J'ai fait une erreur freudienne. Lapsus freudien : qu'est-ce que cela signifie, exemples

Elle a parlé de la psychopathologie du quotidien psychologue Anna Khnykina.

Maya Milich, AiF.ru : Quel est le rapport entre la psychologie moderne et les travaux et versions scientifiques de Freud aujourd'hui ?

Anna Khnykina : Les honneurs scientifiques d'aujourd'hui. Absolument toutes les théories du développement (dans les universités, on l'appelle « psychologie du développement ») sont d'une manière ou d'une autre des théories du développement réécrites et adaptées par Freud et ses disciples : Melanie Klein, Margaret Mahler et d'autres. La science ne s'est pas éloignée de Freud ; tout ce qui se développe aujourd'hui, notamment non pas dans le coaching, mais dans le milieu thérapeutique et clinique, repose d'une manière ou d'une autre sur la théorie psychanalytique.

Sigmund Freud a inventé le terme « parapraxis », qui dans le langage courant est devenu le « lapsus freudien ». Par le terme « parapraxis », le scientifique entendait tout faux pas, erreur ou erreur mineure qui, selon Freud, n'est pas seulement un geste innocent, mais une manifestation de désirs ou de conflits inconscients.

— Comment apprendre à se « lire » sans l'aide d'un spécialiste ? Écoutez-vous? Et est-il vraiment nécessaire de faire cela ?

— Pour apprendre à comprendre votre inconscient, il vous suffira de comprendre comment fonctionnent la projection et le transfert. Vous pouvez lire quelque chose sur Internet, vous pouvez lire des livres sur ce sujet - il y en a beaucoup maintenant. Mais il y a un petit point mais très important. Ces connaissances ne sont pas transmises de manière traditionnelle ; elles ne peuvent être comprises qu'à travers l'expérience personnelle, après l'avoir vécue. Ainsi, les personnes les plus assoiffées de comprendre leur inconscient se tournent finalement vers leur propre psychanalyse. Et il s’agit d’un processus systématique long et régulier qui peut prendre deux à trois ans, voire plus. Afin d'aider les autres à « se comprendre eux-mêmes », vous aurez besoin d'une formation universitaire supplémentaire, d'environ 8 à 10 ans, et d'une analyse beaucoup plus personnelle - d'environ 5 ans.

De plus, vous aurez également besoin de connaissances en mythologie, hiérarchie des symboles, histoire, religions...

- Des lapsus, des fautes d'orthographe, des lectures erronées, des malentendus, des oublis, des pertes et des cachettes, des actions étranges « par erreur » - tout cela a été interprété par Freud comme une manifestation extérieure de conflits inconscients non résolus et de désirs refoulés. Comment comprendre qu’il ne s’agit pas d’une simple erreur fortuite, mais bien d’une manifestation de notre inconscient et d’un déferlement de pensées cachées au plus profond de nous ?

— Tout n'est pas interprété aussi littéralement qu'on le souhaiterait parfois. Cela n'a pas toujours de sens de tout compliquer, car des « erreurs », verbales ou écrites, surviennent également du fait qu'une personne mène plusieurs processus de pensée en même temps, par exemple en vous parlant d'affaires, et à en pensant en même temps à sa famille. Et puis, dans votre conversation professionnelle, le nom de sa femme revient. On pourrait penser qu’il pense désormais à la nourriture ou à l’amour, mais pour lui, les affaires et la famille sont des choses indissociables. Et il n'y a absolument rien à cacher ici ; d'ailleurs, tout dans l'exemple ci-dessus est tout à fait compréhensible. Il n’y a pas d’erreurs ici, mais il ne s’agit pas ici de l’inconscient. Lorsque nous parlons de « l’inconscience » en tant qu’état, nous devons comprendre qu’il s’agit d’un coma ou d’un sommeil. Il est absolument impossible de comprendre comment fonctionne l’inconscient ou ce qui s’y « cache » exactement sans passer par son propre chemin d’exploration.

- Si ces erreurs, oublis et lapsus sont devenus fréquents, perceptibles et tangibles, qu'est-ce que cela peut signifier ? Ces processus peuvent-ils même être qualifiés de déviation psychologique ou de signe avant-coureur d’une telle déviation ?

- Certainement, cela n’est pas considéré comme une déviation. Cela pourrait être le signe de quelque chose. Pour tirer des conclusions, il est nécessaire d’étudier les séries associatives dans chaque cas spécifique.

Si les lapsus, les lapsus et les oublis sont devenus fréquents, il est fort probable que ce soit la concentration d’une personne en particulier qui diminue. Autrement dit, il peut être distrait à cause de la fatigue. Il aura peut-être besoin de partir en vacances et non de consulter un psychiatre.

— Que peut-on dire d'autre sur la déviation psychologique quotidienne ? Par exemple, la peur des portes ouvertes ou de l’ordre parfait dans le placard, des livres classés par ordre alphabétique, une routine stricte d’arrosage des fleurs que personne ne devrait violer, une « mode » pour la propreté, le repassage, la vaisselle, etc. S’agit-il de facettes différentes de la norme ou, si vous constatez une « obsession », faut-il s’en méfier ?

— Nous parlons d’écarts graves dans les cas où le comportement d’une personne menace sa sécurité personnelle ou celle d’autrui. Une personne qui ne ressent ni culpabilité ni honte d’avoir fait du mal à autrui est également dangereuse. Quant aux réserves, obsessions, addictions, fixations - généralement tout cela rentre dans la norme, la question ici est plutôt pourquoi exactement cela vous semble-t-il étrange ? Que voyez-vous exactement là-dedans et pourquoi cela vous inquiète-t-il ? En psychanalyse, vous rencontrerez très probablement cette approche du problème.

A-t-il fait une erreur freudienne ou juste comme ça ?

Selon Freud : un lapsus cache souvent une pensée vraie, un motif qu'une personne cache, c'est-à-dire que nous faisons un lapsus précisément lorsque les désirs inconscients rencontrent le but conscient du comportement.

Commentaire du psychologue :

Il ne faut pas attacher trop d'importance aux réserves, tout se passe à ce moment précis, dans ces circonstances particulières. Écoutez davantage vos sentiments au moment du dérapage, analysez-les - vous apprendrez ainsi à vous faire confiance et à comprendre beaucoup plus.

Selon Freud : Le plus souvent, le nom d'une personne nous échappe lorsque nous ne considérons pas cette personne comme importante ou qu'elle nous est désagréable. Par conséquent, pour se souvenir du nom, cela prend plus de temps et le souvenir ne vient pas de notre volonté.

Contenu de l'article :

Quand les gens font des erreurs : ils remplacent certains mots par d’autres, mettent mal l’accent, écrivent le mauvais mot dans un message, parfois ils disent « mal orthographié selon Freud ». Voyons ce que signifie cette expression et qui était Freud.

"Psychopathologie du quotidien"

De telles réserves ou erreurs signifient qu'une personne supprime inconsciemment certains désirs (souvent à connotation sexuelle) ou conflits internes.

L'expression « faute de frappe freudienne » fait référence aux théories psychologiques du psychanalyste autrichien Sigmund Freud. En 1904, il publie son deuxième ouvrage, « Psychopathologie de la vie quotidienne », dans lequel il décrit des actions apparemment erronées et leur signification pour la psyché humaine.

Le sujet a été abordé pour la première fois en 1901 dans la « Monographie sur la psychiatrie et la neurologie » et a été progressivement complété par des exemples même après la publication de l'ouvrage en 1904. Freud décrit les erreurs de sa pratique personnelle et leur donne une interprétation en utilisant le terme « parpraxie».

Parpraxis : qu'est-ce que c'est ?

Le mot est apparu lors de la traduction de l’allemand vers l’anglais et a depuis pénétré le milieu psychologique. Selon la théorie du fondateur de la psychanalyse, des erreurs mineures dans la motricité, la parole et la mémoire sont une manifestation de désirs profondément cachés et de contradictions internes non résolues.

Le scientifique distingue quatre types d’« erreurs » :

Erreurs d'élocution, lors de l'écriture, mots mal entendus et mal lus ;
Supprimer des noms et des expressions de la mémoire ;
Réarrangement imprudent des choses ;
Actions aléatoires.

Lorsque vous parlez ou écrivez de manière incorrecte, le subconscient laisse libre cours à des pensées anxieuses et à des besoins refoulés. Si vous perdez quelque chose, oubliez des dates et des noms, le psychisme laisse entendre que ces connaissances ou ces objets provoquent des émotions négatives.

Les mouvements et gestes involontaires d'une personne indiqueront que qu'est-ce qu'il veut vraiment faire quels sentiments exprimer.

Faute de frappe freudienne : exemples

Examinons des exemples des types d'erreurs décrits :

Le président américain George W. Bush s’est souvent mal exprimé lors de ses apparitions publiques. Un jour, lors d'un discours sur la guerre en Irak, il a exprimé l'idée que « il faut beaucoup de temps pour restaurer le chaos»;
Alexeï Koudrine a fait un lapsus similaire lorsqu'il a déclaré : « la lutte contre la corruption en Russie est l'un des principaux maux»;
Souvent, les maris infidèles confondent leurs noms et appellent leurs femmes par le nom de leur maîtresse ;
Toucher de manière incontrôlée l'alliance et la faire remonter le long du doigt signifie une incertitude dans la décision prise, des regrets de se marier ;
Un numéro de téléphone composé par erreur signifie que vous ne souhaitez pas joindre la personne ;
La journaliste de Vesti, Maria Morgun, a appelé par erreur le principal organe gouvernemental de notre pays « Fou d'État».

Interprétation alternative

Les linguistes pensent qu’il existe une autre explication aux « lapsus freudiens ». Notre cerveau est un organe paresseux qui essaie de simplifier tout ce qu’il peut.

Pour une personne habituée à certaines structures grammaticales, il sera difficile d'utiliser des expressions nouvelles et inhabituelles. Par conséquent, le cerveau transformera automatiquement la phrase en une similitude avec une tournure de phrase déjà connue, en mélangeant ou en remplaçant des expressions.

C'est ainsi que se produisent des erreurs d'élocution, notamment chez les personnes âgées ou les habitants de zones à faible niveau d'éducation.

L'aphasie comme explication

En plus des explications psychologiques des erreurs d'élocution et d'écriture, les médecins identifient un trouble de la parole causé par des lésions de certaines parties du cerveau - l'aphasie. Une caractéristique distinctive est la capacité d’une personne à remplir d’autres fonctions cognitives.

Par exemple, une personne qui a subi un accident vasculaire cérébral ou qui est atteinte d'une maladie d'Alzheimer évolutive veut dire certains mots, mais en dit d'autres.

Tout le monde fait parfois des erreurs et fait des « fautes de frappe freudiennes ». Cela peut être dû au stress, à la fatigue ou à une simple inattention. Et les raisons peuvent aussi être cachées au plus profond de notre psychisme. En vous souvenant de la théorie du père de la psychanalyse, posez-vous de temps en temps la question : « Et si j'avais fait une faute de frappe pour une raison ? Qu’est-ce que mon subconscient essaie de me dire ?

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Il est difficile de trouver des gens qui n'ont pas entendu parler de Sigmund Freud. Les travaux de ce père de la psychanalyse suscitent un intérêt considérable depuis de nombreuses décennies. Certains admirent ses enseignements, d’autres le qualifient de « charlatan intellectuel ». Néanmoins, de son vivant, il reçut le titre de docteur en médecine, fut professeur et membre honoraire de l'Association psychanalytique d'Amérique et des sociétés de psychologie britannique et française. C’est peut-être le théoricien de la psychologie le plus célèbre.

Qu'est-ce qu'un lapsus freudien

Malgré le fait que la personnalité et le travail du psychanalyste suscitent de nombreuses discussions et controverses, sa théorie de l'inconscient reste encore très populaire à ce jour. Selon lui, divers désirs inconscients peuvent même causer des problèmes mentaux. C’est de là que vient le terme « glissement freudien ». En termes simples, toute action erronée est la libération d’un désir caché à la surface. Même si une personne n'est pas consciente qu'elle veut quelque chose, le subconscient, à travers des dérapages ou des dérapages aléatoires, aide à clarifier la véritable image. L'essentiel est d'apprendre à voir et à comprendre les signes envoyés.

Un lapsus freudien n’est pas seulement une erreur triviale et dénuée de sens, c’est un exutoire pour des désirs cachés. Parfois, il est difficile, même pour un psychanalyste expérimenté, de comprendre la nature de son apparence, mais au cours du travail, vous pouvez essayer de le comprendre.

Classement des erreurs

Il est à noter que dans son analyse, Sigmund Freud n’a pas seulement parlé de lapsus ou de lapsus. Il a créé toute une classification des erreurs. Ainsi, selon lui, toutes les actions peuvent être divisées en plusieurs groupes.

Le premier d’entre eux comprendra tous les lapsus, fautes d’orthographe, malentendus et fautes de frappe. Le second inclut tous les problèmes de mémoire : oublier les noms, les projets, les impressions, les paroles des autres, cacher des choses et autres actions erronées. Chacun de ces faits indique certains problèmes. De plus, plus une personne essaie de mettre de côté ses désirs et ses besoins, plus ils apparaissent clairement.

Le groupe le plus compréhensible et le plus courant est le premier. Le plus souvent, les gens s'intéressent à ce que signifie un lapsus freudien. Mais même en comprenant le sens de cette phrase, il n'est pas toujours possible de comprendre ce que le subconscient voulait dire.

Motifs des réservations

Beaucoup de gens disent que les erreurs involontaires dues à la fatigue ou à la surexcitation mentale ne signifient absolument rien. Mais Sigmund Freud pense différemment. Il pose tout d'abord la question de savoir pourquoi une personne a commis une telle erreur. Après avoir essayé d'y répondre, vous comprendrez que cela ne s'est pas produit par hasard, chaque action a une certaine signification cachée. C’est ce qui a donné naissance au terme « dérapage freudien ». Sa signification et la cause de son apparition doivent être recherchées au plus profond du subconscient.

Si vous avez confondu votre nom, votre adresse ou votre numéro de téléphone, la réponse se trouve dans la plupart des cas en surface. Très probablement, vous manquez un lieu ou une personne dont vous vous souvenez au hasard. Mais il existe des réserves dont il faut réfléchir au sens. L'essentiel est de se rappeler que chaque erreur est un désir caché. Ne soyez donc pas surpris si vous dites à des invités que vous ne vouliez pas vraiment voir que vous « n'attendez pas leur visite avec impatience », même si vous aviez prévu de prononcer la même phrase sans la partie « non ».

Erreurs possibles

Parmi les exemples les plus courants, les propos d'hommes politiques ou de présentateurs de télévision modernes sont souvent cités. Certaines de leurs phrases deviennent de véritables slogans. Si l'un des politiciens disait qu'« il y a des centaines de roubles derrière eux », puis corrigeait le dernier mot en « gens », alors, sans aucune psychanalyse, on comprendrait clairement ce que pensait l'orateur. Il s’agit là d’une version très frappante du lapsus freudien.

Bien entendu, les exemples ne s’arrêtent pas là. Une autre erreur courante consiste à oublier les noms. Selon un célèbre psychanalyste, ce n'est pas pour rien qu'une femme s'offusque si son mari l'appelle différemment. Cela veut simplement dire qu’il pense à l’autre, même s’il n’en a pas conscience. Et si, en essayant de faire un compliment à une femme, elle dit « perdant » au lieu du « poids perdu » prévu, alors cela ne sert à rien de chercher des excuses.

Raisons de l'apparition de l'inconscient

Selon Freud, les gens ont des instincts primitifs. La civilisation a été construite de telle manière que toutes les impulsions naturelles ont dû être supprimées. Ils se cachaient le plus profondément possible dans le subconscient. Mais au moindre affaiblissement des forces de protection, elles commencent à éclater. De plus, si une erreur freudienne a été commise, ne vous précipitez pas pour vous justifier. Pensez-y : il n’y a peut-être rien de terrible à ce que la censure interne ait libéré des désirs longtemps cachés.

La raison de leur apparition est assez simple. La pensée inconsciente est similaire à ce qu’il y avait dans la tête de nos arrière-grands-pères. Ils ne savaient pas encore mettre en évidence les nuances, analyser ou enchaîner les analyses logiques. Ils avaient tendance à percevoir la réalité par fragments, en morceaux ; leur pensée pourrait être qualifiée d’« épaississement des couleurs ». Le même processus se produit chez l’homme moderne, mais il est caché dans les profondeurs du subconscient. Et toute combinaison involontaire de mots ou de lettres qui modifie le sens de ce qui a été dit est appelée un « lapsus freudien ».

La façon la plus simple de comprendre cela est de vous souvenir d'un rêve dans lequel vous voyez une personne dont vous ne pouvez pas dire qui elle est - un collègue, un mari, un père, un patron. L'image collective a toutes ses caractéristiques, mais en même temps ne ressemble à personne en particulier. Ceci est un exemple frappant du travail du soi-disant « épaississement » du subconscient.

Erreur freudienne.. qu'est-ce que c'est ?

Nastia

Je vous conseille de lire la source originale : « La psychopathologie de la vie quotidienne ». Et donc... En général, si une personne fait une erreur, peut-être qu'elle VEUT VRAIMENT la faire. Disons que nous oublions d'appeler quelqu'un avec qui nous détestons communiquer. Ou on laisse tomber la tasse préférée de notre belle-mère ;)

Alexeï Tertychnikov

Habituellement, un « lapsus freudien » signifie qu’une personne pense réellement ce qu’elle a dit par erreur. Par exemple, une fois à l'école, en m'excusant auprès du professeur, j'ai dit : j'ai honnêtement écrit tout cela moi-même, et quand j'ai essayé de récupérer, la même chose s'est produite.

Barychnia

En fait, ce n'est pas une erreur, mais une réserve... cela signifie que lorsqu'une personne, parlant de quelque chose, exprime ses pensées secrètes... souvent sur un sujet quotidien, une attitude trop personnelle ou légèrement inadéquate envers le sujet de la conversation se manifeste. , déterminé par les angoisses subconscientes et personnelles de la personne

Que signifie l’expression « lapsus freudien » ?

J'ai entendu cela, j'ai compris dans quel contexte c'était utilisé, mais j'aimerais comprendre plus précisément

Philippin

Un exemple de lapsus freudien :

Un lapsus freudien signifie qu’une personne dit une chose mais pense quelque chose de complètement différent. Cela se produit parce que le travail subconscient du cerveau recherche les associations les plus significatives pour le locuteur, et dans des conditions de manque de temps pour la formulation, ces associations sont prononcées, révélant les véritables pensées de la personne. Dans ses ouvrages, il donne des exemples de telles clauses. Comme dans l'exemple ci-dessus - pour l'annonceur, si c'est gros, alors c'est une bite. Alors, pour ne pas expliquer longtemps, on dit : un lapsus freudien.

Byemon épu

Quand j'étais à l'école, mon professeur de géométrie utilisait cette expression à plusieurs reprises. À ce moment-là, je savais qui était Sigmund Freud. Quant à l’expression elle-même, elle est devenue intéressante et je me suis tourné vers Internet pour en découvrir le sens.

Signification de l'expression

Exemples

En général, c'est une expression intéressante. Cependant, tout le monde ne sera pas en mesure d’en expliquer la signification.

Peresvetik

Un lapsus freudien signifie seulement qu'à un moment donné, une personne n'a pas dit ce qui a été discuté et est allée complètement dans l'autre sens, et cela signifie essentiellement que la personne qui parle pense réellement une chose, mais dit à voix haute quelque chose de complètement différent. .

Et ici, le travail du subconscient bat son plein. Et le subconscient en sait toujours plus que le conscient sur la personne à qui il transmet des informations.

Et un tel dicton est utilisé lorsqu’une personne exprime à haute voix certaines de ses pensées secrètes, et cela éclate complètement par hasard, puisqu’il est caché dans les profondeurs du subconscient d’une personne.

Et cela se produit lorsque le subconscient est surchargé et qu'une personne est retenue.

Yanamarina

Les psychologues et les enquêteurs, travaillant avec des criminels et des adolescents difficiles, jouent souvent à ce jeu appelé « Associations » et attendent que la personne donne sa série associative. Tous les gens parlent de ce qu'ils pensent, leurs lignes associatives dans le subconscient sont assez étroites. Vous ne pourrez pas tromper.

Cela fonctionne comme ceci : ils vous montrent un objet sur une photo et vous demandent de prononcer le premier mot que vous rencontrez et qui, selon vous, y est lié dans son sens. Il y a beaucoup d'images, les associations sont folles et à la fin le secret devient clair. Le subconscient a révélé le secret. Tout ce que dit le sujet dans ce jeu sera des lapsus freudiens. Ou selon le proverbe russe : celui qui souffre, en parle.

Z. Freud croyait que tous nos gestes, rêves et lapsus sont des signaux de notre subconscient, donc un lapsus selon Freud n'est rien de plus que quelque chose que nous voulons vraiment, mais parfois nous ne pouvons même pas l'admettre à nous-mêmes.

Grâce aux recherches du célèbre psychanalyste Sigmund Freud, le concept de « lapsus freudien » est entré en vigueur. Selon le scientifique, des lapsus accidentels et des erreurs mineures indiquent la présence de désirs refoulés et de conflits inconscients non résolus dans les profondeurs de la personnalité. Autrement dit, si une personne prononce le mot « sexe » au lieu du mot « cupcake », cela indique que la personne qui s'est mal exprimée a des problèmes avec sa vie personnelle.

Tamila123

Un lapsus freudien fait référence à nos désirs secrets, le plus souvent sexuels. Avant, je croyais à la philosophie de Sigmund Freud, mais après avoir eu un fils, de nombreuses pensées de Sigmund Freud me semblent absurdes. En fait, je ne pense pas que tout le monde soit obsédé par le sexe, même les enfants... Les enfants sont de pures créatures, ils n'ont que des jeux en tête, et non des « pensées de gauche ».

Ludvigo

Il s’agit d’un lapsus décrit dans l’ouvrage de Sigmund Freud

Freud considérait ces erreurs comme le résultat d’un désir inconscient. C'est quelque chose qui ne se réalise pas dans la vie et qui tourmente et déprime une personne, c'est pourquoi elle commence à traduire ses désirs et ses pensées intérieurs dans la vie. Par exemple, le présentateur dit :

en fait, il faut dire que nous ouvrons.

Milonika

Un lapsus freudien, c'est lorsqu'une personne dit non pas ce qu'elle voulait dire, mais ce à quoi elle pensait réellement. Par exemple, je voulais dire une chose, mais je pensais en fait à quelque chose de complètement différent et j'ai dit ce à quoi je pensais à ce moment-là. Cela a décollé.

L'expression « lapsus freudien » signifie ce qui a été dit non pas sur ce qui était nécessaire, mais sur ce que la personne voulait vraiment, c'est-à-dire que son subconscient a « sauté » et parfois cela peut être très drôle.

Que signifie « lapsus freudien » ?

Loki

Laissez-moi vous donner un meilleur exemple :
Un thérapeute dit à un autre :
- Un lapsus freudien classique m'est arrivé aujourd'hui au petit-déjeuner.
- Et qu'est-ce que tu voulais dire ?
- Chéri, passe le sel, s'il te plaît.
- Qu'est-ce que vous avez dit?
- Syka, tu as gâché toute ma vie !

Olga cocaïneius

cela signifie que lorsque vous effectuez une réservation, cette réservation correspond à ce à quoi vous pensez réellement ou à ce que vous vouliez dire, mais que vous n'avez pas dit. Par exemple, une amie vous demande si vous aimez la robe ? Vous pensez et dites - non, oh, c'est-à-dire oui. Ce n’est pas le cas, et il y a un lapsus freudien. peut-être, bien sûr, vous l'avez dit purement mécaniquement, mais néanmoins ça s'appelle ainsi

Utilisateur supprimé

Il s'agit essentiellement d'actes criminels, c'est-à-dire de lapsus ou de lapsus, grâce auxquels on peut connaître les véritables aspirations subconscientes d'une personne à ce moment-là. Par exemple, lorsqu'ils disent dans les informations "aujourd'hui, le ministre un tel s'est remis de... c'est-à-dire qu'il est allé dans la ville d'un tel". « Récupéré de » est une clause signifiant qu’à ce moment-là le présentateur pensait à la maladie de quelqu’un.

Evguenia Loginova

Il y a une anecdote sur le sujet :
Un homme raconte à un ami : « J'ai eu une erreur ce matin, tout comme Freud, je voulais dire à ma femme : « Bonjour, chérie ! », mais j'ai dit : « Salope, tu as gâché toute ma vie !

Les phrases inattendues reflètent-elles nos aspirations secrètes ou sont-elles exprimées par d’innocentes erreurs de langage ? Lapsus freudien, qu’est-ce que cela signifie ? Il s’agit très probablement d’une erreur dont la racine, selon les psychanalystes, se situe dans l’inconscient de la personne.

Lapsus freudien – mots-souvenirs inconscients ou désirs secrets

La pensée inconsciente signifie-t-elle une combinaison aléatoire de mots ?

La plupart du temps, les gens essaient de garder ces réserves pour eux ou ignorent complètement leur présence. Il arrive qu'une situation se produise lorsque des gens appellent leur femme ou leur mari par les noms de leurs ex.

Mais il y avait des situations dans lesquelles vous évitiez automatiquement certaines situations désagréables et n'acceptiez pas certaines personnes. Mais ce n’est pas effrayant, personne n’est obligé d’aimer tout le monde. Tu ne peux même pas imaginer comment la vérité est profondément enfouie de ce dicton. Peut-être que dans de tels moments, lorsqu'une personne prononce inconsciemment une phrase qui lui semble douloureusement familière, elle ne peut même pas comprendre d'où elle vient dans sa tête. Tout le monde constamment sont spécifiés. Ne pensez-vous pas que de telles réserves ne sont pas des souvenirs ordinaires, mais une manifestation de souvenirs de vies antérieures, qui à leur tour sont associées aux capacités mentales, à l'intelligence et à d'autres qualités ? Mais ce ne sont que des suppositions, alors n’approfondissons pas.

Le noyau de l'interprétation du sens de certaines actions et actions. Que pouvait signifier une telle expression ?

Après avoir lu la biographie du psychiatre, neurologue et psychanalyste autrichien Sigmund Freud, on comprend dans une certaine mesure le sens de ses idées innovantes. Bien qu'ils suscitent encore parmi les scientifiques une certaine résonance. Au fil des années de sa vie, Freud a écrit plusieurs best-sellers. Ils ont examiné divers processus psychologiques de l'humanité, les actions et les actes, l'analyse des situations, abordant ainsi de nombreux sujets qui concernent chacun de nous. C’est dire le poids de la contribution de l’auteur au développement de la psychologie.

L’un des plus populaires est le concept de processus dans lesquels les actions humaines sont inconscientes. Freud a décrit son point de vue selon lequel un lapsus de langue relie pensées et désirs cachés. Et la raison réside dans le processus même de satisfaction des désirs inconscients par un comportement humain complètement conscient. Cela signifie que les gens ne s’en rendent tout simplement pas compte.

Donnons un exemple et considérons une situation dans laquelle un subordonné, au lieu de dire à son patron « Je te comprends », dit soudainement inconsciemment : « Je te connais ». Après quoi les soupçons s'insinuent chez le second, et il ne prête même pas attention aux réserves habituelles de la part du subordonné. Le patron peut penser qu’une telle phrase signifie : « Oui, je vous connais, je ferai le travail, mais je ne verrai pas la prime ». Et le subordonné a simplement, sans le savoir, fait voler ce qui était stocké quelque part au loin dans les cellules de mémoire. Ce serait très grave si cette clause ruinait la carrière de ce dernier. Mais vous ne pourrez pas contrôler vos paroles à tout moment. Dans cet exemple, nous avons vu le concept et les raisons qui sous-tendent les peines incontrôlées.
Il y a eu un cas où une fille dans le train, regardant le gars, lui a dit de lui remettre son sac, et il y avait plusieurs sacs pour femmes sur l'étagère, et tout à coup le jeune homme lui a tendu exactement le sac dont elle avait besoin.
Un présentateur de télévision a dit, au lieu de « Bon après-midi », « Bon moment ». Ce qu'il voulait dire par là n'est pas clair : soit c'est un lapsus freudien, soit simplement une erreur de mot.

Juste une erreur linguistique ?

Expliquons et clarifions la différence entre un lapsus freudien et une erreur linguistique. Si vous consultez Wikipédia, vous trouverez une description qui donne une explication claire. Une erreur commise dans un mot, alias linguistique et linguistique. Il y a donc une certaine différence entre les clauses. Mais les gens confondent souvent ces deux concepts. Et à chaque fois, avec confusion verbale, ils disent que c'est un lapsus freudien. D'un autre point de vue, cette expression est tout simplement devenue si populaire qu'on peut l'entendre chez les présentateurs de la télévision, de la radio, etc. Qu'est-ce qui influence exactement les erreurs linguistiques :

vocabulaire du discours moderne;
discours publicitaire.

Dans la vie de chaque personne, il y a, à un certain âge, apprendre quelque chose, une sorte d'artisanat ou de travail. Ayant appris à utiliser une grue et devenue professionnelle dans ce domaine, une personne commence automatiquement à effectuer les mouvements nécessaires. Par conséquent, de telles actions n’auront également rien à voir avec Freud.

Certains scientifiques sont complètement aveugles à tout ce qui concerne l’inconscient. Les mots, les actes ou les actions qui sont actuellement inhabituels pour une personne dans les cercles scientifiques ont leurs propres explications plus terre-à-terre. Quant à Freud, il était le père de la psychanalyse et voyait l'essence de tout problème aussi profondément que possible. Laisse certaines de ses pensées venir à toi cela semblera fantastique, mais il est parfois utile de plonger tête baissée dans le monde des découvertes mystérieuses.

Beaucoup d’entre vous ont enfin commencé à comprendre que ce qui est réel ne s’exprime pas toujours par ce qui est désiré. Parfois, des mots prononcés involontairement déclenchent de tels problèmes dans votre vie qu’il devient de plus en plus difficile de les démêler. Qui sait ce qui se cache dans votre subconscient, quels secrets d’existence reposent tranquillement dans les cellules de votre mémoire. Peut-être que Freud a découvert le secret de certaines actions, des mots et des actions que vous avez du mal à expliquer par vous-même. Peut-être que lorsque vous prononcez un mot significatif dans une conversation, le subconscient essaie à ce moment-là de vous rappeler quelque chose, de vous pousser vers quelque chose, ou de vous protéger de quelque chose de mauvais. Donc tout a ses avantages.

lapsus- le nom courant d'un lapsus, cas particulier du phénomène décrit par S. Freud dans l'étude « Psychopathologie de la vie quotidienne » (1901). Avec toutes sortes d'erreurs mineures et d'actions mécaniques, il est couvert par le terme acte accessoire.

Freud a suggéré que des actions erronées apparemment insignifiantes et dénuées de sens servent à réaliser des désirs inconscients, étant des formations de compromis créées par l'intention consciente correspondante et la réalisation simultanée partielle d'un désir inconscient.

Freud a divisé les actions erronées en quatre groupes :

des lapsus, des fautes d’orthographe, des fautes d’orthographe, des malentendus ;
oublier (oublier les noms propres, les paroles des autres, ses intentions, ses impressions) ;
perdre et cacher des choses ;
actions par erreur.

Malgré leur apparente absurdité et leur innocence, Freud a rejeté de telles actions comme étant insignifiantes, les traitant comme un phénomène psychologiquement significatif - une manifestation externe de conflits subconscients non résolus et de désirs refoulés. Comme dans les rêves, Freud voyait dans l’acte anormal une « voie » potentielle vers les secrets de l’inconscient.

Toutes les actions erronées ne sont pas faciles à comprendre, cependant, au cours du travail analytique avec un patient, il est parfois possible de faire des hypothèses sur la signification exacte de ses actions erronées, même les plus déroutantes. Et les erreurs du patient (par exemple, oublier l'heure de la séance ou le paiement du traitement) fournissent à l'analyste et au patient des informations importantes sur la résistance et le transfert.

Littérature

Psychopathologie de la vie quotidienne = Zur Psychopathologie des Alltagslebens / traduit par G. V. Baryshnikova. - AST, 2009. - 256 p. - (Psychologie). - ISBN978-5-17-059766-6.

Que disent réellement les lapsus freudiens sur votre psychisme ?

On pense que les mots qui sortent de la bouche par hasard ne sont en aucun cas des erreurs de langage insignifiantes. Beaucoup de gens pensent que de telles clauses reflètent les désirs secrets d’une personne. Essayons de comprendre si c'est vraiment le cas.

Les hommes politiques comme objets de ridicule

À une certaine époque, le président américain George W. Bush était l’objet de plaisanteries et de moqueries. Cependant, son père a publié une célèbre déclaration de non-responsabilité en 1988, dont il se souvient presque encore aujourd'hui. Puis, en tant que vice-président des États-Unis, George Bush père s'est exprimé en direct lors d'une visite de travail dans l'Idaho. Soudain, la déclaration suivante est sortie de la bouche du vice-président : « Nous avons eu des victoires, mais nous avons aussi commis des erreurs. C’est une pratique courante de l’économie sexuelle… désolé, la politique agricole.

lapsus

Nous avons l’habitude de qualifier de telles bévues de lapsus freudiens. Le père de la psychanalyse moderne pouvait être fier de sa popularité immortelle. Cela arrive souvent : une personne, voulant dire une chose, finit par dire quelque chose de complètement différent. Tout irait bien si diverses obscénités qui pourraient mettre une personne dans une position inconfortable ne s'envolaient pas traîtreusement de la langue. Parfois, un lapsus peut se transformer en un véritable désastre, par exemple lorsqu'il s'agit d'annonceurs ou de journalistes travaillant en direct. La situation d’un orateur qui s’est mal exprimé devant un public de milliers de personnes semble encore plus cauchemardesque. Pourquoi les gens ont-ils tendance à commettre des erreurs aussi ridicules et y a-t-il vraiment une signification cachée en elles ?

Du point de vue du fondateur de la psychanalyse

Le célèbre psychanalyste Dr Sigmund Freud aimait se promener dans les coins et recoins de l'inconscient. Ce n'était pas son domaine d'intérêt d'identifier les pensées manifestes du patient. Selon le scientifique, les véritables désirs d’une personne se révèlent par ses réserves. Les erreurs de langage aléatoires dans les cercles scientifiques sont regroupées sous le terme « parapraxis », qui est incompréhensible pour l’homme ordinaire. Ils sont capables de révéler les pulsions interdites d’une personne, par exemple les désirs sexuels secrets fermement ancrés dans le subconscient. Selon Freud, les erreurs d’élocution ne sont pas aléatoires et il n’y a pas de mystère qui ne puisse être résolu.

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Les scientifiques modernes remettent en question les théories de Freud

Le problème est que le psychisme humain ne peut pas devenir l’objet de recherches en laboratoire. Cela signifie que toutes les théories, y compris celle-ci, sont purement subjectives. Ainsi, de nombreux psychologues modernes ne suivent pas les enseignements freudiens et remettent en question les théories du fondateur de la psychanalyse. Aux psychologues s'ajoutent des linguistes et des neuroscientifiques qui ont leur propre point de vue sur l'origine des lapsus. Lequel a raison ?

Recherche originale

Il y a plusieurs décennies, les auteurs d'une étude fondamentale ont décidé de tester ou de réfuter la véracité de la théorie de Freud. Le personnage principal de l'expérience était une fille sexy ; l'outil pour stimuler l'inconscient était un pistolet paralysant. Les volontaires, exclusivement des hommes hétérosexuels, ont été répartis en trois groupes. Un professeur âgé devait accompagner les participants des deux premiers groupes jusqu'au public. Le dernier groupe de volontaires a eu plus de chance : leur guide était une assistante de laboratoire sexy dans une tenue très révélatrice.

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L'un des auteurs de l'étude, psychologue exerçant à l'Université de Californie, Michael Motley, se souvient : « Nous avons presque dépassé les limites de ce qui était autorisé. L’étudiante la plus séduisante a été choisie pour l’expérience, vêtue d’une jupe ultra courte et d’un chemisier transparent.

Spoonérismes

Lorsque les participants se rendaient à leur bureau, ils devaient accomplir la tâche. Chaque seconde, ils devaient se lire des mots appariés. En fait, il y avait un piège ici. Les paires ont été constituées sur le principe des cuillères, ou des phrases dans lesquelles les gens peuvent délibérément faire une erreur en changeant de syllabes. Voici les représentants les plus éminents - le tambour à membrane (membrane tympanique) ou l'impérissable « carrosse, cher, profondément respecté » (S.Ya. Marshak). Le phénomène lui-même doit son nom au professeur William Archibald Spooner, qui a exercé à l'Université d'Oxford. Il est devenu célèbre dans les milieux scientifiques pour sa distraction.

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Mais revenons à nos recherches. De temps en temps, les participants devaient lire à haute voix des combinaisons de mots appariés. De plus, les paroles devaient être accompagnées d'un signal sonore approprié. Si Sigmund Freud lui-même avait observé cette expérience, il se serait exclamé : « Je le savais ! » Il n’est pas difficile de deviner que la plupart des déclarations à caractère sexuel ont été faites en présence de la belle laborantine. Par exemple, les hommes du groupe témoin ont dit que l’expression « hurlement nu » plutôt que « lavez-vous les cheveux », ou que l’expression « cupcake sucré » a été remplacée par « sexe doux ». Il est à noter que le nombre total de cuillères dans les trois groupes était à peu près le même.

La dernière partie du test

Le troisième groupe a dû subir une autre épreuve. Les participants avaient des électrodes avec des fils attachés à leurs doigts, qui étaient connectés à un appareil générant de faibles impulsions électriques. Cependant, les auteurs de l'étude se sont empressés de tromper les participants en affirmant que la probabilité de recevoir un choc électrique en cas de glissement de langue pourrait être de 70 pour cent. Il est intéressant de noter que le nombre de réservations n’a pas diminué.

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Au cours de l'expérience, le niveau d'excitabilité sexuelle a été mesuré. Là encore, tout est logique. Les hommes les plus concernés ont commis davantage de dérapages sexuels.

"Le problème de l'ours polaire"

Le classique de la littérature russe Léon Tolstoï a défini un jour le phénomène par lequel une personne tombe dans le piège de ses propres pensées. Le terme « problème de l’ours polaire » vient d’une caractéristique étonnante de l’esprit humain. L'essence de cette théorie est la suivante : si vous essayez de ne pas penser à un phénomène ou à un objet, alors cela hantera votre conscience. Si vous ne pensez pas à l’ours polaire, des pensées à son sujet commenceront à apparaître avec une régularité enviable. Les sujets de cette expérience ont apparemment consacré toute leur énergie à essayer de ne pas penser au sexe. Il n’y a donc rien d’étonnant dans le sous-texte de leurs réserves.

Le psychologue Daniel Wegner explique

Cette explication approximative des lapsus freudiens a été donnée dans les années 80 du 20e siècle par l'Américain Daniel Wegner. Selon le psychologue, les erreurs peuvent être causées par des tentatives désespérées pour les éviter. En fait, notre subconscient peut filtrer en permanence les pensées afin que les désirs secrets n’aient pas la possibilité d’éclater. Le paradoxe de la conscience est l'ignorance délibérée d'une pensée insidieuse qui a surgi une fois. Et plus une personne essaie de ne pas y penser, plus le traître risque d'apparaître encore et encore. Le secret deviendra définitivement public – ce n’est qu’une question de temps. Lorsque vous préparez un discours en public, vous choisissez vos mots avec soin et vous parcourez de nombreuses options dans votre tête. Dans le cas où il y a trop de ces options, la conscience retire exactement ce que vous fuyez depuis si longtemps et obstinément.

Conclusion

Michael Motley a mené une autre expérience intéressante. Il a demandé à ses élèves de compléter une phrase simple : « Le vieux utilisait de la farine pour faire de gros… ». En théorie, vous pouvez pourvoir le poste vacant avec n'importe quel mot désignant un produit de boulangerie. Cependant, les participants à l’expérience ont le plus souvent mentionné les « petits pains ». Et tout cela parce que ce mot a des significations différentes selon les contextes. C’est dans cette veine que naissent les lapsus freudiens. Pour couronner le tout, le psychologue souligne que dans des situations stressantes, ainsi que sous l'influence de l'alcool, la probabilité d'une erreur potentielle augmente encore plus.

Les mots qui s’échappent accidentellement reflètent-ils nos désirs secrets ou représentent-ils des erreurs de langage innocentes ? Un chroniqueur de BBC Future explore le sujet.
En 1988, George Bush père, alors vice-président des États-Unis, est arrivé en visite de travail dans l'Idaho. Selon l'itinéraire de la visite, il devait prononcer en direct à la télévision un bref discours sur la politique agricole, soulignant les succès qu'il a obtenus avec le président américain Ronald Reagan.

De manière inattendue, l'homme politique a déclaré : « Nous avons eu des victoires. Il y a aussi eu des erreurs - le manque habituel de sexe dans la politique économique... c'est-à-dire dans la politique agricole. »
Même après la fin de sa carrière politique, le président George H. W. Bush s’est longtemps souvenu de cette fameuse erreur.
Oh, ces lapsus freudiens ! Nous voulons dire une chose, mais cela s'avère complètement différent - et ce serait bien de dire des choses inoffensives, sinon une sorte de bêtise essaie toujours de s'échapper de la langue, ce qui peut se transformer en un véritable désastre.
De tels lapsus constituent le pire cauchemar de tout orateur. Mais qu’est-ce qui nous pousse à commettre de telles erreurs ? Et y a-t-il une signification cachée en eux ?

Pour Sigmund Freud, fondateur de la psychanalyse, il ne suffisait pas de simplement découvrir ce que pensait un patient. Il était convaincu que les véritables désirs ne pouvaient être découverts qu’en prêtant attention aux lapsus et autres manifestations de l’inconscient.
Comme le dit l’une des définitions comiques d’un lapsus freudien : « Je parlais de ma mère, mais je me souvenais de ma mère. »
Les erreurs d'élocution occasionnelles, collectivement appelées actes parapratiques, peuvent révéler des impulsions interdites profondément cachées dans notre inconscient - par exemple, des désirs sexuels ou un langage obscène.
Les erreurs de parole ne sont pas du tout aléatoires : ce sont des énigmes qui peuvent être résolues.
Il n’y a qu’un seul problème : cette idée, comme beaucoup de suppositions de Freud, n’est pas très testable. Sigmund Freud n'est peut-être pas moins célèbre que Charles Darwin, mais de nombreux psychologues, linguistes et neuroscientifiques modernes remettent en question presque toutes ses théories.
Mais peut-on affirmer avec certitude que ses conclusions sur les erreurs verbales sont également incorrectes ?

Les auteurs de l'une des premières études ont décidé de tester cette hypothèse d'une manière très originale : avec l'aide d'une fille sexy et d'un pistolet paralysant.
Les participants à l'étude (hommes hétérosexuels) ont été divisés en trois groupes. Au tout début de l'expérience, les deux premiers groupes ont été accueillis par un professeur d'âge moyen, et le troisième groupe a été conduit dans le bureau par un assistant de laboratoire en tenue révélatrice.
"Nous sommes arrivés à la limite de ce qui est autorisé à l'université : la fille était très attirante et elle portait une jupe très courte avec un chemisier translucide", se souvient Michael Motley, psychologue à l'Université de Californie à Davis (États-Unis). ) et l'un des auteurs de l'étude.
Les participants ont été invités à lire plusieurs paires de mots, un par seconde. Ils ne savaient pas que ces paires de mots étaient ce qu'on appelle des « spoonérismes », c'est-à-dire des expressions dans lesquelles les gens changent souvent accidentellement de syllabes (par exemple, « tympan » au lieu de « tympan »).

Ce phénomène doit son nom au professeur William Archibald Spooner de l'Université d'Oxford, connu pour sa distraction et son penchant pour de tels réarrangements.
De temps en temps, il était demandé aux participants de lire une phrase à voix haute tout en recevant un bip approprié.
Comme Freud l'aurait prédit, en présence d'un assistant de laboratoire, les hommes prononçaient beaucoup plus de clauses à caractère sexuel (par exemple, « sexe doux » au lieu de « cupcake sucré » ou « hurle nu » au lieu de « lave-toi les cheveux ») que le groupe témoin - malgré le fait que le nombre total de réservations était à peu près le même.
Dans le troisième groupe, les volontaires avaient des électrodes attachées à leurs doigts, connectées à un appareil capable de générer de faibles impulsions électriques.
"Nous avons dit aux participants qu'il y avait 70 % de chances de recevoir un choc électrique", explique Motley. "Bien sûr, ce n'était pas vrai."
Et dans ce groupe, des erreurs ont également été commises, montrant ce que pensaient les lecteurs (par exemple, « Colin Volt » au lieu de « Volin Colt » et « Tok Kolka » au lieu de « Kok Tolka »).

Les chercheurs ont ensuite mesuré les niveaux d’anxiété sexuelle des participants. Il s’est avéré que ceux qui obtenaient des scores plus élevés faisaient les déclarations les plus sexuellement suggestives. Mais pourquoi?
En essayant de réprimer leurs désirs, ces hommes sont peut-être tombés dans un piège appelé « problème de l’ours polaire », évoqué pour la première fois par l’écrivain russe Fiodor Dostoïevski : lorsque vous essayez très fort de ne pas penser à quelque chose – comme le sexe ou un ours polaire – cela vous monte à la tête. C'est la seule chose qui va monter.
C'est sur ce phénomène que repose le jeu psychologique populaire The Game, dont l'objectif principal n'est pas de penser au jeu lui-même. Penser à elle signifie la défaite.
En suivant les règles, la défaite doit être déclarée à haute voix - et alors tous ceux qui l'entendent perdent. Personne n'a encore réussi à remporter le Game.

Dans les années 1980, le psychologue américain Daniel Wegner a suggéré que la raison des erreurs freudiennes pourrait être précisément le fait que nous essayons de les éviter.
Selon sa théorie, les pensées sont constamment filtrées dans le subconscient afin que nos désirs les plus profonds n'éclatent pas.
Mais, paradoxalement, une pensée insidieuse qui surgit une fois, au lieu d'être supprimée, peut entrer dans la conscience et défilera encore et encore dans la tête.
Le secret deviendra certainement évident – ce n’est qu’une question de temps. "Lorsque nous pensons à quelque chose, nous choisissons les bons mots et les préparons au cas où nous aurions besoin de parler", explique Motley.
Étant donné tant d’options, le mot que nous choisissons en fin de compte peut nous trahir.

Motley a mené une autre expérience, demandant aux participants de compléter la phrase : « Le vieil homme cuisinait gros… » tout en mesurant simultanément leur niveau d'excitation sexuelle.
Il semblerait que de nombreux mots s'intègrent ici en termes de sens : petits pains, tartes, miches de pain... Cependant, les participants qui se sentaient attirés par le laborantin ont plus souvent choisi le mot « petits pains ».
"C'est un mot qui couvre deux situations différentes, et c'est pourquoi il est préféré. Nous pensons que quelque chose de similaire se produit avec les lapsus freudiens", explique Motley.
Nous pouvons accidentellement dire à une amie qu'elle est « potelée », vouloir la traiter de « mince », laisser échapper « pornographie » au lieu de « photographie » lors d'une réunion d'affaires, ou pendant un rapport sexuel appeler notre partenaire par le nom d'un ancien amant. C’est ainsi que notre inconscient nous fait défaut.

Pour couronner le tout, le stress vous rend plus susceptible de commettre une erreur regrettable.
Cependant, tous les scientifiques ne partagent pas cette opinion. Du vivant de Freud, son critique le plus sévère fut le linguiste autrichien Rudolf Mehringer.
Au cours de son travail à l'Université de Vienne à la fin du XIXe siècle, Mehringer a collecté, enregistré et soigneusement analysé des milliers d'erreurs de langage, dont la plupart lui ont été transmises par des collègues pendant le déjeuner.
Les scientifiques parlaient à tour de rôle, et si quelqu'un s'exprimait mal, la conversation s'arrêtait jusqu'à ce que le lapsus soit soigneusement documenté.
Après avoir étudié ces documents, Mehringer a conclu que les feuillets étaient une confusion de lettres et non de significations.
Le psycholinguiste Rob Hartseuker de l'Université de Gand (Pays-Bas) est convaincu que la plupart de ces erreurs sont totalement innocentes.

À titre d'exemple, le journaliste Jim Naughtie a mal prononcé le nom de famille de Jeremy Hunt, alors secrétaire à la Culture britannique, dans l'émission Today de BBC Radio 4, en remplaçant la première lettre par un «k», ce qui a donné lieu à un gros mot grossier.
À première vue, cette erreur ressemble à un lapsus freudien classique. Cependant, en réalité, il est plus probable que cela indique comment le cerveau régule la fonction de la parole, plutôt que la relation de Noti avec la politique.
À en juger par les résultats de nombreuses expériences, si deux mots ont une signification contextuelle similaire et contiennent la même voyelle, il existe une très forte probabilité de confondre les premières consonnes.
"Je suis sûr que beaucoup de gens ne trouvent pas Jeremy Hunt une personne très agréable, mais dans ce cas, le son 'k' a été remplacé par le mot 'culture'", explique Hartsucker.
C’est le résultat de la façon dont notre cerveau récupère les mots des profondeurs de la mémoire.
Premièrement, il sélectionne un mot approprié parmi un groupe de concepts dont le sens est similaire. C’est exactement ainsi que pourrait naître le couple « culture » - « Chasse ».

Une fois qu’un mot est défini, le cerveau sélectionne les sons pour l’exprimer – et à ce stade, une substitution de consonnes peut se produire.
"C'est un phénomène très courant, mais pour une raison quelconque, Freud n'y a pas prêté suffisamment d'attention", explique Hartsucker.
Comme l’a justement souligné le co-animateur de cette même émission après la malheureuse erreur de son collègue, il était très imprudent de nommer une personne nommée Hunt au poste de ministre de la Culture.
Malgré de nombreux pièges verbaux, nous ne pouvons manquer en moyenne que 22 mots sur 15 000 par jour.
Des études de tomographie cérébrale ont montré que la plupart des confusions possibles sont détectées au stade où nous prononçons des mots à nous-mêmes. Cela nous permet de les filtrer et de ne pas les dire à voix haute.
"Nous finissons par tout prononcer correctement, mais les signaux cérébraux indiquent que l'erreur interdite a toujours été commise dans nos pensées", explique Hartsuyker, co-auteur de l'étude.

Nous sommes probablement plus sujets aux lapsus lorsque nous sommes distraits ou lorsque notre « vérification orthographique » inconsciente ne fonctionne pas correctement, par exemple lorsque nous sommes nerveux, fatigués ou ivres.
Le nombre d’erreurs peut également augmenter avec l’âge ou à mesure que la vitesse de parole augmente.
En d’autres termes, les lapsus peuvent démontrer quels processus se déroulent dans le cerveau lors de la formation de la parole, et même indiquer clairement ce à quoi nous pensons en ce moment et ce sur quoi nous préférerions garder le silence.
Cependant, la grande question est de savoir s’ils sont capables de révéler nos pensées les plus intimes.
Certains psychanalystes, dont Rosin Perelberg de l'University College London (Royaume-Uni), estiment que les réserves sont d'une grande importance.

"Ils font souvent l'objet de plaisanteries, mais ils peuvent en fait faire ressortir des choses dont une personne ne parlerait jamais consciemment", dit-elle. "Personnellement, je les prends toujours très au sérieux."
Elle donne l’exemple d’un patient dont la glissade révélait ses craintes subconscientes de nuire à son enfant à naître (l’homme a dit « frapper » au lieu de « boire »).
Hartsucker est sceptique quant à de telles affirmations. "Les preuves scientifiques suggèrent que les véritables erreurs freudiennes sont très, très rares", dit-il.
D'autres chercheurs estiment que l'explication dépend du feuillet spécifique. "Est-ce que je suis d'accord que tous les lapsus, sans exception, sont le résultat du travail de l'inconscient ? Non. Mais est-ce que je suis d'accord que les lapsus freudiens existent, je suis d'accord", dit Motley.
Alors, à quelle catégorie appartient l’erreur de George W. Bush ? Il est peu probable que nous en sachions un jour. Très probablement, cela indique seulement que lui et Reagan avaient des relations sexuelles... excusez-moi, partenaires commerciaux.