ART DE LA ROME ANTIQUE. LA CONTRIBUTION DES ROMAINS À L'HISTOIRE DE L'ARCHITECTURE ET LA DIVERSITÉ DES TYPES DE STRUCTURES ARCHITECTURALES DANS LA ROME ANTIQUE

La présentation a été préparée par un professeur des Beaux-Arts du MBU DODSHI a. Takhtamukai Saïda Yurievna Jaste

Qui a fondé Rome et quand ?

Rome a été fondée par Romulus. Il fut le premier roi de l’Empire romain (même si celui-ci n’était pas encore un empire). Voici comment cela s'est passé.

Dans les temps anciens, une tribu de Latins vivait sur le territoire de l'Italie moderne. Dans l'une des cités-États latines d'Alba Longa (dans le Latium), un roi régnait Le numérateur Silvius .

Mais au cours de la quatrième année de service, Rhéa donna naissance à deux fils.
Comment la Vestale Rhea Silvia, qui n'était pas censée avoir d'enfants, a-t-elle donné naissance à des jumeaux ?

Un jour, Rhéa Silvia descendit jusqu'au Tibre, qui coulait près du temple de Vesta, pour y puiser de l'eau. Alors qu’elle retournait au temple, un très fort orage éclata. Mais il y avait de nombreuses grottes autour du temple de la déesse Vesta, et Rhéa Silvia s'est réfugiée dans l'une d'elles contre les intempéries. Soudain, le dieu de la guerre, Mars, apparut à la lumière d'un éclair et dit à Rhéa que les dieux eux-mêmes l'avaient choisie pour être sa femme. Et neuf mois plus tard, Rhea Silvia a donné naissance à des jumeaux... Romulus et Rémus .

Les frères décidèrent de fonder leur propre ville, mais se disputèrent ne sachant pas comment l'appeler. Tout le monde voulait y devenir roi et lui donner son nom. En fin de compte, Romulus tua Remus et mit fin à la querelle. La ville construite plus tard s'appelait Rome (Roma en latin) et Romulus en devint le roi n°1.
Cela s'est produit en 753 avant JC.

ROME - LE "COEUR" DE L'EMPIRE

Modèle de la Rome antique

Rome est la capitale de l'Empire romain et sa plus grande ville (jusqu'à 1 million d'habitants). Rome a étonné tout le monde par sa majesté et sa beauté : tant les visiteurs que les citadins eux-mêmes.

Parallèlement à la prospérité des centres hellénistiques d'Occident, la puissance militaire de Rome s'est accrue - d'abord une petite république oligarchique, puis le maître de toute l'Italie et, enfin, une puissance immense qui a absorbé toute la Méditerranée, tout le monde antique. .
Chute de Carthage en 146 avant JC Ce fut un tournant : à partir de ce moment, Rome prit possession de la Grèce.

Panthéon romain

La fière Rome, inflexible et sévère dans la lutte pour la domination mondiale, inclina docilement la tête devant la grande culture grecque. Les traditions artistiques des Romains étaient plutôt maigres. Ils adoptèrent tout le panthéon des dieux grecs, en leur donnant des noms différents :

Art de Rome

L'art de Rome représente la dernière et dernière étape du développement de la culture artistique antique. Pour le Romain, plus que pour le Grec, l’art était l’un des moyens d’organisation rationnelle de la vie ; Par conséquent, à Rome, la place principale était occupée par l'architecture, la recherche en ingénierie, un portrait sculptural caractérisé par un intérêt pour une personne spécifique et un relief historique qui raconte en détail les actions des citoyens et des dirigeants. L’élément réel l’emporte sur la fiction dans l’art romain antique, et le principe narratif l’emporte sur la généralisation philosophique. De plus, à Rome, il existait une division claire de l'art entre l'art officiel et celui répondant aux besoins des consommateurs privés. L’art officiel jouait un rôle important dans la politique romaine, étant une forme active d’établissement de l’idéologie d’État dans les zones conquises. L'importance de l'architecture, qui combinait des fonctions idéologiques avec l'organisation de la vie publique, était particulièrement grande ; Dans la pratique de la construction romaine, un système de techniques de construction, de planification et de composition s'est développé, qui a permis à chaque fois à l'architecte de trouver une solution qui découle directement de la destination d'un bâtiment donné.

Répandant leur style dans les provinces de l'empire et les pays dépendants, les Romains assimilèrent et mirent en même temps facilement les principes artistiques des autres peuples : au début - Étrusques

Sarcophage étrusque en forme de lit

et les Grecs, plus tard - les peuples de l'Orient hellénistique et les « barbares » conquis. Souvent, l’art romain antique a donné un nouvel élan à la créativité locale, donnant lieu à la naissance de phénomènes artistiques syncrétiques.

Architecture de la Rome antique

L'architecture en bois régnait à Rome au IIIe siècle. Colombie-Britannique et seulement au IVe siècle. Colombie-Britannique des bâtiments en pierre sont apparus. Mais les temples ont été construits en tuf volcanique mou, parce que... L'Italie n'avait pas son propre marbre. Mais il n'était pas possible de sculpter des poutres longues et solides en tuf ; de plus, il était impossible de sculpter des ornements soulignés en tuf souple ; il était nécessaire de décorer les bâtiments avec du plâtre plastique ; Mais ensuite la brique cuite est apparue, ce qui a permis de construire une charpente de murs puis de les recouvrir de tuf.

Urbanisme

L'architecture de cette époque se caractérise par de vastes mesures d'urbanisme, des schémas d'aménagement rectangulaires reprenant le tracé d'un camp militaire, basés sur 2 autoroutes principales - "cardo"(du nord au sud) et "décumanus"(d'est en ouest).

À la fin de la journée de marche, les légionnaires romains avaient tracé sur un terrain plat un grand rectangle orienté selon les points cardinaux. Un fossé profond a été creusé le long de ses contours et un rempart en terre a été coulé. Un portail était installé au centre de chacun des murs ainsi formés. L'orientation géographique du camp était soulignée par deux routes principales qui le traversaient : le cardo, orienté du nord au sud, et le decumanus, allant d'est en ouest. A leur intersection se trouvait une place pour une assemblée générale des soldats, qui servait de centre administratif et religieux du camp. Ici, les tentes des chefs militaires et des prêtres ont été installées, un autel de camp a été érigé et une salle pour le trésor a été construite.

Les tentes des formations militaires individuelles étaient disposées selon des intervalles strictement établis. En plus du cardo et du decumanus, le camp était traversé par un certain nombre de rues plus étroites mutuellement perpendiculaires. Ainsi, le camp romain acquiert un système de plan rationnel, composé de cellules rectangulaires de différentes tailles.

Schéma du camp romain (tel que décrit par Polybe)

La première ville connue du nouveau type est la forteresse romaine de Ostie, construit en 340-335. Colombie-Britannique Il est né à l'embouchure du Tibre, à la porte maritime de Rome, pour protéger cette importante position stratégique.

Ostie. Plan de la ville.

Au fur et à mesure que la composition se forme forum (du latin - place du marché ; zone pour l'assemblée du peuple, l'administration de la justice) les principes les plus importants de la solution de planification des complexes romains antiques ont été formés : la tendance à la symétrie, la construction axiale, l'accentuation de la façade du bâtiment principal et de la aménagement de la montée depuis l'entrée cérémonielle du site.

Ancienne maison romaine

Les maisons privées de cette époque étaient très modestes, poursuivant dans leurs formes les traditions de l'ancienne maison rurale italienne avec atrium . Une cheminée a été construite dans l'atrium (de "ater" - noir), de sorte que la pièce était noire de fumée. La lumière tombait par un trou dans le toit de chaume.
Plus tard, le foyer a été retiré de l'atrium et à sa place, ils ont commencé à créer un bassin en pierre pour recueillir l'eau qui coulait du toit à travers le trou. Ainsi, de la pièce la plus sombre de la maison, l’atrium s’est transformé en la pièce la plus lumineuse et la plus cérémoniale.

Atrium romain avec impluvium et compluvium.

Péristyle

Pompéi. Maison de Loreus Tiburtin, 1er siècle. ANNONCE Fragment du jardin, reconstruction

Un type développé dans l’architecture résidentielle maison atrium , dont le centre de composition se trouvait au IIe siècle. Colombie-Britannique e. est devenu un jardin péristyle (du grec - entouré de colonnes), témoignant de l'envie de nature, qui s'est inhabituellement accrue avec l'urbanisation de la société antique.

Schéma d'une ancienne maison romaine

1.Vestibule
2. Taberna - chambre
3. Atrium - cour couverte avec puits de lumière
4.Impluvium – bassin dans l'atrium
5.Tabrinum – bureau du propriétaire
6. Triclinium - salle de banquet
7. Ailes - espaces ouverts sur les côtés du tablinum
8. Cubes - chambres
9. Kukina - cuisine
10.Entrée pour les domestiques
11.Péristyle – cour ouverte
12. Piscina - étang dans le péristyle
13. Exedra - salon le long de l'axe principal de la maison
14. Fauces - couloirs reliant l'atrium et le péristyle
15.Ekus – salon
16. Compluvium - un trou quadrangulaire dans le toit de la cour d'un ancien immeuble résidentiel romain

Domus - maison d'un riche Romain

Séparé

chambre d'amis.

Atrium - cour ouverte

Locaux à louer

Roulement

toit de l'atrium.

Salons.

Salle à manger-triclinium.

Armoire.

Appartements communaux de la Rome antique - insula

Au cours de la période impériale, l'habitat romain a subi des changements importants dus à des transformations fondamentales de la nature socio-économique de la société romaine. C'était une époque de stratification sociale de plus en plus progressive, d'enrichissement rapide des uns et d'appauvrissement d'autres groupes de population, plus nombreux. L'afflux de personnes de la périphérie de l'Italie et des provinces vers les villes s'est sensiblement accru. Le surpeuplement des villes avec une population dont le coût de la vie est bas a également créé un besoin de construction accélérée de logements bon marché. Cela a conduit à la création d'un nouveau type de logement - les insulines, un immeuble résidentiel à plusieurs étages avec des appartements à louer.

Bâtiments à plusieurs étages de la Rome antique

Insula (du latin insula, littéralement - île), un immeuble résidentiel à plusieurs étages, généralement en brique, de la Rome antique, avec des chambres ou des appartements destinés à la location. Apparu au plus tard au IIIe siècle. Colombie-Britannique
Les insulae de 3 à 5 étages (dont les locaux étaient généralement disposés autour d'une cour lumineuse, occupant souvent un pâté de maisons entier) constituaient le développement massif des villes romaines.
Ce sont eux, et non les temples et les villas, qui ont déterminé l'apparence de la Rome antique - en 350 après JC, il y avait 1 782 maisons individuelles (domus) et 46 020 insula - ces dernières prédominaient clairement.

Chères insulines

Les premières insulas étaient des maisons en pierre de 3 à 5 étages, au premier étage desquelles se trouvaient des magasins et des ateliers, et les étages restants étaient résidentiels.

Au premier étage de la classe luxe se trouvaient des analogues des centres de remise en forme et des thermes actuels.

Chères insulines

Les insulas étaient très différentes, les insulas coûteuses étaient proches en termes de confort des appartements modernes, elles avaient des fenêtres en verre (ou en mica), un système d'approvisionnement en eau et d'assainissement, des plafonds jusqu'à 3,5 mètres de haut, des chaudières à eau chaude - hypocaustérie , situé au sous-sol et ainsi de suite.
La location d'une telle insula pouvait coûter 10 000 sesterces ou plus par an, ce qui n'était clairement pas bon marché (à titre de comparaison, un légionnaire ou un artisan ordinaire recevait environ mille sesterces par an).

Insulines bon marché

Dans les appartements bon marché, les fenêtres n’étaient pas vitrées et étaient fermées par des volets. Pendant la saison froide, ils ne s'ouvraient tout simplement pas - pour ne pas perdre de chaleur précieuse.

L'air était moisi, et pour l'améliorer d'une manière ou d'une autre, des morceaux de pain et des brins de romarin étaient brûlés dans un brasier. Les pièces étaient séparées par des murs faits de roseaux tressés recouverts d'argile, et les plafonds ne dépassaient pas 2 mètres, et dans certains cas si bas que les habitants marchaient accroupis.
Les toilettes dans les sous-sols des insulas n'étaient disponibles que pour la classe moyenne (la location de ces logements coûtait environ 2 000 sesterces par an), les habitants des insulas pauvres ont été invités à résoudre le problème par eux-mêmes (cependant, comment il a été résolu, on le sait , déversé par la fenêtre sur la rue).

Insulas - bâtiments de la ville

Chambres des pauvres.

Les déchets et les déchets ont été jetés

à la rue

Les chambres des riches.

Publique

toilettes.

Tavernes.

Des chambres pour

noblesse

Pour les habitants les plus pauvres de Rome, qui ne pouvaient pas payer, des insulas gratuites existaient depuis l'époque de César. Mais si les moins chers étaient terribles, alors l'apparition des gratuits est généralement effrayante à imaginer.

Bien sûr, le problème était la qualité de la construction de l'insula - les propriétaires cherchaient généralement à économiser sur les matériaux et le mortier, et en plus, à construire l'insula la plus haute possible - les bâtiments de 9 étages constituaient un record. Les cas où l'insula s'est effondrée et a enterré les habitants sous les ruines n'étaient pas rares. C'est pourquoi Auguste a d'abord limité la hauteur à 20,7 mètres (70 pieds romains), puis Néron après le grand incendie romain à 17,8 mètres et enfin Trajan à 17 m.
Les insulas n'ont commencé à disparaître qu'après la chute de l'Empire romain au Ve siècle et le dépeuplement de Rome.

La première insula a été découverte par les archéologues complètement par hasard. Dans les années 1930, on entreprit de démolir l'église Renaissance de Sainte Rita (Santa Rita de Cascia) et au cours des travaux, on découvrit que l'église était simplement une ancienne insula romaine reconstruite au XIe siècle.

Insuls – centres commerciaux

Certaines insulas étaient de véritables complexes commerciaux. Par exemple, le marché de Trajan est un complexe commercial de cinq étages construit en 100-112. Apollodore de Damas en forme de terrasses à flanc de colline. Il contenait environ 150 magasins, tavernes, restaurants, ainsi que des points de distribution gratuite de nourriture à la population. Chaque magasin avait une sortie (vitrina) sur la rue. Les magasins vendaient des épices, des fruits, du vin, de l'huile d'olive, du poisson, de la soie et d'autres produits venus de l'Est. Au milieu du marché se trouvait la Via Biveracica, une rue nommée d'après les tavernes qui la bordaient.

Béton et brique

Le marché de Trajan est intéressant pour sa conception architecturale utilisant le béton et la brique : la base du mur était un mélange de béton et de pierres, ce qui permettait d'augmenter la hauteur de la structure à cinq étages ; les murs étaient revêtus de briques. Le marché était séparé du Forum romain par un mur coupe-feu.
Du IIe siècle. Colombie-Britannique e. l'utilisation du béton a non seulement simplifié et réduit le coût de pose de structures porteuses massives, mais a également fourni une flexibilité et une variété de formes, créant des opportunités pour la construction de bâtiments comprenant de grands espaces intérieurs.

Basilique

Durant la 2e - 1ère moitié des Ier siècles. Colombie-Britannique e. Les types les plus importants de structures romaines ont été formés et améliorés :
Basilique (Maison royale grecque) - chez les Romains, c'était une salle de commerce ou une salle d'audience. Salle rectangulaire éclairée par des baies vitrées au-dessus des toitures des nefs latérales.

Thermes (grec : bains chauds) bains familiaux et publics. Les thermes comportaient plusieurs sections : une salle de sport, un vestiaire, un bain chaud, un bain chaud, un bain froid et une piscine. Les meilleurs étaient les bains impériaux, par exemple les thermes de Caracalla.

Bains publics

A l'entrée il y a

vestiaires avec

chambres de stockage

vêtements.

Bains publics

Dans l’une des pièces à haute température, une piscine a été installée. Dans cette atmosphère humide, les visiteurs fumaient et transpiraient.

Caldarium - piscine chaude.

Bains publics

Les visiteurs venaient au hammam avec leurs propres accessoires : un pot d'huile, des gommages corporels, une louche plate pour arroser.

Bains publics

Dans l'une des salles, il y avait une grande piscine avec de l'eau fraîche pour que les visiteurs puissent se rafraîchir après avoir visité le hammam.

Piscine-frigidarium

avec de l'eau fraîche.

Aqueducs

Aqueduc (du latin aqua - eau et ductus - je mène) - conduites d'eau rainurées, bloquées par le haut pour se protéger de la pollution et de l'évaporation, avec des travées cintrées aux endroits où le niveau de la surface de la terre est abaissé.

Les plus hautes réalisations de l'architecture romaine antique

Les plus hautes réalisations de l'architecture romaine antique remontent à l'apogée de l'empire (années 20 du 1er siècle avant JC - 2ème siècle après JC). Les traits distinctifs des bâtiments de cette époque sont la plasticité monumentale des masses puissantes, le rôle dominant de l'arc et ses formes dérivées (voûte, dôme), les immenses espaces intérieurs ou ouverts dynamiquement subordonnés, l'amélioration rapide du revêtement des murs en béton. avec de la pierre et de la brique avec des inclusions de marbre de plus en plus abondantes, utilisation généralisée de la peinture et de la sculpture.

Arcs de triomphe

L'architecture devient de plus en plus un moyen de glorifier la personnalité de l'empereur et de promouvoir la puissance de l'empire, ce qui est déjà visible dans les bâtiments de l'époque d'Auguste à Rome (Forum d'Auguste, fin du Ier siècle avant JC - début du Ier siècle après JC) . Le principal type de monument commémoratif architectural est arc de triomphe , qui était installé sur les routes et les places, comportait un ou trois passages, un grenier sur lequel celui en l'honneur duquel il était installé était représenté dans un char. La raison de sa construction était la victoire dans une campagne militaire, l'élection de quelqu'un à un poste élevé, etc.

Colonne Triomphale

Colonne Triomphale – décoré d'une image en forme de frise, d'un ornement de roses (Troyan, Marc Aurèle).

Des colonnes ont été construites sur de nombreux forums pour glorifier les empereurs.

Sur la colonne elle-même, il y avait des bas-reliefs avec des scènes de la vie des empereurs, et les colonnes étaient couronnées de statues d'empereurs de plusieurs mètres.

Colonne de Troie

"Pain et cirques"

La puissance croissante de l’empire signifiait que les pauvres de Rome ne voulaient pas travailler.

Ils réclamèrent de l'État la distribution gratuite de pain et l'organisation de spectacles de masse.

Le spectacle le plus apprécié était les courses de chars, qui attiraient des dizaines de milliers de spectateurs.

Courses de chars.

Amphithéâtre

Sous les Flaviens, le plus grand des anciens amphithéâtres romains fut construit - Colisée .

Amphithéâtre – forme architecturale du théâtre romain ; les rangées en gradins n'étaient pas situées dans un cercle comme en grec, mais dans une ellipse. Le théâtre grec est une colline naturelle, un rocher, et le théâtre romain est une structure artificielle.

Panthéon(grec ancien πάνθειον - temple ou lieu dédié à tous les dieux, du grec ancien πάντες - tout et θεός - dieu) - « temple de tous les dieux » à Rome. Sa hauteur est de 43,3 m, son diamètre = 40 m. L'épaisseur de ses murs est de 6 m et les dômes mesurent 1,5 à 2 m. Un portique avec un toit à pignon sert de passage vers la structure cylindrique centrale, divisée par des niches. dans lequel se trouvaient des statues de dieux. La lumière entre par un trou dans le dôme.

La forme du Panthéon est soigneusement calibrée et construite de telle manière que son espace interne forme une figure sphérique idéale.

Le caractère unique de l'architecture du bâtiment concerne notamment les fenêtres. Le fait est que le Panthéon n’a pas de fenêtres au sens habituel du terme. La lumière pénètre dans la structure par une seule ouverture située au sommet du dôme. Le diamètre du trou est de 9 mètres.

Au niveau inférieur se trouvent sept grandes niches, alternativement trapézoïdales et arrondies. Les niches sont dédiées aux cinq planètes connues des Romains, ainsi qu'aux luminaires - le Soleil et la Lune. Auparavant, le Panthéon contenait des statues de sept dieux, qui furent ensuite remplacées par des statues de saints. Il est à noter que les statues des dieux étaient situées dans l'ancien Panthéon de telle manière que la lumière de « l'oculus » tombait alternativement sur chacune d'elles, en fonction de l'emplacement du soleil à différents moments de l'année.

Actuellement, à la place des statues de dieux qui personnifiaient autrefois la culture païenne, se trouvent des peintures et des sculptures de la Renaissance.
À partir de la Renaissance, le Panthéon, comme toutes les églises, a commencé à organiser les sépultures de personnalités marquantes de leur époque. De nombreux artistes, sculpteurs et musiciens célèbres y sont enterrés : les peintres Perino del Vaga, Annibale Carracci, Taddeo Zuccari, Giovanni da Udine, Rafael Santi et son épouse Maria Bibbiena, l'architecte Baldassare Peruzzi, le sculpteur Flaminio Vacca, le musicien Arcangelo Corelli.
On y trouve également des tombeaux de personnages couronnés de la dynastie des Savoie. L'un des premiers à être enterré au Panthéon fut le premier roi de l'Italie unie, Victor Emmanuel II de Savoie, grand combattant pour l'unité de son pays, comme en témoigne l'inscription sur sa pierre tombale : « PADRE DELLA PATRIA » (Père de la Patrie). Ici se trouve également le tombeau de son fils et successeur, le roi Humbert Ier et de son épouse Marguerite.
Ainsi, le temple païen s'est transformé en tombeau de personnalités éminentes d'Italie et le mot « panthéon » a acquis un sens commun - au fil du temps, des panthéons sont apparus dans d'autres pays.

Questions de révision

oligarchie

Quel type de gouvernement Rome avait-elle ?
En quelle année Carthage est-elle tombée ?
Qu’est-ce que les Romains ont appris des Grecs ?
Que sont les maisons privées ?
Quel était le nom d'une maison à plusieurs étages pour les pauvres dans la Rome antique ?
Quelle était la configuration des villes ?
Sur combien de collines Rome se trouvait-elle ?
Pourquoi la structure grecque à poteaux et poutres a-t-elle été remplacée par une structure voûtée à Rome ?
Comment se traduit le mot « basilique » ?
Que sont les thermiques ?
Comment l’eau est-elle arrivée à Rome ?
Quelle est la différence entre le théâtre grec et le théâtre romain ?

en 146 avant JC

culture

maison atrium

île

reprenant l'aménagement d'un camp militaire

à sept heures

Les Romains n'avaient pas de marbre

maison royale

thermes

par aqueduc depuis les montagnes

Le théâtre grec est une colline naturelle, tandis que le théâtre romain est une structure artificielle.

Sources

Dmitrieva N.A. Une brève histoire de l'art. – M. : Art. – Vol. 1, 1985, p. 97-109 ;
Maçon Anthony. Civilisations anciennes. Atlas illustré pour les enfants. Par. de l'anglais E. B. Shchabelskaya. – M. : Onyx, 1997, pp.46-48 ;
Kumanetsky K. Histoire de la culture de la Grèce antique et de Rome : Trans. du sol V.K. Ronina. – M. : Plus haut. École, 1990.

Savez-vous de qui les anciens Romains ont adopté les compétences artistiques ? Comment la sculpture peut-elle être utilisée comme propagande ? Qu’est-ce qui fait du Panthéon un temple spécial ? Les réponses à ces questions confirment le fait bien connu que l’art de la Rome antique est la plus haute réalisation de l’architecture antique.

L'héritière de la culture artistique de l'Hellade antique était Rome, propriétaire d'esclaves, qui a conquis la Grèce au IIe siècle. Colombie-Britannique e. Les Romains, connaissant la mythologie, la science, la littérature et le théâtre de la Grèce antique, appréciaient hautement le génie créatif des architectes et sculpteurs helléniques. Ce n’est pas sans raison que le célèbre poète romain Horace a dit que « la Grèce, captive, a captivé les sauvages vainqueurs, apportant l’art au dur Latium… ». Cependant, Rome, qui en huit siècles (du VIIIe au Ier siècle avant JC) est passée d'une petite ville banale à la capitale d'un immense État de l'Empire romain, n'a pas seulement accepté les meilleures réalisations de l'art des peuples de le Moyen-Orient et la Méditerranée. Les Romains ont contribué à la culture artistique du monde antique.

Le début de l'art romain antique remonte à la période de la République (fin du VIe - milieu du Ier siècle avant JC), lorsque de magnifiques routes, ponts et aqueducs furent construits. Les Romains ont été les premiers à utiliser un matériau de construction durable et imperméable - le béton romain, ont créé et amélioré un système spécial pour la construction de grands bâtiments publics en brique et en béton, et ont largement utilisé, avec les ordres grecs, des formes architecturales telles que l'arc, la voûte. et le dôme.

La période impériale débute à la fin du Ier siècle. Colombie-Britannique e., lorsque l'État romain d'une république aristocratique s'est transformé en Empire romain - une puissance mondiale esclavagiste, hétérogène dans sa composition ethnique et sociale, complexe dans son organisation économique et sociale.

L'une des caractéristiques du Panthéon est le trou dans le toit. A midi, la colonne lumineuse la plus forte y pénètre (orientation vers le sud). La lumière est très perceptible, elle « ne se propage pas », mais reste sous la forme d’un faisceau lumineux géant et devient presque tangible. Adresse : Piazza della Rotonda Le Panthéon est ouvert tous les jours, du lundi au samedi de 8h30 à 19h30, le dimanche de 9h00 à 18h00. Le Panthéon est fermé le 1er janvier et le 1er mai. L'entrée au Panthéon est gratuite.

L'art romain est la plus haute réalisation et le résultat du développement de l'art ancien, formé sur la base de l'interpénétration complexe de l'art original des tribus et des peuples italiens locaux, principalement les puissants Étrusques, propriétaires d'une culture artistique ancienne, très développée et originale. . Ils initièrent les Romains à l'art de l'urbanisme (diverses versions de voûtes, ordre toscan, ouvrages d'art, temples et bâtiments résidentiels, etc.), à la peinture murale monumentale, aux portraits sculpturaux et picturaux, caractérisés par une perception aiguë de la nature et du caractère. .

L'art romain a été créé non seulement par les Romains (ou italiques), mais aussi par les anciens Égyptiens, Grecs, Shins, habitants de la péninsule ibérique, de la Gaule, de l'Allemagne ancienne et d'autres peuples conquis par Rome, se situant parfois à un niveau culturel plus élevé. développement. Avec l'expansion de la domination romaine en Grèce et dans les États hellénistiques, la sophistication et le luxe des villes hellénistiques pénétrèrent à Rome. L'afflux de richesses des pays conquis au cours des IIIe-Ier siècles. Colombie-Britannique e. a changé la morale des Romains, créant du gaspillage parmi les classes dirigeantes. Des statues grecques célèbres et des peintures de maîtres grecs ont été importées en grande quantité. Les temples et palais romains se sont transformés en une sorte de musées d’art.

Les provinces connurent une grande prospérité. L’Empire romain est devenu un empire esclavagiste de la Méditerranée. Rome elle-même acquiert l’apparence d’une puissance mondiale. Fin I et début IIe siècle n. e. (la période du règne des Flaviens et de Trajan) - l'époque de la création de complexes architecturaux grandioses, de structures de grande portée spatiale.

Dans le domaine de la sculpture monumentale, les anciens Romains sont restés loin derrière les Grecs et n'ont pas créé de monuments aussi importants que les grecs. Mais ils enrichissent l'art plastique en révélant de nouveaux aspects de la vie, développent un nouveau relief quotidien et historique, qui constitue la partie la plus importante du décor architectural. Les Romains ont été les premiers à utiliser la sculpture monumentale à des fins de propagande : ils ont installé des statues équestres et piétonnes sur des forums (places) - des monuments dédiés à des personnalités marquantes. En l'honneur d'événements mémorables, des structures triomphales ont été érigées - des arcs et des colonnes.

Il n'est pas surprenant que ce soit sous Hadrien (vers 125) que fut créé l'un des monuments les plus spirituels de l'architecture mondiale. Certes, Adrien croyait avoir seulement refait la structure qu'Agrippa, le gendre d'Auguste, avait commencé à construire. Le Panthéon – « temple de tous les dieux » – se dresse toujours au centre de Rome. C'est le seul monument qui n'a pas été reconstruit ni détruit au Moyen Âge. Il contient quelque chose de proche non seulement des Romains, peuple des temps anciens, mais aussi de l’humanité en général.

Dans le développement de l’art de la Rome tardive, deux étapes peuvent être plus ou moins clairement distinguées. Le premier est l’art de la fin du Principat (IIIe siècle) et le second est l’art de l’époque Dominante (du début du règne de Dioclétien jusqu’à la chute de l’Empire romain). Dans les monuments artistiques, surtout de la deuxième période, on remarque l'extinction des anciennes idées païennes et l'expression croissante de nouvelles idées chrétiennes.

Le grand empire prend fin lorsque Constantin, le premier empereur à se convertir officiellement au christianisme, monte sur le trône. L’ancienne religion a complètement perdu son utilité. Après que le christianisme fut reconnu comme religion dominante en 313, commença la construction d'églises chrétiennes, dont les formes étaient principalement empruntées aux basiliques antiques.

Constantin a déplacé la capitale de l'empire vers l'est, jusqu'à l'ancienne ville grecque de Byzance. On l’appelait « la nouvelle Rome », ou Constantinople. De là, un nouvel État - Byzance - commencera son histoire. Rome resta pendant encore deux siècles le centre de la partie occidentale de l'empire. Le même tableau s’observe hors de Rome, tant en Italie que dans les provinces. L'art ancien conservera longtemps sa force, mais, se transformant en art médiéval, il ne devient qu'une tradition.

L'architecture romaine a eu une influence significative sur le développement de l'architecture mondiale. L'étendue spatiale avec l'intégrité des complexes architecturaux, le laconisme strict des formes, la simplicité sévère et l'exhaustivité de la composition, la grandeur de la planification, l'expressivité de l'image - telles sont les caractéristiques importantes qui caractérisent l'une des plus grandes époques architecturales.

Quelle contribution l’architecture romaine antique a-t-elle apportée au développement de l’architecture mondiale ? Dans quelles œuvres des époques ultérieures peut-on observer ses éléments caractéristiques ?

L'héritière de la culture artistique de l'Hellade antique était Rome, propriétaire d'esclaves, qui a conquis la Grèce au IIe siècle. Colombie-Britannique e. Les Romains, connaissant la mythologie, la science, la littérature et le théâtre de la Grèce antique, appréciaient hautement le génie créatif des architectes et sculpteurs helléniques. Ce n’est pas pour rien que le célèbre poète romain Horace a dit que « la Grèce, captive, a captivé les sauvages vainqueurs, apportant l’art au dur Latium… ». Cependant, Rome, qui en huit siècles (du VIIIe au Ier siècle avant JC) est passée d'une petite ville banale à la capitale d'un immense État de l'Empire romain, n'a pas seulement accepté les meilleures réalisations de l'art des peuples de le Moyen-Orient et la Méditerranée. Les Romains ont contribué à la culture artistique du monde antique.

Le début de l'art romain antique remonte à la période de la République (fin du VIe - milieu du Ier siècle avant JC), lorsque de magnifiques routes, ponts et aqueducs furent construits. Les Romains ont été les premiers à utiliser un matériau durable et imperméable dans la construction - le béton romain, ont créé et amélioré un système spécial pour la construction de grands bâtiments publics en brique et en béton et ont largement utilisé, avec les ordres grecs, des formes architecturales telles que l'arc, voûte et coupole.

Dans le développement de l’art de la Rome tardive, deux étapes peuvent être plus ou moins clairement distinguées. Le premier est l’art de la fin du Principat (IIIe siècle) et le second est l’art de l’époque Dominante (du début du règne de Dioclétien jusqu’à la chute de l’Empire romain). Dans les monuments artistiques, surtout de la seconde période, on remarque l'extinction des anciennes idées païennes et l'expression croissante de nouvelles idées chrétiennes.

Des éléments caractéristiques de l’architecture romaine antique ont été observés dans les poèmes d’Horace et dans les poèmes de Du Bellay.

Parlez-nous des chefs-d'œuvre architecturaux de la Rome antique : le Forum, le Panthéon, le Colisée.

Le Forum, situé dans une vallée entre les collines Palatine et Velia au sud, le Capitole à l'ouest, l'Esquilin et les pentes du Quirinal et du Viminal, était autrefois une zone marécageuse déserte avec de nombreuses sources et le ruisseau Velabre. . Jusqu'au milieu du VIIIe siècle avant JC. e. le site était utilisé pour les enterrements, tandis que les colonies étaient situées sur les collines voisines.

Le site fut asséché sous le règne du roi Tarquin l'Ancien grâce à d'importants travaux de construction d'égouts et à la pose d'un Grand Égout en pierre relié au système d'égouts. Après l'assèchement de la zone, commença la construction du Forum, dont une partie était destinée aux magasins, l'autre aux cérémonies publiques, aux fêtes religieuses, aux élections à la chancellerie et aux magistrats, aux tribunes des oratoires et au prononcé des condamnations des condamnés.

Durant la période républicaine, le Forum devint le centre de la vie politique, religieuse et économique de Rome. Après les guerres puniques, suite au réaménagement de la ville, le forum acquiert un nouveau look. Le temple de Castor et Pollux et le temple de la Concorde furent reconstruits et de nouvelles routes furent tracées pour assurer la liaison entre le forum et les autres quartiers de la ville.

Les maisons des aristocrates étaient situées sur les versants nord du Palatin et de Velia, ainsi que la maison du grand pontife dans la partie sud de la Voie Sacrée, la maison de Cicéron ; dans la partie sud du forum se trouvait la maison des Scipions, qui au milieu du IIe siècle avant JC. e. a cédé la place aux basiliques. Trois grandes basiliques furent construites autour de la place centrale : au IIe siècle avant JC. e. les basiliques de Portia, Sempronia et Emilia y furent érigées ; dans les locaux d'anciennes tavernes et boucheries, des changeurs de monnaie (lat. argentarii) ont commencé à s'implanter ; le trésor de Rome commença à être situé dans le temple de Saturne et les pièces de monnaie furent frappées dans le temple de Junon. Des réunions de masse et des procès ont eu lieu dans les basiliques. Cependant, à l'époque républicaine, elles se déroulaient le plus souvent non pas dans un bâtiment, mais dans des espaces ouverts, par exemple les comices. Des processus ont également eu lieu dans d'autres lieux sacrés et symboliques à proximité de petits sanctuaires antiques.

Au IIe siècle avant JC. e. Lors du forum, de plus en plus de statues et de monuments ont commencé à être érigés, faisant l'éloge des représentants de l'élite politique de Rome. Cette tradition a atteint de telles proportions que, par décision des censeurs en 158 av. e. tous ces monuments du forum et des environs étaient supprimés à moins que leur construction ne soit approuvée par le sénat et le peuple. Jusqu'à la fin du IIe siècle avant JC. e. le forum resta cependant un lieu où les réalisations des citoyens de Rome étaient honorées, déjà au 1er av. e. est devenu une plate-forme pour la lutte des hommes politiques individuels. Ainsi, le dictateur Sylla construisit une nouvelle curie sur le site de la Curie Hostilius et l'appela par son propre nom - la Curie Cornelia ; Gaius Julius Caesar érigea sur cet emplacement le temple de Felicitas et la nouvelle Curia Julius.

Sous le règne d'Auguste, le forum, suite à son développement progressif à différentes époques, atteint des proportions si énormes qu'il devint le centre de la vie commerciale, religieuse et sociale de la ville. Sous Auguste, de nombreux monuments furent érigés en l'honneur de la victoire sur Antoine et Pompée (l'Arc d'Auguste, Columna Rostrata), ainsi qu'en l'honneur du père adoptif déifié d'Auguste, Jules César (Temple de César, Rostra du Déifié Jules). La « pierre du mille d'or » et le « nombril de la ville » commençaient à indiquer le centre de la ville et le monde romain.

Vint ensuite une longue période de déclin de l'activité du forum, et son nouvel épanouissement commença sous le règne de Maxence et Constantin, qui donnèrent des instructions pour la construction de la basilique de Romulus et de la basilique de Constantin.

Lors du déclin de l'Empire romain, le Forum connut les conséquences désastreuses des invasions barbares, notamment gothiques - en 410 après JC. e. et les Vandales - en 455 après JC. e.

À l'époque impériale, les procédures judiciaires étaient entièrement transférées dans les basiliques. Les visiteurs étaient assis sur des bancs et des marches pendant le processus. Des étudiants et des rhéteurs fréquentaient également les tribunaux. Des affaires pénales étaient également examinées lors du forum, notamment en présence des empereurs. Des condamnations ont également été exécutées lors du forum. Depuis la période républicaine, les exécutions avaient lieu au Forum, c'est pourquoi Cicéron exigea que les exécutions soient déplacées au Champ de Mars afin de ne pas tacher les sanctuaires du sang des criminels. Des exécutions ont cependant eu lieu avant la fin du Ier siècle. Les criminels étaient exécutés sans personne à l'extérieur de la prison Mamertine, puis le corps était exposé sur la terrasse du Gémonium.

Panthéomnus (grec ancien rbniyipn - un temple ou un lieu dédié à tous les dieux du ciel étoilé, à savoir les dieux du "ciel étoilé", du grec ancien rbnfet - tout et iet - dieu) - "temple de tous les dieux" dans Rome, un monument à l'architecture à dôme centré de l'apogée de l'architecture romaine antique, construit en 126 après JC. e. sous l'empereur Hadrien sur le site du Panthéon précédent, construit deux siècles plus tôt par Marcus Vipsanias Agrippa. L'inscription latine sur le fronton dit : « M. AGRIPPA L F COS TERTIUM FECIT", qui se traduit par : "Marcus Agrippa, fils de Lucius, élu consul pour la troisième fois, l'a érigé." Il représente une grande réussite technique de l’Antiquité. Situé sur la Piazza della Rotonda.

En termes de composition et de conception, le Panthéon est unique dans l'architecture romaine antique. Il se distingue par la clarté classique et l'intégrité de la composition de l'espace intérieur et la majesté de l'image artistique. Il est possible qu'Apollodore de Damas ait participé à la construction du temple.

La rotonde en brique et béton du Panthéon est recouverte d'une coupole hémisphérique (diamètre supérieur à 43 m). Le dôme est constitué de cercles faciles à lire grâce au plafond à caissons. Le dôme avec les parois forme une coque unique contenant à l'intérieur tout l'espace correspondant au volume interne du cylindre et à la moitié de la sphère. On pense que dans les temps anciens, la surface du dôme était décorée de rosaces ou d'étoiles, mais il n'existe aucune preuve documentaire de cela. Le volume principal du temple est adjacent à des niches séparées de la salle centrale par des colonnes corinthiennes. Un grenier circulaire sépare la colonnade de la surface intérieure du dôme, sur laquelle se trouvent cinq rangées de caissons carrés. Par un trou rond dans la voûte d'un diamètre de 9 mètres, la lumière du jour pénètre dans le temple.

L'intérieur du Panthéon est décoré de marbres polychromes ocre-brun avec une rare introduction de marbre blanc. La décoration intérieure du Panthéon a été bien conservée, en grande partie grâce au fait que tout au long de son existence, le bâtiment n'a pas été fermé et a continué à servir de temple.

Le 13 mai 609, le temple païen fut consacré comme église chrétienne de Sainte-Marie et des Martyrs (Santa Maria ad Martires), lorsque l'empereur byzantin Phocas fit don du temple au pape Boniface IV. Le 13 mai a commencé à être célébré comme la fête de tous les saints. Au milieu du VIIIe siècle, le pape Grégoire III consacra le 1er novembre l'une des chapelles de la basilique Saint-Pierre en l'honneur de la Toussaint et en l'honneur de cet événement déplaça la date de la célébration de la Toussaint au 1er novembre. Depuis lors, le 1er novembre est célébré par les catholiques et les protestants comme la Toussaint.

Certaines personnalités italiennes célèbres sont enterrées au Panthéon, notamment Raphaël et les rois Victor Emmanuel II et Umberto I.

Initialement, le Colisée s'appelait, d'après le nom de famille des empereurs mentionnés, l'Amphithéâtre Flavien (latin Amphitheatrum Flavium), le nom actuel (latin Colosseum, Colosaeus, italien Colosseo) fut adopté ultérieurement, à partir du 8ème siècle, et soit à cause de sa taille colossale, soit parce qu'à proximité se trouvait une gigantesque statue érigée par Néron en son honneur.

Pendant longtemps, le Colisée a été pour les habitants de Rome et les visiteurs le lieu principal des spectacles de divertissement, tels que les combats de gladiateurs, la persécution des animaux, les batailles navales (naumachia) (vraisemblablement avant la construction de sous-sols sous l'arène sous le frère et héritier au trône de Titus, empereur Domitien).

Sous l'empereur Macrin en 217, le Colisée fut gravement endommagé par un incendie, mais fut restauré sur ordre d'Alexandre Sévère. En 248, l'empereur Philippe y célébrait encore avec grand spectacle le millénaire de l'existence de Rome. Honorius en 405 interdit les combats de gladiateurs comme étant incompatibles avec l'esprit du christianisme, qui devint la religion dominante de l'Empire romain après Constantin le Grand ; néanmoins, la persécution des animaux a continué à se produire au Colisée presque jusqu'à la mort de Théodoric le Grand. Après cela, des temps tristes sont arrivés pour l'Amphithéâtre Flavien.

Les invasions barbares laissèrent l'Amphithéâtre Flavien désolé et marquèrent le début de sa destruction. Du XIe siècle jusqu'en 1132, c'était une forteresse pour les familles nobles romaines qui se disputaient l'influence et le pouvoir sur leurs concitoyens, en particulier pour les familles de Frangipanier et d'Annibaldi. Ces derniers furent cependant contraints de céder le Colisée à l'empereur Henri VII, qui en fit don au Sénat et au peuple romains. En 1332, l'aristocratie locale organisait ici des corridas, mais à partir de cette époque commença la destruction systématique du Colisée.

En 1349, un puissant tremblement de terre à Rome provoque l'effondrement du Colisée, notamment de sa partie sud. Après cela, ils ont commencé à le considérer comme une source d'obtention de matériaux de construction, et non seulement les pierres tombées, mais aussi les pierres délibérément cassées ont commencé à être utilisées pour de nouvelles structures. Ainsi, aux XVe et XVIe siècles, le pape Paul II en tira des matériaux pour la construction du palais dit vénitien, du cardinal Riario - le palais de la Chancellerie (Cancelleria), de Paul III - le palais Farnèse. Cependant, une partie importante de l’amphithéâtre a survécu, même si le bâtiment dans son ensemble est resté défiguré. Sixte V avait l'intention d'y installer une usine de draps et Clément IX transforma effectivement le Colisée en usine d'extraction de salpêtre.

La meilleure attitude des papes à l'égard du majestueux monument de l'architecture ancienne n'a commencé qu'au milieu du XVIIIe siècle, et le premier à le prendre sous sa protection fut Benoît XIV (1740-58). Il le dédia à la Passion du Christ comme un lieu taché du sang de nombreux martyrs chrétiens, et ordonna d'ériger une immense croix au milieu de son arène, et de nombreux autels autour d'elle en mémoire du supplice. , la procession au Calvaire et la mort du Sauveur sur la croix. Cette croix et ces autels ont été retirés du Colisée en 1874. Les papes qui suivirent Benoît XIV, notamment Pie VII et Léon XII, continuèrent à veiller à la sécurité des parties survivantes de l'édifice et renforcèrent les parties des murs qui risquaient de s'effondrer avec des contreforts, et Pie IX corrigea certains de ses défauts. les escaliers intérieurs.

Le Colisée est désormais sous surveillance, les décombres, dans la mesure du possible, ont été replacés à leur place d'origine et de curieuses fouilles ont été réalisées dans l'arène, conduisant à la découverte de pièces en sous-sol qui servaient autrefois à déplacer des groupes de personnes et d'animaux. l'arène. Malgré toutes les épreuves vécues par le Colisée au fil des siècles, ses ruines, dépourvues de leur ancienne décoration extérieure et intérieure, impressionnent encore fortement par leur majesté austère et donnent une idée assez précise de ce qu'étaient son emplacement et son architecture.

L'infiltration d'eau de pluie, la pollution atmosphérique (principalement due aux gaz d'échappement des voitures) et les vibrations dues au trafic urbain intense ont amené le Colisée dans un état critique. La première étape du projet comprend la restauration et le traitement des arcades avec un composé imperméable et la reconstruction du plancher en bois de l'arène où combattaient autrefois les gladiateurs.

De nos jours, le Colisée est devenu un symbole de Rome et l'un des sites touristiques les plus populaires. Au XXIe siècle, le Colisée figurait parmi les prétendants au titre de l'une des sept nouvelles merveilles du monde et, selon les résultats du vote annoncés le 7 juillet 2007, il a été reconnu comme l'une des 7 nouvelles merveilles du monde. Merveilles du monde. architecture romaine antique art architecture

Comme d'autres amphithéâtres romains, l'Amphithéâtre Flavien est de plan elliptique, dont le milieu est occupé par une arène (également de forme elliptique) et environnante des anneaux concentriques de sièges pour les spectateurs. Le Colisée se distingue de tous les bâtiments de ce type par sa taille. C'est l'amphithéâtre antique le plus grandiose : la longueur de son ellipse extérieure est de 524 m, le grand axe est de 187,77 m, le petit axe est de 155,64 m, la longueur de l'arène est de 85,75 m, sa largeur est de 53,62 m ; la hauteur de ses murs est de 48 à 50 mètres. Avec de telles dimensions, il pourrait accueillir environ 50 000 spectateurs. La base structurelle est constituée de 80 murs et piliers orientés radialement soutenant les voûtes du plafond. L'Amphithéâtre Flavien a été construit sur des fondations de 13 mètres d'épaisseur.

Les murs du Colisée ont été construits à partir de gros morceaux ou blocs de pierre de travertin ou de marbre de travertin, extraits de la ville voisine de Tivoli. Les blocs étaient reliés entre eux par des attaches en acier d'un poids total d'environ 300 tonnes ; Du tuf local et de la brique ont également été utilisés pour les parties internes.

Des arcades d'ordre avec superposition d'ordres, typiques de l'architecture romaine, ont été utilisées.

La solution architecturale et logistique utilisée dans le Colisée et appelée vomitoria (du latin vomere « vomir ») est encore utilisée dans la construction des stades : de nombreuses entrées sont réparties uniformément sur tout le périmètre du bâtiment. Grâce à cela, le public pouvait remplir le Colisée en 15 minutes et repartir en 5 minutes. Le Colisée comptait 80 entrées, dont 4 étaient destinées à la plus haute noblesse et menaient à la rangée inférieure. Les spectateurs les plus simples entraient dans l'amphithéâtre par les arches de l'étage inférieur, marqués de chiffres de I à LXXVI, et montaient jusqu'à leurs sièges le long des escaliers, qui étaient également au nombre de 76. Ces sièges étaient situés autour de toute l'arène sous la forme de rangées de bancs de pierre, s'élevant les uns au-dessus des autres (lat. gradus). La rangée inférieure, ou podium (lat. podium), était destinée exclusivement à l'empereur, à sa famille, aux sénateurs et aux vestales, et l'empereur disposait d'un siège spécial et surélevé (lat. pulvinar). Le podium était séparé de l'arène par un parapet suffisamment haut pour protéger les spectateurs des attaques des animaux lâchés dessus. Viennent ensuite les espaces destinés au grand public, formant trois gradins (du latin maeniana), correspondant aux gradins de la façade du bâtiment. Au premier étage, qui contenait 20 rangées de bancs (aujourd'hui complètement détruits), étaient assis les fonctionnaires de la ville et les personnes appartenant à la classe équestre ; le deuxième étage, composé de 16 rangées de bancs, était destiné aux personnes bénéficiant des droits de citoyenneté romaine. Le mur séparant le deuxième étage du troisième était assez haut, mais les bancs du troisième étage étaient situés sur une surface en pente plus raide ; ce dispositif était destiné à donner aux visiteurs du troisième niveau la possibilité de mieux voir l'arène et tout ce qui s'y passe. Les spectateurs du troisième étage appartenaient aux classes inférieures. Au-dessus de cet étage se trouvait un portique qui encerclait toute la circonférence du bâtiment et jouxtait un côté de son mur extérieur.

Sur son toit, lors des représentations, étaient stationnés des marins de la flotte impériale, envoyés tendre un immense auvent au-dessus de l'amphithéâtre pour protéger les spectateurs des rayons brûlants du soleil ou des intempéries. Cet auvent était attaché avec des cordes à des mâts placés le long du bord supérieur du mur. En de nombreux endroits de la corniche extérieure, sont encore visibles aujourd'hui des trous par lesquels passaient de tels mâts, reposant leurs extrémités inférieures sur les pierres dépassant du mur, comme des consoles qui ont survécu jusqu'à ce jour où se trouve encore le quatrième étage. Les sièges des spectateurs étaient soutenus par le bas par une puissante structure voûtée, qui contenait des couloirs de passage (lat. itinera), des chambres à usages divers et des escaliers menant aux étages supérieurs.

Le Colisée a perdu les deux tiers de sa masse originale ; néanmoins, il reste d'une ampleur sans précédent : un architecte du XVIIIe siècle a pris la peine de calculer approximativement la quantité de matériaux de construction contenus dans le Colisée et a déterminé son coût, aux prix de l'époque, à 1,5 millions de couronnes (environ 8 millions d'euros). francs). C’est pourquoi, depuis l’Antiquité, le Colisée était considéré comme un symbole de la grandeur de Rome. « Tant que le Colisée subsistera », disaient les pèlerins au VIIIe siècle, « Rome subsistera ; si le Colisée disparaît, Rome disparaîtra et avec elle le monde entier. »

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