Victime d'automédication. De quoi est mort Alexandre le Grand ?

La mort du grand commandant, connu dans le monde entier sous le nom d'Alexandre le Grand, est entourée d'un profond mystère. De nombreuses rumeurs circulent encore sur le lieu de son enterrement. Cependant, des sources historiques modernes indiquent que le commandant est décédé le 10 juin 323 av. C’est difficile à croire, mais cet homme, qui a conquis la moitié du monde et laissé une trace dans l’histoire comme le plus grand conquérant des terres étrangères, n’avait que 32 ans. Les scientifiques ne parviennent pas à un consensus sur la raison de sa mort.

La mort d’Alexandre le Grand a provoqué l’effondrement de l’empire alors puissant et la création de plusieurs États distincts. Ils étaient dirigés par des chefs militaires et des personnes particulièrement proches du grand roi.

Retour à la capitale - Babylone

L'armée hellénique revenait d'une campagne en 323 av. La campagne macédonienne s'est terminée à l'Est, notamment en Inde. Le plus grand empire créé par Alexandre à cette époque s'étendait de l'Égypte à l'Asie centrale et de l'Iran aux Balkans.
Comme le disent les sources modernes de l'histoire ancienne, le grand commandant est décédé après une courte maladie à Babylone. Certains historiens disent que la mort d'Alexandre le Grand était le résultat d'une épidémie qui faisait rage dans ces régions. Dans le même temps, il existe une opinion selon laquelle il aurait été empoisonné lors d'une fête à Babylone, organisée par le commandant Antipater.

Mort et enterrement d'Hephaestion

Au cours des dernières années de sa vie, le grand commandant s'est comporté de manière très étrange, il soupçonnait constamment quelque chose et son système nerveux était extrêmement épuisé. On pense que la raison en était la mort du chef militaire Hephaestion, que le commandant traitait comme un frère. Les préparatifs des funérailles ont duré un mois entier et une ziggourat a été construite pour le défunt, décorée de trophées coûteux.

Chaque coin de l'empire reçut un décret signé par le roi selon lequel Hephaistion devait être vénéré comme un héros (en fait, cela était considéré comme le statut d'une semi-divinité). Alexandre était une personne exceptionnellement superstitieuse et religieuse, c'est pourquoi il attachait une grande importance à de telles choses. L'histoire montre qu'il a rapproché de lui de nombreux oracles et prophètes, qui lui ont donné des conseils non seulement dans les affaires militaires, mais aussi dans les affaires quotidiennes.

La maladie du grand commandant

Après une grande fête à Babylone à l'occasion du succès de l'expédition de Néarque dans le golfe Persique, Alexandre ressentit une chaleur intense. Cela ne s'est pas calmé même après avoir fait des sacrifices aux dieux et pris des bains curatifs. Néanmoins, le 8 juin, à peine capable de se tenir debout, il salue ses partisans. Même alors, des signes de mort imminente ont été remarqués.
La mort d'Alexandre le Grand, comme le disent les rapports historiques, s'est produite le 10 juin. Certains chercheurs trouvent une trace mystique dans cette histoire, mais la plupart d'entre eux s'accordent à dire que la cause de la mort d'Alexandre le Grand était le paludisme. Bien qu'il existe une version selon laquelle il a attrapé la fièvre du Nil occidental.
Quoi qu’il en soit, le décès du grand commandant est considéré comme l’événement le plus important qui a conduit à l’effondrement d’un vaste empire créé par un travail et un sang énormes.

Alexandre le Grand est entré dans l'histoire comme le plus grand commandant, mais n'a vécu que 32 ans. Au cours de ses campagnes de conquête, il fut grièvement blessé à plusieurs reprises, mais ne mourut pas sur le champ de bataille. La maladie l'a brisé quelques jours avant le début de l'offensive sur la péninsule arabique : il a d'abord perdu la parole, puis une fièvre de plusieurs jours a commencé. Les scientifiques modernes ont avancé de nombreuses versions sur la cause du décès, parmi lesquelles les maladies virales, les empoisonnements et même la consommation excessive d'alcool, mais il existe une autre hypothèse qui est très similaire à la vérité.

Alexandre le Grand (né en juillet 356 avant JC - mort en 323 avant JC) - grand commandant de l'Antiquité, roi de Macédoine de la dynastie Argead. La mort d’Alexandre le Grand survint subitement alors qu’il était au sommet de sa gloire, à la tête de la colossale puissance gréco-macédonienne-perse.

Dans la lutte pour le pouvoir, des complots se sont formés à plusieurs reprises contre Alexandre, y compris parmi son entourage. Pour ces raisons, le grand commandant a exécuté le commandant naval Philots et a tué son ami personnel Cleitus, qui était impliqué dans la soi-disant « conspiration des pages ». Par la volonté du destin, ayant réussi à éviter la mort par l'épée et le poison, il fut victime de la maladie.

Fête fatale

Cela s'est produit en 323 avant JC. e., lorsque le roi se tenait avec son armée à Babylone, se préparant à de nouvelles campagnes. Parallèlement aux préparatifs militaires, Alexandre s'amusait lors de fêtes amicales et se livrait à une forte consommation d'alcool. L'orgie fut remplacée par une autre orgie, la fête suivit la fête.

Il fait surtout confiance à son amiral bien-aimé Nearchus et à Médie de Larisse, l'échanson. Et ils poussent de toutes leurs forces leur souverain vers les excès. Après la fin d'une de ces fêtes, de retour au palais le matin, le roi sentit la chaleur. Il voulait se baigner, mais il était si faible qu'il fut obligé de s'allonger sur place, dans les bains publics.

Attaques de maladie

Le lendemain soir, il eut une seconde crise de maladie. Certains historiens pensent qu'il pourrait s'agir d'une pneumonie, d'autres pensent que le roi est tombé malade du paludisme tropical.

Au troisième jour de sa maladie, selon le chercheur, « Macédon a pu prendre un bain et faire un sacrifice aux dieux... Ensuite, il a reçu le commandant naval Nearchus et a confirmé que tout restait en vigueur, comme il avait été prévu. décidé plus tôt : dans trois jours, la flotte devrait quitter le port. Nearchus resta longtemps assis avec le grand commandant, mais ils ne jouèrent pas aux dés. Ils ont parlé de leurs projets communs, d'expéditions de recherche dans l'océan. La force d'esprit était censée aider Alexandre à surmonter sa faiblesse physique et une terrible maladie.

Cependant, le lendemain, le roi subit une troisième attaque d'une force incroyable. Cela est probablement devenu décisif pour l’issue de la maladie. Étant dans la chaleur, il prit un bain, fit un sacrifice et appela de nouveau les chefs militaires. Malgré les frissons et la fièvre, il a affirmé que les délais doivent être respectés et que tout doit être préparé pour le départ des troupes demain. Dans la soirée, le commandant fut amené aux bains publics. L'attaque est passée, mais l'état de santé général du patient ne s'est pas amélioré. La nuit suivante fut particulièrement difficile.

Dernière commande

Au matin, la fièvre recommença. Afin de le modérer d'une manière ou d'une autre, le roi fut transféré dans un belvédère au bord de l'étang. Rassemblant toute sa volonté de fer, il fit à nouveau le sacrifice. Une fois la fièvre retombée, il convoqua les chefs militaires, donna l'ordre de parler et parla même de nouvelles nominations dans l'armée. Cependant, le lendemain, le grand commandant se sentit très mal, puis une autre crise de fièvre commença. Avec difficulté, Alexandre put faire un autre sacrifice. Cependant, le roi envisageait toujours de lancer la campagne, même si les dates prévues n'avaient pas été respectées. Il voulut retourner au palais et ordonna aux plus hauts chefs militaires d'y venir. C'était sa dernière commande. Le Macédonien commandait toujours, comme il en avait l'habitude, selon sa volonté et son pouvoir illimités.

La volonté et le pouvoir de cet homme, aujourd’hui aux prises avec la mort, n’étaient-ils pas toujours illimités ? N'a-t-il pas réussi à vaincre les Perses avec leur aide et à obliger ses compagnons et l'assemblée militaire à obéir ? La Pythie de Delphes ne l'a-t-elle pas loué comme un dieu invincible ? N'était-il pas le chef du monde et le fils d'Ammon ? Et même s'il combattait désormais la maladie comme n'importe quel mortel, ne pourrait-il vraiment pas sortir victorieux de ce combat ?...

Sur mon lit de mort

Comme vous pouvez le constater, le corps d’Alexandre, très affaibli par les attaques quotidiennes de paludisme, n’a pas pu résister à deux maladies à la fois ; la deuxième maladie était soit une pneumonie, soit une leucémie transitoire (hémorragie) causée par le paludisme. Par conséquent, la chaleur ne s'est pas arrêtée, tourmentant constamment le commandant. Le lendemain, les forces du roi le quittèrent complètement. Le grand commandant fut transféré au palais, où il s'assoupit, mais lorsqu'il se réveilla, il ne pouvait plus parler par faiblesse. Il pouvait encore reconnaître ses proches collaborateurs. Perdiccas (le garde du corps royal) ne quitta pas le lit du mourant et Alexandre lui remit l'anneau royal avec le sceau.

Chaque jour, les chambres royales devenaient plus calmes et l'anxiété et l'excitation grandissaient autour du palais. Jusqu'à l'annulation des ordres de lancement de la campagne, l'armée n'a pas perdu espoir ni confiance dans le pouvoir de son souverain conquérant. Cependant, lorsque toutes les dates fixées furent passées et que les nouvelles sur le bien-être du tsar devinrent de moins en moins réconfortantes, lorsque les chefs militaires commencèrent à se parler uniquement à voix basse, un sombre soupçon surgit, qui se transforma ensuite en confiance : le le tsar bien-aimé était déjà mort et ils essayaient de le cacher. Les soldats macédoniens ont demandé à voir son corps. Ils ont été autorisés à voir le mourant. Et ils passèrent l'un après l'autre, sans armes, marchant prudemment et tranquillement, devant le roi, qui ne pouvait plus parler et ne les saluait que d'un mouvement des yeux. Cela semblait être un miracle qu'il soit encore en vie ; la dernière chose qu’il a vue dans sa vie, ce sont ses fidèles guerriers.

Mort d'Alexandre

Les dieux grecs n'ont pas aidé le roi, puis plusieurs de ses associés ont décidé de demander l'aide du dieu guérisseur babylonien local. Selon l'ancienne coutume grecque, ils se couchaient dans le temple de Sérapis, en attendant de voir si la divinité ordonnerait que leur souverain soit amené au temple. Ils étaient aidés par les prêtres du temple. Comme le dit la légende, la réponse du dieu babylonien était cachée : « Il vaut mieux que le roi reste là où il est actuellement. »

Alexandre le Grand mourut entre le soir du 10 juin et le soir du 11 juin 323 av. e. Il avait 32 ans. La mort est venue tranquillement, comme un rêve, en un instant détruisant les projets de domination du monde, d'empire, les prétentions à l'origine divine... A travers le visage de bronze du roi, apparaissaient les traits d'un simple mortel, aussi impuissant devant le destin que le dernier de ses sujets.

Versions sur l'empoisonnement d'Alexandre

Il convient de noter qu’aucun des compagnons du grand commandant n’est mort d’une maladie infectieuse.

À notre époque, les chercheurs ont prêté attention aux symptômes qui accompagnaient la maladie du roi. Il avait des convulsions, des vomissements fréquents, une faiblesse musculaire et un pouls irrégulier. Tout cela peut indiquer un empoisonnement. En outre, les versions de la mort d'Alexandre le Grand incluent également la théorie d'un traitement inapproprié du souverain.

Même dans les temps anciens, une version populaire racontait qu'Alexandre avait été empoisonné par son commandant Antipater, qui avait été menacé de destitution de son poste de gouverneur en Macédoine.

Alexandre le Grand est le grand commandant de l'Antiquité, qui a réussi à soumettre la majeure partie de l'Asie en peu de temps, atteignant l'Inde et le Pakistan. Il est entré dans l’histoire comme un conquérant qui n’a jamais perdu une seule bataille. Ce succès a été facilité par le talent tactique du dirigeant et le choix de la stratégie : l'armée macédonienne a toujours agi rapidement et soudainement, tout en se contentant de peu de pertes. Le principe le plus célèbre d’Alexandre à ce jour est considéré comme sa devise : « Diviser pour régner ».

Enfance et jeunesse

Alexandre est né dans la capitale macédonienne de Pella. Il venait de la vaillante dynastie Argead, qui, selon la légende, serait issue du célèbre héros. Le père d'Alexandre était le roi macédonien Philippe II. Mère - Olympias, fille du roi d'Épire. Son pedigree n'est pas moins noble : selon la légende, le fondateur de la famille Pyrrhid était lui-même. La conscience d'appartenir à deux grandes dynasties a influencé la formation de certaines qualités personnelles du jeune homme.

En raison de la polygamie de son père, Alexandre avait plusieurs demi-sœurs et frères, mais seul l'aîné, Philippe, reconnu comme faible d'esprit, était considéré comme sa famille. Le garçon a grandi dans un environnement ambigu : il admirait la valeur de son père, qui a mené des guerres sans fin contre les politiques grecs, mais en même temps il ressentait une hostilité personnelle à son égard, car il était sous l'influence de sa mère, qui l'a mise en place. fils contre son mari.

Dès son plus jeune âge, Alexandre n'a pas étudié à la maison, mais selon la tradition établie - avec des proches. Il a étudié à Mieza et ses professeurs étaient Léonidas, qui insistait sur le mode de vie spartiate, et l'acteur Lysimaque, qui enseignait au jeune héritier du trône la rhétorique et l'éthique.

Dès l'âge de 13 ans, il commence à être élevé par un grand penseur qui connaît bien son père. Le philosophe, se rendant compte qu'il était le mentor du futur dirigeant, a mis l'accent sur l'étude de la politique, de l'éthique et de la philosophie. De plus, essayant de donner à sa pupille une éducation classique, l'enseignant enseigna au prince la médecine, la littérature et la poésie.

Dès son plus jeune âge, Alexandre a montré des qualités telles que l'ambition, l'entêtement et la détermination. En revanche, il était indifférent aux plaisirs physiques, se limitait à la nourriture et ne montrait pendant longtemps aucun intérêt pour le sexe opposé.

Déjà dans son enfance, le futur stratège possédait une intelligence et une ingéniosité extraordinaires. Ayant rencontré une délégation d'ambassadeurs perses en l'absence de son père, il ne leur posa pas une seule question frivole. Le garçon s'intéressait à des choses telles que la qualité des routes, les caractéristiques de la vie urbaine et la culture d'un pays étranger. À l'âge de 10 ans, l'adolescent parvient à seller le cheval rebelle Bucéphale, qui deviendra plus tard son fidèle ami dans toutes les campagnes. Alexandre remarqua que l'étalon était effrayé par sa propre ombre, il évita donc de tourner son cheval vers le soleil.

Le père a confié pour la première fois à son fils l'administration de la Macédoine à l'âge de 16 ans. Philippe lui-même partit à la conquête de Byzance et, à cette époque, un soulèvement éclata dans son pays natal, dont les tribus thraces étaient l'instigatrice. Le jeune prince, avec l'aide des régiments restés dans la capitale, réprima la rébellion et, sur le site de la colonie thrace, il fonda la ville d'Alexandropol en son honneur. Après 2 ans, il agit à nouveau comme un commandant couronné de succès, commandant l'aile gauche de l'armée macédonienne lors de la bataille de Chéronée. En 336 avant JC. e. Le roi Philippe fut tué et Alexandre fut proclamé roi de Macédoine.

Règne et belles campagnes

Arrivé au pouvoir, Alexandre détruit les ennemis de son père, responsables de sa mort, et abolit les impôts. Puis, en 2 ans, il supprime les tribus barbares thraces du nord du pays et rétablit le pouvoir macédonien en Grèce.

Après cela, Alexandre réunit toute la Hellas et entreprend une grande campagne contre la Perse, dont Philippe avait rêvé toute sa vie. Les batailles avec les Perses ont pleinement démontré l'incroyable talent militaire d'Alexandre le Grand. Après la bataille de la rivière Granik en 334 av. e. Presque toute l’Asie Mineure tombait sous la domination macédonienne. Et Alexandre lui-même a trouvé la gloire du plus grand commandant et conquérant.

Après avoir soumis la Syrie, la Phénicie, la Palestine, la Carie et d'autres pays du Moyen-Orient presque sans combat, Alexandre se rendit en Égypte, où il fut accueilli comme une nouvelle divinité. En Égypte, le roi fonda une autre ville en son honneur : Alexandrie.

De retour en Perse, Alexandre conquit Suse, Persépolis et Babylone. La dernière ville devint la capitale du pouvoir uni. En 329, le roi héritier de Perse, Darius, fut tué par son propre entourage, et Alexandre se révèle à nouveau comme un tacticien et un stratège avisé. Il déclare que ce sont les meurtriers du roi, et non les conquérants, qui sont responsables de la chute de l’empire perse, et se considère comme un vengeur de l’honneur de Darius.

Alexandre devient roi d'Asie et, en 2 ans, s'empare de la Sogdean et de la Bactriane, c'est-à-dire l'Afghanistan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan modernes. Occupant de nouveaux territoires, Alexandre fonda des villes en son honneur. Par exemple, Alexandrie Eskhata et Alexandrie en Arachosie, qui ont survécu jusqu'à ce jour sous les noms de Khujand et Kandahar.

En 326 av. Alexandre le Grand lance une campagne contre l'Inde. Il réussit à capturer plusieurs tribus et à conquérir le territoire de l'actuel Pakistan. Mais après avoir traversé l’Indus, l’armée épuisée s’est mise en grève et a refusé d’avancer. Alexandre a été contraint de rebrousser chemin après une avance triomphale de 10 ans dans les profondeurs de la partie asiatique du continent eurasien.

La particularité d'Alexandre le Grand en tant que dirigeant était qu'il acceptait les traditions et les croyances des territoires occupés, n'essayait pas d'imposer sa propre culture et laissait même parfois d'anciens rois et dirigeants comme gouverneurs. Cette politique a empêché une recrudescence des soulèvements dans les territoires conquis, mais elle a suscité chaque année un mécontentement croissant parmi les compatriotes. Les mêmes tactiques seront plus tard utilisées par les anciens empereurs romains.

Vie personnelle

Dans sa vie personnelle, Alexandre le Grand a montré le même amour de la liberté et de l’indépendance à l’égard des jugements des autres que dans les affaires militaires. Le harem d'Alexandre le Grand comptait 360 concubines, parmi lesquelles Campaspa fut distinguée ; elle fut sa maîtresse pendant 2 ans, à partir de 336, et 7 ans de plus qu'Alexandre Barsin, qui devint la mère de son fils illégitime Hercule. De plus, ses relations avec la reine amazonienne Thalestris et la princesse indienne Cléophis sont connues.

Alexandre avait trois femmes. La première était la princesse bactrienne Roxana, que le roi prit pour épouse alors que la mariée n'avait que 14 ans. Selon la légende, la jeune fille était captive, le roi n'a pas pu résister à sa beauté et est tombé amoureux au premier regard. Ils se sont mariés en 327 avant JC. e.. Elle a donné naissance au seul enfant officiellement reconnu du grand commandant - le fils d'Alexandre, né un mois après la mort de son père.

Après 3 ans, le roi épousa deux princesses perses en même temps - la fille du roi Darius Stateira et la fille du roi Artaxerxès III Parysatis. Les deux autres mariages sont considérés comme ayant eu lieu uniquement pour des raisons politiques. Certes, cela n’a pas empêché la première épouse Roxana de devenir jalouse et de tuer Stateira sur cette base immédiatement après la mort de son mari.

Alexandre le Grand avait pour son époque des vues avancées sur les relations avec les femmes, qu'il respectait et considérait presque égales aux hommes, même si même son professeur Aristote insistait sur un rôle secondaire pour les femmes.

La mort

Durant l'hiver 323 av. e. Alexandre commence à planifier de nouvelles campagnes contre les tribus arabes de la péninsule arabique et la conquête de Carthage. Les plans du roi incluent l’assujettissement de toute la Méditerranée. Après un court repos, il entame la construction d'un nouveau port dans le golfe Persique et le renouvellement de la flottille.

Moins d'une semaine avant le début de l'entreprise, le grand commandant tomba gravement malade, vraisemblablement atteint du paludisme. Les chercheurs doutent que la maladie infectieuse ne se manifeste d’aucune manière dans l’entourage social immédiat du dirigeant. Des hypothèses ont été avancées sur le cancer du sang, devenu passager, sur la pneumonie, la fièvre typhoïde et l'insuffisance hépatique. De plus, il existe des versions sur l'empoisonnement d'Alexandre.

Pendant plusieurs mois, le souverain n’a pas pu se lever du lit chez lui à Babylone. Dès le début du mois de juin, il a perdu la parole et a été rattrapé par une forte fièvre qui a duré 10 jours. 10 juin 323 avant JC le grand roi et commandant Alexandre le Grand est mort. Au moment de son décès, il avait 32 ans, un mois avant son 33e anniversaire.

Peu de temps après la mort d’Alexandre le Grand, l’effondrement de l’État commença. Le territoire conquis était partagé entre les commandants de l'armée du souverain. Aucun des héritiers du roi - Alexandre et Hercule - n'entra dans la lutte pour le trône, car tous deux furent tués alors qu'ils étaient enfants, ce qui signifiait la fin de la dynastie Argead. Néanmoins, la diffusion de la culture grecque dans la plupart des États d'Asie Mineure et d'Asie centrale a donné une impulsion à l'émergence de l'hellénisme dans ces territoires.

Mémoire

L’influence d’Alexandre le Grand sur le développement de la culture, de la politique et de l’économie du monde antique ne peut guère être surestimée. Déjà dans l’Antiquité, il était reconnu comme le plus grand conquérant de tous les temps et de tous les peuples. Au Moyen Âge, sa biographie a servi de source à l'intrigue «Le roman d'Alexandre», complétée par de nombreux faits fictifs. Par la suite, l'image du commandant a inspiré les dramaturges à créer des portraits, des sculptures et des œuvres d'art. Dans la ville de Thessalonique, une statue du grand conquérant à cheval a été érigée.

Dans le cinéma mondial, la personnalité d'Alexandre le Grand est devenue plus d'une fois une source d'inspiration pour les scénaristes et les réalisateurs. Les célèbres films hollywoodiens « Alexandre le Grand » de 1956 et « Alexandre » de 2004 avec lui.

Films

• 1956 – « Alexandre le Grand »
• 2004 – « Alexandre »

2 000

Pour l'homme moderne, le 4ème siècle avant JC. e. Cela ressemble à des temps anciens, une époque où les gens vivaient dans des conditions de vie terribles, sans électricité, sans communications mobiles, sans technologie numérique ou autres acquis de la civilisation. La médecine était à un niveau bas, l'espérance de vie laissait beaucoup à désirer et la personne elle-même n'était absolument pas protégée contre l'arbitraire des pouvoirs en place en raison du manque de lois compétentes et d'un système judiciaire efficace.

Cependant, les habitants de ces époques lointaines se sentaient apparemment assez à l'aise dans le monde qui les entourait. Ils travaillaient, élevaient des enfants et pensaient apparemment que la vie était merveilleuse et merveilleuse. En plus d'activités pacifiques tout à fait naturelles, ces peuples ne dédaignaient pas les guerres pour devenir célèbres sur les champs de bataille et améliorer rapidement leur situation financière.

Il y a toujours eu de nombreux chasseurs de fortune. Les noms de la plupart d’entre eux sont tombés dans l’éternité, ne laissant aucun souvenir d’eux-mêmes ; ceux dont on se souvient encore aujourd’hui ne sont que quelques-uns. L’une de ces personnes est Alexandre le Grand (le Grand). Ce nom a survécu deux mille cinq cents ans et a toujours été l'un des plus populaires parmi tous ceux qui se considéraient comme la partie éclairée de l'humanité.

La brillante carrière militaire d'Alexandre débuta en 338 av. e. A cette époque, il n'avait que 18 ans. Il s'est glorifié lors de la bataille de Chéronée, apportant une contribution significative à la défaite des forces alliées d'Athènes et de Béotie. Après cela, pendant 15 années entières, il n'avait pas d'égal parmi les commandants qualifiés de ce siècle lointain. Un destin insidieux a écourté la vie de cette personnalité hors du commun dans la fleur de l’âge. Alexandre le Grand meurt en juin 323 av. e., ayant vécu un peu plus d'un mois avant d'avoir 33 ans.

La mort d’un homme extrêmement populaire, même à un si jeune âge, a toujours suscité de nombreuses conjectures et spéculations. La version officielle dit que le grand conquérant est mort du paludisme, mais de nombreuses opinions considèrent cette mort subite sous un angle différent. Les mots sont sortis de la bouche de nombreuses personnes : poison, empoisonné, tué par des envieux, détruit par des ennemis secrets.

Ainsi, on peut dire que depuis près de 25 siècles, la mort d'Alexandre le Grand reste un mystère. Est-il possible de le résoudre ? Pour ce faire, il faut tout d'abord avoir une idée de la personnalité du grand conquérant, de son environnement, de la politique qu'il a menée, renforçant son pouvoir et sa puissance.

Alexandre est né en juillet 356 av. e. dans la ville de Pella, la capitale de la Macédoine. Il est né dans la famille royale, ce qui a grandement contribué au développement de ses talents.

À partir de 343 avant JC. e. son éducation a été réalisée par le célèbre philosophe Aristote (384-322 avant JC), un élève du même Platon qui a été le premier à parler de l'Atlantide. Le garçon reçut donc une excellente éducation et nous pouvons affirmer en toute responsabilité qu'il devint plus tard l'un des monarques les plus éclairés de son temps.

Le jeune homme apprend l'art de la guerre auprès de son père, le roi Philippe II de Macédoine (382-336 av. J.-C.). C'était un homme puissant et décisif, s'efforçant par tous les moyens de renforcer son État et d'élargir ses frontières. C'est sous lui qu'une armée terrestre puissante, une flotte puissante furent créées et que la célèbre phalange macédonienne fut considérablement réorganisée et améliorée.

Phalange macédonienne

C'est Philippe II qui a créé un État unique, unissant sous son règne des villes dispersées et préparant ainsi un tremplin fiable pour son fils. Ce dernier profita très efficacement des réalisations de son père, utilisant la puissance militaire dont il avait hérité pour conquérir de nombreuses terres et espaces échappant au contrôle de l’imagination humaine de l’époque.

Alexandre devint roi de Macédoine après la mort de Philippe II (il fut tué par son garde du corps) en 336 avant JC. e. Quelques mois plus tard, il part en campagne au nord-ouest de la péninsule balkanique. De nombreuses tribus de Getae et Triballi vivaient ici. Ayant très vite brisé leur résistance, le jeune roi annexa ces terres à ses possessions, prouvant ainsi à son entourage qu'il n'était en rien inférieur à son défunt père.

Le jeune commandant n'a pas pu se reposer après une campagne militaire réussie et de courte durée. Les messagers apportèrent la nouvelle que les villes de la Grèce centrale, annexées à la Macédoine au cours des cinq dernières années, s'étaient rebellées. Apparemment, la mort du roi dur et puissant a insufflé l'espoir de libération dans le cœur de ses habitants. Mais ces personnes n'ont pas pris en compte le fait que le fils s'est avéré être un match pour son père.

Alexandre avec une petite armée « marchait comme une tornade » à travers les terres rebelles. Il n'eut aucune pitié pour les rebelles et montra rapidement à tout le monde que le pouvoir en Macédoine ne s'était pas du tout affaibli, mais au contraire s'était renforcé et était devenu encore plus impitoyable et dur.

Très vite, l’ordre et la paix furent rétablis dans tous les coins du royaume. Amis et ennemis ont ressenti la main « lourde » du jeune monarque. Il semblerait que le roi pourrait se calmer pendant un moment et profiter des avantages qu'offre un pouvoir illimité. Probablement, tout le monde à sa place aurait fait cela, mais Alexandre le Grand est sorti du rang des gens ordinaires.

Il a agi complètement différemment. Déjà au début de 334 avant JC. e. le jeune roi, laissant l'ami de son père Antipater (397-319 av. J.-C.) comme gouverneur de Pella, traversa l'Hellespont (Dardanelles) avec une forte armée et aboutit sur le territoire du royaume perse. Les Achéménides ont déployé une grande armée armée contre l'envahisseur, mais celle-ci a été complètement vaincue lors de la bataille sur la rivière Granik.

Cette bataille devint décisive dans la lutte pour l'Asie Mineure. Les villes côtières grecques, languissant sous le joug des Perses, saluèrent avec joie les libérateurs. Ils expulsent les satrapes du roi Darius III (383-330 avant JC) et ouvrent les portes aux troupes macédoniennes. En presque quelques mois, les terres de Lydie furent débarrassées des Perses et reconnurent la puissance d'Alexandre le Grand.

Le jeune et ambitieux monarque, inspiré par la première victoire sérieuse sur un ennemi puissant, s'enfonce avec son armée au plus profond du territoire perse. De puissantes forces perses avancent à sa rencontre. Ils sont dirigés par le roi Darius III lui-même.

La bataille décisive a lieu près de la ville d'Issus à l'automne 333 av. e. Ici, les Achéménides ont un triple avantage en termes de force de combat, mais le génie militaire d’Alexandre le Grand l’emporte sur les effectifs de l’ennemi. Les Perses subissent une terrible défaite ; Darius III s'enfuit honteux.

Après cette victoire, presque toute la côte méditerranéenne passe sous le contrôle de l’armée gréco-macédonienne. Alexandre se révèle non seulement comme un brillant commandant, mais aussi comme un homme politique sage et clairvoyant. Il tourne son armée vers l'Égypte, qui croupit également sous le règne de la dynastie achéménide.

Apparu dans le royaume des pyramides antiques en libérateur, le jeune roi s'assure le soutien de la noblesse sacerdotale. Cela ne se manifeste pas par une simple obéissance et loyauté - Alexandre le Grand est déclaré fils du dieu Amon et du pharaon d'Égypte. Ainsi, un commandant brillant passe d'un simple homme à un être céleste, ce qui sème la confusion et la confusion dans les rangs de ses adversaires. Se battre contre un mortel ordinaire, c'est bien, mais s'opposer à un dieu équivaut au suicide.

C'est à partir de cette époque que le jeune roi macédonien commença à s'éloigner de son entourage. Les chefs militaires Antipater, Ptolémée Lagus, Perdiccas, Philotas, Parménion, Cleitus le Noir et Hephaestion, qui lui sont fidèles, commencent à ressentir la nature despotique d'Alexandre. Le même, croyant apparemment sincèrement en sa destinée divine, ne remarque pas le mécontentement grandissant.

Ce mécontentement se manifeste bientôt par des actions très concrètes. Une conspiration se prépare, avec Philotas à sa tête. Il est le fils de Parménion, un chef militaire expérimenté en qui le roi a une confiance inconditionnelle. Cependant, pour l'instant, tout se passe bien, puisque l'armée retourne à nouveau en Perse, où Darius III a rassemblé une autre armée puissante.

La bataille décisive a lieu près du village de Gaugamela début octobre 331 av. e. Ici, les Perses subissent une défaite définitive et inconditionnelle. Le descendant des invincibles Cyrus et Artaxerxès s'enfuit honteusement du champ de bataille. Cependant, cela ne sauve pas le roi perse. Bientôt, il est tué par son propre satrape Bess et se proclame roi de Perse. Cependant, après avoir occupé ce poste pendant seulement un an, il fut lui-même capturé par les Macédoniens et soumis à une exécution douloureuse.

Après la mort de Darius III, Alexandre le Grand occupa la capitale du royaume perse, la ville de Babylone, et se proclama successeur de la dynastie achéménide. Ici, il crée une cour luxuriante, acceptant les nobles Perses en plus des Grecs et des Macédoniens.

Le jeune roi s'éloigne de plus en plus de ses véritables amis et admirateurs. Les paillettes et les clinquants du pouvoir font finalement de lui un monarque oriental avec les habitudes d'un dictateur impitoyable. Ceci est inacceptable pour les Hellènes qui ont grandi dans une Grèce libre et démocratique. La conspiration éteinte gagne à nouveau en force.

Philotas rassemble autour de lui des getters - des jeunes hommes issus de familles nobles. Ils envisagent de tuer le roi, mais il y a un traître parmi eux. Déjà en campagne en Asie centrale, Alexandre découvre les plans des conspirateurs. Sur son ordre, Philots est tué, et son père Parménion est également tué. Mais leur mort n’améliore pas la situation. Le mécontentement de la plus haute noblesse macédonienne et grecque était déjà profondément enraciné. Peut-être faut-il considérer le mystère de la mort d’Alexandre le Grand sous cet angle ?

Quoi qu'il en soit, le roi a de la chance jusqu'à présent. Il continue de mener avec succès une expansion militaire, ajoutant de plus en plus de territoires à son empire. En chemin, il réprime une autre conspiration, la soi-disant « conspiration des pages ». C'étaient encore de nobles jeunes Macédoniens qui portaient la garde personnelle du roi. A la tête de ces conspirateurs se trouvait le page Hermolai. Il est exécuté et s’ensuit une période relativement calme, qui est le calme avant la tempête.

La tempête survient à la fin de 328 avant JC. euh, quand le plus proche associé d'Alexandre, le chef militaire Cleitus le Noir, l'accuse ouvertement de trahir la mémoire de son propre père et de se faire appeler le fils du dieu Amon. Le souverain enragé tue Cleitus juste à la table du banquet.

Tous ces troubles internes n'ont en rien affecté les tâches de direction militaire du grand conquérant. Il continue sa randonnée, s'éloignant de plus en plus vers l'est. Ses projets incluent la conquête de l'Inde. Il y avait des légendes sur ses richesses incalculables, et Alexandre, gâté par les victoires, ne voit rien d'impossible à conquérir ces terres.

Alexandre le Grand en Inde. Bataille de la rivière Hydaspes

Mais les endroits fabuleux ont rencontré l'armée étrangère hostile. Si en Perse les Macédoniens étaient considérés comme des libérateurs de l'oppression insupportable des Achéménides, alors ici la situation était complètement différente. De nombreuses tribus et petits États n’étaient pas du tout désireux d’être soumis aux nouveaux arrivants. Ils ont farouchement résisté aux envahisseurs, ce qui a rendu difficile leur progression sur le territoire.

À l'été 326 avant JC. e. La dernière grande bataille de la vie d'Alexandre le Grand se déroule sur le fleuve Hydaspe. Face à lui se dresse le roi Porus : le dirigeant d'un État fort qui, par la volonté du destin, s'est retrouvé sur le chemin du grand conquérant.

La bataille se termine par la défaite complète de Porus, malgré le grand nombre d'éléphants et de chars dans son armée. Ici aussi, Alexandre se révèle au sommet de son talent de commandant et fait prisonnier le malheureux autocrate local. Mais une nouvelle expansion militaire à l’intérieur de la péninsule n’est pas possible. Fatigués des combats incessants, les guerriers commencent à exprimer ouvertement leur mécontentement. Alexandre le Grand est contraint de faire demi-tour, mais il revient par un itinéraire différent, la campagne de conquête se poursuit donc.

Le grand commandant divise l'armée en trois parties. Il dirige lui-même l'un d'eux et confie l'autre au chef militaire Craterus. La troisième partie des troupes est envoyée par mer. La flotte est dirigée par le commandant militaire Nearchus. Surmontant la résistance des ennemis, noyés dans les sables du désert, les forces terrestres atteignent les terres fertiles de Carmanie (une région de l'ancienne Perse). C'est ici qu'a lieu leur rencontre. Après un certain temps, la flottille de Nearchus débarqua également sur le rivage.

C'est ici que se termine la campagne orientale d'Alexandre le Grand, qui l'a rendu grand. La conquête de vastes terres s'est poursuivie pendant près de dix ans. Selon les normes de l’époque, la période était très courte par rapport aux vastes territoires qui tombaient sous le règne du jeune et ambitieux monarque. Cela a toujours fait une impression indélébile sur les autres conquérants qui, malgré tous leurs efforts, ne pouvaient se comparer à Alexandre le Grand.

Le roi retourne à Babylone. Ici, il attend les affaires de l'État pour organiser la direction d'un immense empire. Gérer cette formation n'est pas du tout facile, puisqu'un grand nombre de nationalités et de tribus différentes y cohabitent. Alexandre se rapproche de plus en plus de la noblesse locale et épouse la fille aînée de Darius III Stateira (346-323 av. J.-C.). Il oblige les autres Macédoniens à prendre des épouses perses.

La politique du nouveau monarque oriental devient de plus en plus dure envers ses compatriotes. Cela se traduit par une révolte des soldats macédoniens. Ils n'ont pas revu leurs terres natales et leurs proches depuis de nombreuses années, mais le roi ne les laissera pas rentrer chez eux. Il est limité uniquement aux vacances. Cette position de l'autocrate provoque l'indignation et l'indignation de ceux qui ont partagé avec lui pendant 10 ans toutes les épreuves de la campagne de l'Est.

Alexandre le Grand exécute les instigateurs, mais pour résoudre complètement la situation, il est contraint de démissionner de ses soldats, qui l'ont accompagné pendant tout le chemin difficile de l'Asie Mineure jusqu'en Inde. 10 000 soldats retournent dans leur pays natal. Chacun d'eux dispose de plusieurs chariots contenant des biens pillés. Tout cela a été enlevé aux habitants des villes asiatiques et migre maintenant vers les terres de la Grèce antique.

Le roi lui-même s'installa finalement à Babylone. Ici, il se prépare pour une nouvelle campagne, prévoyant de conquérir les tribus de la péninsule arabique et de capturer Carthage. Carthage était à cette époque un État puissant de la Méditerranée occidentale. Ayant pratiquement monopolisé tout le commerce dans cette région, les Punes (comme les Romains appelaient les Carthaginois) concentraient entre leurs mains des richesses incalculables, qui n'étaient en rien inférieures à la richesse de la Perse et de l'Inde.

En 323 av. e. Les préparatifs d’une nouvelle expansion militaire battent leur plein. De plus en plus d'unités militaires sont amenées à Babylone depuis différentes parties de l'État, la flotte est renforcée et une réorganisation est en cours au sein du plus haut commandement de l'armée. Un voyage vers l'ouest promet de nouvelles victoires brillantes et d'énormes richesses.

Une semaine avant le début, une magnifique fête est organisée. Le lendemain matin, Alexandre tombe malade. Sa température monte et il commence à avoir de la fièvre. Chaque jour, la santé du grand dictateur se détériore, il commence à perdre connaissance et ne reconnaît plus ses amis et ses proches. Une maladie incompréhensible dure deux semaines et se termine par la mort d'un homme qui avait pour objectif de conquérir le monde entier.

Alexandre le Grand sur son lit de mort

Alexandre le Grand meurt à la mi-juin 323 av. e. à l'âge de 32 ans dans la ville de Babylone, au zénith de sa gloire et de sa puissance. Son empire se révèle être un géant aux pieds d’argile. Elle s'effondre immédiatement, se fragmente en de nombreux États : Syrie, Égypte hellénistique, Bithynie, Pergame, Macédoine et autres. A la tête de ces nouvelles formations se trouvent les diadoques, les chefs militaires de l'armée macédonienne.

L'un d'eux, Ptolémée Lagus, s'est installé en Égypte. Il emporte avec lui le corps embaumé du grand conquérant, soulignant ainsi qu'il est l'héritier d'Alexandre le Grand. Sur ces terres, dans la ville d'Alexandrie, fondée en 332 av. e. Dans le delta du Nil, par la volonté du jeune roi, un luxueux tombeau est en construction. Le sarcophage avec le corps du défunt y est placé.

Ce tombeau a duré 500 ans. Les dernières informations à ce sujet remontent à l'époque de l'empereur romain Caracalla (186-217). Il se trouve à Alexandrie en 215 et visite les cendres du grand conquérant. Il n'y a plus aucune mention du tombeau d'Alexandre le Grand dans l'histoire. Personne ne sait encore ce qui est arrivé aux restes de cet homme après cette date, ni où ils se trouvent actuellement.

Quant au mystère de la mort d’Alexandre le Grand, il existe plusieurs versions dont les origines remontent à des siècles. La personnalité du grand commandant était si populaire qu'aucun historien célèbre du monde antique et des temps modernes ne l'a ignoré. Naturellement, chacun d'eux a avancé sa propre interprétation de cet événement, qui ne coïncidait souvent pas avec les opinions de ses collègues.

Si l'on résume la diversité des opinions, alors plusieurs versions principales apparaissent, chacune ayant le droit d'être prise en compte. Certains historiens sont enclins à croire que le coupable de la mort d'Alexandre le Grand n'était autre que son gouverneur en Macédoine, Antipater. Apparemment, peu de temps avant le début de la campagne vers l'ouest, le jeune roi aurait décidé de démettre cet homme de son poste et d'en mettre un autre à sa place.

Antipater, par l'intermédiaire de personnes qui lui étaient fidèles, organisa l'empoisonnement de son maître afin de se protéger d'une démission aussi non désirée. Tout cela semble plutôt douteux, puisqu'en 323 av. e. Antipater avait 73 ans. L'âge est très vieux et respectable. Il est peu probable que le vieil homme aux cheveux gris ait tenu si fort à sa place, sachant pertinemment qu'il avait déjà pratiquement vécu la durée de vie déterminée par la Providence. Il mourut en 319 avant JC. e., survivant à son roi d'un peu plus de trois ans.

Selon une autre version, son professeur Aristote serait responsable de la mort d'Alexandre le Grand. Le plus jeune. En 323 av. e. il n'a que 61 ans. Mais pourquoi un philosophe inoffensif lèverait-il la main sur son élève et verserait-il du poison dans sa coupe de vin ? D’ailleurs, comment pouvait-il faire cela alors que pendant que son élève conquérait le monde, le philosophe vivait tranquillement à Athènes. Il s'y installe en 335 avant JC. e. et dirigea une école philosophique, privilégiant l'amélioration de l'âme et exposant aux autres sa compréhension du monde qui l'entourait.

Il existe ici un argument solide selon lequel Aristote aimait beaucoup l’argent. Il a été soudoyé par des représentants de la puissante et riche Carthage. Les anciens de cette ville et de l’État du même nom étaient bien au courant des projets d’Alexandre. Ils trouvèrent le moyen le plus rationnel de se protéger en invitant le philosophe à détruire le talentueux commandant.

Aristote avait d'énormes relations. Parmi ses admirateurs se trouvaient non seulement des étudiants en philosophie choyés, mais aussi des guerriers aguerris et un public plutôt hétéroclite qui n'avait pas les opinions les plus justes sur les normes morales et les interdictions. Il aurait très bien pu trouver des gens capables, contre une récompense décente, de commettre un acte aussi inconvenant que le meurtre du roi.

Cependant, pendant la période décrite, le philosophe se sentit très mal. L'état de sa santé laissait beaucoup à désirer, et la mort soudaine d'Alexandre le Grand n'a fait qu'accélérer sa mort, car les habitants d'Athènes se sont rebellés après avoir reçu des nouvelles à la fois tristes et bienvenues. Aristote fut immédiatement expulsé de la ville et passa les derniers mois de son existence terrestre sur l'île d'Eubée, dans la mer Égée, menant une vie très modeste.

Il existe une autre version faisant référence à l'environnement gréco-macédonien du grand conquérant. Les chefs militaires d'Alexandre, mécontents de son rapprochement avec la noblesse perse, entrèrent dans une conspiration criminelle et empoisonnèrent leur patron. Ainsi, ils se sont libérés du dur autocrate et ont pris possession des vastes terres du pouvoir désintégré.

Cela peut être autorisé, compte tenu des complots antérieurs. Mais l'autocrate avait déjà exécuté tous les mécontents et, d'ailleurs, la campagne vers l'ouest était sur le point de commencer. Cette expansion promettait d’énormes profits aux associés du roi. En théorie, la noblesse grecque et macédonienne aurait dû prendre davantage soin d'Alexandre que de ses yeux, en chassant de lui les grains de poussière - après tout, la Méditerranée concentrait des richesses incalculables et les chères côtes grecques étaient très proches.

Alors que se passe-t-il, le mystère de la mort d’Alexandre le Grand restera un mystère ? Sa mort ne coïncidait en rien avec les intérêts de ses camarades et associés. Au contraire, plus le roi vivait longtemps, plus son entourage devenait riche et puissant.

Les causes naturelles demeurent. Le roi contracta une infection mortelle et mourut subitement. De quel type d’infection s’agit-il et pourquoi cela n’a-t-il affecté que lui ?

Il a déjà été dit que la cause officielle du décès d'Alexandre le Grand est appelée paludisme ou fièvre des marais. Il s'agit d'une maladie infectieuse aiguë transmise par une piqûre de moustique. Le paludisme se caractérise par des accès répétés de frissons intenses et une forte fièvre. Tout cela s'accompagne d'une transpiration abondante. Le foie et les reins sont détruits et les vaisseaux sanguins du cerveau sont obstrués. Les décès dus au paludisme sont assez fréquents.

Ainsi, il est tout à fait possible que le coupable de la mort d'Alexandre le Grand soit un moustique ordinaire qui a mordu le commandant invincible quelques semaines avant cette fête malheureuse, après quoi le roi s'est senti mal. Ce n’est certainement pas un fait que le souverain de la moitié du monde a été frappé par la fièvre des marais, mais les symptômes de la maladie y rappellent douloureusement celle-ci.

D’un autre côté, la question se pose : pourquoi le paludisme était-il si sélectif ? Personne d’autre autour de l’autocrate n’est mort de cette façon. Le roi se retrouve seul dans sa maladie. Il a dépéri en deux semaines, mais les esclaves, les gardes, les chefs militaires, sa femme et d'autres personnes proches d'Alexandre n'ont rien vécu de tel. De quel genre de moustiques s’agit-il qui ne visent qu’une seule personne ?

Il n’y a pas de réponse à cette question depuis de nombreuses années. La mort subite d’Alexandre le Grand reste un mystère scellé, malgré les progrès modernes de la médecine. La vérité, avec un certain degré de probabilité, pourrait être révélée par les restes du grand conquérant, mais on ignore où ils se trouvent. On ne sait même pas s’ils ont survécu ou s’ils ont été détruits depuis longtemps.

L'énorme épaisseur du temps, 25 siècles, a caché de manière fiable à l'homme moderne la cause de la mort du talentueux commandant. Cela suggère une conclusion décevante : très probablement, l'humanité ne connaîtra jamais la vraie vérité, et le mystère de la mort d'Alexandre le Grand restera à jamais un mystère.