Population de l'Okrug autonome de Yamalo-Nenets. Éducation

  • 02.12.2011
  • Vsevolod Lipatov

Histoire de Salekhard (Obdorsk) comme centre administratif de Yamal

La ville de Salekhard s'appelait Obdorsk jusqu'en 1935. Officiellement, l'histoire de cette colonie commence en 1595, lorsque les cosaques russes sous la direction du gouverneur de Berezovsky Nikita Trakhaniotov arrivèrent dans les cours inférieurs de l'Ob pour réprimer le soulèvement des tribus Khanty. Le fait est que depuis l’Antiquité, c’était le patrimoine d’un prince local qui résistait aux nouvelles autorités. Par conséquent, il a été décidé de construire un fort fortifié pour contrôler l'humeur des aborigènes et, en même temps, percevoir auprès d'eux des yasak, c'est-à-dire une taxe sur les fourrures. Plus tard, Obdorsk est devenue un centre douanier contrôlant les routes reliant Mangazeya à la Russie. À propos, beaucoup sont maintenant surpris lorsqu'ils entendent l'ancien nom de Salekhard - Obdorsk. En fait, ces deux mots signifient la même chose : Obdorsk en Khanty signifie « lieu près de l'Ob », et Sale-Kharn (ou Sale-Khard) en Nenets signifie « établissement sur le cap ». À propos, jusque dans les années trente du 20e siècle, le mot « Salekhard » était orthographié différemment – ​​Sale-Gard, Sale-Khard. Cependant, il existe d'autres versions de l'origine des noms. Quoi qu'il en soit, jusqu'en 1930, le village s'appelait Obdorsk ou Obdorskoye, tout comme toute la région - Obdorsky. Mais à cette époque, un nom national Nenets était nécessaire et un nouveau nom est apparu - Salekhard. Le bouclier est surmonté d'une couronne régionale traditionnelle d'un type spécial avec une flamme dorée sur la pointe médiane et un capuchon d'azur. Dans les supports du bouclier se trouvent des ours polaires argentés à la bouche écarlate et au nez et aux griffes noirs, debout sur des banquises enneigées, reliés par un ruban azur sur lequel est reproduit l'ornement « Bois de cerf ».

La rude région du nord est belle et lointaine. Ces définitions s'appliquent pleinement à l'Okrug autonome Yamalo-Nenets. Sur cette terre entourée d'une nature intacte, les peuples autochtones vivent selon les coutumes de leurs ancêtres et les riches ressources minérales sont exploitées grâce aux technologies modernes. Yamal a toujours attiré les voyageurs par son apparence unique. Ici, l'avarice du soleil et l'originalité de la nature, la rigueur du climat et l'hospitalité des habitants locaux, la palette fantastique de l'automne et la blancheur silencieuse de l'hiver se conjuguent de la manière la plus étonnante. Les scientifiques aiment Yamal pour sa richesse culturelle et sa nature unique. Par conséquent, assurez-vous de venir dans l'Okrug autonome Yamalo-Nenets (capitale Salekhard) pour profiter de l'air le plus pur et voir de plus près la beauté des coins les plus reculés de notre grand pays.

Géographie

La Russie est belle et riche : l'Okrug autonome Yamalo-Nenets est la perle noire du nord de notre pays. Et il n'occupe ni plus ni moins - 770 000 kilomètres carrés de la plaine de Sibérie occidentale. La région comprend : Gydansky et, bien sûr, la péninsule de Yamal. La majeure partie du district est située au-delà du cercle polaire arctique. Au nord, l'Okrug autonome de Yamal-Nenets est baigné au sud par l'Okrug de Khanty-Mansiysk, ses voisins orientaux sont l'Okrug autonome de Taimyr et Evenki, à l'ouest, il borde la région d'Arkhangelsk et la République de Komi. Le relief de l'Okrug autonome de Yamal-Nenets peut être divisé en plat et montagneux. Les trois péninsules sont parsemées de petites rivières, de creux, de ravins et de marécages. La chaîne de montagnes s'étend sur deux cents kilomètres sur une bande étroite le long de l'Oural polaire. Le climat de l'Okrug autonome de Yamal-Nenets est nettement continental, rigoureux et est divisé en trois zones : la zone nord des basses terres de Sibérie occidentale, la zone subarctique et la zone arctique. La population est d'environ 500 000 personnes avec une densité inférieure à une personne par kilomètre carré.

Flore

La couverture végétale de l'Okrug autonome de Yamal-Nenets a une zonation latitudinale prononcée. Cinq zones paysagères peuvent être distinguées : la taïga du nord, la toundra forestière, les arbustes, les mousses et les lichens et la toundra arctique. Dans la zone arctique la plus septentrionale, la végétation est très clairsemée. Ici, vous ne trouverez que des mousses, des lichens et des carex. De petits buissons et des herbes poussent déjà dans la toundra à mousses et lichens. Dans la zone suivante (toundra arbustive), poussent des bouleaux nains et des saules, et des baies et des champignons poussent le long des rivières. Il existe de nombreux marécages et petites rivières dans la toundra forestière. Des bouleaux nains, des mélèzes et de petites épicéas poussent ici. Dans la zone la plus méridionale de l'Okrug autonome Yamalo-Nenets - la taïga, il existe de nombreux lacs, marécages et rivières. L'ensemble du territoire est couvert de denses forêts de conifères claires et sombres.

Faune

Si la flore de l'Okrug autonome de Yamal-Nenets est assez rare, le monde animal est riche et diversifié. Trente-huit espèces de mammifères vivent dans les cinq zones climatiques du district. On y trouve le plus grand nombre de prédateurs et de rongeurs - quatorze espèces chacun. Cinq noms de pinnipèdes, trois d'insectivores, deux d'ongulés. Vingt espèces d'animaux à fourrure revêtent une grande importance commerciale.

Ressources naturelles minérales

L'Okrug autonome Yamalo-Nenets (capitale Salekhard) est célèbre pour ses réserves d'hydrocarbures. Environ 78 % des réserves totales de pétrole et de gaz russes sont concentrées ici. L'Okrug autonome de Yamal-Nenets constitue la plus grande base de ressources en hydrocarbures au monde. Des développements pour l'extraction de matières premières précieuses sont en cours dans les champs gaziers de Nakhodkinskoye et Urengoyskoye, ainsi que dans les champs pétroliers d'Ety-Purovskoye, Yuzhno-Russkoye et Yamburgskoye. Dans l'Okrug autonome de Yamal-Nenets, environ 8 % de la production totale d'« or noir » et environ 80 % de « l'or bleu » sont produits chaque année. L'extraction du chrome, du molybdène, de l'étain, du fer, du plomb, des phosphorites, des barites et d'autres minéraux est réalisée.

Peuples autochtones de l'Okrug Yamalo-Nenets

Aujourd'hui, vingt peuples vivent dans l'Okrug autonome de Yamal-Nenets. Mais les véritables habitants indigènes sont les Khanty, les Nenets, les Selkup et les Komi-Izhemtsy, qui vivent sur ce territoire depuis des temps immémoriaux. Les autres ne se sont installés que dans la seconde moitié du XXe siècle. Cela est dû au développement des territoires de l’Extrême-Nord à l’époque de l’Union soviétique.

Khanty : ce peuple vit depuis l'Antiquité sur les territoires de l'Okrug autonome de Khanty-Mansiysk et de Yamalo-Nenets. La culture, la langue et les coutumes de ce peuple sont très hétérogènes. Cela est dû au fait que les Khantys se sont installés sur un territoire assez vaste et se sont donc quelque peu dispersés.

Les Nenets habitent un vaste territoire de la Russie, de la côte de l'océan Arctique. Ces peuples ont émigré du sud de la Sibérie au premier millénaire après JC. Il appartient au groupe des Samoyèdes.

On sait qu'il vit sur ce territoire depuis le 1er millénaire avant JC. Ce peuple est divisé en Komi du nord et du sud. Depuis des temps immémoriaux, les premiers peuples se livraient à l'élevage de rennes, à la pêche et à la chasse. Les seconds étaient des chasseurs et des pêcheurs.

Les Selkups sont le peuple le plus nombreux du Nord. Les Selkups pratiquaient traditionnellement la pêche et la chasse. Les représentants des peuples qui vivaient à des latitudes plus élevées élevaient également des cerfs.

Centre administratif

La capitale de l'Okrug autonome de Yamal-Nenets est la ville de Salekhard. Il était situé au bord de l'Ob (côté droit). La ville est située sur le cercle polaire arctique (le seul au monde). La population est d'environ 40 000 personnes. La ville a été fondée en 1595. Au début, c'était un petit fort appelé Obdorsky. Un demi-siècle après sa fondation, des résidents permanents apparaissent ici. Depuis 1923, le village d'Obdorsk est devenu le centre du district d'Obdorsky de la région de l'Oural. Et déjà en 1930, le village reçut le statut de centre administratif de l'Okrug autonome de Yamalo-Nenets. Trois ans plus tard, Obdorsk fut rebaptisée Salekhard. De nos jours, l'Okrug autonome Yamalo-Nenets, notamment la capitale de l'Okrug autonome, se développe à un rythme assez rapide. De nombreuses entreprises opèrent dans la ville : Yamalzoloto, un port fluvial, une conserverie de poisson, Yamalflot et d'autres. Le musée et complexe d'expositions du district de Yamalo-Nenets a été ouvert dans la ville, qui abrite un centre d'exposition, un musée d'histoire locale et une bibliothèque scientifique. À Salekhard se trouve également la Maison de l'artisanat du district, une institution culturelle budgétaire de l'État de l'Okrug autonome de Yamalo-Nenets. Il existe de nombreuses succursales de diverses universités dans la capitale de l'Okrug autonome de Yamal-Nenets. Il convient de noter que l'Okrug autonome Yamalo-Nenets (capitale Salekhard) connaît de gros problèmes d'accès à Internet. Le fait est qu’il n’existe pas encore de réseau de fibre optique dans la région.

Villes et districts du district de Yamalo-Nenets

L'Okrug autonome de Yamal-Nenets comprend sept districts, huit villes, cinq et quarante et une administrations rurales. Districts de l'Okrug autonome Yamalo-Nenets : Yamalsky, Shuryshkarsky, Tazovsky, Purovsky, Priuralsky, Nadymsky et Krasnoselkupsky. Comme mentionné ci-dessus, la densité de population est très faible. Malgré le vaste territoire, il existe très peu de villes dans l'Okrug autonome de Yamalo-Nenets. Villes : Noyabrsk (97 mille), Novy Ourengoï (89,8 mille), Nadym (45,2 mille), Muravlenko (36,4 mille), Salekhard (32,9 mille), Labytnangi (26, 7 mille), Gubkinsky (21,1 mille habitants). Certaines villes de l'Okrug autonome de Yamal-Nenets seront décrites plus en détail ci-dessous.

Goubkinski

La ville de Gubkinsky (Okrug autonome de Yamalo-Nenets) est devenue une ville d'importance régionale en 1996 et porte le nom du géologue soviétique. Elle est située sur la rive gauche de la rivière Pyakupur, à deux cents kilomètres du cercle polaire arctique. Cette ville a été créée comme centre de base pour le développement des gisements de pétrole. Par conséquent, Gubkinsky (Okrug autonome de Yamalo-Nenets) se spécialise principalement dans les industries de production et de transformation du pétrole et du gaz. La ville travaille bien avec les jeunes : il existe des centres sportifs et culturels, une école de danse et un studio d'enregistrement. Les jeunes ont la possibilité de recevoir une éducation dans leur ville natale.

Mouravlenko. Okrug autonome de Yamalo-Nenets

La ville a été fondée en 1984. A reçu le statut de district en 1990. Nommé en l'honneur de l'ingénieur pétrolier Viktor Ivanovich Muravlenko. Le budget de la ville est principalement reconstitué grâce aux entreprises de l'industrie pétrolière. Muravlenko (Okrug autonome de Yamalo-Nenets) possède ses propres sociétés de radio et de télévision. Les journaux suivants sont publiés : « Notre ville », « Kopeyka », « La Parole du pétrolier ».

Noïabrsk. Okrug autonome de Yamalo-Nenets

Après Novy Ourengoï, Noyabrsk est la deuxième ville la plus peuplée de l'Okrug autonome de Yamal-Nenets. La date de fondation de la ville peut être considérée comme 1973, lorsque le premier puits de pétrole a été foré sur le site de l'actuelle Noyabrsk. Deux ans plus tard, les premiers colons sont arrivés ici, principalement constitués d'ouvriers. En 1976, le village de Noyabrsk ne figurait que sur les cartes de l'industrie pétrolière et déjà en 1982, le village avait obtenu le statut de ville de district. L'industrie pétrolière et gazière est très bien développée. Plus d'une trentaine d'entreprises opèrent dans ce domaine.

L'Okrug autonome de Yamalo-Nenets (Okrug autonome de Yamalo-Nenets) est une région nordique lointaine, rude et belle, une terre où les traditions des peuples autochtones et les réalisations de la science moderne sont étroitement liées. unique, elle combine de manière complexe la rigueur du climat nordique et la gentillesse des habitants locaux, l'avarice du soleil polaire et la générosité de la nature nordique, la blancheur infinie des journées d'hiver et les couleurs fantastiques de l'automne.

Yamal a toujours attiré les voyageurs et les scientifiques par son caractère unique, ses richesses naturelles et culturelles, son air pur et sa nature intacte. Mais pour voir toutes les beautés de Yamal, il faut consacrer beaucoup de temps au voyage, et à notre époque trépidante, c'est très difficile à faire. Avec l'aide de ce site, chacun peut faire un voyage virtuel mais passionnant dans le monde de l'Okrug autonome de Yamalo-Nenets.

(obsolète - Samoyèdes, Yuracs) - Peuple Samoyède de Russie, habitant la côte eurasienne de l'océan Arctique, de la péninsule de Kola à Taimyr. Les Nenets sont divisés en européens et asiatiques (sibériens). Les Nenets européens sont installés dans l'Okrug autonome Nenets de la région d'Arkhangelsk, et les Nenets sibériens sont installés dans l'Okrug autonome Yamalo-Nenets de la région de Tioumen et dans le district municipal de Dolgano-Nenets Taimyr du territoire de Krasnoïarsk. De petits groupes de Nenets vivent dans les régions autonomes de Khanty-Mansi, de Mourmansk et d'Arkhangelsk et dans la République de Komi.



Parmi les peuples indigènes du nord de la Russie, les Nenets sont les plus nombreux. Selon les résultats du recensement de 2002, 41 302 Nenets vivaient en Russie, dont environ 27 000 dans l'Okrug autonome de Yamalo-Nenets.
L'occupation traditionnelle est l'élevage de rennes à grande échelle. Dans la péninsule de Yamal, plusieurs milliers d'éleveurs de rennes Nenets, qui élèvent environ 500 000 rennes, mènent une vie nomade. La maison des Nenets est une tente conique (mya).

Les noms de deux districts autonomes de Russie (Nenets, Yamalo-Nenets) mentionnent les Nenets comme groupe ethnique titulaire du district ; un autre district de ce type (Okrug autonome de Taimyr (Dolgano-Nenets)) a été aboli en 2007 et transformé en district de Taimyr Dolgano-Nenets du territoire de Krasnoïarsk.

Les Nenets sont divisés en deux groupes : la toundra et la forêt. Les Nenets de la toundra sont majoritaires. Ils vivent dans deux okrugs autonomes. Forêt Nenets - 1500 personnes. Ils vivent dans le bassin des rivières Pur et Taz, au sud-est de l'Okrug autonome de Yamalo-Nenets et dans l'Okrug autonome de Khanty-Mansiysk.

porte un enfant de la maternité


En raison de la présence sur le territoire des hauts plateaux Sayan de tribus dont la langue dans un passé récent était classée comme samoyède, Stralenberg a suggéré que les Samoyèdes des hauts plateaux Sayan sont les descendants des Samoyèdes de la zone circumpolaire, où ils étaient aborigènes, c'est-à-dire de Au nord, certains Samoyèdes, sous l'influence de certaines raisons, se sont déplacés vers le sud, s'installant dans les hautes terres Sayan.

Théorie de Fischer-Castrena
Le point de vue opposé a été exprimé par l'historien Fischer, qui a supposé que les Samoyèdes du nord (les ancêtres des Nenets modernes, Nganasan, Entsy, Selkup et Yuraks) sont les descendants des tribus Samoyèdes des hautes terres Sayan, qui ont avancé du sud De la Sibérie aux régions plus septentrionales. C'est l'hypothèse de Fisher au XIXe siècle. était soutenu par un énorme matériel linguistique et étayé par Castrén, qui supposait cela au premier millénaire après JC. e., dans le cadre du soi-disant grand mouvement de peuples, les tribus Samoyèdes furent chassées par les Turcs des hautes terres de Sayan au nord. En 1919, A. A. Zhilinsky, un chercheur du nord d'Arkhangelsk, s'est prononcé vivement contre cette théorie. L’argument principal est qu’une telle réinstallation nécessiterait un changement radical dans le type de gestion environnementale, ce qui est impossible à court terme. Les Nenets modernes sont des éleveurs de rennes et les peuples vivant sur les hauts plateaux de Sayan sont des agriculteurs (environ 97,2 %).


KHANTÉ
Les Khantys sont un peuple qui vit dans le nord de la Fédération de Russie depuis l'Antiquité, principalement sur les territoires des Okrugs autonomes de Khanty-Mansiysk et de Yamalo-Nenets. Khanty n'est pas le seul nom de ce peuple ; en Occident, il est connu sous le nom d'Ostyaks ou Yugras, mais le nom plus précis de "Khanty" (du Khanty "kantakh" - personne, peuple) a été établi comme nom officiel en Temps soviétique.

Dans les chroniques historiques, les premières mentions écrites du peuple Khanty se trouvent dans des sources russes et arabes du 10ème siècle après JC, mais il est certain que les ancêtres des Khanty vivaient déjà dans l'Oural et en Sibérie occidentale au 6-5. millénaire avant JC ; par la suite, ils furent déplacés comme nomades vers les terres du nord de la Sibérie.
Habituellement, les Khanty sont des personnes de petite taille, mesurant environ 1,5 à 1,6 m, avec des cheveux raides noirs ou brun foncé, une peau foncée et des yeux foncés. Le type de visage peut être décrit comme mongol, mais avec la forme des yeux de forme correcte - un visage légèrement plat, des pommettes sensiblement saillantes, des lèvres épaisses, mais pas pleines.
La culture du peuple, la langue et le monde spirituel ne sont pas homogènes. Cela s'explique par le fait que les Khantys se sont installés assez largement et que différentes cultures se sont formées dans des conditions climatiques différentes. Les Khanty du sud étaient principalement engagés dans la pêche, mais ils étaient également connus pour l'agriculture et l'élevage de bétail. Les principales occupations des Khantys du Nord étaient l'élevage et la chasse du renne, et moins souvent la pêche.

Les Khanty, qui pratiquaient la chasse et la pêche, possédaient 3 à 4 habitations dans différentes colonies saisonnières, qui changeaient en fonction de la saison. Ces habitations étaient faites de rondins et placées directement sur le sol, parfois un trou était d'abord creusé (comme une pirogue). Les éleveurs de rennes Khanty vivaient dans des tentes - une habitation portable composée de poteaux placés en cercle, fixés au centre, recouverts d'écorce de bouleau (en été) ou de peaux (en hiver).

Depuis l'Antiquité, les Khanty vénéraient les éléments de la nature : le soleil, la lune, le feu, l'eau, le vent. Les Khantys avaient également des patrons totémiques, des divinités familiales et des ancêtres patrons. Chaque clan avait son propre animal totem, il était vénéré, considéré comme l'un des parents éloignés. Cet animal ne pouvait être ni tué ni mangé.
L'ours était vénéré partout, il était considéré comme un protecteur, il aidait les chasseurs, le protégeait contre les maladies et résolvait les différends. Dans le même temps, l'ours, contrairement aux autres animaux totems, pouvait être chassé. Afin de réconcilier l'esprit de l'ours et le chasseur qui l'a tué, les Khanty ont organisé une fête de l'ours. La grenouille était vénérée comme la gardienne du bonheur familial et l'assistante des femmes en travail. Il y avait aussi des lieux sacrés, le lieu où vit le patron. La chasse et la pêche y étaient interdites, car les animaux étaient protégés par le patron lui-même.

Les rituels et les fêtes traditionnels ont survécu jusqu'à nos jours sous une forme modifiée, ils ont été adaptés aux vues modernes et programmés pour coïncider avec certains événements (par exemple, un festival de l'ours est organisé avant la délivrance des licences pour tirer sur les ours). Okrug autonome de Yamalo-Nenets

KOMI
On sait que le peuple Komi vit dans les terres du nord depuis le 1er millénaire avant JC. Le nom Komi vient du nom propre du peuple - Komi Voityr, qui signifie peuple Komi. Les Komi sont souvent appelés Zyryans ; le mot Zyryans, traduit de la langue Komi, signifie vivre à la frontière. À la suite d'une colonisation progressive, le peuple Komi a été conditionnellement divisé en groupes ethniques du nord (Komi-Izhemtsy) et du sud (Sysoltsy, Prilutsy).
Les Komis vivent principalement sur le territoire de la République des Komis, certains Komis vivent dans l'Okrug autonome de Yamalo-Nenets et l'Okrug autonome de Khanty-Mansiysk.
La langue Komi (langue Komi, langue Komi-Zyryan) appartient à la famille des langues ouraliennes. Le système d'écriture Komi est basé sur l'alphabet cyrillique. Dans les régions du nord de la Fédération de Russie, les programmes télévisés et les publications imprimées sont publiés en langue komi.

En règle générale, les Zyryens ont une taille moyenne ou légèrement supérieure à la moyenne (environ 165-170 cm) et un physique régulier. Le visage bas et légèrement aplati est encadré de cheveux foncés ou noirs, l'arête du nez est large et les yeux sont gris ou bruns. Plus au sud, les Komi ont les yeux bleus et les cheveux blonds.
Les Komis du nord étaient des éleveurs de rennes, des chasseurs et des pêcheurs, les Komis du sud se livraient à la chasse et à la pêche, connaissaient l'élevage et l'agriculture, mais jusqu'au XVIIIe siècle, il s'agissait plutôt d'industries auxiliaires. Au XVIIIe siècle, en raison de l'augmentation de la production de gibier, leur nombre a fortement diminué ; à partir de cette époque, l'élevage de bétail, l'élevage de rennes et l'agriculture sont devenus les principales occupations des Komi.

Les Komi vivaient dans des villages et villages situés au bord du fleuve. Ils ont essayé de placer les maisons le long de la rivière sur une seule rangée. Les colonies du nord étaient situées à des distances considérables les unes des autres et se composaient de plusieurs maisons. Jusqu'à plusieurs centaines de personnes pouvaient vivre dans les colonies du sud ; ces colonies étaient souvent formées en raison de la fusion de villages voisins.
Les habitations étaient des cases rectangulaires à pans de bois avec un sous-sol élevé (l'étage inférieur, le plus souvent non résidentiel), recouvert d'un toit en pente. Dans la cour se trouvaient des dépendances et une grange à deux étages.
Les vêtements des Komi du sud rappelaient les vêtements russes par leur style et leur coupe. Les femmes portaient des chemises, des robes d'été, des manteaux de fourrure ; la garde-robe des hommes se composait d'une chemise, d'un pantalon en toile, d'un caftan et d'un manteau de fourrure. La différence avec les costumes russes résidait dans les couleurs des tissus utilisés et dans les caractéristiques de finition. Les Komi du Nord portaient souvent des vêtements typiques des Nenets. Okrug autonome de Yamalo-Nenets

SELKUPY
Les Selkups sont le plus petit peuple du nord de la Russie. Selon les résultats du dernier recensement de la population, le nombre de Selkups n'est que d'environ 1 700 personnes. Le plus grand nombre de représentants du peuple vivent sur le territoire de l'Okrug autonome Yamalo-Nenets, dans les territoires nord-ouest du territoire de Krasnoïarsk et dans la région de Tomsk.
Le nom officiel du peuple - Selkups - n'a été approuvé que dans les années 30 du 20e siècle ; il vient du nom propre du groupe ethnographique du nord et se traduit par peuple de la forêt. Cependant, ce n'est pas le seul nom du peuple : les Selkups du sud s'appelaient eux-mêmes chumylkup (terrien), Ob-sysyokup (homme de la taïga).

Les Selkups appartiennent à la petite race de l'Oural, ce qui signifie que leur apparence contient des caractéristiques mongoloïdes et caucasiennes. Les Selkups ont les cheveux foncés et raides, les yeux bruns, la peau légèrement foncée, un petit nez fortement concave au niveau de l'arête du nez et leur visage est le plus souvent plat.
La langue selkup appartient à la famille des langues ouraliennes. Les Selkups n'ont pas eu de langue écrite pendant longtemps ; la première tentative de création d'une langue écrite basée sur l'alphabet cyrillique remonte au XIXe siècle, mais cette tentative n'a pas été très réussie car l'alphabet russe ne leur permettait pas de lire correctement. transmettre le son de la langue.

La deuxième tentative a eu lieu dans les années 30 du 20e siècle, ils ont adopté l'alphabet latin comme base et ont publié une grande quantité de littérature pédagogique en langue selkup. Mais seulement 7 ans plus tard, en 1930, l'écriture Selkup fut à nouveau transférée à l'alphabet cyrillique, ce qui provoqua beaucoup de confusion. Actuellement, la langue Selkup n'est pratiquement pas utilisée dans les sources imprimées ; les principaux domaines d'application de la langue restent l'artisanat populaire, la communication familiale et le folklore.
Les occupations traditionnelles des Selkups sont la pêche et la chasse. Les Selkups du nord s'occupaient de l'élevage du renne principalement comme industrie auxiliaire (transport, peaux, etc.).
Les Selkups du sud savaient fabriquer de la céramique, traiter les métaux, tisser des toiles, obtenir de grands succès dans la forge et cultiver des céréales et du tabac. Ces industries se sont développées activement jusqu’au XVIIe siècle, date à laquelle elles ont été remplacées par des produits importés de meilleure qualité.

ATTRACTIONS DE YNAO
Les sites touristiques de l'Okrug autonome de Yamalo-Nenets sont uniques et peuvent faire sourire une personne peu familière avec la vie de la région. Par exemple, ici vous pouvez voir un monument... à un moustique. Un vétéran du Grand Nord est considéré comme une personne qui a non seulement survécu à la nuit polaire, mais a également enduré une terrible épreuve sous la forme de moustiques, particulièrement méchants ici. Okrug autonome de Yamalo-Nenets
La liste des attractions de l'Okrug autonome de Yamalo-Nenets comprend une autre sculpture dédiée à l'animal : à l'entrée de Salekhard se trouve un monument de 10 mètres dédié à un mammouth. Les restes de ces animaux disparus sont souvent découverts dans la région. Des défenses de neuf tonnes ont été trouvées ici et, un siècle plus tard, les scientifiques ont déterré un mammouth parfaitement conservé, dont l'âge avoisine les 46 000 ans.

La plus belle rivière Yuribey traverse Yamal, qui termine son voyage en se jetant dans la mer de Kara, notamment dans sa baie Baydaratskaya.

Un pont complexe de quatre kilomètres sur pilotis a été construit sur Yuribey - un monument architectural local.

Dans le village de Novy Port, vous pourrez visiter le plus grand « réfrigérateur naturel » de Russie : un complexe de grottes souterraines de glace. La longueur des tunnels dépasse le kilomètre, les grottes sont constamment entretenues, ce qui leur permet de ne pas perdre leur éclat froid et glacial même en été.

Le district de Yamalo-Nenets est célèbre pour ses espaces naturels ; il y a 13 réserves naturelles et deux réserves dans la région - Verkhne-Tazovsky et Gydansky. Le territoire du premier est dominé par les zones de taïga, tandis que le second est célèbre pour ses paysages de toundra « lunaires ». La réserve naturelle de Verkhne-Tazovsky est l'un des plus grands parcs naturels de Russie ; on y trouve des rennes et l'unique castor de Kondo-Sosvinsky.
Sur le territoire de la réserve naturelle de Gydansky se trouvent les magnifiques péninsules de Yavai, Oleniy, Rovny, ainsi que les îles de la mer de Kara. On y trouve de nombreux poissons, animaux et oiseaux du « Livre rouge » : esturgeon, ours polaire, pygargue à queue blanche, morse, narval, phoque et bien d'autres.

De toutes les réserves de la région, la plus intéressante est le parc Kunovatsky, situé dans le district Shuryshkarsky de la région, dans la plaine inondable de l'Ob et de la Malaisie Ob. Ici vit une grue blanche incroyablement rare, un type spécial de grue répertorié dans tous les livres rouges du monde. De nombreuses autres espèces d'oiseaux migrateurs peuvent être observées dans la réserve.


L'un des principaux monuments archéologiques du district de Yamalo-Nenets est la colonie de Nadym - les vestiges d'une colonie de la fin du XVIe et du début du XVIIe siècle, découverts sur le territoire de la ville de Nadym. Des jouets pour enfants en bois, des bijoux en étain et en cuivre, des skis de chasse et bien plus encore ont été trouvés ici.

Les bâtiments les plus anciens du centre du district ont été construits à la fin du 19e siècle. Il s'agit, par exemple, de petits bâtiments d'un étage sur la rue de la République et du théâtre dramatique musical. Au centre-ville, au début des années 1990, la tour Nikolskaïa du fort Obdorsky, monument d'architecture en bois de la fin du XVIe et du début du XVIIe siècle, a été restaurée. Il est décoré d'un aigle à deux têtes et de la tour on descend vers la rivière Poluy. On pense que Salekhard a été fondée sur ce site.

Depuis plus de vingt ans, le centre écologique et méthodologique « Maison de la Nature » fonctionne à Nadym, où vous pourrez vous familiariser avec la nature et l'écologie de l'Okrug Yamalo-Nenets, ainsi qu'avec le patrimoine ethnographique des habitants indigènes. de la région - les Nenets.
À Noyabrsk, vous pouvez visiter le premier musée des enfants de Russie, où vous pourrez jouer avec la plupart des objets exposés et même en fabriquer vous-même. Le musée dispose d'un jardin d'hiver et d'un atelier pour enfants, d'où vous pourrez, entre autres, faire une visite virtuelle des expositions à travers le monde.

À Labytnangi, vous pouvez visiter le temple-chapelle cruciforme Znamensky - l'un des plus intéressants de la région. Okrug autonome de Yamalo-Nenets

SITES SACRÉS DE YNAO
1 Règlement (lieu sacrificiel) Ust-Poluy. Salekhard. Situé sur un haut cap de la terrasse rocheuse de la rivière. Poluy, à environ 2 km en amont de son confluent avec la rivière. Ob. A 0,2 km au sud-ouest du bâtiment du complexe sportif Aviator. Vème siècle Colombie-Britannique au 3ème siècle ANNONCE Colombie-Britannique Adrienov 1932

2 Village de Mangazeya, district de Krasnoselkup.
La rive droite de la rivière Taz, à l'embouchure du fleuve. Mangazéika. 8,5 km au nord du village de Sidorovsk. 17ème siècle ANNONCE V.N. Tchernetsov

3. Un complexe d'objets culturels ethniques sur la rive nord-est du lac. District de Maloe Muzykantovo Purovsky, rive nord-est du lac Maloe Muzykantovo.

4. Lieu de culte « Tareznzyakha-hekhe » quartier Yamal, rive gauche du fleuve. Yuribey, à 3,9 km à l'ouest du tracé ferroviaire proposé.

3. Lieu de culte « Lamzento-syo » Région de Yamal, sur le bassin versant des rivières Lamzento-syo (3,5 km à l'ouest) et Ya-yakha (11,5 km à l'est) entre les lacs Lamzento (14 km au sud) et Syavta- puis (12,5 km au nord).

4. Lieu saint sur la rive gauche de la rivière Seyakha, région de Yamal, rive indigène gauche de la rivière. Seyakha, coordonnées N. 70°23"02.7", est. 068°35"06.7"

5. Sanctuaire du district de Nyakharyakh Priuralsky, r. Nyaharyakha, coordonnées N 69°25"34.3", E 68°23"07.9"

6. Le sanctuaire de Sidyapelyato, district de Priuralsky, rive nord du lac Sidyapelyato, coordonne la latitude nord. 69°19"34.5", est 68°15"04.0"

7. Un complexe de bâtiments en rondins dans le village. District, village de Khanty-Muzhi Shuryshkarsky. Khanty-Muzhi, parc-musée naturel "Zhivun" Okrug autonome de Yamalo-Nenets

RÉSERVE VERKHNE-TAZOVSKI
La réserve est située dans la plaine de Sibérie occidentale, dans le district de Krasnoselkupsky de l'Okrug autonome de Yamalo-Nenets en Russie. Sa longueur est de 150 km du nord au sud et de 70 km d'ouest en est. Le territoire est divisé en deux districts forestiers - Pokolskoye et Tazovskoye, bordés l'un par l'autre le long d'une clairière de protection des eaux le long de la rive gauche de la rivière Ratta.
La réserve a été créée en 1986 pour préserver et étudier les complexes naturels de la région, uniques dans la plaine de Sibérie occidentale et caractéristiques de ses hautes terres - les Uvals sibériens. Le territoire de la réserve est important pour la protection de la population en déclin de rennes de la taïga et prometteur pour la réacclimatation du castor de Sosvinsky.

La faune de la réserve Verkhne-Tazovsky est typique de la taïga du nord, mais elle n'a pas été suffisamment étudiée. Les grands animaux comprennent l'ours, le wapiti et le carcajou. Ce dernier phénomène se produit rarement, mais constamment. Les loups viennent rarement de la toundra ici. Le renard arctique vient dans le Haut Taz lors des migrations. Les renards vivent le long des vallées fluviales.

Dans la réserve naturelle Verkhnee-Tazovsky, il existe 310 espèces de plantes vasculaires, 111 bryophytes feuillues et 91 espèces de lichens. Les forêts à prédominance de pins dans la réserve représentent 59,4 % de la superficie forestière. Trouvé dans les zones de terrasses fluviales. Les forêts sombres de conifères n'occupent pas des superficies aussi vastes, mais leur composition est plus diversifiée. Ils sont dominés par le cèdre et l'épicéa avec un mélange de sapin. La couche arbustive est représentée par l'églantier, le genévrier et le sorbier. La couverture mousseuse est continue ou presque continue ; par endroits, on trouve des lichens foliacés, ce qui donne à la couverture un aspect septentrional.

149 espèces d'oiseaux ont été recensées dans la réserve. Environ 310 espèces de plantes vasculaires sont présentes sur son territoire. La faune de la réserve comprend environ 35 espèces de mammifères. Il existe 20 espèces de poissons. Le monde animal est représenté par des espèces d'animaux et d'oiseaux comme l'ours brun, la belette, la zibeline, le grand tétras et le tétras-lyre.

L'attraction principale de la réserve naturelle de Verkhne-Tazovsky réside dans les forêts de pins de type parc relativement rares avec de riches forêts de mousses de rennes. La réserve est la plus grande réserve d'animaux à fourrure de valeur - la zibeline et l'hermine. Se compose d'une parcelle d'une superficie de 631,3 mille hectares ; s'étend du nord au sud sur 150 km, d'est en ouest - 70 km.

Le climat est continental, avec des hivers longs et froids et des étés assez chauds. La plage des températures minimales hivernales et maximales estivales atteint 100 degrés. La durée moyenne de la période sans gel est de 83 jours. La réserve est située dans une zone de pergélisol discontinu.

Les rivières de la réserve naturelle de Verkhne-Tazovsky se caractérisent par des courants modérés, une tortuosité élevée, la présence de nombreux bancs de sable et des berges relativement élevées. Il y a des blocages dans certaines sections des rivières. Dans les vallées fluviales, il y a des processus de délestage et de glissement des berges élevées. La rivière principale de la réserve est la rivière Taz - l'une des rivières de frai les plus importantes de Sibérie occidentale pour des espèces de saumon et de corégone aussi précieuses que le nelma, le muksun, le corégone, le corégone, le peled et le tugun. Cela commence sur les hautes terres de Verkhne-Tazovskaya. D'autres rivières traversant la réserve, comme la Pokolka, la Ratta et la Kellogg, prennent également leur source ici.

Sur le territoire de la réserve naturelle de Verkhne-Tazovsky, il existe deux types de lacs qui diffèrent par leur genèse : les lacs d'origine glaciaire et les lacs d'origine inondable. La formation des premiers est associée aux processus de formation de dépôts morainiques par l'érosion des terres par les eaux glaciaires ; ils sont situés dans les interfluves et ont généralement une forme arrondie. Les lacs de plaine inondable sont des lacs morts de rivières, généralement allongés, de petite largeur, avec des berges marécageuses et un fond boueux.

Sur les terrasses « anciennes » des plaines inondables, que l'on trouve par endroits dans les cours moyen et inférieur du Ratta et du Pokolka, les tourbières surélevées sont courantes. Le peuplement d'arbres dans les marécages est clairsemé, représenté par des pins et des bouleaux. La strate arbustive est clairsemée et se compose de bouleaux nains et de saules bas. Sur fond de couverture continue de mousse, la cassandre, le pommeau, la canneberge, la myrtille, la chicouté, la potentille, le carex des marais et la linaigrette dominent.

Écotourisme :
La réserve a développé un sentier écologique intéressant, il y a un petit musée naturel et un centre d'accueil.



TROU MYSTÉRIEUX À YAMAL
Les scientifiques explorent un trou géant dans le sol apparu à Yamal. Un cratère d'un diamètre de 60 (et selon d'autres sources, jusqu'à 80) mètres a été découvert la semaine dernière (juillet 2014) - il a été accidentellement remarqué depuis un hélicoptère. Toutes sortes de versions de son origine sont déjà apparues sur Internet. Les scientifiques doivent déterminer s’il s’agit du résultat d’un impact provoqué par l’homme ou de la chute d’un corps cosmique.
Certains médias ont même suggéré que le cratère serait apparu à la suite d'une intervention extraterrestre. Mais pour déterminer avec précision la cause de son apparition, vous devez prélever des échantillons de sol. Comme le rapporte Rossiya 24, cela n'est pas encore possible, car les bords du cratère s'effondrent constamment et il est dangereux de s'en approcher. La première expédition a déjà visité le site et Marina Leibman, chercheuse en chef à l'Institut de la cryosphère terrestre de la branche sibérienne de l'Académie des sciences de Russie, a parlé de ce que les scientifiques y ont vu.
"Il n'y a tout simplement aucune trace d'une personne avec un quelconque équipement ici", a-t-elle déclaré. "Nous pouvons supposer quelque chose de fantastique : une météorite chaude est tombée et tout a fondu ici. Mais quand une météorite tombe, il y a des traces de carbonisation, bien sûr. , température élevée. Et il n'y a aucun signe d'être affecté par des températures élevées. Il y a des traces d'écoulement d'eau, il y a une certaine accumulation d'eau.
Selon le portail Rossiyskaya Gazeta, les scientifiques envisagent plusieurs versions de la formation de ce trou. La version selon laquelle il s'agit d'une défaillance karstique ordinaire est peu probable, car le cratère est entouré d'émissions du sol. Si une météorite formait un trou dans le sol, un coup aussi puissant ne pourrait pas passer inaperçu.
Anna Kurchatova, directrice exécutive du site de recherche et de formation subarctique, candidate en sciences géologiques et minéralogiques, a suggéré qu'une explosion souterraine peu forte s'était produite ici. Probablement, le gaz s'est accumulé sous terre ; à une profondeur d'environ 15 mètres, la pression a commencé à augmenter. En conséquence, le mélange gaz-eau a éclaté, projetant de la glace et du sable, comme un bouchon de bouteille de champagne. Heureusement, cela s’est produit loin d’un pipeline ou d’une installation de production et de traitement de gaz.

Les éleveurs de rennes du district de Tazovsky de l'Okrug autonome de Yamal-Nenets ont découvert un deuxième cratère, extérieurement semblable au récemment célèbre « gouffre sans fond » à 30 kilomètres du gisement de Bovanenkovskoye.
Le nouveau cratère est situé sur une autre péninsule - Gydansky, non loin de la côte de la baie de Tazovskaya. Le diamètre du cratère est nettement inférieur à celui du premier – environ 15 mètres. L'autre jour, le directeur adjoint de la ferme d'État, Mikhaïl Lapsui, était convaincu de son existence.
Il n’est cependant pas nécessaire de parler d’une découverte en tant que telle. Selon les nomades, le cratère est apparu fin septembre de l'année dernière. Ils n’ont tout simplement pas rendu ce fait largement public. Et lorsqu’ils ont entendu parler d’un phénomène similaire dans la péninsule voisine, ils en ont parlé aux autorités locales.

Le « trou » à Yamal aurait pu apparaître à cause du gaz des marais
Mikhail Lapsui confirme l'identité des formations naturelles Gydan et Yamal. À propos, leur distance par rapport au cercle polaire arctique diffère peu. Apparemment sauf la taille, tout ressemble beaucoup.
À en juger par le sol bordant les limites supérieures, il a été éjecté à la surface des profondeurs du pergélisol. Certes, les éleveurs de rennes qui se disent témoins du phénomène affirment qu'il y a eu d'abord une brume au-dessus de la zone où l'éjection s'est produite, puis un éclair de feu a suivi et la terre a tremblé.
À première vue, ce sont des spéculations. Cependant, cette version du communiqué ne doit pas être rejetée d'emblée, déclare Anna Kurchatova, directrice exécutive du Site de recherche et de formation subarctique, candidate en sciences géologiques et minéralogiques, car lorsque le méthane est mélangé à l'air dans certaines proportions, un mélange explosif est formé.

SITES SACRÉS À YAMAL

SITES SACRÉS À YAMAL
Malgré les nombreux lieux sacrés ancestraux à Yamal, Taimyr et dans l'Okrug autonome des Nenets, il existe depuis longtemps des lieux religieux centraux communs à l'ensemble du groupe ethnique Nenets, comme Bolvansky Nos à Vaigach, Kozmin pereselok dans la région de la rivière. Nes (Okrug autonome des Nenets), Yav'mal hekhe (Yamal), Sir Iri (Île Bely), Minisey dans l'Oural polaire.
Les plus vénérées parmi les Nenets étaient deux pierres d'idoles sur Vaygach - Vesoko et Khadako (vieil homme et vieille femme). L'île elle-même a été nommée par les Nenets « Hebidya Ngo » – terre sacrée. Le sanctuaire Vesoko est situé au cap Dyakonov. L'une des premières descriptions de ce lieu sacré a été laissée par le capitaine Stephen Borrow en 1556. Il a noté que sur le cap se trouvait un sanctuaire d'environ 300 idoles, fabriquées grossièrement et primitivement, parfois simplement des bâtons avec des coupures indiquant les yeux et la bouche. La bouche et les yeux des idoles et quelques autres parties étaient tachées de sang. Dans les « Notes » de Jan Huygens van Linschotten, nous trouvons la description d'un cap sur la rive sud du Vaygach, sur lequel se trouvaient environ 300 idoles [Linschotten, 1915].
En 1826, le sanctuaire de Vesoko fut visité par l'archimandrite Veniamin, qui dirigea les activités de la mission de conversion des Nenets (Samoyèdes) de la province d'Arkhangelsk au christianisme. Sur ordre de Benjamin, le sanctuaire de Vasoko fut complètement détruit et les idoles furent entièrement incendiées. Malgré la destruction complète du lieu sacré le plus vénéré, les Nenets ont tenté à plusieurs reprises de le restaurer. En 1837, le biologiste A. Schrenk visita l'île. Vaygach a rapporté que les Samoyèdes qui retournaient à leur place choisissaient un lieu de sacrifice non loin de la croix érigée par la mission de l'archimandrite Veniamin, et y placèrent à nouveau leurs idoles en bois [Shrenk, 1855]. A.E. Nordenskiöld, qui a visité Vaygach en 1887, a également écrit sur les idoles Nenets avec un tas de bois de cerf et des crânes debout au sommet du cap à six cents mètres de la croix [Nordenskiöld, 1936].
En 1984-1987 sous la direction de L.P. Khlobystin, une étude archéologique approfondie de ce site culturel a été réalisée. En 1986, l'expédition arctique d'Arkhangelsk de l'Institut d'archéologie de l'Académie des sciences de l'URSS, dirigée par O. V. Ovsyannikov, a examiné le monument de la culture spirituelle des Nenets - le sanctuaire de Kozmin Pereselok (Kharv Pod - la route vers le bosquet de mélèzes). En 1986-1997 L'expédition Marine Arctic Complex (MAE), sous la direction de P.V. Boyarsky, a mené des recherches sur l'île. Vaygach. Sur la base de ces matériaux, une carte des lieux sacrés de l'Okrug autonome Nenets a été créée.
Le sanctuaire principal de l'idole Neva-hehe-mère est situé au nord de l'île. Vaygach dans le cours supérieur de la rivière. Heheyaha, entre les lacs Yangoto et Heheto. À en juger par les données de V.A. Islavin et A.A. Borisov, les Nenets ont appelé le plus haut rocher avec une fissure ressemblant à un signe féminin « Neva-hege ».

Aux XIXe et XXe siècles. Il existe un intérêt actif pour les lieux sacrés de Yamal. Dans son ouvrage « La péninsule de Yamal », B. Zhitkov donne une description du lieu sacrificiel Yav'mal Hekhe, vénéré par les Nenets, lieu de culte des différents clans vivant à Yamal.

L'ethnographe-chercheur V.P. Evladov a consacré beaucoup de temps et d'efforts à l'étude et à la description des lieux sacrés, qui a organisé une expédition scientifique en collaboration avec le Comité de l'Oural du Nord en 1928-1929. à travers la toundra de Yamal. Il a enregistré pratiquement tous les principaux lieux religieux des Nenets. Il a également réussi à visiter et à décrire le sanctuaire principal des Nenets, Sir Iri (le vieil homme blanc) sur l'île. Bel. Les Nenets l'appellent l'île du Vieil Homme Blanc (Sir Iri Ngo). Depuis l'Antiquité, cette île est une sorte de porte d'entrée vers Yamal.
En juillet-août 2000, avec le soutien financier de l'administration de l'Okrug autonome Yamalo-Nenets, une expédition ethnographique a été menée dans la région de Yamal. Son objectif était de rechercher, d'enregistrer et de collecter des informations sur les lieux sacrés et rituels, de décrire les monuments historiques et culturels, les lieux sacrés et religieux, les lieux de sépulture nationaux (certification, enregistrement, recommandations pour établir les limites des zones de protection et créer une carte des lieux sacrés). ).
Les matériaux collectés ont été traités, analysés et une carte des lieux sacrés a été dressée. De nombreux points indiqués sur la carte ont été examinés par l'auteur personnellement. Certaines désignations de lieux sacrés sont enregistrées à partir des propos d'informateurs vivant dans la région.
Le lieu sacré de Sir Iri est situé dans les profondeurs de l'île Bely, à 25-30 km du détroit de Malygin. Il n'a apparemment pas été visité depuis longtemps et semble négligé. Au centre du sanctuaire se trouve une figure d'environ 2 à 2,5 m de haut. Il y a des bûches de différentes tailles qui traînent, ce sont peut-être des idoles. Le temps et les intempéries ont fait des ravages, certains d'entre eux ont été détruits sous l'influence de l'eau et du vent. La figure de Sir Iri est en bois rond, le maître a soigneusement traité la partie avant, le cou et la transition vers la ceinture scapulaire sont décrits, des armes légères sont décrites, apparemment, il y avait des branches d'arbres à cet endroit, ce qui a rendu la tâche plus facile pour le maître. Lors des expéditions à Yamal, nous avons souvent vu une figure similaire dans les traîneaux sacrés des Nenets. Dans le même temps, la figure de Sir Iri était toujours vêtue d'une malitsa, mais dans les descriptions des chercheurs et des voyageurs, nous ne trouvons aucune mention d'un tel attribut de cette image. Bien que les informateurs affirment que lors du sacrifice, Sir Iri était vêtu de la peau d'un cerf sacrificiel (khan you) (Yaptik Ya.) ou d'un ours (Sir Vark) (Khudi V.).

Selon les informateurs, sur le site sacré d'Ilebyampertya (île Bely, cap Malygina, à 15-20 km du détroit), des sacrifices d'ours polaire ou de cerf blanc étaient pratiqués. La peau d'un animal sacrificiel était utilisée pour envelopper la figure centrale de la syadeya (idole). Lors de notre examen de ce lieu sacré, aucun nouveau sacrifice n'a été trouvé, mais des restes de peaux et de peaux pourries traînaient. De nombreux crânes d'ours polaires et de cerfs étaient éparpillés autour de l'autel, et toute une montagne de crânes était empilée près de la figure centrale.

Le lieu sacrificiel Yamal hehe ya est un lieu de culte et de sacrifice pour sept clans vivant sur la péninsule de Yamal. Selon les éleveurs de rennes, tout le monde peut venir ici, quels que soient son clan ou sa tribu. Les sept lieux sacrificiels ancestraux sont situés à grande distance les uns des autres. Le lieu sacré central mesure environ 2,5 m de haut et plusieurs mètres de large. Des sacrifices ont été trouvés sur tous les autels. Sur chacun d'eux sont collées des figures d'idoles de différentes tailles, de petits syadeys fraîchement coupés, et des traces de sang de cerf sont visibles sur leurs visages, et des poteaux sacrés (sims) ont également été découverts, avec des morceaux de tissu de différentes couleurs attachés à eux. Non loin des autels, des traces d'incendie et des bûches brûlées sont visibles.
Syur'nya hehe I est situé à 25 km du village. Syunai-Sale derrière la petite rivière Kharvuta. Le socle est composé de cinq mélèzes. Sous eux se trouvent plusieurs coffres (cercueils). Il y a des bois de cerf sacrificiel, des rubans de différentes couleurs et de nombreux plats accrochés partout. Selon la légende racontée par les habitants du village, le propriétaire apparaît parfois dans ce lieu sacré et fait peur aux gens venus non pas pour se sacrifier, mais pour se faire dorloter. Il est généralement interdit aux femmes de comparaître ici.


Le sacré Narta Kharvuta hehe khan est situé sur la haute rive de la rivière Kharvuta. Apparemment, il est là depuis longtemps, puisqu'une partie est devenue souterraine. Le traîneau est à trois dents, de couleur gris-verdâtre et, à certains endroits, recouvert de mousse blanc jaunâtre. Sur le traîneau se trouve un cercueil dont le côté droit est cassé. Il y a des planches du cercueil et des morceaux d'écorce de bouleau qui traînent ; peut-être que des objets de culte y étaient auparavant enveloppés. Une sculpture culte mesurant 50 cm a été découverte dans le traîneau. La partie avant est clairement traitée, le cou est marqué, vers le bas la figure devient étroite et moins détaillée. Lors de l'examen du traîneau sacré, deux autres sculptures cultes ont été découvertes : l'une d'environ 25 cm, très probablement masculine (la figure a été détruite par le temps et il n'y a pas de contours clairs), la seconde mesure environ 30 cm, plus complexe en termes de traitement. , la partie avant est très clairement détaillée, les parties du cou et des épaules sont marquées . Il s'agit très probablement d'une figure féminine, puisque la partie inférieure du corps est très détaillée : jambes, taille. Le maître n’était pas dénué d’intérêt pour travailler sur les organes génitaux féminins.
Hebidya à Hehe I est situé à 15 km du village. Syunai-Sale, sur la haute rive d'un grand lac. Auparavant, ce lieu de culte était très souvent visité par les éleveurs de rennes, qui conduisaient des troupeaux de rennes du côté Han vers les pâturages d'été de Yamal. Mais il y a quelques années, ce lieu a été partiellement détruit (un grand mélèze sur lequel étaient accrochés de nombreux crânes sacrificiels a été démoli par un tracteur). Selon les informateurs, un petit mélèze a poussé non loin du mélèze brisé et les Nenets ont commencé à faire des sacrifices à cet endroit. Des traces de sacrifices, des crânes de cerfs et des chutes de tissus colorés ont été retrouvés ici. Lieu sacré très modeste, il n'y a pas de gros tas de crânes sacrificiels, comme c'est le cas dans le nord de Yamal.

Au cours de l'expédition, de nouveaux lieux religieux jusqu'alors inexplorés ont été découverts : Limbya Ngudui hehe ya ; Nyarme héhé moi ; Sarmik yara hehe ya; Munota yaram hehe ya; Parne Sale (embouchure de la rivière Mordyyakha) ; Yasavey héhé moi ; Garçon manqué, héhé moi ; Si'iv Serpiva Khoy (R. Turmayakha) ; Serotetto seda (rivière Yuribey, Yamal) ; Tirs Seda (cours supérieur de la rivière Yakhadyyakha) ; Varnge yakha hehe ya (district de Varngeto); Labahey puis (cours supérieur de la rivière Sebesyakha).
Les cimetières ancestraux des Nenets sont dispersés dans tout l'Okrug autonome de Yamalo-Nenets. De nombreux voyageurs et chercheurs ont décrit les sépultures et les méthodes funéraires des Nenets [Zavalishin, 1862 ; Zuev, 1947 ; Bakhrouchine, 1955 ; Gracheva, 1971 ; Khomitch, 1966, 1976, 1995 ; Susoy, 1994 ; Lehtisalo, 1998]. Depuis l’Antiquité, les Nenetse tentaient d’implanter des cimetières (halmer’) sur des territoires ancestraux à proximité des estives. Il s’agissait généralement d’endroits secs et de hautes collines au bord de lacs et de rivières. À Yamal, nous avons découvert des sépultures de formes diverses. Ce sont des sépultures dans un kaldanka (khoi ngano), dont les extrémités pointues sont traitées à la taille de la figure ; des sépultures en rondins, de formes allongées ressemblant à des tonneaux pour saler le poisson ; les enterrements sur des traîneaux, dans des structures s'apparentant à des épaves (gros bateaux) ; dans des structures semblables à des traîneaux sacrés (avec des cercueils), c'est peut-être ainsi que les chamanes étaient enterrés dans les temps anciens.

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SOURCE D'INFORMATION ET PHOTO :
Équipe Nomades
Kushelevsky Yu. I. Le pôle Nord et le pays de Yalmal : notes de voyage. - SPb. : Tapez. Ministère de l'Intérieur, 1868. - II, 155 p.
http://regionyamal.ru/
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Evladov V.P. Dans la toundra, je suis petit. - Sverdlovsk : Gosizdat, 1930. - 68 p. — 5 000 exemplaires.
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Vasiliev V.I., Simchenko Yu.B. Population samoyède moderne de Taimyr // SE. 1963. N° 3. P. 9-20.
Golovnev A.V., Zaitsev G.S., Pribylsky Yu.P. Histoire de Yamal. Tobolsk ; Yar-Sale : Bureau ethnographique, 1994.
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http://www.photosight.ru/
photo de S. Vagaev, S. Anisimov, A. Snegirev.

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L'Okrug autonome Yamalo-Nenets est un sujet de la Fédération de Russie (dans le cadre de la région de Tioumen), qui fait partie du District fédéral de l'Oural. Formé le 10 décembre 1930. Le district est situé dans la zone arctique de la plaine de Sibérie occidentale, au centre de l'Extrême-Nord de la Russie, et occupe une vaste superficie de 769 250 km².

Il borde l'Okrug autonome des Nenets, la République de Komi, l'Okrug autonome de Khanty-Mansiysk et le territoire de Krasnoïarsk. Population : 523,4 mille personnes, composition nationale : Russes, Ukrainiens, Tatars, Nenets, Khanty, Komi ; résidents urbains - 82,8%. Comprend 7 districts administratifs, 6 villes, 9 agglomérations de type urbain. Grandes villes - Salekhard, Noyabrsk, Novy Ourengoï, Nadym.

CAPITAL

La ville de Salekhard (jusqu'en 1935 - Obdorsk) est la capitale de la plus grande région productrice de gaz au monde - l'Okrug autonome de Yamalo-Nenets. La seule ville de la planète située à la latitude du cercle polaire arctique.

L'histoire d'Obdorsk-Salekhard remonte à l'histoire du développement du nord de la Sibérie occidentale, à la création d'un État parmi la population indigène et au développement industriel de l'Arctique. Obdorsk a été pendant des siècles un avant-poste de l’État russe sur sa route nord vers l’océan Pacifique.

Après l'annexion de la Sibérie à la Russie, sur le site de la ville d'Ostyak, près du confluent des rivières Poluy et Ob, les cosaques russes du gouverneur Berezovsky Nikita Trakhaniotov fondèrent le fort Obdorsky en 1595. Obdorsk a connu de nombreuses transformations, restant toujours le centre de la région et une unité administrative indépendante. Il abritait le quartier général des anciens Ostyak et Samoyède, représentants de l'administration tsariste.

Ostrog fut rebaptisée Obdorskaya Zastava en 1635. En 1799, la forteresse fut supprimée. L'avant-poste a été transformé en centre du volost d'Obdorsk du district de Berezovsky de la province de Tobolsk - le village d'Obdorsk.

En 1897, à Obdorsk il y avait 30 maisons, 150 magasins de commerce et 500 résidents permanents qui se livraient principalement à la chasse, à la pêche et au commerce. Chaque année, du 15 décembre au 25 janvier, se tenait la Foire d'Obdorsk, dont le chiffre d'affaires dépassait 100 000 roubles. Des milliers de vendeurs et d'acheteurs y sont venus. Les marchands apportaient ici de la farine et du pain, des produits métalliques et des bijoux, des tissus, du vin et du tabac, et emportaient des fourrures, des défenses de morse, des plumes de poisson et d'oiseaux.

Après la formation du district national de Yamalo-Nenets, Obdorsk devint sa capitale et reçut en 1933 un nouveau nom - Salekhard (des Nenets « Sale-Kharn » - un village sur un cap). En 1938, le chef-lieu du district acquiert le statut de ville.

C'est aujourd'hui un centre administratif, culturel et commercial moderne de la région. La ville est dotée de moyens de communication et de télécommunications modernes. Récemment, Salekhard est devenu un grand site intéressant. La pénurie de logements était l'un des problèmes sociaux aigus de la ville. La construction de bâtiments résidentiels et d’équipements sociaux est donc devenue une priorité.

CARTE

NATURE

Climat

Le climat de l'Okrug autonome de Yamalo-Nenets est fortement influencé par sa situation géographique, la faible quantité de rayonnement solaire, la grande distance des courants d'air chaud et d'eau, le terrain plat et doux, les baies profondément creusées dans la terre, le pergélisol et les eaux froides de la mer de Kara. , un grand nombre de rivières, de nombreux marécages.

Ressources en eau

Les ressources en eau de l'Okrug autonome de Yamal-Nenets sont riches et diversifiées et se distinguent par de grandes réserves d'eaux souterraines et d'eaux de surface. Au total, le district compte environ 300 000 lacs et 48 000 rivières. Les ressources en eaux de surface sont représentées par les rivières Ob, Pur, Taz, Nadym, le golfe de l'Ob, la côte de la mer de Kara, les baies, de nombreux marécages et lacs.

Ressources forestières

Le district est situé dans les zones de toundra, de forêt-toundra et de taïga du nord. Les forêts (mélèzes, pins, épicéas, cèdres) sont situées principalement dans la partie sud. Couverture forestière - 21,1%, réserve totale de bois sur pied - 1 190,5 millions de mètres cubes. La part des zones brûlées dans la superficie forestière totale est de 2,381%, la part des défrichements est de 0,31%. La moitié sud du district est située dans la sous-zone nord de la taïga, caractérisée par un pergélisol étendu et la prédominance de tourbières à sphaignes sans arbres et à grandes collines sur les forêts, formant de vastes étendues. Les forêts occupent ici environ un tiers du territoire et se caractérisent par une grande rareté et une faible croissance (8-10 m). Il existe d'importantes étendues de forêts de mélèzes, de cèdres et d'épicéas, avec par endroits un mélange de bouleaux. Le long des vallées drainées, des forêts ouvertes de mélèzes, de bouleaux et d'épicéas s'étendent loin vers le nord.

RICHESSE

L'Okrug autonome de Yamalo-Nenets est connu pour ses ressources minérales, principalement des hydrocarbures. D'énormes réserves d'hydrocarbures nous permettent de considérer la région comme la plus grande base de ressources pétrolières et gazières au monde.

Le district contient environ 78 % des réserves de gaz russes et 18 % des réserves de pétrole, concentrées dans 232 gisements d'hydrocarbures connus. Des travaux sont en cours sur les champs gaziers d'Ourengoï, de Nakhodkinskoye, de pétrole et de gaz de Yuzhno-Russkoye, de Ety-Purovskoye, de Yamburg et de Bovanenkovskoye.

Chaque année, environ 80 % de tout le gaz produit en Russie et environ 8 % du pétrole produit en Russie sont produits dans l'Okrug autonome de Yamalo-Nenets. Au total, 37 gisements sont en cours de développement. Sur les 136 gisements du district, un est unique - le russe, avec des réserves de pétrole - 16,15 % du district et 30 grands, qui contiennent 67,25 % des réserves et 69,1 % de la production pétrolière du district. La production pétrolière cumulée du district s'élève à plus de 375,2 millions de tonnes.

Les réserves de chrome, de fer, d'étain, de plomb, de métaux nobles et non ferreux et d'autres minéraux sont principalement concentrées dans la partie occidentale de la région, dans les montagnes de l'Oural polaire.



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