la combinaison des droits et libertés réels des citoyens avec leurs devoirs et responsabilités envers la société.

Une société socialiste développée est une étape naturelle sur la voie du communisme. La nouvelle Constitution a été adoptée le 7 octobre 1977 lors de la septième session extraordinaire du Soviet suprême de l'URSS de la dixième convocation.

La partie introductive a donné une brève description des principales étapes de l'histoire du pays depuis la Grande Révolution socialiste d'Octobre. Ici, le concept d'une société socialiste développée est défini et il est déclaré qu'une nouvelle communauté historique de personnes a émergé - le peuple soviétique, qui « consolide les fondements du système social et de la politique de l'URSS, établit les droits, les libertés et les responsabilités. des citoyens, les principes d'organisation et les objectifs de l'État national socialiste et les proclame dans la présente Constitution.

La Constitution comprenait neuf sections, dont 21 chapitres et 174 articles. La première section présente les principales dispositions caractérisant les systèmes politiques et économiques du pays, les relations sociales et culturelles, ainsi que les principes de politique étrangère.

et la défense de la patrie. Le chapitre 1 de la Constitution déterminait la nature et le contenu du système politique. 2 et 3 déclarent que le pouvoir de l'État

dans le pays est exercé par le peuple à travers les Conseils des députés du peuple, qui constituent la base politique de l'URSS et agissent selon les principes

centralisme démocratique. Il est important de noter que ce chapitre a défini le rôle du PCUS et des organisations publiques (Komsomol, syndicats, collectifs de travail) dans l'administration publique. Art. 6 est plus spécifique que l’art. 126 de la Constitution de 1936 fixe le rôle dirigeant du PCUS dans la construction du communisme.

Les sections II et III définissent les droits et responsabilités des citoyens, leurs relations avec l'État, ainsi que la structure de la structure étatique nationale de l'URSS, basée sur une union libre de 15 Républiques socialistes soviétiques. La section IV était consacrée aux caractéristiques du système soviétique (principes d'activité, système électoral, statut de député du peuple).

Les sections V et VI décrivaient la structure et les fonctions des plus hautes instances du pouvoir d'État et de l'administration de l'URSS, des républiques de l'Union et des autorités locales. Le Soviet suprême de l'URSS, composé de deux chambres égales - le Conseil de l'Union et le Conseil des nationalités, a été proclamé l'organe suprême du pouvoir d'État, compétent pour résoudre toutes les questions relevant de la juridiction de l'URSS. L'organe permanent du Conseil suprême était le Présidium du Conseil suprême, qui exerçait les fonctions de l'organe suprême du pouvoir d'État entre ses sessions. Les organes de travail du Conseil de l'Union et du Conseil des nationalités étaient des commissions permanentes élues parmi les députés.

L'organe exécutif et administratif suprême de l'État était le Conseil des ministres - le gouvernement de l'URSS.

Les derniers articles de la Constitution étaient consacrés à l'organisation des procédures judiciaires, à l'arbitrage, au plaidoyer, au contrôle des poursuites, ainsi qu'aux questions relatives aux attributs de l'État (armoiries, drapeau, hymne) et à la procédure de modification de la Constitution.

La Constitution (Loi fondamentale) de l'Union des Républiques socialistes soviétiques est entrée en vigueur le jour de son adoption, le 7 octobre 1977.

De profonds changements dans la vie socio-économique du pays ont conduit à un changement de régime politique en octobre 1917 et à l'émergence d'un nouveau type de république sous la forme de l'État soviétique. Sa base était la « Déclaration des droits des travailleurs et des exploités », incluse dans la première Constitution de 1918. Le système politique démocratique républicain du pays, qui répondait aux normes modernes, était légalement formalisé. Les branches exécutive (Conseil des commissaires du peuple et commissariats sectoriels) et législative (Comité exécutif central panrusse du Conseil des députés ouvriers, soldats, paysans et cosaques) du gouvernement ont été créées. Les barrières de classe, nationales et religieuses ont été éliminées dans le pays ;

les femmes avaient les mêmes droits que les hommes, l'Église était séparée de l'État et l'école était séparée de l'Église.

Dans le même temps, dans les conditions d'instabilité du nouveau système, une tendance est apparue à accroître l'influence des bolcheviks sur les activités des organes de l'État, ce qui a finalement conduit à une véritable monopolisation du pouvoir par le parti.

Dans sa forme classique, le modèle soviétique d'administration publique s'est formé dans les années 30 sous la direction d'I.V. Staline et a été formalisée dans la Constitution de l’URSS de 1936 et dans les Constitutions des républiques fédérées. Les conseils sont devenus une forme universelle de gouvernement, de la base jusqu'aux plus hautes autorités. Cependant, compte tenu de la position monopolistique du Parti bolchevique, qui s'est avéré être le seul détenteur du pouvoir dans le pays, et du culte du leader, les principes démocratiques proclamés n'ont pas pu être réalisés dans la vie, ce qui a prédéterminé les actions pratiquement incontrôlées de un groupe restreint de l’élite du parti-État (nomenklatura).

Tentatives de réforme du système de commandement et d'administration dans les années 50 et début des années 60. n’ont pas abouti parce qu’elles n’ont pas affecté les conditions de son existence. Au début des années 70. le système précédent a été régénéré selon ses principaux paramètres. La nécessité de modifier le système des relations sociales est devenue évidente au début des années 80. Mais les dirigeants politiques du pays se sont révélés peu préparés, ni sur le plan théorique ni sur le plan organisationnel, à un changement de cap radical, et les transformations qu'ils ont entamées ont conduit à une aggravation de la crise économique et politique dans le pays.

1. L'objet de la création du Conseil des Affaires religieuses en 1944
renforcer l'influence idéologique et politique du parti sur les organisations religieuses
unir les peuples de différentes religions dans la lutte contre le fascisme
assurer le soutien à l’Église orthodoxe étrangère dans la lutte contre l’Allemagne
corriger les erreurs précédentes concernant l'église

2. Le PCUS (b) a été rebaptisé PCUS lors du... congrès du parti.
XX
XIXème
XXII
XXXX

3. Le Conseil des ministres a eu lieu en URSS l'année suivante.
1946
1948
1953
1943

4. Décrets du Comité de défense de l'État...
avaient force de loi et étaient soumis à une exécution inconditionnelle par tous les organismes gouvernementaux
approuvé par le Présidium du Soviet suprême de l'URSS
approuvé par le Conseil des commissaires du peuple de l'URSS
approuvé lors d'une réunion conjointe du Politburo du Comité central du Parti communiste des bolcheviks de toute l'Union et du Présidium du Soviet suprême de l'URSS

5. Le Comité de défense de l'État était dirigé par...
G. K. Joukov
I. V. Staline
K.E. Vorochilov
S.K.Timochenko

6. L'organe suprême du pouvoir d'État pendant la Grande Guerre patriotique
Quartier général du Haut Commandement Suprême
Comité de défense de l'État
Conseil des commissaires du peuple.
Politburo du Comité central du Parti communiste des bolcheviks de toute l'Union

7. Le rôle principal dans la victoire sur le fascisme a été joué par...
PCUS(b)
Komsomol
syndicats
organisations de femmes

8. Autorités d'urgence pendant la Grande Guerre patriotique
Comité de défense de l'État
Conseil des ministres de l'URSS
Quartier général du Haut Commandement Suprême
Conseil militaire suprême
Conseil d'évacuation relevant du Conseil des commissaires du peuple de l'URSS
Direction principale de la logistique et poste de chef de la logistique de l'Armée rouge

9. Caractéristiques du système de contrôle pendant la Grande Guerre patriotique
centralisation de la gestion dans le cadre des obligations d'État
une discipline de fer à tous les niveaux de management
une plus grande indépendance des autorités locales
méthodes de gestion de la mobilisation
manque de bureaucratie dans la prise de décision
refus des élus

10. Le quartier général du Haut Commandement Suprême était dirigé par...
I. V. Staline
G. K. Joukov
S. K. Timochenko
A.M. Vasilevsky

11. La principale raison du changement de nom du PCUS (b) en PCUS
unification des organisations du parti républicain en un parti unique
perte de toute signification de la scission historique du parti entre mencheviks et bolcheviks
intention de créer une nouvelle Internationale de partis communistes et de gauche
la nécessité d'unir le parti en raison des sentiments croissants d'opposition

12. Au nom du gouvernement soviétique, l'acte de capitulation inconditionnelle de l'Allemagne a été signé le 9 mai 1945...
I. V. Staline
G. K. Joukov
A. M. Vassilievski
K.K. Rokossovski

13. Caractéristiques du système de gestion en 1945-53.
renforcement du culte de la personnalité de Staline
refus des élus
L'adoption par Staline de décisions uniques dans le domaine de la gestion
élimination de dirigeants éminents (N. Voznesensky, A. Kuznetsov, M. Rodionov, etc.)
démission de V. Molotov, K. Vorochilov, L. Beria
la prédominance des modes de gestion commandement-administratif, mobilisation

« Les jours difficiles de la guerre sont arrivés.
Nous nous battrons jusqu'à la victoire.
Nous sommes tous prêts, camarade Staline,
Défendez votre lieu de naissance avec vos seins."

S. Alymov

Selon la Constitution de l'URSS de 1936, l'organe suprême du pouvoir d'État en URSS était le Conseil suprême (SC) de l'URSS, élu pour 4 ans. Le Conseil suprême de l'URSS a élu le Présidium du Conseil suprême de l'URSS - la plus haute autorité de l'Union soviétique entre les sessions du Conseil suprême. En outre, le Conseil suprême de l'URSS a élu le gouvernement de l'URSS - le Conseil des commissaires du peuple de l'URSS (SNK). La Cour suprême était élue par le Soviet suprême de l'URSS pour une période de cinq ans. La Cour suprême de l'URSS a également nommé le procureur (procureur général) de l'URSS. La Constitution de 1936, ou Constitution stalinienne, ne prévoyait en aucune manière la mise en œuvre d'une administration étatique et militaire du pays en temps de guerre. Dans le schéma présenté, les chefs des structures de pouvoir de l'URSS sont indiqués en 1941. Le Présidium des forces armées de l'URSS était investi du droit de déclarer l'état de guerre, la mobilisation générale ou partielle, la loi martiale dans l'intérêt de la la défense et la sécurité de l'État du pays. Le Conseil des commissaires du peuple de l'URSS, l'organe exécutif suprême du pouvoir d'État, a pris des mesures pour assurer l'ordre public, protéger les intérêts de l'État et protéger les droits de la population, a supervisé la construction globale des forces armées de l'URSS, et déterminé le contingent annuel de citoyens soumis à la conscription pour le service militaire actif.

Le Comité de défense (DC) relevant du Conseil des commissaires du peuple de l'URSS a assuré la direction et la coordination des questions de développement militaire et de préparation directe du pays à la défense. Bien qu'avant la guerre il ait été envisagé qu'avec le déclenchement des hostilités, le contrôle militaire aurait dû être effectué par le Conseil militaire principal dirigé par le commissaire du peuple à la défense, cela ne s'est pas produit. La direction générale de la lutte armée du peuple soviétique contre les troupes nazies était assumée par le PCUS (b), ou plutôt son Comité central (Comité central), dirigé par La situation sur les fronts était très difficile, les troupes soviétiques se retiraient partout . Une réorganisation des plus hautes instances de l’État et de l’administration militaire était nécessaire.

Le deuxième jour de la guerre, le 23 juin 1941, par résolution du Conseil des commissaires du peuple de l'URSS et du Comité central du Parti communiste des bolcheviks de toute l'Union, le quartier général du commandement principal des forces armées de l'URSS L'URSS était créée. Il était dirigé par le commissaire du peuple à la défense, maréchal de l'Union soviétique, c'est-à-dire Les organes de commandement et de contrôle militaires ont été réorganisés. La réorganisation du système de pouvoir d'État a eu lieu le 30 juin 1941, lorsque, par décision du Présidium des forces armées de l'URSS, du Comité central du Parti communiste des bolcheviks de toute l'Union et du Conseil des commissaires du peuple de l'URSS, le Comité de défense de l'État (GKO) a été créé - l'organe d'État extraordinaire le plus élevé de l'URSS, qui concentrait tout le pouvoir dans le pays. Le Comité de défense de l'État a supervisé toutes les questions militaires et économiques pendant la guerre, et la direction des opérations militaires a été assurée par l'intermédiaire du quartier général du commandement suprême.

« Tant au quartier général qu'au Comité de défense de l'État, il n'y avait pas de bureaucratie. C'étaient des organes exclusivement opérationnels. La direction était concentrée entre les mains de Staline... La vie dans l'ensemble de l'appareil d'État et militaire était tendue, le programme de travail était 24 heures sur 24, tout le monde était à sa place officielle. Personne n'a donné l'ordre « que cela se passe exactement comme ça, mais c'est ainsi que cela s'est passé », a rappelé le chef de la logistique, le général d'armée A.V. Khrulev. Au cours des premiers mois de la Grande Guerre patriotique, le pays a connu une centralisation complète du pouvoir. Staline I.V. a concentré un immense pouvoir entre ses mains - tout en restant secrétaire général du Comité central du Parti communiste des bolcheviks de toute l'Union, il a dirigé le Conseil des commissaires du peuple de l'URSS, le Comité de défense de l'État, le quartier général du haut commandement suprême et le Commissariat du Peuple à la Défense.

Comité de défense de l'État

Le Comité de défense de l'État, créé pendant la Grande Guerre patriotique, était un organe directeur d'urgence qui disposait des pleins pouvoirs en URSS. Le président du Comité de défense de l'État était le secrétaire général du Comité central du Parti communiste de toute l'Union (bolcheviks), son adjoint était le président du Conseil des commissaires du peuple de l'URSS, commissaire du peuple aux affaires étrangères. (Secrétaire, chef du Département du personnel du Comité central du Parti communiste de toute l'Union (bolcheviks)). En février 1942, les personnes suivantes furent introduites au Comité de défense de l'État : Voznesensky N.A. (1er vice-président du Conseil des commissaires du peuple) et Mikoyan A.I. (Président du Comité pour l'approvisionnement alimentaire et vestimentaire de l'Armée rouge), Kaganovich L.M. (Vice-président du Conseil des commissaires du peuple). En novembre 1944, N.A. Boulganine devint un nouveau membre du GKO. (Commissaire adjoint du peuple à la défense de l'URSS) et Voroshilov K.E. a été démis du Comité de défense de l'État.

Le Comité de défense de l'État était doté de vastes fonctions législatives, exécutives et administratives ; il réunissait les dirigeants militaires, politiques et économiques du pays. Les résolutions et les ordonnances du Comité de défense de l'État avaient la force des lois de guerre et étaient soumises à une exécution inconditionnelle par tous les organismes du parti, de l'État, militaires, économiques et syndicaux. Cependant, les forces armées de l'URSS, le Présidium des forces armées de l'URSS, le Conseil des commissaires du peuple de l'URSS et les commissariats du peuple ont également continué à agir, mettant en œuvre les résolutions et décisions du Comité de défense de l'État. Pendant la Grande Guerre patriotique, le Comité de défense de l'État a adopté 9 971 résolutions, dont environ les deux tiers concernaient les problèmes de l'économie de guerre et de l'organisation de la production militaire : l'évacuation de la population et de l'industrie ; mobilisation de l'industrie, production d'armes et de munitions ; manipuler les armes et munitions capturées ; organisation d'opérations de combat, distribution d'armes ; nomination des représentants autorisés des comités de défense de l'État ; les changements structurels au sein du Comité de défense de l'État lui-même, etc. Les résolutions restantes du Comité de défense de l'État concernaient des questions politiques, de personnel et autres.

Fonctions des obligations d'État :
1) la gestion des activités des départements et des institutions gouvernementales, en orientant leurs efforts vers la pleine utilisation des capacités matérielles, spirituelles et militaires du pays pour remporter la victoire sur l'ennemi ;
2) mobilisation des ressources humaines du pays pour les besoins du front et de l’économie nationale ;
3) organisation du fonctionnement ininterrompu de l'industrie de défense de l'URSS ;
4) résoudre les problèmes de restructuration de l'économie sur le pied de guerre ;
5) évacuation des installations industrielles des zones menacées et transfert des entreprises vers les zones libérées ;
6) formation des réserves et du personnel des forces armées et de l'industrie ;
7) restauration de l'économie détruite par la guerre ;
8) déterminer le volume et le calendrier des livraisons industrielles de produits militaires.

Le Comité de défense de l'État a fixé des tâches militaro-politiques pour les dirigeants militaires, a amélioré la structure des forces armées, a déterminé la nature générale de leur utilisation en temps de guerre et a nommé le personnel de direction. Les organes de travail du Comité de défense de l'État sur les questions militaires, ainsi que les organisateurs et exécuteurs directs de ses décisions dans ce domaine, étaient les Commissariats du peuple à la défense (NKO URSS) et la Marine (NK Marine de l'URSS).

De la compétence du Conseil des commissaires du peuple de l'URSS, les Commissariats du peuple à l'industrie de défense ont été transférés à la juridiction du Comité de défense de l'État : Commissariats du peuple à l'industrie de défense : Commissariats du peuple à l'industrie aéronautique, Commissariat du peuple à Tankoprom, Commissariat du peuple à l'industrie de la défense. Commissariat du Peuple à l'Armement, Commissariat du Peuple à l'Armement, Commissariat du Peuple à l'Armement Minier, Commissariat du Peuple à l'Armement, Commissariat du Peuple à l'Industrie Durable, Commissariat du Peuple à l'Industrie Durable, Commissariat du Peuple à l'Armement, Commissariat du Peuple à l'Armement, Commissariat du Peuple à l'Industrie, Commissariat du Peuple à l'Armement Industrie, etc. Un rôle important dans la mise en œuvre d'un certain nombre de fonctions du Comité de défense de l'État a été attribué au corps de ses représentants autorisés, dont la tâche principale était le contrôle local de l'application des décrets du GKO sur la production de produits militaires. Les commissaires avaient des mandats signés par le président du Comité de défense de l'État, Staline, qui définissaient clairement les tâches pratiques que le Comité de défense de l'État confiait à ses commissaires. Grâce aux efforts déployés, la production de produits militaires en mars 1942 uniquement dans les régions orientales du pays a atteint le niveau d'avant-guerre sur l'ensemble du territoire de l'Union soviétique.

Pendant la guerre, afin d'atteindre une efficacité de gestion maximale et de s'adapter aux conditions actuelles, la structure du Comité de défense de l'État a été modifiée à plusieurs reprises. L'une des divisions importantes du Comité de défense de l'État était le Bureau des opérations, créé le 8 décembre 1942. Le Bureau des opérations comprenait L.P. Beria, G.M. Malenkov, A.I. et Molotov V.M. Les tâches de cette unité comprenaient initialement la coordination et l'unification des actions de toutes les autres unités du GKO. Mais en 1944, les fonctions du bureau furent considérablement élargies. Il a commencé à contrôler le travail actuel de tous les commissariats populaires de l'industrie de défense, ainsi que la préparation et l'exécution des plans de production et d'approvisionnement pour les secteurs de l'industrie et des transports. Le Bureau des opérations est devenu responsable de l'approvisionnement de l'armée ; en outre, il s'est vu confier les responsabilités du Comité des transports précédemment aboli. "Tous les membres du Comité de défense de l'État étaient en charge de certains domaines de travail. Ainsi, Molotov était en charge des chars, Mikoyan - des questions d'approvisionnement du quartier-maître, d'approvisionnement en carburant, des questions de prêt-bail, et exécutait parfois des commandes individuelles de Staline pour la livraison des obus au front. Malenkov était responsable de l'aviation, Beria - des munitions et des armes. Tout le monde est venu voir Staline avec ses questions et lui a dit : je vous demande de prendre telle ou telle décision sur telle ou telle question... », a rappelé le chef de la logistique, le général d'armée A.V. Khrulev.

Pour procéder à l'évacuation des entreprises industrielles et de la population des zones de première ligne à l'est, un Conseil pour les affaires d'évacuation a été créé sous l'égide du Comité de défense de l'État. Par ailleurs, en octobre 1941, le Comité pour l'évacuation des vivres, des biens industriels et des entreprises industrielles est constitué. Cependant, en octobre 1941, ces organes furent réorganisés en Direction des affaires d'évacuation relevant du Conseil des commissaires du peuple de l'URSS. D'autres divisions importantes du Comité de défense de l'État étaient : la Commission du Trophée, créée en décembre 1941, et transformée en avril 1943 en Comité du Trophée ; Un comité spécial chargé du développement des armes nucléaires ; Une commission spéciale s'est occupée des questions de réparations, etc.

Le Comité de défense de l'État est devenu le maillon principal du mécanisme de gestion centralisée de la mobilisation des ressources humaines et matérielles du pays pour la défense et la lutte armée contre l'ennemi. Ayant rempli ses fonctions, le Comité de défense de l'État fut dissous par décret du Présidium du Soviet suprême de l'URSS du 4 septembre 1945.

Quartier général du Haut Commandement suprême des forces armées de l'URSS

Initialement, l'organe suprême de gestion stratégique des opérations militaires des forces armées soviétiques s'appelait le quartier général du commandement principal. Il comprenait des membres du Politburo du Comité central du Parti communiste des bolcheviks de toute l'Union : Staline I.V., Molotov V.M., maréchal de l'Union soviétique Vorochilov K.E., commissaire adjoint du peuple à la défense, maréchal de l'Union soviétique, maréchal S.M., commissaire du peuple à l'amiral de la flotte et le chef d'état-major général, général d'armée, dirigés par le commissaire du peuple à la défense, le maréchal Timoshenko S.K. Au quartier général, un institut de conseillers permanents a été créé, composé de : les maréchaux de l'Union soviétique et G.I. Kulik ; généraux, Zhigarev P.F., Vatutin N.F., Voronov N.N. ; ainsi que Mikoyan A.I., Kaganovich L.M., Beria L.P., Voznesensky N.A., Zhdanov A.A., Malenkov G.M., Mehlis L.Z.

Cependant, le dynamisme des opérations militaires, les changements rapides et drastiques de la situation sur un immense front exigeaient une grande efficacité dans la direction des troupes. Pendant ce temps, le maréchal Timochenko S.K. ne pouvait pas, de manière indépendante, sans le consentement du gouvernement, prendre des décisions sérieuses concernant la direction des forces armées du pays. Il n'avait même pas le droit de prendre des décisions sur la préparation et l'utilisation des réserves stratégiques. Afin d'assurer un contrôle centralisé et plus efficace des actions des troupes, par décret du Comité de défense de l'État de l'URSS du 10 juillet 1941, le quartier général du commandement principal a été transformé en quartier général du commandement suprême. Il était dirigé par le président du Comité de défense de l'État, Staline. Par le même décret, le commissaire adjoint du peuple à la défense, le maréchal B.M. Shaposhnikov, a été ajouté au quartier général. 8 août 1941 Staline I.V. a été nommé commandant en chef suprême. À partir de cette époque, le quartier général du commandement suprême a été rebaptisé quartier général du haut commandement suprême (SHC). Il comprenait : Staline I., Molotov V., Timoshenko S., Budyonny S., Voroshilov K., Kuznetsov N., Shaposhnikov B. et Zhukov G.

Au stade final de la Grande Guerre patriotique, la composition du quartier général du commandement suprême a été modifiée pour la dernière fois. Par le décret du Comité de défense de l'État de l'URSS du 17 février 1945, la composition suivante du quartier général du commandement suprême a été déterminée : les maréchaux de l'Union soviétique Staline I.V. (Président - Commandant en chef suprême), (Commissaire adjoint du peuple à la défense) et (Commissaire adjoint du peuple à la défense), les généraux d'armée Boulganine N.A. (Membre du Comité de défense de l'État et commissaire adjoint du peuple à la défense) et Antonov A.I. (Chef d'état-major), l'amiral Kuznetsov N.G. (Commissaire du peuple de la marine de l'URSS).

Le quartier général du commandement suprême exerçait la direction stratégique de l'Armée rouge, de la marine de l'URSS, des troupes frontalières et intérieures. Les activités de l'état-major consistaient à évaluer la situation militaro-politique et militaro-stratégique, à prendre des décisions stratégiques et opérationnelles-stratégiques, à organiser des regroupements stratégiques et à créer des groupements de troupes, à organiser l'interaction et la coordination des actions lors d'opérations entre groupes de fronts, fronts, armées individuelles, ainsi qu'entre l'armée d'active et les détachements de partisans. En outre, le quartier général supervisait la formation et la préparation des réserves stratégiques, le soutien logistique des forces armées, supervisait l'étude et la généralisation de l'expérience de guerre, exerçait un contrôle sur la mise en œuvre des tâches assignées et résolvait les problèmes liés aux opérations militaires.

Le quartier général du commandement suprême dirigeait les fronts, les flottes et l'aviation à long rayon d'action, leur fixait des tâches, approuvait les plans d'opérations, leur fournissait les forces et les moyens nécessaires et dirigeait les partisans par l'intermédiaire du quartier général central du mouvement partisan. Un rôle important dans la direction des activités de combat des fronts et des flottes était joué par les directives du quartier général, qui indiquaient généralement les buts et objectifs des troupes en opérations, les principales directions où il était nécessaire de concentrer les principaux efforts, les densité de l'artillerie et des chars dans les zones de percée, etc.

Dans les premiers jours de la guerre, dans une situation en évolution rapide, en l'absence de communication stable avec les fronts et d'informations fiables sur la position des troupes, la direction militaire prenait systématiquement des décisions en retard, il devint donc nécessaire de créer un autorité de commandement intermédiaire entre l'état-major du commandement suprême et les fronts. À ces fins, il a été décidé d'envoyer au front des cadres supérieurs du Commissariat du Peuple à la Défense, mais ces mesures n'ont pas donné de résultats au stade initial de la guerre.

Ainsi, le 10 juillet 1941, par décret du Comité de défense de l'État, trois commandements principaux de troupes furent créés dans les directions stratégiques : la direction Nord-Ouest, dirigée par le maréchal K.E. Vorochilov. - la coordination des actions des fronts Nord et Nord-Ouest, ainsi que des flottes ; Direction occidentale dirigée par le maréchal S.K. Timochenko - la coordination des actions du Front occidental et de la flottille militaire de Pinsk, et plus tard du Front occidental, du Front des armées de réserve et du Front central ; Direction sud-ouest dirigée par le maréchal S.M. Budyonny. - coordination des actions des fronts Sud-Ouest, Sud, puis Briansk, avec subordination opérationnelle.

Les tâches des commandements principaux comprenaient l'étude et l'analyse de la situation opérationnelle et stratégique dans la zone directionnelle, la coordination des actions des troupes dans la direction stratégique, l'information de l'état-major sur la situation sur les fronts, la direction de la préparation des opérations conformément aux plans de l'état-major, et mener une guerre partisane derrière les lignes ennemies. Au cours de la période initiale de la guerre, les commandements principaux ont eu la possibilité de réagir rapidement aux actions ennemies, en assurant un commandement et un contrôle plus fiables et plus précis des troupes, ainsi qu'en organisant l'interaction entre les fronts. Malheureusement, les commandants en chef des directions stratégiques non seulement ne disposaient pas de pouvoirs suffisamment étendus, mais ne disposaient pas non plus des réserves militaires et des ressources matérielles nécessaires pour influencer activement le cours des hostilités. Le siège n'a pas clairement défini l'éventail de ses fonctions et tâches. Leurs activités se résumaient souvent à transmettre des informations des fronts vers l'État-major et, à l'inverse, des ordres de l'État-major vers les fronts.

Les commandants en chef des troupes dans les directions stratégiques n'ont pas réussi à améliorer la direction des fronts. Les principaux commandements des troupes dans les directions stratégiques ont commencé à être abolis un par un. Mais le quartier général du commandement suprême ne les a pas complètement abandonnés. En février 1942, le quartier général nomma le général d'armée G.K. Joukov au poste de commandant du front occidental. fonctions du commandant en chef des troupes de la direction occidentale, pour coordonner les opérations de combat des fronts occidental et Kalinin pendant. Bientôt, le commandement principal de la direction sud-ouest fut également rétabli. Le commandant en chef du front sud-ouest, le maréchal S.K. Timochenko, a été nommé pour coordonner les actions des fronts sud-ouest et voisin de Briansk. Et en avril 1942, sur l'aile sud du front soviéto-allemand, le commandement principal des troupes de la direction du Caucase du Nord fut formé, dirigé par le maréchal S.M. Budyonny, à qui appartenait le front de Crimée, la région défensive de Sébastopol, le Caucase du Nord. Région militaire, flotte de la mer Noire et flottille militaire d'Azov. Très vite, un tel système de gestion a dû être abandonné car peu efficace. En mai 1942, les commandements principaux des troupes du Caucase occidental et du Nord furent abolis et en juin, ceux des directions sud-ouest.

Elle a été remplacée par l'institution de représentants de l'état-major du commandement suprême, qui s'est généralisée au cours de la Grande Guerre patriotique. Les chefs militaires les plus entraînés étaient nommés représentants du quartier général, dotés de larges pouvoirs et généralement envoyés là où, selon le plan du quartier général du commandement suprême, les principales tâches du moment étaient en cours de résolution. Les représentants du quartier général du commandement suprême sur les fronts à différentes époques étaient : Budyonny S.M., Zhukov G.K., Vasilevsky A.M., Voroshilov K.E., Antonov A.I., Timoshenko S.K., Kuznetsov N.G., Shtemenko S.M. et d'autres. Commandant en chef suprême - Staline I.V. exigeait des rapports constants des représentants du quartier général sur les progrès réalisés dans l'accomplissement des tâches assignées, les appelant souvent au quartier général pendant les opérations, en particulier lorsque quelque chose ne se passait pas bien.

Staline a personnellement fixé des tâches spécifiques à ses représentants, exigeant sévèrement les omissions et les erreurs de calcul. L'institution de représentants du quartier général du commandement suprême a considérablement accru l'efficacité du leadership stratégique, a contribué à une utilisation plus rationnelle des forces dans les opérations menées sur les fronts, a facilité la coordination des efforts et a maintenu une interaction étroite entre les fronts, les branches du commandement suprême. Forces armées, branches des formations militaires et partisanes. Les représentants du quartier général, dotés de grands pouvoirs, pourraient influencer le cours des batailles et corriger en temps opportun les erreurs du commandement du front et de l'armée. L'institution des représentants du quartier général a existé presque jusqu'à la fin de la guerre.

Des plans de campagne ont été adoptés lors de réunions conjointes du Politburo du Comité central du Parti communiste des bolcheviks de toute l'Union, du Comité de défense de l'État et du quartier général du commandement suprême, bien que dans les premiers mois de la guerre, le principe de collégialité n'ait pratiquement pas été respecté. . Les commandants des fronts, des branches des Forces armées et des branches des forces armées ont pris la part la plus active aux travaux ultérieurs de préparation des opérations. À mesure que le front se stabilisait et que le système de leadership stratégique était réorganisé, le contrôle des troupes s'améliora également. La planification des opérations a commencé à être caractérisée par des efforts plus coordonnés de la part du quartier général du commandement suprême, de l'état-major général et du quartier général du front. Le quartier général du commandement suprême a développé progressivement les méthodes de leadership stratégique les plus appropriées, avec l'accumulation de l'expérience du combat et le développement de l'art militaire aux plus hauts niveaux du commandement et du quartier général. Pendant la guerre, les méthodes de direction stratégique du quartier général du commandement suprême se sont continuellement développées et améliorées. Les questions les plus importantes des plans stratégiques et des plans d'opérations ont été discutées lors de ses réunions, auxquelles ont participé dans un certain nombre de cas les commandants et les membres des conseils militaires des fronts, les commandants des branches des forces armées et des branches de l'armée. La décision finale sur les questions discutées a été formulée personnellement par le commandant en chef suprême.

Tout au long de la guerre, le quartier général du commandement suprême était situé à Moscou, ce qui revêtait une grande importance morale. Les membres du quartier général du commandement suprême se sont rassemblés dans le bureau de Staline I.V. au Kremlin, mais avec le début des bombardements, celui-ci a été transféré du Kremlin dans un petit manoir de la rue Kirov doté d'un espace de travail et de communications fiables. Le quartier général n'a pas été évacué de Moscou et pendant le bombardement, les travaux ont été transférés à la station de métro Kirovskaya, où un centre de contrôle stratégique souterrain pour les forces armées a été préparé. Les bureaux de Staline I.V. y étaient équipés. et Shaposhnikov B.M., le groupe opérationnel de l'état-major général et des départements du Commissariat du peuple à la défense a été localisé.

Dans le bureau de Staline, I.V. Les membres du Politburo, du Comité de défense de l'État et du quartier général du commandement suprême se réunissaient en même temps, mais l'organe unificateur en temps de guerre restait le quartier général du commandement suprême, dont les réunions pouvaient avoir lieu à tout moment de la journée. Les rapports au commandant en chef suprême étaient généralement faits trois fois par jour. À 10-11 heures du matin, le chef de la direction des opérations rendait généralement compte, à 16-17 heures - le chef d'état-major général, et la nuit, les chefs militaires se rendaient à Staline avec un rapport final pour la journée. .

La priorité dans la résolution des problèmes militaires revenait bien entendu à l’état-major. Par conséquent, pendant la guerre, ses supérieurs rendaient visite à I.V. Staline presque tous les jours, devenant ainsi ses principaux experts, consultants et conseillers. Les visiteurs fréquents du quartier général du commandement suprême étaient le commissaire du peuple à la marine N.G. Kuznetsov. et le chef de la logistique de l'Armée rouge A.V. Khrulev. Le Commandant en chef suprême a rencontré à plusieurs reprises les chefs des directions principales des OBNL, les commandants et les chefs des branches militaires. Sur les questions liées à l'adoption d'équipements militaires ou à leur fourniture aux troupes, les commissaires du peuple à l'aviation, à l'industrie des chars, aux armes, aux munitions et autres les ont accompagnés. Les principaux concepteurs d'armes et d'équipements militaires étaient souvent invités à discuter de ces questions. Ayant rempli ses fonctions, le quartier général du commandement suprême fut aboli en octobre 1945.

État-major général de l'Armée rouge

L'état-major général est le principal organe de planification et de gestion des forces armées dans le système du quartier général du haut commandement suprême. « Une telle équipe, selon B.M. Shaposhnikov, est nécessaire pour rationaliser le gigantesque travail de préparation à la guerre. La coordination et l'harmonisation des préparatifs... ne peuvent être réalisées que par l'état-major général - un ensemble d'individus qui ont forgé et testé leurs vues militaires dans les mêmes conditions sous la même direction, sélectionnés avec le plus grand soin, liés par une responsabilité mutuelle, unis performances, qui ont marqué des tournants dans la construction militaire.

Dans la période d'avant-guerre, l'état-major a mené des travaux à grande échelle pour préparer la défense du pays. L'état-major élabora un « Plan pour le déploiement stratégique des forces armées de l'Union soviétique à l'Ouest et à l'Est pour 1940 et 1941 », approuvé le 5 octobre 1940. Le 15 mai 1941, un projet révisé de « Considérations sur le Plan » a été présenté aux dirigeants politiques du pays pour examen d’un déploiement stratégique en cas de guerre avec l’Allemagne et ses alliés », mais il n’a pas été approuvé. Joukov G.K. a écrit : « La décision du Comité central du Parti communiste de toute l'Union (b) et du gouvernement soviétique du 8 mars 1941 a clarifié la répartition des responsabilités au sein du Commissariat du peuple à la défense de l'URSS. effectué par le Commissaire du Peuple à la Défense à travers l'État-Major, ses adjoints et le système des départements principaux et centraux... L'État-Major a accompli un énorme travail opérationnel, organisationnel et de mobilisation, étant le principal appareil du Commissaire du Peuple à la Défense.

Cependant, selon le témoignage du maréchal G.K. Joukov, qui était chef de l'état-major avant la guerre, «... I.V. Staline, à la veille et au début de la guerre, a sous-estimé le rôle et l'importance de l'état-major. ... était très peu intéressé par les activités de l'état-major général. Ni mes prédécesseurs ni moi n'avons eu l'occasion de rendre compte de manière exhaustive à I.V. Staline de l'état de la défense du pays, de nos capacités militaires et de celles de notre ennemi potentiel. .»

En d’autres termes, les dirigeants politiques du pays n’ont pas permis à l’état-major de mettre en œuvre pleinement et en temps opportun les mesures nécessaires à la veille de la guerre. Pour les forces armées de l'URSS à la veille de la guerre, le seul document prescrivant le transport de troupes dans les régions frontalières pour se préparer au combat était une directive envoyée aux troupes quelques heures avant le début de la guerre (21 juin 1941 à 21h45 Moscou). temps). Dans la période initiale de la guerre, dans des conditions de situation défavorable sur les fronts, le volume et le contenu du travail de l'état-major ont considérablement augmenté. Mais ce n’est que vers la fin de la première période de la guerre que les relations de Staline avec l’état-major furent sensiblement normalisées. Depuis la seconde moitié de 1942, I.V. Staline, en règle générale, ne prenait aucune décision sans avoir préalablement entendu l'avis de l'état-major.

Les principaux organes directeurs des forces armées de l'URSS pendant la Grande Guerre patriotique étaient le quartier général du commandement suprême et l'état-major. Ce système de contrôle des troupes a fonctionné tout au long de la guerre. Conformément aux exigences du temps de guerre, l'état-major travaillait 24 heures sur 24. Les heures de fonctionnement du quartier général du commandement suprême étaient presque 24 heures sur 24. Le ton a été donné par le commandant en chef suprême lui-même, qui travaillait 12 à 16 heures par jour et, en règle générale, le soir et la nuit. Il a accordé une attention particulière aux questions opérationnelles et stratégiques, aux problèmes d'armement et à la préparation des ressources humaines et matérielles.

Le travail de l'état-major pendant la guerre était complexe et multiforme. Fonctions de l'état-major :
1) collecte et traitement d'informations opérationnelles et stratégiques sur l'évolution de la situation sur les fronts ;
2) préparation de calculs opérationnels, de conclusions et de propositions pour l'utilisation des forces armées, élaboration directe de plans de campagnes militaires et d'opérations stratégiques sur les théâtres d'opérations militaires ;
3) l'élaboration de directives et d'ordres du quartier général du commandement suprême sur l'utilisation opérationnelle des forces armées et des plans de guerre sur de nouveaux théâtres d'opérations militaires possibles ;
4) organisation et gestion de tous types d'activités de renseignement ;
5) traitement des données et des informations provenant des quartiers généraux inférieurs et des troupes ;
6) résolution des problèmes de défense aérienne ;
7) gestion de la construction des zones fortifiées ;
8) gestion du service topographique militaire et fourniture de cartes topographiques à l'armée ;
9) organisation et agencement de l'arrière opérationnel de l'armée ;
élaboration de réglementations sur les formations militaires ;
10) élaboration de manuels et de lignes directrices pour le service du personnel ;
11) généralisation de l'expérience avancée de combat des formations, formations et unités ;
12) coordination des opérations de combat des formations partisanes avec les formations de l'Armée rouge et bien plus encore.

Le chef d'état-major n'était pas seulement un membre de l'état-major, il en était le vice-président. Conformément aux instructions et décisions de l'état-major du commandement suprême, le chef d'état-major général a unifié les activités de tous les départements du Commissariat du peuple à la défense, ainsi que du Commissariat du peuple à la Marine. De plus, le chef d'état-major général avait le pouvoir de signer les ordres et les directives du quartier général du commandement suprême, ainsi que de donner des ordres au nom du quartier général. Tout au long de la guerre, le chef d'état-major a rendu compte personnellement de la situation militaro-stratégique sur les théâtres d'opérations militaires et des propositions de l'état-major au commandant en chef suprême. Le chef de la direction des opérations de l'état-major (Vasilevsky A.M., Shtemenko S.M.) a également rendu compte au commandant suprême de la situation sur les fronts. Pendant la Grande Guerre patriotique, l'état-major était successivement dirigé par quatre chefs militaires - les maréchaux de l'Union soviétique G.K. Joukov, B.M. Shaposhnikov, A.M. Vasilevsky. et le général d'armée Antonov A.I.

La structure organisationnelle de l'état-major a été améliorée tout au long de la guerre, ce qui a permis à l'état-major de devenir un organe de contrôle capable de réagir rapidement et de manière adéquate aux changements de la situation sur les fronts. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des changements nécessaires ont eu lieu dans la direction. Des directions ont notamment été créées pour chaque front actif, composées du chef de direction, de son adjoint et de 5 à 10 officiers-opérateurs. Par ailleurs, un corps d'officiers représentant l'état-major est créé. Il était destiné à maintenir une communication continue avec les troupes, à vérifier l'exécution des directives, ordres et ordres des plus hautes autorités de commandement, à fournir à l'état-major des informations rapides et précises sur la situation, ainsi qu'à fournir une assistance en temps opportun au quartier général et aux troupes. .

La structure des organes du pouvoir et de l'administration de l'État de l'URSS était caractérisée pendant la Grande Guerre patriotique (1941-1945) par la coexistence d'organes de pouvoir et d'administration constitutionnels et d'urgence. L’émergence de ces dernières était avant tout associée à la nécessité urgente de prendre des décisions opérationnelles.

Parmi les autorités d'urgence anticonstitutionnelles, le rôle principal a été joué par le Comité de défense de l'État (GKO), créé le 30 juin 1941. Il était dirigé par I.V. Staline, qui peu avant la guerre est devenu président du Conseil des commissaires du peuple et, peu après le début de la guerre, a dirigé le quartier général du commandant en chef suprême en tant que commandant en chef suprême, ainsi que le Commissariat du peuple. de la Défense. Le Comité de défense de l'État était composé de cinq à neuf personnes qui étaient membres du Politburo du Comité central du Parti communiste (bolcheviks) et étaient en même temps vice-président du Conseil des commissaires du peuple. La concentration du pouvoir parti-État et sa personnalisation atteignent ainsi leur apogée. Le Comité de défense de l'État détenait tous les pouvoirs dans le pays. Ses décisions, conformément aux lois de guerre, étaient soumises à une mise en œuvre inconditionnelle par tous les organes gouvernementaux et les citoyens de l'URSS. Le Comité de défense de l'État agissait par l'intermédiaire de représentants autorisés et des autorités existantes. Dans certains cas, des organes spéciaux ont été créés sous l'égide du Comité de défense de l'État pour résoudre des problèmes militaires importants et spécifiques (par exemple, organiser l'évacuation).

Un nombre important d'organismes d'urgence chargés de gérer opérationnellement des domaines spécifiques de l'activité de l'État ont été créés sous l'égide du Conseil des commissaires du peuple de l'URSS. Pour guider la mobilisation de la population laborieuse, en juin 1941, le Comité pour la comptabilité et la répartition du travail fut créé sous l'égide du Conseil des commissaires du peuple de l'URSS. Sous le Conseil des commissaires du peuple des républiques fédérées et autonomes, des comités exécutifs régionaux et régionaux, des bureaux de comptabilité et de répartition du travail ont été créés. En 1943, un comité fut créé sous l'égide du Conseil des commissaires du peuple de l'URSS pour restaurer l'économie dans les zones libérées de l'occupation allemande. En novembre 1942, une commission d’État extraordinaire fut créée pour établir et enquêter sur les atrocités commises par les envahisseurs nazis et leurs complices.

Des organes de pouvoir et d'administration d'urgence apparaissent également localement. Tous les pouvoirs dans le domaine de la défense, garantissant l'ordre public et la sécurité de l'État dans les zones déclarées sous la loi martiale, ont été transférés aux conseils militaires des fronts, des armées et des districts militaires. Les autorités militaires ont eu le droit d'impliquer la population dans le service du travail, de confisquer les biens personnels des citoyens pour les besoins militaires, de réglementer le travail des institutions et des entreprises, d'établir des normes pour la fourniture de biens à la population, de procéder à des perquisitions et de détenir des personnes suspectes. et expulser les citoyens « socialement dangereux » de manière administrative. Les autorités militaires ont émis des décrets obligatoires à l'intention de la population, dont le non-respect engageait la responsabilité des auteurs sous la forme d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à six mois.

Dans certaines villes de première ligne, des comités de défense municipaux ont été créés. Leurs présidents furent les premiers secrétaires des comités régionaux ou municipaux du parti. Il comprenait des représentants du soviet local, des organes du parti, du NKVD et du commandement militaire. Les comités locaux de défense avaient non seulement tous les droits des conseils locaux, mais avaient également le droit de déclarer les villes en état de siège, d’imposer un couvre-feu, de gérer la construction de structures défensives, de former des unités de milice et de gérer l’industrie de la ville. Si une ville était déclarée en état de siège, les autorités militaires avaient le droit de traduire les coupables devant un tribunal militaire ou de tirer sur place.