Souzdalenko Maria

Document de recherche sur le sujet

« La pollution sonore de l’environnement et son impact sur la santé humaine »

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INSTITUTION D'ENSEIGNEMENT BUDGÉTAIRE MUNICIPAL

"Gymnase n°1 à Navlya"

Document de recherche sur le sujet

« La pollution sonore de l’environnement et son impact sur la santé humaine »

Complété:

Suzdalenko Maria Valentinovna, 9e année

Popov Artyom Vasilievich 9b grade

Superviseur:

Kuprikova Lidiya Nikolaïevna

Professeur de physique

Région de Briansk, Navlya 2015

1. Table des matières. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2
2. Introduction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3
3. Bruit, sources de bruit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3
4. L'effet du bruit sur le corps humain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
5. Sonomètre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
6. Mesure et étude des nuisances sonores dans différentes zones de Navlya. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
7. Conclusions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13
8. Littérature. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14

Introduction

Dès la naissance, une personne entre dans le monde des sons. Le bébé possède un appareil vocal acoustiquement actif défini par les gènes. Ce n’est que lorsqu’une personne perd la capacité de percevoir les sons qu’elle commence à comprendre toute la valeur et la beauté du vaste monde « acoustique » qui l’entoure.

L’une des causes courantes de perte auditive est le bruit excessif. Avec la croissance de l’urbanisation, le bruit est devenu une partie constante de la vie humaine, l’un des polluants importants de l’environnement urbain.

Objectif du travail :

Découvrez comment le bruit affecte le corps humain. Évaluer la pollution sonore dans diverses zones de Navlya.

Tâches :

1. Découvrez de quoi il s'agit : le bruit, les sources de bruit.
2. Étudier l'effet du bruit sur le corps humain en lisant la littérature pertinente
3. Découvrez l'appareil sonomètre
4. Mesurer la pollution sonore dans différentes zones de Navlya

Ch esprit - vibrations aléatoires de diverses natures physiques, caractérisées par la complexité de leur structure temporelle et spectrale.
Le bruit est un ensemble de sons apériodiques d’intensité et de fréquence variables. D'un point de vue physiologique, le bruit est tout son perçu défavorablement.

Classement du bruit :

Par spectre : stationnaire et non stationnaire.
En fonction de la nature du spectre, le bruit est divisé en :

bruit à large bande avec un spectre continu de plus d'une octave de large ;
bruit tonal, dans le spectre duquel se trouvent des tonalités prononcées. Un ton est considéré comme prononcé si l'une des bandes de fréquences d'un tiers d'octave dépasse les autres d'au moins 7 dB.
Selon la réponse en fréquence, le bruit est divisé en :
basse fréquence (
moyenne fréquence (400-1000 Hz)
haute fréquence (>1000 Hz)

Selon les caractéristiques temporelles

constante;
instable, qui à son tour est divisé en oscillant, intermittent et impulsif.
Par nature de l'événement
Mécanique
Aérodynamique
Hydraulique
Électromagnétique

Initialement, le mot bruit faisait exclusivement référence aux vibrations sonores, mais dans la science moderne, il a été étendu à d'autres types de vibrations (électromagnétiques).
Le son est constitué d'ondes élastiques se propageant dans n'importe quel milieu élastique et créant des vibrations mécaniques des particules du milieu qu'il contient.

Une onde est un changement d'état d'un milieu (perturbation) qui se propage dans ce milieu et transporte avec lui de l'énergie.
En tant qu'onde mécanique, le son est caractérisé par l'amplitude de vibration des particules du milieu et le spectre des fréquences.
Le son est caractérisé par le volume et la hauteur.

Volume sonore - perception subjective de la force sonore.

Le volume du son dépend de l'amplitude des vibrations : plus l'amplitude des vibrations est grande, plus le son est fort. Mais à amplitudes égales, nous percevons comme plus forts des sons dont les fréquences sont comprises entre 1 000 Hz et 5 000 Hz. Le volume d'un son dépend de sa durée et des caractéristiques individuelles de l'auditeur.De plus, l'intensité sonore d'un son est influencée par sa composition spectrale, sa localisation dans l'espace, son timbre, la durée d'exposition aux vibrations sonores, la sensibilité individuelle de l'analyseur auditif humain et d'autres facteurs.
L'unité de l'échelle de sonie absolue est le sommeil. Le volume de 1 fils est le volume d'une tonalité sinusoïdale pure continue avec une fréquence de 1 kHz produisant une pression acoustique de 2 mPa.
Aussi, le bel est pris comme unité de volume sonore (en l'honneur d'Alexander Graham Bell, l'inventeur du téléphone) - c'est le logarithme du rapport de la puissance sonore à la puissance initiale correspondant au seuil d'audibilité : le volume d’un son est 1 B si sa puissance est 10 fois supérieure au seuil d’audibilité.

B=log p1/p2 ou L= Lg(I/I 0 )

L – niveau de volume sonore

I – intensité sonore

je 0 – l'intensité du volume sonore prise comme niveau de bruit initial est le plus souvent mesurée en unités exprimant le degré de pression acoustique - décibels (dB). 1 dB = 0,1B

Tableau n°1 (Sources de bruit)

L'effet du bruit sur le corps humain

Effets du bruit sur la santéCela dépend sans aucun doute de la durée pendant laquelle une personne est sous son influence, de l'intensité des sons et de leur fréquence.L'oreille humaine perçoit des vibrations d'une certaine fréquence (de 20 Hz à 20 kHz) et d'intensité, sa sensibilité aux différentes fréquences n'est pas la même ; À une certaine intensité minimale, l'oreille cesse de percevoir le son. Cette intensité minimale est appeléeseuil d'audition. Il a été prouvé qu'il ne s'agit même pas de sons intenses, mais constants, qui ont un effet plus nocif. L’intensité au-dessus de laquelle la douleur est observée est appelée seuil de douleur.

L’une des causes courantes de perte auditive est le bruit excessif. Premièrement, une personne entend moins bien les sons aigus, puis les sons graves. Mais si le bruit n'est pas trop fort, le seuil auditif normal est progressivement rétabli. Le bruit excessif a des conséquences très spécifiques : bourdonnements d'oreilles, étourdissements, maux de tête, fatigue et fatigue accrues, vision floue, augmentation des maladies cardiovasculaires et des névroses. L'augmentation du bruit de fond au-dessus des valeurs maximales admissibles (80 dB) est dangereuse pour la santé physique, psychologique et mentale de la population. Au cours de millions d’années de développement, l’homme s’est habitué à un certain niveau de bruit naturel et ne peut pas s’adapter à un bruit excessif ou à un silence absolu en peu de temps.

• L'intoxication sonore est la raison de la popularité de la musique rock.
• Les joueurs et les discothèques représentent un danger particulier pour les adolescents. (le niveau de bruit dans une discothèque est de 100 à 120 dB ; le volume sonore du lecteur est de 100 à 114 dB0
• Des tympans sains peuvent résister à un volume sonore de 110 dB pendant 1,5 minute maximum sans dommage.
• La musique réduit l'attention

Tableau n°2 (Réaction du corps humain à certains types de bruit)

Sonomètre

Sonomètre – un dispositif de mesure objective du niveau sonore.

Nous avons étudié le dispositif d'un sonomètre. Le sonomètre contient un microphone de mesure omnidirectionnel (1), un amplificateur (2), des filtres de correction (3), un détecteur (4), un intégrateur (pour intégrer le bruit) et un indicateur (5).

En fait, un sonomètre est un microphone auquel est connecté un voltmètre calibré en décibels.

Il existe désormais des programmes innovants qui permettent de réaliser un sonomètre à partir d'un téléphone portable ; nous avons utilisé un de ces programmes sur le téléphone qui permet de mesurer le niveau sonore en téléchargeant l'application sonomètre.

Travaux pratiques "Etude du degré de pollution sonore et des méthodes de lutte contre celle-ci dans les rues de Navlya"

Tâches :

Prenez des mesures des niveaux de bruit dans diverses zones de Navlya. Identifier les mesures de lutte contre le bruit de la circulation et déterminer leur efficacité grâce à des mesures comparatives.

Tableau n°3 (Normes sanitaires relatives au bruit admissible dans les bâtiments résidentiels et publics et dans les zones résidentielles)

Tableau n°4 (Str. Stroiteley)

Conclusion : les espaces verts peuvent réduire le bruit de la circulation de 8 dB en moyenne, grâce à cela le niveau sonore dans la rue. Stroiteley954-73), répond presque aux normes sanitaires (55-70 dB), dépassant le niveau maximum de 3 dB.

Tableau n°5 (rue Général Petrenko (bâtiment résidentiel n°6))

Conclusion : les fenêtres en plastique peuvent réduire le bruit de la circulation de 30 dB, grâce à quoi le niveau sonore dans les pièces à vivre des appartements correspond aux normes sanitaires de jour (40-55 dB). Le niveau sonore dans la zone résidentielle (63-80 dB) dans la zone du jardin d'enfants dépasse les normes sanitaires de jour (55-70 dB) de 8 à 10 dB.

Place de la Gare

Bruit général (sans passage de voitures) – 62-65 dB

Voiture particulière 75 dB

Train 85 dB

Autobus 83 dB

Conclusion : niveau sonore du quartier de la gare (65-85 dB)

Dépasse le niveau maximum autorisé (70 dB). Aucune mesure n'a été prise pour se protéger du bruit de la circulation.

Tableau n°6 (Pollution sonore dans diverses zones de Navlya)

Rue Stroiteley (près de Karsekin Log)

Près de la gare

Près de la maternelle #5

Carrefour

Conclusion: La principale nuisance sonore provient du bruit de la circulation.

Méthodes pour réduire le bruit de la circulation :

• Fenêtres en plastique et en bois
• Barrières antibruit
• Espaces verts
• Distance de l'itinéraire de transport

L'efficacité des méthodes de réduction du bruit de la circulation dans les rues du village

Réduction du bruit

Protection des locaux d'habitation contre le bruit

Réduction du bruit (dB)

Conclusions générales

La recherche a montré ce qui suit :

1. Le transport routier est la principale source de pollution sonore dans le bassin aérien de Navlya.
2. Dans toutes les zones de Navlya, le niveau de pollution sonore ne dépasse pas les normes sanitaires autorisées. L'endroit le plus bruyant est la place de la gare.
3. Par conséquent, le bruit de la circulation dans ces endroits affecte négativement la santé des habitants du village.
4. Pour lutter contre les nuisances sonores dans le village de Navlya, les mesures suivantes sont appliquées :

• des bandes d'espaces verts sont plantées
• Les fenêtres en PVC sont installées dans les locaux d'habitation.

1. Dans le village de Navlya, il existe des zones où le niveau de pollution sonore dans l'air est accru, ce qui représente un problème qui nécessite une approche sérieuse et des décisions systématiques de la part des autorités de la ville. Et tout le travail doit commencer par l'élaboration d'une carte sonore du village de Navlya, en plantant autant d'arbres et d'arbustes que possible dans les rues du village, en remplaçant les fenêtres en bois par des fenêtres en plastique dans les appartements.

Liste de références, sources d'informations :

• « Physique » n°3 2006 supplément au journal «Premier septembre»
• « Physique » n°3 2009 supplément au journal «Premier septembre»
• Manuel de physique 9e année, Peryshkin
• https://ru.wikipedia.org
• « Bruit sur les lieux de travail, dans les bâtiments résidentiels et publics et dans les zones d'habitation » Normes sanitaires SN2.2.4./2.1.8.562 – 96

Publication officielle du ministère de la Santé de Russie 1997

Le bruit est tout son indésirable pour les humains. Dans des conditions atmosphériques normales, la vitesse du son dans l’air est de 344 m/s.

Un champ sonore est une région de l'espace dans laquelle les ondes sonores se propagent. Lorsqu’une onde sonore se propage, un transfert d’énergie se produit.

En champ libre, l'intensité de la propagation du son diminue proportionnellement au carré de la distance à la source. La propagation du bruit peut également être influencée par des facteurs météorologiques et climatiques qui déterminent l'absorption du son par l'air et la propagation du son : température et humidité, force du vent, gradients de température, turbulences atmosphériques, brouillard et neige. Une ceinture verte d'arbres ou d'arbustes autour des sources contribue à isoler les environs du bruit : la nature haute fréquence du son diminue à mesure qu'il traverse la haie verte. De plus, le mouvement des buissons et des arbres provoqué par le vent crée un effet de camouflage acceptable.

Le niveau de bruit est mesuré en unités exprimant le degré de pression acoustique - décibels (dB). Cette pression n'est pas perçue à l'infini. Un bruit de 20 à 30 dB est pratiquement inoffensif pour l’homme et constitue un bruit de fond naturel sans lequel la vie est impossible. Quant aux « sons forts », la limite admissible s'élève ici à environ 80 dB. Un bruit de 130 dB provoque déjà des douleurs chez une personne, et lorsqu'il atteint 150 dB, il devient insupportable pour elle. Ce n'est pas pour rien qu'au Moyen Âge il y avait des exécutions - « à la cloche » ; la sonnerie d'une cloche a tué un homme.

2.3.2 Le problème de la pollution sonore aujourd'hui

Si dans les années 60 et 70 du siècle dernier, le bruit dans les rues ne dépassait pas 80 dB, il atteint aujourd'hui 100 dB ou plus. Sur de nombreuses autoroutes très fréquentées, même la nuit, le bruit ne descend pas en dessous de 70 dB, alors que selon les normes sanitaires il ne devrait pas dépasser 40 dB.

Au cours de la dernière décennie, le problème de la lutte contre le bruit est devenu l'un des plus importants dans de nombreux pays. L'introduction de nouveaux processus technologiques dans l'industrie, l'augmentation de la puissance et de la vitesse des équipements technologiques et la mécanisation des processus de production ont conduit au fait que les personnes en production et à la maison sont constamment exposées à des niveaux de bruit élevés.

Selon les experts, le bruit dans les grandes villes augmente chaque année d’environ 1 dB. Vu le niveau déjà atteint, il est facile d’imaginer les très tristes conséquences de cette « invasion » sonore.

De plus en plus de nouvelles sources sonores surpuissantes apparaissent, par exemple : le bruit d'un avion à réaction, d'une fusée spatiale. Le niveau de bruit industriel est très élevé. Dans de nombreuses industries, il atteint 80 à 100 dB ou plus, contribuant à une augmentation du nombre d'erreurs de travail, réduisant la productivité du travail d'environ 10 à 15 % et en même temps détériorant considérablement sa qualité.

2.3.3 Impact du bruit sur la santé humaine

Selon le niveau et la nature du bruit, sa durée ainsi que les caractéristiques individuelles d'une personne, le bruit peut avoir divers effets sur elle.

Le bruit, même s'il est faible, crée une charge importante sur le système nerveux humain, ayant un effet psychologique sur lui. Ceci est particulièrement fréquent chez les personnes engagées dans une activité mentale. Un faible bruit affecte les gens différemment. La raison en est peut-être : l'âge, l'état de santé, le type de travail. L'impact du bruit dépend également de l'attitude de l'individu à son égard. Ainsi, le bruit produit par la personne elle-même ne la dérange pas, tandis que de petits bruits parasites peuvent provoquer un fort effet irritant.

Le manque de silence nécessaire, surtout la nuit, entraîne une fatigue prématurée. Les bruits de haut niveau peuvent constituer un terrain propice au développement d’insomnies persistantes, de névroses et d’athérosclérose.

Sous l'influence d'un bruit compris entre 85 et 90 dB, la sensibilité auditive aux hautes fréquences diminue. Une personne se plaint de ne pas se sentir bien pendant une longue période. Symptômes : maux de tête, vertiges, nausées, irritabilité excessive. Tout cela est le résultat d’un travail dans des conditions bruyantes.

L'effet du bruit sur l'homme n'a fait l'objet que de recherches particulières jusqu'à il y a quelque temps. De nos jours, l'effet du son et du bruit sur les fonctions du corps est étudié par toute une branche de la science : l'audologie. Il a été constaté que les bruits d'origine naturelle (le bruit des vagues, du feuillage, de la pluie, le murmure d'un ruisseau et autres) ont un effet bénéfique sur le corps humain, le calment et provoquent un sommeil réparateur.

Les effets du bruit sur la santé des Européens en 2003 ont été étudiés. Il s'est avéré qu'en plus des maladies cardiaques, la pollution sonore provoque des troubles du sommeil dangereux chez 2 % des Européens et d'autres effets négatifs chez 15 %. L'exposition chronique au bruit routier est responsable de 3 % des cas de maladie, ce qui se traduit par une sensation constante d'acouphènes.

Des recherches publiées ces dernières années montrent que le bruit peut augmenter les taux sanguins d'hormones de stress telles que le cortisol, l'adrénaline et la noradrénaline, même pendant le sommeil. Plus ces hormones sont présentes longtemps dans le système circulatoire, plus elles risquent d’entraîner des problèmes physiologiques potentiellement mortels. Un stress intense peut provoquer une insuffisance cardiaque, de l'angine de poitrine, de l'hypertension artérielle et des problèmes immunitaires.

Parmi les sens, l’ouïe est l’un des plus importants. Grâce à lui, nous sommes capables d'analyser toute la variété des sons et de l'environnement extérieur qui nous entoure. L'audition est toujours éveillée, dans une certaine mesure même la nuit, pendant le sommeil. Il est constamment exposé aux irritations car il ne possède aucun dispositif de protection semblable, par exemple, aux paupières qui protègent les yeux de la lumière.

L'oreille est l'un des organes les plus complexes et les plus délicats ; elle perçoit aussi bien les sons très faibles que très forts. Sous l'influence de bruits forts, en particulier de bruits à haute fréquence, des changements irréversibles se produisent dans l'organe de l'audition.

À des niveaux de bruit élevés, la sensibilité auditive diminue en 1 à 2 ans ; à des niveaux moyens, elle est détectée beaucoup plus tard, après 5 à 10 ans, c'est-à-dire que la perte auditive se produit lentement et que la maladie se développe progressivement. Il est donc particulièrement important de prendre à l'avance des mesures appropriées de protection contre le bruit. Aujourd’hui, presque toutes les personnes exposées au bruit au travail risquent de devenir sourdes.

Les irritations acoustiques s'accumulent progressivement, comme un poison, dans l'organisme, déprimant de plus en plus le système nerveux. La force, l'équilibre et la mobilité des processus nerveux changent, d'autant plus que le bruit est intense. La réaction au bruit s'exprime souvent par une excitabilité et une irritabilité accrues, couvrant toute la sphère des perceptions sensorielles. Les personnes exposées à un bruit constant ont souvent des difficultés à communiquer.

Ainsi, le bruit a un effet destructeur sur l’ensemble du corps humain. Son travail désastreux est également facilité par le fait que nous sommes pratiquement sans défense contre le bruit. Une lumière aveuglante nous fait instinctivement fermer les yeux. Le même instinct de conservation nous évite de nous brûler en éloignant notre main du feu ou d'une surface chaude. Mais les humains n’ont pas de réaction protectrice face aux effets du bruit.

De nombreux pays ont sérieusement réfléchi au problème de « l’invasion » du bruit et certains ont pris certaines mesures. En raison de l’augmentation du bruit, on peut imaginer l’état des gens dans 10 ans. Il faut donc s’attaquer à ce problème, sinon les conséquences pourraient être désastreuses.

Chaque année, la pollution sonore dans les grandes villes ne cesse de croître. Les principales sources de bruit sont les automobiles, les transports aériens et ferroviaires et les entreprises industrielles. 80 % du bruit total provient des véhicules.

Un bruit de fond normal est considéré comme un son de vingt à trente décibels. Un fond sonore d’environ 80 décibels est considéré comme acceptable pour la perception humaine. Des bruits de 140 décibels provoquent des douleurs chez les personnes. Et avec un son supérieur à 190 décibels, les structures métalliques commencent à s'effondrer.

Effets du bruit sur la santé

Il est difficile de surestimer l’impact du bruit sur la santé des personnes. Les bruits dépriment le système nerveux, interfèrent avec la concentration, fatiguent et provoquent de l’irritabilité. Être constamment dans une zone de pollution sonore entraîne des troubles du sommeil et des déficiences auditives. L'exposition au bruit peut même provoquer des troubles mentaux.

L’ampleur de l’exposition au bruit varie pour chaque personne. Les personnes les plus à risque sont les enfants, les personnes âgées, les personnes souffrant de maladies chroniques, les habitants des quartiers très fréquentés de la ville 24 heures sur 24, vivant dans des immeubles sans isolation phonique.

Lorsqu’une personne passe beaucoup de temps dans des avenues très fréquentées, où le niveau de bruit est d’environ 60 dB, par exemple, dans un embouteillage, l’activité cardiovasculaire d’une personne peut être altérée.

Protection contre le bruit

Pour protéger la population des nuisances sonores, l’OMS recommande un certain nombre de mesures. Parmi eux figure l’interdiction des travaux de construction la nuit. Une autre interdiction, selon l'OMS, devrait concerner le fonctionnement bruyant de tout appareil acoustique, tant à la maison que dans les voitures et les institutions publiques situées à proximité des immeubles résidentiels.
Vous avez besoin et pouvez lutter contre le bruit !

Parmi les méthodes de lutte contre la pollution sonore figurent les écrans acoustiques, qui ont récemment été largement utilisés à proximité des autoroutes, notamment à Moscou et dans la région. L'asphalte tendre et les voitures électriques, malheureusement peu encore répandues, sont également des moyens de lutter contre la pollution acoustique dans les villes. A cette liste s'ajoutent l'insonorisation, l'isolation des immeubles d'habitation et l'aménagement paysager des places de la ville.

Actes législatifs dans le domaine de la lutte contre le bruit

En Russie, des études intéressantes apparaissent de temps en temps sur le problème du bruit dans les agglomérations urbaines, mais aux niveaux fédéral, régional et municipal, aucune réglementation spéciale n'a été adoptée pour lutter contre la pollution sonore. Aujourd'hui, la législation de la Fédération de Russie ne contient que des dispositions distinctes sur la protection de l'environnement contre le bruit et la protection des personnes contre ses effets nocifs.

Dans de nombreux pays européens. L'Amérique et l'Asie ont des lois spéciales. Il est temps que notre tour vienne. Dans la Fédération de Russie, une loi et des règlements spéciaux devraient être adoptés sur le bruit et sur des instruments économiques pour le combattre.

Il est encore possible de résister au bruit

Si les résidents de la maison comprennent que les bruits de fond et les vibrations dépassent le niveau maximum admissible (MAL), ils peuvent contacter Rospotrebnadzor avec une plainte et une demande d'examen sanitaire et épidémiologique du lieu de résidence. Si, sur la base des résultats de l'inspection, une augmentation de la limite maximale est établie, il sera demandé au contrevenant d'assurer le fonctionnement de l'équipement technique (si c'est celui qui a provoqué le dépassement) conformément aux normes.

Il est possible de contacter les administrations régionales et locales des agglomérations ayant besoin d'une reconstruction insonorisée du bâtiment. Les problèmes de lutte contre la pollution sonore de l'environnement peuvent également être résolus au niveau des entreprises individuelles. Ainsi, des systèmes anti-acoustiques sont construits à proximité des lignes ferroviaires, à proximité des installations industrielles (par exemple des centrales électriques) et protègent les zones résidentielles et les parcs de la ville.

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Plan

Introduction

Avion et bruit

À l'intérieur de l'oreille

L'effet du bruit sur les organismes

L'effet du bruit sur les humains

Lutte contre les nuisances sonores

Échelle de niveau de bruit

Introduction

L'homme a toujours vécu dans un monde de sons et de bruits. Le son fait référence aux vibrations mécaniques de l'environnement extérieur perçues par l'aide auditive humaine (de 16 à 20 000 vibrations par seconde). Les vibrations de fréquences plus élevées sont appelées ultrasons et les vibrations de fréquences plus basses sont appelées infrasons. Bruit - des sons forts fusionnés en un son discordant.

Pour tous les organismes vivants, y compris les humains, le son est l’une des influences environnementales. Dans la nature, les sons forts sont rares, le bruit est relativement faible et de courte durée. La combinaison de stimuli sonores donne aux animaux et aux humains le temps nécessaire pour évaluer leur caractère et formuler une réponse. Les sons et bruits de grande puissance affectent l’aide auditive, les centres nerveux et peuvent provoquer des douleurs et des chocs. C’est ainsi que fonctionne la pollution sonore.

Pollution sonore - c'est le fléau sonore de notre époque, apparemment le plus intolérant de toutes les formes de pollution environnementale. Parallèlement aux problèmes de pollution de l'air, du sol et de l'eau, l'humanité est confrontée au problème du bruit. Des concepts tels que « écologie acoustique », « pollution sonore de l'environnement », etc. sont apparus et se généralisent. Tout cela est dû au fait que les effets nocifs du bruit sur le corps humain, sur le corps humain, sur l'environnement. Le monde animal et végétal est sans aucun doute établi par la science. L’homme et la nature souffrent de plus en plus de ses effets néfastes.

Selon I. I. Dedy (1990), la pollution sonore est une forme de pollution physique, qui se manifeste par une augmentation du niveau de bruit au-dessus du niveau naturel et provoque une anxiété à court terme et à long terme - des dommages aux organes qui le perçoivent ou la mort des organismes.

Le bruit normal dans l'environnement humain varie entre 35 et 60 dB. Mais de nouveaux décibels s'ajoutent à ce bruit de fond, de sorte que le niveau sonore dépasse souvent les 100 dB.

Décibel (dB) est une unité logarithmique de bruit qui exprime le degré de pression acoustique. 1 dB est le niveau de bruit le plus bas qu’une personne peut à peine détecter. La nature n'a jamais été silencieuse, elle n'est pas silencieuse, mais silencieuse. Son - l'une de ses manifestations les plus anciennes, aussi ancienne que la Terre elle-même. Il y avait toujours des sons et même une force et une puissance monstrueuses. Mais toujours dans l'environnement naturel, les bruits du bruissement des feuilles, le murmure d'un ruisseau, les voix des oiseaux, le léger clapotis de l'eau et le bruit des vagues, toujours agréables à l'homme, prédominaient. Ils le calment et soulagent le stress. L'homme a créé et de plus en plus de nouveaux sons sont apparus. Après l'invention de la roue, selon la juste remarque du célèbre acoustique anglais R. Tylor, sans s'en rendre compte, il a semé le premier maillon du problème moderne du bruit. Avec la naissance de la roue, elle a commencé à fatiguer et à irriter de plus en plus souvent les gens. Les sons naturels des voix de la nature sont devenus de plus en plus rares, disparaissant complètement ou étant étouffés par les transports industriels et autres bruits. Le bruit des tramways, le rugissement des avions à réaction, les cris des haut-parleurs, etc. sont le fléau de l'humanité.

pollution sonore décibel avion

Avion et bruit

Tous les avions font du bruit, et les avions à réaction font plus de bruit que la plupart. En conséquence, les niveaux de bruit, en particulier autour des aéroports, augmentent constamment à mesure que de plus en plus d'avions à réaction volent sur les compagnies aériennes et que leur puissance augmente. Dans le même temps, le mécontentement du public augmente, de sorte que les concepteurs d’avions doivent travailler dur pour rendre les avions à réaction moins bruyants. Le rugissement d’un moteur à réaction est principalement provoqué par le mélange rapide des gaz d’échappement avec l’air extérieur. Son volume dépend directement de la vitesse de collision des gaz avec l'air. Elle est maximale lorsque les moteurs tournent à pleine puissance avant le décollage de l'avion.

Une façon de réduire le bruit consiste à utiliser des moteurs à double flux, dans lesquels la majeure partie de l'air d'admission contourne la chambre de combustion, ce qui entraîne une réduction du taux d'émission de gaz d'échappement. Les turboréacteurs à double flux sont désormais utilisés sur la plupart des avions de ligne modernes.

Généralement, le niveau sonore des moteurs à réaction est mesuré en décibels (dB) de bruit réellement perçu, qui prend en compte, outre l'intensité du son, sa hauteur et sa durée.

À l'intérieur de l'oreille

Lorsqu’un avion à réaction vole au-dessus de vous, il propage des ondes sonores autour de lui sous la forme de fluctuations des niveaux de pression atmosphérique. Ces ondes créent des vibrations dans votre tympan, qui les transmettent à travers trois petits os – le marteau, l'enclume et l'étrier – jusqu'à l'oreille moyenne remplie d'air.

De là, les vibrations se propagent dans l’oreille interne remplie de liquide, en passant par les canaux semi-circulaires qui contrôlent votre équilibre, et la cochlée. Le nerf auditif répond aux vibrations fluides de la cochlée et les convertit en impulsions codées. Les impulsions pénètrent dans le cerveau, où elles sont déchiffrées, et nous entendons ainsi le son.

L'effet du bruit sur les organismes

Les chercheurs ont découvert que le bruit peut détruire les cellules végétales. Par exemple, des expériences ont montré que les plantes exposées à des bombardements sonores se dessèchent et meurent. La cause du décès est un dégagement excessif d'humidité par les feuilles : lorsque le niveau sonore dépasse une certaine limite, les fleurs fondent littéralement en larmes. Si vous placez un œillet à côté d’une radio qui joue à plein volume, la fleur se fanera. Les arbres en ville meurent beaucoup plus tôt que dans le milieu naturel. L'abeille perd la capacité de naviguer et cesse de travailler lorsqu'elle est exposée au bruit d'un avion à réaction. Un exemple concret de l'impact du bruit sur les organismes vivants peut être considéré comme l'événement suivant survenu il y a deux ans. Des milliers de poussins non éclos sont morts sur la flèche de Ptichya, près de l'embranchement de Bystroe (delta du Danube), à ​​la suite des travaux de dragage effectués par la société allemande Mobius sur ordre du ministère des Transports de l'Ukraine. Le bruit des équipements en fonctionnement s'est propagé sur 5 à 7 km, ayant un impact négatif sur les territoires adjacents de la Réserve de biosphère du Danube. Les représentants de la Réserve de biosphère du Danube et de trois autres organisations ont été contraints de constater avec douleur la mort de toute la colonie de sternes ponctuées et de sternes pierregarin situées sur la flèche de Ptichya.

L'effet du bruit sur les humains

Le bruit à long terme affecte négativement l'organe auditif, réduisant ainsi la sensibilité au son. Cela entraîne une perturbation du cœur et du foie, ainsi qu’un épuisement et une surcharge des cellules nerveuses. Les cellules affaiblies du système nerveux ne peuvent pas coordonner clairement le travail des différents systèmes du corps. C’est là que surviennent des perturbations dans leurs activités.

Comme déjà mentionné, le niveau de bruit est mesuré en unités exprimant le degré de pression acoustique - les décibels. Cette pression n'est pas perçue à l'infini. Un niveau sonore de 20 à 30 décibels (dB) est pratiquement inoffensif pour l’homme ; il s’agit d’un bruit de fond naturel. En ce qui concerne les sons forts, la limite autorisée est ici d'environ 80 décibels, puis à un niveau sonore de 60 à 90 dB, des sensations désagréables surviennent. Un son de 120 à 130 décibels provoque déjà des douleurs chez une personne, et 150 lui deviennent insupportables et entraînent une perte auditive irréversible. Ce n’est pas pour rien qu’au Moyen Âge on exécutait « au son de la cloche ». Le rugissement des cloches tourmentait et tuait lentement le condamné. Un bruit de 180 dB provoque une fatigue du métal et un bruit de 190 dB arrache les rivets des structures. Le niveau de bruit industriel est également très élevé. Dans de nombreux emplois et industries bruyantes, elle atteint 90 à 110 décibels ou plus. Ce n'est pas beaucoup plus calme dans notre maison, où de nouvelles sources de bruit apparaissent - ce qu'on appelle les appareils électroménagers. On sait également que les cimes des arbres absorbent les sons de 10 à 20 dB.

Pendant longtemps, l'influence du bruit sur le corps humain n'a pas été spécifiquement étudiée, même si déjà dans l'Antiquité, on connaissait ses méfaits et, par exemple, dans les villes anciennes, des règles ont été introduites pour limiter le bruit. Actuellement, des scientifiques de nombreux pays du monde mènent diverses études pour déterminer l'effet du bruit sur la santé humaine. Leurs études ont montré que le bruit nuit considérablement à la santé humaine.

Au Royaume-Uni, par exemple, un homme sur quatre et une femme sur trois souffrent de névroses dues à des niveaux de bruit élevés. Des scientifiques autrichiens ont découvert que le bruit raccourcit la vie des citadins de 8 à 12 ans. La menace et les méfaits du bruit deviendront plus clairs si l'on considère que dans les grandes villes, il augmente chaque année d'environ 1 dB. Le Dr Knudsen, grand expert américain en matière de bruit, a déclaré que "le bruit est le même un tueur lent, comme il le pouvait. Mais le silence absolu l’effraie et le déprime aussi. Ainsi, les employés d'un bureau d'études, doté d'une excellente isolation phonique, ont commencé en une semaine à se plaindre de l'impossibilité de travailler dans des conditions de silence oppressant. Ils étaient nerveux et perdaient leur capacité de travailler. Et, à l’inverse, les scientifiques ont découvert que les sons d’une certaine force stimulent le processus de réflexion, notamment le processus de comptage.

Chaque personne perçoit le bruit différemment. Tout dépend de l’âge, du tempérament, de la santé et des conditions environnementales. Certaines personnes perdent l’audition même après une courte exposition à un bruit d’intensité relativement réduite. Une exposition constante à un bruit fort peut non seulement affecter négativement votre audition, mais également provoquer d'autres effets nocifs : bourdonnements d'oreilles, étourdissements, maux de tête et fatigue accrue. La musique moderne très bruyante altère également l’audition et provoque des maladies nerveuses. Fait intéressant, l'oto-rhino-laryngologiste américain S. Rosen a découvert que dans une tribu africaine du Soudan, non exposée au bruit civilisé, l'acuité auditive des représentants de seize ans est en moyenne la même que celle des personnes de trente ans vivant dans un environnement bruyant. New York. Chez 20 % des garçons et des filles qui écoutent souvent de la musique pop moderne à la mode, leur audition s'est avérée émoussée de la même manière que chez les personnes de 85 ans. Le bruit a un effet cumulatif, c'est-à-dire des irritations acoustiques qui s'accumulent dans le corps. corps, dépriment de plus en plus le système nerveux. Par conséquent, avant la perte auditive due à l'exposition au bruit, un trouble fonctionnel du système nerveux central survient. Le bruit a un effet particulièrement néfaste sur l'activité neuropsychique du corps. Le développement des maladies neuropsychiatriques est plus élevé chez les personnes travaillant dans des conditions bruyantes que chez celles travaillant dans des conditions sonores normales. Les bruits provoquent des troubles fonctionnels du système cardiovasculaire. Le célèbre thérapeute, l'académicien A. Myasnikov, a souligné que le bruit peut être une source d'hypertension.

Le bruit a un effet néfaste sur les analyseurs visuels et vestibulaires, réduit l'activité réflexe, qui provoque souvent des accidents et des blessures. Plus l’intensité du bruit est élevée, plus nous voyons et réagissons mal à ce qui se passe. Cette liste peut être continuée. Mais il faut souligner que le bruit est insidieux, ses effets néfastes sur le corps sont totalement invisibles, imperceptibles et ont un caractère cumulatif, de plus, le corps humain n'est pratiquement pas protégé contre le bruit. Sous une lumière crue, nous fermons les yeux, l'instinct de conservation nous évite les brûlures, nous obligeant à retirer notre main des objets chauds, etc., mais une personne n'a aucune réaction défensive face à l'exposition au bruit. Il y a donc une sous-estimation du contrôle du bruit.

Des recherches ont montré que les sons inaudibles peuvent également avoir des effets nocifs sur la santé humaine. Ainsi, les infrasons ont un impact particulier sur la sphère mentale d'une personne : tous les types d'activité intellectuelle sont affectés, l'humeur se détériore, il y a parfois un sentiment de confusion, d'anxiété, d'effroi, de peur, et à haute intensité - un sentiment de faiblesse, comme après un fort choc nerveux. Même les sons faibles - les infrasons - peuvent avoir un impact significatif sur une personne, surtout s'ils durent longtemps. Selon les scientifiques, ce sont les infrasons, pénétrant silencieusement à travers les murs les plus épais, qui provoquent de nombreuses maladies nerveuses chez les habitants des grandes villes. Les ultrasons, qui occupent une place prépondérante dans la gamme des bruits industriels, sont également dangereux. Les mécanismes de leur action sur les organismes vivants sont extrêmement divers. Les cellules du système nerveux sont particulièrement sensibles à leurs effets négatifs. Le bruit est insidieux, ses effets néfastes sur le corps se produisent de manière invisible, imperceptible. Les troubles du corps humain sont pratiquement sans défense contre le bruit. Actuellement, les médecins parlent de maladies liées au bruit, qui se développent à la suite d'une exposition au bruit et entraînent des lésions primaires de l'audition et du système nerveux. Il est donc nécessaire de lutter contre le bruit plutôt que d'essayer de s'y habituer. L'écologie acoustique est dédiée à la lutte contre le bruit, dont le but et le sens sont la volonté d'établir un environnement acoustique qui correspondrait ou serait en harmonie avec les voix de la nature, car le bruit de la technologie n'est pas naturel pour tous les êtres vivants qui ont évolué sur la planète. Il faut rappeler que la lutte contre le bruit a été menée dès l’Antiquité. Par exemple, il y a 2,5 mille ans, dans la célèbre colonie grecque antique de Sybaris, des règles étaient en vigueur pour protéger le sommeil et la paix des citoyens : les bruits forts la nuit étaient interdits et les artisans exerçant des professions aussi bruyantes que les forgerons et les ferblantiers étaient expulsés du ville.

Lutte contre les nuisances sonores

En 1959 L'Organisation internationale pour la réduction du bruit a été créée.

La lutte contre le bruit est un problème complexe et complexe qui nécessite beaucoup d'efforts et de ressources. Le silence coûte de l’argent, et beaucoup d’argent. Les sources de bruit sont très diverses et il n’existe pas de manière unique de les gérer. Cependant, la science acoustique peut offrir des solutions efficaces au bruit. Les moyens généraux de lutte contre le bruit se résument aux mondes législatif, de construction et de planification, organisationnel, technique, technologique, de conception et de prévention. Il convient de privilégier les mesures prises au stade de la conception plutôt que lorsque le bruit est déjà produit.

Les normes et règles sanitaires établissent :

niveaux de bruit maximaux admissibles sur les lieux de travail dans les locaux et sur le territoire des entreprises de production qui créent du bruit, ainsi qu'à la frontière de leur territoire ;

des mesures de base pour réduire les niveaux de bruit et prévenir l'impact du bruit sur les personnes. Des normes pertinentes sont en vigueur et sont en cours d'élaboration. Le non-respect de ces règles est puni par la loi. Et bien qu'à l'heure actuelle il ne soit pas toujours possible d'obtenir des résultats efficaces dans la lutte contre le bruit, des mesures sont prises dans ce sens. Des plafonds suspendus spéciaux insonorisants, assemblés à partir de dalles perforées et de silencieux sur des dispositifs et luminaires pneumatiques, sont installés. Les musicologues ont proposé leurs propres moyens d'atténuer le bruit : une musique savamment et correctement sélectionnée a commencé à influencer l'efficacité du travail. Une lutte active contre le bruit de la circulation a commencé. Malheureusement, il n’existe aucune interdiction de faire retentir les feux de circulation dans les villes. Des cartes de bruit sont créées. Ils fournissent une description détaillée de la situation sonore dans la ville. Il est sans aucun doute possible de développer des mesures optimales pour assurer une protection adéquate de l’environnement contre le bruit. La carte du bruit selon V. Chudnov (1980) est une sorte de plan d'attaque contre le bruit. Il existe de nombreuses façons de lutter contre le bruit de la circulation : construction de carrefours de tunnels, de passages souterrains, d'autoroutes dans les tunnels, sur les viaducs et les fouilles. Il est également possible de réduire le bruit d'un moteur à combustion interne. Des rails continus sont posés sur le chemin de fer - une piste de velours. La construction de structures de protection et la plantation de ceintures forestières sont pertinentes. Les normes relatives au bruit devraient être revues tous les 2 à 3 ans dans le but de les renforcer. De grands espoirs pour résoudre ce problème reposent sur les véhicules électriques.

Échelle de niveau de bruit

Niveau d'exposition au bruit Producteurs de bruit typiques Intensité du bruit, dB

Seuil d'audition Silence complet 0

Niveau acceptable Bruit respiratoire normal 10

Confort de la maison 20

Son de l'horloge, niveau de volume sonore 30

Le bruissement des feuilles dans un vent léger 33

Volume normal pendant la journée 40

Chuchotement silencieux à une distance de 1 à 2 mètres 47

Rue calme 50

Fonctionnement du lave-linge 60

Bruit de la rue 70

Discours ou bruit normal dans un magasin très fréquenté 73

Aspirateur, bruit sur autoroute très fréquentée, bruit de vitre 80

Niveau dangereux Voiture de sport, volume sonore maximum dans la zone de production 90

Lecteur de musique fort dans une grande pièce 95

Moto, train électrique métro 100

Le bruit des transports urbains, le rugissement d'un camion diesel à une distance de 8 mètres 105

Le rugissement d'un Boeing 747 qui décolle directement au-dessus de 107

Musique forte, tondeuse puissante 110

Seuil de douleur Le bruit d'une tondeuse à gazon ou d'un compresseur d'air 112

Le rugissement d'un Boeing 707 atterrissant à l'aéroport 118

Le rugissement d'un Concorde qui décolle juste au-dessus de nous, un puissant coup de tonnerre 120

Sirène de raid aérien, musique électro à la mode super noise 130

Rivetage pneumatique 140

Niveau mortel Explosion d'une bombe atomique 200

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test

Pollution acoustique de l'environnement - impact, prévention et protection. Mesures pour protéger les zones résidentielles du bruit industriel

La pollution sonore (acoustique) (anglais : Noise pollution, allemand : Lдrm) est un bruit irritant d'origine anthropique qui perturbe la vie des organismes vivants et des humains. Des bruits gênants existent également dans la nature (abiotiques et biotiques), mais il est incorrect de les considérer comme de la pollution, car les organismes vivants s'y sont adaptés au cours de leur évolution.

La principale source de pollution sonore est constituée par les véhicules – voitures, trains et avions.

Dans les villes, le niveau de pollution sonore dans les zones résidentielles peut être considérablement augmenté en raison d'une mauvaise planification urbaine (par exemple, l'emplacement d'un aéroport dans la ville).

Outre les transports (60 à 80 % de la pollution sonore), d'autres sources importantes de pollution sonore dans les villes sont les entreprises industrielles, les travaux de construction et de réparation, les alarmes de voiture, les chiens qui aboient, les personnes bruyantes, etc.

Avec l’avènement de l’ère postindustrielle, de plus en plus de sources de pollution sonore (ainsi qu’électromagnétique) apparaissent à l’intérieur de l’habitation humaine. La source de ce bruit provient des équipements ménagers et de bureau. bruit pollution acoustique lumière

Plus de la moitié de la population d'Europe occidentale vit dans des zones où le niveau de bruit est compris entre 55 et 70 dB.

Pollution acoustique de l'environnement, bruit intense ou bruit indésirable résultant de l'activité humaine. Bien que le son ne modifie ni n’endommage l’environnement chimiquement ou physiquement comme le fait la pollution normale de l’air ou de l’eau, il peut atteindre des niveaux d’intensité qui provoquent un stress psychologique ou une déficience physiologique chez les personnes. Dans ce cas, on peut parler de pollution acoustique de l’environnement.

Comme toute pollution environnementale, le bruit se produit le plus souvent là où se trouve une forte concentration de population. La circulation automobile est la principale source de bruit dans les rues de la ville. Les équipements utilisés dans la construction et la réparation des maisons et des revêtements routiers, les entreprises industrielles, la publicité sonore, les klaxons des voitures et de nombreuses autres sources sonores augmentent le niveau de bruit dans les rues.

Dans les maisons elles-mêmes, les appareils électriques, les climatiseurs, les téléviseurs, les radios, les lecteurs et les magnétophones sont souvent des sources de bruit accru.

Le bruit, dans certaines conditions, peut avoir un impact significatif sur la santé et le comportement humains. Le bruit peut provoquer des irritations et des agressions, de l’hypertension artérielle (augmentation de la pression artérielle), des acouphènes (bourdonnements d’oreilles) et une perte auditive.

La plus grande irritation est causée par le bruit dans la gamme de fréquences 3 000 à 5 000 Hz.

Une exposition chronique à des niveaux de bruit supérieurs à 90 dB peut entraîner une perte auditive.

Lorsque les niveaux de bruit dépassent 110 dB, une personne ressent une intoxication sonore,

sensations subjectives similaires à celles de l'alcool ou des drogues.

À un niveau sonore de 145 dB, les tympans d'une personne se rompent.

Les femmes tolèrent moins le bruit fort que les hommes. De plus, la sensibilité au bruit dépend également de l’âge, du tempérament, de la santé, des conditions environnementales, etc.

L'inconfort est causé non seulement par la pollution sonore, mais aussi par l'absence totale de bruit. De plus, les sons d'une certaine force augmentent les performances et stimulent le processus de réflexion (en particulier le processus de comptage) et, à l'inverse, en l'absence totale de bruit, une personne perd ses performances et éprouve du stress. Les sons les plus optimaux pour l'oreille humaine sont les bruits naturels : le bruissement des feuilles, le murmure de l'eau, le chant des oiseaux. Le bruit industriel, quelle que soit son intensité, ne contribue pas à améliorer le bien-être. Le bruit de la circulation peut provoquer des maux de tête.

Les effets nocifs du bruit sont connus depuis l’Antiquité. Par exemple, au Moyen Âge, on exécutait « sous la cloche ». La sonnerie de la cloche tuait lentement l'homme.

Les degrés de pollution acoustique peuvent être déterminés par un appareil spécial - un sonomètre, qui imite en termes généraux la structure de l'oreille humaine. L'appareil détecte le son par la vibration de sa membrane microphonique sous l'influence des ondes sonores, au même titre que le tympan de l'oreille. Étant donné que le son se propage sous la forme d'une onde, qui est une compression et une raréfaction périodiques de l'air (ou de tout autre milieu élastique rencontré en cours de route), cela provoque des changements correspondants dans la pression de l'air à proximité de la membrane. En conséquence, des vibrations de la membrane elle-même se produisent, qui se transforment en oscillations du courant électrique dans l'appareil. La force de ces vibrations est enregistrée par l'appareil en unités appelées décibels (dB). Le seuil d'audition de l'oreille humaine est d'environ 0 dB, ce qui équivaut à une pression acoustique de 0,0002 dynes par centimètre carré. Le seuil d'inconfort est d'environ 120 dB et le seuil de douleur est de 130 dB. Habituellement, lors de l'étude de la réaction d'une personne au bruit, ce n'est pas l'échelle décrite ci-dessus qui est utilisée, mais sa modification, ce qu'on appelle. échelle A. L’unité de mesure de cette échelle est le dBA.

Pour protéger les personnes des effets néfastes du bruit, il est nécessaire de réguler son intensité, sa composition spectrale et sa durée d’exposition. Cet objectif est poursuivi par la réglementation sanitaire et hygiénique.

La normalisation des niveaux sonores admissibles est réalisée pour différents lieux d'habitation de la population (industrie, habitation, zones de loisirs) et s'appuie sur un certain nombre de documents :

GOST 12.1.003?83 SSBT. Bruit. Exigences générales de sécurité,

GOST 12.1.036?81 SSBT. Bruit. Niveaux admissibles dans les bâtiments résidentiels et publics.

Les normes sanitaires relatives aux niveaux de bruit admissibles dans les entreprises industrielles et dans les bâtiments résidentiels sont très différentes, car dans l'atelier, les ouvriers sont exposés au bruit pendant une équipe - 8 heures, et la population des grandes villes - presque 24 heures sur 24. De plus, dans le second cas, il faut tenir compte de la présence de la partie la plus vulnérable de la population : les enfants, les personnes âgées et les malades. Un niveau de bruit acceptable est celui qui n'a pas d'effet nocif et désagréable direct ou indirect sur une personne, ne réduit pas ses performances et n'affecte pas son bien-être et son humeur.

Le moyen le plus simple de protéger les travailleurs des effets douloureux du bruit est d’utiliser des bouchons d’oreilles et des écouteurs spéciaux. Cette méthode est utilisée par exemple par les employés des aéroports. Une autre méthode consiste à utiliser des matériaux insonorisants ou insonorisants dans les zones où se trouvent de fortes sources de bruit.

Il existe d’autres moyens de lutter contre le bruit qui cible sa source. Ces solutions incluent la modification de la conception des moteurs pour les rendre plus silencieux, l'installation de silencieux sur les moteurs et les dispositifs mécaniques, la modification de la conception des bandes de roulement des pneus et l'installation de bandes amortissantes sur les roues métalliques des wagons de chemin de fer et de métro.

Les mesures visant à réduire l'exposition humaine à tout facteur de production nocif, y compris le bruit, peuvent être divisées en quatre groupes.

1. Les mesures législatives comprennent : la réglementation du bruit ; fixer des limites d'âge pour l'embauche de travaux effectués dans des conditions de bruit accru ; organiser les examens médicaux préliminaires et périodiques des salariés ; réduire le temps passé à travailler avec des machines et équipements bruyants, etc.

2. La prévention de la formation et de la propagation du bruit s'effectue dans les directions suivantes :

introduction du contrôle automatique et à distance des équipements ;

planification rationnelle des locaux;

changer de technologie en remplaçant les équipements par des équipements moins bruyants (par exemple, remplacer le rivetage par le soudage, l'emboutissage) ;

augmentation de la précision de fabrication des pièces (une réduction du niveau sonore de 5...10 dBA est obtenue) et équilibrage des pièces rotatives, remplacement des entraînements par chaîne par des entraînements par courroie, des roulements par des paliers lisses (entraînant une réduction du niveau sonore de 10 ...15 dBA), roues cylindriques à dents hélicoïdales cylindriques droites ; changer la conception des pales du ventilateur ; réduire les turbulences et la vitesse à laquelle les liquides et les gaz passent par les ouvertures d'entrée et de sortie (par exemple, en installant des silencieux) ; conversion du mouvement alternatif en mouvement de rotation ; installation d'éléments amortisseurs aux lieux de contact entre les machines et les structures d'enceinte des locaux, etc. ;

blindage ou utilisation de caissons d'insonorisation (capots), dans lesquels une partie de l'énergie sonore est absorbée, une partie est réfléchie et une partie passe sans entrave ;

modifier la direction du bruit, par exemple en éloignant les ouvertures d'entrée et d'évacuation d'air des systèmes de ventilation mécanique et des groupes compresseurs des lieux de travail ;

finition des murs avec des matériaux insonorisants (feutre, laine minérale, carton perforé, etc.), dans lesquels l'énergie sonore est transformée en énergie thermique grâce au frottement visqueux dans les pores étroits. Dans ce cas, les caractéristiques fréquentielles du bruit doivent être prises en compte, car le coefficient d'absorption acoustique de tels matériaux à différentes fréquences n'est pas le même.

3. L'utilisation d'équipements de protection individuelle dans les cas où les mesures énumérées ne parviennent pas à réduire le niveau de bruit aux valeurs standard. En fonction des caractéristiques sonores et du type de moyen utilisé, une réduction du niveau d'intensité sonore de 5...45 dB est obtenue.

4. Les mesures de prévention biologique visent à réduire les effets nocifs (bruit) sur l'organisme et à augmenter sa résistance. Il s'agit notamment de la rationalisation du régime de travail et de repos, de la nomination de procédures nutritionnelles spéciales et de procédures thérapeutiques et préventives.

Calcul du niveau de bruit total

Déterminez le niveau de bruit total des unités avec des niveaux de pression acoustique L1=65 dB, L2=72 dB, L3=70 dB, L4=60 dB. La fréquence géométrique dans le spectre du bruit est f=4000 Hz. Comparez avec le niveau sonore admissible à une fréquence donnée Ladd = 71 dB et expliquez la nécessité pratique de ce calcul lors de la conception d'une entreprise industrielle.

Solution du problème

Le niveau de bruit total provenant de plusieurs sources n'est pas égal à la somme arithmétique des niveaux de pression acoustique de chaque source, mais est déterminé selon une relation logarithmique.

Généralement, plusieurs sources de bruit avec des niveaux d'intensité différents sont installées dans les locaux. Dans ce cas, le niveau de pression acoustique total (L, dB) dans les bandes de fréquences ou le niveau sonore moyen (Lc, dBA) en un point équidistant des sources est déterminé par la formule

où L1, L2,...,Ln sont les niveaux de pression acoustique dans la bande de fréquences, dB, ou les niveaux sonores, dBA, développés par chacune des sources de bruit au point de l'espace étudié.

Conclusion : selon les conditions de ce problème, le niveau sonore admissible à une fréquence donnée est celui des postes de travail permanents dans les locaux industriels et sur le territoire des entreprises et la fréquence de bruit prédominante est f = 4000 Hz.

Le niveau sonore admissible à cette fréquence, égale à 4000 Hz, sera de 71 dB. Dans notre exemple, L = 75 dB, ce qui dépasse le niveau sonore admissible à une fréquence donnée.

La nécessité pratique de ce calcul lors de la conception d'une entreprise industrielle est de, connaissant le niveau sonore total des unités, déterminer le type d'activité de travail dans une pièce donnée où les interférences sonores n'affecteront pas la qualité du travail.

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