Est-ce bien ou mal d’être perfectionniste ? Qu'est-ce que le perfectionnisme : est-ce un don ou une maladie ? Vous connaissez sûrement une personne qui accorde une grande attention à ce que « tout soit parfait ». Cette personne réorganise les choses plusieurs fois par jour, obtenant ainsi un ordre idéal. Il fait le lit pendant une demi-heure, atteignant une incroyable régularité. Si une telle personne a besoin d’accomplir une tâche, elle le fait avec un tel zèle et une telle diligence qu’elle en est épuisée. Ces personnes sont appelées perfectionnistes et le phénomène lui-même est appelé perfectionnisme.
Il semblerait qu’il y ait un problème à rechercher la perfection ? Rien, si cela ne se transformait en obsession, ne commençait à gâcher la vie du perfectionniste lui-même et de son entourage.
En psychologie, le perfectionnisme est généralement appelé un état dans lequel une personne est convaincue de l'existence d'un idéal absolu, dont la réalisation doit être recherchée avec toutes les fibres de l'âme. La perfection de cet idéal dépend de la profondeur du degré de pathologie.
Le terme « perfectionnisme » a été utilisé pour la première fois au XIXe siècle. Les célèbres philosophes I. Kant et G. Leibniz ont parlé de personnes qui voulaient améliorer leur moralité jusqu'à des limites incroyables. Après la publication de l’ouvrage de F. Nietzsche « Ainsi parlait Zarathoustra », on a commencé à parler de perfectionnisme en relation avec la théorie du surhomme. Le nom du phénomène vient du mot anglais parfait, qui se traduit par « idéal ».
Le perfectionnisme est-il un trouble mental ou un don ?
Très vite, non seulement les philosophes, mais aussi les médecins s'intéressent au perfectionnisme. Les psychologues, contrairement aux penseurs, n'ont rien vu de drôle dans ce phénomène ; à leur avis, il s'agit d'une pathologie assez grave. Les patients observés par les médecins s'affolaient, leur désir de perfection se transformant apparemment en paranoïa. Le résultat idéal, comme nous le savons, est inaccessible, et tenter de l'atteindre indique qu'une personne n'est pas dans le meilleur état psychologique.
Le point de vue des médecins sur le perfectionnisme a prévalu. D’un « don spécial », le phénomène a migré vers le secteur des maladies nécessitant un traitement.
Selon les scientifiques, le désir d'atteindre un idéal surgit chez certaines personnes dès la petite enfance. Par exemple, nous pouvons rappeler la condition psychologique bien connue du « syndrome de l’excellent étudiant ». L'enfant s'efforce d'obtenir uniquement des « A », il veut être le meilleur dans tout ce qu'il fait, et lorsque cela ne peut pas être réalisé, l'élève peut faire une dépression nerveuse.
Un tel élève n'a peur d'aucune « sanction » de la part de ses parents ; au contraire, il ressent lui-même le besoin d'être le meilleur ; Le « syndrome de l'excellent étudiant » est loin d'être une maladie inoffensive ; il pourrait bien causer de graves problèmes mentaux à l'avenir. C'est pourquoi parmi les recommandations des médecins aux parents d'élèves, il ne faut pas se concentrer sur les progrès des écoliers. Les enfants doivent étudier dans une atmosphère relativement détendue ; il est impossible d’obtenir des notes « A » dans toutes les matières, et ce n’est pas nécessaire.
Mais la recherche de la perfection est-elle vraiment si mauvaise ? Pas toujours. Chaque cas doit être abordé strictement individuellement. Un peu « d'étrangeté » peut être un trait organique d'une personne et ne pas interférer avec sa vie. Qu’y a-t-il de mal à ce qu’une personne tire du plaisir d’un travail bien fait ? Rien de mal. Il est seulement important qu'il ne soit pas trop contrarié lorsqu'il ne parvient pas à atteindre l'idéal.
Le côté pathologique du perfectionnisme est dangereux lorsque tout échec est exagéré. Dans ce cas, la personne aura probablement besoin de l’aide d’un psychologue.
Comment déterminer votre propre perfectionnisme ?
Sur Internet, vous pouvez trouver de nombreux tests pour déterminer le perfectionnisme. En règle générale, ce sont des photographies photographiques présentant des défauts mineurs. Si les photos vous rendent nerveux, vous irritent ou provoquent un rejet aigu, il est fort probable qu'un perfectionniste s'est installé dans un coin reculé de votre âme. Malheureusement, il n’y a rien à féliciter ici : cette condition n’est en aucun cas quelque chose de bon.
Il existe un trait de caractère commun qui distingue tous les perfectionnistes. C'est de la procrastination. Ce phénomène s'exprime de la manière suivante : une personne préfère reporter les activités désagréables, affirmant qu'après un certain temps, elle fera beaucoup mieux ce travail. Une personne souffrant de procrastination reporte un travail désagréable jusqu'à la date limite - le moment où tous les délais sont écoulés. Et là, le perfectionniste panique : il se met au travail en toute hâte car il n'a nulle part où aller. Naturellement, il est impossible d'accomplir quelque chose en mode feu, l'inspiration s'évapore et la personne se prosterne.
Note! Le perfectionnisme est psychologiquement très proche d’une maladie comme l’anorexie. En règle générale, cette pathologie souffre des filles et des femmes qui sont sûres que leur silhouette et leur apparence ne sont pas idéales. En conséquence, la gent féminine s'épuise par la famine, refuse de manger et perd considérablement du poids.
Un autre trait caractéristique d'un perfectionniste est que très souvent un désir pathologique d'atteindre un idéal dans un sens est « compensé » par une indifférence totale envers les autres domaines. Par exemple, une fille qui s’efforce d’obtenir des « A » dans toutes les matières peut être négligente dans la vie de tous les jours ou ne pas prendre du tout soin de sa propre apparence. La soi-disant « mode » ne peut en être qu’une et ne vise qu’un seul aspect de la vie.
Les principaux signes du perfectionnisme
Examinons de plus près les signes clés du perfectionnisme : cela nous aidera à mieux comprendre de quel type de phénomène il s'agit.
Chaque décision est confiée à un perfectionniste avec beaucoup de difficulté : il réfléchit attentivement à chaque étape, réfléchit, doute et a peur de toutes sortes de petites choses. Ce comportement est pertinent non seulement pour le comportement au travail, mais aussi à la maison. Par exemple, si une fille passe plus de 60 minutes à choisir un sac, elle est très probablement sujette à une recherche pathologique de la perfection. Fait intéressant, au moment de choisir, une fille peut demander conseil à son amie ou à son petit ami, mais toutes les assurances ne feront qu'alimenter ses doutes.
Perte de temps excessive sur certaines choses. Par exemple, si un perfectionniste se voit confier la mise en œuvre d'un projet sérieux, il y a très peu de chances qu'il respecte les délais. Très probablement, le pauvre sera enclin à la procrastination ; il fera des corrections sans fin, essayant de tout faire parfaitement. Dans le même temps, un perfectionniste ne sait probablement pas quel devrait être l'idéal.
Un autre trait très frappant et caractéristique du perfectionnisme est le retour constant au début du travail, à la refonte. Une personne souffrant d'une telle pathologie commence avec enthousiasme une tâche, mais, ne l'ayant pas achevée jusqu'au bout, recommence tout. Par exemple, des cours de calligraphie à l'école. Tous les enfants essaient de remplir la première page de belles lettres. À l'avenir, l'écriture manuscrite pourrait se détériorer : l'enfant se fatigue, la concentration diminue. Les enfants ordinaires continueront à remplir les pages au fur et à mesure. Les enfants perfectionnistes déchirent les pages avec une écriture « moche », recommencent et demandent un nouveau cahier.
Irritation pour des bagatelles lorsque quelque chose ne s'est pas déroulé comme prévu ou s'est avéré gâché de l'avis d'un perfectionniste. Par exemple, si un enfant pique une colère à cause d’une empreinte digitale sur le glaçage d’un gâteau d’anniversaire, il souffre probablement d’un désir pathologique de perfection.
Ces quatre signes sont essentiels, mais il est extrêmement rare qu’ils soient tous réunis chez une seule personne. Le plus souvent, il n'y a qu'un seul « point », mais il est exprimé clairement et clairement. Le perfectionnisme est un état très désagréable et douloureux. Une personne souffrant de cette pathologie a une vie très difficile et, ce qui est important, elle-même en est bien consciente.
L’une des formes les plus douloureuses est le perfectionnisme lié au travail. Dans ce cas, la responsabilité d'une personne s'étend bien au-delà de son espace personnel - elle peut laisser tomber l'équipe, les autorités. Si le travail n'est pas terminé correctement et à temps, outre les conséquences psychologiques, il existe également des conséquences purement pratiques - de la privation de primes au licenciement. Dans des conditions de responsabilité accrue, les côtés paranoïaques du caractère se manifestent avec une force croissante. Une personne éprouve une tension constante et ne se détend pas, ce qui ne fait qu'aggraver la situation. Du coup, le perfectionniste s’en prend à ses collègues ou aux membres de sa famille.
Sur Internet, vous pouvez trouver de nombreux « mèmes » sur les perfectionnistes. Cela indique la prévalence du phénomène. L'une des manifestations du désir d'un idéal est le perfectionnisme-existentialisme : une personne sait parfaitement faire tel ou tel travail, mais n'en voit pas l'intérêt. C'est une sorte de fatalisme métaphysique.
Pourquoi le perfectionnisme est-il dangereux ?
Le désir d'atteindre un idéal absolu est considéré par beaucoup comme une maladie nécessitant un traitement obligatoire. Les psychologues ne sont pas d'accord avec ce point de vue. Il existe des formes légères de perfectionnisme qui ne se transforment pas en passion pathologique. Par exemple, si une personne aime couper les concombres en cubes très égaux, il n’y a rien de mal à cela. C’est une autre affaire si des choses insignifiantes acquièrent pour une personne une signification particulière, une sorte de signification sacrée. Par exemple, une carotte inégalement coupée rend la soupe « immangeable » et une pastèque coupée de travers va à la poubelle. Dans ces cas-là, il est logique de parler du caractère pathologique du perfectionnisme.
On ne peut conseiller qu'une seule chose à une personne qui réfléchit à l'attrait de la recherche de la perfection : abandonner rapidement ces pensées. Il n’y a rien de bon ni d’excitant dans le perfectionnisme : si vous parvenez à développer en vous ce « super pouvoir », vous le regretterez très vite.
Méthodes pour faire face au perfectionnisme
Techniques de combat
Il est important de comprendre que le perfectionnisme appartient au domaine des troubles psychologiques et non mentaux. La personne n'est en aucun cas un psychopathe, mais le « coincement » peut être assez désagréable et avoir un impact négatif sérieux sur la vie. Ceux qui veulent surmonter cet aspect de leur caractère ou aider un être cher doivent suivre les instructions de huit points principaux.
- Il est nécessaire de se donner une nouvelle attitude dans la vie : ce monde n’est pas parfait et le changer pour le mieux est une tâche inutile qui dépasse le pouvoir d’une seule personne. Rappelons-nous le vieux proverbe oriental : il n'est pas nécessaire de recouvrir le sol de tapis, il suffit de mettre des chaussures.
- Il faut comprendre que la tentative d’atteindre un idéal entraîne des problèmes qui sont compensés par l’atteinte hypothétique de la perfection. Avant d’entreprendre une action, vous devez évaluer ses bénéfices. Par exemple, si un perfectionniste, pour perdre du poids, doit renoncer à une bonne alimentation, la fin ne justifie pas les moyens.
- Nous définissons correctement nos priorités de vie. Il est impossible de rattraper tous les lièvres. Personne ne peut réussir dans de nombreux domaines. Vous devez choisir une direction et y obtenir les meilleurs résultats.
- Plus l’objectif est petit, mieux c’est. En se fixant une petite tâche, une personne avance étape par étape vers la réalisation de quelque chose de grand. C'est ainsi que se déroule l'apprentissage des langues étrangères ou, par exemple, la technique de dactylographie à dix doigts. À propos, la joie de surmonter une petite difficulté n’est pas moins profonde et complète que celle d’une grande réussite.
- Vous devez toujours vous rappeler ce qui a déjà été réalisé. Les perfectionnistes sont caractérisés par le pessimisme ; ils oublient complètement les sommets qu'ils ont déjà réussi à surmonter. Ces personnes ne voient que le mal qui les entoure, elles sont toujours insatisfaites de leur vie et de leur travail. Si la dépression apparaît, tout devient incontrôlable, un sentiment d'inutilité apparaît - vous devez vous rappeler ce qui a déjà été réalisé.
- Ne considérez pas les opinions des autres comme la vérité ultime. Les perfectionnistes ont un trait très désagréable : le désir d'être parfait pour tout le monde. Mais il est impossible d’y parvenir – les gens sont très différents et si nous plaisons à l’un, nous ne plairons certainement pas à l’autre. La meilleure option est de faire quelque chose de bien pour vous et vos proches.
- N'hésitez pas à confier votre travail aux autres. Les personnes perfectionnistes sont souvent terrifiées à l’idée de confier quoi que ce soit aux autres. Ils en sont sûrs : sans leur « participation décisive », le résultat idéal ne sera certainement pas atteint ! Eh bien, et alors ? Après tout, ce n’est pas votre faute, mais celle qui a fait le travail ! Qu'il soit responsable du résultat.
- Recherchez le bien en vous, pas le mal. Essayez de trouver des côtés agréables dans votre propre personnage. Attention, la gentillesse et le désir de venir en aide à nos proches coûtent bien plus cher qu'un résultat idéal dans certains domaines (d'autant plus qu'on ne sait pas si ce résultat sera atteint).
Si ces huit étapes ne vous aident pas à surmonter votre propre perfectionnisme, vous devez demander l'aide d'un professionnel en santé mentale. Un psychologue vous aidera certainement à sortir de toute impasse.
Vidéo : comment se débarrasser du perfectionnisme
Les psychologues conseillent aux perfectionnistes de « rejouer » dans leur tête l'expression selon laquelle le meilleur est l'ennemi du bien. Si vous recherchez constamment la perfection, vous pouvez détruire les bonnes choses déjà réalisées. Par exemple, une fille avait besoin d’une belle robe pour aller au théâtre. Elle a visité tous les magasins, essayé des dizaines de modèles, mais n'a rien trouvé de convenable. En conséquence, la jeune fille a dû rester à la maison. Elle n'est pas satisfaite de la vie et d'elle-même. De plus, ses amis, avec qui la jeune fille allait au théâtre, ont été offensés. Ainsi, le désir d'idéal a déclenché un scénario négatif, toute une chaîne d'événements désagréables.
Écologie de la conscience : Le perfectionnisme est un désir injustifié et douloureux d’une perfection inaccessible, poussé à l’extrême. C'est le désir d'amener toute entreprise à l'idéal, une tendance à imposer des exigences exagérées à la fois à soi-même et aux personnes qui vous entourent.
Le perfectionnisme est un désir injustifié et douloureux d’une perfection inaccessible, poussé à l’extrême. C'est le désir d'amener toute entreprise à l'idéal, une tendance à imposer des exigences exagérées à la fois à soi-même et aux personnes qui vous entourent.
Un perfectionniste s'efforce de prouver à tout le monde qu'il est le plus, le plus, le plus... le meilleur, parfait.
Les principaux signes du perfectionnisme :
Des exigences très élevées envers soi-même ;
Concentrez-vous sur les « plus performants » ;
Se comparer constamment aux autres ;
Perception de l'entourage comme exigeant et critique ;
« Se concentrer » sur ses propres erreurs et échecs ;
Planifier et évaluer les activités selon le principe du « tout ou rien ».
Dans la vie de tous les jours, le perfectionnisme pose de nombreux problèmes. Si un perfectionniste n’a pas le temps de faire quelque chose correctement (et il n’a pas le droit de faire quelque chose de mal !), il ne fera tout simplement rien. Le désir de « peaufiner » chaque petit détail, d'amener n'importe quel résultat à l'idéal, conduit un perfectionniste à se sentir presque toujours insatisfait de la qualité du travail effectué. Il prend les critiques avec beaucoup de sensibilité.
Un perfectionniste estime qu’un résultat moins qu’excellent n’est aucun résultat. Et c'est une grosse erreur.
Les raisons du perfectionnisme peuvent être très différentes. Chacun a le sien :
Très souvent, les anciens excellents étudiants, habitués à tout faire parfaitement, souffrent de perfectionnisme ;
Souvent, le perfectionnisme cache la peur d’une évaluation négative : « Ce n’est pas encore fini, ce n’est pas fini… » ;
Il arrive que le perfectionnisme soit une façon de passer plus de temps à faire ce qu'une personne aime faire et ce qu'elle peut faire. C'est une manière, en faisant des bêtises jusqu'à ce qu'il atteigne la perfection, de retarder le temps et d'éviter un travail qu'il ne veut pas faire ;
Le désir d’une personne de faire parfaitement n’importe quel travail aboutit souvent à la solitude, car il n’est pas si facile de trouver des amis qui répondent à des normes extrêmement élevées. Le désir d'accomplir parfaitement même les tâches les plus insignifiantes prend un temps colossal, de sorte qu'une personne n'a plus de temps pour se reposer et se divertir. Un perfectionniste est constamment stressé car les excellents résultats doivent constamment être confirmés. Il préfère ne pas coopérer avec les gens qui l'entourent, mais rivaliser et rivaliser.
Tôt ou tard, tout perfectionniste éprouve des sentiments de désespoir, de fatigue et d’anxiété. En conséquence, dans le contexte de stress chronique et de surmenage, une faiblesse, des maux de tête apparaissent, les maladies chroniques s'aggravent et des névroses se développent.
Le perfectionnisme est une voie directe vers l’anxiété et la dépression. Il s’agit d’un grave problème d’affirmation de soi et de compétitivité. Je me suis souvenu d'une de mes amies qui m'a dit fièrement qu'elle, qui travaillait comme comptable pendant la journée, passait presque tous les jours jusqu'à 2-3 heures du matin à faire briller les ustensiles de cuisine, à repasser les serviettes des deux côtés, etc. . et ainsi de suite. Cela s’est malheureusement terminé par une grave crise cardiaque à l’âge de 40 ans. Ses deux fils, écoliers, sont restés orphelins...
Que pouvez-vous faire pour vous débarrasser du perfectionnisme ?
Tout d’abord, il faut mettre de l’ordre dans sa tête et arrêter de confondre désir de perfection et perfectionnisme. Le désir de faire un excellent travail est une excellente qualité qui, dans des limites raisonnables, n’est pas du perfectionnisme. Si une personne ne peut pas se permettre de confier un travail mal terminé, ce n'est pas du perfectionnisme, mais une attitude responsable envers le travail. Mais si une personne ne livre pas son travail à temps uniquement parce qu'elle veut la perfection, qui n'est nécessaire que pour elle et dont les autres n'ont pas besoin, c'est du perfectionnisme.
Par conséquent, la chose la plus correcte est :
Remplacez le désir de perfection injustifiée par le désir de perfection raisonnable, c'est-à-dire de faire du mieux que vous pouvez, dans le temps imparti à cette tâche.
Apprenez à correctement prioriser et répartir vos efforts en fonction de leur importance.
Percevez les échecs comme une partie naturelle et intégrante de la vie et traitez-les avec condescendance.
Félicitez-vous plus souvent et voyez non seulement vos défauts, mais aussi vos points forts.
Apprenez à profiter de la vie.
Après tout, Kozma Prutkov a déclaré :"On ne peut pas embrasser l'immensité." publié
Perfectionnisme– c’est la position d’une personne par rapport à laquelle absolument tout doit être fait de manière idéale. Le perfectionnisme peut avoir une forme pathologique, il révèle alors une position dans laquelle un résultat non idéal devient inacceptable pour l'individu. Tout le monde ne sait pas ce qu’est le perfectionnisme, puisque l’utilisation de ce terme est apparue il n’y a pas si longtemps. Le perfectionnisme peut être une caractéristique d’un individu en parfaite santé, ou il peut s’agir d’une déviation névrotique.
Pour comprendre ce qu’est le perfectionnisme, il faut considérer ses aspects, ses signes et ses causes.
Le terme perfectionnisme signifie perfection, désir de tout faire parfaitement.
Le perfectionnisme personnel se manifeste par une autocensure et une invincible attirance pour la perfection.
Le perfectionnisme envers les autres s'exprime par des exigences élevées imposées à eux, une aversion pour l'insouciance et l'habitude de faire preuve de désordre.
Le perfectionnisme axé sur la paix est une position personnelle qui affirme un ordre universel dont les normes sont déterminées par un seul individu.
Le perfectionnisme socialement conditionné est le besoin de toujours répondre aux attentes des autres, d'agir par rapport aux normes qu'ils fixent.
Qu'est-ce que le perfectionnisme - définition
Il existe plusieurs signes de perfectionnisme : scrupule et attention accrue aux détails mineurs ; le désir d'amener chaque action à l'idéal ; forme agressive de comportement humain dépressif.
Qu'est-ce que le perfectionnisme ? C’est la volonté de tout amener à un état de perfection, qui s’exprime par :
- dans une concentration excessive de l'individu sur les erreurs des autres et personnelles ;
— de forts doutes quant à la rapidité et à la qualité d’exécution de ses activités ;
— des normes gonflées, entraînant une diminution visible de la satisfaction à l’égard des fruits de ses activités ;
- une grande sensibilité aux attentes élevées ;
- une forte sensibilité aux critiques.
Le perfectionnisme, en tant que qualité, peut pleinement satisfaire une personne, puisqu'il lui apprend à être discipliné. Si cela vous empêche de vivre pleinement et d’être mentalement équilibré, il vaut la peine de découvrir la cause de cette qualité.
Les raisons du perfectionnisme, comme bien d’autres, résident dans l’enfance, ou plutôt dans l’éducation. Si un enfant a été élevé dans une famille autoritaire, il acquiert alors le syndrome de l'excellent étudiant et développe le perfectionnisme. Un tel enfant prouve qu'il mérite l'attention et les encouragements de ses parents trop stricts.
Les parents au style parental autoritaire aiment fixer des normes trop élevées à leurs enfants, ce qui conduit à un épuisement nerveux. Si les enfants ne parviennent pas à atteindre les « normes » établies, ils succombent alors à des violences psychologiques ou à des châtiments corporels.
Perfectionnisme – le sens du mot est souvent mal interprété dans la vie de tous les jours. Ainsi, le perfectionnisme est souvent confondu avec la forte passion d’une personne pour une activité, ce qui n’est pas correct. Un enfant victime de la tyrannie domestique s'efforcera naturellement de travailler intensément sur ses défauts. Contrairement au bourreau de travail moyen, un tel enfant se fixera pour objectif d'accomplir la tâche nécessaire non seulement de manière efficace, mais sans faille. C'est précisément ce qui devient le but de la vie future de l'enfant, qui deviendra un adulte perfectionniste.
Un perfectionnisme sain au travail se retrouve dans les qualités de leadership, une grande efficacité et l’activité. En même temps, il évalue très sobrement les capacités réelles.
Un perfectionnisme sain au travail peut se transformer en un certain degré d'excitation ou d'excitation légère. Une personne qui fait preuve d’un perfectionnisme sain se concentre sur son potentiel personnel et sur les moyens d’atteindre ses objectifs.
Le perfectionnisme est un concept très controversé. Ainsi, les partisans du perfectionnisme croient que le désir obsessionnel d’être parfait d’une personne fait de lui un maître. D’autres considèrent le perfectionnisme comme ennuyeux.
Le perfectionnisme ne permet pas à un individu de s'arrêter ; il l'encourage à constamment se développer et apprendre de nouvelles choses. Cependant, la question suivante reste floue : si les traits de caractère sont une conséquence du perfectionnisme acquis ou si les traits eux-mêmes sont propices au développement du perfectionnisme.
Le désir d'être absolument parfait est une qualité plutôt louable, à condition qu'il ne se transforme pas en un désir obsessionnel et obsédant d'atteindre un résultat exclusivement idéal, en corrigeant quelque chose qui n'en a plus besoin. Une telle personne perd en vain son temps personnel pour atteindre un objectif pratiquement inaccessible, puisque le niveau idéal de sa mise en œuvre existe déjà.
Ainsi, le perfectionnisme forme un cycle stable, à la suite duquel il s'avère qu'une personne ne fait rien de significatif pendant longtemps. Il parvient à améliorer un peu quelque chose, mais plus tard, tout arrive à la conclusion que les « améliorations » nécessitent des modifications importantes. Par conséquent, le processus lui-même devient une routine ennuyeuse qui nécessite une dépense considérable de temps et d'efforts, ce qui constitue un véritable désastre pour les personnes ayant des penchants ou des professions créatives.
Les personnes présentant un perfectionnisme prononcé peuvent établir un lien trop fort entre leur estime de soi et leur performance au travail. Il s'avère que beaucoup de temps est consacré à prêter attention à des détails inutiles ou sans importance, ce qui, bien sûr, ralentit sensiblement le rythme de l'ensemble du travail, réduisant ainsi la productivité globale.
Une personne perfectionniste est encline à s'attendre à l'émergence de conditions particulières qui contribueront au fait que le résultat idéal d'une activité pourra être présenté immédiatement, sous une forme complètement finie. Une telle personne passe beaucoup de temps à accorder trop d’attention aux détails mineurs du produit final de l’activité. Souvent, ces choses perdent leur saveur originale et finissent par paraître artificielles.
Les individus perfectionnistes, afin de ne pas gâcher leur image impeccable, sont capables de cacher très gracieusement leurs erreurs ou de ne pas traduire leurs intentions en actions. Ces personnes considèrent que leur position dans la vie est tout ou rien. Il s’avère que pendant que les perfectionnistes attendent que les conditions idéales se réalisent, d’autres préfèrent agir dans le présent, même s’ils commettent des erreurs.
Parfois, deux concepts sont utilisés ensemble : le perfectionnisme et la procrastination. La procrastination est la tendance d’une personne à retarder le début d’une tâche afin de la terminer parfaitement. Le problème de ce comportement réside dans le fait que le début de la tâche peut ne pas arriver, car plus elle est reportée, plus elle semble oppressante et désagréable.
Le perfectionnisme et la procrastination sont des concepts qui découlent l'un de l'autre, puisqu'un ardent perfectionniste tergiverse jusqu'à ce qu'il pense que tout se passe parfaitement, mais n'y arrive peut-être pas.
Le perfectionnisme est une qualité qui cause des problèmes non seulement au perfectionniste et à son entourage, mais qui a également un impact négatif sur la situation économique d’une personne. Par exemple, une personne qui ne respecte pas le délai imparti pour réaliser une tâche doit recommencer ou demander plus de temps, ce qui entraîne souvent des coûts matériels.
Il est toujours très important de déterminer quelles sont les raisons du perfectionnisme, ce qui motive les gens à lutter sans relâche vers l'idéal. Beaucoup de gens pensent que tous les troubles mentaux ou déviations psychologiques surviennent pendant l’enfance. Ils ont presque raison, mais on ne peut pas le dire radicalement. Par exemple, les causes du perfectionnisme peuvent apparaître à l’âge adulte.
Le rythme du monde moderne dicte de nouvelles règles ; chacun veut que le travail soit parfaitement fait. Ainsi, au travail ou dans les écoles, les instituts, des exigences très élevées sont imposées aux gens, souvent leur réalisation semble inaccessible, mais une personne doit faire des efforts qu'elle « arrache » d'elle-même pour montrer un résultat idéal.
Ceux qui fixent les règles et les limites externes ne réalisent pas à quel point cela affecte négativement la santé de l'individu. S'il n'est pas possible d'obtenir un résultat absolu, même si une personne fait de son mieux, elle commence à douter de ses connaissances et de sa force. La conclusion suggère qu'une réussite parfaite ne peut être obtenue qu'en devenant l'étudiant ou l'employé le plus idéal, ce qui forme en fait le perfectionnisme.
Raisons du perfectionnisme proviennent de l’enfance. Le style parental a une influence directe sur l’éducation au perfectionnisme. Si les parents élèvent leurs enfants de manière autoritaire et en exigeant beaucoup de eux, ils sont constamment évalués et comparés à d'autres enfants, à des camarades de classe ou à des amis. Peu à peu, l'enfant développe le principe : quand je fais tout parfaitement, alors ils m'aiment, si je fais une erreur, ils cesseront de m'aimer.
Ainsi, de nombreux facteurs influencent le développement des exigences exagérées d'un enfant (c'est-à-dire le perfectionnisme) - évaluation en constante évolution, acceptation positive de l'enfant seulement lorsqu'il réussit, manque de stabilité (l'enfant est bon un jour, mauvais le lendemain), manque de confiance sincère envers les parents (l'enfant a toujours peur de se tromper et de le décevoir).
Le deuxième exemple démontre que le perfectionnisme peut se développer parce que les parents eux-mêmes sont perfectionnistes et élèvent leurs enfants selon cela. Ils enseignent que tout doit toujours être parfait et rien d'autre - c'est la règle de base du perfectionnisme.
Un autre type de perfectionnisme dès l’enfance est le style parental dans lequel les parents autorisent tout à l’enfant. Ils font des efforts pour que l'enfant ne rencontre pas d'échec, pour qu'il n'ait pas à travailler trop dur, ils aplanissent tous les angles vifs du contact de l'enfant avec les difficultés, créent des situations artificielles de réussite et le récompensent pour celles-ci. Ces parents « trop gentils » ne réalisent pas qu’ils commettent une grave erreur.
Lorsqu'un enfant grandit, il est sans aucun doute confronté aux réalités de la vie ; il se trouve mal préparé à cette rencontre. Cet enfant se sent incongru avec ce à quoi il a été confronté et ce qu’il a vécu auparavant, et il connaît l’échec parce que ses objectifs semblent inaccessibles. En conséquence, l’enfant croira qu’il peut devenir un échec, il essaiera donc de ne pas se mettre dans des situations défavorables, mais essaiera de faire de son mieux pour devenir une meilleure personne. Cette motivation écrasante conduit aux fondements du perfectionnisme.
Si le perfectionnisme s'exprime avec modération, alors tout va bien, s'il s'agit de comportements extrêmes, cela complique grandement la vie personnelle d'une personne et affecte son environnement. Il est assez difficile pour un perfectionniste adulte de trouver des amis, de fonder une famille et de ne pas critiquer les personnes aimantes. Il essaie de forcer tout le monde à se conformer à ses règles et principes, qui sont vraiment difficiles à respecter.
Personne n'oserait dire que le perfectionnisme est un trait de personnalité mauvais et inutile, l'essentiel est à quelles « doses » il est présent. Si le perfectionnisme est « normal », ne confinant pas à un trouble mental, alors il servira de moteur à une personne, le stimulera, contribuera à la réussite et à l'amélioration du niveau de vie.
Le perfectionnisme pathologique, au contraire, entrave le développement de la personnalité et contribuera à la destruction de la personnalité elle-même, de tout ce qui l'entoure et de la qualité de vie en général. Les propriétaires du « syndrome de l'excellent étudiant » (perfectionnisme) doivent savoir avec quelle utilité ils peuvent utiliser leurs traits de caractère et les orienter dans la bonne direction.
La forme pathologique du perfectionnisme a un tel impact que les positions internes d'une personne dans la vie changent, elle déclare que les autres sont obligés de s'y conformer. Ainsi, la conscience d'un perfectionniste stimule une personne à tout insérer dans son cadre et à y emprisonner les autres.
On peut rappeler sans cesse à un perfectionniste qu'il a des problèmes concernant la perception du monde et de lui-même personnellement, on lui dit qu'il se fixe des exigences et des objectifs élevés et exorbitants qu'il se fixe, qui sont souvent irréalistes à atteindre. Mais vous ne pouvez que perdre votre temps, puisque la réaction du perfectionniste à toutes les déclarations qui lui seront faites sera le déni, la défense de ses propres positions et le rejet de l’opinion de l’autre.
Si, au fil du temps, le perfectionniste lui-même se rend compte qu'il ressent la complexité de son existence, en utilisant de telles attitudes, ou si la vie elle-même fait des ajustements et qu'il se regarde, comprend que les positions de vie ne sont pas constructives, alors seulement, peut-être, la personne vouloir changer. Il est impossible d’éradiquer complètement les attitudes perfectionnistes, mais il est tout à fait possible de les concentrer dans un sens constructif et de les modifier légèrement.
Comment se débarrasser du perfectionnisme
Comment gérer le perfectionnisme ? C'est une question qui préoccupe moins le perfectionniste lui-même que son entourage. Ceux qui ont souvent l'occasion de communiquer avec un perfectionniste se plaignent de son comportement exigeant.
Pour vaincre le perfectionnisme, une personne doit adhérer à certaines techniques. Avant de commencer à effectuer une certaine tâche, vous devez d'abord formuler l'objectif lui-même, puis les critères selon lesquels il sera possible de déterminer l'achèvement de haute qualité de la tâche. Ensuite, vous devez créer un paramètre pour empêcher « la réalisation excessive de la tâche ». Il s'avère ensuite que, grâce aux critères et au réglage, la personne pourra comprendre qu'elle a terminé la tâche et que personne n'aura besoin du « super résultat ».
Un certain nombre de critères de réussite devraient inclure le coût de la réalisation. Souvent, dans leur quête de qualité, les perfectionnistes oublient le prix. Par conséquent, il est nécessaire de définir clairement les limites d'un prix acceptable pour le résultat. Ce prix doit être constitué non seulement d’argent, mais aussi d’énergie dépensée, de santé et d’expériences négatives.
En outre, la liste des critères doit inclure le temps consacré à la réalisation de l'objectif. Il ne suffit pas que la tâche soit bien accomplie, il faut qu’elle soit achevée à temps. Par conséquent, il est extrêmement important de fixer un délai au-delà duquel il est nécessaire de cesser d'augmenter la qualité des performances.
Si une personne est préoccupée par son comportement, si elle veut se changer et si elle s'intéresse à la manière de gérer le perfectionnisme, l'essentiel est de comprendre qu'il est impossible de plaire à tout le monde et de travailler pour plaire à tout le monde. Si vous aimez le résultat du travail et que la personne l'a terminé, il n'est pas nécessaire d'en faire trop. Il y aura encore des individus qui n’aimeront pas le résultat. C’est en fait pourquoi il n’est pas nécessaire de corriger cent fois votre rapport, plan, présentation ou autre résultat de travail. Peut-être que tout le monde ne sera pas ravi du travail présenté, mais il y aura à cent pour cent ceux qui aimeront tout, ou même considéreront son exécution idéale.
Développer la capacité de déléguer des tâches aidera une personne à se débarrasser du perfectionnisme. Les personnes perfectionnistes ont beaucoup de mal à déléguer le travail à une autre personne car elles sont nerveuses et doutent de la qualité du travail. Cela se produit souvent dans le travail de groupe, lorsque les travailleurs ou les étudiants sont divisés en sous-groupes, chargés d'une tâche et d'une tâche à laquelle chacun doit contribuer. Le perfectionniste ne fait pas confiance aux capacités des autres et assume la responsabilité de tout.
C'est pourquoi un perfectionniste devrait commencer à apprendre à transférer une certaine partie des responsabilités aux autres. Il n’est pas nécessaire que cela soit directement lié au travail. Vous pouvez commencer par les tâches ménagères quotidiennes : repassage du linge, cuisine, ménage. L'essentiel est de confier le travail à d'autres et de ne pas observer le processus, puis de ne pas le refaire à votre manière. Peu à peu, une personne s'y habitue.
Même si le travail n’a pas été parfaitement fait, il ne faut pas s’attarder à rechercher des défauts. Une personne qui souhaite réduire la manifestation d'un perfectionnisme obsessionnel ne doit pas oublier de dresser une liste des tâches à venir pour demain. Après la compilation, relisez-le attentivement, éliminez les tâches sans importance et enregistrez uniquement les plus importantes et les plus urgentes. De cette façon, vous n’aurez pas à tout garder en tête, les tâches seront accomplies plus rapidement, car en regardant la liste, l’individu verra qu’il n’a pas le temps de finaliser ou de corriger quoi que ce soit, car il reste encore des choses à faire.
Comment gérer le perfectionnisme? Une liste compilée des pertes survenues à la suite d’exigences accrues sur la vie, sur les autres et sur soi-même y contribuera. Une personne devrait penser au nombre de moments merveilleux de la vie qu'elle a manqués, au nombre d'êtres chers qu'elle a perdus, au nombre de nerfs qu'elle et ses proches ont dépensés.
Il est nécessaire d’analyser vos craintes quant à la non-achèvement des travaux. Si une personne a peur de ne pas avoir le temps de le faire parfaitement, alors elle doit commencer à le faire et ne pas tergiverser, et si le délai est venu, elle doit alors montrer le résultat tel qu'il est à ce moment-là. Toute erreur doit être acceptée comme un élément sur la voie du succès. Les erreurs forment l’expérience ; en ayant appris une fois, vous pouvez prédire la répétition probable de l’erreur.
Il faut apprendre à identifier et séparer le plus important du moins important. La rapidité est le critère de qualité. Par conséquent, au cours du travail, vous n'avez pas besoin de vous concentrer sur les petits détails et leur traitement ; vous devez mettre en évidence les principaux aspects et travailler dessus.
Si une opportunité se présente, vous devriez alors faire une pause pour évaluer le résultat du travail avec un regard neuf. Il y a de fortes chances que la situation ne soit pas aussi grave qu’il y paraissait au début. Il doit y avoir un repos obligatoire une fois par semaine. Pendant votre repos, vous devez oublier le travail, les affaires à venir et passées et ne rien faire.
Lorsque vous examinez votre liste de tâches, il est important d'y mettre en évidence une tâche qui ne peut pas être accomplie à cent pour cent, ou qui permet des imperfections, mais qui n'est tout simplement pas sérieuse. Par exemple, portez un cardigan au lieu d'une veste, peignez vos cheveux différemment, modifiez vos habitudes alimentaires personnelles et ajustez votre routine quotidienne. Peu à peu, on comprendra que sans perfectionnisme, il est beaucoup plus intéressant et plus facile de vivre.
La pratique quotidienne consistant à exagérer les exigences envers soi-même ou envers les autres, en particulier ses proches, et le désir d'un idéal dans l'accomplissement de toute action par une personne sont généralement appelés perfectionnisme. Cette définition est la plus précise. Il est basé sur une traduction du latin - "Perfectus" et du français - "Perfection" - perfection.
Selon une autre version, le concept de « perfectionnisme » viendrait du slogan anglais « perfect, perfection », qui se traduit littéralement en russe par perfection, idéal.
Une personne dont le trait de caractère principal est d'imposer des exigences accrues à elle-même et qui a le désir de toujours tout faire « parfaitement », qui estime qu'il devrait y avoir un certain ordre dans son environnement, est appelée perfectionniste.
Pour lui, il n’y a pas de règle : « si vous ne pouvez pas changer la situation, alors changez votre attitude à son égard ». Il s'efforcera de résoudre un problème insoluble. Mais il a besoin de la compréhension et du soutien de son entourage. Si ce n’est pas le cas, le perfectionniste se sent mal à l’aise.
Il est à noter que même avec la « chaleur humaine », un perfectionniste ne pourra pas toujours l'accepter. Cela est dû à son isolement de la société. Souvent, ce trait de caractère est confondu avec une phobie sociale (peur de la condamnation publique).
Ses normes, qu’elles soient fixées par lui-même ou par son entourage, sont souvent irréalistes.
Interprétation psychologique
En psychologie, le concept de « perfectionnisme » est interprété comme la conviction que tout dans la vie doit être fait parfaitement, c'est-à-dire que l'idéal doit être atteint.
Cette position chez une personne se manifeste à la fois envers elle-même - l'autoperfectionnisme, et envers les autres - le socioperfectionnisme.
L'auto-perfectionnisme est le désir de tout faire parfaitement soi-même.
Le socio-perfectionnisme est le désir d'exiger des autres qu'ils fassent tout au maximum, « parfaitement ».
Ce désir, avec un dévouement excessif et total à la recherche d'idéaux et au désir d'être le meilleur toujours et en tout, peut évoluer vers un trouble psychologique, puis mental (trouble mental pathologique).
Un trouble psychologique peut se transformer en trouble mental si, au premier stade de sa manifestation initiale, il reste inaperçu.
Composants qui composent le trait de caractère de l'impeccabilité
Les composantes d'un phénomène tel que le perfectionnisme comprennent :
- Une norme personnelle fixée par un sujet à lui-même.
- Le déni par le sujet de ses erreurs et la tendance à les considérer comme ses échecs.
- Permanence par rapport à ses activités.
- Planifier votre propre vie et réaliser avec précision ce que vous avez prévu, dont la déviation est perçue comme une erreur d'action et ne dépend pas des circonstances.
- Auto-perfectionnisme.
- Socio-perfectionnisme.
Méthodes de diagnostic
Malheureusement, le perfectionnisme a été très peu étudié. Mais des méthodes permettant de diagnostiquer les niveaux de ce phénomène sont déjà connues. Les plus populaires d'entre eux comprennent :
Assistants spécialisés dans la résolution de problèmes
Si un perfectionniste est au stade primaire de la maladie du même nom, alors une assistance psychologique apportée par un professionnel spécialisé (psychologue ou psychothérapeute) est suffisante.
Face à une maladie devenue clinique, l’intervention d’un psychiatre s’impose.
Méthodes de traitement
Il est impossible de donner une recommandation sans ambiguïté sur les méthodes permettant de traiter un phénomène tel que le perfectionnisme. C’est parce que chaque patient est complètement unique. Par conséquent, dans chaque cas individuel, une approche individuelle pour résoudre le problème est requise.
Les méthodes de traitement du perfectionnisme, à partir desquelles une carte de travail individuel avec le patient peut être élaborée, sont empruntées aux variations du traitement des névroses, de la dépression, des états dépressifs, de l'épuisement émotionnel et du travail avec des clients ayant des tendances suicidaires.
Leur comportement alimentaire est bien souvent perturbé et les sensations gustatives disparaissent. Si de tels problèmes surviennent, un élément sur le rétablissement du comportement alimentaire est inclus dans la fiche individuelle de travail avec le patient.
Traits de caractère distinctifs inhérents à ces personnes
Un perfectionniste se distingue par :
- exigences excessives envers soi-même;
- avarice de sentiments - il n'est pas habitué à partager les émotions qu'il éprouve avec son entourage ;
- toujours et partout rassemblés, tendus et concentrés ;
- les compromis ne sont pas typiques d'un perfectionniste et sont pratiquement impossibles ;
- il n'admet jamais qu'il a tort - il n'a aucune possibilité de l'accepter et d'accepter son erreur ;
- Il se caractérise également par un sentiment de honte, si quelqu'un remarque son erreur ou son oubli, par conséquent, afin de les cacher, il peut (à un niveau subconscient) avoir une condition préalable à la manifestation de colère et d'agressivité.
Les raisons de l'apparition d'un tel syndrome d'impeccabilité
L'impeccabilité est synonyme de perfectionnisme. Les problèmes de l'enfance et de l'adolescence sont la principale raison de l'émergence des conditions préalables à un phénomène tel que le perfectionnisme.
Par exemple -
Ce sont précisément de telles exigences qui précèdent la génération d'une faible estime de soi chez une personne et en même temps le désir d'être remarqué. Écoutez les louanges qui vous sont adressées. Il s’ensuit qu’il craint l’échec.
En outre, l'une des raisons de l'émergence d'un phénomène tel que le perfectionnisme chez une personne est le « syndrome de l'excellent étudiant », qui le suit dès la petite enfance. La raison de ce développement réside le plus souvent dans l'opinion des parents selon laquelle l'enfant ne devrait étudier que « parfaitement » et être un exemple pour les autres. Souvent, les parents ne pensent pas qu'une telle formulation de la question ne permet pas au petit de se détendre, car la responsabilité imposée par les parents le « presse ».
Communication et relations interpersonnelles de personnes qui s'efforcent toujours d'être les meilleures
Lorsqu'ils communiquent avec des amis et le sexe opposé, les perfectionnistes sont froids et distants.
Si un perfectionniste n'est pas satisfait de quelque chose dans le comportement ou la réaction à ses actions d'un partenaire ou d'un ami, alors avec une apparente facilité (même si dans son âme ce sera très difficile), il se séparera de ses proches.
Ayant un perfectionniste dans votre environnement, vous devez vous souvenir des particularités de son caractère et essayer de les supporter. Il sera alors plus facile de construire le bon dialogue afin que vous vous compreniez et évitiez les conflits.
L'histoire de ce concept
Le concept de « perfectionnisme » est devenu largement connu au XIXe siècle. On le retrouve dans les travaux de : I. Kant, P. Leibniz et de nombreux penseurs de l'époque.
Selon eux, un perfectionniste est une personne qui s'efforce de s'améliorer moralement. Au début, elle était classée parmi les catégories de la philosophie. Ce n’est qu’à ce moment-là que le concept de « perfectionnisme » est passé à la psychologie, où il a fermement occupé sa niche, et il semble que ce sera pour toujours.
Deux faces de la perfection
Le perfectionnisme (impeccabilité), comme tout autre phénomène, a deux faces.
D'une part, le perfectionnisme génère chez une personne l'esprit de leadership et le désir d'avoir toujours raison. Cela se produit surtout lorsque tout le monde autour de lui le félicite, même pour la moindre réussite.
D'autre part, le perfectionnisme, c'est-à-dire le désir d'être un leader et de tout faire parfaitement, est généré par le fait que les réalisations de cette personne restent inaperçues des autres, alors elle s'offusque de ces personnes et essaie de réduire sa communication avec elles. à presque zéro.
Différences entre les sexes dans la manifestation de l'impeccabilité
Les représentants de chaque sexe ont leurs propres caractéristiques et manifestations de perfectionnisme. Mais les hommes y sont beaucoup plus sensibles que les femmes. Les débuts de la maladie chez les individus, quel que soit leur sexe, commencent dès l’enfance.
Les personnes souffrant de perfectionnisme sont épuisées et affaiblies. Ils peuvent perdre le sens de la réalité et ne pas remarquer la joie de vivre. Ils sont toujours tendus et ne peuvent pas réfléchir. Leur esprit est constamment occupé à l’idée de perfectionner les petites choses inutiles. Le résultat est terrible : tous les besoins du corps sont ignorés par le perfectionniste. Il ne se repose pas, ne marche pas, ne dort pas et ne mange pas.
Perfectionnisme masculin
Dès son plus jeune âge, on dit à un garçon qu'il doit être le soutien et le chef de la famille. À l’âge adulte, cela conduit au désir de prendre soin de tout son entourage.
Mais à mesure que les stades de la maladie progressent, son comportement bienveillant diminue. A sa place (le soin) vient la directivité, caractérisée par le désir d'indiquer à tous ceux qui l'entourent comment faire les choses pour que ce soit mieux pour tout le monde (selon son avis principal et incontestable).
La conséquence de cela peut être un stress mental excessif qui, si une attention inappropriée est accordée, conduit à un épuisement émotionnel et, moins souvent, à un épuisement biologique (mort).
Professionnellement, il y a aussi des changements drastiques, qui peuvent prendre deux formes :
- manque de désir de remplir ses responsabilités;
- ou, au contraire, il y a une volonté de tout faire avec la plus haute qualité.
Il se considère comme la véritable autorité finale, dont l'opinion est la seule vraie et correcte. Dans les vêtements d’un homme perfectionniste, tout est toujours neuf.
Perfectionnisme féminin
Pour les femmes perfectionnistes, la chose la plus importante dans la vie est généralement leur carrière.
Ils doivent être impeccables et présentables. Leur apparence est toujours impeccable.
En communication, les perfectionnistes sont hostiles et stricts.
Les relations familiales sont pour eux secondaires. Le plus souvent, c’est à cause de leur perfectionnisme que leurs mariages se brisent. Le remariage leur est inacceptable. S'ils décident néanmoins de répéter l'expérience familiale, le résultat sera le même : le divorce et la solitude.
Conclusion
Lorsqu'une personne présente le phénomène d'impeccabilité (perfectionnisme), les gens autour d'elle se demandent si cela est mauvais ou bon. Il est impossible de répondre à cette question car chaque cas est particulier. Chaque cas de manifestation d'un tel phénomène a sa propre racine originelle.
Pour certains, ce trait de caractère est un assistant dans toutes les affaires et tous les efforts. Il prend plaisir à tout faire parfaitement et à bénéficier de l'attention et de l'admiration des évaluations publiques. C'est un perfectionniste en bonne santé.
Pour certains, ce trait de caractère constitue un obstacle à une adaptation sociale normale. Une telle personne ne peut souvent pas interagir pleinement avec la société. Dans ce cas, une forme pathologique de perfectionnisme apparaît. Ce perfectionnisme va certainement conduire à un trouble de la personnalité mentale, qui nuit à la personne elle-même, porteuse de la qualité d'impeccabilité, et à son entourage constant.
Il est impossible de se débarrasser du perfectionnisme grâce aux médicaments. Une thérapie médicale et psychothérapeutique complexe a lieu ici. Il convient de noter que les médicaments sont moins efficaces que le travail d'un spécialiste comme un psychothérapeute.
Les pilules et les injections ne peuvent qu’arrêter la maladie, mais pas l’éliminer.
