L'action de quel mécanisme de protection est associée à l'oubli. Mécanismes de défense psychologique

Mécanismes de défense du psychisme

Chaque personne a un besoin inhérent d’estime de soi ; est de maintenir votre propre opinion sur vous-même. Notre psychisme sait déplacer les expériences désagréables qui nous dérangent de la sphère de la conscience et les « oublie ». La protection psychologique agit contre la volonté d’une personne lorsque quelque chose menace son équilibre mental, sa sécurité mentale et ses idées sur elle-même. De quels mécanismes de défense notre psychisme dispose-t-il ? Regardons-les de plus près.

Le psychisme humain peut être comparé à un iceberg. Seule une petite partie se trouve au-dessus de l’eau et la majeure partie de la glace est cachée dans l’océan. De même, la partie consciente de notre psychisme, c'est-à-dire les actions que nous effectuons consciemment, n'occupe que 1 à 5 % du volume total du psychisme. Notre psychisme a une particularité : il sait déplacer les expériences désagréables qui nous dérangent de la sphère de la conscience et les « oublie ». Chaque personne a un besoin inhérent d’estime de soi ; est de maintenir votre propre opinion sur vous-même. La perte d'estime de soi entraîne des conséquences négatives et prive une personne de la capacité de gérer clairement son comportement conformément à ses objectifs.

La protection psychologique agit contre la volonté d’une personne lorsque quelque chose menace son équilibre mental, sa sécurité mentale et ses idées sur elle-même.

De quels mécanismes de défense notre psychisme dispose-t-il ? Regardons-les de plus près.

1. Répression. Le mécanisme de répression a été le premier découvert. À l'aide du refoulement, des expériences inacceptables, des circonstances ou des informations traumatisantes pour une personne sont retirées de la conscience et retenues dans l'inconscient. De nombreux cas d'oubli sont associés au refoulement, permettant de ne pas se souvenir de quelque chose qui pourrait ébranler l'idée de soi.

Un exemple de l'action du mécanisme de refoulement peut être présenté comme suit : si je ressens un sentiment de honte pour un acte que j'ai commis par rapport à une autre personne, mais que cette expérience « s'évapore » rapidement de ma mémoire, alors je commence à m'évaluer sans tenir compte de cet acte indigne. Mais une autre personne qui a été blessée par mon comportement se souviendra très bien que j’avais « déjà oublié ». Et mon estime de soi sans prendre en compte l'opinion des autres à mon sujet sera incomplète. Il est donc conseillé de reconnaître et d'analyser les expériences perturbantes et peu claires afin d'ajuster votre estime de soi en fonction de celles-ci.

2. Rationalisation. Lorsqu'une démarche irréfléchie entraîne des conséquences désagréables, une personne cherche à justifier son acte. Cela n'est pas fait intentionnellement, mais inconsciemment, pour maintenir l'estime de soi au bon niveau. Par exemple, si une personne, sans aucune raison apparente, s'est montrée impolie envers une autre et qu'elle lui a demandé des comptes, elle essaie alors de trouver les raisons de son intempérance, afin que son comportement paraisse tout à fait normal et le seul acceptable. dans cette situation. Une telle légitime défense, sans fondement suffisant, s’oppose à une évaluation objective de son comportement. Et un tel comportement en psychologie est appelé rationalisation des motifs.

La rationalisation est un mécanisme de défense psychologique, comme le doux revêtement d’un médicament amer. Les explications et les descriptions « enveloppent » le fait traumatisant de telle manière qu'il commence à être perçu comme insignifiant ou comme une preuve des forces de l'individu, précieuse et juste.

Le mécanisme de rationalisation est bien décrit dans la célèbre fable d’A. Krylov « Le renard et les raisins ». Le mécanisme de dévalorisation d'un objet ou d'un phénomène inaccessible mais fortement désiré y est décrit très précisément, mais si la rationalisation devient la règle pour une personne, alors les contradictions entre l'estime de soi et le comportement réel augmenteront, ce qui conduira inévitablement à de graves conflits. Par conséquent, tout événement auquel vous êtes directement ou indirectement lié doit être évalué sans motivation rationalisante, afin que votre participation à l'événement ne soit pas diminuée ou exagérée. Cela peut être douloureux pour l’estime de soi, mais utile pour la connaissance de soi.

3. Projection. Ce mécanisme de protection du psychisme garantit qu'une personne conserve une idée satisfaisante d'elle-même, de son intégrité psychologique en attribuant aux autres ses propres sentiments, désirs et idées inacceptables pour une raison ou une autre.

Chaque personne a des traits de caractère positifs et négatifs. Si nous connaissons nos qualités et les acceptons en nous-mêmes, nous serons alors fidèles aux autres personnes qui ont des traits similaires. Par exemple, si une personne admet qu’elle peut parfois être colérique, elle pardonnera le même caractère colérique à une autre. Ce qui empêche une personne de se connaître, c'est le fait que, même si elle possède des qualités « négatives », des traits de personnalité qu'elle n'aime pas chez elle, elle n'est pas prête à les accepter pleinement. Ensuite, dans son esprit, ces qualités sont projetées sur d’autres personnes et il tourne sa colère et son rejet vers elles. Un sentiment aussi trompeur vous permet de conserver le respect de vous-même et n'est donc pas rejeté.

4. Remplacement. Il s'agit d'une action dirigée contre un objet, qui n'est pas réellement provoquée par lui et qui ne lui est pas destinée, mais provoquée par un autre objet inaccessible. Lorsqu'une personne est très excitée, par exemple à cause d'une conversation désagréable avec un collègue, mais qu'elle ne peut pas elle-même exprimer tous ses sentiments à son égard, elle « se défoule » souvent sur une autre personne sans méfiance. Une explosion d’humeur, une forte excitation associée à l’échec, au ressentiment ou à tout autre problème rétrécit fortement la conscience d’une personne, c’est-à-dire la rend plus stupide qu’elle ne l’est réellement. Dans un tel état, peu de personnes sont capables d'évaluer leurs actions et de réguler leur comportement en tenant compte des exigences du respect de soi.

5. Déni. Si une personne ne veut pas remarquer des événements vraiment traumatisants, ne veut pas entendre des informations qui la dérangent, elle dispose alors d'une autre défense psychologique puissante, appelée déni (exclusion de la réalité). Elle vise à ne pas accepter comme réalité les événements qui perturbent la conscience. Le déni peut se traduire par une évasion dans le fantasme, dans un monde imaginaire où tous nos désirs se réalisent, où nous sommes intelligents, forts, beaux et chanceux. Certains restent seuls dans le monde des rêves, d'autres fantasment à voix haute, parlent publiquement de leurs connaissances « célèbres », etc. Dans le même temps, l'objectif principal de l'utilisation d'une telle « présentation de soi positive » est d'augmenter la valeur d'une personne aux yeux. des autres.

6. Formation réactive. Si un garçon cause beaucoup de problèmes à une fille (lui tire ses nattes, la distrait de ses cours, etc.), il ne lui est probablement pas indifférent. Pourquoi le garçon se comporte-t-il de cette façon ? L'enfant commence à être perturbé par un sentiment de sympathie - un sentiment dont il ne comprend pas encore l'essence. Mais il estime lui-même qu’il s’agit de « quelque chose de mauvais » pour lequel il ne sera pas félicité. C'est là que surgit un comportement complètement contraire au sentiment, la réaction inverse. De la même manière, un élève qui perturbe constamment les cours (lui crie dessus, distrait les autres élèves) veut en réalité attirer l'attention, ce qui lui manque clairement.

Cela n'arrive pas qu'aux enfants. Ce type de défense psychologique est également présent chez les adultes, qui manifestent aussi parfois des réactions opposées. Le mécanisme d’isolement est la séparation de la partie anxiogène de la situation du reste de l’âme. Il existe une sorte de division de la réalité dans laquelle les événements traumatisants ne provoquent pratiquement pas de réaction émotionnelle. Par exemple, un enfant se sent bien dans la famille, mais il est sévèrement puni pour son « mauvais » comportement. Du coup, l'enfant « isole » les événements qui humilient son estime de soi, continue d'avoir une attitude positive envers ses parents : il peut se comporter « bien » devant eux, mais démontre des comportements interdits devant les jouets : il frappe et les détruit.

Toutes les défenses psychologiques ci-dessus ne contribuent pas au développement personnel d’une personne. Une seule défense psychologique peut être qualifiée de réussie. Il s'agit de la sublimation - défense psychologique, qui consiste à diriger une énergie à caractère sexuellement agressif vers d'autres objectifs : créativité, science, art, développement intellectuel, sport, activités professionnelles, collection. Cette défense est considérée comme constructive car elle donne des résultats positifs et procure à la personne un sentiment de satisfaction.

Quand les mécanismes de défense sont-ils activés ?

Les raisons de la nécessité de « activer » le mécanisme de protection du psychisme sont variées. Le principal critère de leur importance est l’idée qu’a une personne de ce qui est le plus traumatisant pour elle, quels sont ses principaux besoins.

Les psychologues pensent que le plus traumatisant pour une personne est une menace pour son « je », à savoir l'insatisfaction des besoins du « je » en matière d'affirmation de soi, de préservation de sa propre valeur et d'un sentiment d'identité, d'identité, c'est-à-dire en cohérence interne, ainsi qu'un sentiment de perte de contrôle sur soi et sur les autres.

Les besoins de notre « je », comme tous nos autres besoins, ont besoin, entre autres, d'informations dites de support, qui aident à préserver et à renforcer les idées sur notre propre « je », ses relations avec le monde et les autres. Si ces besoins ne sont pas satisfaits, cela est perçu comme une menace pour le « je », une forte tension émotionnelle et motivationnelle apparaît - la résistance, et le « je », en défense, recourt à des mécanismes de défense.

La résistance surgit parce que nos problèmes, bien que déformés, avec l'aide de mécanismes de défense, satisfont toujours les besoins de notre « je ». Diverses études ont montré à plusieurs reprises qu'il est important pour une personne de conserver non pas tant une image prospère, mais plutôt une image familière et stable d'elle-même. Cela démontre très clairement ce qu’on appelle « l’inconfort du succès ». Son essence est qu'une personne habituée à l'échec, ayant obtenu le succès et la victoire, s'efforce de le réduire au minimum et de le dévaloriser. Le besoin de conserver une image familière et stable de soi-même va à l’encontre du besoin de succès dans la lutte.

La résistance se traduit par diverses formes de comportement :

dans un effort pour sortir de la situation (il suffit de quitter la pièce, de ne pas venir quelque part, etc.) ;

dans le désir de changer de sujet de conversation ou de défendre particulièrement ardemment son innocence ;

dans la réticence à parler de certains sujets, à regarder certaines scènes au théâtre ou au cinéma ;

en cas de toux soudaine, d'éternuement, de bâillement, d'appétit éveillé de manière inattendue ;

dans une situation de pression temporelle - pour détourner l'attention de l'accomplissement de la tâche principale, conduisant inévitablement à des retards et à une solution intempestive ;

dans une sensation de fatigue complètement incompréhensible qui venait de ;

dans des rires sans cause, des larmes apparemment injustifiées ;

dans des crises de peur et de colère non provoquées ;

dans le « glissement » des pensées, lorsque vous avez besoin de penser à quelque chose d'important, cherchez un moyen de sortir de la situation grave actuelle.

Dans chacun de ces cas, un signe important de résistance est que le comportement sert d’écran de fumée qui détourne l’attention de la véritable signification de la situation.

Un regard sur le problème du côté de la conscience.

Tout comme l’inconscient influence notre conscience, un désir conscient et volontaire de se changer peut influencer l’inconscient. Bien entendu, de telles actions nécessitent certains efforts ; elles doivent toujours être basées sur la volonté, la pensée positive et le désir de profiter de la vie.

Il arrive qu'il soit difficile pour une personne de réaliser ses propres problèmes. Il peut ressentir de l'inconfort, un malaise et des tensions émotionnelles, mais en raison de la résistance interne, il ne peut pas comprendre la raison de sa propre insatisfaction.

Afin de contourner les résistances, de vous libérer des tensions internes, d'atteindre un état de relaxation et, dans ce contexte, de prendre conscience de vos propres problèmes, vous pouvez utiliser des techniques particulières :

Criez de toutes vos forces. Bien sûr, là où personne ne peut vous entendre, ou avec les fenêtres fermées.

Faites du sport ou promenez-vous rapidement dans la rue.

Posez la question : « Que se passe-t-il, qu’est-ce qu’il y a ? Qu'est-ce qui m'énerve ?

Le changement d'état lors de l'utilisation de ces techniques repose sur le mécanisme de « décharge » de la tension, à la suite de laquelle la résistance s'affaiblit, puisqu'elle a été maintenue précisément grâce à la tension, et les causes des expériences deviennent plus accessibles à la conscience.

Il faut garder à l’esprit que la prise de conscience du problème sous-jacent ne conduit pas à une libération complète de celui-ci ; Il est important de comprendre votre problème et de le nommer le plus précisément possible afin de pouvoir ensuite travailler à sa résolution.

Analyser vos propres fantasmes vous permet également de comprendre ce qui provoque exactement la résistance. Comme déjà mentionné, souvent, lorsque nous échouons dans quelque chose ou sommes bouleversés, les fantasmes et les rêves égayent notre existence, nous permettant, bien qu'illusoires, de satisfaire nos désirs et nos aspirations. Ce mécanisme de défense peut être utilisé comme clé pour résoudre des problèmes internes ; il suffit de l’introduire dans le domaine de la conscience. L’affirmation est vraie : les optimistes ont des rêves devenus réalité et les pessimistes ont des peurs.

Directeur du Centre Palamarchuk E.M.

Spécialiste certifiée, psychothérapeute orientée corps,

membre de la Ligue Professionnelle de Psychothérapie.

Comme tout le reste dans nos vies, les plans les mieux élaborés ne se traduisent pas toujours facilement en pratique. Cependant, si vous utilisez un modèle de résolution de problèmes qui vous fournit un plan clair, vous avez de meilleures chances de parvenir à une résolution mutuellement avantageuse. Ce plan aide à orienter la réunion dans la bonne direction et à finalement conduire à un résultat positif.
Néanmoins réactions défensives du psychisme des problèmes surviennent encore parfois, et vous devriez être en mesure de les aborder de manière constructive s’ils surviennent. Si ces réactions vous perturbent, vous risquez de perturber le plan et aucune décision ne sera prise en conséquence. N'oubliez pas que vous ne pouvez pas vous détendre tant qu'un accord n'est pas conclu et que les deux parties soutiennent.

L'article décrit un possible réaction protectrice du psychisme qui peuvent survenir lors de la résolution d’un conflit. Je vous donnerai des conseils utiles sur la façon de surmonter ces défis pour parvenir à l’accord souhaité.

Faire face aux attaques défensives

Lorsque les gens deviennent sur la défensive lors d’une communication, il devient difficile pour vous de leur faire part de votre point de vue. Une voix forte, un langage corporel nerveux, des tentatives d'interrompre votre interlocuteur, des attaques verbales en réponse indiquent que votre interlocuteur a commencé à se défendre. Lorsque vous discutez des moyens de résoudre un conflit, ces actions commencent souvent immédiatement après que vous ayez soulevé le problème.

Voici d’abord comment réagir au genre d’obstacles qu’un interlocuteur défensif cherche à créer pour vous.

Évitez de vous disputer. Plus vous essayez de surpasser l’autre personne, plus votre interaction sera souvent hostile – une stratégie qui ne profite à aucun de vous. ni à votre interlocuteur.

Ne vous précipitez pas pour quitter le navire. C’est une approche peu convaincante des difficultés. Si vous mettez fin à une conversation lorsque votre interlocuteur devient sur la défensive, vous augmenterez encore l’effet négatif et rendrez la conversation encore moins productive. Si votre interlocuteur, alors qu'il n'aime pas quelque chose dans vos actions, a réussi une fois à vous intimider verbalement, il le fera encore et encore.

Par conséquent, je pense que les conseils suivants peuvent être utiles en cas de réactions mentales défensives.

Tout d’abord, changez de vitesse et soyez compréhensif. En utilisant cet outil d’écoute active, vous donnez la possibilité à l’autre de s’exprimer. Pour obtenir des explications détaillées, utilisez la méthode de clarification. Plus vous essayez d’interrompre votre interlocuteur et de discuter avec lui, moins votre rencontre est productive. Après avoir écouté le message, utilisez une paraphrase ou une paraphrase réfléchie pour vérifier dans quelle mesure vous avez bien compris l'autre personne. Exprimez votre opinion de manière engageante pour encourager les commentaires de confirmation ou de clarification.

N'oubliez pas que vous n'êtes pas obligé d'être d'accord avec ce que vous entendez, faites simplement un effort pour comprendre le message du point de vue de l'autre personne. En montrant que vous avez entendu le message de l'autre personne, vous réduisez la tension qui caractérisait votre interaction.

Parlez pour clarifier, pas pour répliquer. Après (et pas avant) avoir utilisé une paraphrase ou une paraphrase réflexive, parlez uniquement pour clarifier quelque chose, fournir des informations utiles supplémentaires ou exprimer votre opinion sur le problème évoqué par votre interlocuteur. Dans un premier temps, vous pouvez faire les commentaires suivants :

"Laisse-moi t'expliquer quelque chose."
"S'il vous plaît, donnez-moi l'opportunité d'ajouter quelque chose qui aidera à clarifier mon point de vue."
"Je voudrais exprimer brièvement mon opinion sur la question que vous avez soulevée."
Ne dites rien qui pourrait montrer que vous n'êtes pas d'accord ou que vous pensez que l'autre personne a tort - de telles actions ne feront que rendre l'autre personne encore plus sur la défensive.

Demandez à l'autre personne de vérifier sa compréhension de votre message. Essentiellement, vous demandez à l’autre personne de reformuler ce que vous avez dit. Il est préférable de le faire après avoir démontré votre propre compréhension du message de l'autre personne. Ne le demandez pas par une question fermée, par exemple : « Avez-vous compris ce que je voulais vous dire ? On peut répondre à cette question de manière positive ou négative, mais ni « oui » ni « non » ne vous apporteront rien. Posez plutôt une question fermée comme celle-ci :

"Que penses-tu que je t'ai dit?"
« Pourriez-vous s'il vous plaît m'expliquer comment vous avez compris mes paroles ?

En faisant cela, vous constaterez peut-être que l'interlocuteur n'a pas du tout saisi l'essence de votre message ou ne l'a pas compris avec précision. Lorsque les gens se mettent sur la défensive, ils n’écoutent souvent pas ce qu’ils ont à dire. Si vous mettez ce conseil en pratique, vous ferez en sorte que l’autre personne vous écoute autant que vous. Lorsque vous montrez que vous pouvez écouter et demandez à l’autre personne de faire de même, vous encouragez le dialogue plutôt que la dispute et soulagez les tensions. Si les deux parties s’écoutent réellement pour se comprendre, il n’y a pas de place pour la défensive.

Si votre interlocuteur ne parvient pas à bien comprendre ce que vous voulez dire, expliquez-lui brièvement votre point de vue, mais ne vous y attardez pas trop.
Essayez de vous rappeler votre intention positive.

Lorsque vous définissez une intention positive dans votre introduction, vous contribuez à donner un ton positif au dialogue. En vous rappelant votre intention positive lorsqu'une réaction intolérante est exprimée, vous réduisez la tension et dirigez votre attention et celle de l'autre personne vers des actions positives spécifiques au lieu de vous concentrer sur le problème. Se rappeler de bonnes intentions vous aide à être patient et posé, ce qui empêchera votre interlocuteur de devenir sur la défensive. Vous ne faites rien qui pourrait le mettre sur la défensive. Vous le savez vous-même : si vous arrêtez le flux d'oxygène, le feu s'éteint tout seul.

Passez à l’étape de prise de décision. N'oubliez pas que toutes vos actions visent à développer des moyens de résoudre le conflit. Une fois que vous avez écouté l'autre personne, avancez pour discuter des solutions possibles le plus rapidement possible. Le but de la réunion est de s'efforcer d'améliorer la situation actuelle et non de discuter de qui a fait quoi de mal. Faites vos efforts dans ce sens, et votre interlocuteur ne sera pas distrait de ce dont vous discutez.

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Protection psychologique fonctionne à un niveau inconscient ou subconscient et, souvent, une personne ne peut pas contrôler son mécanismes de défense mentale, s'il n'en sait rien. (Indice de style de vie - test)

Protection psychologique et effet destructeur des mécanismes de protection du psychisme humain

En plus de la fonction de protection protection psychologique d'une personne Cela peut également avoir un effet destructeur sur l’individu ; cela peut l’empêcher de grandir, de se développer et de réussir dans la vie.

Cela se produit lorsque quelque chose se répète fréquemment. mécanisme de défense mentale dans des situations de vie similaires, mais certaines situations, bien que similaires à celle qui a initialement provoqué une protection, n'en ont toujours pas besoin, car une personne est capable de résoudre consciemment ce problème.

De plus, la défense psychologique devient destructrice pour l'individu dans les cas où une personne utilise plusieurs défenses en même temps.

Une personne qui utilise souvent des mécanismes de défense (je vous le rappelle : cela se produit inconsciemment) est vouée au statut de « perdant » dans sa vie.

Protection psychologique de la personne non innées, elles s'acquièrent lors de la socialisation de l'enfant, et la principale source de développement de certaines défenses, ainsi que leur utilisation dans la vie (aux fins prévues ou destructrices) sont les parents ou leurs substituts. En bref, l'utilisation des défenses psychologiques par les enfants dépend de la manière et du type de défenses utilisées par les parents.

Les défenses psychologiques ont le lien le plus étroit avec les accentuations de caractère, et plus l'accentuation est prononcée, plus les mécanismes de protection de la psyché humaine sont prononcés.

Connaissant l'accentuation du caractère, ses caractéristiques psychophysiologiques individuelles (théorie de la personnalité), une personne pourra apprendre à gérer ses défenses psychologiques et les accentuations du caractère, (Programme de psychocorrection du caractère) pour réussir dans la vie, c'est-à-dire passer de « perdants » à « gagnants ». (Théorie de la personnalité 2)

Mécanismes de défense psychologique humaine

Il s'agit de mécanismes de protection du psychisme tels que : Répression, suppression, sublimation, intellectualisation, rationalisation, déni, projection, remplacement, identification à l'agresseur, régression, compensation et surcompensation, formation réactive, sentiment inverse et leurs composants.

MÉCANISMES DE PROTECTION PSYCHOLOGIQUE ET CARACTÉRISTIQUES PERSONNELLES INDIVIDUELLES :

Ceci, à son tour, peut conduire au rejet de soi. Le déni implique un remplacement infantile de l'acceptation par les autres par l'attention de leur part, et tous les aspects négatifs de cette attention sont bloqués au stade de la perception, et les aspects positifs sont autorisés dans le système. En conséquence, l'individu a la possibilité d'exprimer sans douleur des sentiments d'acceptation du monde et de lui-même, mais pour cela, il doit constamment attirer l'attention des autres de manière accessible.

Les caractéristiques du comportement protecteur sont normales :égocentrisme, suggestibilité et auto-hypnose, sociabilité, désir d'être au centre de l'attention, optimisme, aisance, convivialité, capacité d'inspirer la confiance, attitude confiante, soif de reconnaissance, arrogance, vantardise, apitoiement sur soi, courtoisie, volonté servir, attitude affectée, pathétique, tolérance facile à l'égard de la critique et manque d'autocritique.

D'autres caractéristiques incluent des capacités artistiques et artistiques prononcées, une imagination riche et un penchant pour les farces.

Travail préféré dans les secteurs des arts et des services.

Déviations de comportement possibles : tromperie, tendance à simuler, irréfléchie des actions, sous-développement du complexe éthique, tendance à la fraude, à l'exhibitionnisme, tentatives démonstratives de suicide et d'automutilation.

Concept diagnostique : hystérie.

Maladies psychosomatiques possibles (selon F. Alexander) : réactions de conversion-hystériques, paralysie, hyperkinésie, dysfonctionnement des analyseurs, troubles endocriniens.

Type de rôle de groupe (selon G. Kellerman) : « rôle romantique ».

MÉCANISME DE DÉFENSE PSYCHOLOGIQUE _ SUPPRESSION - se développe pour retenir l'émotion de peur, dont les manifestations sont inacceptables pour une perception de soi positive et menacent de devenir directement dépendantes de l'agresseur. La peur est bloquée en oubliant le véritable stimulus, ainsi que tous les objets, faits et circonstances qui y sont associés.

Le cluster de suppression comprend des mécanismes proches de lui : ISOLEMENT et INTROJECTION. L'isolement est divisé par certains auteurs en DISTANCE, DÉRÉALISATION et DÉPERSANOLISATION, qui peuvent être exprimées par les formules : "C'était quelque part très loin et il y a longtemps, comme si ce n'était pas la réalité, comme si ce n'était pas avec moi".

Dans d'autres sources, les mêmes termes sont utilisés pour désigner les troubles pathologiques de la perception.

Les caractéristiques du comportement défensif sont normales : évitement prudent des situations qui peuvent devenir problématiques et susciter la peur (par exemple, voler en avion, parler en public, etc.), incapacité à défendre sa position dans un différend, un accord, l'humilité, la timidité, l'oubli. , la peur des nouvelles connaissances, les tendances prononcées à l'évitement et à la soumission sont sujettes à la rationalisation, et l'anxiété est surcompensée sous la forme d'un comportement anormalement calme et lent, d'une sérénité délibérée, etc.

Accentuation du caractère : anxiété (d'après K. Leonhard), conformité (d'après P.B. Gannushkin).

Déviations comportementales possibles : hypocondrie, conformisme irrationnel, conservatisme parfois extrême.

Maladies psychosomatiques possibles (selon E. Bern) : évanouissements, brûlures d'estomac, perte d'appétit, ulcère duodénal.

Concept diagnostique : diagnostic passif (d'après R. Plutchik).

Type de rôle de groupe : « rôle de l’innocent ».

Le mécanisme de défense, RÉGRESSION, se développe dès la petite enfance pour contenir les sentiments de doute de soi et la peur de l'échec associés à la prise d'initiative. La régression implique un retour, dans une situation exquise, à des modèles de comportement et de satisfaction plus intogénétiquement immatures.

En règle générale, les comportements régressifs sont encouragés par les adultes qui ont une attitude envers la symbiose émotionnelle et l'infantilisation de l'enfant.

Le cluster de régression comprend également le mécanisme ACTIVITÉ MOTRICE, qui implique des actions involontaires non pertinentes pour soulager les tensions.

Les caractéristiques du comportement défensif sont normales : caractère faible, manque d'intérêts profonds, sensibilité à l'influence des autres, suggestibilité, incapacité à accomplir une tâche, sautes d'humeur faciles, larmoiement, dans une situation d'urgence somnolence accrue et appétit excessif, manipulation de petits objets. , actions involontaires (se frotter les mains, tourner les boutons, etc.), expressions faciales et discours spécifiques « enfantins », tendance au mysticisme et aux superstitions, nostalgie accrue, intolérance à la solitude, besoin de stimulation, de contrôle, d'encouragement, de consolation, de recherche pour les nouvelles expériences, la capacité d'établir facilement des contacts superficiels, l'impulsivité .

Accentuation du caractère (selon P.B. Gannushkin) : instabilité.

Déviations comportementales possibles : infantilisme, parasitisme, conformisme dans les groupes antisociaux, consommation d'alcool et de drogues.

Concept diagnostique : psychopathie instable.

Maladies psychosomatiques possibles : aucune donnée disponible.

Type de rôle de groupe :"le rôle de l'enfant"

Mécanisme de défense du psychisme - COMPENSATION- le mécanisme de protection le plus récent et le plus complexe sur le plan cognitif, qui se développe et est utilisé, en règle générale, consciemment. Conçu pour contenir des sentiments de tristesse, de chagrin face à une perte réelle ou perçue, un deuil, un manque, une carence, une infériorité.

La compensation implique une tentative de corriger ou de remplacer cette infériorité.

Le cluster de compensation comprend les mécanismes suivants : SURCOMPENSATION, IDENTIFICATION et FANTAISIE, qui peuvent être compris comme une compensation à un niveau idéal.

Les caractéristiques du comportement protecteur sont normales : comportement provoqué par une attitude de travail sérieux et méthodique sur soi, de recherche et de correction de ses défauts, de dépassement des difficultés, d'obtention de résultats élevés dans les activités, les sports sérieux, la collection, la recherche de l'originalité, une tendance aux souvenirs, la littérature. créativité.

Accentuation du caractère : distimité.

Déviations possibles : agressivité, toxicomanie, alcoolisme, déviations sexuelles, promiscuité, kleptomanie, vagabondage, insolence, arrogance, ambition.

Concept diagnostique : dépression.

Maladies psychosomatiques possibles : anorexie mentale, troubles du sommeil, maux de tête, athérosclérose.

Type de rôle de groupe : « rôle fédérateur ».

Défense psychologique - PROJECTION- se développe relativement tôt dans l'ontogenèse pour contenir le sentiment de rejet de soi et des autres résultant d'un rejet émotionnel de leur part. La projection consiste à attribuer diverses qualités négatives aux autres comme base rationnelle de leur rejet et de leur acceptation de soi dans ce contexte.

Les caractéristiques du comportement défensif sont normales : fierté, fierté, égoïsme, rancœur, esprit de vengeance, ressentiment, vulnérabilité, sentiment accru d'injustice, arrogance, ambition, suspicion, jalousie, hostilité, entêtement, intraitabilité, intolérance aux objections, tendance à incriminer les autres. , recherche de défauts, isolement, pessimisme, sensibilité accrue aux critiques et aux remarques, exigence envers soi-même et envers les autres, désir d'atteindre des performances élevées dans tout type d'activité.

Déviations comportementales possibles : comportement déterminé par des idées surévaluées ou délirantes de jalousie, d'injustice, de persécution, d'invention, d'infériorité personnelle ou de grandeur. Sur cette base, des manifestations d’hostilité sont possibles, conduisant à des actes de violence et à des meurtres. Moins courants sont le complexe sadique-masochiste et le complexe symptomatique hypocondriaque, ce dernier basé sur la méfiance à l'égard de la médecine et des médecins.

Concept diagnostique : paranoïa.

Maladies psychosomatiques possibles : hypertension, arthrite, migraine, diabète, hyperthyroïdie.

Type de rôle de groupe : « rôle de vérificateur ».

protection mentale - REMPLACEMENT- se développe pour contenir l'émotion de colère envers un sujet plus fort, plus âgé ou plus significatif agissant comme un frustrar, afin d'éviter des représailles, une agression ou un rejet. L'individu soulage les tensions en dirigeant la colère et l'agressivité vers un objet animé ou inanimé plus faible ou vers lui-même.

Par conséquent, la substitution a des formes à la fois actives et passives et peut être utilisée par les individus quel que soit leur type de réponse au conflit et d’adaptation sociale.

Les caractéristiques du comportement défensif sont normales : impulsivité, irritabilité, exigence envers les autres, impolitesse, colère, réactions de protestation en réponse aux critiques, sentiments de culpabilité inhabituels, passion pour les sports de « combat » (boxe, lutte, hockey, etc.), préférence pour les films comportant des scènes de violence (films d'action, films d'horreur, etc.), l'engagement dans toute activité associée à des risques, une tendance prononcée à la domination se conjugue parfois avec de la sentimentalité, une tendance au travail physique.

Déviations comportementales possibles : agressivité, incontrôlable, tendance aux actions destructrices et violentes, cruauté, immoralité, vagabondage, promiscuité, prostitution, alcoolisme souvent chronique, automutilation et suicide.

Concept diagnostique : épileptoïdie (selon P.B. Gannushkin), psychopathie excitable (selon N.M. Zharikov), diagnostic agressif (selon R. Plutchik).

Maladies psychosomatiques possibles : hypertension, arthrite, migraine, diabète, hyperthyroïdie, ulcère d'estomac (selon E. Bern).

Type de rôle de groupe : « rôle de bouc émissaire ».

Mécanisme de défense psychologique - INTELLECTUALISATION- se développe au début de l'adolescence pour contenir les émotions d'attente ou d'anticipation par peur d'éprouver une déception. La formation de ce mécanisme est généralement corrélée à des frustrations liées à des échecs en compétition avec les pairs.

Implique une schématisation et une interprétation arbitraires des événements pour développer un sentiment de contrôle subjectif sur n’importe quelle situation. Ce cluster comprend les mécanismes suivants : ANNULATION, SUBLIMATION et RATIONALISATION.

Cette dernière se divise en rationalisation actuelle, anticipative, pour soi et pour autrui, post-hypnotique et projective et comporte les méthodes suivantes : discréditer le but, discréditer la victime, exagérer le rôle des circonstances, affirmer le mal pour le bien, surestimer ce qui est disponible et qui se discrédite.

Les caractéristiques d'un comportement protecteur sont normales : diligence, responsabilité, conscience, maîtrise de soi, tendance à l'analyse et à l'introspection, minutie, conscience des obligations, amour de l'ordre, mauvaises habitudes inhabituelles, prudence, discipline, individualisme.

Accentuation du caractère : psychasthénie (selon P.B. Gannushkin), caractère pédant.

Déviations comportementales possibles : incapacité à prendre une décision, substitution du « raisonnement » à l'activité, auto-tromperie et auto-justification, détachement prononcé, cynisme, comportement provoqué par diverses phobies, rituels et autres actions obsessionnelles.

Notion diagnostique : obsession.

Maladies psychosomatiques possibles : douleurs cardiaques, troubles du système autonome, spasmes de l'œsophage, polyurie, troubles sexuels.

Type de rôle de groupe : « rôle de philosophe ».

FORMATION RÉACTIVE - un mécanisme de protection du psychisme, dont le développement est associé à l'assimilation finale par l'individu des « valeurs sociales les plus élevées ».

L'éducation réactive se développe pour inhiber la joie de posséder un certain objet (par exemple, son propre corps) et la possibilité de l'utiliser d'une certaine manière (par exemple, à des fins sexuelles et agressives).

Le mécanisme consiste à développer et à souligner dans le comportement l’attitude exactement opposée.

Les caractéristiques du comportement protecteur sont normales : rejet de tout ce qui touche au fonctionnement du corps et aux relations de genre, exprimé sous des formes diverses et avec une intensité variable, évitement des bains publics, des toilettes, des vestiaires, etc., une attitude fortement négative envers « l'indécence ». » conversations, blagues, films à caractère érotique (ainsi que scènes de violence), littérature érotique, sentiments forts concernant les violations de « l'espace personnel », contact accidentel avec d'autres personnes (par exemple, dans les transports publics), désir accentué de se conformer aux normes généralement acceptées de comportement, de pertinence, de souci de l'apparence « décente », de politesse, de courtoisie, de respectabilité, d'altruisme, de sociabilité, en règle générale, de bonne humeur.

Autres caractéristiques : la condamnation du flirt et de l'exhibitionnisme, l'abstinence, parfois le végétarisme, la moralisation, le désir d'être un exemple pour les autres.

Accentuations de caractère : sensibilité, exaltation.

Déviations de comportement possibles : estime de soi gonflée prononcée, hypocrisie, hypocrisie, puritanisme extrême.

Concept diagnostique : manie.

Maladies psychosomatiques possibles (selon F. Alexander) : asthme bronchique, ulcère gastroduodénal, colite ulcéreuse.

Ceci conclut la description des mécanismes de protection de la psyché humaine.

Je souhaite à tous une bonne santé mentale !

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Questions fréquemment posées à un psychologue

La psyché humaine est équipée de mécanismes qui nous aident instinctivement à protéger notre propre Soi. Leur utilisation contribue à rendre nos expériences moins traumatisantes, mais réduit en même temps nos chances d’interagir avec succès avec la réalité. Selon l'auteur du livre « Psychologie du soi et des mécanismes de défense », la fille de Sigmund Freud, Anna Freud, chacun de nous utilise environ cinq de ces stratégies chaque jour. T&P explique pourquoi la sublimation n'est pas toujours associée à la créativité, comment la projection nous amène à critiquer des innocents et pourquoi l'auto-agression est associée aux problèmes familiaux.

Déni : sans reconnaître le problème

Le déni est l’un des mécanismes de défense les plus simples du psychisme. Il s'agit d'un rejet complet des informations désagréables, qui permet de s'en isoler efficacement. Un exemple classique serait une situation dans laquelle vous buvez plusieurs verres de vin ou de bière chaque jour pendant une longue période, tout en restant sûr de pouvoir abandonner votre habitude à tout moment. Le déni se caractérise par une réaction aiguë à la formulation du problème : si quelqu'un dans ce cas vous laisse entendre que vous êtes devenu dépendant de l'alcool, cette personne souffrira très probablement de votre crise de colère.

Le déni est souvent la première réaction à la douleur de la perte et constitue la première « étape du deuil » selon certains experts (cependant, dans ce cas, on l’appelle aussi « étape de méfiance »). Une personne qui perd subitement son emploi dira : « Ce n’est pas possible ! Un témoin d'un accident de voiture qui tente d'aider les victimes peut ne pas accepter immédiatement le fait que l'une d'entre elles a cessé de respirer. Dans ce cas, ce mécanisme ne protège personne, sauf celui qui l'utilise inconsciemment. Cependant, dans les situations où un jugement froid est nécessaire, nier le danger ou son propre choc peut être très utile pour tous les participants aux événements.

Projection : sortez-le

La projection nous permet de transférer nos pensées, désirs, traits, opinions et motivations destructeurs ou inacceptables sur d’autres personnes. Le but est de se protéger de soi ou de retarder la résolution du problème. Par exemple, une personne peut penser qu'un partenaire critique ses revenus, alors qu'en réalité il n'y a rien de tel de la part du partenaire. Si une telle personne surmonte sa projection et se rend compte de la situation, elle verra que la critique vient de elle-même et qu'elle repose, par exemple, sur l'opinion négative de ses parents qui ont insisté sur son échec.

Une conséquence négative de la projection peut être le désir de « réparer » un objet censé être porteur de traits désagréables, ou de s'en débarrasser complètement. De plus, un tel « support » externe n’a parfois rien de commun avec ce qui est projeté dessus. Dans le même temps, le mécanisme de projection est à la base de l'empathie - notre capacité à partager nos sentiments avec les autres, à approfondir ce qui ne nous arrive pas et à parvenir à une compréhension mutuelle avec les autres.

Auto-agression : se culpabiliser

L’auto-agression, ou le retournement contre soi-même, est un mécanisme de défense très destructeur. C'est souvent caractéristique des enfants qui vivent des moments difficiles dans leurs relations avec leurs parents. Une personne peut avoir du mal à accepter que ses parents se montrent dédaigneux ou agressifs à son égard et présumer plutôt qu'ils sont les mauvais. L’auto-accusation, l’auto-humiliation, l’automutilation, l’autodestruction par la drogue ou l’alcool, et l’abus des aspects dangereux des sports extrêmes sont autant de résultats de ce mécanisme.

L'auto-agression se produit le plus souvent lorsque notre survie ou notre bien-être dépend de l'objet extérieur qui a provoqué son apparition. Mais malgré les nombreuses conséquences négatives de ce processus, d’un point de vue émotionnel, il peut être mieux toléré qu’une agression dirigée contre la cible initiale : un parent, un tuteur ou une autre figure importante.

Sublimation : la base de la pop culture

La sublimation est l’un des mécanismes de défense du psychisme les plus utilisés. Dans ce cas, l’énergie des expériences indésirables, traumatisantes ou négatives est redirigée pour atteindre des objectifs constructifs socialement approuvés. Il est souvent utilisé par des personnes exerçant des professions créatives, y compris des personnalités célèbres. Les chansons sur l’amour non partagé ou les livres sur les périodes sombres de la vie deviennent souvent les fruits de la sublimation. C’est ce qui les rend compréhensibles – et finalement populaires.

Cependant, la sublimation ne peut pas être seulement littéraire ou « picturale ». Les désirs sadiques peuvent être sublimés lors de la pratique chirurgicale, et l'attirance sexuelle non désirée (par exemple, d'un point de vue religieux) dans la création d'œuvres architecturales brillantes (comme ce fut le cas avec Antonio Gaudi, qui menait une vie extrêmement ascétique). La sublimation peut également faire partie du processus psychothérapeutique, lorsque le client exprime ses conflits internes par la créativité : il crée des textes, des peintures, des scénarios et d'autres œuvres qui contribuent à équilibrer la personnalité.

Régression : retour en enfance

Le mécanisme de régression permet de s'adapter à une situation traumatisante de conflit, d'anxiété ou de pression en revenant à des pratiques comportementales familières depuis l'enfance : cris, pleurs, caprices, demandes émotionnelles, etc. garantir soutien et sécurité. La démonstration d'impuissance, de douleur et d'infériorité apporte très souvent des « dividendes » psychologiques - après tout, les gens, comme les autres êtres vivants, au niveau neurophysiologique, ont tendance à protéger les faibles et les petits, c'est-à-dire la progéniture, et pas seulement la leur.

La régression nous permet de nous décharger du fardeau de la responsabilité de ce qui se passe : après tout, dans l'enfance, nos parents sont responsables de beaucoup de choses à notre place. Ce mécanisme de protection peut être qualifié de très efficace et sans problème. Des difficultés surviennent lorsqu'il travaille trop longtemps. L'abus de régression conduit à l'apparition de maladies psychosomatiques, d'hypocondrie, d'absence de stratégie de vie réussie et de destruction des relations avec les autres.

Rationalisation : explications pour tout

La rationalisation est la capacité de sélectionner soigneusement des raisons raisonnables et appropriées pour l'apparition d'une situation négative. Le but ici est de nous convaincre que nous ne sommes pas à blâmer, que nous sommes assez bons ou assez importants et que le problème ne vient pas de nous. Une personne rejetée lors d'un entretien peut se convaincre elle-même et convaincre les autres qu'elle ne voulait pas du poste ou que l'entreprise était trop « ennuyeuse » - alors qu'en réalité elle éprouvait de profonds regrets. « Je n’en avais pas vraiment envie » est une expression classique de rationalisation.

Le comportement passif peut être rationalisé par la prudence, le comportement agressif par l’autodéfense et le comportement indifférent par le désir de donner aux autres plus d’indépendance. Le principal résultat du travail de ce mécanisme est le rétablissement imaginaire de l'équilibre entre l'état de choses souhaité et réel et le degré d'estime de soi. Cependant, la rationalisation n’élimine souvent pas complètement les effets négatifs d’une situation traumatisante, de sorte qu’elle continue à causer de la douleur pendant longtemps.

Intellectualisation : sentiments théoriques

L'intellectualisation nous permet de neutraliser la colère, le chagrin ou la douleur en redirigeant notre attention vers un domaine totalement indépendant. Une personne récemment abandonnée par sa femme peut consacrer tout son temps libre à étudier l'histoire de la Rome antique - et cela lui permettra de « ne pas trop penser » à la perte. Ce mécanisme de défense psychologique repose sur le désir de faire abstraction des sentiments et de les intellectualiser, en les transformant en concepts théoriques.

Le comportement de la personne intellectualisante est souvent perçu comme adulte et mature, ce qui rend cette forme de défense socialement attractive. Elle présente également un autre avantage : l’intellectualisation permet de réduire la dépendance à l’égard de ses propres émotions et de « nettoyer » son comportement de celles-ci. Cependant, l'utilisation à long terme de ce mécanisme entraîne la destruction des liens émotionnels avec le monde extérieur, une diminution de la capacité à se comprendre et à discuter de ses sentiments avec d'autres personnes.

Éducation réactive : se battre au lieu de s'embrasser

L'éducation réactive est une sorte de magie comportementale. Cette stratégie de défense vous permet de transformer le négatif en positif – et vice versa. Nous rencontrons souvent ses effets, inoffensifs ou non. Les garçons tirent les tresses des filles qu'ils aiment ; les personnes plus âgées condamnent la promiscuité des jeunes et tentent de les humilier, alors qu'en réalité ils sont attirés par les vêtements révélateurs et le style provocateur. La formation réactive révèle souvent son inadéquation à la situation et des « percées » périodiques de vrais sentiments à travers le masque.

L'homophobie, l'antisémitisme et d'autres formes de rejet de groupes sociaux et nationaux sont aussi parfois une conséquence d'une éducation réactive. Dans ce cas, à l’aide d’un mécanisme de défense, notre propre attirance ou notre propre lien avec un groupe national, qui pour une raison quelconque est considéré comme inacceptable, est neutralisé. Cette utilisation d'un mécanisme de défense nuit à autrui, mais elle n'élimine pas le conflit interne chez la personne qui l'utilise ni n'augmente son niveau de conscience.

Substitution : transfert de colère

La substitution permet de transférer des sentiments indésirables (notamment la colère et l'irritation) d'un objet à un autre à des fins d'autodéfense. Une personne à qui son patron a crié dessus ne lui répondra peut-être pas, mais elle criera après son enfant à la maison le soir. Il a besoin d'exprimer la colère qui a surgi, mais le faire en communication avec son patron est dangereux, mais il est peu probable que l'enfant soit en mesure de donner une rebuffade digne.

Un objet aléatoire peut également devenir l'objet de remplacement. Dans ce cas, le résultat de ce mécanisme de défense est, par exemple, une impolitesse dans les transports ou une impolitesse sur le lieu de travail. Un dessin inachevé déchiré par la colère est aussi une forme de substitution, mais bien plus inoffensive.

Fantasmes : Le Meilleur des Mondes

Les fantasmes permettent d’améliorer temporairement votre état émotionnel grâce au travail de votre imagination. La rêverie, la lecture, les jeux informatiques et même le porno nous donnent la possibilité de passer d'une situation difficile à un endroit où nous nous sentons plus à l'aise. Du point de vue de la psychanalyse, l'émergence des fantasmes est due au désir d'accomplissement, de satisfaction et de réalisation de désirs qui ne peuvent encore être satisfaits dans le monde réel.

Les fantasmes absorbent la souffrance et aident à calmer la personnalité. Néanmoins, la psyché n’est pas toujours capable de reconnaître pleinement où se termine la réalité et où commence le monde imaginaire. À l'ère du développement des technologies de l'information, une personne peut entrer en relation avec une image médiatique, rêver de son actrice préférée ou interagir avec son personnage de jeu vidéo préféré. La destruction de telles relations en raison d'un contact infructueux avec le contenu réel de l'image ou de situations désagréables sera vécue comme une véritable perte et entraînera une douleur émotionnelle. Les fantasmes peuvent également détourner une personne du monde réel. En même temps, ils deviennent souvent un terrain fertile pour la créativité et constituent la base d'œuvres réussies, apportant des résultats positifs dans la réalité.

Ces expériences peuvent être associées à des conflits internes ou externes, à des états d’anxiété ou d’inconfort. En fin de compte, l’action des mécanismes de défense vise à maintenir la stabilité de l’estime de soi d’une personne, de ses idées sur elle-même et de son image du monde.

Répression

C'est l'élimination des désirs et des expériences inacceptables de la conscience. C’est ce qu’on appelle « l’oubli motivé ». Par exemple, une personne qui a eu une expérience négative avec quelqu’un peut ne pas s’en souvenir du tout. Cependant, la mémoire des événements refoulés continue de vivre dans l’inconscient et éclate périodiquement « à l’extérieur » sous forme de plaisanteries, de lapsus, etc.

Projection

Il s’agit de l’attribution subconsciente à d’autres personnes de ses propres motivations, traits de caractère et expériences refoulés. Ce mécanisme de défense est une conséquence de la répression. Grâce au refoulement, les pulsions sont supprimées et refoulées à l'intérieur : mais cela ne les fait disparaître nulle part et continuent d'exercer leur influence. Éradiquer ses désirs est trop douloureux, alors ils sont projetés sur les autres. Ainsi, par exemple, une vieille grand-mère condamnera farouchement les mœurs de la jeunesse moderne. Mais elle traitera encore plus durement sa voisine de banc – la même vieille fille. On dit qu'elle a un mauvais caractère, donc personne ne l'a épousée. La projection s'adresse à quelqu'un dont la situation est similaire à celle du projecteur. Une personne pour qui la projection fonctionne est encline à des actions malhonnêtes, même si elle trouve cette malhonnêteté chez son entourage, elle est encline à l'envie, à la recherche de raisons négatives pour le succès des autres.

Négation

C'est le désir de ne pas accepter comme réalité des événements indésirables pour soi : à la fois présents et passés depuis longtemps. Par exemple, beaucoup ont peur des maladies graves. Une personne dont le mécanisme de déni fonctionne ne remarquera pas qu’elle présente des symptômes évidents de la maladie. Le mécanisme de déni permet d’ignorer les manifestations traumatisantes de la réalité. Le déni se produit souvent dans les relations familiales, lorsque l'un des époux ignore complètement la présence de problèmes avec son partenaire.

Rationalisation

Il s’agit de trouver des raisons et des explications acceptables pour des pensées ou des actions inacceptables. L'explication rationnelle en tant que mécanisme de défense vise à soulager les tensions en cas de conflit interne. L'exemple le plus simple de rationalisation peut être les explications justificatives d'un écolier qui a reçu une mauvaise note. S'admettre que vous êtes responsable de ne pas avoir terminé votre leçon est trop douloureux pour votre fierté. L’élève explique donc son échec par la mauvaise humeur du professeur.

Sublimation

Il s'agit du mécanisme de défense le plus courant lorsque, en essayant d'oublier un événement (une expérience) traumatique, nous passons à divers types d'activités qui sont acceptables pour nous et pour la société. Un type de sublimation peut être le sport, le travail intellectuel, la créativité.

Régression

Il s’agit d’un retour à des manières plus primitives de réagir émotionnellement ou comportementalement qu’une personne avait à un âge plus précoce. Par exemple, faites la moue, détournez-vous et restez silencieux toute la journée.

Formations réactives

Il s’agit d’un comportement exactement à l’opposé de ce qui est souhaité. Un exemple classique est la « cour » des adolescents envers les filles, qui se résume à les frapper plus fort, à tirer leurs nattes, etc. Cela est dû au fait que chez les adolescents, la tendresse est perçue comme quelque chose de honteux. Par conséquent, les garçons essaient de réduire l'expression de leurs sentiments à des actions qui, à leur avis, sont complètement opposées à la parade nuptiale.

Pour résoudre un conflit interne, une personne utilise généralement plusieurs mécanismes de défense à la fois. Mais ils servent tous un seul objectif : préserver l’intégrité des idées sur soi-même et sur le monde.