Que dire en présentant un titre. Un autre titre

Enfin, j'ai trouvé un rituel pour célébrer l'un des principaux événements de la vie de tout militaire, élaboré par la direction politique du ministère de la Défense et recommandé aux Forces armées - laver l'affectation du suivant ( extraordinaire) rang militaire.
(Depuis plus de 20 ans de service, je n'ai vu aucune option, mais de plus en plus d'options locales... mais dans toute entreprise, il faut de l'ordre !)

Je suis sûr qu'il conviendra parfaitement aux officiers des troupes de protection civile et du ministère des Situations d'urgence, des troupes intérieures et du ministère de l'Intérieur, des troupes frontalières et du FSB-MGB, des troupes ferroviaires du ministère des Chemins de fer, ainsi que tous les salariés de toute structure « de pouvoir » qui portent des bandoulières sur les épaules et changent régulièrement d'étoiles, de diamants, etc.

Note:
Si l'officier qui a obtenu le grade ne boit pas, il est autorisé à remplacer la vodka par des boissons à faible teneur en alcool.
Pour les autres personnes présentes, la vodka ne peut être remplacée par d'autres boissons qu'après le troisième toast.

Version abrégée

Camarades officiers ! Lieutenant-colonel Ivanov.
Je me présente à l'occasion de l'attribution du prochain grade militaire de « Colonel » ! (parfois ajouté - "Arrêté ministériel n°... du...")

Un grand verre de vodka (250 grammes) avec 3 étoiles au fond se boit jusqu'au fond, les étoiles ne sont pas avalées (!), mais restent en bouche, après quoi elles sont soigneusement et précisément recrachées sur une épaule préalablement préparée en bandoulière ou sur une bandoulière sur l'une des épaules.

Camarades officiers ! Colonel Ivanov.

Nous n'avons pas besoin de grades et d'honneurs

Nous avons des étoiles sur les épaules.

Dans la Russie antique grades militaires il n'y en avait pas, et les commandants étaient nommés en fonction du nombre de soldats sous leurs commandements - contremaître, centurion, temnik (millier). Découvrons quand et comment les sergents, majors, capitaines et généralissimes sont apparus dans les armées russes et autres.

1. Sergent

Le mot « sergent » vient du russe du français (sergent) et du français du latin (serviens) et est traduit par « employé ».

Les premiers sergents sont apparus au XIe siècle en Angleterre. Ce n'est qu'alors qu'ils l'appelèrent non pas les militaires, mais les propriétaires fonciers qui effectuaient diverses missions pour le roi. Au XIIe siècle, les sergents en Angleterre étaient également appelés employés qui exerçaient des fonctions de police.

En tant que grade militaire, le « sergent » n'apparaît qu'au XVe siècle, dans l'armée française. Après cela, il passa aux armées allemande et anglaise et, au XVIIe siècle, à l'armée russe. Le grade a été utilisé de 1716 à 1798, lorsque Paul Premier a remplacé les grades de sergent et de sergent supérieur par des sous-officiers et des sergents-majors, respectivement.

Dans l’Armée rouge, le grade de « sergent » apparaît le 2 novembre 1940. La particularité du corps de sergents soviétiques était que les sergents n'étaient pas des militaires de carrière, mais des conscrits, ce qui, selon le plan de la direction militaire soviétique, augmentait les qualités de mobilisation de l'armée. Cette approche a porté ses fruits - en décembre 1979, une grande équipe (50 000 soldats, sergents et officiers) a été formée en 2 semaines.

Système de sergent absolument excellent dans l'armée américaine. Selon les données de 2010, les sergents représentent environ 40 % de l'effectif total des forces armées. Sur plus de 1 371 000 membres de l’armée américaine, 547 000 sont des sergents américains. Parmi eux : 241 500 sont des sergents, 168 000 sont des sergents d’état-major, 100 000 sont des sergents de 1re classe, 26 900 sont des sergents-chefs, 10 600 sont des sergents-majors.

Un sergent de l'armée américaine est le premier après Dieu pour les soldats et les sous-lieutenants. Les sergents les forment et les prennent en charge.

2. Enseigne

Les enseignes de l'armée russe étaient à l'origine appelées porte-étendards. De la langue slave de l'Église, « prapor » est une bannière. Le titre a été introduit pour la première fois en 1649 par décret du tsar Alexeï Mikhaïlovitch. Les soldats russes devaient mériter le rang élevé d'enseigne grâce à leur courage et leur valeur militaire.

Le fils d'Alexeï Mikhaïlovitch, Pierre Ier, lors de la création d'une armée régulière en 1712, a introduit le grade militaire d'enseigne comme premier grade (junior) d'officier en chef de l'infanterie et de la cavalerie.

Depuis 1884, le grade de premier officier après avoir quitté l'académie militaire était celui de sous-lieutenant (pour les cavaliers - cornet), tandis que le grade d'enseigne était conservé par les officiers de réserve, dans la milice du Caucase et en temps de guerre. De plus, les soldats qui se distinguaient au combat pouvaient recevoir le grade d'enseigne.

Depuis 1886, les grades inférieurs pouvaient passer l'examen d'enseigne. Les candidats qui réussissaient l'examen restaient dans la réserve pendant 12 ans et devaient suivre chaque année six semaines de formation militaire.

À l'automne 1912, Nicolas II approuva le « Règlement sur l'obtention d'un diplôme accéléré lors de la mobilisation de l'armée du corps des pages de Sa Majesté impériale, des écoles militaires et spéciales ». Vous pourriez désormais devenir adjudant après 8 mois de formation. Ainsi, les adjudants devinrent pour ainsi dire des « officiers précoces », ce qui affecta l'attitude à leur égard au sein de l'armée impériale russe.

Cependant, selon les statistiques de la Première Guerre mondiale, un enseigne russe sur la ligne de front vivait en moyenne 10 à 15 jours avant d'être tué ou blessé. Sur les quelque 70 000 morts et blessés dans l'armée russe entre 1914 et 1917, 40 000 étaient des adjudants, qui représentaient le pourcentage le plus élevé de pertes au combat parmi les officiers et les soldats.

De 1917 au 1er janvier 1972, le grade d'adjudant n'existait pas. En termes de statut, les « nouveaux adjudants » étaient supérieurs au sergent-major et inférieurs au lieutenant subalterne. En comparaison avec les grades pré-révolutionnaires, l'enseigne soviétique était égale au sous-enseigne de l'armée tsariste.

Depuis 2009, l'institution des adjudants a été liquidée, mais en février 2013, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou a annoncé le retour des institutions des adjudants et aspirants dans l'armée et la marine.

3. Lieutenant

Le mot « lieutenant » vient du français lieutenant, qui se traduit par « adjoint ». Au début du XVe siècle en France, c'était le nom donné aux commandants qui occupaient les postes de sous-chefs de détachements, plus tard de sous-commandants de compagnies, et dans la marine c'était le nom donné aux sous-capitaines de navires. À partir de la seconde moitié du XVIIe siècle, « lieutenant » devient un grade militaire.

Dans l'Espagne des XVe et XVIe siècles, la même position était appelée « lugar teniente » ou simplement « teniente ».

En Russie, de 1701 à 1917, le grade de lieutenant n'existait que dans la flotte impériale. En URSS, le grade de lieutenant a été introduit le 22 septembre 1935 en tant que grade d'officier principal reçu à l'issue d'une école militaire ou à la fin d'un département militaire dans des universités civiles. Les lieutenants subalternes reçoivent le grade de lieutenant à l'expiration de la période de service établie sur certification positive.

4. Capitaine

« Capitaine » et « kaput » sont des mots ayant la même racine. En latin caput signifie tête. Capitaine est traduit par « chef militaire ».

Pour la première fois, le titre de « capitaine » recommence à être utilisé en France ; au Moyen Âge, c'est le nom donné aux chefs de districts militaires. Depuis 1558, les commandants de compagnie ont commencé à être appelés capitaines et les chefs de districts militaires ont commencé à être appelés capitaines généraux.

En Russie, le grade de capitaine apparaît au XVIe siècle. C'est ainsi qu'on a commencé à appeler les commandants de compagnie. Dans les régiments de cavalerie et de dragons et les corps de gendarmerie, depuis 1882, le capitaine était appelé capitaine, et dans les régiments cosaques - capitaine.

Jusqu'en 1917, le grade de capitaine d'infanterie de l'armée était égal au grade de major de l'armée moderne, et le grade de capitaine de garde était égal au grade de lieutenant-colonel de l'armée.

Dans l'Armée rouge, le grade de capitaine est introduit le 22 septembre 1935. Parallèlement, les grades de capitaine de 1er, 2e et 3e grade et de capitaine-lieutenant sont introduits pour le personnel naval de la Marine (ce dernier correspond au grade de capitaine dans l'armée).

5. Majeur

Major se traduit par « senior ». était également major, puisque dans les pays hispanophones, le grade de commandant est égal à major.

Le titre apparaît au XVIIe siècle. C'était le nom donné aux commandants adjoints du régiment chargés de la nourriture et des tâches de garde. Lorsque les régiments étaient divisés en bataillons, les majors devenaient commandants de bataillon.

Dans l'armée russe, le grade de major a été introduit par Pierre Ier en 1698. Par analogie avec les généraux de division de l'époque, les majors recevaient non pas une étoile, comme aujourd'hui, mais deux. La différence entre les rangs résidait dans les franges des épaulettes. Pour les généraux de division, c'était celui de général, tordu, pour les majors, c'était celui d'officier d'état-major, fait de fils fins.

De 1716 à 1797, l'armée russe avait également les grades de premier major et de deuxième major. La division a été abolie par Paul Premier.

Dans les troupes cosaques, le grade de major correspondait au grade d'« esaul », dans les grades civils - « évaluateur collégial ».

En 1884, le grade de major est aboli et les majors deviennent lieutenants-colonels.

Dans l'Armée rouge, le grade de major a été introduit en 1935 ; dans la marine, il correspondait au grade de capitaine de 3e rang.

Aujourd’hui, apparemment, il est devenu à la mode d’attribuer des grades militaires aux athlètes. Vitali Klitschko a reçu le grade de major.

Et Sergueï Choïgou a récemment décerné le grade de major à Elena Isinbaeva.

Eh bien, Elena est superbe, aussi bien en uniforme militaire que sans...

Mais ma compatriote Svetlana Khorkina est quand même plus cool et a le grade de lieutenant-colonel.

6. Général, maréchal, généralissime

« Général » signifie « chef », mais « maréchal » se traduit par « palefrenier » (le maréchal français signifie encore « forgeron de fer à cheval »). Cependant, jusqu'en 1917, le maréchal était le grade militaire le plus élevé de l'armée russe, puis, à partir de 1935, de l'armée soviétique.

Mais outre les maréchaux et les généraux, il y a aussi des généralissimes. Pour la première fois dans l'histoire de la Russie, le titre de « généralissime » a été accordé le 28 juin 1696 par Pierre Ier au gouverneur A.S. Shein pour des actions réussies près d'Azov (nous ne parlons pas de généralissimes « amusants »). Officiellement, le grade militaire de généralissime a été introduit en Russie par le Règlement militaire de 1716.

Les généralissimes de l'histoire de la Russie étaient : le prince Alexandre Menchikov (1727), le prince Anton Ulrich de Brunswick (1740), Alexandre Souvorov (1799).

Après la Grande Guerre patriotique, le 26 juin 1945, par décret du Présidium du Soviet suprême de l'URSS, le grade militaire le plus élevé de « Généralissime de l'Union soviétique » fut introduit. Le lendemain, Joseph Staline reçut ce titre. Selon les mémoires de Rokossovsky, il a personnellement persuadé Staline d'accepter le titre, affirmant qu'« il y a beaucoup de maréchaux, mais il n'y a qu'un seul généralissime ».

Sous le règne de Brejnev, on parlait de Léonid Ilitch recevant ce titre élevé, mais... cela n'a pas fonctionné.

La tradition du lavage des étoiles

Il est d'usage de laver la réception des étoiles. Et pas seulement en Russie. Il est difficile d'établir exactement d'où vient cette tradition aujourd'hui, mais on sait que les grades ont été lavés pendant la Grande Guerre patriotique, les promotions dans le service militaire et dans l'armée de l'Empire russe ont été lavées.

La tradition est bien connue : les étoiles sont placées dans un verre, celui-ci est rempli de vodka, après quoi il est bu, et les étoiles sont attrapées avec les dents et placées sur des bretelles.

La tradition consistant à « rincer » un autre grade, récompense, nomination ou poste d’officier dans l’armée soviétique s’est renforcée depuis sa création. Dans la communauté des officiers masculins, il était considéré non seulement comme normal, mais aussi comme un acte obligatoire, lorsque celui qui avait été récompensé (nommé) était « marqué » par ses collègues.

La médaille (ordre, les prochaines « étoiles » sur les bretelles) a été déposée dans un grand verre de vodka (éventuellement avec de l'alcool). Le toastee but (forcément jusqu'au fond) un verre et embrassa sa récompense. Les membres de l'armée soviétique buvaient beaucoup et le commandement essayait donc périodiquement d'arrêter ces beuveries rituelles. Cependant, les officiers trouvaient toujours une occasion de célébrer une nomination ou une récompense.

Le célèbre pilote soviétique Valery Chkalov, lorsqu'il a été nommé pilote militaire dans l'escadron, a bu son premier salaire de 143 roubles. La tradition de « l’initiation » des officiers était qu’il fallait acheter une casquette d’officier pour trois roubles et demi et dépenser le reste de l’argent avec ses nouveaux collègues.

Pendant la Grande Guerre patriotique, les titres et les récompenses étaient lavés en marche - une commande (médaille) ou des étoiles étaient placées dans des tasses contenant de la vodka ou de l'alcool. L'alcool était livré au front de la même manière que la nourriture (« cent grammes de première ligne »), et avec des approvisionnements normaux, il n'y en avait pas (du moins pour les officiers). Le rituel consistait dans le fait que l'officier honoré, avant de boire, prononçait en règle générale quelque chose comme un discours solennel au plus haut gradé et au reste de ses collègues : un tel mettait la table à propos de tel ou tel . Ensuite, la vodka (alcool) a été bue. Si les « étoiles » étaient lavées, il fallait les repêcher, les attraper avec les dents et leur mettre de nouvelles bretelles. Lorsque plusieurs officiers étaient enregistrés, ce rituel était répété un à un.

À la fin, les officiers supérieurs ont résumé les résultats : si l'entrée avait été acceptée ou non. «Échec» signifiait reporter l'événement à un autre jour, lorsque la célébration se répétait et se terminait finalement par la confirmation «officielle» du nouveau statut d'officier.

Je vous félicite sincèrement pour l'obtention de votre prochain grade militaire ! Je souhaite qu'il y ait autant d'étoiles sur l'uniforme qu'il y en a dans le ciel nocturne, et qu'il y en ait de plus en plus chaque année ! Je vous souhaite une carrière, une croissance personnelle et un service réussi. Que tous les sommets soient conquis et conquis très facilement !

Un nouveau titre est comme une autre étoile venue du ciel. Cela indique un degré élevé de respect et de confiance. Par conséquent, je vous souhaite de toujours garder la barre. Ne laissez jamais les gens être déçus par vous. Et bien sûr, ne vous arrêtez pas là, continuez à gravir les échelons de votre carrière. Réalisez plus dans tout.

Une autre hauteur prise. Un autre titre en poche, ou plutôt en bandoulière. Désormais, le plus important est d’essayer non seulement de maintenir la conformité, mais aussi d’atteindre de nouveaux sommets. Je bois aujourd'hui à votre détermination et à votre responsabilité. Félicitations pour le titre, mon ami.

Vous avez donc attendu ce moment où une étoile brille sur votre épaule. Continuez à gravir les échelons, multipliez vos succès et vos réalisations. Vous êtes la fierté de votre famille et la fierté de vos proches. Félicitations pour avoir reçu le titre.

Vous avez marché longtemps et durement vers votre objectif. Et aujourd'hui, c'est un nouveau départ dans votre vie. Que l'objectif et le chemin que vous choisissez ne vous décevront jamais. Que le service soit encore plus facile. Je vous souhaite de nouveaux succès et victoires !

Bon nouveau titre à toi,
Je m'empresse de te féliciter,
Je boirai jusqu'au fond pour toi,
Ce soir j'ai envie !

Pour une carrière et une star,
Pour que le succès attend,
Pour que la chance sourit,
Ne sois pas triste pour toujours !

Félicitations à notre cher héros de l'occasion pour l'obtention de ce titre. Nous vous souhaitons une réussite fructueuse dans votre carrière, de nouvelles avancées merveilleuses et les sourires bienveillants de la fortune. Puissiez-vous toujours bénéficier de récompenses bien méritées et de réalisations correspondantes.
Joyeux nouveau titre !

Pour un autre titre,
Aujourd'hui, je vais boire jusqu'au fond,
promotions,
Bonne chance et bonne chance à vous !

Je vous souhaite santé, prospérité,
Je te souhaite de la facilité dans les affaires,
Que tout aille toujours bien
Tu n'as pas peur!

Je te souhaite également du succès,
Et que tout soit à ta portée,
Je te souhaite de la joie et du rire,
Prenez soin de votre âme !

Aujourd'hui, nous lavons votre nouvelle étoile. Nous lui souhaitons de briller de mille feux, de lui accorder le respect de ses collègues et une évolution rapide dans sa carrière. Et ne laissez pas votre santé vous faire défaut. C'était plus que suffisant pour réaliser tous ses rêves et ses projets.

Aujourd’hui est une belle occasion de rencontre. Lavons ensemble votre nouvelle étoile, reçue pour un service honnête. Laissez-le briller de mille feux, remontez le moral chaque jour et stimulez-vous vers de nouvelles victoires professionnelles.

« Camarade Major. Commandant de la 1ère compagnie de fusiliers motorisés, le capitaine Ivanov. Je me présente à l’occasion de l’attribution du grade militaire de capitaine. Un tel exemple de présentation au supérieur immédiat à l'occasion de l'attribution d'un grade militaire est donné à l'art. 60e Charte du service intérieur des forces armées de la Fédération de Russie. En fait, cet article met fin à la réglementation d'un événement aussi important dans la vie de tous ceux qui portent des bretelles et, bien sûr, rêvent d'un nouveau titre.
Il se trouve qu'un militaire, lorsqu'il reçoit de nouvelles bretelles, ne se limite pas à les présenter à son supérieur immédiat. Il suit également la règle non écrite du traitement de ses collègues. Il s'avère donc que la fête à l'occasion du nouveau titre est associée à l'apprivoisement du « serpent vert ». Mais il aurait pu y avoir davantage de traditions associées à l'obtention d'un nouveau titre.
Que pourraient-elles devenir, ces traditions ? Est-il bien vrai que les sous-officiers et le corps des officiers n'ont pas d'imagination, et que le rituel de l'obtention d'un nouveau grade ne promet au héros de l'occasion et à ses collègues autre chose qu'un autre « coup » au foie ? Peut-être que ce jour-là, un sergent ou un officier ayant reçu un autre grade militaire devrait montrer à ses camarades ses prouesses en matière de tir avec des armes personnelles sur un champ de tir ou un terrain d'entraînement, ou son habileté à conduire un véhicule de combat sur un tankodrome (autodrome) ? Peut-être serait-il plus approprié de visiter l'église régimentaire et de déposer des fleurs au monument voisin dédié aux héros de la Patrie...
La prochaine « Table ronde » de « l'Étoile rouge » est consacrée à la recherche de nouvelles traditions (principalement liées à l'obtention du prochain grade militaire). Si cette recherche a été couronnée de succès, si les idées proposées par les participants à la table ronde sont intéressantes et en même temps solides, vous pouvez, chers lecteurs, en juger.

Célébrer sans perte de dignité

Colonel Dmitry ANTONOV, commandant d'un régiment distinct de missiles côtiers, Flotte de la Baltique :
- Au début des années 2000, alors que je servais en Extrême-Orient, je me suis rendu en Tchoukotka avec un groupe d'officiers. Notre tâche consistait à examiner l'équipement militaire de l'unité militaire dissoute et à sélectionner tout ce dont nous avions besoin pour notre unité. Là, j'ai été témoin d'un tel épisode.
Nous travaillons dans le parc, un lieutenant supérieur passe devant et se dirige vers le sien. Il s'arrêta, dit bonjour et sortit une bouteille de son sein :
- Eh bien, les gars, venez !
Les hommes s'approchaient, buvaient directement à la bouteille et la reniflaient avec leurs poings.
- Les gars, savez-vous au moins ce que nous célébrons ici ?
Ils tournent la tête – personne ne le sait.
- Nous sommes là, les gars, pour célébrer mon nouveau grade militaire !
Cet épisode m'a beaucoup surpris et m'a même bouleversé. Je tenais pour acquis qu'un officier ayant reçu un autre grade militaire était présenté dans une atmosphère solennelle, avec la bannière portée devant tout le régiment, félicité publiquement et présenté avec des bretelles. Et voilà...
Je me suis rappelé comment j'avais moi-même reçu les bretelles de lieutenant supérieur en mars 1995. Cela s'est produit dans des conditions de combat, en Tchétchénie. Ils ont appelé le poste de commandement et il y avait une petite formation avec des collègues armés. J’étais tellement bouleversé à ce moment-là que je n’ai pas immédiatement réalisé ce qui se passait. Le général sortit — il était venu spécialement dans ce but — et lut l'ordre. Ils m'ont offert des bretelles, une médaille « Pour le courage » et m'ont félicité. Cela ne semblait rien de spécial, mais tout cela était si digne et solennel que je m'en suis souvenu pour le reste de ma vie.
Pour un militaire, l'attribution d'un autre grade militaire est toujours un événement marquant. Par conséquent, si l’occasion se présente, j’essaie de faire coïncider la partie officielle avec une célébration ou un jour férié important. Cependant, dans tous les cas, il s'agira nécessairement d'une formation générale du régiment, lecture de l'ordre, présentation des bretelles, félicitations au nom de tous les collègues. Il en va de même lorsqu'un militaire est nommé à un nouveau poste. Ici, à mon avis, l'élément de surprise est important ; tout doit être fait de manière à éviter les fuites d'informations - la personne sera alors doublement satisfaite. Les héros de l'occasion découvriront cet événement joyeux dès la formation. L'effet est toujours bon !
Eh bien, strictement selon le règlement. Après avoir reçu les bretelles, le militaire arrive en grande tenue et se présente à l'occasion de l'obtention de son grade militaire. On lui laisse le temps de préparer son uniforme. Ce n'est qu'après s'être officiellement présenté qu'il est autorisé à rejoindre les rangs avec de nouvelles bretelles.
Quant au lavage des étoiles, c'est déjà une tradition bien établie, dans laquelle, à mon avis, il n'y a rien de répréhensible. À moins, bien sûr, que cela se fasse dans les limites de la décence et n’aboutisse pas à une banale beuverie. Après tout, ce sont les vacances d’une personne et il est de coutume pour nous d’inviter des invités à des vacances. Une autre chose est que la fête ne devrait pas être une sorte d'obligation.

Nouvelles traditions suggérées par les ancêtres

Colonel Alexander GRUN, commandant de la base aérienne d'entraînement (2e catégorie, Borisoglebsk) du Centre de formation au pilotage de l'Académie de l'Armée de l'Air :
- Tout coule, tout change. Les traditions ne font pas exception. Ainsi, dans notre aviation, la perception subjective d'un pilote recevant des niveaux de classe élevés est encore plus importante que le grade militaire suivant. La fierté du savoir-faire aéronautique est une tradition relativement nouvelle de l’Armée. En même temps, en parlant des traditions militaires et officiers, je ne me souviens de rien de radicalement nouveau, né au XXIe siècle.
Oui, nous essayons aujourd’hui d’impliquer le clergé de l’Église orthodoxe russe dans les rituels militaires et les cérémonies dans les unités militaires. Le plus évident est la nécessité de faire revivre les bonnes vieilles traditions à moitié oubliées des officiers russes. Ils sont nés dans le creuset de nombreuses guerres et ont été mis à l’épreuve pendant des siècles. Voici quelques exemples.
Au XIXe siècle, les régiments de cavalerie de la garde, Preobrazhensky et Semionovsky recevaient des officiers avec une « analyse » spéciale et uniquement par résolution de l'assemblée générale des officiers du régiment. S'il y avait quelque chose qui n'allait pas avec la biographie ou la réputation, aucun mécénat n'était utile. Il arrivait que même les fils de ministres soient refusés. L'honneur de servir dans la garde des couches supérieures de la société est une autre tradition oubliée.
Le régiment, principale unité tactique de l'armée russe, est unique par sa structure d'entreprise traditionnelle, imprégnée de l'esprit de l'histoire et de l'héritage héroïque de ses ancêtres. Par conséquent, une phrase ou même une allusion prononcée par quiconque (pas du tout un langage grossier) affectant l'honneur du régiment était perçue comme une insulte à l'ensemble du corps des officiers du régiment. Avec toutes les conséquences qui en découlent, jusqu'aux excuses adressées aux officiers des grands-ducs (un cas similaire est décrit dans le livre de Vladimir Morikhine « Traditions du corps des officiers de l'armée russe »). Aujourd’hui, cela paraîtra farfelu à beaucoup, mais n’est-ce pas les conditions dans lesquelles doit se dérouler la formation d’un officier ?
Les fêtes régimentaires avaient lieu le jour du saint patron. Ainsi, la fête des sauveteurs du régiment Preobrazhensky a été célébrée le 6 août (à l'ancienne), le jour de la Transfiguration du Seigneur. Et ce jour-là, presque tous les anciens officiers du régiment se sont réunis. La fraternité des officiers du régiment de cuirassiers était soulignée par le fait que, par tradition, les dames n'étaient jamais autorisées à entrer dans la salle de réunion des officiers... Aujourd'hui, il n'y a plus seulement de salles, mais il n'y a presque plus de maisons d'officiers en Russie. Et notre garnison de Borisoglebsk ne fait pas exception.
Derrière chaque bonne tradition ne se cache pas un caprice, mais la vie et le service de nombreuses générations de défenseurs de la Patrie, tout ce qui est précieux, utile et souffert. Il faut donc se souvenir de ces traditions et, au mieux de nos possibilités, les raviver.

Ce n'est pas le moment de troubler ton esprit

Lieutenant supérieur Nikita ABEL, commandant d'un peloton de reconnaissance du bataillon de reconnaissance de la 201e base militaire russe au Tadjikistan :
«J'avoue que déjà pendant mon service en tant qu'officier, j'ai eu une courte période de ma vie où, avec mes collègues officiers, je ne considérais pas comme quelque chose de honteux de célébrer une nouvelle étoile lors d'une course-poursuite ou d'un anniversaire avec un verre de de la bière ou quelque chose de plus fort. Mais c'est du passé. Pour moi, un mode de vie sobre n’est pas une tradition, mais simplement la norme. Désormais, en dehors des heures de travail, lorsque vous vous sentez triste pour votre famille, votre fille de deux ans (et les familles nous attendent sur le « continent »), une guitare à six cordes vient à la rescousse. Je ne peux pas me vanter de jouer de cet instrument au niveau d'un diplômé du conservatoire, mais j'ose suggérer que l'accompagnement de mes chansons préférées d'Alexander Rosenbaum dans ma performance est tout à fait correct.
Les officiers du renseignement militaire vivent en réalité sur le terrain d’entraînement, partageant les conditions spartiates d’une ville de tentes avec leurs subordonnés. Ici, on essaie inévitablement d'être en forme dans les rangs, pendant les exercices et en vacances aussi. Le commandant de peloton ou de compagnie est un exemple pour les sergents et les soldats en tout. C'est pourquoi, pendant le service militaire, vous ne pouvez pas vous détendre, vous accorder quelque chose en plus. Par conséquent, avec les vieilles traditions consistant à célébrer des événements de la vie personnelle avec des fêtes accompagnées de boissons alcoolisées (qu'il s'agisse d'un anniversaire, de l'attribution d'un autre grade militaire ou de partir en vacances), je pense qu'il est temps de dire au revoir.

Et pour le « dessert » - un quiz !

Capitaine Egor EREMEEV, Flotte du Pacifique :

- Naturellement, nous avons appris les traditions de l'armée russe, de la marine (tsariste et soviétique, ainsi que de notre époque) au cours de nos études à l'université. Et pas seulement grâce à des conférences intéressantes données par des professeurs des départements de sciences humaines, mais aussi à des cours au centre historique militaire TOVMI, nommé d'après Stepan Osipovich Makarov « Sea Soul ».
La tradition, comme on dit, non écrite - célébrer l'attribution d'un grade d'officier avec un verre - est très proche du moment de la fin des études. Pour l’avenir, je dirai : je ne suis pas fan des boissons fortes. Et quand j'avais vu à plusieurs reprises comment nos camarades seniors, le jour de la remise des diplômes (au moment de revêtir leur uniforme de grande tenue), réussissaient littéralement à « boire » beaucoup dans un seau de champagne bon marché (dans lequel ils trempaient un coutelas), littéralement en mouvement, j'ai même éprouvé des sensations pas tout à fait agréables à partir d'une image aussi pittoresque .
J'ai entendu une fois une opinion peu flatteuse à ce sujet de la part de l'amiral, qui a réprimandé le chef de l'institut pour avoir empêché une telle consommation d'alcool. On dit qu'à son âge tout était plus beau : après l'obtention de leur diplôme, ils se réunissaient le soir dans un restaurant, invitaient leurs commandants et leurs professeurs, portaient des toasts à leur alma mater natale...
Nous, devenus lieutenants et à la fois enivrés de bonheur et d'amour pour tout le monde, avons levé notre beau verre (surtout pour cet événement important, nous avons peint un casque militaire avec de l'argent, le remplissant à ras bord de champagne) également pour soutiennent symboliquement la vieille tradition.
Une autre chose est que, m'étant rapidement plongé à corps perdu dans les affaires officielles et m'éloignant chaque année de ce jour heureux, je n'ai pas particulièrement pensé à une telle situation. Mais... le moment est venu de présenter de nouvelles bretelles. Comment célébrer un événement joyeux ? L'idée a été suggérée par ma femme, culturologue des spécialités. « Imaginons quelque chose de ludique. Invitez les gars dans notre appartement de service nouvellement acquis samedi soir !
Nous avons pris du vin rouge, Olga a fait cuire un canard au four et préparé une superbe tarte. Et pour un « dessert » créatif, un quiz a été conçu, comprenant des questions sur la connaissance des récompenses militaires, notamment l'Ordre de Saint-André le Premier Appelé, créé par Pierre Ier. Mes collègues (et certains d'ailleurs ont emporté avec eux un demi-litre à 40 degrés lors d'une visite - où peut-on s'en éloigner ?!) Au début, ils ont ri de cette idée, mais au cours du processus de communication, ils ont impliqué dans un concours à domicile, a reçu de petits cadeaux pour les bonnes réponses - des surprises. Ils ont également chanté ensemble avec la guitare, se souvenant des chants des cadets. Plus tard, lorsqu'un camarade reçut un autre grade militaire, quelqu'un se souvint de cette soirée : « Allez, mon frère, organisons quelque chose d'intéressant !
En général, chacun a sa propre compréhension de l'ancienne tradition, que nous n'avons pas inventée. Il me semble que l'on peut s'asseoir au restaurant entre amis ou à la maison. L'essentiel est que l'esprit général de la communauté des officiers se fasse sentir, les gens viennent à vos vacances avec joie. Jusqu'à ce moment, vous pouvez vous réunir au carré sans l'alcool obligatoire, parler de la personne, noter ses mérites, son rôle dans les affaires de tout l'équipage. Après tout, la promotion en grade est une sorte d’étape dans la carrière d’un officier, renforçant son autorité.

Sans oublier l'expérience précédente

Lieutenant supérieur Sergueï VOLKOV, commandant d'unité, Région militaire Ouest :
- Bien sûr, je veux que l'attribution d'un autre grade militaire devienne un événement dont on se souviendra toute une vie, car il n'y a pas tellement d'événements de ce type tout au long du service - généralement 4 à 6 (si vous passez de lieutenant à major - lieutenant colonel). Un bon exemple est donné à chaque officier - il s'agit d'un rituel associé à l'attribution du grade militaire principal de lieutenant. Il est pratiqué dans tous les établissements d'enseignement militaire et a lieu lors de la cérémonie de remise des diplômes. Je me souviens encore très bien de la façon dont cela s'est produit il y a plusieurs années dans mon école supérieure de missiles anti-aériens natale de Yaroslavl.
Cependant, les traditions liées à l'attribution des grades d'officiers successifs sont entièrement laissées à la discrétion du commandement, ainsi qu'aux initiatives tant de l'officier lui-même que de ses collègues. Bien entendu, il existe une présentation prescrite par la Charte du service intérieur des forces armées de la Fédération de Russie au supérieur immédiat à l'occasion de l'attribution d'un grade militaire. Ensuite, il y a généralement une communication informelle avec des collègues à ce sujet, où les prochaines stars se voient confier le rôle principal. Mais je suis sûr qu’il serait plus judicieux de décrire clairement et en détail l’ensemble de la cérémonie. Pour que l'attribution d'un grade devienne un véritable rituel militaire, où il faut une sévérité solennelle, une sorte de règlement et une fête amicale avec ses propres nuances prédéterminées.
En tant que jeune officier, il m’est difficile de donner des conseils, mais j’ai des souhaits. La première chose à faire est de ne pas oublier les traditions préexistantes. Ainsi, jusqu'en 1917, dans l'armée russe, l'hommage à un collègue ayant reçu le grade militaire suivant avait généralement lieu à l'Assemblée des officiers et était lancé par le commandant de l'unité ou de la formation. Il y a eu une formation des personnes rassemblées et l'annonce de l'ordre. Tout le monde était en grand uniforme, ce qui donnait une solennité particulière à l'événement. Aujourd’hui, c’est également tout à fait approprié. D'accord, on s'en souviendra bien mieux que de simples félicitations lors de la lecture habituelle d'un ordre ou d'une réunion officielle.
Bien entendu, après une construction aussi solennelle, sa continuation informelle est appropriée. Par exemple, j'ai entendu dire que dans certaines unités, ils pratiquent le « renvoi » de leur ancien grade militaire, lorsque des collègues qui y sont encore donnent de bons mots d'adieu à leur camarade « adulte ». Ensuite, l'officier peut être admis dans les rangs de ceux qui portent déjà son nouveau grade. Il serait correct de donner la parole à l'officier le plus haut gradé en termes de service ou à un officier jouissant d'une grande autorité - une telle personne aura toujours quelque chose à dire et à conseiller au héros de l'occasion.
Malheureusement, nous savons très peu de choses sur les traditions antérieures, même si tout ne peut pas être reproduit aujourd'hui. Même si les traditions, même celles qui ont disparu, constituent le noyau de l’armée. Par exemple, j’ai récemment entendu parler d’une pratique pratiquée au 19ème siècle. Puis, lors de l'obtention du grade de premier officier, un infirmier a été attribué. Ses tâches consistaient notamment à changer les bretelles noircies par le temps. Cela devait être fait assez souvent : la base en tissu était jetée et l'épaulette (épaulette) brodée d'or elle-même était jetée dans la boîte. Un officier démissionne – la caisse est pleine. Son contenu a été remis au bijoutier, qui a coulé deux piles d'or : les épaules gauche et droite. Et jusqu'à la fin de ses jours, l'officier ne buvait que dans « ses » verres, se souvenant de l'odeur de la poudre à canon et de la sueur des chevaux, du rugissement de la caserne et de l'aura de la réunion des officiers, de l'arôme des belles dames, du goût de poussière des champs - tout ce dont il se souvenait de ses années de service...

Fatigué de marquer en copie carbone

Capitaine Piotr DEREVENTSOV, chef adjoint du service du génie de la brigade, Région militaire Centre :
- Malheureusement, nous devons convenir que dans le milieu militaire d'aujourd'hui, une seule domine, si on peut l'appeler ainsi, la tradition de présenter un officier à un groupe de collègues à l'occasion de l'attribution du grade militaire suivant. Nous parlons bien sûr d’une fête conviviale. C'est là, dans un cercle rapproché de ses plus proches collaborateurs, après avoir observé certains canons du cérémonial établi, que le héros du jour a le droit de se présenter devant ses collègues « en uniforme » à un grade supérieur au grade précédent... Que reste-t-il, en règle générale, dans la mémoire du héros de l'occasion d'hier ? Pas grand-chose : les visages joyeux des participants à l'événement, une série de courtes félicitations militaires, des extraits des mots d'adieu de camarades supérieurs et la première apparition devant des collègues « avec de nouvelles bretelles ». C'est peut-être tout. Et ainsi à chaque fois : le nombre d'étoiles sur les bretelles change, leur taille change et les impressions sont comme une copie conforme.
J'ai reçu mon grade de premier officier il n'y a pas si longtemps, il y a seulement quelques années. Mais depuis, j’ai déjà été deux fois le « garçon d’anniversaire ». À plusieurs reprises, à la même occasion, j'ai participé à un dîner amical dans le style extrême-oriental de l'Oural. Cependant, je n’ai encore constaté aucun changement significatif nulle part : nous nous sommes rassemblés, célébrés et dispersés. Pour être honnête, cette monotonie était fatiguante.
C’est pourquoi j’ai été inspiré par le fait que « Red Star » ait décidé d’aborder ce sujet, car on pouvait tirer quelque chose de nouveau des discussions générales. De plus, non seulement mettez en service les choses utiles, mais essayez également de mettre en œuvre des points intéressants dans votre équipe. À cet égard, par exemple, j'ai entendu des opinions selon lesquelles, lors d'une journée importante pour lui, un officier promu au grade militaire pourrait visiter l'un des lieux de mémoire de la garnison, dédié aux soldats morts dans l'exercice de leurs fonctions militaires au cours de diverses années. Il n’est pas nécessaire d’y aller en formation, avec des fleurs. Il suffit parfois de se tenir seul et silencieusement devant le monument pour honorer la mémoire de ceux qui ont eu le temps d’agir « comme prévu ».
Autre point : je ne suis pas une personne pieuse. Mais le code de l'Église est spirituellement proche de moi. Maintenant, je me demande : pourquoi ne pas visiter le temple militaire ce jour-là ? Cet été prochain, si les conditions de service se passent bien, je pourrai devenir major. Maintenant, je n'ai plus aucun doute : si cela arrive, j'irai certainement à l'église. Je pense que dans une telle entreprise, lorsque les premiers pas vers le seuil de service dans un nouveau grade militaire seront faits depuis les portes du temple, un de mes collègues me soutiendra certainement.
En ce qui concerne le développement de la tradition de présentation à l'équipe à l'occasion du prochain grade militaire attribué, il ne faut pas oublier le personnel. Dans les groupes militaires, cela fait partie intégrante de la vie. Mais en quoi des jours similaires sont-ils différents dans les pelotons, les compagnies, les bataillons ? Au mieux, en lisant un ordre en formation générale. Et un jour plus tard, peu de gens se souviennent de l'événement passé. Bien qu'en fait, toutes les conditions soient réunies pour que les journées de présentation des prochaines bretelles aux commandants subalternes soient littéralement inoubliables dans les équipes. Il existe ici un large champ d'activité pour les commandants. De l'entraînement militaire compétitif sur le terrain à une campagne culturelle dans la ville avec la publication ultérieure d'un journal photo mural, monté pour la visualisation générale d'un film vidéo informatique et même sa reproduction avec l'envoi ultérieur de CD aux parents des militaires ... D'accord, une telle approche est bien plus civilisée qu'un banal rassemblement dans un salon de thé de brigade

Suite de la table ronde
dans l'une des pièces voisines.

La bande dessinée a été préparée par : Vladislav PAVLYUTKIN, Alexander KHROLENKO,
Shamil KHAIRULLIN, Konstantin LOBKOV, Oleg POCHINYUK,
Youri BELOUSOV, Alexandre TIKHONOV, « L'Étoile rouge ».