> > > Combien de satellites possède la Terre ?
La Terre et ses satellites: nombre d'objets proches de la troisième planète du système solaire. Apprenez-en davantage sur la Lune et les hypothétiques satellites naturels de la Terre avec des photos.
Regardons le ciel nocturne et comptons le nombre de satellites terrestres. Combien de satellites possède la Terre tu vois? Allez, tu n’as même pas essayé, car tu sais qu’à côté de nous il n’y a que la Lune. Mais c'est étrange, car Jupiter peut se vanter d'avoir une famille de 67 membres. Pourquoi sommes-nous pires ?
La Terre n'a-t-elle qu'un seul satellite ?
Il s'avère qu'il n'y a qu'un seul satellite sur l'orbite terrestre ? Eh bien, c'est officiellement le cas. Plus précisément, nous disposons actuellement d’un seul satellite. Mais il y a des millions ou des milliards d’années, il est possible qu’il y ait eu d’autres voisins à proximité. Ceci est également prouvé par l’étrange paysage sur la face cachée de la Lune, qui aurait pu recevoir des impacts d’un autre satellite.
Les compagnons ne sont pas immortels. Par exemple, Mars en possède deux, mais ce ne sera pas toujours le cas. Phobos se rapproche progressivement et un jour il s'écrasera tout simplement sur la planète. Cela devrait arriver dans 10 millions d’années.
Peut-être qu’à l’avenir nous ajouterons à la liste terrestre. Par exemple, Triton, la plus grande lune de Neptune, tourne dans le mauvais sens et ne correspond pas aux autres. On pense que la planète l'a attirée vers elle par gravité depuis la ceinture de Kuiper.
Vous ne le savez peut-être pas, mais notre planète a déjà attrapé l'astéroïde 2006 RH120 dans ses filets en 2006-2007, jusqu'à ce qu'il éclate à nouveau. Ou bien nous avons des satellites que nous ne pouvons tout simplement pas voir en raison de leur position, de leur distance par rapport à la Terre et de leur petite taille. Des astéroïdes de taille millimétrique pourraient être localisés sur l’orbite terrestre.
Y a-t-il d'autres satellites sur Terre ?
Combien de satellites gravitent autour de la Terre ? Plusieurs corps célestes remarquables habitent non loin de nous. L'astéroïde 3753 Cruithney est en résonance orbitale avec la troisième planète en partance du Soleil. Son itinéraire est excentrique, mais il passe un an en orbite autour de l'étoile. Il a été remarqué en 1986 et ensuite un certain nombre d'autres objets ont été remarqués.
2007 TK7 est un astéroïde troyen qui tourne dans une position stable avec nous.
Donc, vous savez combien de satellites possède la Terre. La planète n’a qu’une seule Lune, mais ce n’est que maintenant. Nous pourrions avoir d’autres satellites ou en aurons à l’avenir. En attendant, profitons de notre brillant voisin.
L’humanité vient tout juste d’apprendre que la Terre possède un autre satellite que la Lune.
Selon les astronomes, le deuxième satellite de la Terre diffère de la grande Lune en ce sens qu'il effectue une révolution complète autour de la Terre en 789 ans. Son orbite a la forme d'un fer à cheval et se situe à une distance comparable à la distance de la Terre à Mars. Le satellite ne peut pas s'approcher de notre planète à moins de 30 millions de kilomètres, soit 30 fois plus loin que la distance jusqu'à la Lune.
Mouvement relatif de la Terre et de Cruithne sur leurs orbites.
Les scientifiques affirment que le deuxième satellite naturel de la Terre est l'astéroïde géocroiseur Cruithney. Sa particularité est qu'il croise les orbites de trois planètes : la Terre, Mars et Vénus.
Le diamètre de la deuxième Lune n'est que de cinq kilomètres, et ce satellite naturel de notre planète atteindra sa distance la plus proche de la Terre dans deux mille ans. Dans le même temps, les scientifiques ne s'attendent pas à une collision entre la Terre et Cruithne, qui s'est approchée de notre planète.
Le satellite passera de la planète à une distance de 406 385 kilomètres. A ce moment, la Lune sera située dans la constellation du Lion. Le satellite de notre planète sera entièrement visible, mais la taille de la Lune sera 13 % plus petite qu'au moment de son approche la plus proche de la Terre. Une collision n'est pas prévue : l'orbite terrestre ne coupe nulle part l'orbite de Cruithney, puisque cette dernière se trouve dans un plan orbital différent et est inclinée par rapport à l'orbite terrestre d'un angle de 19,8°.
De plus, selon les experts, dans 7899 ans, notre deuxième lune passera très près de Vénus et il est possible que Vénus l'attire vers elle et que nous perdions ainsi « Cruithney ».
La nouvelle lune Cruithney a été découverte le 10 octobre 1986 par l'astronome amateur britannique Duncan Waldron. Duncan l'a repéré sur une photographie du télescope Schmidt. De 1994 à 2015, l’approche annuelle maximale de cet astéroïde vers la Terre a lieu en novembre.
En raison de la très grande excentricité, la vitesse orbitale cet astéroïde change beaucoup plus fortement que celui de la Terre, donc du point de vue d'un observateur sur Terre, si l'on prend la Terre comme système de référence et la considère stationnaire, il s'avère que ce n'est pas l'astéroïde, mais son orbite qui tourne autour du Soleil, tandis que l'astéroïde lui-même commence à décrire devant la Terre une trajectoire en forme de fer à cheval, rappelant celle d'un « haricot », avec une période égale à la période de révolution de l'astéroïde autour du Soleil - 364 jours.
Cruithne s'approchera à nouveau de la Terre en juin 2292. L'astéroïde effectuera une série d'approches annuelles de la Terre à une distance de 12,5 millions de km, à la suite desquelles il y aura un échange gravitationnel d'énergie orbitale entre la Terre et l'astéroïde, ce qui entraînera un changement d'orbite. de l'astéroïde et Cruitney recommenceront à migrer depuis la Terre, mais cette fois dans l'autre sens, - il sera à la traîne de la Terre.
> Combien y a-t-il de satellites dans l'espace ?
Découvrir combien y a-t-il de satellites artificiels dans l’espace ?: histoire de la recherche spatiale, lancement du premier satellite, numéro en orbite terrestre basse.
Le 4 octobre 1957, l’ère spatiale débute avec le lancement du premier satellite, Spoutnik 1. Il était destiné à passer 3 mois en orbite et à se consumer dans l'atmosphère. Depuis, de nombreux appareils ont été envoyés dans l’espace : en orbite terrestre, autour de la Lune, autour du Soleil, d’autres planètes et même au-delà du système solaire. Combien y a-t-il de satellites dans l’espace ? Il y a 1 071 satellites opérationnels rien qu’en orbite terrestre, dont 50 % sont développés aux États-Unis.
La moitié des satellites sont situés en orbite terrestre basse (plusieurs centaines de km). Il s'agit notamment de la Station spatiale internationale, du télescope spatial Hubble et des satellites d'observation. Une certaine partie est située en orbite terrestre moyenne (20 000 km) - satellites utilisés pour la navigation. Un petit groupe entre sur une orbite elliptique. Le reste tourne en orbite géostationnaire (36 000 km).
Si nous pouvions les voir à l’œil nu, ils paraîtraient statiques. Leur présence dans une certaine zone géographique assure la stabilité des communications, la continuité des émissions et des observations météorologiques.
Mais ce n’est pas toute la liste. Il existe de nombreux objets artificiels qui tournent autour de la planète. Parmi ces débris spatiaux, on peut voir des boosters, des satellites inactifs et même des parties de navires et de combinaisons. On estime qu'il y a environ 21 000 objets en orbite de plus de 10 cm (une petite partie sont des satellites opérationnels). 500 000 fragments atteignent une taille de 1 à 10 cm.
L'orbite terrestre est tellement encombrée de débris que la Station spatiale internationale doit se déplacer pour éviter de dangereuses collisions. Les scientifiques craignent que ces fragments ne constituent dans un avenir proche une menace sérieuse pour les lancements spatiaux. Il s'avérera que nous nous fermerons simplement de tout l'espace avec une couche de pièces métalliques.
Il existe également plusieurs satellites autour de la Lune. De plus, un vaisseau se trouve près de Mercure, un sur Vénus, trois sur Mars et un près de Saturne. Le soleil n'est pas non plus seul, bien qu'ils soient situés à une distance qui ne permet pas la destruction. En 2013, Voyager a quitté l'héliosphère solaire et est entré dans le milieu interstellaire.
C'est incroyable le nombre d'appareils que nous avons pu envoyer en plus d'un demi-siècle. Toutes ces missions ont élargi les connaissances sur l’espace, et bientôt l’espace inhospitalier révélera ses secrets. Visitez notre page de modèles de débris spatiaux 3D pour voir combien de satellites se trouvent actuellement dans l'espace et explorer le problème des débris en orbite terrestre.
La sagesse dit que "où que chacun de nous soit, nous verrons toujours la même Lune..."
Satellite éternel de la Terre
Notre planète est l’une des merveilles de l’Univers que l’humanité, malgré les grands esprits et les dernières technologies, n’a pas encore étudiée. Peut-être n’avons-nous pas appris ne serait-ce que la moitié des secrets que garde la Terre. Et l’une des questions qui préoccupent nos chercheurs depuis des siècles est : « Combien de satellites naturels possède la Terre ?
À première vue, cette question a une réponse en un mot : on nous a appris dès l'enfance que la Lune est un satellite naturel de la Terre. Mais est-ce vraiment le cas ? Pourrait-il y avoir d’autres satellites à proximité de la planète qui nous seraient encore inconnus ?
La lune a longtemps été l’objet du culte, de la peur et de l’émerveillement de l’homme. Aujourd'hui, nous pouvons dire avec confiance à quoi ressemble la Lune et quelles substances constituent la composition principale de sa surface. Cependant, cela reste encore un mystère que l'humanité découvrira peut-être un jour, car le satellite naturel de la planète Terre continue d'être étudié.
De nombreuses lunes
En fait, la Lune est loin d’être la seule dans l’Univers. Chacune des planètes de notre système solaire possède un certain nombre de satellites naturels. La Terre ne peut se vanter d'avoir qu'un seul « partenaire », mais Jupiter en a jusqu'à 63 ! Le plus grand d’entre eux s’appelle Ganymède.
Le satellite de Pluton, nommé Charon, est si grand par rapport à la planète elle-même que les astronautes ont d'abord pris cette « paire » pour une planète double.
La plus petite lune trouvée dans le système solaire est Dactyl. Ce bébé, d’à peine un mile de diamètre, n’est pas le satellite d’une planète, mais d’un astéroïde. Mais auparavant, les scientifiques étaient sûrs que seules les planètes pouvaient avoir un satellite ! Dactyl a réussi à réfuter cette théorie.
L'histoire de la "naissance" de la Lune
Selon les scientifiques, la Terre est entrée en collision il y a des milliards d’années avec une autre planète appelée Theia. Pour référence : dans la mythologie, Thea est la mère de la déesse lunaire Séléné. À la suite d'une puissante collision, deux planètes ont fusionné en une seule et les fragments qui se sont détachés du corps céleste se sont rapidement transformés en un satellite. Cela explique beaucoup de choses, mais plus récemment, en 2016, des scientifiques ont réfuté cette théorie. Le fait est que les isotopes lourds du potassium trouvés sur la Lune n’ont pu apparaître qu’à la suite d’une exposition à des températures incroyablement élevées. Une collision provoquant un tel effet entraînerait l’évaporation d’une grande partie de la Terre.
C'est intéressant ! Des échantillons de notre Lune indiquent qu’elle était autrefois recouverte de volcans actifs.
Dans le livre de Blavatsky, La Doctrine Secrète, il existe une théorie selon laquelle la Lune est plus vieille que la Terre. C'est elle qui a donné son énergie et sa force à notre planète, et elle-même s'est transformée en son ombre sans vie. Cette théorie est basée sur la chronologie des hindous.
En 2017, l’ufologue virtuel George Graham a publié une nouvelle théorie sur le but du satellite naturel de la Terre : on dit que le corps céleste est creux à l’intérieur et est habité par des extraterrestres. La théorie de Graham est basée sur des photographies de la surface du satellite prises par la station orbitale de la NASA, qui contiennent des images d'objets artificiels de forme régulière.
Une autre Lune de la Terre
Aujourd’hui, les chercheurs sont convaincus qu’il y a des milliards d’années, notre Terre possédait deux lunes. Comme vous le savez, la Lune est considérée comme un corps formé à partir de la collision de la Terre avec Théia. Cette théorie expliquait les différences entre ses côtés. Ainsi, un côté, constamment visible pour nous, présente une surface lisse formée de lave solidifiée, et le second, au contraire, est recouvert de multiples montagnes. De plus, son écorce est beaucoup plus épaisse, et sa composition est dominée par des éléments rares.
Aujourd'hui, les scientifiques ont décidé d'élargir l'hypothèse, suggérant que la Terre était autrefois accompagnée de deux satellites à la fois, dont la collision a déplacé les coulées de lave vers l'hémisphère visible pour nous. Bien sûr, ce n’est qu’une théorie, mais presque toute l’histoire scientifique de notre monde est une théorie.
"Capture" de planètes
En 2006, des observateurs ont découvert un objet en orbite autour de la Terre qui, après vérification, s'est avéré être un corps cosmique naturel. Malgré sa taille modeste (quelques mètres de diamètre seulement), l'astéroïde est qualifié de satellite à part entière. Mais avant 2007, il a quitté l’orbite terrestre.
Les experts expliquent que ces satellites temporaires sont un phénomène normal. De petits astéroïdes sont régulièrement découverts à proximité de la Terre, qui disparaissent de leur orbite au fil du temps. Les raisons de ces visites sont la force gravitationnelle de la Terre et de la Lune. Attirés l'un par l'autre, ils capturent d'autres corps cosmiques. Il s'avère que notre planète est toujours accompagnée d'une sorte de satellite temporaire.
La mystérieuse Lilith
Chacun de nous connaît le nom du satellite naturel de la Terre. Naturel et unique. Mais à la fin du XIXe siècle, l'astrologue Georg Waltemath de Hambourg annonça qu'il avait découvert tout un système de petits satellites de la Terre. L'un d'eux, selon Valtemata, atteignait 700 km de diamètre et était rarement visible à l'œil nu.
Au cours de l’hiver de la même année, des postiers allemands ont effectivement aperçu un objet sombre qui traversait le Soleil. Mais les experts, qui ont en même temps observé le ciel nocturne depuis une autre partie de l'Allemagne et de l'Autriche, ont déclaré qu'ils n'avaient rien vu sur le Soleil, à l'exception de taches.
Cependant, en 1918, Walter Hornold redécouvrit la lune de Valtemata et l'appela Lilith. Il croyait que les masses de la Lune et de Lilith étaient égales, mais cette dernière était très difficile à détecter dans le ciel. Mais aujourd'hui, les scientifiques considèrent que ses hypothèses sont incorrectes, puisqu'un autre satellite de masse similaire provoquerait une certaine réaction de la Lune.
Il est à noter qu'en astrologie, il existe une lune noire. Il est utilisé lors du calcul d'un horoscope par les astrologues et fait référence à des symboles ésotériques.
Autres satellites terrestres
Les scientifiques tentent depuis des centaines d'années de savoir si la Terre possède des satellites naturels invisibles à l'œil nu, mais dont les orbites sont en résonance avec notre planète (la résonance est la vibration de deux corps à l'unisson). De nombreuses études ont confirmé que notre Lune n’est pas le seul satellite naturel situé à proximité de la Terre.
Malgré le fait que seule la Lune soit un satellite naturel à part entière de la Terre, les astronomes remarquent souvent d'autres corps cosmiques sur l'orbite de notre planète - les satellites temporaires décrits ci-dessus. Mais il existe plusieurs soi-disant quasi-satellites.
Que sont les quasi-satellites ? Ce terme désigne les objets spatiaux qui sont en résonance avec l’orbite d’une planète, ce qui leur permet d’en rester longtemps à proximité.
Aujourd'hui, avec la Lune, la Terre compte jusqu'à huit satellites. Six d’entre eux sont considérés comme des quasi-satellites et un autre appartient à la classe des astéroïdes troyens. Initialement, ils tournaient autour du Soleil, mais ont ensuite été attirés par la Terre et sont désormais en résonance 1:1 avec elle. En conséquence, les astéroïdes et notre planète font un cercle simultané autour du Soleil.
La particularité des quasi-satellites est leur degré d'écart par rapport à leur apparence et leur inclinaison par rapport au plan de la planète. De plus, ils sont toujours à la même distance de la Terre. Certes, leur « loyauté » est instable et, avec le temps, ils peuvent briser le tandem gravitationnel, qui dure parfois des centaines d'années.
Cruithney Quasi-satellite
Le plus grand quasi-satellite appartenant à la rare classe spectrale Q, découvert en 1986. Cruithney atteint un diamètre de 5 kilomètres et a une forme orbitale très étrange. Lorsqu’on l’observe depuis la Terre, il semble se déplacer en forme de fer à cheval. Dans le même temps, Krutney traverse les orbites non seulement de notre planète, mais aussi de Vénus et de Mars.
Chaque année en novembre, Cruithney s'approche très près de la Terre, 30 fois la distance de la Lune. Vous pouvez le voir à l’œil nu : il ressemble à une étoile faible. Les astronomes n'ont pas encore compris la nature de Cruithne.
Duende - bébé de l'espace
Le quasi-satellite Duende (nom donné aux créatures du folklore espagnol qui ressemblent à une sorte d'elfe ou de nain) est le plus petit satellite de la Terre. Il a été ouvert en 2012. Malgré sa petite taille (environ 30 mètres de diamètre), Duende se rapproche le plus possible de la Terre. Il existe une opinion selon laquelle son approche en 2013 et le vol de la boule de feu au-dessus de la Terre sont liés d'une manière ou d'une autre, mais cette opinion n'a pas été confirmée.
Attention! En 2016, un autre satellite a été découvert près de la Terre, dont le diamètre ne dépasse pas des centaines de mètres. Elle accompagnera notre planète pendant encore plusieurs siècles, puis s'en éloignera. La trajectoire de son mouvement ressemble au saut d'une grenouille, comme disent les chercheurs.
Conclusion
Les autres satellites temporaires de la Terre n'ont pas de noms, seulement des numéros. Ce sont des satellites récemment découverts et qui seront présents à proximité de notre planète pendant un certain temps. Personne ne sait exactement à quel point.
Actuellement, la Terre ne possède qu'un seul satellite naturel : la Lune. Mais relativement récemment – il y a environ 6 à 7 000 ans – deux lunes ont pu être vues au-dessus de notre planète. Ceci est démontré non seulement par les mythes et les traditions de nombreux peuples, mais également par les découvertes géologiques. Blocs de fer pur Au nord de l'Argentine se trouve la région de Campo del Cielo (traduit par « champ céleste »). Ce nom est tiré d'une ancienne légende indienne, qui raconte de mystérieux blocs de métal tombant du ciel à cet endroit.
Des morceaux de fer, selon d'anciennes chroniques espagnoles, ont été trouvés ici au XVIe siècle. Les conquistadors les utilisaient pour fabriquer des épées et des lances. Un certain Herman de Miraval fut particulièrement chanceux qui, en 1576, dans une zone assez reculée, parmi les plaines marécageuses, tomba sur un énorme bloc de fer pur. L'Espagnol entreprenant lui a rendu visite à plusieurs reprises et lui a pris des morceaux pour divers besoins. En 1783, le préfet d'une des provinces, Don Rubin de Celis, organisa une expédition sur ce bloc et, l'ayant découvert après de longues recherches, estima sa masse à environ 15 tonnes. Une description détaillée de l'objet n'a pas été conservée et personne ne l'a vu depuis, bien que des tentatives pour retrouver le bloc aient été faites à plusieurs reprises. En 1803, une météorite pesant environ une tonne a été découverte à proximité de Campo del Cielo. . Son plus gros fragment (635 kg) fut livré à Buenos Aires en 1813. Il fut ensuite acquis par l'Anglais Sir Woodbine Darish et donné au British Museum. Ce bloc de fer cosmique repose toujours sur un piédestal devant l'entrée du musée. Une partie de sa surface est spécialement polie pour montrer la structure du métal avec les soi-disant « figures de Widmanstätten », indiquant l'origine extraterrestre de l'objet.
Des fragments de fer pesant de quelques kilogrammes à plusieurs tonnes sont encore trouvés à Campo del Cielo et ses environs. Le plus gros pesait 33,4 tonnes. Il a été découvert en 1980 près de la ville de Gansedo. Le chercheur américain en météorites, Robert Hug, a tenté de l'acheter et de l'emmener aux États-Unis, mais les autorités argentines s'y sont opposées. Aujourd'hui, cette météorite est considérée comme la deuxième plus grande parmi toutes celles découvertes sur Terre - après la météorite dite Khoba, pesant environ 60 tonnes. Un nombre inhabituellement élevé de météorites trouvées dans une zone relativement petite suggère qu'il était une fois une « météorite ». "Une averse" est tombée à cet endroit. En témoignent, outre les découvertes d'objets en fer eux-mêmes, le grand nombre de cratères dans la région de Campo del Cielo. Le plus grand d'entre eux est le cratère de la Laguna Negra avec un diamètre de 115 mètres et une profondeur de plus de 5 mètres.
Une énorme météorite a explosé dans l'atmosphère
En 1961, W. Cassidy, professeur à l'Université de Columbia (États-Unis) et le plus grand expert mondial en matière de météorites, s'est intéressé aux découvertes de Campo del Cielo. L'expédition qu'il a organisée a découvert un grand nombre de petites météorites métalliques - des hexadérites, constituées de fer presque chimiquement pur (96 % de celui-ci, le reste étant du nickel, du cobalt et du phosphore). L'étude d'autres météorites trouvées à différentes époques dans cette zone révèle la même composition. Selon le scientifique, cela prouve qu’ils sont tous des fragments d’un seul corps céleste. Cassidy a également attiré l'attention sur un fait étrange : généralement, lorsqu'une grosse météorite explose dans l'atmosphère, ses fragments tombent sur la Terre, se dispersant dans une ellipse d'un diamètre maximum d'environ 1 600 mètres. Et à Campo del Cielo, la longueur de ce diamètre est de 17 kilomètres !
Les résultats préliminaires publiés des recherches de Cassidy ont suscité l'intérêt du monde entier. Le scientifique a été rejoint par des centaines d'assistants bénévoles et de nouveaux fragments de fer météoritique ont été découverts même à une distance considérable de Campo del Cielo, jusqu'à la côte du Pacifique.
Satellite "deux"
Mais il s'est avéré que le domaine des découvertes était encore plus large. Une découverte en Australie a jeté une lumière inattendue sur l'histoire de la météorite Campo del Cielo. Ici, en 1937, à 300 kilomètres de la ville de Hanbury. Dans un ancien cratère d'un diamètre de 175 mètres et d'une profondeur d'environ 8 mètres, une météorite de fer pesant 82 kilogrammes et plusieurs fragments de moindre poids ont été trouvés. En 1969, ils ont étudié leur composition et ont constaté que tous ces fragments sont presque identiques aux météorites ferreuses de Campo del Cielo.
Les cratères de la région de Hanbury sont connus depuis les années 20 du siècle dernier. Il en existe plusieurs dizaines, dont le plus grand atteint 200 mètres, mais la plupart sont relativement petits - de 9 à 18 mètres. Lors des fouilles effectuées ici depuis les années 30, plus de 800 fragments de fer météoritique ont été trouvés dans les cratères, dont quatre parties d'une seule pièce d'une masse totale d'environ 200 kilogrammes.
La conclusion finale à laquelle Cassidy est arrivé était la suivante : une énorme météorite est tombée sur Terre, mais pas soudainement. Pendant quelque temps avant sa chute, ce corps céleste tournait autour de la Terre sur une orbite elliptique, se rapprochant progressivement de la planète. Être en orbite pourrait durer assez longtemps – mille ans ou plus. Cependant, sous l'influence de la gravité, cette deuxième Lune s'est finalement tellement rapprochée de la Terre qu'elle a franchi la limite dite de Roche, après quoi elle est entrée dans l'atmosphère et s'est fragmentée en fragments de différentes tailles, qui sont tombés à la surface de la Terre. planète.
La date approximative de la catastrophe a été déterminée par datation au radiocarbone - elle s'est avérée être il y a environ 5 800 ans. Ainsi, la catastrophe s'est produite déjà dans la mémoire de l'humanité, au IVe millénaire avant JC. e., lorsque les civilisations anciennes ont commencé à émerger, laissant derrière elles des monuments écrits. On y trouve des références mythologiques au deuxième satellite naturel de la planète et à la catastrophe provoquée par sa chute. Par exemple, les tablettes d'argile sumériennes décrivent la déesse Innana traversant le ciel et émettant un rayonnement effrayant. Un écho des mêmes événements est apparemment le mythe grec antique de Phaéton.
Le corps céleste lumineux est mentionné dans les sources babyloniennes, égyptiennes, scandinaves anciennes et dans les mythes des peuples d'Océanie. L'ethnologue anglais J. Fraser note que parmi les 130 tribus indiennes d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud, il n'y en a pas une seule dont les mythes ne reflètent pas ce thème.
« Il n'y a rien d'étonnant à tout cela », écrit l'astronome américain M. Papper, « après tout, les météorites métalliques sont très clairement visibles en vol. Reflétant la lumière du soleil, elles scintillent beaucoup plus que les météorites en pierre ; Quant à la grosse boule de feu faite de fer pur, sa luminosité dans le ciel nocturne aurait dû être plus brillante que celle de la Lune.
L'orbite elliptique sur laquelle se déplaçait le bolide suggérait qu'à certaines périodes cet objet passerait près de la Terre. Au même moment, la boule de feu est entrée en contact avec les couches supérieures de l'atmosphère et est devenue si chaude que son éclat aurait dû être visible même à la lumière du jour. À mesure que l'objet s'approchait de notre planète, sa luminosité augmentait, provoquant la panique parmi la population. Selon M. Papper, l'orbite, qui obligeait la boule de feu soit à s'échauffer au contact de l'atmosphère terrestre, soit, en s'en éloignant, à se figer à nouveau dans le froid glacial de l'espace, conduisait à sa destruction en morceaux. À en juger par la zone assez vaste sur laquelle les fragments ont été dispersés - de l'Amérique du Sud à l'Australie - la boule de feu s'est brisée en orbite et est entrée dans l'atmosphère terrestre sous la forme d'une chaîne de fragments séparés. La boule de feu aurait pu provoquer le Grand Déluge.
Les plus gros morceaux, selon les experts, sont tombés dans l'océan Pacifique, provoquant des vagues d'une taille sans précédent qui pourraient faire le tour de la Terre. Les légendes des Indiens du bassin amazonien disent que des étoiles sont tombées du ciel, il y a eu un terrible rugissement et un rugissement et tout a été plongé dans l'obscurité, puis une averse est tombée sur la terre, qui a inondé le monde entier. « L'eau monta à une grande hauteur », dit l'une des légendes brésiliennes, « et la terre entière fut immergée dans l'eau. L'obscurité et la pluie ne se sont pas arrêtées. Les gens ont fui, ne sachant pas où se cacher ; escaladé les arbres et les montagnes les plus hauts. La légende brésilienne trouve un écho dans le cinquième livre du codex maya, Chilam Balam : « Les étoiles tombaient du ciel, barraient le ciel d'une traînée de feu, la terre était couverte de cendres, grondait, tremblait et craquait, secouée par des tremblements. . Le monde s'effondrait. »
Toutes ces légendes parlent d'une catastrophe accompagnée de tremblements de terre, d'éruptions volcaniques et d'inondations. Son épicentre se trouvait clairement dans l’hémisphère sud, puisque le caractère des mythes change à mesure qu’on se déplace vers le nord. Les légendes ne parlent que d'une forte inondation. C'est cet événement, apparemment, qui a été conservé dans la mémoire des Sumériens et des Babyloniens et a trouvé son incarnation la plus vivante dans le célèbre mythe biblique du Déluge.
