L'histoire de la Bulgarie remonte à des milliers d'années et remonte à l'ère néolithique lointaine, lorsque des tribus agricoles nomades se sont déplacées ici depuis le territoire de l'Asie Mineure. Au cours de son histoire, la Bulgarie est devenue plus d'une fois un trophée convoité des conquérants voisins et faisait partie du royaume thrace odyssien, la Macédoine grecque, a été incluse dans l'Empire romain, puis dans Byzance et au XVe siècle. conquise par l'Empire ottoman.
Après avoir connu des invasions, des guerres, des conquêtes, la Bulgarie a cependant réussi à renaître, à acquérir sa propre nation et à acquérir son autodétermination culturelle et historique.
Royaume Odrysien
Au 6ème siècle. avant JC e. Le territoire de la Bulgarie était la périphérie de la Grèce antique, s’étendant le long de la côte de la mer Noire. Au cours de plusieurs siècles, sur la base des tribus indo-européennes venues du nord, s'est formée ici une tribu de Thraces, dont la Bulgarie a reçu son prénom - Thrace (bulgare : Trakia). Au fil du temps, les Thraces sont devenus la principale population de ce territoire et ont formé leur propre État - le royaume odyssien, qui réunissait la Bulgarie, la Roumanie, le nord de la Grèce et la Turquie. Le royaume devient alors le plus grand conglomérat urbain d’Europe. Les villes fondées par les Thraces - Serdika (Sofia moderne), Eumolpiada (Plovdiv moderne) - n'ont pas encore perdu de leur importance. Les Thraces étaient une civilisation extrêmement développée et riche ; les outils et les articles ménagers qu'ils créaient étaient en avance sur leur temps à bien des égards (lames métalliques habiles, bijoux en or exquis, chars à quatre roues, etc.). De nombreuses créatures mythiques sont passées des Thraces aux voisins grecs - le dieu Dionysos, la princesse Europe, le héros Orphée, etc. Mais en 341 av. affaibli par les guerres coloniales, le royaume odrysien passe sous l'influence de la Macédoine, et en 46 après JC. est devenue partie intégrante de l'Empire romain et plus tard, en 365, de Byzance.
Premier royaume bulgare
Le premier royaume bulgare est né en 681 avec l'arrivée des nomades asiatiques des Bulgares sur le territoire de la Thrace, qui, sous l'assaut des Khazars, ont été contraints de quitter les steppes d'Ukraine et du sud de la Russie. L'alliance qui en résulte entre la population slave locale et les nomades s'est avérée très fructueuse dans les campagnes contre Byzance et a permis l'expansion du royaume bulgare au 9ème siècle, incluant également la Macédoine et l'Albanie. Le royaume bulgare est devenu le premier État slave de l'histoire et en 863, les frères Cyrille et Méthode ont créé l'alphabet slave - l'alphabet cyrillique. L'adoption du christianisme par le tsar Boris en 865 a permis d'effacer les frontières entre Slaves et Bulgares et de créer un seul groupe ethnique : les Bulgares.
Deuxième royaume bulgare
De 1018 à 1186, le royaume bulgare se retrouve à nouveau sous la domination de Byzance, et seul le soulèvement d'Asen, Pierre et Kaloyan en 1187 permet à une partie de la Bulgarie de faire sécession. C'est ainsi qu'est né le deuxième royaume bulgare, qui a existé jusqu'en 1396. Les raids constants de l'Empire ottoman sur la péninsule balkanique, qui ont commencé en 1352, ont conduit à la chute du deuxième royaume bulgare, qui a cessé d'exister en tant qu'État indépendant. pendant cinq longs siècles.
Règle ottomane
À la suite du joug ottoman qui a duré cinq cents ans, la Bulgarie a été complètement dévastée, sa population a diminué et ses villes ont été détruites. Déjà au XVe siècle. toutes les autorités bulgares cessèrent d'exister et l'Église perdit son indépendance et devint subordonnée au patriarche de Constantinople.
La population chrétienne locale a été privée de tous droits et victime de discrimination. Ainsi, les chrétiens ont été contraints de payer davantage d’impôts, n’avaient pas le droit de porter les armes et un fils sur cinq de la famille a été contraint de servir dans l’armée ottomane. Les Bulgares ont soulevé plus d'une fois des soulèvements, voulant mettre fin à la violence et à l'oppression des chrétiens, mais ils ont tous été brutalement réprimés.
Renouveau national bulgare
Au 17ème siècle l'influence de l'Empire ottoman s'affaiblit et le pays sombre dans l'anarchie : le pouvoir est concentré entre les mains des gangs kurdjales qui terrorisaient le pays. À cette époque, le mouvement national a été relancé, l'intérêt pour la conscience historique du peuple bulgare a augmenté, une langue littéraire s'est formée, l'intérêt pour sa propre culture a été relancé, les premières écoles et théâtres sont apparus, les journaux ont commencé à être publiés. publié en langue bulgare, etc.
Semi-indépendance princière
La domination princière est née après la libération de la Bulgarie de la domination ottomane, suite à la défaite de la Turquie dans la guerre contre la Russie (1877-1878) et à l'indépendance du pays en 1878. En l'honneur de cet événement clé de l'histoire de la Bulgarie, un temple majestueux a été construit. érigé dans la capitale Sofia en 1908 par Alexandre Nevski, qui est devenu la marque non seulement de la ville, mais de tout l'État.
Selon le traité de paix de San Stefano, la Bulgarie s'est vu attribuer le vaste territoire de la péninsule balkanique, qui comprenait la Macédoine et le nord de la Grèce. Cependant, sous la pression de l’Occident, au lieu d’obtenir son indépendance, la Bulgarie a obtenu une large autonomie au sein de l’Empire ottoman et une forme de gouvernement monarchique dirigée par le prince allemand Alexandre, neveu du tsar russe Alexandre II. Cependant, la Bulgarie a réussi à s'unir à nouveau, ce qui lui a permis de gagner la Roumélie orientale, une partie de la Thrace et l'accès à la mer Égée. Mais dans cette composition, la Bulgarie n'a pu exister que pendant 5 ans (1913 -1918) ; après la défaite de la Première Guerre mondiale, le pays a perdu la majeure partie de son territoire.
Troisième royaume bulgare
Le Troisième Royaume bulgare couvre la période de 1918 à 1946. Malgré l'accord de « paix indestructible et d'amitié sincère et éternelle » avec la Yougoslavie signé en 1937, pendant la Seconde Guerre mondiale, la Bulgarie choisit l'Allemagne comme alliée et envoie ses troupes sur le territoire. d'un pays voisin, soutenant ainsi l'intervention allemande. La tentative du tsar Boris de changer de cap n'a pas abouti. Après sa mort prématurée, son fils Siméon II, âgé de 6 ans, qui s'est ensuite enfui en Espagne, monte sur le trône. En 1944, les troupes soviétiques entrent en Bulgarie, et déjà en 1944-1945. L'armée bulgare commence à mener des opérations militaires contre l'Allemagne et ses alliés dans le cadre des forces armées soviétiques. L'évolution politique de la Bulgarie était prédéterminée ; en 1944, le pouvoir passa aux communistes sous la direction de Todor Zhivkov. En 1946, à la suite d'un référendum, la monarchie fut abolie et la Bulgarie se déclara république dirigée par un Premier ministre.
Bulgarie communiste
Pendant le régime communiste, la Bulgarie a obtenu des résultats élevés dans le développement et la modernisation de l'industrie, l'industrialisation et la collectivisation de l'agriculture, ce qui a permis non seulement de fournir au pays des emplois, les dernières technologies, divers biens et produits alimentaires, mais aussi de devenir un exportateur majeur. Le principal consommateur des exportations bulgares était bien entendu l’URSS. Ainsi, les républiques soviétiques ont été activement fournies aux républiques soviétiques des produits industriels et textiles, des produits agricoles, diverses conserves, des produits du tabac, des boissons alcoolisées (cognac, bière) et les premiers ordinateurs, et les stations balnéaires bulgares sont devenues une destination de vacances populaire pour les citoyens soviétiques. Cependant, en 1989, la vague de perestroïka a atteint la Bulgarie et après la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989, le système communiste a été renversé et le chef permanent du Parti communiste, Todor Zhivkov, âgé de 78 ans, a été remplacé. placé en état d'arrestation puis jugé pour corruption et pots-de-vin.
La Bulgarie moderne
La Bulgarie moderne a mis le cap sur l’intégration occidentale et européenne. Ainsi, le 29 mars 2004, le pays rejoint l'OTAN, et le 1er janvier 2007, l'Union européenne. En menant une modernisation complète, la Bulgarie devient chaque année de plus en plus attractive pour les touristes étrangers, une destination populaire pour les vacances d'été et d'hiver. La construction généralisée de nouveaux hôtels, le développement des infrastructures, l'amélioration de la qualité du service et la diversification des services ont permis à la Bulgarie d'augmenter à plusieurs reprises le flux touristique.
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Histoire de la Bulgarie du pays. De nombreuses époques s’y reflètent.
Histoire du pays
Les habitants les plus anciens de la Bulgarie étaient les Néandertaliens (il y a 70 000 ans), dont les restes ont été retrouvés dans la grotte de Bacho-Kiro.
6ème siècle avant JC Le territoire de la Bulgarie représente la périphérie nord de la Grèce antique. Les Grecs sont les premiers habitants civilisés de la côte de la mer Noire ; le reste de la région est habité par des tribus thraces, dont la tradition était d'enterrer leurs rois dans des tumulus. Ensuite, les archéologues ont trouvé dans ces monticules beaucoup d’or et d’autres objets, et de bonne qualité artistique. Dans le village de Karanovo, par exemple, ils ont trouvé des céramiques peintes en blanc sur fond rouge, des faucilles en corne avec des inserts en silex, des moulins à grains et des restes d'habitations rectangulaires avec des poêles). Un autel sacrificiel (VIe millénaire avant JC) a également été découvert près du village de Kapitan Dmitrievo (100 km au sud-est de Sofia), qui est un renfoncement cylindrique de 1,85 m de profondeur, auquel mènent trois marches. Selon les archéologues, la forme cylindrique de l'autel symbolise le ventre de la déesse Terre Mère. Les cérémonies religieuses organisées en ce lieu, au cours desquelles de la nourriture était le plus souvent sacrifiée, étaient censées assurer une riche récolte.
DANS V-III siècle avant JC Les Thraces constituent la principale population de Bulgarie, ils créent le royaume odrysien, le plus grand d'Europe (Bulgarie, Roumanie, Grèce du Nord et Turquie réunies). A cette époque, les Thraces atteignirent le niveau de civilisation urbaine. Il existe des villes thraces telles que Serdika et Eumolpias, qui n'ont pas perdu de leur importance à ce jour. De nombreux fragments lisses de poteries (morceaux de tuiles et vases grecs) découverts lors des fouilles témoignent de la richesse des habitants de la ville. Les Thraces aux cheveux roux savaient fabriquer des lames métalliques et des chars à quatre roues. Des Thraces, de nombreuses créatures mythiques se sont transmises à leurs voisins grecs, comme le dieu Dionysos, la princesse Europe et le héros Orphée. Cependant, les conflits avec les colonies grecques sur la côte de la mer Noire provoquèrent une longue guerre qui affaiblit le royaume odyssien et en fit une proie facile pour les Macédoniens.
DANS 341 avant JC La Thrace, comme le reste du monde, a connu le pouvoir destructeur d’Alexandre le Grand. Cependant, en payant tribut, les rois Odrysiens conservèrent leur autonomie jusqu'à l'arrivée des Romains. 1er siècle avant JC, ils n'exerçaient plus d'influence politique. Le grec est devenu la langue de communication.
DANS '46 Après JC, le territoire du royaume fut inclus dans l'Empire romain en tant que province distincte de Thrace (bulgare : Trakia). L'empereur Dioclétien, pour faciliter l'administration, divisa la Thrace en 4 provinces : Thrace - la partie nord-ouest de la province d'origine ; Montagnes des Rhodopes - la partie sud et sud-ouest de la province, entre la chaîne des Rhodopes, la mer, la Chersonèse thrace et l'Hébrus ; Europe - partie sud-est de la Thrace sur la côte de la Propontide ; Gemimont - Province du nord-est, enclavée entre les montagnes du Gem, la mer Noire et les rivières Gebr. Sur le territoire de la Thrace renouvelée, les villes de Philippopolis et Beroya se distinguaient.
DANS 210 Sur le bas Danube, les Goths attaquent l'Empire romain et la guerre des Scythes commence. DANS 251 les Goths assiègent la ville de Philippopolis (l'actuelle Plovdiv). De nombreux habitants ont été faits prisonniers, 
Philippopolis fut détruite, plus de cent mille personnes furent tuées à l'intérieur des murs de la ville.
La bataille décisive eut lieu à l'été 251 près de la ville d'Abrittus, près de Nova. Les barbares étaient divisés en 3 parties. Decius a vaincu les deux premières parties de l'armée gothique, mais après avoir attaqué les barbares restants, il s'est retrouvé de manière inattendue dans un endroit marécageux, entouré d'ennemis. Les barbares ont délibérément attiré les légionnaires qui les poursuivaient dans le marais en feignant une retraite. Les Goths tirèrent sur les Romains avec des arcs et le fils de l'empereur fut tué avec une flèche. L’armée romaine subit une défaite totale. L'empereur Dèce s'est noyé dans un marais alors qu'il fuyait. Le nouvel empereur Trebonianus Gallus, ancien commandant militaire de Decius en Mésie, s'empressa de faire la paix avec les Goths, leur permettant d'emmener même de nobles captifs et promettant des paiements annuels en argent en échange du renoncement aux attaques sur les terres romaines.
Plus tard, les Goths furent également vaincus. L'empereur Claude proclama ainsi sa victoire : « Nous avons détruit trois cent vingt mille Goths, coulé deux mille navires. Les rivières sont couvertes de leurs boucliers, toutes les rives sont jonchées de leurs épées larges et de leurs lances courtes. Les champs cachés sous leurs ossements ne sont pas visibles, il n'y a pas de route, un immense convoi a été abandonné. Nous avons capturé tellement de femmes que chaque guerrier victorieux pouvait en prendre deux ou trois pour lui. Durant ces Goths, la peste faisait rage. L'épidémie de peste a également touché les vainqueurs. L'empereur Claude, qui reçut du Sénat le titre de Gothique pour ses victoires, mourut de maladie au début de 270. Par la suite, il y eut encore bien d’autres guerres.
DANS 441 La région connut une invasion des Huns.
DANS 592 Les Avars envahirent le territoire bulgare.
DANS 679 Les hordes turques, les soi-disant proto-bulgares, dirigées par les khans et les boyards, quittèrent leurs habitats traditionnels entre la Volga et le sud de l'Oural, traversèrent le Danube avec 250 000 soldats et prouvèrent leur valeur à Byzance.
681-1018 Premier royaume bulgare
DANS 681 g Turkic Khan Asparukh, le plus jeune des 3 frères Kubrat, l'aîné Bayan, le milieu Kotrag) a formé le premier État slave de l'histoire - Premier royaume bulgare - avec sa capitale à Pliska
en Mésie. L'État a existé jusqu'en 1018. et fut très répandu à l'échelle européenne - au IXe siècle. ses frontières s'étendaient de Byzance à la Macédoine. Dans le même temps, les quelques proto-bulgares, ainsi que les Thraces, disparaissent parmi les tribus slaves, adoptant leur langue et leur culture.
DANS 863 les frères Cyrille et Méthode créent l'écriture slave. DANS 865 Le tsar Boris Ier est baptisé, la Bulgarie commence à professer le christianisme. AVEC 919 L'Église bulgare devient indépendante et possède son propre patriarche. Le royaume bulgare atteint l'apogée de sa puissance sous le tsar Siméon (893-927), qui capitale en Preslav et élargi les frontières du pays jusqu'aux rives occidentales de l'Adriatique. Même les Serbes fiers et indépendants ont reconnu Siméon comme leur souverain (l'adoption du christianisme par les Serbes remonte à la même époque). La culture et l’écriture étaient florissantes. Les écoles d'écriture de Preslav et d'Ohrid furent les premières en Europe après les écoles hébraïque, hellénique et romaine, qui avaient depuis longtemps connu leur apogée. Les tentatives de Siméon pour tenter de s'emparer de la couronne de l'Empire byzantin, les guerres avec les Croates et les Serbes, déclenchées par Byzance, ont considérablement affaibli le pays. La Serbie réussit à prouver son indépendance en 933. Byzance fit même appel au prince de Kiev Sviatoslav, qui ruina la Bulgarie. Certes, plus tard, l'empereur de Byzance, Jean Tzimiskes, a vaincu Sviatoslav en 971 et l'a forcé à retourner dans son pays natal.
En 972, Byzance se dissocie de la Bulgarie, laissant derrière elle une partie des terres orientales. Le centre politique s'est déplacé vers l'ouest, vers Skopje et Ohrid (aujourd'hui la Macédoine). Le tsar Samuel (980-1014) tenta d'empêcher des changements fatals à partir de là et partit en campagne, conquérant progressivement les terres de Byzance, mais subit une sévère défaite en 1014 dans la bataille sur le col près de Belastitsa contre les troupes de l'empereur byzantin Vasily II. Ce dernier a ordonné d'arracher les yeux de 15 000 soldats bulgares. L'empereur Vasily II reçoit le surnom de « tueur bulgare ». Le roi bulgare ne supporta pas la défaite et mourut d'une crise cardiaque quelques mois plus tard. Ce fut la fin de la Bulgarie indépendante.
1018-1187 La Bulgarie dans le cadre de Byzance
Quatre ans plus tard ( depuis 1018) toute la Bulgarie est devenue une partie de Byzance. Le joug byzantin était vraiment doux dans son régime. L'Église bulgare était subordonnée au patriarche de Constantinople et de nombreuses familles nobles furent réinstallées dans la partie asiatique de l'empire. Les Bulgares ont soulevé à plusieurs reprises des soulèvements contre Byzance - le soulèvement de Pierre Delyan en 1040-41, celui de Konstantin Bodin en 1072, mais ils ont tous été réprimés. Byzance fut alors gouvernée par la dynastie des Comnènes (1081-1185). En 1185, Isaac II Ange (1185-1195) fut proclamé empereur de Byzance.
DANS 1186 soulèvement en Bulgarie contre les Byzantins dirigé par Pierre et Asen. Campagne des troupes d'Isaac II Angel en Bulgarie. L'ange les chassa des gorges des montagnes et pilla tout le pays. Peter et Asen ont fui à travers le Danube. L'armée romaine bat en retraite. Asen s'unit aux Coumans et retourna en Bulgarie. Les Bulgares attaquent Byzance. L'ange envoya Alexeï Vran chez les Bulgares, mais il se proclama empereur à Andrinople. Vran vainquit l'armée de l'Ange et s'approcha de la capitale. César Kondrat s'est opposé à Vran et l'a vaincu, Vran est mort. Les rebelles qui ont survécu ont été pardonnés.
1187 Isaac II Angel envahit la Bulgarie, assiégea sans succès Lovitsa pendant 3 mois et se retira. Restauration de l'indépendance de la Bulgarie, le roi de Bulgarie Pierre fut tué par les seigneurs féodaux.
1187-1396 Deuxième royaume bulgare
Le Deuxième Royaume Bulgare a existé de 1187 à 1396, Veliko Tarnovo est devenue la nouvelle capitale. La révolte des frères Pierre, Asen et Kaloyan rétablit l'État bulgare à partir de 1185 environ. Les frères Ivan Asen I et Pierre IV étaient co-dirigeants. Les opérations militaires ont été principalement menées sous la direction d'Ivan Asen I, qui s'est montré un brillant commandant et a avancé ses troupes là où les Byzantins étaient absents, capturant ainsi facilement des régions et des villes. L’État nouvellement indépendant s’est rapidement renforcé. Les frères Ivan et Pierre offrirent même une assistance militaire aux troupes de la Troisième Croisade pour le passage en toute sécurité des territoires byzantins. Après la mort des deux frères, le trône fut occupé par leur jeune frère, Kaloyan.
Kaloyan s'est révélé être un dirigeant brillant, ses capacités et son talent n'étaient en rien inférieurs à ceux de ses frères aînés. Il a déclaré qu'il se vengeait des représailles autrefois sanglantes de l'empereur Vasily II contre les Bulgares. Durant son règne, les troupes bulgares ne connurent pas la défaite ; il remporta toujours la victoire sur le champ de bataille. Durant son règne, le royaume bulgare devint si fort qu'avant la prise de Constantinople par les croisés en 1204, il offrit une armée de 100 000 hommes aux chefs de l'armée croisée s'ils reconnaissaient son titre impérial et la souveraineté du royaume bulgare. Kaloyan commença à rêver de créer un empire slave-grec. Et il dirigea ses armes contre les alliés. La bataille la plus importante de Kaloyan fut la bataille d'Andrinople ( 1205 ), où ses troupes ont vaincu l'armée de la IVe Croisade et, en conséquence, l'empereur du nouvel Empire latin a été capturé. Kaloyan était un dirigeant dur et ingénieux qui lui a valu le surnom d'Ivan le Chien. Les trois frères se sont révélés être des dirigeants talentueux et sont morts à la suite de complots.
Après la mort de Kaloyan, le tsar Boril monte sur le trône. Les historiens suggèrent qu'il était l'un des organisateurs du complot contre Kaloyan. Après son accession au trône, il commence la persécution d'Asenei. Les prétendants possibles au trône doivent fuir pour sauver leur vie - parmi eux se trouve le futur tsar Ivan Asen II, fils d'Ivan Asen I. Il s'enfuit d'abord vers les Polovtsiens, puis vers la principauté de Galice-Volyn. Le règne de Boril fut caractérisé par une déstabilisation complète du pays. Un certain nombre de seigneurs féodaux ont déclaré leur indépendance et Boril a perdu de nombreux territoires conquis par les frères de la dynastie Asen. A été détrôné en 1218, l'héritier légal du royaume - Ivan Asen II. Le tsar Ivan Asen II (1218-1241), fils d'Asen, rétabli sur le trône par les troupes galiciennes et les mercenaires russes, subjugua toute la Thrace. Au cours des années suivantes, presque sans combat, le tsar Ivan Asen II a conquis la majeure partie de la Grèce moderne et presque toute l'Albanie. Il se faisait appeler le roi des Bulgares, des Vlas et des Romains (Byzantins).
DANS 1235 Le patriarcat orthodoxe a été restauré. En fin de vie dans 1241 a vaincu les troupes mongoles de Batu Khan, ce qui a accru sa gloire, mais après sa mort (24 juin) jusqu'à la chute de la Bulgarie sous domination ottomane, des dirigeants faibles ont pris le trône (le fils de 10 ans de Koloman I Asen, décédé 5 ans plus tard). Le royaume bulgare n’est plus jamais devenu un facteur décisif dans la péninsule balkanique et s’est considérablement affaibli. DANS 1242 La Bulgarie subit une invasion mongole et est contrainte de payer tribut à la Horde. Sous la pression de ses voisins, la Bulgarie perd des terres. Byzance conquiert la Macédoine et la Thrace du Nord, les Hongrois conquièrent Belgrade. La Valachie est progressivement séparée et le titre des dirigeants du deuxième royaume bulgare est réduit de « Roi des Valaques et des Bolgars » à « Roi des Bolgars ».
À la fin XIIIe siècleà la suite des guerres et des troubles internes, la Bulgarie s'est tellement affaiblie que 1277-1280 le pays est dirigé par le porcher Ivaylo, et en 1299 le fils de Khan Nogai - Chaka devient pour une courte période le roi de Bulgarie. Cependant, Khan Toktu, qui a remplacé Nogai, envahit la Bulgarie avec ses troupes un an plus tard. À la suite du soulèvement mené par Sviatoslav, fils du tsar déchu George Ier, Chaka fut tué et sa tête fut envoyée à Khan Tokta. En signe de gratitude, les Tatars ont arrêté définitivement leurs attaques sur les territoires bulgares et le tribut a été retiré.
DANS 1340 Les Turcs ont senti l’opportunité de déclarer une Bulgarie affaiblie zone de leurs intérêts nationaux. Ils se sont développés de diverses manières – politiques, économiques et religieuses. DANS 1364 Les Turcs prirent Philippopolis et tous les territoires environnants de la Bulgarie et contraignirent Jean Alexandre à une paix humiliante : il dut marier sa fille Tamar au sultan Murad et reconnaître le pouvoir suprême du sultan. Peu de temps après, le 17 février 1371, le roi mourut. Avec la participation du roi, un certain nombre de monastères et d'églises ont été fondés, par exemple le monastère des femmes orthodoxes Dragalevsky. (Situé à 3 km de Sofia au pied de la montagne Vitosha). Après la mort du roi, la Bulgarie fut divisée en 2 États : le royaume de Tarnovo, composé de capitale Tarnovo et la Bulgarie orientale et le royaume de Vidin, qui comprenait capitale - Vidin et l'ouest de la Bulgarie. La Bulgarie était constamment attaquée par les Turcs. 17 juillet 1393 après un siège de trois mois, les Turcs prirent la capitale du royaume, Tarnovo, puis 1396 et le dernier bastion des Bulgares est Vidin. Le deuxième royaume bulgare a cessé d'exister.
1396-1878 Règle ottomane
À la fin XIVe siècle La Bulgarie a été conquise par l’Empire turc ottoman. Au début, elle était vassale, et en 1396 Le sultan Bayezid Ier l'annexa après avoir vaincu les croisés à la bataille de Nicopolis. Le résultat du joug turc de cinq cents ans fut la dévastation complète du pays, la destruction des villes, en particulier des forteresses, et une diminution de la population. Déjà là XVe siècle toutes les autorités bulgares au niveau supérieur au niveau municipal (villages et villes) ont été dissoutes. L'Église bulgare a perdu son indépendance et a été subordonnée au patriarche de Constantinople, bien que les dirigeants d'Istanbul (Constantinople) n'aient pas complètement interdit le christianisme.
La terre appartenait formellement au sultan en tant que représentant d'Allah sur terre, mais en réalité elle était destinée aux sipahis, qui étaient censés déployer de la cavalerie en temps de guerre sur les ordres du sultan. Le nombre des troupes était proportionnel à la taille des propriétés foncières. Pour les paysans bulgares, ce système de régime foncier féodal était au début plus facile que l'ancien système féodal bulgare, mais les autorités turques étaient profondément hostiles à tous les chrétiens. Malgré le fait que les paysans qui vivaient sur des terres appartenant aux institutions religieuses islamiques - le vakif - disposaient de certains privilèges, tous les Bulgares se trouvaient dans un statut d'impuissance - ce qu'on appelle. « paradis » (troupeau turc). Les Ottomans n'ont pas tenté de convertir par la force l'ensemble de la population à l'islam, même si tous les chrétiens, y compris ceux vivant sur les terres du waqif, payaient plus d'impôts que les musulmans, n'avaient pas le droit de porter les armes et étaient soumis à de nombreuses autres mesures discriminatoires. mesures par rapport aux musulmans (un enfant de sexe masculin sur cinq a été envoyé dans l’armée ottomane). La majorité des Bulgares sont restés chrétiens ; les Bulgares se sont convertis de force à l'islam - ce qu'on appelle. Les Pomaks, principalement dans les montagnes des Rhodopes, ont conservé la langue bulgare et de nombreuses traditions.
Les Bulgares ont résisté et soulevé de nombreux soulèvements contre l'Empire ottoman, dont les plus célèbres sont le soulèvement de Constantin et Fruzhin (1408-1413), le premier soulèvement de Turnovo (1598), le deuxième soulèvement de Turnovo (1686) et le soulèvement de Karposh. (1689). Ils étaient tous déprimés.
DANS XVIIe siècle Le pouvoir du sultan, et avec lui les institutions établies par les Ottomans, y compris le régime foncier, ont commencé à s'affaiblir et au XVIIIe siècle, ils sont entrés dans une crise. Cela a conduit au renforcement des autorités locales, imposant parfois des lois très strictes sur les terres qu'elles possédaient. À la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, la Bulgarie tomba effectivement dans l’anarchie. Cette période est connue dans l’histoire du pays sous le nom de kurdjaliisme en raison des gangs kurdjali qui terrorisaient le pays. De nombreux paysans ont fui les campagnes vers les villes, certains ont émigré, notamment vers le sud de la Russie. DANS 1810 Les troupes russes sont apparues en Bulgarie pour la première fois en 1828-1829 des années, ils voyageaient plus loin et restaient plus longtemps.
Simultanément XVIIIe siècle a été marquée par le début de la Renaissance bulgare, associée principalement aux noms de Paisiy Hilendarski, qui a écrit l'histoire bulgare en 1762, et de Sofroniy Vrachanski et à la révolution de libération nationale. DANS 1860 un mouvement s'amorce pour une Église indépendante du patriarche de Constantinople, qui sera couronné de succès dix ans plus tard. La reconnaissance par la Turquie de l'autonomie de l'Église bulgare a constitué une étape importante sur la voie de l'indépendance. Tandis que les futurs héros nationaux de la Bulgarie : Hristo Botev, Lyuben Karavelov et Vasily Levsky se préparaient en secret pour la guerre de libération, les habitants de Koprivchtitsa soulevaient en avril 1876 soulèvement prématuré. Elle fut réprimée avec une brutalité sans précédent par les bashi-bouzouks (forces spéciales ottomanes). À Plovdiv, 15 000 Bulgares ont été exécutés et 58 villages ont été détruits. Cette tournure des événements a contraint la Serbie à déclarer la guerre à la Turquie, qui en avril 1877 La Russie et la Roumanie se sont ralliées à la Serbie. Des batailles décisives ont eu lieu près de Pleven et Shipka. La Russie a perdu 200 000 personnes tuées et blessées dans cette guerre. Lorsque les troupes russes se sont approchées d'Istanbul à moins de 50 km, les Turcs ont déposé les armes, craignant la possibilité d'une défaite totale.
D'après le signé à San Stefano 3 mars 1878 Selon l'accord, la Turquie a cédé 60 % de la péninsule balkanique à la Bulgarie et a accepté la formation d'une principauté bulgare semi-indépendante.
1878-1918 Semi-indépendance princière
Le traité de San Stefano n'a donné à la Bulgarie qu'une autonomie au sein de l'Empire ottoman, la Russie a reçu une partie du territoire et la Serbie et la Roumanie ont obtenu une indépendance totale. Craignant l’émergence d’un puissant avant-poste russe dans les Balkans sous la forme d’un nouvel État naissant, les puissances occidentales ont tout fait pour l’empêcher. Lors du Congrès de Berlin, qui s'est réuni un peu plus tard en 1978, la partie sud de la Bulgarie a été déclarée province autonome, qui était néanmoins nominalement sous la domination du sultan turc et de l'Allemand Alexander von Battenberg (neveu du tsar russe Alexandre II). ) devint le premier prince bulgare. La Macédoine a été officiellement reconnue comme faisant partie de l'Empire ottoman. En conséquence, la Bulgarie est devenue dépendante de l’Allemagne et non de la Russie. La Serbie est devenue l'alliée de la Russie. En raison de vecteurs politiques différents, la guerre de 1885 éclate entre la Bulgarie et la Serbie. En 1879, la Bulgarie du Nord adopta une constitution libérale. DANS 1885 Un soulèvement éclata dans le sud de la Bulgarie, alors appelée Roumélie orientale, et le territoire fut réuni au nord. Et en 1908 Une révolution bourgeoise a eu lieu en Turquie et la Bulgarie a profité de l’occasion pour déclarer son indépendance totale. Le prince Ferdinand, qui se dirigeait politiquement vers l'amitié avec l'Allemagne, fut couronné roi. DANS 1912 L'année suivante, Ferdinand, avec les pays des Balkans (Roumanie, Grèce, Serbie), décide d'en finir avec les Turcs affaiblis et assiège même Istanbul. Mais les Turcs ont mené une contre-attaque et ont dû signer un traité de paix, selon lequel la Turquie a acquis des frontières modernes. Tout irait bien, mais Ferdinand attaqua ses alliés afin de reprendre la Macédoine pour lui-même. Celles-ci ont été soutenues par les Turcs, ce qui a fait que la Bulgarie a perdu une partie des territoires récemment conquis, en particulier la zone autour de la ville turque d'Edirne et l'accès à la mer Égée, qui ont été capturés par les Grecs. DANS 1913 Cette guerre locale a pris fin. Au cours de la Première Guerre mondiale, la Bulgarie, en alliance avec son récent ennemi, la Turquie, s'est rangée du côté de l'Allemagne (cours de Ferdinand), la Serbie et la Roumanie se sont rangées du côté de l'Entente. Au début, la Bulgarie a conquis la Macédoine et la Dobroudja, mais ensuite une série d'échecs a commencé, le peuple s'est plaint de la guerre et de l'alliance avec les Turcs. L'Allemagne a perdu la guerre. Ferdinand devait 2 octobre 1918 remettre le trône à son fils Boris, 25 ans, et se retirer en Allemagne.
1918-1946 Troisième royaume bulgare
A. Stamboliysky est devenu le chef du gouvernement. Le gouvernement qu'il a formé a réussi à mener une réforme agraire, selon laquelle les terres appartenant aux grands propriétaires fonciers étaient réparties entre les paysans qui les exploitaient. Cet état de choses ne pouvait convenir aux propriétaires terriens. DANS 1923 L'année suivante, avec la participation du général Wrangel, il est renversé. A cette époque, sous l'influence de la Révolution d'Octobre en Russie, un soulèvement communiste éclata en Bulgarie, qui fut réprimé. DANS 1925 En 1999, une tentative d'assassinat a été commise contre le tsar Boris dans l'église (une bombe a explosé), il est resté en vie, mais son psychisme a un peu souffert. DANS 1935 année, il interdit tous les partis politiques. 1937 La Bulgarie et la Yougoslavie ont signé solennellement un traité de « paix indestructible et d’amitié sincère et éternelle ».
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Bulgarie était à nouveau une alliée de l’Allemagne. L'entrée en guerre aux côtés de l'Allemagne a amené la Bulgarie au nord de la Dobrugie, ce que l'Allemagne a poliment demandé à la Roumanie. DANS 1941 La Bulgarie reconnaissante, ayant mis fin à tous les traités, a pris une part active à l'intervention allemande en Yougoslavie. En août 1943 L'année suivante, le tsar Boris s'envole pour l'Allemagne pour rendre visite à Hitler, là-bas ils ne trouvent pas de langue commune, et sur le chemin du retour dans l'avion, il tombe malade et meurt quelques jours plus tard. Son fils Siméon II, âgé de 6 ans, monta sur le trône, qui fuit ensuite la Bulgarie vers l'Égypte, puis vers l'Espagne. Pendant la guerre, la Bulgarie a perdu 30 000 Bulgares, principalement en 44-45, lorsque, après l'entrée des troupes soviétiques en Bulgarie, elle a déclaré la guerre à l'Allemagne. Après la défaite de l'Allemagne, la Bulgarie a été libérée par les troupes soviétiques et non américaines. L'évolution politique future de la Bulgarie était donc prédéterminée. 9 septembre 1944. des détachements armés du Front de la Patrie et des partisans sont entrés à Sofia. Le pouvoir passa aux mains des communistes sous la direction de Todor Jivkov. De 1944 jusqu'à la fin de la guerre, des unités de l'armée bulgare ont participé aux combats contre les nazis aux côtés des troupes soviétiques. 1946 Un référendum a eu lieu en Bulgarie qui a aboli la monarchie, la Bulgarie a été déclarée république et Georgi Dimitrov a été élu Premier ministre le 27 octobre 1946.
La Bulgarie moderne
Georgi Dimitrov était ami avec le dirigeant yougoslave Josip Broz Tito. DANS années 1980 gg. La Bulgarie s'est jointe à l'appel de la Grèce pour cette annonce 
Les Balkans sont devenus une zone exempte d’armes nucléaires, mais les relations avec la Turquie restent tendues. Depuis la fin des années 40. Dans le pays, dirigé par le communiste Todor Zhivkov (de 1954 à 1989), se déroule une reconstruction à grande échelle, puis le développement et la transformation de l'industrie, l'industrialisation et la collectivisation de l'agriculture. La Bulgarie est devenue l'un des pays les plus prospères d'Europe de l'Est. Dans le même temps, dans le cadre de la planification dans une économie socialiste, une flexibilité importante a été démontrée, ce qui a permis d'augmenter la qualité des produits et la productivité du travail a été autorisée pendant le temps libre de l'emploi principal ; DANS 1989 Une vague de perestroïka est arrivée en Bulgarie depuis l'URSS. Le 9 novembre 1989, le mur de Berlin tombait et le lendemain, un groupe radical au sein du Parti communiste bulgare mettait fin au règne de 35 ans de Todor Zhivkov, 78 ans. Après 43 jours, T. Zhivkov a été assigné à résidence et, en février 1991. il a été le premier dirigeant communiste à être jugé pour corruption et pots-de-vin pendant son règne. DANS 1996 Le candidat du SDS Petr Stoyanov remporte l'élection présidentielle. année 2001 L'ancien monarque bulgare Siméon II de Saxe-Cobourg-Gotha a été élu Premier ministre et quelques mois plus tard Georgi Parvanov, président du Parti socialiste bulgare, est devenu président. DANS 2004. Le parlement bulgare ratifie le traité d'adhésion de la Bulgarie à l'OTAN. 2005. Sergei Stanishev devient Premier ministre. 2007. La Bulgarie dans l'Union européenne.
Du bulgare bu"lgar (personne bulgare). En anglais, "Bulgar" est généralement utilisé uniquement pour les ancêtres d'Asie centrale des Bulgares modernes.
Identification
Le nom « bulgare », ou « bulgare », vient très probablement d'un verbe turc signifiant « mélanger ». Les Bulgares de souche descendent des Bulgares (ou Proto-Bulgares), autrefois fusionnés, des peuples turcs d'Asie centrale et des Slaves, habitants de l'Europe centrale.
Cette fusion a commencé au 7ème siècle après JC dans ce qui est aujourd'hui le nord-est de la Bulgarie. Outre les Bulgares de souche, plusieurs minorités ethniques vivent ici, dont les plus nombreuses sont les Turcs et les Roms, ainsi qu'un petit nombre d'Arméniens, de Juifs et d'autres. La culture nationale dominante est celle des Bulgares de souche, et il existe peu de sentiment d'une culture nationale commune entre les trois principaux groupes ethniques.
Les Turcs ont généralement tendance à ne pas s'identifier aux Bulgares, tandis que les Tsiganes, au contraire, s'identifient souvent à eux. Les deux groupes sont généralement considérés comme marginalisés parmi les Bulgares de souche, contrairement aux minorités nationales plus assimilées telles que les Juifs et les Arméniens.
Cependant, tous les résidents participent d’une manière ou d’une autre à l’économie nationale et à la structure gouvernementale. La division entre la culture bureaucratique et politique existe, elle se forme et façonne les pratiques culturelles des groupes ethniques constitutifs.
L’émergence d’une identité nationale
Au cinquième siècle après JC, les Slaves ont commencé à peupler les plaines orientales du Danube occupées par les Thraces. Au VIIe siècle, ils envahirent ces domaines avec les Bulgares pour prendre le contrôle d'un territoire important, qu'ils défendirent contre l'Empire byzantin en 681. En conséquence, ils sont reconnus comme le premier État bulgare.
Les éléments slaves et bulgares se rendirent compte qu'ils étaient unis en un seul groupe ethnoculturel, notamment après l'adoption officielle du christianisme (style grec) en 846, qui les unifia autour d'une religion commune. Parallèlement à la christianisation, l'alphabétisation a rapidement commencé à se répandre et le développement de l'écriture slave, créée par les saints bulgaro-macédoniens Cyrille et Méthode, a commencé. La langue slave locale est devenue la langue des liturgies et du gouvernement, réduisant ainsi l'influence ecclésiastique et culturelle de Byzance.
Au Xe siècle, il était classé parmi les trois empires les plus puissants et les plus puissants d’Europe. Les Ottomans ont envahi la Bulgarie au XIVe siècle et ont gouverné le pays pendant 500 ans. Au cours du dernier siècle du joug ottoman, la culture bulgare est passée au stade de la « renaissance nationale ». C’est précisément à cette époque que furent créées les écoles et les centres culturels bulgares.
En 1870, l’Église bulgare a obtenu son indépendance de la domination grecque. Le monde extérieur a pris au sérieux la répression sanglante du gouvernement ottoman contre les Bulgares en avril 1876, qui a conduit à un soulèvement dans l'État bulgare.
Les espoirs de restauration d’une Bulgarie grande et forte ont été anéantis après le traité de Berlin en 1878, qui a transféré un grand nombre de Bulgares de souche sous la juridiction des États voisins. Cette division de la Bulgarie fut la cause de nombreux conflits dans les Balkans. Après la Seconde Guerre mondiale (1939 - 1945), un gouvernement socialiste est créé sous la tutelle de l'URSS. Le renversement du leader communiste Teodor Zhivkov le 10 novembre 1989 a accéléré le processus de réforme et conduit à la destruction du socialisme en 1990 et à la création de formes de gouvernement plus démocratiques.
identité nationale
L'identité nationale bulgare repose sur la compréhension que la nation (le peuple) bulgare s'est formée et a acquis certaines différences ethniques au Moyen Âge (à la suite du mélange des Slaves, des Bulgares et d'autres peuples). Cette identité a persisté tout au long de la domination ottomane et a constitué la base d’un État indépendant.
L’histoire de la lutte pour le rétablissement de l’État bulgare a fourni des symboles clés de l’identité nationale.
Une autre condition préalable est que les frontières ethniques et territoriales doivent, d’une manière ou d’une autre, se croiser. Cela a parfois conduit à des conflits territoriaux avec les États voisins.
De plus, cela a un double impact sur l’état et la position des minorités nationales, puisqu’elles n’ont pas les mêmes liens ethniques et historiques avec l’État bulgare et ses terres.
Relations ethniques en Bulgarie
Entretient officiellement des relations amicales avec les pays voisins. Les relations avec la Macédoine sont toutefois compliquées, car de nombreux Bulgares considèrent la Macédoine comme le territoire historique de la Bulgarie.
La libération de la Macédoine est un élément central du mouvement de libération bulgare du XIXe siècle et du nationalisme du début du XXe siècle. La Macédoine ottomane a été divisée entre la Bulgarie, la Grèce et la Serbie en 1913. Les Bulgares prétendent le contraire : la majorité des Macédoniens recherchaient un État macédonien indépendant, ce qui n'a été réalisé qu'après la Seconde Guerre mondiale en Macédoine yougoslave.
Il a rapidement reconnu l'indépendance de la Macédoine de la Yougoslavie en 1991, mais ne reconnaît pas la culture macédonienne comme indépendante et autonome. Depuis 1997, le gouvernement bulgare reconnaît les Macédoniens comme Bulgares et l'existence d'une minorité macédonienne en Bulgarie est généralement niée. Les autorités et le public sont préoccupés par la question des droits de l'homme (en particulier la question de l'auto-identification nationale) parmi les Bulgares vivant dans les pays voisins, principalement en Serbie et en Macédoine. Les relations entre les différents groupes ethniques en Bulgarie sont quelque peu tendues, en partie à cause des politiques d'assimilation brutales menées par l'État socialiste, et en partie à cause de la crainte des Bulgares de souche que les minorités nationales puissent menacer l'intégrité de l'État.
En règle générale, le mélange des habitants et leurs relations avec les membres d'autres groupes ethniques sont plutôt amicaux, même si cela dépend en grande partie de la connaissance personnelle des individus.
Il y a plus de 3 000 ans, les Thraces vivaient sur le territoire de l'actuelle Bulgarie. Les Thraces n'avaient pas leur propre État unifié et vivaient en tribus. Les tribus thraces les plus nombreuses et les plus célèbres étaient la tribu Odrysienne et la tribu Bessienne. Au 5ème siècle avant JC. sur le territoire de la Bulgarie actuelle, il y avait ce qu'on appelle. Royaume Odrysien. Comme les Thraces croyaient fermement en une vie après la mort, ils enterraient les personnes nobles et riches dans de grandes tombes avec des ustensiles en or et en argent et d'autres objets en or et en argent dont le défunt pourrait avoir besoin dans l'au-delà. Les tombes étaient recouvertes de terre en forme de monticule. Il existe aujourd'hui environ 3 000 tumulus thraces en Bulgarie et des trésors d'argent ou d'or ont été découverts dans presque chacun d'entre eux. Le légendaire chef de la révolte des esclaves à Rome, le gladiateur Spartacus, était un Thrace. Le nom Thrace (en bulgare Thrace) est désormais porté par une vaste région de la péninsule balkanique, qui occupe le sud et le sud-est de la Bulgarie et le nord de la Grèce et de la Turquie.
Il y a 2000 ans, outre les Thraces, les anciens Grecs (Hellènes) vivaient également sur le territoire de la Bulgarie actuelle. La plupart des villes situées le long de la côte bulgare de la mer Noire, par exemple Nessebar, Pomorie et Sozopol, sont nées dans l'Antiquité en tant que cités-États grecques antiques.
Au début de notre ère, les troupes romaines apparurent sur la péninsule balkanique et commencèrent à s'emparer des villes thraces et grecques. Sur une partie du territoire de la Bulgarie, de la Turquie et de la Grèce actuelles, s'est établi l'Empire romain d'Orient, que les historiens ont commencé à appeler Byzance. La capitale de l'empire était la ville de Constantinople, l'actuelle Istanbul. Aux Ve-VIIe siècles après JC. Dans la partie nord de Byzance, entre les montagnes des Balkans (vieille montagne) et le Danube, des tribus slaves se sont installées et ont vécu.
Au milieu du VIIe siècle, la soi-disant force est apparue sur le territoire de l'actuelle Bulgarie. Proto-bulgares (anciens Bulgares). De par leur appartenance linguistique, ils faisaient partie des peuples turco-altaïens. Les historiens suggèrent que l'ethnie proto-bulgare s'est formée en Asie centrale, entre la mer Caspienne et les montagnes du Pamir, du Tien Shan et de l'Hindu Kush.
Le chef des proto-bulgares, qui atteignirent la péninsule balkanique à cheval, était Asparukh du clan Dulo, qui portait le titre de « kanas yuvigi », qui peut être grossièrement traduit par « grand prince ». Les Proto-bulgares s'allièrent aux tribus slaves et commencèrent à lutter contre les troupes de l'Empire romain d'Orient. Après plusieurs batailles avec les troupes byzantines, les proto-bulgares se sont fermement installés dans la péninsule balkanique, dans la partie nord-est de l'actuelle Bulgarie. En 681, un accord fut signé sur la cessation des hostilités entre Byzance et le nouvel État. On pense donc que le début de l'existence de la Bulgarie remonte exactement à 681. La Bulgarie et Byzance se sont battues presque continuellement. L'une des batailles les plus grandes et les plus importantes a eu lieu le 26 juillet 811, lorsque le souverain bulgare Krum le Terrible a détruit les troupes byzantines dans le passage de Vyrbish, dans les montagnes des Balkans. Le jeune État élargit ses frontières d'année en année et au début du Xe siècle, sous le tsar bulgare Siméon Ier (893-927), après de nombreuses guerres avec l'Empire romain d'Orient, la Bulgarie occupait déjà un territoire s'étendant des Carpates jusqu'à l'Empire romain d'Orient. Mer Égée et de la mer Noire à la mer Adriatique. La formation de la nation bulgare a réuni principalement les Protobulgares, les Slaves et les Thraces, ainsi que les Hellènes et les Byzantins.
Le christianisme a été adopté comme religion officielle en Bulgarie à la fin du IXe siècle, sous le règne du tsar bulgare Boris Ier (852-889).
Également dans la seconde moitié du IXe siècle, les frères Cyrille et Méthode, nés dans la ville de Thessalonique (père byzantin, mère bulgare), ont créé l'alphabet slave basé sur l'alphabet grec. Le nouvel alphabet s'appelait Glagolitique. L'un des étudiants de Cyrille et Méthode, Clément d'Ohrid (840-916), fonda l'école du livre d'Ohrid et, sur la base de l'alphabet glagolitique, créa un alphabet appelé alphabet cyrillique. Ainsi, l'alphabet slave de la vieille église a été créé - le premier alphabet cyrillique, qui constitue la base des langues bulgare et russe.
Au début du XIe siècle, la Bulgarie était déjà perçue comme une menace sérieuse pour l’existence de l’Empire romain d’Orient (Byzance). En 1018, la Bulgarie perdit une autre guerre contre Byzance et, ayant perdu son indépendance, resta sous la domination byzantine jusqu'en 1185. À la suite du soulèvement d'Asen et de Pierre, la Bulgarie retrouva son indépendance à la fin du XIIe siècle. Ainsi, ce qu'on appelle Deuxième État bulgare. Parmi les dirigeants du deuxième État bulgare, il convient de noter le tsar Kaloyan, qui a vaincu les chevaliers de la quatrième croisade (14 avril 1205), en passant par le territoire de la Bulgarie, et le tsar Ivan Asen II (1218-1241), au cours de sous le règne duquel la Bulgarie réalisa sa plus grande expansion territoriale et, à nouveau, comme sous le règne de Siméon Ier, commença à s'appuyer sur trois mers.
En 1352, les Turcs ottomans s'emparèrent de la première forteresse (la forteresse de Cimpe, dans l'actuelle Turquie) de la péninsule balkanique. Byzance proposa à la Bulgarie et à la Serbie une alliance militaire contre les Turcs, mais fut refusée. En 1389, la région fertile de la Dobroudja, aujourd’hui le nord-est de la Bulgarie, passa sous domination turque. En 1393, l'ancienne capitale bulgare fut prise - la ville de Veliko Tarnovo, en Bulgarie centrale. En 1396, la dernière forteresse bulgare, la forteresse de Vidin (nord-ouest de la Bulgarie), tomba sous la pression turque. Ainsi, la Bulgarie a perdu son indépendance et a fait partie de l’Empire ottoman pendant 480 ans, même si l’écriture et la langue bulgares ont été préservées.
La Bulgarie a été libérée de la domination turque à la suite de la guerre russo-turque de 1877-1878.
Pendant la domination turque, plusieurs soulèvements ont éclaté pour libérer la Bulgarie (le premier et le deuxième soulèvement de Tarnovo, le soulèvement de Chiprovo, le soulèvement de Karlovo, le soulèvement de Vidin, etc.), mais tous ont échoué. Le dernier soulèvement était ce qu'on appelle. Le soulèvement d'avril, qui éclata le 20 avril 1876. Après la répression du soulèvement d'avril, le 24 avril 1877, avec un manifeste de l'empereur Alexandre II, la Russie déclara la guerre à la Turquie. En juin 1877, 276 000 soldats russes sous le commandement du grand-duc Nikolaï Nikolaïevitch traversèrent le Danube près de la ville de Svishtov. Ils ont été rejoints par 12 000 miliciens bulgares. Les troupes roumaines et monténégrines prirent également part à la guerre. Les combats les plus violents de cette guerre russo-turque furent la bataille de Pleven et la bataille de Shipka (août 1877), au cours desquelles 7 500 soldats russes et milices bulgares retinrent l'avancée de 27 000 soldats turcs.
Le 3 mars 1878, dans la petite ville de San Stefano, près d’Istanbul, un traité de paix fut signé mettant fin à la guerre entre la Russie et la Turquie. Selon ce traité, la Serbie, la Roumanie et le Monténégro ont obtenu leur pleine indépendance et la Bulgarie est restée une principauté vassale de l'Empire ottoman. À l'été de la même année, le soi-disant. Lors du Congrès de Berlin, le Traité de Berlin a été signé, qui divisait la Bulgarie en deux parties, à savoir la Principauté de Bulgarie (Bulgarie du Nord) et la Roumélie orientale (Bulgarie du Sud). La Roumélie orientale a été déclarée province autonome de l'Empire ottoman. L'unification des deux parties de la Bulgarie, préparée par le Comité révolutionnaire central bulgare avec le soutien du prince bulgare Alexandre Ier, eut lieu le 6 septembre 1885. L'indépendance complète de la Bulgarie vis-à-vis de l'Empire ottoman a été déclarée par un manifeste le 22 septembre 1908.
En 1912-1913, la Bulgarie a participé à la première guerre balkanique et a combattu aux côtés de la Grèce, de la Serbie et du Monténégro contre la Turquie. À l'été 1913, en raison d'un différend sur la répartition des terres conquises, la Seconde Guerre balkanique éclata entre la Bulgarie, d'une part, et la Serbie, la Grèce, le Monténégro et la Roumanie, d'autre part. À la fin de la guerre, la Bulgarie a été contrainte de céder la majeure partie de la Macédoine et du sud de la Dobroudja à ses anciens alliés.
Entre 1915 et 1918, la Bulgarie a participé à la Première Guerre mondiale aux côtés de la Triple Alliance. Les troupes bulgares mènent des batailles victorieuses sur le territoire de la Serbie et de la Roumanie, s'emparent de Bucarest, mais en 1918, le pays déclare sa capitulation avec le reste des pays de la Triple Alliance. Grâce aux traités signés, la Bulgarie verse des dizaines de millions de francs de réparations aux pays vainqueurs de la guerre.
En 1923, le Parti communiste bulgare organisa ce qu'on appelle. Le soulèvement de septembre, pour tenter de renverser le gouvernement bulgare et de prendre le pouvoir dans le pays.
En 1941, la Bulgarie conclut une alliance avec les puissances de l’Axe (Allemagne, Italie, Japon). L'armée bulgare n'a pas pris part aux batailles avec les troupes soviétiques, britanniques ou américaines, mais a occupé certaines parties de la Grèce, de la Roumanie et de la Serbie. Le 9 septembre 1944, le Parti communiste bulgare prend le pouvoir dans le pays, après quoi l'armée bulgare participe aux combats en Serbie, en Hongrie et en Autriche aux côtés de la coalition anti-hitlérienne. Le héros du procès de Leipzig sur l'incendie criminel du Reichstag allemand, Georgi Dimitrov, devient ministre-président de Bulgarie. La Bulgarie a un régime similaire à celui de l’Union soviétique. Entre 1954 et 1989, le pays était dirigé par Todor Jivkov. Après la chute du mur de Berlin en novembre 1989, Todor Jivkov fut renversé du pouvoir et des réformes plus ou moins démocratiques commencèrent en Bulgarie. En 1990, le Parti communiste bulgare (BCP) a changé son nom pour devenir Parti socialiste bulgare (BSP) et est resté le principal parti de gauche en Bulgarie. Un parti de droite anticommuniste, l'Union des forces démocratiques, est apparu.
Après 1989, la Bulgarie a été dirigée successivement par les gouvernements suivants :
1990 – gouvernement avec le ministre-président Andrei Lukanov – Parti socialiste bulgare
1991 - gouvernement avec le ministre-président Dmitri Popov - Parti socialiste bulgare
1991-1992 - gouvernement avec le ministre-président Philippe Dimitrov - Union des forces démocratiques
1992-1994 - gouvernement avec le ministre-président Lyuben Berov - Parti socialiste bulgare
1994-1995 - gouvernement avec la ministre-présidente Reneta Injova - gouvernement de service
1995-1997 - gouvernement avec le ministre-président Zhan Videnov - Parti socialiste bulgare
1997 - gouvernement avec le ministre-président Stefan Sofiyansky - gouvernement de service
1997-2001 - gouvernement avec le ministre-président Ivan Kostov - Union des forces démocratiques.
2001-2005 - gouvernement avec le ministre-président Siméon de Saxe-Cobourg Gotha - Mouvement national Siméon II
2005-2009 - gouvernement avec le ministre-président Sergei Stanishev - Parti socialiste bulgare, Mouvement national Siméon II, Mouvement pour les droits et libertés
2009 - gouvernement avec le ministre-président Boyko Borisov - Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie.
La période la plus difficile pour la Bulgarie après 1989 a été celle du gouvernement BSP dirigé par le ministre-président Zhan Videnov entre 1995 et 1997, lorsque 17 banques du pays ont fait faillite et que l'inflation a atteint trois chiffres par mois. Début 1997, 1 dollar valait environ 3 000 leva bulgares et le salaire moyen était d'environ 30 000 leva (10 dollars) par mois. Après le renversement du gouvernement socialiste, la Bulgarie a connu des réformes et une privatisation rapides. Le 1er janvier 2007, la Bulgarie a été admise comme membre à part entière de l'Union européenne.
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