Le vaisseau spatial Millennium Falcon de l'univers Star Wars
Avant de devenir le Millennium Falcon, le navire était un camion corrélien ordinaire acheté par Lando Calrissian. Lando a presque complètement changé le camion, apportant de nombreuses modifications, notamment l'installation d'un hyperdrive. Un jour, Han Solo arriva sur Bespin et, pariant contre Calrissian, Falcon gagna. Après avoir apporté quelques changements plus importants, Solo a commencé à commettre des escroqueries impliquant la contrebande d'épices médicinales et a recruté un nouveau navigateur - le premier compagnon du Wookiee, Chewbacca.

Navire "Entreprise"
Vaisseau fictif de classe Starfleet Constitution de la série Star Trek. Au cours de 40 ans d'utilisation, il a subi une modernisation et au moins deux réparations. Il permettait de voyager dans le temps, ce qui en faisait le vaisseau Starfleet le plus célèbre de l'époque. Des réalisations majeures ont eu lieu au cours d'une mission de cinq ans (2265-2270) sous le commandement de James T. Kirk.

"Le moissonneur"
Les principaux destructeurs de tous les êtres vivants dans l'histoire de l'Univers connu, une race biomécanique qui apparaît périodiquement pour détruire toute vie organique intelligente (le jeu propose une période de 50 000 (apparemment terrestre, puisque dans les jeux de la série cette information était communiqué d'une manière ou d'une autre à un représentant de l'humanité) années, mais il est peu probable qu'il soit constant pour tous les cycles). Le terme « Faucheur » n'est pas le nom de la race elle-même, mais a été inventé pour se référer à eux par les Prothéens, selon les informations du Souverain (un vaisseau inorganique vivant - la force d'avant-garde des Faucheurs, laissés derrière eux avant leur retour). Dans le jeu, les Faucheurs vivent dans « l’espace sombre », situé à l’extérieur de notre galaxie. Le retour vers la Voie Lactée s'effectue grâce à un relais de masse, qui est la station spatiale géante Citadel. L'intrigue du jeu consiste à empêcher leur invasion de la galaxie.

Un vaisseau spatial utilisé pour des vols en orbite terrestre basse, y compris sous contrôle humain.

Tous les engins spatiaux peuvent être divisés en deux classes : habités et lancés en mode contrôle depuis la surface de la Terre.

Au début des années 20. XXe siècle K. E. Tsiolkovsky prédit une fois de plus l'exploration future de l'espace par les Terriens. Dans son ouvrage « Spaceship », il est fait mention des vaisseaux dits célestes, dont le but principal est la mise en œuvre de vols humains dans l'espace.
Les premiers vaisseaux spatiaux de la série Vostok ont ​​été créés sous la stricte direction du concepteur général d'OKB-1 (aujourd'hui la fusée et la société spatiale Energia) S.P. Korolev. Le premier vaisseau spatial habité "Vostok" a pu transporter une personne dans l'espace le 12 avril 1961. Ce cosmonaute était Yu A. Gagarine.

Les principaux objectifs fixés dans l'expérimentation étaient les suivants :

1) étude de l'impact des conditions de vol orbital sur une personne, y compris ses performances ;

2) tester les principes de conception des engins spatiaux ;

3) tests de structures et de systèmes en conditions réelles.

La masse totale du navire était de 4,7 tonnes, diamètre - 2,4 m, longueur - 4,4 m Parmi les systèmes embarqués dont le navire était équipé, on distingue : les systèmes de contrôle (modes automatique et manuel) ; système d'orientation automatique vers le Soleil et orientation manuelle vers la Terre ; système de survie ; système de contrôle thermique; système d'atterrissage.

Par la suite, les développements obtenus lors de la mise en œuvre du programme spatial Vostok ont ​​permis d'en créer des bien plus avancés. Aujourd’hui, « l’armada » d’engins spatiaux est très clairement représentée par l’engin spatial de transport réutilisable américain « Shuttle », ou Space Shuttle.

Il est impossible de ne pas mentionner le développement soviétique, qui n'est actuellement pas utilisé, mais qui pourrait sérieusement concurrencer le navire américain.

« Bourane » était le nom du programme de l'Union soviétique visant à créer un système spatial réutilisable. Les travaux sur le programme Bourane ont commencé en lien avec la nécessité de créer un système spatial réutilisable comme moyen de dissuader un ennemi potentiel dans le cadre du lancement du projet américain en janvier 1971.

Pour mettre en œuvre le projet, NPO Molniya a été créée. Dans les plus brefs délais, en 1984, avec le soutien de plus d'un millier d'entreprises de toute l'Union soviétique, la première copie grandeur nature a été créée avec les caractéristiques techniques suivantes : sa longueur était de plus de 36 m et son envergure de 24 m. m; poids de lancement - plus de 100 tonnes avec un poids de charge utile allant jusqu'à
30 t.

Le Bourane disposait d'une cabine pressurisée dans le compartiment avant, pouvant accueillir une dizaine de personnes et l'essentiel des équipements permettant d'assurer le vol en orbite, la descente et l'atterrissage. Le navire était équipé de deux groupes de moteurs à l'extrémité de la queue et à l'avant de la coque pour les manœuvres. Pour la première fois, un système de propulsion combiné a été utilisé, qui comprenait des réservoirs de carburant pour le comburant et le carburant, une thermostatisation de suralimentation, prise de liquide en apesanteur, équipement du système de contrôle, etc.

Le premier et unique vol du vaisseau spatial Bourane a été effectué le 15 novembre 1988 en mode sans pilote et entièrement automatique (pour référence : la navette atterrit toujours uniquement en utilisant une commande manuelle). Malheureusement, le vol du navire a coïncidé avec des temps difficiles qui ont commencé dans le pays et, en raison de la fin de la guerre froide et du manque de fonds suffisants, le programme Bourane a été fermé.

La série de navettes spatiales américaines a débuté en 1972, bien qu'elle ait été précédée par un projet de véhicule réutilisable à deux étages, dont chaque étage était semblable à un avion à réaction.

Le premier étage servait d'accélérateur qui, après être entré en orbite, accomplissait sa part de tâche et revenait sur Terre avec l'équipage, et le deuxième étage était un navire orbital et, après avoir terminé le programme, retournait également au site de lancement. C'était une époque de course aux armements, et la création d'un navire de ce type était considérée comme le maillon principal de cette course.

Pour lancer le navire, les Américains utilisent un accélérateur et le moteur du navire, dont le carburant se trouve dans le réservoir de carburant externe. Les boosters dépensés ne sont pas réutilisés après l'atterrissage, avec un nombre de lancements limité. Structurellement, le navire de la série Shuttle se compose de plusieurs éléments principaux : l'avion aérospatial Orbiter, des propulseurs de fusée réutilisables et un réservoir de carburant (jetable).

Le premier vol du vaisseau spatial, en raison d'un grand nombre de défauts et de modifications de conception, n'a eu lieu qu'en 1981. Entre avril 1981 et juillet 1982, une série d'essais en vol orbital du vaisseau spatial Columbia a été effectuée dans tous les vols. modes. Malheureusement, la série de vols de la série de navires Shuttle n'a pas été sans tragédies.

En 1986, lors du 25e lancement du vaisseau spatial Challenger, un réservoir de carburant a explosé en raison d'imperfections dans la conception du véhicule, entraînant la mort des sept membres d'équipage. Ce n'est qu'en 1988, après un certain nombre de modifications apportées au programme de vol, que le vaisseau spatial Discovery a été lancé. Le Challenger a été remplacé par un nouveau navire, l'Endeavour, en service depuis 1992.

Nous ne sommes pas les passagers d'un navire appelé Planète Terre. Nous sommes son équipe.

Marshall McLuhan, philosophe canadien

Que se passerait-il si vous rassembliez tous les vaisseaux de science-fiction inventés par les auteurs de science-fiction du 20e siècle et en déduisiez la formule du vaisseau idéal ? Un boîtier en titane rouillé avec le signe « Mille Ans Pepelats », une voile solaire (et en cas de calme - des rames solaires), un générateur de matière noire, du chintz coloré et du papier toilette, ainsi que l'Intelligence Artificielle de Windows 2050 mannequin gérant toute cette disgrâce avec une folie des grandeurs et une voix féminine agréable, comptant le temps jusqu'à l'explosion du réacteur du navire.

Oh oui, nous ferions un joli bateau. Un maître d'équipage cyborg unijambiste, qui ne se séparerait pas d'une bouteille de deutérium, allumait les feux de position la nuit (afin que nous ne percutions pas quelqu'un à une vitesse subluminique, ou sur nous à une vitesse supraluminique), et le capitaine le ferait. a pointé nerveusement son doigt sur les boutons multicolores du pont des panneaux de commande et a crié : « Où est l'allume-cigare ?

Le sujet de l'article d'aujourd'hui a été suggéré par Yulia Korzhavina, une étudiante de Moscou qui fréquente l'école sous le pseudonyme de "Laik", et Nikolai Telesnin, un écolier de Moscou connu sous le nom de "Cole".

10. Rate de platine

Attendez, d'où vient une énorme pomme mûre dans l'espace ? Et maintenant c'est un piston ! Une tasse de thé! Poubelle! Les lunettes de grand-mère ! Cachalot surpris ! Bon sang, quand le coefficient de probabilité reviendra-t-il à un et ce vaisseau redeviendra-t-il normal ?

La forme du navire de la récente adaptation cinématographique ressemble à une tasse de thé (un objet au mouvement brownien intense, sur lequel il convient de modéliser le principe d'improbabilité).

Nom: Cœur d'or
Concepteur général: Douglas Adams.
Port d'attache: cycle « Le Guide du voyageur galactique ».
Navires similaires: aucun, un appareil similaire est l'amplificateur de probabilité Trurl (Stanislav Lem, « Cyberiad »).

Extrait du journal de bord du navire :

Un vaisseau expérimental volé par le président galactique Zaphod Beeblebrox. Son élément principal est le moteur d’improbabilité. Imaginez qu'il existe une probabilité incroyablement faible qu'une particule de matière se retrouve soudainement au mauvais endroit, mais quelque part près d'Alpha Centauri. Le moteur du Heart of Gold conduit le vaisseau vers un état d'improbabilité infinie, où il peut être présent sous n'importe quelle forme n'importe où dans l'Univers, et le transporte instantanément exactement là où les pilotes le souhaitent.

Malheureusement, après un vol improbable, les gens deviennent très confus et déprimés, car pendant que le moteur tourne, ils peuvent se transformer en un canapé moelleux, une ogive nucléaire, une tarte aux fruits ou un pot de pétunias. C'est pourquoi, dans un souci de confort des passagers, la cabine du Golden Heart est presque totalement isolée de l'invraisemblance.

Pourquoi la 10ème place :

Parce que je me sens toujours mal à l'aise.

9. Levez le périscope !

Ces sous-marins n'ont pas peur des grenades sous-marines. Même s’ils le voulaient, ils ne pourraient pas couler. Leurs montres sont réglées à l'heure de Moscou, et l'équipage est fier de la Russie et éclaire périodiquement l'ennemi.

Le « Yellow Submarine » des Beatles a fait campagne pour la paix dans le monde. L’« Hérodote » russe n’a rien contre. Mais à condition que l’espace nous appartienne.

Nom: Hérodote (type X-cruiser)
Concepteur général: Alexandre Zorich.
Port d'attache: trilogie « Tomorrow War ».
Navires similaires: Combattants Strakha (Wing Commander 2), Defiant (série Star Trek), vaisseau Slartibartfast (Douglas Adams, Life, the Universe and Everything).

Extrait du journal de bord du navire :

"Oui!" - Sasha Zorich nous l'a dit. "Je suis bien sûr un patriote, mais le croiseur secret russe s'appellera Hérodote." Ce navire de guerre le plus récent du 27ème siècle peut « planer » dans le sous-espace (matrice X), et la « qualité » nationale de l'assemblage est plus que compensée par le talent de nos ingénieurs, capables de réparer n'importe quelle unité à l'aide d'un une pioche et un ciseau.

Aussi triste que cela puisse paraître, le titre de premier vaisseau spatial et sous-marin hybride de l'histoire de la cosmonautique russe n'est pas revendiqué par Hérodote, mais par la station Mir. L'idée d'un sous-marin subspatial peut difficilement être qualifiée d'originale, mais l'écrivain russe Zorich l'a si bien exécutée que ses X-cruisers peuvent être mis sur un pied d'égalité avec les vaisseaux spatiaux les plus célèbres de la science-fiction mondiale.

Pourquoi la 9ème place :

Pourquoi, en effet, l’espace du futur devrait-il être occupé par des navires étrangers ? "X-cruiser" d'Alexander Zorich - un "chu!" russe espiègle bourgeoisie arrogante et extraterrestres insolents.

8. Mère japonaise

La chose la plus effrayante dans l’espace est un vaisseau de combat japonais. Même si vous pouvez le déshonorer comme une geisha inexpérimentée et le déchirer en lambeaux comme des pétales de sakura, alors boire du saké et vous réjouir de la victoire n'en vaut toujours pas la peine. Rassurez-vous, l'équipe de samouraïs survivante commettra à l'unanimité le hara-kiri et criera « banzai ! » enverra son navire délabré à votre vaisseau amiral.

Arme miracle des terriens. Et pour le transport de passagers, le Titanic doit être surélevé par le bas.

Nom:Yamato
Concepteur général: Leiji Matsumoto.
Port d'attache: série animée « Space Battleship Yamato ».
Navires similaires: Arcadia (série animée « Space Pirate Captain Harlock »), Galaxy Express 999 (série animée du même nom), Legacy (film d'animation « Treasure Planet »).

Extrait du journal de bord du navire :

Le cuirassé Yamato, qui a coulé en 1945 près d'Okinawa, était l'un des navires de guerre les plus puissants de l'histoire de l'humanité. Au 22ème siècle, un vaisseau spatial y fut secrètement construit, et cette valeur muséale redevint l'argument le plus fort de la flotte - mais cette fois spatial. Bientôt, les méchants habitants de la planète Gamilon ont appris à leurs dépens que le mot « Yamato » qui leur est appliqué signifie « mère du Japon » - les deux seuls mots que l'ennemi parvient à prononcer avant sa mort.

Pourquoi la 8ème place :

Yamato n'est pas seulement le « croiseur Aurora dans l'espace », mais l'un des vaisseaux spatiaux les plus célèbres de l'anime.

7. Dieu sait quoi

Croyez-le ou non, les pionniers de l’hyperespace seront des satanistes. Pourquoi volerions-nous vers Proxima Centauri s'il existe un navire possédé par un mal ancien et que l'ingénieur qui l'a construit était le fils du diable dans The Omen ?

Le cœur du navire est un petit pain infernal illuminé.

Nom: Horizon d'événement, à travers l'horizon
Concepteur général: Philippe Eisner.
Port d'attache: Film "Event Horizon".
Navires similaires: vaisseau de l'enfer (jeu Doom TNT : Evolution).

Extrait du journal de bord du navire :

Event Horizon est un vaisseau spatial doté d'un moteur expérimental qui crée un trou noir miniature. Lors du premier test, le vaisseau a percé l’espace-temps et a disparu, et après un certain temps, il a « refait surface » sur l’orbite de Neptune. Les caméras embarquées ont enregistré qu'immédiatement après la transition vers une autre dimension, le plaisir général a commencé à bord - les membres de l'équipage ont commencé à s'entre-tuer, à se violer et à se dévorer. Il s’est avéré plus tard que « Event Horizon » a atterri directement dans le département de Belzébuth, c’est pourquoi il est devenu raisonnable, mais un peu maléfique.

Du point de vue de l’astrophysique, l’horizon des événements est la limite autour d’un trou noir d’où même la lumière ne peut s’échapper.

Pourquoi la 7ème place :

"Event Horizon" est l'un des rares navires à avoir visité le diable au sens littéral du terme.

6. Lada surmultipliée

« Pepela » signifie « papillon » en géorgien. Mais pour trouver ne serait-ce qu'une lointaine similitude entre le navire, qui occupe une place d'honneur au milieu de notre classement, et un papillon, il faut soit détester sincèrement les insectes, soit boire régulièrement du thé aux champignons.

En fait, les pepelats ont été fabriqués à partir de la queue d'un Tu-104.

Nom
Concepteur général: Georgy Danelia.
Port d'attache: le film "Kin-dza-dza".
Navires similaires: navire marchand Melnorm (jeu Star Control 2), appareil Los (Alexey Tolstoï, « Aelita »), TARDIS (série TV « Doctor Who »).

Extrait du journal de bord du navire :

Si l'entreprise AvtoVAZ dure encore au moins 200 ans, elle établira certainement un ensemble de convoyeurs de Pepelats. Les pepelats ne différeront des Zhigulis modernes qu'en apparence, restant essentiellement le même seau rouillé, à l'intérieur duquel il est à l'étroit, étouffant et alarmant, comme en temps de guerre. Il ne volera pas bien et ne durera pas longtemps, cependant, si vous dépensez beaucoup d'argent et installez un dispositif gravitationnel dessus, vous pouvez être transporté n'importe où dans l'univers - loin de l'endroit où de tels kyu inhumains sont fabriqués. des vaisseaux spatiaux normaux.

Le carburant des Pepelats s'appelle Lutz. Faites attention à l'emblème de Lukoil, l'un des plus grands producteurs nationaux de produits pétroliers.

Pourquoi la 6ème place :

À mi-chemin entre une latrine de village, un hélicoptère et une cabine de téléportation, c'est le navire le plus drôle et le plus ridicule, qui n'a pas d'analogue dans la science-fiction mondiale.

5. Pas le vôtre

Qui a dit que les humains n’étaient pas préparés au premier contact avec des extraterrestres maléfiques ? Un navire spécial a même été inventé pour cela : un grand nombre de compartiments, un labyrinthe de couloirs, un stupide ordinateur de bord et un petit équipage sans armes. Il ne manque plus qu'un tapis "Bienvenue" dans le sas principal et des badges indiquant la valeur nutritionnelle de chaque membre de l'équipage.

"J'échange une raffinerie d'aluminium contre une équipe de football extraterrestre." Romain Abramovitch.

Nom: Nostromo
Concepteur général Avec : Ron Cobb, Chris Foss, Ridley Scott.
Port d'attache: le film "Alien".
Navires similaires: Asgard (Robert Heinlein, « Astronaut Jones »), Hunter Gratzner (film « Black Hole »), Tahmasib (Frères Strugatsky, World of Noon).

Extrait du journal de bord du navire :

"Nostromo" signifie "maître d'équipage" en italien. Contrairement à la croyance populaire, le navire lui-même n'est pas très grand (environ 300 mètres de long), mais il traîne derrière lui une immense usine de traitement contenant 20 millions de tonnes de minerai. Durant le voyage, l'équipe de 7 personnes est en animation suspendue et ne se réveille qu'à la demande de l'intelligence artificielle embarquée « Mom ». Par exemple, lorsqu'une planète apparaît sur leur chemin, sur la planète se trouve un ancien vaisseau, dans ce vaisseau il y a des œufs d'Alien, et dans les œufs d'Alien il y a la mort, mais pas de Kashchei, mais de tout l'équipage, à l'exception de le courageux officier Ellen Ripley et un chat nommé Jones.

Pourquoi la 5ème place :

L'un des navires de « premier contact » les plus célèbres, et non pas un croiseur ou un navire de reconnaissance, mais un tracteur cargo ordinaire. Il n'a pas besoin d'armes, car les principaux événements de cette histoire se déroulent à l'intérieur - dans tous les sens du terme.

4. Lexus après réglage

Quelle quantité de fumitox faut-il contre un tel insecte ?

Nom: Lexx, l'arme de destruction la plus puissante dans deux Univers
Concepteur général: Paul Donovan.
Port d'attache: série Lexx.
Navires similaires: amibe spatiale, Guardian of Orion (jeu Master of Orion), vaisseaux zergs et tyranides (jeux Starcraft et Warhammer 40000), Léviathans (série Farscape).

Extrait du journal de bord du navire :

Le tueur de planète biomécanique "Lex" est le rêve d'un maniaque sexuel, le frère jumeau maléfique de l'Enterprise de la série Star Trek. L'ensemble mémorable de "Lex" a en fait été retrouvé par les producteurs dans une poubelle près d'un magasin d'occasions. Avez-vous faim? Rendez-vous au distributeur, qui vous remettra une portion de déchets semi-liquides. Après l’avoir consommé, vous aurez probablement envie de visiter les bio-toilettes futuristes. Ce dernier acceptera avec gratitude tout ce que vous lui proposerez, et à ce moment-là, il vaut mieux que vous ne pensiez pas au cycle de vie fermé de « Lex » et à la composition de la purée que vous venez de manger.

Pourquoi la 4ème place :

Lexx n'est pas seulement un film d'horreur pour ceux qui ont arraché les ailes des mouches lorsqu'ils étaient enfants, mais aussi un outil incroyablement pratique pour éditer un ouvrage de référence astronomique par contumace. Pour paraphraser le conte de fées sur le loup et les sept enfants, nous pouvons dire : « Maintenant, comme un souffle, maintenant comme un crachat, votre planète va s'effondrer. »

3. Colombieda

Nicole, ouvre la fenêtre, c'est étouffant !

Nom: Coquille Columbiad
Concepteur général: Jules Verne.
Port d'attache: "De la Terre à la Lune."
Navires similaires: navires des Martiens (H.G. Wells, « War of the Worlds »).

Jules Verne aimait beaucoup les extraterrestres. C'était un homme instruit et il savait qu'il n'y avait ni air ni eau sur la Lune, ce qui signifiait que les somnambules avaient une vie difficile. Afin d'aider d'une manière ou d'une autre les petits hommes verts affamés, Vern a placé trois Américains bien nourris dans un énorme obus d'artillerie et les a tirés d'un super-canon vers l'astre nocturne.

Extrait du journal de bord du navire :

Le baron Munchausen a installé un noyau pour la première fois, Hans Pfaal s'est envolé vers la Lune dans le cockpit d'une montgolfière et Jules Verne a décidé que l'un n'interférait pas avec l'autre. Le célèbre voyant ne s'est trompé que sur une chose : au lieu de faire asseoir Barbicane, Nicolas et Ardan sur un mortier retourné à l'envers, il a mis ces pauvres gars dans une coque en aluminium avec toutes les commodités, l'a descendu dans un canon de trois cents mètres et a commandé pas le « Allons-y » sacramentel, mais un court « Feu !

Cette fois-là, les Américains manquèrent la Lune et, après l'avoir contournée, revinrent sur Terre. Cent ans plus tard, ils ont eu de la chance et se sont éclatés en sautant autour de la veilleuse.

Pourquoi la 3ème place :

L'un des premiers vaisseaux spatiaux « scientifiquement fondés » de l'histoire de la science-fiction.

2. USS Santa Barbara

Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine, une voiture blindée Bannière Rouge, construite aux chantiers navals orbitaux de Tsiolkovsky, a volé. Le capitaine était un intellectuel chauve au double nom de famille, et sous ses ordres se trouvait un équipage composé selon les préceptes de la Troisième Internationale : un androïde en fuite au charisme d'un mort ressuscité, un homme noir aveugle dans le siège du pilote et un spécialiste de la résolution de conflits extraterrestres qui ressemblait beaucoup à un cacodémon du jeu Doom. L’humanité progressiste les a envoyés « là où personne n’est allé auparavant », et des Américains entreprenants issus de notre réalité en ont fait un film, comme toujours, déformant l’intrigue originale.

Le navire ressemble à un flet car avec une telle aérodynamique, il lui est plus facile de surmonter la résistance du vide spatial.

Nom: USS Entreprise
Concepteur général: Walter Matthew Jeffery.
Port d'attache: série Star Trek.
Navires similaires: NTE-3120 « Defender » (« Galaxy Quest », 1999), « Concordia » (jeu informatique Wing Commander), « Space Beagle » (Alfred Van Vogt, « Voyage of the Space Beagle »).

Extrait du journal de bord du navire :

Qu’est-ce qu’Entreprise ? Imaginez un pavillon rond dans lequel sont enfermés des diplomates américains et une équipe hétéroclite. Toutes sortes d'ordures y sont périodiquement autorisées - des maniaques, des traîtres, des messagers mystérieux et des monstres de cirque se faisant passer pour des extraterrestres. Dès que les habitants du pavillon touchent le panneau de commande, les effets spéciaux s'activent immédiatement - la pièce brûle, explose, puis un énorme conteneur cubique contenant des diplomates arabes s'y dirige et l'assimilation d'Al-ibn commence.

Pourquoi la 2ème place :

Le 8 septembre de cette année, Star Trek fêtera ses 40 ans. Le vaisseau le plus célèbre de la plus longue série spatiale et l’un des projets les plus réussis de l’histoire de la télévision.

1. Rat musqué centenaire

Et enfin, la 1ère place est occupée par un vaisseau spatial au design original du style « une soucoupe volante a l'œil sur le couvercle des toilettes ». Les fans de science-fiction connaissent bien son équipe : un ancien menuisier qui a installé les décors des pavillons LucasArts et un gopher de Tchernobyl de deux mètres nommé "Chuva-a-ak".

Le navire est équipé des dernières technologies datant de 1977. Il a même une antenne parabolique.

Nom: Faucon Millenium
Concepteur général: Georges Lucas.
Port d'attache: la saga Star Wars.
Navires similaires: Serenity (série Firefly, film Mission Serenity), Cobra Mark 3 (série Elite), Planet Express (série Futurama).

Extrait du journal de bord du navire :

« Est-ce votre vaisseau ? Vous êtes plus courageux que je ne le pensais », a déclaré Leia au contrebandier Han Solo. En effet, le Millennium Falcon est considéré comme l’un des vaisseaux les plus rapides de l’univers, mais il est souvent dangereux de le piloter. L'équipement tombe en panne au moment le plus inopportun, et pour réparer l'hyperdrive, vous devez avoir une force remarquable et une intelligence surhumaine afin de pouvoir frapper correctement le panneau de commande.

On sait de manière fiable que George Lucas a inventé l'apparence du Faucon en mordant une partie d'un hamburger et en attachant une grosse olive sur le côté (la cabine du navire). Ce morceau de nourriture s'est transformé en transporteur corellien YT-1300, un vaisseau agile à faire soi-même. Son modèle de base a des performances supérieures à la moyenne, mais avec un tournevis et un peu d'imagination, il transforme un sandwich aux olives à moitié mangé en un camion de course aux aspirations d'avion de combat.

Han Solo a remporté ce navire dans un jeu de cartes (sabacc - un analogue du jeu "21" ou "point") et l'a légèrement "modifié avec un fichier" - a boosté le moteur, installé des tourelles d'armes rotatives (comme sur les bombardiers pendant la Seconde Guerre mondiale) et ont aménagé des cachettes souterraines pour les marchandises illégales.

Pourquoi la 1ère place :

Le vaisseau Star Wars le plus célèbre, un exemple classique de « vaisseau d'aventure » capable de transporter de la contrebande ainsi que de faire exploser des stations de combat géantes.

Applicable à : ESA, NASA, Chine, Japon

Les deux noms – « Rosetta » et « Philae » – sont liés au déchiffrement des hiéroglyphes égyptiens anciens. Le nom "Rosetta" vient de la célèbre pierre de Rosette - une dalle de pierre sur laquelle sont gravés trois textes identiques, dont deux sont écrits en égyptien ancien (l'un en hiéroglyphes, l'autre en écriture démotique) et le troisième en grec ancien. Les scientifiques ont utilisé la pierre de Rosette pour déchiffrer les hiéroglyphes égyptiens antiques : le grec ancien leur était bien connu, et en comparant les textes, les experts ont pu lire la nouvelle langue.

Hans Hillewaert Modèle informatique du vaisseau spatial Rosetta, photo : DLR Centre aérospatial allemand. Pierre de Rosette, photo : Hans Hillewaert

Le nom de l'atterrisseur Philae a été choisi lors d'un concours organisé en 2004 parmi les résidents des pays participant au projet. C'est le nom d'une île sur le Nil où a été découvert un obélisque avec une inscription hiéroglyphique mentionnant le roi Ptolémée VIII et les reines Cléopâtre II et Cléopâtre III. L'obélisque a également aidé les scientifiques à déchiffrer les anciens hiéroglyphes égyptiens.

Avec l'aide de Rosetta et de l'atterrisseur, les scientifiques espèrent comprendre ce qui est arrivé à l'Univers dans les premiers instants de son existence, d'où le choix des noms.

D’ailleurs, leur mission vers la comète Churyumov-Gerasimenko a connu un tel succès que l’ESA l’a prolongée jusqu’à l’automne 2016.

L'hommage à la mythologie antique est rendu non seulement en Europe, mais aussi en Chine. Le module lunaire Chang'e et son fidèle compagnon, le rover lunaire à six roues Yutu, sont descendus à la surface de la Lune l'année précédente et ont raconté au monde beaucoup de nouvelles choses sur notre satellite naturel. Chang'e est le nom de la déesse chinoise de la lune, et Yutu (traduit par « lièvre de jade ») est une étrange créature qui accompagne toujours Chang'e.

wikimedia Module lunaire Chang'e-3 avec le rover lunaire Yutu à bord. Image : CNSA/SASTiND/Xinhua/Marco Di Lorenzo/Ken Kremer, La déesse Chang'e vole vers la lune, art. Ren Shuaiying/Wikimédia

D'autres vaisseaux spatiaux chinois sont également liés à la mythologie de ce pays immense et incompréhensible, et leurs noms sont très poétiques : « Shenzhou » - « Bateau céleste », « Tiangong » - « Palais céleste », « Shenlong » - « Dragon divin » et , enfin, le lanceur Longue Marche, qui signifie « Longue Marche ».

Tous les noms sont constitués de deux hiéroglyphes et ont une signification historique et parfois philosophique (et compréhensible uniquement par les Chinois eux-mêmes). Par exemple, « Shenlong » est la devise du règne de la seule impératrice de toute l’histoire de la Chine, Wu Zetian, ainsi que de l’empereur Zhong Zong.

Les Japonais vénèrent leur mythologie tout autant que leurs voisins. Le deuxième satellite artificiel japonais de la Lune a reçu le nom de « Kaguya » (le nom était traditionnellement choisi par le public) - c'était le nom de la princesse lunaire d'une ancienne légende japonaise. Et après que deux petits satellites se soient séparés avec succès de Kaguya, ils ont été officiellement nommés « Okina » et « Oyuna » en l'honneur du vieil homme et de la vieille femme qui ont abrité la princesse lunaire dans le même conte de fées.

JAXA Modèle informatique du vaisseau spatial japonais Kaguya, image : JAXA. Image tirée du film d'animation "Le Conte de la princesse Kaguya"/Studio Ghibli

Les Européens ne sont pas les seuls à aimer leur mythologie. Au début de l’ère spatiale, les navires et les missions portaient le nom d’anciens dieux grecs et romains : le premier programme habité américain s’appelait Mercury et le programme Apollo a fait atterrir des astronautes américains sur la Lune à six reprises.

Mais depuis, la NASA a oublié la Grèce et la Rome antique.

Les anciens dieux européens sont parfois rappelés par d'autres pays : les mêmes Japonais ont donné à leur voilier spatial le nom d'ICAROS (Icarus), qui est traditionnellement une abréviation anglaise : Interplanetary Kite-craft Accelerated by Radiation Of the Sun (véhicule à voile interplanétaire propulsé par l'énergie solaire). radiation).

Navires portant le nom de navires

Applicable à : ESA, NASA

Souvent, lorsqu’elles nomment de nouveaux engins spatiaux, les agences spatiales perpétuent les navires importants du passé. Par exemple, l'atterrisseur européen Beagle doit son nom au navire sur lequel Charles Darwin a voyagé. Contrairement au « vrai » Beagle, la mission de son successeur spatial a échoué : après un atterrissage infructueux sur Mars, il a disparu et a été retrouvé relativement récemment par des véhicules orbitaux.

L'atterrisseur Beagle de l'ESA quitte Mars Express, image : Medialab/ESA. Le Beagle sur lequel voyageait Charles Darwin, aquarelle d'Owen Stanley

Les « admirateurs » les plus fidèles du transport maritime sont les navettes. Toutes les navettes spatiales portent le nom de navires devenus célèbres pour quelque chose.

La première navette, Columbia, doit son nom au voilier sur lequel le capitaine Robert Gray a exploré les eaux intérieures de la Colombie-Britannique (aujourd'hui Washington et Oregon) en 1972. Le suivant, Challenger, doit son nom au navire qui a mené la première expédition scientifique océanique mondiale dans les années 70 du siècle dernier. Ces deux navettes se sont écrasées et ont explosé. La navette Discovery porte le nom de l'un des deux navires du célèbre capitaine britannique James Cook. Le deuxième navire de Cook, l'Endeavour, a donné son nom à la dernière des navettes. La quatrième navette porte le nom bruyant et apparemment dénué de sens « Atlantis » (Atlantis) ; elle doit son nom au premier voilier américain, spécialement construit en 1930 pour étudier la biologie, la géologie et la physique de la mer.

Il est curieux que la toute première navette d’essai, un prototype des futures navettes qui n’auront jamais quitté l’atmosphère terrestre, ait été initialement censée s’appeler pathétiquement « Constitution » en l’honneur du 200e anniversaire de la Constitution américaine. Cependant, selon les résultats d'un vote des téléspectateurs de la série télévisée "Star Trek", terriblement populaire à l'époque, elle s'appelait "Entreprise" (initiative) - c'était le nom des vaisseaux fictifs de l'univers de la série.

"Star Wars" a également "participé" à la dénomination de véritables vaisseaux spatiaux. Leur célèbre Millennium Falcon est devenu le prototype de la série de lanceurs Falcon créée par la société spatiale privée américaine SpaceX.

Lanceur Lucasfilm Falcon 9, photo : CRS-6. Millennium Falcon, toujours de la franchise Star Wars/Lucasfilm

Noms romantiques

Typique : NASA, Japon, URSS/Russie

Très souvent, les navires portent des noms romantiques. Par exemple, « Nozomi » (espoir), la sonde japonaise envoyée sur Mars en 1998, les célèbres rovers américains « Spirit » (esprit), « Opportunity » (opportunité). Les deux derniers ont volé par paires - leurs noms ont été inventés en 2003 dans le cadre d'un concours traditionnel de la NASA par une fillette de 9 ans, Sophie Collins. À propos, elle est née en Sibérie et a été adoptée par une famille américaine d'Arizona.

À l'heure actuelle, le vaisseau spatial Curiosity qui rampe autour de Mars (curiosity) a été nommé sur la base des résultats d'un vote en ligne. Les options proposées étaient entièrement poétiques : Aventure, Voyage, Poursuite, Perception, Émerveillement, etc.

Une touche romantique se retrouve également dans les noms des deux Voyageurs (voyageurs), qui ont dépassé les frontières du système solaire il y a plus de 30 ans. De plus, ce nom a été choisi par les organisateurs de mission de la NASA eux-mêmes - il n'était pas habituel d'organiser un concours de nom parmi les citoyens à cette époque.

L'homme et le télescope

En vedette : NASA et ESA

En cosmonymique (la science inexistante consistant à nommer les vaisseaux spatiaux), il existe une autre tendance croissante : donner aux navires le nom de grandes personnes. La sonde saturnienne "Cassini" porte le nom de l'astronome français ; la NASA a baptisé les observatoires spatiaux les plus célèbres des noms de Planck, Hubble, Herschel et Kepler et va poursuivre cette tradition : en 2018, un autre télescope spatial américain "James Webb" commencera à travailler, portant le nom du deuxième chef de l'Agence spatiale américaine.

Les Européens préfèrent les scientifiques aux artistes. Ainsi, la sonde spatiale "Giotto", créée pour survoler la comète de Halley, porte le nom de l'artiste de la Renaissance Giotto di Bondone, qui a représenté cette comète dans la fresque "Adoration des Mages". Le cargo européen Jules Verne s’inscrit dans la même tendance.

wikimedia Modèle informatique de la sonde « Giotto », image : Andrzej Mirecki/Wikimedia, Giotto di Bondone « Adoration des Mages »

Patriotique

Typique : Chine et URSS

L'ère spatiale a commencé avec le banal Spoutnik, et le nom modeste s'est immédiatement répandu dans le monde entier, devenant un nom propre à partir d'un nom commun. Viennent ensuite « Vostok » et « Voskhod », qui symbolisent apparemment le début de l'ère spatiale et l'avantage de l'Est sur l'Ouest. Ils ont été remplacés par les « Mondes » et les « Salioutes », qui désignaient les principales valeurs de l'idéologie soviétique.

wikimedia Maquette du navire « Vostok », photo : Georgy Elizarov/Wikimedia

La Chine souffre également du virus du patriotisme. Prenez, par exemple, le lanceur "Dongfanghong" ("Déjà l'Est") de 1970 et le "Changzheng" ("Longue Marche") déjà mentionné, bien qu'il existe quelques doutes sur ce dernier en raison de l'ambiguïté du nom.

Bureaucratique

Typique : URSS/Russie ; ESA, Inde

La Russie, l’Europe et en partie l’Inde appellent souvent leurs vaisseaux spatiaux de manière sèche et bureaucratique. Lors de l’envoi d’un autre appareil sur la Lune, l’URSS l’appelait souvent simplement « Lune » avec le numéro correspondant. La Russie a poursuivi la tradition : « Mars » (« Mars-96 ») a tenté de voler vers Mars, « Phobos » (« Phobos-Grunt ») vers Phobos, et ainsi de suite. Les Européens sont également enclins aux noms officiels : rappelez-vous simplement les sondes Venus Express et Mars Express. L'Inde, qui a récemment rejoint le pool des puissances spatiales, n'a pas non plus peur de cette tradition et nomme ses navires sans fioritures, mais en hindi, ce qui donne aux noms une saveur nationale - "Chandrayaan" (navire lunaire) et "Mangalyaan" ( vaisseau martien).

ESA Assemblage de l'appareil Mars Express. Photo : ESA

L'une des sensations spatiales de MAKS est un nouveau vaisseau spatial habité : un modèle grandeur nature de conception et d'aménagement de son véhicule de retour a été présenté pour la première fois au salon aéronautique. Le président et concepteur général de RSC Energia, nommé d'après A.N., a expliqué à un correspondant de RG ce à quoi ressemblera le nouveau « vaisseau spatial ». S.P. Reine, membre correspondant de l'Académie russe des sciences Vitaly Lopota.

Vitaly Alexandrovitch, quel est le nouveau navire ?

Vitaly Lopota : Il est différent du Soyouz actuel. Le poids au lancement du navire lorsqu'il vole vers la Lune est d'environ 20 tonnes, lorsqu'il vole vers une station en orbite terrestre basse - environ 14 tonnes. L'équipage régulier du navire est composé de quatre personnes, dont deux pilotes cosmonautes. Les dimensions du véhicule de retour sont d'environ 4 mètres de longueur (hauteur), hors jambes d'atterrissage déployées, et le diamètre maximum est d'environ 4,5 mètres. La longueur du navire entier est d'environ 6 mètres, la taille transversale des panneaux solaires déployés est d'environ 14 mètres.

Le modèle du véhicule de retour est-il proche du « vrai » ?

Vitaly Lopota : Je dirai ceci : il est proche du produit standard. Après tout, quel est le but de la mise en page ? Vérifier et élaborer des solutions techniques pour le placement et l'installation des instruments et équipements, de l'intérieur de la cabine pressurisée, garantissant la sécurité du vol, l'ergonomie, la commodité et le confort de l'hébergement et du travail de l'équipage. Les visiteurs du MAX pourront comparer ce modèle avec le module de descente du vaisseau spatial moderne Soyouz TMA revenu de l'espace (hauteur d'environ 2,2 mètres, diamètre maximum d'environ 2,2 mètres).

A quel stade en sont aujourd'hui les travaux sur le projet du nouveau navire ?

Vitaly Lopota : Tout se passe comme prévu. L'examen de la conception technique du navire est terminé. Lors d'une réunion du Conseil scientifique et technique de Roscosmos, le projet a été approuvé. La prochaine étape consiste désormais à publier la documentation de travail et à produire des pièces matérielles, notamment des maquettes pour les tests expérimentaux et un produit standard pour les tests en vol.

En quoi notre navire est-il différent, disons, des « pilotes » américains ?

Vitaly Lopota : Parmi les navires américains en cours de création, le Dragon et l'Orion sont les plus prêts. Dans un futur proche, le cargo Cygnus pourrait les rejoindre. Le vaisseau spatial Dragon est destiné uniquement à l'entretien de l'ISS. Étant donné que les technologies spatiales permettant de résoudre ce problème sont suffisamment développées, Dragon a été créé relativement rapidement et a déjà effectué plusieurs vols en version cargo sans pilote.

Les tâches du vaisseau spatial Orion sont plus ambitieuses que celles du vaisseau spatial Dragon et coïncident à bien des égards avec les tâches du vaisseau spatial russe en cours de création : l'objectif principal du vaisseau spatial Orion est de voler au-delà des orbites proches de la Terre. Ces deux navires américains et le nouveau navire russe ont des configurations similaires. Ces navires sont constitués d'un véhicule de rentrée de type capsule et d'un compartiment moteur.

La similitude est-elle une coïncidence ?

Vitaly Lopota : Bien sûr que non. Ceci est une conséquence de l'unité de vues des spécialistes américains et russes sur la garantie d'une fiabilité et d'une sécurité maximales des vols au niveau technologique existant.

Dites-moi, quels changements ont été apportés au projet en lien avec le vol habité vers la Lune ?

Vitaly Lopota : Le principal changement est lié à la nécessité d'assurer les conditions thermiques du véhicule de rentrée lors de son entrée dans l'atmosphère à la deuxième vitesse de fuite. Si auparavant les calculs étaient effectués pour une vitesse d'environ 8 km/s, maintenant - à 11 km/s. La nouvelle exigence de la mission de vol a entraîné une modification de la protection thermique de l'appareil. De plus, pour assurer le vol du navire vers la Lune, de nouveaux instruments de navigation, un système de propulsion avec deux moteurs principaux d'une poussée de 2 tonnes chacun et une alimentation en carburant accrue y sont installés. Les systèmes radio embarqués assureront les communications du navire jusqu'à une portée d'environ 500 000 kilomètres. Il convient de noter que lors de vols sur des orbites terrestres basses, dont les altitudes ne dépassent pas 500 kilomètres, la portée des communications radio est inférieure de deux à trois ordres de grandeur.

Est-il vrai qu’une option de collecte des débris spatiaux est en cours de développement ?

Vitaly Lopota : Le navire est conçu pour les vols vers la Lune, le transport et la maintenance technique des stations orbitales proches de la Terre, ainsi que pour mener des recherches scientifiques lors d'un vol autonome en orbite terrestre basse. Le programme de ces recherches sera élaboré par les principales organisations scientifiques du pays. Cela peut également inclure les questions d’élimination des débris spatiaux. Mais en général, il s’agit d’une tâche distincte qui nécessite une étude détaillée appropriée.

Le nouveau vaisseau pourra-t-il voler vers Mars et les astéroïdes ?

Vitaly Lopota : Il est possible que le navire soit utilisé pour le transport et la maintenance technique de complexes expéditionnaires interplanétaires, en leur livrant des équipages et en les ramenant sur Terre lorsque ces complexes sont en orbite terrestre basse. Y compris les plus grands.

Le nouveau navire sera-t-il plus confortable pour l'équipage que le Soyouz ?

Vitaly Lopota : Indubitablement. Juste cet exemple : le volume gratuit du véhicule de retour par cosmonaute sera presque doublé par rapport au Soyouz !

Quand commenceront les essais au sol des modèles de navires ?

Vitaly Lopota : Déjà l'année prochaine, après avoir conclu un contrat d'État avec RSC Energia pour la production de la documentation de travail.

Quels nouveaux matériaux et technologies seront utilisés pour créer le nouveau navire ?

Vitaly Lopota : La conception du navire contient de nombreux matériaux innovants : des alliages d'aluminium d'une résistance 1,2 à 1,5 fois supérieure, des matériaux de protection thermique d'une densité 3 fois inférieure à celles utilisées sur les navires Soyouz TMA, des plastiques renforcés de fibres de carbone et des structures à trois couches, des moyens laser assurer l'accostage et l'amarrage, etc. Le véhicule de retour du navire est créé réutilisable grâce à la mise en œuvre de solutions techniques adoptées, notamment par l'atterrissage vertical sur des supports d'atterrissage.

Les spécialistes ont-ils complètement abandonné le développement de vaisseaux spatiaux ailés ? Quels sont les avantages d’une coque porteuse ?

Vitaly Lopota : La création du navire selon la conception « capsule » est déterminée par les spécifications techniques de Roscosmos. Parallèlement, après la fin du programme Shuttle, le thème « ailé » se développe à nouveau activement aux États-Unis et dans plusieurs pays du monde (par exemple, aux États-Unis, le vaisseau spatial sans pilote X-37B a réalisé plusieurs vols de plusieurs mois en orbite terrestre basse). À cet égard, RSC Energia n'exclut pas la possibilité de poursuivre à l'avenir les travaux sur des sujets « ailés ».

Une étude sérieuse du schéma « coque porteuse » a été réalisée au RSC Energia sur instruction de Roscosmos dans le cadre du thème « Clipper ». Les avantages potentiels du « corps porteur » incluent une plus grande manœuvre latérale lors de la désorbitation qu’une capsule, ainsi que des niveaux de forces g légèrement inférieurs. Cependant, le « paiement » en est la complexité de conception associée à la nécessité de disposer de gouvernes aérodynamiques en plus du système de contrôle des jets, ainsi que la difficulté d'assurer le freinage dans l'atmosphère terrestre lors de l'entrée à une vitesse de sortie de 2. Dans le même temps, le « corps porteur », comme la capsule, a besoin d’un système d’atterrissage en parachute.

Combien de navires seront construits et quand le premier lancement d’un tel navire pourrait-il avoir lieu ?

Vitaly Lopota : Nous supposons qu'il suffit de construire cinq véhicules de retour, en tenant compte de leur réutilisabilité et du programme de vol prévu. Le compartiment moteur du navire est jetable, il sera donc fabriqué séparément pour chaque vol. Si un financement approprié est disponible, le premier lancement de développement sans pilote pourrait avoir lieu en 2018.

Comment s’appellera le nouveau navire ?

Vitaly Lopota : Le nom est en cours de sélection. Chacun peut proposer sa propre option, parmi laquelle la plus réussie sera ensuite retenue.

Certains appellent à reconsidérer le budget de l’exploration spatiale habitée russe. Ils disent qu'on y consacre trop d'argent - jusqu'à 40 à 50 pour cent du budget de Roscosmos. Votre opinion?

Vitaly Lopota : Les dépenses consacrées aux vols spatiaux habités constituent un « investissement dans l’avenir », accessible uniquement aux pays les plus développés du monde. De plus, regardons de plus près : si l'on compare les budgets russe et américain pour les programmes habités, le nôtre est d'un ordre de grandeur inférieur. De plus, les dépenses de la Russie à cet égard sont inférieures non seulement aux dépenses totales des différents départements américains, mais également aux dépenses des pays d’Europe occidentale. Cependant, l’astronautique habitée ne se limite pas aux lancements et aux vols d’engins spatiaux et de stations habités. Il s’agit en grande partie également du maintien et de l’exploitation des infrastructures spatiales au sol dans un état opérationnel et hautement fiable. Il s'agit de la maintenance et du développement des technologies de fusée et de production. Il s'agit de travaux de recherche, de conception et d'exploration visant à assurer la mise en œuvre efficace des programmes spatiaux existants et futurs, y compris des travaux fondamentaux appliqués à d'autres domaines de l'activité humaine.

Par exemple, de nombreux résultats des travaux de l'Institut des problèmes médicaux et biologiques, obtenus en résolvant les problèmes liés à la garantie de vols humains à long terme dans l'espace, sont utilisés pour traiter les maladies et la réadaptation postopératoire des patients. Par conséquent, si nous analysons tout, la part « nette » de la cosmonautique habitée dans le budget spatial total de la Russie ne dépasse pas 15 %.

Il est toujours facile de freiner, et nos concurrents vous diront seulement « merci ». De plus, en Russie, l'astronautique habitée apporte déjà des devises étrangères considérables au budget : c'est le vaisseau spatial russe Soyouz qui assure l'acheminement des astronautes étrangers vers l'ISS et leur retour ultérieur sur Terre.

carte de visite

Vitaly Aleksandrovich Lopota dirige la société Energia Rocket and Space Corporation, du nom de S.P. Korolev depuis juillet 2007, dont il est désormais président et concepteur général. Il est également directeur technique des essais en vol des systèmes spatiaux habités et vice-président de la Commission d'État chargée de ces essais.

Né en 1950 à Grozny. Il est diplômé de l'Institut polytechnique de Leningrad (LPI, aujourd'hui université) et de ses études supérieures. Là, en tant que chercheur junior, sa carrière de chercheur et de scientifique a commencé : il a dirigé le département, un laboratoire de recherche industriel et le Centre de technologie laser. En 1991, il devient directeur et concepteur en chef de l'Institut Central de Recherche et Développement en Robotique et Cybernétique Technique (CNII RTK).

Avec son arrivée chez RSC Energia, les travaux de la société visant à créer des systèmes spatiaux automatiques et des lanceurs de classe mondiale ont reçu une impulsion. Pour les clients russes et étrangers, des développements prometteurs de satellites spécialisés basés sur une plateforme spatiale universelle sont en cours. Une nouvelle génération de fusées et de complexes spatiaux est en cours de développement, y compris la classe ultra-légère, sur la base des travaux préparatoires de l'entreprise sur le thème "Energia-Bourane" et d'autres. Le projet d'un module spatial de transport avec une centrale nucléaire est en cours de mise en œuvre.

VIRGINIE. Lopota est membre correspondant de l'Académie russe des sciences, docteur en sciences techniques. Il a plus de 200 articles scientifiques et environ 60 brevets d'invention. Il est membre du Conseil présidentiel pour la science, la technologie et l'éducation, ainsi que du Conseil des concepteurs généraux et en chef.