Le système montagneux du Tien Shan s'étend d'ouest en est en Asie centrale et traverse le territoire du Kirghizistan, de l'Ouzbékistan, du Kazakhstan et de la Chine (dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang). La plupart des chaînes de montagnes et des crêtes s'étendent dans la direction latitudinale ou sublatitudinale. Ce n'est que dans la partie centrale du système qu'il existe une exception: une puissante crête, appelée le Méridional, qui comprend les plus hauts sommets. Le système Pamir-Alai relie les chaînes occidentales du Tien Shan au Pamir. La frontière nord du Tien Shan occidental est considérée comme étant l'Ili et la frontière sud -. Les limites du Tien Shan oriental sont généralement désignées au nord par le bassin Dzungarian et au sud par le bassin du Tarim.

En déterminant l'âge géologique du Tien Shan, les scientifiques attribuent la formation des roches de ce pays montagneux à la fin du début et au début du Paléozoïque moyen (il y a 500 à 400 millions d'années). En témoigne la nature de leur plissement fondamental : calédonien au nord et majoritairement hercynien dans d'autres parties. Par la suite, cet ancien matériau montagneux, appartenant à la ceinture ouralo-mongole, s'est transformé en une plaine - pénéplaine (très semblable aux petites collines kazakhes actuelles), qui est à nouveau remontée jusqu'aux nuages ​​​​relativement récemment - au cours de l'orogenèse alpine, qui a commencé il y a 50 millions d'années. il y a des années et continue encore aujourd'hui. Les résidents locaux appellent de manière très expressive les reliefs pliés des contreforts - « adyrs », c'est-à-dire « comptoirs ». Ces reliefs sont recouverts en couches supérieures d'un plissement alpin typique d'une époque ultérieure, formé par des processus tectoniques. Dans les profondeurs du Tien Shan, ces processus se poursuivent et aujourd'hui, jusqu'à 30 à 40 événements sismiques sont enregistrés par an. Heureusement, ils présentent tous un niveau de danger relativement faible, mais le tremblement de terre de Tachkent en 1966 le montre : cela ne garantit pas que ce sera toujours le cas. Presque tous les grands et nombreux petits lacs du Tien Shan, tant dans les vallées que sur les hauts plateaux, sont d'origine tectonique. La formation des montagnes et des gorges a bien sûr été influencée par des processus d'érosion : affleurements et enlèvement de roches sédimentaires, érosion et déplacement des canaux fluviaux, accumulation de dépôts morainiques, etc. Les coulées de boue dans les gorges du Tien Shan sont fréquentes, surtout sur le versant nord du Trans-Ili Alatau, c'est pourquoi la ville d'Almaty (Alma-Ata) a souffert plus d'une fois.
En termes d'orographie décrivant les reliefs montagneux, le Tien Shan est le plus souvent divisé en nord, occidental, central, interne et oriental. Parfois, des ajustements clarifiants sont apportés à cette terminologie, par exemple, la façon dont le sud-ouest du Tien Shan, encadrant la vallée de Fergana, est caractérisé comme une structure particulière. Dans le cadre des concepts de géomorphologie, on distingue également certaines crêtes individuelles présentant des caractéristiques structurelles uniques. De plus, il y a aussi le Gobi Tien Shan sur le territoire de la Mongolie - deux crêtes locales relativement basses (jusqu'à 2 500 m) isolées du Grand Tien Shan.
Les plus hauts sommets - le pic Pobeda (7 439 m) et le Khan Tengri (6 995 m) - appartiennent au Tien Shan central. Les crêtes du Tien Shan nord et occidental diminuent progressivement d'est en ouest de 4 500 à 5 000 m à 3 500 à 4 000 m et la crête de Karatau ne s'élève qu'à 2 176 m. Les crêtes ont souvent un contour asymétrique. Le Tien Shan intérieur est dominé par les crêtes Terskey-Ala-Too, Borkoldoy, Atbashi (jusqu'à 4500-5000 m) et la barrière sud - la crête Kokshaal-Too (pic Dankova - 5982 m). Dans l'est du Tien Shan, deux bandes de crêtes sont clairement visibles, nord et sud, elles aussi orientées le long de l'axe ouest-est. Ils sont séparés par des vallées et des bassins. Les hauteurs des crêtes les plus massives du Tien Shan oriental - Halyktau, Sarmin-Ula, Kuruktag - sont de 4 000 à 5 000 m. Au pied du Tien Shan oriental se trouvent la dépression de Turfan (profondeur jusqu'à -154 m), le Khamiya. dépression; La zone sud comprend le lac Bagrash-Kol dans la dépression intermontagneuse.
Les rivières Tien Shan ont le caractère de ruisseaux de montagne turbulents, leur pente moyenne est de 6 m par kilomètre. Le fleuve le plus productif en termes d'énergie hydraulique est le Naryn, qui à son confluent avec le Kara Darya forme le Syrdarya. Les canaux d'irrigation du Grand Fergana et du Nord de Fergana proviennent de Naryn. Sur cette rivière se trouve une cascade de centrales hydroélectriques : Toktogulskaya, Tash-Kumyrskaya, Uchkurganskaya, Kurpsaiskaya, Shamaldysaiskaya, de nouvelles centrales hydroélectriques en cascade sont en cours de construction.
Le premier explorateur du Tien Shan fut le géographe et voyageur russe P.P. Semenov (1827-1914), à deux reprises, en 1856-1857, le premier Européen à gravir le glacier du pic Khan Tengri, a décerné pour ses découvertes un titre honorifique en plus du nom de famille - Tian-Shansky. A sa suite, des expéditions vers le Tien Shan furent effectuées par I.V. Ignatiev et ses autres étudiants, ainsi que le zoologiste hongrois L. Almásy et le géographe allemand G. Mörzbacher.
Bien que le Tien Shan soit le cinquième système montagneux le plus haut du monde (après l'Himalaya, le Karakoram, le Pamir et l'Hindu Kush) et que ses sommets couverts de glaciers semblent durs, sous la limite des neiges, les pentes du Tien Shan représentent un monde naturel coloré et diversifié. .
Dans les steppes des contreforts, les plantes éphémères et éphémères prédominent. Elles sont remplacées par des plantes herbacées hautes, dont de nombreuses graminées. Encore plus haut, avec l'augmentation de l'humidité, commencent les prairies qui servent d'estives de haute montagne (jailau), d'îlots d'arbustes (saxaul, conifères, kopeck, juzgun) et de forêts de feuillus, dominées par des arbres fruitiers sauvages. Au dessus de 2000 m d'altitude. m. commencent les étendues de conifères, dominées par l'épicéa et le sapin du Tien Shan. Derrière eux commence une zone de prairies alpines et subalpines ; elles s'élèvent à des hauteurs de 3 400 à 3 600 m, principalement sur les versants nord. Peu à peu, ils sont remplacés par des syrts - des plaines rocheuses sèches à surface ondulée et de petits lacs. Le type de végétation le plus courant sur les syrts est ce qu'on appelle les plantes en coussin, des sortes de boules à tige courte qui résistent aux changements de température et aux vents forts du sèche-cheveux soufflant des sommets. Ici, déjà sur des sols de type takyr, de vastes zones de permafrost attirent souvent l'attention comme précurseurs d'une rencontre avec les glaciers. Eh bien, derrière eux s'élèvent des crêtes de roches basses en ardoise et s'étendent des champs de neige adjacents à des sommets plats (à ce niveau) disséqués par des gorges.
Dans les vallées du Tien Shan occidental, riches en rivières et bien protégées du nord par de hautes parois montagneuses monolithiques, poussent dans les sous-bois des forêts mixtes de noyers, de pruniers cerisiers, de nerpruns et de pommiers. Les vallées et les bassins plus secs du Tien Shan intérieur, à des altitudes de 1 500 à 2 500 m, présentent des signes de déserts rocheux et de steppes montagneuses typiques de l'Asie centrale.
La faune du Tien Shan n'est pas moins riche. Dans les termes les plus généraux, il peut être décrit comme typique de l'Asie centrale et il existe en outre des animaux dont la patrie est la Sibérie. Des ânes sauvages et des gazelles goitrées paissent dans les plaines, tandis que les cerfs des montagnes de l'Altaï, les chèvres sauvages de Sibérie et les moutons des montagnes (argali) se trouvent souvent plus haut. Entre autres mammifères, les habitants typiques du Tien Shan sont l'ours brun endémique du Tien Shan (ou à griffes blanches), le blaireau, le léopard, le lynx, le sanglier, le lièvre tolai, le loup, le renard, la martre et le manul. Parmi les rongeurs - gopher, gerboise, gerbille, campagnol taupe, souris des bois, rat du Turkestan. Dans les forêts de montagne, on trouve des tétras-lyres, des tétras des bois, des perdrix, des bécassines et des faisans. Canards, oies, cygnes, grues et hérons vivent dans les roselières le long du lit des rivières. Et partout - alouette, traquet motteux, outarde, ganga des sables, perdrix, pinson, aigles et vautours. Des cygnes apparaissent sur le lac lors de la migration printanière. Les reptiles sont le plus souvent représentés par la vipère, la tête cuivrée et le serpent à motifs. Les lézards courent partout. De nombreux lacs du Tien Shan sont riches en poissons (osman, chebak, marinka et autres espèces).
Une faune plus exotique est représentée à Dzungaria, une région géographique et historique située au nord de la région autonome ouïghoure du Xinjiang en Chine. On y trouve encore un chameau sauvage et trois représentants de la classe des ongulés : le dzhigetai, le kulan et le cheval sauvage de Przewalski, espèces presque entièrement exterminées dans d'autres régions d'Asie centrale. Le tigre vit dans les fourrés riverains de la Dzungaria, l'ours brun de Gobi se trouve dans les montagnes et le loup rouge est commun.
Comme le confirment les fouilles archéologiques de tumulus, la population du Tien Shan, à la fois sédentaire et nomade, présentait des traits plus caucasoïdes que mongoloïdes jusqu'à l'apparition des Huns de l'Est et des Sarmates de l'Ouest aux VIe-VIIIe siècles, les Ouïghours. au IXe siècle, les Mongols, à partir du XIIe siècle. La carte ethnographique moderne du Tien Shan est une mosaïque, elle est formée de dizaines de groupes ethniques. D’où le grand nombre de coutumes, de rituels et de légendes conservés depuis l’Antiquité. Mais en général, comme en témoignent les voyageurs, dans ce monde règne une fidélité à ses racines et une sage tranquillité, et il est extrêmement intéressant de se familiariser avec les fondements locaux de la vie des gens.

informations générales

Composition ethnique: Ouïghours (Kashgariens), Kazakhs, Kirghizes, Mongols, Hui (Dungans), Chinois, Ouzbeks, Tadjiks, Oirats (Mongols occidentaux), etc.
Religions : Islam, Bouddhisme, Hindouisme.
Les plus hauts sommets: Pic Pobeda (ou Tomur en ouïghour) (7439 m), Khan Tengri (7010 m avec glacier, 6995 m sans glacier).

Les plus grandes crêtes: Méridional, Terskey Ala-Too, Kokshaal-Too, Khalaktau, Boro-Khoro.
Les plus grands fleuves : Naryn, Karadarya (tous deux appartiennent au cours supérieur du bassin fluvial), Talas, Chu, Ili.

Le plus grand lac: Issyk-Kul (superficie - 6236 km 2).

Autres grands lacs(à plus de 3000 m d'altitude) : Son-Kol et Chatyr-Kol.

Le plus grand glacier: Sud d'Inylchek (superficie - 59,5 km 2).
Les passes les plus importantes: Turugart (3752 m), Muzart (3602 m), Tyuz-Ashuu (3586 m), Taldyk (3541 m), Boro-Khoro (3500 m).
Aéroports les plus proches(international) : Manas à Bichkek (Kirghizistan), Tachkent Sud (Ouzbékistan), Almaty à Almaty (Kazakhstan), Divopu à Urumqi (Chine).

Nombres

Longueur moyenne(dans ce cas - latitude) du nord au sud - 300-400 km.

Superficie totale : environ 875 000 km 2.
Nombre de passes: plus de 300.
Nombre de glaciers: 7787.

Superficie totale des glaciers: 10,2 mille km2.

Climat et météo

Les chaînes de Fergana (sud-ouest du Tien Shan) sont situées à la frontière d'un climat subtropical.

Températures moyennes de janvier: dans les vallées de la basse montagne - +4°C, dans les vallées de moyenne altitude - jusqu'à -6°C, sur les glaciers - jusqu'à -30°C.

Températures moyennes en juillet: dans les vallées de la basse chaîne de montagnes de +20 à +25°С, dans les vallées de moyenne altitude - de +15 à +17°С, au pied des glaciers de +5°С et moins.

La baisse de température tous les 100 m d'élévation est d'environ 0,7°C en été ; 0,6°C en automne et au printemps ; 0,5°C en hiver.

Précipitations annuelles moyennes: de 200 à 300 mm sur les versants orientaux et les vallées du Tien Shan Intérieur et Central, jusqu'à 1600 mm dans les zones de moyenne et haute montagne.

Économie

Agriculture: culture du blé, de la vigne, des fruits, des légumes, élevage ovin, élevage caprin, élevage équin.

Secteur des services : tourisme.

Attractions

Faits curieux

Tien Shan ou " Montagnes célestes» - l'un des systèmes montagneux les plus hauts et les plus visités par les touristes dans tous les pays de la CEI. Ce pays montagneux grandiose situé principalement dans la partie ouest Kirghizistan un et sur l'est de la Chine. Ses chaînes du nord et du nord-ouest atteignent Kazakhstan un, et les contreforts sud-ouest traversaient les territoires L'Ouzbékistan un Et Tadjikistan un. Ainsi, dans tout l’espace post-soviétique, Montagnes du Tien Shanétirée en une sorte d'arc, de plus de 1200 km de longueur et près de 300 km de largeur.

Attribut des scientifiques Tien Shanà des montagnes assez anciennes de la période de plissement calédonien et hercynien, qui ont subi un soulèvement ultérieur à l'époque alpine.

Cependant, il faut dire que l'activité tectonique de ce système montagneux se poursuit aujourd'hui, comme en témoigne sa forte activité sismique.

De nombreux glaciers donnent naissance rivières de montagne - affluents du Naryn comme une rivière descendant un immense escalier de Tian Shan, parcourant 700 km de trajet et gagnant une puissance gigantesque. Il n'est pas surprenant que le nombre de centrales électriques de grande et moyenne taille construites sur Naryn e, dépasse dix.

Remarquable en beauté Lacs Tien Shan, et sa perle principale - Issyk-Koul, qui occupe une dépression tectonique géante entre des chaînes de montagnes Kungey- Et Terskey-Alatau. Sa profondeur maximale atteint 702 m et la superficie de l'eau est de 6 332 m². m. Le lac est le septième plus grand et le troisième réservoir naturel le plus profond de tout l'espace post-soviétique.

Le plus significatif lacs du Tien Shan intérieur sont également Chanson Kel Et Chatyr-Kel, à présent, considéré comme étant en train de se tarir. Sur le territoire des Syrts et dans la zone de bas relief morainique, il y a beaucoup de petits lacs ; dans les hautes terres il y a des réservoirs glaciaires et sous-glaciaires, ils sont intéressants en eux-mêmes, mais sans importance sérieuse pour le climat. Tien Shan n'imaginez pas.

Potentiel alpiniste du Tien Shan.

Centre de Tien Shan.

Deux domaines se démarquent ici - zones glaciaires Sud Inylchek Et Kaindy.

Inylchek sud.

Elle est située à l'extrême est du pays, à la frontière avec Kazakhstan om Et Chine, et comprend versant oriental des crêtes de Kokshaltau, Inylchek-Tau, Saryjaz, et aussi Crêtes Tengri-Tag Et Méridional. Cette zone abrite l'un des les plus grands glaciers du monde - Inylchek Sud, dont la longueur est de 62 km et la largeur atteint 3,5 km, avec une épaisseur moyenne de glace allant jusqu'à 200 m. Il y en a aussi deux " sept millièmes» pics- Pic Pobeda Et Pic Khan Tengri, 23 sommets de plus de 6 000 m et environ 80 sommets d'une hauteur de 5 000 à 6 000 m. Il y a plus de 70 itinéraires dans la région, mais deux » six millièmes"hauts et environ 20" cinq mille mètres"est resté invaincu.

Les zones montagneuses marquées n'ont pratiquement pas été visitées par les alpinistes et offrent encore de grandes perspectives aux pionniers.

Durant l'été, l'équipe combinée du Club touristique MAI et du Complexe touristique d'État « Citadelle » (Brest) a visité les montagnes de la partie orientale du Tien Shan central. Même si tous les plans initiaux n’ont pas été réalisés, la campagne a été un succès. Nous avons fait connaissance et nous sommes totalement immergés dans la région, avons franchi plusieurs beaux cols et gravi les trois plus hauts sommets du Tien Shan. Ci-dessous vous pouvez voir un reportage photo de notre voyage.

Je vais vous parler un peu de ce que nous voulions et de ce qui s’est passé. La phase d'acclimatation s'est déroulée exactement comme prévu. Cela comprenait le passage de deux cols d'observation des Sept Moscovites (1B, 4130) et de Chontash (2B, 4570) et la première ascension au sommet des Explorateurs du Tien Shan (4490). Ensuite, en sortant vers le glacier Sud Inylchek, nous l'avons escaladé et, à travers le glacier Komsomolets, nous sommes montés jusqu'au col du plateau Schmidt (3B, 5270), longtemps inconnu. De sa selle, nous avons traversé le sommet inexploré 5650 et, plus tôt que prévu, sommes descendus à travers le glacier Proletarsky Tourist jusqu'au MAL au sud d'Inylchek.

La prochaine étape, nous avions prévu de faire trois traversées en haute altitude. Mais en raison de problèmes de dos et de la volonté première de l’équipe de gravir des sommets de sept mille mètres, ils ont refusé de poursuivre le parcours prévu. Plus tard, nous sommes passés à des ascensions individuelles dans le cours supérieur de l'Inylchek sud, en nous divisant parfois en sous-groupes pour plus de commodité. En conséquence, nous avons grimpé à travers le glacier Torn jusqu'au col oriental de Khan Tengri (5800) et avons tenté de gravir la montagne. Tente occidentale (6511), escaladé Khan Tengri (7010) et Pobeda (7439), escaladé le sommet ouest du pic des topographes militaires (6815).

Le trajet du camp de base au glacier Semenovsky dure 2,5 à 3 heures. Les tentes du premier camp ne sont pas situées directement au confluent avec Inylchek Sud, mais un peu plus bas, à l'abri des grosses avalanches du Khan Tengri et du pic Chapaev derrière un éperon rocheux.

Ressentant une certaine euphorie dès le départ, nous nous sommes laissés emporter et avons discuté jusque tard dans la soirée. La tension artérielle rendait également difficile l’endormissement. En conséquence, nous nous sommes évanouis à dix heures et à minuit nous nous sommes levés pour traverser tôt la section étroite et dangereuse entre les sommets de Chapaev et Khan Tengri, communément appelée la bouteille.

Les chutes de neige du soir ont recouvert toutes les traces. L'ascension commença presque dans le noir. La lampe de poche n’a capturé que 50 mètres du glacier devant nos pieds. Nous avons marché tout droit, en nous concentrant sur les silhouettes de grandes montagnes. J'étais sur Khan Tengri il y a 8 ans, mais maintenant tout a changé. Au lieu de neige épaisse, il y a du névé saupoudré de neige. Et nous sommes descendus principalement du côté opposé.

Avant le début du lieu dangereux, plusieurs d'entre nous nous ont dépassés. L'un des hommes qui le composait était à Hana l'année dernière et avait une idée générale de l'endroit où se trouvait l'itinéraire d'ascension standard.

Le paysage environnant s'éclaira et les montagnes se réveillèrent.

A l'approche du goulot de la bouteille, une avalanche est partie du pic Chapaev, est descendue plus bas, mais nous a tenus en haleine et nous a recouverts de poussière de neige.

Un peu plus haut nous avons vu une tente avec un fou qui a décidé de la mettre dans un tel endroit.

Tente - point au centre du cadre


Quelqu'un descend

Le camp 5300 est situé juste au-dessus de la cascade du glacier Semenovsky. Compte tenu des rassemblements d’hier, nous n’avons pas pu résister à l’envie d’y faire bouillir du thé et de faire une sieste d’une heure.

Cours supérieur du sud d'Inylchek et du pic des topographes militaires (6873)


La suite nous revigore un peu et nous montons jusqu'à la rimaye sous le col ouest de Khan Tengri relativement frais. Ici, à 5800 d'altitude, se trouvent les tentes du camp d'assaut. L'autre itinéraire le long de la limite ouest de Khan Tengri est presque entièrement recouvert de garde-corps fixes. Il existe également des petits emplacements de nuit à 6350 (pour une tente), 6400 (pour deux tentes), à 6600 (pour 1 tente), dans la zone du sommet.

Par rapport à 2009, la plupart des tentes du 5800 sont désormais situées dans un large iceberg enfoui sous la selle, et des grottes y sont creusées. Il y a moins de vent et plus de sécurité ici. Il y a 8 ans, une corniche géante s'est envolée de la selle au nord, presque sous nos pieds, se brisant tout au long du chemin avec des poteaux.

Une simple ascension vers Khan Tengri ne pourrait pas assurer une acclimatation normale. Nous avons donc décidé de monter jusqu'à 6400 avec du matériel de bivouac, de monter une tente, de monter au sommet, puis de descendre et de passer la nuit. Peut-être qu'en termes de charge, un tel plan n'était pas tout à fait idéal, car il aurait été plus intelligent de passer d'abord la nuit à 6400 heures et de descendre la montagne le lendemain. Mais nous avions peur de la dégradation météorologique annoncée par les prévisions. Nous avons décidé d'en profiter au maximum lors de notre premier voyage.

Nous avons emballé le camp et vers 3 heures du matin, nous sommes partis de 5800. J'ai eu la chance de croiser un groupe de grimpeurs étrangers au départ, et Misha s'est tenu derrière eux et les a ensuite contournés un par un. Sur le chemin vers 6400, j'ai doublé plusieurs personnes que je n'ai pas revues sur le chemin du sommet ou dans la descente, elles ont probablement fait demi-tour ;

En 3 heures, je suis monté sur le site à 64h00, où se trouvait déjà une tente. Le temps était désagréable, la visibilité était limitée et le vent soufflait en rafales. Par conséquent, je n’ai pas osé monter notre tente seul et j’ai commencé à niveler et à terminer le site. Avec Misha, qui est bientôt arrivée, nous avons monté et déployé la tente dans laquelle nous avons laissé nos affaires et notre équipement.

Il faut dire que l'ascension du Khan Tengri par la voie classique depuis le Col Ouest n'est pas entièrement sportive. Un fil de garde-corps presque continu vous permet de monter et de descendre du sommet par presque tous les temps. L'équipement moderne protège de manière fiable même des vents forts, et le manque de visibilité vous prive de plaisir, mais ne gêne pas l'ascension. Nous avons donc naturellement, nous souvenant du «vent froid» de Vladimir Stetsenko, décidé qu'il n'y avait aucune raison de ne pas monter à l'étage.

Si jusqu'à 6400 je me sentais assez frais même avec un sac à dos, alors après avoir continué la montée avec légèreté, j'ai remarqué que le rythme avait baissé. Misha, au contraire, a augmenté sa force et a avancé de quelques longueurs. J'essayais de trouver la motivation pour monter au sommet, là où j'étais déjà allé auparavant, le long d'un itinéraire balisé et en l'absence de visibilité. Je me suis persuadé de continuer à grimper pour m'acclimater davantage. Devant le « creux », j'ai rattrapé Misha, qui faisait la queue sur la balustrade.

Nous manquions clairement d'acclimatation, puisque la montée précédente vers le sommet était la traversée du pic Volynka (5650) avec une nuit à 5300. J'ai regardé les gens devant moi, marchant sensiblement plus lentement et résistant toujours et continuant à monter. Et j’ai compris que s’ils étaient patients, alors je pourrais être un peu patient.

Nous avons atteint le sommet avec les habitants d'Almaty. La montée depuis 6400 a duré environ 5 heures. Physiquement et psychologiquement, c'était difficile pour lui. Quelques semaines plus tard, nous sommes allés à la Victoire plus facilement et avec beaucoup plus de plaisir. J'ai traîné le lourd reflex numérique à l'étage en vain, ne prenant que quelques images. Nous n'avons jamais vu le nord d'Inylchek derrière les nuages.

Micha au top

Nous sommes descendus à la tente à 64h00, où nous avons déjeuné et nous sommes installés pour nous reposer. On nous promettait des prévisions négatives, mais nous ne nous sommes pas refusé une nuitée élevée.

Nous nous sommes réveillés à une heure du matin et sommes descendus précipitamment. Après avoir passé la bouteille avant le lever du soleil, nous étions à South Inylchek à 5 heures du matin.

Sur la gauche se trouve le pic Pogrebetsky (6527)

Pendant ce temps, notre équipe principale a grimpé jusqu'à la selle orientale du Khan Tengri en passant par la cascade du glacier Torn. Et après avoir tenté de gravir la tente occidentale, dans de mauvaises conditions météorologiques, elle a été obligée de faire demi-tour et de descendre au camp en selle. Et il ne restait plus le temps de réessayer, puisque la date limite de notre rencontre au MAL approchait.

Vazha Pshavela (6918) et Nehru (6742)

Khan Tengri (6995)

Après avoir retrouvé l'équipe, nous avons commencé à élaborer ensemble d'autres plans. Il est devenu évident que nous n'avions plus le temps de poursuivre l'itinéraire initialement prévu et de nous rendre enfin à Pobeda. En conséquence, nous avons décidé qu'il serait plus facile et plus intéressant d'accéder à des sommets individuels. De plus, à ce moment-là, il y avait encore l'espoir d'une éventuelle traversée de la Victoire.

Les gars, qui n'étaient pas allés à Khan, ont décidé d'y aller. Et Vanya, qui était déjà un léopard des neiges, nous a rejoint Misha et moi, et nous avons prévu une promenade jusqu'au cours supérieur du glacier Zvezdochka.

Ici, dans la région d'Inylchek, l'attention principale est portée sur Khan Tengri. Cette année, plus d'une centaine de personnes ont grimpé rien que depuis le sud. D'autres personnes tentent de gravir le pic Pobeda. Le reste des sommets intéressants et facilement accessibles, qui ont une hauteur moins attrayante, sont privés d'attention. Les grimpeurs ont visité plusieurs six mille de la crête méridionale une à deux fois. La zone autour des glaciers Komsomolets, Shokalsky, Putevodny et autres regorge de cinq mille glaciers inexplorés. Le troisième plus haut sommet du Tien Shan, le pic des topographes militaires (6 873 m), est extrêmement rarement gravi, par 1 à 2 groupes tous les 5 ans.

Comme nous n'avions aucune description, nous avons décidé avec notre sous-groupe de grimper jusqu'au cours supérieur de Zvyozdochka et de décider quoi faire ensuite. Nous avions prévu de choisir entre Topographes militaires et Eastern Victory, en fonction de ce que nous voyions.

Le chemin vers le cours supérieur de Zvezdochka mène par un chemin balisé jusqu'à la cascade de glace au tournant du glacier. Ensuite, il passe par le premier camp de la Victoire sous le piédestal de la route Abalakova et plus haut sous les murs de la Victoire orientale.

De gauche à droite, l'itinéraire d'Abalakova

Au centre du cadre se trouve le pic ouest du pic des topographes militaires.

Il existe de nombreux lacs dans la partie centrale de Zvezdochka. Le glacier n'est pas très brisé. Une petite cascade de glace en face de l'éperon du pic Shipilov longe le côté droit du glacier. Pour éviter de tomber, après le déjeuner, nous avons enfilé des raquettes et continué à marcher avec.

Sommet ouest du Pic des Topographes Militaires (6815)

Avalanche depuis le balcon de la Victoire. À droite se trouve l'itinéraire de Zhuravlev

Les parois rocheuses de la Pobeda orientale sont impressionnantes par leur inclinaison et leur ampleur. Le soleil ne les éclaire pratiquement pas. Parmi les quatre itinéraires présentés ici, aucun n'est répété.

La veille nous n’avions pas atteint le col de Chonteren, situé entre Victoire Orientale et Topographes Militaires, à environ 4 kilomètres. Le matin, Misha se plaignit de ne pas se sentir bien. Je n’ai probablement pas complètement récupéré après Khan Tengri, et la randonnée de 9 heures d’hier n’a pas été facile. Nous nous sommes approchés du décollage du col, mais nous ne sommes pas montés plus haut. Parce qu’ils pensaient que le reste serait bien plus productif en bas.


Le lendemain, mon état et mon humeur sont excellents. Nous avons gravi Chonteren pratiquement à pied, en accrochant 50 mètres de garde-corps au sommet du décollage. Il n’y a pas non plus de grandes difficultés du côté chinois. La catégorie touristique du pass 3B est donc très conditionnelle.

Pic Chipilov (6201)

L'avantage de l'itinéraire jusqu'au sommet de la Pobeda orientale (6 762 m) est que depuis la selle du col (5 500 m), il est facile de marcher et, compte tenu des conditions d'enneigement actuelles, il peut être parcouru en une journée. Ayant encore un peu de temps, nous décidons de nous rendre au pic des Topographes Militaires situé plus loin.

Derrière se trouve la crête menant à la Victoire orientale

Une étroite corniche part directement du col en direction du pic des topographes militaires. Le parcourir en petit groupe est un plaisir.


Plus haut, la crête s'élargit pour se transformer en une pente enneigée qui mène à un petit plateau. Au bord du plateau se trouve un groupe de séracs de glace pittoresques. Vanya les surnommait ceux de Julia, car il voyait souvent des formes en relief similaires dans les rapports d'Anatoly. De gros morceaux de glace se détachent du bord du plateau et glissent progressivement dans les abysses. Pendant que le déjeuner se préparait, nous avons eu le temps de marcher et de grimper un peu.

Tableau de victoire


Murs du pic des topographes militaires

Entre les séracs, Victory Peak

Le camp était établi à 6050 d'altitude sous les pentes menant à la crête ouest des Topographes Militaires. Pendant que les gars installaient la tente, j'ai réussi à grimper et à photographier un peu la montagne. L’ensemble du parcours de l’équipe de Valery Khrishchaty, de Pobeda à Khan, s’est ouvert sous nos yeux.

Les sommets de la mythique traversée en un seul panorama





Panorama de Pobeda à Khan

Les projets de franchir le sommet ont été reportés à de futures randonnées, car Misha, motivant sa décision par le fait de préserver ses forces pour la Victoire, a refusé de nous accompagner dans l'ascension.

Le matin, de nouvelles aventures nous attendaient. Vers 17 heures, il a tremblé plusieurs fois. Il s’est avéré plus tard qu’il s’agissait des échos d’un tremblement de terre chinois d’une magnitude de sept. Là où il y avait eu une petite rimaye la veille, un mur de glace de 3 mètres est apparu. Notre plateau tout entier s'est affaissé et de profonds cratères de glace se sont formés sur la pente. Il y a eu des glissements de terrain ici et là. Comme l'ont dit plus tard les gars de notre deuxième sous-groupe, qui descendaient de Khan à ce moment-là, des avalanches sont descendues simultanément de Chapaev et de Khan-Tengri, et un nuage de poussière s'est envolé vers Inylchek. Et quelques minutes seulement avant, ils ont réussi à quitter le glacier Semenovsky au coin de la rue.

Lors des reconnaissances du soir, le premier gendarme rocheux de la crête ouest des Topographes Militaires semblait assez difficile. Pour le franchir, il faudrait accrocher une balustrade. Nous avons donc décidé de gravir la crête d'une nouvelle manière, en émergeant au-dessus du gendarme.

Vue sud

Il y avait une bonne quantité de neige sur les pistes. Il y avait parfois des taches de croûte, mais il fallait surtout suivre le chemin et ne pas oublier le danger d'avalanche. C'était dur. Au départ, nous avons emporté avec nous une corde supplémentaire et un ensemble d'équipement de roche, et avons tout laissé sur l'étagère. Parce que nous avons compris que si nous rencontrons de sérieuses difficultés techniques, dans l'état actuel, nous ne pourrons pas atteindre le sommet. Et comme c'est plus facile, nous monterons en groupe.

Cours supérieur du sud d'Inylchek

Du point d'accès à la crête sous la montée rocheuse jusqu'au deuxième gendarme, il y a un long tronçon avec des corniches. Nous étions plus confus non pas par eux, mais par les chances réelles de repartir avec une avalanche sur les falaises abruptes du côté chinois. À un moment donné, ils ont même attaché toute la longueur de la corde afin de pouvoir alternativement se libérer et la glisser derrière les pierres saillantes.

La météo n'était pas propice à l'ascension, mais ne nous obligeait pas à faire demi-tour. Des cagoules et des masques coupe-vent nous protégeaient des rafales de vent. Après avoir dépassé les corniches, nous tombons sous un gendarme rocheux. La partie inférieure a été escaladée. J'ai grimpé plus haut, en m'efforçant un peu dans la cheminée, et j'ai lancé la corde à Vanya.

Au-dessus du gendarme, l'écusson s'élargit et devient simple. Mais le vent et la neige épaisse rendaient la marche difficile. Nous avons gravi le pic Ouest des Topographes Militaires (6815 m) en l'absence de visibilité. Au cours de la tournée, ils ont trouvé une note de Kirikov-Oleynik-Parshin datée de 2005, qui a à son tour retiré la note de Sergueï Lavrov de 1999.

Selon le navigateur, il restait encore 400 mètres et 60 d'altitude jusqu'au Main Peak, mais sans visibilité, il n'était pas question d'y aller.

Ça s'est éclairci dans la descente

Nous sommes descendus au camp 6050, où Misha nous a accueillis avec un incroyable bortsch à 18h30 du soir.


Le matin, nous nous sommes levés tôt, sommes descendus à Zvezdochka et avons couru jusqu'au camp de base, où nous avons déjà été accueillis par les gars qui avaient réussi à gravir Khan Tengri.




Dans la soirée, une Iranienne, que les gars ont effectivement sauvée sur Khan, est venue nous parler. Selon les récits, lors d'une nuitée à 64 heures, à 20 heures, elle est descendue sur l'étagère à côté de leurs tentes et est restée assise. La jeune fille n'avait plus la force de poursuivre la descente. Dans un premier temps, elle a refusé l’invitation à entrer dans la tente, ainsi que l’offre de thé. Mais finalement, ils l'ont mise dans un sac de couchage, l'ont réchauffée, lui ont donné à boire et l'ont renvoyée le matin dans un état normal.

Après quelques jours de repos, nous avons commencé à nous préparer pour la Victoire. Le temps était terminé à ce moment-là. Après le 10 août, il y a eu des chutes de neige, peu abondantes mais fréquentes, et des vents ont commencé à souffler au-dessus. Nous avons compris qu'il ne pouvait pas y avoir de mauvais temps éternel et qu'une fenêtre apparaîtrait certainement, il nous fallait juste trouver la sortie vers Vazha Pshavela à ce moment-là. Et à partir de là, c’est une journée jusqu’au sommet. Une partie de l’équipe ne voulait pas non plus abandonner l’idée d’une traversée si facilement, alors ils ont pris une tente arc supplémentaire à l’étage, prévoyant tous de vivre ensemble dans une tente.

Nous sommes sept personnes restantes dans l’équipe. Zhenya s'est rendu au travail après avoir tenté de gravir Western Shater, et Maxim après avoir gravi Khan Tengri. Et trois gars de Novossibirsk et de Moscou nous ont rejoint. Nous avons décidé de gravir la montagne de manière autonome, mais ensemble, en essayant de nous entraider.

Dmitry Grekov nous a donné une station de radio et nous a en outre aidé en soutenant et en communiquant les prévisions météorologiques actuelles. Cette attitude était très agréable, d’autant plus que nous n’étions pas des clients d’Ak-Sai.

Alors que le temps était mauvais dans le Tien Shan, les gens, estimant que le moment n'était pas venu, s'acclimatèrent au Khan, se reposèrent et socialisèrent au camp de base. Finalement, alors que tout le monde était prêt à monter à l'étage, la météo s'est éteinte. Avant nous, trois personnes ont grimpé Vazha, qui avait descellé la montagne cette saison, et quatre gars de l'équipe de Novossibirsk ont ​​terminé la traversée, en montant la route Zhuravlev et en descendant la route classique.

Nous sommes montés le 14 août, pensant que nous ramerions jusqu'à Vazha juste à temps pour l'éventuelle fenêtre du 18 au 19.


Le premier obstacle sur le chemin vers le sommet est la cascade de glace du col Dikiy. Contrairement à l'itinéraire ultérieur, les premiers grimpeurs installent chaque année de nouveaux garde-corps. La cascade de glace elle-même est normale. Au-dessus d'une marche raide d'une corde et demie, tout se fait à pied. L'approche sous les failles pendantes et la glace sous le début du garde-corps est dangereuse. Il est donc conseillé de traverser la cascade de glace soit tôt le matin, soit en fin d'après-midi, lorsque le pic d'activité solaire est derrière.

Après avoir quitté le camp de base après le déjeuner, nous nous arrêtons pour la nuit à environ un kilomètre de la cascade de glace. Il est effrayant de s'arrêter plus près à cause d'éventuelles avalanches et glissements de terrain sur les pentes de Pobeda.

Après avoir dépassé la cascade de glace le matin, nous avons marché à travers des champs de neige jusqu'à un petit creux sur le col Dikiy. Pendant que le déjeuner se préparait, des retardataires sont arrivés. Comme le temps n'était pas promis pour demain, l'objectif ce jour-là était de monter aux grottes à 5800, afin de pouvoir attendre confortablement que le temps s'améliore.


Vue du col ouest de Khan Tengri

Sortie dans la nature

Les pentes au-dessus de Dikiy sont douces, mais surchargées de neige et sujettes aux avalanches. Des zones de neige épaisse alternent avec des planches de sapin. Nous chaussons des bipeurs et des raquettes. En essayant de ne pas couper la pente, nous sommes montés en ouvrant un chemin.

Au centre du cadre se trouve la traversée du pic Volynka que nous avons réalisée (5650)

Selon les informations dont nous disposons, deux grottes pour trois et six personnes ont été creusées sur les pentes. Ayant atteint le niveau inférieur à une altitude de 5700, qui s'est avéré plus tard plus petit, nous l'avons étendu à sept personnes. Trois gars du groupe parallèle sont allés passer la nuit là-haut.

Le soir, le temps s'est détérioré et il neigeait beaucoup. Alors que nous agrandissions notre grotte, nous rencontrâmes un groupe de personnes descendant d’en haut. La météo les a empêchés d'atteindre le sommet. A la question : « D'où viens-tu ? », Ilya, qui dirigeait le groupe, a répondu : « De l'enfer !

La nuit, ils ont creusé l'entrée de la grotte à plusieurs reprises. La vengeance s'est poursuivie tout au long de la journée suivante. Notre radio s'est rapidement éteinte. Sans météo ni prévisions, nous avons commencé à essayer d'obtenir des informations par téléphone satellite. En réponse à un SMS de demande, un de nos amis a écrit que de fortes pluies étaient attendues à Pobeda, un autre a envoyé un long texte en anglais, copié du site, disant que tout irait très mal, mais non sans précisions. Nous étions intéressés par des chiffres précis sur la couverture nuageuse, les précipitations et la force du vent.

Voyant ce qui se passait dans la rue et n'ayant aucune perspective, l'idée de traverser le sommet a finalement été abandonnée, passant à l'ascension radiale. Nous avons laissé les affaires supplémentaires et une tente supplémentaire dans la grotte et, vers le déjeuner du 17 août, quand le temps était un peu plus clair, nous sommes montés.

Il y a plusieurs ceintures rocheuses sur la crête Vazhi de 5800 au sommet de 6918. Le premier se trouve à des altitudes de 5 800 à 6 000, le second à 6 100 - 6 250 et quelques autres petites zones au-dessus de 6 400. Il y a des emplacements traditionnels pour une tente à 6 100 sous la protection de petites pierres, et à 6 400. Il n'y a pas d'endroits protégés des intempéries. vent. En cas de fortes chutes de neige, les rochers à 6100 et 6400 ne protègent pas non plus complètement des avalanches. En fait, une petite tente à arc peut être placée presque n’importe où, abattant une partie de la pente. Vous devrez bricoler l'espace pour la tente.


Les sections rocheuses de la crête sont sécurisées par des garde-corps. Mais ils ne sont pas mis à jour et ne sont que parfois dupliqués par sections par des passionnés possédant des cordes plus récentes. A certains endroits la corde est cassée ou sans tresse. Les rochers sont simples, il vaut donc mieux grimper seul en s'assurant avec un jumar.


Le soir, nous sommes allés sur les sites à 64h00. Trois gars marchant en parallèle ont trouvé une place prête pour leur arc redfox. Nous avons commencé à agrandir la zone à proximité pour notre grande tente. Après un certain temps, ils sont tombés sur un corps humain, comme il s'est avéré plus tard, il s'agissait peut-être d'Alexandre Popov, enterré ici en 2012 par une avalanche. Après l'avoir enterré avec de la neige, nous avons marché 50 mètres sur le côté et creusé une place sur la pente.

Nous construisons un site au 6400

Les corps des personnes tuées dans Victory sont un peu tendus. Il est clair qu’il n’y a tout simplement aucune force ni opportunité de descendre. Mais c’est une chose qu’une personne soit enveloppée dans un auvent et une tente et enterrée de manière conventionnelle sur le bord du chemin. Autre chose, quand à 72h50, un mort est simplement assis dans l'auge sous le gendarme. L'emballer dans une tente n'est pas si difficile, mais vous devez le savoir à l'avance et avoir la tente avec vous. Sur une crête gelée, vous ne pouvez pas simplement l’enterrer dans la neige et vous n’enlèverez pas votre manteau poudré.

Nehru pic derrière

Les montagnes du Tien Shan excitent l’imagination de très nombreux voyageurs. Comme j'ai envie de venir ici, de regarder les calottes enneigées de mes propres yeux et de ressentir la puissance et la force de cet endroit !

Pour être honnête, tout le monde n’y parvient pas. Pourquoi? En règle générale, il peut y avoir plusieurs raisons, mais parmi les principales, je voudrais souligner les suivantes. Rappelez-vous où se trouve le Tien Shan. D’accord, nous sommes loin du centre de l’intersection des principales routes touristiques de la planète, ce qui signifie que se rendre à ce point de la planète est à la fois long et coûteux. Seuls les plus désespérés peuvent se le permettre. Deuxièmement, pour partir à la conquête des montagnes du Tien Shan, une préparation physique considérable est nécessaire. Pour un débutant, un tel voyage peut effectivement s’avérer dangereux.

Cependant, cet article ne vous indiquera pas seulement où se trouve le Tien Shan. De plus, le lecteur recevra des informations précieuses sur bien d’autres choses. Par exemple, sur les traits caractéristiques d'un objet donné, son climat, ses légendes et mythes, sa flore et sa faune.

Section 1. Informations générales

Les montagnes du Tien Shan, dont les photos peuvent être trouvées dans presque tous les atlas racontant les caractéristiques géographiques de notre planète, sont situées en Asie centrale sur le territoire de plusieurs États (Kirghizistan, Chine, Kazakhstan et Ouzbékistan).

Une partie importante de la crête occidentale est située au Kirghizistan, la moitié orientale s'étend jusqu'en Chine, les extrémités nord et ouest se trouvent au Kazakhstan et les extrémités sud se trouvent à l'intérieur des frontières de l'Ouzbékistan et du Tadjikistan.

Il convient de noter que la crête du Tien Shan se situe principalement dans les zones latitudinales et sublatitudinales. Ce sont quelques-unes des plus hautes montagnes du monde, parmi lesquelles se trouvent de nombreux sommets dépassant 6 000 mètres de haut.

Les points culminants comprennent le pic Pobeda (environ 7 440 mètres), s'élevant à la frontière du Kirghizistan et de la Chine, et Khan Tengri (près de 7 000 mètres), situé au Kirghizistan, près du Kazakhstan. Il est difficile pour les habitants des zones de plaine d’imaginer ce que c’est que de vivre au pied de montagnes géantes, dont les sommets s’élèvent bien au-dessus du niveau de formation des nuages.

En général, le système montagneux est divisé en plusieurs régions : Nord, Ouest, Sud-Ouest, Est, Interne et Centrale.

Section 2. Montagnes Bleues, ou Tien Shan. Climat de montagne

Le climat de ce système est principalement de type fortement continental, caractérisé par des étés chauds et secs avec peu de précipitations.

L'hiver est caractérisé par des changements de température rigoureux et élevés, peu de nébulosité et un air excessivement sec. Les montagnes connaissent une durée d'ensoleillement importante, pouvant atteindre 2 700 heures par an. Bien entendu, de telles données ne signifient pratiquement rien pour une personne ordinaire. Par conséquent, à titre de comparaison, notons que, par exemple, à Moscou, la moyenne annuelle n'est que de 1 600 heures. Les changements de ces valeurs sont influencés par les nuages ​​​​de haute montagne et la complexité du paysage.

La quantité de précipitations dépend de la zonation et augmente avec l'altitude. Les précipitations les plus faibles tombent dans les plaines (150-200 mm par an), et dans les zones de moyenne montagne, ce chiffre atteint jusqu'à 800 mm par an.

La plupart d'entre eux se produisent au printemps et en été. L'air très sec affecte la formation de la couverture neigeuse, qui diffère selon les zones. Par exemple, les montagnes du Tien Shan au Kazakhstan (versants nord-ouest) ont une ligne de neige formée à une altitude de 3 600 à 3 800 mètres, dans la partie centrale - à une altitude de 4 200 à 4 500 mètres et de 4 000 à 4 200 mètres dans les régions orientales. C'est-à-dire que l'altitude détermine en grande partie les conditions de formation du climat d'une zone particulière.

De grandes accumulations de neige et de glace sur les pentes des montagnes du Tien Shan avec l'arrivée de la chaleur peuvent provoquer des avalanches dangereuses. C'est pourquoi les voyageurs doivent être extrêmement prudents.

Section 3. Caractéristiques géographiques

Les montagnes du Tien Shan sont situées en Asie centrale et centrale et comptent parmi les plus hautes montagnes de plissement alpin de la planète entière. A 4000 m d'altitude, des traces d'anciennes surfaces nivelées ont été conservées.

Il convient de noter que les montagnes du Tien Shan, dont les photos étonnent littéralement par leur magnificence, sont toujours sous activité tectonique et sismologique.

Il est difficile d'imaginer que plus de trente sommets de la chaîne de montagnes culminent à plus de 6 000 mètres. Parmi ceux-ci, les plus hauts sont le pic Pobeda (7 439 m) et le pic Khan Tengri (près de 7 000 m). La longueur du système d'ouest en est est de 2 500 km.

Ils sont formés de dépressions ignées et intermontagnardes - de roches sédimentaires. La hauteur des montagnes du Tien Shan laisse bien entendu son empreinte sur leurs caractéristiques. La partie principale des pentes présente un relief de haute montagne avec des formes de glaciation et des éboulements rocheux.

Il a été établi qu'à plus de 3000 m d'altitude commence la ceinture de pergélisol. Entre les systèmes montagneux se trouvent des bassins intermontagnards (Issyk-Kul, Naryn et Fergana).

A ce jour, des gisements minéraux ont été découverts dans les profondeurs du Tien Shan : cadmium, zinc, antimoine et mercure. Et dans les dépressions, il y a des réserves de pétrole. Beaucoup de glaciers et de champs de neige sujets aux avalanches. Si l'on imagine où se situe le Tien Shan d'un point de vue économique, il devient immédiatement clair à quel point ce système montagneux joue un rôle important dans le bien-être des États environnants.

Par ailleurs, il convient de noter que Chu, Tarim, Ili, etc.) et les lacs (Issyk-Kul, Chatyr-Kul et Song-Kel) appartiennent à des réservoirs de flux interne, et ont donc un impact important sur le climat de la Système Tien-Shan. Le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Chine et l'Ouzbékistan ont depuis longtemps appris à utiliser ces caractéristiques de manière rentable à des fins industrielles.

En général, la chaîne de montagnes se compose des régions orographiques suivantes :

• Le nord du Tien Shan, y compris les crêtes kirghizes, Ketmen, Kungei-Alatau et Trans-Ili Alatau ;
• Tien Shan oriental - Borokhoro, Boglo-Ula, Kuruktag, Sarmin-Ula, Iren-Khabyrga, Karlytag Halyktau ;
• Tien Shan occidental - chaînes Talas Alatau, Karatau, Ugam, Pskem et Chatkal ;
• Sud-ouest du Tien Shan : la partie sud-ouest de la chaîne de Fergana et les montagnes entourant la vallée de Fergana ;
• Le Tien Shan intérieur est situé dans la crête kirghize, la crête de Fergana, la dépression d'Issyk-Kul, la crête de Kokshaltau et la chaîne de montagnes d'Akshiyrak.

À l'ouest des régions centrales, se forment trois chaînes de montagnes, séparées par des dépressions intermontagnardes et reliées par la chaîne de Fergana. La région orientale du Tien Shan se compose de deux chaînes de montagnes atteignant 5 000 m d'altitude, séparées par des dépressions. Les collines plates jusqu'à 4000 m d'altitude sont typiques de cette région - les syrts.

Les montagnes du Tien Shan ont une superficie glaciaire de 7 300 km². Le plus grand glacier est celui du Sud Inylchek. Un territoire important est occupé par les steppes montagneuses et les semi-déserts. Les pentes nord sont couvertes principalement de forêts de conifères et de prairies-steppes, qui au-dessus se transforment en subalpines et sur les syrts - un paysage de déserts froids.

Section 4. La hauteur des montagnes du Tien Shan : mythes, légendes et caractéristiques de l'origine du nom

De nombreux voyageurs curieux savent que, traduit du chinois, ce nom signifie « Montagnes célestes ». D'après les informations du géographe soviétique E.M. Murzaev, qui a étudié la terminologie géographique de la langue turque, ce nom est emprunté au mot Tengritag (« Tengri » - « divin, ciel, Dieu » et « tag » - « montagne »).

Les Tien Shan, dont les photos se retrouvent assez souvent dans les périodiques, sont célèbres pour de nombreuses légendes associées à la description de certains lieux, représentant très probablement des attractions locales. Les première et deuxième histoires présentées dans cette section parlent de la chaîne de montagnes Alatoo, située dans la région nord du Tien Shan.

Mandchourie-Ata

L'une des attractions mondialement connues d'Alatoo est la magnifique vallée des sources sacrées de Manchzhypy-Ata, qui est un lieu de pèlerinage populaire. Voici le mazar du grand maître du soufisme et du saint diffuseur de la foi islamique parmi les Kirghizes nomades. Manchzhypy-Ata n'est pas le nom d'une personne. C'est ainsi que dans diverses langues turques, ils appelaient une personne respectable, le patron de la région et des vagabonds, le juste ou le propriétaire de pâturages fertiles. La vallée est constituée de nombreuses gorges, du fond desquelles jaillissent des sources miraculeuses. Chacun d'eux est considéré comme curatif et leurs propriétés inhabituelles ont été prouvées par plusieurs grands spécialistes de la planète.

Bien entendu, dans l’Antiquité, ces sources pouvaient aussi servir d’abreuvoir pour les animaux. Mais au fil du temps, le prédicateur de l'Islam s'est doté des pouvoirs miraculeux du propriétaire des sources.

Ceux qui ont visité les montagnes du Tien Shan au Kirghizistan, dont les photos sont particulièrement époustouflantes, ont probablement entendu les déclarations des experts locaux selon lesquelles les sources offrent à ceux qui en ont besoin le bien-être familial, confèrent connaissance et perspicacité et soulagent. infertilité.

Conte de fées d'Alatoo

Ce conte comprend un endroit pittoresque situé dans le canal saisonnier des coulées de boue pluviales coulant des contreforts de Terskey-Alatoo jusqu'au lac Issyk-Kul. Malgré le fait que les falaises d'argile des gorges, envahies par les buissons, semblent tristes au premier abord, si vous y regardez de plus près, vous serez surpris de voir à quel point elles changent d'apparence et apparaissent dans toute leur splendeur.

Grâce à cela, le nom du canyon « Conte de fées » est apparu. Un monde fantastique s'ouvre ici : des roches colorées aux nuances vives figées dans des formes inhabituelles et des sculptures naturelles faites de roches calcaires et de sable poussent hors du sol, ressemblant à des habitants préhistoriques ou à des ruines de châteaux.

La légende de ce miracle de la nature est apparue assez récemment. On dit que la beauté des gorges est unique et que si vous revenez ici, la gorge sera différente à chaque fois. C'est pourquoi des excursions sont organisées ici avec une régularité enviable, et le flux de voyageurs ne se tarit pas depuis de nombreuses années.

À propos, tout le monde ne sait pas qu'en plus d'Alatoo, le nom de la crête a plusieurs autres variantes - Atatau, Altai et Alai, qui signifie « Montagnes hétéroclites » en turc. Il s'agit très probablement d'une description de l'ensemble du territoire du nord du Tien Shan, célèbre pour son inconstance et sa diversité. Ici, les prairies verdoyantes se mêlent aux rivières, les sommets blancs comme neige côtoient les rochers multicolores recouverts de forêts de conifères et de steppes lumineuses des contreforts.

Section 5. Eaux intérieures

Les montagnes du Tien Shan au Kirghizistan, comme dans tous les autres pays, sont le territoire de formation de drainage, où de nombreuses rivières prennent leur source dans les glaciers et les champs de neige de la zone glaciaire-nivale et se terminent dans des lacs intérieurs sans drainage ou forment des « deltas secs » lorsque l'eau est absorbée dans les sédiments des plaines et utilisée pour l'irrigation.

Tous les principaux fleuves qui prennent leur source dans les montagnes du Tien Shan appartiennent aux bassins du Syr Darya, du Talas, de l'Ili, du Chu, du Manas, etc. Les rivières sont alimentées par la neige ou les glaciers. Le débit de pointe est observé dans la période printemps-été. Les eaux sont utilisées pour irriguer non seulement les vallées et dépressions intérieures, mais aussi les plaines voisines.

Les grands lacs du système montagneux sont situés au fond des bassins intermontagnards et appartiennent à la période tectonique. Ces réservoirs sont le lac salé Issyk-Kul et les lacs de haute montagne Chatyr-Kul et Son-Kul, qui sont presque toujours recouverts de glace. Il existe également des lacs goudronneux et périglaciaires (Merzbacher). Le plus grand réservoir de la région orientale du Tien Shan est Bagrashkel, relié à la rivière Kanchedarya.

Il existe de nombreux petits réservoirs, dont la plupart sont profonds, avec des berges abruptes et ont une origine endiguée (lac Sary-Chelek).

Section 6. Zone glaciaire

Le nombre de glaciers dans le système montagneux est de plus de 7 700, parmi lesquels il existe des types de vallées, suspendus et cirques.

La superficie totale de la glaciation est assez impressionnante - plus de 900 mètres carrés. km. La crête Terskey-Alatau est caractérisée par des glaciers aux sommets aplatis, constitués de formations morainiques sous-développées.

Les montagnes du Tien Shan forment des glaciers à un rythme continu. Cela signifie que la partie qui recule lentement est remplacée par d'autres à la même vitesse.

Durant la période glaciaire mondiale, toute cette surface était recouverte d’une épaisse couche de glace. Jusqu'à présent, dans différentes régions montagneuses du monde, on peut trouver les restes de la glaciation générale - crêtes, moraines, cirques, creux et lacs glaciaires de haute montagne.

Notons que tous les systèmes fluviaux d'Asie centrale, sans exception, prennent leur source dans les fameux glaciers du Tien Shan. L'un d'eux est le grand fleuve Naryn (Kirghizistan). Les montagnes du Tien Shan sont les plus hautes ici, ce qui signifie qu'elles pourraient bien contribuer à la formation de voies navigables aussi puissantes.

Les petits glaciers alimentent les rivières de montagne, affluents du Naryn. En descendant des sommets, ils franchissent un immense chemin et acquièrent une force gigantesque. Toute une cascade de centrales hydroélectriques de grande et moyenne taille a été construite à Naryn.

La perle des montagnes du Tien Shan est le pittoresque lac Issyk-Kul, qui se classe au 7ème rang sur la liste des réservoirs les plus grands et les plus profonds. Il est situé dans un bassin tectonique géant entre des chaînes de montagnes. Les habitants et les nombreux touristes aiment s'y détendre, venant en famille entière ou en groupe d'amis bruyants.

La superficie du lac est de 6332 mètres carrés. m, et sa profondeur atteint plus de 700 m. Vous pouvez ajouter ici d'autres grands lacs du Tien Shan intérieur - Song-Kel et Chatyr-Kel.

Dans les zones de haute montagne, il existe de nombreux petits réservoirs de type glaciaire et périglaciaire, qui n'ont pratiquement aucun effet sur le climat de la région, mais sont considérés comme des lieux de loisirs privilégiés.

Il est peu probable que quiconque conteste le fait que, par exemple, les montagnes du Tien Shan au Kirghizistan, dont les photos sont assez courantes, sont un endroit qui mérite d'être visité au moins une fois dans sa vie. La même tendance est observée dans d’autres pays. Chaque année, de plus en plus de voyageurs de différentes régions du monde viennent ici en vacances.

Section 7. Caractéristiques de la faune locale

Si vous réfléchissez à l'endroit où se trouve le Tien Shan, vous pouvez supposer que sa faune est certainement représentée par les habitants de la faune du désert et de la steppe.

Les représentants les plus nombreux de la faune locale sont la gazelle goitre, le spermophile, le lièvre piétinant, la gerbille, la gerboise, etc.

Parmi les reptiles, il y a des serpents (serpent à motifs, tête cuivrée, vipère) et des lézards.

Les oiseaux les plus communs sont les alouettes, les outardes, les perdrix et les aigles impériaux.

Mais dans les régions de moyenne montagne vivent des représentants de la faune forestière - sanglier, ours brun, lynx, loup, renard, chevreuil, etc. Les oiseaux prédominants ici sont le casse-noisette et le bec-croisé.

Plus haut dans les chaînes de montagnes vivent des marmottes, des campagnols, des argali et des hermines. Le prédateur le plus beau et le plus rare est le léopard des neiges (irbis). Les oiseaux comprennent les aigles, les vautours, les alouettes, les choucas alpins, etc.

Les espèces de sauvagine (canards, oies) vivent sur les lacs de montagne. Pendant la période de migration, vous pouvez voir des cygnes à Issyk-Koul, des cormorans et des cigognes noires à Bagrashkol. Il y a aussi beaucoup de poissons dans les lacs (chebak, marinka, osman, etc.).

Section 8. Pic Pobeda - histoire de la conquête

Beaucoup soutiennent que les montagnes du Tien Shan au Kazakhstan, dont la hauteur dépasse souvent 6 000 mètres, donnent l'impression de géants géants qui atteignent presque le ciel. Cependant, le point culminant n’est toujours pas là.

Le pic Pobeda (nom chinois Tomur) est situé au Kirghizistan, près des frontières de la Chine. Il fait partie de la liste des plus hauts sommets (7439 m).

Vraisemblablement, le sommet a été conquis pour la première fois par un groupe d'alpinistes soviétiques en 1938. Même s'il y a des doutes sur le fait qu'ils aient atteint le sommet. En 1943, en l'honneur de la victoire sur les Allemands à Stalingrad, le gouvernement de l'URSS a empoisonné une équipe jusqu'au pic Pobeda.

Toujours en 1955, deux équipes se rendirent au sommet. L'itinéraire de l'un d'eux partait du col de Chon-Ton au Kazakhstan et de l'autre le long du glacier Zvezdochka en Ouzbékistan. En raison des conditions météorologiques, l'équipe du Kazakhstan, après avoir atteint 6000 m, a été contrainte de redescendre. Sur les 12 personnes du groupe, une seule a survécu. Depuis, les montagnes ont mauvaise réputation. L'ascension se poursuit encore aujourd'hui. Il s'agit pour la plupart de grimpeurs casse-cou de Russie et de la CEI.

Section 9. Lac céleste du Tien Shan

Caché à 110 km d'Urumqi, dans les montagnes de Chine, se trouve le lac le plus pur Tianchi (« Lac céleste »), en forme de croissant. La superficie du réservoir est d'environ 5,0 mètres carrés. km, profondeur - plus de 100 m.

Les résidents appellent le lac la « Perle de la montagne céleste ». Il est alimenté par les eaux de fonte des sommets des montagnes. En été, le réservoir sauve les gens de la chaleur grâce à sa fraîcheur. Tianchi est entouré de sommets blancs comme neige dont les pentes sont couvertes de forêts de conifères et de prairies fleuries. L'un des sommets est le pic Bogdafeng, culminant à plus de 6 000 m d'altitude. Les aigles planent dans le ciel au-dessus du lac.

Le lac a reçu son ancien nom en 1783. Il s'appelait autrefois Yaochi (« Lac de Jade »). La tradition dit que le réservoir était la fontaine de la déesse taoïste Xi Wangmu, la gardienne des sources et des fruits de l'immortalité. Un pêcher pousse sur le rivage, dont les fruits donnent aux gens la vie éternelle.

Section 10. Tourisme de montagne

De nombreux voyageurs, notamment amateurs de loisirs sportifs, tentent de visiter le Tien Shan au moins une fois dans leur vie. Les photos prises par des voyageurs déjà venus ici aideront quelqu'un à choisir une nouvelle destination de vacances. Et quelqu'un les regardera, anticipant le prochain voyage.

La zone principale de tous les pays mentionnés ci-dessus est constituée de zones montagneuses. Il n'est pas surprenant que ces régions soient idéales pour le développement du tourisme de ski. Il existe de nombreuses stations ouvertes sur les pistes de montagne, dont les pistes conviennent aussi bien aux professionnels qu'aux débutants. Pour plus de commodité, il existe des points de location de matériel et des instructeurs expérimentés vous aideront à maîtriser vos compétences en conduite.

Par exemple, au Kirghizistan, les stations de ski Oru-Sai, Orlovka, Kashka-Suu et Karakol sont très populaires.

La saison de ski s'ouvre en décembre et se termine fin mars. Les meilleurs mois pour les descentes sont février et mars. En haute montagne, la neige sur les glaciers ne fond pas, même en été. Les amateurs de freeride peuvent utiliser un hélicoptère ou une voiture pour grimper à des altitudes plus élevées. Pour les grimpeurs, des ascensions vers des sommets et des glaciers et des descentes sont organisées. Les pistes de montagne sont adaptées au ski et au snowboard.

Les grandes « Montagnes Célestes », le légendaire Tien Shan, ont longtemps excité l'esprit et l'imagination de nombreux Européens curieux. Entourée d’un nuage de mythes et de légendes, elle a longtemps échappé aux chercheurs. Mystérieux et difficile à atteindre, il n’a pas encore livré tous ses secrets. Même à notre époque, où les technologies des transports et du tourisme ont atteint un niveau sans précédent, tout le monde n'est pas en mesure de profiter de sa beauté en raison de l'éloignement et du climat plutôt rigoureux.

Le Tien Shan est l'un des systèmes montagneux les plus élevés de la planète, situé en Asie centrale. La majeure partie du Tien Shan est située sur le territoire du Kirghizistan et de la Chine, mais il existe quelques branches dans d'autres États - celles du sud-ouest se trouvent en Ouzbékistan et au Tadjikistan, et ses territoires du nord et de l'ouest éloignés se trouvent au Kazakhstan. La chaîne du Tien Shan a une apparence ramifiée et se compose de régions orthographiques telles que le nord, l'ouest, le centre, l'intérieur et l'est, chacune d'entre elles contenant à son tour des chaînes de montagnes.

Toutes les crêtes sont séparées les unes des autres par des bassins intermontagnards avec des vallées et des lacs pittoresques. Fondamentalement, les crêtes du système montagneux sont situées d'ouest en est, à l'exception de la crête méridionale. L'étendue latitudinale totale du Tien Shan dépasse deux mille cinq cents kilomètres et le long du méridien pas plus de quatre cents kilomètres.

La hauteur prédominante des montagnes du Tien Shan est d'environ quatre à cinq mille mètres, mais il existe de nombreuses montagnes dépassant les six mille mètres. Les sommets du Tien Shan ont une hauteur dont les sommets des montagnes d'Europe et d'Afrique ne peuvent se vanter. Le point culminant du système montagneux - le pic Pobeda, situé près de la frontière entre la Chine et le Kirghizistan - atteint 7 439 mètres au-dessus du niveau de la mer et constitue le sommet le plus au nord avec une hauteur dépassant les sept mille mètres.

La deuxième plus haute montagne de cette région est le « Seigneur des Cieux » - le sommet de Khan Tegri avec une hauteur de 6 995 mètres. Ces sommets sont extrêmement populaires parmi les grimpeurs du monde entier. Les coordonnées de Tien Shan selon l'annuaire sont 42 et 1 de latitude nord et 80 et 7 de longitude est. Il s'agit bien entendu d'un point conventionnel sur les cartes, définissant un certain centre de cette vaste région montagneuse non loin de la frontière du Kirghizistan avec la Chine, et nullement le sommet du Tien Shan. Si nous parlons de la hauteur de la montagne Tien Shan, cela signifie le plus souvent la hauteur moyenne ou dominante du système montagneux, ou la hauteur de l'un de ses célèbres sommets.

Selon ses caractéristiques, le climat des contreforts est nettement continental - étés très chauds et secs, hivers rigoureux. Dans les montagnes de moyenne altitude, le climat est plus tempéré. Les amplitudes de température annuelles et surtout quotidiennes sont très importantes et difficilement tolérables pour les Européens.


L'humidité de l'air est extrêmement faible et le temps est généralement ensoleillé. La plupart des nuages, et donc les précipitations qu'ils provoquent, sont concentrés dans les zones de haute montagne. La majeure partie d'entre eux tombent sur les pentes occidentales des montagnes, car elles sont formées de masses d'air saturées d'humidité provenant de l'océan Atlantique. Et bien que la majeure partie des précipitations tombe pendant la période chaude, elles ne sont pas rares sur le versant ouest en hiver. Pour la même raison, sur les versants ouest, ainsi que dans les bassins ouverts au vent d'ouest, les hivers sont enneigés, mais les versants est et les vallées fermées sont souvent totalement dépourvus de couverture neigeuse. Par conséquent, les vallées du Tien Shan intérieur et central sont utilisées avec succès par les résidents comme pâturages d'hiver pratiques pour le bétail. La limite des neiges dans les montagnes se trouve à une hauteur considérable, ce qui est dû à un air extrêmement sec. En raison de l'accumulation importante de glace et de neige, ces zones sont sujettes aux avalanches, surtout avec l'arrivée de la saison chaude.

En général, le climat du Tien Shan est influencé par de nombreux facteurs différents - le relief, la zonation altitudinale et, à certains endroits, les grands lacs alpins ont une influence significative, augmentant considérablement les températures de l'air en hiver.

En raison du climat rigoureux de l'hiver, il y a peu de visiteurs à Tien Shan ; la période principale pour voyager dans cette région s'étend d'avril à novembre.

Caractéristiques géographiques

La principale caractéristique de cette chaîne de montagnes réside dans les chaînes de montagnes rocheuses, entre lesquelles se trouvent de vastes bassins. Ce sont les plus hautes montagnes appartenant au pli alpin et leur activité sismique ne s'est pas encore arrêtée, et des tremblements de terre assez importants qui se produisent de temps en temps, par exemple le tremblement de terre de Tachkent en 1966, indiquent que leur formation se poursuit. Aujourd’hui, 30 à 40 événements sismiques mineurs sont enregistrés chaque année.

Les chaînes de montagnes sont formées de roches volcaniques mélangées à des roches sédimentaires, et les bassins sont formés de roches sédimentaires.

Dans la partie haute montagneuse des crêtes du Tien Shan, elles présentent pour la plupart des crêtes abruptes et claires avec des pics pointus, typiques du relief glaciaire dit alpin, mais les plateaux et les traces d'alignements anciens sont également assez courants. Ils ont une légère pente dans une direction et sont situés principalement dans le Tien Shan intérieur et central, mais dans le Tien Shan nord, ils sont moins courants. Souvent ces plateaux sont recouverts d'une végétation dense et servent de pâturages aux habitants.

Les pentes des montagnes sont constamment soumises à l'érosion, les glissements de terrain et les chutes de pierres sont fréquents et de nombreuses vallées fluviales sont caractérisées par une activité de coulées de boue et sont dangereuses pendant la saison des pluies.

Glaciation

La superficie totale de glaciation dans les montagnes du Tien Shan est de plus de 7 300 kilomètres carrés et le nombre de glaciers dépasse 7 700. La plus grande glaciation affecte le Tien Shan central, où se trouve Inylchek - le glacier le plus important du système montagneux. sa longueur est d'environ 60 kilomètres. Ce n'est pas le seul grand glacier.

Le glacier Petrov, qui appartient au massif d'Akshiyrak, est également connu, et d'autres grands glaciers sont situés sur les crêtes de la chaîne Kakshaal-Too. La crête Terskey-Ala-Too est caractérisée par des glaciers à sommet plat, situés sur des surfaces de planation inclinées en hauteur dans les montagnes, sous la forme de petits boucliers.

Dans de nombreuses régions montagneuses du Tien Shan, en particulier dans l'intérieur et le centre, vous pouvez voir des traces d'anciennes glaciations. On suppose que le Tien Shan a été soumis à la glaciation à deux reprises et, pour la première fois, il a été entièrement recouvert de glaciers qui descendaient jusqu'au pied des montagnes, qui étaient cependant à cette époque beaucoup plus hautes. La seconde glaciation, bien que supérieure à la glaciation moderne, fut beaucoup plus faible que la première.

De nos jours, dans le Tien Shan, il existe des glaciers de type cirque, ainsi que des glaciers de vallée et suspendus, qui représentent un grand danger pour les grimpeurs. Et bien que la formation de glaciers ne s'arrête pas, au cours des dernières décennies, la superficie des glaciers du Tian Shan a diminué et continue de diminuer.

Système d'eau de Tien Shan

Les rivières naissent dans les glaciers et ne se jettent pas dans la mer - c'est la principale caractéristique du système hydrologique de cette région montagneuse. Certaines rivières se jettent dans des lacs intérieurs, beaucoup se terminent dans les déserts d’Asie centrale et centrale, et il existe également des rivières avec des « deltas secs ». Il s'agit de rivières dont les eaux ont été détournées pour l'irrigation ou simplement infiltrées dans la roche.

Les rivières du Tien Shan sont alimentées par les glaciers, mais il y a aussi celles qui sont remplies d'eau de fonte et de pluie, les petites rivières prenant leur source dans les moyennes montagnes sont alimentées par les eaux souterraines.

Les rivières ici ne servent pas seulement à irriguer les vallées arides. Grâce au vaste système d'irrigation, il existe de nombreuses oasis, parmi lesquelles Fergana, Tachkent, Talas, Chui et d'autres. De nombreuses rivières, en raison de leur débit rapide, sont propices à la production d'électricité. Sur Naryn, la plus grande du Tien Shan occidental, il y a une cascade de centrales hydroélectriques ; il existe également des centrales hydroélectriques sur d'autres rivières.

Tien Shan est un pays de lacs. Le plus grand - le lac Issyk-Kul - est extrêmement pittoresque et formé dans une dépression tectonique, sa plus grande profondeur dépasse 668 mètres. Ce lac ne gèle jamais en hiver et a sans aucun doute une influence non négligeable sur le climat de sa région. Comme les autres lacs fermés, sa salinité est faible - un peu plus de cinq ppm. Elle n’a pas eu le temps de devenir plus salée en raison de sa formation relativement récente et du volume colossal d’eau qu’elle contient. Grâce à son caractère pittoresque extraordinaire et à ses conditions environnementales favorables, le lac est devenu l'un des lieux touristiques les plus visités du Kirghizistan et peut être visité tout l'été.

D'autres lacs de haute montagne, par exemple Chatyrkel et Sonkel, situés à plus de trois mille mètres d'altitude, sont recouverts de glace presque toute l'année. Il existe de nombreux petits lacs dans les plaines variétales (pâturages) du cours supérieur de la rivière Naryn et dans d'autres régions.

Le lac Tianchi, dans l'est du Tien Shan, est situé en Chine et est traduit par « Lac céleste », ainsi que de nombreuses autres attractions de la Chine. Sa forme en croissant et ses pentes montagneuses couvertes de forêts et de fleurs la rendent très pittoresque. Il y a beaucoup de choses associées à ce lac légendes sur l'immortalité. Certains pensent également que des monstres primitifs ont survécu et vivent encore aujourd’hui dans ses eaux profondes.

Végétation et faune du Tien Shan

Il convient de noter que la principale caractéristique de la nature du Tien Shan est sa structure conforme aux lois de la zonation altitudinale, il est donc difficile de parler de la nature de cette zone montagneuse comme de quelque chose d'unifié - elle est différente partout et change avec l'augmentation altitude, tout comme les zones climatiques.

Les plaines bordant les montagnes sont des déserts argileux. Dans les contreforts, ils sont remplacés par des semi-déserts et des steppes de type désertique. Ici, vous pourrez donc rencontrer des représentants de la faune des steppes et du désert - gerboises, lièvres piétinants, gazelles goitres, écureuils terrestres et gerbilles, divers lézards et serpents. Les oiseaux les plus communs sont les outardes et les alouettes, les perdrix et divers représentants d'oiseaux de proie.

Puis les céréales et les graminées bulbeuses cèdent la place aux arbustes et aux forêts. Les forêts de feuillus alternent avec des bosquets d'arbustes, parmi lesquels se trouvent souvent des roseraies - des bosquets denses d'églantiers.

Il existe de nombreux pâturages dans les zones de steppe de montagne et de prairies de montagne.
Des animaux forestiers bien connus vivent dans les forêts, comme les loups, les ours, les sangliers et les renards. Le lynx et le chevreuil vivent dans les forêts de conifères. De nombreux oiseaux habitent les forêts, les représentants les plus typiques étant le bec-croisé, le casse-noix et le gros-bec genévrier.

Dans la zone climatique des prairies de haute montagne, les marmottes, les campagnols, les alouettes, les moutons argali et les ours du Tien Shan, les chèvres de montagne et les léopards des neiges sont communs. Une végétation luxuriante, véritables herbes alpines, permet d'attribuer des zones de pâturage.
Les lacs sont habités par des espèces de poissons locales, dont certaines ont une importance commerciale (carpe, chebak), et des oiseaux aquatiques - cygnes, oies, canards - nichent sur les pentes qui les entourent.

La nature du Tien Shan est très riche et diversifiée. Comme le climat est différent selon les versants et les vallées, les plantes et les animaux qui y poussent frappent par leur diversité. Lors de la floraison printanière, la steppe et le désert deviennent exceptionnellement pittoresques.

Tourisme de montagne

Le pays montagneux du Tien Shan présente un grand intérêt pour les amateurs de tourisme de montagne. De nombreux itinéraires sont développés ici pour les grimpeurs débutants et expérimentés. En plus des itinéraires très fréquentés et bien connus, il existe également des itinéraires complètement nouveaux, inexplorés, pleins de mystères et d'aventures. De plus, chacun peut choisir un itinéraire en fonction de ses préférences climatiques : sommets enneigés, glaciers, rochers, rivières et lacs de montagne, cascades en abondance, vues magnifiques constituent une source inépuisable de nouvelles impressions.

Les sanatoriums et les centres de villégiature sont fondés sur les rives des grands lacs de montagne. Pour les amateurs de ski, il existe des pistes avec remontées mécaniques sur le territoire de stations de ski confortables. La partie la plus « habitée » et visitée de la chaîne de montagnes est le nord du Tien Shan, en raison de la proximité des villes et des infrastructures touristiques développées. Le Tien Shan occidental est extrêmement pratique pour tous les types de voyages, car il est situé simultanément sur les terres de trois pays - l'Ouzbékistan, le Kazakhstan et le Kirghizistan, il existe de nombreuses routes d'accès aux itinéraires touristiques, des centres de loisirs de montagne ont été construits et il y a un vaste réseau d'autoroutes.

Vues : 145