Ecologie de l'environnement. Environnement

PROTECTION ENVIRONNEMENTALE- un système de mesures gouvernementales visant à l'utilisation rationnelle des ressources naturelles, à la conservation et à l'amélioration de l'environnement dans l'intérêt des générations vivantes et futures. O.o. Avec. comprend donc un ensemble de mesures, dont certaines visent à optimiser les processus de gestion environnementale, et d'autres - à prévenir et éliminer les impacts indésirables de l'environnement sur l'homme, c'est-à-dire des mesures de nature sanitaire-hygiénique, sanitaire-technique, soutenues par législation gouvernementale.

La gestion environnementale au sens large fait référence à l'impact humain direct (ou indirect) sur l'environnement. Dans ce cas, nous parlons de l'utilisation non seulement de ressources naturelles matérielles (énergie, minéraux, eau, terre, forêt, etc.), mais aussi de ressources naturelles nécessaires pour assurer des besoins rationnels (c'est-à-dire rationnels, et non générés par le développement de la société dite de consommation) des besoins des personnes, y compris leur vie physique et spirituelle saine.

Les buts et objectifs de la gestion de l'environnement sont formulés comme suit à l'article 18 de la Constitution de l'URSS (1977) : « Dans l'intérêt des générations présentes et futures en URSS, les mesures nécessaires sont prises pour la protection et la protection scientifiquement fondée et rationnelle. utilisation de la terre et de son sous-sol, des ressources en eau, de la flore et de la faune, pour maintenir la pureté de l’air et de l’eau, assurer la reproduction des ressources naturelles et améliorer l’environnement humain.

Les mesures de nature sanitaire et sanitaire-technique incluent la dignité. protection du bassin aérien (notamment des zones peuplées) en lien avec le développement intensif de l'industrie et des transports ; protection contre l’action des pesticides et autres produits chimiques. des fonds liés à leur utilisation généralisée dans l'agriculture ; lutter contre l'influence des substances radioactives, de plus en plus utilisées dans l'économie nationale, l'industrie, la médecine et la biologie ; développement de concentrations maximales admissibles de substances toxiques et protection contre les effets de ces substances sur le corps humain, etc.

Le progrès scientifique et technologique, qui imprègne les secteurs industriels et agricoles de l'économie nationale, est impossible sans influencer la nature, sans épuiser ses ressources. L'augmentation de la capacité de production industrielle est toujours associée à une plus grande utilisation de matières premières, une consommation importante d'eau pour les besoins industriels et une augmentation des émissions de polluants dans l'atmosphère. Par conséquent, les dangers des conséquences négatives d’un impact humain accru sur la nature ne peuvent être sous-estimés. Ayant à l’esprit l’utilisation chaotique des ressources naturelles qui a lieu dans le monde capitaliste, F. Engels écrivait : « Ne nous laissons cependant pas trop illusion par nos victoires sur la nature. Pour chacune de ces victoires, elle se venge de nous. Chacune de ces victoires, il est vrai, a d’abord les conséquences que nous attendions, mais en deuxième et troisième lieu des conséquences complètement différentes, imprévues, qui détruisent très souvent la signification des premières » (Marx K., Engels F. Soch., vol. 20, p. 495-496). Dans une société socialiste, l'État réglemente par voie législative l'utilisation des ressources naturelles et établit des règles pour la conservation de la nature. Par conséquent, le problème de l’utilisation raisonnable et rationnelle de la nature et de sa conservation dans l’intérêt des générations présentes et futures est tout à fait réalisable. Dans une société socialiste, l'utilisation rationnelle, la conservation et la reproduction des ressources naturelles et le respect de la nature font partie intégrante de la construction d'une société communiste, dans laquelle la qualité optimale de l'environnement est un élément du bien-être matériel des personnes. . Cela s'applique également aussi bien à l'environnement naturel extérieur qu'à l'environnement entourant une personne dans les conditions de production, de vie et de loisirs.

Le problème de la pollution de l'environnement causée par l'impact direct de l'activité humaine s'est posé avec une acuité particulière dans la seconde moitié du 20e siècle. Pollution de l'environnement aux États-Unis, en Angleterre, au Japon, en France et dans d'autres pays. Dans les pays à forte concentration industrielle, elle a atteint des proportions critiques dangereuses pour la vie et la santé de la population. L'utilisation non réglementée et incontrôlée des ressources naturelles entraîne la disparition des espaces verts, une pollution intense de l'atmosphère, des sources d'eau, l'accumulation dans le sol et la végétation, ainsi que dans les organismes animaux qui consomment cette végétation, de substances dont l'entrée dans le corps humain à travers la nourriture est devenu dangereux pour sa vie.

Les produits de combustion du charbon et des produits pétroliers, les particules de poussière et de métaux en suspension, les gaz d'échappement des voitures, etc. sont particulièrement dangereux. La quantité totale de divers types de substances nocives entrant dans l'environnement chaque année dans le monde a dépassé 30 milliards de tonnes. Des centaines de millions de tonnes de monoxyde de carbone sont rejetées dans l'atmosphère terrestre, soit env. 150 millions de tonnes d'oxydes de soufre, plus de 50 millions de tonnes d'oxydes d'azote. Des centaines de millions de tonnes de cendres sont rejetées dans l’environnement chaque année ; Des millions de mètres cubes d'eaux usées non traitées contenant de grandes quantités de diverses substances toxiques pénètrent dans les plans d'eau libres. De puissants produits chimiques toxiques, des sels métalliques et de nombreuses substances stables et auparavant inexistantes s'accumulent dans l'eau de ces réservoirs. La pollution des plans d'eau entraîne une diminution des réserves naturelles d'eau douce, perturbe l'activité vitale des plantes aquatiques, des organismes planctoniques, des poissons, etc.

La pollution des sols due aux déchets industriels, ménagers et agricoles se produit à un rythme alarmant. Autour de nombreuses productions industrielles, des provinces biogéochimiques artificielles (q.v.) avec des niveaux accrus de sels de plomb, de cadmium, de mercure et d'autres éléments chimiques dans le sol se sont formées. De nombreuses observations ont montré que ces substances hautement toxiques et dangereuses pour la vie humaine peuvent s'accumuler dans les plantes, les insectes, les oiseaux, les poissons et divers produits de l'élevage. Lors de l'évaluation du degré de danger des polluants environnementaux selon ce qu'on appelle le système. Dans les indices de stress (c'est-à-dire les indicateurs des polluants les plus dangereux), les pesticides occupaient la première place dans les années 70 (voir). L'utilisation généralisée de ces substances dans l'économie nationale a conduit au fait qu'elles sont devenues une composante permanente de l'environnement naturel : elles s'accumulent dans les systèmes écologiques et migrent à l'échelle mondiale. Ces substances provoquent de profonds changements dans les systèmes écologiques, contribuent à l’émergence de formes de ravageurs résistants aux pesticides et à la mort d’organismes utiles.

L'industrie moderne crée des matériaux fondamentalement nouveaux qui n'existent pas dans la nature et qui sont largement étrangers dans leurs propriétés physiques. et chimie. propriétés des organismes vivants. Le corps humain n’est pas préparé au cours de l’évolution à l’action de bon nombre d’entre eux. Leur impact sur l'homme a conduit à l'émergence de maladies jusqu'alors inconnues - génétiques, toxicologiques, allergiques, endocriniennes, etc. ; Parallèlement, il convient de prendre en compte la possibilité d'apparition de certaines formes de pathologies au fil des générations. Chéri. Des études ont montré que l'air atmosphérique pollué est devenu l'un des principaux facteurs d'étiologie et de pathogenèse des maladies respiratoires, de la bronchite, de l'asthme bronchique, de l'emphysème et des néoplasmes malins du système respiratoire. Ainsi, par exemple, selon des chercheurs japonais, pour 1975-1976, la teneur accrue en oxydes d'azote, en ozone, en dioxyde de soufre, en hydrocarbures et en particules en suspension dans l'air de Tokyo a entraîné des maladies massives du système respiratoire des citadins.

L’une des conséquences du progrès scientifique et technologique est l’apparition de facteurs physiques mutagènes dans l’environnement en quantités alarmantes. et chimie. nature. Du physique facteurs, il convient tout d'abord de noter divers types de rayonnements ionisants à haut pouvoir pénétrant. Il a été établi que l'effet mutagène des rayonnements ionisants est universel et sans seuil, c'est-à-dire que toute dose peut provoquer des dommages génétiques. Des études génétiques menées dans les années 60 et 70 ont montré que même de petites doses de rayonnement peuvent doubler le nombre de patients atteints de maladies héréditaires.

De nombreux produits chimiques ont également des propriétés mutagènes. composés, et un certain nombre d’entre eux ont un effet mutagène qui dépasse les rayonnements ionisants. Dans les années 60 Même le terme « supermutagènes » est apparu, qui a commencé à désigner des substances dont la mutagénicité est des dizaines et des centaines de fois supérieure à la mutagénicité des rayonnements ionisants (voir Mutagènes).

De nombreux pesticides ont une activité cytogénétique ; l'activité mutagène et cancérigène de nombreux oxydes d'azote, nitrosamines et autres composés nitrés a été révélée. L'effet mutagène des composés alkylants formés à partir de déchets industriels et de processus technologiques ouverts, etc., a été étudié. Une fois dans l'environnement, les substances mutagènes interagissent entre elles, ce qui entraîne la création de concentrations élevées de complexes cancérigènes dangereux non étudiés dans l'air atmosphérique et. sources d'eau.

Le développement de la technologie de mise en conserve et l’utilisation généralisée des produits alimentaires en conserve ont placé les consommateurs en contact direct avec des produits chimiques. mutagènes - formol, propylène glycol, divers composés nitro, etc. Dans l'ensemble, l'industrie moderne de la conserve dans de nombreux pays est devenue due à une autorité gouvernementale insuffisante. surveillance de la source des produits chimiques pénétrant dans le corps humain. mutagènes.

Un problème de plus en plus grave est devenu la « contamination » de l'environnement par de telles substances nocives pour la santé humaine. des facteurs tels que les vibrations (voir), le bruit (voir), les champs électromagnétiques de différentes gammes (voir Champ électromagnétique), etc., qui sont associés à la large diffusion de divers véhicules, produits électroménagers, à la croissance du nombre et de la puissance des stations de radio et de télévision, installations radar, etc. Il a été établi qu'à la fin des années 70. Le niveau de bruit dans toutes les grandes villes a augmenté de 12 à 45 dB et l'intensité sonore subjective a doublé. Le bruit interfère avec le repos et conduit à l'insomnie. Il provoque des maladies du système nerveux, de l'hypertension, etc. Le bruit contribue à l'affaiblissement de l'attention, de la mémoire, de la vitesse de réaction, réduit la productivité du travail et est l'une des causes directes des blessures. On estime par exemple qu'en France le bruit est à l'origine de 11 % des accidents du travail et de 15 % des arrêts de travail. Après avoir insonorisé les locaux de travail des bureaux d'une compagnie d'assurance américaine, les erreurs des calculatrices ont été réduites de 52 % et celles des dactylographes de 29 %.

Jusqu'à la fin des années 60, les recherches des écologistes et des hygiénistes concernaient Ch. arr. problèmes de dignité protection des objets environnementaux à l'échelle nationale, étude des phénomènes et des conséquences de la pollution locale de l'environnement. Dans les années 70 L'attention des scientifiques et du public s'est portée sur l'étude des conséquences mondiales de la pollution de l'environnement. La lutte contre l'apparition de la crise environnementale est devenue une nécessité pour tous les pays et tous les peuples et est devenue l'un des facteurs de la politique internationale et de la coopération internationale.

Certains scientifiques bourgeois, en discutant de la situation actuelle, arrivent à la conclusion que la société moderne a franchi le seuil de l'autodéfense naturelle de la nature et qu'elle ne peut plus être sauvée par les efforts humains. La révolution scientifique et technologique est de plus en plus présentée par les théoriciens bourgeois comme une force hostile à la société humaine. Les représentants de ce mouvement prédisent la mort inévitable de toute civilisation humaine, de toute vie sur terre. D’autres pensent que la révolution scientifique et technologique résoudra à elle seule la crise environnementale, quelle que soit la nature du système social. D’autres encore, identifiant des situations de crise réelles dans le monde capitaliste moderne, se limitent à des appels abstraits pour surmonter de telles situations par une « révolution dans la conscience humaine ». La science, la technologie et l'homme sont considérés par les théoriciens bourgeois indépendamment de l'organisation sociale de la vie des gens, isolés de la société. Ils séparent la science et la révolution scientifique et technique, leurs fonctions et orientations des conditions sociales, qui diffèrent selon le système social existant.

La crise environnementale moderne est déterminée par les conditions sociales du système capitaliste. La pratique de la société socialiste montre que l’impact destructeur de la révolution scientifique et technologique sur la nature n’est pas une fatalité inévitable.

Protection de l'environnement en URSS.

L'environnement est inextricablement lié à l'homme, qui est un objet actif de la nature. À cet égard, I.M. Sechenov a écrit : « Un organisme sans environnement extérieur qui soutient son existence est impossible, c'est pourquoi la définition scientifique d'un organisme inclut également l'environnement qui l'influence. »

Dans le domaine de la protection de l'environnement, le PCUS et le gouvernement soviétique partent de la reconnaissance de l'importance vitale de ce problème pour toute l'humanité. Le parti et personnellement V.I. Lénine, dans les conditions extrêmement difficiles de développement de l'économie, ont attaché une grande importance aux questions de protection de l'environnement naturel et aux questions connexes de préservation et de renforcement de la santé des travailleurs. Au cours des seules premières années du pouvoir soviétique, V.I. Lénine a signé plus de 100 documents destinés à O. o. Avec. et l'utilisation rationnelle des ressources naturelles. En 1918, dans l'ouvrage « Esquisse d'un plan de travail scientifique et technique » V.N. Lénine a souligné que la question de la conservation de la nature doit être posée conformément aux tâches de l'édification socialiste.

Le premier acte législatif du gouvernement soviétique, signé par V.I. Lénine, fut le décret foncier, selon lequel toutes les terres et leur sous-sol étaient déclarés propriété de l'État. Cette loi a légalement mis fin à l’utilisation prédatrice des terres. Le 27 mai 1918, V.I. Lénine et Ya.M. Sverdlov ont signé la loi « Sur les forêts », qui obligeait les autorités locales à veiller au renouvellement et à l'utilisation systématique des forêts. En février 1919, le Conseil économique suprême a adopté une résolution spéciale « Sur le Comité central pour la conservation de l'eau - Tsentrvodoohrany », qui décrivait un vaste programme de mesures visant à protéger les masses d'eau de la pollution par les eaux usées des entreprises industrielles et municipales. La même année, signés par V.I. Lénine, des décrets du Conseil des commissaires du peuple « Sur les entrailles de la terre » furent publiés, et en 1921, « Sur la protection des terres halieutiques et animales dans l'océan Arctique et la mer Blanche. » Une attitude prudente à l'égard des ressources naturelles, reflétée dans les décrets et les résolutions, est devenue le principe de la gestion socialiste de l'environnement et de la protection de l'environnement.

Rien qu'au cours des dernières années, un certain nombre de résolutions ont été adoptées par le Comité central du PCUS et le Conseil des ministres de l'URSS : « Sur le renforcement de la protection de la nature et l'amélioration de l'utilisation des ressources naturelles » (1972), « Sur les mesures visant à empêcher pollution des bassins de la Volga et de l'Oural par des eaux usées non traitées » (1972), « Sur les mesures visant à prévenir la pollution des bassins de la mer Noire et de la mer d'Azov » (1976), « Sur les mesures visant à assurer davantage la protection et l'utilisation rationnelle des ressources naturelles ressources du bassin du lac Baïkal" (1977), "Sur des mesures supplémentaires pour renforcer la protection de la nature et améliorer l'utilisation des ressources naturelles" ( 1978).

Le Conseil suprême de l'URSS a adopté les « Fondements de la législation de l'URSS et des républiques fédérées sur les soins de santé », qui reflètent également les questions de protection de l'environnement, « Fondements de la législation sur l'eau de l'URSS et des républiques fédérées », « Fondements de la législation de l'URSS et des républiques fédérées sur le sous-sol », « Fondements de la législation forestière de l'URSS et des républiques fédérées », ainsi que la loi de l'URSS « Sur la protection de l'air atmosphérique ». En outre, en ce qui concerne certaines régions du pays, le Conseil des ministres de l'URSS a adopté ces dernières années un certain nombre de résolutions visant à renforcer les mesures de protection de l'environnement et d'utilisation rationnelle des ressources naturelles du pays.

Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, les questions d'O. o. Avec. ont été inclus dans la loi fondamentale du pays - la Constitution de l'URSS (1977). Elle réglemente les principes d'une utilisation rationnelle et scientifiquement fondée des ressources naturelles, définit les tâches de préservation et d'amélioration de l'environnement et de protection de la santé publique. Une condition nécessaire pour protéger les personnes contre les facteurs environnementaux défavorables était l'élaboration de critères dont le dépassement est associé au risque de nuire à la santé humaine.

L'État soviétique est devenu le premier État au monde à établir des concentrations maximales admissibles (MPC) scientifiquement fondées de diverses substances nocives dans l'air atmosphérique des locaux industriels, dans l'eau des réservoirs, dans les produits alimentaires, etc. Les premiers MPC relatifs au soufre Le dioxyde de carbone, les oxydes d'azote et le chlorure d'hydrogène ont été approuvés par le commissaire du peuple au travail de la RSFSR en 1922. Dans les années 50, les MPC dans l'air pour le dioxyde de soufre, le chlore, le sulfure d'hydrogène, le sulfure de carbone, le monoxyde de carbone, les oxydes d'azote, le plomb et ses composés, le mercure métallique, la poussière (non toxique) et la suie.

Les concentrations maximales admissibles développées par les instituts de recherche et approuvées par le M3 de l'URSS ont été incluses dans une section spéciale des normes de construction SN 245-71 « Normes sanitaires pour la conception des entreprises industrielles », et les concentrations maximales admissibles de substances nocives dans le L'air de la zone de travail était à la base du système de normes de sécurité au travail GOST 12.1.005.76 « Air de la zone de travail ». En URSS, les gigaoctets ont été approuvés. normes pour les produits chimiques substances pouvant polluer les plans d'eau (environ 800), l'air atmosphérique (plus de 400), l'air des locaux industriels (plus de 1000), le sol (plus de 20), les produits alimentaires (environ 200).

Les énormes défis du développement économique national nécessitent de renforcer les mesures de protection de l'environnement, principalement pour protéger les masses d'eau de la pollution, ainsi que pour réduire les effets nocifs de la pollution sur la santé humaine. Ce problème sera résolu par une nouvelle expansion de la construction d'installations de traitement, le développement et la mise en œuvre de programmes technologiques pour une production sans déchets et l'utilisation généralisée de l'approvisionnement en eau recyclée. Rien qu'en 1975, 1 580 complexes d'installations de traitement ont été mis en service pour protéger l'eau douce de la pollution ; De nombreux travaux dans ce sens sont en cours dans les grandes villes du bassin de la Volga. Une place importante dans la protection et l'amélioration de l'environnement (protection des bassins d'eau et d'air, réduction du bruit et amélioration du microclimat) est accordée aux mesures d'urbanisme (voir Urbanisme). Il s'agit principalement du retrait des limites de la ville ou de la reconversion d'entreprises dont les émissions ne peuvent être réduites de manière significative, de la création de zones de protection sanitaire scientifiquement fondées (voir) autour des entreprises industrielles.

Afin de protéger la population du bruit, de grandes autoroutes sont construites pour contourner les zones résidentielles ; les rues étroites sont remplacées par des autoroutes isolées des immeubles résidentiels par des espaces verts ; le flux des véhicules de marchandises est régulé, les délais de transport des marchandises vers le réseau commercial des zones densément peuplées sont régulés. Les actes législatifs du gouvernement soviétique sur la conservation de la nature et l'utilisation rationnelle des ressources naturelles se reflètent dans les investissements publics en capital à ces fins.

Ainsi, pour la mise en œuvre d'un ensemble de mesures environnementales pour la période 1981 -1985. En général, il est prévu d'allouer plus de 10 milliards de roubles d'investissements publics dans tout le pays.

D'une grande importance pour résoudre les problèmes d'O. o. Avec. en URSS, il s'agit de l'élaboration de schémas généraux de localisation de secteurs de l'économie nationale, de projets d'aménagement du territoire et de grands complexes industriels tant pour les années à venir que pour le développement à long terme. Ces plans prévoient l'utilisation rationnelle du territoire et des ressources naturelles, ainsi que l'amélioration des conditions de travail, de vie et de loisirs des personnes. Ils contiennent des mesures scientifiquement fondées pour l'implantation d'habitations, d'entreprises industrielles et agricoles, d'ouvrages d'art, d'aires de loisirs publiques et de zones protégées.

Conformément aux résolutions du Comité central du PCUS et du Conseil des ministres de l'URSS « Sur le renforcement de la protection de la nature et l'amélioration de l'utilisation des ressources naturelles » (1972) et « Sur les mesures supplémentaires visant à renforcer la protection de la nature et à améliorer l'utilisation des ressources naturelles. ressources naturelles » (1978) dans la pratique de la planification étatique des activités économiques sur O . Avec. de nouvelles dispositions ont été introduites. Régulièrement, les plans d'État actuels et à long terme pour le développement de l'économie nationale de l'URSS pour les sections des secteurs concernés de l'économie prévoient divers types de travaux et des crédits toujours croissants pour O. o. Avec. Les mesures de protection de la nature et d'utilisation rationnelle des ressources naturelles dans les plans nationaux de développement de l'économie nationale sont classées dans une section distincte. Des rapports d'État sur la mise en œuvre des activités pertinentes par les ministères et départements ont été établis. Tous les projets de construction de nouvelles entreprises et de reconstruction d'entreprises existantes doivent être soumis à un examen d'État, en tenant compte de l'impact sur l'environnement.

Le Comité d'État de l'URSS pour la science et la technologie, en collaboration avec l'Académie des sciences de l'URSS et d'autres départements, élabore une prévision scientifique et technique des changements possibles dans la biosphère résultant du développement des secteurs de l'économie nationale à l'avenir pour 20 -30 ans.

Notre pays a créé un vaste système d'organismes étatiques et d'organismes publics de protection de la nature (voir Service Sanitaire et Epidémiologique, Surveillance Sanitaire). Les autorités de l'État approuvent les plans de développement de l'économie nationale, entendent et résolvent spécifiquement les problèmes liés à l'amélioration de l'utilisation des ressources naturelles, à l'analyse de l'État et à l'amélioration continue de la protection de l'environnement. Le Soviet suprême de l'URSS dispose de commissions permanentes pour la protection de la nature, placées sous l'égide du Conseil de l'Union et du Conseil des nationalités. Les rapports et propositions de ces commissions, le cas échéant, sont discutés lors des sessions du Soviet suprême de l'URSS, par le Présidium du Soviet suprême de l'URSS ou, sur ses instructions, par le Conseil des ministres de l'URSS, les ministères et départements de l'URSS. Il existe également des commissions pour la protection de la nature relevant des Conseils des députés du peuple au niveau des républiques fédérées et autonomes, des territoires et régions, des districts et des agglomérations.

Le Conseil des ministres de l'URSS dirige, dirige, coordonne et contrôle les activités des ministères et départements de l'URSS et dirige les activités des conseils des ministres des républiques fédérées dans le domaine de l'enseignement public. pp., élabore des mesures globales pour améliorer la protection de l'environnement tant pour le pays dans son ensemble que pour certaines grandes régions et adopte des résolutions appropriées. Les conseils des ministres des républiques fédérées et autonomes exercent leurs activités dans le même sens.

Un certain nombre de ministères et de départements sont chargés des fonctions de contrôle environnemental de l'État sur les activités de toutes les entreprises et organisations, quelle que soit leur subordination départementale. Ainsi, le M3 de l'URSS exerce l'autorité de l'État. contrôle de l'application des règles et réglementations établies dans le domaine de l'amélioration municipale, de l'approvisionnement en eau, de l'alimentation, de la vie quotidienne et des loisirs de la population, de l'implantation d'installations industrielles, de la mise en place de mesures de protection de l'eau, etc. Le ministère de l'Agriculture de l'URSS exerce le contrôle de l'État sur le respect de la législation foncière et de la procédure d'utilisation des terres, sur la bonne gestion de la chasse, la préservation et l'enrichissement de la flore et de la faune bénéfiques, ainsi que sur l'exploitation des réserves naturelles ; Le ministère de la Réhabilitation des terres et de la Gestion de l'eau de l'URSS exerce le contrôle de l'État sur l'utilisation rationnelle de l'eau, la mise en œuvre de mesures de protection des masses d'eau, le fonctionnement des installations de traitement et le rejet des eaux usées dans les masses d'eau.

Comité d'État de l'URSS pour l'hydrométéorologie et le contrôle de l'environnement en collaboration avec les institutions de l'État. la supervision du Ministère de la bonification des terres et de la gestion de l'eau de l'URSS assure le contrôle du niveau de pollution de l'environnement. A cet effet, le Service National d'Observation et de Contrôle du Niveau de Pollution de l'Environnement a été organisé. Un certain nombre d'autres ministères et départements sont investis de fonctions de contrôle de l'État sur l'utilisation et la protection des ressources naturelles, conformément à leur spécialisation. Chacun de ces ministères dispose d'inspections d'État correspondantes. Des lois sur la protection de la nature ont été adoptées dans toutes les républiques fédérées. Les républiques fédérées individuelles ont créé des comités républicains d'État pour la protection de la nature sous l'égide des conseils des ministres. De tels comités ont été créés dans les RSS d'Ukraine, de Biélorussie, de Géorgie, d'Azerbaïdjan, de Lituanie et de Moldavie.

Pour la justification scientifique des décisions importantes prises et le développement d'une politique technique dans le domaine de la protection de l'environnement, le Conseil scientifique et technique interministériel sur les problèmes complexes de la protection de l'environnement et de l'utilisation rationnelle des ressources naturelles a été organisé sous l'égide du Comité d'État de l'URSS pour la science et Technologie. Il est chargé de coordonner et de préparer des propositions visant à résoudre les principaux problèmes gouvernementaux dans ce domaine, ainsi que d'exercer un certain nombre de fonctions consultatives importantes.

L'Académie des sciences de l'URSS dispose d'un Conseil scientifique sur les problèmes de la biosphère, conçu pour unir les efforts et guider le travail de nombreuses institutions scientifiques développant les bases scientifiques de l'utilisation rationnelle et de la protection des ressources naturelles et des méthodes d'évaluation économique et environnementale de leur utilisation. Ces dernières années, l'élaboration de principes d'évaluation environnementale et économique des types de ressources naturelles les plus importants s'est intensifiée. De nombreux travaux sont en cours pour étudier l'océan mondial et l'atmosphère. À l'avenir, la recherche sur l'océan mondial devrait conduire à une meilleure utilisation de ses vastes ressources biologiques, minérales, énergétiques et autres, et contribuer à l'amélioration des moyens de protection de l'océan contre la pollution.

Une grande attention est accordée dans notre pays à l'organisation des réserves d'État, qui sont essentiellement des zones de conservation et d'étude du fonds génétique de la biosphère. Les activités des réserves d'État sont menées conformément aux principes de préservation des normes représentatives de la nature et du patrimoine génétique. Les réserves d'État et les réserves fauniques, ainsi que les entreprises forestières, de pêche et de chasse, effectuent un travail considérable pour restaurer les stocks de plantes et d'animaux précieux, y compris ceux qui sont sur le point de disparaître.

Le problème de la conservation de la nature soulève encore aujourd'hui de nombreuses questions complexes qui nécessitent des travailleurs dans le domaine de la protection de l'environnement. Avec. connaissances particulières. Ainsi, parallèlement à la création d'une base technique, le prof. formation de spécialistes sur diverses problématiques d'O.o. Avec. Compte tenu de cela, le ministère de l'Enseignement supérieur et secondaire spécialisé de l'URSS a élaboré des mesures visant à améliorer le travail éducatif et de recherche dans le domaine des activités éducatives. Avec. Depuis 1973, une section « Conservation de la nature » ​​a été introduite dans les programmes d'études d'un certain nombre d'universités d'URSS afin de fournir aux futurs spécialistes des informations de base sur le problème de la conservation de la nature et les moyens de sa solution pratique. De nombreuses universités techniques ont commencé à former des ingénieurs, des technologues, des architectes et d’autres spécialistes des questions opérationnelles. Avec. Il est important de promouvoir la connaissance de la nature et de cultiver le sentiment de respect de la nature auprès de la population à travers la presse, la radio et la télévision.

Beaucoup de travail est effectué par les organisations publiques - associations bénévoles pour la conservation de la nature, Moscou et autres associations d'explorateurs de la nature, sociétés géographiques, société de la connaissance, etc. Un rôle important dans l'instauration d'une attitude bienveillante envers la nature et ses richesses est confié aux écoles et aux cercles de jeunes.

Un puissant élan pour résoudre les problèmes d'O. o. Avec. sont devenues les décisions historiques du XXVIe Congrès du PCUS. Les « Principales orientations du développement économique et social de l'URSS pour 1981-1985 et jusqu'en 1990 », adoptées lors du congrès, prévoient un programme vaste et complet de mesures pour gérer la qualité de l'environnement (Section IX « Protection de la nature »). Les tâches de renforcement de la protection de la nature, de la terre et de son sous-sol, de l'air atmosphérique, des masses d'eau, de la flore et de la faune figurent parmi les priorités, et face aux questions urgentes du développement de la science, la pertinence d'augmenter l'efficacité des activités dans le domaine de la protection de l’environnement est noté. Avec.

Lors de la définition de l'objectif principal du onzième plan quinquennal - assurer une amélioration continue du bien-être de la population - une attention particulière est accordée à l'amélioration de la santé publique, ainsi qu'à la protection et à l'amélioration de l'environnement dans le but de préserver et de renforcer l'environnement. santé de la population. Un rôle extrêmement important est accordé au travail préventif visant à prévenir les maladies. Compte tenu de cela, un programme complet de recherche théorique et pratique a été élaboré sur le problème des « Fondements scientifiques de l'hygiène environnementale », qui a débuté dans le Xe Plan quinquennal. Ce programme prévoit d'accélérer, d'élargir et d'approfondir l'étude des schémas généraux des processus d'adaptation, des mécanismes d'interaction du corps humain avec un complexe de facteurs environnementaux favorables et nocifs d'origine anthropique et naturelle, ainsi que des facteurs socio-économiques dans afin de justifier un système de mesures nationales visant à optimiser les conditions de vie, de travail et de repos du peuple soviétique.

Coopération internationale dans le domaine de la protection de l'environnement. En prenant des mesures efficaces pour protéger et améliorer l'environnement du pays, le Parti communiste et le gouvernement soviétique ont attaché et continuent d'attacher une grande importance à l'élargissement de la coopération internationale globale dans ce domaine. soviétique

L'Union part du fait que l'approche la plus rationnelle pour résoudre avec succès les problèmes environnementaux, qui sont de nature mondiale et complexe, ne peut être que les efforts unis de tous les États. Dès les premiers jours de son existence, l’État soviétique a été actif dans ce sens. En 1922, un accord bilatéral a été conclu entre la RSFSR et la Finlande sur l'utilisation de l'eau et la réglementation de la pêche dans les eaux frontalières. Une convention similaire fut signée en 1927 avec la Turquie. La même année, l'URSS a signé un accord avec l'Iran sur l'exploitation conjointe des pêcheries sur la côte sud de la mer Caspienne. Des accords sur la protection des eaux et la pêche ont été signés par l'Union soviétique avec les pays voisins, et avec certains pays, des accords ont également été conclus sur la lutte commune contre les incendies de forêt et l'application de mesures de quarantaine.

Développement de la coopération internationale dans le domaine d'O. o. Avec. et l'utilisation rationnelle des ressources naturelles fait partie intégrante du programme de paix adopté au XXIVe Congrès du PCUS. S'exprimant au congrès avec un rapport, le secrétaire général du Comité central du PCUS, camarade. JI. I. Brejnev s'est exprimé sur cette question : « Notre pays est prêt à participer avec d'autres États intéressés à la résolution de problèmes tels que la préservation de l'environnement naturel, le développement de l'énergie et d'autres ressources naturelles, le développement des transports et des communications, la prévention et l'élimination des maladies les plus dangereuses et les plus répandues, la recherche et l'exploration de l'espace et de l'océan mondial.

Mettant en œuvre le programme de paix, l'Union soviétique a conclu des accords de coopération dans le domaine de O. o. Avec. avec les États-Unis, la France, la Suède, le Canada, l'Allemagne, l'Angleterre, l'Italie, l'Iran et d'autres pays.

Encore plus tôt, en août 1963, à Moscou, les représentants des gouvernements de l'URSS, des États-Unis et de l'Angleterre ont signé le « Traité interdisant les essais d'armes nucléaires dans l'atmosphère, l'espace extra-atmosphérique et sous l'eau ». Cet accord a été rejoint par St. 100 états.

En 1966, un accord de coopération scientifique, technique et économique est conclu entre l'URSS et la France. Les thèmes de la coopération à long terme (10 ans) comprenaient le développement de méthodes de calcul et de prévision des niveaux de pollution et la recherche de moyens de protection de l'air atmosphérique, des méthodes d'étude des ressources en eaux de surface et souterraines, des méthodes et équipements de traitement des eaux usées et d'autres problèmes. .

En 1972, un accord de coopération dans le domaine de l'O. a été signé à Moscou entre l'URSS et les États-Unis. Avec. Cet accord prévoyait l'étude de l'impact de la pollution sur l'environnement humain, l'élaboration d'un cadre de régulation de l'impact de l'activité humaine sur la nature et des mesures de prévention de la pollution de l'air, du sol et de l'eau.

L’URSS et d’autres États socialistes ont lancé de vastes mesures collectives pour résoudre le problème environnemental. Le projet de Déclaration générale sur les fondements de la sécurité européenne et les principes des relations entre les États en Europe, proposé par l'Union soviétique lors de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, évoquait spécifiquement la nécessité pour tous les États du continent de développer des relations bilatérales et liens multilatéraux dans le domaine de la protection de l’environnement. Une section consacrée au développement de tels liens a été incluse dans le projet proposé par les participants à la réunion, les délégations de la RDA et de la Hongrie. Les propositions de l'URSS, de l'Allemagne de l'Est et de la Hongrie ont été unanimement soutenues par les participants à la Conférence paneuropéenne et ont été pleinement reflétées dans l'Acte final de ce forum historique, signé à Helsinki le 1er août 1975 par les dirigeants de 33 États européens. , ainsi qu'aux États-Unis et au Canada. Ce document proclame : « … la protection et l'amélioration de l'environnement, ainsi que la conservation de la nature et l'utilisation rationnelle de ses ressources dans l'intérêt des générations présentes et futures, sont l'une des tâches de grande importance pour le bien - l'être des peuples et le développement économique de tous les pays, et que de nombreux problèmes environnementaux, notamment en Europe, ne peuvent être résolus efficacement que par une coopération internationale étroite.

Les États participants à la Conférence paneuropéenne ont clairement défini les objectifs spécifiques de la coopération sur cette question, ont souligné les domaines les plus importants, les formes et méthodes progressistes possibles de cette coopération. Ils sont convenus, entre autres, de coopérer dans des domaines tels que la lutte contre la pollution atmosphérique ; protection de l'eau contre la pollution et utilisation de l'eau douce; protection du milieu marin; conservation des sols et utilisation des terres; protection de la nature et des réserves; améliorer l'environnement dans les zones peuplées; recherche fondamentale, observations, prévision et évaluation des changements dans l'environnement; mesures juridiques et administratives sur O. o. Avec.

Le succès de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe a donné une impulsion puissante au développement de la coopération internationale sur les problèmes de protection et d'amélioration de l'environnement. Il est prévu que ces problèmes soient résolus sur une base bilatérale et multilatérale, notamment régionale et sous-régionale. Dans le même temps, il est prévu qu’il exploite pleinement les capacités existantes et potentielles des organisations internationales existantes traitant des questions de santé publique. pp., en particulier la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe et le Programme des Nations Unies pour l'environnement, auxquels l'Union soviétique participe activement et apporte une contribution constructive au développement et à la mise en œuvre de leurs programmes.

Conformément à la recommandation de la conférence des Nations Unies sur les problèmes environnementaux, entrée dans l'histoire sous le nom de Conférence de Stockholm (1972), et à la décision de la XXVIIe session de l'Assemblée générale des Nations Unies en 1972, le « Programme international des Nations Unies pour l'environnement » ( PNUE) a été créé. Ce programme comprenait 7 domaines d'activité prioritaires : 1. La problématique du développement des établissements humains, du maintien de la santé et du bien-être humains (problèmes environnementaux provoqués par l'intensification du processus d'urbanisation, problématiques de lutte contre la pollution de l'air, ainsi que la problématique du recyclage déchets solides et liquides) ; 2. Problèmes de protection des sols et de l'eau, ainsi que lutte contre la propagation des déserts (étude des questions d'utilisation rationnelle des ressources en eau et prévention de leur pollution, amélioration de la technologie de traitement des eaux usées, introduction de technologies avancées d'utilisation de l'eau) ; 3. Problèmes d'éducation, de formation professionnelle, de transfert d'informations (organisation de colloques et séminaires internationaux sur la formation de spécialistes dans le domaine de la protection de l'environnement, création d'un service international de référence sur les questions environnementales) ; 4. Aspects commerciaux, économiques et technologiques du problème environnemental (étudier et rechercher les moyens les plus efficaces de lutter contre la pollution de l'environnement, ainsi que développer des méthodes pour l'exploitation la plus rationnelle des ressources naturelles) ; 5. Protection de l'océan mondial contre la pollution (l'orientation principale dans un premier temps est la lutte contre la pollution de l'océan mondial par le pétrole et les produits pétroliers) ; 6. Protection de la flore et de la faune, conservation et entretien des ressources génétiques du globe (questions de protection des plantes et des animaux menacés, ainsi que questions de changements dans les systèmes écologiques naturels du fait de l'impact humain sur eux) ; 7. Le problème de l'énergie et des ressources énergétiques (au départ seulement une évaluation des informations disponibles sur ce problème avec un accent sur l'aspect économique).

L'URSS coopère activement dans le domaine de la protection de l'environnement avec les pays socialistes et capitalistes et un certain nombre d'organisations internationales - l'ONU, le PNUE, l'OMS, l'UNESCO, etc. La coopération scientifique et technique de l'URSS avec les pays membres du CAEM dans le domaine Le problème complexe du « Développement de mesures » se développe avec succès pour la conservation de la nature". Les principaux domaines de coopération sont : la coordination des approches méthodologiques pour résoudre des problèmes tels que la protection de la santé publique, la protection des systèmes écologiques et des paysages, la protection de l'air atmosphérique, l'amélioration des méthodes de recyclage et de neutralisation des déchets, les aspects socio-économiques, organisationnels, juridiques et pédagogiques de O.o. Avec. aux fins d'une répartition planifiée des tâches entre les différents pays partenaires. Plus de 30 institutions des pays socialistes participent à cette coopération sur les seules questions d'hygiène environnementale.

Coopération internationale active sur les aspects médicaux des problèmes d'O. o. Avec. menée par l’intermédiaire de l’OMS. Conformément aux résolutions de l'Assemblée mondiale de la santé, depuis 1973, un vaste programme a été mis en œuvre pour évaluer l'impact des facteurs environnementaux sur la santé humaine, appelé Programme OMS de critères de santé environnementale. Dans le cadre du programme, des groupes d'experts de divers pays, dont l'URSS, s'emploient à analyser les données mondiales disponibles sur la toxicité et le danger de divers polluants environnementaux et à élaborer des recommandations concernant les niveaux acceptables de leur impact sur la santé humaine.

En mai 1978, le Présidium du Soviet suprême de l'URSS a ratifié la convention interdisant l'utilisation militaire ou toute autre utilisation hostile de moyens visant à influencer l'environnement naturel. Cette convention a été signée en 1977 à Genève par les représentants de 33 États membres de l'ONU. La caractéristique la plus importante de la nouvelle convention est qu'elle concerne des activités et des processus (météorologiques et géographiques) qui n'ont jamais fait l'objet d'accords internationaux auparavant. La Convention a exprimé la tâche la plus importante de notre époque - préserver notre terre - la planète des hommes - dans toute sa beauté et sa diversité, afin qu'elle continue à servir les hommes à l'avenir.

Lors de la ratification de la convention, le secrétaire général du Comité central du PCUS, président du Présidium du Soviet suprême de l'URSS, camarade. JI. I. Brejnev a déclaré : « L'Union soviétique fait tout son possible pour protéger la nature, sa flore et sa faune, ses ressources minérales... Mais nous ne sommes pas seuls sur la planète, et la préservation de la nature nécessite les efforts de tous les habitants du globe. » (« Pravda », 1978, 17 mai).

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P. N. Bourgasov.

L'homme et la nature ne sont pas une relation paritaire, puisque le rôle dominant appartient à la nature. La nature est le monde entier qui entoure l'homme, elle est le berceau de la vie sous différentes formes et significations. Tout ce qui existe, l'environnement qui nous entoure, peut exister sous forme vivante et inanimée, mais ce monde influence nos vies sous diverses manifestations.

Les interconnexions et les modèles d’interaction de toutes choses ont été remarqués dans les temps anciens et faisaient partie de la philosophie humaine. Le développement rapide du progrès technologique, la volonté de subjuguer la nature - tout cela a mis au premier plan les questions de conservation écologie et protection de l'environnement.

Les usines les plus puissantes sont construites, des stations géantes sont construites, la longueur des gazoducs et des oléoducs augmente chaque jour. Tout cela fait partie du progrès technologique au bénéfice de l’humanité, mais le revers de ce progrès est la mort des forêts et la modification des paysages.

Pendant de nombreuses années, nous nous sommes consolés en pensant que l’homme est le maître de la nature, mais que c’est sa « gestion » qui laisse derrière elle des espaces sans vie, des déserts arides, des écosystèmes détruits et des plans d’eau contaminés. État déplorable écologie et contamination de l'environnement ne permet pas à la société humaine moderne de profiter de la fraîcheur de la marée marine, du souffle pur de l'espace forestier et de l'eau cristalline de la source.

C'est ainsi que nous avons changé la nature. Explosions de centrales nucléaires, rivières d'essence qui coule, eaux usées des usines et des usines, smog des gaz d'échappement, épuisement des rubans bleus des rivières, déforestation. Et si une personne raisonnable ne se rend pas compte de sa responsabilité état de l'écologie et de l'environnement, que laissera-t-il sur la planète bleue ?

Aujourd’hui, ces questions préoccupent de nombreuses personnes qui s’unissent au sein de sociétés « vertes » et de syndicats environnementaux. Après tout, ce n'est que grâce à des efforts conjoints que nous serons en mesure de faire revivre et de préserver les ressources naturelles et d'assumer la responsabilité de toute vie sur notre planète, de notre foyer, le berceau de la vie.

L'environnement et sa protection

L’état actuel de l’environnement nécessite une protection par la loi et tout un système de réglementation environnementale. Protection de l'environnement et écologie doit limiter l’influence destructrice et destructrice de l’homme sur l’environnement. De nombreux pays et communautés du monde moderne ont introduit des mesures spéciales pour garantir protection environnementale.

Des restrictions strictes sur les émissions de substances et de gaz nocifs dans l'hydrosphère et l'atmosphère ont été introduites. La création de réserves uniques spécialisées, de parcs nationaux et de réserves fauniques est organisée et financée. Des mesures restrictives sur la pêche sont introduites et les saisons et les tailles de chasse sont réduites. Le problème des ordures et des déchets industriels est résolu grâce à des méthodes et technologies de traitement modernes.

Depuis 1972, l'Assemblée mondiale des Nations Unies a déclaré le 5 juin Journée mondiale de l'environnement. Le choix de cette date n'est pas fortuit, car c'est en 1972 que la Conférence de Stockholm envisagea Problèmes environnementaux. Cette journée est un appel à des événements spéciaux annuels organisés par les États et les organisations visant à préservation de l’écologie et de l’environnement.

Le 5 juin, la Russie célèbre également la « Journée de l’écologiste », mais chaque habitant de la Terre doit se rappeler qu’une vie saine écologie environnementale– ce ne sont pas des vacances, mais des actions. Le non-respect de l’équilibre écologique peut entraîner des conséquences tragiques.

Des prévisions déprimantes

• L'augmentation annuelle de la superficie des déserts s'élève à 27 millions d'hectares, ce qui entraîne des pertes catastrophiques de sols fertiles pour toute l'humanité. L’ensemble des champs de blé australiens représente la quantité de terres perdues chaque année au profit de l’agriculture.
• En 1800, seulement 3 % de la population vivait dans les villes, 50 % des citadins étaient enregistrés dans les statistiques en 2008 et d'ici 2030, la concentration de la population dans les villes sera de 60 %.
• Les technologies de l'information sont déjà une conséquence de l'entrée de 2 % de CO2 dans l'atmosphère terrestre, ce qui dépasse le volume des émissions de dioxyde de carbone provenant des activités aériennes. Les prévisions attendues sont décevantes et on suppose que les développements dans le domaine des technologies Internet entraîneront une augmentation des émissions de CO2 dans l'atmosphère de 20 % d'ici 2020.
• Selon le biologiste Wilson de l'Université Harvard, 30 000 espèces d'organismes vivants divers disparaissent chaque année de la surface de la Terre, et la fin du millénaire à ce rythme sera marquée par la perte irréversible de la moitié de la biodiversité actuelle.
• Le développement irrationnel de divers gisements d'ici la fin de ce siècle pourrait entraîner l'épuisement complet des ressources minérales de la Terre.
• La superficie des forêts primaires, qui abritent les 3/4 de toutes les espèces biologiques de la planète, a diminué de 20 % au cours des 40 dernières années et continue de décliner rapidement.
• Les récifs coralliens de la planète ont rétréci de 30 % et la destruction d'écosystèmes uniques se poursuit.
• Les catastrophes naturelles et catastrophes sur la planète de 2000 à 2006 inclus ont augmenté de 187 % par rapport à la décennie précédente. Et c’est la réponse de la planète à notre attitude à son égard.
• Z pollution de l'écologie des eaux souterraines devient une menace potentielle de pollution de 97 % des réserves d'eau douce de la planète.
• Influence situation écologique sur l'environnement entraînera la disparition complète de la neige sur le Kilimandjaro d’ici 2033.
• Le réchauffement climatique affecte intensément le pergélisol, entraînant la perte de 30 kilomètres carrés de terres chaque année par la Russie.

Écologie, environnement et industrialisation

Les faits ci-dessus montrent comment le progrès industriel affecte écologie et pollution environnement. Notre planète ne peut plus être fière d’un air pur, d’un sol fertile et d’une eau « vivante ». Presque toutes les villes se ressemblent avec un grand nombre de voitures, d'usines et d'usines.

L’activité industrielle, produisant des sous-produits, tue toute vie sur la planète. Pluies acides, réchauffement climatique, amincissement de la couche d'ozone : la liste est assez longue et comprend de nombreuses violations mineures, non-respect des normes et négligences.

Toute cette négativité et les processus qui y sont associés sont causés par une énorme quantité de polluants provenant des entreprises industrielles et provenant des entreprises industrielles. Les villes dépourvues de végétation sont étouffées par le smog. Les moteurs diesel et essence des transports automobiles empoisonnent l’air chaque jour.

De vastes étendues de forêts – les poumons de la planète – sont impitoyablement détruites au profit de la croissance industrielle. L’équilibre de l’oxygène est perturbé non seulement dans un seul pays, mais sur toute la planète.

De nombreux animaux, oiseaux et plantes sont répertoriés dans le Livre rouge, d'autres sont au bord de l'extinction, car le monde animal est non seulement devenu une source de nourriture pour l'humanité, mais aussi un produit de cupidité et de divertissement.

Les plaines inondables des rivières et des lacs se transforment en déserts, marais salants et flaques d’eau puantes. Les oiseaux ne trouvent plus refuge sur les berges riches en nourriture des rivières et des lacs. Les stocks de poissons sont épuisés ou tués par les marées noires. Nous ne pouvons observer partiellement les populations de poissons autrefois riches que dans les aquariums.

Et pour cela, il n'est pas nécessaire de lire des articles de presse effrayants : sur chaque plan d'eau voisin, nous pouvons observer un tableau déprimant de pollution et d'attitude irresponsable envers écologie et environnement. Quelles autres « histoires d’horreur » sont nécessaires pour que chacun comprenne que détruire la nature n’est ni éthique, ni à la mode, mais dangereux ?

Éducation environnementale

Indubitablement, problèmes d'écologie et d'environnement doivent être résolus au niveau mondial, en utilisant des mesures et des leviers législatifs, organisationnels, sanitaires, hygiéniques, techniques et autres. Mais vous pouvez commencer dès maintenant à prendre bien soin de votre maison – de la Terre dans votre maison, votre quartier, votre ville.

Par exemple, dans la région de Mourmansk, à la bibliothèque pour enfants et jeunes, des militants de l'organisation « Nature et jeunesse » ont organisé une master class de masse sur la fabrication de sacs écologiques selon la technique japonaise Furoshiki.

La technique Furoshiki permet d'utiliser un morceau de tissu carré comme contenant pour transporter divers objets de différentes tailles et formes. Le but de cet événement était le grand désir de la jeune génération d'abandonner les sacs en plastique en tant qu'objets dangereux pour l'environnement.

Avec un peu d'imagination, on économise beaucoup d'argent et de ressources sur la production de plastique inutile, sans nuire à l'environnement. "Sauvons la planète ensemble" - tels étaient les slogans de cette journée, où les employés de l'organisation ont informé les enfants et les parents de l'impact destructeur de l'impact anthropique sur la nature et de la nécessité protection environnementale de nous-mêmes.

Vous pouvez commencer modestement, et même une telle contribution à la protection et à l’amélioration de l’environnement améliorera notre avenir.

Protection de la nature– un ensemble de mesures d'éducation nationale et générale visant à préserver l'atmosphère, la flore et la faune, les sols, les eaux et le sous-sol.

Dans les années 50 XXe siècle Une autre forme de protection apparaît - la protection de l'environnement humain. Ce concept, proche dans son sens de la conservation de la nature, met la personne au centre de l'attention, de la préservation et de la formation des conditions naturelles les plus favorables à sa vie, sa santé et. bien-être.

Protection environnementale- représente un système de mesures étatiques et publiques (technologiques, économiques, administratives, juridiques, éducatives, internationales) visant à l'interaction harmonieuse de la société et de la nature, à la préservation et à la reproduction des communautés écologiques existantes et des ressources naturelles pour le bien de la vie et de l'avenir générations. La nouvelle loi fédérale sur l'environnement (2002) utilise le terme « protection de l'environnement », tandis que « l'environnement naturel » est compris comme la composante la plus importante de l'environnement. Ces dernières années, le terme « protection de l'environnement naturel » est également souvent utilisé, ce qui est proche d'un autre concept - « protection de la biosphère », c'est-à-dire un système de mesures visant à éliminer l'influence anthropique ou naturelle négative sur les blocs interconnectés de la biosphère, à maintenir son organisation développée au cours de l'évolution et à assurer un fonctionnement normal.

La protection de l'environnement est étroitement liée à la gestion de l'environnement - activités sociales et productives visant à répondre aux besoins matériels et culturels de la société grâce à l'utilisation de divers types de ressources naturelles et de conditions naturelles. Selon N.F. Reimers (1992), cela comprend :

a) la protection, le renouvellement et la reproduction des ressources naturelles, leur extraction et leur transformation ;

b) l'utilisation et la protection des conditions naturelles du milieu de vie humain ;

c) préservation, restauration et changement rationnel de l'équilibre écologique des systèmes naturels ;

d) régulation de la reproduction humaine et du nombre de personnes.

Gestion de la nature peut être rationnel et irrationnel. La gestion rationnelle de l’environnement signifie une utilisation intégrée, scientifiquement fondée, sans danger pour l’environnement et non exhaustive des ressources naturelles, avec la préservation maximale possible du potentiel des ressources naturelles et de la capacité des écosystèmes à s’autoréguler. Une gestion irrationnelle de l'environnement n'assure pas la préservation du potentiel des ressources naturelles, entraîne une détérioration de la qualité de l'environnement naturel et s'accompagne d'une violation de l'équilibre écologique et de la destruction des écosystèmes.

Au stade actuel de développement du problème de la protection de l'environnement, un nouveau concept de « sécurité écologique » est en train de naître, qui est compris comme l'état de protection de l'environnement naturel et des intérêts environnementaux vitaux de l'homme contre un éventuel impact négatif de l'économie. et d'autres activités, les situations d'urgence et leurs conséquences.

La base scientifique de toutes les mesures visant à assurer la sécurité environnementale de la population et la gestion rationnelle de l'environnement est l'écologie théorique, dont les principes les plus importants sont axés sur le maintien de l'homéostasie des écosystèmes et la préservation du potentiel animal.

Les écosystèmes ont les limites maximales d'existence suivantes (existence, fonctionnement), qui doivent être prises en compte lors de l'impact anthropique (Saiko, 1985) :
tolérance anthropique extrême - résistance aux influences anthropiques négatives, par exemple les effets nocifs des pesticides ;
limite de tolérance - résistance aux catastrophes naturelles, par exemple, l'effet des vents d'ouragan sur les écosystèmes forestiers ;
limite de l'homéostasie - la capacité de s'autoréguler ;
limite de régénération potentielle, c'est-à-dire capacités d’auto-guérison.
Une gestion rationnelle et respectueuse de l'environnement des ressources naturelles devrait consister à augmenter ces limites autant que possible afin de parvenir à une gestion de l'environnement écologiquement équilibrée. L’utilisation irrationnelle des ressources naturelles conduit finalement à une crise environnementale.
La crise environnementale est une réelle menace pour l’humanité

Activités environnementales en Russie

Dans notre pays, certains efforts ont été faits pour protéger la nature à différentes époques. Les lois sur la protection de l'environnement en URSS ont été adoptées dans les années 70 et 80 du XXe siècle.

En 1991, la loi RSFSR « sur la protection de l'environnement naturel » a été adoptée. Tout d'abord, il définit les principes de protection
environnement : priorité à la protection de la vie et de la santé humaine,
combinaison d’intérêts économiques et environnementaux,
utilisation rationnelle des ressources naturelles, transparence et
ouverture de l'information environnementale, etc.

La loi établit des droits les citoyens dans le domaine de la protection de l'environnement, les principales institutions juridiques de conservation de la nature, les zones naturelles spécialement protégées, les zones d'urgence environnementale, ainsi que les exigences pour divers types d'activités, les bases du contrôle et de l'éducation environnementale, les types d'infractions environnementales et de responsabilité pour eux, la loi contient un ensemble de règles pour sa protection dans les conditions de développement économique et constitue donc le Code de l'environnement de la Russie. Les objectifs de cette loi peuvent être divisés en trois parties :

Protection de l’environnement naturel (et à travers lui de la santé humaine)

Prévention des effets néfastes de l'économie et de ses activités ;

Améliorer l’environnement et améliorer sa qualité

La loi appelle le principe directeur visant à résoudre ces problèmes une combinaison d'intérêts environnementaux et économiques, scientifiquement justifiés du point de vue de la préservation et, si nécessaire, de la restauration de l'environnement naturel et de la santé humaine. Cette combinaison scientifiquement fondée devrait établir des normes pour la qualité de l'environnement naturel - normes maximales admissibles d'exposition (chimique, physique, biologique, etc.), concentrations maximales admissibles de substances nocives, émissions maximales admissibles, rejets de substances nocives, normes de rayonnement. et exposition électromagnétique, bruit, vibrations, normes sur les substances résiduelles nocives dans les aliments, etc. Pour garantir le respect des normes de qualité environnementale, la loi définit des exigences environnementales pour toutes les structures économiques et les citoyens responsables de leur non-respect. Il est interdit de financer et de mettre en œuvre des projets et des programmes qui n'ont pas reçu une conclusion positive de l'évaluation environnementale de l'État. La commission d'acceptation des travaux achevés comprend des représentants des autorités de protection de l'environnement et de contrôle sanitaire et épidémiologique. L'objet ne sera pas accepté sans leur signature. La loi prévoit l'imposition d'une lourde amende aux membres des commissions d'acceptation pour avoir accepté des objets à exploiter en violation des exigences environnementales. Le Code pénal de la Fédération de Russie permet à ces personnes d'être tenues pénalement responsables de négligence ou d'abus de fonction officielle.

Pour la première fois dans notre législation, un article a été inclus dans la loi reflétant le droit des citoyens à un environnement naturel sain et favorable. Les véritables garanties de ce droit sont des normes relatives aux effets nocifs maximaux admissibles, un système de contrôle environnemental de leur mise en œuvre et une responsabilité en cas de non-respect. Le droit des citoyens et des mouvements environnementaux publics de fournir des informations sur l'environnement, de participer à des évaluations d'impact sur l'environnement, d'exiger sa nomination, d'organiser des rassemblements, des manifestations, de s'adresser aux autorités administratives et judiciaires pour demander la suspension ou la cessation des activités d'installations nuisibles à l'environnement et de réclamer des l'indemnisation des dommages causés à la santé et aux biens est établie. Le montant des dommages causés est récupéré auprès du responsable, et s'il est impossible de l'établir, alors aux frais du fonds environnemental de l'État correspondant, c'est-à-dire dans ce cas, l'État est responsable envers le citoyen. La loi inclut deux catégories de facteurs dans le mécanisme économique de protection de l'environnement : positifs et négatifs. Leur objectif est de garantir l’intérêt économique de l’utilisateur des ressources naturelles en limitant l’impact néfaste sur la nature. Les facteurs positifs créent des incitations économiques directes pour la conservation de la nature et fournissent des financements, des avantages en matière de crédit et une fiscalité réduite.

L’environnement ne se limite pas à ce qui entoure une personne ; la santé des personnes ainsi que la capacité des générations futures à vivre sur cette planète en dépendent. Si vous abordez sa préservation de manière irresponsable, il est probable que la race humaine tout entière sera détruite. Par conséquent, chacun doit être conscient de l’état de la nature et de la manière dont il peut contribuer à sa protection ou à sa restauration.

Qu'est-ce qui dépend de l'environnement ?

Toute vie sur Terre dépend de la qualité de l’environnement. Dans ce cas, il est impossible de prendre en compte un domaine particulier, puisque tous les systèmes ont un certain lien entre eux :

• atmosphère;
• océans;
• Sushi;
• calottes glaciaires;
• biosphère;
• cours d'eau.

Et chaque système est menacé d’une manière ou d’une autre. Mais lorsqu’une certaine zone est exposée à un impact trop négatif, diverses catastrophes naturelles peuvent survenir. Ceux-ci, à leur tour, menacent nécessairement la vie des gens. Tout dépend donc de l’environnement, depuis une vie humaine favorable jusqu’à la préservation des ressources naturelles pour les générations futures.

Tous les systèmes sont surveillés par des personnes responsables. Cependant, comme indiqué, chaque personne souffrira si une zone atteint un point critique conduisant à une catastrophe naturelle. C'est pourquoi chacun doit veiller à ce que la nature reste dans son état originel ou, si elle a déjà été perturbée, tout doit être mis en œuvre pour la restituer.

Nature et environnement

Pratiquement chaque personne a un impact sur l'environnement, quelle que soit sa profession. Certains d'entre eux accomplissent des choses réellement utiles, grâce auxquelles d'immenses richesses peuvent être transmises aux générations futures - de l'air et de l'eau purs, une nature intacte, etc. Cependant, la plupart des gens ont une influence négative qui détruit progressivement tout ce que la planète donne à l'humanité.

Heureusement, de nombreux pays sont aujourd’hui bien conscients de l’importance de l’environnement et de leur responsabilité dans sa préservation. Et c’est pour cette raison qu’il est possible de sauvegarder certaines richesses naturelles, des ressources sans lesquelles l’environnement périrait, et peu après, toute l’humanité.

Les pays en général et les organisations en particulier doivent prêter attention non seulement aux zones naturelles vierges, mais aussi à celles qui ont réellement besoin de l’aide humaine. Ce sont les écosystèmes marins, l’atmosphère, car la santé humaine en dépend directement. Par conséquent, la base de la préservation de la nature et de l’environnement qui entoure l’humanité n’est pas seulement la responsabilité d’un territoire spécifique, mais aussi de leur totalité et de leur interconnexion. Si nous prenons comme exemple les déchets chimiques, ils doivent alors être considérés non seulement comme des éléments qui nuisent à la santé humaine, mais aussi comme ceux qui nuisent à la nature.

Interaction homme-environnement

On sait que non seulement les ressources environnementales et leur sécurité, mais aussi la santé humaine dépendent du rejet de déchets chimiques dans l'atmosphère ou dans les écosystèmes marins. À cet égard, d'ici 2020, il est prévu d'éliminer complètement cette pollution, sans même de la réduire au minimum. C'est pour cette raison qu'aujourd'hui, toutes les entreprises qui manipulent des produits chimiques doivent fournir des rapports détaillés sur la manière dont les déchets sont éliminés.

S'il y a une concentration accrue de substances nocives pour l'homme dans l'atmosphère, il est nécessaire de réduire rapidement leur niveau. Mais cela nécessite la participation de tous, et pas seulement des organisations qui assument une certaine responsabilité dans la protection de l’environnement. Il existe une croyance généralement acceptée et indéniable selon laquelle il est extrêmement important pour une personne de passer du temps à l'extérieur. Cela lui profite et l’aide à améliorer ou à maintenir sa santé à un bon niveau. Cependant, s'il inhale des déchets chimiques, non seulement cela ne contribuera pas à la tâche, mais cela causera également des dommages. Par conséquent, plus chaque individu se comporte de manière responsable à l’égard de l’environnement, plus grandes sont les chances de sa préservation et de son entretien pendant de nombreuses années.

Écosystèmes marins

De nombreux pays et États sont entourés de vastes étendues d’eau. De plus, le cycle de l’eau ne peut être ignoré. Ainsi, toute ville, même si elle est située au centre du continent, est directement liée aux écosystèmes marins. Par conséquent, la vie de tous les habitants de la planète est liée aux océans, c'est pourquoi la préservation et la protection de l'espace aquatique ne sont pas la tâche la moins importante.

Le ministère de l'Environnement ne peut tout simplement pas se passer d'œuvrer à la protection des écosystèmes marins. Ses objectifs incluent la réduction de la pollution des océans. Malheureusement, l’activité humaine moderne ne peut éliminer ce facteur, mais il faut s’efforcer de le réduire.

Les sources qui polluent l'hydrosphère sont les suivantes :

1. Utilitaires.
2. Transport.
3. Industrie.
4. Sphère de non-production.

L'effet négatif maximum est causé par les émissions industrielles de divers déchets dans les rivières ou les mers.

La pollution de l'air

L'atmosphère est un système qui dispose de plusieurs méthodes d'autodéfense. Cependant, l'impact négatif sur l'environnement à notre époque est si grand qu'il ne dispose pas de suffisamment de force pour les mesures de défense, ce qui entraîne son usure progressive.

Il faut souligner plusieurs sources principales qui polluent l’atmosphère :

1. Industrie chimique.
2. Transport.
3. Industrie de l’énergie électrique.
4. Métallurgie.

Parmi elles, la pollution par les aérosols est particulièrement alarmante, ce qui signifie que des particules sont émises dans l'atmosphère à l'état liquide ou solide, mais ne font pas partie de sa composition permanente.

Toutefois, les oxydes de carbone ou de soufre sont plus dangereux. Ce sont eux qui conduisent à l’effet de serre, qui se traduit par une augmentation de la température sur les continents, etc. Par conséquent, il est nécessaire de surveiller attentivement la composition de l'air, car des impuretés supplémentaires affecteront tôt ou tard l'humanité.

Moyens de protéger l'environnement

Plus l'impact négatif sur la nature est élevé, plus il faut créer d'organisations qui non seulement seront responsables de sa protection, mais diffuseront également des informations permettant à tous les habitants de la planète de comprendre à quel point la pollution est dangereuse. Par conséquent, à mesure que les dommages augmentent, les mesures de protection s’intensifient également.

International comprend plusieurs méthodes pour préserver la nature et ses ressources :

1. Création d'installations de traitement. Ils ne peuvent exercer leur influence que sur les ressources marines ou sur l’atmosphère, ou bien ils peuvent agir de manière combinée.
2. Développement de nouvelles technologies de nettoyage. Ceci est généralement effectué par des entreprises qui manipulent des produits chimiques pour faciliter leur élimination ou augmenter l'impact positif d'un système particulier.
3. Placement approprié des industries sales. Les entreprises et organisations de sécurité ne peuvent toujours pas répondre à la question de savoir où exactement les entreprises concernées doivent être implantées, mais cette question est activement abordée.

En un mot, si nous voulons trouver une solution au problème de l’état écologique de la planète, cela doit être fait par tous les représentants de la communauté mondiale. Vous ne pouvez rien faire seul.

Taxe de pollution

Puisqu'il n'existe aujourd'hui aucun pays où l'activité humaine n'est pas associée à des redevances environnementales, certaines entreprises sont facturées pour l'environnement. Ce processus se déroule conformément à la loi adoptée en 2002.

Une erreur courante des entreprises impliquées dans une production sale est qu’après avoir versé des fonds pour préserver la nature, elles continuent le processus qui a un impact négatif sur elle. En fait, cela peut entraîner une responsabilité pénale. Payer une redevance ne dégage en rien de sa responsabilité, et chaque entreprise est obligée de s'efforcer de réduire les dommages, voire de les éliminer complètement.

Conclusion

En conclusion, nous pouvons dire que l’environnement est la totalité de tous les éléments qui entourent les personnes. C'est elle qui a fourni l'opportunité d'évolution, d'émergence de la race humaine. L’objectif principal de notre époque est donc sa protection, sa purification et sa préservation. Si cela ne se produit pas, dans quelques siècles, la planète deviendra un endroit impropre à la vie et à l'activité humaine.

Protection environnementale - l'un des problèmes les plus urgents de notre époque . Les progrès scientifiques et technologiques et l'influence anthropique accrue sur l'environnement naturel conduisent inévitablement à une aggravation de la situation environnementale : les réserves de ressources naturelles sont épuisées, l'environnement naturel est pollué, le lien naturel entre l'homme et la nature est perdu, les valeurs esthétiques sont perdu, la santé physique et morale des gens se détériore, les problèmes économiques et politiques s'aggravent, la lutte pour les marchés des matières premières et l'espace vital.

Quant à la Fédération de Russie, c’est l’un des pays au monde où la situation environnementale est la plus mauvaise. La pollution du milieu naturel a atteint des niveaux sans précédent ces dernières années. Selon les experts, seules les pertes de nature économique, sans tenir compte des dommages causés à l’environnement et à la santé humaine, s’élèvent chaque année en Russie à un montant égal à la moitié du revenu national du pays. Plus de 24 000 entreprises sont aujourd'hui de puissants pollueurs de l'environnement - de l'air, des ressources minérales et des eaux usées. Du point de vue de la législation pénale en vigueur, leurs activités sont criminelles. Mais dans ce domaine de l'activité humaine, contrairement à toutes les déclarations sur le droit de l'homme à un environnement favorable à la vie et à la santé Dans la hiérarchie des valeurs sociales, avant les autres intérêts, les intérêts économiques continuent de prévaloir sur les intérêts environnementaux. Le problème environnemental le plus aigu de la Fédération de Russie moderne - pollution environnementale. La santé des Russes se détériore considérablement ; toutes les fonctions vitales du corps, y compris la reproduction, sont affectées. L'âge moyen des hommes dans la Fédération de Russie ces dernières années est de 58 ans. A titre de comparaison, aux États-Unis - 69 ans, au Japon - 71 ans. En Fédération de Russie, un enfant sur dix naît avec un handicap mental ou physique en raison de modifications génétiques et d'aberrations chromosomiques. Pour certaines régions russes industrialisées, ce chiffre est 3 à 6 fois plus élevé. Dans la plupart des zones industrielles du pays, un tiers des habitants souffrent de diverses formes de déficit immunologique. Selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé des Nations Unies, le peuple russe est au bord de la dégénérescence. Dans le même temps, environ 15 % du territoire du pays est occupé par des zones de catastrophe environnementale et d'urgence environnementale. Et seulement 15 à 20 % des habitants des villes et villages respirent un air qui répond aux normes de qualité établies. Environ 50 % de l’eau potable consommée par la population russe ne répond pas aux normes hygiéniques et sanitaires et épidémiologiques. Cette triste liste est assez longue. Mais les données présentées indiquent qu’il est temps pour tous les citoyens de la Russie, vaste et riche en ressources, de comprendre que le temps de l’utilisation illimitée et non réglementée de l’environnement est irrévocablement révolu. Il faut tout payer : avec de l'argent, en introduisant des restrictions strictes, en établissant la responsabilité pénale. Sinon, une personne paie non seulement avec sa santé, mais aussi avec la santé de la nation entière, le bien-être des générations futures, puisque un impact négatif incontrôlé sur l'environnement naturel est la destruction de l'homme en tant qu'espèce.

Il semble que le développement de la politique environnementale de l’État, de la législation russe et des aspects scientifiques du droit de l’environnement soit l’une des formes permettant d’assurer la sécurité environnementale de la population, de protéger l’environnement naturel et d’utiliser rationnellement ses ressources. Un autre aspect du droit de l'environnement concerne l'indemnisation des dommages causés à la nature ou à la santé humaine. Elle doit être menée en conjonction avec des mesures économiques, politiques, morales, éducatives, etc. Cet article examine les principaux aspects de l'évolution du droit de l'environnement, la politique russe moderne dans le domaine de l'écologie et de la protection de l'environnement, l'état de ce domaine. problème, son évolution dans le droit de l'environnement, la législation et la pratique russes actuelles. Lors de la rédaction de l'ouvrage, l'auteur a utilisé la littérature pédagogique juridique, le Code pénal de la Fédération de Russie, la Constitution de la Fédération de Russie, d'autres sources et actes juridiques.

2. Politique environnementale de la Russie moderne

Au cours des dernières décennies, l'ampleur de l'activité humaine, l'ampleur et les conséquences de son impact sur la nature ont changé qualitativement. Les idées anthropocentriques traditionnelles sur la relation entre la société et la nature sont entrées en conflit avec la réalité, ce que confirment les faits alarmants concernant l'impact humain sur l'environnement. Au début des années 60. 20ième siècle Il est nécessaire de réglementer l'impact négatif de l'activité humaine sur l'environnement.

La nécessité sociale et juridique d'un approfondissement qualitatif des connaissances environnementales et de l'application pratique des résultats de la recherche environnementale s'est formée dans les conditions de la crise environnementale mondiale provoquée par des facteurs anthropiques et, surtout, par l'activité humaine. Sa gravité et l’imprévisibilité de ses conséquences rappellent la clairvoyance pessimiste de J. B. Lamarck : « On pourrait peut-être dire - il a prévenu au début XIXème c., que le but de l'homme est, pour ainsi dire, de détruire sa race, après avoir d'abord rendu le globe inhabitable" (Lamarck J.B. Système analytique de connaissances humaines positives // Sélectionné. travaux. En 2 vol. M., 1959. T. 2. P. 442).

Actuellement, les problèmes environnementaux affectent négativement la vie de 30 à 40 % des Russes. Le mauvais état de l’environnement est l’une des principales causes de préoccupation. Par exemple, selon les résultats d'une enquête menée par l'ISPI RAS, pour les Moscovites, les trois principaux motifs d'inquiétude étaient les suivants : la criminalité - pour 56 % des personnes interrogées, les prix élevés - pour 52 %, la situation environnementale - pour 32 %.

La migration, l'état de santé, l'activité professionnelle de la population, la stabilité politique de la société et, en fin de compte, la sécurité nationale dépendent objectivement de la situation environnementale du pays (région). Par exemple, la conséquence de la situation environnementale défavorable à Moscou (pollution de l'air par les oxydes d'azote et de carbone, le phénol, etc.) est un niveau élevé d'incidence des maladies respiratoires dans la population, 25 à 40 % plus élevé que la moyenne de la Russie.

Le problème de l'emploi dans les régions est aggravé par la fermeture forcée, permanente ou temporaire, des industries dangereuses pour l'environnement, en particulier celles qui constituent des facteurs de formation de villes.

Les types de loisirs familiers et accessibles à la population « ne survivent pas » dans des conditions de détérioration des conditions environnementales. Ainsi, de nombreux cas d'intoxication aux champignons survenus en Russie européenne en 1994 étaient associés à l'accumulation de sels de métaux lourds par les champignons.

Des problèmes environnementaux complexes influencent la nature et la gravité des contradictions dans les axes « centre-régions », « région-région » et, dans les conditions d'un État multinational, également sur les relations interethniques. Ainsi, la détérioration de la situation environnementale porte atteinte aux besoins sociaux et contredit les intérêts de la population, provoquant des tensions socio-écologiques aux niveaux régional et national. Sous certaines conditions, cette tension conduit à l’émergence de conflits socio-écologiques. Ainsi, l'opposition active de la population a nécessité la mise hors service de l'usine de destruction de substances toxiques, prête à être lancée à Chapaevsk.

Pour la Russie moderne, les tensions socio-écologiques sont l'un des principaux facteurs de formation d'une situation sociale défavorable dans le pays, ce qui est confirmé par les résultats d'études sociologiques menées par l'Institut des sciences sociales et de recherche de l'Académie des sciences de Russie. sur la base d'échantillons représentatifs depuis 1998. En 2000, déjà 40 % des personnes interrogées soulignaient la présence d'un lien significatif entre la situation environnementale et les tensions sociales dans leur lieu de résidence, et seulement 9 % des personnes interrogées niaient l'existence de ce lien. La situation écologique du lieu de résidence est jugée extrêmement défavorable par 27% des personnes interrogées et pas totalement défavorable par 57%. Les résultats d'une enquête d'experts auprès de spécialistes de l'environnement, réalisée en février 2002, ne diffèrent pas qualitativement de ce qui précède.

Pour le fonctionnement normal de la société, une politique environnementale efficace et fondée sur la science est nécessaire, dont la nécessité s'intensifie en raison de la crise croissante dans le domaine de l'écologie. Le développement de la société ne peut être envisagé dans le cadre du traditionnel « système à deux coordonnées de problèmes socio-économiques ». Le facteur environnemental dans le développement de la société déclare constamment sa priorité. « Si l’air ne peut être respiré, l’eau ne peut être bue et la nourriture ne peut être mangée, - écrit A.V. Yablokov, alors tous les problèmes sociaux perdent leur sens.» .

La nécessité d’une politique publique environnementale découle de trois caractéristiques du stade actuel de développement de la Russie :

Premièrement, la relation entre la société et la nature est objectivement entrée dans une phase dangereuse, lorsque la satisfaction des besoins vitaux de l'homme par une attaque frontale contre la nature provoque dans celle-ci des changements qui commencent à menacer potentiellement l'existence de l'homme en tant qu'espèce biologique ;

Deuxièmement, les impacts humains dangereux pour l'environnement sur la nature sont concrétisés par des mécanismes sociaux qui régissent les sphères économique, militaire et autres de la société) ;

Troisièmement, si les conclusions précédentes sont vraies, alors les aspects sociaux et naturels de la vie humaine doivent être considérés dans une unité inextricable. Sans gestion des processus sociaux, la société peut rendre l’environnement impropre à l’existence humaine, et sans améliorer l’environnement, elle peut donner lieu à des processus sociaux destructeurs susceptibles d’interrompre le développement progressif de la civilisation.

La politique environnementale peut être interprétée comme un système de mesures politiques, économiques, juridiques et autres spécifiques prises par l'État Pour gérer la situation environnementale et assurer l’utilisation rationnelle des ressources naturelles du pays. But La politique environnementale de l’État vise à assurer un développement harmonieux et dynamiquement équilibré de l’économie, de la société et de la nature. L'élaboration et la mise en œuvre d'une politique environnementale sont des tâches complexes non seulement en raison de l'importance fondamentale des problèmes environnementaux pour la vie du pays, mais également en raison de l'incertitude scientifique caractéristique de bon nombre des questions appliquées et conceptuelles les plus importantes.

Au niveau conceptuel, il est nécessaire de déterminer enfin la stratégie d'interaction entre l'homme et la nature. En règle générale, le concept de coévolution est proposé comme un nouveau paradigme, c'est-à-dire un développement humain en harmonie avec la nature sur la base du dialogue et d'une coopération égale avec elle. Cependant, même parmi les scientifiques, il n’existe toujours pas d’interprétation commune de la coévolution. Certains chercheurs entendent par là la primauté de la nature et sa préservation sous une forme inchangée (ou du moins relativement inchangée), tandis que d'autres considèrent comme une utopie la préservation de la « statique » dans la relation entre la société et la nature. De leur point de vue, on ne peut parler que de préserver « équilibre stable » (le terme appartient à E. Bauer), c'est-à-dire un état dans lequel les changements dans les paramètres de la biosphère se produisent si lentement que l'humanité est capable de s'adapter aux changements et de s'insérer dans des cycles biogéochimiques pratiquement stables(cm.: Moiseev N.N. La civilisation est à un tournant. Les chemins de la Russie. M., 1999).

En outre, la transition vers le paradigme de la coévolution comme base de la politique environnementale de l'État devra être effectuée dans des conditions de manque de fiabilité des prévisions, même à moyen terme, de la situation environnementale, d'incertitude dans les évaluations de la probabilité et des taux possibles de développement des individus. composantes de la crise environnementale mondiale.

À la fin des années 60. dans les rapports du Club de Rome « ​​Les limites de la croissance » et « L’humanité à la croisée des chemins » (voir : Prés P.. L. Les limites de la croissance. N.-Y., 1972 : MesarovitchM.,PilonE. L'humanité à un tournant. N.-Y., 1974 ; Modélisation des processus économiques mondiaux. M., 1984), les conclusions suivantes ont été formulées :

- tout en maintenant des systèmes de valeurs modernes, la croissance démographique et la croissance de la production s'accélèrent mutuellement, et la population et le volume de production augmentent de façon exponentielle même à l'approche des limites physiques ;

- Pour les pays à haut niveau de développement, le plus grand danger en termes environnementaux est le développement de l'énergie nucléaire et la croissance de la pollution de l'environnement pour les pays à faible niveau de développement ; - l'épuisement progressif des ressources naturelles dans un contexte de croissance démographique ;

-une catastrophe environnementale mondiale (« effondrement écologique ») peut éclater dans un laps de temps relativement court, déjà au milieuXXI V.

Sans contester le contenu fondamental de ces conclusions et partageant l'opinion sur la faillite évidente du développement économique réalisé sous l'hypothèse de la capacité illimitée de l'environnement à s'auto-assainir, de nombreux chercheurs estiment cependant que «En raison du manque d'informations fiables sur le mécanisme des processus de dégradation, il est difficile de prévoir scientifiquement les conséquences d'une gestion moderne de l'environnement ou de la transition vers de nouvelles formes de gestion»(Un monde en évolution : une approche géographique de l'étude. Projet soviéto-américain. M., 1996. P. 15). Cette conclusion est confirmée, par exemple, par les éléments du rapport officiel de l'Organisation météorologique mondiale (2000) sur les résultats de l'étude des conséquences possibles de l'effet de serre. Le rapport note que si les tendances actuelles se poursuivent, on peut s'attendre à un déclin de la production agricole (Brésil, Pérou, zone sahélienne d'Afrique, Asie du Sud-Est, Chine, territoire asiatique de l'ex-URSS) : extinction des forêts : élévation du niveau de la mer de 25 -30 cm d'ici 2050 et d'ici 2100. Tout cela pourrait conduire à la disparition physique d'un certain nombre d'États insulaires, à la migration de dizaines de millions de personnes ; Dans les grandes villes, de graves menaces pour la santé humaine peuvent surgir.

Cependant, les auteurs du rapport affirment qu'il est désormais difficilement possible de lier sans ambiguïté la tendance générale du réchauffement climatique au développement avalancheux de l'effet de serre, bien que la perturbation du cycle naturel du carbone sous l'influence des activités anthropiques soit au-delà doute. Les estimations ci-dessus sont correctes si les changements climatiques existants sont réellement associés à l’effet de serre et persisteront dans le futur, mais est-ce vraiment le cas ? on ne peut parler qu'avec un certain degré de probabilité.

Une difficulté importante est "contenu technique" g politique environnementale de l’État. A titre d'exemple, on peut citer le problème très urgent pour la Russie de l'élimination des déchets des centrales nucléaires (voir tableau). Beaucoup de ces problèmes techniques doivent être résolus dès maintenant, en raison du caractère inévitable des décisions volontaires et de la menace potentielle de conséquences à long terme de leur caractère inévitable.

Sa transition vers le concept de développement durable est-elle suffisante pour déterminer à long terme les fondements de la politique environnementale de la Russie ? Ce concept dans sa forme actuelle ne représente pas un modèle complet (programme, projet). En fait, il ne définit qu'un ensemble de principes, à la suite desquels il est possible d'assurer le progrès social sans dépasser les capacités potentielles des systèmes écologiques, de satisfaire les besoins vitaux de la population et de les façonner en les orientant vers des solutions écologiquement rationnelles. zone. On ne sait pas encore clairement dans quelle mesure cela est réalisable dans les conditions modernes.

L'acceptation par la Russie des principales dispositions du concept de développement durable peut être considérée dans une large mesure comme un fait accompli. Ceci est inscrit dans le décret du Président de la Fédération de Russie du 4 février 1994. "Sur la stratégie d'État de la Fédération de Russie pour la protection de l'environnement et le développement durable", Le Concept de transition de la Fédération de Russie vers le développement durable, élaboré par le Gouvernement de la Fédération de Russie, qui a été approuvé par le décret du Président de la Fédération de Russie du 1er avril 1996.

Néanmoins, le concept de politique environnementale de l'État nécessite inévitablement une clarification à mesure que les connaissances scientifiques s'approfondissent et en fonction de la situation environnementale du pays. Les difficultés liées à l’élaboration d’une politique environnementale ne se limitent pas à l’incertitude scientifique quant à la résolution de problèmes spécifiques. Ils sont dus à de nombreux facteurs, parmi lesquels l’influence de divers groupes de pression sur la formation de ses fondations. Derrière le soutien des représentants des élites scientifiques, politiques et économiques nationales d'un point de vue ou d'un autre se cachent des différences qualitatives dans la répartition des ressources naturelles entre la Fédération et les régions, les entreprises, ainsi que les groupes et autres intérêts et facteurs.

Au niveau technologique existant et dans le cadre du modèle inchangé de développement mondial, l'amélioration de l'environnement mondial est une tâche pratiquement insoluble, principalement en raison de la quantité colossale de ressources nécessaires à cet effet. Les faits suivants peuvent servir de confirmation indirecte de cette thèse. En 1992, aux États-Unis, les équipements environnementaux ont été produits pour 80 milliards de dollars et exportés pour 8 milliards, au Japon - pour 30 et 5 milliards, respectivement, en Allemagne - pour 27 et 11 milliards de dollars (voir : Forum national « Écologie de la Russie »//3e Livre vert de la Russie Partie 2. Livre 2. M., 1994). Ces données indiquent également que dans les pays développés, le soutien technique à la politique environnementale se transforme en une grande industrie, avec toutes les conséquences qui en découlent, non seulement environnementales, mais aussi économiques, politiques, etc.

Comment les problèmes environnementaux sont-ils résolus en Fédération de Russie ? La réponse courte est la suivante : "par rapport à la pauvreté." Dans un contexte de crise économique, les activités environnementales sont financées de manière résiduelle, mais sur fond de déclarations spectaculaires. Les perspectives de développement réel et de mise en œuvre pratique d'une politique environnementale efficace de l'État semblent assez fragiles si l'on suppose que les dernières réformes administratives et de gestion (par exemple, le déclassement du statut du ministère des Ressources naturelles de la Fédération de Russie, la suppression de l'État Surveillance sanitaire et épidémiologique de la Fédération de Russie) reflètent la véritable attitude des plus hauts échelons du pouvoir face aux problèmes environnementaux.

Le gouvernement russe, dans un certain sens, est devenu l'otage de sa propre voie vers l'introduction généralisée de mécanismes de marché dans le domaine de l'écologie en raison du manque de ressources et du développement insuffisant du cadre juridique pour la conservation de la nature. Parallèlement, la construction de mécanismes de protection de l'environnement sur la base du concept dépassé du réductionnisme économique, qui ne prend pas en compte la valeur intrinsèque de la vie humaine et tente de réduire tous les facteurs à une approche de coût, y compris l'établissement du « prix de vie humaine », suscite depuis longtemps des critiques justifiées de la part d’experts nationaux et étrangers.

Il convient de noter que les mesures spécifiques visant à résoudre les problèmes environnementaux nécessitent une étude plus détaillée et plus complète. Par exemple, l'établissement par les autorités de valeurs de pollution GAC actuellement techniquement inaccessibles peut conduire au fait qu'il sera plus rentable pour une entreprise de payer des amendes pour les émissions de substances nocives que de construire et d'exploiter des installations de traitement, car les amendes sont inévitable, et le refus de traiter les déchets entraîne des économies. Par conséquent, lors de la mise en œuvre de la politique environnementale, il est nécessaire de prendre en compte des facteurs tels que l'inefficacité économique de la plupart des industries « propres » dans une économie de marché (les coûts des installations de traitement augmentent de façon exponentielle en fonction du degré de traitement et se rapprochent du coût total). investissement en capital dans l'entreprise) : l'efficacité finale des technologies de traitement existantes, l'absence de progrès notables dans la création de sources d'énergie « propres », etc.

L'avis des spécialistes de l'environnement sur l'importance de certains domaines de mise en œuvre de la politique environnementale peut être présenté sur la base des résultats d'une enquête d'experts réalisée en février 1997. Parmi les mesures prioritaires qui contribuent à améliorer la situation environnementale dans les régions, les répondants comprenaient : renforcement du contrôle 39 du respect de la législation environnementale (74% des personnes interrogées le pensent) ; la consécration législative de l'indemnisation maximale possible pour les dommages causés à la nature par les entreprises, les organismes et les services (70 %) ; large couverture médiatique de la situation environnementale (45 %) ; changements personnels dans la direction des autorités environnementales russes (40 %) ; réalisation d'évaluations environnementales indépendantes (40 %) ; augmentation des contributions centralisées aux mesures de protection de l'environnement dans les budgets locaux (29 %) ; fermeture de toutes les entreprises nocives pour la santé humaine (20 %). L'insatisfaction exprimée par 80 % des personnes interrogées à l'égard de la structure actuelle des autorités environnementales est symptomatique.

Aujourd’hui, une politique environnementale efficace de l’État ne peut se passer de domaines coûteux et financés par le budget. Il s’agit notamment d’assurer la survie nationale dans le contexte d’une crise environnementale mondiale, c’est-à-dire d’allouer des ressources en cas d’évolution de « scénarios pessimistes », de prendre des mesures pour atteindre la durabilité ou un niveau acceptable de changement dans les systèmes écologiques clés.

La complexité et l'importance de la tâche consistant à élaborer la politique environnementale de l'État en Russie nécessitent la participation des organisations publiques, y compris des partis et mouvements environnementaux, à son élaboration. Dans une période de tension socio-écologique aiguë, l'établissement d'une interaction constructive entre les organes gouvernementaux et ces partis et mouvements peut devenir l'une des conditions nécessaires au maintien de la contrôlabilité des processus socio-écologiques.

L'élaboration de la politique environnementale de l'État, ses orientations les plus importantes (programmes, projets) devraient probablement être réalisées de manière à : assurer la formation d'une vision écologique du monde de la population, y compris l'éducation spirituelle et morale, l'éducation, la maîtrise du monde normes environnementales d'interaction dans le système « nature - homme - société » » ; parvenir à une coopération constructive entre la société, l'État et les citoyens pour protéger la santé humaine et l'environnement naturel ; assurer l'introduction de technologies respectueuses de l'environnement et l'utilisation rationnelle des ressources naturelles du pays ; développer un système de loi et d'ordre environnemental ; faire des facteurs environnementaux et économiques une partie intégrante de la gestion du développement économique et social du pays : réaliser le droit inaliénable de chaque citoyen à un environnement favorable et sûr. Les connaissances scientifiques, la technologie, les ressources humaines et naturelles sont tout à fait suffisantes pour que la Russie puisse surmonter la crise environnementale.

3. Responsabilité juridique en droit de l'environnement.

Selon la théorie du droit, l'acte commis constitue la base objective de la responsabilité juridique, la base formelle est la norme juridique qui établit la composition et les caractéristiques du crime et la culpabilité sert de base subjective. Cependant, le choix des normes, des culpabilités et des actes comme motifs est dans une certaine mesure arbitraire, car même pris ensemble, ils ne suffisent pas à traduire le criminel en justice. Par conséquent, la seule et suffisante base juridique de responsabilité est la présence dans l'acte d'un délit environnemental prévu par les normes du droit pénal.

Conformément à la législation environnementale russe en vigueur, qu'est-ce qui est reconnu comme un délit et qu'est-ce qu'un crime ? À l'article 81 Loi de la RSFSR "Sur la protection de l'environnement" Une infraction environnementale est définie comme un acte coupable et illégal qui viole la législation environnementale et porte atteinte à l'environnement et à la santé humaine. Cette définition présente un certain nombre de lacunes. Il y a de l'incertitude (un acte illégal qui viole la loi) ; toutes les valeurs sociales faisant l'objet de relations juridiques environnementales lésées ne sont pas répertoriées ; ce sont les conséquences, et non l'objet de l'infraction, qui sont considérées comme un élément systématisant. Les conséquences ne font pas partie de la composition élémentaire de la relation environnementale protégée par la loi, et ne permettent pas de distinguer les délits environnementaux des autres délits (économiques, contre la propriété, contre la santé, officiels, etc.).

La criminalité environnementale peut être décrite comme socialement dangereux, coupable, interdit par la loi sous peine de sanction acte (action ou inaction) visant à nuire aux relations dans le domaine de l'écologie (en comparaison avec l'article 14 du Code pénal de la Fédération de Russie . Un crime est un acte socialement dangereux commis avec culpabilité, interdit par le présent Code sous peine de sanction. Une action (inaction) n'est pas un crime, bien qu'elle contienne formellement des signes de tout acte prévu par ce Code, mais en raison de son insignifiance, elle ne présente pas de danger public (telle que modifiée par la loi fédérale de la Fédération de Russie du 25 juin , 1998 n° 92-FZ).

La composition d'un crime environnemental (comme tout autre) comprend quatre éléments :

-objet du crime,

-côté objectif,

- côté subjectif,

-sujet.

Objet de crime environnemental représente une collection les relations sociales qui se sont développées dans le domaine de la protection de l'environnement, de l'utilisation rationnelle de ses ressources et de la garantie de la sécurité environnementale, de l'activité économique, de l'aménagement du sous-sol, etc.

Sujet de crime environnemental est l’environnement naturel dans son ensemble et ses composantes individuelles (terre, sous-sol, eau, air, animaux). C’est l’un des éléments les plus importants de la criminalité environnementale. C'est cela qui permet de déterminer dans quelles relations telle ou telle ressource naturelle est impliquée (quelle est son essence socio-économique) et de limiter les délits en question des autres. Ainsi, la pêche en violation des règles établies constitue une pêche illégale, et les mêmes actions commises dans un étang de pêche constituent un vol de propriété, puisque dans ce dernier cas le poisson n'est pas une ressource naturelle située dans son habitat naturel, mais une valeur marchande. Pour ces raisons, la pollution de l'air dans les locaux industriels (mines, ateliers, etc.) ne peut être considérée comme un délit environnemental, puisque cet acte empiète non pas sur les relations de protection de l'environnement naturel, mais sur les relations de protection de la santé lors de l'exercice des fonctions de travail.

Le sujet d'un crime environnemental doit être considéré en relation avec l'objet. Une analyse isolée du sujet ne permet pas de comprendre le rapport avec lequel le dommage est causé et donne lieu à des erreurs et à des confusions dans l'appréciation juridique de l'infraction. Le sujet des crimes environnementaux doit être considéré comme diverses composantes de l'environnement naturel qui n'ont pas été arrachées par le travail humain aux conditions naturelles, ou qui accumulent une certaine quantité de travail des générations actuelles et précédentes, mais restent dans l'environnement naturel, ou introduits par l'homme pour remplir leurs fonctions biologiques et autres fonctions naturelles (plantations forestières libérées pour la reproduction d'animaux, d'oiseaux, d'alevins, etc.).

Pour côté objectif Un délit environnemental se caractérise par une violation, par action ou inaction, de règles généralement contraignantes en matière de gestion et de protection de l'environnement ; porter atteinte aux intérêts environnementaux d'un individu, d'une société ou d'un État ou créer un danger réel de causer un tel préjudice ; la présence d'une relation causale entre un acte dangereux pour l'environnement et le dommage causé.

Dans les cas prévus par la loi, le côté objectif comprend lieu, moment, situation, outils, méthodes, méthodes pour commettre un crime environnemental. Par exemple, la composition d'une chasse administrativement punissable est déterminée par le fait que la chasse à a) une heure interdite, b) dans un lieu interdit, c) sans autorisation, d) avec des outils et méthodes interdits est qualifiée de (article 201.2 du Code administratif de Fédération de Russie ; article 256 du Code pénal de la Fédération de Russie), et la chasse a) causant des dommages importants, b) utilisant un véhicule mécanique ou un avion, des explosifs, des gaz ou d'autres méthodes de destruction massive d'oiseaux et d'animaux ; d) en ce qui concerne les oiseaux et les animaux dont la chasse est totalement interdite ; e) sur le territoire d'une réserve naturelle, d'une réserve faunique ou dans une zone d'urgence environnementale constitue une infraction pénale (article 258 du Code pénal de la Fédération de Russie).

Du point de vue subjectif, les deux formes de culpabilité peuvent survenir : intentionnel et négligent. Intention Peut être direct et indirect, et n négligence- comme insouciance ou arrogance (frivolité). Donc, chasse illégale(Article 258 du Code pénal de la Fédération de Russie), extraction illégale d'animaux et de plantes aquatiques (article 256 du Code pénal de la Fédération de Russie), coupe illégale d'arbres et d'arbustes(Article 260 du Code pénal de la Fédération de Russie), destruction d'habitats critiques pour les organismes répertoriés dans le Livre rouge de la Fédération de Russie(Article 259 du Code pénal de la Fédération de Russie) sont commis intentionnellement. D'autres, comme destruction ou dommage aux forêts – à la suite d'une manipulation imprudente d'un incendie ou d'autres sources de danger accru (Article 261 du Code pénal de la Fédération de Russie) - uniquement pour négligence. Un certain nombre d'actions, telles que pollution environnementale(Article 77 du Code des infractions administratives, articles 251, 252 du Code pénal), violation des règles de protection et d'utilisation du sous-sol(Article 255 du Code pénal de la Fédération de Russie) peut être commis intentionnellement ou par négligence.

Dans le même temps, les motifs et les objectifs des crimes environnementaux intentionnels peuvent être très différents et, en règle générale, ne sont pas indiqués comme éléments d'un crime, mais peuvent être pris en compte lors de l'attribution d'une peine comme circonstances aggravantes ou atténuantes.

Article 88 Loi "Sur la protection de l'environnement" compte tenu des dispositions du droit civil, prévoit une exception à la règle générale de la responsabilité coupable. Il fait référence aux cas où le préjudice est causé par une source de danger accru. L'obligation de réparer les dommages incombe au propriétaire de cette source, quelle que soit la culpabilité. Le dommage donne lieu à réparation du fait même de sa survenance, à moins qu'il ne soit prouvé qu'il est survenu en raison d'un cas de force majeure ou de la volonté de la victime.

Sujets de criminalité environnementale ne peuvent être que des particuliers, tandis que les sujets des infractions environnementales sont à la fois des personnes physiques et morales, y compris des entités commerciales de diverses formes de propriété et de subordination, ainsi que des organisations et des citoyens étrangers.

Il semble qu'il soit nécessaire de distinguer les sujets de crime et les sujets de responsabilité. La législation administrative, civile et du travail prévoit par exemple la responsabilité de 3 personnes pour des actions ou des événements dans lesquels elles ne sont pas objectivement impliquées. Ainsi, la responsabilité administrative peut être attribuée à un parent pour les actes d'enfants mineurs, la responsabilité civile - au transporteur de fret ou au propriétaire d'une source de danger accru, la responsabilité disciplinaire - à un supérieur pour les actes d'un subordonné.

Sujet criminel, seules les personnes physiques peuvent faire l'objet de poursuites disciplinaires et financières en vertu de la législation en vigueur. Objet de la responsabilité administrative et civile- tant les personnes physiques que les personnes morales.

La législation actuelle prévoit que la responsabilité administrative et pénale des individus pour délits environnementaux commence à l'âge de 16 ans. En matière civile, ils portent une responsabilité limitée de 15 à 18 ans et une responsabilité totale à partir de 18 ans, car à partir de cet âge, la personne devient pleinement capable.

Il n'existe aucune limite d'âge quant à la possibilité d'imposer une responsabilité disciplinaire et financière aux personnes en relations de travail avec les employeurs.

4. Le concept de responsabilité pour les crimes environnementaux, ses types, objectifs et principes.

L'émergence et le développement de l'institution de responsabilité pour les crimes environnementaux avant l'effondrement de l'URSS se sont produits dans le cadre du système juridique traditionnel de l'État soviétique.

Dans la période post-soviétique, caractérisée par un changement radical des relations socio-économiques et une réforme de l'ensemble du système de la Fédération de Russie (RF), lors du choix des moyens d'influence étatique et juridique pour commettre des infractions environnementales, deux problèmes se sont posés devant le législateur :

1) utilisation maximale du potentiel des institutions juridiques précédemment créées à des fins de protection de l'environnement (PSE) dans les conditions des relations marchandes ;

2) développement de nouvelles normes de diverses branches du droit sur l'OOPS, y compris le développement d'institutions de responsabilité administratives-juridiques, civiles-juridiques et autres.

Dans sa forme définitive, la responsabilité pour les délits environnementaux est établie à l'article 81 Loi de la RSFSR du 19 Décembre 1991 G."Sur la protection de l'environnement naturel." Il prévoit notamment que pour les délits environnementaux, les fonctionnaires et les citoyens assument la responsabilité disciplinaire, matérielle, administrative, civile et pénale, et les entreprises, institutions, organisations - le droit administratif et civil conformément à ladite loi et aux autres actes législatifs de la Fédération de Russie et de ses entités constitutives.

Les actes juridiques contenant des dispositions générales sur la responsabilité pour les crimes et délits environnementaux comprennent la législation fédérale sur l'environnement et les ressources :

-Loi de la Fédération de Russie"Sur l'évaluation environnementale" de 23 Novembre 1995 G,

- Loi de la Fédération de Russie"Sur les espaces naturels spécialement protégés" de 14 Marthe 1996 g

- LoiRF "Sur les ressources naturelles de guérison, les zones et centres de villégiature améliorant la santé" de 23 Février 1995 G.,

-Code foncierRSFSR de 25 Avril 1993 G.,

Bases de la foresterielégislation de la Fédération de Russie de 6 Marthe 1993 G.,

- Code de l'eau de la Fédération de Russie de 18 Octobre 1995 G.,

- Loi de la Fédération de Russie"À propos du monde animal" de 24 Avril 1995 G.,

-Codec des infractions administratives de la Fédération de Russie (CAO)

Selon Art. Art. 71, 72 Constitution de la Fédération de Russie l'adoption de normes de droit pénal, pénal-exécutif et civil dans le domaine de la protection et de la protection de l'environnement relève de la compétence de la Fédération de Russie. La législation relative à l'administration, au travail, au logement, à l'eau, à la foresterie, au sous-sol et à la protection de l'environnement relève de la compétence conjointe de la Fédération de Russie et des entités constitutives de la Fédération de Russie. Les sujets de la Fédération ont le droit d'établir leur responsabilité administrative en cas de violation : des règles de chasse et de pêche ; des règles pour d'autres types d'utilisation de la faune sauvage ; les décisions relatives à la lutte contre les catastrophes naturelles et les épidémies ; règles de quarantaine animale; règles vétérinaires. Ces circonstances doivent être prises en compte lors de l’examen des questions de responsabilité juridique pour les délits environnementaux.

La responsabilité juridique est l'un des types de responsabilité sociale. Il est à son tour divisé en disciplinaire, responsabilité administrative-juridique, civile-juridique et pénale-juridique . Ils distinguent également la responsabilité matérielle et morale, la responsabilité des personnes physiques, morales et officielles, la responsabilité disciplinaire, etc. Chacun de ses types utilisés dans le domaine de la protection de l'environnement (PSE) a ses propres caractéristiques individuelles. En même temps, tous les types font partie d'un concept juridique général.

Malheureusement, la littérature scientifique moderne n’accorde pas suffisamment d’attention à la responsabilité juridique pour les crimes environnementaux. En conséquence, il y a eu des divergences de vues sur un certain nombre de questions théoriques fondamentales et une certaine incertitude. Parallèlement à cela, il n'existe pas de position unique concernant sa définition juridique, son contenu ou sa division en types. Ainsi, il existe une opinion sur la présence "positif" responsabilité, qui doit être comprise comme l’obligation d’accomplir des actions conformes aux "les exigences objectives d'une situation donnée et les idéaux objectivement déterminés de l'époque". Cette définition est vague, brouille la notion de responsabilité juridique, provoque une confusion des termes, une confusion et des difficultés supplémentaires dans la compréhension de leur contenu. En termes rétrospectifs, la responsabilité est attribuée pour un acte déjà commis, "responsabilité rétrospective". Responsabilité dans sens de la perspective est considérée comme une obligation de respecter les règles de droit existantes. Certains avocats assimilent responsabilité et punition. On peut difficilement souscrire à cette opinion. Bien que ces concepts soient liés, ils ne sont pas identiques. La responsabilité précède la punition, mais la punition ne suit pas toujours la responsabilité. Le fait juridique qui donne naissance aux relations juridiques est le fait de commettre une infraction pénale. Le contenu de cette relation juridique est constitué des droits et obligations mutuellement correspondants des sujets. En raison de l'absence d'une définition claire de la responsabilité juridique pour les crimes environnementaux. Il est à noter qu'elle se traduit par des privations d'ordre patrimonial, organisationnel ou personnel. D'autres scientifiques pensent que c'est « un système de mesures coercitives appliquées aux contrevenants à la législation dans le domaine de la gestion et de la protection de l'environnement afin de punir les auteurs, de réprimer et de prévenir de tels délits et de rétablir les droits violés. »

Quant à la classification de la responsabilité, la division la plus répandue en types selon son affiliation industrielle est : pénale, administrative, civile, matérielle, disciplinaire.

Cela signifie-t-il que chaque branche du droit a sa propre « propre » responsabilité ? Cette question est d'une grande importance pratique, étant donné que certains auteurs reconnaissent déjà la responsabilité juridique sur l'eau, la terre, l'environnement (écologique-juridique) comme un type indépendant.

Il semble que les auteurs aient raison de considérer l'attribution de la responsabilité pour les délits environnementaux comme étant largement arbitraire, puisqu'il ne s'agit que d'un complexe des types de responsabilité juridique ci-dessus les plus largement utilisés dans le domaine de la protection de l'environnement.

La législation nationale est adaptée à ces quatre types de responsabilité. Se poser la question de la reconnaissance de nouveaux types de responsabilité devrait également impliquer de se poser la question de la création d'un mécanisme fondamentalement nouveau pour leur mise en œuvre. En même temps, rien n’empêche d’identifier de nouveaux types de responsabilité en termes d’évolution théorique du problème.

Sur la base de critères connus dans la pratique législative, tous les types de responsabilité dans le domaine de la protection de l'environnement, en fonction des motifs de leur survenance, peuvent être divisés en objectif et subjectif.

Vers un objectif désigne la responsabilité civile découlant du fait de causer un dommage lors de l'utilisation d'une source de danger accru, quelle que soit la faute de son propriétaire. Ici, le fait de causer un dommage par un acte constitue une base objective de responsabilité, et l'État de droit qui la prévoit est une base formelle.

Subjectif il n'y aura de responsabilité que si le sujet de l'infraction a la culpabilité comme élément obligatoire de l'infraction. A partir de ces positions, la culpabilité peut être considérée comme une base subjective de responsabilité.

Selon les modes d'influence, on distingue la responsabilité : compensatoire, visant à réparer un préjudice, et répressive, mise en œuvre dans l'application de la sanction.

À l'indemnisation s'applique en particulier à l'obligation de réparer le préjudice causé, prévue par les normes du droit civil et administratif.

Vers des espèces répressives s'applique, par exemple, responsabilité administrative, pénale, disciplinaire.

Selon le champ d'application, on peut distinguer responsabilité économique-juridique, étatique-juridique et autres.

Les particularités des nouvelles relations économiques ont permis aux juristes d'identifier ce qu'on appelle responsabilité économique, qui affecte également les relations dans le domaine de l’écologie. Cela se produit pour avoir causé un préjudice lors d'actions licites, alors qu'il n'y a aucune raison d'attribuer une responsabilité légale. Les mesures d'une telle responsabilité sont, par exemple, des amendes obligatoires pour les émissions de polluants dans l'environnement, des paiements pour l'utilisation de ressources naturelles et une compensation pour les pertes dans l'environnement naturel. S'il existe une réglementation juridique des relations économiques, la responsabilité économique apparaît sous la forme juridique de la responsabilité matérielle (propriétaire), sous la forme de sanctions économiques imposées à l'initiative d'autres sujets de droit. La question de la responsabilité pour les délits dans le domaine de l'activité économique reste largement controversée. Les chercheurs ont noté à juste titre qu'une telle responsabilité ne peut être considérée comme un phénomène indépendant que comme une obligation d'accomplir certaines actions. La responsabilité économique pour une violation déjà commise n'existe pas en tant que telle : dans de tels cas, elle apparaît toujours sous la forme d'une responsabilité juridique. La plupart des sanctions économiques sont appliquées sous forme de responsabilité civile (sanction, amende, indemnisation des pertes, exécution forcée d'obligations) ou administrative (indemnisation des dommages, amende, pénalité). Ainsi, la responsabilité économique sous la forme d'une obligation d'accomplir certaines actions n'est rien de plus qu'une sorte de responsabilité « positive ».

Il n’est guère légitime, à partir de ces positions, de parler de responsabilité environnementale et juridique indépendante. En fin de compte, il s'agit de la responsabilité prévue par les normes de la législation du travail, administrative, civile et pénale. Il serait plus correct de parler de responsabilité pour les crimes environnementaux. Les types de responsabilité, comme on le voit, peuvent être différents selon à la fois la branche du droit et le type d'infraction (délit, délit civil, crime).

Ce qui précède est également en corrélation avec le système du droit de l'environnement, qui, en tant que branche juridique complexe, comprend non seulement les normes relatives aux ressources (eau, air, terre, sous-sol, etc.) et la législation environnementale, mais aussi les normes du droit constitutionnel. , législation internationale, civile, administrative, du travail, pénale et autre.

Il semble que la responsabilité pénale pour les délits environnementaux devrait atteindre les objectifs suivants :

-protection des relations publiques dans le domaine de l'écologie, de la protection de l'environnement, de l'air, du sous-sol, de l'eau ;

- garantir des sanctions pénales ;

-empêcher la commission de nouveaux crimes ;

- l'éducation de la population dans un esprit de respect de la loi et de l'ordre juridique environnemental existant.

La responsabilité pour violations de l'environnement repose sur les principes suivants :

-légalité,

-l'égalité des citoyens devant la loi,

- la responsabilité fautive (à l'exception de l'obligation de réparer le préjudice causé par une source de danger accru, afin de mettre en œuvre la responsabilité civile),

-justice,

-humanisme,

- son application différenciée,

-mesures de sauvegarde de la coercition de l'État.

5. Types de responsabilité pour les violations environnementales.

Responsabilité disciplinaire

Responsabilité disciplinaire les employés des entreprises, des institutions, des organisations, quelle que soit leur forme de propriété, sont responsables de la non-mise en œuvre des plans et des mesures de conservation de la nature et d'utilisation rationnelle des ressources naturelles, de la violation des normes de qualité de l'environnement, du mauvais fonctionnement des stations d'épuration et des structures et de violation d'autres exigences de la législation environnementale. Dans l'exercice de leurs fonctions dans le cadre du service ou du travail (article 82 de la loi de la Fédération de Russie « sur la protection de l'environnement »).

La procédure d'engagement de la responsabilité disciplinaire est déterminée par la législation du travail, la législation sur la fonction publique, d'autres réglementations de la Fédération de Russie et de ses entités constitutives, les accords de travail (contrats), les chartes et les règlements d'une entreprise, d'une organisation, d'une institution. Dans le même temps, les clauses des contrats de travail qui aggravent la situation des salariés par rapport à la législation en vigueur, y compris les clauses de responsabilité, sont invalides. Une particularité d'une infraction disciplinaire est que le non-respect des exigences de la législation environnementale est en même temps un manquement du salarié à remplir ses devoirs stipulés par son poste ou son accord (contrat).

La responsabilité disciplinaire s'exprime par l'imposition d'une sanction disciplinaire au coupable sous la forme de : réprimande, réprimande, réprimande sévère, révocation (article 135 du Code du travail de la Fédération de Russie). La législation, les lois disciplinaires et autres réglementations peuvent prévoir d'autres sanctions disciplinaires pour certaines catégories de travailleurs et d'employés. Par exemple, peuvent être appliquées à titre de sanction disciplinaire : la privation totale ou partielle d'une prime ou d'autres moyens d'encouragement ; transfert vers un emploi moins bien rémunéré ou déplacement vers un poste inférieur ; privation du rang ou du titre de classe ; annonce d’une conformité professionnelle incomplète. Lors de l'imposition d'une sanction disciplinaire, la gravité de l'infraction commise, les circonstances dans lesquelles elle a été commise et le comportement de l'employé doivent être pris en compte. Pour chaque infraction, une seule sanction disciplinaire peut être appliquée. Pendant la durée de validité de la sanction disciplinaire (un an à compter de la date d'imposition), les mesures incitatives ne sont pas appliquées au salarié. La sanction peut être levée par anticipation par l'organisme ou le fonctionnaire qui l'a appliquée de sa propre initiative, à la demande du supérieur immédiat ou du collectif de travail, si le coupable n'a pas commis de nouvelle infraction et a fait preuve de conscience. ouvrier. L'administration a le droit, au lieu de mesures disciplinaires, de soumettre la question à une assemblée générale du collectif de travail ou de l'organisation publique.

Les dispositions générales sur la possibilité d'appliquer la responsabilité financière à un contrevenant à la législation environnementale sont contenues dans l'art. 83 de la loi de la Fédération de Russie « sur la protection de l'environnement ». La procédure de son application est régie par la législation du travail. La responsabilité financière consiste à imposer au contrevenant (le responsable du préjudice) l'obligation d'indemniser les dommages et les dépenses qui, par sa faute, ont été encourus par l'institution, l'organisation, l'entreprise ou toute autre entité économique avec laquelle le contrevenant entretient une relation de travail. . Conformément à la législation du travail, le contrevenant (l'auteur du préjudice) est responsable à hauteur du dommage direct réel, mais pas plus que son salaire mensuel (article 119 du Code du travail). Toutefois, l'auteur indemnise intégralement le dommage s'il a été causé à la suite d'un acte criminel ; intentionnellement; lorsque le préjudice n’a pas été causé dans l’exercice de ses fonctions ; lorsqu'elle est causée par un employé ivre ; lorsque, conformément à la loi ou au contrat, l'employé se voit attribuer l'entière responsabilité financière.

Lors de la détermination du montant des dommages, seuls les dommages directs réels sont pris en compte ; Il est inadmissible de tenir un salarié pour responsable de tels dommages pouvant être qualifiés de risque normal de production (article 118 du Code du travail). Selon la législation civile en vigueur, une entreprise, une institution, une organisation ou une autre entité économique est responsable des dommages causés par son employé dans l'exercice de ses fonctions professionnelles envers la victime (article 1068 du Code civil de la Fédération de Russie). Cela crée des garanties d'indemnisation pour le préjudice causé à la victime, quelle que soit la situation financière de l'auteur du préjudice.

À son tour, une entreprise ou une autre entité commerciale a le droit d'intenter un recours en justice contre son employé et de récupérer auprès de lui toutes les pertes subies (article 1081 du Code civil de la Fédération de Russie).

Responsabilité administrative.

La responsabilité administrative pour les violations environnementales est appliquée par un organe exécutif autorisé de l'État, un fonctionnaire de l'organisme public compétent ou un tribunal.

Compte tenu de la situation environnementale défavorable du pays et de la prévalence des violations environnementales, le nouveau Code des infractions administratives de la Fédération de Russie comprend, comme organes habilités à examiner les affaires administratives, les organismes de contrôle de la protection de l'environnement, les organismes de contrôle géologique, les organes du ministère. de l'Agriculture et de l'Alimentation, le Comité des ressources foncières et de la gestion des terres (Roskomzem de la Fédération de Russie), les organismes qui protègent les réserves naturelles d'État et les parcs naturels nationaux.

Il peut être attribué aussi bien aux personnes physiques qu'aux personnes morales. La liste des infractions administratives environnementales est donnée à l'article 84 de la loi relative à la protection de l'environnement, à la législation sectorielle sur les ressources naturelles et au Code des infractions administratives, où elles sont regroupées dans le chapitre « Infractions administratives dans le domaine de la protection de l'environnement naturel, monuments historiques et culturels ».

Au total, les infractions administratives dans le domaine de la protection de l'environnement et de la gestion des ressources naturelles comprennent onze groupes :

Non-respect des exigences environnementales lors de la planification, des études de faisabilité des projets, de la conception, du placement, de la construction, de la reconstruction, de la mise en service, de l'exploitation d'entreprises, de structures ou d'autres installations (article 8.1 du Code administratif)

-non-respect des exigences environnementales et sanitaires-épidémiologiques lors de la manipulation des déchets de production et de consommation ou d'autres substances dangereuses (article 8.2 du Code administratif)

-violation des règles de manipulation des pesticides (article 8.3 du code administratif)

-violation de la législation sur l'évaluation de l'impact sur l'environnement (article 8.4 du Code administratif)

-dissimulation ou déformation d'informations environnementales (article 8.5 du code administratif)

-les dommages causés au terrain (article 8.6 du code administratif)

- manquement aux obligations de remettre les terrains dans un état propre à leur utilisation conforme à leur destination (article 8.7 du Code administratif)

-utilisation du terrain non conforme à sa destination, non-application des mesures obligatoires d'amélioration et de protection des sols (article 8.8 du code administratif)

-violation des exigences de protection du sous-sol et des ressources hydrominérales (article 8.9 du code administratif)

-violation des exigences d'utilisation rationnelle du sous-sol (article 8.10 du Code administratif)

-violation des règles et exigences relatives à la réalisation de travaux d'exploration géologique du sous-sol (article 8.11 du Code administratif)

-violation de la procédure d'octroi de l'usage et du régime d'usage des terrains et forêts dans les zones de protection des eaux et les bandes côtières des plans d'eau (article 8.12 du code administratif)

-violation des règles de protection des plans d'eau (article 8.13 du code administratif)

-violation des règles d'utilisation de l'eau (article 8.14 du code administratif)

-violation des règles de fonctionnement des ouvrages et dispositifs de gestion de l'eau ou de protection des eaux (article 8.15 du code administratif)

-non-respect des règles de conservation des documents du navire (article 8.16 du code administratif)

-violation des règles (standards, normes) ou des conditions de licence régissant les activités dans les eaux maritimes intérieures, dans la mer territoriale, sur le plateau continental et (ou) dans la zone économique exclusive de la Fédération de Russie (article 8.17 du Code administratif)

Violations des règles de protection de l'air atmosphérique (article 8.21 du Code des infractions administratives)

Mettre en service des véhicules à moteur qui dépassent la teneur standard en polluants dans les normes d'émissions ou de niveau de bruit (article 8.22 du Code administratif ;

-exploitation de véhicules automobiles dépassant la teneur standard en polluants dans les normes d'émissions ou de niveau de bruit (article 8.23 ​​​​​​du code administratif ;

-violation de la procédure d'attribution des superficies de coupe, inspection des chantiers d'exploitation forestière dans les forêts non incluses dans le fonds forestier (article 8.24 du Code administratif) ;

- violation des règles de gestion forestière (article 8.25 du code administratif) ;

-violation des règles de gestion des forêts secondaires (article 8.26 du code administratif) ;

- violation des règles dans le domaine de la reproduction, de l'amélioration de l'état et de la composition spécifique des forêts, de l'augmentation de leur productivité, de la production de semences de plantes forestières (article 8.27 du Code administratif ;

-coupes, dégradations ou arrachages illégaux d'arbres, d'arbustes et de vignes (article 8.28 du code administratif) ;

-destruction des habitats des animaux (article 8.29 du code administratif) ;

-destruction ou endommagement des prairies de fauche et des pâturages, des systèmes de bonification, ainsi que des routes sur les terrains forestiers ou dans les forêts non incluses dans le fonds forestier (article 8.30 du Code administratif)

- violation des exigences de protection des forêts (article 8.31 du code administratif).

Pour la commission d'infractions administratives environnementales, peuvent être appliquées : un avertissement, une amende, la confiscation de l'instrument ayant servi à commettre l'infraction ; privation de droits spéciaux (chasse, pêche, conduite automobile) ; saisie payante d'un objet qui était un instrument pour commettre une infraction. Les actes législatifs de la Fédération de Russie peuvent établir des types de sanctions administratives autres que celles spécifiées dans le Code administratif de la Fédération de Russie.

Les sanctions administratives sont divisées en bases et supplémentaires. Les principales sont celles qui contiennent la fonction principale punitive-éducative-préventive et ne peuvent être attribuées en complément d'autres types de sanctions. D'autres remplissent des fonctions auxiliaires pour atteindre les objectifs de la punition. La saisie et la confiscation payantes d'objets peuvent être utilisées à la fois comme sanctions administratives principales et supplémentaires. Les autres pénalités énumérées ci-dessus ne peuvent être appliquées qu’à titre de pénalités de base.

L'organisme chargé d'examiner un cas d'infraction administrative ne peut imposer en plus que la sanction administrative mentionnée dans l'article de l'acte normatif établissant la responsabilité pour une infraction administrative spécifique. Par exemple, comme sanction supplémentaire, la confiscation est prévue dans les sanctions de l'article 85 du Code des infractions administratives de la Fédération de Russie sur la responsabilité en cas de violation des règles de chasse, de pêche et d'autres types d'utilisation de la faune.

Pour une infraction administrative, une peine primaire ou primaire et complémentaire peut être infligée. L’application simultanée de deux sanctions principales est inacceptable. La saisie et la confiscation payantes des armes à feu, des munitions et des engins de pêche dont l'utilisation est autorisée ne peuvent être appliquées aux personnes pour lesquelles la chasse ou la pêche est la principale source de revenus en rapport avec leurs activités professionnelles.

La privation du droit de conduire des véhicules ne peut être appliquée aux personnes qui utilisent ces véhicules en raison d'un handicap, à l'exception des cas de conduite d'un véhicule lors de la commission d'une infraction environnementale (par exemple, lors de la chasse « sous les phares ») en état d'ébriété. .

La privation du droit de chasser et de pêcher ne peut être appliquée aux personnes pour lesquelles la chasse ou la pêche constitue la principale source de revenus en rapport avec leurs activités professionnelles.

Les entreprises, institutions, organisations, entrepreneurs et individus sont tenus administrativement responsables des violations environnementales dans les cas où la violation est liée au processus de production ou à une autre activité économique.

Les personnes physiques sont soumises à la responsabilité administrative dès l'âge de 16 ans. Conformément à l'article 14 du CAL, les personnes âgées de 16 à 18 ans ayant commis des infractions environnementales sont soumises aux mesures suivantes : prévues par le Règlement sur les Commissions pour mineurs.

Les fonctionnaires sont responsables du non-respect des exigences de la législation environnementale, dont l'application et la mise en œuvre font partie de leurs fonctions officielles.

Il n'existe pas de définition du fonctionnaire dans la législation administrative. La science et la pratique incluent parmi elles les fonctionnaires qui disposent de pouvoirs gouvernementaux, de pouvoirs de nature organisationnelle et administrative pour gérer la construction administrative-politique, économique et socioculturelle.

Selon la législation en vigueur, seuls deux types de sanctions administratives peuvent être appliquées aux fonctionnaires : un avertissement et une amende. Étant donné que le comportement illégal des fonctionnaires en raison des fonctions qu'ils exercent peut causer plus de préjudice que les infractions administratives d'autrui, la loi sur la protection de l'environnement établit une responsabilité administrative accrue des fonctionnaires sous la forme d'une amende de trois à vingt fois le salaire minimum établi. dans Le Code des infractions administratives de la Fédération de Russie de la RSFSR (article 2, paragraphe 7) classe l'amende parmi les principaux types de sanctions. Il stipule que l'amende est fixée entre un dixième et cent du salaire minimum, ainsi que jusqu'à dix fois la valeur des biens volés ou perdus ou le montant des revenus illégaux perçus à la suite d'une infraction administrative. Dans des cas exceptionnels, en raison du non-respect des obligations découlant des traités internationaux et de la nécessité particulière de renforcer la responsabilité, les lois de la Fédération de Russie peuvent prévoir une amende d'un montant plus élevé.

La responsabilité pénale.

À PROPOS est limitée par la législation pénale russe actuelle et est discutée en détail dans les chapitres suivants.

6. Crimes et délits environnementaux, motifs de leur différenciation.

Selon les branches du droit qui prévoient la responsabilité pour les infractions et délits environnementaux, ces derniers sont divisés en : administratif, disciplinaire, pénal et civil. De même qu’en ce qui concerne l’identification des types de responsabilité, il est inapproprié de distinguer d’autres types de crimes (juridiques internationaux par exemple). en fin de compte, ils se résument à ces quatre types.

Toutes les infractions environnementales (ainsi que d'autres) sont divisées en délits et crimes. Les délits entraînent la responsabilité disciplinaire, matérielle ou administrative et les délits - criminel . La responsabilité civile peut être imposée en même temps que la responsabilité disciplinaire, administrative matérielle ou pénale. L'implication dans ces formes de responsabilité ne dispense pas le sujet de l'obligation de réparer le préjudice, le cas échéant. Cela s'explique par le fait que les sanctions appliquées dans la mise en œuvre de ces types de responsabilité sont des mesures punitives, et non des réparations du préjudice, même si souvent (privation de primes, amendes, confiscation) sont de nature matérielle. Les sommes perçues à titre de punition ne vont pas à la victime à titre d'indemnisation du préjudice, mais sont transférées sur des comptes spéciaux des fonds environnementaux de l'État inscrits au budget.

Il convient de souligner qu'en pratique, la question de la distinction entre les délits environnementaux et les délits est assez controversée, puisqu'environ 60 % des normes du droit de l'environnement contenues dans le Code pénal de la Fédération de Russie sont similaires aux normes de la législation administrative. Les signes objectifs d'un crime environnemental et d'un délit révèlent des similitudes et consistent en la violation des mêmes règles : pêche, chasse, récolte du bois, exploitation minière, sécurité incendie dans les forêts, maintien de la propreté des bassins d'eau et d'air, etc. En matière de crimes environnementaux, les organismes d'enquête, les enquêtes et les tribunaux commettent souvent des erreurs juridiques. Ainsi, le citoyen M. en a capturé cinq, et G. et U. - neuf esturgeons, classés comme espèces de poissons précieuses. De plus, chaque braconnier a causé des dégâts importants. Malgré la présence dans leurs actes d'un crime qualifié, l'ouverture d'une procédure pénale a été refusée au motif que les auteurs n'avaient pas été condamnés auparavant, avaient un lieu de résidence et de travail permanent et que les dommages avaient été indemnisés.

Dans le même temps, il existe des faits dans lesquels les auteurs sont poursuivis pénalement pour des violations mineures des règles de protection de l'environnement. Par exemple, le citoyen T. a été reconnu coupable de pêche illégale avec des circonstances aggravantes, parce qu'il avait attrapé un poisson précieux d'une valeur de cinquante mille roubles avec une pelle. Il avait un caractère extrêmement positif sur son lieu de travail ; il y a eu une pétition du collectif de travail pour le mettre en liberté sous caution. Mais les circonstances atténuantes n'ont pas permis au citoyen T. d'échapper à sa responsabilité pénale.

Selon le nouveau Code des infractions administratives de 2002 Une infraction administrative est une action illégale et coupable (inaction) d'une personne physique ou morale pour laquelle la responsabilité administrative est établie par le Code des infractions administratives ou les lois des entités constitutives de la Fédération de Russie sur les infractions administratives. Une personne morale est reconnue coupable d'avoir commis une infraction administrative s'il est établi qu'elle a eu la possibilité de se conformer aux règles et normes en cas de violation desquelles le Code des infractions administratives ou les lois d'une entité constitutive de la Fédération de Russie prévoient des sanctions administratives. responsabilité, mais cette personne n'a pas pris toutes les mesures qui dépendaient de lui pour s'y conformer.(Article 2.1 du Code administratif).

En relation avec ce qui précède, l'identification de critères scientifiquement fondés pour distinguer les types d'infractions pénales et non pénales dans le domaine de l'écologie revêt une grande importance. En théorie, la position dominante est que les crimes et les délits sont différenciés selon le degré de danger social ou de « nuisance ». Cependant, ces degrés eux-mêmes ne sont définis quantitativement ni dans la littérature ni dans la loi, et cela semble impossible, car l'essence du crime et du délit ne peut être exprimée dans des expressions numériques mathématiquement précises et clairement définies.

Il semble que le danger social est une propriété combinée de signes objectifs et subjectifs d'une infraction, qui déterminent ensemble les caractéristiques de l'acte et ne peuvent être évalués qu'en conjonction avec d'autres signes. Cette position repose principalement sur la loi. La structure juridique du délit reflète à la fois des catégories quantitatives (répétition, totalité, rechute, etc.) et qualitatives (lieu, moment, méthode, forme de culpabilité, etc.).

La solution à la question de la distinction entre les délits et les délits environnementaux est simplifiée lorsque les facteurs influençant le degré de danger social des infractions sont pris en compte par le législateur directement dans les dispositions des normes de droit pénal. Le plus souvent, il indique les conséquences de l'acte et leur ampleur, la répétition des violations pénales des règles, le mode d'action et la forme de la culpabilité. Par exemple, la chasse illégale sans circonstances aggravantes (partie 1 de l'article 166 du Code pénal précédemment en vigueur) n'était reconnue comme pénale que si la personne avait préalablement fait l'objet de mesures administratives pour une infraction similaire. La violation des règles vétérinaires et des règles de lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes (article 249 du Code pénal de la Fédération de Russie de 1996) n'engage la responsabilité pénale que s'il y a des conséquences graves résultant d'une négligence dans la propagation des épizooties ou d'autres conséquences graves, et en l'absence de tels - administratifs (articles 97, 98, 101 du Code des infractions administratives de la Fédération de Russie) ou disciplinaires. La responsabilité pénale pour pollution de l'eau naît si la pollution, la contamination, l'épuisement des eaux de surface ou souterraines, des sources d'approvisionnement en eau potable ou toute autre modification de leurs propriétés naturelles, si ces actes ont entraîné des dommages importants à la santé humaine ou la mort massive d'animaux, de stocks de poissons, de flore. ou la faune, la foresterie ou l'agriculture (article 250 du Code pénal de la Fédération de Russie). Pollution de l'eau qui n'a pas entraîné celles spécifiées à l'art. 250 du Code pénal de la Fédération de Russie, les conséquences sont punies administrativement conformément à l'art. 57 Code des infractions administratives de la Fédération de Russie.

Lors de l'analyse des délits environnementaux, il convient de garder à l'esprit que la présence d'éléments constitutifs d'un délit dans un acte ne constitue pas encore une base suffisante pour engager la responsabilité pénale de l'auteur. Le principal fondement de la responsabilité pénale pour les délits environnementaux est degré de dommage. Ainsi, en cas de coupe illégale d'arbres et d'arbustes, ainsi que de dommages au point d'arrêter la croissance des arbres, arbustes et lianes dans les forêts du premier groupe ou dans les zones spécialement protégées des forêts de tous groupes, ainsi que des arbres, arbustes et les lianes qui ne sont pas incluses dans le fonds forestier ou dont la coupe est interdite, si ces actes ont été commis à une échelle significative(Article 260 du Code pénal de la Fédération de Russie) est classé comme un crime et, dans une moindre mesure, comme une infraction administrative.

Dans l'ancien Code des infractions administratives, il était parfois très difficile de distinguer un crime d'un délit, alors que dans la législation pénale et administrative leurs signes sont décrits de la même manière, ou que seul le type d'infraction est indiqué (avec ce qu'on appelle dispositions « simples »). Ce problème a été résolu dans le nouveau Code des infractions administratives de la Fédération de Russie de 2002. L'article 2.9 du Code des infractions administratives établit que « si l'infraction administrative commise est d'importance mineure, le juge, l'organisme, le fonctionnaire habilité à résoudre le cas d'une infraction administrative peut dégager de sa responsabilité administrative l'auteur de l'infraction administrative et se limiter à un commentaire oral » La responsabilité pour infractions administratives intervient lorsque ces infractions, de par leur nature, n'engagent pas la responsabilité pénale conformément à la législation en vigueur. C'est sur cette base qu'à l'art. 8.28 du Code des infractions administratives est punissable administrativement « coupe illégale, endommagement ou arrachage d'arbres, d'arbustes ou de vignes, destruction ou endommagement de cultures forestières, de jeunes pousses d'origine naturelle. » Qu'est-ce donc qu'un crime ? Un crime au sens de l'article 260 du Code pénal de la Fédération de Russie est « la coupe illégale d'arbres et d'arbustes, ainsi que les dommages allant jusqu'à arrêter la croissance des arbres, arbustes et lianes dans les forêts du premier groupe ou dans les zones spécialement protégées des forêts de tous groupes, ainsi que des arbres, arbustes et lianes qui ne sont pas inclus dans le fonds forestier ou dont la coupe est interdite,si ces actes sont commis à une échelle significative" . Dans cet article, un montant important est reconnu comme dommage, calculé selon des taux établis, vingt fois supérieurs au salaire minimum établi par la législation de la Fédération de Russie au moment de la commission d'un crime, et un montant important - deux cents fois .

Un conflit de lois est observé lorsque l’on compare les normes juridiques administratives et pénales sur la responsabilité en matière de pollution de l’air. Ainsi, dans l'art. Art. 8.21 du Code des infractions administratives prévoit la responsabilité administrative en cas de rejet de substances nocives dans l'atmosphère, de violation des termes d'un permis spécial pour le rejet de substances nocives dans l'atmosphère, de violation des règles d'exploitation, de non-utilisation des structures, des équipements ou appareils pour purifier les gaz et contrôler les émissions de substances nocives dans l’atmosphère. Première partie de l'article 251 du Code pénal de la Fédération de Russie la pollution de l'airétablit la responsabilité pénale pour violation des règles relatives au rejet de polluants dans l'atmosphère ou violation du fonctionnement d'installations, de structures et d'autres objets, si ces actes ont entraîné une pollution ou d'autres modifications des propriétés naturelles de l'air. Selon la loi, il se produit quel que soit le degré de dépassement de la concentration maximale admissible de polluants, l'apparition ou la création d'un danger réel de conséquences néfastes, notamment du fait même d'une pollution de l'air en violation des règles de l'émission de polluants dans l'atmosphère . Les mêmes actions qui ont porté atteinte à la santé humaine par négligence , sont punis en vertu de la partie 2 de l'article 251 du Code pénal de la Fédération de Russie, et les actes qui entraînent par négligence la mort d'une personne sont punis en vertu de la partie 3 de cet article. L'application de la partie 1 de l'article 251 du Code pénal de la Fédération de Russie, en stricte conformité avec son contenu littéral, entraînerait la fermeture de nombreuses entreprises industrielles, contribuant ainsi au développement de la crise économique déjà en cours dans notre pays, entraînant des poursuites pénales. responsabilité pour des actes présentant un faible danger public (par exemple, un automobiliste pour une teneur excessive en monoxyde de carbone dans les gaz d'échappement) et distorsion de la politique pénale de l'État dans le domaine de la protection de l'environnement. L'article 223 de l'ancien Code pénal de la RSFSR de 1960 avait une conception similaire. Compte tenu de ces circonstances, le Plénum de la Cour suprême de l'URSS, au paragraphe 8 de la résolution du 7 juillet 1983 « Sur la pratique de l'application par. tribunaux de la législation sur la protection de l'environnement » soumis à la partie 1 de l'article 223 du Code pénal La RSFSR a une interprétation restrictive et a précisé que (comme pour la pollution des masses d'eau) la pollution de l'air ne peut être reconnue comme un crime que lorsque, à la suite de au-delà des normes d'émission établies, des dommages sont causés ou un danger réel de dommages à la santé humaine, aux stocks de poissons, à la flore ou à la faune est créé. Évidemment, la partie 1 de l'article 251 du nouveau Code pénal de la Fédération de Russie doit être comprise dans le même sens. Dans le nouveau Code pénal, le contenu du chapitre « Crimes environnementaux », comme d'autres, est aligné sur la hiérarchie des valeurs sociales acceptées dans un État démocratique de droit (individu, société, État), les normes internationales généralement acceptées et exigences pour lutter contre les formes et types modernes de criminalité environnementale, pour ainsi dire. Il semble que la société de gestion devrait se concentrer sur reconnaissance de l’environnement naturel comme base biologique de la vie, de la santé et de l’activité humaine. De ce point de vue, les crimes environnementaux sont essentiellement des crimes contre les humains et tous les êtres vivants sur terre en affectant l’environnement. Les idées sur le danger social de ces délits évoluent également de manière significative, alors qu'ils étaient jusqu'à présent classés comme insignifiants, secondaires, que peu d'efforts et d'argent étaient consacrés à leur lutte et qu'ils n'étaient pas inclus dans les programmes nationaux de lutte contre la criminalité.

Dans le cadre de ce qui précède, une différenciation de la responsabilité pénale pour les délits environnementaux est effectuée en fonction de la nature et du degré de dangerosité de l'acte, des conséquences, de l'identité de l'auteur, de la présence de circonstances atténuantes et aggravantes. En règle générale, la conception des normes de droit pénal prend en compte la nature et la gravité des dommages causés par un crime environnemental à la santé ou à la vie humaine. Cependant, la différenciation de la responsabilité pénale pour les délits environnementaux dans la législation pénale russe moderne est loin d'être parfaite. Et cela est déterminé principalement par quatre aspects principaux :

-faible niveau de culture juridique des Russes ;

-la présence de tout un ensemble de normes juridiques administratives dans le domaine de l'écologie et de la protection de l'environnement qui recoupent les normes pénales ;

- le travail inefficace du parquet environnemental ; Dans le nouveau Code pénal de la Fédération de Russie, le nombre de dispositions relatives aux délits liés aux atteintes à l'environnement naturel a plus que triplé (de 4 à 14). La notion de délit environnemental n'est pas prévue dans le Code pénal. Parallèlement, sa formulation est importante pour atteindre de nombreux objectifs importants. Après tout, une idée du danger social total des actes nuisibles à l’environnement est nécessaire pour la classification correcte des actes qui devraient être considérés comme criminels. Par conséquent, l’interprétation correcte d’un crime environnemental sert de base méthodologique au processus d’élaboration des règles.

Sans une compréhension correcte de l'essence d'un acte socialement dangereux, il est impossible d'élaborer des sanctions, de déterminer les objectifs de la norme du droit pénal, ainsi que la portée et les tâches du travail préventif. L'évaluation de l'efficacité de la responsabilité pénale et des sanctions pénales appliquées est inévitablement associée à une analyse du comportement illégal et à une compréhension claire de son modèle.

Le concept général de criminalité environnementale n'est rien d'autre que son concept générique, qui comprend un certain nombre de caractéristiques génériques – un crime est un acte socialement dangereux commis avec culpabilité, interdit par le Code pénal sous peine de sanction. Une action (inaction), bien que contenant formellement des signes d'un acte prévu par le présent Code, mais en raison de son insignifiance, ne présente pas de danger public, n'est pas un crime.(Article 14 du Code pénal de la Fédération de Russie). Dans la littérature juridique, il existe des définitions de ces attaques conformément aux caractéristiques générales du crime spécifiées dans le code pénal. En règle générale, ils sont liés ou découlent de la définition de l'objet d'influence criminelle et sont construits selon le schéma suivant : "un délit dans le domaine de la conservation de la nature est un acte qui empiète sur telles ou telles relations (leur présentation suit)." - protection de l'environnement, respect des règles de protection et d'utilisation des terres, du sous-sol, du milieu marin, du plateau continental, respect des règles de chasse ;

- l'utilisation rationnelle de sa richesse comme l'un des moyens de protection ;

-préservation de conditions naturelles de haute qualité pour la vie humaine et préservation des habitats critiques pour les organismes répertoriés dans le Livre rouge de la Fédération de Russie (protection contre la pollution de l'environnement et les empoisonnements, le bruit, la chaleur, les vibrations, etc.), y compris la garantie de la sécurité environnementale , amélioration et reproduction des ressources naturelles.

Les tentatives passées infructueuses visant à considérer les crimes environnementaux comme un type de crime dans le domaine de l'activité économique ne nous ont pas permis de révéler de manière adéquate les spécificités des crimes dans le domaine de la protection de l'environnement, déplaçant le centre de gravité des relations environnementales vers les relations matérielles et financières, ce qui est totalement insuffisant du point de vue des idées modernes sur l'interaction de la société et de la nature. . De plus, seuls les éléments de la nature qui ont une certaine forme matérielle et peuvent être au pouvoir de l'homme sont possédés. Cependant, le droit pénal protège également les éléments de l'environnement naturel qui ne peuvent appartenir à personne, par exemple l'atmosphère, le sous-sol, les eaux de la haute mer, l'environnement marin, la faune et la flore de l'Antarctique. Et etc. . Les accords internationaux limitent le droit des États de disposer de certaines espèces d'animaux spécialement protégées répertoriées dans le Livre rouge de la Fédération de Russie.

Le législateur n'inclut pas les délits dans le domaine de la protection de la nature parmi les délits contre la propriété, sinon il placerait les normes environnementales dans le chapitre du Code pénal « Délits contre la propriété ».

La Constitution de la Fédération de Russie (article 9), la loi de la Fédération de Russie « Sur la propriété dans la Fédération de Russie » (article 6), le Code foncier (article 3), la législation civile et un certain nombre d'autres réglementations sur les ressources naturelles établissent différents types de propriété. Mais il ne s’ensuit pas que les relations de propriété fassent l’objet de délits environnementaux. Comme on le sait, la propriété est considérée au sens objectif et subjectif comme une catégorie économique et comme un concept juridique, comme le droit de propriété. Au sens économique, la propriété est une forme d'appropriation historiquement déterminée d'éléments de l'environnement naturel, dans laquelle les relations sociales entre les personnes s'expriment dans le processus de production, d'échange, de distribution et de consommation de biens matériels. Autrement dit, la propriété est avant tout le rapport socio-économique de production le plus important.

Comparant délits environnementaux Avec délits dans le domaine de l'activité économique, il convient de noter que certaines réglementations en matière de protection de l'environnement sont liées à l'utilisation économique des ressources naturelles :

-Violation de la législation de la Fédération de Russie sur le plateau continental et sur la zone économique exclusive de la Fédération de Russie (article 253 du Code pénal de la Fédération de Russie) ;

- Violation des règles de protection et d'utilisation du sous-sol (article 255 du Code pénal de la Fédération de Russie) ;

-Récolte illégale d'animaux et de plantes aquatiques (article 256 du Code pénal de la Fédération de Russie) ;

-Chasse illégale (Art. 258) ;

-Abattage illégal d'arbres et d'arbustes (article 260 du Code pénal de la Fédération de Russie)

Ces normes prévoient la responsabilité en cas de violation des règles de protection des ressources naturelles par l'impact négatif sur celles-ci des facteurs suivants : destruction, dommages, empoisonnement, pollution. Bien sûr, d'un point de vue économique, la nature est la matière première de base de l'économie moderne, mais lors de l'analyse des crimes environnementaux, il faut mettre l'accent sur le fait que les ressources naturelles dans leur totalité constituent l'habitat des humains et des autres êtres vivants. . Il faut donc prendre en compte non seulement les dommages économiques, mais surtout les dommages environnementaux : modifications du système écologique, perturbation du rayonnement, de la chaleur, du bilan énergétique, impact sur la santé humaine, disparition de plantes et d'animaux, etc.

D'autre part, la position selon laquelle les délits environnementaux ont pour objet les ressources naturelles (forêt, eau et air, terre, sous-sol, atmosphère, nature et flore) est également infondée, puisque dans ce cas aucune distinction n'est faite entre l'objet et le sujet de l'empiétement. En conclusion, nous notons que dans la littérature juridique, il existe un point de vue selon lequel un crime environnemental devrait être considéré « un acte socialement dangereux (action, inaction) prévu par le droit pénal, empiétant sur l'environnement et ses composantes, dont l'utilisation rationnelle et la protection assurent une vie humaine optimale, et consistant en l'utilisation directe d'objets naturels comme valeur sociale et conduisant à des changements négatifs.

Dans le même temps, les conditions sont réunies pour résoudre au moins deux problèmes susceptibles de produire des résultats significatifs. . 1) élaboration d'une législation environnementale fondamentalement nouvelle tenant compte de l'expérience mondiale. 2) l’adoption rapide de lois environnementales, dont la mise en œuvre peut avoir un effet même avec des investissements et des coûts relativement faibles.

Il semble inapproprié de lier le développement du droit de l’environnement à la forme d’un acte législatif environnemental central. En fin de compte, peu importe qu’il s’agisse d’un cadre, d’une loi ou d’un code, ou peut-être d’une série de lois distinctes avec une certaine hiérarchie. Plus important encore est l'élaboration d'un catalogue, d'une liste de moyens juridiques permettant de mettre effectivement en œuvre la réglementation juridique environnementale. Une telle liste devrait être préparée sur la base de l'utilisation de toute l'expérience de la législation nationale et étrangère, des développements théoriques et méthodologiques existants, de la pratique judiciaire et administrative et de recherches socio-juridiques spéciales. Il devrait inclure :

a) désignation des objets de réglementation juridique environnementale. Il est ici urgent de déplacer le centre de gravité des objets naturels et de leur état vers l'utilisation des ressources naturelles. En particulier, l'application des normes environnementales et des indicateurs de pollution devrait être élargie méthodologiquement et inclure des indicateurs de consommation de ressources naturelles par rapport au niveau atteint et technologiquement réalisable. Cela permettra de couvrir de manière plus substantielle par une réglementation juridique les technologies qui conduisent à un gaspillage colossal des ressources naturelles.

b) création d'un appareil conceptuel normatif unifié. Dans le même temps, les concepts utilisés nécessitent une coordination sérieuse ; en tout état de cause, dans les réglementations, il est nécessaire d'utiliser les concepts environnementaux dans un sens identique ou au moins comparable ;