Ayant été auparavant une ancienne colonie de la Grande-Bretagne, de nombreuses choses en Australie ont été créées selon le modèle anglais, y compris les forces spéciales. Malgré cela, les forces spéciales australiennes diffèrent en grande partie des unités similaires britanniques.
Les premières unités spéciales furent créées pendant la Seconde Guerre mondiale, y prenant une part active aux côtés des Alliés. Ce n’est qu’en 2003 qu’un commandement unifié des forces spéciales fut créé en Australie, baptisé SOCOMD.
SOCOMD comprend un quartier général opérationnel situé à Sydney et à Canberra, subordonné à un escadron d'opérations spéciales. Par ailleurs, la SOCOMD comprend un régiment aéroporté et deux régiments commandos. Un régiment spécial a été créé pour faire face aux urgences et est stationné dans le sud du Pays de Galles.
Depuis 2003, les forces spéciales de l'armée australienne ont participé à des opérations militaires en Afghanistan et en Irak, ont assuré la sécurité de tous les événements sportifs majeurs du pays, ont participé à la protection du président américain George W. Bush et ont participé à la résolution du conflit armé. au Timor oriental et effectue depuis 2009 des patrouilles en Afghanistan. Actuellement, les combattants du SOCOMD jouissent d’un respect bien mérité parmi les combattants des autres forces spéciales du monde.
2. Service spécial de Sa MajestéSAS
Le Special Air Service (SAS) du Royaume-Uni, avec le Special Boat Service, le Special Reconnaissance Regiment et le Special Forces Support Group, font partie des forces spéciales du Royaume-Uni. Le premier 22e Régiment SAS est créé le 24 août 1941, pendant la Seconde Guerre mondiale. La nouvelle unité était composée de volontaires des troupes aéroportées. L'unité a mené des raids de sabotage sur les communications arrière ennemies en Afrique du Nord. L'unité fut dissoute en 1946, mais le SAS moderne fut formé à partir d'un régiment de volontaires en 1947.
Les tâches principales du SAS sont de mener des opérations antiterroristes, tant au Royaume-Uni qu'à l'étranger. De plus, SAS forme des soldats des forces spéciales d'autres pays.
Sur le plan organisationnel, le SAS se compose de trois régiments numérotés de 21 à 23, chacun des trois régiments accomplissant ses propres tâches spécialisées. Le 22e Régiment mène des opérations d'assaut, antiterroristes et anti-révolutionnaires. Les 21e et 23e Régiments accomplissent des tâches visant à soutenir les intérêts britanniques dans d'autres pays dans la résolution des conflits. De nos jours, le SAS est l'unité spéciale la plus célèbre et la mieux entraînée du Royaume-Uni.
GSG 9 – forces spéciales de la police fédérale allemande
3. GSG9 –forces spéciales de la police fédérale allemande
La raison de la création du GSG 9 était les événements tragiques survenus lors des Jeux olympiques de Munich en 1972. Ensuite, des terroristes palestiniens radicaux se sont emparés du village olympique avec des athlètes israéliens. Au cours de l'opération spéciale de libération des otages, elles ont fait de nombreuses victimes, tant parmi les athlètes que parmi les policiers allemands. Le résultat de cette tragédie a été la prise de conscience que pour accomplir des tâches aussi spécifiques afin de libérer les otages, il était nécessaire de créer une nouvelle unité.
Ainsi, en 1973, une unité spéciale GSG 9 est née, qui fait partie du ministère allemand de l'Intérieur et effectue des tâches d'opérations spéciales. Le GSG 9 est directement subordonné uniquement au ministère allemand de l'Intérieur ; cela a été fait afin d'exclure la participation de l'unité à des opérations mineures qui ne sont pas typiques de l'unité. L'effectif du GSG 9 est de 300 personnes, réparties en trois détachements, dont le premier, composé de 100 personnes, effectue des tâches de lutte contre le terrorisme, le deuxième détachement, également composé de 100 personnes, effectue des tâches de protection d'éventuelles installations maritimes et navires contre les attaques terroristes. Le troisième groupe du GSG 9 est composé de parachutistes.
Actuellement, les combattants de l'unité mènent diverses activités spéciales, tant en Allemagne qu'à l'étranger.
Renseignements étrangers israéliens - MOSSAD
4. Externe Renseignement israélien - MOSSAD
La devise du MOSSAD était tirée du livre des proverbes du roi Salomon : « Le manque d’attention envers le peuple conduit à son déclin, mais avec un grand soin des conseillers, il prospère. » Ces mots sont imprimés sur l’emblème du MOSSAD et ses membres adhèrent à la devise de l’organisation dans leur travail.
Le service de renseignement extérieur israélien, le MOSSAD, est à juste titre considéré comme l'un des meilleurs et des plus efficaces au monde. Les tâches de l'organisation comprennent la conduite d'opérations secrètes à l'extérieur du pays et la collecte d'informations de renseignement. En analysant les informations reçues et la situation dans le monde, le MOSSAD s'efforce de travailler de manière proactive, en identifiant les menaces contre les citoyens de son pays et les diasporas juives dans d'autres pays et en les éliminant avant que le sang des civils juifs ne soit versé.
Le jour de la fondation du service du MOSSAD est considéré comme le 7 juin 1948. Un rôle important dans le sort du MOSSAD a été joué par les émigrants de l'URSS, dont beaucoup ont occupé des postes de direction dans l'organisation et ont fait du MOSSAD la structure qui jouit aujourd'hui du respect. à travers le monde.
Le MOSSAD a acquis une grande popularité après avoir mené un certain nombre d’opérations au milieu du XXe siècle pour exterminer physiquement les criminels nazis qui fuyaient leur procès vers les pays d’Amérique latine. Mais à ce jour, toutes les opérations du MOSSAD sont classées secrètes, et il est peu probable que nous en connaissions les détails dans un avenir proche.
NOCS - Forces spéciales de la police italienne
5. NOCS - Forces spéciales de la police italienne
L'Italie est devenue l'un des premiers pays européens à connaître le danger du terrorisme politique. Depuis 1970, des bandes criminelles de gauche ont plongé le pays dans le chaos en kidnappant des hommes d’affaires et des hommes politiques. En tentant de libérer les otages, la police, non préparée à de telles tâches, a subi de lourdes pertes. Tout cela a conduit au fait qu'en 1977, lors de la réforme du ministère italien de l'Intérieur, une unité spéciale, NOCS, a été créée pour lutter contre le terrorisme.
Le premier NOCS était composé de 30 policiers qui ont suivi tout au long de l'année une série de formations sur le combat au corps à corps, le tir avec des armes à feu et le développement d'un certain nombre d'autres compétences. À la fin de leur formation, les combattants du détachement ont commencé à participer à des opérations spéciales, généralement destinées à arrêter des membres du groupe terroriste des Brigades rouges.
Par la suite, le groupe s'est transformé en une division à part entière tout en conservant les objectifs et fonctions originels du NOCS, à savoir la lutte contre le terrorisme et la prévention des actes terroristes. Tous les combattants sont des policiers et relèvent uniquement du ministère italien de l'Intérieur, tout en entretenant des relations étroites avec d'autres forces spéciales en Europe et en formant des soldats des forces spéciales d'autres pays.
COMFOSCAN - Commandement des opérations spéciales du Canada
6. COMFOSCAN - Commandement des opérations spéciales du Canada
Le COMFOSCAN regroupe toutes les forces spéciales et tous les commandements canadiens et est chargé de les gérer pour se protéger contre le terrorisme et protéger les intérêts des citoyens et de l'État à l'extérieur du Canada.
Le COMFOSCAN comprend la Force opérationnelle interarmées 2 (FOI2), le Régiment d'opérations spéciales du Canada (ROSC) et le 427e Escadron d'opérations spéciales. Le COMFOSCAN a été créé en 2006 et sa mission était de prévenir les menaces terroristes et de soutenir les Forces expéditionnaires canadiennes dans leurs opérations à l'extérieur du pays.
Dans les Forces armées canadiennes, le COMFOSCAN est qualifié de « professionnels discrets » ; le plus élitiste est le groupe des forces spéciales FOI2, dont la tâche principale est de lutter contre le terrorisme et toutes ses manifestations. Le groupe compte actuellement 600 membres et 120 millions de dollars de financement annuel.
Le bilan du COMFOSCAN comprend sa participation à une opération de maintien de la paix en Bosnie, où les combattants de l'unité ont pourchassé des tireurs d'élite serbes. Depuis 2001, le COMFOSCAN participe à des opérations militaires en Afghanistan. Effectué des tâches de sécurité lors des Jeux olympiques d'hiver de 2010. Le COMFOSCAN est actuellement une structure équilibrée qui exécute un large éventail de tâches dans l'intérêt du Canada.
7.
Le GRU comprend toutes les unités des forces spéciales de l'armée et de la marine de Russie ; chacune des unités des forces spéciales incluses dans la structure du GRU a sa propre histoire de création et son parcours de combat. La principale raison qui a conduit à la création du GRU en URSS était la création de forces d'attaque nucléaires mobiles dans les pays de l'OTAN, et les unités des forces spéciales du GRU sont devenues les plus efficaces dans la lutte contre elles. À cette époque, les tâches des détachements du GRU comprenaient la reconnaissance à longue portée, la destruction des installations nucléaires mobiles ennemies, la réalisation de sabotages sur le territoire ennemi et derrière les lignes ennemies et la création de détachements partisans. À cette époque, les tâches assignées aux forces spéciales du GRU étaient considérées comme impossibles, mais grâce à des combattants hautement qualifiés et à un bon équipement technique, les forces spéciales disposaient même de mines nucléaires portables dans leur arsenal. Les forces spéciales du GRU pourraient accomplir toutes les tâches qui leur sont assignées.
La formation des soldats des forces spéciales du GRU s'est déroulée selon un programme individuel et des groupes sous la direction d'un officier étaient composés de 2-3 personnes. En conséquence, les soldats formés du GRU, une fois leur formation terminée, étaient des soldats universels et pouvaient effectuer un large éventail de tâches.
Actuellement, le nombre de détachements du GRU varie de 6 000 à 15 000 personnes et comprend six brigades des forces spéciales qui effectuent un large éventail de missions de combat qui leur sont assignées.
SWAT - Forces spéciales de la police américaine
8. ÉCRASER– Forces spéciales de la police américaine
L’idée de créer des forces spéciales est née aux États-Unis en 1960, après des troubles massifs provoqués par les forces antigouvernementales qui ont balayé le pays. Ce qui a entraîné de lourdes pertes parmi les entrepreneurs et les agences gouvernementales, qui ont été attaqués par une foule en colère. Par la suite, des tireurs d'élite ont commencé à traquer les policiers, ce qui a entraîné une réponse de la police de Los Angeles. C'est dans cette ville que fut créée la première équipe SWAT. Initialement, l'unité spéciale nouvellement créée n'avait pas de structure organisationnelle et était composée d'officiers de police ordinaires ayant suivi une formation spéciale et, en plus de leur participation au SWAT, ils accomplissaient leurs tâches quotidiennes normales. Une telle organisation a eu un impact négatif sur l'organisation de l'unité, car tous les employés ne sont pas arrivés au commandement du rassemblement, accomplissant à temps leurs tâches officielles immédiates et ne pouvant pas se libérer.
Par la suite, l'équipe SWAT est devenue une unité distincte dotée d'un personnel permanent, non distrait par les tâches régulières de la police, et a été affectée à la police du métro de la ville.
Actuellement, à l'instar de la ville de Los Angeles, des unités SWAT régionales opèrent dans toutes les grandes villes américaines, accomplissant avec succès les tâches qui leur sont assignées pour lutter contre la criminalité et le terrorisme.
9. GUR – Ministère de la Défense de l'Ukraine
La Direction principale du renseignement d'Ukraine mène un large éventail d'opérations de renseignement à l'extérieur du pays. Le GUR comprend un détachement des forces spéciales dont les tâches principales sont de mener des opérations spéciales à l'extérieur du pays. Les forces spéciales du GUR comprennent des officiers qui ont servi auparavant dans l'unité militaire A 2245 située dans la ville de Kiev.
Les unités spéciales de la Direction principale du renseignement accomplissent un large éventail de tâches pour protéger les intérêts de l'Ukraine au-delà de ses frontières et assurer la sécurité de ses citoyens en dehors du pays.
Actuellement, la Direction principale du renseignement du ministère de la Défense de l'Ukraine est l'un des départements les plus fermés du pays et on en sait peu sur elle. Ainsi, le GUR ne comprend qu'un seul détachement des forces spéciales, évoqué ci-dessus, et dont le financement provient de la structure elle-même. En outre, la Direction principale du renseignement de l'Ukraine est nominalement subordonnée à toutes les unités spéciales du ministère de la Défense de l'Ukraine, mais elles sont financées et formées par le ministère de la Défense de l'Ukraine, et non par le personnel limité de la Direction principale du renseignement de l'Ukraine. .
Dans un avenir proche, des réformes sont attendues en Ukraine, qui aboutiront à la création de forces d’opérations spéciales, qui aboutiront à une direction et à un financement centralisés des unités spéciales ukrainiennes.
COS - Commandement des Opérations Spéciales Françaises
10. GCOS - Commandement des Opérations Spéciales Françaises
En 1992, à l'instar des autres pays membres de l'OTAN, le ministère français de la Défense crée le COS dont les missions incluent la gestion de l'ensemble des unités, détachements et unités des forces spéciales effectuant des tâches de reconnaissance à l'extérieur du pays et menant des actions de sabotage sur le territoire ennemi.
Actuellement, la structure du COS comprend des détachements et des unités des forces terrestres et navales de réponse. Et dans le cadre de sa réorganisation, COS s'est vu confier les tâches suivantes :
- fournissant une assistance militaire à d'autres pays alliés, notamment la formation de soldats des forces spéciales d'autres pays et la fourniture d'une aide humanitaire, ces accords ont été signés par la France avec un certain nombre de pays africains sur l'assistance militaire ;
- mener des opérations militaires spéciales, des raids en profondeur sur le territoire ennemi, des débarquements de jour et de nuit et des missions de maintien de la paix ;
- la lutte contre le terrorisme, à savoir la libération des otages capturés par les groupes terroristes, l'évacuation des citoyens français du territoire d'autres pays.
Aujourd'hui, il est devenu clair que la création du COS était une action opportune et correcte de la part de la France, compte tenu de l'évolution des tendances mondiales dans la gestion et la mise en œuvre des tâches assignées aux diverses unités spéciales.
LES FORCES SPÉCIALES RUSSES EXPULSENT L'EI DE SYRIE
Dans le monde des forces militaires, rien ne captive plus l’imagination que les forces spéciales. En plus des forces armées conventionnelles, la plupart des pays disposent d’un groupe de troupes d’élite répondant à des normes d’exigence et de formation plus élevées. Certains de ces groupes ont reçu une large publicité, d’autres sont moins connus et sont entourés de mythes. Un commando peut sortir silencieusement de l'eau pour neutraliser tranquillement les gardes, prendre d'assaut un avion pour sauver des otages dans un centre commercial détourné, saboter les ponts et les routes ennemis et mener à bien d'autres missions parmi les plus secrètes du monde militaire. Quels pays disposent des meilleures forces spéciales au monde ? Il s’agit d’une question difficile et presque sans réponse, puisque toutes les forces spéciales nationales sont créées pour des missions sérieuses, allant de la lutte contre le terrorisme au sauvetage d’otages, en passant par la reconnaissance et même l’attaque. Cependant, les opérations passées et la réputation peuvent être prises en compte pour évaluer quelles forces sont en tête.
Forces spéciales GIGN, France
Le premier sur la liste est le Groupe d'intervention de la gendarmerie française (en abrégé GIGN) de France. Le GIGN, comme la plupart des unités des forces spéciales européennes, trouve ses origines dans la crise des otages aux Jeux olympiques de Munich en 1972. En France, un an plus tôt, il y avait eu une émeute dans une prison au cours de laquelle des otages avaient été pris et tués. Le résultat de ce bouleversement a conduit à la création d’une force qui compte aujourd’hui environ 400 combattants. Spécialisé dans le sauvetage d'otages et la lutte contre le terrorisme, le GIGN s'est illustré à plusieurs reprises par l'action. Les opérations passées incluent le sauvetage de 30 écoliers otages à Djibouti, la capture de criminels de guerre en Bosnie, la lutte contre les pirates somaliens et, bien sûr, l'attaque dramatique et le sauvetage des otages du vol 8969 d'Air France à Marseille en 1994.
Groupe SSG, Pakistan
En 1956, l’armée pakistanaise a créé ses propres forces spéciales, connues sous le nom de Special Services Group (SSG). La force a été calquée sur le SAS britannique et les forces spéciales américaines, et ses effectifs restent classifiés. La sélection pour les forces spéciales est très stricte, et seulement 1 recrue sur 4, après neuf mois de formation, d'école de pilotage, de cours de combat au corps à corps et d'exercices physiques épuisants, parvient à intégrer les rangs du SSG. Le SSG est formé pour effectuer des missions dans toutes sortes d'environnements, notamment les montagnes, le désert, la jungle et même le combat sous-marin. Au début de la guerre froide, les forces SSG s’entraînaient et opéraient aux côtés des forces spéciales américaines. Certains combattants se sont entraînés en Afghanistan, combattant aux côtés des moudjahidines contre les Soviétiques dans les années 1980. L'Inde affirme que les forces du SSG ont fréquemment attaqué ses soldats dans les zones frontalières entre les deux pays. Plus tard, le SSG s'est concentré sur les opérations locales de lutte contre le terrorisme, participant à de nombreuses opérations réussies.
Sayeret Matkal, Israël
Cette branche des forces spéciales israéliennes se concentre sur le renseignement, la lutte contre le terrorisme et le sauvetage d'otages en dehors d'Israël. Sayeret Matkal a été créée en 1957 pour combler un vide dans les forces spéciales israéliennes et est composée de candidats sélectionnés pour leurs caractéristiques physiques et intellectuelles élevées. Les candidats suivent dix-huit mois de formation, comprenant une école d'infanterie de base, une école de parachutisme, une formation antiterroriste et une formation en reconnaissance. La force a participé à de nombreuses opérations à grande échelle depuis les années 1960. La plus célèbre d’entre elles est l’opération Entebbe/Thunderbolt, qui a rendu Sayeret Matkal célèbre dans le monde entier. L'opération a débuté après que plusieurs terroristes palestiniens ont pris des otages à bord d'un avion de ligne. De nombreux otages ont été libérés, mais plus de 100 personnes (pour la plupart des otages israéliens et juifs) ont été détenues dans le terminal de l'aéroport. Un groupe d'environ 100 commandos israéliens, dont les forces spéciales Sayeret Matkal, ont attaqué la position, tuant les terroristes et libérant tous les otages.
EKO-Cobra, forces spéciales autrichiennes
En 1972, à la suite de l'attaque contre des athlètes israéliens lors des Jeux olympiques de Munich, l'Autriche a créé le Cobra-Einsatzkommando pour les opérations antiterroristes. L'unité a été créée à partir de 450 hommes ayant servi dans la police fédérale autrichienne. La formation EKO-Cobra est similaire à celle des autres escouades et comprend plusieurs mois de cours spécialisés en adresse au tir, langues, combat au corps à corps et entraînement au combat tactique. Tous les candidats subissent des tests psychologiques et physiques. Pendant leur formation, les soldats des forces spéciales apprennent les explosifs, la plongée sous-marine et le tir isolé. Bien qu'EKO-Cobra n'ait pas mené les mêmes opérations remarquables que Sayeret Matkal, ils ont réussi à libérer des otages dans la prison de Graz en 1996 et sont la seule équipe antiterroriste à avoir empêché un détournement en plein vol. Dans ce cas, en 1996, quatre chasseurs Cobra étaient en vol lorsqu'un pirate de l'air a demandé à l'avion de se dérouter. Inutile de dire que le pirate de l’air a choisi le pire vol pour une telle démarche et a été immédiatement neutralisé par les forces spéciales.
Delta Force, États-Unis
Le nom complet de ce groupe est le 1er détachement opérationnel des forces spéciales « Delta ». Outre les opérations antiterroristes, Delta peut également participer à des opérations de sauvetage d’otages, d’attaques, de reconnaissance et à des opérations d’influence directe moins secrètes. Le groupe a été créé en 1977 à la suite d'un nombre croissant d'opérations terroristes. Il a été créé principalement à partir de soldats ayant servi dans les forces spéciales américaines, les Bérets verts ou les Rangers. Les candidats potentiels doivent être des hommes, âgés de 21 ans ou plus, avoir des résultats élevés aux tests et être bien préparés physiquement et mentalement. Une série d’épreuves physiques et mentales éprouvantes éliminent d’emblée les plus faibles. D'après les résultats des tests, moins d'un candidat sur 10 est admis à une formation intensive de 6 mois. Les opérations de la Delta Force sont entourées de secret, mais vous pouvez être sûr qu’elles sont à l’avant-garde de toute opération américaine.
Forces spéciales FOI2, Canada
Créée en 1993 et élargie à plusieurs centaines de soldats à la suite des attentats terroristes du 11 septembre 2001, la FOI2 du Canada est une force d'élite de lutte contre le terrorisme et d'opérations spéciales. Composée de membres des Forces armées canadiennes, la FOI2 mène une vaste gamme d'opérations. Ils ont escorté à plusieurs reprises des personnalités et assuré la sécurité lors d’événements tels que les Jeux olympiques d’hiver de 2010. Plus secrètement, ils ont travaillé dans de nombreux points chauds du monde, sauvant des otages en Irak ou traquant des tireurs d'élite serbes en Bosnie. Leur présence en Afghanistan est largement classifiée, mais on sait que certaines forces étaient encore impliquées dans des opérations individuelles. Leurs activités étaient si secrètes que même le premier ministre canadien ignorait que la FOI2 avait été déployée en Afghanistan au cours des premières années.
Spetsnaz Alpha, Russie
Unité d'élite des forces spéciales russes, le groupe Alpha a été fondé au milieu des années 1970 et est devenu célèbre lors de l'invasion de l'Afghanistan, au cours de laquelle les combattants Alpha ont pris d'assaut le palais présidentiel de Kaboul, tuant toutes les personnes présentes dans le bâtiment. En 1985, une équipe est envoyée à Beyrouth pour tenter de secourir quatre diplomates soviétiques. Selon les rumeurs, lorsque les diplomates ont été tués, les combattants alpha ont retrouvé les proches des envahisseurs et les ont rendus à leurs familles, presque morceau par morceau, pour envoyer un message aux terroristes potentiels. Au niveau national, Alpha a été impliqué dans la plupart des opérations antiterroristes majeures, telles que le siège du théâtre Nord-Ost en 2002 et celui de l'école de Beslan en 2004. Ces deux événements ont démontré la nature plutôt brutale des forces spéciales russes, puisque des centaines d'otages sont morts. pendant l'opération.
Shayetet 13, Israël
Un autre groupe des forces spéciales israéliennes, Shayetet 13, est affilié à la marine israélienne. Créée en 1948, la force a pris part à toutes les grandes opérations militaires israéliennes, du sauvetage d'otages et de la lutte contre le terrorisme à la collecte de renseignements et à la surveillance. La formation dure 20 mois et soumet les candidats aux tests psychologiques et physiques les plus intenses avant le début de la formation spécialisée. Les soldats des forces spéciales apprennent tous les types de combat, le parachutisme, la plongée sous-marine et bien plus encore. Shayetet 13 est également chargé de saisir des armes à destination de la bande de Gaza. Leur opération la plus célèbre a eu lieu après les Jeux olympiques de 1972 à Munich, lorsque les forces spéciales ont traqué et éliminé les responsables de l'attaque contre les athlètes israéliens.
Navy Seals, États-Unis
Les Navy SEALs sont un groupe de forces spéciales américaines créé en 1962. Ce groupe a acquis au fil des années de son existence un statut littéralement mythique. Grâce en partie à l'opération Neptune Spear, une mission au cours de laquelle des commandos se sont rendus à Abbottabad en mai 2011 et ont tué Oussama ben Laden, le chef d'Al-Qaïda. Il s’agit d’un niveau d’élite de force physique et mentale où seuls les meilleurs des meilleurs sont sélectionnés. La formation dure un an et la plupart des candidats ne peuvent même pas réussir le test de qualification physique, qui comprend la natation, les pompes, les squats et la course à pied. Mais si vous répondez à ces normes très strictes, passez à la formation générale. Après avoir terminé la formation, vous devenez Navy SEAL, et ce n'est qu'après cela que la porte d'une formation spécialisée s'ouvre à vous. Tout cela garantit que les soldats des forces spéciales sont forts physiquement et mentalement et capables de mener à bien les opérations les plus difficiles partout dans le monde.
Forces spéciales SAS, Royaume-Uni
Quel type d’équipe des forces spéciales pourrait être supérieure aux légendaires Navy SEAL ? Il s’agit des forces spéciales SAS – le Special Service britannique, créé en 1941 pour œuvrer derrière les troupes allemandes et italiennes et soutenir le mouvement de Résistance contre les forces d’occupation. Les exigences physiques des candidats sont très strictes et nécessitent une grande endurance. Le test se termine par une marche de 40 milles avec un équipement complet, qui doit être complétée en 20 heures. Les candidats doivent être capables de nager deux milles en une heure et demie et de courir quatre milles en 30 minutes. Après cela, ils sont jetés dans la jungle pour apprendre à survivre et acquérir des compétences de navigation, après quoi ils subissent une pratique de survie. L'épreuve finale est une séance d'interrogatoire de 36 heures visant à briser la volonté du candidat. Et seulement après cela, le candidat sera admis à une formation continue. Les membres des forces spéciales du SAS suivent des cours de sécurité avec le MI5 et le MI6, ainsi qu'une formation aux opérations de renseignement et de contre-espionnage. Les forces spéciales britanniques sont comme un mélange des Navy SEAL et de James Bond réunis en un seul. 
Marcos, Inde
Marcos est un membre d'élite des forces spéciales de la marine indienne. Elle a été créée en février 1987 pour mener des opérations spéciales telles que la guerre non conventionnelle, le sauvetage d'otages en mer, la lutte contre le terrorisme en mer, la reconnaissance, etc. L'unité Marcos est capable de mener des opérations sur tous types de terrains, mais se spécialise spécifiquement dans le maritime. Actuellement, il compte environ deux mille hommes, bien que le nombre réel du détachement soit classifié.
SIG, Italie
À la neuvième place du classement des meilleures unités des forces spéciales se trouve le GIS, une unité des forces spéciales créée le 6 février 1978 pour lutter contre la menace croissante du terrorisme. Aujourd'hui, il se spécialise dans les opérations antiterroristes et le sauvetage d'otages.
SSG, Pakistan
La huitième place dans la liste des meilleures unités des forces spéciales au monde est occupée par les SSG, les forces spéciales de l'armée pakistanaise, fondées en 1956. C'est analogue aux Bérets verts américains et aux SAS britanniques. Ils ont participé à la guerre d’Afghanistan (1979-1989) aux côtés des moudjahidines. Aujourd'hui, le détachement participe activement aux opérations antiterroristes au Pakistan. Le nombre officiel est de 2 100 combattants.
EKO Cobra, Autriche
EKO Cobra est une unité antiterroriste créée en 1978, initialement pour protéger les immigrants juifs des attaques de groupes militants palestiniens, mais également en réponse à l'attaque terroriste des Jeux olympiques de Munich de 1972, au cours de laquelle 11 membres de l'équipe israélienne ont été tués par des terroristes. En 2013, l'unité comptait environ 670 membres, dont deux femmes.
Alpha, Russie
Alpha est une unité spéciale créée le 29 juillet 1974 en URSS à l'initiative du KGB (poursuit ses activités en Russie) pour mener des opérations spéciales antiterroristes en utilisant des tactiques et des moyens spéciaux. Aujourd'hui, les tâches principales du détachement sont de prévenir les actes terroristes, de rechercher, de neutraliser les terroristes, de libérer des otages, etc. À l'époque de l'ex-Union soviétique, ils ont activement participé à l'apaisement des troubles dans les prisons et les camps de détention.
GIGN, France
Le GIGN est une unité antiterroriste d'élite de la gendarmerie française, créée en 1973 après les événements survenus aux Jeux olympiques de Munich en 1972. Les tâches principales de l'unité sont de lutter contre le terrorisme, de réprimer les soulèvements dans les prisons, de neutraliser les criminels dangereux et de libérer les otages. . Au cours de son existence, les combattants de l'unité GIGN ont participé à environ 1 000 opérations, libéré environ 500 otages, arrêté 1 000 et tué des centaines de criminels, tout en ne perdant que deux combattants directement lors des opérations et sept lors des exercices. Le nombre de l'unité est de 380 personnes.
GSG 9, Allemagne
Le GSG 9 est une unité spéciale créée en septembre 1973 dans le but de réprimer les activités terroristes en Allemagne après l'attentat terroriste survenu aux Jeux olympiques de Munich. Les tâches principales de l'unité sont la lutte contre le terrorisme, la libération des otages, la protection des personnes et des territoires importants, la conduite d'opérations de tireurs d'élite, etc. L'effectif du détachement est de 300 personnes. Depuis le début de son existence jusqu'en 2003, plus de 1 500 opérations ont été réalisées avec succès.
Sayeret Matkal, Israël
Sayeret Matkal ou « Détachement 269 » est une unité spéciale de l'armée israélienne, formée sur le modèle du SAS britannique en 1957 par l'officier Abraham Arnan. Sayeret Matkal peut mener un large éventail d'opérations spéciales, notamment la reconnaissance et la collecte d'informations sur le champ de bataille, la lutte contre le terrorisme, la conduite d'opérations spéciales derrière les lignes ennemies, la libération d'otages, etc. Au cours des 50 dernières années de son existence, le détachement a participé dans plus de 1 000 opérations, dont 200 hors d’Israël.
Navy SEAL, États-Unis
La deuxième place dans la liste des meilleures unités des forces spéciales au monde est occupée par les Navy SEAL ou « Navy Seals » - une unité des forces spéciales de l'US Navy, créée en 1962. La tâche principale du détachement est la reconnaissance, les opérations de sabotage et le sauvetage des otages. Ils ont participé à toutes les opérations militaires américaines sans exception (guerre en Afghanistan, en Irak, etc.).
SAS, Royaume-Uni
Les meilleures forces spéciales au monde sont les SAS, une unité spéciale des forces armées britanniques, fondée le 31 mai 1950. A servi de modèle pour les unités des forces spéciales dans de nombreux autres pays. Les tâches principales du détachement sont de mener des opérations antiterroristes, de libérer des otages, de former des soldats des forces spéciales d'autres pays, etc. Le détachement a acquis une renommée et une reconnaissance dans le monde entier en 1980 après la prise réussie de l'ambassade iranienne à Londres et du sauvetage des otages.
Partager sur les réseaux sociaux réseaux
Qui sont engagés dans l’exécution des tâches les plus complexes. Cet article vous présentera les cinq forces spéciales les plus célèbres et les plus prestigieuses au monde.
Service aérien spécial, Royaume-Uni
Le Special Air Service britannique a acquis une renommée mondiale après la prise de l'ambassade iranienne à Londres en 1980. Le passé colonial de la Grande-Bretagne a permis au SAS d'être largement utilisé dans une variété de pays et de conflits. L'histoire de cette structure remonte à la Seconde Guerre mondiale sur le front nord-africain des opérations de combat en Libye et en Égypte. Les troupes nazies n'ont pas épargné ces parachutistes. Ils faisaient l'objet d'un ordre spécial d'Hitler pour une destruction immédiate. Ainsi, en 1944, 55 agents britanniques furent abattus.
Patrouille SAS en Afrique du Nord pendant la Seconde Guerre mondiale.
Jeep SAS modifiée et lourdement armée
En avril 1980, six terroristes arabes ont fait irruption dans l'ambassade de la République islamique d'Iran à Londres et ont pris en otage 26 personnes parmi les visiteurs et le personnel de la mission diplomatique. Ils ont exigé la libération de près d’une centaine de leurs camarades des prisons iraniennes. Sinon, ils ont menacé de faire sauter l'ambassade. Les premiers arrivés sur les lieux furent des militaires du SAS, qui installèrent leur quartier général dans un bâtiment voisin. Les négociations ont commencé et quelques jours plus tard, plusieurs otages ont été libérés de l'ambassade, mais le 5 mai, les demandes des terroristes n'ayant pas été satisfaites, le corps sans vie de l'attaché de presse de la mission diplomatique a été jeté hors du bâtiment.
Pendant plusieurs jours, les soldats du SAS ont pratiqué l'assaut sur une maquette grandeur nature. Le 5 mai, l'opération Nimrod a été retransmise en direct. Cela a pris 15 minutes et un seul des envahisseurs a survécu. Il a été condamné à la réclusion à perpétuité, mais a été libéré en 2008 et a contribué à recommencer sa vie sous un nouveau nom. Aucun soldat du SAS n'a été blessé. Parmi les otages, une personne a été tuée et deux autres grièvement blessées.
Margaret Thatcher avec les soldats du SAS qui ont pris d'assaut l'ambassade iranienne
La sélection pour SAS a lieu deux fois par an : en hiver et en été. Seuls les militaires peuvent rejoindre les forces spéciales britanniques. Historiquement, les personnes issues des Commandos ou de l'équivalent local des Forces aéroportées y étaient accueillies. Outre les exercices physiques inhérents à la sélection des SEAL, les candidats britanniques sont éliminés par une marche de deux heures sur 13 kilomètres avec 25 kilos sur les épaules. Chaque jour, la distance augmente et se termine par une marche de 65 kilomètres sur une colline de 886 mètres de hauteur.
Les combattants sont ensuite envoyés pour apprendre les techniques de survie, de navigation et de combat dans la jungle. Le test le plus récent est celui du cache-cache dans la jungle avec la traque des « chasseurs ». Mais même les candidats qui ne seront pas arrêtés devront subir des interrogatoires et des tortures qui dureront 36 heures. Les combattants sont affamés, assoiffés et privés de sommeil, et ils doivent à leur tour répéter : « Je ne peux pas répondre à cette question ».
La montagne que les candidats des forces spéciales britanniques attaquent si souvent
Sayeret Matkal, Israël
L'une des forces spéciales israéliennes les plus secrètes de Tsahal (Forces de défense israéliennes), Sayeret Matkal, est principalement spécialisée dans la reconnaissance profonde derrière les lignes ennemies. Cependant, l’unité est également chargée de lutter contre le terrorisme et de sauver des otages en dehors d’Israël. On prétend qu'il a été créé à l'image et à la ressemblance du SAS britannique.
Dans les années 50 du siècle dernier, la structure a été créée dans le but de réunir les jeunes les mieux développés physiquement et intellectuellement d'Israël. Face à la menace croissante du terrorisme palestinien à la fin des années 60, l'unité Sayeret Matkal a commencé à développer les premières méthodes et techniques au monde pour libérer les otages et lutter contre le terrorisme.
L'une des premières opérations de ce type menée par les combattants israéliens fut la libération des otages du vol passager 571 Vienne - Tel Aviv en mai 1972. Les terroristes de l'organisation palestinienne Septembre Noir ont détourné un avion belge, plus d'une centaine de passagers et de personnel, et ont menacé de tous les faire exploser à moins qu'Israël ne libère plus de 300 Palestiniens de prison. Les combattants du Sayeret Matkal se sont entraînés sur un navire similaire dans un hangar fermé, tandis que le principal avait les roues à plat et le liquide vidangé de ses systèmes hydrauliques. Les terroristes ont alors été assurés que le Boeing avait besoin d'entretien.
Hommes en blanc - « Sayeret Matkal »
L'opération de libération des otages a impliqué 16 combattants déguisés, parmi lesquels se trouvait l'actuel Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Il a été blessé, ainsi que deux autres otages. Deux terroristes et un passager de l'avion ont été tués. Il est à noter que le commandant du groupe d'assaut était également le futur Premier ministre israélien Ehud Barak, et que les négociations avec les terroristes ont été menées par Shimon Peres, qui était à l'époque ministre des Transports, et est devenu plus tard... oui, le Premier ministre d'Israël.
Quatre ans plus tard, l'unité Sayeret Matkal fait sensation en Ouganda, où des terroristes ont amené une centaine d'Israéliens dans un avion détourné. Leur libération a été compliquée par le gouvernement hostile de l'Ouganda, qui a exigé le transfert de centaines de militaires à 4 000 km de là. Tandis que les combattants de Sayeret Matkal prenaient d'assaut le terminal de l'aéroport, deux autres unités retenaient l'armée ougandaise. En conséquence, trois otages ont été tués et dix autres blessés. Du côté israélien, seul le commandant de l'unité a été tué, tandis que les terroristes et les Ougandais ont perdu au total 52 personnes et plusieurs dizaines d'hélicoptères.
L'ancien aéroport d'Entebbe, où a eu lieu l'opération spéciale israélienne, portera plus tard le nom du défunt Jonathan Netanyahu, commandant du Sayeret Matkal
Retour des passagers dans leur pays d'origine.
GSG 9, Allemagne
Les forces spéciales de la police fédérale allemande ont été créées six mois après les événements tragiques des Jeux olympiques de Munich en 1972. Puis, suite à une tentative infructueuse de libération des otages, des terroristes palestiniens ont tué 11 membres de l'équipe olympique israélienne. L’Allemagne s’est rendu compte que sans combattants spécialement entraînés, il serait impossible de résister à un nouveau type de menace. Il a donc été décidé de créer une unité appelée Grenzschutzgruppe 9 (« Groupe de protection des frontières 9 »).
Les principaux défis du GSG 9 étaient la prise d'otages, le terrorisme et les enlèvements. Les spécialistes du secteur interviennent également en tant que consultants en Allemagne et à l’étranger.
Un véritable baptême du feu pour les forces spéciales allemandes fut l'opération Magic Fire visant à libérer les otages de l'avion Landshut de la compagnie aérienne allemande Lufthansa en 1977. Les terroristes ont longtemps erré dans le ciel (de Rome à Mogadiscio en Somalie en passant par Dubaï) et ont exigé la libération de leurs complices des prisons allemandes, ainsi que le paiement d'une rançon de plusieurs millions de dollars. Mais leur voyage s'est terminé dans une ville somalienne, où sont arrivés des combattants du GSG 9. Sous le couvert de l'obscurité, en uniforme noir et le visage peint, trois groupes de forces spéciales ont pris d'assaut l'avion, abattu deux terroristes, en ont blessé mortellement un troisième et en ont capturé un quatrième. . Plus de 80 passagers ont été secourus.
Les otages rentrent chez eux
Après l'incident de Landshut, le GSG 9 a pu dire au gouvernement allemand qu'il ne négocierait plus jamais avec les terroristes.
Cette opération réussie a été suivie d'un nouvel assaut contre un avion transportant des otages à Düsseldorf, qui s'est déroulé sans aucun coup de feu, et de l'arrestation de terroristes dans une ville du nord du pays. L'un des derniers incidents ayant nécessité l'intervention des combattants du GSG 9 a été le massacre commis cet été dans un restaurant McDonald's à Munich.
Seuls les policiers allemands ayant servi dans les forces armées pendant au moins deux ans peuvent rejoindre les rangs des forces spéciales. En plus des tests médicaux et psychologiques, ils passent une course de 5 km, un sprint de 100 m, des sauts, des tractions, un développé couché, etc. Ils doivent également réussir le tir au pistolet et à la mitraillette. Les meilleurs sont sélectionnés pour une formation de 22 semaines, et seul un sur cinq réussit le cursus.
Navy SEAL des États-Unis, États-Unis
Au fil des années de leur existence, les Navy SEAL américains ont acquis un statut presque mythique. En grande partie grâce au cinéma. Il suffit de regarder Steven Seagal, qui a joué un ancien soldat des SEAL dans les films d'action Under Siege et Under Siege 2. Cette abréviation signifie SEa, Air and Land (« Mer, Air et Terre ») et se traduit par « phoque » ou « otarie à fourrure ». Bruce Willis (Tears of the Sun) et Michael Biehn (The Rock, The Abyss) ont joué le rôle de commandants d'équipe SEAL à plusieurs reprises.
Les Navy SEAL ont été créés en 1962 avec la signature du président américain de l'époque, John F. Kennedy. Cette décision a été influencée par la situation tendue dans les relations avec l'Union soviétique, la crise cubaine et la guerre du Vietnam. Les tâches de l'unité nouvellement formée comprenaient des activités de sabotage et de contre-guérilla sur le territoire de l'ennemi conventionnel.
Cela concernait dans une plus large mesure le théâtre d’opérations militaires vietnamien. Les Navy SEAL ont notamment participé au programme Phoenix sous les auspices de la CIA. Son objectif était d’éliminer les personnes clés de l’armée vietnamienne et les sympathisants du Viet Cong – le Front de libération nationale du Sud-Vietnam.
Par la suite, les SEAL ont participé à tous les conflits militaires américains majeurs : à l’invasion de la Grenade, où le groupe n’a pas pu sauver le gouverneur général local de l’assignation à résidence ; dans le conflit Iran-Irak de la fin des années 80, où l'unité s'est illustrée en capturant l'Iran Air, qui exploitait les eaux du golfe Persique ; lors de l'invasion du Panama, où la principale tâche de sabotage des SEAL a été la destruction des embarcations de l'armée locale et de l'avion du général Noriega, renversé à la suite de l'intervention.
Dans l’histoire moderne, l’opération la plus importante a été la destruction du terroriste numéro un Oussama ben Laden au Pakistan. L'opération Neptune Spear, développée par la CIA, impliquait 40 SEAL de DEVGRU, anciennement connu sous le nom de SEAL Team Six. Une unité d’hélicoptères Black Hawk équipée de fusils d’assaut M4, de lunettes de vision nocturne et de pistolets s’est approchée de la maison du terroriste le 2 mai 2011, où elle a commencé à nettoyer les lieux. Outre le terroriste, quatre autres personnes qui ont résisté aux forces spéciales ont été tuées. Les plus hauts dirigeants du pays ont suivi l'opération en direct.
La cachette de Ben Laden. Lui et ses femmes vivaient aux deuxième et troisième étages derrière une haute clôture.
Avant qu'un candidat SEAL puisse commencer sa formation, il doit passer une série de tests psychologiques et physiques. Ces derniers comprennent la nage de 450 mètres en 12 minutes et demie minimum ; 42 (idéalement 100) pompes et 50 (100) squats en 2 minutes, 6 (25) tractions et une course de 2,4 km en 11 minutes. Naturellement, les candidats ayant de meilleurs résultats ont de meilleures chances de se rendre au camp d’entraînement. Cependant, 80 % de tous les sélectionnés échouent toujours et ne terminent pas la formation.
Groupe Alpha, URSS (Russie)
Comme le GSG 9 allemand, l'unité spéciale antiterroriste en URSS a été créée après l'attentat terroriste des Jeux olympiques de Munich. Six ans avant les Jeux olympiques d'été de 1980 à Moscou, le président du KGB a lancé la création de l'unité A. Seuls les officiers du KGB y répondaient à des critères de sélection stricts. La première équipe a été recrutée parmi les personnes aptes au service dans les forces aéroportées et, par conséquent, les données physiques et l'endurance psychologique ont été strictement prises en compte.
La plupart des opérations du groupe Alpha ont été réalisées sur le territoire de l'Union soviétique. Le bilan de l'unité comprend la capture de déserteurs à Sarapul, qui ont pris en otage des écoliers locaux en 1981, l'assaut d'un avion Tu-134 à Tbilissi avec des terroristes géorgiens tentant de s'échapper de l'URSS, ainsi que les missions pas les plus désagréables dans le républiques fédérées lors du lent effondrement du pays.
Un groupe de combattants qui devaient prendre d'assaut le palais d'Amin
L’épisode le plus médiatisé de l’histoire du Groupe « A » fut la prise du palais d’Amin (opération spéciale « Tempête-333 ») en décembre 1979, qui entraîna l’Union soviétique dans une guerre longue et épuisante en Afghanistan. 24 combattants Alpha, en parallèle avec 30 soldats de réserve spéciale du KGB, vêtus d'uniformes afghans avec un bandage blanc sur les bras, ont nettoyé le palais étage par étage, tandis que d'autres forces spéciales leur ont fourni une couverture extérieure.
À la suite de l'opération, le président afghan Hafizullah Amin a été tué, sur ordre duquel le Premier ministre Nur Taraki a été démis de ses fonctions en septembre de la même année. Les répressions d'Amin menaçaient la chute du régime du parti local au pouvoir, ce qui pourrait conduire à un changement de cap politique dans le pays.
Depuis les années 90, l'unité fait partie du FSB russe, où elle est spécialisée dans les activités antiterroristes. Des groupes Alpha distincts existaient en Ukraine, en Biélorussie et au Kazakhstan. Sur cette base, les forces spéciales nationales de ces pays ont été constituées. L'Alpha biélorusse a été créée en mars 1990. Il faisait partie de la structure du Groupe « A » de la 7e Direction du KGB de l'URSS en tant que Groupe n°11 avec un déploiement à Minsk.
Les 5 meilleures forces spéciales d'élite au monde, chargées des missions les plus dangereuses
Outre les principales forces armées, chaque pays dispose de ses propres forces spéciales d'élite, dont les exigences de sélection sont élevées. Ces combattants doivent être capables de neutraliser silencieusement l'ennemi, de sauver des otages lors d'un assaut contre un avion détourné et de procéder à des sabotages derrière les lignes ennemies. On leur confie les missions les plus dangereuses et les plus secrètes. Onliner.by parle des cinq forces spéciales les plus célèbres et prestigieuses au monde.
Service aérien spécial, Royaume-Uni
Le Special Air Service britannique a acquis une renommée mondiale après la prise de l'ambassade iranienne à Londres en 1980. Le passé colonial de la Grande-Bretagne a permis au SAS d'être largement utilisé dans une variété de pays et de conflits. L'histoire de cette structure remonte à la Seconde Guerre mondiale sur le front nord-africain des opérations de combat en Libye et en Égypte. Les troupes nazies n'ont pas épargné ces parachutistes. Ils faisaient l'objet d'un ordre spécial d'Hitler pour une destruction immédiate. Ainsi, en 1944, 55 agents britanniques furent abattus.
Patrouille SAS en Afrique du Nord pendant la Seconde Guerre mondiale. Photo de : The Times
Jeep SAS modifiée et lourdement armée
En avril 1980, six terroristes arabes ont fait irruption dans l'ambassade de la République islamique d'Iran à Londres et ont pris en otage 26 personnes parmi les visiteurs et le personnel de la mission diplomatique. Ils ont exigé la libération de près d’une centaine de leurs camarades des prisons iraniennes. Sinon, ils ont menacé de faire sauter l'ambassade. Les premiers arrivés sur les lieux furent des militaires du SAS, qui installèrent leur quartier général dans un bâtiment voisin. Les négociations ont commencé et quelques jours plus tard, plusieurs otages ont été libérés de l'ambassade, mais le 5 mai, les demandes des terroristes n'ayant pas été satisfaites, le corps sans vie de l'attaché de presse de la mission diplomatique a été jeté hors du bâtiment.
Pendant plusieurs jours, les soldats du SAS ont pratiqué l'assaut sur une maquette grandeur nature. Le 5 mai, l'opération Nimrod a été retransmise en direct. Cela a pris 15 minutes et un seul des envahisseurs a survécu. Il a été condamné à la réclusion à perpétuité, mais a été libéré en 2008 et a contribué à recommencer sa vie sous un nouveau nom. Aucun soldat du SAS n'a été blessé. Parmi les otages, une personne a été tuée et deux autres grièvement blessées.
Margaret Thatcher avec les soldats du SAS qui ont pris d'assaut l'ambassade iranienne
La sélection pour SAS a lieu deux fois par an : en hiver et en été. Seuls les militaires peuvent rejoindre les forces spéciales britanniques. Historiquement, les personnes issues des Commandos ou de l'équivalent local des Forces aéroportées y étaient accueillies. Outre les exercices physiques inhérents à la sélection des SEAL, les candidats britanniques sont éliminés par une marche de deux heures sur 13 kilomètres avec 25 kilos sur les épaules. Chaque jour, la distance augmente et se termine par une marche de 65 kilomètres sur une colline de 886 mètres de hauteur.
Les combattants sont ensuite envoyés pour apprendre les techniques de survie, de navigation et de combat dans la jungle. Le test le plus récent est celui du cache-cache dans la jungle avec la traque des « chasseurs ». Mais même les candidats qui ne seront pas arrêtés devront subir des interrogatoires et des tortures qui dureront 36 heures. Les combattants sont affamés, assoiffés et privés de sommeil, et ils doivent à leur tour répéter : "Je ne peux pas répondre à cette question."
La montagne que les candidats des forces spéciales britanniques attaquent si souvent
Sayeret Matkal, Israël
L'une des forces spéciales israéliennes les plus secrètes de Tsahal (Forces de défense israéliennes), Sayeret Matkal, est principalement spécialisée dans la reconnaissance profonde derrière les lignes ennemies. Cependant, l’unité est également chargée de lutter contre le terrorisme et de sauver des otages en dehors d’Israël. On prétend qu'il a été créé à l'image et à la ressemblance du SAS britannique.
Dans les années 50 du siècle dernier, la structure a été créée dans le but de réunir les jeunes les mieux développés physiquement et intellectuellement d'Israël. Face à la menace croissante du terrorisme palestinien à la fin des années 60, l'unité Sayeret Matkal a commencé à développer les premières méthodes et techniques au monde pour libérer les otages et lutter contre le terrorisme.
L'une des premières opérations de ce type menée par les combattants israéliens fut la libération des otages du vol passager 571 Vienne - Tel Aviv en mai 1972. Les terroristes de l'organisation palestinienne Septembre Noir ont détourné un avion belge, plus d'une centaine de passagers et de personnel, et ont menacé de tous les faire exploser à moins qu'Israël ne libère plus de 300 Palestiniens de prison. Les combattants du Sayeret Matkal se sont entraînés sur un navire similaire dans un hangar fermé, tandis que le principal avait les roues à plat et le liquide vidangé de ses systèmes hydrauliques. Les terroristes ont alors été assurés que le Boeing avait besoin d'entretien.
Hommes en blanc - « Sayeret Matkal »
L'opération de libération des otages a impliqué 16 combattants déguisés, parmi lesquels se trouvait l'actuel Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Il a été blessé, ainsi que deux autres otages. Deux terroristes et un passager de l'avion ont été tués. Il est à noter que le commandant du groupe d'assaut était également le futur Premier ministre israélien Ehud Barak, et que les négociations avec les terroristes ont été menées par Shimon Peres, qui était à l'époque ministre des Transports, et est devenu plus tard... oui, le Premier ministre d'Israël.
Quatre ans plus tard, l'unité Sayeret Matkal fait sensation en Ouganda, où des terroristes ont amené une centaine d'Israéliens dans un avion détourné. Leur libération a été compliquée par le gouvernement hostile de l'Ouganda, qui a exigé le transfert de centaines de militaires à 4 000 km de là. Tandis que les combattants de Sayeret Matkal prenaient d'assaut le terminal de l'aéroport, deux autres unités retenaient l'armée ougandaise. En conséquence, trois otages ont été tués et dix autres blessés. Du côté israélien, seul le commandant de l'unité a été tué, tandis que les terroristes et les Ougandais ont perdu au total 52 personnes et plusieurs dizaines d'hélicoptères.
L'ancien aéroport d'Entebbe, où a eu lieu l'opération spéciale israélienne, portera plus tard le nom du défunt Jonathan Netanyahu, commandant du Sayeret Matkal
Retour des passagers dans leur pays d'origine. Photo : Moshe Milner
GSG 9, Allemagne
Les forces spéciales de la police fédérale allemande ont été créées six mois après les événements tragiques des Jeux olympiques de Munich en 1972. Puis, suite à une tentative infructueuse de libération des otages, des terroristes palestiniens ont tué 11 membres de l'équipe olympique israélienne. L’Allemagne s’est rendu compte que sans combattants spécialement entraînés, il serait impossible de résister à un nouveau type de menace. Il a donc été décidé de créer une unité appelée Grenzschutzgruppe 9 (« Groupe de protection des frontières 9 »).
Les principaux défis du GSG 9 étaient la prise d'otages, le terrorisme et les enlèvements. Les spécialistes du secteur interviennent également en tant que consultants en Allemagne et à l’étranger.
Un véritable baptême du feu pour les forces spéciales allemandes fut l'opération Magic Fire visant à libérer les otages de l'avion Landshut de la compagnie aérienne allemande Lufthansa en 1977. Les terroristes ont longtemps erré dans le ciel (de Rome à Mogadiscio en Somalie en passant par Dubaï) et ont exigé la libération de leurs complices des prisons allemandes, ainsi que le paiement d'une rançon de plusieurs millions de dollars. Mais leur voyage s'est terminé dans une ville somalienne, où sont arrivés des combattants du GSG 9. Sous le couvert de l'obscurité, en uniforme noir et le visage peint, trois groupes de forces spéciales ont pris d'assaut l'avion, abattu deux terroristes, en ont blessé mortellement un troisième et en ont capturé un quatrième. . Plus de 80 passagers ont été secourus.
Les otages rentrent chez eux
Après l'incident de Landshut, le GSG 9 a pu dire au gouvernement allemand qu'il ne négocierait plus jamais avec les terroristes.
Cette opération réussie a été suivie d'un nouvel assaut contre un avion transportant des otages à Düsseldorf, qui s'est déroulé sans aucun coup de feu, et de l'arrestation de terroristes dans une ville du nord du pays. L'un des derniers incidents ayant nécessité l'intervention des combattants du GSG 9 a été le massacre commis cet été dans un restaurant McDonald's à Munich.
Seuls les policiers allemands ayant servi dans les forces armées pendant au moins deux ans peuvent rejoindre les rangs des forces spéciales. En plus des tests médicaux et psychologiques, ils passent une course de 5 km, un sprint de 100 m, des sauts, des tractions, un développé couché, etc. Ils doivent également réussir le tir au pistolet et à la mitraillette. Les meilleurs sont sélectionnés pour une formation de 22 semaines, et seul un sur cinq réussit le cursus.
Groupe Alpha, URSS (Russie)
Comme le GSG 9 allemand, l'unité spéciale antiterroriste en URSS a été créée après l'attentat terroriste des Jeux olympiques de Munich. Six ans avant les Jeux olympiques d'été de 1980 à Moscou, le président du KGB a lancé la création de l'unité A. Seuls les officiers du KGB y répondaient à des critères de sélection stricts. La première équipe a été recrutée parmi les personnes aptes au service dans les forces aéroportées et, par conséquent, les données physiques et l'endurance psychologique ont été strictement prises en compte.
La plupart des opérations du groupe Alpha ont été réalisées sur le territoire de l'Union soviétique. Le bilan de l'unité comprend la capture de déserteurs à Sarapul, qui ont pris en otage des écoliers locaux en 1981, l'assaut d'un avion Tu-134 à Tbilissi avec des terroristes géorgiens tentant de s'échapper de l'URSS, ainsi que les missions pas les plus désagréables dans le républiques fédérées lors du lent effondrement du pays.
Un groupe de combattants qui devaient prendre d'assaut le palais d'Amin
L’épisode le plus médiatisé de l’histoire du Groupe « A » fut la prise du palais d’Amin (opération spéciale « Tempête-333 ») en décembre 1979, qui entraîna l’Union soviétique dans une guerre longue et épuisante en Afghanistan. 24 combattants Alpha, en parallèle avec 30 soldats de réserve spéciale du KGB, vêtus d'uniformes afghans avec un bandage blanc sur les bras, ont nettoyé le palais étage par étage, tandis que d'autres forces spéciales leur ont fourni une couverture extérieure.
À la suite de l'opération, le président afghan Hafizullah Amin a été tué, sur ordre duquel le Premier ministre Nur Taraki a été démis de ses fonctions en septembre de la même année. Les répressions d'Amin menaçaient la chute du régime du parti local au pouvoir, ce qui pourrait conduire à un changement de cap politique dans le pays.
Depuis les années 90, l'unité fait partie du FSB russe, où elle est spécialisée dans les activités antiterroristes. Des groupes Alpha distincts existaient en Ukraine, en Biélorussie et au Kazakhstan. Sur cette base, les forces spéciales nationales de ces pays ont été constituées. L'Alpha biélorusse a été créée en mars 1990. Il faisait partie de la structure du Groupe « A » de la 7e Direction du KGB de l'URSS en tant que Groupe n°11 avec un déploiement à Minsk.
Navy SEAL des États-Unis, États-Unis
Au fil des années de leur existence, les Navy SEAL américains ont acquis un statut presque mythique. En grande partie grâce au cinéma. Il suffit de regarder Steven Seagal, qui a joué un ancien soldat des SEAL dans les films d'action Under Siege et Under Siege 2. Cette abréviation signifie SEa, Air and Land (« Mer, Air et Terre ») et se traduit par « phoque » ou « otarie à fourrure ». Bruce Willis (Tears of the Sun) et Michael Biehn (The Rock, The Abyss) ont joué le rôle de commandants d'équipe SEAL à plusieurs reprises.
Les Navy SEAL ont été créés en 1962 avec la signature du président américain de l'époque, John F. Kennedy. Cette décision a été influencée par la situation tendue dans les relations avec l'Union soviétique, la crise cubaine et la guerre du Vietnam. Les tâches de l'unité nouvellement formée comprenaient des activités de sabotage et de contre-guérilla sur le territoire de l'ennemi conventionnel.
Cela concernait dans une plus large mesure le théâtre d’opérations militaires vietnamien. Les Navy SEAL ont notamment participé au programme Phoenix sous les auspices de la CIA. Son objectif était d’éliminer les personnes clés de l’armée vietnamienne et les sympathisants du Viet Cong – le Front de libération nationale du Sud-Vietnam.
Par la suite, les SEAL ont participé à tous les conflits militaires américains majeurs : à l’invasion de la Grenade, où le groupe n’a pas pu sauver le gouverneur général local de l’assignation à résidence ; dans le conflit Iran-Irak de la fin des années 80, où l'unité s'est illustrée en capturant l'Iran Air, qui exploitait les eaux du golfe Persique ; lors de l'invasion du Panama, où la principale tâche de sabotage des SEAL a été la destruction des embarcations de l'armée locale et de l'avion du général Noriega, renversé à la suite de l'intervention.
Dans l’histoire moderne, l’opération la plus importante a été la destruction du terroriste numéro un Oussama ben Laden au Pakistan. L'opération Neptune Spear, développée par la CIA, impliquait 40 SEAL de DEVGRU, anciennement connu sous le nom de SEAL Team Six. Une unité d’hélicoptères Black Hawk équipée de fusils d’assaut M4, de lunettes de vision nocturne et de pistolets s’est approchée de la maison du terroriste le 2 mai 2011, où elle a commencé à nettoyer les lieux. Outre le terroriste, quatre autres personnes qui ont résisté aux forces spéciales ont été tuées. Les plus hauts dirigeants du pays ont suivi l'opération en direct.
