Que font les Égyptiens ? L'étonnante histoire de l'Égypte ancienne : toutes les choses les plus intéressantes sur le pays des pharaons

Bonjour à tous!

Ce matin, comme d'habitude, j'ai trouvé par courrier plusieurs lettres contenant des questions pour des articles sur mon blog. Des filles russes m'écrivent constamment qui ont décidé de lier (et certaines ont déjà démêlé) leur sort à un Égyptien. Presque tous les jours, j'explique aux gens comment traiter divers documents en Égypte, louer un appartement et envoyer un enfant à l'école. Le plus souvent, comment comprendre la mentalité d'un marié égyptien. Parfois je donne des conseils, parfois je joue juste le rôle d'un gilet :) D'ailleurs, je pense souvent qu'il est temps pour moi de suivre un cours de psychologie - j'ai entendu tellement d'histoires d'amour et d'aversion au cours de l'existence du blog sur lequel je peux ouvrir mon propre bureau en toute sécurité quelque part à Hurghada. J'apprendrai aux femmes à épouser des Egyptiens :)

Mais c'est une blague, bien sûr. En fait, j’en ai déjà marre des histoires « Je veux déménager en Égypte », et j’ai donc décidé d’ajouter une nouvelle tournure à ce flux de lettres ! Aujourd'hui, je vais vous raconter comment vivent les Égyptiens en Russie ! Souhaitez-vous regarder les relations russo-égyptiennes sous un angle différent ?

Je sais ce que vous voulez :) Et j'attends déjà avec impatience le flux de lettres sur le thème "Comment un Égyptien peut-il s'adapter à la Russie et comprendre la mentalité des Russes". Mais depuis que mon mari et moi vivons en Russie, j’ai accumulé tellement de matériel utile ! Écrivez, pas réécrivez :)

Égyptiens en Russie : où chercher ?

Les épouses russes en Égypte adorent communiquer avec leurs compatriotes, partager des conseils, savoir où acheter du fromage cottage semblable à notre fromage cottage et s'entraider pour envoyer des colis depuis leur pays d'origine. Les maris égyptiens en Russie font ça aussi ! La seule différence est que physiquement, il peut être difficile pour les Égyptiens de se réunir, car la Russie est immense, comme l’espace.

Par exemple, au cours des dernières années, 5 amis très proches de mon mari ont déménagé en Russie pour y établir leur résidence permanente avec leurs femmes, et tous les 5 se sont retrouvés dispersés à travers le pays. Saint-Pétersbourg, Moscou, Rostov-sur-le-Don, Ekaterinbourg, Omsk... combien de fois pensez-vous qu'ils se rencontreront ? C'est vrai, jamais du tout :)

Mais il faut dire qu'aujourd'hui, dans presque toutes les villes relativement grandes, un Égyptien a la chance de rencontrer un compatriote. Mon mari et moi vivons dans la région de Moscou, ma ville est très petite, d'accord. 100 000 personnes, et autant que je sache, nous n'avons pas d'autres Égyptiens. Mais il y a certainement des Égyptiens vivant dans deux petites villes voisines, donc s'ils le voulaient, ils pouvaient se rencontrer le week-end. Il est vrai que mon mari ne les a jamais rencontrés, car il a rejoint la foule égyptienne à Moscou.

Moscou, Saint-Pétersbourg et d'autres villes de plus d'un million d'habitants - ici, bien sûr, les Égyptiens ont la possibilité de se développer. Ici vous pouvez trouver des amis à votre goût, et non selon le principe « il parle aussi arabe » (les filles russes en Egypte comprendront de quoi je parle). De plus, ici, vous pouvez acheter TOUS les produits égyptiens, trouver quelqu'un avec qui livrer un colis dans votre pays, dîner dans un restaurant égyptien, fumer un narguilé égyptien. En général, s'il n'y avait pas l'hiver devant la fenêtre, considérez que je n'ai jamais quitté l'Egypte :)

Les Égyptiens sur l'Internet russe

Si le destin s'avère qu'un Égyptien a déménagé pour vivre dans une petite ville de Russie, où il n'y a pas de frères, ou s'il a déménagé récemment et ne connaît encore personne, Facebook et les groupes « Anciens égyptiens en Russie » et « Les Égyptiens en Russie" peuvent l'aider, "La Russie égyptienne" et d'autres :)

Sérieusement, voici les noms des groupes où un Égyptien en Russie peut trouver des amis, ainsi qu'apprendre les informations les plus récentes sur la préparation de divers documents auprès de compatriotes qui viennent de tout terminer :

Êtes-vous intéressé par la manière dont les Égyptiens communiquent dans de tels groupes ? Pensez-vous que, tout comme chez nous, ils se plaignent d'abord des odieux Russes, la réponse qu'ils obtiennent est « si vous n'aimez pas ça, rentrez chez vous ! », la réponse est « Je déciderai où je veux vivre ! », et puis tout cela dégénère en bagarre ? Tout cela est vrai :)

Diaspora égyptienne en Russie : qui est-elle ?

Qui sont ces Égyptiens qui vivent en Russie ? Globalement, ils peuvent être divisés en plusieurs catégories :

Les Égyptiens de 45 à 50 ans et plus, ceux qui ont déménagé en Russie il y a longtemps et considèrent ce pays comme leur deuxième patrie. Ils parlent le russe comme langue maternelle, ont la nationalité russe, tout va bien dans leur travail, leurs finances et leur vie personnelle.
Étudiants égyptiens. Ils passent tout leur temps libre après leurs études à essayer de gagner leur vie ou, mieux encore, de trouver un moyen de s'installer ici. Ces gars-là sont prêts à faire les travaux les plus subalternes – chargeurs, ouvriers, concierges, juste pour se nourrir pendant leurs études.
Les « maris russes » (par analogie avec les « épouses égyptiennes »), pour qui « tout va bien » - en règle générale, ce sont des Égyptiens qui, avant même de déménager, savaient parler russe et se tenaient assez fermement debout. Leur principale préoccupation est de survivre à l’étape d’obtention de la citoyenneté, car tout ce processus nécessite des nerfs d’acier. Sinon, le plus souvent, ils trouvent un emploi sans problème (seuls ou avec l'aide d'amis) et vivent assez décemment. Certaines personnes entreprenantes s’installent encore mieux en Russie qu’en Égypte, et leurs femmes vivent sans soucis dans le dos de leur mari.
Des « maris russes » pour qui les choses « n’ont pas marché ». Il s'agit d'une catégorie distincte d'Égyptiens qui n'ont pas réussi la « sélection d'émigration », comme je l'appelle. Autrement dit, ce sont ces gars-là qui pensaient au départ qu'après avoir déménagé, la femme russe serait obligée de les nourrir, de leur donner de l'eau, de courir autour des autorités pour leur délivrer des documents et de les soutenir de toutes les manières possibles pendant les périodes de crises nostalgiques. . Et ils s'habitueront au nouveau pays et se prépareront à commencer à apprendre la langue russe ! Le plus souvent, leur scénario émouvant est le suivant : au début, la femme court vraiment autour de lui comme une folle, au bout d'un moment elle se rend compte que le temps passe, mais rien ne change pour le mari - il ne s'est jamais habitué au pays, et n'a jamais commencé il apprend le russe, mais il est très à l'aise à la maison, aux fourneaux, sous la tutelle de sa femme. Ensuite, la femme lui lance d'abord un ultimatum, puis l'expulse de la maison. Il commence alors à survivre comme il peut, sans argent, sans travail, sans langue russe et sans envie particulière de retourner en Egypte.

Où travaillent les Égyptiens en Russie ?

Le travail est la deuxième préoccupation de tous les Égyptiens qui décident de s’installer en Russie. La première préoccupation concerne les documents, mais vous pouvez lire à ce sujet dans mes opus « Comment obtenir la citoyenneté russe pour un Égyptien ».

En fait, si une personne a envie de travailler, elle trouvera toujours un moyen de s'appliquer dans un nouvel endroit, même si elle connaît le russe au niveau de « hé ma fille, beau cul ». (Même si, pour vivre pleinement en Russie, il est quand même préférable de commencer à apprendre le russe avant de déménager). Par exemple, j’en connais un… un Turc, c’est vrai, mais là n’est pas la question. Ainsi, lui, originaire d'un village turc, dans lequel les étrangers n'étaient visibles que sur la photo, traversait une fois une station balnéaire turque, où il a réussi à rencontrer une fille russe du même «village», uniquement dans la région de Moscou. Je ne sais pas comment ils ont trouvé une langue commune, puisque tous deux ne parlaient que les langues de leurs ancêtres. Mais apparemment, le Turc désirait tellement une vie meilleure qu'il a utilisé des gestes pour persuader la dame de l'épouser d'urgence et de l'emmener en Russie. En conséquence, maintenant, sans connaissance de la langue russe, au tout début de la paperasse, il se rend chaque jour en train à Moscou pour travailler dans une sorte de salon de coiffure ou de massage, où il ne gagne pas beaucoup, mais assez pour nourrir sa femme russe et son fils nouveau-né.

Quant aux Egyptiens, eux aussi tentent de s’en sortir tant bien que mal. Beaucoup travaillent comme ouvriers salariés dans le secteur des services - serveurs, narguilés, chauffeurs de taxi, chauffeurs. De plus, si en Égypte un tel travail était « hors statut » pour eux, alors en Russie, il n'est pas nécessaire de penser au statut, et travailler comme narguilé ici n'est pas honteux, même pour ceux qui étaient « yabasha » (traduit par « seigneur ») en Égypte.

Si possible, les Égyptiens essaient de créer leur propre entreprise. Il peut s'agir d'une agence de voyages, d'un restaurant, d'une boutique en ligne, d'un coiffeur, d'un bureau de location de voitures ou autre.

Travailler comme traducteur ou guide touristique est considéré comme un travail décent. Mais parfois, en tant que chargeur à Pyaterochka, vous devez gagner de l'argent supplémentaire.

Dans les groupes Facebook, les Égyptiens partagent volontiers les offres d'emploi et sont prêts à s'entraider pour trouver un emploi, mais il ne faut surtout pas compter sur quelqu'un qui vous donne un emploi sur un plateau d'argent. Ici, chaque Égyptien doit utiliser au maximum son imagination et son travail acharné pour se nourrir et nourrir sa famille. Eh bien, ou me contenter d'une vie si modeste, ou mieux encore, mendiante, que si j'étais eux, je préférerais rentrer chez moi, où, comme vous le savez, les murs sont chauds.

Comment les Égyptiens se « russifient »

L’Égyptien, qui a récemment déménagé en Russie, est visible à un kilomètre et demi. Lui, pourrait-on dire, a un pied de plus en Egypte !

Il achète des haricots dans un supermarché voisin pour les transformer en petit-déjeuner complet. En hiver, il oublie de mettre un chapeau et des gants. Évite de rencontrer la police. Il observe le Ramadan seul. Ne comprend pas les blagues russes. Ne boit pas d'alcool en compagnie. Il appelle constamment sa mère en Egypte.

Les Égyptiens russifiés se sentent chez eux en Russie comme des poissons dans l’eau ! Ils savent sur quel marché les tomates sont les moins chères. Ils oublient d'emporter des documents avec eux, car nos policiers sont extrêmement loyaux et même amicaux envers les Égyptiens lorsqu'ils découvrent qu'ils ne sont pas Tadjiks :) Ils célèbrent le Ramadan avec une sympathique compagnie égyptienne. Ils réagissent aux blagues russes par des rires bruyants. Et oui, ils sont prêts à soutenir n’importe quelle équipe avec un shot de vodka, car en Russie, il est impossible de vivre sans boire !

Qu’est-ce que les Égyptiens aiment et n’aiment pas en Russie ?

Les Égyptiens de Russie aiment vraiment :

Les femmes russes sont belles et nombreuses !
une météo inhabituelle (le premier hiver pour un Égyptien n'est qu'un kaléidoscope d'émotions !)
internet haut débit
technologies, système bancaire, etc. généralement différents.
propreté dans les rues
possibilité de recevoir une éducation gratuite
système médical

Caractère russe - "trop strict et sérieux, surtout les hommes, personne ne plaisante, personne ne sourit, les gens ne s'entraident pas" (citation de mon mari)
complexité de la vie en général (c’est difficile de faire de la paperasse, c’est difficile de trouver un emploi, d’obtenir un permis, etc.)
manque de possibilité de s'asseoir « dans un café » après le travail
rythme de vie, surtout dans les grandes villes
d'énormes distances entre les villes
le deuxième hiver, ainsi que toutes les autres saisons sauf l'été en Russie. Oui, et l'été aussi)

Eh bien, vous avez maintenant une idée générale de la façon dont vivent les Égyptiens en Russie. Écrivez dans les commentaires sur quels aspects de la vie des « Égyptiens russes » vous aimeriez en savoir plus, et j'essaierai de tout vous raconter plus en détail et avec des photos :)

Lorsqu’on parle de l’Égypte ancienne, la plupart des gens pensent aux pharaons, aux pyramides, aux momies et aux objets en or.

Et en même temps, l’écrasante majorité n’a pas la moindre idée de la façon dont vivaient les gens ordinaires dans ce pays.

1. Jeux de société

Après une dure journée, les gens ordinaires de l’Égypte ancienne cherchaient également à se détendre. Les jeux de société étaient la façon la plus populaire de passer son temps libre. Deux ou plusieurs joueurs pouvaient jouer en même temps, et s'il n'y avait pas de plateaux de jeu, alors le terrain de jeu était tracé directement sur le sol. Le jeu préféré était "Sene". Le champ était divisé en 30 carrés - sur 3 rangées de 10, dans certains carrés, des symboles étaient dessinés qui dénotaient quelque chose de bien ou, au contraire, un échec.

Le gagnant était celui dont les puces entraient en premier dans « l’au-delà », en contournant les cellules défaillantes. Sène était profondément lié à la religion. On disait que le vainqueur était protégé par les dieux, et des tombes étaient souvent dessinées sur le plateau pour protéger le défunt pendant la transition vers l'au-delà.

Dans le jeu Asseb, il y avait 20 cases sur le terrain. Pour libérer une pièce de la case « maison », il fallait lancer un quatre ou un six sur le dé. Si une pièce atterrissait sur une case détenue par un adversaire, elle était renvoyée dans sa case d'origine. Les règles du « mehen » et d'un autre jeu de « chiens et chacals » sont inconnues. La planche Mehen ressemblait à un serpent tordu.

2. Sens de l'humour

Aujourd'hui, on sait peu de choses sur l'humour égyptien antique, mais cela ne veut pas dire que les anciens ne l'avaient pas. Ainsi, à Thèbes vers 2000 avant JC, un sculpteur sur la paroi d'une tombe a créé une image du vizir du pharaon décédé. Il était une personne très importante de son vivant et aurait probablement dû être représenté avec un visage noble.

Mais l'artiste lança au vizir un regard abattu avec un sourcil levé, comme si Dagi était surpris de sa mort. La sculpture, réalisée sous le règne d'Amenhotep III (1389-1349 avant JC), représente un scribe et un babouin (cet animal était associé à Thot, le dieu de l'écriture). Le babouin a des sourcils très drôles.

Les artistes n'ont pas retenu leur sarcasme lorsqu'ils ont représenté les ennemis de l'Égypte. La plaque d'ivoire montre le prince assyrien captif, insensé et aux yeux exorbités. Les tensions avec les Nubiens ont probablement amené l'artiste à réaliser un relief représentant un Nubien aux traits exagérés et grotesques.

3. Arthrite

Lorsque des chercheurs ont récemment examiné les restes de ceux qui ont créé et décoré la célèbre Vallée des Rois, ils ont découvert quelque chose d'étrange. Il y a environ 3 500 ans, la plupart des sculpteurs et peintres qui décoraient les tombeaux des pharaons venaient du village de Deir el-Médineh. Les artistes développent généralement des problèmes avec leurs mains au fil du temps. L'arthrose était beaucoup plus fréquente au niveau des chevilles et des genoux parmi les restes masculins examinés.

Après avoir étudié les archives anciennes de ce village, la raison a été révélée. Malgré le travail acharné dans la nécropole, les gens ne voulaient pas passer la nuit « sur les os » et chaque jour ils allaient passer la nuit dans un endroit différent. Pendant une semaine, ils vécurent dans des huttes près des tombeaux royaux, et la route qui y menait traversait une colline escarpée, qu'ils devaient gravir et descendre deux fois par jour.

A la fin de la semaine, les maîtres se sont rendus à Deir el-Médineh, où ils ont dû parcourir 2 kilomètres à travers les collines. Lundi, ils retournèrent à nouveau à la nécropole. Cela a duré des années, et pour certaines personnes, des décennies. Selon toute vraisemblance, des transitions aussi longues ont conduit à l'apparition d'une maladie qui n'était pas typique de cette profession.

4. Régime

Personne ne connaîtra probablement jamais les recettes culinaires des anciens Égyptiens. Aucune trace n'a été trouvée, mais vous pouvez en apprendre davantage sur ce que mangeaient les Égyptiens grâce à l'art de l'époque. Certains ingrédients étaient consommés par toutes les classes sociales, mais un certain nombre d'aliments étaient interdits aux roturiers. Par exemple, le fumage du poisson était strictement réservé aux prêtres. Mais la nourriture quotidienne de toutes les couches de la société était la bière et le pain.

Le pain était levé dans l'eau pour créer une boisson trouble qui constituait un élément essentiel de l'alimentation des classes inférieures. En plus des plats à base de céréales comme le porridge, le régime alimentaire comprenait de la viande, du miel, des dattes, des fruits et des légumes sauvages. Les ouvriers ne prenaient que deux repas par jour.

Au petit-déjeuner, ils mangeaient du pain, de la bière et parfois des oignons. Pour le déjeuner, des légumes cuits et de la viande y ont été ajoutés. Les prêtres et les pharaons mangeaient disproportionnellement mieux. Des images de banquets ont été trouvées dans les tombes, où les tables étaient remplies de vin, de gazelles cuites au miel, de volailles frites, de fruits et de desserts.

5. Dents

Les Égyptiens souffraient d’une détérioration de l’émail car leur nourriture était constamment exposée au sable. Le problème était en réalité énorme. Une étude menée sur 4 800 dents provenant de tombes égyptiennes a révélé que 90 % des dents étaient très usées.

Cela a conduit à des affections telles que des kystes, des abcès multiples et de l'arthrose de la mâchoire. Il va sans dire que les maux de dents chroniques faisaient partie de la vie quotidienne dans l’Égypte ancienne. Malgré l’amour bien connu des Égyptiens pour la propreté, rien ne prouve que les Égyptiens de l’Antiquité aient développé la dentisterie.

6. Céréales

Le système monétaire de l’Égypte ancienne n’est pas entièrement compris. On croyait auparavant qu’il était basé sur le troc sans aucune forme de monnaie. Mais cette conclusion a été tirée uniquement des images survivantes, qui montraient l'échange de marchandises. Même si le commerce existait certes, il ne pouvait pas soutenir aussi largement le système commercial de l’État.

L’une des principales denrées était le grain, cultivé à grande échelle. Les excédents de céréales étaient stockés dans un réseau de silos dans toute l’Égypte et utilisés pour payer les travailleurs travaillant sur de grands projets publics. Mais, par exemple, que faire si quelqu’un veut acheter une maison ?

Après tout, dans dans ce cas On ne peut pas se contenter d'un sac de céréales. Les anciens Égyptiens travaillaient avec une unité de valeur appelée le shat. Cet étalon monétaire existait déjà sous l’Ancien Empire (2750-2150 avant JC), mais aujourd’hui personne ne sait de quoi il s’agissait. On sait seulement qu'un shat coûte 7,5 grammes d'or.

7. Famille

Dans l’Egypte ancienne, on accueillait une famille traditionnelle avec de nombreux enfants. Les filles se marient généralement au début de l’adolescence. Bien que des exemples de mariage d'amour aient eu lieu, le mariage était avant tout un moyen de s'entraider dans l'existence pour un homme et une femme. Un homme était considéré comme imparfait jusqu’à ce qu’il se marie.

Les fresques représentent traditionnellement les hommes sombres parce qu’ils travaillent à l’extérieur, et les femmes pâles parce qu’elles font simplement le ménage. Les épouses égyptiennes accouchaient souvent et souvent, elles étaient donc constamment confrontées aux dangers que l'accouchement les menaçait. Il n’existait pas de contraception efficace et les sages-femmes ne pouvaient rien faire si quelque chose « n’allait pas » pendant l’accouchement.

Les nourrissons étaient allaités jusqu'à l'âge de trois ans. Les garçons ont commencé à être formés très tôt aux métiers du travail, et les filles à la garde d'enfants, à la cuisine et à la couture de vêtements. On s'attendait à ce que le fils aîné (et s'il n'était pas là, alors la fille) prenne soin de ses parents âgés et, le moment venu, leur donne un enterrement décent.

8. Égalité des sexes

Les femmes égyptiennes n'étaient pas seulement impliquées dans les tâches ménagères ; si elles le souhaitaient, elles pouvaient travailler et posséder des biens. Si dans la Rome antique, les femmes n’étaient même pas considérées comme des citoyennes, alors en Égypte, les femmes pouvaient vivre même sans tuteur masculin. Ils pourraient demander le divorce et s'adresser au tribunal.

Les femmes n’étaient pas forcées de se marier, elles pouvaient rédiger et signer des documents juridiques et bâtir leur carrière. Cependant, la plupart des professions supérieures étaient dominées par les hommes. Seul un petit pourcentage de femmes sont devenues prêtresses honoraires, scribes, guérisseuses et pharaons. En fait, la première région à avoir étendu les droits des femmes a été l’Égypte ancienne, et non l’Occident, comme beaucoup le pensent.

9. Personnes handicapées

Dans le monde antique, on ne parlait tout simplement pas de soins médicaux à part entière. Et la maladie mentale était considérée comme si honteuse que les familles chinoises cachaient au public leurs membres déficients mentaux. En Grèce, ils ont été laissés à la merci du destin et ont erré dans les rues. Dans l’Égypte ancienne, ces personnes avaient une attitude complètement différente.

Les écritures morales locales enseignaient le respect des personnes handicapées physiques. Les nains n'étaient pas considérés comme handicapés et travaillaient souvent comme aides, surveillants, gardiens, artistes et amuseurs. Parmi les squelettes de Deir el-Médineh (village d'artistes de la Vallée des Rois) ont été retrouvés les restes d'un jeune homme né avec une jambe atrophiée. Comme l'a montré l'examen de sa dépouille, cet homme n'était en aucun cas un paria, mais il vivait bien et occupait une position élevée. Quant aux maladies mentales, les Égyptiens, au lieu de blâmer ou de condamner ces patients, ont tenté de les adapter à la société.

10. Violences

De nombreuses œuvres d'art de cette période documentent des scènes de la vie domestique. Et bien qu’elles semblent très idéalistes et que l’égalité juridique ait existé dans la société égyptienne antique, la violence contre les femmes et les enfants reste une réalité. Les scientifiques ont eu connaissance de cas terrifiants. Ainsi, le squelette d'un bébé de l'oasis de Dakhleh, vieux de 2000 ans, présentait des fractures au dos, au bassin, aux côtes et aux bras. Certains étaient plus âgés que d’autres et leurs os avaient fusionné, signe classique de violence physique à long terme.

Une victime vieille de 4 000 ans a été découverte dans l’ancienne ville d’Abydos. La femme avait environ 35 ans lorsqu'elle a été mortellement touchée par une balle dans le dos. L'examen de ses os a révélé que la femme avait été physiquement maltraitée tout au long de sa vie. Elle présentait d'anciennes et de nouvelles fractures, qui indiquent clairement que la malheureuse femme a reçu à plusieurs reprises des coups de pied ou des coups dans les côtes. Elle avait également des blessures aux bras, peut-être en essayant de se défendre. Comme son agresseur était clairement avec la femme depuis très longtemps, il aurait pu être son mari.

Lorsqu’on parle de l’Égypte ancienne, la plupart des gens pensent aux pharaons, aux pyramides, aux momies et aux objets en or. Et en même temps, l'écrasante majorité n'a pas la moindre idée de la façon dont les gens ordinaires vivaient dans ce pays.

Jeux de société

Dans le match Asseb, il y avait 20 cases sur le terrain. Pour libérer une pièce de la case « maison », il fallait lancer un quatre ou un six sur le dé. Si une pièce atterrissait sur une case détenue par un adversaire, elle était renvoyée dans sa case d'origine. Les règles du « mehen » et d'un autre jeu de « chiens et chacals » sont inconnues. La planche Mehen ressemblait à un serpent tordu.

Sens de l'humour

Arthrite

Régime

Dents

Maïs

Commerce dans l'Egypte ancienne.

Après tout, dans ce cas, vous ne pouvez pas vous contenter d’un sac de céréales. Les anciens Égyptiens travaillaient avec une unité de valeur appelée le shat. Cet étalon monétaire existait déjà sous l’Ancien Empire (2750-2150 avant JC), mais aujourd’hui personne ne sait de quoi il s’agissait. On sait seulement qu'un shat coûte 7,5 grammes d'or.

Famille

Égalité des sexes

Personnes handicapées

Violence

La rubrique est mise à jour quotidiennement. Toujours les dernières versions des meilleurs programmes gratuits pour un usage quotidien dans la section Programmes requis. Il y a presque tout ce dont vous avez besoin pour le travail quotidien. Commencez progressivement à abandonner les versions piratées au profit d'analogues gratuits plus pratiques et fonctionnels. Si vous n'utilisez toujours pas notre chat, nous vous recommandons vivement d'en prendre connaissance. Vous y trouverez de nombreux nouveaux amis. De plus, c'est le moyen le plus rapide et le plus efficace de contacter les administrateurs de projet. La section Mises à jour antivirus continue de fonctionner - des mises à jour gratuites toujours à jour pour Dr Web et NOD. Vous n'avez pas eu le temps de lire quelque chose ? Le contenu complet du téléscripteur peut être consulté sur ce lien.

Lorsqu’on parle de l’Égypte ancienne, la plupart des gens pensent aux pharaons, aux pyramides, aux momies et aux objets en or. Et en même temps, l’écrasante majorité n’a pas la moindre idée de la façon dont vivaient les gens ordinaires dans ce pays.

1. Jeux de société

2. Sens de l'humour

3. Arthrite

4. Régime

5. Dents

6. Céréales

Commerce dans l'Egypte ancienne.

7. Famille

8. Égalité des sexes

9. Personnes handicapées

10. Violences

Comment vivaient les anciens Égyptiens ? Ce peuple, qui a si attentivement observé de nombreuses cérémonies complexes associées au culte des divinités et à l'au-delà, s'avère qu'il existait des règles éternelles et inébranlables dans la vie quotidienne. La routine de chaque journée était strictement programmée et consistait en de petits événements, dont la plupart peuvent être considérés comme une sorte d'actions rituelles. Cela a laissé une empreinte sur la vie et la morale des Égyptiens.

Vêtements et bijoux

Pendant la saison chaude, les vêtements d'un homme se composaient d'un seul pagne. Mais il était impensable de quitter la maison sans bracelets et autres bijoux. D'innombrables bagues étaient mises aux doigts et plusieurs rangées de perles ornaient le cou. Les sandales étaient très rares et très appréciées. Les chaussures étaient le plus souvent tissées en papyrus, moins souvent en cuir, et parfois même en or. Un simple Égyptien a fait le voyage principal avec ses sandales à la main. La tenue vestimentaire des nobles Égyptiens était presque la même pour les hommes et les femmes. Leurs robes translucides étaient portées directement sur la chemise. La sévérité de la jupe longue était égayée par la fente obligatoire à la taille. Les hommes et les femmes portaient des perruques ornées de bijoux scintillants. De l'encens était placé dans l'une des décorations de tête.

Nourriture et boisson des anciens Égyptiens

La cuisine des anciens Égyptiens était variée. Ils aimaient la viande et en mangeaient beaucoup. La viande était obtenue principalement par la chasse. Pendant les vacances, ils utilisaient des taureaux et des vaches sacrificiels. Les Égyptiens élevaient des canards, des oies et des poulets. Ils n'osèrent pas tout de suite essayer le poisson, car pendant longtemps la pêche fut considérée comme un métier dangereux : la rivière regorgeait de crocodiles. L'ail était le légume le plus apprécié. Les Égyptiens adoraient les melons et les bananes. Les Égyptiens n’ont goûté les poires, les pêches et les cerises que sous la domination romaine. Cependant, seuls les riches pouvaient se permettre de manger ces friandises. Les pauvres étaient souvent obligés de mâcher le noyau des tiges de papyrus. La nourriture la plus précieuse et la plus satisfaisante était le pain avec divers additifs. Des fruits ou des œufs étaient ajoutés aux tartes et aux petits pains. La farine était également différente : orge, épeautre et blé. Le leader parmi les boissons était la bière. Il était fabriqué à partir d'orge ou de blé. Les Égyptiens aimaient aussi le vin, notamment dans la région du delta du Nil, où l'on cultivait le raisin.

Toilette du matin

La matinée de l'Égyptien commençait par la lessive. A cet effet, il y avait un bassin spécial - "shauti". Du sel nettoyant était versé dans un pichet spécial pour rince-bouche. Puis ce fut le tour du coiffeur. A la cour du pharaon, la toilette matinale était un rituel divin. Les dirigeants du Nome et les principaux fonctionnaires imitaient le pharaon en rassemblant leurs proches lors des cérémonies matinales. Puis ce fut le tour des spécialistes de l'encens. Il ne s’agissait pas seulement de beauté, mais aussi de santé dans un climat chaud. L'eye-liner était un élément nécessaire de la toilette matinale pour les femmes et les hommes. Pour cela, de la poudre verte a été utilisée - de la malachite et de la poudre noire - de la galène. Ils l'ont fait non seulement pour des raisons de beauté, mais le maquillage protégeait les yeux et la peau délicate des paupières des insectes et du soleil brûlant.

Fêtes

Les Égyptiens aimaient beaucoup organiser des fêtes au cours desquelles ils tuaient généralement un bœuf. Des oies étaient rôties à la broche et toute une série de cruches contenant des vins et des liqueurs était alignée. Les fruits étaient placés dans des paniers et sur des supports, et l'eau était préalablement refroidie dans des cruches. Tout était recouvert de couvertures qui protégeaient la nourriture de la poussière et des insectes. Les invités ont été accueillis et accompagnés par le propriétaire de la maison lui-même. Avant la fête, une prière était dite et un hommage était d'abord rendu à Amon. Les invités les plus honorés se sont vu offrir des chaises incrustées d'or et d'argent. Les gens les plus simples recevaient de simples tabourets et les pauvres des nattes. Habituellement, les hommes et les femmes étaient assis l'un en face de l'autre ; les conjoints étaient autorisés à s'asseoir l'un à côté de l'autre. De belles jeunes servantes vêtues de vêtements transparents servaient à manger et la fête commençait.

Loisirs quotidiens. Jeux

Les loisirs quotidiens des Égyptiens étaient remplis de jeux. Le soir, le couple jouait souvent aux dames. Le plateau rectangulaire était divisé en trente-trois carrés, avec des pièces blanches et noires en mouvement. Cependant, on ne sait rien des règles de ce jeu. Les garçons préféraient les jeux de pouvoir. La compétition de vitesse était également intéressante : ils couraient à genoux, croisant les jambes et les tenant avec leurs mains. Ils rivalisaient souvent de précision. Les garçons égyptiens étaient beaucoup plus stricts à l’égard du jeu déloyal que leurs camarades actuels. Ils ont ligoté le joueur malhonnête et l'ont traité de bâtons. Les filles adoraient jongler. Mais leur passe-temps principal et favori était la danse. Chaque femme égyptienne devait maîtriser cet art.

Musique

Aucune fête ne serait complète sans musique. Lorsque les instruments de musique n'existaient pas encore, le rythme était battu avec les paumes. Déjà à l’époque de l’Ancien Empire, la harpe, la flûte et le hautbois sont apparus. Le thème de la mort était constant pour les musiciens égyptiens : « Ne pensez qu’à la joie quand vous devez atterrir sur une terre qui aime le silence. »

Famille et mariage

Le concept de « famille » pour les Égyptiens signifiait « maison ». Les expressions « prendre femme » et « construire une maison » sont synonymes. Si les jeunes étaient amoureux les uns des autres, leurs parents ne les dérangeaient généralement pas. Pour un Égyptien, un mariage est le passage de la mariée de la maison de son père à celle de son mari. Ils ont essayé de décorer le cortège nuptial plus richement. Le mariage suivait des règles strictes. Son côté juridique a également été pensé. Le fonctionnaire a noté les noms des époux et enregistré leurs biens communs. La femme a acquis un deuxième nom «supplémentaire» - l'épouse de tel ou tel. Le mari contribuait aux deux tiers des biens communs, la femme un tiers. Après cela, une fête a eu lieu à laquelle les proches ont été invités. Après le décès de l'un des époux, le survivant pourrait utiliser tous les biens, mais en vendre ou en donner seulement une partie.

Attitude envers une femme

La société égyptienne traitait les femmes durement. La mort attendait la femme pour adultère. Si un mari était infidèle, il n'était jamais puni ; les hommes étaient autorisés à avoir des concubines, qui étaient considérées comme des membres de sa famille. Selon la loi égyptienne, un mari avait le droit de battre sa femme et un frère avait le droit de battre sa sœur. Si un mari séparé battait tellement sa femme qu'elle devenait handicapée, il était convoqué au tribunal, où il prêtait serment de ne plus jamais la toucher. Si le conjoint ne tenait pas cette promesse, il recevait cent coups de canne et était à jamais privé du droit aux biens acquis en commun. Les auteurs sévères (des hommes, bien sûr) considéraient les femmes comme capricieuses, frivoles et incapables de garder un secret. Un homme, selon les mêmes auteurs, au contraire, est toujours gentil, attentionné, fidèle à sa femme même après sa mort, et tient toujours parole. Le scribe Ani conseille : « Méfiez-vous d’une femme qui sort en cachette. Ne la suivez pas, elle prétendra que ce n'était pas elle. Une femme dont le mari est loin vous envoie des notes et vous appelle tous les jours lorsqu'il n'y a pas de témoins. Si elle vous attire dans son réseau, c’est un crime… »

Attitude envers les enfants

Les Égyptiens aimaient les enfants, mais ils se réjouissaient particulièrement de la naissance d'un fils-héritier. S'il n'y avait pas de fils dans la famille, ils se tournaient vers les prêtres pour obtenir de l'aide. Ramsès Ier était fier d'avoir plus de 160 enfants. Et personne, ni le pharaon ni l'Égyptien ordinaire, n'avait peur que l'enfant meure de faim. Les enfants couraient nus, avec seulement des perles autour du cou, et mangeaient des tiges de papyrus. Le fils fut obligé d'enterrer dignement son père et de poursuivre son travail. Cependant, les Égyptiens étaient également heureux des filles. Dans toutes les images du pharaon Akhénaton, lui et sa femme sont accompagnés de : v. leurs six filles. Les Égyptiens ont toujours voulu savoir ce qui attendait leurs enfants, alors, inquiets de l'avenir, ils se sont tournés vers la déesse Hathor. Les parents eux-mêmes donnaient le nom à l'enfant, mais celui-ci devait être enregistré. La déesse Isis était considérée comme la patronne de la famille, de la maternité et de l'accouchement. C'était elle qui était vénérée par les femmes et les hommes sans enfants, ainsi que par les familles dans lesquelles il n'y avait pas de fils.

Attitude envers les personnes âgées

Les Égyptiens traitaient bien non seulement les enfants, mais aussi les personnes âgées. Tout le monde rêvait de vivre jusqu'à un âge avancé, tout en conservant la clarté de pensée et la santé physique - ces personnes étaient admirées. Quiconque obtenait le titre d'« imahu » (« vénéré ») avait non seulement de la nourriture tous les jours, mais comptait également sur de magnifiques funérailles. La vieillesse était respectée même par les pharaons, qui transféraient leurs vieux serviteurs fidèles à des postes plus faciles. Les dirigeants des villes et des nomes essayèrent de suivre leur exemple.