La muse qui patronnait la poésie épique. Muses de la Grèce antique - inspiratrices d'exploits

Le travail de presque tous les grands artistes est impensable sans la présence d'une femme qui l'inspire : la muse.
Les œuvres immortelles de Raphaël ont été peintes à partir d'images que son amante, le modèle Fornarina, a contribué à créer ; Michel-Ange entretenait une relation platonique avec la célèbre poétesse italienne Vittoria Colonna. La beauté de Simonetta Vespucci a été immortalisée par Sandro Botticelli et le célèbre Gala a inspiré le grand Salvador Dali.
Qui sont les muses ?
Les anciens Grecs croyaient que chaque domaine de leur vie qu'ils considéraient comme le plus important avait son propre patron, une muse. Conformément à leurs idées, la liste des muses de la Grèce antique ressemblait à ceci :
Calliope est la muse de la poésie épique ;
Clio est la muse de l'histoire ;
Melpomène - la muse de la tragédie ;
Thalia est la muse de la comédie ;
Polymnia - la muse des hymnes sacrés ;
Terpsichore - muse de la danse ;
Euterpe est la muse de la poésie et du lyrisme ;
Erato - la muse de l'amour et de la poésie de mariage ;
Uranie est la muse de la science.

Selon la mythologie grecque classique, neuf filles sont nées du dieu suprême Zeus et de Mnémosyne, fille des titans Uranus et Gaia. Puisque Mnémosyne était la déesse de la mémoire, il n'est pas surprenant que ses filles aient commencé à être appelées muses, ce qui signifie « penser » du grec.
On supposait que l'habitat préféré des muses était le mont Parnasse et l'Hélicon, où, dans les bosquets ombragés, au son des sources claires, elles formaient la suite d'Apollon. Ils chantaient et dansaient au son de sa lyre.
Ce sujet était apprécié de nombreux artistes de la Renaissance. Raphaël l'a utilisé dans ses célèbres peintures des salles du Vatican. L'œuvre "Parnassus" d'Andrea Montegna, qui représente Apollon entouré de muses dansant pour les dieux suprêmes de l'Olympe, est visible au Louvre.

Le célèbre sarcophage des Muses s'y trouve également. Il a été trouvé au XVIIIe siècle dans des fouilles romaines, son bas-relief inférieur est décoré d'une excellente image des 9 muses.

De gauche à droite : Calliope (avec un parchemin), Thalia (avec un masque à la main), Erato, Euterpe (avec un instrument de musique à vent), Polyhymnia, Clio, Terpsichore (avec une cithare), Urania (avec un bâton et globe), Melpomène (avec un masque de théâtre sur la tête)
Musées
En l'honneur des muses, des temples spéciaux ont été construits - des musées, qui étaient au centre de la vie culturelle et artistique de la Grèce. Le musée d'Alexandrie est le plus célèbre. Ce nom est à l’origine du mot bien connu « musée ».

Alexandre le Grand a fondé Alexandrie comme centre de la culture hellénistique dans l'Égypte qu'il a conquise. Après sa mort, son corps fut transporté ici, dans un tombeau spécialement construit pour lui. Mais malheureusement, les restes du grand roi ont disparu et n'ont pas encore été retrouvés.

L'un des associés d'Alexandre le Grand, Ptolémée Ier Soter, qui posa les bases de la dynastie ptolémaïque, fonda à Alexandrie un musée qui combinait un centre de recherche, un observatoire, jardin botanique, ménagerie, musée, célèbre bibliothèque. Archimède, Euclide, Ératosthène, Hérophile, Plotin et d'autres grands esprits de la Grèce ont travaillé sous ses arches. Les conditions les plus favorables ont été créées pour un travail réussi, les scientifiques ont pu se rencontrer, avoir de longues conversations, ce qui a permis de faire les plus grandes découvertes qui n'ont pas perdu de leur importance même aujourd'hui.
Les muses étaient toujours représentées comme de jeunes et belles femmes ; elles avaient la capacité de voir le passé et de prédire l’avenir. La plus grande faveur de ces belles créatures était celle des chanteurs, des poètes, des artistes, les muses les encourageaient dans la créativité et servaient de source d'inspiration.
Clio, la muse « glorieuse » de l’Histoire
Son attribut constant était un rouleau de parchemin ou un tableau avec écriture, où elle notait tous les événements afin de les conserver dans la mémoire des descendants. Comme le disait à son sujet l’historien grec Diodore : « La plus grande des muses inspire l’amour pour le passé. » Selon la mythologie, Clio était amie avec Calliope. Les images sculpturales et picturales survivantes de ces muses sont très similaires, souvent réalisées par le même maître.
Il existe un mythe sur une querelle survenue entre Aphrodite et Clio. Possédant une morale stricte, la déesse de l'histoire ne connaissait pas l'amour et condamna Aphrodite, qui était l'épouse du dieu Héphaïstos, pour ses tendres sentiments pour le jeune dieu Dionysos. Aphrodite a ordonné à son fils Éros de tirer deux flèches, celle qui a allumé l'amour a touché Clio et celle qui l'a tuée est allée à Pieron. Souffrir d'un amour non partagé a convaincu la muse stricte de ne plus juger personne pour ses sentiments.

Melpomène, muse de la tragédie
Ses deux filles avaient des voix magiques et décidèrent de défier les muses, mais elles perdirent et, pour les punir de leur orgueil, Zeus ou Poséidon (les avis divergent ici) les transformèrent en sirènes. Les mêmes qui ont failli tuer les Argonautes.
Melpomène a juré de regretter à jamais leur sort ainsi que celui de tous ceux qui défient la volonté du ciel.
Elle est toujours enveloppée dans une robe de théâtre et son symbole est un masque triste qu'elle tient dans sa main droite. Dans sa main gauche se trouve une épée, symbolisant la punition pour insolence.

Thalia, égérie de la comédie
La sœur de Melpomène, mais n'a jamais accepté la conviction inconditionnelle de sa sœur selon laquelle la punition était inévitable, cela devenait souvent la cause de leurs querelles. Elle est toujours représentée avec un masque de comédie dans les mains, sa tête est décorée d'une couronne de lierre et elle a un caractère joyeux et optimiste. ohm
Les deux sœurs symbolisent l'expérience de la vie et reflètent la façon de penser caractéristique des habitants de la Grèce antique selon laquelle le monde entier est le théâtre des dieux et où les gens n'y jouent que les rôles qui leur sont assignés.

Polymnia, muse des hymnes sacrés et de la foi exprimée en musique
De sa faveur dépendaient la patronne des orateurs, la ferveur de leurs discours et l'intérêt des auditeurs. À la veille de la représentation, il faut demander de l'aide à la muse, puis elle condescendra à la personne qui la demande et lui inculquera le don de l'éloquence, la capacité de pénétrer chaque âme. L'attribut constant de Polymnie est la lyre.

Euterpe - muse de la poésie et du lyrisme
Elle se distingue parmi d’autres muses par sa perception particulière et sensuelle de la poésie.
Au son doux de la harpe d'Orphée, ses poèmes ravissaient les oreilles des dieux sur la colline olympienne. Considérée comme la plus belle et la plus féminine des muses, elle devint pour celui qui avait perdu Eurydice le sauveur de son âme. L'attribut d'Euterpe est une double flûte et une couronne de fleurs fraîches. En règle générale, elle était représentée entourée de nymphes des forêts.

Terpsichore, l'égérie de la danse, qui s'exécute au même rythme que les battements du cœur
L'art parfait de la danse Terpsichore exprimait l'harmonie complète du principe naturel, des mouvements du corps humain et des émotions spirituelles. La muse était représentée dans une simple tunique, avec une couronne de lierre sur la tête et une lyre dans les mains.

Erato, muse de l'amour et de la poésie du mariage
Sa chanson est qu’aucune force ne peut séparer les cœurs aimants.
Les auteurs-compositeurs ont fait appel à la muse pour les inspirer et créer de nouvelles et belles œuvres. L'attribut d'Erato est une lyre ou un tambourin ; sa tête est décorée de magnifiques roses comme symbole de l'amour éternel.

Calliope (grec pour « belle voix ») - la muse de la poésie épique
Aînée des enfants de Zeus et de Mnémosyne et, en outre, mère d'Orphée, le fils a hérité d'elle une compréhension subtile de la musique. Elle a toujours été représentée dans la pose d'une belle rêveuse, tenant dans ses mains une tablette de cire et un bâton en bois - un stylet, c'est pourquoi l'expression bien connue « écrire dans un style élevé » est apparue. L’ancien poète Denys Medny appelait la poésie « le cri de Calliope ».

Uranie - la neuvième muse de l'astronomie, la plus sage des filles de Zeus
Il tient dans ses mains un symbole de la sphère céleste - un globe et une boussole, qui permet de déterminer les distances entre les corps célestes. Le nom a été donné à la muse en l'honneur du dieu du ciel, Uranus, qui existait avant Zeus. Il est intéressant de noter qu’Uranie, la déesse de la science, fait partie des muses associées à divers types d’arts. Pourquoi? Selon l'enseignement de Pythagore sur « l'harmonie des sphères célestes », les relations dimensionnelles des sons musicaux sont comparables aux distances entre les corps célestes. Sans connaître l’un, il est impossible d’atteindre l’harmonie dans l’autre. En tant que déesse de la science, Uranie est encore vénérée aujourd'hui.

Cet article commence par une conversation entre deux écoliers, entendue par hasard dans les couloirs d'un établissement d'enseignement. Deux garçons se disputaient désespérément pour savoir qui était la muse de la danse : Urania ou Terpsichore. Ils ont donné des raisons et ont même fait référence à un certain chapitre du manuel d'histoire. Les étudiants étaient excités et il semblait qu’une bagarre se préparait. Mais finalement, les débatteurs se sont penchés sur l’Internet salvateur et sont rentrés chez eux. Connaissez-vous la réponse à la question qui a provoqué la discorde entre les garçons ? Sinon, notre article vous sera très utile.

Qui sont les muses

Absolument tout le monde a entendu parler de ces créatures éphémères. Les déesses grecques antiques ont inspiré les gens à créer des œuvres d’art incroyables et les ont généreusement dotés de talents. Qui sont vraiment ces femmes qui réunissent toutes les choses les plus brillantes, les plus douces et les plus belles de ce monde ?

Les anciens Grecs considéraient les belles muses comme les filles de Zeus et de Mnémosyne. Elle-même est née des titans Uranus et Gaia et était une déesse de la mémoire très vénérée en Hellas. Selon la légende, Zeus était fasciné par Mnémosyne et de leur amour naquirent neuf belles filles, appelées muses. Traduit du grec, ce mot est traduit par « penser ». Et il n’est pas surprenant si l’on se souvient que leur mère était la déesse de la mémoire.

Les muses étaient si importantes dans la vie des Hellènes que chacune d'elles se voyait attribuer l'un des domaines de la vie des gens ordinaires. De plus, même les personnes qui n'avaient pas de talents particuliers vénéraient les filles de Mnémosyne et demandaient leur bénédiction pour certaines actions.

Muses : combien y en avait-il ?

Aujourd'hui, il est généralement admis qu'il y a toujours eu neuf muses. Mais en réalité, cette question recèle de nombreux mystères. Homère a mentionné pour la première fois les muses, mais il n'a pas nommé leur numéro ni leur nom. Ses œuvres immortelles parlaient d'une ou plusieurs déesses. Plus tard, les muses reçurent des noms et leur nombre passa à trois. Certaines sources écrites mentionnent également quatre muses, mais bien souvent elles sont confondues avec les Charites, déesses de la fertilité. Quelque temps plus tard, Hésiode, dans son poème dédié aux muses, les énuméra toutes avec leurs noms. C'est sous cette forme qu'ils ont survécu jusqu'à ce jour :

• Calliope.
• Clio.
• Melpomène.
• Taille.
• Polyhymnie.
• Terpsichore.
• Euterpe.
• Érato.
• Uranie est la muse de la science.

Habituellement, les déesses apparaissaient devant les gens sous la forme de jeunes et belles filles dotées de nombreux talents. Les Hellènes appréciaient particulièrement l'incroyable capacité des muses à se pencher sur le passé et l'avenir. Ils pouvaient prédire le sort de ceux qu’ils favorisaient.

Les muses traitaient les poètes, les artistes et les musiciens avec un amour particulier. Ils sont venus vers eux en rêve ou dans la réalité et leur ont donné l'inspiration, après quoi il est devenu beaucoup plus facile de créer. Un peu à l’écart dans ce groupe de mécènes des arts se trouve Urania, la muse de l’astronomie. Mais nous en reparlerons un peu plus tard.

Où vivaient les muses ?

Les Hellènes croyaient que toutes les muses vivaient sous la protection d’Apollon. Sur le mont Parnasse, à l'ombre des arbres à feuilles persistantes, ils s'amusent, chantent et dansent. Au pied de la montagne se trouve une source - la source Kastalsky. Si les muses traitaient quelqu'un avec de l'eau de cette source sacrée, alors il acquérait la capacité de créer et de donner aux gens sa créativité.

Assez souvent, les anciens maîtres grecs représentaient les muses avec Apollon, qui contrôle leur danse en rond bruyante. Cette parcelle a été retrouvée sur des bas-reliefs dans les maisons de la noblesse et sur divers ustensiles. Les archéologues l'ont également trouvé dans les ruines de temples dédiés à Apollon.

Souvent, les muses participaient aux célébrations de Dionysos. Ils chantaient et dansaient pour lui et incitaient également de nombreux dieux à faire diverses choses pour le bien des hommes.

Culte des Muses

Les muses étaient considérées comme des créatures extraordinaires qui reliaient le monde des hommes et le monde des dieux de l'Olympe. Tous, joyeux et bruyants (et même la sérieuse muse Urania), veillaient à la pureté des pensées humaines. Après tout, seule une personne prête à renoncer à tout ce qui est sombre et vain peut compter sur l'aide des muses grecques antiques.

Les Muses étaient tellement vénérées en Grèce que des temples furent construits en leur honneur. Ils ont été construits selon un plan architectural spécial et les louanges des déesses se déroulaient d'une manière très inhabituelle. Les temples en l'honneur des muses, les museions, n'étaient pas tant un lieu de culte que le centre de la vie culturelle et scientifique.

Les archéologues ont retrouvé les ruines du temple des muses dans le sanctuaire de Pythagore. Neuf sculptures de muses entouraient la déesse Hestia et personnifiaient l'une des sciences. Par exemple, on croyait qu'Uranie, la neuvième muse de l'astronomie et de l'astrologie, occupait l'un des rôles les plus importants dans ce temple. Elle bénit ceux qui observent le ciel étoilé, décrivent les constellations et dressent diverses cartes.

Alexandrie Museyon

Le plus célèbre de tous les temples dédiés aux muses était le Musée d'Alexandrie. C'était comme un vaste centre de recherche. Sur un vaste territoire sous les arcades du temple se trouvaient des bibliothèques, des salles philosophiques, des ménageries et des musées. Les personnages les plus célèbres de la Grèce sont venus ici, ils ont eu l'occasion de communiquer, de travailler ensemble et de faire des découvertes. De nos jours, les œuvres d'Euclide et d'Archimède, qui travaillaient précisément au Musée d'Alexandrie, sont largement connues. Selon la légende, après la mort d'Alexandre le Grand, son corps dans un sarcophage aurait été transféré dans ce bâtiment, mais plus tard le corps du grand commandant aurait disparu et on ne sait toujours pas où il se trouve.

Sur tout le territoire de la Grèce antique, les archéologues ont découvert des ruines de musées ; des structures similaires ont également été découvertes parmi les complexes de temples romains. Cela suggère que la pensée scientifique s'est développée en partie grâce à des déesses fictives qui ont réuni les scientifiques dans un même domaine et ont inspiré leurs travaux.

Muses de la Grèce antique : Uranie

Uranie était considérée comme la plus jeune fille de Mnémosyne. Elle était très différente de ses sœurs et était la plus sérieuse d'entre elles. Il semble un peu étrange à beaucoup de nos contemporains que la sérieuse Urania, la muse de l'astronomie, fasse partie de la foule de filles joyeuses et talentueuses. L'histoire de l'émergence de cette science et l'attitude des Grecs de l'Antiquité à son égard peuvent éclairer ce mystère.

En fait, l'astronomie pour les Hellènes est une science fondamentale qui a servi d'explication de l'univers et la source de nombreuses idées et mouvements philosophiques. Cette science a été étudiée en Égypte, en Mésopotamie et à Babylone. C’est grâce à elle que les Grecs de l’Antiquité cherchaient à pénétrer les grands secrets du cosmos.

La muse Urania a appelé à rejeter tout ce qui est terrestre et à plonger dans un monde complètement nouveau, ouvert uniquement à quelques privilégiés. C'est à eux que la déesse était prête à les aider et à les bénir de toutes les manières possibles pour le dur travail de recherche scientifique.

Uranie, muse de l'astronomie dans la mythologie grecque antique : description

Les archéologues ont trouvé un grand nombre d'images de la patronne des disciplines scientifiques. Habituellement, la muse Urania sur les toiles et les bas-reliefs trouvés est une fille sérieuse avec une sphère et un appareil de mesure. Avec son aide, elle détermine la distance entre les corps célestes.

Ses parents l'ont nommée en l'honneur du dieu Uranus, car il était l'une des divinités les plus anciennes de ce monde, et même le grand Zeus le traitait avec un grand respect. La muse Urania patronnait non seulement l'astronomie, mais aussi d'autres sciences. Par conséquent, les Hellènes croyaient qu’il représentait une harmonie et une perfection totales. Après tout, la science ne peut être séparée de l’art, les penseurs grecs de l’Antiquité en étaient convaincus. C'était Urania qui était la devin la plus puissante parmi ses sœurs. Elle savait comment pénétrer les couches les plus subtiles du passé et du futur plus rapidement et avec plus de précision que toutes les autres déesses.

Les muses elles-mêmes considéraient Urania comme la plus compétente et la plus stricte ; elle était la déesse qui punissait les gens stupides qui rivalisaient avec les muses. Et en cela, elle était de sang-froid et impitoyable.

La Légende des Filles de Pier

Les mythes préservent l'histoire du roi Pier, qui vivait en Macédoine et avait neuf belles filles. Les filles étaient non seulement incroyablement belles, mais aussi talentueuses. Chacun d’eux avait une voix agréable et une oreille musicale idéale. Un jour, les vaines princesses décidèrent de rivaliser elles-mêmes avec les muses et les défièrent dans un duel créatif. Cependant, dans ce concours de talents, Calliope a remporté le championnat, mais les filles têtues ont refusé de reconnaître sa victoire et ont déclaré invalides les résultats du concours. En réponse à une telle insolence, Urania a transformé neuf beautés en quarante, appelées à annoncer à jamais les environs avec leurs voix dures et désagréables.

C'est pourquoi les Hellènes croyaient que ce n'est qu'avec des pensées et des cœurs purs qu'on peut se tourner vers les muses.

L'image d'Uranie dans l'art

De nombreux musées à travers le monde exposent des sculptures et des bas-reliefs représentant des muses, dont Urania. Mais peu de gens savent que les poètes lui dédaient souvent des poèmes et de la prose. Par exemple, Lomonossov a mentionné la muse dans l'une de ses odes à l'impératrice. Et Fiodor Tyutchev et Joseph Brodsky ont publié toute une série de poèmes consacrés à la muse de l'astronomie et de la science.

La mythologie grecque antique est extrêmement déroutante et les non-initiés peuvent facilement se perdre dans le panthéon des dieux et des diverses créatures éphémères. Mais les muses constituent une page particulière des mythes du monde antique. Peu de gens ont la moindre idée de l'importance qu'Uranie occupait parmi ses sœurs et autres déesses. Nous avons rassemblé les faits les plus intéressants sur la patronne des sciences :

• Uranie, accompagnée des déesses de la mer, accompagna les âmes mortes jusqu'à l'île des Heureux.
• Il existe un musée Urania sur le territoire de notre pays.
• Pythagore a écrit un ouvrage scientifique dans lequel il explique la similitude des règles de construction de compositions musicales avec la distance entre les sphères célestes, que la muse de l'astronomie pouvait mesurer.
• Uranie était souvent comparée à Pallas Athéna, la patronne de l'Athènes grecque.
• Dans les mythes anciens, il est mentionné qu'Apollon lui-même fut captivé par l'esprit d'Uranie et tomba amoureux d'elle, de cette union elle donna naissance à un fils.

De nombreux contemporains pensent que l’histoire des muses grecques antiques n’est pas dénuée de sens. Et à notre époque actuelle de progrès, il ne ferait pas de mal à l’humanité de trouver une autre muse qui nous guiderait et nous inspirerait. Mais cela ne vaut pas la peine d’inventer quelque chose de nouveau là où tout a déjà été fait pour nous. Après tout, la muse Urania n'est pas seulement la patronne des sciences, mais aussi de tout ce qu'elles donnent. Et c’est donc elle qui peut être considérée comme la muse du progrès provoqué par la révolution scientifique dans l’esprit des gens.

Déesses de la Grèce antique

Artémis– Déesse de la lune et de la chasse, des forêts, des animaux, de la fertilité et de l’accouchement. Elle ne s'est jamais mariée, a soigneusement gardé sa chasteté et si elle se vengeait, elle n'avait aucune pitié. Ses flèches d'argent propageaient la peste et la mort, mais elle avait aussi la capacité de guérir. Elle protégeait les jeunes filles et les femmes enceintes. Ses symboles sont le cyprès, le cerf et l'ours.

Atropos- l'une des trois moiras, coupant le fil du destin et mettant fin à la vie humaine.

Athéna(Pallada, Parthénos) - fille de Zeus, née de sa tête en armure militaire complète. L'une des déesses grecques les plus vénérées, la déesse de la guerre juste et de la sagesse, la patronne de la connaissance.

Athéna. Statue. Ermitage. Salle Athéna.

Description:

Athéna est la déesse de la sagesse, de la guerre juste et patronne de l'artisanat.

Statue d'Athéna réalisée par des artisans romains du IIe siècle. Basé sur un original grec de la fin du 5ème siècle. Colombie-Britannique e. Entré à l'Ermitage en 1862. Auparavant, il faisait partie de la collection du marquis Campana à Rome. C'est l'une des expositions les plus intéressantes de la salle Athéna.

Tout chez Athéna, depuis sa naissance, était incroyable. D'autres déesses avaient des mères divines, Athéna - un père, Zeus, qui rencontra la fille d'Océan Métis. Zeus a avalé sa femme enceinte parce qu'elle avait prédit qu'après sa fille, elle donnerait naissance à un fils qui deviendrait le souverain du ciel et le priverait de pouvoir. Bientôt, Zeus eut un mal de tête insupportable. Il devint sombre et, voyant cela, les dieux s'empressèrent de partir, car ils savaient par expérience à quoi ressemblait Zeus lorsqu'il était de mauvaise humeur. La douleur n'a pas disparu. Le Seigneur de l'Olympe n'a pas pu trouver sa place. Zeus demanda à Héphaïstos de le frapper à la tête avec un marteau de forgeron. De la tête fendue de Zeus, annonçant l'Olympe avec un cri de guerre, une jeune fille adulte sauta, vêtue de vêtements de guerrier complets et avec une lance à la main, et se tint à côté de son parent. Les yeux de la jeune, belle et majestueuse déesse brillaient de sagesse.

Aphrodite(Cythérée, Uranie) - déesse de l'amour et de la beauté. Elle est née du mariage de Zeus et de la déesse Dioné (selon une autre légende, elle serait sortie de l'écume marine)

Aphrodite (Vénus Tauride)

Description:

Selon la « Théogonie » d’Hésiode, Aphrodite est née près de l’île de Cythère de la graine et du sang d’Uranus castré par Kronos, qui est tombé dans la mer et a formé une écume blanche comme neige (d’où le surnom de « née en écume »). La brise l'a amenée à l'île de Chypre (ou elle y a navigué elle-même, car elle n'aimait pas Cythère), où elle, sortant des vagues de la mer, fut accueillie par l'Ora.

La statue d'Aphrodite (Vénus de Tauride) remonte au IIIe siècle avant JC. e., elle se trouve maintenant à l'Ermitage et est considérée comme sa statue la plus célèbre. La sculpture est devenue la première statue antique d'une femme nue en Russie. Statue en marbre grandeur nature de Vénus au bain (hauteur 167 cm), sur le modèle de l'Aphrodite de Cnide ou de la Vénus Capitoline. Les mains de la statue et un fragment du nez sont perdus. Avant d'entrer à l'Ermitage, elle a décoré le jardin du palais de Tauride, d'où son nom. Autrefois, la « Vénus Tauride » était destinée à décorer le parc. Cependant, la statue a été livrée en Russie bien plus tôt, même sous Pierre Ier et grâce à ses efforts. L'inscription faite sur l'anneau de bronze du piédestal rappelle que Vénus fut offerte par Clément XI à Pierre Ier (à la suite d'un échange contre les reliques de sainte Brigitte, envoyées au Pape par Pierre Ier). La statue a été découverte en 1718 lors de fouilles à Rome. Sculpteur inconnu du IIIe siècle. Colombie-Britannique représentait la déesse nue de l'amour et de la beauté, Vénus. Une silhouette élancée, des lignes de silhouette arrondies et douces, des formes du corps doucement modelées - tout parle d'une perception saine et chaste de la beauté féminine. Outre une retenue calme (posture, expression faciale), une manière généralisée, étrangère à la fractionnalité et aux détails fins, ainsi qu'un certain nombre d'autres caractéristiques caractéristiques de l'art des classiques (V - IV siècles avant JC), le créateur de Vénus incarnait en elle son idée de la beauté, associée aux idéaux du IIIe siècle avant JC. e. (proportions gracieuses - taille haute, jambes un peu allongées, cou fin, petite tête - inclinaison de la silhouette, rotation du corps et de la tête).

Aphrodite (Vénus). Statue. Ermitage

Description:

Statue d'Aphrodite - déesse de la beauté et de l'amour

Copie romaine basée sur un original grec des IIIe-IIe siècles. Colombie-Britannique

En 1851, par l'intermédiaire de l'antiquaire vénitien A. Sanquirico, l'Ermitage reçut une belle statue d'Aphrodite, qui faisait auparavant partie de la collection de la famille vénitienne Nani. Dans une publication rare de l'époque des guerres napoléoniennes - "Collection de toutes les antiquités conservées au Musée vénitien de Nani" - on lit à propos de cette sculpture : "Elle resta longtemps prostrée, négligée... mais fut rappelée de l'oubli lorsque M. Jacopo Nani l'a vu et l'a placé dans son célèbre musée, le présentant au jugement du célèbre Canova, qui a vivement loué la nouvelle acquisition. La statue d'Aphrodite se distingue par la complexité des mouvements du corps et l'harmonie exquise des proportions. Il reflète les tendances de l'art hellénistique, caractéristiques de l'art de la dynastie antonine (96-193).

Aphrodite (Vénus) et Cupidon

Description:

Aphrodite (Vénus) et Cupidon.

La sculpture parle peut-être d'un moment tragique. La rose, fleur sacrée de Vénus, était à l'origine blanche, mais selon une vision traditionnelle, au moment où Vénus se précipitait vers son amant, une épine s'enfonça dans sa jambe et des gouttes de sang tombèrent sur les pétales blancs, les tachant. Pendant qu'ils retiraient l'écharde, un sanglier a tué son bien-aimé Adonis - le jeune et beau dieu du printemps, personnifiant la mort annuelle et la renaissance de la nature. Vénus est généralement représentée assise, elle essaie de retirer l'écharde de sa jambe, Cupidon l'aide.

Aphrodite sur un dauphin. Sculpture. Ermitage

Description:

Aphrodite, en tant que déesse de l'amour, était dédiée au myrte, à la rose, au coquelicot et à la pomme ; en tant que déesse de la fertilité - un moineau et une colombe ; en tant que déesse de la mer - un dauphin ; L'hirondelle et le tilleul lui étaient dédiés. Selon la légende, le secret de son charme était caché dans une ceinture magique.

Vénus dans la coquille. Sculpture. Ermitage.

Description:

Vénus dans la coquille.

Sculpture de Carlo Finelli (Finelli, 1782-1853) - sculpteur italien, l'un des adeptes les plus doués du mouvement classique.

Aphrodite (grecque) - Vénus (romaine)

L’Aphrodite classique a émergé nue de l’écume aérienne. La brise sur la coquille l'a amenée sur les côtes de Chypre.

Hébé- fille de Zeus et Héra, déesse de la jeunesse. Sœur d'Arès et d'Ilithyia. Elle servait les dieux de l'Olympe lors des fêtes.

Hécate- déesse des ténèbres, des visions nocturnes et de la sorcellerie, patronne des sorciers.

Gémera- déesse de la lumière du jour, personnification du jour, née de Nikta et Erebus. Souvent identifié à Eos.

Héra- la déesse olympienne suprême, sœur et troisième épouse de Zeus, fille de Rhéa et Kronos, sœur d'Hadès, Hestia, Déméter et Poséidon. Héra était considérée comme la patronne du mariage.

Hestia- déesse du foyer et du feu.

Gaïa- la terre mère, ancêtre de tous les dieux et de tous les hommes.

Déméter- déesse de la fertilité et de l'agriculture.

Dryades- des divinités inférieures, des nymphes qui vivaient dans les arbres.

Ilithie- déesse patronne des femmes en travail.

Iris- déesse ailée, assistante d'Héra, messagère des dieux.

Calliope- muse de la poésie épique et de la science.

Kéra- des créatures démoniaques, enfants de la déesse Nikta, apportant des troubles et la mort aux gens.

Clio- l'une des neuf muses, la muse de l'histoire.

Clio. Muse de l'Histoire

Description:

Clio est la muse de l'histoire dans la mythologie grecque antique. Représenté avec un rouleau de papyrus ou un étui pour rouleaux. Fille de Zeus et Mnémosyne - déesse de la mémoire. Selon Diodore, il tire son nom du fait que le chant en poésie donne une grande gloire à ceux qui sont loués (kleos).

Clotho(« fileur ») - l'une des moiras qui tissent le fil de la vie humaine.

Lachésis- l'une des trois sœurs Moira, qui déterminent le sort de chaque personne avant même sa naissance.

Été- Titanide, mère d'Apollon et d'Artémis.

Maya- une nymphe des montagnes, l'aînée des sept Pléiades - les filles d'Atlas, la bien-aimée de Zeus, dont Hermès lui est né.

Melpomène- muse de la tragédie.

Melpomène (Muse de la Tragédie)

Description:

Statue de Melpomène. Copie romaine d'après le modèle grec du IIe siècle. Colombie-Britannique e.

Dans la mythologie grecque antique, la muse de la tragédie (grec : « chanter »). Au début, Melpomène était considérée comme la muse du chant, puis du chant triste, et plus tard elle devint la patronne du théâtre en général, la personnification de l'art scénique tragique. Fille de Zeus et de Mnémosyne, mère des terribles sirènes.

Elle était représentée comme une femme avec un bandeau sur la tête et une couronne de feuilles de vigne ou de lierre, vêtue d'une robe de théâtre, avec un masque tragique dans une main et une épée ou un gourdin dans l'autre (symbole de l'inévitabilité du châtiment pour une personne qui viole la volonté des dieux).

Métis- déesse de la sagesse, la première des trois épouses de Zeus, qui conçut Athéna de lui.

Mnémosyne- mère de neuf muses, déesse de la mémoire.

Moïra- déesse du destin, fille de Zeus et Thémis.

Muses- déesse patronne des arts et des sciences.

Naïades- des nymphes-gardiennes des eaux.

Némésis- fille de Nikta, une déesse qui personnifiait le destin et le châtiment, punissant les gens selon leurs péchés.

Néréides- cinquante filles de Nérée et des océanides Doris, divinités marines.

Nika- personnification de la victoire. Elle était souvent représentée portant une couronne, symbole courant du triomphe en Grèce.

Nymphes- des divinités inférieures dans la hiérarchie des dieux grecs. Ils personnifiaient les forces de la nature.

Nikta- une des premières divinités grecques, la déesse est la personnification de la Nuit primordiale.

Orestiade- les nymphes des montagnes.

Ory- déesse des saisons, de la paix et de l'ordre, fille de Zeus et Thémis.

Peyto- déesse de la persuasion, compagne d'Aphrodite, souvent identifiée à sa patronne.

Perséphone- fille de Déméter et Zeus, déesse de la fertilité. L'épouse d'Hadès et la reine des enfers, qui connaissait les secrets de la vie et de la mort.

Polyhymnie- la muse de la poésie hymnique sérieuse.

Téthys- fille de Gaia et d'Uranus, épouse d'Océan et mère des Néréides et des Océanides.

Rhéa- mère des dieux de l'Olympe.

Sirènes- des démons femelles, mi-femme, mi-oiseau, capables de changer le temps en mer.

Taille- la muse de la comédie.

Terpsichore- muse de l'art de la danse.

Terpsichore. Muse de la danse

Description:

La statue de "Terpsichore" est une copie romaine d'un original grec des IIIe-IIe siècles. Colombie-Britannique

Terpsichore était considérée comme la muse du chant choral et de la danse et était représentée comme une jeune femme dans la pose d'une danseuse, avec un sourire sur le visage. Elle avait une couronne sur la tête, dans une main elle tenait une lyre et dans l'autre un plectre. Elle « apprécie les danses en rond ».

Tisiphone- une des Erinyes.

Calme- déesse du destin et du hasard chez les Grecs, compagne de Perséphone. Elle était représentée comme une femme ailée debout sur une roue et tenant dans ses mains une corne d'abondance et un gouvernail de navire.

Uranie- une des neuf muses, patronne de l'astronomie.

Thémis- Titanide, déesse de la justice et du droit, seconde épouse de Zeus, mère des montagnes et de la moira.

Organismes de bienfaisance- déesse de la beauté féminine, incarnation d'un début de vie bienveillant, joyeux et éternellement jeune.

Euménide- une autre hypostase des Érinyes, vénérées comme déesses de la bienveillance, qui empêchaient les malheurs.

Éris- fille de Nyx, sœur d'Arès, déesse de la discorde.

Érinyes- des déesses de la vengeance, créatures des enfers, qui punissaient l'injustice et les crimes.

Érato- Muse de la poésie lyrique et érotique.

Éos- déesse de l'aube, sœur d'Hélios et de Séléné. Les Grecs l’appelaient « les doigts de rose ».

Euterpe- muse du chant lyrique. Représentée avec une double flûte à la main.

Afin d’exprimer notre admiration pour l’œuvre d’un auteur ou d’un artiste en particulier, nous utilisons souvent l’expression « il ou elle a reçu la visite d’une muse ». Qui sont les muses et d’où vient cette expression ?

Selon les croyances des anciens Grecs, le dieu suprême Zeus n’était pas toujours moral et engendrait souvent des enfants avec des déesses différentes. Et les muses ne font pas exception : elles sont nées de sa relation avec la déesse de la mémoire Mnémosyne. Et chacun d'eux était la patronne d'une sorte d'art ou de science. Avec le mécène de l'art, Apollon, ils ont eux-mêmes décidé qui récompenser avec quoi.

Il y avait neuf muses au total :

Clio est la muse de l'histoire ;

Melpomène - la muse de la tragédie ;

Thalia est la muse de la comédie ;

Calliope est la muse de la poésie épique ;

Terpsichore – muse de la danse ;

Polymnia - la muse des hymnes sacrés ;

Euterpe est la muse de la poésie et du lyrisme ;

Erato est la muse de la poésie de l'amour et du mariage ;

Uranie est la muse de la science.

Selon les Grecs, ils vivaient sur le mont Olympe avec Apollon et s'amusaient et se prélassaient toujours.

Clio

La Muse de l'Histoire était représentée avec du parchemin. Elle y décrit également la chronologie des événements afin qu'il y ait quelque chose à transmettre aux descendants. Elle était trop morale et pragmatique, même en matière d'amour ; selon la légende, elle aurait eu une dispute avec Aphrodite à cause de l'amour interdit d'Aphrodite pour Adonis (Aphrodite était mariée au dieu laid Héphaïstos, mais le trompait souvent).

Melpomène

Elle était représentée avec une couronne sur la tête, vêtue d'une robe et dans ses mains elle avait un masque représentant la tristesse. Les grands tragédiens grecs lui consacrèrent toutes leurs tragédies et elle fut la muse de génies de la tragédie comme Euripide ou Eschyle. Elle était aussi la mère des sirènes de mer, qui captivaient les marins avec leur voix merveilleuse.

Taille

Si la muse de la tragédie avait dans ses mains un masque de tristesse, alors la muse de la comédie Talia avait un masque représentant le rire et la joie. Le maître de la comédie Aristophane en était doué.

Calliope

La mère de l'un des héros célèbres des mythes et légendes grecques - Orphée. Apparemment, il a hérité d'elle le don de chanteuse. Dans les sculptures, elle tient entre ses mains un petit livre de poésie.

Terpsichore

Elle était représentée avec une lyre. Et on croyait qu'elle était douée pour les danseurs qui ressentent le rythme du cœur, de l'âme et de la musique. Ce n'est que dans cette combinaison harmonieuse que la présence de la muse se faisait sentir.

Polyhymnie

Le célèbre orateur Cicéron a demandé à plusieurs reprises l'aide de cette muse pour qu'elle lui offre un discours doux et intelligent. On croyait que si un orateur parle avec assurance et ne trébuche pas, cela signifie qu'il a un don de la muse elle-même.

Euterpe

Tous ceux qui savaient composer des lignes sensuelles étaient appelés adeptes d'Euterpe.

Érato

Et enfin, comment se passer du don de l’amour. De nombreux amoureux se sont tournés vers elle dans des moments difficiles de séparation et ont demandé la réunification avec leur bien-aimé ou leur proche. Sa tête était décorée de roses comme symbole de l'amour éternel.

Uranie

Urania, la muse de la science, tient un globe et une boussole. Elle est la plus intelligente des sœurs, par conséquent, celle qui maîtrise le granit de la science est donc dotée d'Urania elle-même.

Muses Muses

(Musae, Μου̃σαι). Filles de Zeus et de Mnémosyne. Ils étaient neuf, et chacun d'eux avait une influence sur une certaine branche des arts et des sciences. Ils étaient les suivants : Calliope - la muse de l'épopée, Clio - l'histoire, Erato - la poésie amoureuse et les expressions faciales, Euterpe - la poésie lyrique, Melpomène - la tragédie, Polymnia - les hymnes, Terpsichore - les danses, Thalia - la comédie et Urania - l'astronomie. Leur endroit préféré était le mont Hélicon en Béotie, où se trouvaient les sources sacrées d'Aganippus et d'Hippocrène. Le mont Parnasse était également considéré comme la montagne sacrée des muses, et elles aimaient la source Castalia à ses pieds. En tant que déesses du chant, les muses sont en relation étroite avec Apollon, appelé le chef des muses, ou Muzaget. Les Camènes romaines sont les mêmes que les muses grecques, qui étaient à l'origine des nymphes des sources.

(Source : « Un bref dictionnaire de mythologie et d'antiquités ». M. Korsh. Saint-Pétersbourg, édition par A. S. Suvorin, 1894.)

Muss (Μοΰσαι, « pensant »), Aonides, sœurs aoniennes, Parnasides, Castalides, Ipokrenides, Pierides (surnoms issus des habitats de M.), dans la mythologie grecque, filles de Zeus et Mnémosynes. M. - déesses de la poésie, des arts et des sciences, neuf sœurs nées en Piérie et portant le nom « Olympienne » (Hes. Theog. 52-54, 915-917 ; Hymn. Nosh. Ill 429 suivant). Leurs noms : Calliope, Clio, Melpomene, Euterpe, Erato, Terpsichore, Thalia, Polyhymnia, Urania ; tous, à l'exception de U ranni (« céleste ») et Clio (« conférant la gloire »), indiquent un lien avec le chant, la danse, la musique, le plaisir. Ces M. olympiques remontent aux M. archaïques - créatures chthoniennes. Selon Pausanias, les premiers qui ont honoré M. et leur ont fait des sacrifices sur Hélicon n'étaient pas des poètes et des chanteurs, mais de terribles géants. charge - De et Ephialtes. Ils introduisirent le culte de M. et leur donnèrent des noms, estimant qu'il n'y avait que trois M. : Meleta (« expérience »), Mnema (« mémoire »), Aoida (« chant »). Au fil du temps, Pier (qui a donné son nom à la montagne) est arrivé de Macédoine, il a établi le nombre M. (neuf) et leur a donné des noms. Le poète Mimnermus a affirmé qu'il y avait les M. aînés - les filles d'Uranus (ciel) et de Gaia (terre) et les plus jeunes - les filles de Zeus (Paus. IX 29 1-5).
Le passé chthonien de M. est également mis en évidence par la progéniture que M, étant filles de la terre Gaia, a donné naissance à la fois à Zeus et à Apollon. De Zeus et Calliope [(Strab. X 3, 19), selon une autre version, de Thalia et Apollon (Apollod. I 3, 4)] sont nés Corybantes. Les enfants de Zeus le cerf-volant zoomorphe et de Thalia étaient siciliens des bâtons. Du mariage de Melpomène et du dieu fleuve Achelous sont nés sirènes. - créatures monstrueuses mixanthropes qui attirent les voyageurs par leur chant et les dévorent (Apollod. I 3, 4). Les M. archaïques étaient appelés « orageux », « violents » (du grec thoyrides, la même racine que le latin furia), comme le rapporte Hésychius (v. thoyrides). M. étaient appelées infirmières de Dionysos (Eustath. 1816, 4) et compagnons de ses pérégrinations (Diod. IV 4), comme Ménadam. M. et ménades sont parfois mis sur le même plan (par exemple, le roi Lycurgue fut puni par Dionysos pour avoir persécuté les ménades et M., Soph. Antig. 962 ensuite). L'inscription hélikonienne compare Terpsichore et Dionysus Bromius, elle a le don de l'inspiration et du lierre, il a le pouvoir d'enchanter et une flûte. Orphée, qui a établi les mystères de Dionysos, le fils de Calliope et d'Eager (Apollod. I 3, 2-3). Chanteur Lin. fils de Calliope (ou Urania) et d'Amphimar, fils de Poséidon. Le M. orageux et extatique était dirigé par Dionysus Musaget - "le conducteur de M". Dionysos Melpomenes (CIA III 274) était vénéré à Acharnae (Paus. I 31, 6), lui, comme Apollon, dirigé des danses en rond (I 2, 5). M. sont cruels et punissent sévèrement quiconque ose rivaliser avec eux. Ils ont été aveuglés et privés du don de chanter et de jouer de la cithare Thamyris(Apollod. I 3, 3).
Les M. Olympiens de la mythologie classique sont les filles de Zeus, elles vivent sur Hélicon, chantant toutes les générations de dieux - Gaia, Kronos, Océan, Nuit, Hélios, Zeus lui-même et sa progéniture, c'est-à-dire qu'elles relient le passé et le présent. Ils connaissent le passé, le présent et le futur. Ils sont les mécènes des chanteurs et musiciens et leur transmettent leur don. Ils instruisent et consolent les gens, les dotent de paroles persuasives, glorifient les lois et glorifient les bonnes mœurs des dieux. Les M. classiques sont indissociables de l'ordre et de l'harmonie du monde olympique (Hes. Theog. 1-103).
Les fonctions de M. se sont progressivement différenciées à mesure que les arts se différenciaient, et à l'époque hellénistique M. s'est transformé en images symboliques : Erato - M. de poésie lyrique avec une lyre à la main, Euterpe avec une flûte accompagne un chant lyrique, Calliope - M. de poésie épique et de connaissance avec un parchemin et un bâton d'écriture, Clio - M. histoire avec les mêmes attributs, Melpomène - M. tragédie avec un masque tragique et une couronne de lierre, Polyhymnie - M. poésie d'hymne sérieux, Terpsichore - M. . danse avec lyre et plectre Thalia - M. comédie avec masque comique, Urania - M. astronomie avec firmament et boussole. M. se produit généralement sous la direction du dieu des arts Apollon, qui a reçu le nom de Musaget (I 2, 5).

Lit. ; Losev A.F., La mythologie olympique dans son développement socio-historique, « Notes scientifiques de l'Institut pédagogique de la ville de Moscou du nom. Lénine", 1953. t. 72, v. 3, p. 37-40 ; lui. Mythologie antique dans son évolution historique, M., 1957, p. 306-13 ; Vouance R., Le culte des muses chez les philosophes grecs, P.. 1937 ; Curtiue E. R., Die Musen, dans son livre : Europäischen Literatur und lateinisches Mittelalter, 2 Aufl., Bonn, , s. 235-52 ; Otto W. V.. Die Musen und der göttliche Ursprung des Sin-gens und Sagens, .
A.F. Losev.

(Source : « Mythes des peuples du monde. »)

Filles du dieu Zeus et des Titanides Mnémosyne, déesses vivant sur le Parnasse - patronne des sciences, de la poésie et des arts : Euterpe - poésie lyrique, Clio - histoire, Thalia - comédie, Melpomène - tragédie, Terpsichore - danse, Erato - poésie amoureuse, Polyhymnie - pantomime et hymnes, Uranie - astronomie, Calliope - poésie épique. Les muses avaient leurs propres temples, appelés museions (de ce mot vient le « musée »).

// COMME. POOUCHKINE : Muse // N.A. Kuhn : APOLLON ET LES MUSES

(Source : « Mythes de la Grèce antique. Dictionnaire-ouvrage de référence. » EdwART, 2009.)

dans la mythologie grecque, fille de Zeus et déesse de la mémoire, Mnémosyne, déesse des arts et des sciences.

(Source : « Dictionnaire des esprits et des dieux des mythologies germano-scandinaves, égyptiennes, grecques, irlandaises, japonaises, mayas et aztèques. »)

Voyez ce que sont les « Muses » dans d’autres dictionnaires :

grec muse. Les Grecs de l'Antiquité avaient neuf sœurs qui patronnaient les sciences et les arts : Klie (avec un paquet) la muse de l'histoire, Calliope la muse de la poésie héroïque, Melpomène (avec un masque tragique) la muse de la tragédie, Thalia (avec un bâton de berger et une bande dessinée... ... Dictionnaire des mots étrangers de la langue russe

Muses- Muses. Fragment du tableau d'un lécythe à fond blanc de l'artiste Achille : Muse à la lyre sur le Mont Hélicon. D'ACCORD. 440 avant JC Collection privée. MUSES (Muses), dans la mythologie grecque, filles de Zeus et de Mnémosyne, neuf sœurs, déesses des sciences, de la poésie et des arts : Euterpe... ... Dictionnaire encyclopédique illustré

- (muses) dans les mythes des Grecs anciens, les filles de Zeus et Mnémosyne, neuf sœurs, déesses de la science, de la poésie et des arts : Euterpe de la poésie lyrique, Clio de l'histoire, Thalia de la comédie, Melpomène de la tragédie, Terpsichore de danses, Erato de poésie d'amour, Polyhymnie d'hymnes, ... ... Dictionnaire historique

Divinités de la religion grecque qui personnifiaient l'inspiration poétique et musicale. Les idées sur M. sont basées sur les croyances de la religion chthonienne, qui voyait la source de toute inspiration et connaissance mystérieuse dans les forces souterraines et aquatiques. M....... Encyclopédie littéraire

Dans la mythologie grecque, fille de Zeus et de Mnémosyne, déesse patronne de la science, de la poésie et des arts : Euterpe de la poésie lyrique, Clio de l'histoire, Thalia de la comédie, Melpomène de la tragédie, Terpsichore de la danse, Erato de la poésie amoureuse, Polymnie de hymnes, Uranie... ... Grand dictionnaire encyclopédique

Dictionnaire Kameny des synonymes russes ... Dictionnaire des synonymes

- (Mousai) créatures féminines mythiques chez les Grecs anciens. Homère (dans l'Iliade) et la poésie ancienne ne nomment le plus souvent qu'un seul M., qui sait tout ce qu'on veut savoir sur les dieux, les secrets de l'univers et les destinées des héros ; elle donne des nouvelles de tout cela à ceux qui ; chanter... ... Encyclopédie de Brockhaus et Efron

Ce terme a d'autres significations, voir Muse (significations). Sarcophage des Muses (IIe siècle après JC ... Wikipédia

Muses- (grec Musai) dans la mythologie grecque, déesse patronne des chants, de la poésie, de l'art et des sciences, fille de Zeus et déesse de la mémoire Mnémosyne (ou Uranus et Gaia). Hésiode les appelle aussi déesses de la danse et indique leur numéro 9 : Clio m histoire, Euterpe m.... ... Monde antique. Ouvrage de référence-dictionnaire.

MUSES- Selon la Théogonie d'Hésiode, les neuf muses étaient les filles de Zeus et de Mnémosyne. Les Muses ont donné à Hésiode la sagesse et le don du chant. Parfois, les muses prenaient un certain paiement pour un tel cadeau : par exemple, dans l'Odyssée, elles aveuglaient d'abord Démodocus, puis seulement elles lui donnaient quelque chose... ... Dictionnaire-ouvrage de référence sur la Grèce antique et Rome, sur la mythologie