Impératrice Elizaveta Petrovna - biographie, vie personnelle de l'impératrice : une princesse joyeuse. Brève biographie de l'impératrice Elizabeth

Empereur Pierre III Années de vie 1728-1762 Années de règne 1761-1762 Mère - la fille aînée de Pierre Ier Anna Petrovna Père - Duc de Holstein-Gottorp Karl Friedrich, neveu de Charles XII Le futur empereur russe Pierre III est né le. 10 février 1728 dans la ville de Kiel, la petite capitale

De 1741 à 1761, l’Empire russe était dirigé par l’impératrice Elizaveta Petrovna. Elle était la fille de Pierre le Grand et de son épouse Catherine I. Les historiens débattent encore du rôle d'Élisabeth dans l'histoire de l'État russe. Notre article parlera de la politique et de la vie personnelle du célèbre dirigeant.

Enfance et adolescence

L'impératrice Elizaveta Petrovna est née avant même le mariage de ses parents. Ils ont donné à la jeune fille un nom que la dynastie des Romanov n'avait jamais utilisé auparavant. Elizabeth est un nom hébreu qui se traduit par « celle qui honore Dieu ». Pierre le Grand aimait particulièrement ce nom. Curieusement, c'était le nom de son chien plus tôt.

Les historiens ont établi les années exactes de la vie de l'impératrice Elizabeth Petrovna. Le souverain est né le 18 décembre 1709 dans la banlieue moscovite de Kolomenskoïe et est décédé le 25 décembre 1761 à Saint-Pétersbourg. L'autocrate a vécu environ 52 ans.

En 1709, Pierre le Grand remporte la bataille de Poltava. Au même moment, la nouvelle de la naissance de son enfant arrive. "Retardons la fête et hâtons-nous de féliciter ma fille pour sa venue au monde !" - s'exclama le roi. Piotr Alekseevich Romanov et son épouse Ekaterina se sont mariés seulement deux ans après la naissance de leur fille, en 1711.

La future impératrice a passé son enfance dans la beauté et le luxe. Même dans ses premières années, Elizaveta Petrovna avait un excellent goût vestimentaire et se distinguait également par son extraordinaire plasticité et sa facilité de mouvement. Les contemporains ont noté que la jeune fille aurait pu être une beauté sans son nez tordu et ses cheveux rouge vif.

La jeune Lisa n'a pas reçu une éducation adéquate. Son seul professeur juif lui enseignait le français et la calligraphie. Le reste des disciplines a été transmis par la future impératrice. Elizaveta Petrovna ne savait même pas que la Grande-Bretagne était une île. Les biographes affirmaient que la jeune fille était excentrique, étrange et extrêmement désorganisée. Elle était nerveuse à propos de bagatelles et injuriait les courtisans. En même temps, Elizabeth était incroyablement hospitalière et gentille avec ses amis.

Accéder au pouvoir

En 1727, Catherine Ier rédigea un testament selon lequel sa fille Elizabeth reçut les droits au trône après le règne de Pierre II et d'Anna Petrovna. En 1730, l’empereur régnant Pierre Petrovitch mourut et tout le monde oublia le testament de sa mère. Au lieu d'Elizabeth, la nièce de Pierre le Grand, Anna Ioannovna, est montée sur le trône. Elle régna pendant 10 ans, de 1730 à 1740. Pendant tout ce temps, la fille de Peter était en disgrâce. Elle visitait rarement le palais, payait seule l'éducation de ses cousins ​​​​et portait, comme le disent les historiens, des robes extrêmement méchantes.

Sous le règne de l'impératrice Anna, une opposition majeure surgit. De nombreuses personnes étaient mécontentes du dirigeant actuel et la plupart d’entre eux plaçaient leurs espoirs dans la fille de Pierre. En 1740, Anna Ioannovna mourut et sa place fut prise par Anna Leopoldovna, la petite-nièce de Pierre Ier. L'enfant Ivan VI devint le dirigeant officiel. Profitant de l'instant, Elizabeth leva derrière elle le régiment Preobrazhensky.

Poursuite de la politique du père

De 1721 à 1741, l’Empire russe est sous le patronage de personnalités assez étranges, parfois même odieuses. Catherine Ier, l'épouse de Pierre le Grand, était une femme sans instruction. Tout au long de son règne, Alexandre Menchikov était aux commandes. Cela se poursuivit sous Pierre II, un empereur jeune et maladif.

En 1730, Anna Ioannovna accède au pouvoir (photo ci-dessous).

C'était une femme courageuse, mais incapable de gouverner normalement. Toute sa biographie a été marquée par des événements plutôt étranges, parfois terribles. Le comportement d'Anna ne correspondait pas à son statut. Elle traitait facilement avec les ministres détestés, aimait organiser des célébrations soudaines et ne se souciait pas particulièrement de son peuple. Anna Leopoldovna, arrivée au pouvoir, n'a pas eu le temps de faire ses preuves. Elle n'était que régente du tsarévitch Jean VI, encore enfant en 1740. Le pays fut alors inondé de ministres allemands.

Consciente de toutes les horreurs de la situation existante dans l'empire, Elizabeth décida d'agir directement. Elle prend le pouvoir et déclare à plusieurs reprises qu'elle agira comme son père. Le dirigeant, je dois le dire, n’a pas menti.

En étudiant la biographie de l’impératrice Elisabeth Petrovna, on se rend compte à quel point la fille du célèbre souverain a absorbé les traits de son père. Au cours des premières années, l'autocrate a rétabli le Sénat, le magistrat en chef et un certain nombre de collèges importants. Le Cabinet des ministres, approuvé par Anna Ioannovna, a été liquidé.

Pendant la guerre de Sept Ans, Elizabeth créa un organe spécial au-dessus du Sénat. Cela s’appelait la Conférence à la plus haute Cour. Des représentants militaires et diplomatiques, convoqués directement par l'Impératrice, participèrent aux travaux de l'organisme. La Chancellerie Secrète, organe d'enquête et de tribunal, est créée.

Politique économique

Une analyse de la courte biographie de l'impératrice Elizabeth Petrovna ne peut être réalisée sans prendre en compte les réformes en cours. On sait qu'en 1744, un décret fut adopté interdisant la conduite rapide dans la ville. Des amendes ont commencé à être imposées en cas de langage grossier dans les lieux publics. Toutes ces petites choses illustrent clairement comment Elizabeth a « rétabli l’ordre » après les réjouissances organisées par les dirigeants précédents.

Dans les années 40 du XVIIIe siècle, le deuxième recensement de la population a été réalisé. Une démarche aussi intelligente a permis à l'impératrice d'analyser l'état de la société dans le pays et de comprendre exactement dans quelles directions elle devait se diriger.

Un rôle important dans les années 50-60. Le XVIIIe siècle a été joué par le chef du pouvoir exécutif Piotr Chouvalov (photo ci-dessus). Sous le règne de l'impératrice Elisabeth Petrovna, il entreprit un certain nombre de réformes sérieuses dans le domaine douanier. Un décret a été signé supprimant les taxes aux frontières intérieures. Il en résulte une reprise significative des relations commerciales interrégionales. Parallèlement, apparaissent les premières banques russes : Kupechesky, Medny et Dvoryansky. Ils accordaient des prêts et contrôlaient l'état de l'économie du pays.

Politique sociale

Comme les dirigeants précédents, Elizaveta Petrovna a poursuivi la ligne d'expansion des droits des nobles. En 1746, un événement important s'est produit qui a déterminé pendant de nombreuses années l'état de l'État russe : les nobles ont reçu le droit de posséder des paysans et des terres. Après 14 ans, les propriétaires terriens ont pu envoyer des paysans s'installer en Sibérie.

Les paysans, contrairement aux nobles, avaient leurs droits limités. Ils ne pouvaient plus effectuer de transactions monétaires sans l'autorisation de leurs maîtres. En 1755, les ouvriers d'usine furent affectés comme ouvriers permanents dans les entreprises industrielles de l'Oural.

L'événement le plus important a été l'abolition complète de la peine de mort. Il existe un cas connu où la propriétaire terrienne Natalia Lopukhina a voulu être jetée au volant pour avoir humilié publiquement Elizaveta Petrovna. L’impératrice russe céda cependant et remplaça la peine de mort par l’exil en Sibérie. Au même moment, Lopukhina a été battue à coups de fouet et a perdu la langue.

État des lieux dans les régions

La libéralisation au cours des années de l'impératrice Elizabeth Petrovna ne s'est pas manifestée dans tout. La pratique des châtiments corporels s'est répandue dans l'armée et parmi les paysans. Un commandant ou un propriétaire foncier pouvait sévèrement battre ses subordonnés sans craindre de conséquences. Formellement, il était interdit de tuer des paysans, mais il y avait de nombreux cas de passages à tabac à mort dans tout le pays. Il était extrêmement rare que des propriétaires fonciers puissent être punis pour avoir causé du tort à leurs paysans. Cela est dû au fait que les nobles étaient les seuls gestionnaires locaux efficaces. Ils maintenaient l'ordre, recrutaient et s'occupaient des impôts.

Durant la vie de l'impératrice Elizabeth Petrovna, le féminisme a commencé à prospérer. Le rôle des femmes dans la société a sensiblement augmenté. De plus en plus, les propriétaires fonciers ont commencé à s'impliquer dans la gestion des domaines. C'est sous Elizabeth que s'est produite l'une des histoires les plus terribles de toute l'existence du servage. La propriétaire terrienne russe Daria Saltykova a torturé et brutalement tué ses propres paysans pendant six ans. En raison de la corruption et du travail inefficace des forces de l'ordre, l'incident n'a été connu qu'au moment où le sadique a tué environ 80 personnes.

Les autorités locales étaient franchement faibles. Il y avait un manque de personnel dans les régions et de finances au Trésor. Cela a conduit à des crises dans certaines provinces et même à une augmentation de la criminalité. Souvent, les autorités elles-mêmes agissaient de concert avec les méchants.

La politique intérieure d’Elizaveta Petrovna ne peut pas être qualifiée de faible. D’une part, elle était remarquablement différente du mouvement chaotique qui marquait le règne des impératrices précédentes. En revanche, Elizabeth n’était en rien l’égale de son père. Le règne de Pierre fut progressif, mais sous sa fille la stabilité s'établit. Des réformes politiques majeures, des mesures libérales choquantes et, en général, la croissance de l'autorité des autorités ont alterné avec la stagnation sur le terrain, les restrictions des droits de la majorité du peuple et la montée de l'absolutisme. Mais sous Elizabeth, il y avait quelque chose d’absolument beau, qui comblait peut-être tous les défauts de l’époque. C'est ça la culture.

Lumières russes

L’arrivée des Lumières en Russie est directement liée au règne d’Élisabeth. Le début a été fait en 1744 - puis un décret a été publié pour étendre le réseau des écoles primaires. Les premiers gymnases ont ouvert leurs portes à Kazan et à Moscou. Les établissements d'enseignement militaire ont été réorganisés dans plusieurs villes de l'empire. Finalement, en 1755, la célèbre Université de Moscou fut fondée. L'initiative a été proposée par le favori de l'impératrice, le frère de Pierre Chouvalov, Ivan Ivanovitch Chouvalov (photo ci-dessous à droite).

Deux ans plus tard, la première Académie des Arts de Russie est apparue.

Un large soutien a été apporté aux représentants de la culture et de la science russes. En grande partie grâce à l'impératrice, Mikhaïl Vassilievitch Lomonossov est devenu célèbre. Grâce aux recherches de Dmitri Ivanovitch Vinogradov, la première usine de porcelaine du pays, spécialisée dans la création de produits en porcelaine, est apparue à Saint-Pétersbourg.

D'énormes fonds furent alloués à l'amélioration des résidences royales. L'architecte de la cour Rastrelli a construit le Palais d'Hiver, la résidence principale de tous les monarques ultérieurs. L'architecture de Peterhof, Strelna, Tsarskoïe et Ekaterininsky Selo a été entièrement modernisée. Le style de Rastrelli a reçu le nom de baroque élisabéthain dans la culture.

En 1756, Elizabeth signa un décret sur le transport de la troupe de Fiodor Volkov de Iaroslavl vers la capitale. L'acteur provincial a en effet créé le premier véritable théâtre du pays. On l’a surnommé « impérial ».

La photo ci-dessous montre un portrait cérémonial idéalisé de l'impératrice Elizabeth Petrovna par Charles van Loo.

Guerre de Sept Ans

De 1756 à 1763, il y eut une guerre pour les colonies entre la France et l'Angleterre. Deux coalitions participent à l'affrontement : la France avec l'Espagne, la Suède, la Saxe, la Russie et l'Autriche, ainsi que l'Angleterre avec la Prusse et le Portugal. En 1756, la Russie déclare la guerre à la Prusse. L'empereur prussien Frédéric II bat les troupes autrichiennes et françaises, puis se dirige vers la Russie. Les commandants en chef russes Apraksin et Rumyantsev mènent leurs troupes directement dans le pays ennemi. Lors de la bataille de Gross-Jägersdorf, l'armée prussienne perd 8 000 personnes. Apraksin n'a pas osé poursuivre, ce qui a grandement irrité Elizabeth.

En 1758, l’armée russe est dirigée par le général Fermor. Au début, ses actions furent couronnées de succès : à Koenigsberg capturé, la population locale prêta même allégeance à l'impératrice. Mais plus tard, une bataille eut lieu près du village de Zornsdorf. C'était sanglant et n'a apporté la victoire à aucun des deux camps. Fermor a été contraint de quitter le commandement.

L'armée de Frédéric II ne fut détruite qu'en 1759. Ensuite, l'armée russe, forte de 60 000 hommes, a mené une bataille générale près de Kunersdorf. En 1760, Berlin fut capturée, mais pas pour longtemps. Certaines des terres capturées pendant la guerre de Sept Ans ont été restituées après la mort de l'impératrice Elizabeth Petrovna. La raison en est simple : Pierre III, arrivé au pouvoir, n'était pas particulièrement intelligent et était également un fan obsessionnel de la culture prussienne. L'ennemi a perçu la mort de l'impératrice russe comme un véritable miracle.

Guerre russo-suédoise

Une analyse de la courte biographie de l'impératrice Elizabeth Petrovna fournit des informations assez précises sur la politique étrangère en cours. En seulement 20 ans de règne, deux guerres majeures ont éclaté : avec la Prusse (sept ans) et avec la Suède. La guerre russo-suédoise commença immédiatement avec l'accession d'Elizabeth au trône.

En 1740, le roi de Prusse Frédéric II décide de s'emparer de la Silésie, territoire appartenant à l'Autriche. Pour qu’Elizaveta Petrovna n’intervienne pas dans le conflit, la diplomatie française, en alliance avec la Prusse, décide de détourner l’attention de la Russie des affaires européennes. Elle oppose la Russie à la Suède.

Les troupes russes étaient commandées par le général Lassi. Il bat les Suédois sur le territoire finlandais, où il s'installe plus tard. Le traité d'Abo en 1743 met fin à la guerre. La Russie accepta de limiter ses revendications territoriales, mais seulement si le trône suédois était occupé par le prince Frédéric de Holstein, cousin de l'héritier russe Pierre III.

L'un des articles du traité de paix confirmait la paix de Nystad de 1721, conclue par Pierre le Grand. Les parties ont convenu de vivre dans la paix éternelle et la province de Kymenegorsk et une partie des rives du golfe de Finlande sont allées à la Russie.

Vie privée

Le souverain mourut le 25 décembre 1761. La cause du décès de l'impératrice Elizabeth Petrovna n'a pas encore été établie. Selon ses contemporains, la reine de 52 ans s'est soudainement mise à saigner de la gorge. Au cours des dernières années de sa vie, la fille de Peter était très malade. Ce tourment était causé par un mode de vie malsain, à savoir des célébrations nocturnes interminables, de la malbouffe et le refus d'écouter les médecins.

Avant sa mort, l'impératrice Elizaveta Petrovna était très en colère, tombait dans la dépression, se cachait des gens et annulait les mascarades. Il est probable que l'autocrate soupçonnait que sa mort approchait. Pendant longtemps, elle a pensé à transférer le pouvoir, mais n’a jamais rédigé de testament en bonne et due forme.

L'impératrice Elizabeth Petrovna n'a pas eu d'enfants. Il y avait des rumeurs selon lesquelles le dirigeant rebelle aurait donné naissance à un fils d'Alexei Razumovsky, ainsi qu'à une fille d'Ivan Shuvalov (photo ci-dessus). Cependant, il n'existe aucune preuve documentaire de cette information.

Le mari de l'impératrice Elizabeth Petrovna était également inconnu de tous. Des étrangers ont déclaré que, dans sa jeunesse, Elizabeth aurait contracté un mariage religieux avec Razumovsky, le premier amant et favori de l'impératrice Elizabeth Petrovna (voir portrait ci-dessous). Encore une fois, il n’y a aucune preuve de cela, et un mariage secret ne servait à rien à cette époque.

Elizabeth est une copie exacte de son père, Pierre le Grand. Confiante, courageuse et dure, elle était à la fois légère, frivole et trop émotive. Malgré la nature contradictoire de sa politique, Elizabeth a su donner une nouvelle vie au système politique de l'empire.

ELIZAVETA PETROVNA(1709-1761/62), impératrice russe à partir de 1741, fille de Pierre Ier. Intronisée par la Garde. Au cours de son règne, des succès significatifs ont été obtenus dans le développement de l'économie, de la culture de la Russie et de la politique étrangère, facilités par les activités de M. V. Lomonossov, P. I. et I. I. Shuvalov, A. P. Bestuzhev-Ryumin et d'autres.

ELIZAVETA PETROVNA, impératrice russe (1741 - 61). Fille de Pierre Ier et Catherine Ier.

Enfance, éducation, caractère

Dès son enfance, Elizabeth a bénéficié de l'amour et des soins de son père, a appris très tôt à lire et à écrire, et a également appris le français, les bases de l'histoire et de la géographie. De nature, elle était joyeuse, de bonne humeur et en même temps capricieuse et colérique. Plus que toute autre chose, elle aimait les divertissements sociaux : bals, danses, chasses, mascarades. Elizabeth était connue comme la première beauté de son temps, aimait se déguiser, ne portait jamais deux fois la même robe et veillait strictement à ce qu'aucune des dames de la cour ne soit habillée ou coiffée plus joliment qu'elle, ni même n'apparaisse dans une robe du même tissu. (après la mort de l'impératrice, environ 15 mille robes). Au tribunal, des plans ont été élaborés pour son mariage. Ils voulaient donner Elizabeth soit au roi de France Louis XV, soit au prince Karl Friedrich de Holstein. Il y avait d'autres candidats, mais elle ne s'est jamais mariée.

accession

Après la mort de sa mère (1727), Elizabeth se rapproche de l'empereur Pierre II, qui, apparemment, était amoureux d'elle. Sous le règne d'Anna Ivanovna, la situation d'Élisabeth se complique, car l'impératrice est jalouse de sa beauté et la considère comme une dangereuse rivale politique. Dans le même temps, elle jouissait d'une grande sympathie de la part des habitants de Saint-Pétersbourg, en particulier des gardes, soldats et officiers, qui voyaient en elle l'héritière de Pierre le Grand. Les ministres de la souveraine Anna Leopoldovna lui ont conseillé de retirer Elizabeth de Saint-Pétersbourg le plus rapidement possible, mais la princesse héritière, qui était au courant de ces plans, le 25 novembre 1741, avec l'aide d'une compagnie de gardes du régiment Preobrazhensky , a réalisé un coup d'État et usurpé un pouvoir auquel elle n'avait aucun droit.

Politique intérieure

Les circonstances de l'accession au trône se reflétèrent dans le règne élisabéthain. Une politique de retour à l'héritage de Pierre le Grand a été proclamée, en particulier le rôle du Sénat et de certaines autres institutions centrales a été restauré. Parallèlement, à la fin des années 1740 et dans la première moitié des années 1750, à l'initiative de P.I. Shuvalov, un certain nombre de réformes sérieuses furent menées, dont la plus importante fut l'abolition des coutumes intérieures en 1754. Cela a conduit à une reprise significative des relations commerciales entre les différentes régions du pays. Les premières banques russes ont été fondées - Dvoryansky, Kupechesky et Medny ; une réforme fiscale a été mise en œuvre, ce qui a amélioré la situation financière du pays ; L'industrie lourde se développe. En 1754, une nouvelle commission fut créée pour rédiger le Code, qui termina ses travaux à la fin du règne d'Élisabeth. Cependant, le processus de transformation fut interrompu par la guerre de Sept Ans (1756-1762).

Police étrangère

En politique étrangère, le gouvernement d'Elizabeth Petrovna a adhéré aux principes de Pierre le Grand. En 1743, le traité de paix d'Abo (paix) fut conclu, qui consolida les résultats de la guerre russo-suédoise de 1741-43. Durant cette période, le chef de la diplomatie russe était le chancelier A.P. Bestuzhev-Ryumin, qui mettait l'accent sur l'alliance avec l'Autriche et l'opposition au renforcement de la Prusse. Cela a conduit la Russie à être entraînée dans la guerre de Sept Ans, dont la participation a imposé un lourd fardeau à l'économie du pays. Cependant, sur le plan militaire, les actions de l’armée russe ont été couronnées de succès. Elle remporta un certain nombre de victoires sérieuses, occupa la Prusse orientale et même (pour une courte période) Berlin.

La nature du gouvernement. Vie privée

Elizabeth avait un esprit pratique et dirigeait habilement sa cour, manoeuvrant entre les différentes factions politiques. Cependant, elle n'a pas pris une part active aux affaires gouvernementales, ne s'intéressant qu'occasionnellement à la politique étrangère. Lorsqu'elle examinait des questions importantes, elle faisait souvent preuve d'indécision et retardait longtemps la prise de décision. Immédiatement après son accession, elle, une religieuse, a fait le vœu que pendant son règne il n'y aurait pas de peine capitale. Bien que cette décision n'ait pas reçu de formalisation législative, l'impératrice s'y est strictement conformée. Cependant, son règne fut marqué par plusieurs procès politiques bruyants, notamment ceux des Lopukhins (1743) et Bestuzhev-Ryumin (1758).

Même avant son avènement, Elizabeth a entamé une liaison avec le chanteur ukrainien A. G. Razumovsky, avec qui, croit-on, l'impératrice s'est secrètement mariée en 1742. Razumovsky a reçu le titre de comte, des ordres, des titres et de grandes récompenses, mais n'a presque pas participé à affaires de l'État. Plus tard, I.I. Shuvalov, qui patronnait l'éducation, devint le favori d'Elizabeth. À son initiative, l'Université de Moscou a été fondée en 1755 et en 1760, l'Académie des Arts. Le règne d'Élisabeth fut l'apogée de la culture et de la science russes. En général, le règne d’Elizabeth Petrovna fut une période de stabilité politique, de renforcement du pouvoir d’État et de ses institutions et de consolidation définitive des résultats des réformes de Pierre dans la société russe.

• Années de vie : 29 décembre (18e siècle) 1709 – 5 janvier 1762 (25 décembre 1762)
• Années de règne : 6 décembre (25 novembre) 1741 – 5 janvier 1762 (25 décembre 1761)
• Père et mère: et Catherine I.
• Conjoint: Alexeï Grigoriévitch Razumovsky.
• Enfants: Non.

Elizaveta Petrovna (29 (18) décembre 1709 – 5 janvier 1762 (25 décembre 1761)) était une impératrice russe qui régna pendant 20 ans à partir de 1741.

Elizaveta Petrovna: enfance

Le 29 (18) décembre 1709, au palais de Kolomna, Catherine Ier donna naissance à une fille, Elizabeth, dont le père était l'empereur Pierre Ier. Ce jour-là, l'empereur retourna à Moscou, avec l'intention de célébrer la victoire, mais reporta la célébration afin de célébrer l'anniversaire de sa fille.

Elizabeth est devenue une enfant illégitime ; ses parents ne se sont mariés que 2 ans plus tard. En 1711, Elizabeth et sa sœur Anna deviennent princesses.

Dès l'enfance, Elizabeth se distinguait par sa beauté extraordinaire; dès l'âge de 8 ans, elle attirait l'attention par son apparence attrayante. Elle se distinguait par la grâce, la facilité de mouvement et savait parfaitement danser.

Catherine, sa mère, n'avait aucune éducation et n'a donc pas prêté attention à l'éducation de ses filles. Mais Elizabeth maîtrisait parfaitement le français ; elle pouvait le parler couramment à l’âge de 16 ans. La formation a été dispensée par Veselovsky. Une telle attention était spécifiquement accordée au français, puisque les parents d'Elizabeth envisageaient de la marier à Louis XV ou au duc d'Orléans. Pierre le Grand a négocié sur cette question, mais n'a jamais réussi à se mettre d'accord sur un mariage.

Elizabeth faisait attention à son apparence, à ses tenues et aimait l'équitation, la promenade en bateau et la chasse. Elle avait une belle écriture et lisait des romans français, ce qui a également marqué son éducation.

Elizabeth et sa sœur étaient entourées de luxe dès leur enfance : elles portaient des tenues espagnoles, des robes brodées d'or et d'argent.

Le matchmaking d’Elizaveta Petrovna

Après une tentative infructueuse de marier Elizabeth au dauphin français, des prétendants portugais et persans l'ont approchée, mais ils ont été refusés. En conséquence, Elizabeth accepta d'épouser Karl-August de Holstein ; il était le frère cadet du duc et évêque alors au pouvoir du diocèse de Ljub, mais en 1727, il mourut à Saint-Pétersbourg avant de pouvoir se marier. Elizabeth, laissée sans perspective de mariage réussi, a été profondément attristée par la mort prématurée de son époux.

Osterman, un homme d'État, a décidé de marier Elizabeth à l'empereur Pierre II. L'Église s'est opposée à ce mariage, puisqu'Elizabeth était sa tante, ainsi qu'Alexandre Danilovich Menchikov, etc. il envisageait de marier sa fille à l'empereur.

Pierre II et Elizabeth en 1727 étaient unis par une étroite amitié. L'empereur chassait avec sa tante et se promenait. Mais malgré leur relation chaleureuse, le mariage n’a pas eu lieu.

La même année, des portraits d'Elizaveta Petrovna sont envoyés à Moritz de Saxe et à Karl-August de Holstein. Le prince Karl-August décide d'épouser la princesse et se rend à Saint-Pétersbourg. Mais alors qu'il se préparait pour le mariage, il tomba malade de la variole et mourut. Elizabeth a finalement accepté la perspective de rester célibataire.

En 1727, elle tombe amoureuse du chef militaire Alexandre Borissovitch Buturlin. À cet égard, les rencontres entre Elizabeth et Pierre II ont été considérablement réduites.

Lorsqu'Elizabeth a commencé à vivre à Alexandrovskaya Sloboda, Buturlin lui rendait souvent visite. Cela déplut à Pierre II, qui l'envoya en Ukraine en 1729. La relation entre Elizaveta et Buturlin s'est terminée là.

Après que Semyon Naryshkin soit devenu le favori d'Elizaveta Petrovna, des rumeurs sont apparues sur leurs éventuels fiançailles. Mais le tsar y participa de nouveau et envoya Narychkine à l'étranger.

L'ambassadeur de Prusse proposa d'organiser un mariage entre Elizabeth et l'électeur de Brandebourg Charles, mais Pierre refusa, sans même discuter de cette question avec la princesse elle-même.

Le troisième amant d'Elizaveta Petrovna était le grenadier Shubin, qui lui servait d'infirmier.

La vie d'Elizaveta Petrovna sous Anna Ioannovna

Le 30 (19) janvier, Pierre II décède. Selon la volonté de Catherine Ier, le pouvoir aurait dû revenir à Elizabeth, mais le trône a été offert. Les relations entre Elizabeth et Anna étaient tendues ; l'impératrice était jalouse de la beauté d'Elizabeth et la considérait également comme une forte rivale politique.

Elizabeth vivait dans un domaine près de Moscou et ne participait pas à la vie politique. Par la suite, Anna Ioannovna (sa cousine) l'a transférée à Saint-Pétersbourg. Elizabeth a été forcée de vivre très modestement, elle a connu des difficultés financières, a donné ses propres fonds pour éduquer ses cousins ​​​​- les filles de Karl Skavronsky.

Elizabeth communiquait activement avec les gens ordinaires et participait à leurs vacances. La caserne du régiment Preobrazhensky était située près de sa maison. Elizaveta Petrovna a développé de bonnes relations avec les gardes, elle leur a offert des cadeaux et a même baptisé leurs enfants. Elizabeth apparaissait rarement à la cour.

Anna a ordonné que le favori d'Elizabeth, Alexei Yakovlevich Shubin, soit emprisonné dans une forteresse, puis exilé en Sibérie, où il s'est marié contre son gré avec un résident local.

Elizabeth n’avait pas soif de pouvoir, elle n’a pas tenté de fomenter un coup d’État. Elle n'a jamais non plus déclaré ses droits au trône.

Coup d'État et accession au trône d'Elizabeth Petrovna

Elizaveta Petrovna: politique intérieure

Elizaveta Petrovna a déclaré qu'elle prévoyait de poursuivre la politique de Pierre I. Le 13 (12) décembre 1741, elle a aboli le cabinet des ministres et rétabli le Sénat directeur, qui remplissait les fonctions du pouvoir législatif et exécutif. Le Berg Collegium, le Manufactory Collegium, le magistrat en chef et le bureau du procureur ont également été restaurés.

Sous Pierre Ier, les gens étaient exécutés pour détournement de fonds et pots-de-vin, battus à coups de fouet, et les biens étaient confisqués. Elizabeth commuait la peine en rétrogradation, transfert dans un autre service et licenciement. Elle a aboli la peine de mort et a participé activement à la construction d'hospices et de foyers pour handicapés.

En 1741, l'Impératrice pardonne les arriérés des paysans pendant 17 ans. À l'initiative de son favori Chouvalov, des commissions furent organisées pour élaborer une nouvelle législation, les banques nobles, marchandes et du cuivre furent créées, les douanes intérieures furent détruites et les droits sur les marchandises importées furent augmentés.

Les droits des nobles furent élargis. Durant leur service, ils pouvaient prendre des congés de longue durée. En 1746, les nobles obtinrent le droit de posséder des terres et des paysans, et en 1760, les propriétaires fonciers reçurent le droit de les exiler en Sibérie.

Sous Elizaveta Petrovna, le développement de la culture russe décolle. M.V. Lomonosov a commencé à publier ses œuvres, le premier atlas géographique complet de la Russie, le premier laboratoire chimique est apparu, le journal « Moskovskie Vedomosti » a été ouvert, une université et 2 gymnases ont été créés à Moscou et le premier théâtre d'État russe a été créé en Saint-Pétersbourg.

De plus, sous l'impératrice, le rôle du Synode s'est accru et la persécution des vieux croyants s'est intensifiée. En 1742, elle publia un décret selon lequel tous les citoyens professant le judaïsme devaient être expulsés, tandis que ceux qui voulaient se convertir à l'orthodoxie pouvaient rester. La construction de mosquées était interdite.

Elizaveta Petrovna: politique étrangère

En politique étrangère, l'impératrice Elizabeth Petrovna a également adhéré aux principes de Pierre Ier. Lorsqu'elle est montée sur le trône, le pays était en guerre avec la Suède. En 1743, cela prit fin et l'Empire russe reçut une partie de la Finlande.

La puissance de la Prusse s'est accrue, de sorte que l'Empire russe a conclu une alliance anti-prussienne avec l'Autriche, ce qui a permis à notre pays d'en devenir membre. Les actions de l'Empire russe ont été couronnées de succès : l'armée russe a occupé la Prusse orientale et a même brièvement occupé Berlin.

Elizaveta Petrovna: vie personnelle

Sous Elizabeth, comme sous d’autres monarques du XVIIIe siècle, le favoritisme fleurissait. Pendant longtemps, Alexey Grigorievich Razumovsky a joué un rôle important dans la vie de l'impératrice. On pense que même à la fin de 1742, ils se sont mariés en secret dans le village de Perov, près de Moscou, bien qu'il n'y ait aucune preuve écrite de cet événement. Il vivait dans des appartements reliés aux appartements de l'impératrice. Razumovsky sous Elizaveta Petrovna est devenu l'un des nobles les plus riches de la cour. Il y avait aussi des rumeurs selon lesquelles l'impératrice et Razumovsky avaient un enfant, donc après sa mort, de soi-disant « héritiers » ont commencé à apparaître ; l'imposteur le plus célèbre était la princesse Tarakanova ;

À la fin de 1749, Ivan Ivanovitch Chouvalov devint un autre favori d'Elizabeth. Il a influencé la politique intérieure et étrangère de l’Empire russe. Chouvalov a contribué au développement de la science, a fondé l'Université de Moscou et créé l'Académie des Arts.

La vie à la cour sous Elizabeth Petrovna

L'impératrice aimait acheter de nouvelles tenues et organiser des célébrations. Après la mort d'Elizabeth Petrovna, environ 15 000 robes ont été retrouvées dans ses armoires et en 1753, lors d'un incendie dans l'un des palais de Moscou, 4 000 tenues ont brûlé. Elle possédait également deux coffres de bas de soie, des milliers de paires de chaussures et une énorme quantité de tissus français.

L'Impératrice aimait aussi organiser des mascarades, où les femmes portaient des costumes d'homme et vice versa. Son entourage louait souvent les jambes de l'impératrice ; elle pensait que les costumes des hommes lui allaient bien, alors qu'ils gâtaient les autres femmes.

Seule Elizabeth pouvait porter des robes du nouveau style ; les autres dames nobles ne pouvaient se permettre que les tenues que l'impératrice elle-même avait déjà cessé de porter.

Elizaveta Petrovna: mort et dernières années de la vie

Depuis 1757, l'Impératrice a des crises d'hystérie. Elle était tourmentée par la faiblesse et l'évanouissement, et après de telles attaques, il était difficile pour Elizabeth de parler. Elle avait des blessures aux jambes qui ne guérissaient pas.

Peu avant sa mort, elle a eu une forte toux sanglante et, dix jours plus tard, elle a commencé à saigner abondamment. Le 5 janvier (25 décembre), Elizaveta Petrovna est décédée.

Choisir un héritier

L'impératrice était la dernière représentante de la dynastie des Romanov dans la lignée féminine directe. Elle choisit son neveu, le duc Karl-Pierre Ulrich de Holstein (), comme héritier. Après sa mort, il devint empereur.

La future impératrice est née en 1709 dans le village de Kolomenskoïe. L'enfance et l'adolescence d'Elizaveta Petrovna se sont déroulées dans une atmosphère de bonheur familial. A cette époque, il était un père et un mari heureux. Il aimait beaucoup sa fille, et avec le temps, ce sentiment s'est intensifié, parce que... Elizabeth mûrie est devenue une vraie beauté. De plus, elle était érudite et pouvait déjà correspondre avec son père à l'âge de 6 ans sans aucune aide.

Lorsque la jeune fille devint adulte, les courtisans commencèrent à s'occuper activement des tracas associés à son mariage. Le roi Louis XV a décidé de prendre la belle pour épouse, mais après des négociations entre les parties russe et française, le mariage n'a pas eu lieu. Bientôt, deux malheurs arrivèrent à la jeune fille : d'abord son père mourut, et quelques années plus tard, sa mère mourut. Le principal soutien d'Elizabeth était le jeune souverain Pierre II. Certes, il est décédé quelque temps plus tard et la jeune fille a été privée de pouvoir pendant de nombreuses années.

De 1730 à 1740 Le trône russe appartenait à Anna Ioannovna. Elle traitait mal Elizabeth et cherchait à chaque fois une raison pour gronder ou insulter la fille. Cependant, la cruelle impératrice ne pouvait pas réellement nuire à la jeune beauté, car elle avait peur du comte Razumovsky et des frères Shuvalov, qui sympathisaient avec Elizabeth. À la mort d'Anna Ioannovna, le tout-puissant Biron commença à diriger le pays. Ensuite, Elizaveta Petrovna s'est rendu compte qu'elle devrait se battre pour le trône et, dans cette bataille, les soldats du régiment Preobrazhensky l'ont aidée.

Dès que les gardes ont arrêté Biron, la fille de Pierre Ier est devenue dirigeante, mais le véritable pouvoir a été pris par le comte Osterman, qui était un homme politique expérimenté et prudent. Elizabeth est rapidement passée à l'action active dans l'arène politique. Après des négociations avec les Suédois et les Français, l'accord de paix de Nystadt a été révisé et les conditions défavorables à la Russie ont été modifiées.

Selon les étrangers qui vivaient en Russie, Elizabeth était la fille la plus attirante de Russie à cette époque. Elle brillait avec de belles tenues lors des bals et aimait la cavalerie. Il y avait plus de 15 000 robes dans sa garde-robe. À l'époque où Elizabeth était au pouvoir, des bals et des mascarades avaient souvent lieu dans les villes.

L’Impératrice a vécu une vie plutôt difficile et au cours des 20 dernières années, elle a essayé de rattraper le temps perdu, mais elle n’a jamais eu la chance de devenir l’épouse de qui que ce soit. Néanmoins, de nombreuses aventures amoureuses lui furent attribuées. Ainsi, des rumeurs circulaient dans tout le pays selon lesquelles elle et le comte Razumovsky auraient eu un mariage secret. Mais il n'y avait aucune preuve de cette union. À la fin des années quarante, Elizaveta Petrovna s'est choisie un nouveau favori: Shuvalov.

Il convient de noter que sous Elizabeth, la peine de mort a commencé à être interdite en Russie pour la première fois. La dirigeante a tenté d'abolir de nombreuses traditions russes, qu'elle considérait comme barbares. Par exemple, la chasse au fusil et le sport de l'ours étaient interdits.

Un véritable désastre pour l'impératrice fut sa vieillesse, qu'elle passa. Elle s'y cachait de tout le monde, y compris de son entourage immédiat. L'impératrice mourut à l'hiver 1761 à Saint-Pétersbourg. En mourant, elle s'ordonna d'être enterrée dans l'une des robes à la mode qu'elle reçut de France.